de Pierre Assouline

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La République des livres
La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus

La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus

Peu de lecteurs savent qu’Orages d’acier (1920), le grand livre d’Ernst Jünger (1895-1998) sur sa vision de la première guerre mondiale, s’intitulait à l’origine « Le rouge et le gris », l’un incarnant le 19ème siècle, l’autre s’y substituant pour refléter l’habitant d’un monde nouveau. Ce n’est donc pas un hasard si le photographe François Lagarde l’a repris en titre de son remarquable documentaire posthume, en salles à partir du 24 octobre. Du jamais vu que cette chronique allemande de la vie quotidienne sur les fronts de la Grande Guerre réalisée par un Français.

François Lagarde avait 18 ans en 1967 lorsqu’il découvrit Orages d’acier. Déjà passionné de photographie, il fut frappé par le caractère visuel de bien des scènes de guerre qui y étaient rapportées. Ernst Jünger avait 19 ans en 1914. Engagé volontaire, soldat puis officier dans les troupes de choc, quatorze fois blessé, il fut décoré de la plus haute distinction allemande (la croix « Pour le mérite »). Pourtant, sur les photos de lui trouvés aux archives de Marbach et mises en situation, on dirait un gamin, petite taille et épaules étroites ; c’est toujours lui le plus frêle, ce héros dont le courage au feu relève souvent de l’inconscience. Au fil de cette entreprise, Lagarde et Jünger se sont liés d’amitié. Le premier a même consacré une exposition photo au second à l’Historial de la Grande guerre (Péronne) en 1995.

En faisant du porte à porte dans les villages du champ de bataille, le documentariste aura passé une vingtaine d’années à patiemment collecter des clichés auprès des collectionneurs de cartes postales, à rechercher les photos prises par des milliers de soldats allemands, puis à les numériser, les restaurer, les monter en HD non sans en avoir auparavant acquis les droits, sans quoi ce projet titanesque eut été financièrement impossible à monter. Il paraît qu’un soldat allemand sur cinq avait emmené un appareil dans son paquetage. Ce qui paraît incroyable eu égard au poids et à l’encombrement de ceux-ci. Or Leitz, fameuse société d’optique basée à Wetzlar (Land de Hesse), n’a commercialisé qu’en 1925 les premiers boitiers Leica utilisant une pellicule 24×26.Il s’agit donc de clichés format 6×6 ou 9×14, tirés aussitôt. Le fait est qu’un siècle après, leur piqué est remarquable de précision au centre du champ de netteté de l’image. Ce qui ajoute encore à l’effet de réel.

Cartes, dessins, croquis extraits des carnets de guerre, lettres, plans, manuscrits et surtout des photos surréelles constituent le matériau de ce récit. Toutes ces images renvoient à des situations qui disent l’horreur, la sauvagerie, l’absurdité, la fascination, l’imprégnation, de l’affrontement comme de l’attente sur ceux qui en furent les acteurs en première ligne. Autant de presque morts en qui la vie reflue malgré tout. Pour seul commentaire, la voix du comédien et musicien Hubertus Biermann, au timbre à peine allemand, lit des passages d’Orages d’acier. Il ne s’agit pas d’illustrer le texte de Jünger par des images mais de les faire se rencontrer après les avoir mutuellement adaptées. Mais pas un mot d’allemand n’est prononcé. Le grain de la voix suffit. Saisissant.

Des mois à attendre dans l’ombre de la mort transformant les combattants en troglodytes. Tous pataugent dans des boyaux où l’eau plus encore que l’Autre en face devient le principal ennemi. Toutes ces images sont fixes ; pourtant, mieux que tant d’images animées de documentaires de forme plus classiques, on y perçoit les sueurs d’agonie, la fureur guerrière, le parfum enivrant des offensives, le fumet écoeurant des cadavres, la monotonie sévère de la vie sous abri de fortune et les moments où les hommes entrevoient pour la première fois que cette guerre signifie plus qu’une grande aventure. Dans ces chemins où tout homme qui marche est talonné par la mort, ce ne sont plus des Français et des Allemands mais des hommes en sursis. Quelque chose d’archaïque s’impose quand il ne s’agit plus de l’affrontement de nations modernes mais d’une apparition venue du fond des âges. En face, l’adversaire n’est plus qu’une forme ennemie bientôt réduite au chaos des corps et aux gémissements des blessés dans un spectacle de jugement dernier.

1917_Bois_St-Pierre-VaastSoudain, la réflexion d’un soldat des tranchées cueillie un jour dans le Journal de guerre de Guy de Pourtalès vous apparaît lumineuse : « La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus ». De quelque côté que l’on se trouve. Route de Bazancourt, Recouvrance, Perthes-lès-Hurlus, Tronville en Lorraine, Gravelotte, Saint Rémy la calotte, Prégny, Pagny en moselle, Monchy , Bohain, Brancourt, Fresnoy-le-grand, Sissonne, Bapaume, Flers, Regniéville, Vis en Artois, Douchy en Artois, Hendecourt-lès-Cagnicourt, Sauchy-Lestrée, Favreuil… Tout n’y est que bâtiments fracassés et forêts hachées en copeaux, émeutes de schrapnels et pluie d’obus, malgré les moments d’apaisement et le canotage dans le canal de Saint-Quentin. D’anciens bourgs opulents ne sont plus que pierrailles, barricades, barbelés, points d’appui bétonné. On aura compris que, une fois n’est pas coutume, c’est exclusivement le point de vue du vaincu qu’expose ce documentaire français. A la fin, chaque camp clame ses victoires mais seule la guerre a gagné.

Le rouge et le gris produit par Baldanders films sera présenté aux rendez-vous de l’Histoire de Blois en octobre, ainsi qu’au festival du film de Compiègne le 6 novembre en attendant d’être peut-être sélectionné au festival du film d’Histoire de Pessac. Ce film d’une forme sobre, rigoureuse, radicale parfois, sans concession ni compromis avec l’esprit du spectacle, dure 3 heures et 28 minutes. Mais combien de temps encore se trouvera-t-il dans ce pays des gens assez obstinés pour réaliser, produire, diffuser des documentaires d’une telle exigence formelle ? Car ce n’est pas un film de plus destiné à accompagner la célébration du centenaire de l’armistice, mais bien une œuvre à part, méditation universelle sur la guerre.

(« Champagne, 1915 », « Bois Saint-Pierre-Vaast, 1917 » © Collection privée Laureen Lagarde ; « Ernst Jünger » © Deutsches Literaturarchiv Marbach)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire.

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commentaires

1 174 Réponses pour La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus

Chaloux dit: à

@Pablo.
« Ce que tu dis est d’autant plus incompréhensible que le livre « Présentation critique d’Hortense Flexner suivi de Choix de poèmes » a été publié par Gallimard et réédité encore en 2015. »

Il n’y a pas eu de réédition papier. Ce livre est devenu disponible en e-book en 2015, comme la plus grande partie du catalogue Gallimard.

Janssen J-J dit: à

Blomm, la 1ère traduction fr. d’Orages d’Acier était d’Henri Plard… Ils vinrent à se fâcher, après guerre, et Junger décida qu’il ne serait plus traduit par Plard. C’est Julien Hervier qui le raconte, je crois, dans sa biographie d’EJ, mais on en trouve une trace détournée dans les journaux. Hervier entreprit plus tard une nouvelle traduction d’Orages d’acier, qui eut l’assentiment de Junger. En effet, ce dernier relisait et contrôlait toutes les traductions de sa prose en français. Je ne peux être plus précis, je n’ai pas ma bibli sous la main…, hélas. J’ai lu toute l’œuvre de J. de 30 à 50 ans, un bonhomme qui m’avait toujours fasciné… Je ne le relis plus depuis longtemps. Le 1er album de photos de Lagarde m’avait fasciné. Et aussi le film de l’argentin Edgardo Cozarinski. Avec un copain, vieuix jungérien, on avait failli se rendre à Wilflingen et puis, après le roman Sigmaringen de Passoul, on y a renoncé. Laval… qui avait habité sa batisse en Souabe ! ça, non quand même…

Chaloux dit: à

Quant à Montserrat Caballé, j’ai eu la chance de l’entendre en récital, et je la classerais volontiers dans la catégorie des musiciens surnaturels. Je les compte à peine sur les doigts d’une main.

gisèle dit: à

@D. 19h01. Pour ce soir,c’est cuit, me semble-t-il.. Pour demain, je vous conseille la tomate-ananas,et pour après-demain la tomate-accordéon. Deux spécialités à la forme et au goût raffinés.Vous pourrez inviter vos voisins ou vos sweeties, car ces magnifiques fruits pèsent entre 300 400 voire 500gr. Avec quelques sardinettes au citron, pas plus de 3cms, attention, entre tête et queue.Ou si le coeur vous en dit, quelques belles et nobles araignées,bien en chair. Vos menus habituels manquent de légèreté; trop de sauce,D. dégraissez.

Chaloux dit: à

Quant à Cziffra, j’en ai écouté pas mal depuis deux jours (entre autres le coffret Liszt de EMI que j’avais sous la main). Il y a des choses vraiment superbes. Mais je dirais plutôt qu’il révèle le piano des Magyars,- un piano d’avant le piano, en quelque sorte.
J’avais lu tout jeune ses souvenirs que je relirais bien maintenant.
Quand j’avais quinze ans, à Senlis, que je fréquentais par le biais d’amitiés paternelles, il y avait deux corps du roi. Celui de Cziffra et celui de Daniel Boulanger. Beaux souvenirs d’un temps où le verbe être comptait encore un peu.

Bételgeuse dit: à

12h46 Ed, il y a pire, pétasse, chieuse, trou duc, Narcisse, connasse, idiote, prétentieuse, idiote, les réunions tupperware avaient une utilité cependant cantonnaient les femmes au rôle de ménagères. Votre fixettee sur la mysoginie comme argument ou prétexte pour ne pas vous regarder et faire votre auto critique de présente en une solution des plus faciles. Je vous le redis, si vous souffrez des réactions des autres vis à vis de vous , posez vous d’autres questions que celle qui obtiendrait pour unisue réponse jalousie ou mysoginie. Nos défauts ne nous apparaissent pas évidents à objectiver et à reconnaître en vue d’y remédier. Personnellement je ne vous ai et ce dès votre arrivée en fanfare jamais vraiment trouvé plaisante ou indispensable. Mais face à vous je crois qu’aucune réponse n’est de votre part recevable qu’une approbation, un asuiescement ou encore comme le remarquait l’un il y a quelques mois l’exercice d’admiration obligatoire. Chacun a droit de cultiver un style qui recevra en réponse adéquation ou inadéquation motivées ou non. Tomber dans une rethorique défensive telle que celle dont vous vous servez, à savoir être à l’origine des jalousies ou être victime de la mysoginie qui motiverait certaines reponsesne me semble pas tout à fait appropriée vous concernant. En fait vous cherchez une reconnaissance commune que vous ne rencontrez pas systématiquement comme d’autres nombreux ici, vous êtes en quête d’accords et d’approbation que votre attitude visible et lisible ou vos motifs sous jacents n’appellent pas en réponse. Cherchez dans votre propre histoire ce qui vous entraîne à envisager les relations interpersonnelles qu’apparament vous vivez souvent douloureusement ou comme une offense dans celle ci. A cela s’ajoute quelques afficionados qui suivent vos raisonnements discutables quand il vous arrive de raisonner sur ce blog quand vous n’insinuez pas gratuitement des caractéristiques aux différents intervenants qui s’éloignent d’une vérité vérifiable et sans qu’on sache d’où proviennent vos allégations et conclusions.

