de Pierre Assouline

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« J’accuse », cette histoire si française

« J’accuse », cette histoire si française

Donc, J’accuse. La critique et le public l’ont largement plébiscité (déjà plus d’un million d’entrées, malgré ou grâce aux controverses qu’il a suscitées) sans pour autant faire l’unanimité. L’un des rares films de la rentrée dont on parle et dont on a encore envie de parler, de débattre bien après l’avoir vu tant ses personnages vous hantent. Et quand bien même ce serait pour le critiquer ou lui adresser des reproches, c’est signe que malgré tout il ne laisse pas indifférent. Mieux encore lorsqu’il donne envie de creuser l’histoire davantage et qu’il renvoie aux livres qui l’ont nourri, son scénariste le romancier Robert Harris s’étant imprégné de l’énorme bibliographie qu’a suscité ce scandale. Celui-ci divisa durablement les Français, et si profondément, qu’un demi-siècle après, à l’énoncé du verdict de la cour de justice de Lyon le condamnant pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison, à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale au lendemain de la Libération, Charles Maurras s’écria : « C’est la revanche de Dreyfus ! »

Dans une veine esthétique aussi classique que celle mise en œuvre pour Tess ou le Pianiste, loin des médiocres ratages de Frantic, la Neuvième porte ou D’après une histoire vraie (pour ne parler que de sa seconde période depuis la fin des années 70), Roman Polanski a eu l’intelligence de s’emparer de l’Affaire en faisant un pas de côté ; il la raconte non du  point de vue d’Alfred Dreyfus ni de celui d’Emile Zola, mais vue par son autre héros/victime le lieutenant-colonel Marie-Georges Picquart, promu chef du service de renseignement militaire en 1895. Hormis la saisissante scène d’ouverture restituant la dégradation de Dreyfus dans la cour de l’Ecole militaire, et quelques rares scènes d’extérieur, le film relève essentiellement du théâtre filmé. Ce qui n’a rien d’étonnant pour un crime de bureau. On y est. Le gris anthracite est sa couleur ce qui ajoute encore à l’atmosphère plombée, oppressante, irrespirable. Effet garanti. Pourtant rien n’est moins spectaculaire que l’Administration fût-elle militaire.

Comment filmer un personnage historique qui agit selon sa conscience ?  C’est d’autant moins évident que l’homme en question exige que l’on entre dans sa complexité : celle d’un antisémite de tradition (« c’est le joli de l’histoire » nota Zola dans son « J’accuse » comme s’il s’en réjouissait), un officier qui place les vertus militaires au plus haut et risque sa carrière avant tout pour sauver l’honneur de l’Armée -fût-ce en sauvant un Juif innocent. Ce n’est pas un film qui se donne facilement ; sec, dépouillé, sans affect, il exige une attention soutenu du spectateur qui peut se perdre dans d’indispensables détails, les grades, la nature du bordereau et celle du petit bleu, les différentes procédures judiciaires, le chassé-croisé des mensonges et des contre-vérités, la vérité d’un seul face au déshonneur d’une institution, la qualité exacte des nombreux personnages, leur rôle précis à ce moment de leur carrière… Car ce n’est pas tant la faute que sa négation par les plus hauts responsables de l’Armée qui fit du fait divers une affaire d’Etat. Sur le papier, de véritables obstacles lesquels, à l’écran sont levés par l’excellence de la distribution ; les premiers rôles bien sûr (Jean Dujardin, Louis Garrel) mais surtout les seconds assurés avec brio en grande partie par des sociétaires de la Comédie-Française, parfois pour quelques minutes et une poignée de répliques à peine. Toutes choses qui, une fois conjuguées par l’excellent faiseur que demeure Polanski lorsqu’il n’obéit pas une commande mais à son désir, font de J’accuse une réussite que l’on se promet de revoir un jour pour le comprendre et l’apprécier mieux encore.

Ce qui n’empêche pas les réserves. Vincent Duclert et Philippe Oriol, deux historiens de l’Affaire parmi les plus féconds et les plus aigus, ont sévèrement réagi au film en pointant toutes ses lacunes, ses oublis, ses ellipses, le second jugeant même que le film ne peut offrir qu’un « bon divertissement » et que le film sur l’Affaire reste à faire. Sûr qu’on aurait bien aimer voir et entendre par exemple Jaurès à la Chambre s’indignant en 1894 au nom du groupe socialiste de ce que Dreyfus, qui venait d’être condamné pour haute trahison, n’ait écopé que d’une peine de déportation au bagne de Cayenne quand de simples soldats, appartenant il est vrai à une classe sociale moins privilégiée, sont fusillés pour le même motif… Après tout, le film évoque bien la dimension homosexuelle de l’Affaire. Mais il ne faut pas demander à la fiction cinématographique ce qu’elle ne peut donner. Ce n’est pas un hasard si l’Affaire a été l’affaire des historiens et non des romanciers alors qu’elle est si romanesque et dramatique. Quel scénario que ce réel ! :

 « L’exploitation par moi, de l’affaire Dreyfus, serait basse et vilaine (…) Jamais je n’écrirai un roman, ni une pièce sur l’affaire Dreyfus » déclarait Zola en1899 à son retour d’exil.

N’empêche que, comme le rappelle Alain Pagès dans L’affaire Dreyfus. Vérités et légendes (280 pages, 13 euros, Perrin), l’écrivain était au départ entré dans le combat dreyfusard avec l’idée de s’en faire un jour le chroniqueur attentif. Zola choisira finalement une forme allégorique pour évoquer l’Affaire dans Vérité (1902) de même qu’Anatole France dans L’Île des pingouins (1908). Le fantôme du capitaine Dreyfus traverse la Recherche du temps perdu mais ne s’y arrête pas. Le Jean Barois (1913) de Roger Martin du Gard va plus loin, s’y attarde davantage (pour ce qui est de l’ensemble des transpositions romanesques, se reporter ici ). 

Des réserves, j’en ai deux pour ma part. Le titre tout d’abord : excellent, moins mystérieux mais plus cinglant et plus efficace de celui qui fut longtemps le titre de travail du film (D. qui sera finalement celui du roman de Robert Harris en anglais D. An officer and a spy, 2013). Sauf que une fois déclaré, le nouveau titre posa un problème car il fait immédiatement référence, pas seulement dans la mémoire nationale mais dans la conscience nationale, au plus célèbre éditorial de la presse française : une lettre ouverte au président de la République parue dans L’Aurore du 13 janvier 1898. Or Zola était à peu près absent du film (à peine une présence fugitive au procès). Le réalisateur en rajouta donc une autre au cours de laquelle Picquart campé en lanceur d’alerte avant la lettre, se retrouve dans le salon de Charpentier face à Clemenceau, Mathieu Dreyfus, Reinach, Zola à qui il se permet même de suggérer d’écrire son fameux article. Une rencontre totalement inventée. Une fiction d’autant plus gênante qu’elle est lourde de sens et qu’elle s’inscrit dans une reconstitution qui est globalement fidèle, sinon minutieuse dans certains cas.

La deuxième réserve concerne un point central du film : la personnalité même de Dreyfus. Longtemps, à la suite des témoignages de certains de ses partisans tels que Clemenceau, Péguy, Bernard Lazare, le capitaine fut présenté comme une victime, à l’inverse du colonel Picquart, héros de l’Affaire. Une victime frêle, froide, accablée, résignée, effacée sinon éteinte et surtout ingrate, incapable de remercier ses défenseurs à son retour. Le film de Polanski épouse cette image. A la toute fin de son film, lorsque Dreyfus rend visite à Picquart devenu ministre de la Guerre (et, lui, réintégré et promu général de brigade puis de division), lorsqu’il lui demande un semblable traitement qui lui est refusé, c’est fait d’une telle manière qu’on se demande s’il ne se bat pas pour récupérer ses points retraite perdus entre sa dégradation et sa réhabilitation !

La somme de Jean-Denis Bredin sur L’Affaire (1983), par son succès et son intelligence critique, avait marqué un tournant mais n’en reflétait pas moins la doxa habituelle sur la personnalité d’une victime si rétive à se laisser héroïser. Comme le rappelle Vincent Duclert dans la postface de Ecrire c’est résister, la passionnante correspondance inédite entre Dreyfus et sa femme de 1894 à 1899 (285 pages, Folio), il fallut attendre 2006, année du centenaire de la réhabilitation du capitaine, pour que s’engagent nombre de recherches à partir d’archives inexploitées qui modifièrent radicalement le portrait de Dreyfus afin d’en présenter toutes les facettes qui avaient été jusqu’alors gommées : le courage, la détermination, la ténacité, la résistance et, la dernière mais pas la moindre, la gratitude. Mais on ne peut attendre d’un innocent qui a passé cinq années seul sur l’île du Diable, brisé, enchaîné la nuit à son lit, sans pouvoir parler à personne, d’en revenir, en plus, chaleureux.

Voilà pour les principales réserves nées de la vision de J’accuse (mais comment le conseiller militaire du film a-t-il pu laisser des généraux donner du « mon capitaine ! » ou du « mon lieutenant ! » à des subalternes lorsqu’ils les croisent ? peut-être que cela se faisait à l’époque, qui sait…). Malgré tout, J’accuse demeure un film d’autant plus remarquable que sa dimension politique et civique est évidente. Et l’on ne rendra jamais assez grâce à son réalisateur de s’être acharné à faire aboutir son projet en ne cédant jamais sur un point essentiel : la langue. Française, naturellement mais cela n’allait pas de soi. Car lorsqu’il fut lâché en cours de route par ses coproducteurs et distributeurs américains qui voulaient lui imposer de tourner J’accuse en anglais (leur public est allergique aux sous-titres), il préféra mettre son film en péril plutôt que de céder un diktat aussi absurde qui aurait ôté tout crédit à cette histoire si française.

(Photos extraites du film de Roman Polanski)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire.

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commentaires

886 Réponses pour « J’accuse », cette histoire si française

Dubruel dit: à

‘La RDL vidée au profit de RDC jusqu’à ce qu’il ne reste que du pipi de chat'(hamlet)
&
‘Vous êtes partisan d’Assouline et lui prêtez plus qu’il ne vaut'(Janssen J.J.)

ha? Vous n’avez pas l’impression de jouer les Cassandre ?Pour comparer RDC au Fouquet’s où le mec de banlieue n’ose pas boire sa bière, il ne faut pas avoir peur de passer pour un crétin. ALR a passé son enfance dans une baraque pour ouvriers vinicoles. Vous voyez le topo? Elevée en pleine terre gilets jaunes . Stylistiquement, et sur le fond,plus ‘l’oiseau moqueur Harper Lee’ que rombière vernie. Vous devriez lire comment elle a retourné Bouguereau qui voulait lui donner une leçon de punk.
La RDL pipi de chat, vous rigolez !Le blog d’Assouline et ses chroniques sont un modèle du genre. Même Phil le dit, ‘le prestigieux blog à Passou’.Le pipi de chat,c’est quand on vient mettre du désordre au salon,juste histoire de faire le buzz .

Jazzi dit: à

Tandis que la vioque radote, renato danse !

renato dit: à

Si le cinéma nous intéresse peu, inutile d’aller vers la RdC — l’espace de Passou est plus ouvert — ; il est vrai que la patronne vante une belle maîtrise de la plume.

Jazzi dit: à

Pourquoi mettre Passou et Annelise en concurrence ?
C’est deux espaces, animés par des écrivains, se complètent et divergent et nous laissent toute la place pour intervenir et participer aux débats. Que demander de mieux !

