de Pierre Assouline

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La République des livres
La littérature est leur vengeance

La littérature est leur vengeance

Que n’aurais-je donné pour être présent le 9 décembre 2009 à la Bibliothèque nationale du Pérou à Lima ! Une rencontre y était organisée à l’initiative de l’Institut culturel italien local entre Claudio Magris et Mario Vargas Llosa. Une conversation dont on rêverait d’être l’attentif auditeur. Fort heureusement retranscrite, elle parait aujourd’hui sous leurs signatures conjointes et sous le titre La littérature est ma vengeance (La literatura es mi vengaza, traduit de l’italien pour les paroles de l’un par Jean et Marie-Noëlle Pastureau et de l’espagnol pour celles de l’autre par Albert Bensoussan et Daniel Lefort, 85 pages, 12 euros, Arcades/Gallimard).

Il y est naturellement question des livres et des auteurs qui les ont marqués, du statut de la fiction, de l’engagement de l’écrivain et de la nécessité d’être fidèle en premier lieu à ses propres démons fut-ce aux dépens de ses devoirs vis-à-vis de la chose publique. Chacune de leurs interventions est longue, méditée, précise, argumentée, ininterrompue, aux antipodes de ce qui se fait d’ordinaire par les canaux médiatiques; elles s’inscrivent contre « la frivolisation » de l’époque. Chemin faisant, ils donnent l’air de rien une belle leçon d’écriture via leur apologie du roman, « le » genre littéraire qui autorise l’expression de la totalité, de tout ce que l’homme recèle en lui de raison et de déraison, de réalité et d’irréalité, de matériel et de spirituel, de fantaisie et d’histoire. Le roman comme le territoire par excellence de la liberté de l’esprit. Parmi ceux qui paraissent en même temps que cet écho d’une lointaine conversation qui prend son temps, arrachée à une époque pressée comme jamais, il est deux conteurs qui semblent d’être donnés le mot pour profiter pleinement de cette autorisation de déployer l’imaginaire sans restriction- et de se venger.

Pour Le miel et l’amertume (253 pages, 20 euros, Gallimard), Tahar Ben Jelloun a privilégié une forme qui a déjà fait ses preuves sous tous les cieux littéraires, celle du roman choral. Chaque personnage raconte sa vision d’une même histoire isolément dans des chapitres distincts. Ils appartiennent à une même famille et se souviennent du drame qui l’a faite exploser. Cette tragédie, ce fut le viol de Samia à 16 ans par un pédophile bien connu dans le Tanger du début de ce siècle. Un Marocain et non un étranger, utile précision, Khenzir la charogne de la rue Goya, un fin lettré, éditeur d’une revue, qui abuse de sa position dans ce microcosme pour attirer à lui des jeunes, fous de poètes et de poésie, autant Baudelaire et Aragon que Chawki et Darwich, et rêvent de voir leurs vers un jour publiés.

Choquée par cette violence, humiliée d’avoir été ainsi dégradée et soucieuse de ne pas se voir reprocher tous les torts comme c’est la règle, elle pense éviter le scandale en ne se confiant qu’à son journal intime. Une bombe à retardement qui explosera au lendemain de son suicide. La famille se désintègre sous le coup de la révélation, laquelle cristallise tout ce qui la minait souterrainement de longue date. Chronique intime du secret, du non-dit, de l’incommunicabilité, de la médisance ordinaire, du silence gonflé de honte et d’honneur, la narration d’une douceur exemplaire malgré la violence qui y est rapportée s’insinue dans les interstices d’une omerta qui ne dit pas son nom par la voix du seul personnage qui s’autorise une certaine distance vis-à-vis des événements, et pour cause : Vlad, jeune immigré mauritanien en proie au racisme anti-noirs, est doté d’une sagesse qui force l’admiration et réussit à panser les plaies.

Au début, on se croirait dans les Carnets du sous-sol de Dostoïevski car Mourad, quoique ni méchant, ni malade, ni misanthrope, vit effectivement « dessous » comme s’il était enfermé dans une tombe ; en proie à un phénomène de dépersonnalisation, il se sent étranger à son corps. Au milieu, on est emporté par le vertige telle Pandora à la vue du bateau du Hollandais volant. La fin est plus sombre, plus dure car elle met à nu le vrai thème du livre, celui qui recouvre le viol et le reste : la corruption, ce poison qui gangrène le Maroc et ronge insensiblement plusieurs personnages de ce roman, la corruption sonnante et trébuchante de l’administration, de ses fonctionnaires du plus bas au plus haut et de leurs innombrables intermédiaires, rendue légale et générale par l’Etat même, la corruption des esprits et celle des âmes. En arabe, « corruption » se dit  r’choua, « bois pourri ». Elle vient de loin et la clé du phénomène se trouve dans la Muqqadima du grand historien Ibn Khaldûn au chapitre XXV intitulé « Les pays conquis par les Arabes ne tardent pas à tomber en ruines » (traduction d’Abdesselam Cheddadi), écrit au milieu du XIVème siècle. Le Maroc, c’est un pays où chacun passe sa vie à s’arranger, à bricoler à propos de tout de rien, à s’accommoder après avoir négocié. Corrupteurs et corrompus participent de la même population car « la corruption est « la mamelle des Marocains ». Sans rien céder de son exigence littéraire, la charge de Tahar Ben Jelloun est puissante contre cette culture du compromis permanent, contre les priorités d’un pays qui en vient à édifier plus de mosquées que d’écoles ou d’hôpitaux.