Jean Langoncet dit: à

@wow 827 views for one of the best albums the Band did..my local little bar band the Groovy Gurus has more..did I say I love this album.. the Band being the Hawks
🙂
https://www.youtube.com/watch?v=jpDIItszHSA

Bételgeuse dit: à

Chaloux de quel nid douillet et cultivé sortez vous , une chance qui malgré tout n’explique pas tout de l’homme qui en résulta. La culture, le don, l’intelligence et sur l’autre versant la trivialité de l’homme pour ne pas répandre ce qui doit, quand on respecte la sphère privée , rester caché et à disposition de la volonté du détenteur,parce qu’absolument pas exposable ,ce qui me conduit à me demander si la culture ne servirait pas pour de trop nombreuses personnes à cacher une misère qui n’a rien de materielle ou de ligne de fuite pour mieux oublier nos oublis à l honorer ou lui donner vie. Culture morte comme une langue,?

Chaloux dit: à

Nous sommes tous de lopins et d’une contexture si informe et diverse, que chaque pièce, chaque moment fait son jeu. Et se trouve autant de différence de nous à nous-mêmes, que de nous à autrui.

Ed dit: à

De plus en plus classe la vieille folle. Quelle clapet à caca. Avec les fautes d’orthographe en prime, comme si la vulgarité des mots ne suffisaient pas.

Ed dit: à

Texte sur Hambourg à venir. Le délai de clôture du concours approche à grands pas. Nous avons recu d’excellents textes jusqu’ici. Belle surprise.

l’ombelle des talus dit: à

Les mots suffisent, voyons donc

Delaporte dit: à

« Avec les fautes d’orthographe en prime, comme si la vulgarité des mots ne suffisaient pas. »

N’est-ce pas aussi souvent votre cas, ma chère Ed ? Vous avez même jadis inventé un nouvel auteur, peut-être américain, George Perrec, tout le monde s’en souvient. Cela ne désarçonne pas votre culot, immense comme le reste…

Bételgeuse dit: à

Les fautes je vous les accordent, mon clavier desaccorde, quant à la vulgarité, je proteste. Je crois qu en bonne perverse narcissique ou déséquilibrée pour je ne sais qu’elles raisons et bien qu’une idée de votre profil insisté à se dessiner dans mon esprit compte tenu des éléments d’autobiographie que par mégarde vous avez laissés échapper de votre histoire personnelle, vous projetez un peu trop facilement vos propres défauts sur une cible désignée. Pauvre fille. Vous êtes une mendiante du nouveau siècle, moi non.

Bételgeuse dit: à

Accordé pour accordent.

Bételgeuse dit: à

31h28 merci , je n’éprouve nul besoin e chercher dans les phrases d’autrui une justification à mescerreurs, les fautes, ma conduite. J’ajoute que je n’ai nul besoin d’un gourou, je veuille mes influences là où elles me semblent justes.

Jean Langoncet dit: à

@Texte sur Hambourg à venir.
C’est qu’on est sur le point de se lasser avant même d’avoir pu prendre connaissance

Bloom dit: à

Vous avez visiblement raison, dear Phil, si l’on se reporte à ce qu’écrit Jansen. C’est un grand luxe que de pouvoir corriger soi-même la traduction de ses textes. A la fin des années 30, avant sa publication en français, Joyce avait révisé la traduction de « Ulysse » en tandem avec Valéry Larbaud, après un premier jet dû à Auguste Morel et Stuart Gilbert. Cette traduction a « duré » jusqu’au début du 21e s, où un huitain de traducteurs chevronnés a livré une nouvelle traduction dont les spécialistes disent beaucoup de bien.
Je trouve qu’il y a un peu de tout dans les traducteurs anciens et actuels. Peut-être les anciens ont-ils le privilège d’être les vrais passeurs. Je pense à quelqu’un comme Maurice Edgar Coindreau qui servit Faulkner sur un plateau aux lecteurs français (quitte à parfois ‘simplifier’ un peu le texte – un adjectif par-ci, un adverbe par-là).
Une chose est sûre, la traduction littéraire ne paie pas (a-t-elle jamais payé?). Elle permet à des professeurs à la retraite d’arrondir leur fin de mois. L’édition est un bien étrange business…

Ed dit: à

On t’a sonné toi ? « Tout le monde », non. Juste toi, le vieux pervers obsédé. Et ce n’est pas une faute d’orthographe par ailleurs puisqu’il s’agit d’un nom propre.

Delaporte dit: à

« C’est qu’on est sur le point de se lasser avant même d’avoir pu prendre connaissance »

Quel dommage ! Des textes dans lesquels il n’y aurait eu aucune vulgarité. Ed aurait été là pour veiller, elle s’y connaît, question vulgarité. La vulgarité, ce sont certaines femmes qui en parlent le mieux.

Ed dit: à

Roh ca va ! J’ai écrit d’autres choses et n’ai pas chômé pour autant 🙂

Ca vient, ca vient. Patience.

Bételgeuse dit: à

Med erreurs, je veuille et conserve, m’en nourris. Exceptionnellement elles constituent un unique réconfort face à cette mélasse qui se cache derriere des références recherchées qui produisent bon effet .

Bételgeuse dit: à

Je ceuille.

Delaporte dit: à

« Et ce n’est pas une faute d’orthographe par ailleurs puisqu’il s’agit d’un nom propre. »

Extraordinaire, Ed ! Comme si écrire incorrectement un nom propre n’était pas non plus une « faute d’orthographe » ! Comme si, sur un nom propre, on avait le droit à tout ! Ben voyons… ça va loin !

Phil dit: à

Admirons ces auteurs, dear Bloom, qui maîtrisent en littérature deux langues. indeed Joyce se promenait dans Paris avec « La symphonie pastorale » en poche (la sienne, pas l’édition !) pour relire certains passages et s’assurer qu’il les connaissait par coeur, car il jugeait ce récit « parfait ».

renato dit: à

« Finiti gli errori finito tutto. »
Ennio Flaiano

Delaporte dit: à

« On t’a sonné toi ? »

J’ai remarqué, très pacifiquement, du reste, que Ed utilisait cette formule quand elle était très énervée. Cela lui arrive de temps à autre. Un progrès , cependant : elle n’ose plus employer le mot « branler » dans ce genre de réponses, mot véritablement obscène, parce que Passou efface alors le message ordurier de manière systématique. Ce qui, pour l’honneur de notre jeune fille (pourtant adepte du « fist-fucking » espagnole, du moins dans ses fantasmes les plus hallucinés), vaut mieux.

Ed dit: à

« pourtant adepte du « fist-fucking » espagnole »

Comme l’avait soulevé Pablo, vous projetez vos fantasmes de vieux pervers sur moi. Je n’ai jamais JAMAIS dit cela. Vous êtes crades et devriez vous mettre en couple avec la vieille folle qui parle de mes poils pubiens. Vous faites la paire.

hamlet dit: à

x dit: 7 octobre 2018 à 18 h 53 min

oui x, je le disais en réponse à votre post précédent, les livres de Jünger était des traités sur la guerre visant à fabriquer du patriote et à forger des guerriers.

Peut-être certains le lisent-ils toujours comme ça ? dans certains pays ?

Mais ici ? en Europe ? du divertissement ? un plaisir de plus de lecture ? du genre : « yes my dear Phil cette traduction est meilleure » « no my dear Phil je vous promets que celle-ci est bien mieux ! » ?

ma foi je n’en sais rien, mais je n’ai pas l’impression qu’on veuille encore faire des patriotes et des guerriers en Europe ?

d’autant que la souveraineté des pays a chuté au même rythme que celle des individus augmentait.

la guerre ? bien sûr ! elle est encore bien là, mais sans guerriers ni patriotes, et même sans ennemis, du coup on comprend cette nostalgie du temps ou l’on reconnaissait ses ennemis à leurs drapeaux.

aujourd’hui les européens regardent la guerre aux infos, dans les journaux, au cinéma et dans les livres, ce qui ne veut pas dire que ltoutes règles ont changé, les vendeurs d’armes se sont probablement reconvertis en vendeur d’autre chose, et ce qui constituait la chair à canon s’est aussi reconvertie en chair à autre chose.

dans tous les cas je n’arrive pas imaginer que les politiques éditoriales soient dénuées de toutes arrières pensées politiques.

il faudrait trouver des critiques qui prennent un peu de hauteur pour nous expliquer le sens de tout ça au lieu de rester le nez dans le guidon à ne pas voir plus loin que les pages qu’ils ont devant les yeux, c’est marrant de se dire qu’en 2018, alors que toutes les autres activités humaines ont progressé, celles qui concernent les livres n’ont pas évolué d’un iota…

Delaporte dit: à

« Je n’ai jamais JAMAIS dit cela. »

Désolé, ma chère Ed, mais vous y avez fait une allusion transparente et précise. Ne vous demandais-je pas hier, à propos d’écrivains avec qui vous vouliez coucher (vous disiez « baiser »), si vous désiriez enfin « trancher dans le lard » ? Et vous m’avez répondu : « oui ».

Bételgeuse dit: à

21h50 vous faites bien nobstant le caractère éphémère du chômage, n’ attendez aucune aide de vos prochains. Pour avoir passé des periodes orchestrées de grande détresse tant matérielles qu’ affectives, à moins de vous résoudre à l’ innomable fange à la marchandisation de ce qui nous reste quand on nous a tout pris, il ne vous reste guère que le courage à l’ ouvrage pour vous éviter le trottoir dans quelque arrondissement qu’ il se trouve. Vous faites bien de travailler, c’est un grand mérite. Il est cependant des vissicitudes dont vous n’ êtes aucunement responsable et qui vous exclut de ce monde vanté de l’ entreprise. Quant les cadres déconnent, les employés trinquent. Prudence oblige et nous voilà exclus pour des motifs qui seront inventés. A cela s’ajoute ajouté les ambiances enrichissantes et saines auxquelles contraints nous sommes obligés de renoncer. Un grand malheur, il faut le reconnaître.

Chaloux dit: à

Delaporte, le petit libidineux insulteur, a dû rester toute sa vie élève dans une classe cinquième. On lui voit bien le goupillon, mais où est le sabre?

x dit: à

L’attente.
L’héroïsme pleinement assumé.
Le sens de l’honneur (question de classe ; observez la couardise des gueux).
Chevaleresque, vous dis-je.
No man shall pass…

https://www.youtube.com/watch?v=ZmInkxbvlCs

(À n’en point douter, s’il avait ôté son heaume on aurait pu voir les glorieuses cicatrices des duels estudiantins)
night-night.

Delaporte dit: à

Chaloux dit: 7 octobre 2018 à 22 h 14 min

Mon pauvre Chaloux, vous n’êtes jamais très bon quand vous voulez insulter quelqu’un. Wgg était plus fort que vous à ce jeu-là, tout en demeurant très en deçà du niveau requis.

Chaloux dit: à

Mon -vraiment- pauvre Delaporte, vous devez vous supposer très au-dessus du niveau requis. Il n’en reste pas moins que lorsque on manifeste une telle hostilité à une jeune femme qu’on ne connait pas, c’est que ça n’allait pas très bien avec celles qu’on connaissait.

