de Pierre Assouline

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La République des livres
Jacques Drillon loin du funèbre glas des vertus importunes

Jacques Drillon loin du funèbre glas des vertus importunes

Inutile de présenter Jacques Drillon aux lecteurs de la République des livres puisqu’ici même ces dernières années, il fut donné l’asile poétique à ses lumineux et ironiques Petits papiers. Le simple fait d’avoir à préciser « (1954-2021) » comme il convient après son nom serre le cœur. Mais il n’était pas parti sans laisser d’adresse. On peut ainsi le retrouver ces jours-ci dans Coda sous-titré « essai autobiographique » (347 pages, 23 euros, Gallimard), un livre enjoué, injuste, cruel, drôle, chaotique constitué de fragments qui semblent réglés par un moteur à explosions et qui fait suite à Cadence (Gallimard, 2018).

C’est peu dire qu’on l’y retrouve tel qu’en lui-même, et plus encore que dans les journaux car, seul maître à bord, il s’y sent encore plus libre. Si vrai dans ses bannissements et exclusives, si généreux dans ses goûts et découvertes. Mais quelle cruauté dans l’estocade ! Il fait penser à Mark Twain qui, lorsqu’il refusait de se rendre à certains enterrements auxquels on le conviait, écrivait pour dire qu’il était d’accord. Il est vrai que l’unanimité l’écoeure. Quand la foule qui manifestait pour soutenir CharlieHebdo s’est mise à applaudir les policiers, il s’est enfui. Son aversion absolue et ontologique pour la police quel que soit le régime se voulait fidèle à une certaine idée de l’anarchisme mais elle allait au-delà. Je me souviens d’un déjeuner au cours duquel la conversation glissa justement sur la police ; et là in fine, abdiquant toute rationalité relative à l’ordre public ou à la protection des personnes et des biens, il appelait de ses vœux son abolition pure et simple.

Son sourire abrite l’esprit d’un imprécateur espiègle. D’ailleurs il a fait ses débuts dans la critique avec du brutal et une méchanceté revendiquée dans le règlement de compte parfois haineux (ceux qui l’ont viré de France-Musique s’en souviennent encore). Avec le temps il s’est adouci même s’il reste quelque chose de cette violence dans le parti pris, son livre en témoigne. Cioran n’assurait-il pas que l’on écrit pour y avouer des choses que l’on n’oserait confier à personne ?

« Si je pouvais choisir, je me ferais bien enterrer dans de la langue française : j’y trouverais de quoi rafraichir mon enfer pendant assez longtemps »

 

Coda vaut notamment pour ses puissants portraits. Jean Daniel ? il n’était pas de meilleur directeur de journal (stimulant, créatif, disponible etc) quoique l’homme fut « vaniteux jusqu’au ridicule » sinon jusqu’au délire. Emmanuel Berl ? Il le place très haut en faisant grand cas de Sylvia ou Rachel et autres grâces et bien peu de ses talents gâchés et de son côté munichois discrètement rémunéré par le Quai d’Orsay pour ne rien dire des premiers discours de Vichy qu’il avait écrits pour Pétain. Les hommes de musique (on dit bien « homme de Lettres », non ?) Maurice Fleuret et Henri-Louis de La Grange en prennent pour leur grade. La plume trempée dans le vitriol, il exécute (sans le nommer) le critique musical suisse Antoine Livio et son humour vache est irrésistible de drôlerie. Marguerite Long, repeinte en horrible vieille sorcière autocratique et futile, est habillée pour tous les hivers de sa postérité. On retiendra de vibrants portraits de Beckett, Godard et Boulez, plus critiques dans l’admiration de Satie, dont la vie ne ressemblait pas à la biographie, ou de John Cage à qui il reproche d’avoir « sodomisé » le piano en lui bourrant le cul de ferraille (clous, vis etc)

Les pianistes qui le laissent indifférents (Brendel, Rubinstein, Michelangeli, Perrahia, Fischer, Pollini, Schnabel etc) ne sont pas massacrés pour autant. Mais l’indifférence affichée n’est-elle pas pire que tout ? Dinu Lipatti demeure son mètre étalon. Les autres étaient certainement plus virtuoses que lui, et certains nettement plus histrionesques mais lui était le seul à ses yeux véritablement accompli, notamment ici  ou encore là). Jacques Drillon le dit avec ses mots à lui, les mots d’un écrivain pétri de musique plutôt que d’un critique musical :

« C’est la ductilité de la phrase, sa parfaite ponctuation, sa manière d’avancer sans trébucher, son autorité tranquille, jamais étouffante, jamais réductrice, qui est unique. La rondeur du son, sa plénitude, la parfaite distribution de l’ombre et de la lumière. Pas un truc, pas une tricherie, pas un faux semblant. De la musique, rien que de la musique »

Il est souvent question de haine de la bêtise, mais, je l’avoue, cette attitude assez répandue,  m’est toujours parue suspecte dans ce qu’elle a de subjectif, d’arbitraire et de méprisant, et plus encore lorsque Drillon met ses pas dans la foulée de Philippe Muray. La rencontre a été déterminante pour lui. Il s’avoue inconditionnel de l’homme et de l’œuvre jusqu’à faire sien ses excès. Tant et si bien que l’on pourrait appliquer à Drillon ce que lui-même écrit de Muray :

 « Quant à l’intelligence, elle sait rendre séduisant ce qui chez d’autres ne serait qu’irritant. Nous sommes prêts à tout admettre dans ce qu’écrit Muray, jusques et y compris ce qui violente nos plus intimes convictions, ce qui raille nos goûts, ce qui bafoue notre morale. Il pourrait violer notre alma mater, nous ne lui en tiendrons pas rigueur ; il en a le droit ; et d’ailleurs, au contraire du médiocre, qui salit ce qu’il attaque avant de porter son coup, il laisse ses victimes intactes : nous les retrouverons après son passage. Il ne laisse rien d’amer en vous. On n’est pas d’accord, et basta »

N’empêche : que de couleuvres son admiration pour cet écrivain lui a fait avaler à commencer par sa détestation de la musique, qu’il ne connaissait pas et à laquelle il était fermé, ce qui ne l’empêchait pas de la conchier. Homme de marottes et de tocades, il se reconnait une passion compulsive inscrite dans la longue durée de toute une vie de lecteur, pour l’établissement de listes, nomenclatures, dénombrements sans oublier les inventaires les plus absurdes et parfois même imaginaires, pour le pur plaisir, inutile, désintéressé et ô combien chronophage, de les dresser. Sa critique du critique est bien vue lorsqu’il le campe en jongleur de figures de style (hyperbole, oxymore, forgerie etc), habile au rapprochement de qualificatifs issus de registres différents (sur le modèle de Proust décrivant le bruit produit par le grelot de Combray                 « ferrugineux, intarissable et glacé »).

Jacques Drillon est de ceux qui écrivent pour être enfin seuls, parce qu’il n’est pas d’activité plus reliée à la solitude que l’écriture- à supposer que l’on ne soit pas découragé de s’y coller à son tour après Proust et Céline. Parfois, le récit de certaines anecdotes fait penser à des pages de Jean Tardieu. Surtout lorsqu’elles recèlent un exercice d’admiration ; ainsi son attachement sentimental et indéfectible à la collection de la Pléiade « ce qui est arrivé de mieux à l’humanité avec le quintette des adieux de Cosi fan tutte ».

Fumeur croyant et pratiquant, il était persuadé d’en mourir un jour sans en être troublé pour autant. « Fumer tue » prétend le paquet, et alors ? Finalement, il est mort d’une tumeur au cerveau. J’ignore quand il a achevé son livre mais celui-ci n’a rien de funèbre, de crépusculaire ou de testamentaire. Elégant jusqu’au bout, Drillon. Coda est un livre à offrir à ceux qui aiment la littérature, la langue française, la musique et ceux qui les servent. On l’entend murmurer derrière nous: ça ne fait plus beaucoup de monde, ça… Ce qui ne m’a pas empêché de le recommander pour la liste des lectures pour l’été de l’Académie Goncourt. Qu’il soit lu à la plage, c’et tout le mal qu’on lui souhaite. Le livre s’ouvre sur une épigraphe peu commune, le moins que l’on put attendre de cet homme si attachant et si peu commun : « Loin du funèbre glas des vertus importunes ». Et c’est signé « Marcel Proust, bachelier ès Lettres, 1889 ». Ne jamais négliger le choix de l’épigraphe chez un grand lecteur. Elle ne doit rien au hasard ou à l’épate car c’est un aveu à peine crypté. Tout en découle.

( « D’après-la-Ronde-de-nuit-», 1990, Collection-particulière ; « Autoportrait », vers 1958. Collection particulière, Roubaix ; « Petit nu profond, 1997 » Kolumba, Cologne. L’oeuvre d’Eugène Leroy est actuellement exposée au Musée d’art moderne de la ville de Paris jusqu’au 28 août)

Cette entrée a été publiée dans documents, Histoire Littéraire.

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1 240 Réponses pour Jacques Drillon loin du funèbre glas des vertus importunes

Paul Edel dit: à

Extrait de Jerome K jerome, déjà Woody Allen perce sous JKJ .. »J’ai toujours en mémoire cette visite faite un jour au British Muséum. Je voulais me renseigner sur le traitement d’une légère indisposition dont j’étais plus ou moins atteint – c’était, je crois, le rhume des foins. Je consultai un dictionnaire médical et lus tout le chapitre qui me concernait. Puis, sans y penser, je me mis à tourner les pages d’un doigt machinal et à étudier d’un œil indolent les maladies, en général. J’ai oublié le nom de la première sur laquelle je tombai – c’était en tout cas un mal terrible et dévastateur – mais, avant même d’avoir lu la moitié des « symptômes prémonitoires », il m’apparut évident que j’en souffrais bel et bien. Un instant, je restai glacé d’horreur. Puis, dans un état de profonde affliction, je me remis à tourner les pages.