Dubruel dit: à

Janssen JJ. au lycée, un bref tour d’horizon en salle des profs suffit pour vérifier que la presse est en chute libre. On l’achète,on ne la lit plus. Conclusion on l’achète de moins en moins. Le Masque, la fidélité commence à être derrière lui. Assouline, je vais pas me paxer avec, ça n’a rien d’affectif mais vous ne pouvez pas nier que son système est un des premiers à avoir été mis en place comme ça.
Il a fourni un lien sur hyvernaud, je regardais la date : DEUX-MILLE QUATRE !!Soit, avant le grand mouvement de restructuration des organes écrits. Que vous aimiez ou pas le bonhomme, on tombe sur le constat .Il est revenu au top tout seul, pour créer uns structure qui a commencé à être suivie plus tard. Lui ,c’était un pionnier. Marks man. Après, il a su s’entourer du meilleur avec Anne Lise, il l’a formée et on voit le résultat. Il faut un mois pour que RDC totalise le nombre que lui fait en une semaine, mais c’est normal ,vu le palmarès et l’ancienneté de la RDL .Et marksman + markswoman, ça fait que sous cette rédaction en chef new generation d’Assouline, ils ont à eux deux reformé un organe de presse autonome et super respecté. Aucune structure lourde derrière, et ça devient une référence à l’égal les journaux historiques ou allo ciné . Où vous avez vu ça à part ici? J’espère,oui, qu’ils l’éliront au goncourt. ça guérirait la plaie du sentiment de corruption que le public ressent.

Jazzi dit: à

Ces deux espaces…

Jazzi dit: à

« avec Anne Lise, il l’a formée et on voit le résultat. »

Qu’est-ce qui vous fait dire ça, Dubruel ?

« sous cette rédaction en chef new generation d’Assouline »

Hélas, les Républiques, à part la RDC, n’ont pas obtenu le résultat escompté par Passou !

Jazzi dit: à

« la presse est en chute libre. »

Il est sûr que la parole des politiques et des journalistes est totalement décrédibilisée, Dubruel.
A qui, à quoi la faute et faut-il s’en réjouir ?
Et les prof sont-ils encore écoutés ?

Jazzi dit: à

En revanche, les salles de cinéma semblent toujours connaître de bons taux de fréquentation !

rose dit: à

Et les prof sont-ils encore écoutés ?

Les profs ils ont 18 de tension.
Avec papa qui jettent les jardinières à la tête de lalan pck elle aspire pendant qu’il regarde le foot ou qui l’étrangle pvk à la rigueur elle voudrait bien baiser mais ne olus être en cloaque ; l’autre jour, avec baby don’t heart me, j’ai eu honte de leur avoir fait faire tant de conjugaison. Honte. Honte. Après, je me suis remémorée le gateau au chocolat pour travailler les proportions, mais c’était l’échec total. Ils voulaient bouffer le gâteau mais comprendre les fractions, j’étais bien la seule à vouloir comprendre.
Heureusement que j’ai arrêté : aujourd’hui, je les aurais fait jouer aux billes pour qu’ils soient heureux et oublient les disputes de leurs parents.

Alexia Neuhoff dit: à

Question de génération. La presse papier, le livre papier, le cinéma bientôt, et même l’enseignement frontal dans une classe, c’est « le vieux monde », c’est passé de mode. Tout se passera sur écrans, écrans personnels.
Anne-Lise Roux « formée » par P. A. ? Naturellement, impossible d’imaginer qu’une autrice ne doive son talent à quelque patriarche…

rose dit: à

Les papas qui jettent
Oui.
C’est le nouveau rôle des jardinières, assommer maman.

rose dit: à

Être en cloque.
Le correcteur corrige derrière moi : mais de quoi qui s’mêle ?

et alii dit: à

pourquoi on ne dit pas les rombiers comme les plombiers?
LES PPL’H QUI NE FAIT QUE COMMENCER .ATTENTION PAS TROP DE PORNO ça use le coeur, les aortes ,et le reste
bonne journée les plus chiants des contributeurs à la morgue inouîe

et alii dit: à

pour les amatrices d’acronymie
Oui, PPH est plutôt délicat; en tout cas nettement plus que Passera Pas l’Hiver qui diagnostique un état de santé chancelant.

En condensant en un redoublement de la douzième consonne de l’alphabet latin suivie de la sixième par ordre d’apparition, l’expression PPH mesure une durée de vie inférieure à celle d’une saison dont les frimas sont connus pour hâter l’hallali. Quiconque est siglé PPH gagnera à mettre sa succession en ordre car il est probable aux yeux du commun qu’elle s’ouvrira avant l’été prochain.
c’est sur la toile!
ENTREZ DANS L’ALCÔVE DES EXPRESSIONS COQUINES

et alii dit: à

#Lirathon : une médiathèque offre de lire pour le Téléthon

et alii dit: à

À partir du 14 décembre, vous risquez peut-être de trouver porte close chez votre médecin généraliste le samedi matin. Ces derniers, s’estimant lésés par les mesures de la ministre de la Santé pour calmer la crise des urgences, ont en effet décidé de manifester leur colère. Au cours du weekend, l’assemblée générale de la Fédération française des Médecins généralistes – MG France, un des premiers syndicats du secteur, a donc voté “unanimement la fermeture des cabinets” le samedi matin pour l’opération “Samedis Noirs”.

et alii dit: à

Comprendre la polémique sur la consigne des bouteilles plastiques
eh oui, vous avez pris de la bouteille

et alii dit: à

Dopage : la Russie exclue des JO pour 4 ans

Source AFP
L’Agence mondiale antidopage annonce que la Russie ne pourra pas présenter de délégation aux JO de Tokyo en 2020 et de Pékin en 2022.

Jazzi dit: à

Le lirathon, la grève des généralistes, les bouteilles en plastique, la Russie exclue des JO…

Mais quelle pipelette tout azimut cette et alii !

et alii dit: à

autant que je sache, « la pipelette » de la RDL, c’est « la feignasse » qui est priée de se garder ses appellations méritées ;je n’ai rien de commun avec un homo qui se vante de ses racines aristocrates italiennes et qui ne reconnait pas les figures de l’histoire de la France en disant que ce sont des détails (MENDES France au LUXEMBOURG)
Monsieur, occupez vous de vospassions de Q et vos jouissances qui ne m’intéressent pas et fichez moi la paix; je ne fréquente pas les hableurs, même sur blog ;

Jazzi dit: à

La statue de Pierre Mendès France au jardin du Luxembourg, c’est en effet d’une importance historique et artistique capitale, et alii.

et alii dit: à

Tristesse, idées noires, fatigue… Les émotions négatives font le lit de la dépression.

La dépression est le trouble mental le plus commun dans la population générale. Elle est caractérisée par une tristesse, une perte d’intérêt ou de plaisir, un sentiment de culpabilité ou une faible estime de soi, des problèmes de sommeil ou d’appétit, une fatigue chronique et des difficultés de concentration. Un trouble qui a tendance à se chroniciser et à impacter de façon considérable la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Selon des données de l’organisme Santé publique France, un Français sur dix serait touché par la maladie.

Un diagnostic à géométrie variable
De nombreux facteurs peuvent toutefois intervenir dans la prévalence d’une maladie mentale : des changements de critères dans les pratiques psychiatriques (qui s’orientent davantage vers la prévention et les soins de première ligne), le développement d’une industrie pharmaceutique et son positionnement stratégique auprès des médecins de famille [ lire la suite… ] »
le sentiment de dépression ne caractérise pas « un cas à part » ;au contraire est-il banal et il n’est pas sage d’en saisir n’importe qui,et de suivre à l’aveuglette des « prescriptions » si bien intentionnées soient-elles,et même de « praticiens » professionnels de « maladies psychiques » :se renseigner abondamment avant de s’abandonner au »charlatanisme » si répandu des gens qui aiment faire croire qu’ils savent,et répètent « j’ai raison »
https://www.scienceshumaines.com/la-depression-maladie-culturelle_fr_41612.html?utm_source=MailPerformance&utm_medium=email&utm_content=La+d%c3%a9pression,+maladie+culturelle%c2%a0?_0031QVT&utm_campaign=NLHebdo191209_0014LT

christiane dit: à

« Rose, elle s’appelait Rose. Rose pour sa fragilité, rose pour sa présence au monde. Le nom qu’elle portera après son mariage sera Ausländer, «L’Étrangère», et Rose Ausländer aura été toute sa vie une étrangère, elle la rose de Bucovine. Elle l’errante, elle la survivante, elle se laissera souffler comme une bougie, si lasse à 87 ans, le 3 janvier 1988 à Düsseldorf. Elle en avait tant vu et tant pleuré. Son histoire semble être le symbole du naufrage de cette Mitteleuropa, de cette culture de l’Europe centrale qui a disparu dans les flammes et les camps de la mort.
Elle est morte dans la maison de repos de Nelly Sachs, sa sœur d’âme. Rose, rose, la jeune fille insouciante sera appelée pourtant à la barre des témoins de l’holocauste. Elle jurera sur la tête de ses poèmes. La vérité sera dite, même l’insoutenable. Rose sera toujours allée un mot « plus loin ». Elle aura fait de l’exil son pays, et de sa langue sa mère. » (extrait de la très belle note d’Esprits Nomades mise ci-dessous en lien.)
https://www.espritsnomades.net/litterature/rose-auslander-la-rose-de-personne/

Ce poème écrit dans le ghetto de Czernowitz traduit de l’allemand par F.Mathieu. « Dans la Chimère des mots », revue fario n°9- 2010 :

La neige m’est permise
La route enneigée touche
à mon escarpement privé de sommeil
des épines de glace piquent dans la chair de la nuit
Le ciel au-dessus de nos têtes
plume les roses blanches
répand le froid duvet de feu des roses mortes
au-dessus de nos têtes.

soudain l’avalanche d’un rêve d’une seconde tombe
de la montagne que j’avais oubliée
sur mes paupières

Ou est-ce le lilas blanc
de la neige qui tombe sur mes paupières éloignées

La fenêtre d’argent frappe et frappe
à mon refuge
La route enneigée est presque
aussi blanche que ma solitude dans la tour du dimanche
Des hommes disparus se pressent dans l’absence de patrie
la tempête balaie la trace de peur de leurs pas

La route blanche de fièvre gémit
ne veut pas être seule

La neige m’est permise
l’ensevelissement »
Rose Ausländer

D. dit: à

Les Rotschild i sont gilets jaunes ?
J’aurais pas (grand) cru…

raymond dit: à

Christiane
merci pour Rose; vous lui faites une forme de « tombeau » et l’étrangère a toute notre affection. La poésie est une étrange maison. Il y a un précipité des mots où l’on est constamment dans le phore, de métaphore. Un art hautement risqué contre la mort. Il faudrait inventer un lieu qui ferait lien, en ce temps de la détresse, c’est plus qu’urgent. Creusons encore! Il est tant de mièvrerie en ce domaine étrange. Inventons, Christiane, inventons, car il faut dire ce qu’est notre temps, non semblable à tout autre, le temps présent est notre danger, notre ami, c’est lui qui ‘Dicte’.

renato dit: à

William Carlos Williams, Approach of Winter

The half-stripped trees
struck by a wind together,
bending all,
the leaves flutter drily
and refuse to let go
or driven like hail
stream bitterly out to one side
and fall
where the salvias, hard carmine
— like no leaf that ever was —
edge the bare garden.

rose dit: à

Christiane
Merci pour rose Aüslander
« Elle akra fait de l’exil sln mays, et de sa langue sa mère. »

Nota : Pablo Salas l’arciviste du Chili
37 ans de tournage. Des milliers de bobines
cassettes video etc. Un matériau inestimable.

