de Pierre Assouline

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La République des livres
La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus

La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus

Peu de lecteurs savent qu’Orages d’acier (1920), le grand livre d’Ernst Jünger (1895-1998) sur sa vision de la première guerre mondiale, s’intitulait à l’origine « Le rouge et le gris », l’un incarnant le 19ème siècle, l’autre s’y substituant pour refléter l’habitant d’un monde nouveau. Ce n’est donc pas un hasard si le photographe François Lagarde l’a repris en titre de son remarquable documentaire posthume, en salles à partir du 24 octobre. Du jamais vu que cette chronique allemande de la vie quotidienne sur les fronts de la Grande Guerre réalisée par un Français.

François Lagarde avait 18 ans en 1967 lorsqu’il découvrit Orages d’acier. Déjà passionné de photographie, il fut frappé par le caractère visuel de bien des scènes de guerre qui y étaient rapportées. Ernst Jünger avait 19 ans en 1914. Engagé volontaire, soldat puis officier dans les troupes de choc, quatorze fois blessé, il fut décoré de la plus haute distinction allemande (la croix « Pour le mérite »). Pourtant, sur les photos de lui trouvés aux archives de Marbach et mises en situation, on dirait un gamin, petite taille et épaules étroites ; c’est toujours lui le plus frêle, ce héros dont le courage au feu relève souvent de l’inconscience. Au fil de cette entreprise, Lagarde et Jünger se sont liés d’amitié. Le premier a même consacré une exposition photo au second à l’Historial de la Grande guerre (Péronne) en 1995.

En faisant du porte à porte dans les villages du champ de bataille, le documentariste aura passé une vingtaine d’années à patiemment collecter des clichés auprès des collectionneurs de cartes postales, à rechercher les photos prises par des milliers de soldats allemands, puis à les numériser, les restaurer, les monter en HD non sans en avoir auparavant acquis les droits, sans quoi ce projet titanesque eut été financièrement impossible à monter. Il paraît qu’un soldat allemand sur cinq avait emmené un appareil dans son paquetage. Ce qui paraît incroyable eu égard au poids et à l’encombrement de ceux-ci. Or Leitz, fameuse société d’optique basée à Wetzlar (Land de Hesse), n’a commercialisé qu’en 1925 les premiers boitiers Leica utilisant une pellicule 24×26.Il s’agit donc de clichés format 6×6 ou 9×14, tirés aussitôt. Le fait est qu’un siècle après, leur piqué est remarquable de précision au centre du champ de netteté de l’image. Ce qui ajoute encore à l’effet de réel.

Cartes, dessins, croquis extraits des carnets de guerre, lettres, plans, manuscrits et surtout des photos surréelles constituent le matériau de ce récit. Toutes ces images renvoient à des situations qui disent l’horreur, la sauvagerie, l’absurdité, la fascination, l’imprégnation, de l’affrontement comme de l’attente sur ceux qui en furent les acteurs en première ligne. Autant de presque morts en qui la vie reflue malgré tout. Pour seul commentaire, la voix du comédien et musicien Hubertus Biermann, au timbre à peine allemand, lit des passages d’Orages d’acier. Il ne s’agit pas d’illustrer le texte de Jünger par des images mais de les faire se rencontrer après les avoir mutuellement adaptées. Mais pas un mot d’allemand n’est prononcé. Le grain de la voix suffit. Saisissant.

Des mois à attendre dans l’ombre de la mort transformant les combattants en troglodytes. Tous pataugent dans des boyaux où l’eau plus encore que l’Autre en face devient le principal ennemi. Toutes ces images sont fixes ; pourtant, mieux que tant d’images animées de documentaires de forme plus classiques, on y perçoit les sueurs d’agonie, la fureur guerrière, le parfum enivrant des offensives, le fumet écoeurant des cadavres, la monotonie sévère de la vie sous abri de fortune et les moments où les hommes entrevoient pour la première fois que cette guerre signifie plus qu’une grande aventure. Dans ces chemins où tout homme qui marche est talonné par la mort, ce ne sont plus des Français et des Allemands mais des hommes en sursis. Quelque chose d’archaïque s’impose quand il ne s’agit plus de l’affrontement de nations modernes mais d’une apparition venue du fond des âges. En face, l’adversaire n’est plus qu’une forme ennemie bientôt réduite au chaos des corps et aux gémissements des blessés dans un spectacle de jugement dernier.

1917_Bois_St-Pierre-VaastSoudain, la réflexion d’un soldat des tranchées cueillie un jour dans le Journal de guerre de Guy de Pourtalès vous apparaît lumineuse : « La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus ». De quelque côté que l’on se trouve. Route de Bazancourt, Recouvrance, Perthes-lès-Hurlus, Tronville en Lorraine, Gravelotte, Saint Rémy la calotte, Prégny, Pagny en moselle, Monchy , Bohain, Brancourt, Fresnoy-le-grand, Sissonne, Bapaume, Flers, Regniéville, Vis en Artois, Douchy en Artois, Hendecourt-lès-Cagnicourt, Sauchy-Lestrée, Favreuil… Tout n’y est que bâtiments fracassés et forêts hachées en copeaux, émeutes de schrapnels et pluie d’obus, malgré les moments d’apaisement et le canotage dans le canal de Saint-Quentin. D’anciens bourgs opulents ne sont plus que pierrailles, barricades, barbelés, points d’appui bétonné. On aura compris que, une fois n’est pas coutume, c’est exclusivement le point de vue du vaincu qu’expose ce documentaire français. A la fin, chaque camp clame ses victoires mais seule la guerre a gagné.

Le rouge et le gris produit par Baldanders films sera présenté aux rendez-vous de l’Histoire de Blois en octobre, ainsi qu’au festival du film de Compiègne le 6 novembre en attendant d’être peut-être sélectionné au festival du film d’Histoire de Pessac. Ce film d’une forme sobre, rigoureuse, radicale parfois, sans concession ni compromis avec l’esprit du spectacle, dure 3 heures et 28 minutes. Mais combien de temps encore se trouvera-t-il dans ce pays des gens assez obstinés pour réaliser, produire, diffuser des documentaires d’une telle exigence formelle ? Car ce n’est pas un film de plus destiné à accompagner la célébration du centenaire de l’armistice, mais bien une œuvre à part, méditation universelle sur la guerre.

(« Champagne, 1915 », « Bois Saint-Pierre-Vaast, 1917 » © Collection privée Laureen Lagarde ; « Ernst Jünger » © Deutsches Literaturarchiv Marbach)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire.

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commentaires

1 174 Réponses pour La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus

Janssen J-J dit: à

On a grande hâte d’aller y voir de plus près. Beau témoignage sur cette entreprise obstinée de F. Lagarde… Orages d’acier, chef d’oeuvre… Boqueteau 125, Lieutenant Sturm, etc… puis La guerre, notre mère… Et les carnets ayant servi à composer Orages d’acier… Tout remonte à la surface, et c’est bien ainsi. On n’oublie rien. Merci.

renato dit: à

Après la bataille les papillons se posent sur les cadavres des héros du champ des vainqueurs aussi que des perdants.

Soleil vert dit: à

Sur le thème, une fantaisie uchronique de Johan Heliot inspirée du Frankeinstein de Mary Shelley et des Mémoires de la grande guerre de Churchill, entre autres.

Johan Heliot – Frankenstein 1918 – L’Atalante

1914 : par le jeu des alliances débute un conflit mondial sanglant qui portera le nom de Guerre terminale. Sur le front occidental la Prusse affronte la France et la Grande-Bretagne, privées du soutien des Etats-Unis. Les hostilités perdurent jusqu’en 1933, date à laquelle les belligérants détruisent la ville de Londres en déversant depuis des zeppelins, des bombes irradiantes. La France vaincue est placée sous Protectorat allemand. Il faudra attendre l’année 1958 pour que le colonel De Gaulle en secoue le joug.
Entretemps, un jeune intellectuel français découvre, par l’entremise de l’écrivain et correspondant de guerre Ernest Hemingway, un épisode méconnu et fantastique de ces sombres années qui, s’il avait été mené à son terme, eut pu changer le sort des armes. Un obscur officier supérieur anglais du nom de Winston Churchill voulu mettre en pratique les travaux d’un certain Victor Frankenstein pour créer des bataillons de « non-nés » et surprendre ainsi l’ennemi. C’est le récit de l’un d’entre eux, Victor, qui parvint aux mains du professeur Edmond Laroche Voisin.

« Involution » avait aiguillé ma curiosité, j’avais eu de bons échos de « Françatome », mais « Frankenstein 1918 » est un coup de cœur. La célébration prochaine du centenaire de l’armistice du 11 Novembre 1918 est à l’origine de la rédaction de cette uchronie, débridée comme d’habitude par l’imagination de Johan Heliot, et plaçant du coup cet auteur dans la filiation d’un Reouven ou d’un Wagner. Mais ici, malgré quelques jeux de mots inauguraux – Anvers fut l’endroit d’un tournant décisif …, L’adieu aux âmes d’Ernest Hemingway – l’humour cède vite le pas à la gravité requise pour la dénonciation romancée de la folie des hommes. Heliot est natif des Vosges, et dans l’Est comme dans le Nord, la terre autant que les esprits se souviennent des boucheries militaires du XXe siècle.

Trois idées forces traversent ce livre. Le travail de mémoire, symbolisé par la recherche des manuscrits de Victor, la créature du docteur Frankenstein, des travaux du savant, et des mémoires de Winston Churchill. S’y ajoute le récit oral de Victor de plus en plus précis au fur et à mesure du rétablissement progressif de son intelligence et de ses souvenirs. Vient ensuite une dénonciation de la violence dont les apparitions circonstanciées dissimulent la triste réalité d’une tare ancrée dans le génome humain et qui ne demande qu’à s’exprimer. Enfin l’écrivain, par le biais du revenant, entame une réflexion sur le Pouvoir, sur la malfaisance exercée par une minorité sur les populations qu’elles ont en charge.

Dans les réussites de l’ouvrage on comptabilisera la mise en scène de personnages historiques. Churchill, Irène et Marie Curie ne sont pas des porte manteaux narratifs mais des êtres agissant – à l’exception notable d’Hemingway. Quant à Victor, sa lente régénération morale succédant à celle de son corps constitue le point d’orgue du récit tout autant qu’un message adressé au lecteur. La conclusion sans appel de « Frankenstein 1918 » dépasse le cadre de l’uchronie pour atteindre l’universel : « n’oubliez jamais le sacrifice des générations qui vous ont précédé et rappelez-vous les leçons de l’Histoire, car c’est le seul moyen d’éviter de répéter les erreurs de vos ainés ».

Espérons que ce livre taille sa route au milieu des poids lourds attendus de la rentrée littéraire du domaine de l’imaginaire que sont la nouvelle collection Albin Michel ou « La mort immortelle de Cixin Liu. Je ne lui adresserai qu’un reproche, à savoir une quatrième de couverture beaucoup trop bavarde, dévoilant les 170 premières pages d’un roman qui en compte 245.