J’arrivai à la fièvre typhoïde… m’informai des symptômes… et découvris que j’avais la fièvre typhoïde, que je devais l’avoir depuis des mois sans le savoir. Me demandant ce que je pouvais bien avoir encore, j’arrivai à la danse de Saint-Guy… et découvris – comme je m’y attendais – que j’en souffrais aussi. Je commençai à trouver mon cas intéressant et, déterminé à boire la coupe jusqu’à la lie, je repris depuis le début par ordre alphabétique… pour apprendre que j’avais contracté l’alopécie et que la période aiguë se déclarerait dans une quinzaine environ. Le mal de Bright – je fus soulagé de le constater – je n’en souffrais que sous une forme bénigne, et pourrais vivre encore des années. Le choléra, je l’avais, avec des complications graves. Quant à la diphtérie, il ne faisait aucun doute que j’en étais atteint depuis la naissance. Consciencieux, je persévérai tout au long des vingt-six lettres de l’alphabet et, pour finir, il s’avéra que la seule maladie me manquant était bel et bien l’hydarthrose des femmes de chambre.

J’en éprouvai quelque dépit, tout d’abord. Cela me paraissait tenir d’une injustice. Pourquoi n’avais-je pas l’hydarthrose des femmes de chambre ? »

renato dit: à

« Vous avez encore gagné » !

Je ne la jouais pas sur ce registre-là, mais peu importe.

Bloom dit: à

une flopée DE règles

Jazzi dit: à

Pas d’autres extraits de « Coda » de Jacques Drillon, Pablo75 ?

bouguereau dit: à

Guillaume le Conquérant n’avait-t-il pas commencé la sienne après avoir avalé une bouchée de sable anglais?

..bravo kabloom..faire victoire dans son assiette..ça c’est dlhumour angliche

bouguereau dit: à

Pourquoi n’avais-je pas l’hydarthrose des femmes de chambre ?

du long et du fastidieux pour dire du mal de bonne clopine polo..

Jazzi dit: à

« Pourquoi n’avais-je pas l’hydarthrose des femmes de chambre ? »

Question d’actualité, Paul !

bouguereau dit: à

Je ne la jouais pas sur ce registre-là, mais peu importe

c’est un ouineur né ce rénateau épicétou

closer dit: à

Chacun sa femme de ménage, JJJ! Une chez Mélenchon, une autre chez Le Pen.

Perrineau (ou un autre éminent politologue) sur une chaîne d’info hier, déclarait avoir passé au peigne fin la liste des élus du RN…il avait été frappé par la jeunesse, la féminisation et la diversité des métiers desdits élus (des inattendus enseignants et fonctionnaires par exemple). Dans la suite de l’émission, deux jeunes élus nous sont présentés, l’un du RN, l’autre de LFI…Tous les deux plutôt sympathiques, l’élu de gauche se distinguant par une barbe, évidemment. Les fachos et les bolchos ne sont plus ce qu’ils étaient…

En tout cas, au vu et entendu des nouveaux élus du RN (et de MLP elle-même), on comprend pourquoi, personne ne peut plus croire à la fable de la menace pour la République et à la nécessité de « faire barrage » au côté du chaviste Mélenchon, bien plus dangereux…

Il faudra s’habituer… et surtout continuer de soutenir les gens raisonnables et (relativement) compétents, réfractaires à l’imposture macroniste, malheureusement en nombre insuffisant dans la nouvelle assemblée.

Jazzi dit: à

« l’imposture macroniste »

De quoi Macron est-il l’imposture ?
N’a t-il pas été démocratiquement élu, closer ?
Ne pas oublier que Darmanin est le fils d’une femme de ménage…

bouguereau dit: à

cloclo..quand qu’on est pétomane c’est qu’on a pas de disposition pour faire de l’entrisme qu’il dit pédro

bouguereau dit: à

De quoi Macron est-il l’imposture ?

il se prend pour moi cloclo..ça ça te suffit pas baroz?

renato dit: à

Tiens, le bouguereau se regarde dans un miroir et il croit y voir un autre !

une main... dit: à

De quoi Macron est-il l’imposture ?
N’a t-il pas été démocratiquement élu!

Des fafs même pas « rentrés » on en parle pas Jazzi! 🙂

B dit: à

3J, dans les conditions où être député ( afin de penser, examiner, accepter, rejeter,amender les lois) n’est pas un métier , nul besoin de formation ou compétence. Y’a qu’à suivre le mouvement. Le droit à l’expression en poche faut il encore avoir à dire et à redire.

Alexia Neuhoff dit: à

Allez, je vais me laisser aller à une « méchanceté neuhoffienne » : combien de femmes sont des femmes de ménage qui travaillent à l’oeil pendant que môssieu lit l’Equipe ou s’excite devant sa télé où 11 imbéciles courent après un ballon ? Dire que certaines sont, de surcroît, « payées » en baffes !
PS : Ce n’est pas parce que la chance m’a permis d’échapper à cette malédiction qu’elles ne sont pas dans mes pensées.

B dit: à

Les pauvres qui ne savent pas déposer plainte, le BA ba du droit.

B dit: à

AN, j’ai connu une femme à qui l’on avait pris beaucoup qui a demandé reparation en espèces pour commencer, ensuite exploita le filon et fit fortune dans le commerce de panthy .

lmd dit: à

Certains livres comportent un genre de coda :
«Depuis la mort de Bovary, trois médecins se sont succédé à Yonville sans pouvoir y réussir, tant M. Homais les a tout de suite battus en brèche. Il fait une clientèle d’enfer ; l’autorité le ménage et l’opinion publique le protège.
Il vient de recevoir la croix d’honneur».

…et d’autre s’arrêtent ; clac.
« And at the instant he knew, he ceased to know».
___________________

Bolibongo dit: à

Les pauvres qui ne savent pas déposer plainte

Rien ne vaut cependant un bon manuel pour déposer une plinthe!

rose dit: à

Article de Pierre Assouline ds le hors série du Monde sur Céline.

Bolibongo dit: à

et fit fortune dans le commerce de panthy .

Les Panthy Pytons!

lmd dit: à

Non Alexia, vous faites erreur, 22.

rose dit: à

J’en éprouvai quelque dépit, tout d’abord. Cela me paraissait tenir d’une injustice. Pourquoi n’avais-je pas l’hydarthrose des femmes de chambre ? »

Éclat de rire.
Ben, parce qu’il n’est pas femme de chambre !

rose dit: à

HYDARTHROSE, subst. fém. PATHOL. Épanchement de liquide séreux dans une cavité articulaire.

Quelle chance de ne pas l’être !

D. dit: à

et alii dit: à
Comment planter et entretenir une plante carnivore ?
Vous souhaitez investir dans un terrarium pour y faire grandir de jolies plantes carnivores ? Avant de sauter le pas, prenez la peine de vous renseigner sur ces plantes un peu à part… !

…vous faites bien, elles m’ont déjà bouffé 2 chats. Mais maintenant je les ai habitué aux croquettes.

D. dit: à

habituées ées, vous savez pourquoi, renato ?

Janssen J-J dit: à

@ « Mais si me croire blessé peut satisfaire votre vanité, je peux vous laisser croire que je le suis » /// Je le suis ? Euh :… vaniteux ou blessé ? Elucidez-moij une bonne foipourtoutes ce registre, Màv,

@ n’oreilles /// Vous nous prenez pour un gamin trisomique ou quoi-j ?

@ « faire barrage » au côté du chaviste Mélenchon, bien plus dangereux…/// Que quoij : Ugo Chalvez, ou Martine Le Pen ?… et l’Poutine, s’est-il kalmé, on n’en entend pu causer !

@ habituer sa plante carnivore aux croquettes du chat ? /// Autant nourrir sa poule ainsi.

@ Y’a qu’à suivre le mouvement. Le droit à l’expression en poche faut-il encore avoir à dire et à redire/// ah bon, suffit de pas se taire chez les députées, al’hors ?… Avais pas cru bin comprendre le phil au magasin…

Alexia Neuhoff dit: à

lmd dit: à

Non Alexia, vous faites erreur, 22.

En effet. 2 X 11 imbéciles, c’est encore pire. Sans compter les remplaçants.

Janssen J-J dit: à

@ mon aversion violente pour un salaud comme Matzneff, et ses complices (…)///
Ché pas pkoi ljissé sort tjs de ses grands gonds à ce sujet, comme s’il pouvait pas s’en f… de cette histoire comme de tout le reste, tous les matins, lui qui a violé tant de femmes et ses propres enfants ! C’est-i parazar qu’il se s’rait jamais remis d’avoir secrètement suscité et apprécié son viol commis par le sympathique curé pédophile Ducoin lors de sa première commugnion ?
(rptv – faire dans l’ô dieu, yaxakimarch)

renato dit: à

Âgés, mal entraînés, ayant donc plus de chances d’être tués au combat que les troupes normales. Ce sont les volontaires que la clique du Kremlin envoie au front pour grossir les rangs d’une armée décimée par la résistance ukrainienne. Selon la BBC, ce sont des centaines d’hommes des provinces les plus pauvres de la Fédération qui arrivent chaque semaine sur le champ de bataille après une préparation qui ne dépasse pas 7 jours — parfois sans préparation. Il n’y a aucune raison idéologique derrière cet enrôlement avouent les militaires interrogés, ce qui motive ces recrues c’est le manque de travail et le salaire offert.

Entre temps Peskov dit : « Ce sera une crise (lire guerre) qui durera longtemps, mais on ne fera plus confiance à l’Occident ». Comme si avoir la confiance d’une régime fasciste était la grande ambition de l’Occident.