Vu Les Misérables.

r. dit: à

Elle aura fait de l’exil son pays et…

Jazzi dit: à

Les Parisiens et Franciliens pris en otages commencent à se révolter…

D dit: à

Ils soutiennent et le mouvement à 75 %, Jazzi, et prennent sagement leur mal en patience en attendant le chute de celui qui n’avait que 24 % des voix, légitime administrativement, parfaitement illégitime sinon.

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé du céleri-rémoulade au riz et moules.

Jean Langoncet dit: à

@D. dit: à
Ce soir j’ai mangé du céleri-rémoulade au riz et moules.

D dit: à
Ils soutiennent et le mouvement à 75 %, Jazzi, et prennent sagement leur mal en patience en attendant le chute de celui qui n’avait que 24 % des voix, légitime administrativement, parfaitement illégitime sinon.

Songez à l’eau plate au moins deux fois par semaine

Jean Langoncet dit: à

@celui qui n’avait que 24 % des voix

Et dire que les concurrents ont fait encore moins

Dans dit: à

Dites-moi, Jean Langoncet, D. quoi travaillez-vous ?

Clopine dit: à

L’ombre du découragement me gagne. Tout ce que je suis, tout ce qui m’est proche, semble se retourner contre moi. Ou, plus exactement, semble près de me péter à la gueule…

Songez : venue à l’écologie via des convictions, (ou du moins des aspirations) libertaires, venue vivre aux champs, me voici vivant, respirant, craignant Lubrizol jusque dans l’eau que je bois. Le pays de Bray a été directement « essuyé », dans le sens d’une suie qui tombe, n’est-ce pas, par le nuage toxique.

Ma vie aux champs semble si dérisoire. Le rêve s’efface d’une sorte de conciliation
entre savoir et être : comment ai-je pu croire à cette fragilité, alors qu’elle était en butte à n’importe quelle menace issue directement de cette civilisation « de masse », où réduire la fréquence des vidanges des bagnoles (car c’était ça, Lubrizol : permettre aux moteurs une plus grande autonomie, d’une vidange à l’autre, et donc espacer ces dernières)autorise l’empoisonnement de tout un territoire ?

Songez aussi à cet espèce d’effondrement, dont j’avais, dont nous avions, nous les écologauchiasses, si lourdement conscience… Certes, poussés par la trouille, d’innombrables nous rejoignent dans la dénonciation, aujourd’hui. Mais…

Et je suis féministe, en plus, pour parachever le tableau. Assistant aux luttes, aux polémiques, en tentant de garder raison. Admirant nos filles, leurs libertés et leurs combats, et cependant ayant comme l’ombre d’une tentation : celle de leur tendre, non une main « à plat », mais une main dressée, en signe d’avertissement sororel. Ne surtout, surtout pas se tromper de cible. Laisser la place, aux côtés des combattantes, à ceux qui combattent eux aussi. Ne pas essentialiser le mâle, qui n’est qu’un sapiens, certes, mais qui est doué aussi de raison. Faire foi en cette raison. Bref.

Et puis l’écriture. Je ne sais pas à quel point sont les erdéliens, par rapport à cette aspiration qui est à mon sens notre point commun à tous : la littérature, et l’envie d’y tâter, d’en passer par là… Perso, comme j’ai dû gagner ma vie, et durement, j’ai toujours conçu la retraite comme un pays de cocagne où ce qui m’a le plus manqué, le temps, que je perdais à gagner ce qu’on appelle « sa vie », allait enfin m’être prodigué Et j’allais pouvoir accomplir ce qui me semblait être ma destinée : écrire, comme on respire…

Bernique. Le temps me manque, absolument, cruellement. Je ne peux même pas aller aux manifs. Je suis en retard sur tout. Je passe ma vie, en culpabilisant, sur internet, alors que je dois écrire ceci, et cela, et cela encore, pour ceux qui m’ont fait confiance, et je ne le dais pas. La maison ? Elle est cracra de chez cracra, et ça se trouve, y’a des moisissures dans le frigo, au point où on en est. La vie sociale ? Superficielle, tournant en rond. Ah, on ne peut pas dire que nous soyons isolés, certes. Mais sommes-nous ouverts ? Apprenons-nous quelque chose ? Rencontrons-nous vraiment autrui ? Clopin hausserait les épaule devant ce constat catastrophiste. Les soirées-débat autour de nos documentaires lui remplissent à la fois l’agenda et l’ouvrent vers tant de rencontres. Mais moi. Je porte les sacs. J’ai toujours porté les sacs.

Bref, j’ai pas le moral. Et je suis à moi-même le plus lourd sac qu’on doive jamais porter. Le père Noël et ses cadeaux, à côté ? De la gnognotte !!!

christiane dit: à

Raymond,
je ne partage absolument pas votre point de vue.

Janssen J-J dit: à

comme disait l’autre…, chacun sa merde et dieu reconnaîtra la sienne

christiane dit: à

Merci renato pour ce très beau poème de William Carlos Williams : Approach of Winter

D. dit: à

y’a des moisissures dans le frigo

C’est dégueulasse. J’irai pas bouffer là-bas.

poussière dit: à

le solstice approche, bientôt les jours recommencerons à s’allonger petit à petit et ça ira mieux

christiane dit: à

Oui, Rose. tant d’êtres ont survécu à l’horreur des ghettos, des camps, des bagnes, de la solitude grâce à L’écriture…
Claude Mouchard dans un livre bouleversant Qui si je criais…? – Éditions Laurence Teper – a réuni, analysé en en citant des extraits des œuvres-témoignages nées dans les tourmentes du XXe siècle, empruntant le titre de son ouvrage à la première des Élégies de Duino de Rilke :
« Qui, si je criais, entendrait donc mon cri parmi les ordres des anges…? », sur le fond de ce qui suivit la première guerre mondiale.
Quelle écoute tous ces cris peuvent rencontrer ?
Dans celui de Rose Ausländer, il y a comme un renoncement à être entendu lié à un émerveillement triste devant la neige… Elle était proche de Paul Celan et de Nelly Sachs.
Nous retrouvons ces textes dans le calme de la lecture.
Avez-vous lu les lettres de Dreyfus à sa femme et celles d’A.Vangengheim à la sienne (et à sa fille), lues dans le livre d’O.Rolin, Le Météorologue, et celles d’Yvernaud (Voir le billet de Passou de 2004 mis en lien ou le billet d’A-L.Roux ou les commentaires de P.Edel et de C.P..
Mais encore,
Les récits de la Kolyma de Chalamov, ceux d’Aharon Appelfeld, de Primo Levi, de Mandelstam, de Kertész…
Que veulent-ils de nous ces livres, ces poèmes ? Ils traversent le temps, l’ouvrent du dedans, fragiles, parfois si modestes : quelques lignes sur un bout de papier…
Tant de personnes déplacées, retenues contre leur gré dans ces ghettos, ces camps… Des mots qui disent la violence subie, tout ce qui écrase, humilie, maintient dans l’obscurité et l’impuissance.
Dans le billet de Passou un lien ouvre à l’interrogation à propos du film ‘J’accuse » de Polanski (que je n’ai pas vu) de cet espace entre fiction et histoire. difficile de s’en tenir strictement aux faits connus… mais dans ces œuvres rugueuses, haletantes, rayonne la solitude. Le travail d’écriture est alors un défi, travail du « je » qui ressurgit toujours, épuisé, lucide.
Claude Mouchard clôt son livre sur un rappel important : »Primo Levi se souvient d’avoir récité des vers de la Divine Comédie dans ce camp d’extermination. Dans les Récits de la Kolyma, c’est un volume dépareillé de Proust qui est lu par un des prisonniers pour tout un groupe. La poésie – écrit-il – retrouve dans ces situations extrêmes, son affinité ancienne avec la mémoire. Des souvenirs littéraires contre la détérioration concentrationnaire… La poésie touche au rythme de tout l’être. »

Gare de Lyon.Bangkok. dit: à

Les passionnés de littérature et d’édition liront le très bon et fin portrait consacré à Eric Vigne dans ’’Le Monde’’ de mardi.

rose dit: à

D dit: à

Ils soutiennent et le mouvement à 75 %, Jazzi, et prennent sagement leur mal en patience en attendant le chute de celui qui n’avait que 24 % des voix, légitime administrativement, parfaitement illégitime sinon.

Jazzi dit: à

Les Parisiens et Franciliens pris en otages commencent à se révolter…

Les grévistes se battent pour eux.
Jazzi
Tu n’es pas le mieux placé pourbpaler de prise d’otage. D’où tu vis, tu descends la Seine et tu parcours rout Paris à pieds. Tu veux que je te monte mon canoë ? Trois places : deux asultes et un enfant ?
D
Le problème est qu’il se prend pour Louis XIV.
Il règne, entouré d’une nuée de courtisans qui profitent de sa manne céleste.
Au don du sang, i y a qq. jours, une épouse entouree de deux gardes du corps qui la faisaient trois fois : des armoires à glace.
Qui paiera leur retraite ?

Ce qui est à remarquer est que lui et ses sbires princpaux appellent à eux des envies de meurtre de la part du peuple.

rose dit: à

pour parler de prise d’ot1age, jazzi

rose dit: à

D
Céleri remoulade, puis riz aux moules ?

Ai mangé une salade vietnamienne -miam- et la moitié d’un feuilleté à la saucisse.

rose dit: à

Clopine
Aux champs, vous n’arrêterez jamais. Vous n’êtes pas sans le savoir.
Écologiste, vous êtes à la pointe.
Féministe, mes filles ont pris la relève : on a tracé la route.
Aux rencontres pourquoi n’y allez-vous pas ? Vous semblez porteuse du projet au même titre que votre compagnon.
C’est fini, la femme à la maison et l’homme dehors.
Bien sûr que nous avons la foi entre eux, nos masculins et en leur eau plate. Sinon nous serions bien pauvres.
Sur internet c’est riche d’idées et de réparties ; cela permet d’avancer.
Allez zou, Clopine.

rose dit: à

Christiane
[…] ouvrage à la première des Élégies de Duino de Rilke :
« Qui, si je criais, entendrait donc mon cri parmi les ordres des anges…? 

