de Pierre Assouline

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La République des livres
La littérature est leur vengeance

La littérature est leur vengeance

Que n’aurais-je donné pour être présent le 9 décembre 2009 à la Bibliothèque nationale du Pérou à Lima ! Une rencontre y était organisée à l’initiative de l’Institut culturel italien local entre Claudio Magris et Mario Vargas Llosa. Une conversation dont on rêverait d’être l’attentif auditeur. Fort heureusement retranscrite, elle parait aujourd’hui sous leurs signatures conjointes et sous le titre La littérature est ma vengeance (La literatura es mi vengaza, traduit de l’italien pour les paroles de l’un par Jean et Marie-Noëlle Pastureau et de l’espagnol pour celles de l’autre par Albert Bensoussan et Daniel Lefort, 85 pages, 12 euros, Arcades/Gallimard).

Il y est naturellement question des livres et des auteurs qui les ont marqués, du statut de la fiction, de l’engagement de l’écrivain et de la nécessité d’être fidèle en premier lieu à ses propres démons fut-ce aux dépens de ses devoirs vis-à-vis de la chose publique. Chacune de leurs interventions est longue, méditée, précise, argumentée, ininterrompue, aux antipodes de ce qui se fait d’ordinaire par les canaux médiatiques; elles s’inscrivent contre « la frivolisation » de l’époque. Chemin faisant, ils donnent l’air de rien une belle leçon d’écriture via leur apologie du roman, « le » genre littéraire qui autorise l’expression de la totalité, de tout ce que l’homme recèle en lui de raison et de déraison, de réalité et d’irréalité, de matériel et de spirituel, de fantaisie et d’histoire. Le roman comme le territoire par excellence de la liberté de l’esprit. Parmi ceux qui paraissent en même temps que cet écho d’une lointaine conversation qui prend son temps, arrachée à une époque pressée comme jamais, il est deux conteurs qui semblent d’être donnés le mot pour profiter pleinement de cette autorisation de déployer l’imaginaire sans restriction- et de se venger.

Pour Le miel et l’amertume (253 pages, 20 euros, Gallimard), Tahar Ben Jelloun a privilégié une forme qui a déjà fait ses preuves sous tous les cieux littéraires, celle du roman choral. Chaque personnage raconte sa vision d’une même histoire isolément dans des chapitres distincts. Ils appartiennent à une même famille et se souviennent du drame qui l’a faite exploser. Cette tragédie, ce fut le viol de Samia à 16 ans par un pédophile bien connu dans le Tanger du début de ce siècle. Un Marocain et non un étranger, utile précision, Khenzir la charogne de la rue Goya, un fin lettré, éditeur d’une revue, qui abuse de sa position dans ce microcosme pour attirer à lui des jeunes, fous de poètes et de poésie, autant Baudelaire et Aragon que Chawki et Darwich, et rêvent de voir leurs vers un jour publiés.

Choquée par cette violence, humiliée d’avoir été ainsi dégradée et soucieuse de ne pas se voir reprocher tous les torts comme c’est la règle, elle pense éviter le scandale en ne se confiant qu’à son journal intime. Une bombe à retardement qui explosera au lendemain de son suicide. La famille se désintègre sous le coup de la révélation, laquelle cristallise tout ce qui la minait souterrainement de longue date. Chronique intime du secret, du non-dit, de l’incommunicabilité, de la médisance ordinaire, du silence gonflé de honte et d’honneur, la narration d’une douceur exemplaire malgré la violence qui y est rapportée s’insinue dans les interstices d’une omerta qui ne dit pas son nom par la voix du seul personnage qui s’autorise une certaine distance vis-à-vis des événements, et pour cause : Vlad, jeune immigré mauritanien en proie au racisme anti-noirs, est doté d’une sagesse qui force l’admiration et réussit à panser les plaies.

Au début, on se croirait dans les Carnets du sous-sol de Dostoïevski car Mourad, quoique ni méchant, ni malade, ni misanthrope, vit effectivement « dessous » comme s’il était enfermé dans une tombe ; en proie à un phénomène de dépersonnalisation, il se sent étranger à son corps. Au milieu, on est emporté par le vertige telle Pandora à la vue du bateau du Hollandais volant. La fin est plus sombre, plus dure car elle met à nu le vrai thème du livre, celui qui recouvre le viol et le reste : la corruption, ce poison qui gangrène le Maroc et ronge insensiblement plusieurs personnages de ce roman, la corruption sonnante et trébuchante de l’administration, de ses fonctionnaires du plus bas au plus haut et de leurs innombrables intermédiaires, rendue légale et générale par l’Etat même, la corruption des esprits et celle des âmes. En arabe, « corruption » se dit  r’choua, « bois pourri ». Elle vient de loin et la clé du phénomène se trouve dans la Muqqadima du grand historien Ibn Khaldûn au chapitre XXV intitulé « Les pays conquis par les Arabes ne tardent pas à tomber en ruines » (traduction d’Abdesselam Cheddadi), écrit au milieu du XIVème siècle. Le Maroc, c’est un pays où chacun passe sa vie à s’arranger, à bricoler à propos de tout de rien, à s’accommoder après avoir négocié. Corrupteurs et corrompus participent de la même population car « la corruption est « la mamelle des Marocains ». Sans rien céder de son exigence littéraire, la charge de Tahar Ben Jelloun est puissante contre cette culture du compromis permanent, contre les priorités d’un pays qui en vient à édifier plus de mosquées que d’écoles ou d’hôpitaux.

Le roman est plein des reflets d’un certain Tanger dont les noms de lieux égrenés, si évocateurs de l’époque où la ville était dotée d’un statut international, constituent le tissu poétique par leur seul énoncé : l’hôtel El Minzah, la Forêt diplomatique, la vieille montagne, le café Ibéria et le Gran café de Paris, le Gran Socco, le café Hafa (du temps où le mur érigé par BHL n’empiétait pas sur la vue imprenable), le parfumeur Madini, les magasins Kent, le casino espagnol, Casa barata (la « maison bon marché » à mi-chemin entre le bazar et le marché aux puces), la librairie des Colonnes (on lira ici l’article très  juste et informé de Hisham Aidi sur le Tanger un peu trop légendaire de Paul Bowles). Ce Tanger cosmopolite, à la fois français, marocain et espagnol, n’existe que par ses vestiges et la nostalgie de ceux qui connurent le monde d’avant. Longtemps la ville entre deux mers a tourné le dos au Maroc qui le lui rendait bien, lorsque Hassan II, qui ne l’aimait pas et la boycottait, en avait fait la mal aimée de son royaume. Boulevard Pasteur, les jeunes filles se promènent comme autrefois par deux ou par trois sans se lasser, mais désormais elles sont voilées.

Mourad, le père, aime à dire que le sous-sol est leur caveau de famille. Mais à partir de ce postulat si fécond, l’auteur ne va pas jusqu’à laisser son imaginaire divaguer autant que Vénus Khoury-Ghata le fait dans son savoureux roman Ce qui reste des hommes (123 pages, 13,80 euros, Actes sud). Son double, baptisée Diane, s’estime un jour assez âgée pour se rendre du côté de chez Roblot afin de prévoir le confort de son au-delà. Le caveau qu’on lui propose étant un deux-places, elle hésite parmi ses nombreux ex, amants de passage et maris en titre, sur l’identité de celui à qui elle proposera de s’y coucher à mort à ses côtés. Aussi consulte-t-elle du côté des encore vivants ; elle fait passer des auditions aux rescapés de leurs folles étreintes car, minée par l’incertitude, elle ne peut s’empêcher de tout planifier. Prévoir, dit-elle. Le « tu » qu’elle a privilégié à l’exclusion du « je » lui permet de se mettre à distance et d’exposer les situations les plus scabreuses sans en être dérangée (lire ici un extrait).

Son amie Hélène, depuis peu veuve d’un mari assassiné par la mafia corse, l’encourage dans cette voie fantasque qui a sa part de gravité. C’est tout le charme subtil de cette histoire, si drôle et légère en apparence mais si profonde en vérité. Sa sonorité a un allant, une vivacité, une assurance de séductrice à la recherche de ses conquêtes d’autrefois, ce qui donne au roman une allégresse inattendue. Lorsque le marbre dont on fait les dalles funéraires est rouge, ce n’est pas de poussière mais de sang après qu’on l’ait scié. Tout est de cette encre mais quels que soient ses miroitements, l’outre-noir est sa vraie couleur, celle d’une solitude si pesante ici-bas qu’on la redoute par avance lorsqu’elle s’abattra tout en dessous. C’est pourquoi il est recommandé aux esseulés de s’y faire accompagner, fut-ce pour s’engueuler jusqu’à la consommation des siècles. Diane cherche un homme, pas pour l’amour mais pour le compagnonnage éternel, même si son vrai compagnon secret est un félin. Sauf que sous le marbre de Carrare, sans livres et dans le froid, à défaut d’homme, un chat aurait moins de répondant mais n’en serait pas moins réchauffant.