Bételgeuse dit: à

RD si votre toison fait défaut à votre blondeur peut être synthétique un choix:epilation intégrale ou teinture de la zone. J’ai vu cela dans un film où une résistante séduisait un nazi afin de ressembler au type aryen ou slave jusqu’au dernier duvet.

Delaporte dit: à

« une jeune femme qu’on ne connait pas »

Sauf par ce qu’elle écrit, et par quoi elle devient transparente et authentique (comme la provenance AOC du steack que j’ai mangé à midi). L’écriture est souvent une mise à nu(e).

Chaloux dit: à

J’ajoute, -vraiment- pauvre Delaporte, que je vous laisse bien volontiers, en manière de souvenir pieux, les conceptions amoureuses du -très- pauvre Blabla, qui ressemblent étrangement aux vôtres. N’étant pas encore impuissant, je n’en ai nul besoin.

Chaloux dit: à

(comme la provenance AOC du steack que j’ai mangé à midi)

C’est vous,-pauvre- Delaporte de lieux dont on taira le nom, qu’on devrait donner à manger aux bœufs, et non le contraire.

Chtimimi dit: à

En passant par la Lorraine…
hamlet dit: 7 octobre 2018 à 16 h 57 min
si ça se trouve c’est les sabotiers hongrois qui sont fiers.

Hongrois que c’est un fier sabotier, mais il ne faut pas s’y fier.
C’est peut-être un bottier qui trouve ça beau de pacifier.

Ed dit: à

« L’écriture est souvent une mise à nu(e) »

La différence entre l’auteur et le narrateur, c’est au programme de 6e si ma mémoire est bonne. Chaloux a été trop indulgent en parlant d’élève de cinquième.

@vieille folle
De mieux en mieux. Je vous laisse emmurée dans votre délire hein.

Delaporte dit: à

« La différence entre l’auteur et le narrateur, c’est au programme de 6e si ma mémoire est bonne. Chaloux a été trop indulgent en parlant d’élève de cinquième. »

… ou quand Ed ramène sa science !

Bételgeuse dit: à

Ed, vous savez dans mon métier exercé durant 36 ans, poils, vagins, verges, maladies en tout genre n’ ont jamais représenté des détails tabous, sinon comment pourrions nous travailler.Vous êtes bien pubibonde ce qui ferait rire n’importe quel professionnel de la profession et encore je vous fais grâce de l’humour en cours dans bien des etablissements , des surprises réservées par de nombreuses anatomies, appelons un chat un chat, une chatte une carte, pourquoi y concevoir une vulgarité. Tout juste le mot juste pour nommer la chose et sans aucune vulgarité et bien que chatte appartienne plus à la rue au à la science, comme si l’anatomie devait appartenir à un lexique tabou.

Bételgeuse dit: à

Qu’ à la science.

Bételgeuse dit: à

Ed, moi au moins j’ai encore le droit de visiter ma famille.folle d,’ après vous mais d’ aucune influence soupçonnables et potentiellement dangereuses pour des esprits en formation que se soit en raison de mes mœurs, de mes prétendues atteintes psychiatriques ou autres aspects de ma personnalité.

Bételgeuse dit: à

Influences.

Chaloux dit: à

… ou quand Ed ramène sa science !

Voltairien!

Sérieusement, on veut bien croire que le -vraiment- pauvre Delaporte ait le niveau requis mais on n’a pas encore compris pour quoi.

Delaporte dit: à

« Sérieusement, on veut bien croire que le -vraiment- pauvre Delaporte ait le niveau requis mais on n’a pas encore compris pour quoi. »

Moi non plus, sombre crétin. Jamais le « niveau requis » ne m’a effleuré l’esprit.

hamlet dit: à

x dit: 7 octobre 2018 à 22 h 16 min

oui, c’était encore l’époque où l’on reconnaissait les grands hommes à la fière allure de leur monture.

les grands hommes se déplaçaient à cheval et les autres à pieds.

les temps changent, d’ailleurs si le gouvernement a décidé de supprimer le remboursement du blanchiment dentaire c’est pour justement pouvoir reconnaitre les pauvres dans la rue : c’était totalement anormal d’avoir des pauvres avec des dents aussi blanches que les riches, c’était même une totale aberration.

Chaloux dit: à

Delaporte dit: 7 octobre 2018 à 22 h 56 min
Moi non plus, sombre crétin. Jamais le « niveau requis » ne m’a effleuré l’esprit.

Bon!

Delaporte dit: 7 octobre 2018 à 22 h 19 min
(…)très en deçà du niveau requis (…).

Effleuré… peut-être pas l’esprit -ce qui semble à la réflexion en effet bien improbable- mais sans doute une autre partie de ton individu. Au choix.
Quoiqu’il en soit, quand on a la mémoire aussi courte, il faut consulter.

Petit Rappel dit: à

Hamlet
La Guerre de Crimée et celle du Mexique ont été examinées par l’excellent Alain Gutmann.
Bien à vous.
MC

Phil dit: à

oui x, je le disais en réponse à votre post précédent, les livres de Jünger était des traités sur la guerre visant à fabriquer du patriote et à forger des guerriers (hamlet)

auteurs et traducteurs sur la même ligne de force, c’est possible. Traducteurs d’origine alsacienne avant guerre, juive ensuite. Le patriotisme de la p(r)ose a-t-il changé son fusil d’épaule ?
A chaque récital de la Caballé un bon tiers du public était en pâmoison homosexuelle, demandons à votre ami Pablo comment cela fait-ce ?
sans être fausse, la charge de Onfray est d’un ton grossier, colère débridée du mécréant qui voit le pouvoir temporel lui échapper.

Ed dit: à

Onfray est de plus en plus « infréquentable » car haineux. Tellement haineux. Dans son dernier livre, il s’offusque des gens qui lui disent « prends soin de toi » après son AVC…C’est dire le niveau d’aigreur du pauvre Monsieur.

Ed dit: à

@Chaloupe

Laissez tomber. Il y a des gens avec qui la conversation est impossible. Ils sont tombés dans une potion de haine et de jalousie petits. L’âge ne fait qu’empirer les choses. Le dialogue est une illusion, ca cause tout seul. Parlez musique avec Pablito.

Chaloux dit: à

@Ed. Lu.

Bételgeuse dit: à

@ed, toujours la même pauvreté d’arguments, jalousie à tous les étages, êtes vous certaine avoir suivi l’ enseignement qui aurait dû vous fournir une finesse autrement plus fouillée et nuancée concernant la motivation , les moteurs à propulsion qui sont à l’origine du mouvement de pensée et d’observation, d’analyse, de compréhension des phénomènes, des évènements,, des péripéties, des accidents, des choix qui ponctuent nos vies ?Adressez vous à Chaloux en soutien inconditionnel si cela vous sied, cultivez entre autres bouillons l’ échange typiquement culturel qui sert d’ alibi de justification à de nombreuses circonstances, faits comme vous le souligner. Mon avis est que vous devriez tenter la psychotherapie, la psychanalyse ou encore la rando en montagne, qui pourrait vous débarrasser d’une certaine obstination quand ce ne serait pas d’une certaine bêtise crasse et hypocrite perchée sur votre trentaine séduisante à l’origine de tant de jalousies et de mysoginie non respectueuse de votre indéniable sensibilité mâtinée de votre incommensurable sensibilité,et lestée d’une indéniable culture référencée et dûment récompensée par un éblouissant parcours. Un peu de vie au grand air si l’on goute peu aux recours thérapeutiques ne peut nuire et comme vous ne méprisez pas le voyage cela devrait vous profiter afin de voir et de faire un tri sélectif dans tous les à priori indignes d’une personne aussi brillante que jusqu’à présent vous avez su à travers l’utilisation de ce lieu le monter et démontrer dur ce blog , tout du moins.

rose dit: à

Boualem Sansal
a2084
Quelques crimes anonymes par-ci par-là aideraient à entretenir la machine de guerre.
Être son propre ennemi […]

Janssen J-J dit: à

Onfray n’est pas de plus en plus haineux. Il a vraiment été blessé par le coup bas porté par la décision de l’Elysée de mettre fin à la divulgation de ses cours de philo sur FR3. Comme tout un chacun ici et là, -mais avec son talent de s’en être donné les moynens-, il se venge comme il le peut (avec son talent particulier) en généralisant ses réquisitaoires sur « un système » qu’il exècre à partir de son plus petit commun dénominateur, Macron. Ce faisant, il montre de lui quelque chose de sympathique : comme nous tous, il est dans la mêlée et certainement pas au-dessus du lot du commun. Or, quand on est dans la mêlée ou dans l’arène, il y a nécessairement toujours dans le combat des dégâts collatéraux. Comme le faisait remarquer JC… sur une autre chaîne : la vulgarité homophobe extravertie d’Onfray n’a d’égal que la vulgarité hompohile introvertie de Macron.
Je ne les renvoie pas dos à dos, pour ma part. Dans cette petite affaire pourtant très « significative » de quelque chose, je me sens plus en osmose compréhensive avec l’aigreur d’Onfray qu’avec la suffisance et l’autoritarisme macronien ennivré et intoxiqué par sa cour journalistique.

Jacques R. dit: à

Oyez, oyez ! Concours de Pastiches proustiens !

Longtemps, je me suis touché de bonheur.

Je travaille à la suite.

DHH dit: à

@Bételgeuse
Permettez-moi un conseil dont je m’autorise à la faveur de ma sérénité d’aïeule
Je veux vous parler comme je parlais naguère à Clopine ? Ne vous sentez pas atteinte par les flèches empoisonnées qui vous sont décochées par quelqu‘un qui ne vous connaît pas et que vous ne connaissez pas .Laissez glisser
Dans la manière même dont vous l’interpellez pour exprimer votre irritation, vous semblez à tort lui reconnaitre des talents particuliers que rien ne vient attester sinon ce qu’elle dit d’elle-même. Que savez-vous de la réalité des plumes du paon dont elle se pare sur ce blog ? que valent les talents et les séductions qu’elle se prête qui légitimeraient le statut de star qu’elle a le sentiment d’y détenir, et qui lui font croire comme à une évidence qu’elle ne peut que susciter la jalousie des autres commentatrices, nécessairement moins séduisantes moins jeunes, moins brillantes ?

hamlet dit: à

Phil dit: 8 octobre 2018 à 7 h 02 min

la colère d’Onfray ? celle d’un homme un peu perdu dans sa tête. Lui aussi a tellement (on)frayé avec les pouvoirs médiatiques, l’ami de GOS et bfm tv qui devait mal vivre ces amitiés, il arrive un moment où la lucidité revient et on se rend compte de ses erreurs stratégiques. lui qui voulait transformer la philo en ring de boxe, sans doute la colère d’un ancien champion de boxe en fin de carrière, qui sait maintenant que ses combats, contrairement à ceux de M. Ali, Tyson, Marciano ou Frazier, ne resteront pas dans les annales.