Janssen J-J dit: à

@ Ce n’est pas parce que la chance m’a permis d’échapper à cette malédiction /// laquelle ? de ne pas jouer dans une équipe de foot féminin ? 😉

Patrice Charoulet dit: à

Législatives- En lisant « Le Monde »

« Le Monde étant trop cher, selon moi, je n’achète ce journal que le mardi qui suit toutes les élections. Pourquoi ? Parce qu’il donne les résultats complets des élections, région par région et ville par ville.
J’ignore si d’autres journaux offrent autant d’informations. Lire tout ça demande trois bonnes heures.
J’en sors. Je ne suis que ce que je suis et j’ai lu ça avec mes lunettes, mes préférences, mon passé…
J’ai noté ceci (qui n’intéressera peut-être personne) :

Zéro député LR à Paris. Zéro député LR dans mon département , la Seine-Maritime
Un seul député LR dans les Hauts-de-Seine.
En Seine-Saint-Denis, grand chelem pour Mélenchon, victoire dans 12 circos sur 12 .
La célèbre Clémentine Autain a fait au second tour 100% dez voix ! Explication. Son adversaire s’est retiré.
Dans l’enseignement secondaire (un million de profs le savent) , on est inspecté par un IPR, (Inspecteur régional), de temps en temps. Au-dessus des IPR, il y a des demi-dieux, qui sont des IG (Inspecteurs généraux). Parfois on les désigne pour présider un jury d’agreg Or, je découvre que dans une circo de France, un type, ancien IG, a été candidat RN , a été élu et sera député ! J’aimerais savoir ses raisons de faire ça. Et j ‘espère qu’il n’était IG ni en philo, ni en Lettres, ni en histoire.

Ma chère femme, décédée il y a un an, était Réunionnaise et j’ai enseigné, en fin de carrière, douze ans à La Réunion. J’ai donc lu avec attention les résultats des législatives dans cette île. J’avais appris que Le Pen avait cartonné là-bas (incroyablement) et Mélenchon aussi. Je cherche s’il y a un élu LR. Presque ! Avec cette nouvelle stupéfiante : une députée, une seule, mais qui avait demandé l’investiture à LR et qui ne l’avait pas obtenue. J’envoie un message sur Facebook à cette dame, que je ne connais pas , pour lui demander de m’éclairer sur cette…énigme.

En lisant le détail des résultats dans chaque région, on a droit à un commentaire du « Monde » en dix ou vingt lignes. Il y a eu un leit-motiv (un peu lassant) « Enorme surprise… » : et on lisait qu’un inconnu RN parachuté l’avait emporté sur une figure de tel ou tel parti de droite, de gauche ou du centre .Effroyable ! Ce sera peut-être pire dans cinq ans. J’en frémis.
Je m’arrête là.

D. dit: à

Bon moi je ne lis plus Charoulet. Trop long et trop souvent sans rapport avec la littérature.

D. dit: à

« la clique du Kremlin ». Non mais vous vois rendez compte de ce que vous écrivez, renato ? Ce sont des termes complètement inadaptés en terme diplomatique.

D. dit: à

J’en ai assez de lire ces choses. Je quitte ce blog de façon définitive.

rose dit: à

Solstice d’été, 21 juin 2022.
Ma maman a 88 ans.

rose dit: à

Ce n’est pas parce qu’il y a douze commentaires pour, dont un abscons, réservé à l’élite ?, et un contre que l’on apporte quelconque approbation.
C’est drôle cette manière de faire nombre, de la part des mecs qui prennent pseudo de filles.
Bataille pichrocholine.
Dans cinq ans, plus personne ne parlera de Vanessa Springora. Éditrice, promue depuis la parution du Le consentement, chez Fayard ?

rose dit: à

Éditrice chez Julliard.

Janssen J-J dit: à

@ M. Patrice Charoulet. J’ai longtemps lu durant des heures les pages du Monde dédiées aux CR de toutes les élections françaises… comme vous continuez de le faire de manière ritualisée. Cette année, j’ai encore acheté ce journal à l’issue du 1e tour des élections présidentielles mais n’ai pas réussi à en lire un dixième des résumés. Et pour les législatives récentes, je ne suis même plus donné la peine d’acheter et de lire ce journal. Il suffit d’ailleurs de cliquer sur toutes les cartes mises en ligne et le nom des 36 000 communes du pays pour avoir d’emblée les résultats bien plus rapidement que cette lecture fastidieuse sur le papier. Un tel pensum n’en est plus un…
Il n’y a plus de 5e République, et ces dernières élections n’ont plus aucun sens, en dehors de démontrer un système institutionnel moribond… L’ingouvernementalté verticale de ce pays étant désormais un acquis attesté, il est urgent que les jeunes générations silencieuses du bas nous inventent quelque chose de plus révolutionnaire en matière de démocratie directe de proximité, balayant de la sorte tous les maux que les institutions gaulliennes (taillées aux fers de monarques successifs ayant réduit la voix du peuple aux oripeaux d’un parlementarisme rationalisé définitivement muselé), ont accumulé depuis soixante-dix ans.

renato dit: à

« Elucidez-moij une bonne foipourtoutes ce registre, Màv, »

Choisissez l’option que plus vous plait.

Janssen J-J dit: à

D. nous a quittés, je trouve que c’est dommage, il était amusant.

renato dit: à

J’avoue que je n’ai lu le nom de Drillom qu’ici, donc qui était-il que valait-il n’est vraiment pas mon problème. Le fait est qu’il a nié la possibilité du crescendo sur un seul son au piano — sous l’autorité d’un exécutant plutôt quelconque dont le nom me fuit —. Or, Schumann était loin d’être un con et pourtant l’a écrit et Clara n’était pas la dernière des pianistes et elle l’a joué, mais selon Drillon le crescendo sur un son n’est pas exécutable, pourtant même moi qui suis un pianiste moyen j’y arrive. Donc, je me demande si l’oreille de Drillon était réelle ou seulement de papier. Pour le reste il était plutôt amusant.

bouguereau dit: à

keupu et rénateau c’est labruti de la cia et le crétin du kgb..ein zwei..c’est la fête de la music militaire

bouguereau dit: à

AN, j’ai connu une femme à qui l’on avait pris beaucoup qui a demandé reparation en espèces pour commencer, ensuite exploita le filon et fit fortune dans le commerce de panthy

béré elle a un peu plus de réseau que kabloom qu’il dirait dirfilou

renato dit: à

… et le pauvre bouguereau toujours incapable de se regarder de près… et de loin aussi.

bouguereau dit: à

Tiens, le bouguereau se regarde dans un miroir et il croit y voir un autre !

que nenni..non seulment j’ai cette chance d’être beau et musclé mais en plus jme sens pas obligé dme taper des pensées en forme de locdu comme toi rénateau..

renato dit: à

Tu te tape déjà tes pensées ce qui explique ta loudeur.

Alexia Neuhoff dit: à

Au fait, bouguereau, vous qui êtes expert en science politique, que devient E. Macron ? Boude-t-il dans son boudoir du Fg St Honoré, sur la plage du Touquet, au bord de sa piscine à Brégançon ? Il paraît qu’il déjeune, reçoit les chefs de file de l’opposition. Mais rien à l’adresse des citoyens, silence. Jupiter ne gouverne plus ni le ciel, ni la terre.

renato dit: à

Puis il y avait eu l’histoire du pain peu ou pas salé, et là Drillon aurait mieux fait de se documenter avant d’écrire, car :
déjà Dante se plaint du trop de sel dans le pain de ses voisins ;
puis, la législation italienne limite désormais l’usage du sel.

bouguereau dit: à

Jupiter ne gouverne plus ni le ciel, ni la terre

hahem..j’espère comme tous ici qu’il fera super gaffe à nous autres et aux européens dans ces temps ‘spécialement’ tordu qu’il dirait poutine..et par allah un coup de vice d’un absolu derviche de l’enfer par dessus nos têtes est maximum..beaucoup beaucoup beaucoup trop d’argent en jeux..des 2 cotés..trop de nerf turait le nerf?

closer dit: à

JzzB, le fait que Macron soit légalement élu ne veut pas dire que sa présidence n’est pas une imposture au sens de « tromperie » (regarde ton Larousse).

Jean Langoncet dit: à

@Il n’y a aucune raison idéologique derrière cet enrôlement avouent les militaires interrogés, ce qui motive ces recrues c’est le manque de travail et le salaire offert.

Un grand classique ; tant que Poutine n’en est pas réduit à ouvrir les prisons pour enrôler les détenus (remember Sing Sing ; la fête de la musique ferait presque regretter les années 80 qu’elle dirait B ). Quant aux idéologues, sur le terrain, ça vaut pas un clou et c’est un motif suffisant pour les y envoyer. Et n’oublions pas : les jeunes au bal, les vieux à la guerre

bouguereau dit: à

(regarde ton Larousse)

le dalloz le code civil sauf vote respect c’est pour les pédés et les gonzesse votre honneur

renato dit: à

La chose ne m’intéresse que marginalement, mais il ne faudrait pas oublier que Macron s’est retrouvé sur le dos les mauvaises gestions précédentes, ce qui justifie largement la rage des gilets jeunes ; une pandémie qui a touché toutes les économies du monde et qu’il a plutôt bien géré la situation ; une guerre déclenchée par un état criminel qu’indépendamment des crimes commis, affecte ultérieurement l’économie — j’admets qu’il a mal joué la carte poutine, mais il a le droit comme tous et chacun de cultiver ses illusions —. Il me semble donc que le mot « tromperie » pourrait avoir du sens si pandémie et guerre n’étaient que des séquence d’un film catastrophe.

renato dit: à

Festival de Locarno, le Lifetime Achievement Award sera décerné à l’acteur américain Matt Dillon.

Pablo75 dit: à

« Alexia Neuhoff dit: à
Allez, je vais me laisser aller à une « méchanceté neuhoffienne » : combien de femmes sont des femmes de ménage qui travaillent à l’oeil pendant que môssieu lit l’Equipe ou s’excite devant sa télé où 11 imbéciles courent après un ballon ?

lmd dit: à
Non Alexia, vous faites erreur, 22.

Alexia Neuhoff dit: à
En effet. 2 X 11 imbéciles, c’est encore pire. Sans compter les remplaçants. »

Ce n’est pas 22, mais 23, puisque l’arbitre court aussi derrière le ballon (on pourrait discuter si les deux gardiens le font vraiment, et s’il ne faudrait pas ajouter les deux juges de ligne).