Je crains bien pas grand monde.
Des ouvrages que vous citez, en suis depuis plusieurs années aux récits de la Kolyma de Varlan Chalamov. En ai lu une partie. Puis, deux ans après une autre partie.
Aujourd’hui, bien plus rapidement et par la grâce d’internet arrivent à nous les exactions commises par des peuples.
Dénonciations, mise à jour/au jour, alertes lancées.
Tout ce qui écrase, humilie, maintien dans l’impuissance, écrivez-vous, et face à cet inconcevable, la poésie, le silence rompu, les mots qui jaillissent, le soleil se lève les jours s’allongent, la dignité bafouée se reconstruit.
Merci Christiane de votre partage. Pas encore vu J’accuse non plus. Oubler Zola dans cette affaire me semble étrange avec le rôle clé qu’il y a joué, et puis, déteste participer à un halali.

rose dit: à

L’hallali, terme de vénerie, la curée en somme.
C’est ce que vivent les mômes dans Les Misérables.
Je dénie au réalisateur le droit d’emprunter à Hugo, je lui dénie aussi le droit de sa.dédicace finale empruntée aussi à Hugo : il n’y a ps de mauvaises herbes […] il n’y a que de mauvais cultivateurs.
Hugo in Les Misérables.
Ce petit garçon lettré, africain, dans lequel il se projette construit un drône. Des roits de barres d’immeubles à abattre, il filme. Ol filme les agressions de ses petits camarades, bande à laquelle il ne s’intègre pas, il est silencieux et seul, ses deux parents étant au travail, le pèe éboueur à Drancy, ville de sinistre augure, la mère faisant les ménages à la Défense.
De ses toits, il filme les agressions commises envers les gars de la BAC.
Il assiste à une erreur motivée par la peur. Comme un abcès que l’on ouvre, d’une lame de rasoir affutée, et le pus jaillit en flot.
Là, les mômes se calment.
La paix relative et provisoire revient.

rose dit: à

Il y a ees mauvaises herbes bien sûr et le chiendent n’edt pas une inventoon littéraire. On a éradiqué tout ça, à force de produits toxiques et maintenant on dit aux paysans retour à la case départ.
Issa n’est pas une mauvaise herbe. Son père, il n’apparaît pas. Sa mère est dépassée. Chez elle se réunissent les voisines pour participer à une tontine.
Lui, le réalisateur, il se pose en observateur. Distant. Je n’ai pas apprécié, et j’ai trouvé honteux le passage où il se filme en autobiographie en train de fermer la sécurité de sa porte d’entrée au lieu d’ouvrir sa porte aux trois policiers qui subissent la curée d’une bande de voyous incontrôlables qui vivent dans des zones de non droit.
J’ai trouvé ce comportement haïssable.

rose dit: à

Un passage qui m’a questionné : les seuls hommes qui interviennent et un serablackboulé, c’est le cas de le dire, sont ceux liés à la mosquée, Salah et deux autres. Ils administrent la justice interne à une zone fermée à l’extérieur.
Je ne vais pas spoiler, c’est une anecdote.
Le lion parle à Allah. C’est quand même.fort. Dans la religion chrétienne, les lions ne s’adressent pas à dieu. Ils.sont dans les arènes et bouffent Blandine pck elle est tendre et ils ont faim, tiens.
Le lion dit :
« Ah, Allah, j’espère que celui que je suis en train de bouffer, ce n’est pas quelqu’un de bienfaisant. »
Cette phrase du film m’a tuer. Un lion qui a faim boufferait bien du riz aux moules.

rose dit: à

À Marseille, (ai travaillé avec une intendante qui gueulait (mais surtout, n’y pigeait que pouic) »ouais, ils se payent des voyages à Mayotte, ils peuvent pas bosser en classe ? », des profs, dévoués et passionnés, qui ont moins de 18 de tension, emmènent des élèves à Mayote, aux Comores, en Afrique noire.
Cela s’appelle le retour aux sources : ils leurs montrent d’où ils viennent, et ces.gosses sortent de la case, c’est à dire du ghetto.
Le titre, c’est pas compliqué, il est usurpé.
Ils cjoisissent la vie face, parce que la came, c’est le bon moyen.
Le bon moyen pour double chose :
1/ bien niquer les petits blancs d’ici, bien niqués par leur dope (ou rappeur qui meurt à 21 ans et qui ne sait pas que prendre l’avion met à rude épreuve le coeur).
2/ éviter tout autre moyen à disposition pour s’en sortir autrement, le premeir serait de travailler ; et avant de.se trouver un job, bosser à l’école au lieu d’aoir pris le pli de lartyriser ses profs, profs qui se tapent 18 de tension mais ont conscience d’accomplir un job qui a un sens.

rose dit: à

Ils choisissent la vie facile.
Les Misérables, ils en sont sortis en quittant l’Afrique Noire, le Vietnam du centre (.le camion frigorifique) l’Ukraine, Mayotte etc.
Ils le sont devenus moralement en étant sans lois.
Ce film, il nous dit comment la Repunlique a abandonné des pans entiers de son territoire à la loi du plus fort.
Il nous dit aussi comment toutes les décisions prises par Macron sont des décisions à l’envers :
-vendre des armes
-favoriser les riches et les banquiers
-appauvrir les travailleurs.

L’avenir ne se fera qu’au prix d’un équilibrage nord/sud, d’un partage des richesses et du respect de notre terre mère et de la cessation d’une sur-consommation qui est une fuite en avant.
Matthieu Kassowitch et Jacques Doillon, Petits frères.
Non, on n’a pas à plaindre ces gosses de banlieue. Il est temps de les éduquer.

rose dit: à

Dois vous parler de Karine Tuil et des chinois (Patrice Charoulet), je les ai en tête.
À plus.
Du taf.

rose dit: à

Quatorze cantines dans une vie, c’est un chiffre énorme, faudrait sortir de la bouffe collective.
À midi, je mange une demie saucisse de ménage avec des lentilles vertes du Puy. Et ferai cuire du riz blanc.
Les mamans de ces gosses, pour la plupart, leur font bien à bouffer. Elles s’habillent en coutume locale et vivent en smala.

rose dit: à

Une de mes copines, en sortant du cinoche (on est vieilles, eh, parle pour toi) m’a dit ge.film est magnifique : je l’ai pour ma part trouvé horrible.
Les Misérables Ladj Aj.

rose dit: à

Ladj Ly.
J’en ai marre que l’on raconte les histoires à notre place.
Certes.
Mais c’est pas la gloire, hein, lorsque vous racontez vous-même vos propres histoires.
Une de mes collègues anciennes, mince, jeune et blonde, en sortant de la projection de Petits frères de Jacques Doillon, programmé aux élèves dans me.cadre.de.Collège au cinéma, en sortait rageait et refusait de parler du film en disant
« J’ai vécu là dans ces barres d’immeubles et dans ces quartiers et c’est l’enfer. On a fini par partir. »
Le prétexte du titre et de la référence au grand homme est que Victor Hugo aurait écrit les Misérables à Montfermeil.
Ceci étant que des réalisateurs africains nous montrent leur cinéma, cela est une grande chance pour nous européens.

Jazzi dit: à

Bonjour, nous sommes le mardi 10 décembre. Il est exactement 8 h 40.

« Non, on n’a pas à plaindre ces gosses de banlieue. Il est temps de les éduquer. »

Ou de les rééduquer à la manière de Don Bosco, rose ?

Jazzi dit: à

« Il nous dit aussi comment toutes les décisions prises par Macron sont des décisions à l’envers :
-vendre des armes
-favoriser les riches et les banquiers
-appauvrir les travailleurs. »

Les « socialistes » Mitterrand ou Hollande avaient déjà passablement labouré (laminé) le terrain, rose.

Jazzi dit: à

« il se projette construit un drône. Des toits de barres d’immeubles à abattre, il filme. Il filme les agressions de ses petits camarades, bande à laquelle il ne s’intègre pas »

A l’origine, le drône lui sert essentiellement à filmer ses petites camarades à poil dans leur chambre, rose…
Je ne vois pas pourquoi Ladj Ly ne pourrait pas se revendiquer de l’héritage de Victor Hugo et montrer qu’aujourd’hui la Cour des Miracles a été transférée du centre de Paris vers sa périphérie ?

Jazzi dit: à

A Marseille, Guédiguian dans « Gloria Lundi » nous montre que les Misérables sont désormais partout… pas seulement dans les quartiers Nord !

Jazzi dit: à

Gloria Mundi
9 h 15

Jazzi dit: à

« Hormis la saisissante scène d’ouverture restituant la dégradation de Dreyfus dans la cour des Invalides »

Non, en fait c’est dans la cour de l’Ecole militaire, avec la tour Eiffel en fond de décor. Ce que j’ai pu mieux découvrir à la deuxième projection…

et alii dit: à

POUR RENATO/
On the occasion, Binga reprised her “Alfabetiere murale” (“Alphabet Mural,” 1976), a series of photographs of the artist naked and assuming letter-like poses. “There are no doubts on the relevance of this particular work today,” she states. “Forty years later, its meaning is even more incisive. In order to preserve the rights we acquired, we — as women and feminists — must cry out our outrage, not only with the voice of poetry but also with our whole bodies, which become words.”

Tomaso Binga: A Silenced Victory continues at Mimosa House (12 Princes Street, London) through December 20.
https://hyperallergic.com/527478/bianca-menna-tomaso-binga-mimosa-house/?utm_medium=email&utm_campaign=W121019&utm_content=W121019+CID_afbf80b83176322fa28e4aec1ebd7334&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=In%201977%20an%20Artist%20Married%20Her%20Male%20Alter-Ego%20to%20Challenge%20Chauvinism

et alii dit: à

Ilan Greilsammer : À mes yeux, l’expérience qu’a vécue le premier grand idéologue du sionisme Théodore Herzl lors de l’affaire Dreyfus est l’expérience fondamentale, celle qui se situe à l’origine du sionisme. Théodore Herzl, alors journaliste autrichien, couvrait le procès Dreyfus. Il considérait que la France était la patrie de l’émancipation et de la liberté des Juifs, et il a été stupéfait de constater que même dans ce pays où des Juifs étaient parvenus à être ministres, directeurs de cabinet, officiers supérieurs et même membres du haut commandement de l’armée française, lorsqu’un problème tel que la trahison se posait, c’était le Juif qui était immédiatement désigné comme le responsable de la trahison. Sa conclusion était que même lorsque l’émancipation venait au Juif, celui-ci serait toujours désigné à la vindicte d’une façon ou d’une autre. Par conséquent, la seule solution pour les Juifs persécutés, ou pour les Juifs voulant éviter de se trouver dans une situation où on leur rappelle qu’ils sont Juifs (comme c’est le cas aujourd’hui en France), c’était d’avoir un pays, un État. C’était l’époque des nationalités, les Juifs devaient avoir un État dans lequel ils se sentiraient protégés de cette vindicte. Il s’agissait donc d’un État non pas destiné aux Juifs intégrés ou peu préoccupés par ces menaces, mais un État pour les Juifs persécutés ou ceux qui ne supporteraient pas cette émancipation sous conditions. Le sionisme, dès son origine, visait donc à créer un État des Juifs, comme le titre du livre d’Herzl l’annonçait : non pas « un État juif », mais bien « un État des Juifs ».
https://www.cairn.info/revue-mouvements-2004-3-page-59.htm
BONNE JOURNEE

et alii dit: à

Après la publication de «J’Accuse», Émile Zola reçoit plusieurs milliers de lettres du monde entier. Que révèlent-elles sur leurs expéditeurs et sur l’écho mondial de l’affaire Dreyfus ? Éléments de réponse avec Olivier Lumbroso, coordinateur du colloque Naturalisme du monde : les voix de l’étranger.
http://www.item.ens.fr/affaire-dreyfus/

et alii dit: à

lettres à Zola
Et 1 200 ont été mises en ligne sur la plateforme EMan de l’Item. Nous sommes toutefois loin d’avoir fait le tour de cette masse épistolaire dont une grande partie est encore conservée dans les archives du Dr Brigitte Émile-Zola, arrière-petite-fille du romancier, et demeure par conséquent inédite..

Patrice Charoulet dit: à

Les émiles

Depuis quelques lustres, on a francisé nombre de mots étrangers. On a bien fait. « Conteneur » a remplacé « container », « supporteur » a remplacé « supporter », etc.
Un écrivain français, que je je connais bien, sans demander l’avis de personne , n’écrit pas «e-mail », mais un « émile ». C’est amusant. Je doute fort, hélas, que les dictionnaires adoptent cette trouvaille et que les Français l’utilisent couramment.
Pire, si je l’utilisais, dans un journal, la plupart des lecteurs penseraient : « Il a fait une faute, cet ignorant ; on ne dit pas : « un émile », on doit dire un « e-mail ».

Passou dit: à

Merci Jazzi, je rectifie

rose dit: à

Mitterand et Hollande se sont servis les premiers. Le parti socialiste ennlambraux on leur doit.
E’avez vu Les Misérables Jazzi ?
Connais pas Don Bosco.

Jazzi dit: à

Oui, rose, j’en ai parlé. J’ai dit que « Les Misérables » étaient beaux comme un signal d’alarme…

D. dit: à

Céleri remoulade, puis riz aux moules ?