Jazzi dit: à

Oui, JJJ, je ne le trouve pas mauvais pamphlétaire, Onfray. Plus macronophobe qu’homophobe. Il pointe du doigt, le problème : la confusion entre le corps du Roi et celui de l’individu Macron. Si celui-ci aime se faire entuber, est-ce une raison pour entuber la France ? That is the question…

raymond dit: à

A propos du Chemin des Dames, ce texte extrait de mon recueil « Poèmes 14 18 » (La Porte):

« Les Fleurs de Germain »

Germain
Permets que je porte un peu les fleurs poussées dans ton jardin
Je veux être avec toi lorsque les pétales
Sur la glace de la dalle
Effleureront les feuilles brunes d’où l’inspiration renaîtra
Au plein de novembre
Le onze bien sûr mais aussi aux alentours
Armistice tache d’huile
Un bonheur petit va faire sa fête de paix
Vois l’Ailette cicatrice devenue ce lac légèrement lesté de voiles
Et les cycles qui se croisent là-bas
Sonnettes faciles cris d’enfants en lieu et place des plaintes aux deuils fous
Les petits courent sur la grève pour se jeter dans les bras de leurs pères
Ces jeunes hommes non morts non mitraillés non fusillés
Qui tournent le dos au vieux siècle
Et disent bonjour à leur vie
Sans besoin du casque ferraillant ou de bêtes molletières
Germain
Dépose tes fleurs avec moi
Je les saluerai chaque jour lorsque tu seras rentré au pays
Ne t’en fais pas
Dépose tes fleurs
Tranquille
Je m’en occupe
Je les ferai bouffer du bout des doigts
Elles seront jolies dans l’hiver
Je suis à deux pas

Et Alii dit: à

assez de conseils de psychothérapie et de consultation !pour qui vous prenezvous donc?
voyez plutôt ce qu’écrivent les psys de ceux qui jouent les connaisseurs en psy et envoient les autres consulter:c’est sur la toile et a été depuis longtemps divulgué dans la presse courante

Jacques R. dit: à

Permettez-moi un conseil dont je m’autorise à la faveur de ma sérénité d’aïeule

Père, mettez-moi le con. Danger : moto ! Riz à la vapeur ! 2/ Macérer le glaïeul !

Ed dit: à

On se doute bien que vous et la plupart des détritus de ce blog sont plus en osmose avec l’aigreur d’Onfray qu’avec un jeune sûr de lui. Tu parles d’un scoop.

Et Alii dit: à

http://www.consultation-psy-paris-11-voltaire.fr/on-me-dit-daller-chez-le-psy-que-faire/
On me dit d’aller chez le psy : que faire ?
Posted on 2 décembre 2016 in Blog Psy Paris 11 tagged aller chez le psy, je ne suis pas fou, on me dit que, se faire suivre
Psy Paris 11
« Tu devrais voir un psy ». Des animateurs télé, des starlettes en maillot, des collègues de travail, les conjoints, les enfants et aussi parfois les parents : ils sont nombreux à porter ce conseil, avec plus ou moins de finesse autour de nous. Maladroite ou non, que faire de cette proposition ? Faut-il aller voir un psy parce que d’autres vous le proposent ?

Consulter un psy : une démarche confidentielle
Avant toutes choses, consulter un psychologue ou un psychanalyste est une affaire privée. C’est à vous de décider à qui divulguer ou non cette information. Le psy lui a pour mission de veiller à la confidentialité, évidemment de ce que vous pouvez dire ou non durant les séances, mais aussi du fait même que vous le consultiez. Quand bien même vous iriez voir un psy suite au conseil d’un proche, il ne faut pas hésiter à s’offrir un peu de discrétion sur votre parcours.

Voir un psy : un engagement personnel
Il y a peu de chance qu’une consultation d’un psy motivée par l’unique insistance de proches mène à quelque chose. Celles et ceux qui, comme à la Consultation Voltaire Psy Paris 11, trouvent un intérêt dans la poursuite d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse, sont celles et ceux qui en éprouvent l’envie. Il faut voir un psy si on a quelque chose à lui dire, à lui demander, ou à en attendre. Les démarches motivées par le snobisme ou la convenance sociale ont peu de chance d’aboutir.

« Mais qu’est ce qu’ils me veulent tous ces autres ?!? »
La proposition d’aller voir un psy, lorsqu’elle est portée par les autres, peut prendre la place d’une accusation ou d’une attaque. L’envie première, naturelle, est de répondre : « non mais ça va, je suis pas fou ! » Notons tout de même que la majorité de ceux qui consultent des psy ne sont pas fous.

Jacques R. dit: à

Permettez-moi un conseil dont je m’autorise à la faveur de ma sérénité d’aïeule

La sérénité de l’aïeule dans les glaïeuls. Requiescat.

Ed dit: à

EUH. C’est pas la vieille mégère qui voulait me faire virer du blog parce que j’ai osé dire que je ne coucherai jamais avec un musulman ? Pauvre hypocrite dessechee.

Ed dit: à

Et elle donne des conseils parce qu’elle a 1000 ans ? L’âge n’est pas toujours gage de sagesse. La preuve.

Et Alii dit: à

le tweet:
américains, persuadés que quelque chose cloche dans certains secteurs du monde académique outre-Atlantique. « Le savoir basé de moins en moins sur le fait de trouver la vérité et de plus en plus sur le fait de s’occuper de certaines ‘complaintes’ est devenu établi, presque totalement dominant, au sein de [certains champs des sciences sociales] », écrivent-ils dans le magazine Areo, et les chercheurs brutalisent de plus en plus les étudiants, les administrateurs et les autres départements qui n’adhèrent pas à leur vision du monde ». Se désolant de ce tournant idéologique en cours dans les facs américaines, notre trio d’universitaires établit une liste des disciplines les plus gravement touchées : il s’agit des matières communément regroupées dans l’enseignement supérieur américain sous le terme de « cultural studies » ou « identity studies », « enracinées dans la branche ‘postmoderne’ de la théorie qui a émergé à la fin des années soixante ». On y trouve donc les fameuses « gender studies », les « queer studies » mais également la « critical race theory », les « fat studies » (sic) ou des pans entiers de la sociologie critique. Le point commun de ces branches universitaires, requalifiées en « grievance studies » (qu’on pourrait traduire par « études plaintives ») ? D’après les trois chercheurs, elles produisent des travaux très souvent « corrompus » par l’idéologie, qui renoncent à toute honnêteté intellectuelle dès lors qu’il s’agit de dénoncer les oppressions de toutes sortes : sexistes, raciales, post-coloniales, homophobes, transphobes, grossophobes…

DHH dit: à

@raympnd
les grands esprits se rencontrent.
cette variation parmi d’autres de l’incipit de la recherche (je me suis douché de bonne heure etc…)on la trouve déjà chez Perec(avec un seul R)

Phil dit: à

qui sait maintenant que ses combats, …., ne resteront pas dans les annales.
sans faute, dixit hamlet.

Jazzi dit: à

« L’âge n’est pas toujours gage de sagesse. »

Ni de jeunesse !
Entre la trentenaire Ed et l’octogénaire DHH, le plus fraîche en esprit n’est pas celle qui le croit…

DHH dit: à

mon post sur Proust s’adressait à Jacques R
pourquoi ai-je lu et pensé Raymond?
les ravages de l’âge?

Phil dit: à

dear Baroz, fresch ou fraîche, la littérature n’aime pas les traductions.

Jazzi dit: à

Phil, la RDL, c’est les commentateur(rice)s qui vous tirent dessus !

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Quant à Montserrat Caballé, j’ai eu la chance de l’entendre en récital, et je la classerais volontiers dans la catégorie des musiciens surnaturels. Je les compte à peine sur les doigts d’une main. »

Tu es d’accord avec Riccardo Muti, qui écrit un beau texte sur elle dans El País:

« Verdaderamente divina »

https://elpais.com/cultura/2018/10/06/actualidad/1538853408_431088.html

Pablo75 dit: à

Muti parle dans son article de cet aria et ce disque:

Montserrat Caballe & Riccardo Muti
https://www.youtube.com/watch?v=1DGIU8kZ6Pc

« Qui Radamès verrà!… Che vorrà dirmi?
Io tremo… Ah! se tu vieni
A recarmi, o crudel, l’ultimo addio,
Del Nilo i cupi vortici
Mi daran tomba… e pace forse, e oblio.

O patria mia, mai più ti revedrò!
O cieli azzurri, o dolci aure native,
Dove sereno il nio mattin brillò,
O verdi colli, o profumate rive,
O patria mia, mai più ti revedrò!
O fresche valli, o queto asil beato,
Che un dì promesso dall’amor mi fu
Or che d’amore il sogno è dileguato,
O patria mia, non ti vedrò mai più! »

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Tu as vu Cziffra jouer à Senlis, dans son auditorium Franz-Liszt?

Janssen J-J dit: à

@ Jazz « Si celui-ci aime se faire entuber, est-ce une raison pour entuber la France ? That is the question »…

Désolé Jazz, mais il fallait vous poser this question avant d’aller voter pour ce petit m.erdeux. Moi, je le savais avant, et m’en serai bien gardé. Je veux bien être cocu, mais pas sur ce plan là. Aucune surprise donc, sur ce qui arrive de cette dérive autoritaire programmée en défense des plus riches en démolition systématique et heureuse du modèle d’Etat protecteur, pour peu qu’une petite caste dotée de tous les pouvoirs tire les macrons du feu :-). Cela dit, jzzz, je ne vous accable point : votre prise de position à l’égard d’Onfray me parait plutôt mesurée et juste -correctement distanciée-, alors qu’elles eût pu susciter votre indignation.

Pablo75 dit: à

@ Phil

« oui x, je le disais en réponse à votre post précédent, les livres de Jünger était des traités sur la guerre visant à fabriquer du patriote et à forger des guerriers (hamlet) »

Tu n’as toujours pas compris que hamlet et x c’est le même mec? D’où leurs dialogues pathétiques…

« A chaque récital de la Caballé un bon tiers du public était en pâmoison homosexuelle, demandons à votre ami Pablo comment cela fait-ce? »

C’est un fait connu, dont je n’ai aucune envie de chercher l’explication (pourquoi il faut chercher une explication à tout? ´ »La rose est sans pourquoi », a dit le mystique).

Chaque « diva » a en plus une « cour » d’homos autour d’elle et la Caballé, malgré son naturel dans la vie, son « anti-divisme », son humour très lucide (elle était très espagnole), l’avait aussi. Sur un blog littéraire espagnol, il y a quelques années, j’ai eu un ami virtuel, homo, grand mélomane, fou d’opéra et d’elle, capable de faire beaucoup de kms pour la voir chanter. Pour lui c’était une espèce de déesse. Il était très cultivé, très sensible, très gentil. Après avoir vécu longtemps à Londres, il est revenu vivre dans son Pays Basque, et une nuit, à 40 et quelques années, et sans laisser des explications, il s’est pendu.

Jazzi dit: à

Entre Macron et Marine, tu as choisi quoi, JJJ ? Mélenchon !

D. dit: à

Il était évident que Macron serait aux ordres de la commission européenne. C’est cet organe qui gouverne la France, Macron et son gouvernement ne sont que des opportunistes jouant le rôle de courroie de transmission.
Ne me dites pas que vous n’aviez pas compris ça, je ne vous croirai pas.
Vous l’aviez compris, bien sûr, mais vous vous êtes dit : entre ça et MLP, il vaut mieux ça. Et c’est là que vous calculez très très mal, de plus faire prisonniers de vieux dogmes éculés.
L’Europe et Macron se contrefichent de rendre les gens malheureux, malheureux par toujours plus de travail, toujours moins de rémunération des classes moyennes et populaires, toujours moins de services publics, etc… vous connaissez par coeur la liste. Macron n’a pas d’humanité. Le plan qu’il sert passe avant toute humanité. Sa relation aux Français témoigne parfaitement de cette inhumanité.
C’est une relation obscène qui me rappelle Berlusconi par certains aspects. Profondément hypocrite et méprisante. Il est un bon acteur, un amateur de théâtre, sa femme vous le confirmera. Mais pourquoi donc n’a-t-il pas fait carrière dans le théâtre ?