Qu’Alexia Neuhoff ne savait pas compter, même les choses les plus simples, on avait déjà eu la preuve ici. Il y a quelques mois elle a écrit à B: « Vous sentant tourmentée par les questions d’âge, je suis née en 1968, après les « événements » : je vous laisse à votre calculette. »

Or, il y a 2 ans elle avait raconté: « un de mes condisciples à la Sorbonne alla se dépayser sur les ramblas de Barcelone. Après muchas copas, en pleine nuit, il lui vint l’idée de beugler « Franco asesino » en traversant la Plaça de Catalunya. La police l’y cueillit et l’emmena directement dans une geôle. Comme il était mineur (on est avant 1974), ses parents ont dû faire le voyage pour aller le libérer, après caution exorbitante et excuses. »

Ce qui veut dire qu’elle était élève à la Sorbonne vers 1973, donc à… 5 ans !!

Janssen J-J dit: à

pablito57 traque l’âge des messagères jusqu’aux pusses de barcelone, et on nous dit qu’il tient pas ses fichajourq, j-t’en foutrais, moi, des mitou ! tu te demades si lmd, c pas le retour chachal l’onteux, enfin sorti de son célèbre CDBF… kurkt

Jazzi dit: à

Combien d’enfants avez-vous eu avec votre chère défunte femme, Patrice Charoulet ?

Jazzi dit: à

Damien, bien d’accord avec toi, et vérification faite près d’un demi siècle après sa sortie, « La Maman et la putain » est bien un chef-d’œuvre !
J’en reparlerai plus longuement demain sur mon site…

Phil dit: à

Première « fête de la musique » où aucun son n’est audible, ni de près ni de loin. Zat’s all folks.

Jean Langoncet dit: à

tant que Poutine n’en est pas réduit > tant que Poutine n’en est pas rédui … il réduit l’Ukraine ; vox mortem

et alii dit: à

les inventaires les plus absurdes et parfois même imaginaires, pour le pur plaisir, inutile, désintéressé et ô combien chronophage, de les dresser.
CET INUTILE, me laisse tres sceptique, comme ce « désintéressé »;mais ils appellent un trop long commentaire dans une reprise de ce portrait, ce « caractère »,dans « quelle galerie »!

rose dit: à

Vu La compétition officielle.
Génial.
Pénélope Cruz sublimissime.

Grande fête de la musique.
Un dit « Y’a du monde, mais y a pas la mer ».

« Eh oui ». Lui ai-je dit.

Bonne nuit,

rose dit: à

nier la possibilité du crescendo sur un seul son au piano : cela est-il pardonnable ?

MC dit: à

Phil cette fête de la musique est placée sous la dictature de la boîte à rythmes, pour ne pas dire de la boîte tout court. Plus c’est pauvre, mieux c’est. On a consequemment l’école de poésie que l’on mérite. Bien à vous. MC

rose dit: à

En conséquent : entoncès

rose dit: à

Boite à rythme : c’est vrai ; et boum et boum et boum.

rose dit: à

6h09 mercredi 22 juin 2022
Il pleut doucement finement

rose dit: à

Mériter ?

renato dit: à

Déclaration de Margarita Simonyan, directrice de RT, à Saint-Pétersbourg : « Une fois que la famine mondiale commencera, [les Occidentaux] voudront lever les sanctions et être nos amis. Parce qu’ils se rendent compte que faire autrement c’est impossible ».

Puis on trouve des belles âmes pour croire que l’on peut négocier avec ça.

Damien dit: à

Un mot d’esprit peut recouvrir une vérité vraie. Michel Droit (« On n’a pas le con d’être aussi droit ! », avait dit Gainsbourg) en fit les frais de la part de Mauriac :

On annonça dans un salon que Michel Droit s’était cassé le pied aux sports d’hiver, et qu’on avait dû le plâtrer. « Avec quoi va-t-il pouvoir écrire ? », s’inquiéta Mauriac.

Cette anecdote est tirée du « Bouquins des méchancetés », qui ajoute : « Peu après qu’il fut décidé d’élire Marguerite Yourcenar à l’Académie française, on débattit sur la candidature de Michel Droit. Un académicien dit : On a élu une femme, on peut bien élire un con. »

Etre con (comme Michel Droit, son seul talent !) est un atout important, dans la vie. Ceux qui ont oublié d’être cons ont commis une grande erreur. Un adolescent qui prendrait pour modèle Michel Droit risquerait, encore aujourd’hui, de faire une grande carrière. Qui pour remplacer De Gaulle ? Je pose la question. Mélanchon ? Edouard Philippe ?

Mauriac prouve néanmoins qu’on pouvait rester intelligent et être fasciné par De Gaulle. Il a écrit un très beau bloc-notes, réédité souvent, dont je possède un volume. C’est le Mauriac que je préfère, car ses romans ont vieilli. Pour le roman, je préfère Aragon.

Patrice Charoulet dit: à

Législatives (suite)

Hier j’ai notamment dit ceci : 

« Dans l’enseignement secondaire (un million de profs le savent) , on est inspecté par un IPR, (Inspecteur régional), de temps en temps. Au-dessus des IPR, il y a des demi-dieux, qui sont des IG (Inspecteurs généraux). Or, je découvre que dans une circo de France, un type, ancien IG, a été candidat RN , a été élu et sera député ! Et j ‘espère qu’il n’était IG ni en philo, ni en Lettres, ni en histoire. »
Une amie, agrégée de lettres classiques et prof de prépa , fait une recherche et me répond : ce député a été agrégé d’allemand, IPR, puis IG d’allemand.
Ouf ! Ni de philo, ni d’histoire , ni de lettres.
Cette amie m’objecte les intelllectuels ( exemple : Brasillach) qui ont eu le comportement que l’on sait au moment de l’hitlérisme.
Je n’en disconviens pas. MaIs quand on a inspecté des années durant des profs d’allemand, il n’est pas complètement inimaginable que l’on puisse devenir , en 2022, député lepeniste. La preuve.
La dirigeante de ce parti d’extrême droite lui aurait demandé ses réflexions sur l’enseignement pour orienter les mesures politiques qu’elle prendrait en cas d’accès au pouvoir. J’espère ne jamais la voir accéder à l’Elysée, ni dans cinq ans, ni dans dans dix ans, ni dans quinze ans. Ni elle, ni ses proches.
Pour l’instant, nous avons un ancien inspecteur général de l’education nationale lepeniste au Palais-Bourbon !
C’est un événement notable.

closer dit: à

Si monsieur Charoulet n’existait pas, il faudrait l’inventer.

Depuis quand une agrégation de langue n’est-elle pas une agrégation de Lettres?
Et, pas de chance, s’agissant de l’allemand, c’est aussi une « petite agrégation de philosophie » (dixit mon ancien prof de philo de terminale). En plus, IG!

Je l’ai déjà dit, il faudra vous y faire.

Alexia Neuhoff dit: à

J’imagine Pablo75 lisant « Guerre » de L-F. Céline pour, au final, ne retenir que quelques incohérences : Agnès qui devient subitement Agathe, la mère dont le prénom change également au cours du récit. Qui, tel un épicier berbère de quartier, n’ôte son crayon de l’oreille que pour souligner ces erreurs de forme. Pour lui, il n’y a de fond(s) que de commerce. C’est un infirme au regard de la littérature.

renato dit: à

«… cela est-il pardonnable ? »

Il faudrait pouvoir demander à Robert et Clara Schumann, rose.

rose dit: à

Eh bien, Renato, je les imagine heureux et j’imagine qu’ils n’auraient pas débattu.
Tant Drillon tape la discute avec Robert et Clara, sur ce sujet épineux, au-dessus des nuages.

renato dit: à

C’est mal connaitre les Schumann ce que vous dites, rose — l’activité de critique de Robert et les prises de position de Clara. Sur ça, ce que vous imaginez peut faire un roman-feuilleton ou quelque chose dans ces eaux-là.

et alii dit: à

« Spinoza est un pauvre. Une petite chambre, un mobilier de rien du tout, quelques vêtements laissés à sa mort, aucun héritage, pas d’enfants, pas de femmes ou d’hommes avec qui il ferait réellement couple, foyer. Il refuse un poste à l’Université, il taille des lentilles optiques pour survivre. Alors seulement « l’Éthique » peut commencer à prendre corps. Donc oui, à partir de ce dénuement, « l’Éthique » commence à m’intéresser. Mais pas du tout pour parler de l’Autre, de son visage qui rayonne. Je n’ai jamais compris qu’on puisse parler du visage quand il faudrait commencer par la gueule. Il y a un peintre qui est tout à fait exemplaire, très spinoziste pour moi et assez différent de Vermeer dont les tableaux seraient déjà le salut réalisé, le troisième genre en acte. Il y a un peintre disais-je, qui montre non pas des visages, mais des gueules, des sales gueules. C’est Rouault, une espèce de Chestov de la peinture. J’aurais toujours voulu écrire quelque chose sur Rouault, un autre de mes regrets. Le Christ y est montré chez lui dans une posture insupportable, une écorchure. Mais c’est là que peut démarrer un processus éthique et que la question du salut peut prendre un sens. « Éthique » pour moi veut dire déjà chez Aristote un ensemble de comportements écorchés, qui n’ont pas de règles, dont la règle n’existe pas parce qu’on est hors la loi, en dehors de la loi, dans un monde qu’il dit « sublunaire », monde de l’accident, de la mauvaise rencontre, où rien n’est prévisible si ce n’est le pire. Alors comment vivre là dedans ? Avec quoi s’associer et comment tenir debout ?  »
le « STRASS DE LA PHILO »:sur diakritik

renato dit: à

Pour esquisser une perspective Clara S.
Elle s’est d’abord intéressée aux œuvres de Liszt, avant de développer une nette hostilité à son égard. Elle ne joue plus aucune de ses œuvres et lorsqu’elle publie l’œuvre complète de RS efface la dédicace faite par Robert à Liszt de la Fantaisie en do majeur op. 17. Elle refuse de participer au festival du centenaire de Beethoven qui se tient à Vienne en 1870, lorsqu’elle apprend que Liszt et Richard Wagner y assisteront. Elle est cinglante dans sa critique de Wagner : elle dit du Tannhäuser qu’il « se consume en atrocités » ; décrit le Lohengrin comme « horrible » ; du Tristan et Isolde, elle écrit que c’était « la chose la plus répugnante que j’aie jamais vue ou entendue de toute ma vie ».

renato dit: à

vue ou entendue > vue ET entendue

renato dit: à

Et pour conclure la perspective Clara S. : en 1878, elle obtient la première chaire de piano à la Hochschule für Musik de Francfort, poste qu’elle occupe jusqu’en 1892 et dans lequel elle contribue considérablement à l’innovation de la technique pianistique moderne.