Jazzi dit: à

En marge de la guerre sanglante entre le japon et la Chine, un film singapourien savoureux : « La saveur des ramen ». J’ai salivé et eu faim durant toute la projection ! Si la musique n’adoucit pas les moeurs, la cuisine, oui.
https://www.youtube.com/watch?v=d8cNWNPCOYM

raymond dit: à

Poème sur le Chemin des Dames à deux pas de chez moi. Extrait de mon recueil à paraître à « La porte » Laon « poèmes 14-18 ».
« Le Beau Chemin »
Chipies et favorites aux robes affolantes
Baptisèrent le chemin chantèrent en novembre il pleut bergère
Et leurs voix de sopranes et le manège des roues des carrosses s’en furent loin de nous
Noble carrousel du monde démodé
Des Dames le nom seul resta
Flottant dans l’air au fil de mille saisons
Belles Dames du temps jadis
Dont le regard un jour caressa blés blonds et vallons enchantés
Puis plus rien qu’un silence violet qui attendait son heure
A Bayonne on affûtait les lames
Ailleurs on alignait les fusils
Les usines guettaient dans l’ombre du siècle dix neuf
Puis quand sur un signe mystérieux des nouveaux temps
La ferraille dégringola du ciel sur les casques
Les petits paysans exercés à la bêche
S’enterrèrent précipitamment dans des boyaux boueux
Il fallut tenir tenir tenir
Autrement dit mourir
Aujourd’hui l’odeur de poudre flotte encore
Brume féroce qui prend aux poumons
Oh ce silence
Les pluies finissent de s’acharner sur les derniers bouts de ferraille qui traînent encore
Et l’on se demande
Dans ce désert superbe où sont passés les corps
On scrute les lointains
On néglige à nos pieds les croix qui disent les vies barrées
Et dont l’ombre énorme pèse pourtant
Sur l’horizon brisé

hamlet dit: à

l’insoutenable légèreté de l’être : toutes ces longues années de paix en Europe sont tellement difficiles à supporter, la guerre nous manque tellement qu’on se rattrape avec les bouquins.

les éditeurs connaissent ce besoin humain de vivre la guerre, la paix c’est tellement chiant, du coup ils remplissent ce vide.

hamlet dit: à

@passou : on a fait un hit parade des guerres dans l’édition ?

j’ai l’impression que 14-18 est numéro 1 devant 39-45 ?

par contre j’ai l’impression qu’on ne trouve rien sur le siège de la Rochelle en 1224 ? je ne sais pas pourquoi ça n’intéresse aucun éditeur.

ni sur la révolte paysanne dans les Flandres en 1323.

et je ne parle pas de la guerre sanglante qui opposa la Suède à la Russie durant trois ans ! de 1495 à 1497.

la guerre des paysans allemands au 16è j’ai l’impression que tout le monde s’en tapre complet.

sur les guerres de succession en Espagne du début du 18è on trouve nada !

les vendéens en 1832 en dehors des vendées tout le monde s’en fout…

la guerre de Crimée à la limite on doit trouver deux trois bouquins après le coup de chaud de Poutine.

non, c’est surtout les guerres du 20è qui intéressent les gens.

alors que les batailles napoléoniennes c’était aussi hyper sanglant.

faudrait demander aux historiens à Blois de faire un top 10 des guerres les plus publiées.

hamlet dit: à

en fait j’ai l’impression que cette politique éditorial est surtout faite pour dire aux gens « regardez vos aïeuls combien ils en chié, vous ? vous vivez dans un monde en paix ! alors venez pas nous gonfler avec vos problèmes ! »

passou dites-moi si je me trompe, mais j’ai l’impression que ce matraquage éditorial sur les guerres est surtout destiné à des fins politiques ?

en Chine ils font pareil avec Confucius, ils passent des trucs de Confucius dans les médias du matin au soir pour le pas que le peuple ait la mauvaise idée de se plaindre.

Passou dit: à

Pablo75, J’ai découvert ça moi aussi ce matin. La relation de l’entretien est assez fidèle sauf que je me souviens pas avoir employé « pretenciosa ». Ca m’étonne de moi car je n’use jamais de ce mot pour décrire une oeuvre et encore moins pour désigner un auteur que je ne connais pas. Et ça n’a pas raté, ils en ont fait un titre alors que ça occupe trois lignes à peine…

hamlet dit: à

l’autre raison c’est que plus personne ne va à l’église écouter la messe, et tout le monde a viré le Christ en croix dans leur chambre à coucher au dessus du lit.

l’image du Christ sur la croix concentrait sur elle tous les souffrances humaines, tous les péchés, tous les massacres, toutes les guerres, il suffisait de la voir tous les dimanche, ou tous les soirs avant d’aller dormir, et hop ! ça suffisait.

maintenant que ce Christ crucifié a disparu du décor on l’a remplacé par une multitude de crucifiés.

et vu que l’histoire des hommes n’est qu’une longue suite de malheurs et de crucifixions, les éditeurs ont de beaux jours devant eux !

avant c’était l’église qui se faisait du pognon sur le malheur du Christ, maintentnat c’est les éditeurs !

au moins ça leur permet d’investir dans l’immobilier.

qui aurait imaginé que toutes ces souffrances humaines servirait un jour à faire grimper le prix des loyers ?

Pablo75 dit: à

L’interview de Passou est traduite de façon catastrophique. Le type qui l’a faite sait à peine l’espagnol. Il y a pas mal de phrases totalement incorrectes:

–« amo Francia ». On dit : amo A Francia
–« en Francia pasa lo mismo, se compone POR regiones muy distintas » (¡ »se compone por « au lieu de « se compone DE »! c’est comme si en français on disait « se compose par des régions »)
–« remarcable » n’existe pas en espagnol
–« Pido al Rey ir hasta el fin »: pido al Rey que vaya hasta el final…
–« que ha derivado en una cerrazón. » ¿Cerrazón? À savoir quel était le mot français utilisé…
–« España perdió las luces »…?? (comme si c’était une voiture !). Il aurait fallut dire: en España no hubo Siglo de las Luces
–« en Alemania es imposible porque el verbo cae al final y bien, en España sí » ¿Y bien? ¿ »Cae bien » o « pues bien »? La phrase est absurde.
–« Su viaje en pos de la nacionalidad tiene muchas capas. » Capas? Encore une fois, à savoir quel était le mot français utilisé…
–« ¿HA intentado recuperar con TU viaje… » Il fallait écire: o « Has intentado con tu viaje » o « Ha intentado (usted) con su viaje ». Dans le reste de l’interview il le vouvoie.
–« los viajeros franceses del Ochocientos, de Prosper DE Merimée a Georges Bizet ». Prosper DE ? « el Ochocientos » ne signifie pas le « XIXe siècle » que je sache. Et Bizet a voyagé en Espagne?
–« estaba cargado de la búsqueda del folklore » ¿Cargado de una búsqueda? Ou le traducteur confond « cargado » avec « encargado » – « chargé » avec « chargé de »?
–« algo que como NO es comprensible no comparto porque conozco el país desde siempre, SE moverme en su interior ». La phrase dit le contraire de ce qu’elle veut dire: « algo que, COMO ES comprensible, no comparto…. sé [avec l’accent, pour montrer qu’il s’agit du verbe savoir] moverme POR su interior…
–« Durante este viaje siempre fui bien acogido y todos me DABAN la bienvenida. Al exponer mis razones me veían… » Siempre fui bien acogido, y todo el mundo me DIO la bienvenida [gallicisme]. Al exponer las razones de mi viaje, me veían…
–« ¿Crees que los españoles… » Là il le tutoie à nouveau.
–« conciencia SOBRE la ». « Tener conciencia DE ».
[continue]

hamlet dit: à

à Mallorque Formentor c’est le coin des anglais.

au sud c’est le coin des allemands, ils ont racheté des villes entière, comme Santanyi, du coup les mallorcains ne peuvent plus y vivre, je fais le pari que d’ici dix ans les habitants de Mallorque vont les balancer à l’eau.

c’était sur quoi cette conférence ?

Pablo75 dit: à

[suite et fin]

–« además hay otro ámbito muy importante. » On ne sait pas ce que cette phrase signifie. Si elle se réfère à la suivante il fallait mettre deux points.
–« no celebrar SU DÍA, el 8 de mayo. » « Su día » ne veut rien dire là. Le journaliste aurait dû expliquer la chose.
–« y van bien por distintos motivos ». Phrase pas claire en espagnol.
–« permíteme ser irónico ». Là, Passou tutoie le journaliste.
–« intenta captar los rasgos españoles DESDE su mirada ». « Captar…desde » n’est pas de l’espagnol.
–« No me parece negativo buscar una identidad, muchos dicen que es nacional, nacional es nacionalista ». Phrase pas claire, mal écrite.
–« Tenéis muchas cuestiones ». Là, Passou tutoie à nouveau le journaliste.
–« En el libro hay un momento donde mencionas ». Et il est toutoyé par lui…
–« deben aceptarse SUS vaivenes DEL pasado. » Le journaliste montre encore une fois qui ne sait pas l’espagnol. Il aurait dû écrire: « Deben aceptarse los vaivenes de su pasado ».
–« Me has hecho pensar… ». Passou tutoie à nouveau le journaliste.
–« Quizá Eduardo Mendoza SERÍA el indicado ». Le journaliste ne connaît pas les verbes espagnols. Il aurait dû écrire: Quizá E.M. fuera el indicado ».
–« Me escandalizA escuchar […] hasta leí que ». Le journaliste aurait dû écrire: « me escandalizABA… hasta que leí »

(Entre parenthèses: c’est une exagération dire que dans toutes les tertulias on crie. On crie quand on se fâche en discutant. Dans la tertulia du Café Gijón, citée dans l’interview, on ne criait pas – voir le Journal intime de l’un de ses piliers pendant des années, le très élégant César González Ruano – un vrai personnage de roman, un type très mystérieux et ambigu, très intelligent et lucide, qui a été l’un des meilleurs stylistes du XXe siècle en espagnol et une ordure morale de première catégorie, pour ne pas dire un type totalement amoral. Passou, si vous cherchez un personnage de roman, lui, il est parfait: il a vécu à Berlin pendant le nazisme, à Paris pendant l’Occupation, a été arrêté par les nazis et passé quelques mois dans la prison de Cherche-Midi on ne sait pas très bien pourquoi – certains l’accusent de dépouiller des juifs en échange de visas vers l’Espagne qu’ils ne voyaient jamais. Et quand il est retourné en Espagne il a connu la gloire littéraire, tout ayant beaucoup des problèmes d’argent).

hamlet dit: à

pablo tu en penses quoi de l’envahissement de Majorque par les allemands ?

hamlet dit: à

pablo, non oublie ma question, j’avais oublié de ne penses pas.

Pablo75 dit: à

@ Passou

Mais l’interview a eu lieu en quelle langue? Moi aussi, en ayant lu votre article sur « Patria » ici, cela m’a surpris le titre de l’interview – et pourtant je connais bien la nullité des journalistes soi-disant littéraires espagnols. Ce Jordi Corominas doit être un jeune produit de l’absence d’études en espagnol de la Catalogne – en plus d’un type « más corto que las mangas de un chaleco », comme on dit en Espagne.

Et pourtant ce site, « El Confidencial » est l’un des meilleurs sites d’information espagnols.

hamlet dit: à

pablo, tu penses quoi d’un pays qui fait des obsèques nationales à un chanteur français domicilié au Luxembourg pour ne pas payer d’impôts en France ?

tu crois que ça donne un mauvais exemple ?

pablo c’est pas toi qui disait que tous les français méritent des baffes ?

Pablo75 dit: à

@ Passou

« En febrero Navona publicará en España su ‘Retorno a Sefarad’… »

Vous avez intérêt à surveiller de près la traduction de votre livre si vous ne voulez pas qu’on vous fasse dire n’importe quoi sur un thème aussi sensible. N’oubliez pas que la traduction en Espagne n’est pas du tout comme en France. Là bas, c’est une catastrophe.

Pablo75 dit: à

@ hamlet

Arrête de faire ch..ier. Laisse-nous parler entre adultes. Quand j’aurai fini, je m’occuperais de ton cas. J’ai quelques coups de pied dans le c.ul à te donner.

Jean Langoncet dit: à

@Là bas, c’est une catastrophe.

Un brûlot, très en verve Pablo75 ?

x dit: à

Une possibilité : le type qui a réalisé l’interview pourrait être un français habitant l’Espagne depuis 20 ou 30 ans mais dont la langue de travail est le français. Il veut seulement s’entraîner à être le plus désagréable possible en espagnol et tant pis pour les Espagnols qui le lisent s’il estropie leur langue. Où est le problème ?

Pour ce que j’en ai compris ça ne semble pas très différent d’ici : « juxtaposition de monologues » et « la colère ne remplace pas les arguments ».

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé des quenelles sauce nantua.

x dit: à

Par exemple : je m’occuperAI de ton cas, futur de l’indicatif et non conditionnel

Le conditionnel conviendrait dans une phrase telle que : si j’avais le temps, je m’occuperais de ton cas.