Jazzi dit: à

Mais où avaient-ils planqué les micros, Freddie Mercury et Montserrat Caballé ?

Jazzi dit: à

Une musique qui restera dans les anales ?

renato dit: à

Les psy ? des ratés qui voudraient soigner d’autres ratés — des escrocs, quoi…

Pablo75 dit: à

« lui qui voulait transformer la philo en ring de boxe »
(hamlet sur Onfray)

Tiens, un autre qui aime la castagne verbale tout en étant mélomane. Je vois que tu es en train de comprendre (un peu tard, vu ton âge canonique) que la philosophie est un art martial. Tu aurais dû lire mon ami Schopenhauer (dit « l’oncle Arthur » pour les « initiés »), que tu n’as jamais ouvert. D’où le fait que tu n’as jamais pu guérir de ta bêtise de naissance.

D. dit: à

La prochaine grande étape européenne sera le fédéralisme.
On ne vous l’amènera pas comme ça, bien sûr.
La moisissure Europe a toujours avancé par la tromperie et les contournements. Les traités illisibles, les petits caractères, les votes négatifs renégociés dans le dos des peuples, la menace.
Moisissure, meute de hyènes, il est facile de trouver les métaphores qui conviennent.
Dans ce processus la jeunesse est conditionnée. Elle l’a particulierement été dans les années 90 et 2000. Les programmes Erasmus, la facilité de déplacement, la pseudo-monnaie unique (qui n’existe que dans les espèces) puisqu’elle emprunte à taux différents au sein des différents pays ce qui démontre qu’elle n’est pas unique), la propagande scolaire (qui sévit toujours et jusque dans les établissements privés), tout cela a conditionné la jeunesse et c’est la même que l’on retrouve aujourd’hui dans le monde du travail, prête à gober n’importe quoi et surtout coupée de la connaissance réelle du passé de son pays, aveuglée et devenue incapable de sentir l’extrême danger qui la guette elle et ses enfants. Oui, je vous entend le penser si fort : cest grave. Et oui, ça ressemble à un hold-up. Remarquablement bien pensé.

Ed dit: à

Mon Dieu Pablo. Cette histoire est glaçante. Une hypothèse qui pourrait expliquer ce suicide ?

D. dit: à

Des régions qui s’assemblent pour former de gros conglomérats qui n’ont plus d’identité commune. Et qui ressemble étrangement aux lands allemands. Ça vous dit quelque chose ?
Les départements créés par Napoléon et menacés de disparition ? Vous vous en fichez ? Bêêêê !! Il y a plus grave n’est-ce pas ? Qu’est-ce que ça peut faire ?

Ed dit: à

De là à lire Schopenhauer…pas trop envie. Je vous laisse deviner pourquoi. Il m’avait sauvé pour ma première khole de philo et je lui en suis reconnaissante. Mais ça s’arrête là.

Et Alii dit: à

Dans une nouvelle étude rédigée par Hakim El Karoui, l’Institut Montaigne affirme clairement que le djihadisme est une idéologie et un projet politique. Malgré cet éclair de lucidité, ce texte néglige la dimension religieuse de l’islamisme et échoue donc à expliquer son succès…

Jazzi dit: à

C’est la faute à Hugo, D., et ses Etats-Unis d’Europe !

Ed dit: à

« C’est la faute à Hugo »

Ca me rappelle qqn (qui adooore les homos) 🙂

Pablo75 dit: à

@ D.

« La prochaine grande étape européenne sera le fédéralisme. »

Le fédéralisme on y est depuis un bon moment (lois communes, politique économique dirigée par Bruxelles, justice européenne…). La prochaine grande étape de la UE est l’implosion en plein vol. Tu ne vois pas que partout où il y a des élections ce sont les populistes anti-UE qui gagnent? Les élections européennes de l’année prochaine risquent d’être catastrophiques pour l’UE. Et cela sans parler de l’euro, dont l’existence est de plus en plus menacé par les dettes incontrôlables italienne et espagnole (les taux d’intérêt montent, comme le prix du pétrole, et la croissance de l’Espagne et de l’Italie diminuent à vue d’oeil). Tout es prêt pour une très, très grosse crise de l’UE, politique et économique (n’oublions pas que si l’UE a pu « sauver » la Grèce elle ne pourra jamais faire la même chose avec l’Italie et l’Espagne sans que l’euro s’écroule).

Jazzi dit: à

En attendant la nomination du nouveau gouvernement Macron.

Qui va remplacer Françoise Nyssen à la Culture ?

Moi j’aimerais bien qu’Edouard Philippe soit le nouveau maire de Paris !
Il y a de l’ordre à remettre dans la gestion de la capitale et il a laissé un très bon souvenir au Havre…

Pablo75 dit: à

@ Ed

« Une hypothèse qui pourrait expliquer ce suicide ? »

La fin d’une histoire d’amour?

Jazzi dit: à

« Tu ne vois pas que partout où il y a des élections ce sont les populistes anti-UE qui gagnent ? »

Et tu n’as pas compris que cela fait la joie de D., Pablo ?

Pablo75 dit: à

@ Ed

« De là à lire Schopenhauer…pas trop envie. »

Toi, tu en as pas besoin. C’est hamlet qui aurait dû le lire pendant sa jeunesse. Il serait devenu moins crétin s’il l’avait fait (quoique j’ai mes doutes: « La différence de l’idiot et l’imbécile consiste en ce qu’on naît idiot, et qu’on devient imbécile. » Diderot).

Jazzi dit: à

« Ca me rappelle qqn (qui adooore les homos) »

Je ne vois pas qui, Ed ?

christiane dit: à

En écho à ce billet, un souvenir : les dessins et gravures de Zadkine découverts en octobre 2016 au musée Zadkine (Paris 14e).
Affecté comme infirmier militaire jusqu’au mois d’octobre 1916, à l’une des ambulances, il fit office de brancardier à l’arrière des lignes de défense de la ville de Reims. Victime d’une attaque aux gaz à l’entrée des tranchées il fut transféré à l’hôpital Auban-Moët à Epernay puis à Paris. Atteint d’une tuberculose pulmonaire, la respiration diminuée, il sortit reformé. De cette époque datent une trentaine de dessins qui restituent les réalités de cette guerre. A son retour à l’atelier, durant l’automne 1917, il grava à l’eau-forte ces scènes, ces souvenirs.
C’est ainsi que j’ai pu les découvrir.
Des scènes pleines de lassitude, de corps blessés posés sur des grabats mortifères, des scènes d’hôpital, d’évacuation, des blessés sur des civières attendant d’être évacués, d’autres dans les tranchées avec ces boisages dressés empêchant la terre de s’effondrer… Des corps recroquevillés, des « gueules » cassées… Multitude de pantins désarticulés, hommes devenus anonymes dans la boue des tranchées.
Zadkine avait 26 ans quand la Première Guerre éclata. Il fut l’un des 45000 étrangers, vivant en France qui rejoignirent la Légion étrangère pour la durée de la guerre, répondant à l’appel de Cendrars, signataire de l’appel lancé à Paris le 29 juillet 1914…
Ces dessins et gravures de Zadkine sont réunis dans un livre : « Destins de Guerre » (éd. Paris-Musées)
L’exposition présentait en regard le long poème de T.S. Eliot « The Hollow Men » (« Les hommes creux »), traduit par Pierre Leyris, devenu mythique
Les ravages de la guerre. une angoisse obsédante :
« Nous sommes les hommes creux
les hommes empaillés
Cherchant appui ensemble
La caboche pleine de bourre. Hélas !
Nos voix desséchées, quand
Nous chuchotons ensemble
Sont sourdes, sont inanes
Comme le souffle du vent parmi le chaume sec
Comme le trottis des rats sur les tessons brisés
Dans notre cave sèche.

Silhouette sans forme, ombre décolorée,
Geste sans mouvement, force paralysée ;

Ceux qui s’en furent
dans l’autre royaume de la mort
Gardent mémoire de nous – s’ils en gardent – non pas
Comme de violentes âmes perdues, mais seulement
Comme d’hommes creux
D’hommes empaillés. »
Suivent quatre autres parties. Et, tout à la fin, en italique :
« C’est ainsi que finit le monde
C’est ainsi que finit le monde
C’est ainsi que finit le monde
Pas dans un Boum, sur un murmure.
« 

hamlet dit: à

pablo, tu crois que les gens t’attendent comme le messie pour lire les livres ?

la différence entre toi et moi c’est que toi tu ne fais que lire Schopenhauer, sans le comprendre.

pas vrai monsieur « c’est vrai parce que je l’ai lu dans un livre » ?

hamlet dit: à

pablo : « la philosophie est un art martial »

oui c’est vrai, surtout pour les débiles comme toi.

je te l’ai déjà dit pablo : ton esprit est aussi subtil qu’une division de Panzers.

Janssen J-J dit: à

@ tu as choisi quoi, JJJ ? Mélenchon !

Hamon, je vous l’ai déjà dit, jzzz. A l’époque, à mes yeux, l’était le moins pire de tous. Et pas mécontent qu’il ait fait naufrage dans la galère d’Hollande (même si nous fûmes 6% de français imbéciles comme moi…, je me suis quand même senti au chaud)… Ce qui m’a le plus agacé depuis, ce furent les sempiternelles rangaines de DLP sur le revenu universel. Il se trouve qu’Hamon ne savait même pas de quoi il parlait lui-même. Bof. Cela dit, je me demandez pas qui sera le prochain lauréat du prix goncourt, hein ! Je dis : « les enfants après eux », mais pas bien sûr qu’ils me suivront.

D. dit: à

L’implosion en plein vol

Je la désire ardemment mais l’Europe communautaire est une machine tellement perverse et mensongère dans ses arguments pour exister qu’elle est capable de réapparaître sous une autre forme.
L’Europe communautaire est une maladie grave. On en guérit peut-être jamais.
Mais je garde quand même espoir.

Janssen J-J dit: à

Quand tu visites le musée en bas du chemin (des Dames), on t’emmène dans une galerie où nos poilus étaient terrés mais « communiquaient » nénamoins avec les ennemis à deux pas, eux-même terrés dans une autre galerie aménagée. Ils savaient que le lendemain, ils allaient devoir se foutre sur la gueule et que ce serait sans merci. Que pensaient-ils d’une situation aussi absurde, les uns et lezs autres ? Je me le suis souvent demandé et imaginé. Aux dames apaisantes du temps jadis, côté français ?