(« La façade en céramique du Gran Teatro Cervantès à Tanger », photo  Yann Guichaoua ; « L’entrée du café Hafa à Tanger » photo D.R. ; « Un chat qui a des lettres » photo Passou) 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 606 Réponses pour La littérature est leur vengeance

rose dit: à

Et alii

Aujourd’hui ai vu mon copain Bensimon, avons parlé de nos mères et une voisine de ma mère, avons parlé de nos mères.
Les juifs ne placent pas leurs mères dans un EHPAD mais les gardent à la maison jusqu’à leur mort. ❤❤❤❤❤❤❤❤❤
C l’amour.
Respect.

puck dit: à

ah mais quelle obstination !!! c’est voyez-vous messieurs mesdames j’aime tellement l’obstination, surtout quand cette obstination concerne les basses les plus profondes, elles deviennent un certain nombre de notes, des notes lentes, si lentes que leur obstination n’en devient que plus obstinée ! Lentes et surtout solennelles , mais aussi majestueuses, elles couvrent les petites mélodies comme un ciel orageux faisant fuir des moineaux, et alors, voyez-vous mesdames et messieurs sur ces notes lentes qui portent en elles le battement de tous les coeurs présents, hier, aujourd’hui et demain, sur cette terre, des notes lentes sur lesquelles, après les avoir jouées une ou deux fois très Simplement, celui qui possède un esprit vif et de bonnes mains entreprendra alors de jouer plusieurs divisions suivant son humeur, allant à son gré, et cela plusieurs Fois de suite, jusqu’à ce qu’il ait jeté à la face de Dieu toute son audace…

https://www.youtube.com/watch?v=eRqJzaYVfww

et alii dit: à

rose:Les juifs ne placent pas leurs mères dans un EHPAD mais les gardent à la maison jusqu’à leur mort. ❤❤❤❤❤❤❤❤❤
allons donc !voyez avinou!sur la toile
ce serait trop simple!

puck dit: à

à croire qu’il faut avoir une âme russe pour comprendre le chemin qui relie l’obstination des hommes à Dieu ? ces beaux yeux sombres fixent-ils la partition ? où bien que cherchent-ils ?

https://www.youtube.com/watch?v=rF1g7JimbKs

christiane dit: à

Jazzi dit: « rose et Christiane, vous semblez avoir une vision assez négative de l’homosexualité ? »
Non, Jazzi,
j’aime que l’on puisse aimer librement, que l’on choisisse librement son partenaire.
Toutefois, pour l’homme comme pour la femme, les parents influencent beaucoup la sexualité de leurs enfants. Trop d’amour fusionnel, pas assez d’amour, déviances possibles, difficultés diverses. Qu’est-ce qu’un équilibre idéal dans la famille ?
Que les désirs sensuels se posent sur un homme ou sur une femme, cela arrive à tous à un moment de la vie. L’adolescence est une période d’amitiés amoureuses… mais faire un choix de toute une vie avec un être du même sexe, exclut celui de l’autre sexe ou lui laisse une toute petite marge d’accès à soi.
L’amitié est un lien tellement beau et paisible.
L’amour-passion est souvent si déchirant, si inégalement vécu par deux partenaires. Je crois qu’on souffre autant d’un échec, d’un abandon, d’une infidélité, d’une mort, que l’on soit homosexuel ou pas.
Jazzi,
j’ai côtoyé de longues années un homme homosexuel sans savoir pendant très longtemps qu’il l’était car il cachait cette identité profonde à ses amis, à ses enfants. J’ai eu l’occasion de parler souvent avec lui des liens qu’il avait (eu) avec ses parents. Il avait perdu très jeune sa mère qu’il idolâtrait. Une blessure jamais refermée et recherchait dans les femmes une relation maternelle plutôt qu’amoureuse. Son père lui était indiffèrent, tempérament assez militaire.
Il est mort du sida, il y a peu. Quand ses enfants sont devenus adultes, il a enfin pu leur parler de ses choix du moins ne plus leur mentir. Ces derniers avaient deviné depuis longtemps ce qu’il prenait tant de soin à cacher.
Il avait vécu une dizaine d’années avec sa femme. Le divorce a été brutal, venant d’elle qui avait découvert sa double vie.
Plus tard, je l’ai perdu de vue. Je sais qu’il a tenté de vivre avec des compagnons et que cela a été très difficile pour lui, qu’il n’était pas sûr de ce choix.
Je ne crois pas qu’il était heureux avec des partenaires masculins mais qu’il était taraudé par un désir irrépressible de « corps à corps » où il semblait chercher un combat ne pouvant être vécu qu’avec un homme…
Nous avons beaucoup, beaucoup parlé. J’écoutais et je ne donnais ni conseils, ni ne portais de jugement.
Donc, non, je n’ai pas d’aversion pour les homosexuels mais il me semble que ce sont des unions très narcissiques comme un choix d’engourdi, se noyant dans son image. L’ami que j’évoque carburait à l’image, toujours à se regarder, à provoquer le regard de désir des hommes. Il était très beau comme certains modèles du quattrocento, vaguement efféminé mais pas trop. Un fantasme de non-séparation, une toute-puissance imaginaire, basculant dans la jouissance. Il semble s’être mis en danger plusieurs fois, la nuit…
Je te souhaite heureux, Jazzi, vraiment.

et alii dit: à

rose,si votre maman n’est pas juive, je ne comprends pas en quoi les conseils d’institutions juives peuvent l’aider et vous fazire des propositions adaptées;je me trompe peut-être;
je ne demande pas pour moi , je connais assez de gens encore pour ne pas exposer mes soucis sur la RDL.
MERCI

Jibé dit: à

Homosexuel…nul ne choisit d’être homo ou hétéro, le désir naît, exprimé, réprimé, et quoi?
J’ai connu beaucoup d’hétéros narcissiques, qui cherchaient dans le regard de l’autre la preuve de leur sacrosainte séduction, autant d’hétéros que d’homos à ce jeu là, il me semble.
Je comprends bien ce que vous dites à Jazzi, Christiane, et cela correspond à une des façons de vivre l’amour et le diktat du corps, mais voyez-vous, chez beaucoup d’hommes hétéros qui testent leur pouvoir de séduction sur des femmes, façon macho souvent, je vois les mêmes penchants. Idem chez des femmes. Ce perpétuel besoin de reconnaissance et d’affirmation de soi n’est lié ni au genre ni à la sexualité pratiquée. L’autre devient le miroir, dans tous les cas, de ce narcissisme destructeur.
Heureux les doux. Qui ne cherchent à rien prouver, ni à eux, ni à leur maman, ni à personne,…

rose dit: à

Toutefois, pour l’homme comme pour la femme, les parents influencent beaucoup trop la sexualité de leurs enfants.

Oui.
Trop rajouté par mes soins.
C com si pas de liberté.

Jibé dit: à

l’autre devient le miroir, dans tous les cas C’EST un narcissisme destructeur
scusi

Jibé dit: à

l’autre devient le miroir, dans tous les cas C’EST un narcissisme destructeur
scusi

rose dit: à

Je n’ai pas d’aversion non plus.
Ni d’antipathie.
Je crois aussi à la mère idolâtrée et je pense que être homosexuelest une manière de ne jamais se séparer de sa mère.
Chez les lesbiennes, je pense cela très différent.
Je pense qu’il y a soit adulation envers le père, soit haine.

In fine, je n’en sais rien.
C kekchoze que je cherche à comprendre.

Jibé dit: à

« et alii dit: à
non jibé ne connaît pas les voyelles, :ça,c’est dit de manière simpliste+
« L’hébreu a un système de voyelles variables »

oui oui, je voulas juste dire que ds ma famille, on dit « amin », généralement on le dit même trois fois de suite. Un simple témoignage d’hébreu local.

christiane dit: à

Jibé,
Peut-être ai-je été marquée par la vie de cet ami… Oui, heureux les doux… Votre raisonnement m’impressionne. Il ouvre des pistes de réflexion. Merci.

Jibé dit: à

je voulais
scusi

rose dit: à

Je ne trouve cela jamais équilibré l’homosexualité.
Parfois, elle est caricaturale.
Ce n’est pas yne histoire qui me met à l’aise.
Chez les hétéros, ce n’est guère plus facile.
Ce que j’m bien, ce sont les couples qui tâtonnent ardemment.
Et pas seulement la nuit.
Le jour aussi.
Ils construisent.
Mes amis italiens par exemple.

Jibé dit: à

Belle nuit Christiane.

rose dit: à

Et alii

Ma man vit dans un immeuble habité à 75 % par des gens juifs à côté d’une école trés côtée juive.
Ses voisins sont heureux d’y avoir de ses nouvelles.
Elle a quitté son appartement depuis 18 mois.
Je suis allée à son pressing ce matin pour donner de ses nouvelles à son patron du pressing car il demande ce que devient ma mère.
Sa marchande de chaussures a fermé.
Son fleuriste est là avec ses azalés à 50 euros 🙄. Et des orchidées partout.
Et son opticien pas sympa du tout, sous couvert de jeune beau magnifique. Pas envie de bosser. Suis repartie bredouille.

rose dit: à

Ma maman Emma.

rose dit: à

Heureux les doux.
Ben c pas moi.
D’un côté, j’ai la kalachnikov.
De l’autre un couteau de 30 cm.
Dans les sacoches des pistolets à mitrailles.
Dans la poche arrière, un poignard.
Dans les santiags, du poison et sous les chaussettes une cordelette fine.
Prête à terrasser les dragons.

rose dit: à

Et alii

d’institutions juives peuvent l’aider et vous fazire des propositions adaptées;je me trompe peut-être;

Personne n’a fait de proposition : nous avons échangé nos expériences.

renato dit: à

Il n’y a rien à comprendre, rose : on cherche pas à comprendre une fleur, une montagne ou n’importe quoi d’autre sortis du chaos — in fine l’autre reste un mystère.

rose dit: à

Assez sonnée ; vous raconterai comment j’ai vu ma mère dix mn cet aprem.
J’ai d.ieu sur ma tête. Devrai le remercier au lieu d’être gênée.

rose dit: à

Renato
Il y a des choses que je cherche à comprendre. L’homosexualité. La mort violente aussi.
Accordez-moi cela.

et alii dit: à

J4AURAIS Dû plutôt écrire
infos sur (et peut-être)pour « les juifs »
avinou https://avinou.typepad.com/
car vous savez tous traduire « avinou » sans emoticon

Jazzi dit: à

A la question « qu’est-ce que c’est que d’être juif », que seuls les juifs peuvent se poser, Cyrulnik répond qu’il y a autant de façons d’être juif que de juifs.

C’est pareil pour l’homosexualité.
Perso, je ne me pose pas la question de ce que c’est qu’être hétérosexuel…

Jazzi dit: à

« La mort violente » hétérosexuelle, il y en a plein les pages de faits divers, rose.
A commencer par les féminicides…
Arrêtons les clichés !

rose dit: à

Pas grave.

Lorsque je parlais de la violence inhérente à l’homosexualité, après réflexion je pense aux Nuits Fauves de Cyril Collard (mme Hubert de la fac de Lettres d’Aix en Provence refusait de manière virulente toute proximité abec Ja Genet qu’elle admirait, lui) ; et aussi un lieu précis des calanques qui est devenu au sens propre un terrain de chasse des homosexuels où on se sent dans la jungle et dans un biotope dangereux.
Ceci étant dit, jazzi je vous respecte tel que vous êtes.

rose dit: à

Pas de lien à faire à priori entre mort violente et sexualité.
D’accord pour cesser les clichés et tenter une ouverture vers l’autre à tout le moins intellectuelle.

renato dit: à

Enfin rose, il y a des hétéros — mâles et femeles — qui caricaturent leur genre.