Bonne journée

Marie Sasseur dit: à

Tribute

« Je mourrai sans savoir où se trouve exactement le puisard de ma maison. » J. Drillon

Dans le dico ?

« Substantif
A. − Personne habile (ou se disant habile) à détecter l’eau souterraine, les sources cachées ainsi que les minerais, les trésors enfouis, généralement à l’aide d’une baguette en coudrier ou d’un pendule. Synon. radiesthésiste.Nous manquons d’eau (…). Nous voulons creuser un puits à mi-distance, à portée de tous. Nous avons fait venir un sourcier. La nappe passe chez vous (Pesquidoux, Livre raison, 1928, p. 112).Trouver, sur les simples indications de sourciers, telle ou telle substance minérale (E. Schneider, Charbon, 1945, p. 230). »

Pour le  » reste « , best regards.

https://youtu.be/63rcRb930Fg

Bloom dit: à

le ministre de la justice Eric Dupond-Moretti s’est dit prêt à « avancer ensemble » avec le RN.
Le Monde

Dupont Lajoie, 1975, vieille histoire.

pourmapar dit: à

Comprenez-vous ce déferlement de haine sur les réseaux sociaux?

Je ne suis qu’un prétexte, je ne me sens pas concernée personnellement. Je suis plutôt inquiète du symptôme que cela révèle. C’est grave que des élèves qui arrivent vers la fin de leur scolarité puissent montrer autant d’immaturité, et de haine de la langue, de l’effort de réflexion autant que d’imagination, et également si peu de curiosité, d’ouverture d’esprit. Le passage à analyser n’était pas délirant, le vocabulaire était accessible, mais certains se contentent d’un vocabulaire si réduit, riche seulement en insultes et en invectives, que tout écrit un peu élaboré leur est un défi, un outrage.
Sylvie Germain.

Jazzi dit: à

« Première « fête de la musique » où aucun son n’est audible, ni de près ni de loin. »

Hier, traversée du centre de Paris, des Halles à la Bastille en passant par le Marais : c’était partout la fête du bruit !

Jazzi dit: à

« Si monsieur Charoulet n’existait pas, il faudrait l’inventer. »

Mais il n’existe pas, closer, et a été probablement inventé par qui tu sais !
Voir son compte Facebook totalement bidon…

Jazzi dit: à

« Spinoza est un pauvre. »

Mais qui parle, et alii !
On dirait du Philippe Sollers ?

bouguereau dit: à

cloclo lui même est une suggestion en satellite baroz

et alii dit: à

DANS UN témoignage SUR SON EMI un médecin raconte qu’il « était musique » et de même d’une amie; ça m’impressionne parce qu’il ne semble pas du tout « intellectuel » ;
https://www.youtube.com/watch?v=gib9IvIbjBM

Jazzi dit: à

« Vu La compétition officielle.
Génial.
Pénélope Cruz sublimissime. »

Il faut savoir raison garder, rose !

bouguereau dit: à

« Première « fête de la musique » où aucun son n’est audible, ni de près ni de loin. »

terzoune peut être même augmenté par ses amplifons en coupant lson..tu reste au naturel comme dirfilou..et tu diminues

bouguereau dit: à

Il faut savoir raison garder, rose !

vaut mieux entende ça qu’davoir a baisser ses amplifons

bouguereau dit: à

c’était partout la fête du bruit !

il en est de blanc..de rose..pourquoi tant de haine baroz

Janssen J-J dit: à

@ (fiche auto promotionnelle)
« À quoi sert vraiment un sociologue ? Producteur de savoir, le sociologue peut-il se soumettre à un principe d’utilité ? Est-il contestataire, idéologue, expert… ? Si prompt à se demander à quoi servent les autres, le sociologue s’est-il lui-même posé la question ? Observateur aguerri des grandes questions sociales (école, mouvements sociaux, banlieue, justice), François Dubet nous invite à partager son regard de sociologue. Sans héroïsme ni forfanterie, le sociologue contemporain peut apparaître sous les traits modestes d’un acteur de terrain, se confrontant à la prose du monde, proposant à la société ses services, enquêtant, vérifiant, conseillant souvent, critiquant parfois. Mais lorsque les mythes religieux et les contrats sociaux ne suffisent plus à expliquer comment tiennent, se forment et se transforment les sociétés, le sociologue peut aussi répondre au besoin des sociétés modernes de se connaître et d’agir sur elles-mêmes.
Ni apologiste, ni pessimiste, François Dubet lève le voile sur la suspicion dont on voudrait frapper la sociologie et nous livre un témoignage de l’intérieur, au-delà des sentiers battus ».
——–
Je l’eus jadis comme (jeune) prof de fac à Bdx…, il était toujours ombrageux et bougon. Et il l’est resté. Et maintenant, il est vieux (78 ans), il lui faudrait tourner la page, comme nous tous.tes.

bouguereau dit: à

Dans le dico ?
« Substantif
A. − Personne habile

à confonde la perte de l’eau sale avec la captation dl’eau prope..térezoune se compisse..best regard..que pour meussieu courte qu’a ses gouts

closer dit: à

Il faut excuser Rose, JzzB. Elle passionnée, exaltée, c’est ce qui fait son charme…

Je me contenterais de dire que « Compétition officielle » est un bon film de divertissement, une satire très drôle, très bien faite. On attend la suite avec impatience, si suite il y a, mais c’est préparé pour.

closer dit: à

J’ajoute que les gens qui parlent plus ou moins l’espagnol comme Rose ou mézigue ont peut-être mieux perçu l’humour de ce film.

Janssen J-J dit: à

@ Jazzi dit: à
Combien d’enfants avez-vous eu en dehors de votre chère défunte femme, Patrice Charoulet ?

Je trouve cette question super indiscrète sur l’hard DRL… De toute façon, réponse sur instragamme !

bouguereau dit: à

Pour lui, il n’y a de fond(s) que de commerce. C’est un infirme au regard de la littérature

ha trés bien alesquia..balzac dirait cependant que tout aveugle est forcément visionnaire

bouguereau dit: à

Producteur de savoir, le sociologue peut-il se soumettre à un principe d’utilité ?

voilà..c’est tout simple si c’est un savoir c’est lui quil faut mettre au principe

Pablo75 dit: à

J’imagine Pablo75 lisant « Guerre » de L-F. Céline pour, au final, ne retenir que quelques incohérences […] Qui, tel un épicier berbère de quartier, n’ôte son crayon de l’oreille que pour souligner ces erreurs de forme. Pour lui, il n’y a de fond(s) que de commerce. C’est un infirme au regard de la littérature.
Alexia Neuhoff dit

Donc, tu te compares à Céline et prends tes posts ici pour de la Grande Littérature? En plus de niaise et menteuse tu es mégalomane?

C’est beaucoup plus simple, ma poule: j’ai horreur des menteurs et des gens qui écrivent n’importe quoi sur un thème précis sans savoir de quoi ils parlent (comme toi sur la culture sous le franquisme).

Et j’ai une mémoire d’éléphant, en plus de connaître quelques ficelles pour rechercher des textes sur internet.

PS. Quand on a plus de 70 ans, on assume et on ne va sur internet faire la coquette en s’enlevant 15 ans d’un coup.

bouguereau dit: à

Si prompt à se demander à quoi servent les autres, le sociologue s’est-il lui-même posé la question ?

Si prompt à se demander à quoi servent les autres..

bouguereau dit: à

Je ne suis qu’un prétexte, je ne me sens pas concernée personnellement. Je suis plutôt inquiète du symptôme que cela révèle

cette femme fort cultivé confond -volontairment- les moyens -les réseaux sociaux où les cancres morveux ont leur droit..avec la cause- ce n’est pas habile c’est -facile- et ça permet de toucher benoitement et politiquement là ou ça fait mal..bref elle réitère..que n’a t’elle dit simplement « oui ça m’a touché..oui ça m’a fait mal d’être cité ainsi etc. »..mais voilà..cette vérité là n’est pas « digne »..elle était telment habitué qu’elle fut..que même c’était à ça qu’on la reconnait..belle comme mon âme..mon cul: tout bonement

Alexia Neuhoff dit: à

« Donc, tu te compares à Céline et prends tes posts ici pour de la Grande Littérature? En plus de niaise et menteuse tu es mégalomane?

C’est beaucoup plus simple, ma poule: j’ai horreur des menteurs et des gens qui écrivent n’importe quoi sur un thème précis sans savoir de quoi ils parlent (comme toi sur la culture sous le franquisme).

Et j’ai une mémoire d’éléphant, en plus de connaître quelques ficelles pour rechercher des textes sur internet.

PS. Quand on a plus de 70 ans, on assume et on ne va sur internet faire la coquette en s’enlevant 15 ans d’un coup. »

Concernant la fiche d’état civil, il y a erreur sur l’âge : j’ai eu 87 ans le 18 juin dernier. A corriger de toute urgence.
A propos de « poule », vous avez des méthodes de poulet, de poulet franquiste qui plus est. Poulet franquiste n’est pas un oxymore contrairement à votre « culture sous le franquisme ». Le franquisme l’a fusillée, la culture, ou poussée à l’exil. Pobrecito, me das ganas de reír.