Le roman est plein des reflets d’un certain Tanger dont les noms de lieux égrenés, si évocateurs de l’époque où la ville était dotée d’un statut international, constituent le tissu poétique par leur seul énoncé : l’hôtel El Minzah, la Forêt diplomatique, la vieille montagne, le café Ibéria et le Gran café de Paris, le Gran Socco, le café Hafa (du temps où le mur érigé par BHL n’empiétait pas sur la vue imprenable), le parfumeur Madini, les magasins Kent, le casino espagnol, Casa barata (la « maison bon marché » à mi-chemin entre le bazar et le marché aux puces), la librairie des Colonnes (on lira ici l’article très  juste et informé de Hisham Aidi sur le Tanger un peu trop légendaire de Paul Bowles). Ce Tanger cosmopolite, à la fois français, marocain et espagnol, n’existe que par ses vestiges et la nostalgie de ceux qui connurent le monde d’avant. Longtemps la ville entre deux mers a tourné le dos au Maroc qui le lui rendait bien, lorsque Hassan II, qui ne l’aimait pas et la boycottait, en avait fait la mal aimée de son royaume. Boulevard Pasteur, les jeunes filles se promènent comme autrefois par deux ou par trois sans se lasser, mais désormais elles sont voilées.

Mourad, le père, aime à dire que le sous-sol est leur caveau de famille. Mais à partir de ce postulat si fécond, l’auteur ne va pas jusqu’à laisser son imaginaire divaguer autant que Vénus Khoury-Ghata le fait dans son savoureux roman Ce qui reste des hommes (123 pages, 13,80 euros, Actes sud). Son double, baptisée Diane, s’estime un jour assez âgée pour se rendre du côté de chez Roblot afin de prévoir le confort de son au-delà. Le caveau qu’on lui propose étant un deux-places, elle hésite parmi ses nombreux ex, amants de passage et maris en titre, sur l’identité de celui à qui elle proposera de s’y coucher à mort à ses côtés. Aussi consulte-t-elle du côté des encore vivants ; elle fait passer des auditions aux rescapés de leurs folles étreintes car, minée par l’incertitude, elle ne peut s’empêcher de tout planifier. Prévoir, dit-elle. Le « tu » qu’elle a privilégié à l’exclusion du « je » lui permet de se mettre à distance et d’exposer les situations les plus scabreuses sans en être dérangée (lire ici un extrait).

Son amie Hélène, depuis peu veuve d’un mari assassiné par la mafia corse, l’encourage dans cette voie fantasque qui a sa part de gravité. C’est tout le charme subtil de cette histoire, si drôle et légère en apparence mais si profonde en vérité. Sa sonorité a un allant, une vivacité, une assurance de séductrice à la recherche de ses conquêtes d’autrefois, ce qui donne au roman une allégresse inattendue. Lorsque le marbre dont on fait les dalles funéraires est rouge, ce n’est pas de poussière mais de sang après qu’on l’ait scié. Tout est de cette encre mais quels que soient ses miroitements, l’outre-noir est sa vraie couleur, celle d’une solitude si pesante ici-bas qu’on la redoute par avance lorsqu’elle s’abattra tout en dessous. C’est pourquoi il est recommandé aux esseulés de s’y faire accompagner, fut-ce pour s’engueuler jusqu’à la consommation des siècles. Diane cherche un homme, pas pour l’amour mais pour le compagnonnage éternel, même si son vrai compagnon secret est un félin. Sauf que sous le marbre de Carrare, sans livres et dans le froid, à défaut d’homme, un chat aurait moins de répondant mais n’en serait pas moins réchauffant.

(« La façade en céramique du Gran Teatro Cervantès à Tanger », photo  Yann Guichaoua ; « L’entrée du café Hafa à Tanger » photo D.R. ; « Un chat qui a des lettres » photo Passou) 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 606 Réponses pour La littérature est leur vengeance

rose dit: à

alors ça c’est ce qu’on pourrait appeler une évidence !

Encore faudrait-il suivre de près les confessions des gens qui ont un rôle public, ce qui n’est pas ma tasse de thé.

Jazzi dit: à

rose, ce qui compte ce n’est pas que Stora soit juif, mais historien…
Qui plus est, le meilleur spécialiste français.
Les Algériens doivent également remettre leur rapport, mais celui-ci semble se faire attendre…

rose dit: à

Des historiens algériens il y en a pléthore.

rose dit: à

Qui ont vécu la guerre d’Algérie sur place.
Même si le dada de Stora est l’Algérie.

rose dit: à

l’ombelle des talus

violence et pornographie, votre image de marque ?

heureusement que l’on zappe vos liens.

rose dit: à

Une femme qui s’exprime faut que ce soit Batwoman, et le prochain lien, elle sera une coupeuse de couilles.

Bonne soirée.

Je n’avais pas de pain, ma boulangerie est en congés, et c’était couvre-feu hier soir, ma mère m’a dit ‘mais t’as de la farine ? Alors fais ton pain ».