Delaporte dit: à

« Ce qui m’a le plus agacé depuis, ce furent les sempiternelles rangaines de DLP sur le revenu universel. Il se trouve qu’Hamon ne savait même pas de quoi il parlait lui-même. »

En choisissant Hamon, JJJ, vous faites assurément preuve d’une grande sagesse. Vous n’ignorez sans doute pas que Hamon était le seul candidat à prôner l’abolition légale du travail, via le revenu universel. Se rendait-il compte lui-même de la grandeur de ce projet politique, complètement révolutionnaire, et qui devait occuper les mille ans à venir ? Peut-être pas, et peu importe. Il n’en reste pas moins que la régénération de l’humanité passe, pour un moment, par cet homme, et que c’est évidemment grandiose. J’aurais bien voulu par exemple qu’Ulrike Meinhof fût là pour voir ça. Elle, elle avait les épaules assez larges pour soutenir, en conscience, cette réforme. Une grande idée est souvent la rencontre d’un homme (ou d’une femme) et d’un événement. Avec l’abolition, nous y sommes presque.

Pablo75 dit: à

@ hamlet, Puck-Puck l’Homelette, dit Monsieur Wkipédio, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison».

Je vois que tu n’es pas en forme. Trop de coups reçus ici depuis quelque temps? J’ai l’impression que non seulement tu n’es pas très doué pour la castagne verbale, mais que tu n’as plus l’âge pour boxer…

Janssen J-J dit: à

@ DHH, vos conseils de sagesse sont souvent d’une exquise délicatesse et bienveillance, mais… si difficiles à mettre en oeuvre quand il s’agit de se réformer d’une pratique d’aveuglement. On les approuve pour les autres, mais on les assimile mal ou on les oublie quand ils vous concernent directement.
Admettez-vous cette remarque ? Mais surtout, comment faites-vous vous-même pour vous conformer aux préceptes de ne point réagir ou de réagir calmement face aux harcèlements ? Merci d’essayer de nous dire encore,

Janssen J-J dit: à

@14.13, vous êtes vraiment un CAS extraordinaire, vous. Il suffit d’appuyer sur un bouton, et vous voilà reparti « comme en 40 ».

hamlet dit: à

christiane dit: 8 octobre 2018 à 13 h 16 min

il faut lire le poème de Wilfred Owen mis en musique par Britten dans son « war requiem ».
Britten et Owen partageaient le fait d’être homos, je ne sais pas sous quelle forme cela a joué chez Britten.
dans le poème d’Owen il est question du sacrifice d’Abraham, cette fois Dieu n’intervient pas pour empêcher les pères de sacrifier leurs enfants.
Owen en appelle à plus de violence, à plus de bombes, pour que cela s’arrête plus vite, car il sait que le moyen d’arrêter le massacre est que tous meurent le plus vite possible.
sur le pardon, la rédemption, Owen ne se fait pas d’illusion, il sait que personne n’est innocent, même pas les enfants qui deviendront à leur tour des hommes.
la force du texte d’Owen est d’élargir la focale à l’humanité toute entière à travers le temps, Owen met fin à toute discussion, pour lui l’humanité a montré là son visage, game over ! c’est bon on a compris, game over !

Et Alii dit: à

Pierre Legendre
Ce que l’Occident ne voit pas de l’Occident
Le « marché des idées », promu aujourd’hui par la culture euro-américaine et ses prolongements planétaires, ne fait pas pensée ; pas plus que l’idéologie du libre-service normatif en vogue ne permet d’affronter la question de l’identité, autrement que par le duel meurtrier.

D’autres cultures sont déjà et seront productrices de Modernité. Sera-telle la copie conforme de nos illusions d’Occidentaux ? Circonscrire ce dont il s’agit, voilà l’horizon de mon propos. »
P. L.

Janssen J-J dit: à

Moi j’aimerais bien qu’Edouard Philippe soit le nouveau maire de Paris !

Indécrottable idéaliste avec une conscience politique d’huître… Désolé de vous dire cela, jzz, mais parfois vous « attitudes politiques » de bobo me paraissent tellement primaires. Cela m’embête de vous faire de la peine, car je vous l’ai déjà dit, vous m’êtes bien sympathique, et vous avez le « goût de la franchise » et de la « droiture ». Ce qui st somme toute assez rare, ici. Et pusi, vous écrivez bien quand vous le voulez, par ex. chez paul edel. Pourquoi pas ici ?

Ed dit: à

@Pablo

À noter que d’après les recherches minutieuses de Durkheim, les hommes supportent moins le célibat que les femmes.

D. dit: à

Une avancée intéressante du GIEC aujourd’hui : il met l’accent surla nécessité de décarboner l’atmosphère au lieu de seulement stigmatiser en boucle les émissions de CO2.
Certes il faut diminuer ces dernières mais il n’y a pas de raison de les supprimer totalement.
J’attends maintenant que le GIEC mette l’accent sur la démographie galopante qui est à l’évidence la première cause de la catastrophe. Elle engendre des expirations supplémentaires de CO2, génère des déplacements supplémentaires, accentue l’extension urbaine nécessitant des transports quotidiens, détruit la végétation et notamment les forêts.
C’est d’abord ça qu’il faut combattre. Partout et particulierement Asie, Afrique, Amérique du Sud et Moyen-orient.
On ose pas le dire mais il faut maintenant le dire. Sinon tous les états de ces regions avanceront toujours l’argument de proportionnalité population/production CO2 et auront toujours raison alors même qu’elles seront coupable d’extension démographique nuisible à la base.
Quand comprendrond-nous qu’on ne peut guère dépasser les 5 milliards d’individus sur Terre sans aller à la catastrophe ?

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 8 octobre 2018 à 14 h 15 min

pablo tu as raison : je ne suis pas doué pour la castagne, verbale, ni autre. Si tu savais à quel point ton éloge de la force, de la virilité et de la violence me gonfle, alors qu’à d’autres moments je trouve ça drôle, drôle parce que tu n’as pas l’envergure que tu prétends avoir, tu es plutôt un crétin bas de plafond, et j’imagine aussi que ta femme n’a jamais dû prendre son pied avec toi la pauvre. Du coup tes fanfaronnades sont parfois amusantes, mais pas toujours, là je les trouve un peu gonflantes.

au fait tu as trouvé pourquoi les sabotiers hongrois sont fiers ?

DHH dit: à

@ JJJ
ce que je disais concernait uniquement ce qui doit se passer sur un blog, où pour ma part je ne me sens pas concernée par les agressions verbales et les stigmatisations méprisantes qui s’adressent à mon double virtuel dans lequel je ne me reconnais pas.
j’invitais Bételgeuse à faire comme moi, et on peut constater que c’est l’attitude à laquelle je me suis toujours tenue , comme en témoigne l’edredon sur lequel se sont échoués tout à l’heure les propos malveillants d’ED
Cela n’a rien à voir avec mes réactions parfois violentes dans la vie réelle en face des agressions verbales ou des insultes de gens en chair et en os qui s’adressent à la vraie DHH

j’ajoute que, même physiquement, malgré mon âge, je ressemble si peu à la vieille mégère cacochyme qu’imagine ED, que je ne peux vraiment pas me reconnaître dans le personnage qu’elle voue aux gémonies dans ses posts

Pablo75 dit: à

@ Ed

« les hommes supportent moins le célibat que les femmes. »

Dans les situations difficiles, les femmes sont beaucoup plus fortes que les hommes. Moi je vous plains de devoir supporter des abrutis pareils. Si j’étais femme je serais lesbienne.

Et Alii dit: à

à propos de LEGENDRE
‘La mondialisation n’est pas qu’échange de marchandises et flux financiers. Elle se double d’un envers invisible, difficile à appréhender. Il s’agit de l’impératif de l’interlocution humaine : comprendre et se faire comprendre. Le fait que les notions occidentales se soient répandues sur la planète ne comporte pas l’effet mécanique d’une signification homogène. Partant du constat de la domination linguistique de l’Occident dans le monde contemporain, principalement par le véhicule de l’anglais, ce livre procède à un sondage en profondeur à l’occasion de neuf mots-concepts, patiemment façonnés en Europe durant des siècles. Il expose comment ces concepts sont entendus dans 9 langues non occidentales. Les savants auteurs sollicités mettent sous les yeux du lecteur la complexité de la question de l’interlocution mondiale. Ils nous font toucher du doigt les problèmes fondamentaux, que la doxa euro-américaine refoule, auxquels est confrontée l’humanité contrainte de passer sous bulldozer de la mondialisation. La haute érudition se révèle être un instrument essentiel pour l’analyse des rapports mondiaux. Neuf mots : Contrat, Corps, Danse, État, Loi, Nature, Religion, Société, Vérité. Neuf langues : arabe, persan, langues africaines du Burkina-Faso et du Gabon, chinois, hindi, japonais, persan, russe, turc.’

D. dit: à

Et cest pareil pour l’eau douce. Il y aura dans moins de dix ans un conflit armé pour l’eau du Nil. Je vous assure que vous verrez des tentatives de construction de barrage au Soudan, en Ethipie, qui seront réprimé par des bombardements de l’aviation égyptienne.
Ces trois états penseront avoir raison, et tous n’auront qu’un seul tort : avoir été incapables d’enrayer leur démographie galaponte comme la Chine l’a fait autoritaire ment autrefois.

D. dit: à

Et Alii dit: 8 octobre 2018 à 14 h 39 min

à propos de LEGENDRE

Vous m’excuserez mais tout ça c’est de la couille de loup en barre. Ça vaut pas un pet de lapin toutes ces conneries qui par ailleurs sont dépourvues du moindre argument valable.

D. dit: à

Je t’en foutrais moi de la doxa et de l’interlocution…

D. dit: à

Si les hommes supportent moins le célibat cest à cause de la pression spermatique. Laquelle est nulle chez la femme à chromosome xx.

Et Alii dit: à

LE LIVRE A POUR TITRE 3TOUR DU MONDE DES COCEPTS »
etde nombreuses pages à lire sur sa présentation sur la toile avec arguments incisifs etdécisifs

D. dit: à

Hamon, franchement à part s’en servir d’éolienne d’appoint du fait de ses oreilles, je vois pas trop ce qu’on peut en tirer.
Vous voyez que j’ai quand même l’esprit constructif. J’ai horreur de fermer les portes.

Et Alii dit: à

excuses des concepts

Pablo75 dit: à

@ hamlet, Puck-Puck l’Homelette, dit Monsieur Wkipédio, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison».

« tu as raison : je ne suis pas doué pour la castagne, verbale, ni autre. »

Alors pourquoi tu la cherches constamment ici? Et pourquoi tu fais le matamore d’opérette (« si tu veux m’insulter on peut se donner rv ou tu veux et quand tu veux, et la on va voir si tu m’ insultes »), le fanfaron de quartier (« moi ta vie ici je vais te la pourrir ») alors que tu as déjà la tronche gonflée par les coups de ton propre boomerang que tu te prends systématiquement en retour dans la gu.eule à chaque fois que tu le lances? Pourquoi tu es si c.on? C’est ton profond masochisme qui te pousse à provoquer ici les gens qui te giflent le mieux en public?

« j’imagine aussi que ta femme n’a jamais dû prendre son pied avec toi la pauvre »

Et c’est l’impuissant célibataire qui n’a jamais vu une femme de près qui dit cela… Depuis que j’ai vu l’extrait de la TV argentine que tu as mis un jour ici, j’ai compris que tu étais un macron, un homo honteux qui n’osera jamais faire son « coming out » (ce qui est normal pour un argentin aussi complexé que toi).

PS. As-tu enfin trouvé le lien youtube du « Concerto pour deux violons » de Beethoven? Il me tarde de le découvrir.