Jazzi dit: à

Il ne s’agit pas de moi, rose…

et alii dit: à

Arrêtons les clichés !
oh oui, y compris sur les vieilles mamans juives que j’ai entendus rapportés par L.Israel (!)il y a longtemps; et j’en ai connues, de ces vieilles mamans, pas mes grand-mères mais des dames plus ou moins de « la famille » que mon père allait chercher pour déjeuner, (l’une d’elles avait fille , gendre et petits enfants à elle mais mon père n’avait plus de vieille maman, la sienne était morte,je ne l’ai pas connue et lorsqu’on disait son prénom, ça m’intriguait beaucoup jusqu’au jour où j’ai compris)bonsoir

renato dit: à

Puisque je l’ai dit, Jacques !

DHH dit: à

@@Christiane
Moi aussi j’ai revu ce film qui s’offrait à nouveau sur Arte ,et que j’ai fini par voir jusqu’_au bout
Je pense que si Archer renonce au dernier moment à aller faire cette visite à Olga , c’est qu’il craint que cette rencontre ne le détruise en changeant le regard qu’il porte sur la vie qu’il a vécue et les bonheurs familiaux et sociaux qu’elle paraissait lui avoir apportés au cours des années écoulées.
il ne veut pas prendre le risque de voir ébranlée une conviction, qu’il a sans doute voulu fortifier , de jour en four, d’année en année, se mentant à lui-même ;;Il ne veut pas avoir à se retrouver confronté à une question qu’il croyait avoir résolue en se rangeant au choix raisonnable qui lui a assuré aupres de May une vie tranquille et respectable au sein d’une famille heureuse ,au lieu de l’ existence hors sol de parias de luxe qu’ils auraient menée Olga et lui, partout en étrangers
il a peur de cet instant qui peut transformer en une irréparable erreur tout ce qui a eté sa vie depuis leur séparation ,

D. dit: à

Demain je me fais des oeufs mimosa.

Jazzi dit: à

C’était de l’humour, renato…
Sur ce point, vous avez toujours eu une attitude impeccable.
Jibé aussi.
Certaines femmes ne pardonnent pas de n’éveiller aucun désir chez un homme, c’est comme ça…

Jazzi dit: à

« il a peur de cet instant qui peut transformer en une irréparable erreur tout ce qui a eté sa vie depuis leur séparation »

Vous êtes entrée en lui, DHH.
Vous connaissez toutes ses pensées, non dites !
Archer, c’est vous ?

D. dit: à

Tu aimes les œufs mimosa, Jazzi ?

christiane dit: à

Oui, DHH, votre analyse est plausible… une réussite sociale, une intégration réussie, une peur d’ébranler cet équilibre chèrement acquis mais aussi la peur de confronter le réel et cette Ellen qu’il a tant idéalisée, qui hante ses rêves les plus intimes telle cette apparition fugitive dans l’éclat de soleil sur la vitre. La fin laisse leur histoire inachevée.
Elle est vraiment un beau personnage, tellement libre, un peu énigmatique, franche, courageuse.
May est une chipie qui sous des airs innocents a su séparer Ellen et Newland. Manipulatrice redoutable annonçant une grossesse encore incertaine pour le retenir et éloigner sa rivale, tout en se faisant des alliés dans cette société pleine de conventions. La parole de son fils lui donne toutefois une certaine profondeur puisqu’il dit à son père à la fin du roman qu’elle savait que c’était pour lui une véritable passion. Donc elle a vécu avec ce secret et a dû en souffrir. Quant à Newland Archer, trente ans après, à Paris, bien qu’apaisé il est l’homme des désillusions. Cruauté de cette fin qui m’évoque la fin de La Recherche de Proust. Le temps a passé. Il est lucide et vous le décrivez très bien. Sa conscience s’est suffisamment éveillée pour qu’il pèse le poids de cette perte de la femme aimée, son rêve secret, cet amour non consommé, lui qui aura vécu toutes ces années un peu étranger à la femme qu’il avait épousée.
La plus belle scène reste pour moi leur dernière rencontre, trente ans plus tôt dans le musée désert et silencieux où tout ce qui exposé évoque une civilisation qui n’est plus, un lieu de mort, une sorte de nécropole comme leur amour (défunte dirait Gainsbourg).
Ce qui m’a enchantée, revoyant le film c’est le souvenir de tout ce que vous aviez dit du roman d’Edith Wharton. Qualités d’analyse que j’ai retrouvées dans vos préfaces de Manon Lescaut et D’Iphigénie. Ce n’st pas rien une préface. J’avais acheté « De la nature » de Lucrèce pour lire l’introduction extraordinaire d’Elisabeth de Fontenay puis j’ai lu un peu de l’ouvrage (pas toujours facile).
Bonne soirée.

christiane dit: à

Jibé, il y a un essai de Max Dorra qui me fait penser à vos réactions « Quelle petite phrase bouleversante au cœur d’un être ? » (nrf)
Une rafale d’éclosions dans votre écriture du possible et surtout beaucoup d’écoute. Bonne soirée.

D. dit: à

Vous aimez Serge Gainsbourg, Christiane ?
Beaucoup ont essayé de le faire passer pour quelqu’un de détestable alors qu’il était fort agréable au fond, je peux en attester moi qui l’ai connu. D’une grande pudeur malgré ses provocations. Et beaucoup de génie. En tout cela nous nous comprenions très bien.

D. dit: à

Une rafale d’éclosions. Et puis quoi encore ?
Rhoooh. On éclot pas comme ça en un eclair, c’est tout un travail de petits coups de bec et de pattes.

Jazzi dit: à

« En tout cela nous nous comprenions très bien »

Oui, mais qui faisait l’oeuf et qui le mimosa, D ?

D. dit: à

Non non pas du tout Jazzi. Tout de suite il imagine des choses.

D dit: à

Nous parlions surtout de technique de son.
Il avait des amplis à tubes Macintosh qui etaient de vrais radiateurs et dont les vu-mètres bleu-azur éclairaient une petite partie du salon. Lui qui semblait si négligé et je-m’en-foutiste en apparence était d’un soin et d’une méticulosité extrêmes avec ses appareils. Je me suis soucent demandé s’il ne préférait pas les objets aux gens. Non pour quelques gens, sûrement.

D. dit: à

Enfin tout ça c’est du passé. Sur le moment on ne fait même pas attention. On s’intéresse, on parle, on agit. Quant on y repense après et particulièrement en ce moment, on se demande si on a bien vécu tout ça, si c’était bien soi-même qui étais là.
Moi à l’époque je ne gagnais pas encore grand chose et je vivais dans un deux pièces très moyen dans le Ier. Cet intérieur m’avait semblé très russe dans l’áme, mystérieux à la façon d’un cabinet de curiosités. Mais un peu dérangeant.

Didier dit: à

♡♡♡♡CLAUDINE LONGET♡♡♡♡
ON NE VOUS OUBLIERA JAMAIS♡♡
TU ES NOTRE PRINCESSE POUR TOUJOURS♡♡
ON VOUS AIME CLAUDINE♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡

rose dit: à

Certaines femmes ne pardonnent pas de n’éveiller aucun désir chez un homme, c’est comme ça

jazzi
ça c classique.
Sauf que nous les femmes -ou moi je- ne raisonnons pas comme cela.

Jibé dit: à

Christiane,
C’est drôle que vous citiez Max Dorra, Christiane, j’aime beaucoup ce toubib, que je n’ai jamais lu mais entendu avec bonheur à la radio. Merci et bonne journée

renato dit: à

Il y avait l’homme à la belle voiture, puis il y eut l’homme à la belle montre, maintenant que tout le monde se promène avec son iPhone à la mains, il est devenu parfaitement inutile de chercher à être l’homme à quelque chose — dans la seconde ½ des années 70 une artiste americaine qui vivait à Rome disait déjà : « La vie est devenue difficile pour ceux qui veulent la jouer dandy ».

closer dit: à

Christiane, DHH, May n’est pas une chipie, elle défend son amour et sa promesse de bonheur. Elle en a le droit. Ellen a dragué effrontément Archer dès la première rencontre. Elle savait qu’il n’était pas libre. Chacune se défend. May est plus fine que le laissait penser son attitude d’oie blanche naïve au début du film. Elle parie sur la noblesse d’Ellen en lui faisant part de sa grossesse et elle gagne ce pari. Ellen s’en va.

Quant à la conclusion du film, j’ai une interprétation beaucoup plus terre-à-terre que la vôtre, ce qui ne vous étonnera pas. Archer a peur d’abîmer son souvenir en se retrouvant devant une quinquagénaire rondouillarde aux cheveux gris qu’il serait incapable de désirer à nouveau…

La fin du roman m’a laissé une impression ineffaçable; le film beaucoup moins. Trop long, trop lent.

closer dit: à

N’oubliez pas qu’une quinquagénaire à l’époque du roman n’avait rien à voir avec les splendides quinquagénaires d’aujourd’hui…

christiane dit: à

Vous me faites sourire, Closer, avec votre rondouillarde !
May est une manipulatrice. Et le couple de May et Archer est fade, bien assorti à ce milieu conventionnel. Ils ont eu la vie qu’ils ont choisie, un peu terne avec des petites joies… Ni l’un ni l’autre n’arrivent à la hauteur d’Ellen.
Bonne journée. (Moi aussi j’ai préféré le roman.)

DHH dit: à

@Christiane
Non May n’est même pas une chipie ;elle est conformiste
Elle est dans son rôle d’epouse bourgeoise ,dont le mari a une maitresse ,ce qu’elle pense comme tout son monde autour d’elle de la relation entre Ellen et Archer, et qui s’emploie a l’acculer sans drame à la rupture ,tout en se resignant sans etat d’âme a ne pas etre aimée comme elle l’aurait souhaité, l’essentiel etant qu’il reste, et que se construise avec le temps le bonheur tranquille et un peu médiocre auquel elle aspire
Rien que de tres classique dans l’univers bourgeois d’hier et d’aujourd’hui

rose dit: à

Berk.