Ma mère confinée depuis six semaines tient le coup haut les coeurs dans sa cambuse (elle rajoute « mais demain je m’enfuis ».)

rose dit: à

Comment ai-je pu la voir hier, ma mère ?

Je suis rentrée subrepticement derrière un type qui sortait en lui faisant un grand sourire. 14h20
Suis allée m’asseoir sous la gloriette du parc.
Les jardiniers faisaient leur travail de jardiniers.
Je songeais que l’on pourrait se cacher sous les feuilles mortes dans le camion.
14h50 je me prépare difficilement à demander à voir ma mère, prête à essuyer un n’ième refus et soudain, je la vois arriver à côté du kiné pour la marche de dix minutes lorsqu’il fait beau.
J’ai crié « Maman » et le kiné m’a dit qu’elle parlait de moi. J’ai marché avec eux, le kiné au milieu de nous, en échangeant quelques nouvelles fraîches ; il a fait une double balade gentiment et hop retour au sous-sol, plein nord, pour ma mère, et gare Saint Charles pour moi.
J’ai cent fois moins de courage que ma mère, cent fois moins d’idées et cent fois moins de raisonnement pertinent (sauf sur l’Algérie parce que je suis aidée).

Quand même, Jean Langoncet, parler cent fois de Stora sans signaler une seule fois qu’il est juif c’est comme un Paris-Brest sans Brest.
L’honnêteté intellectuelle ne vous étouffe pas, Jean Langoncet.

D. dit: à

Dites-donc, Rose. Je vous prie de ne pas embêter mon ami Langoncet. Merci par avance.
Non mais.

D. dit: à

Ben enfin Christiane. A tube = à lampe, si vous préférez. A triode.
Le tube amplifie en tension et le transistor en courant. Vous pouvez brancher presque directement des enceintes au cul d’un transistor. Alors qu’avec des tubes il vous faudra un transfo de sortie.
Ce qu’on aime dans le tube, ce sont les harmoniques paires, qui produisent un son très chaud.
En fait MacIntosh a fait des amplis des deux sortes mais ceux de Gainsbourg étaient à transistor.

B dit: à

l’ombelle des talus dit: à

A propos de nuit, auriez vous vu nuit magique. La nuit du fou, un peu destroy, entrecoupée de natures mortes florales dont j’ignore tout, nom du peintres, datations. Joli!
Sinon à mon actif, presque rien lu mais enfin vu twin peaks. Le mal l’emporte décidément chez Lynch comme sur terre. Je sais que tout cela a vieilli mais plutôt bien.

B dit: à

Au programme Télémaque de Fenelon, après Un amour de Buzzati. Me restera à déterminer lequel peut encore servir à me renseigner sur la contemporaneité et s’ils sont inutiles à cela, souhaitez moi bon voyage .

Didier dit: à

Cette Bérénice et sa nuit magique à la con.
Je vous rappelle que ne pas dormir la nuit, nuit gravement à la santé le jour.
Dormez bonnes gens, dormez, bordel !

B dit: à

Arrivederci!

D. dit: à

Le MacIntosh de Serge était un 2505.
Comme Charlotte a tout gardé intact depuis 30 ans y compris les boîtes de conserves, il n’a pas bougé. Les boites de conserves dans les placards de la cuisine ont fini par gonfler et péter par contre. Beurk.
Bon maintenant pour les travaux du musée il faut forcément tout dégager.

D. dit: à

Moi, Didier, je dors et la nuit et le jour. Très facilement. Plus j’ai bien dormi la nuit, plus je dors bien pour la sieste, puis ensuite pour la nuit. Et je reboucle.

Didier dit: à

Claudio Bahia, le retour.
Comme disait Nietzsche ou Garcimore ou Kant ou Casimir de l’île aux enfants ou je n’sais plus qui : »Celui qui ne vous tue pas et part, revient toujours au bar Balthazar ».
Brésil mon cul oui.

D. dit: à

Quand j’écris Moi, Didier, cela ne signifie pas que c’est moi, Didier.

D. dit: à

Brésil mon cul, c’est exagéré. On ne dit pas des choses comme ça.

Jazzi dit: à

« sauf sur l’Algérie parce que je suis aidée »

Rien n’est moins sûr, rose.
Et si Stora était pédé, faudrait-il le rappeler ?
C’est l’heure d’aller se coucher…

Didier dit: à

On s’en fout de ton Macmicmacmoche, Dédé, arrête de t’la péter avec ta science pas infuse pour un sou et lâche-nous les couilles tu veux ?
Bois ta tisane pour ignares ou ton infusion du soir et va t’coucher.

rose dit: à

C’est marrant l’absence absolue de logique lorsqu’il s’agit de résoudre un problème, puisque c’est le sujet améliorer les relations et apaiser les tensions suite à la colonisation France/Algérie.
C’est comme si pour parler de l’Amazonie on convoquait Jair Bolsonaro.

Hé ho, youyou.

J’me fais du souci : ma mère, en Ehpad, elle va se sauver, va beaucoup mieux que vous. J’m’demande si un petit enfermement ne vous ferait pas du bien.

rose dit: à

D. dit: à
Moi, Didier, je dors et la nuit et le jour. Très facilement. Plus j’ai bien dormi la nuit, plus je dors bien pour la sieste, puis ensuite pour la nuit. Et je reboucle.

Morte de rire.