Bételgeuse dit: à

11h si vous connaissiez cette chance je doute qu’elle vous serait profitable parée d’une mentalité qui semble vous avoir été transmise ou concoctée par votre riche expérience ,je crains qu’elle ne soit inchangable ou amendable. Vous deviendrez un de ces vinaigres et le mieux que je puisse vous souhaitez est que vous n’atteigniez pas ce stade. L’entetement et la sotte impertinence qui s’ignorent vous pis si bien. Surtout quand des pointures vous servent de chaperons désintéressés ou de pigmalions. Hélas, en vain.

D. dit: à

Édouard Philippe je n’aime pas trop vous vous en doutez mais il est bien meilleur que Macron. Ce qui nest pas difficile me direz-vous, j’en conviens. Même Lemaire est mieux que lui. C’est vous dire quand-même qu’on est obligé de gratter bas.

Bételgeuse dit: à

Vont pour pis. Et l’autre qui entonné son sempiternel laïus. Dieu que c’est lassant.

D. dit: à

Tiens Béré se met à invoquer Dieu.
Y’a de l’espoir.

Jazzi dit: à

JJJ, je ne sais pas si voter Hamon témoigne d’une conscience politique de haute volée ? Et au second tour, tu as choisi l’abstention ?

Delaporte dit: à

« Hamon, franchement à part s’en servir d’éolienne d’appoint du fait de ses oreilles, je vois pas trop ce qu’on peut en tirer. »

Hamon est un homme de bonne volonté, désintéressé ; il est allé au casse-pipe comme un vaillant petit soldat, porté qu’il était par une idée lumineuse, plus grande que lui : l’abolition. Et ce n’est pas fini, croyez-moi. Cette idée saura transcender le vaillant petit soldat, et, qui sait, un jour ou l’autre il fera son chemin avec elle. Ne soyez pas méprisant D, le monde a besoin d’hommes de la dimension de Hamon. C’est ce qui fait avancer la moyenne de ceux qui voteront pour lui. Son destin est dans les urnes, e, croyez-moi, il est tout aussi capable qu’un autre de réussir.

D. dit: à

Je me demande même (pardonnez-moi de me laisser aller à penser une chose pareille) je me demande même, parfois, eh oui, si Griveaux ne vaudrait pas mieux que Macron. C’est vous dire que là…on rase la pâquerette de très près, avec une triple lame, pour être sûr qu’elle repoussera pas.

D. dit: à

Je ne méprise pas qui me divertit, Delaporte.

Et Alii dit: à

. Pour Legendre, les conflits s’organisent autour d’une « guerre de la représentation où l’humain combat autant l’ennemi concret d’en face que la part obscure de lui-même » (2004, p. 55 sq.). En réaction à la présence de cette part obscure de soi, la pensée et les sciences se sont construites en Occident en profonde aversion pour l’ignorance de soi. Les montages identitaires passent par une dématérialisation du corps et du monde opérée par les mots (Legendre, 2004). Mais actuellement, le langage ne transporte plus de part d’ombre, l’humain se situe dans un rapport de soi à soi immédiat. La part d’ombre, si elle subsiste, est véhiculée par l’image et restreinte à l’espace évanescent d’interlocution offert fugacement par les réseaux sociaux. On réalise des selfies ou des usies, photos essentiellement sans légendes ou accompagnées d’émotions emphatiques, images censées être auto-parlantes, postées en attente des commentaires facebook qui leur attribueront des intentions et un sens. À ces échanges s’ajoutent des géolocalisations facebook qui semblent être, pour le « dividu », un moment plus dense d’enracinement dont on témoigne auprès de la communauté d’amis. À l’opposé, snapchat offre la possibilité de communiquer des instantanés qui, par définition, seront éphémères, doublure évanescente de l’instant vécu par le « dividu ».

Le réseau social devient l’avatar du groupe d’appartenance dans les processus de l’identité-identification. Les montages identitaires portés par le social courent le risque d’être moins tiercifiés par le langage et plutôt exprimés par les images dont le sens est alors co-élaboré par le regard de l’autre.

D. dit: à

Bon ben je vais faire mes courses pour ce soir. Je fais un riz-au-lait francorusse.

D. dit: à

Mouais. Je reste convaincu que chez beaucoup c’est la part lumineuse qu’est combattue.

D. dit: à

Et pis tiercifié toi-même. Euh l’autre, eh.

D. dit: à

Tiercifié…mort de 😂

D. dit: à

Bouleversifiant cette tiercification. 😁

Ed dit: à

Et oui Pablo. Et double effet kiss cool : les femmes doivent se coltiner les abrutie jalouses en plus des abrutis tout court. Comble de la difficulté, elles deviennent encore plus hargneuses si on leur parle de jalousie.

DHH dit: à

Ed présente le syndrome classique des gens qui se surestiment ;ils imaginent qu’on les jalouse

D. dit: à

Ça va, Bérénice ? Ne vous affolez-pas, elle n’est pas mechante, juste pénible.

Janssen J-J dit: à

Et au second tour, tu as choisi l’abstention ?

OUI. Je vous l’ai déjà dit, et par ailleurs, je n’ai certainement pas soutenu que le choix d’Hamon au 1er tour par défaut était de « haute volée ». Ne soyez donc pas vexé par mes propos, jzz. Tout ça est tellement dérisoire. Non ce que je ne comprends pas, c’est votre hargne contre Hidalgo sous prétexte qu’elle aurait augmenté vos impôts locaux. Et vous vous imaginez que Philippe irait vous les baisser ou quoi ? Parlons-en… de sa gestion du Havre, TCEPA.

Delaporte dit: à

« Et au second tour, tu as choisi l’abstention ? »

Exactement comme moi, décidément. Je ne me faisais aucune illusion sur Macron, candidat de la haute finance, de l’ultra-libéralisme, qui aurait voulu remettre la France au travail – alors que c’est l’inverse qu’il faut faire. La prochaine fois, pour qui vont voter les Français ? Le rempart Hamon est sans doute trop faible pour l’instant pour barrer la déferlante populiste, et la solution de rechange (à la Macron) sera usée par un quinquennat désastreux. A moins que le peuple ne comprenne qu’il doit voter pour l’abolition, et, pour ce faire, élire Hamon ? Tout est possible en ce bas monde, et l’Esprit Saint veille.

Ed dit: à

J’invite toutes celles et ceux qui volent au secours de Berenice comme si je l’attaquais à lire les insultes qu’elle me balance à chaque fois. Et pour rappel, je n’avais pas poste 5 commentaires ici qu’elle a entamé les hostilités directement. Elle l’a encore avoué aujourd’hui : non elle ne peut pas me blairer et c’est viscéral. Et si ce n’est pas de la jalousie, qu’on m’explique ses allusions incessantes à mon âge, mon physique et mes études. Vous êtes désespérants de mauvaise foi.

Delaporte dit: à

Le seul point positif du quinquennat de Macron sera sans doute ce rapprochement avec l’Eglise catholique, lors de la soirée aux Bernardins, et lors de son entrevue avec le pape. Mais pour Macron, ne s’agit-il pas surtout ici de vanité et de sa propre gloriole, plutôt que d’un authentique sentiment de piété ? Hélas, la poursuite de sa politique économique le montre bien. Ce retour vers la foi n’aura été qu’un feu de paille, comme tout ce que fait Macron. Avec lui, ce qui compte, c’est son image médiatique, suite de clips insignifiants qui pourtant le ravissent. C’est vraiment le président qui inaugure les chrysanthèmes. A quoi d’autre est-il bon, à part se faire construire une piscine aux frais du contribuable pour égayer ses dix jours de vacances au fort de Brégançon ?

Janssen J-J dit: à

@ avoir été incapables d’enrayer leur démographie galapante comme la Chine l’a fait autoritairement autrefois

Et comment expliquez-vous que la Chine ait renoncé à ce si judicieux programme (de longue portée radieuse), mon fils ?…
Réponse : à cause du constat du déséquilibre produit par la rareté des femmes disponibles pour assouvir le besoin des hommes de fonder un foyer. Et par suite, à la nécessité de compenser ce déséquilibre induit par la maoïsme par une politique économique à courte vue qui ne se soucie plus du long terme quant à l’équilibrage de la planète.
La Chine veut sa part du gateau de la mondalisaiton capitabliste et elle l’aura coute que coûte. Sa démographie repartant au triple galop lui permettra de survivre à toutes les guerres meurtrières et catastrophes à venir. Quand l’Europe et l’Amérique auront été balayées, la Chine pourra se réveiller et recontruire le monde avec les quelques survivants de sa race… L’essentiel est pour elle de reconquérir sa quête de maîtrise de l’univers du Milieu, perdu depuis qq siècles. Et maintenant, en route pour le diner franco-russe du soir. Mais ne vous inquiétez pas : Macron et Mulot aux 20 bagnoles vont trouver des solutions.

Delaporte dit: à

Ed dit: 8 octobre 2018 à 17 h 24 min

Ma chère Ed, vous devriez parler d’autre chose que de vous. A la longue, ce narcissisme ennuie autant qu’il fatigue. « Le moi est haïssable », comme disait l’autre, et le vôtre plus que tout, vu sa pauvreté réfrigérante. Vous n’êtes pas faite pour ce blog, mais surtout ne nous quittez pas ! Parlez-nous plutôt de George Perrec, rencontré au MacDo, un soir de déprime. Ou parlez-nous encore de l’abolition, vous avez le droit…

Delaporte dit: à

Ce sont parfois les poètes qui en parlent le mieux :
___________________

Vénus Anadyomène (Rimbaud)

Comme d’un cercueil vert en fer blanc, une tête
De femme à cheveux bruns fortement pommadés
D’une vieille baignoire émerge, lente et bête,
Avec des déficits assez mal ravaudés ;

Puis le col gras et gris, les larges omoplates
Qui saillent ; le dos court qui rentre et qui ressort ;
Puis les rondeurs des reins semblent prendre l’essor ;
La graisse sous la peau paraît en feuilles plates ;

L’échine est un peu rouge, et le tout sent un goût
Horrible étrangement ; on remarque surtout
Des singularités qu’il faut voir à la loupe…

Les reins portent deux mots gravés : Clara Venus ;
– Et tout ce corps remue et tend sa large croupe
Belle hideusement d’un ulcère à l’anus.

Et Alii dit: à

Des ateliers animés par des praticiens agréés de la SFPI vont permettre aux participants d’expérimenter différentes approches thérapeutiques autour de cette notion du lien.

Adresse web : https://www.sfpsychanalyseintegrative.fr/activites/colloques/colloque-2018/

Le 24/11/2018

4ème Colloque de la Société Française de Psychanalyse Intégrative (SFPI)
« Eprouver et penser le lien, individus, groupes et société »aux demandeurs d’une expérience et d’analyses

Ed dit: à

« Vous n’êtes pas faite pour ce blog »

Pour une fois, nous sommes d’accord.

D. dit: à

Moi j’ai voté Marine au second tour.
J’ai la conscience tranquille, on ne peut rien me reprocher.
J’ai suivi Nicolas Dupont-Aignan l’un des hommes les plus sensés et les plus lucides de notre époque.

D. dit: à

Parlez-nous un peu cuisine, Ed.
Qu’est-ce que vous vous êtes mittoné hier ?

Janssen J-J dit: à

@ Vous êtes désespérants de mauvaise foi.