May Archer Ellen

closer dit: à
N’oubliez pas qu’une quinquagénaire à l’époque du roman n’avait rien à voir avec les splendides quinquagénaires d’aujourd’hui…

Com aujourd’hui, les iraniennes, syriennes etc. avec quatre, ci.q, qux gosses à leurs basques qui jonchent les trottoirs des villes n’ont rien à voir avec les trentenaires stand up qui pondent trois gosses d’affilée et sont les influenceuses de première et bouffent gratis, se fringuent gratis etc.et passent leurs journées sur instagram à partager leurs idées de déco en palettes de bois.

closer dit: à

Rose, je parle d’une différence d’époques, vous parlez d’une différence de classes sociales…

Les deux peuvent se cumuler d’ailleurs, les ouvrières de l’époque du film avaient la double peine: la misère et un vieillissement plus rapide que de nos jours, comme tout le monde.

et alii dit: à

une étude sur TH Bernhard où après une analyse aigue sur la critique « littéraire »,l’autrice propose:
Le cliché qui consiste à rechercher une concordance nfre l’æuwe et la réalité
est également omniprésent dans les commentaires, en particulier dans les
exégèses inspirées par Des arbres à abattre, que cerûains critiques considèrent
comme un roman à clefs dans lequel Bernhard aurait cherché à se venger de
son passé, alors que d’autres y voient une autobiographie mêlée d’éléments de
fiction. Dans un article consacré à la réception de ce roman, Eva Schindlecker
http://docnum.univ-lorraine.fr/public/UPV-M/Theses/1997/Weishard.Helene.LMZ9707_2.pdf

et alii dit: à

j’aime passionnément l’oeuvre de T B que je ressens comme un exploit de vengeance

et alii dit: à

et encore:
n nombre d’auteurs considèrent L’origine comme
( un record national de l’auto-destruction autrichienne >, un <> 23 ou encore comme I’expression d’une

et alii dit: à

excuses:
rs considèrent L’origine comme
( un record national de l’auto-destruction autrichienne >, un <> 23 ou encore comme I’expression d’une
(idem)

et alii dit: à

zut:
, un <> 23 o

et alii dit: à

et rezut « vengeance envers la ville natale »

christiane dit: à

DHH,
Absolument !

Jazzi dit: à

« vengeance envers la ville natale »

Une perte de temps et d’énergie alors qu’il suffit de déménager !

Jazzi dit: à

La générosité vaut mieux que la vengeance

« L’enthousiasme et la générosité du public ont permis l’acquisition par la BnF d’une édition originale de Du Côté de chez Swann de Marcel Proust, enrichie d’une lettre-dédicace de huit pages de l’écrivain à son amie Marie Scheikévitch. Ce témoignage majeur sur la création proustienne rejoint les collections de la Réserve des livres rares grâce aux 350 000 euros rassemblés par 1751 donateurs.
« L’élan de générosité qui a accompagné cet appel au don témoigne, particulièrement dans le contexte si particulier de cette année, de l’attachement des Français à leur patrimoine et à la littérature. La culture est l’une des valeurs fondamentales partagées par nos concitoyens, que nous tenons à remercier pour cet enrichissement majeur du fonds Proust de la Bibliothèque. », Laurence Engel, présidente de la BnF.
La dédicace de cet exemplaire de 1913 est exceptionnelle car l’auteur y dévoile, dès 1915, le devenir des personnages d’À la recherche du temps perdu en résumant pour son amie – à qui il demande le secret – le cycle d’Albertine qu’il développera dans deux des six tomes suivants.
Cette « dédicace capitale » selon Jean-Yves Tadié, biographe de Proust, sera numérisée et son contenu accessible librement sur Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, en attendant d’être présentée au public lors de l’exposition que la Bibliothèque consacrera à Marcel Proust à l’automne 2022.
Pour cette première souscription littéraire (après les souscriptions publiques patrimoniales pour les acquisitions du Livre d’heures de Jeanne de France, du Bréviaire de Saint-Louis de Poissy et du manuscrit Description des douze Césars avec leurs figures ayant appartenu à François Ier), les dons ont afflué de toutes les régions de France mais aussi de l’étranger. Des contributeurs de tous âges (entre 19 et 98 ans) ont ainsi témoigné de leur intérêt pour la conservation du patrimoine. La Bibliothèque a par ailleurs pu compter sur plusieurs grands donateurs, bibliophiles fidèles et soutiens indéfectibles des importantes acquisitions de la BnF. »

et alii dit: à

il est stupide de simplifier et réduire un auteur dont la complexité a été reconnue notamment par des écrivains et critiques éminents

renato dit: à

Jacques, mon amie parlait de « la jouer dandy », ce qui était dans sa pensée une manière de disqualifier des gens superficiels comme votre président collectionneur de montres, p. ex. ; basket et le tatouages c’est la poubelle définitive.

Jazzi dit: à

N’est-ce pas vous qui simplifiez l’oeuvre de Thomas Bernhard en la réduisant à une sombre histoire de vengeance, et alii ?

Jibé dit: à

Jazzi
c’est vrai qu’elle lui ressemble, Marie Scheikévitch, au-delà de la pose, ça pourrait être sa soeur.
Si Marcel Proust avait eu une soeur…

renato dit: à

Ça revient à quoi l’expedsion un « critique éminent », et al. ? non, parce que dit comme ça elle peut nous renvoyer à la blague d’un acteur acrif dans les spectacles de variété.

et alii dit: à

dans la mesure où j’ai mis les articles et les liens, je ne réponds pas à ceux et celles qui veulent m’imputer une ignorance qui est la leur ;hier j’ai aussi parlé avec une femme qui a travaillé dans un EHPAD pour juifs (où on ne leur demande pas d’aller à la messe catholique comme dans certains services de gériatrie d’hopital assimilés à UN EHPAD. ayant connu des aidantes travaillant en EHPAD POUR des gens juifs, j’ai été informée ; par ailleurs il y a sur la toile des sites qui répondent aux questions cultuelles sur le judaïsme et l’hébreu pour les personnes intéressées qui n’ont pas le courage de s’informer sur place auprès des « responsables »et à celles qui sont convaincues de savoir

Jazzi dit: à

« un EHPAD pour juifs »

Il y a en un près de chez moi (Rothschild, rue de Picpus). Un jour, j’y ai croisé une jeune femme qui en sortait de force son vieux père pour le ramener chez elle. Elle trouvait que 3000 euros par mois c’était trop cher payé !

renato dit: à

L’EHPAD, représentation de l’échec de l’idée de solidarité qui pour les Européens trouve son origine dans la Grece antique ; mais « umanisme » reste un mot avec lequel les Européens aiment se rincer la bouche !

Pour une fois je suiis d’accord avec Barbara Lefebvre : la presidente de la commission européenne est une perdonne indécente.

renato dit: à

Vous attribuez la qualification avec trop de facilité, Jacques.

D. dit: à

Qu’elle soit indécente c’est pas de chance.
Qu’elle soit à ce niveau de pouvoir sans avoir été élue par le(s) peuple(s) est considérablement plus grave.

et alii dit: à

je signale que je connais au moins un hopital dans lequel a été ménagée une chapelle (chrétienne)et où je suppose que l’on dit aussi la messe
aussi? PARCE QU’il y a des plaisantins qui y jouent à cache cache

et alii dit: à

La Chapelle de l’hôpital entièrement rénovée
Le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph célèbre la rénovation de sa chapelle rénovée grâce au soutien de la Fondation Hôpital Saint-Joseph, l’Association Diocésaine de Paris et de donateurs institutionnels et privés. L’édifice bâti par Jacques Lequeux reste l’unique témoignage du patrimoine originel de l’Hôpital Saint-Joseph. Il a été rénové sous la conduite de Bruno Decaris, architecte en chef des monuments historiques. En insufflant un souffle nouveau à la chapelle, le GHPSJ réaffirme les valeurs catholiques chères aux fondateurs qui se traduisent par la volonté de soigner au-delà de la pathologie la personne dans son ensemble en apportant un accompagnement spirituel.

Un lieu de culte et de culture
La chapelle de l’Hôpital Saint-Joseph est un lieu de culte actif qui accueille régulièrement des offices pour les patients, leurs familles et leurs proches ainsi que le personnel hospitalier et les paroissiens locaux. Les patients valides ou accompagnés peuvent se rendre librement dans la chapelle pour se recueillir et vivre leur foi. Un aumônier catholique est présent au quotidien dans l’hôpital et peut se rendre au chevet des patients à leur demande.
Pour le GHPSJ, soigner passe aussi par un environnement propice au mieux-être de chacun. L’hôpital mise ainsi sur une politique culturelle à destination des patients hospitalisés et organise ponctuellement des événements culturels au sein de la chapelle (concerts de musique classique, de chants ou encore des représentations théâtrales). La chapelle s’est aussi dotée d’un orgue anglais datant de 1897 qui permettra d’animer la messe et d’organiser des concerts au profit des patients hospitalisés et de ses personnels.

Le financement des travaux
D’un coût total de 1,8 millions d’euros, le projet est financé par :
• La Fondation Hôpital Saint-Joseph à hauteur de 700 000 €
• L’Association Diocésaine de Paris à hauteur de 280 000 €
• Le soutien de donateurs à hauteur de 712 000 €
• A ce jour 108 000 € doivent être encore collectés pour financer le solde des travaux. Pour faire un don, rendez-vous sur http://www.hpsj.fr ou contacter Isabelle Gimard (igimard@hspj.fr / 01 44 12 80 95)

Une chapelle empreinte d’histoire
Monseigneur d’Hulst (à l’origine du projet hospitalier) a souhaité dès la création de l’hôpital (en 1878) offrir à tous les patients un lieu de culte pour vivre leur foi dans la maladie. C’est ainsi que quelques années plus tard une chapelle dédiée a été construite au cœur même de l’hôpital grâce à la générosité de bienfaiteurs et de bienfaitrices. Bâtie entre 1899 et 1902 par Jacques Lequeux, la chapelle est décorée en 1947 par des vitraux figuratifs de Mauméjean2 dont les jeux de lumière embellissent le lieu. Cet édifice s’est détérioré, victime du temps et de la pollution atmosphérique.