Non non, tout ensemble. J’ai tout vomi dans la nuit.

et alii dit: à

rennes:
« ’histoire se souviendra que des membres des renseignements généraux français ont été jusqu’à se déguiser en curé pour tenter d’en savoir plus sur la teneur des débats.

Jazzi dit: à

Vous n’avez jamais été menacée d’être envoyé en maison de redressement don Bosco dans votre enfance, rose. Moi, oui !

D. dit: à

Moi je demandais à y aller et mes parents ne voulaient pas… que de points de vue et trajectoires différents.

Clopine dit: à

Je voudrais savoir si l’ambiance du film « les misérables » ressemble à celle du documentaire « swaggue » ? A savoir, des portraits poétiques et chaleureux de très jeunes gens prédestinés, de par les préjugés de la société française qui ne les considère qu’à travers le prisme de leur appartenance ethnique ou sociale, à la ghettoïsation ?

Clopine dit: à

De toute façon Jazzi, rien que le terme de « redressement », dans l’expression « maison de redressement », appliqué aux enfants, fait froid dans le dos, ce dos, précisément, qu’il s’agit de « redresser »… En lui apprenant à se courber, encore et encore…

rose dit: à

Et alii
Merci : vous êtes un livre ouvert.

  Théodore Herzl, alors journaliste autrichien, couvrait le procès Dreyfus. Il considérait que la France était la patrie de l’émancipation et de la liberté des Juifs, et il a été stupéfait de constater que même dans ce pays où des Juifs étaient parvenus à être ministres, directeurs de cabinet, officiers supérieurs et même membres du haut commandement de l’armée française, lorsqu’un problème tel que la trahison se posait, c’était le Juif qui était immédiatement désigné comme le responsable de la trahison.

Sur sa tombe, au mont Herzl à Jérusalm, est clairement stipulé le rôle fondateur qu’il a joué dans la naissance de l’État d’Israël. Merci de nous refaire le lien avec l’affaire Dreyfus. Merci, et alii.

https://www.google.com/search?q=Mont+Herzl&stick=H4sIAAAAAAAAAOPgE-LQz9U3KMwpiFfiBLGMsyyTcrS0spOt9AtS8wtyUvVTUpNTE4tTU-ILUouK8_OsCnISk1MV8tMUkkqLMhNzFrFy-ebnlSh4pBZV5QAA24jP5FAAAAA&sa=X&ved=2ahUKEwii2bGb-6rmAhXgAWMBHaBDCc4QmxMoADAQegQIDBAu&biw=412&bih=779&dpr=2.63

rose dit: à

Le mont qui est un grand cimetière porte le.nom de Théodore.
Aujourd’hu, c’est lumière à tous les étages. Au lieu des grandes eaux, ce sont les grandes illuminations. Waouw.

Jazzi et Clopine
N’ai pas vu le docu.swaggue.
Je ne peux ps comparer.
Les misérables viennent de la misère sociale paysanne et ouvrière

Là, ces gosses de banlieue viennent de la misère noire de l’immigration.
Mais ce sont des cycles. Et les autres émigrés, ils ne se sont pas battus ? Au lieu de bouffer des cops ? Et ils ne se sont pas mis à travailler ? Durement.

Je regarde les portes de sortie :
La came
Le rap
Le foot

Croyez-voys que les immigrés espagnols et italiens n’étaient pas ghettoïsés ?

Marie Helene S dit: à

Il fait bon lire ici !

@ Rose(reprise par Jazzy).votre long commentaire sur ‘Les Miserables’; j ai eprouve la meme chose que vous & me suis posee les memes questions.Un film de combat, mais quel combat ?cette ‘integration a la Republique’, posee de facon unilaterale, plaide en noir &blanc. Interessant ,sans parvenir a depasser le manicheen. Ce discours sur la fracture est consensuel…

Bel expose a ce sujet d Eriksen le 2 decembre 13 h 22 sur l autre fil.

Rire& emotion sur la RDC ce matin en decouvrant ALR hier, post a 20 h 03 relatant l entrevue entre le president de l union des deportes d Auschwitz et le Roi d Espagne pour evoquer les Sefarades & le devoir de memoire !
L occasion pour relire le livre de P.A.Belle complementarite presqu intuitive entre les deux ! merci.

rose dit: à

D et jazzi

N’aurai pas voulu y aller. Ah ça non.
De ma mère, y avait deux menaces. C’est mon père qui décidait et c’était plus que rare. Je ne sais pas dire, trois fois l’an ? Et toujours des westerns avec John Wayne.
Une fois 2001 L’Odyssée de l’Espace. Cela n’a pas favorisé que l’on y aille plus souvent, au contraire.
1/ on va au ciné Maman ?
Elle répondait on va au cinéma du Lion d’or.
Elle riait et nous pas.
2/ Maman j’ai faim.
Elle répondait
« Mange une main et mange l’autre pour demain. »

Don Bosco, jamais.

Ma mère, si elle nous avait mis en penwion, elle aurait mouru de chagrin.
Déjà quand nous avons quitté la maison, elle pensait que nous ne la quitterions jamais, elle a dit à ma soeur et à moi « et bien, vous avez le feu au cul ». Ce qui procédait d’un bien mauvais jugement. On voulait juste quitter le nid.
Mon frère, non. Dès ses 14 ans, il avait tous ses droits. Arrêtés, établis.

D
Séparés, vous n’auriez pas vomi. Là, céleri rémoumade riz aux moules, c pas top.

rose dit: à

Marie Hélène S

Lequel des livres de PA ?
Irai lire, s’il y a l’heure là-bas.

Manichéen certes, mais surtout, surtout, jamais ne retraçant la chance que c’est pour eux d’avoir quitté leurs cases, le manioc et manger assis par terre dans la poussière.
Nous, quand nous abons quitté conjointement l’Espagne et l’Italie dans un arrachement total de nos tripes, on était encore dans Heureux comme dieu en France.
Là c’est on bouffe du flic et on a raison.
Non.
La haine ne l’emportera jamais. Jamais sur rien.

rose dit: à

Assouline a été chassé d’Espagne parce qu’il est juif. Depuis 600 ans.
Nous, on a été chassés de nos terres mères parce qu’on était pauvres. Il y a moins de 100 ans.
Pauvres comme Job.
C’était l’exil ou crever la dale.
Croyez qu’on a craché sur notre terre d’accueil ?
La chose que je sais, de ma famille, c’est que l’on a trimé.

Jazzi dit: à

Les maisons de redressement, c’est ce que préconisait Jean-Pierre Chevènement pour les petits sauvageons, Clopine !

rose dit: à

Jazzi
Il ne se sert pas du drone pour filmer la voisine d’en face, qui danse ou qui déhabille.
Tu peux la remettre ta critique s’il te plaît ?

Jazzi dit: à

« Croyez qu’on a craché sur notre terre d’accueil ? »

Les jeunes Noirs ou Maghrébins des « Misérables » sont fiers d’être Français, rose. Magistrale scène d’ouverture du film en bleu blanc rouge sur les Champs-Elysées !

Dubruel dit: à

13H20. Plutôt que la cantine au lycée, pause ‘tablette’ chez Assouline, avec un bon espresso.

Ladj Li, le film est réalisé avec un cache.C-à-d, très bien si on veut,l’ennui est qu’il n’y a qu’un côté qui soit développé. Pas d’opposition, ni aucun contre discours établis en face. Cela ne m’a pas gêné, je savais à quoi m’attendre. J.R., Bobinet ou le fils de Costa-Gavras donnent des banlieues une version ‘romantisée’ à l’envers !
Par contre,vouloir faire dire au film qu’ils devraient remercier d’avoir quitté leurs cases où ils mangeaient le manioc à même le sol ,heu??Vous rigolez, Rose ??le bouquin d’Assouline , c’est ‘Retour à Séfarad’,Gallimard. Good book.

@MHS. Sur la ressemblance d’Anne-lise, Pouillon qui l’a vue à la Scam chez Julie Bertuccelli a eu le dernier mot !
Cheveux longs, elle ressemble à Sondra Locke, la femme d’Eastwood jolie période (et un peu à Sandrine Kiberlain.)
très courts,comme c’était le cas quand je l’ai aperçue à la C.F, elle nous fait la petite marchande de journaux qui remonte l’avenue avec Belmondo.
‘Barbra Streisand’ était bien essayé !

https://www.sudouest.fr/2010/12/26/portrait-de-la-dame-en-solitaire-276217-2733.php

D. dit: à

Comment, Clopine ?!
Ne suis-je pas admirablement redressé ?
Comparé à Jazzi, y’a pas à dire.

D. dit: à

Je ne dis pas que tu es tordu, Jazzi. Attention. Juste un peu courbe.

et alii dit: à

rose, herzl journaliste de l’affaire, ça s’apprend très tôt , et il y a eu des conférences à l’institut Wiesel à Paris
bonne journée
Quand il a voulu aller en Israel, sa femme qui n’était pas juive, le lui a interdit pour raisons de santé dit-elle;on leur dit qu’en Israel, il y a un médecin à tous les coins de rue;elle tint bon:elle avait 20ans de moins que lui et il n’est jamais allé, lui, en ISRAEL.

et alii dit: à

ROSE/C’est à l’université de Vienne, en 1882, qu’Herzl rencontra pour la première fois l’antisémitisme qui allait
déterminer sa vie, ainsi que le sort des Juifs au XXe siècle. Par la suite, pendant son séjour à Paris en tant
que journaliste, il fut directement confronté à ce problème. A l’époque, il considérait le problème juif comme
une question sociale et écrivit une pièce de théâtre intitulée Le ghetto (1894) dans laquelle les solutions de
l’assimilation et de la conversion étaient l’une et l’autre rejetées. Il espérait que Le ghetto conduirait à un
débat et, en fin de compte, à une solution fondée sur la tolérance et le respect mutuels entre chrétiens et
juifs.
L’affaire Dreyfus à la genèse du sionisme politique :
En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, un officier juif de l’armée française, fut accusé à tort de trahison, à
http://www.akadem.org/medias/documents/doc4-herzl.pdf

et alii dit: à

Herzl mourut en 1904 d’une pneumonie et d’une faiblesse cardiaque. Mais, à ce moment-là, le mouvement
avait trouvé sa place sur l’échiquier politique mondial. En 1949, la dépouille de Herzl fut amenée en Israël et
réinhumée sur le mont qui porte son nom, à Jérusalem.

et alii dit: à

Rencontre
Herzl, une histoire européenne, avec Camille de Toledo
À l’occasion de la parution du roman graphique de Camille de Toledo et Alexander Pavlenko, Herzl : une histoire européenne, Gilles Rozier s’entretiendra avec Camille de Toledo.

1882. Ilia Brodsky, l’orphelin des shtetls, juif sans terre chassé de Russie par les pogroms, traverse l’Europe. À Vienne, il croise le jeune Theodor Herzl. Cette rencontre fugace va changer sa vie. À Londres, où il côtoie les réseaux anarchistes de l’east End, puis à Paris, Ilia se met à enquêter sur Herzl. Pourquoi ce juif mondain, parfaitement intégré dans la Vienne des Habsbourg, a-t-il soudain pris fait et cause pour des frères sans patrie dont il a honte ?

Intervenants :

Gilles Rozier, écrivain
Camille de Toledo, écrivain

Petit Rappel dit: à

Rose
Le Lion d’Androclès, qui vient quelque fois bavarder ici de son grand Homme de Jersey, me demande de vous renvoyer aux « Lions », de la Légende Des siècles, que lui et ses collègues prisent particulièrement.