J’approuve Bérénice de vous ref. à votre place dès qu’elle le peut. Car vous êtes une petite peste à venir sans cesse pleurnicher et chercher du réconfort quand des intervenautes n’éprouvent pas le besoin de vous prendre en pitié comme victime innocente des un.es et des autres. Vos chats ne vous suffisent-ils plus depuis votre dernière bouderie ? (Miaou). Apprenez à grandir un peu, plutôt que de venir jouer ici sur tous les registres et vous offusquer des fléches que vous avez suscitées. En essayant de singer vos 2 mentors dans le tableau de vos insultes, cela ne vous réussit décidément pas ni ne vous grandis, surtout. Ce qui est désespérant avec vous, c’est votre pathétique immodestie, alors que vous pourriez avoir du talent en restant sur votre blog, comme naguère CT. Ne prenez pas tout cela au tragique, au demeurant, essayez simplement de vous amender, juste un brin. Vieillissez !
(vu notre différentiel d’âge -une donnée objective et non vexatoire-, & j’assume le ton légèrement « paternaliste » de ce propos. Je reponse souvent à une belle séquence d’un film ancien mettant aux prises ventura/marceau).

Jazzi dit: à

JJJ, les impôts à Paris ont augmenté dès l’arrivée de Delanoë. Son salaire aussi. Ce n’est pas ce que je leur reprocherais le plus. On voit que tu ne vis pas dans la capitale…

Janssen J-J dit: à

@ Moi j’ai voté Marine au second tour. J’ai la conscience tranquille, on ne peut rien me reprocher.

On ne voit vraiment pas en quoi votre conscience serait tranquille pour avoir fait cela. Il faudrait développer un peu plus le reproche possible.
Un peu marre des ellipses ce cette nature ou de devoir décoder le 2e ou 3e degré.
Moi, il se trouve que l’univers des citoyens qui vont vers les « espoirs » du FN m’intéresse, à condition qu’ils les argumente un peu. Or, D., vous savez argumenter quand vous le voulez. Maintenant vous nous parlez de De Gaulle, des Dupont-Aignan, Freixit, des Philippot, des Philippe, etc… Qu’ont-il de commun avec la famille Le Pen, tous ces gens-là ? Glisseriez-vous au centre droit, par inadvertance ou absence de courage ?

rose dit: à

Le remaniement

« depuis le début ce gouvernement se caractérise par la compétence des gens engagés. »
Griveaux

oui oui Castaner Ferrand Nyssen au hasard.

Le Maire

« je ne suis pas là pour faire des commentaires. moi je ne participe pas à un jeu télévisé. »

on attend.

D. dit: à

Delaporte dit: 8 octobre 2018 à 17 h 28 min

Je l’ai déjà écrit ici, Delaporte. Macron à essayé de caresser les catholiques dans le sens du poil dans le seul but de leur faire mieux avaler certaines pilules (PMA, etc…)
Pour l’instant c’est plutôt raté.
Qu’y a t-il de catholique chez quelqu’un qui fréquentait sa professeur de Français déjà mariée ? Cela s’appelle un adultère et cest un péché mortel. De plus son amante elle même adultère s’exposait aux peines prévues par la loi du 23 décembre 1980 (jusqu’à 3 ans de prison). Elle s’en est bien tirée.
Tout cela est très catholique, comme vous pouvez en juger.

Et Alii dit: à

Conférence-débat en présence de Timothée Gautier (professeur agrégé de philosophie) et Élisabeth Geffroy (professeure agrégée de philosophie). Dans le cadre du cycle « Recréer du lien dans une société “liquide” » organisé par l’Observatoire de la modernité, collège des Bernardins.

Phil dit: à

dédé, quelle pizza ce soir ?

D. dit: à

Ce soir je me fais du riz au lait Francorusse mais en effet pourquoi pas une belle part de pissaladière de mon traiteur.

hamlet dit: à

pablo, pas de soucis mon ami !
tu me demandes pourquoi pourquoi je m’embrouille avec toi alors que je n’aime pas la castagne ?
en fait c’est juste pour te pourrir la vie, parce que je crois que les types de ton espèce nous polluent la planète bien plus que les sacs plastique.
l’autre raison, si tu veux, elle est moins écologique et plutôt d’ordre pédagogique : c’est toujours intéressant de voir à quoi ressemble un con, et quand on a la chance d’avoir sous la main un spécimen rare comme toi il faut de l’étudier sous tous les angles, jusque ici j’avoue que tu t’es révélé être un excellent cobaye, et en dehors de tes amis triés sur le volet, chaloux, ed et clopine, personne ici ne me démentira sur ce point.

D. dit: à

À Paris peut-être mais à Charenton c’est très facile.

Jazzi dit: à

Donne-moi l’adresse et je t’y retrouve, D. !

D. dit: à

Ouais ouais c’est ça. Pour que ce soit dans les annales. Pas question.

William Legrand dit: à

17 heures 48, D. : Ducon-Gnangnan ?

Jazzi dit: à

Avec la pissaladière, on a toujours la main grasse, D.
N’aie pas peur ! Déjà que Pablo et Ed refusent la castagne avec moi…

D. dit: à

Pablo75 dit: 8 octobre 2018 à 13 h 21 min

@ Chaloux

Tu as écouté « Arabesques », le programme de France Musique, dédié la semaine dernière à Ravel? Si ce n’est pas le cas, tu peux le faire ici:

https://www.francemusique.fr/emissions/arabe

L’essentiel est qu’on entende bien le gros moteur de la péniche. Le reste est accessoire.

D. dit: à

Nan je peux pas, jazzi.

Soleil vert dit: à

L’ argument du « Bouquiniste Mendel » me fait penser à une longue nouvelle de l’écrivain chinois Lao She appelé « Vieille tragédie pour temps moderne ». Perdu dans ses livres un vieux lettré laisse la conduite de ses affaires à un de ses fils. Ses malversations entrainent sa famille au bord de la faillite.

Janssen J-J dit: à

sur mezzo live HD, on annonce un spectacle de danse somptueux sur la passion st matthieu vers 21 h., avec une gestuelle au ralenti (Pontus Lidberg). On attend l’avis des futures chavirées en pâmoisons de la rdl, se gobergeant de pissaladières avant de se mettre sur le ring HF.

Et Alii dit: à

@DHH
De Shylock à Cinoc
Essai sur les judaïsmes apocryphes
Type de publication: Ouvrage
Auteur universitaire: Zard (Philippe)

Résumé: L’essai explore les avatars littéraires du signifiant juif : Shakespeare, Lessing et Joyce rencontrent l’énigme du « Juif charnel » ; un singulier front judéo-chrétien se forme en 1943 pour la défense du Décalogue ; de Kafka à Perec, des écrivains expérimentent des manières inédites de « judaïser ».

Bételgeuse dit: à

Ed, ce ne sont pas allusions mais alluvions que je l’autorise à rappeler à votre mémoire infaillible. Pour les tupperwares, je ne plaiderai pas coupable puisque c’est l’effet sur réussissaient à produire vos premierrs irruptions ici il y a quelques mois. Pour le reste de vos arguments,ils partent votre signature et apparaissent trop souvent en système de défense ou de riposte pour ne pas être mentionnés et remarqués. D’autre part je ne sollicite la défense d’aucun et si par hasard certains certaines expriment un même avis que le mien je ne l’ai pas cherché. Pour tout dire j’ai de vous une piètre opinion sur vous m’excuser si de ne pas détailler, pas que ce soit trop long mais je n’aime pas exposer des tableaux quand ils n’ont rien de plaisants. Je n’en suis pas à chercher assentiment collectif et votre insistance a ceci qu’elle est représentative de vos gros sabots.

Bételgeuse dit: à

Remplacer par que les si , etc, correcteur

Bételgeuse dit: à

Et puis votre physique, pourquoi n’en pas faite métier puisque pour durer l’intelligence doit d’y joindre, vous devriez essayer. Sait on jamais, vos birmanes pourraient bénéficier d’un jardin au lieu de tourner en rond dans un studio. Les chats aiment l’espace eux aussi. Les temps sont durs, non seulement seuls quelques élus bénéficient de la grâce qui vous envoie mais de plus vous êtes victime d’un harcèlement constant dûs à votre beauté et au votre cursus, changer d’employeur et quoiqu’à vous lire nous avons l’impression d’une malédiction qui s’acharne à vous rendre la vie éprouvante. C’est curieux, de mon côté, j’ai travaillé avec de très belles personnes que personne n’aurait songé at ennuyer en raison de leurs qualités esthétiques et intellectuelles. Il doit y avoir un hic quelquepart.

Bételgeuse dit: à

Échoit pour envoie. Etcorrecteur.

Jazzi dit: à

Le contexte et l’histoire sont différents, Soleil vert. Dans la nouvelle de Stefan Zweig, le bouquiniste, qui ne parlait à personne et ne lisait pas les journaux, était toute la journée plongé dans la lecture de ses livres et des catalogues des libraires du monde entier. Véritable puits d’érudition, il n’interrompait sa lecture que pour répondre aux étudiants et aux chercheurs venus le consulter ou lui commander un ouvrage spécialisé, que toujours il réussissait à trouver. Voulant savoir ce qu’il était devenu, le narrateur, interroge, en vain, les garçons de café et le nouveau patron de l’établissement. Devant son insistance, on lui emmène finalement la vieille dame-pipi, seule employée à être entrée dans l’établissement avant la Première Guerre mondiale, période durant laquelle le narrateur, alors étudiant, fréquentait le café Gluck. De sa bouche, il apprit que le bouquiniste Mendel, juif d’origine Russe, fut arrêté dans le café, en 1915, et envoyé dans un camp de concentration. Grâce à la protection de puissants clients bibliophiles viennois, il en sortit en 1917. Mais le doux rêveur érudit, complètement détruit, ne remonta jamais la pente et finit dans la misère : il mourut à la suite d’une crise cardiaque advenue à la table du café, qu’il avait occupée pendant trente-six ans. Précisons encore que Zweig, ami de Freud, dont il prononça l’éloge funèbre, lui soumettait chacune de ses nouvelles. Dans le Vienne de sa jeunesse, ses lieux de prédilection, où il écrivait et retrouvait ses amis, étaient : Le Café Beethoven, le Café Rathaus, ou le Café Reyl.

Bételgeuse dit: à

Désespérante de mauvaise foi, effet miroir, regardez vous consciencieusement. J ai été quelque peu dérangér par des gens de votre espèce au cours de mon existence,et c’est un avantage du réseau de ne pas leur permettre de tenter d’agir en tentative de déstabilisation autrement qu’au travers de leur production  » littéraire ».Pour rappel, vous avez commence ici en déplorant mon faible niveau soit mon indigence culturelle qui si j’extrapole ne devrait me permettre de me commettre ou compromettre sur cet espace puis vous nous avez servi vos deux lances d’attaque en défense :mysoginie et féminisme, que mon quotidien n’abritent pas et ne brandit pas à tous les coins de rue. Vos premiers mots ont été je serai écrivain ou je ne serai pas. Où en êtes vous dans cette avalanche qui se produit deux fois par ans en France et sans imaginer le nombre de tapiscrits pas même lus et qui pourtant dont reçus par les éditeurs. Vous faites montre d’ambition, il en faut pour sortir du lot à moins de trouver appui chez untel ou unetelle , un bon point pour vous, je vous souhaite bonne chance pour vos rêves littéraires.

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