Janssen J-J dit: à

moij sais à quoi vous servez, jmb…! mais pas trop à quoi sert sa mémoire d’éléphant à l’autre épicier-ibère des puces de montreuil, hormis d’érukter ses injures habituelles de gros chachal misogygne. Se compare pas à céline, lui, just’à gongo-rat.

bouguereau dit: à

Dupont Lajoie, 1975, vieille histoire

kabloom..c’est un peu comme avec les cancres..il n’y a pas vraiment d’alternative..ou bien à s’imaginer qu’il faudra bien leur « donner » un jour le pouvoir..car tu sais bien que les démocrates donnent le pouvoir à ceux qui ne sont pas daccord avec eux par bonté d’âme..bien sûr toi tu as la nouvelle zélande

bouguereau dit: à

hormis d’érukter ses injures habituelles

y’a la moitié qu’est marrante chez lui..la moitié branque qui laisse passer la lumière despagne..faudrait qu’alesquia le coupe en deux avec son sabre de samourai..dans le sens de la longueur hévidemment..

et alii dit: à

c’est l’heure de se mettre en cuisine :poulet basquaise ou TXILINDRON QUI SERAIT UN JEU DE CARTES:
D’après le journal El Diario Vasco du Pays basque, il existe une théorie qui propose une relation entre le jeu de cartes « txilindron » et la recette du même nom. Pour gagner le jeu, il faut avoir la combinaison parfaite de cartes, celle qui rendra possible la réussite. Dans une extrapolation à la cuisine, il s’agit d’une combinaison d’éléments avec des résultats gagnants2.

Marie Sasseur dit: à

« Si je pouvais choisir, je me ferais bien enterrer dans de la langue française : j’y trouverais de quoi rafraichir mon enfer pendant assez longtemps » J. Drillon

Des amphibiens.

« L’amphibologie (substantif féminin), du grec amphibolia (action de « lancer de tous côtés »), est, en logique, une construction grammaticale qui permet à une phrase d’avoir deux sens différents (indécidabilité) et qui peut conduire à un raisonnement fallacieux.

L’amphibologie est également une figure de style qui consiste en une ambiguïté grammaticale qui peut donner lieu à diverses interprétations d’une même phrase. »

Janssen J-J dit: à

ah jmb, toujours à vouloir couper la poire du frankisme en deux !… mais le viconte pourfendu, c’était en Italy, pas dans la Mancha… hein !

Janssen J-J dit: à

@ des méthodes de poulet, de poulet franquiste
… et l’autre qu’enchaine sur le poulet basquaise… Quand c qu’on lui baise son amphibIologisme ?

bouguereau dit: à

ah jmb, toujours à vouloir couper la poire du frankisme en deux !

de sa moitié française..pédro c’est un frankenstein rabiboché de different ramone..il marche d’un au gland et de l’autre cuit à la parisienne..la greffe prend pas bien

renato dit: à

Le Vicomte pourfendu. L’histoire d’une fracture (l’incompétence des intellectuels et leurs possibles états d’âme), qui se joue entre la Bohême et l’Italie.

Marie Sasseur dit: à

Épigraphe

https://actualitte.com/article/57793/archives/marcel-proust-et-son-poeme-sur-la-pederastie

« Trêve de discussion, voici le poème en question. 

Pédarastie 

À Daniel Halévy

Si j’avais un gros sac d’argent d’or ou de cuivre

Avec un peu de nerf aux reins lèvres ou mains

Laissant ma vanité — cheval, sénat ou livre, 

Je m’enfuirais là-bas, hier, ce soir ou demain

Au gazon framboisé — émeraude ou carmin ! — 

Sans rustiques ennuis, guêpes, rosée ou givre

Je voudrais à jamais coucher, aimer ou vivre

Avec un tiède enfant, Jacques, Pierre ou Firmin.

Arrière le mépris timide des Prud’hommes !

Pigeons, neigez! Chantez, ormeaux ! blondissez, pommes !

Je veux jusqu’à mourir aspirer son parfum !

Sous l’or des soleils roux, sous la nacre des lunes

Je veux… m’évanouir et me croire défunt

Loin du funèbre glas des Vertus importunes !  »

Épitaphe

 » Ne jamais négliger le choix de l’épigraphe chez un grand lecteur. Elle ne doit rien au hasard ou à l’épate car c’est un aveu à peine crypté. Tout en découle. »

Pauvre Jacques. Quelle déculottée.

Alexia Neuhoff dit: à

Bien. Il est temps de passer à confesse. Il me faut obtenir l’absolution du chanoine Pablo , raide derrière la grille. Je m’appelle Conchita Delagado y Pérez et suis native de Santa Elena, province de Jaén, dans le fameux Despeñaperros, endroit pittoresque mais assez hostile, comme son nom l’indique. Le 18 juin 1935. Douzième d’une fratrie de quinze, je n’ai pour ainsi dire pas fréquenté l’école du village : il fallait remplacer ma pauvre mère qui s’échinait à récolter les pois chiches chez les fermiers des alentours. Quant à mon père, lorsqu’il était dans l’état de quitter son châlit (c’est-à-dire une fois cuvés des litres de montilla), il partait braconner dans la sierra ou bien casser des pierres dans une carrière du coin, ce qui valait mieux que de casser les pieds et, régulièrement, la gueule à tout le monde. Etc.

renato dit: à

Pédophilie : victime d’abus dénonce le pape émérite Ratzinger parce que « il était au courant de la situation ».

et alii dit: à

fallacieux?
En « herr des lits » (de justice ,avec ou sans moretti)
c’est « délictueux »
pour fallacieux phallacieuse, voir P.Legendre

et alii dit: à

4 L’analyse de cette sexologie fait l’objet de deux articles : « La Phallacieuse. Le roman du féminin dans le texte
occidental » et « L’oubli du sexe » publiés dans les Actes du colloque de Milan 1976 (10/18)
voir aussi
https://www.ciph.org/IMG/pdf/papiers50.pdf

Janssen J-J dit: à

P(tit rappel al jmb, s/ deux jambons gémellaires sénégalais, cf. Mohamed Mbougar Sarr : « ne t’enflamme pas si vite. Toutes les moitiés de fesse ne se ressemblent pas. La raie du cul n’est pas un miroir » (p. 161) 🙂

Alexia Neuhoff dit: à

Portrait de Conchita (suite) :
J’étais laide. Heureuse, j’eusse peut-être été jolie. J’étais maigre et blême. J’avais dix ans, on m’en eût donné à peine six. Mes grands yeux enfoncés dans une sorte d’ombre profonde étaient presque éteints à force d’avoir pleuré. Les coins de ma bouche avaient cette courbe de l’angoisse habituelle, qu’on observe chez les condamnés et chez les malades désespérés. Mes mains étaient, comme ma mère l’avait deviné, « perdues d’engelures ».
Tout mon vêtement n’était qu’un haillon qui eût fait pitié l’été et qui faisait horreur l’hiver. Je n’avais sur moi que de la toile trouée ; pas un chiffon de laine. On voyait ma peau çà et là, et l’on y distinguait partout des taches bleues ou noires qui indiquaient les endroits où mon père m’avait touchée. Mes jambes nues étaient rouges et grêles. Le creux de mes clavicules était à faire pleurer.
Toute ma personne, mon allure, mon attitude, le son de ma voix, mes intervalles entre un mot et l’autre, mon regard, mon silence, mon moindre geste, exprimaient et traduisaient une seule idée : la crainte. La crainte était répandue sur moi ; j’en étais pour ainsi dire couverte  ; la crainte ramenait mes coudes contre mes hanches, retirait mes talons sous mes jupes, me faisait tenir le moins de place possible, ne me laissait de souffle que le nécessaire, et était devenue ce qu’on pourrait appeler mon habitude de corps, sans variation possible que d’augmenter. Il y avait au fond de ma prunelle un coin étonné où était la terreur.

Effondré au fond de son confessionnal, mains crispées sur sa poitrine, les yeux révulsés, le chanoine Pablo balbutie : « ¡cállate! por favor, ¡cállate! »

Soleil vert dit: à

– Merci M Assouline pour le lien vers l’entretien avec Borges. Quel régal !

– Pas mal aussi les réactions au texte sylvestre de Sylvie Germain. Comme j’ai – en raison de lectures divergentes – un pied chez les barbares et l’autre chez les Romains, j’aurais cité une pléiade de textes sylvestres dont ceux de Gracq. Par contre les frangins m’auraient renvoyé à Aghoo et ses frères (devinez le roman)

J J-J dit: à

@ conchita, très drôle l’histoire du chat noine effondré en con-fesses !… la guerre du feu d’rosny ainé, il disait…

bouguereau dit: à

Je n’ai pas de conseils à donner pour étudier ce texte, je n’écris pas pour proposer des analyses, juste des histoires susceptibles de faire rêver, imaginer, penser

cette femme intelligente distinguée fort diplomées est certaines que ses trolls ne sont banalment que des critiques litteraires..des assoulines qui font les ânes qui nsavent même pus comment avoir leur foin d’interview nulos..sinon..sinon comment comprende que cette femme intelligente..distinguée etc..ait pus havoir ses diplômes sans coucher..bien que c’était le bon temps etc..quelle dirait drh

Patrice Charoulet dit: à

Monsieur ou Madame Jazzi (son pseudo ne permet pas d’éclairer) vient de me calomnier sur ce blog, en affirmant que mon compte Facebook serait « bidon »
. Qui voudra s’en convaincre pourra cliquer sur le lien ci-dessous :
:https://www.facebook.com/charoulet.patrice

bouguereau dit: à

La raie du cul n’est pas un miroir » (p. 161)

pas mal..c’est fort vrai que d’imaginer un mouvement qui se répond à linstant t -en parfaite symétrie- serait comme la mort dans l’âme..il n’empèche..c’est 2 jumelles qui se causent d »histoire de jumelles

Jazzi dit: à

Après avoir effectué un impressionnant salto arrière de près d’un demi siècle, le léZard s’est retrouvé en parfait équilibre sur ses quatre pattes !
Chaudes chaudes, les nuits de Saint-Germain-des-Près des années 1970…

Damien dit: à

Jazzi, oui, dans « La Maman » on perçoit un discours réactionnaire, et c’est sans doute cela qui choque à toutes les époques soi-disant « libérées ». Mais ce film va plus loin : avec une sincérité phénoménale, Eustache montre le pouvoir des femmes. Le falot Jean-Pierre Léaud se fait désintégrer par ces deux femmes. A la fin, il ne reste rien du frivole faiseur de mots d’esprit germanopratin. C’est Véronika qui a pris le dessus, de manière irréversible. Si vous êtes étonné, rappelez-vous le film de Godard, « Une femme mariée », qui dépeint la débilité profonde d’une femme moderne adultère (Macha Méril) et qui, ce faisant, fait l’éloge à rebours de la fidèlité. Eustache, Godard, même combat : celui du bon sens, contre une société de pacotille qui répand de fausses valeurs. On se trompe si on croit qu’ils font l’éloge de la sexualité, de la partouze obligatoire. La sexualité est une maladie, dont l’Etat voudrait qu’elle se pérennise (cf. Foucault dans son « Histoire de la sexualité »). « La Maman » est un film d’une intelligence folle, anthropologique, vertigineuse. J’en avais gardé un souvenir marquant, que mes deux récentes visions viennent confirmer. Si vous voulez comprendre quelque chose à l’amour, au sexe (sans avoir besoin de scènes explicites !), aux hommes, aux femmes, allez voir ce film impérissable !!!

et alii dit: à

glas ce n’est pas le tocsin!
La responsabilité de la mise en œuvre du glas en France repose aussi bien sur les mairies que sur les personnes impliquées dans la vie religieuse du lieu.