Un édifice rénové pour des raisons d’esthétique et de sécurité
La fragilité du bâtiment résultant de différentes fissures, les pierres sédimentaires calcaires poreuses rongées, l’état de la façade et de la toiture ont mené la Fondation Hôpital Saint-Joseph à engager d’importants travaux de restauration, confiés à Bruno Decaris, architecte en chef des monuments historiques.
« La chapelle est le coeur vital de l’Hôpital. Il était donc important de réaliser des travaux pour qu’elle retrouve ses couleurs et son charme d’origine. Après les travaux de rénovation du GHPSJ, c’est tout naturellement que la Fondation a entrepris les démarches de rénovation de la chapelle. Cela n’aurait pas été possible sans la générosité de nombreux donateurs que je tiens à remercier » précise M. George-Christian Chazot, Président de la Fondation.
Les travaux de restauration ont été réalisés en trois tranches successives :
• La restauration de la façade occidentale a nécessité 7 mois de travaux pour nettoyer et remplacer les blocs entiers de pierre
• La restauration de la façade sud et nord a duré 13 mois
• Et la restauration du chevet et du cœur en 9 mois
Les patients hospitalisés, leurs proches et le personnel hospitalier peuvent continuer à se recueillir dans un lieu de culte ouvert à tous.

Lire le communiqué

et alii dit: à

c’est précis: peut se rendre au chevet des patients à leur demande.
non à la demande d’une infirmière ,même cadre!

et alii dit: à

les inrocks:

– 04/01/14 13h46
Testez-nous à partir d’1€
Il crache sur l’Autriche, la famille, les prix littéraires. Sur tout. Thomas Bernhard tel qu’en lui-même dans deux recueils de textes inédits en français. Hargneux et même drôle.

Cela doit être une erreur. Un exercice d’admiration signé Thomas Bernhard ? Impossible. Le texte qui ouvre Sur les traces de la vérité, volume rassemblant discours, lettres et entretiens de l’écrivain et dramaturge autrichien, ne comporte en effet nulle trace de sa légendaire détestation, de cette hargne qui colle à son oeuvre comme de la glu. Mais il faut s’appeler Arthur Rimbaud pour trouver grâce aux yeux de Bernhard. Il a 23 ans quand il donne cette conférence sur le poète, en 1954. Il n’a pas encore publié Gel, son premier roman, et gagne sa vie comme chroniqueur judiciaire. Mais, que le lecteur se rassure, la suite se révèle bien plus conforme à ce que l’on connaît de Thomas Bernhard, qui se définit comme « méchant par nature » : un concentré de haine et de misanthropie inoculé comme un contrepoison à la médiocrité et à la bêtise ambiantes.

et alii dit: à

Th B/
 » chaque fois que l’artiste cherche à blesser à mort le monde, c’est lui-même qu’il blesse à mort, chaque fois qu’il veut planter la lame acérée, vengeresse, de son esprit dans la poitrine du monde, c’est dans sa propre poitrine qu’il la plante, chaque fois que l’artiste veut se venger du monde c’est sur lui-même qu’il se venge, le monde n’a jamais compris que chaque ligne que j’ai écrite contre lui était une ligne écrite contre moi-même, chaque mot écrit pour le tourner en dérision, était un mot écrit pour me tourner moi-même en dérision, chaque mot écrit pour le fustiger et le ridiculiser, était un mot écrit pour me fustiger et me ridiculiser moi-même, dans tout ce que j’ai entrepris contre le monde, je n’ai jamais entrepris que de me blesser à mort moi-même, dans tout ce que j’ai entrepris pour peindre le monde, je n’ai jamais d’abord peint que moi-même, le monde n’a jamais compris que je n’ai jamais fait que des autoportraits les uns après les autres, chacun de mes livres est un autoportrait, chacune de mes pièces est un autoportrait, dans chacun de mes livres comme dans chacune de mes pièces, je me mets moi-même en jeu, l’artiste ne saurait blesser à mort le monde sans se mettre lui-même en jeu et sans y laisser sa peau, le monde ne comprend pas que l’artiste qui veut sa peau n’a d’autre choix que d’y risquer toujours follement, délibérément, sa propre peau, se blesser soi-même à mort dans ce combat mortel perdu d’avance avec le monde, voilà ce que veut l’artiste, voilà ce que j’ai voulu.

Jazzi dit: à

Et alii, rue des Martyrs, en face du cabaret chez Michou, vous poussez une porte et vous découvrez un havre de paix pour personnes âgées. Une de mes connaissances, une d’O. (famille aristocratique dont un récent pléiadisé de son vivant), y a placé sa mère, qui s’en trouve ravie.
http://www.laprovidenceparis.fr

et alii dit: à

o. À son tour, Marine trahit le
narrateur et brise son projet de film (« Je haïssais Marine »,
déclare le narrateur au commencement du chapitre 43). Bill
trahit le narrateur qui, après avoir médité des projets de
vengeance, se contente d’une vengeance littéraire
(l’antépénultième phrase du livre est : « Pends-toi, Bill ! »). Si les
http://www.revue-analyses.org, vol. 7, nº 2, printemps-été 2012
114
thèmes de l’amitié et de la trahison (et, particulièrement, de la
trahison par l’écriture) marquent l’œuvre de Guibert avant la
trilogie du sida, leur traitement est particulièrement poussé
dans À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie. Le souvenir de la lecture
de Bernhard est manifeste : Le Neveu de Wittgenstein apparaît
file:///C:/Users/WAM/Downloads/355-Texte%20de%20l’article-516-1-10-20120709.pdf
bonne journée

et alii dit: à

le monde:f. Donc la mère a abominé cette pièce. « Ils ont applaudi comme des sauvages », ronchonne-t-elle, mais – est-ce pour se venger ? – elle a invité l’auteur à venir, le lendemain, avec elles deux, dans leur grande maison au bord de la mer. « Qui n’a pas encore vu la mer n’est pas un être humain. »in« Au but » : Thomas Bernhard et la misère du divertissement

et alii dit: à

je ne sache pas que j’aie demandé quoi que ce soit à qui que ce soit;assez cette comédie de me faire endosser je ne sais quoi du reste

puck dit: à

Jazzi, comme maison de retraite c’est bien.
surtout aux valeurs de la tradition : respect, courtoisie, convivialité et solidarité.

hamlet dit: à

@ »respect, courtoisie, convivialité et solidarité. »

n’importe quoi ! cette espèce d’Ordure Morale de keupu n’est qu’un menteur associable !

puck dit: à

@omelette : c’est faux, je suis tout à fait capable de tenir une conversation des plus courtoises !

hamlet dit: à

@keupu : sans tomber dans la provocation et l’insulte ?

puck dit: à

@omelette : tout à fait !

hamlet dit: à

@keupu : sans inventer la moitié des tes propos ?

puck dit: à

@omelette : yes !

hamlet dit: à

@keupu : sans parler de Flaubert ?

puck dit: à

@omelette : sans doute…

hamlet dit: à

@keupu : Camus ?

puck dit: à

@omelette : exactement !

hamlet dit: à

@keupu : j’en crois pas un mot ! tu es incapable de discuter tranquillement avec les autres comme le font ici christiane et dhh !

espèce de Menteur Associable !

puck dit: à

ah bon ?

puck dit: à

Jazzi sérieux j’aime bien cette maison de retraite parce que respect, courtoisie, convivialité et solidarité sont des valeurs auxquelles je suis personnellement très attaché.

tu sais si on y trouve des admirateurs de Flaubert et de Camus ?

ce serait un argument pour que je pose ma candidature : passer mes derniers vieux jours à me mettre sur la gueule avec des vioques… quel pied !

puck dit: à

Jazzi le plus important : tu sais si les vielles qui y sont savent se tenir ?

je ne tiens pas à me faire agresser sexuellement sous ma douche par une vieille de 90 ans !

Jazzi dit: à

« discuter tranquillement avec les autres »

Comme et alii (le parangon de la courtoisie) et moi ?

Jazzi dit: à

Pourquoi les vieilles, les vieux aussi peuvent t’agresser sous la douche, puck.
Ne sois pas sexiste !

Claudio Bahia dit: à

« Aucune nouvelle de notre internaute brésilien, j’espère qu’il n’a pas fait naufrage sur l’Orénoque lors de sa dernière expédition chez les Yanomami. »

Bonjour Janssen J-J
Est-ce à moi que vous faites allusion? ou s’agit-il d’une autre personne de la RDL?
Figurez-vous que je suis revenu visiter ce blog il y a deux-trois semaines, et je vous lit et vous regarde, discrètement et avec bienveillance, un peu comme l’ange Ariel, avec distance, de peur de disturber ce petit monde devenu si paisible. Je suis si étonné de voir l’harmonie (presque) régner ici-bas. c’est peut-être une cause à effet, mais je constate que deux personnages (dont il semble qu’il ne faut pas évoquer le nom) ont quittés le blog ou ont été bloqués; j’avais aussi de la peine avec Marie Sasseur et sa violence verbale, mais je n’en dirai rien de plus.
Ici, nous vivons une situation de colapse total dans les hôpitaux, c’est un vrai cauchemar; hier nous avons atteint un nouveau record avec 1730 morts du covid en 24 heures, nous en sommes à 260’000 morts du covid et 11 millions d’infectés, et notre président continue, jour après jour à nous dire que le masque et le distenciamento social n’est pas nécessaire et que la chloroquine c’est bon pour toi.
J’ai beaucoup aimé les posts de DHH et Alii sur l’Ami Fritz et sur le personnage du Rebbe. Et aussi les infos de Bloom sur la gréve de la faim des irlandais à la prison de Maze.
A une prochaine fois, abraço

Jazzi dit: à

A la Providence, il y a encore des religieuses qui assurent le service, puck.
Côté littérature ce doit plus être la Bible que Flaubert ou Camus ?
Et puis à quelques pas de l’institution, tu peux aller aux putes, à l’occasion…

Didier dit: à

On ne peut pas faire d’hamlet sans casser des poeucks !
Casse-toi hamlet et va te faire cuir un puck.

et alii dit: à

renato:ce n’est pas moi qui le dis:
Marcel Reich-Ranicki1 (né le 2 juin 1920 à Włocławek en Pologne et mort le 18 septembre 2013 à Francfort-sur-le-Main) est le critique littéraire allemand le plus influent de l’après-guerre2. Il était surnommé le « Pape de la littérature allemande »3.