Pablo75 dit: à

Tiens, Hamlet ne dissimule plus qu’il est aussi x…

x dit: à

« certains l’accusent de dépouiller des juifs en échange de visas vers l’Espagne qu’ils ne voyaient jamais. »
Phrase pas claire en français. Il aurait fallu écrire : certains l’accusent d’AVOIR dépouillé … »

« tout ayant beaucoup des problèmes d’argent »
Le commentateur aurait dû écrire : beaucoup DE problèmes.

C’est formidable la toile, exercices corrigés gratuitement, satisfaction de rectifier, gagnant-gagnant !

Tiens, Pablo n’hésite pas à montrer à nouveau devant tout le monde qu’il ne sait pas distinguer les styles.

Pablo75 dit: à

@ hamlet-x

Comment ça se fait que tu as décidé de griller ton double ce soir?

Tu as eu une attaque, indépendante de ta volonté, d’honnêteté? Ou c’est encore un coup de folie qui montre que tu maîtrises de plus en plus mal ton cerveau à cause de ton Alzheimer?

Pablo75 dit: à

Il y a deux types ici qui sont en train de perdre la tête en direct, devant tout le monde. L’un est Jazzi, qui croit qu’avant de poser une question on doit déjà savoir la réponse, ce qui montre que son ciboulot ne reconnaît plus la logique du temps:

Pablo75 dit: 5 octobre 2018 à 11 h 42 min
@ Ed
Elle vomit quand elle tousse ou tout le temps?

Ed dit: 5 octobre 2018 à 12 h 19 min
« Elle vomit quand elle tousse ou tout le temps »
Ah non. Aucun rapport.

Jazzi dit: 5 octobre 2018 à 12 h 43 min
« Elle vomit quand elle tousse ou tout le temps » (Pablo)
« Ah non. Aucun rapport. » (Ed)
Il a l’air un peu dur de la comprenette, le Pablo ?

Cela veut donc dire que je dois comprendre la réponse de Ed avant de l’avoir lue.

Étonnant, non?

Pablo75 dit: à

L’autre vieillard atteint d’Alzheimer, est notre ami hamlet Puck-Puck l’Homelette, dit Monsieur Wkipédio, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison».

Avant-hier je l’appelle « buffon », « Trou du C.ul du Blog », « petit roquet
», « eunuque », « gros raté », « petit minable », je lui dis qu’il a l’air d’un constipé chronique qui vient ici faire le mariole, que sa co.nnerie comble mon sadisme avec les crétins, que pour la même raison j’adore le faire hurler de jalousie et le faire aboyer, je parle de la bêtise de son cerveau en décomposition avancé, je le remercie de si bien « entrar al trapo », comme on dit en espagnol, même s’il est plus un âne qu’un taureau, et je lui donne même des conseils pour se faire moins tabasser ici: « Si tu étais un peu plus intelligent, tu pourrais
apprendre à jouer aux échecs et mieux préparer ainsi tes coups,qu’aujourd’hui sont lamentables. Mais même très c.on comme tu es, tu pourrais au moins apprendre du « noble art » à te couvrir, à lever ta main gauche quand tu essaies, ridiculement, de boxer avec la droite »…… et lui, quelques heures après, dans son délire hystérique, il prend tout cela… pour de la politesse !!!

« j’ai appris à Pablo à bien se tenir en société : il n’insulte plus personne, il parle poliment, il dit « pardon » « merci »… »

Hier soir, notre matamore d’opérette (« si tu veux m’insulter on peut se donner rv ou tu veux et quand tu veux, et la on va voir si tu m’ insultes »), notre fanfaron de quartier (« moi ta vie ici je vais te la pourrir ») à la tronche gonflée par les coups de son propre boomerang qui se prend en retour dans la gu.eule systématiquement quand il le lance, revient à la charge en répétant son petit numéro d’aspirant raté au poste de Clown du Blog (alors qu’il est le seul candidat) sur la politesse et le nazisme (en salissant au passage le nom de Lévinas), et avec son ton de jésuite pédophile
irrécupérable, ce grand maso, assoiffé de gifles, écrit, montrant que son Alzheimer lui a déjà fait oublier à qui il s’adresse : « il faudrait que tu présentes tes excuses à Paul Edel ! tu vas le faire pablo ? tout le monde l’attend ici ! ».

Un autre oubli dû à la même maladie: avant il me demandait des excuses pour son ami « x » (alias aussi Puck-Puck l’Homelette, dit Monsieur Wkipédio) et pour lui-même.

Alors, mon chou, à toi, à ton double « x » et à Paul Edel je vous dis : que os den por donde amargan los pepinos.

C’est clair ou je te fais un dessin?

Pablo75 dit: à

@ Delaporte

« J’aime moins des choses comme « la Mécanique des femmes »… Il était très misogyne, malheureusement. »

Encore une fois tu dis n’importe quoi. Autant ce livre que « Épisodes de la vie des mantes religieuses », est fait de phrases qu’il a entendu à des femmes. Donc, c’est les femmes qu’il a connu qui étaient très misogynes (ce qui est le cas de pas mal de femmes, d’ailleurs).

P. comme Paris dit: à

Et bien, tiens,
Un petit bonjour pour Monsieur Bansky l’auto-destructeur.
Mais qu’est-ce qui est le mieux pour un tableau :
Une fiente passée à la déchiqueteuse,
ou
Un tableau nettoyé de ses fientes de poules retrouvé en 1944 , chez un cultivateur en Belgique.

http://cyberpoete.free.fr/blog/images/RousseauGuerre.jpg

Pablo75 dit: à

@ gisèle

Merci pour les conseils sur Callimaque et Théocrite.

« J’ai écouté le Stabat Mater d’Arvo Part, qui s’accorde assez bien à l’idée de silence. »

Exact.

« Arvo Pärt, entre silence et réflexion », entretien avec Paavo Järvi (qui parle de son père Neeme Jarvi, chef d’orchestre aussi)

https://www.youtube.com/watch?v=1_d9-x1mSw8

Pablo75 dit: à

On entend derrière la voix de Paavo Jarvi l’oeuvre la plus belle, pour moi, de Part : « Cantus in Cantus in Memoriam Benjamin Britten »

Ici dirigée par le frère de Paavo, Kristjan Järvi:

https://www.youtube.com/watch?v=94ByTxhtT38

P. comme Paris dit: à

Pablo, vous faites trop long.
Vous ne maniez pas assez bien votre répétitif français pour être intéressant.

Pablo75 dit: à

Tout ce concert de la Baltic Sea Youth Philharmonic dirigée par Kristjan Järvi dans le Théâtre des Champs-Élysées en mars 2015 est très bon. Ils jouent, avec beaucoup de passion, des oeuvres qu’on entend rarement.

https://www.youtube.com/watch?v=DLTXqyjwXDY

Bételgeuse dit: à

Si vous oubliez vos sonotones, c’est sur, ça sert à rien de vous ruiner en droits d’entrée

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« A propos de Yourcenar, Gallimard serait bien inspiré de rééditer en « Poésie Gallimard », sa Présentation critique d’Hortense Flexner, un poète unique et d’une actualité devenue plus brûlante encore qu’elle ne l’était il y a cinquante ans. Mais qui pour mener ce combat? »

Je ne connais pas du tout Hortense Flexner et je n’ai jamais vu le livre de la Yourcenar sur elle. Ce que tu dis est d’autant plus incompréhensible que le livre « Présentation critique d’Hortense Flexner suivi de Choix de poèmes » a été publié par Gallimard et réédité encore en 2015. À mon avis il finira tôt ou tard dans la collection Poésie Gallimard.

Ce matin aux Puces, j’ai vu plusieurs livres d’elle (Nouvelles orientales, Les Yeux ouverts, entretiens, L’Oeuvre au noir, et autres) à 1 euro pièce. Mais je les avais déjà et j’étais trop chargé (pour les mêmes raisons j’ai laissé le « Chopin » de Gavoty au même prix). J’ai acheté 8 livres (dont 1 espagnol – la poésie de Ibn Hazm de Córdoba « El collar de la paloma ») pour 6 euros, dont le « Robert Schumann » de sa fille Eugénie Schumann (Gallimard, 1937), livre non coupé, et « Cinq essais de poétique » de Qian Zhongshu (sur la poésie classique chinoise).

Il y avait aussi beaucoup de disques à moins d’un euro pièce achetés « en groupe »: j’ai pris 6 Bach (dont la Messe en si par Thomas Hengelbrock, les Concertos pour violon par Daniel Hope et les Goldberg par Perahia), plus un Sibelius-Karajan, un R.Strauss-Kempe, un R.Strauss-Karajan et un Bartok-Mehta, le tout pour 8 euros.

Mais le clou de la matinée a été, chez un autre vendeur, le premier vol. des Oeuvres de Fenelon dans la Pléiade (1637 pages), en parfait état pour … 3 euros !

Le livre de Corbin, j’ai oublié de le chercher en édition de poche (Champs) l’autre jour chez Gibert, où j’étais allé acheter « Le Bouquin des aphorismes » (coll. Bouquins). Sur Amazon il y a pas mal d’avis négatifs sur « Histoire du silence »:

https://www.amazon.fr/product-reviews/2081408937/ref=acr_dpproductdetail_text?ie=UTF8&showViewpoints=1

Delaporte dit: à

Le « lettre » d’Onfray adressée au Président est parfaitement ignoble. Avec des relents putrides d’homophobie, qu’on croyait enterrés depuis les années 30. Onfray doit publier prochainement un livre sur son séjour à la Trappe. Sera-ce suffisant pour revenir en odeur de sainteté ? :

« Quoi qu’il en soit de ce fondement et de son propriétaire, c’est proprement manquer de doigté envers la République que de se laisser mettre de la sorte en arborant ce sourire radieux qui témoigne de ton contentement. » (Onfray s’adressant à Macron)

Delaporte dit: à

Pablo75 dit: 7 octobre 2018 à 0 h 11 min

C’est vrai que Septentrion était une splendeur littéraire. Il ne faut pas cesser de le dire et de le redire.

rose dit: à

Léa Salamé qui se la joue magnifique et professionnelle :
les rapports entre les politiques et les journalistes se doivent d’ être rugueux.

Qui de blanc vêtue a interviewé le président de la République ?
Qui a fort tôt et avec une prescience extraordinaire interviewé Delon, puis une rencontre entre Houellebecq et Angot ?

Qui a le goût du succès, de la gloire et de l’ argent si ce n’ est Léa Salamé ?

Phil dit: à

Mais combien de temps encore se trouvera-t-il dans ce pays des gens assez obstinés pour réaliser, produire, diffuser des documentaires d’une telle exigence formelle ? (dixit prestigieux Passou)

Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi l’ont fait.
Leur film d’archives nitrates sur les combats alpins de 1916 italo-austro-hongrois, avec pour seuls sous-titres des extraits, chantés, du Journal de Musil.
certes il ne manque pas de gens « obstinés » dans la vieille Europe, il manque plutôt de spectateurs éclairés. Tous obstinés à s’ipoder dans la grande partouze de déculturation (à propos partouze, cela va sans dire grande pénurie de producteurs déweinsteinisés).

renato dit: à

Angela Ricci Lucchi est décédée, Phil.

Jazzi dit: à

Ta chronique sur ton marché aux puces de Montreuil est toujours passionnante à lire, Pablo. Tu y trouves toujours des ouvrages et des disques assez pointus et à un prix défiant toute concurrence ! Une pléiade en bon état à 3 euros, incroyable ; ça change un peu de la prétentieuse bibliothèque narcissique de François Mitterrand, actuellement aux enchères.