« Les loups qui font la guerre aux morts et les déterrent,
les ours au crane plat, les chacals convulsifs
Qui pendant le naufrage errent sur les récifs,
Sont féroces, l’hyène infame est implacable;
Le tigre attend sa proie et d’un seul bond l’accable,
Mais le puissant Lion, qui fait de larges pas,
Parfois lève sa griffe et ne la baisse pas,
étant le grand rêveur solitaire de l’ombre… »

Et dans le cas de Blandine, mon Lion ajoute: « j’y étais, mais c’est le taureau qui a tout fait! »
Bien à vous.
MC

et alii dit: à

ROSE
QUAND IL VOULUT
IL:lui, dont je porte le patronyme légalement depuis mon enfance

et alii dit: à

rose
à livre ouvert: eh bien ouvrez les livres qui rendent compte des choses juives:je vous assure que les historiens du judaÏsme surveillent ça de très près, et ce qui est rapporté, et ce qui est « oublié » , et pas seulement en français; et fichezmoi la pais avec « la psychologie papa maman ma sieur mon frère et le féminisme et le lesbianisme devenu très à la mode parait-il

et alii dit: à

la paix;
et vous pouvez apprendre l’hébreu si cela vous dit sans rien en dire sur la RDL où c’est mal porté

Marie Veista dit: à

Croyez-voys que les immigrés espagnols et italiens n’étaient pas ghettoïsés ?

Ils étaient chrétiens, Clopine, et allaient à la messe du dimanche comme tous les français.
Sauf lorsque qu’ils travaillaient ( les parents ), le dimanche!

rose dit: à

Jazzi
Les jeunes Noirs ou Maghrébins des « Misérables » sont fiers d’être Français, rose. Magistrale scène d’ouverture du film en bleu blanc rouge sur les Champs-Elysées !
J’ai du louper cela.
Ils ne crachent pas. Ils chient sur la France. Et se font les keufs.
Je n’ai pas ressenti ce film.cemme une alerte mais comme une fierté. Comment Issa monte ses copains contre les flics dans la scène de l’escalier, c’est style « on aura leur peau ». Et je pense que les gens de la BAC risquent leur peau et sont méprisés. Dans Petits frères de Jacques Doillon, ils étaient bombardés de blocs de béton, des toits encore.
Juste lamentable.
Oû se situe la fierté, là ?

DHH dit: à

@Rose
sur les premières générations de juifs émancipés accédant aux plus hautes charges de la république un livre incontournable: les fous de la république de Pierre Birnbaum
ils avaient nom Anspach Goudechaux Paraf Franck Schrameck ;ils etaient officiers universitaires conseillers d’Etat.
c’est à l’un d’eux Grûnbaum Ballin qu’on doit la rédaction de la loi de séparation et c’est son beau-père le colonel Mayer qui a eu une influence decisive sur les conceptions militaires de de Gaulle son cadet et ami
tellement penetré d’un amour plein de gratitude et d’une admiration pour la France que certains d’entre eux ont voulu en creant l’alliance israelite apporter la civilisation aux masses juives arriérées qu’etaient à leurs yeux les juifs des pays arabes et qui on fait que de Tanger a Sanaa ou Ispahan, des générations de juifs arabophones ont été abreuves de langue et de littérature française ce qui nous a donné des Manitou des Armand Abecassis ou des Albert Memmi l

Janssen J-J dit: à

@ dubruel / Pas d’opposition, ni aucun contre discours établis en face

Je crois qu’il y a 2 discours et des actes « alter » dans le film lui-même pas si manichéen C’est (hélas) celui du seul cowboy de la BAC, natif, et celui du seul poulet breton. Le premier agit avec le chèque en gris donné par sa lieutenante au début. Ils croivent encore à qq chose, ces bacqueux, à opposer les discours à la tchache des uns et des autres, ils se posent pas mal de questions à la place des jazzi ou des macron ou des jeunes profs tétanisés par la peur là-bas. Il s’en foutent de Mitterrand, Chirac, Sarkozy ou Hollande ou Le Pen, au moment où.
Suis pas le porte-parole des keufs, mais essayons de voir comment ils s’en tirent, nos éboueurs de la société dont, pour rien au monde, on aimerait se coltiner le sale boulot. Une petite visite dans les égouts de VH s’imposent cas échéant, comme dans les visites guidées des petits bourgeois das les banlieues exotiques de Lydie Salvayre,… sinon vaut mieux pas y aller, et préférer passer son chemin, rien vouloir savoir
https://journals.openedition.org/champpenal/8214
Des trésors de solutions temporaires entre flics et éducateurs pour calmer les jeux et éteindre les incendies de bibliothèques, il y en a des millions tous les jours sous nos yeux. Je les vois bien,dans les quartiers nord ou à Trappes. Et tout autant, les ripoux du triangle d’or… Pas les oublier, ces rachidiens… Les oubliez jamais, jzmn, vous n’en ferez jamais partie.

Janssen J-J dit: à

DHH, vous m’avez fait beaucoup rire… (Si petit et déjà juif)… Je vois d’ici la bonne dame…
P Birnbaum explique qu’il n’a jamais pu aller au delà de la 3e république, pour analyser ses « fous »… tant qu’il n’avait pas extériorisé sur le papier le chainon manquant de sa propre biographie, celle d’un « enfant caché » dont il montre admirablement le syndrome sur l’histoire de son « ego histoire » ultrieure… Je vous abjure de visiter son dernier livre, attachant entre tous, avec un hommage appuyé à notre Assouline. Peut-être ce dernier en viendra-t-il à le croquer bientôt, ce que j’espère. Pas de fausse pudeur, Pierre A. Préparons-nous à en discuter avec lui, je vous assure, DHH, ça vaut le détour. Excusez-moi d’ailleurs d’insister, surtout si vous l’avez déjà dévoré, ce que je croirais bien volontiers, étant souvent grammairienne de conviction à la sagesse olympienne et mesurée.
https://www.seuil.com/ouvrage/la-lecon-de-vichy-pierre-birnbaum/9782021428117

D. dit: à

Des syndicats de police apellent clairement les policiers à entrer dans la mouvement.
Situation donc très critique pour le gouvernement.
Toute la question est de savoir comment les policiers placeront le curseur car entre rassemblement, blocage temporaire d’un commissariat et arrêt du maintien de l’ordre, il n’y a pas du tout les mêmes conséquences.
La situation est très inquiétante et en vérité le basculement en mode insurrectionnel
qui semble si improbable à certains, n’est pas à exclure totalement.
Une chose me paraît certaine : personne n’y gagnerait grand chose.

DHH dit: à

@JJS
allez écouter sur AKADEM Birnbaum parlant de son livre et de l’amertume qui l’habite aujourd’hui .Passionnant!

D. dit: à

Ceux qui gouvernent notre pays jouent avec le feu depuis 2 ans en feignant de gérer la colère des petits ou de ceux qui se voient le devenir. Ça pourrait mal se terminer.

vedo dit: à

Patrick Charoulet

Courriel.

OZYMANDIAS dit: à

« Il y a beaucoup de cris dans les médias en général, mais dans la vie réelle on a rarement l’occasion d’en entendre un vrai ».
Jim Harrison (La bête que Dieu oublia d’inventer).

D. dit: à

Quels intellectuels, économistes, politiques d’aujourd’hui seraient capables de mener le troupeau français sur de verts pâturages en place de la falaise abrupte ou du désert qui leur sont promis et particulièrement pour nos enfants ? Capables de montrer l’exemple à d’autres nations. Et peut-être au monde entier ?
Difficile de répondre à cette question.

et alii dit: à

Je vous abjure de visiter son dernier livre,
VOUS VOULIEZ DIRE ADJURE?

D. dit: à

« Il n’y aura pas d’annonce magique » dit le chef du gouvernement.
Pourtant la magie peut tout.
Pas de magie donc, pas d’apaisement magique.
pas de justice magique, pas d’ordre magique.
Rien du tout ne sera magique, nous serons dans une parfaite rationalité.

DHH dit: à

@jjs
je m’aperçois que j’ai oublié d’indiquer que l’interviewer est Pierre assouline

D. dit: à

Macron venu d’une banque et élu Président en deux ans. Ce n’est pas magique non plus.
C’est de la raison pure.

et alii dit: à

, il préféra mettre son film en péril plutôt que de céder un diktat aussi absurde qui aurait ôté tout crédit à cette histoire si française.
P.Assouline a sans doute raison pour ce que je sais de première main de professionnels américain et français qui me reprochent,et pas seulement à moi, d’être française et donc de ne pas pouvoir comprendre leur intérêt pour mes »origines », c’est à dire celles de leur famille

rose dit: à

Janssen JJ
BAC et celui du seul poulet breton.
JJJ
Vous voulez parler de celui tout neuf que ses potes surnomment Bento ?

rose dit: à

DHH

Je l’ai lu grâce à vous Albert Memmi.
Des gens de grande culture capable d’adaptation.
On ne demande à personne d’être assimilé, juste d’être respectueux du pays d’accueil.

Et alii

Je ne crois pas que ce soit la religion. Nous étions chrétiens mais pauvres.
Chez les maghrébins, la religion a été convoquée comme un appel au secours lorsque cela a commencé la grande débandade.
Religion roue de secours.

Clopine dit: à

De notre envoyée spéciale à Rouen :

« Du jamais vu à la manifestation de Rouen aujourd’hui. Recul des cars de CRS devant le nombre, à l’endroit prévu pour la dispersion (Théâtre des arts), et poursuite de la manifestation dense et déterminée en centre-ville (interdit depuis un an) pendant une heure et demie supplémentaire. »

rose dit: à

DHH

d’Etat.
c’est à l’un d’eux Grûnbaum Ballin qu’on doit la rédaction de la loi de séparation et c’est son beau-père le colonel Mayer qui a eu une influence decisive sur les conceptions militaires de de Gaulle son cadet et ami

DHH
Vous parlez de la séparation de l’église et de l’État ?

Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur les conceptions militaires de De Gaulle qui doivent beaucoup au colonel Mayer ?

Janssen J-J dit: à

@ r., celui tout neuf que ses potes surnomment Bento
mais oui, bento
il y a deux visions différentes dans leurs modus operandi de crise, et le réalisateur semble donner raison à celui qui a réussi à récupérer la clé USB du leader religieux avec lequel on voit bien que le réalisateur prend ses distances, non ? (J’ai envie de vous faire confiance)
Enfin moi je suis sensible à ce genres de messages subliminaux. Peut-être ai-je tort, tout n’est pas perdu dans les œuvres sociologies les plus sombres qui semblent apparemment les plus irréversibles. La foi en la pâte humaine plutôt que dans les sectes religieuses fanatiques et mortifères … Un moindre goût pour la mort, tout de suite, non ? Ne le sentez-vous pas ce message en minuscule filet de lumière ?

et alii dit: à

rose, je m’étonne des gens qui s’imaginent tout comprendre et tout savoir des autres et j’ai remarqué que souvent ils projettent du connu sur l’inconnu voire l’inconnaissable (problèmes de survivant-e-s ,de mémoire-s;ne vous fatiguez pas sur moi;ce fut assez compliqué d’arriver à des « réalités » que personne n’acceptait ,avec ou sans livre; et je ne suis pas la seule dans ce cas ; donc stop, je ne projette rien sur les autres, je constate leur conformisme à jaser de troll, confondre adjurer et abjurer (langue française :CNRTL)et méconnaître les questions régionales pour la FRANCE ? QUESTIONS DONT J4AI2T2 SAISIE TRES JEUNE, notamment avec des puzzles des départements et des poupées qu’il m’était interdit de toucher;
donc basta,portez vous bien tous, jurez, et conjurez, et bonne soirée

et alii dit: à

j’ai été saisie

Jazzi dit: à

Vous manifestiez pour quoi, Clopine ?
Pour le maintien des privilèges des bénéficiaires des régimes spéciaux !