Janssen J-J dit: à

Quelle bonne surprise, Claudio ! Chaque info reçue du Brésil en perdition me fait penser à vous… J’espère que vous réussissez à vous ménager un espace privé de respiration, d’optimisme et de santé, à vous et aux vôtres. Suis vraiment ému de vos nouvelles, Claudio, et la RDl aussi, j’imagine.
Bien à vous,

DHH dit: à

@Christiane
Pour Manon avez-vous eu la première edition Larousse ou la suivante ?,
Ayant eu par hasard la plus récente sous les yeux je me suis aperçue que l’éditeur avait inséré parmi les documents annexés des images bien venues du film de Clouzot ce que je n’avais pu obtenir, je ne sais plus pourquoi dans la première édition
Mais, sans doute par obligation de conserver le même nombre de pages ,cet ajout a entrainé la suppression d’un document d’un grand intérêt historique qui y figurait. Ce sont des pages du Mercure galant que l’abbé Prevost connaissait sans doute et qui constituent un étonnant reportage sur la déportation en Amerique de » filles perdues » emprisonnées à Saint Lazare, en vue de les faire servir d’ d’epouses aux pionniers en mal de chair féminine qui colonisaient la Louisiane
Si j’avais été consultée je pense que j’aurais conseillé d’autres suppression que ces pages etonnantes du periodique que j’etais allée consulter à la bibliothèque de l’Arsenal , pages que j’avais dû soigneusement recopier à la main à l’epoque lointaine (1965) où il n’existait ni photocopie ni PC
Aujourd’hui on doit pouvoir les consulter su Gallica

DHH dit: à

@jazzi
vous m’ecrivez
« Vous êtes entrée en lui, DHH.
Vous connaissez toutes ses pensées, non dites !
Archer, c’est vous ? »

C’est Passou que ce post va étonner
il s’est habitué àvoir son commentarium se muer en ring de catch .Mais , en divan, je crois que c’est la première fois

renato dit: à

Je sais qui était Reich-Ranicki, et al. : c’était un trait d’ironie !

et alii dit: à

oui, bienvenue à Claudio , le retour de l’enfant prodigue

DHH dit: à

Reich Ranicki ce critique omnipotent de la Frankfurter, qui a eu un pouvoir sans appel sur la carrière de tout ce qui s’est publié en Allemagne pendant des décennies a ecrit un magnifique livre de mémoires, qui retrace les etapes d’un destin qui l’a conduit a ce statut d’exception improbable , qui commence au temps où , petit polak berlinois, il est expulsé d’Allemagne vers la Pologne avec sa famille qui se poursuit avec son enfermement dans le ghetto de Varsovie ,où il fait la connaissance de sa future femme le jour où le père de celle –ci s’y suicidait ;et d’où il a vu partir ses parents vers la nuit et le brouillard
Le premier tome de ces mémoires se termine avec le récit de l’instant où un libérateur russe pénètre dans le logis d’un couple de paysans polonais qui l’avait caché avec sa femme et que ,s’adressant à lui en yddish, il lui fait comprendre que ces gens ne doivent pas être traités en ennemis
Et, indice d’une volonté d’expiation et de repentance, sorte de besoin d’exorcisme qui est encore vivace en Allemagne, la bas cette première partie des souvenirs de RR fait l’objet d’une edition scolaire et on l’étudie en classe
La lecture de cet ouvrage d’une richesse exceptionnelle est passionnante de bout en bout mais je veux relever cet moment anecdotique ; le recit de la colére qui l’a enflammé lorsqu’il s’est trouvé convié, lui l’enfant du ghetto ,l’orphelin de la Shoah, à un cocktail littéraire où Speer , l’artisan de la splendeur hitlérienne désormais libre, présentait son livre de souvenirs en toute mondanité

et alii dit: à

l’émission télé aussi:
Das Literarische Quartett est une émission de télévision littéraire allemande diffusée de 1988 à 2001 sur ZDF, la deuxième chaîne de télévision généraliste publique allemande. Créée par Johannes Willms, elle est diffusée pour la première fois le 25 mars 1988, dans le cadre du magazine culturel Aspekte.

L’émission est animée par quatre critiques littéraires. À l’origine et durant les six premières éditions de l’émission, les quatre critiques sont Marcel Reich-Ranicki, Hellmuth Karasek, Sigrid Löffler et Jürgen Busche. Après six épisodes, Jürgen Busche est remplacé par la journaliste suisse Klara Obermüller.

et alii dit: à

pour parler psy, se souvenir de
André Green
Narcissisme de vie, narcissisme de mort
 » Alors que le narcissisme n’est généralement envisagé que sous ses aspects positifs, par lesquels on le rattache aux pulsions sexuelles de vie, il montre la nécessité de postuler l’existence d’un narcissisme de mort, qu’il appelle le narcissisme négatif. À la différence du premier, qui vise l’accomplissement de l’unité du Moi, le second tend au contraire à son abolition dans l’aspiration au zéro.
Cette théorie du narcissisme est complétée par l’exposition d’un certain nombre de  » formes narcissiques  » qui sont autant de configurations observées dans la pratique. Enfin, un travail sur le Moi souligne la duplicité qui sous-tend sa structure dans la contradiction entre se savoir mortel et se croire immortel. Tout porte à conclure à Narcisse Janus.

et alii dit: à

Green s’interroge : « Pourquoi s’obstiner à le chercher, pourquoi ne pas considérer ses livres seuls, seuls ses livres, son écriture comptent ? […] Faiblesse de lecteur qui ne peut se suffire de la seule richesse de son objet : l’œuvre. Ce serait l’idéal de pouvoir s’y tenir » (pp. 16-17). Il le tente. Avec soin, Green pense simultanément l’œuvre et l’auteur sans application simpliste de l’outil psychanalytique [4]
[4]
Conrad ne devait pas ignorer la psychanalyse. Il eut de longues…. « Il m’a semblé que le pouvoir de conviction de la psychanalyse était d’autant plus grand qu’elle se faisait plus discrète » (p. 11). Et il pourra alors avancer la raison qui le pousse depuis le début de son œuvre à l’étude de grands textes, de la Grèce antique à Conrad [5]
[5]
Voir, entre autres, d’A. Green : Un œil en trop : le complexe… : « Les livres disent mieux que toute autre chose le destin des objets dans l’inconscient » (p. 24). Il veut laisser « dire », laisser « parler » le texte même, car il espère comprendre, à travers non pas une application des interprétations psychanalytiques à la lecture d’une œuvre, mais grâce à une « écoute » analytique du « dire » du texte. On voit ainsi se dévoiler progressivement le destin des représentations des objets parentaux, surtout la représentation inconsciente de la mère, avec en toile de fond les désirs infantiles de Conrad, ses deuils, la mort de sa mère quand il avait 8 ans, celle de son père quand il en avait 11.https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2009-1-page-183.htm

MC dit: à

Un vitrail signé Maumejean se distingue tout de suite par son côté kitsch religieux années 1920. J’y regarderais à deux fois avant de le classer. N’ est pas Max Ingrand qui veut…..

Bloom dit: à

Progrès historique: ce pays commence tout juste à reconnaitre ses crimes de guerre en Algérie, 50 ans après.
Songeons à une Allemagne qui aurait attendu les années 90 pour faire de même…Cela dit, ce fut le cas de la RDA, si fière de se retrouver dans le camp des vainqueurs…
C’est grâce à des mensch comme Benjamin Stora que l’on avance.

Bloom dit: à

quasiment 60 ans après

Paul Edel dit: à

A propos du grand critique allemand Marcel Reich-Ranicki, disons qu’il a régné en maitre sur la critique littéraire de 1960 à 1973 dans « Die Zeit »,puis de 1973 à 1988 dans la » Frankfurter Allgemeine Zeitung ». Il fut prof à Uppsala et Stockholm puis en 91/92
à Tübingen, en Souabe. Il est devenu populaire avec son émission TV de 1988 à 2001 « Das Litterarische Quartett ». A la tv, il fut un anti-Pivot, découpant et analysant sèchement romans et auteurs avec une absolue délectation dans la descente en flammes. Bien sûr, dans ses « papiers » élégance de style, érudition parfaite sur les classiques citations bien ajustées, et avec arguments superposés avec une suave perfidie.
Le bilan global sur près de 4O ans de critique littéraire est mediocre. Il n’a pas découvert la nouvelle littérature mais traqué avec acharnement les originaux et ceux qui modelaient un nouveau paysage… Avec lui, c’est le stylo-fusil,la machine à écrire Kalachnikov. Il a passé plus de trente ans à nier ce qui se publiait d’original en langue allemande, du côté des deux Allemagne .et la Suisse aussi
. Quel échec aux yeux de l’histoire littéraire récente. Il suffit d’ouvrir ce petit livre paru chez DTV qui rassemble ses critiques- éreintements sous le titre »Lauter Verisse » qu’on pourrait traduire par « éreintements en bonne et due forme ». On découvre qu’il dégommé Alfred Andresch, Thomas Bernhard, Peter Bichsel, HM Enzensberger, Günter Grass, Peter Handke, Peter Härtling, Hans Erich Nossak,Peter Weiss, Adolf Muschg, le très grand Dieter Wellershoff, Anna Seghers, Stefan Heym, Günter Herburger. Évidemment, tout ceci au nom d’une vision classique et traditionnelle qui part de Goethe et Schiller et culmine, selon Reich-Ranicki, avec le sommet Thomas Mann. Il passai maitre dans l’art de se servir des classiques pour abattre les nouveautés. Ce côté réactionnaire plut énormément à un large public.. Je trouve ça déprimant comme boulot, alors que le critique doit être un guide, quelqu’un qui établit une hiérarchie fiable fine, et se montrer d’abord un découvreur. Le plus troublant fut quand qu’il parut un photo-montage le montrant en rage-genre pitt bull- déchirant un roman de Günter Grass en couverture du » Spiegel » .Dans un pays qui a sinistrement brulé tant de livres dans son époque la plus sombre, c’était particulièrement mal venu de montrer un critique littéraire déchirer rageusement un livre sur tous les frontons des kiosques à journaux. Bref je ne déborde pas d’estime pour lui, même si je reconnais son immense culture, mais la question est : cette dernière doit-elle servir de matraque ? Son style était agréable à lire et manifestait surtout son habileté dialectique pour finir par trouver une faille, celle qui allait mettre l’œuvre à mal. Il adorait aussi brûler les auteurs qu’il avait loué sur un livre ou deux et qui étaient parfois devenus ses amis dans le Groupe 47.C’est manifeste de Böll à Grass, en passant par l’affaire Martin Walser. Ses passages à la TV allemande en furent une célébrité absolue.

rose dit: à

DHH
Pourquoi en 1965 recopiez-vius ces pages ?