Janssen J-J dit: à

Remontée matinale du filet nocturne. Maigre.
-> sur l’hommage aux Dames du Chemin… une magnifique évocation poétique ! Je le dis à son auteur, une belle personne
-> (à 22.47) sur le « siège de La Rochelle », que j’aurais plutôt daté de 1624, rendre hommage au travail de Liliane Crété, une magnifique historienne régionale injustement oubliée. M’enfin !
-> (Elles) sur l’enthousiasme téléphoné de la très pète-sec Patricia Martin à sa copine Olivia de Lamberterie, au sujet de son premier roman, à celzéceux qui par hasard l’auraient lu sans gêne au club lacustre de Port Grimaud…, vaut-il franchement la peine d’aller plus loin que cette interview ?
http://www.elle.fr/Loisirs/Livres/News/Olivia-de-Lamberterie-Je-voulais-que-mon-frere-devienne-immortel-3714588
-> et sur l’apparent paradoxe d’une pensée de la nuit (pendant ce temps) : « plus s’accroit la connaissance du fonctionnement de notre cerveau, plus augmente de champ de notre ignorance générale ».
-> Je crois que nous avons eu plus que deux écrivains européens morts plus centenaires (F et J). Les « guerres » du XXe s. sont les plus intéressantes, non parce qu’elles auraient fait vendre plus de papier que les autres, mais parce qu’elles ont fait plus de morts que toutes les guerres réunies depuis l’aube de l’humanité. Or, les morts en masse de guerre comme des catastrophes naturelles, fascinent les foules sentimentales d’aujourd’hui déshabituées de la violence vécue. « Fascinent » au sens où elles « donnent des frissons aux confortables assis derrière leurs écrans », comme les militaires US manipulent les drones tueurs à distance (zéro morts chez ceux, et dégâts considérables parmi les civils non ciblés chez les ennemis).
Je dis tout ça, mais surtout, couvrez-vous bien en sortant : il va se mettre au gris et au frais.

Alexia Neuhoff dit: à

« Si paseas por el país no existen las juderías, ni siquiera como objeto turístico. » P.A.

Certes, pas dans leur état d’origine,les siècles ayant accompli leur oeuvre. Mais peut-on ignorer, mentionnés tels quels, les « judería » ou « barrio judío » de Tolède, Séville (quartier Santa Cruz), Ségovie, Guadix, Cordou, Malaga qu’arpentent de nombreux touristes ?

Janssen J-J dit: à

Nos journalistes …
@ 7.11, en effet, la trajectoire de Mme Salamé en direct a été jusqu’à présent fulgurante (à la télévision comme à la radio). Chacun attend son premier roman, son premier essai, ses premières mémoires, son premier faux pas. Tout succès médiatique étant insupportable à quiconque de normalement constitué, il faut se concentrer et ne jamais perdre de vue son enjoleur oeil de biche, et la blancheur de son sourire carnassier. Du velours dans un gant de fer, ma biche.
Avez-vous remarqué cet autre oeil gourmand et le sourire narquois de Nathalie St Cricq quand elle parle de Macron et lui prédit des misères ? On se damnerait pour elle.
Et n’avez vous jamais éprouvé le moindre ennui à voir s’accrocher et progressivement s’étioler, telle juchée sur sa chaise, une Claire Chazale en talons aiguille ?
Ont-elles pour autant crevé le plafond de verre dans leur monde, les Elise, Ruth, Audrey & co ?… Non. Toutes, elles sont appelées à chuter tour à tour, bien avant de l’avoir fait, à cause de la griserie… et surtout d’erreurs flagrantes dans leurs vies mondaines et conjugales. {Désolé, mais ce constat n’a rien de misogyne, que ce soit bien clair entre nous, hein !}
Une somptueuse galerie néanmoins, ici.
https://www.google.com/search?client=firefox-b&q=Nathalie+Iannetta&stick=H4sIAAAAAAAAAI2SvU7DMBDH8QACt0jIDIggIYQY2JLYdZPMCCYQEh8zIo2bpthJmpjm4zF4ACRGJBaegYk-ACMDGxIbCwsSLSSuGJDY_Pf_7ue7883PbjZ0XzcxdrwedfB6P7pMwnMepJJtdJkQbEM-3PKH22GQBlE4Agu60I2eNejSEYCTc6vPy56oDZK00srASSZDUoksD23SH4Gfx4hh5sZZHWeVjhiMwOLEMt22n6SdC6sONYTpGFkVmscO7mXK4pmkfk2hRZ6M62tOrLgMBReiVXm0jGNC6jSznbtZTXR8h7dLRQy9wj2reqF23GpPyzKGrkGkgjg0l77qh9heQVWs5RtxYU-pfcLzgcoUVobVJLCMExMr9f0JL-ATNJZeP56XtXdwdff4BN4AXNqPopTx4ojxc8m8kwhtwbndUAayQBpsavPfQyjTcHtGg1ApdA9g45jJk-gg8oJugW4Auv4nzepQPKVNFPJ-w07RMVw4YMJlSXrYRXsQ7kScs44crwqy4Zq2onfUhT5drXSMXYV_mc0voPf52JUCAAA&npsic=-1792&sa=X&ved=0ahUKEwjcz6iI6fPdAhUK1hoKHfQ9DZIQ-BYIdQ

Phil dit: à

si Renato, Ricci passed away cette année et les films restent sans plus personne pour s’occuper, avec littérature, des archives nitrate que le gros Langlois conservait dans sa baignoire entre des pots de confiture.
Pablo, arrêtez de négocier le bout de gras sur les puces avec des marchands déboussolés, 3 euros pour une pléiade est une obscénité. Mitterrand avait le goût du beau papier, dear Baroz, faites-en un livre (du beau papier, pas du mitrand). le Président Chardonneur a expiré, sous les pauvres yeux incrédules du Maître Kiejmann, avec « Isabelle » en eo dans les bras.

Jazzi dit: à

Peu importe le papier pourvu qu’on ait livresque, Phil !

Jazzi dit: à

Les guerres du XXe siècle ont pour elles les archives du cinéma… aux armées ! Incontournable pour les historiens.

Jazzi dit: à

Surréalistes, les gueules cassées italiens, renato !

Jazzi dit: à

Une vingtaine de livres d’Aragon dans la bibliothèque de François Mitterrand, Phil !

Phil dit: à

bien dit, Baroz, peu importe le flacon, enivrez-vous d’un grand papier, laissez aux zombies les lizeuses aux mille nuances grisâtres.

Jazzi dit: à

A quoi peut bien ressembler la bibliothèque de Passou ? Si retrouve-t-il ?

Passou dit: à

Pablo, J’ai bavardé avec ce journaliste (fort sympathique) en espagnol; mais dès qu’il s’est agi de l’interview proprement dite, avec lui comme avec les autres, j’ai tenu à la faire en français car c’est ma langue d’écriture, la seule dans laquelle je suis le plus précis.

Passou dit: à

Jazzi, ma bibliothèque ? Plutôt ce qu’il en reste, le minimum vital : à gauche, le mur de la Pléiade ; à droite, le mur de Bouquins ; en face le mur de Quarto. Tout le reste éparpillé ailleurs…

Phil dit: à

sissi retrouve

Jazzi dit: à

Passou, combien de divisions ?

« à gauche, le mur de la Pléiade ; à droite, le mur de Bouquins ; en face le mur de Quarto. »

C’est du maousse costaud !

Phil dit: à

passou a de l’éclairage dans sa bibliothèque et du plateau rétractable pour étudier le beau livre. de l’équipement prestigieux, dear baroz, du maroquin en tiroirs.

Janssen J-J dit: à

Jz, ne disqualifiez pas a priori ce talentueux pamphlet d’Onfray, au nom de je ne sais quelle homophobie. Affrontez-le au contraire en l’écoutant jusqu’au bout, même si ce philosophe vous déplait, et même si vous ne regrettez toujours pas votre vote de la dernière présidentielle !
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/lettre-a-manu-sur-le-doigte-et-son-fondement
Cela dit, le « pb » de MO, c de s’imaginer qu’il va ainsi affaiblir la popularité de Macron, alors que c’est tout le contraire qui va se produire en réagissant comme vous… car s’attaquer au lobby présidentiel gay aujourd’hui, ça le fait pas…
Brr…, l’essentiel est que MO se soit fait du bien, et à nous avec, durant qq minutes. Or c’est pas si fréquent de rencontrer à deux doigts de là, pareil talent de plume et de verbe, hein !

Delaporte dit: à

« la prétentieuse bibliothèque narcissique de François Mitterrand »

Le personnage était culturellement boursouflé et inepte, surtout en ce qui concerne le XXe siècle. Anne Pingeot a hérité de la partie des livres qui concernaient le XIXe. On ignore ce qu’il y avait, mais c’était probablement plus intéressant. Mazarine a hérité des romans libertins du XVIIIe – car Mitterrand était un libertin, comme DSK. Son chauffeur, dans ses Mémoires, raconte que, en soirée, Mitterrand planifiait une entrée érotique, un plat principal, et pour conclure un dessert. Ainsi sillonnait-il Paris en recherche de moments de charme, l’ambitieux ridicule, le politique de pacotille, le jouisseur infatué, le Trimalchion du PS.

Janssen J-J dit: à

@ laissez aux zombies les lizeuses

J’aime azzez zes lazzis, jazzy

@ »un mur de pléiades », … Me suis toujours douté que ça servait à ça, les Pléiades, à décorer les salons. Ce doit être la jalousie qui parle en moi qui n’ai jamais pu m’en acheter un tome, et jamais osé m’aventurer aux Puces, comme si on pouvait trouver des Pléiades aux puces à 3 sous (berk). N’importe quoi. Moins cher que 2 rouleaux de PQ ! à ce prix-là du papier bible, je me demande si on est si bien torché qu’il se mouche.

Phil dit: à

visage bien délicat de Jünger, semble aussi inapte aux tranchées qu’aux balafres prussiennes, mais fait souvenir du film de Schlöndorf sur Guy Môquet, film raté sauf pour la figure de l’écrivain allemand, où bhl avança sur recettes la frimousse déplacée de son Arielle.

Delaporte dit: à

En philosophie, Mitterrand allait à peine jusqu’à Kant. Et, déjà, Kant était difficile pour lui. Il faut imaginer un chef d’Etat inculte en philosophie, ou quasiment, et qui veut régler les questions du monde. Ce n’est pas sérieux. Aussi bien, il n’a jamais gouverné de lui-même, mais toujours attendu le moment propice pour sodomiser les Français. Telle l’Europe de Maastricht (prononcer « ma-trique !)…

Janssen J-J dit: à

@ en revanche, macron et paul ricoeur, c’est du plus solide, du kant-à-soie, pas vrai, DLP ?

Delaporte dit: à

L’Express décrit cette bibliothèque du XXe siècle de Mitterrand. Il y a même du Péguy, dedans. Cela ne lui a guère profité. Il ne devait pas beaucoup lire. En général, les bibliophiles ne lisent pas beaucoup, ils feuillettent. Ce qui les intéresse, surtout, c’est la cote du livre. Ceci intéressait beaucoup Mitterrand, le vieux radin, le vieux gâteux, le vieil avaricieux.

Delaporte dit: à

« en revanche, macron et paul ricoeur, c’est du plus solide, du kant-à-soie, pas vrai, DLP ? »

Pas du tout !!! C’est encore pire, même. Macron est un usurpateur ! Lui ne doit même pas avoir de bibliothèque personnelle.

Janssen J-J dit: à

On s’est pourtant laissé dire que, tel DLP, il avait lu toute l’œuvre d’Ulricke Meinhoff qui n’était hélas pas encore parue en Pléiade / infox 🙂

Delaporte dit: à

Il y a une extraordinaire nouvelle de Zweig, qui montre un expert en bibliophilie perdu entre plusieurs guerres. A part la cote de ses livres, il ne comprenait rien au monde. Terrible portrait (à charge) d’une profession qui, sauf exceptions, ne connaît rien au monde. Quelqu’un se souvient-il du titre de cette nouvelle de Zweig ?

Delaporte dit: à

Mitterrand était avant toute chose (avant même d’être un président) un bibliophile. Cela explique beaucoup de choses, et pourquoi, en premier lieu, il a mené la France, puis l’Europe, au désastre. Il aurait pu avoir une certaine idée de l’Europe. Nullement. Il n’en avait aucune, à part ce que lui disait de faire le lobby capitaliste. D’ailleurs, le vieil antisémite se plaignait du « lobby juif » à Jean d’Ormesson. Pauvre tête fragile d’un autre temps !

Delaporte dit: à

C’était un bibliophile, mais un bibliophile calamiteux, il va sans dire.