Tiens, vous aurez un petit passe-droit, petit hein, faudrait pas abuser de mémé dans les orties. Quoique, elle crierait « encore ».

rose dit: à

Alley Oli.
G l’pain au fourneau.

Didier dit: à

Hé Dédé, toi qui aimes tant l’astronomie et tout ce qui est cosmique, as-tu déjà lu le cosmiste russe Nikolaï Fiodorov ? Si non, lis-le, c’est du lourd, du très très lourd, encore plus lourd qu’une enclume galactique lancée par des martiens de Mars sur la tronche de ta mère sur Terre !😂

Janssen J-J dit: à

attendez, on n’a pas encore pris le dijo avec rénajo,… l’est que 22.42_3.3.3.3.2021, tchin

D. dit: à

Tu dis ça parce que tu es incapable de comprendre la différence entre amplification en courant et amplification en tension, Didier. C’est au-dessus de tes capacités et cela te rapproche de Christiane qui a le même problème. Ce n’est pas grave mais tu ne comprends pas et tu ne comprendras jamais.
Tu es le genre de personne à imaginer que les watts et les volt-ampère c’est la même chose.
La correction du facteur de puissance est une chose totalement nouvelle pour toi et t’es certainement incompréhensible.

Didier dit: à

Rose,
C’est quoi ton problème ?
Tu passes du coq à l’âne et d’la rose à l’avoine et tu mélanges tout et rien en rien et tout.
T’es la Manitou du rien du tout sur ce blog.
Éteins ton calumet de la pépée et va dormir en paix, ok ?

Didier dit: à

Oh mon Dieu !!! Christiane et moi, mis dans le même panier… Horreur !!!
Comment oses-tu, Dédé, me rapprocher de Christiane ?!?!?!😡😡😡😠😠😠
Retire tout de suite ce que tu viens de dire, retire-le sur le champ ce « rapprochement » sinon, sinon, sinoooooooooon… Sinon ce rapprochement te sera toujours reproché par moi.
L’indigne reproche comme un signe sur ta tronche, toi, Dédé le Damné !!!😈😈

Didier dit: à

Entre Rose et D., c’est le grand amour, la passion sans retour, l’idylle qui gambade et qui court, la romance entre une gourde et un balourd😂😂😂😂😂😂
Ché pa’romantchique çha, hein ?

D. dit: à

Bon ok je retire.
Je veux pas avoir des ennuis.

D. dit: à

Moi Rose je l’aime bien mais c’est tout.
Ne va pas croire que.

Bon allez, au dodo. Je tiens à être reposé pour ma sieste de demain.

Didier dit: à

Je voudrais, avant de tomber sous les coups de semonce assommants du dieu pas grec du sommeil Morflée, mettre les points sur les lits et vous dire que le couvre-vieux imposé dans tout le pays par le jeune Macrosident est un mauvais somnifère qui ne somnole personne mais qui reste bon pour endormir les citoyovins que nous sommes.
1 mouton
2 moutons
3 moutons
4 moutons
5 moutons…
🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐑🐏🐑🐑🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐑

Didier dit: à

Je ne suis pas D. Je suis Didier.
D le sait bien.
Bonne nuit à tous et à toutes.
😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴😴

rose dit: à

Pour Jalal Hamiort noyé en 2012 dans un exercice de bizitage.

rose dit: à

Bizutage

rose dit: à

Pour le droit à ka parole et le respect dû aux personnes âgées.

Bloom dit: à

Après les citations et les dates, on risque d’avoir, enfin la liste des courses, beaucoup plus pertinente.

Bloom dit: à

‘tain de hammerklavier!

Après les citations et les dates, on risque d’avoir, enfin, la liste des courses, beaucoup plus pertinente (moment Leporello).

Jean Langoncet dit: à

@Jazzi dit: à
Macron fait un geste envers l’Algérie.
Une conséquence du rapport Stora, Jean Langoncet ?

Certainement : « Aucun crime, aucune atrocité commise par quiconque pendant la Guerre d’Algérie ne peut être excusé ni occulté » Macron dixit. On attend en effet le rapport des homologues algériens de B. Stora.

rose dit: à

Les homologues algériens de Benjamin Stora sont algériens, historiens, bien placés pour parler de leur terre natale qu’ils n’ont pas fui à treize ans, la queue entre les jambes.

Patrice Charoulet dit: à

Pascal Praud

Plus j’écoute les débats animés par Pascal Praud, plus j’incline à penser qu’aux deux tours de la prochaine présidentielle, il votera Le Pen. Comme Ornellas, Rioufol, Bercoff et Messiha. C’est leur droit.
Pour moi, Le Pen, c’est mille fois non. Aux deux tours.

Bloom dit: à

historiens, bien placés pour parler de leur terre natale qu’ils n’ont pas fui à treize ans, la queue entre les jambes.

racisme + une touche d’antisémitisme?
Pas beau

renato dit: à

À treize ans, rose, on ne fuit pas la queue entre les jambes : on suit ses parents.

Jazzi dit: à

« on suit ses parents. »

Parents qui n’avaient pas d’autre choix que la valise ou le cercueil !

et alii dit: à

rose, ce qui compte ce n’est pas que Stora soit juif, mais historien…
tiens donc, voilà qu’on fait cas sur la RDL d’un professionnel ? il est vrai que c’était facile à trouver quand ce qui compte pour J.B. c’est de « mater » quelqu’un
enfin, bonne journée

D. dit: à

Fiodorov ? Je ferai un retour, peut-être aujourd’hui.