DHH dit: à

@Bloom
la tele a souvent diffusé un documentaire tres intelligent de Benjamin Stora dans lequel il interroge dans les années 90 des gens de tous bords qui on connu en Algerie la periode de la guerre ;
et ce film commence par quelques séquences émouvante du retour de sa mere dans son quartier a Constantine où elle retrouve d’ anciens voisins
attention s ne dites pas de Stora que c’est un Mensch;
c’est inacceptable pour un sefarad de se trouver qualifié même glorieusement avec un mot Ashkenaz

DHH dit: à

@Rose
je les copiais pour les communiquer à Larousse avec les autres éléments composant l’edition de Manon qui m’etait commandée

Janssen J-J dit: à

@ PE / alors que le critique doit être un guide, quelqu’un qui établit une hiérarchie fiable fine, et se montrer d’abord un découvreur.

Non, un critique n’a pas nécessairement cette vocation, pourquoi la lui accorder celle-ci plutôt qu’une autre ? Ce n’est que la vôtre, Paul, et vous avez besoin de prendre vos distances à l’égard de RR… Parce qu’il fut blessant avec les écrivains allemands que vous avez aimés ou estimés. ‘Une célébrité absolue’ lui concédez-vous pourtant, et on pourrait dire… comme le fut le gentil Pivot en France. Oseriez-vous les comparer ? Non point. Et pourtant ! Donc, quel serait le critère ?… Que définissez vous de vous, là, ce faisant ?… J’ai lu un peu de tous les écrivains allemands que vous mentionnez (traduits en français), je ne crois pas avoir été guidé dans mes choix par un quelconque « spécialiste » ou prétendu tel… J’ai l’impression de n’avoir jamais suivi de « critiques littéraires », ou alors ??? je mesure mal leur influence éventuelle à mon insu… C’est là d’où je voulais un brin vous parler. Pour me clarifier chaque jour un peu plus à la rdl. Que peut-on faire de plus…, en respectant l’opinion de chacun, et disputant un brin de ses jugements de valeur personnels. Encore faudrait-il qu’ils fussent reconnus et admis tels par ceux qui les émettent. Je crois, Bàv,

Bloom dit: à

c’est inacceptable pour un sefarad de se trouver qualifié même glorieusement avec un mot Ashkenaz

Nous dirons que c’est un mot américain…!

Janssen J-J dit: à

MRR, ses souvenirs ou mémoires ont-ils été publiés en français, DHH ?

Bloom dit: à

Souvent, les vrais découvreurs sont les éditeurs, les critiques, dont le travail n’est pas toujours aisé car ils sont, dans ce rôle-là, ses sous-écrivains, seraient des découvreurs en second.

Quand on pense à Faulkner, il y a une belle dynamique entre Gallimard, Coindreau, Malraux et Sartre…

Mais c’est Faulkner, donc, juste un petit demi-cran sous Shakespeare.

Janssen J-J dit: à

@ rdl, je précise que le sigle Bàv signifie : Bien à vous, restons en paix, je ne suis pas votre ennemi. Aucune « bave », comme on me l’a fait remarquer par ailleurs. MD’PBN.

christiane dit: à

Bonjour, DHH,
joie de relire Claudio Bahia.

Donc votre question à propos de l’iconographie.
L’exemplaire de Manon Lescaut que j’ai reçu a en couverture, ombrée d’un glacis bleu, une gravure de J.J.Pasquier « La mort de Manon » (B.N.)
Il est sorti de l’imprimerie en juin 1971 (2e) – 144 pages.
En tête ces références : « Nouveaux Classiques Larousse fondés par Felix Guirand,
continués par Léon Lejealle, dirigés par Jean-Pol Caput.
A l’intérieur de nombreuses et belles illustrations.
En polychromie et en ouverture, une gravure de Pasquier « Le convoi pour Le Havre ».

Les autres illustrations en noir et blanc :
P.25 – un portrait (gravure de J.G.Will, d’après un dessin de C.N. Cochin fils) de L’abbé Prévost.
P.35 – Une gravure de L.Ruet, d’après un dessin de Maurice Leloir correspondant à une citation de la page 23 : « … Il en resta une, fort jeune, qui s’arrêta seule dans la cour… » (les autres femmes descendant du coche d’Arras se sont déjà retirées).
P.46 – un dessin de Maurice Leloir (B.N.) représentant Manon et son frère.
P.56 -Une autre gravure de J.J.Pasquier correspondant à la citation de la page 95 « Voyez, monsieur, lui dit-elle, regardez-vous bien, et rendez-moi justice… » (elle tend un miroir au prince tout en tenant Des Grieux par les cheveux)
(Vous posez en bas de page aux élèves des questions pertinentes !)
P.64 – un dessin de Leloir (B.N.). Manon assise sur une chaise chez le vieux Monsieur de G… M… en compagnie de son frère qui l’a introduite par intérêt chez lui. (Amoralité tranquille de Lescaut)
P.74 (dessin et gravure de Pasquier) correspondant à une citation de la p.106 : «  »Tenez-le bien, dit-il aux archers… » (G… M… en colère, cherchant son fils, les surprend. Il trouve les objets volés et montre un collier. Manon est en tenue de nuit. Des archers au fond de la pièce.)
P.86 – un dessin de Leloir – « …Mais figurez-vous ma pauvre maîtresse enchaînée par le milieu du corps… » (p.120) On voit Manon assise, discrètement enchainée, près d’autres femmes. Les gardes fument et bavardent. Dans le fond de la scène Des Grieux.
P.98 – Une photo d’une peinture de Ch.-Ed. Delort représentant l’embarquement de Manon et des autres captives. Des Grieux sur la barque qui se dirige vers le bateau qui va les conduire aux colonies, il
tient Manon dans ses bras.
P.111 – Un dessin de P.E. Becat. Sur le pont du bateau, Manon et Des Grieux enlacés, assis sur une caisse. Quelques captives et une jeune fratrie africaine assez dénudée…
P.119 – A terre, la nuit, Manon meurt, allongée sur les jambes de Des Grieux qui veille sur elle en caressant le front – illustration de T.Johannot.

Et enfin, chère DHH, p.127, une photo du film de Clouzot « Manon » (Michel Auclair et Cécile Aubry sur le sol caillouteux.) Il est indiqué photo X. mais pas d’autres photos !

Je vous ai indiqué les pages pour que vous puissiez comparer à votre exemplaire.

et alii dit: à

je me demande quand même si aujourd’hui, on dit et on écrit « polak » dans un essai critique, et si ce premier pas,-c’est le premier pas qui coûte »-est sans risque pour la pensée des personnes qui le franchissent ; je ne l’ai entendu ce mot dans ma jeunesse que de la bouche de personnes sensiblement xénophobes et méprisantes ;il n’a pas le ressort de « black » par les jeunes qui ont des copains et copines « black » ; et le poète Apollinaire en trouva un beau calligramme qui le faisait littéralement « dater »; une personne juive non méprisante et qui ne se prendrait pas pour un »cohen » (le « gratin » quoi) dirait plutôt me semble-t-il un petit yid comme on se plait à le faire dans les milieux psys jouant sur le « id » ;

au fond personnellement je m’en fiche, je ne pense pas le « commentaire » sur un blog comme un exercice de style

Phil dit: à

Reich-Ranicki roulait les R, un méchant Pivot causant comme Colette. Probable plaisir sadique du vendredi soir pour le citoyen du miracle économique de laisser un critique juif polonais assommer un écrivain-maison avec la massue Thomas Mann, « votre livre est nul ». Le credo de RR: « Il y a quatre morts dans les Buddenbrook, toutes magistralement décrites ».

et alii dit: à

je regarde les commentaires internet
21 juin 2016 à 16:42:24
Un mec au lycée n’arrêtait pas de m’appeler comme ça, je lui ai fassen la gueule, c’est super chiant et péjoratif mec. Abstiens-toi.
cqfd

et alii dit: à

c’était un commentaire de
j’ai dis à un polonais, « pierdole polak » qui signifie literralement bonjour le polak, et il l’a mal pris, pourquoi ?

renato dit: à

J’ai trouvé amusant — très — ce moment où les critiques littéraires sont devenus des starlettes du petit écran.
Cela bien à part, si je ne fais erreur, Pivot fut, à l’origine, un journaliste sportif.

DHH dit: à

@christiane
merci christiane d’avoir pris la peine d’eplucher cet opuscule
je m’aperçois que votre edition comporte beaucoup plus d' »images que la mienne ». je me souvenais seulement d’y avoir aperçu celle tirée du film de clouzot et surtout d’avoir constaté la disparition des extraits journalistiques sur la deportation du Mercure auxquels je renvoie’ dans mon introduction en indiquant la page (138)
mais tout cela est bien vieux!

DHH dit: à

J3
Oui le livre de souvenirs de RR a été traduit en français et ce fut même un best seller il y a une quinzaine d’années
on y decouvre l’homme et peu le critique, ce qui vaut peut-etre mieux si on en croit Paul Edel

christiane dit: à

Mais oui, DHH, les trois pages de documents p.136-137-138 que vous avez rédigées sont bien présentes et passionnantes :
I – Le déportations en Amérique
II – La Louisiane à travers la propagande officielle,
suivies des jugements portés sur l’œuvre au XVIIIe, XIXe et XXe siècle (J’aime beaucoup celle de Jean Cocteau !).