Dans les paroisses de Haute-Auvergne, le glas sonnait pendant le temps de l’agonie, puis à nouveau le jour de l’enterrement. Il marquait neuf coups pour un homme, sept pour une femme et cinq pour un enfant, puis une suite de coups, espacés régulièrement, dont le nombre correspondait à l’âge du défunt.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Glas

Janssen J-J dit: à

je confirme que le prétendu blog de charoulet est bidon…, car s’iamgine qu’il faudrait le cliquer pour lui faire un 7e bilgère de pluss, t’aurais plus qu’à plussoyer, c’te blag (@tabac) !

et alii dit: à

un autre J.D.
Jacques Derrida

Glas
3 Chaque colonne figure ici un colosse (colossos), nom donné au double du mort, au substitut de son érection. Plus qu’un, avant tout.
L’écriture colossale déjoue tout autrement les calculs du deuil. Elle surprend et dérésonne l’économie de la mort dans tous ses retentissements. Glas en décomposition, (son ou sa) double bande, bande contre bande, c’est d’abord l’analyse du mot glas dans les virtualités retorses et retranchées de son “sens” (portées, volées de toutes les cloches, la sépulture, la pompe funèbre, le legs, le testament, le contrat, la signature, le nom propre, le prénom, le surnom, la classification et la lutte des classes, le travail du deuil dans les rapports de production, le fétichisme, le travestissement, la toilette du mort, l’incorporation, l’introjection du cadavre, l’idéalisation, la sublimation, la relève, le rejet, le reste, etc.) et de son « signifiant » (vol et déportation de toutes les formes sonores et graphiques, musicales et rythmiques, chorégraphie de Glas dans ses lettres et fécondations polyglottiques). Mais cette opposition (Sé / Sa), comme toutes les oppositions du reste, la sexuelle en particulier, par chance régulière se compromet, chaque terme en deux divisé s’agglutinant à l’autre. Un effet de gl (colle, glu, crachat, sperme, chrême, onguent, etc.) forme le conglomérat sans identité de ce cérémonial. Il rejoue la mimesis et l’arbitraire de la signature dans un accouplement déchaîné (toc / seing / lait), ivre comme un sonneur à sa corde pendu. »
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=2760

renato dit: à

Patrizia Cavalli, Mon métier

Que ce n’est peut-être pas mon métier ?
Perdre du temps, c’est mon métier,
et il est beau de perdre ce qu’on a pas.
J’ai perdu du temps et certainement je ne l’avais pas,
mais en perdant je prends, en effet je reçois,
luxe suprême, mon immortalité.
Car je ne veux rien de plus que d’être immortel.
ici sur cette terre pour être immortelle, suspendue
au milieu d’un temps qui n’est plus le mien, exposé
et déjà terminé, animal fermé que
ne ressuscite pas, en jouant sur les mots, c’est le début.

— mal traduit par moi, ici en it. : https://lesempio.blogspot.com/2013/07/patrizia-cavalli-il-mio-mestiere_9.html

Janssen J-J dit: à

@ un nouvel énième curé de bernanos à la campagne sur la chaine dite de pauledel, renato…
Décidément, hein…! bernard noos, lpass’pas d’mode…;-) Bàv,

Jazzi dit: à

Oui, Damien, « La Maman et la putain » est l’évènement culturel du moment, que nous devons conseiller à tous les bons esprits d’aller admirer !
Un film, chose de plus en plus rare, que le public adore ou déteste, comme pour toi (et moi) ou Pablo75…
https://www.lelezarddeparis.fr/flore-d-amour

J J-J dit: à

@ un autre J.D.
jean delumeau ? jacques duquesne ? jules ou joe dassin ? jean daniel ? joan didion ? janisse dopline ? julie depardieu ? jack demaillard ? jérôme david ? jeannette dorinet ?…
Pkoi tjs dérider des Maranes ?…

Jazzi dit: à

Film mal pensant ou politiquement incorrect que « La Maman », Damien, car Léaud, porte-parole d’Eustache, le suicidé de la société, y déclare à plusieurs reprises que l’avortement est un crime !

Jazzi dit: à

Il semble aussi que le provincial Eustache s’en donne à coeur joie pour pisser sur les tombes existentialistes.
Sartre, entraperçu au Flore, y est décrit uniquement comme un ivrogne invétéré…

jean-jacques J. dit: à

@ l’avortement est un crime !
à l’époque (73), l’avait raison, hein…

Janssen J-J dit: à

…l’avortement est un crime !
à l’époque (1973), l’avait raison, léo !

lmd dit: à

Je me suis procuré un dictionnaire des sentences latines et grecques (Renzo Tosi), Je vais dorénavant pouvoir faire face à toutes les situations dialectiques ;
Tectum intuentes pluribus saepe diebus expectant (Quintilien)
Souvent ils regardent le plafond en attendant plusieurs jours .
ou bien
De via in semitam degridere (Plaute)
Se ranger de la chaussée sur le trottoir.

Bloom dit: à

John Doe, voyons…

Janssen J-J dit: à

combien il coûte ce dico ? car je voulais justement revendre mon vieux gafio ! merci,

Janssen J-J dit: à

John Deer ?… le fameux auteur US du roman des Tractopelles, ouigre…

Janssen J-J dit: à

il aurait pissé sur la tombe de borisse viandre ?

Jazzi dit: à

« De via in semitam degridere (Plaute)
Se ranger de la chaussée sur le trottoir. »

« Se ranger des voitures », c’est-y pas mieux, lmd ?

Jazzi dit: à

Le pisseur empissé, JJJ !

Bloom dit: à

3J, John Doe, c’est l’américain moyen (Meet John Doe, de Capra, 1941).

renato dit: à

« De via in semitam degredire », dans mon souvenir « Passer de la rue à un chemin » (se perdre dans une digression).

et alii dit: à

renato,
en lisant aujourd’hui sous ce billet »mon métier »
j’ai pensé au titre et au livre de Robert Merle, »la mort est mon métier »(1952) que j’ai lu en 1970 à peu près et qui me décida à lire d’autres livres -auteurs- saisis par l’histoire dont nous n’étions pas près de sortir

et alii dit: à

saisis par l’histoire: je pourrais dire aussi
la « littérature concentrationnaire »

et alii dit: à

L’appellatif de « récit concentrationnaire » est très répandu. Malgré le flou qui l’entoure, il semble provenir de la nécessité de désigner le nombre important d’œuvres qui ont succédé à la libération des camps de concentration. Il est donc fondé sur un critère historique, et caractérisé par l’extensibilité de ses limites : sont susceptibles d’être désignées par ce terme tous les écrits en rapport avec les camps de concentration. Témoin de l’aperture extrême de cet appellatif, le terme de « récit » qui entre dans sa composition. Celui-ci, en effet, ne renvoie à aucune forme générique précise et n’implique aucune contrainte quant au volume ou à la poétique des écrits qu’il désigne.

11Le nom de « récit concentrationnaire », s’il répond correctement à la nécessité première de désigner des écrits très divers liés aux camps de concentration, révèle assez vite ses faiblesses : floue et peu restrictive, la notion rassemble dès lors un nombre d’œuvres très important sous le signe de l’hétérogénéité. Ce qui a pour conséquence malheureuse de rendre peu visibles les spécificités de certaines.

12Sont ainsi regroupées sous le même nom :

Des œuvres cathartiques personnelles et des œuvres didactiques collectives : les œuvres cathartiques personnelles, qui ont pour vocation de permettre au rescapé de se libérer de l’horreur et du traumatisme des camps, côtoient en effet les œuvres didactiques et collectives qui cherchent à instruire le plus grand nombre sur la nature de l’horreur

Des récits publiés et des récits non publiés

Des souvenirs ponctuels et des témoignages exhaustifs

Des récits qui revendiquent ou possèdent une dimension « littéraire » et des récits « non-littéraires » ou qui revendiquent une forme de prosaïsme militant. »
« Récit concentrationnaire » et « prose d’idées »
Ce qu’apporte la désignation des œuvres inclassables de la « littérature des camps » par l’appellatif de « prose d’idées »
https://journals.openedition.org/narratologie/523#:~:text=La%20plupart%20des%20confusions%20d%C3%A9coulent,ci%2C%20qui%20sont%20parvenues%20%C3%A0

Damien dit: à

A propos de sentences latines, j’ai entendu Alain Chabat utiliser la formule « Vis comica », dans une interview sur son film « Incroyable mais vrai ». La vis comica c’est la force comique, le pouvoir de faire rire, qui n’est pas donné à tout le monde. Chabat a sans doute ce pouvoir en lui et sur lui : quand on voit sa tête, on se marre. Il n’a rien à faire, à peine prendre telle ou telle expression, toujours la même. Dans « Incroyable mais vrai », de Quentin Dupieux, que j’ai vu, Chabat fait le service minimum. Il n’y a pas vraiment de direction d’acteurs, d’ailleurs, car tout est caricatural, et c’est fait exprès. Tout est basique, le jeu de Chabat, de Léa Drucker, de Benoît Maginel, etc. Et néanmoins le film n’est pas si mal que ça : une belle fable anti-transhumanisme. Ne vous faites surtout pas greffer une verge électronique (jazzi, j’écris « bite » avec un seul t !) ! A la fin, on voit que Chabat, pêcheur à la ligne, est un sage, un vrai épicurien. C’est la philosophie que défend très bien Quentin Dupieux. J’ai donc plutôt aimé. — Imd, j’ai noté votre livre de citations latines et grecques, est-il vraiment bien ? Parlez-nous-en, car je vais sans doute me le procurer. Cela a l’air extra… « ab imo pectore » !