Jazzi dit: à

Enfin un vrai débat sur « Les Misérables ».
Non, le film n’est pas manichéen, je ne comprends pas comment rose à pu se sentir ainsi agressée !
On a un face à face : flics et voyous.
La très chic Jeanne Balibar en commissaire divisionnaire dans le 9.3. ça vaut son pesant de cacahuètes !
Je n’oublie pas non plus, JJJ, les suicides actuels dans la police…
Le film commence par une Fête de la Fédération footbalistique et s’achève sur un jeune black prêt à allumer la mèche destinée à cramer les trois flics de la BAC.
Un signal d’alarme, non ?

DHH dit: à

@rose
il s’agit effectivement de la loi de 1906 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat portée par Briand et promulguée sous Viviani
Ce que de gaulle a retenu des leçons du colonel Mayer’est l’importance à donner à une armée de métier et la nécessité de développer la recherche en matière de chars et de leur utilisation
Si le personnage et son monde vous intéressent ses articles et des etudes sur lui ont été publiées en recueil par Vincent Duclert
l’un de ces chapitres est consacré à Paul Grunbaum
Balllin par son arrière petite fille Brigitte Bergmann
je pense que Et alii ne manquera de relever les insuffisance de mon post pas d’apporter des compléments à partir de liens wiki pertinents

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
@ r., celui tout neuf que ses potes surnomment Bento
mais oui, bento

Mais il vient de Cherbourg JJJ, me semble-t’il. Il n’est pas breton.

il y a deux visions différentes dans leurs modus operandi de crise, et le réalisateur semble donner raison à celui qui a réussi à récupérer la clé USB du leader religieux avec lequel on voit bien que le réalisateur prend ses distances, non ? (J’ai envie de vous faire confiance).
JJJ c’est une carte mémoire, non ?

Salah, il tient un fast food kebab. Il croit à la sincérité du flic ; il n’a pas tort, il l’est tout neuf, il vient d’arriver. Comme disent les d’jeuns, il hallucine. Les deux autres, cela fait dix ans qu’ils bossent dans ce marasme.

Enfin moi je suis sensible à ce genres de messages subliminaux. Peut-être ai-je tort, tout n’est pas perdu dans les œuvres sociologies les plus sombres qui semblent apparemment les plus irréversibles. La foi en la pâte humaine plutôt que dans les sectes religieuses fanatiques et mortifères … Un moindre goût pour la mort, tout de suite, non ? Ne le sentez-vous pas ce message en minuscule filet de lumière ?

Ben JJJ, j’étais pas trop optimiste en sortant du cinoche, si vous voulez le savoir. Je crois aussi en la pâte humaine, comme vous, mais euh, bon, il me semble qu’il y a du taf à accomplir.

J’ai cru aussi comprendre que le réalisateur Ladj Ly ne porte pas de jugement mais qu’il porte un regard : il raconte les faits.

rose dit: à

DHH, merci ; je trouve cela passionnant de connaître les personnes qui ont influencé les grands hommes. Qui ont mis la main à la pâte. Ont participé aux grandes décisions : c’est une des plus grandes décisions de notre République la séparation de l’église et de l’État, et je vous remercie DHH de nous rappeler 1906. Cela fait 113 ans, c’est peu.

J’ai beaucoup de liens à lire ; je vais lire Akadem.
Et tous les liens d’et alii.

jazzi

je ne me suis pas sentie agressée. Pas même lorsque les gens du cirque recherchent Johnny !!!

Non, ce film m’a questionnée.
À Marseille, nous avons ces zones dans les quartiers ; il y a qq. années lors d’une visite politique (Philippe ?) cela avait tiré à la kalachnikov. Vous croyez que des décisions aient été prises ? Non, on laisse pourrir le fruit rempli de vers. (moi j’ai mis le Lanquetot sur la fenêtre quand je l’ai vu rempli de vers et cela m’a fait de la peine, ils sont morts de froid).

Tiens je vais téléphoner à ma copine qui m’a dit que c’était un film magnifique, savoir pourquoi.

D. dit: à

Jazzi dit: à

Vous manifestiez pour quoi, Clopine ?
Pour le maintien des privilèges des bénéficiaires des régimes spéciaux !

Jazzi, retirer un bénéfice aux autres finit toujours par te retomber dessus tôt ou tard.
Et tu es suffisamment lucide pour savoir que cela ne sera en aucune manière redistribué aux autres.
Si l’Etat a eu les moyens de donner 100 milliards en 5 ans aux entreprises via le CICE, il a évidemment les moyens de garantir chaque année aux travailleurs une retraite decrnte avec un système qui ne devrait aller que dans le sens de la progression sociale.

Jazzi dit: à

Tient un lien pour et alii !

Dépensez pour dé-penser

CHRISTOPHE ANDRE

Pourquoi est-il si difficile de résister à la tentation consommatoire, en particulier lorsqu’elle se répète sans cesse ? Cette faiblesse, explique le médecin psychiatre, est consubstantielle à notre cerveau et remonte aux origines de l’humanité : dans un contexte de rareté, il était essentiel de profiter de la moindre occasion. Mais dans l’ère de surabondance de biens qui est la nôtre, ce pli archaïque se transforme en piège et nous place à la merci des grandes sociétés marchandes.
Je lis l’article (dans le « Un » de cette semaine)

Jazzi dit: à

« retirer un bénéfice aux autres finit toujours par te retomber dessus tôt ou tard. »

Mais ils ont déjà été retirés depuis longtemps ces avantages pour les nouveaux employés de la SNCF et de la RATP, D. !
Et les plus anciens bénéficieront de la clause grand-père…
En voilà, une affaire !
Le régime unique me semble plus démocratique ?

et alii dit: à

j’ai mieus à faire que de m’occuper de vos histoires entre vous et de chercher des liens ;bonsoir !

Jazzi dit: à

« Donner est un
plaisir plus durable
que recevoir ;
car celui des deux
qui donne est celui
qui se souvient
le plus longtemps. »
Nicolas de Chamfort

Jazzi dit: à

Bonne nuit et doux rêves, et alii !

D. dit: à

Dis-donc Jazzi, pourquoi tu t’es pas fait conducteur de métro au lieu de donner des leçons et de pleurnicher au Negresco ?
T’aurais vu Paris tout le temps !

Janssen J-J dit: à

19.59, 10.12.19 / Suis fort étonné des prises de positions de D’, sur la réforme des retraites, à ses objections sur les prétendues privilèges de certaines catégories. Elles ne lui ressemblent pas, ne sont ni cohérentes avec les idées de mme lepène, ni avec celles des mélanchonistes, et pourtant, à première vue, on le sent un brin gauchisé sur ce dossier, prêt à nous rejoindre les gilets. Je me demande si on ne confond pas les objurgations avec les adjurations et les abjurations, je sais bien que toussa, c’est un peu synagogue, et propre à flatter les Françoise, toujours à l’affût d’un bon mot à piquer dans la haute : charlatante, perfidité, etc.
Nous savons bien par ailleurs qu’en province profonde, Cherbourg se situe en Normandie, c’te blague, mais qu’à la cité des Bosquets les profs d’histogé ne sont pas à ça près. On « voye » bien qu’elle n’a rien d’autre à f. qu’à traquer les internautes tellement elle s’emmerdre à cent sous de l’heure toute la sainte journée. Pauvre créature ! Non, DHH, ne lui accordez pas le loisir de trancher dans nos marges d’imprécision en lui conseillant des les border avec ses liens, personne ne les lit jamais en totalité, et surtout pas zelle. Et surtout, elle n’a aucun humour, ne comprend pas la moindre ironie. Et bon dieu, qu’est-ce qu’ils nous prouvent, ses liens ?
Pourquoi n’aurait-il pas eu le droit de citer Victor H. sur les mauvais cultivateurs, LL ?. Il en est de bons, comme vouzémoi, r.
Je suis étonné parce qu’à l’école primaire mon instituteur m’avait toujours parlé d’un loi de décembre 1905 plutôt que de 1906. Mais il est vrai que depuis cette époque, le sommet du mont-blanc aurait diminué de quelques centimètres, il ne mesurerait plus 4807 mais 4806 m. Il faut toujours réviser ses leçons, toute sa vie, des biens mal acquis.

et alii dit: à

mieux à faire;je ne suis pas en phase avec votre « système » et ne le serai jamais ;
bonne chance et bons liens;bons degrés, et bon care

DHH dit: à

@JJs 1905 bien sur!
je suis tellement plongée dans l’affaire Dreyfus que je n’ai plus qu’une date de cette première decennie du siecle en tête celle de sa réhabilitation
Ceci dit il n’est pas exclu qu’une nouvelle loi de laÎcité nous tombe dessus en 2020
je vois que vous connaissez la vraie et alii que vous appelez par son prenom

D. dit: à

JJJ vous plaisantez ?
Le RN défend le peuple français. Il est l’un des très rares à le défendre au lieu de tenter de le spolier.
Le coût de l’immigration est phenomênal.
Les économies faites permettraient de faire partir tout le monde à 55 ans et à taux plein. Il suffit de savoir se servir d’une calculatrice ce qui est mon cas (je sais même les fabriquer, alors hein : camembert)

rose dit: à

Clopine

Cherbourg c’est en Normandie ?

Janssen J-J dit: à

Ne me dites pas qu’elle s’appellerait Françoise, tout de même, notre taxifofolle ! Très drôle, DHH,j’adore votre humour pince sans rire, 🙂

rose dit: à

Janssen JJ

votre lien est passionnant
https://journals.openedition.org/champpenal/8214

appris le mot agnostique, lutte venant des gladiateurs

vais m’coucher
et alii tant pis, j’peux pas ouvrir cinquante six mille liens. Quand est-ce qu’on dort alors , hein ?

et alii dit: à

j’ai eu une professeure d’histoire qui s’appelait HAAS.elle a fait au moins un livre et il me plaisit de m’maginer qu’elle était de la famille du modèle de Proust,ce ne fut jamais confirmé et je n’ai pas planché sur les « noms »; quant à l’humour l’erdélien n’est pas encore légendaire, malgré sa grossièreté ;on peut donc la quitter allègrement, ce que je

Clopine dit: à

Pourquoi, Rose ? Que se passe-t-il à Cherbourg (qui est dans la Manche,en Cotentin, donc en Normandie, bien sûr.)

rose dit: à

Rien Clopine, je découvre que le Cotentin est en Normandie (et zut).

et alii dit: à

comme c’est moi qui ai donné aujourd’hui le lien AKADEM lieu que je connais depuis sa création,et où j’ai suivi plus d’une journée d’études, je peux vous assurer que ce n’est pas là que j’ai appris à dire merde, et connais des moyens plus radicaux pour planter les monolinguistes à leur mémère monolinguiste(mot connu de PROUST)

Patrice Charoulet dit: à

ARMURIERS ET BURALISTES

J’ai toujours été pour la fermeture des armureries et des commerces de cigarettes et de cigares.
Les buralistes sont des facilitateurs de cancers.
Les armuriers sont des facilitateurs de crimes.
Comme j’abomine les armes, je n’ai jamais eu en main de revolver ou de fusil. Et je n’avais jamais eu l’idée de jeter un œil dans la vitrine de la seule armurerie de ma petite ville.
Je viens de la regarder avec attention. Je vois un avis «  Nous ne vendons pas d’armes à feu ». A la bonne heure ! S’il n’y a en effet pas d’armes à feu, il y a une foule de couteaux à cran d’arrêt, de sabres, de coups de poing américains… Est-ce pour couper son pain et sa viande ? Ou est-ce pour autre chose ?
Je signale à cet armurier et à tous les autres qu’ avoir dans sa poche un couteau à cran d’arrêt est un délit. Un avis dans ces commerces devrait en informer les acheteurs. Mais je ne suis pas prêt de voir cet avis-là.

et alii dit: à

appris le mot agnostique, lutte venant des gladiateurs
vaut mieux tard que jamais, mais « trop tard » pour faire illusion comme helléniste par exemple ;
mais bien sur vos hommes vous en apprennent d’autres qui raviront les erdéliens, je n’en doute pas;et peut-être votre psy, qui sait?

rose dit: à

DHH

Dans quel bouquon êtes-vous plongée sur l’affaire Dreyfus ?

et alii dit: à

ROSE? IL Y A 0 Marseille un éditeur connu qui s’appelle agone ;chacun ses cirques mais vous pouvez vous renseigner sur les siens:
https://agone.org/

rose dit: à

agonistique, et alii.
Mes hommes- nombreux, ciel mon mari, et mes psy. Vous le savez ce qu’ils vous disent et alii ? Vous la voulez l’émeute ce soir cité des enfants perdus, sans papa, ni maman, hein, et alii ?

rose dit: à

DHH
Dans quel bouquin ?

hamlet dit: à

agone est un super éditeur !
eux c’est vrais marseillais pas l’autre cinéaste de l’Estaque gare pour parisiens.