Jazzi dit: à

Pas beau, et alii

Bloom dit: à

La préférence nationale…Le pétainisme au quotidien.
Sick minds.

Jazzi dit: à

La préférence cultuelle… L’intolérance au quotidien.
Esprits malades.

rose dit: à

Bloom

racisme + une touche d’antisémitisme?
Pas beau

Facile.
Vous ne répondez pas à la question.
C un gamin de 13 ans qui a quitté sa terre natale d’adoption qui doit faire les projets pour et en place des algériens ?
Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Sans intermédiaire.

rose dit: à

La valise ou le cercueil.

J’ai eu mes grands-parents des deux côtés.
De l’un, Mussolini.
De l’autre, Franco.

Ce que cela dit et c’est magnifique, j’ai vécu cela à 19 ans face à une de mes profs de Lettres arrachée à sa terre natale d’adoption, c’est le grand amour reliant à sa terre d’enfance.

Néanmoins, c’est aux historiens algériens de faire le boulot qui leur appartient.

Stira, s’il veut répondre en tant que colon historien, c’est son droit.
Il est l’homologue de ses confrères algérien.
Macron ne s’est pas trompé sur le non-reconfinement, MERCI, mais sur ce coup, foireux, il s’est loupé. Hou hou, Manu.

rose dit: à

Stora, colon historien.

rose dit: à

La queue entre les jambes, c’était une formule de rhétorique, comme l’Knjuste des Tutelles lorsqu’elle formule de politesse « l’expression de ma considération ». C du pipeau complet.

rose dit: à

L’Injuste des Tutelles

rose dit: à

Nous ne sommes pas vendredi, notez-le.

Janssen J-J dit: à

@ cyclo Sporine,

Hier au comble de la fureur, elle a exactement trouvé le bon mot qu’elle a balancé à ses voyous de frangins : « la mémoire de ma vie n’est pas à vendre ».

Bolano Roberto (le livre des crimes, dans 2666). Jamais n’aurais cru avoir le cran de lire 500 pages de rapports d’autopsies pratiquées sur de jeunes mexicaines assassinées lors de la vague de féminicides ayant frappé ce malheureux pays machiste durant les années 90… Si un lecteur a réussi ce tour de force de ne pas tourner les pages au plus vite (hormis Grégory Mi.on, et encore !), qu’il vienne me le dire !… Je pourrais alors lui expliquer mon point de vue sur le contenu de cette entreprise « littéraire » totalement démentielle. Dieu seul sait en effet que j’en ai lu des horreurs en littérature « criminologique » sans les avoir cherchées, mais rapportées dans ce style, jamais ! Oui, c’est une expérience première. Sade, à côté, quand il dégénère son délire à la fin des 120 journées, n’aurait jamais cru cela possible cette réalité là… De la gnognotte, à côté…

@ « comprendre la différence entre amplification en courant et amplification en tension ». Ce n’est pas très facile pour qui n’a pas été éduqué en cet art, mais je pense qu’en effet, la comprendre cette différence est capital d’un point de vue scientifique pragmatique et littéraire. Merci D(idier) ou D., on ne sait plus trop à quel sein vouer notre allaitement, d’avoir essayé de nous instruire sur ce point.

@ Cher.es ami.es, bonjour à tous.tes. Voici un nouveau jeudi. Je souhaite à toute l’herdélie de le traverser de manière horizontale, satisfaisante et si possible avec maintes joyeusetés. Bàv, (4.3.21_9.31)

christiane dit: à

D,
votre subtile différence des Macintosh est ludique, proche des aurores boréales. Peu m’importe les lumières bleues…
Mais merci pour Gainsbourg.
Ces petites phrases de Max Dorra :
« Le réel ne dit jamais ce qu’il est, toujours ce qu’il n’est pas. […] Le grain du réel est fait de cette intensité en arrêt, prête à bondir. Le temps d’un éclair, s’opère entre deux clandestins une transfusion silencieuse. Complicité. Résistance. […]
Le temps aboli. Alors un être réapparaît. »
Et il cite une phrase du « Discours de la méthode » de Descartes : « Je me résolus de feindre que toutes les choses qui m’étaient jamais entrées en l’esprit n’étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. »
Vous voyez, Descartes aussi fait semblant…
Et plus loin dans le livre il cite A.Einstein (« A propos de l’Ethique de Spinoza »), une citation qu’aime beaucoup Passou :
« Il te faut me pardonner avec bonté
Si je songe ici à Münchhausen
Qui, unique en son genre, réussit
A se tirer du marécage par sa propre tresse. »

Votre émotion est suffisante pour que quelque chose a eu lieu. Associer le réel à un rêve, c’est ici partager un secret.

christiane dit: à

L’aurore boréale, D., c’est à cause de votre petite phrase :
« Il avait des amplis à tubes Macintosh qui étaient de vrais radiateurs et dont les vu-mètres bleu-azur éclairaient une petite partie du salon. »

christiane dit: à

Merci, Paul Edel, pour le photo de l' »Impasse qui s’achève par la caverne d’un garage graisseux et cette carrosserie poussiéreuse d’une Fiat grise sans roue : elle te parle davantage qu’une toile de maitre… »

et alii dit: à

ontrairement à la vision romantique et populaire, ce ne serait pas la reine Mathilde accompagnée de ses dames de compagnie qui confectionna la broderie. On ne connaît pas l’auteur ou les auteurs de la Tapisserie de Bayeux. Pour une majorité d’historiens, Odon, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume le Conquérant, aurait commandé cette broderie pour orner la nef de la nouvelle cathédrale Notre-Dame de Bayeux, dédicacée le 14 juillet 1077.