Janssen J-J dit: à

@ Mitterrand allait à peine jusqu’à Kant

Peut-on vraiment lui en vouloir aujourd’hui de n’avoir pas su le laisser décanter un brin ? Quant à DLP, vu l’immense culture philosophique dont il a fait montre jusqu’ici sur ce blogue, on imagine surtout les lazzis qu’il a dû subir jusqu’à présent, tel le Cripure de la raison tique basculant dans la défense du Cantoque des quantiques (je rigole et sors faire trop pipi).

Phil dit: à

Zweig se portraiturait dans ses romans et nouvelles, Delaporte. collectionneur d’autographes.

Alexia Neuhoff dit: à

Le bouquiniste Mendel.

Delaporte dit: à

Mitterrand possédait peut-être dans sa bibliothèque des ouvrages des Editions des femmes, mais cela m’étonnerait fort qu’Ulrike Meinhof lui ait dédicacé son opus paru dans cette maison. Opus qui n’est aujourd’hui plus disponible. Tel est le scandale à mes yeux. Allez, maintenant je sors, j’ai rendez-vous, ciao !

Janssen J-J dit: à

@ expert en bibliophilie : c’est une profession, ça ?

Auto-Da-Fé, de Canetti…, son personnage, Peter Kien, le sinologue devenu fou, qui foutait le feu à sa bibli, ç’avait plus de gueule…
Zweig à côté, valait guère triplette.

Janssen J-J dit: à

Comme c’est triste les gens qui n’ont aucun humour ! Ce pauvre DLP, tel, qui prend tout au premier degré. Font froid dans le dos, les psycho-rigides de cette espèce, à tourner sans cesse autour des mêmes idées fixes, on y entrevoit les petits Robespierres.

Pablo75 dit: à

@ Phil

« Pablo, arrêtez de négocier le bout de gras sur les puces avec des marchands déboussolés, 3 euros pour une pléiade est une obscénité. »

Avant d’affirmer sans savoir il faut demander: tu penses bien que quand j’ai demandé au type le prix de la Pléiade de Fénelon et j’ai entendu « 3 euros » je me suis empressé de payer avant que le type ne change d’opinion. Il faut parfois savoir ne pas négocier… 😉

Quant au fait d’appeler « marchands déboussolés » les types qui vident les appartements des morts en emportant tout gratuitement ou presque, pressés par les héritiers qui veulent récupérer les lieux, cela montre une naïveté de ta part qui m’étonne beaucoup. Tu n’as jamais été aux Puces, je parie…

Aux Puces il y a deux types de vendeurs: les analphabètes (très souvent dans le sens vrai du mot), qui ne savent pas ce qu’ils vendent, et ceux qui savent lire et qui connaissent très bien les prix des livres. Les premiers sont bien plus redoutables et imprévisibles que les derniers. Quand tu proposes un prix pour un paquet de livres ou de disques, autant ils peuvent te dire un prix énorme qu’un prix dérisoire. Cela dépend de leur humeur. Moi je raconte ici ce que j’ai acheté mais pas ce que j’ai dû laisser (en partie pour ne pas avoir l’étiquette de « pigeon » – les vendeurs ont une mémoire extraordinaire). Le fait de te connaître, de leur acheter souvent, baisse beaucoup les prix. Quand un vendeur commence à te tutoyer, c’est bon signe.

Janssen J-J dit: à

@ 10.45 / désolé jazzman, je vous ai attribué à tort un propos qui appartenait à DLP sur Onfray. Scusi.

christiane dit: à

@Alexia Neuhoff dit: 7 octobre 2018 à 11 h 21 min
Oui, quel livre brûlant…

Phil dit: à

c’est juste, Pablo. Dans les antiquailles comme chez « Régine » il faut faire physionomiste pour éviter les tronches d’arnaqueurs qui vous refileraient de la chaise ikea en louis quinze. la pléiade sert de tapisserie aux salons mafieux depuis plus de vingt ans.

raymond dit: à

Janssen
Merci pour les Dames et le chemin. En voici un autre toujours tiré du même opus, le premier, intitulé bien sûr: « Chemin des Dames »

Un vol d’oiseaux passe dans le ciel
J’entends le souffle de leurs ailes dans le silence du vallon
Comme une page qu’on tourne
Et je songe qu’au lieu de lutter contre le vent les rémiges aspirent l’air sous elles
Se laissent porter
Rêve d’écrivain une fois lancé qui ne veut plus jamais poser la plume et renaude
A revenir au plein du jour conscient
D’autant que le vent fait retour
Au mille des feuilles affolées quoique mortes
Les tas formés au long des troncs vont faire leurs tendresses ailleurs
Feuilles qui cachèrent les appels des bêtes
Qui regrettent (c’était mieux avant) le temps où l’on se dévorait à cru
Non ce n’est plus le temps des meurtres appuyés d’artillerie
Les saisons sont revenues
Nous n’irons plus au bois massacrer les cousins
Au Chemin des Dames roule la paix
Enfin

hamlet dit: à

la chose inimaginable est que cette Europe ait pu à la fois produire cette barbarie, et en même temps la plus pure beauté, comme par exemple ce concerto pour deux violons de Beethoven, dans lequel, toutefois, on sent parfois pointer, comme chez Schubert, cette lancinante et douloureuse angoisse de la mort, telle un pressentiment profond du pire qui allait arriver sur sa terre :

https://www.youtube.com/watch?v=ZMSEPUuNP8k

Pablo75 dit: à

@ Delaporte

« En philosophie, Mitterrand allait à peine jusqu’à Kant. »

Et tu crois que Ulrique Meinhof est arrivée si loin? À mon avis elle n’a pas dépassé la philosophie des Cro-magnons…

À propos de ton idole: tu ne m’as tjs pas répondu sur les oeuvres politico-philosophiques de « cet astre incandescent de la pensée », de cette « figure solaire de la pensée » qui « va devenir un mythe, une sainte » et que tu as l’air d’avoir étudié à fond. Elles sont où?

Tu ne m’as pas expliqué non plus comment ça se fait que son livre « Mutinerie et autres textes » publié en 1977 aux Éditions des femmes ne soit qu’un salmigondis de textes sans connexion entre eux (articles politiques et féministes, lettres, déclarations, un brouillon de scénario de film intitulé « Mutinerie ») et dont la philosophie est totalement absente. Il a pourtant l’air d’être l’Oeuvre Complète en français de ton amie, tellement les Éditions des femmes ont ramassé des textes divers pour essayer d’avoir tout ce qu’elle a écrit (il y a même des textes sur elle, écrits par des amis).

Le texte le plus « philosophique » que j’ai trouvé là-dedans est celui-ci, d’une nullité rare: « Nous ne partons pas d’une quelconque position de classe, mais de la lutte des classes comme principe de toute histoire, et de la guerre de classes comme réalité dans laquelle se réalise la politique prolétarienne, et – comme l’avons appris – seulement dans et par la guerre la position de classe ne peut être que le mouvement de la classe dans la guerre des classes, ce qui arme le prolétariat mondial en lutte, en réalité ses avantgardes, les mouvements de libération. » (sic)

Pablo75 dit: à

« ce concerto pour deux violons de Beethoven »
(Hamlet)

Tiens, la découverte du siècle: Beethoven a écrit un concerto pour deux violons !!

Ce pauvre Puck-Puck l’Homelette, dit Monsieur Wkipédio, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison», est tellement sourd qu’il confond Bach avec Beethoven !!

Encore un signe de son terrible Alzheimer irréversible…

Pablo75 dit: à

« Ce blog s’enfonce dans la boue et là, je m’éloigne malgré ces présences qui me sont chères […] Tchao, les amis. Je vous laisse les lâches (qui ne dit rien consent), les menteurs (clopine) et les vulgaires, les injurieux (déjà nommés). Ils vous parleront de musique et de Proust ! Mesdames et messieurs, Bonsoir. »
(christiane dit: 27 septembre 2018 à 23 h 15 min)

Les adieux définitifs de Christiane ne durent que 8-10 jours… C’est bon à savoir.

Jazzi dit: à

« Ce pauvre Puck-Puck l’Homelette, dit Monsieur Wkipédio, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison» »

ça vaut bien le « Je suis la seule ici à avoir de l’auto dérision », de Ed, Pablo !

Jazzi dit: à

@Delaporte

« De retour à Vienne, après une visite dans la banlieue, je fus surpris par une averse. Fouettés par la pluie, les passants s’enfuyaient sous les porches et les marquises, et moi aussi, je cherchai un abri. Heureusement, à Vienne, un café vous attend à chaque coin de rue. C’est ainsi que je me réfugiai dans celui d’en face, le chapeau déjà ruisselant et les épaules trempées. A l’intérieur il s’avéra que c’était un de ces cabarets de faubourg, typique de la tradition viennoise. Là, pas de clinquant moderne comme dans les cabarets du centre, où l’on singe l’Allemagne ; à la mode de la bonne vieille ville de Vienne, il regorgeait de petites gens qui faisaient une plus grande consommation de journaux que de pâtisseries. A cette heure de la soirée, y régnait un air épais, tout marbré de volutes de fumée bleue. Malgré cela, ce café avait un air propret, avec ses banquettes en velours et sa caisse brillante, en aluminium. Dans ma hâte, je n’avais même pas pris la peine de lire l’enseigne avant d’entrer. A quoi bon d’ailleurs ? – J’étais assis au chaud. Je regardais impatiemment à travers les vitres couvertes de buée, attendant que cette fâcheuse averse voulût bien s’éloigner de quelques kilomètres.
Dans mon oisiveté, je commençais déjà à m’abandonner à la molle passivité qui émane subrepticement de tout véritable café viennois. Dans cet état incertain, je dévisageais un par un les gens dont les yeux, dans cet air enfumé et sous cette lumière artificielle, se cernaient d’un halo gris maladif. J’observais la demoiselle de la caisse, qui distribuait mécaniquement aux garçons le sucre et les cuillères pour chaque tasse de café. Somnolent, à demi conscient, je lisais les réclames ineptes qui couvraient les murs, et cette sorte d’engourdissement me procurait un certain bien-être. Mais soudain, je fus arraché à mes rêveries de la manière la plus étrange. Une vague émotion, une sorte d’inquiétude m’envahit, comme une petite douleur dentaire qui commence, sans qu’on sache au juste si elle vient de la joue droite ou de la gauche, d’en haut ou bien d’en bas. J’éprouvais seulement une sourde tension, une préoccupation, car je me rendais compte, sans deviner pourquoi, que j’étais déjà venu ici une fois, des années auparavant, et qu’une obscure réminiscence me liait à ces murs, à ces chaises, à ces tables et à cette salle enfumée.
Mais plus je m’efforçais de saisir ce vague souvenir, plus il se dérobait et glissait avec malignité, luisant vaguement comme une méduse au plus profond de ma conscience, et pourtant impossible à atteindre ou à saisir. En vain, j’essayais de fixer du regard tous les objets qui m’entouraient. Certes, je n’avais jamais vu cette caisse qui tintait à chaque paiement, ni cette boiserie brune en faux palissandre, car tout cela avait dû être installé plus tard. Mais pourtant, j’étais déjà venu là, il y a vingt ans ou davantage. Ici demeurait, cachée et invisible comme une pointe dans le bois, une bribe de mon âme d’autrefois recouverte depuis longtemps. Mes sens fouillèrent avec force autour de moi et en moi-même. Et pourtant – bon sang ! impossible de l’atteindre, ce souvenir disparu, englouti au fond de moi. […]
Dans un angle, tout près du calorifère, à l’entrée de la cabine téléphonique, se trouvait une petite table carrée. Alors ce fut comme un éclair qui me traversa de part en part. Je sus aussitôt, sur le champ, dans un seul frémissement brûlant, qui me bouleversa de bonheur : mon Dieu ! Mais c’était la place de Mendel, du bouquiniste Jakob Mendel ! Après vingt ans j’étais entré, sans m’en douter, dans son quartier général, le café Gluck, dans le haut de l’Alserstrasse. Jakob Mendel ! Comment avais-je pu l’oublier tout ce temps, cet homme extraordinaire, ce phénomène, ce prodige insensé, cet homme légendaire, célèbre à l’Université et parmi un petit cercle de gens qui le respectaient fort, ce magicien, ce prestigieux bouquiniste qui, assis là sans désemparer tous les jours, du matin au soir, avait fait la gloire et la renommée du café Gluck ! »
(« Le Bouquiniste Mendel », traduction par Manfred Schenker, révisée par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent, éditions Bernard Grasset, 1935)

Pablo75 dit: à

@ Alexia Neuhoff

« « Si paseas por el país no existen las juderías, ni siquiera como objeto turístico. » P.A.
Certes, pas dans leur état d’origine, les siècles ayant accompli leur oeuvre. Mais peut-on ignorer, mentionnés tels quels, les « judería » ou « barrio judío » de Tolède, Séville (quartier Santa Cruz), Ségovie, Guadix, Cordou, Malaga qu’arpentent de nombreux touristes ? »

Ces villes et beaucoup d’autres :

« Las juderías más bellas de España.