Clopine dit: à

Le Cotentin est une région à la ruralité exceptionnelle, Rose. Connaissez-vous le documentaire « Paul dans sa vie » de Rémi Mauger ? Pour comprendre le Cotentin, voir les barrières de la Manche (y’en a une, dans la bande-annonce) et ne pas oublier l’immonde centrale nucléaire de la Hague, faut regarder Paul dans sa vie :

« T’es comme tout le monde, tu vas me trouver folklorique. Mais moi, je ne suis pas dans le folklore. Je suis dans ma vie. »

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18604362&cfilm=58923.html

hamlet dit: à

Rose, une question pour voir si tu es une vraie marseillase : on dit « les arts navals » ou bien « les arnavaux » ?

Bérénice dit: à

Un narval, des narvaux.

hamlet dit: à

y’a pas que la ruralité qu’est exceptionnelle dans le Constantin !

Constantin 1er du nom a beaucoup fait pour la ruralité, c’est vrai, je vous l’accorde, mais il a fait bien plus, par exemple pour les arts, la culture, le cinéma et le sport équestre et de combat rapproché à main nu.

hamlet dit: à

370 commentaires pour un article de passou sur l’affaire Dreyfus ! écrit depuis presque une semaine…

si ça c’est pas de l’agonie alors qu’on me dise ce que c’est…

hamlet dit: à

le départ de WGG a eu d’énormes conséquences sur le déclin de ce blog, c’est vrai, on ne peut pas le nier.

mais ces conséquences là c’est peanuts au regard de celles qui ont suivi mon départ.

Bérénice dit: à

Nan mais Clopine elle est pas tout à fait raccord, elle y connait que dalle en dehors de l’apiculture et du lubrizol hors sol.

hamlet dit: à

je me souviens de l’époque où je venais commenter sur ce blog, Dieu quelle époque magnifique, mes commentaires ont permis à ce blog d’atteindre son apogée.

nombreux ont été ceux qui m’ont poussé vers la porte, ont exigé mon départ, jusqu’à signer des pétitions envoyées par mail à passou, je le sais il me l’a dit, de façon prviée mais il me la dit,d’une façon assez bien tournée, un extrait de son mail : « je n’ai rien contre toi personnellement, mais comprends bien mon cher que devant cette pression des commentateurs demandant ton renvoi je me voisu dans l’obligation de céder à la vox populi sinon blablabla » je vous passe les détails.

voilà, comme j’aime bien passou j’ai dit d’accord puisque tu le veux, moi je ne veux pas causer de tort, à personne, et hop ! je suis parti !

et voilà le résultat ! à peine quelques semaines suivant mon départ : 300 commentaires en un mois pour un article sur Dreyfus…

la misère quoi.

Bérénice dit: à

Pas encore vu le film, je redoute d’avoir les boules, les nerfs en pelote. Le monde est tellement pourri et il faut aussi s’infliger de déterrer les vieux dossiers chargés d’ignominie. Je projette de le voir ce week end. Souvent je m’épargne en me disant que cette situation où ce genre et pire ont existé et que c’est suffisant d’en être conscient. Ceci dit il reste choquant que la démarche de Picard ne soit pas née d’un sentiment de révolte face à un antisémitisme à l’origine de cette erreur judiciaire mais ait été soucieuse de restaurer la probité de l’armée. L’antisémitisme courant, banal,ordinaire est vivace, moi même j’ai assisté à une de ces manifestations de groupe qui m’a laissée édifiée quant à une supposée évolution des mentalités. Du flan.

et alii dit: à

mais depuis le temps, elle s’y connaît en carnaval

DHH dit: à

@Rose
je m’interesse a la mise en place et au deroulement d’un processus interne àl’armée qui au cours des deux proces (1894 puis 1899) a permis de sciemment organiser et accrediter de manière frauduleuse une démonstration mensongère de la culpabilité de Dreyfus
je me suis donc plongée
-dans le livre de marcel Thomas :l’affaire sans dreycfus qui raconte et analyse au jour le jour les magouilles du service des statistiques et de l’etat major
-dans le recueil des minutes du procès de Rennes
-dans l’ouvrage de Pierre Gervais sur le dossier secret
– dans le es articles de Jaures regroupés dans » les Preuves
-et tout cela en lien permanent avec l’ouvrage tres riche et exhaustif sur l’affaire -bien plus intéressant que celui de Bredin- :Alfred Dreyfus l’honneur d’un patriote
par ailleursj’ai lu , très émouvants et rendant encore plus scandaleuse l’iniquité qu’il a subie les textes de Dreyfus témoignant de la cruauté de ses conditions de détention, encore aggravée gratuitement par le sadisme du commandant du camp M Deniel

Clopine dit: à

Hamlet, tu n’es pas drôle, arête d’être sinistre, s’il te plaît. Comme je te l’ai déjà dit dans les nombreux mails privés que nous échangeons, la RDL est un terreau dépourvu des nutriments qui te sont nécessaires pour t’épanouir pleinement. Tes relations privées avec le gratin parisien n’y pourront rien : certes, personne ne t’arrive à la cheville, il n’empêche que cette dernière est enserrée d’un joli petit collier de fer, lui-même relié à une grosse boule d’acier : ton ego, mon pauvre petit Hamlet, ton ego… Que tu traînes en te blessant douloureusement, à chaque pas, telle une petite sirène pathétique et somme toute assez visqueuse.

Clopine dit: à

Surtout du côté de la queue. La viscosité en question, veux-je dire.

et alii dit: à

le mondehttps://www.lemonde.fr/blog/xaviergorce/2019/12/09/so-french-polemic/

Clopine dit: à

Jazzi, je comprends que tu sois bien vénère : y’a pu de métro…

Mais réfléchis. Si, du coup, on supprimait le boulot ?

Et tant qu’à faire, si on dansait plutôt que dodo ?

Mmmhhhh ?

Bérénice dit: à

Clopine, sachez que j’estime comique la publicité donnée à ce qui par définition devrait rester de l’ordre du privé et qui pour satisfaire votre ego de façon impromptue perd cette qualité. Vousexagerez chère Clopine et bien que ceci ne me concerne pas je vous fais part de mon sentiment.Je pensais depuis un moment à vous recommander de soigner votre ego qui me semble gourmand en marques d’attention et qui, quand il ne les obtient pas , les tricote tout seul comme un grand. Ma foi, c’est bien pratique.

Bérénice dit: à

et voilà le résultat ! à peine quelques semaines suivant mon départ : 300 commentaires en un mois pour un article sur Dreyfus…

la misère quoi

Oui certes, ne regrettez tout de même pas trop fort que l’association des bourgeois lettrés d’Occitanie et de Navarre à quoi tend à se réduire cet espace de commentaires à quelques exceptions parisiennes près soient pour une fois solidaire des grévistes , surement s’agit_il d’ailleurs d’une vue de l’esprit . Le grade de capitaine aurait du les retenir en plus de la notoriété, de la promotion, du scandale, de l’injustice. Pour une fois le penchant transgresser du cinéaste n’aura pas motivé les plus pervers, pourris d’entre eux qui d’emblée ont tenu à marquer la distance qui les sépare du recherché d’Interpol. N’est pas Polanski qui veut. Bonsoir neanmoins à tous ces mesdames et messieurs à l’abri des soupçons et poursuites pour viols, abus, détournements de mineurs.

Clopine dit: à

Chère Bérénice, je cherchais juste à prendre Hamlet au piège de son « humour » (qui le conduit à inventer des conversations privées avec notre hôte qui n’existent évidemment que dans son imagination°. Excusez-moi de vous avoir agacée :; c’est l’effet que je produis généralement. Pour vous réparer, songez que je suis obligée d’habiter avec moi-même. L’agacement est donc, dans mon cas, continu. Ceci, je l’espère, pourrait peut-être atténuer le vôtre, qui ne dure que le temps où vous lisez mes posts ?

L’autre question est : à part moi, ici, qui soutient le mouvement de grève ?

Et là…

D. dit: à

L’autre question est : à part moi, ici, qui soutient le mouvement de grève ?

Je me disais exactement la même chose : à part moi, ici, qui soutient le mouvement de grève ?

Bérénice dit: à

Clopine, il y a certes un problème démographique s’ajoutant à une robitisation et mécanisation. Il faudrait songer à taxer les l
Machines’ l’allongement de la durée du temps cotisé n’ai fera pas à donner du travail au 20/30 . peut être mettre en place un système dégressif en heures travaillées pour les seniors de facon à libérer du temps de travail pour la relève et ne pas crever au boulot les plus âgés. Je necsuis pas convaincues qu’en dehors d’un but uniqyement financier l’allongement soit la solution à tous les problèmes que nos systèmes de production de biens, services et donc richesses rencontrent.

D. dit: à

Qu’est-ce qui y’a, Langoncet ? Vous avez un vieux pieu ?
Eh bien moi aussi, mais c’est une copie d’ancien.

Bérénice dit: à

N’aidera pas à créer de l’emploi. Etc.

D. dit: à

J’ai pas compris. Hamlet à une queue visqueuse à cause du gratin ?

Clopine dit: à

Du gratin parisien, D. Pas le gratin de tout le monde. Songez qu’Hamlet entretient une correspondance privée avec notre hôte, où ils échangent des considérations. Cela ne vous remplit-il pas d’autant de crainte que d’admiration ?

Clopine dit: à

Bérénice, un conseil : laissons tomber ensemble le capitalisme, et passons à autre chose. Vous verrez que vos fautes de frappe (je n’ai pas dit d’orthographe, car vous êtes parée à ce sujet, mais bien « de frappe ») s’atténueront, dès que nous serons libérés des dieux, et des maîtres. A mon sens, hein. A mon sens.

Clopine dit: à

Ce serait mieux ainsi : libéréEs des dieux, et des maîtres. Bon sang, ça me plaît bien, là ! Encore plus !

Jean Langoncet dit: à

Ni dieux ni mecs !

Jean Langoncet dit: à

Et surtout pas au pieu !

Bérénice dit: à

Juste un gode save the queen, Jean, le minimum syndical.

Bérénice dit: à

Et puis si ça suffit pas, le manche de la guitare, on ne va pas lésiner sur la quantité, faut savoir rester efficace. Fuck.

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