Les scènes de la Tapisserie de Bayeux sont brodées de fils de laine sur une toile de lin. Les plantes utilisées pour teindre la laine sont le pastel, la garance et la gaude. Le pastel, plante commune en Europe, a pu produire l’indigotine, colorant produisant les différentes nuances de bleu utilisées sur la Tapisserie. Ce colorant n’ayant pas teint les fibres cœur, certains motifs bleus sont décolorés. La garance produit par ses racines un pigment rouge ayant servi aux différents rouges de la Tapisserie : rosé, orangé ou brun. Quant à la gaude, elle était autrefois cultivée en Europe pour le colorant jaune qu’elle contient.

renato dit: à

rose :

— Une formule de rhétorique devrait s’adapter au contexte et/ou à la situation.

— Je ne comprends pas pourquoi un historien devrait s’abstenir de traiter un sujet.
Cela dit, quelqu’un empêche les historiens algériens de travailler sur leur histoire ?

christiane dit: à

DHH,
Dans le petit classique Larousse « Iphigénie », c’est donc vous aussi qui avez choisi ces illustrations remarquables.
Par ordre de préférence : la photo Girardon des voiliers grecs peinte sur une coupe retrouvée dans les fouilles de Céré (p. 134/135), puis la photo Bernand : Paul Ecoffard et J.-P; Cisife au théâtre de l’Athénée en 1962, dans les rôles d’Agamemnon et Arcas. On retrouve, de la même représentation, P.Ecoffard et Nelly Borgeaud dans le rôle d’Iphigénie, p.104. (Les autres photos des représentations théâtrales à l’Athénée ou à la Comédie Française sont trop statiques.)
Bien sûr, la photo en couleur, en ouverture, du jeune Achille (Détail de la fresque de Pompéi que l’on trouve à Naples, au musée National) et la photo de couverture du cratère grec « Départ pour la guerre ».
Un dessin très pur de Calmé (1812) photographié à la Bibliothèque de l’Arsenal (Fonds Rondel) représentant Agamemnon et Ulysse dans la scène V de l’acte 1 (« Juste ciel… »)

J’ai la chance d’être tombée sur un exemplaire ayant appartenu à une élève inconnue qui a souligné au crayon les vers que vous signalez dans vos questions en bas des pages. Parfois elle surligne, encadre, coche des vers, mets des croix dans la marge.
C’est très émouvant.
P.35, votre question semble l’avoir mise en difficulté (vers 40. qu’est-ce qui montre que ce vers est prononcé en aparté ?). Elle le souligne et mets un point d’interrogation.
Des vers 711-722 dont vous précisez l’importance, elle a tout souligné !
Enfin je dis « elle » par intuition car les passages concernant Iphigénie semblent lui être importants.
Saviez-vous que vous avez eu ainsi des dialogues silencieux avec des lecteurs inconnus, jeunes et cultivés ? qui semblent vous avoir suivi pas à pas.

christiane dit: à

Merci, Et Alii pour le lien concernant la tapisserie de Bayeux et les précisions que vous apportez.
En particulier celles-ci : « Les scènes de la Tapisserie de Bayeux sont brodées de fils de laine sur une toile de lin. Les plantes utilisées pour teindre la laine sont le pastel, la garance et la gaude. Le pastel, plante commune en Europe, a pu produire l’indigotine, colorant produisant les différentes nuances de bleu utilisées sur la Tapisserie. Ce colorant n’ayant pas teint les fibres cœur, certains motifs bleus sont décolorés. La garance produit par ses racines un pigment rouge ayant servi aux différents rouges de la Tapisserie : rosé, orangé ou brun. Quant à la gaude, elle était autrefois cultivée en Europe pour le colorant jaune qu’elle contient. »

Souvenirs…

et alii dit: à

par mon amie, je viens de faire passer  » Ce qui reste des hommes « à une dame qui habite moitié en corse, moitié à Marseille

et alii dit: à

sur SLATE/
Son livre Venir Après – Nos parents ont été déportés qui paraît aux Éditions du Faubourg le 4 mars 2021, se lit comme le roman de vies hantées par des fantômes, où surgit malgré tout la joie d’être là. Nous en publions des extraits.
Et je cumulais les handicaps, puisque j’étais également une déracinée. Née au Maroc, j’ai passé mes quinze premières années dans un pays dont je n’ai jamais parlé la langue, où je n’avais pas d’autre famille que mes parents et ma sœur. La famille de ma mère était aux États-Unis, celle de mon père à Paris. J’ai eu une enfance étrange, un peu fracassée, avec une mère assez froide et bizarre qui parlait toute seule et ne savait pas aimer.http://www.slate.fr/story/204485/bonnes-feuilles-venir-apres-daniele-laufer-livre-enfants-deportes-traumatisme-shoah-camps-concentration?utm_source=ownpage&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily_20210304&_ope=eyJndWlkIjoiM2Y2MTQ1MGI0Y2YwOGU5ZDQ0Y2NmNmMyZjY0OWU3NzYifQ%3D%3D

rose dit: à

Elle est corse.
Des corses à Marseille.
Mais peu de marseillais en Corse.
Trop peur de leurs vendettas.