Un viaje por el legado sefardí a través de la historia, la arquitectura y la gastronomía. »

https://www.nationalgeographic.com.es/viajes/grandes-reportajes/juderias-mas-bellas-espana_12949/2

Pablo75 dit: à

« La Red de Juderías de España es una asociación pública sin ánimo de lucro que tiene como objetivo la defensa del patrimonio urbanístico, arquitectónico, histórico, artístico y cultural del legado sefardí en España.

Está compuesta por las ciudades de Ávila, Barcelona, Besalú, Cáceres, Calahorra, Castellón de Ampurias, Córdoba, Estella, Gerona, Hervás, Jaén, León, Lucena, Monforte de Lemos, Oviedo, Palma de Mallorca, Plasencia, Ribadavia, Segovia, Sevilla, Tarazona, Toledo, Tortosa y Tudela. »

(Wikipédia)

Jazzi dit: à

« Les adieux définitifs de Christiane ne durent que 8-10 jours… C’est bon à savoir. »

Ceux, tout aussi définitifs, de Chaloux ont duré moins longtemps, Pablo…

Ed dit: à

Et oui Pablo, de nombreuses femmes sont misogynes. On en a une belle ici. Body shaming, expressions délirantes (conversations de réunion Tupperware au lieu de parler de troquet selon l’expression consacrée). Heureusement que c’est l’ancienne génération. José espérer que les jeunes sont moins odieuses et plus intelligentes que cela.

Ed dit: à

Jazzi, on peut savoir pourquoi vous vois en prenez tout le temps à moi ?

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Ceux, tout aussi définitifs, de Chaloux ont duré moins longtemps »

Tu commences vraiment à être gaga, tu ne sais plus lire ou tu oublies très vite ce que tu lis:

« …je vais profiter d’un long déplacement qui commence dans quelques heures pour effectuer, tout comme Clopine, une pause, salutaire pour tout le monde. »
(Chaloux dit: 28 septembre 2018 à 8 h 58 min)

Tu vois la différence entre faire « une pause » et faire des « adieux définitifs »?

Pablo75 dit: à

@ Ed

« Jazzi, on peut savoir pourquoi vous vois en prenez tout le temps à moi ? »

La réponse à ta question est très simple: Jazzi, comme Delaporte, s’en prennent à toi parce que c’est des lâches.

Ed dit: à

Seniles aussi. Les commentaires de jazzi n’ont souvent aucun sens. Et Delaporte radote.

Pablo75 dit: à

Pour ce pauvre hamlet, qui, en plus de sourd, perd la tête à vu d’oeil (hier il se trompe de pseudo et signe avec « x » des propos qui aurait dû signer « hamlet ») et ce matin il nous sort de la manche, comme on dit en espagnol, un double concerto pour violon de Beethoven.

Beethoven – Triple Concerto (Richter – Oïstrakh – Rostropovitch – Karajan)

https://www.youtube.com/watch?v=cmpjXrS6ekk

« Beethoven était tellement sourd que, toute sa vie, il a cru qu’il faisait de la peinture. »
(F.Cavanna)

closer dit: à

La lettre d’Onfray à Macron n’est pas d’un grand raffinement, mais elle est bien torchée et a l’excuse de la colère du type qui se fait virer des medias du service public pour le délit de mal penser…

Pablo75 dit: à

@ Ed

« Séniles aussi. Les commentaires de jazzi n’ont souvent aucun sens. Et Delaporte radote. »

Tout à fait. Mais c’est surtout des lâches qui s’attaquent à quelqu’un qui n’a pas la moindre @ Ed

« Seniles aussi. Les commentaires de jazzi n’ont souvent aucun sens. Et Delaporte radote. »

Tout à fait. Mais c’est surtout des lâches qui s’attaquent à quelqu’un qui n’a pas la moindre agressivité. C’est ça ton problème ici: si tu aimais la castagne verbale, personne aurait le courage de s’attaquer à toi…

Et Alii dit: à

L’esprit des lieux à Vienne – L’Express
https://www.lexpress.fr › Culture › Livres
21 juin 2010 – … dans les cafés de Vienne, tandis que Thomas Bernhard pleure sa ville, … retrouvent dans les cafés, où l’on peut se procurer les journaux à la

Pablo75 dit: à

Le secret de la longévité de la grande Monserrat Caballé:

« «Mi despertador suena siempre a las 7:15 h. Me duermo tarde y me despierto pronto, no duermo nunca más de 6 horas. Me levanto, me estiro en el suelo y durante una media hora hago ejercicios de respiración: me pongo mi peso encima del abdomen y hago mi gimnasia para mantener la musculatura. Cada día de mi vida y desde siempre. Para los cantantes esto es fundamental. Después me ducho y me tomo mi medicación para la tensión, a raíz del ictus que tuve en 1992, y desayuno café con leche y cuatro galletas integrales sin azúcar… A partir de entonces comienzo a mirar las músicas que tengo que cantar, pero hasta la tarde no vocalizo ni canto. Me tomo mis vitaminas (B-12) y mis complejos proteicos, ya que siempre he tenido algo de anemia y he estado baja de azúcar. Desde el ictus todo lo controlo más, no estoy a más de 90 de tensión. Comemos entre las 13 y las 13.15, siempre temprano, y después me voy con mi grabadora a mi habitación y comienzo a escuchar la música que tengo que estudiar. A eso de las 16.00 vocalizo unos 45 minutos y entonces llega el pianista y comenzamos a pasar las obras». »

Delaporte dit: à

« Les commentaires de jazzi n’ont souvent aucun sens. Et Delaporte radote. »

Si, elle est agressive, et tellement artificielle, avec ses griffures de petite chatte immature.

Delaporte dit: à

Pablo75 dit: 7 octobre 2018 à 12 h 14 min

Pour répondre à tes propos dignes d’un élève de maternelle, je dirai, Pablito, que la prose gauchiste des années 70 a peut-être vieilli, lorsqu’on la relit aujourd’hui. Mais, remise dans son contexte, l’oeuvre d’Ulrike Meinhof est d’une perfection rare. Si elle avait vécu jusqu’à aujourd’hui, son style aurait changé. A l’époque, c’était une militante, mais qui avait déjà un bagage théorique remarquable, considérable, inouï. Elle aurait pu donner des merveilles, comme l’astre éblouissant qu’elle était. Elle était née pour éclairer le monde, son temps, les êtres humains. Il faut la lire ainsi, et continuer en imagination la splendeur qu’elle aura été.

Soleil vert dit: à

« Delaporte dit: 7 octobre 2018 à 11 h 13 min
Il y a une extraordinaire nouvelle de Zweig, qui montre un expert en bibliophilie perdu entre plusieurs guerres. A part la cote de ses livres, il ne comprenait rien au monde. Terrible portrait (à charge) d’une profession qui, sauf exceptions, ne connaît rien au monde. Quelqu’un se souvient-il du titre de cette nouvelle de Zweig ? »

Au hasard, « Le bouquiniste Mendel » ?

Phil dit: à

La Caballé meurt quand Valls arrive, c’est ça le secret, dear Pablo.

Delaporte dit: à

Au hasard, « Le bouquiniste Mendel » ?
____________

C’est en effet la nouvelle de Zweig à laquelle je pensais, et dont Jacuzzi a retranscris les premiers paragraphes. Merci à Soleil vert, Alexia Neuhoff et à l’indispensable Jacuzzi.

Ed dit: à

Dire que Delaporte radote c’est vraiment être agressif…

Et les horreurs que vous avez débité sur moi pendant des semaines ? C’en était devenu tellement insupportable que j’avais dû quitter le blog pendant quelque temps.

Pablo a raison : c’est tellement facile.

Delaporte dit: à

« Et les horreurs que vous avez débité sur moi pendant des semaines ? C’en était devenu tellement insupportable que j’avais dû quitter le blog pendant quelque temps. »

Mon pauvre chou… Quel martyre !

Pablo75 dit: à

@ Delaporte

Tu ne me dis toujours pas où tu as trouvé l’oeuvre d’Ulrike Meinhof, qui selon toi « est d’une perfection rare ». Comment tu peux parler de son oeuvre si elle n’existe pas? C’est ça que qu’il faut que tu m’expliques.

Ed dit: à

A part ça JE suis superficielle. Le vieux n’a aucun argument. Il a toujours raison, même dans l’insulte gratuite, et mettre le doigt dessus revient à jouer les martyres.

Pablo75 dit: à

@ Ed

Ne rentre pas dans le jeu idiot de Delaporte, le sénile. C’est un type qui s’em.merde dans la vie et vient ici provoquer pour s’amuser. Plus tu réagis à ses propos et plus il joui. Si tu l’ignores, il arrêtera son jeu débile. Pour des types comme lui ou Jazzi c’est la pire des punitions.

Ed dit: à

Tout à fait Pablito. Je retourne vaquer à mes occupations de ce pas.

x dit: à

Un autre point de vue, celui de Michel Vanoosthuyse (qui parle ailleurs « d’un fasciste clean ») :
« initialement, le premier texte important de Jünger, Orages d’acier, n’appartient pas au champ littéraire. Ce récit de guerre (ainsi d’ailleurs que les suivants, Le Boqueteau 125 et Feu et Sang) paraît dans une maison d’édition militaire ; le nom de l’auteur est accompagné de son identité et de ses titres militaires ; le texte s’adresse d’abord à des militaires ; Jünger y raconte son expérience de la guerre et donne en spécialiste à des spécialistes des conseils en matière de tactique et de stratégie : il s’agit pour ces gens-là de se donner les moyens de la revanche. Car, et c’est l’autre aspect, le point de vue du technicien de la guerre est chez Jünger étroitement associé à celui du politique. L’ensemble de la production jüngérienne des années 1920 et du premier tiers des années 1930, depuis les récits de guerre sus-cités jusqu’à la parution du Travailleur (1932) et au-delà, relève de l’intervention directement (les articles) ou indirectement (les essais) militante et du combat dans le camp du nationalisme extrême. Cela fait que, sous le Troisième Reich, Jünger figure au petit catalogue des auteurs glorieux. Il est admiré pour ses récits de guerre, qui proposent des modèles d’héroïsme à la jeunesse allemande que le régime entend enrôler derechef ; ses récits sont lus, commentés dans les classes et les commentaires ne cessent d’en reproduire la valeur. Jünger participe aussi à des ouvrages collectifs à orientation guerrière qu’il orne de préfaces suggestives. Le Führer lui voue une admiration sans bornes. La production jüngérienne des années 1920 connaît jusqu’à la fin du Reich des tirages impressionnants pour l’époque ».

Et Alii dit: à

vovelle est mort

renato dit: à

La morte e l’Occidente…

Jazzi dit: à

Ed, est-ce que vous citer c’est s’en prendre à vous ? N’avez-vous pas dit que vous étiez la seule ici à pratiquer l’auto dérision ? Vous ai-je insulté, contrairement à vous qui me traitez de sénile ou Pablo qui affirme que je suis lâche…
Cette manie des bourreaux qui se prennent pour des victimes !

x dit: à

On ne peut pas être toujours d’accord avec Gracq.