Alexia Neuhoff dit: à

Le « dictionnaire des sentences latines et grecques », voilà qui devrait faire florès au Flore ! Encore que, vu le nombre de touristes, un bon harrap’s serait plus utile.

et alii dit: à

oh lala, gouvernement d’union nationale, ça fait le
GUN!

MC dit: à

Je n’ai pas grand chose de commun avec Alexia Neuhoff , mais, quand bien même, n’est ce pas d’une muflerie sans nom d’aller chercher et proclamer urbi et orbi l’âge d’une dame ? Il y a des coups de pied qui se perdent.,.. MC

Damien dit: à

Une fois, au Flore, il y avait un jeune homme style mannequin, en costume-cravate, l’air désoeuvré, et lisant un livre : j’ai regardé ce que c’était, c’était un livre de Pierre-Jean Rémy… Une autre fois, il y avait une femme sur le retour (peut-être vous, Alexia), elle lisait une édition brochée de « Sous le volcan » de Lowry. C’est effectivement assez caractéristique, davantage selon moi que le Dictionnaire des sentances latines et grecques de Renzo Tosi. La clientèle huppée du Flore reste très « mondaine », et souvent (hélas !) m’as-tu-vu. Un jour, au Café de la Mairie, au fond, il y avait une vieille femme qui lisait un livre : c’était le prix Goncourt d’Andreï Makine, l’année où il venait de le recevoir. J’ai discuté un peu avec cette lectrice : ni elle ni moi ne savaient qu’il s’agissait d’un futur académicien français ! Et puis, quant au héros d’Eustache, dans « La Maman », il vient lire au Flore « comme un travail », dit-il, car c’est un oisif. Et il essaie de lire Proust, quand il ne drague pas… Moi-même, je me souviens d’avoir lu au Flore les « Aphorismes » de Lichtenberg, entre autres. C’était dans une traduction de Marthe Robert, chez Denoël, il y a bien longtemps. J’ai toujours apprécié Lichtenberg, jusqu’à aujourd’hui. Je possède toujours ce livre dans ma bibliothèque, conservé soigneusement. Aujourd’hui, je ne lis plus dans les cafés, mais chez moi, allongé sur un lit de repos. Je ne vais pratiquement plus dans les cafés lorsque je suis seul, et je n’aime plus boire de l’alcool.

Phil dit: à

Beauvoir, qui avait bon goût, préférait le Mahieu au Flore pour y travailler. Elle finissait la soirée chez Agnès Capri.

et alii dit: à

M.C.
encore faut-il que la dite dame n’ait pas prêté le flanc à ce tour, ;et où s’arrête l’égalité tant demandée?

et alii dit: à

CECI DIT? APRes 80 ans, les femmes aiment bien dire leurâge lorsqu’elles ne sont pas trop marquées par le temps et conservent une sorte de coquetterie de bon aloi

et alii dit: à

c’est alors qu’on peut dire qu’elle (se) sont bien entretenues!

et alii dit: à

Le paléontologue Yves Coppens, qui a découvert Lucy, est mort

et alii dit: à

on ne dit jamais, je crois, un « homme entretenu »

bouguereau dit: à

;et où s’arrête l’égalité tant demandée?

tiens justement la truie..si tu la fermais ta gueule..tu srais bien coquette

bouguereau dit: à

Elle finissait la soirée chez Agnès Capri

jean yanne disant qu’il a commencé guide de bus à touriss raconte quil s’arrétait loin de saint germain dans une cave assez degueu spikizi..ou le staf payait..outre des buveurs à la journée..un vieux con façon keupu à noircir du papier jaune au fond en disant ‘sartre..faut pas le déranger..il écrit son nouveau chef d’oeuvre’

bouguereau dit: à

Je ne vais pratiquement plus dans les cafés lorsque je suis seul, et je n’aime plus boire de l’alcool

mais il a toujours sa vis comica profond dans l’cul ce pladza

bouguereau dit: à

un bon harrap’s serait plus utile

ses amplifons a térezoune sont bloutousse..elle a même louchébème sur son apli..polo qui cause à meussieu courte..c’est du sms

bouguereau dit: à

Le pisseur empissé, JJJ !

jj y va se faire carameliser en tofi angliche baroz..tu pourras le sucer

felix d dit: à

« Face à face » du même Drillon (dans la collection de Pontalis L’Un et l’Autre) m’avait tiré des larmes . D’la s’cousse, j’avais lu aussi son « Traité de ponctuation », remarquable, et puis « Cadence », et aujourd’hui « Coda ».
Je retrouve quelquefois dans la pochette d’un disque ou CD, une note critique de l’Obs de sa main. Comme prescripteur de musique, il me manque. Comme écrivain il est encore là. C’est bien.
Ici, dans ses « petits papiers » il avait proposé la traduction la plus plausible, la plus évidente, la plus simple du fameux « I wood prefer not too » du Bartelby de Melville: « J’aimerais autant pas ». Merci Jacques Drillon et merci à vous P.Assouline pour cet hommage.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mercredi 22 juin 2022 à 19 h 20 min.

…avec le temps, et les histoires qui tournent en rond,!…

…nous vivons, avec des diplômés ou titrés,!…
…qui dans tous les pays, sont en définitif aux niveaux de vrais  » maquereaux « , pour les rôles, dans leurs pays de  » bordels « ,…
…communions avec ses articulations combinées,!…

…aux choix,!…nationalismes des idées, de pensé son  » bordel « , plus B.C.B.G.

…les factions, avec les châteaux-privés financiers,!…des misérables aux fonctions de riches héritiers, aux rôles de pervers démocrates,!…
…etc,!…4 G OU 5 G,…se faire pirater au final son compte-bancaire, par l’état déguisé dans un autre pays, exemple la Roumanie,!…

…étudier l’informatique, pourquoi faire,!…
…tous plus pirates, les uns des autres,!…
…ou est la sécurité ou progrès,  » chaperon rouge « , tous les jours,!…l’hameçonnage,

…tout le monde s’encule les ouvertures d’esprit,!…les magistrats, complices,!…
…au final, plus fainéants du droit, médecines, technologies, bio – alimentation,…

…les parasites, aux pouvoirs, plus inutiles que des maquereaux sur leurs proies,!…
…qui est qui,!…
…les rois de salauds,!…les papes avec,!…
…nos Rapetou’s, partout,!…
…vive l’Europe-Unie des  » cons « ,toujours populaires,!…média’s à jour,!…
…l’école et ses managements du lobbyisme,!…

…Go,!…

D. dit: à

Moi je ne vais jamais dans les cafés ou les bars. Même si j’ai soif. J’y trouve l’atmosphère détestable.
Je vais néanmoins quelquefois dans les restaurants de catégorie petite à moyenne +. Je ne suis jamais allé dans un gastronomique de haute catégorie, non par manque de moyen mais je pensz que c’est foutre vraiment l’argent en l’air.
La cuisine que je le prépare me convient très bien par ailleurs.

D. dit: à

Généralement quand on me recommande un restaurant, je le trouve quelconque. J’ai arrêté de suivre les recommandations. Et moi même je m’abstiens de recommander quoique ce soit bien que je sois certain que mes recommandations soient très recommandables. Ça évite les histoires.

D. dit: à

Je n’aime pas le prénom Félix.

D. dit: à

Je ne vous l’ai jamais caché : un simple couscous royal avec du boulaouane gris et des pâtisseries orientales est pour moi un vrai bonheur. Je n’ai jamais bien compris pourquoi j’aimais ce genre de cuisine alors que plus globalement le Magreb ne m’attire pas.

D. dit: à

Bon je ne vais pas vois raconter ma vie.

Janssen J-J dit: à

@ plus globalement le Magreb (sic) ne m’attire pas – : pourtant, parait qu’il y a plein d’arachides arab, rptv. – Un camarel sucré ? salé ?, quoi donc susser ? – un homme qui s’entretient bien sans femme, ne craint pas de dire son âge. – Ni Clopine T : 67 ans cette année, merd’alhors ! – Yves, salut les Coppens… https://www.youtube.com/watch?v=-1WIPLbH17E

rose dit: à

Félix Éboué

B dit: à

Le sosie de AN sur Arte, évidemment AN est bien mieux, de plus elle offre l’avantage de vivre encore même si c’est au beau milieu du monde en ruines.

et alii dit: à

le prénom F2LIX POUR LE MASCULIN MAIS POUR LE FEMININ
FELIcITE,FELICIA;des connotations plus littéraires tout de suite

D. dit: à

Cela-dit, je quitte ce blog pour toujours.

Janssen J-J dit: à

@ A dieu, dédée !
That said, I am leaving this blog forever.
Dies vorausgeschickt, verlasse ich diesen Blog für immer.
这就是说,我将永远离开这个博客。
Bununla birlikte, bu blogu sonsuza dek terk ediyorum.
Въпреки това напускам този блог завинаги.
Detto questo, lascio questo blog per sempre.
Med detta sagt lämnar jag den här bloggen för alltid.
С учетом этого я навсегда покидаю этот блог.
Karena itu, saya akan meninggalkan blog ini selamanya.
Dito isto, vou deixar este blog para sempre.
Ez azt jelenti, hogy örökre elhagyom ezt a blogot.
Τούτου λεχθέντος, εγκαταλείπω αυτό το ιστολόγιο για πάντα.
Dat gezegd hebbende, ik verlaat deze blog voorgoed.
Dicho esto, dejo este blog para siempre.
To powiedziawszy, opuszczam ten blog na zawsze
とはいえ、私はこのブログから永遠に離れます。

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