et alii dit: à

Lorsque j’ai fait part de cette expérience à une collègue que j’imaginais capable de l’entendre, elle n’a pas compris que pour la première fois de ma vie, j’avais eu le sentiment d’être enfin comme les autres. Elle n’a entendu que le mot «Israël», pensé que je parlais de religion et hurlé au communautarisme. Ce n’était évidemment pas de cela qu’il s’agissait.

et alii dit: à

J’ai fini par me taire et par ne plus en parler. J’ai gardé pour moi mon asthme, mes cauchemars d’enfant, mes angoisses inexpliquées, ma timidité, ma peur de déplaire, mon manque d’assurance, mes allergies et mes phobies. Je ne faisais pas le rapprochement entre mes empêchements, ma difficulté à vivre et la déportation de ma mère. J’ai essayé d’oublier, de vivre avec, de faire comme si cela n’avait pas existé, de me raisonner. Après tout, ce n’était pas à moi que c’était arrivé.

et alii dit: à

Nos parents ont survécu et ne s’en sont pas remis. Ils se sont débattus pour que nous puissions vivre heureux, joyeux, aimants, protégés de la haine antisémite. Ils ont voulu pour nous le meilleur et ils ont commis des erreurs comme tous les parents du monde. Et ils nous ont transmis un trauma collectif dont témoignent dans ces pages les femmes et les hommes qui ont accepté de répondre à mes questions, de me raconter leur enfance de filles et fils de déportés.

Jazzi dit: à

rose, je crois que vous n’avez pas bien compris ce qui a motivé le rapport Stora et la demande de Macron : Le rapprochement entre la France et l’Algérie.
Il ne s’agit pas de faire écrire l’histoire de l’Algérie par un historien français, ni l’inverse, mais de mettre historiquement tous les problèmes à plat entre ces deux pays, depuis la colonisation jusqu’à la guerre d’Algérie, pour pouvoir aller de l’avant de part et d’autre de la Méditerranée.

et alii dit: à

Mathias Emmerich poursuit son interrogation, dont il admet qu’elle relève peut-être d’un fantasme: «Est-ce qu’il n’a pas été un peu kapo? Est-ce que pour survivre, il n’a pas de temps en temps été sur la ligne jaune? Est-ce qu’il n’a pas volé un peu de pain, des cuillères, des bols? Est-ce qu’on peut vraiment survivre en étant réglo?» Il se souvient: «Mon père était paranoïaque. La paranoïa, c’est une espèce de délire rationnel. Il était persuadé d’avoir raison envers et contre tous et d’être le seul à avoir raison. Le monde entier avait tort. Contre lui. Il se fâchait avec tout le monde. Du coup, il avait de vraies difficultés dans son environnement professionnel, parce que c’était une position un peu compliquée à tenir. En même temps, il était très reconnu dans son petit milieu d’architectes avant-gardistes. Il était insupportable, avec une arrogance folle mais aussi une forme de génie.»

Daniel Kupferstein s’interroge lui aussi sur les raisons de la fragilité de sa mère: «Est-ce que cette fragilité était due à son histoire? Je ne peux pas répondre, je ne sais pas. Il y a aussi eu le poids de sa sœur sourde-muette qui était autonome mais dont elle s’occupait. Je sais que c’était une grande souffrance pour elle, parce qu’elles étaient jumelles. J’imagine ce qu’elles ont vécu ensemble pendant quasiment un an dans les camps. Ma mère devait sûrement parler à sa place… Elle détestait la souffrance et les inégalités d’un point de vue très humain, pas forcément par engagement politique. Je pense qu’elle devait capter très rapidement la souffrance chez l’autre. Elle était très généreuse avec les SDF, elle donnait toujours. Une fois, très triste, elle a dit à quelqu’un: “Non, écoutez, aujourd’hui vous êtes le troisième en deux heures.” Elle était presque désolée de ne pas donner une petite pièce.»

Cela me rappelle quelque chose. Lorsque ma mère est morte, j’ai découvert qu’elle donnait de l’argent à des organisations caritatives, elle qui avait toujours du mal à boucler ses fins de mois. Nous l’ignorions, ma sœur et moi. Elle n’avait pas beaucoup d’argent et lorsque nous lui demandions ce qui lui ferait plaisir comme cadeau, elle répondait: «Une paire de collants.» Ou «une poêle». Cela me mettait hors de moi. Je voulais lui faire un cadeau qui n’aurait servi à rien d’utile, juste à lui faire plaisir. Elle ne comprenait pas. Nous ne nous comprenions pas.

et alii dit: à

Ce n’est qu’une supposition, bien sûr, mais j’imagine que Juleck a dû vouloir garder dans un seul et même sanctuaire les preuves de son identité et les preuves de son crime, qui n’était autre qu’une vengeance contre des hommes responsables de la persécution des siens.