Le début de la guerre, vue d’ailleurs :

« Se voleva ricordare come avesse saputo e capito ch’era cominciata la guerra in Europa, vedeva se stesso i una piazza, con molto spazio, entro una luce bianca. Alcuni correvano, con fasci di giornali sotto il braccio, e certamente gridavano, perché avevano la bocca spalancata. Altri correvano in senso inverso, prendevano un giornale e affrettavano la corsa. Alcuni s’inseguivano, certamente per comunicarsi le notizie.
Tutto ciò non poteva essere che una combinazione di ricordo e di sogno, com’era dimostrato dal fatto che Gaddi vedeva le bocche aperte e non udiva i gridi. Vedeva soprattutto quel mulinare di gambe e di braccia, di tanta gente che correva, e i gomiti che occupavano molto posto. Lui stava fermo in mezzo alla piazza, o si rigirava appena per veder tornare qualcuno dei corridori. »
« Anche nelle conversazioni d’albergo ci fu parecchia confusione e superficiale discordia. Il più risoluto nell’approvare gli avvenimenti e nell’esigere una pronta entrata anche del’Italia in guerra fu naturalmente Augusto, e la più riservata fu la signora Claudia che aveva un figlio in marina, e una villa, la Diana, non troppo remota dal confine di Valsugana. Sull’avvenire fu consultata Arianna, la quale, lasciandosi cadere la mano sul ginocchio, rispose:
— Vinceranno tutti.
— Questa, questa — disse il professor Leri — supera la mia intelligenza.
— Vinceranno tutti gli uomini che fanno la guerra alla morte, e chi sfida la morte ha già vinto. Questi palazzi e queste meraviglie cadranno, ma sorgerà il regno dello Spirito.

[…] Ella si volse a lui recitando:

No, la morte non è abbandono»
«ma è il coraggio della morte
onde la luce sorgerà!

Egli distolse gli occhi, pensando con avversione a quel gesto declamatorio e al poco pudore che c’era nel parlare di morte e di misteri e di cose divine ed eterne sel salottino di un albergo […] I tratti della donna erano precisi e scultorei; eppure Gaddi pensò che il suo animo, in contrasto con l’apparenza, doveva essere un guazzabuglio. »

[Arianna Nassim, polonaise mais « suddita austriaca », cite Carlo Michelstaedter, I figli del Mare, qui date de 1910]
Cette partie du roman se déroule au Lido de Venise et l’on s’attend presque à ce que le groupe des estivants italiens, la famille Leri et leurs amis, croise Gustav von Aschenbach et Tadzio.

Giuseppe Antonio Borgese, I vivi e i morti

hamlet dit: à

et le concerto pour piano à 24 mains sans orchestre de Brahms il n’existe pas non plus peut-être ?

j’y crois pas, et après ça se dit être un spécialiste de la musique romantique !

Caballé carburait peut-être à la vitamine B12, mais là, il faut se déboucher les écoutilles et bien écouter à 3mn26s, qu’entendons-nous à cet instant précis sinon le plus bel éloge jamais écris à la vitamine C !!!

https://www.youtube.com/watch?v=MS9SdWBzy6Q&start_radio=1&list=RDMS9SdWBzy6Q&t=8

hamlet dit: à

vitamine C, avec un « C » comme « castagne, d’où le « CV », bien connu de tous les chercheurs d’emploi, et donc tous ignore que derrière cette abréviation se cache la très célèbre…. Castagne Verbale !

hamlet dit: à

tous ignoreNT

hamlet dit: à

plus bel éloge jamais écriT

x dit: à

C’est plutôt le début (et non la guerre elle-même) qui est VU d’ailleurs.
Pour la citation, guillemets baladeurs (Arianna a omis un vers)

Vérification faite, contrairement à Rubè dont la traduction est parue dans la collection L’Imaginaire, La Maison dans la plaine (traduction de I vivi e i morti), ne semble pas avoir été re-publié depuis 1931.

Delaporte dit: à

« Cette manie des bourreaux qui se prennent pour des victimes ! »

Mon cher Jacuzzi, elle dit des horreurs sur notre compte et voudrait qu’on la remercie. Il y a chez cette enfant un funeste désir de miséricorde inversée. Elle se voudrait sainte, avec un passif qu’elle porte comme un fardeau de neuf mois. Attention au moment où elle va s’en délivrer ! Ce sera une confession abracadabrantesque, digne de la montagne qui accouche d’une souris !

hamlet dit: à

x dit: 7 octobre 2018 à 15 h 03 min

bien vu !

en plus cela se voulait être un « éloge de la guerre », la beauté des corps déchiquetés par le métal, le bruit des obus et la fureur des guerriers appartenant au peuple des guerriers…

mais maintenant que tous les pays veulent la paix à quoi ça nous sert ?

quelqu’un nous a-t-il pondu un bouquin pour expliquer d’où provient cette fascination pour tous ces livres de guerre ?

des trucs pour effrayer les intellos de st germain ?

c’est quoi le but de toutes ces productions éditoriales ?

qui a pris un peu de hauteur et peu de recul pour comprendre le sens de toute cette comédie ?

hamlet dit: à

Delaporte après Genet et Meinhof j’aurais fait le pari que vous alliez nous sortir Proudhon, pas de bol c’était Wagner…

je propose un petit jeu pour les RDLiens : qui trouvera le prochain antisémite de Delaporte ?

pour ma part je mise encore mes 3 kopecks sur Proudhon.

allez ! les paris sont ouverts ! quel sera le prochain antisémite de Delaporte !

celui qui trouve gagne un voyage d’une semaine à Buchenwald en compagnie de notre ami Delaporte !

hamlet dit: à

je sais pas si Caballé carburait à vitamine B12, ce qui est sûr c’est qu’elle avait une voix insupportable.

Pablo75 dit: à

« celui qui trouve le prochain lien youtube de pablo gagne la compil des plus beaux arias de chez Radio Classique signée par Eve Ruggiéri ! »
(hamlet)

Moi je donne tous mes livres et tous mes disques à celui qui trouvera le « Concerto pour deux violons » de Beethoven cher à notre ami Puck-Puck l’Homelette, dit Monsieur Wkipédio, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison».

hamlet dit: à

la voix de Caballé fait parfois penser à celle de Cécilia Bartoli (la chouchou de Sollers… qui se ressemblent…), le genre de voix qui donne envie de se taper l’intégrale de Jünger et de Wagner et de tout bombarder au napalm.

c’est symptomatique d’une époque qui a misé sur le quantitatif au détriment du qualitatif.

étonnant de voir comme les modes musicales sont le reflet des sociétés : qu’importe la qualité sonore du timbre l’important est que ça envoie ! l’éloge de la puissance ! des mégawatts ! faut du rendement ! de la rentabilité ! faut en voir pour son pognon ! Caballé était à l’opéra ce que Nadal est au tennis !

mon Dieu quelle misère que cette époque !

Pablo75 dit: à

« je sais pas si Caballé carburait à vitamine B12, ce qui est sûr c’est qu’elle avait une voix insupportable. »

Encore une preuve de la surdité de Puck-Puck l’Homelette, dit Monsieur Wkipédio, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison».

C’est quoi la marque de ton sonotone low cost?

Clopine dit: à

Si vous en avez l’occasion, courez regarder « Albertine a disparu », court-métrage de 38 minutes de Véronique Aubouy.

Perso, c’est absolument tout ce que j’aime : à savoir la démonstration, par un réalisme documentaire plein de grâce, de pudeur, d’humour et d’intelligence, de l’universalisme de Proust.

C’est peu de dire que Véronique Aubouy donne Proust à voir. Elle fait bien mieux que ça. Elle le donne à vivre, et dans les milieux les plus éloignés, a priori, de l’univers de l’écrivain.

(ici, une caserne de pompiers. Eh oui !)

Jazzi, toi le cinéphile, tu me sembles tout désigné pour aller goûter ce film, et venir nous dire après s’il t’a touché ou non. Mais l’opinion de notre hôte serait sans doute également intéressante, soupir. Quant à la mienne, elle est faite : je « surkiffe » !!!

hamlet dit: à

pablo, si moi je suis « même si je suis seul à le penser je suis sûr d’avoir raison ».

toi tu es « c’est vrai parce que je l’ai lu dans un livre de … »

comment il s’appelle déjà l’autre crétin que tu cites sur la musique ?

d’où tu nous l’as sorti celui-là ?

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 7 octobre 2018 à 16 h 11 min

non c’est la preuve que tu as autant d’oreille qu’un boeing 747.

Pablo75 dit: à

« la voix de Caballé… c’est symptomatique d’une époque qui a misé sur le quantitatif au détriment du qualitatif. »
(hamlet)

Mais elle a commencé sa carrière dans les années 50, c’est-à-dire dans ton époque !!!

Tu devrais régler mieux ton sonotone pourri avant de parler de musique…

hamlet dit: à

j’ai retrouvé : Jacques Drillon !

pablo : vous vous êtes bien trouvés tous les deux, j’imagine que tous ses lecteurs doivent te ressembler un peu.

Jazzi dit: à

« courez regarder « Albertine a disparu », court-métrage de 38 minutes de Véronique Aubouy. »

Oui, mais où ça, Clopine ?

hamlet dit: à

« Pablo75 dit: 7 octobre 2018 à 16 h 17 min

Mais elle a commencé sa carrière dans les années 50, c’est-à-dire dans ton époque !!! »

pablo pour toi commencer sa carrière coïncide avec le moment où elle a connu le succès ?

tu es vraiment un gland ou tu le fais exprès ?

tu écris sur quoi depuis 30 ans ?

sérieux ça fait peur.

Pablo75 dit: à

Un sourd, au sonotone low cost mal réglé, critiquant le musicien et musicologue Jacques Drillon: décidément on aura tout vu sur ce blog !

hamlet, tu es le type avec le moins de sens du ridicule que j’ai jamais connu.

Pablo75 dit: à

hamlet, je parie que tu aimes le rap, toi (pour faire jeune et parce que c’est la seule « musique » dont tu reconnais le style).

Je me trompe?

Delaporte dit: à

Le rap est une musique formidable, un chant de révolte qui vient du monde urbain, plein de vie et de sève. J’aime le rap américain, surtout new-yorkais. Après tout, c’est la musique des esclaves noirs qui a d’abord donné le jazz, puis aujourd’hui le rap, cette forme magnifiée de la modernité et de la libération humaine.

Delaporte dit: à

L’écrivain et poète Michel Butor, par exemple, appréciait beaucoup le rap. Je me souviens d’une émission sur France-Culture où il commentait des morceaux de cette musique de notre temps. C’était somptueux.

Pablo75 dit: à

Sur Youtube c’est plus facile à voir cette hilarante conversation entre une mère argentine et sa fille de 15 mois qui ne mange que des yaourts, du pain et des bananas, et ne veut pas manger des pommes de terre…
https://www.youtube.com/watch?v=RHE68KzBLhc

hamlet dit: à

pablo c’est un grand musicien et musicologue ?

pourquoi tu me l’as pas dit de suite ? je suis désolé je ne savais pas.

tu vois maintenant je trouve génial ce qu’il a écrit sur Cziffra, sa technique venue d’on ne sait d’où, inexplicable, totalement prodigieuse, une conviction nourrie par on ne sait quelle fierté de sabotier ! On s’étonne qu’il sache lire la musique, et qu’il ait entendu parler de Maurice Ravel. … tel le paysan de Montaigne.

là où je coinçais un peu c’est sur le paysan de Montaigne et aussi sur la fierté des sabotiers.

c’est parce que je connais pas de sabotiers, du coup je ne savais pas qu’ils étaient fiers.

il aurait dit qu’il sortait tout droit d’un tableau du Caravage j’aurais compris parce que j’ai vu ses tableaux, mais les sabotiers j’en connais pas.

hamlet dit: à

pablo tu en connais des sabotiers ?

c’est vrai qu’ils sont fiers ?