J’ai aussi apprécié en bas de chaque page les questions fines que vous posez à vos lecteurs.
Ainsi que le tableau « Prévost et son temps » et la notice en 14 pages, si claire. Vous y évoquez le film de Clouzot (1948) et l’impact qu’il a eu dans l’époque de l’après-guerre puisqu’il transpose l’histoire des deux amants dans la France de la Libération,
Amérique ou Palestine… terres d’exil… tout en respectant le roman de Prévost.
C’est un beau travail. Bravo.

et alii dit: à

Do you spique sépharade – Jewpopjewpop.com › culture › do-you-spique-sepharade
11 févr. 2018 — Séfarade JewPop. Laorina : un peu dans la même veine que le précédent. Pourrait se traduire par « Ouh mais quelle horreur » et en un seul .

et alii dit: à

CE N’EST PAS MOI QUI ai fait le site do you spique sepharad : desolated !

Patrice Charoulet dit: à

QUELQUES DATES A L’ENVERS

1989 : RMI .
1974 : IVG.
1974 : L’âge légal de la majorité civile passe de 21 à 18 ans.
1968 : Mai
1954 : Début de la guerre d’Algérie
1954 : TVA
1950 : Smig
1946 : Début de la guerre d’Indochine
1945 : Sécurité sociale
7 et 8 mai 1945 : Capitulation de l’Allemagne
1944 : Droit de vote pour les femmes
6 juin 1944 : Débarquement allié
10-11 juillet 1940 : Le Parlement vote les pleins pouvoirs à Pétain
18 juin 1940  Charles de Gaulle lance un appel aux Français
16 juin 1940 : Capitulation
1938 : Accords de Munich
Juin 1936 : Semaine de 40 heures, droit syndical en entreprise, congés payés
Avril-mai 1936 ; Front populaire
1932 : Allocations familiales
11 novembre 1918 : Armistice
1914 : Début de la guerre
1905 : Loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat
1871 : Annexion par l’Allemagne de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine
1870 : III e République
1870 : Guerre entre la France et la Prusse
1852 : Second Empire (Napoléon III)
1848 : Louis Napoléon Bonaparte est élu président de la République
1848 : Insurrection parisienne
1815 : Seconde abdication de Napoléon Ier
1814 : Première abdication de napoléon Ier
1804 : Sacre de Napoléon Ier nommé empereur
1799 : Chute du Directoire, remplacé par trois consuls, dont Bonaparte
1795 : Directoire (cinq directeurs)
1794 : Fin de la Terreur
1793 : Début de la Terreur
1793 : Louis XVI est guillotiné
1789 : Constituante. Abolition des privilèges et droits féodaux.
14 juillet 1789 : Prise de la Bastille
1685 : Révocation de l ‘édit de Nantes
1610 : Henri IV est assassiné
1598 : Edit de Nantes qui accorde aux protestants la liberté de leur culte et met fin aux guerres de religion
1572 : Massacre de la Saint-Barthélémy (3000 protestants tués)
1431 : Jeanne d’Arc est brûlée vive à Rouen
1348-1349 : La peste décime près de la moitié de la population française
1066 : Conquête de l’Angleterre par le duc de Normandie, Guillaume Ier, qui devient roi d’Angleterre
800 : Charlemagne est couronné empereur d’Occident
732 : Bataille de Poitiers

D. dit: à

d’ironie !

et alii dit: à

oui, bienvenue à Claudio , le retour de l’enfant prodigue

Fautpaspousserquandmême.

DHH dit: à

@christiane
eh bien je constate que c’est encore une autre édition que j’ai eue sous les yeux dont les extraits etaient absents et je me souviens maintenant qu’elle avait un appendice qui n’est pas de moi reunissant des textes sous un intitulé general « documents thematiques »

Jazzi dit: à

« 1974 : IVG. »

C’est en 1975, Patrice Charoulet
C’est un choix personnel ou c’est un choix historique ?

Jean Langoncet dit: à

@QUELQUES DATES A L’ENVERS

1961 : référendum
1969 : référendum

et alii dit: à

pour puck:
Au Talmud Torah, le maître pose cette question
– Quelle différence y a-t-il entre un Reysch et un R ?
– Moi je sais M’sieu, crie un élève. On peut rouler les R mais on n’arrive pas à rouler un Reysch
in
SUIVEZ LE YID
NOCTUEL
Extrait du Bulletin de nos Communautés
http://judaisme.sdv.fr/humour/noctuel/noct1.htm

D. dit: à

Qu’as-tu pensé de ma petite prose sur ma rencontre avec Gainsbourg, Jazzi ?
Tu y as cru ? Tout est inventé, évidemment.

D. dit: à

C’est nul votre truc des dates, Monsieur Charoulet. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse avec ça, franchement, à part s’ennuyer et passer à autre chose ?

puck dit: à

« Figurez-vous que je suis revenu visiter ce blog il y a deux-trois semaines, et je vous lit et vous regarde, discrètement et avec bienveillance, un peu comme l’ange Ariel, avec distance, de peur de disturber ce petit monde devenu si paisible »

moi pareil.

puck dit: à

D. dit: Demain je me fais des oeufs mimosa.
 »

moi pareil, mais sans oeuf.

puck dit: à

Paul Edel dit: A propos du grand critique allemand Marcel Reich-Ranicki, disons qu’il a régné en maitre sur la critique littéraire de 1960 à 1973
 »

comme passou !

puck dit: à

et alii dit: je regarde les commentaires internet
 »

moi pareil.

puck dit: à

christiane dit: joie de relire Claudio Bahia.
 »

moi pareil !

D. dit: à

Macron et son gouvernement sont en train de se prendre les pieds dans le tapis d’une façon phénoménale. J’en rirais volontiers si ce n’était pas si grave. Hélas.

puck dit: à

Patrice Charoulet dit: 1944 : Droit de vote pour les femmes
 »

forcément, comme tous les hommes étaient morts à la guerre on n’a pas pu faire autrement.

christiane dit: à

D. Dit « Qu’as-tu pensé de ma petite prose sur ma rencontre avec Gainsbourg, Jazzi ?
Tu y as cru ? Tout est inventé, évidemment. »

Dommage c’était beau mais ça reste beau même si c’est inventé.

puck dit: à

D. dit: Macron et son gouvernement sont en train de se prendre les pieds dans le tapis d’une façon phénoménale.
 »

moi pareil.

D. dit: à

Je l’aime bien, Claudio, moi aussi. Mais de là à me répandre quand il revient, genre tonton Cristobal, faut pas pousser non plus. Un peu de pudeur, quoi. De maintien, si vous préférez.

puck dit: à

« ça reste beau même si c’est inventé »

????

rose dit: à

puck dit: à
Patrice Charoulet dit: 1944 : Droit de vote pour les femmes
»

forcément, comme tous les hommes étaient morts à la guerre on n’a pas pu faire autrement.

Morte de rire.
Pourrez avoir le droit à quelque chose (de mineur).

Montré Peyo à ma mère +++.

puck dit: à

1348-1349 : La peste décime près de la moitié de la population française
 »

forcément ils connaissaient pas le confinement à l’époque et en plus ils ont laissé ouverts les pizzérias, fallait s’y attendre.

D. dit: à

Les Macintosh sont des amplis à transistors et non pas à tubes, Christiane. Cela aurait dû vous mettre la puce à l’oreille

puck dit: à

1348-1349 : La peste décime près de la moitié de la population française
 »

et le tiers de la population européenne.

quand on voit qu’on nous gonfle avec un virus qui tue que les vieux dont l’espérance de vie est inférieure à 3 jours…

rose dit: à

DHH

vous avez travaillé chez Larousse ? Avez-vous été correctrice ou secrétaire de rédaction ?

renato dit: à

Pas besoin de point d’ironie, et al., la construction de la phrase suffit amplement, puisqu’il ne s’agit que d’altérer paradoxalement un fait, afin de souligner sa réalité par l’apparente dissimulation de sa vraie nature. Bref, il suffit d’avoir bien suivi les cours de littérature au collège !

puck dit: à

1348-1349 : La peste décime près de la moitié de la population française
 »

faut-il rappeler ici que cette peste noire venait aussi de Chine ?

Jean Langoncet dit: à

@@QUELQUES DATES A L’ENVERS
1961 : référendum
1969 : référendum

1958 : référendum

puck dit: à

1871 : Annexion par l’Allemagne de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine
 »

je suis pas sûr que les allemands et les alsaciens appellent ça une annexion.

rose dit: à

c’est inacceptable pour un sefarad de se trouver qualifié même glorieusement avec un mot Ashkenaz

Les algériens, ce qu’ils revendiquent est d’écrire eux-même leur histoire sans porte-parole qu’il soit ashkenaz ou séfarade. C’est ce qui m’a été dit comme revendication.
Macron au lieu de prendre Stora qui est juif, aurait pu choisir Kamel Daoud ou quelqu’un d’autre. Yasmina Khadra ou Boualem Sansal.
Cela m’étonne de Macron que je trouve héroïque.

puck dit: à

Jean Langoncet dit: à

@@QUELQUES DATES A L’ENVERS
1961 : référendum
1969 : référendum

1958 : référendum
 »

sans compter ceux de 1962 (2!), 1969, 1972, 1988, 1992 (brave Chirac…), 2000 et 2005 !

j’en oublie ?

puck dit: à

« Macron au lieu de prendre Stora qui est juif »

alors ça c’est ce qu’on pourrait appeler une évidence !

rose dit: à

Des sommités algériennes il y en a beaucoup. Des chercheurs, des intellectuels, des enseignants.
L’Algérie ne manque pas d’historiens de professeurs de haut niveau universitaires qui connaissent leur histoire et qui l’ont vécue eux-mêmes dans leur chair.
Ce serait à eux d’en parler et à eux d’être publiés.
Macron, réveille-toi.
Demander un moratoire sur l’Algérie à un juif c’est totalement stupéfiant et les algériens sont furieux quant à ce rapport fait sans les consulter.

christiane dit: à

Peut importe, D, c’était faire revivre par quelques scènes et décors bien croqués un grand créateur, émouvant et pudique. Un peu barjo aussi.

christiane dit: à

Peu

christiane dit: à

« Les Macintosh sont des amplis à transistors et non pas à tubes. »
Alors là, j’ai besoin qu’on m’éclaire….

Jean Langoncet dit: à

@j’en oublie ?

Sans doute. Le thème portait sur « quelques dates à l’envers » ou contre révolutionnaires d’où procèdent directement les malheurs publics d’aujourd’hui

Jean Langoncet dit: à

(Aurais-je pris Charoulet à contresens, Keupu ?)

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