Janssen J-J dit: à

Pour saluer un grand historien de la RF, controversé par un plus petit…

(AFP) L’historien Michel Vovelle, spécialiste de la Révolution française et auteur prolifique, est décédé samedi à Aix-en-Provence à l’age de 85 ans, a annoncé sa fille Sylvie.Le professeur émérite à l’université de la Sorbonne Paris-I, ancien directeur de l’Institut d’histoire de la révolution française était l’auteur de plus de trente-cinq ouvrages personnels traduits en une dizaine de langues, plus de quarante écrits en collaboration et plusieurs centaines d’articles. Né le 6 février 1933 à Gallardon en Eure-et-Loire d’un instituteur et d’une institutrice, Michel Vovelle a notamment étudié aux lycées Louis-le-Grand et Henri IV à Paris, à l’Ecole normale supérieur à Saint-Cloud et à la Faculté des lettres de Paris. Agrégé d’histoire et docteur ès lettres, il enseigna l’histoire moderne à la faculté des lettres d’Aix-en-Provence à partir de 1961 puis devient professeur d’histoire de la Révolution française à l’université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne, poste qu’il occupera jusqu’en 1993. Membre du Parti communiste, l’historien a été choisi en 1982 par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche, pour coordonner l’organisation de la commémoration scientifique du Bicentenaire. Une expérience dont il tirera un livre « La bataille du Bicentenaire de la Révolution française ». « Nous vivons de l’héritage de la Grande Révolution de 1789, comme de celui de ses prolongements », expliquait en 2017 l’historien dans une interview à l’Humanité. « Le projet a dû s’affirmer dans un climat politique changeant, au gré des gouvernements, se heurtant à une vive opposition de la droite, et affrontant le courant critique animé par François Furet, contestant la tradition jacobine », précise les éditions La Découverte. « Spécialiste de la Révolution Française, au 1er rang de ceux qui s’opposèrent à la vision furetienne du bicentenaire de 89, son œuvre portait aussi sur l’histoire des idées et mentalités. Merci Professeur », lui a rendu hommage Alexis Corbière (LFI) dans un tweet. En 2002, Michel Vovelle a également collaboré à « Allons enfants de la Patrie… » un livre-CD sur la Marseillaise distribué dans les établissements scolaires et présentant l’histoire de l’hymne national, sa symbolique et ses nombreuses versions. Plus tard, avec « La Révolution française expliquée à ma petite-fille » publié au Seuil, Michel Vovelle a guidé les plus jeunes dans le labyrinthe de la Révolution.

hamlet dit: à

pablo tu en connais toi des sabotiers ?

c’est vrai qu’ils sont fiers ?

Clopine dit: à

Ben, heu, Jazzi, si tu n’avais pas été fâché avec moi, je t’aurais emmené vendredi soir à la SCAM. Là, en fait, je ne sais pas trop où… Je vais tâcher voir à me renseigner.

hamlet dit: à

JJJ : vous connaissez des sabotiers ?

hamlet dit: à

pablo si c’est un super musicologue et un super musicien c’est forcément qu’il doit s’y connaitre en sabotier.

il doit exister une expression « fier comme un sabotier ».

hamlet dit: à

Clopine vous qui êtes de la campagne vous connaissiez l’expression « être fier comme un sabotier » ?

hamlet dit: à

cela dit c’est vrai que Cziffra était hyper réputé pour sa conviction nourrie par une fierté de sabotier.

ça s’entend quand il joue Liszt. sérieux on se dit il faut être fier comme un sabotier pour jouer Liszt de cette façon.

si ça se trouve c’est les sabotiers hongrois qui sont fiers.

hamlet dit: à

JJJ désolé mais sur la photo votre sabotier n’a pas très l’air fier, vous n’en avez pas un autre ? l’idéal ce serait un sabotier hongrois.

hamlet dit: à

pablo ! reviens ! tu te barres tout le temps quand on te pose des questions !!!

si tu as le mail de ton pote Drillon tu peux lui demander d’où il sait que les sabotiers sont fiers ?

parce que si c’est pour écrire n’importe quoi juste pour impressionner les débiles comme toi je ne vois pas trop l’intérêt d’être un graznd musicologue !!!

tu vois ce que je veux dire pablo ? s’il est aussi approximatif avec les pianistes qu’il l’est avec les sabotiers je me méfie un peu si tu vois ce que je veux dire !

après l’autre problème c’est le lecteur, s’ils sont tous aussi débiles que toi sûr que les gens qui écrivent peuvent n’importe quoi pourvu que ça donne l’impression d’en mettre plein la vue !

Jazzi dit: à

Je ne trouve pas la lettre d’Onfray à Macron homophobe. Je pense surtout que son réquisitoire est dérangeant et qu’on veut le faire taire.

Janssen J-J dit: à

J’ai trouvé un lien (mais indirect) entre les hongroyeurs et les sabotiers, dans Le Petit Bossu. Mais pas de traces qu’ils eussent été particulièrement heureux comme des bougnats. Plutôt s’adresser à MC, va vous trouver ça, je pense. Bon courage, H., je dois hélas vous abandonner.

https://books.google.fr/books?id=44fVXA737RMC&pg=PA48&lpg=PA48&dq=hongrie*sabotiers&source=bl&ots=3DS4lsyPfH&sig=rKAEbjlpOn3IbT0m6pjwRwE2F2I&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjl2O-gz_TdAhUGyRoKHdv-B0UQ6AEwCXoECAIQAQ#v=onepage&q=hongrie*sabotiers&f=false

hamlet dit: à

Jazzi, ce passage est assez marrant : « Mais Françoise Nyssen, c’est également l’éditrice qui a sciemment fraudé deux fois le fisc en ne déclarant pas de considérables agrandissements d’espace, une fois en Arles, au siège de sa maison d’édition, une autre fois à Paris. Le Canard enchaîné, qui a levé le lièvre, a chiffré la fortune économisée par ce double forfait! Ca en fait des APL pour les étudiants désargentés, je te jure! »

faudrait demandé à passou de refiler le Goncourt de cette année à Actes Sud, histoire de lui remonter le moral.

ou redemander à Enard de réécrire un « Boussole » spécial arlésien pour redessiner les plans des futurs aménagements immobiliers d’Arles.

hamlet dit: à

ou celui-là aussi est marrant : « j’apprends à cette heure que tu as fait du jet-ski à fond les ballons avec Brigitte quand tu étais à Brégançon et ce dans une zone interdite à la navigation et au mouillage – tu y as pourtant grandement navigué et vraiment mouillé. Cette réserve marine protégée ne doit être troublée par aucun véhicule à moteur. Il y eut pourtant tes deux jets-ski et ton gros bateau avec un moteur de 150 chevaux – qui sait, peut être empruntés à Nicolas Hulot, car on sait que, comme toi, il est un écologiste qui collectionne les engins motorisés. Protéger l’environnement marin et préserver la biodiversité dans les eaux du parc national de Port-Cros, pour toi qui fumes du glyphosate chaque matin au petit déjeuner, ça compte pour rien, n’est-ce pas? »

Ed dit: à

16:42

Roh pu.taing.

renato dit: à

De Vovelle j’ai lu La Mort et l’Occident de 1300 à nos jours.

hamlet dit: à

JJJ, oui il a voulu juste dire que Czyffra donnait l’impression d’être un rustre, un paysan rustre, d’où les sabots, pour opposer à la fierté du noble celle du sabotier, c’est l’explication que j’attendais de pablo pour passer au second round, mais il s’est barré l’enflure.

Delaporte dit: à

« Je ne trouve pas la lettre d’Onfray à Macron homophobe. »

C’est homophobe dans la mesure où il reprend de manière parodique des traits propres aux homosexuels en les attribuant péjorativement à Macron. C’est très malsain, et je suis étonné que ça vous plaise, Jacuzzi. C’est de la littérature pour élève de terminale, comme tout ce que fait Onfray.

de nota dit: à

Antoine de Baeque publie un livre sur les crétins des Alpes,

« Crétin des Alpes ! » Avant d’être l’une des insultes préférées du capitaine Haddock, l’expression désigne un état prononcé de dégénérescence physique et mentale, éradiqué depuis les années 1920.

Le crétinisme est l’objet d’un débat de santé publique essentiel au XIXe siècle, suscitant une « science de l’Alpe » qui pose exemplairement la question du « grand renfermement des corps » hantant le travail de Michel Foucault. Le crétin est aussi une victime, dont le sacrifice est un scandale silencieux. Il devient le cobaye de toute sorte d’expériences, pédagogiques et chirurgicales, généralement inutiles, et a été longtemps laissé dans un état débile et difforme.

Sa revanche – une forme étonnante de fierté crétine – advient peu à peu par le travail de l’imaginaire collectif, qui en fait désormais l’un des emblèmes paradoxaux de l’identité alpine. C’est ainsi que les crétins ont, de multiples façons, tendu un miroir à la bien-pensance, ce que dévoile ce brillant essai d’histoire sur le pathétique ordinaire des « anormaux ».

De Baeque raconte dans ce livre que Victor Hugo fut très vexé de ne pas avoir été reconnu par l’un de ces « crétins » qu’il croisa lors d’un voyage!
Lors d’un entretien, de Baeque s’est lui-même qualifié de simple crétin car il ne sait pas conduire, comme Passou! (Et moi-même.)

Enfin, l’Espagne peut s’enorgueillir de deux voix lyriques féminines exceptionnelles, de deux musiciennes admirables: Victoria de los Angeles et Teresa Berganza!

Janssen J-J dit: à

l’Obs qui vient surtout au secours de son petit camarade de Libé, l’ineffable Joffrin également épinglé dans cette itw drolatique. Pas de quoi fouetter un chat. Les outragés… sans aucune distance avec la courtisanerie bobo du moment, dans laquelle ils se congratulent de manière nauséeuse.

nouvelobs.com/societe/20181005.OBS3517/il-s-agit-tout-bonnement-d-un-doigt-dans-le-cul-l-etrange-lettre-de-onfray-a-macron.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1538759998

Janssen J-J dit: à

lien précédent dans le dernier touite à passoul, un peu trop complaisamment relayé, hum…

x dit: à

hamlet 7 octobre 2018 à 15 h 51 min
« mais maintenant que tous les pays veulent la paix à quoi ça nous sert ? »
hamlet 6 octobre 2018 à 22 h 36 min, 22h 47, 22h 53
Plus de guerres à notre époque ? Rien près de chez nous ?
1999, ça vous paraît très loin dans le temps et la Yougoslavie très loin dans l’espace ?
L’impérialisme s’arrange simplement pour nous expliquer à la « 1984 » que la guerre c’est la paix. Ce n’est même plus « Si vis pacem para bellum », c’est « si tu veux la paix, FAIS la guerre » (après avoir préparé l’opinion quand même).
Il suffit de bien délimiter les camps, les « gentils » et les « méchants », de faire monter la sauce émotion/indignation pour faire oublier la géo-politique.
Après, pas de problème, on peut balancer ce qu’on veut (de l’uranium appauvri par exemple) sur les méchants. La guerre c’est aussi quand le ciel vous tire dessus, avec la bénédiction de tous les bien-pensants (aux idées simples, c’est plus reposant).
Et après, tout le monde oublie ce qui s’est passé (une guerre en Europe ? Non, je ne vois pas).

D. dit: à

Ce soir je mange une pizza aux anchois.

Bloom dit: à

J’ai trouvé remarquable la traduction française d’Orages d’acier qui figure dans « Les grands romans de la guerre 14 18 », publié chez Omnibus. N’ayant pas le livre par-devers moi, je ne me souviens plus à qui elle est due.
J’ai le souvenir d’un récit où l’héroïsme du combattant, pleinement assumé, contraste avec le sentiment d’absurdité et d’immense gâchis qui domine dans des romans comme La Peur, de Gabriel Chevalier.

D. dit: à

…bon évidemment y’ quelques fautes à corriger.

Clopine dit: à

Hamlet, à mon sens, tout ceci vient de la fable de La Fontaine : le financier et le savetier.

Mais que des sabotiers soient « fiers » d’eux-même, en Bray, ça, j’ai du mal à l’encorcer…

Phil dit: à

peut-être une traduction relue par Jünger, dear Bloom, comme Mann procédait avec les siennes. Les traducteurs du siècle passé, en particulier avant la seconde guerre, étaient bien meilleurs que ceux d’aujourd’hui. résultat, paraît-il, des émoluments dérisoires versés par l’éditeur.
dédé, la pizza aux anchois est la préférée des restaurateurs parce qu’elle donne soif.

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