Sur son lit de mort, m’a-t-on raconté, il a déliré de longues heures en yiddish, révélant peut-être là, à des oreilles qui ne pouvaient pas l’entendre, le secret qu’il avait gardé par-devers lui pendant près de quarante ans.
L4HISTOIRE DE JULECK
http://www.slate.fr/story/187551/souvenir-auschwitz-goree-crimes-contre-humanite-devoir-memoire-holocauste-colonisation

D. dit: à

26788 cas hier.
Si le chiffre d’aujourd’hui, attendu, était supérieur à 30000 et le suviant (vendredi) superieur à 35000 alors nous serions entré dans la fameuse phase exponentielle necessitant un confinement national d’urgence.

A bon entendeur.

Jazzi dit: à

« Ce n’est qu’une supposition »

Hélas, avec vous cela devient bien vite un soporifique suppositoire, et alii !

Bloom dit: à

C’est un historien qui fait des préconisations sur des relations bilatérales. Et qui a consacré sa vie à l’étude de son pays natal. Cela aurait pu être un autre pays.
Personne ne dit ce doivent faire les Algériens, dans leur pays hautement démocratique, où, comme chacun sait, règne la concorde et la tolérance politique et religieuse depuis l’indépendance. Un modèle. Surtout dans les années 90.
En revanche, la France a le droit et le devoir de déterminer ce qu’elle compte faire de son histoire.

Bloom dit: à

UN MUSEE:il esten ligne:

Yes, et alii.
Nous l’avons vue en famille il y a 2 ans. La première BD de l’histoire, comme je disais à mes étudiants. Un bel ouvrage de propagande normande.
Elle fait naturellement l’impasse sur ce qui suit: le Doomesday Book (recencement de la population et des richesses du royaume) mais surtout sur The Harrying of the North, la dévastation du Nord de l’Angleterre (Northumberland), guerre d’extermination menée par les barons de Guillaume le Bâtard pour soumettre les fiefs saxons.

et alii dit: à

AYANT Déjà fait remarquer que je ne suis pas l’auteur des articles et témoignages envoyés avec un lien, je prie les erdélien-ne-s qui ne l’ont pas compris de ne plus m’interpeller du tout et d’en revenir à leurs copines et copains;je n’ai rien à leur dire, sinon qu’il leur manque surement le talent de convaincre les personnes qui témoignent « ailleurs » pour les attirer sur la RDL D’où leur égo fait fuir en ces temps de covid

Bloom dit: à

Libération, du 14 février 1995

L’acteur Azzedine Medjoubi, directeur du théâtre national a été assassiné à Alger
publié le 14 février 1995 à 1h11
LE DIRECTEUR DU THÉÂTRE NATIONAL algérien (TNA)
Azeddine Medjoubi, 48 ans, a été assassiné lundi en début d’après-midi par deux hommes armés alors qu’il sortait du siège du théâtre, square Port Saïd, dans le centre d’Alger.
Azeddine Medjoubi, acteur apprécié du public algérien, était surtout connu pour avoir joué dans Hafila Tassir, une pièce de théâtre adaptée d’un Tramway nommé désir qui était passée à plusieurs reprises à la télévision. Il avait également joué dans plusieurs films avant sa récente nomination à la tête du théâtre d’Alger.


A ses côtés se trouvait la sœur de mon copain Amir, danseuse dans le ballet national algérien. Les 2 tueurs ont braqué leur flingue sur elle et, avant de s’enfuir, lui ont dit que la prochaine fois, c’était son tour.
Elle vit en Tunisie.

Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Formule wilsonienne creuse.

Jazzi dit: à

Tout le monde sait bien que vous n’êtes pas l’auteure des textes que vous donnez à lire ici, sans guillemets, et alii.
Mais ce qui est indigeste, c’est votre façon de les jeter en vrac !

Jazzi dit: à

La RDL n’est pas une décharge publique !

et alii dit: à

la « tapisserie » de BAYEUX a inspiré l’apocalypse d’ANGERS La tenture de l’Apocalypse (ou les tapisseries de l’Apocalypse, ou encore l’Apocalypse d’Angers) est une représentation de l’Apocalypse de Jean réalisée à la fin du xive siècle sur commande du duc Louis Ier d’Anjou.
« La thématique de l’Apocalypse est fréquente dans une époque marquée par la peste noire qui ampute l’Europe du tiers de sa population et un royaume de France troublé par la guerre de Cent Ans.
. On y voit des références notables sur l’ennemi l’anglais dont le roi de l’époque et le Prince Noir dissimulés sous les traits des divers cavaliers coiffés du casque d’anglais14.
sur wiki

et alii dit: à

le commencement de l’honnêteté intellectuelle est de respecter les sources et notamment les « témoignages » ;
quant à accepter des commandements de contributeurs qui témoignent de leur anus,(et leurs fantasmes!)ce qu’ils font passer pour « la morale », certainement pas

DHH dit: à

@Bloom et alii
avez vous vraiment vu la tapisserie de Bayeux?
moi je n’en ai pas eu le droit
je me réjouissais à l’avance de cette visite ,l’une de celles qui composaient le programme d’un voyage en Normandie que notre association avait organisé pour les eleves que nous rencontrions habituellement le mercredi dans leurs lycées de banlieue
Mais is ce que nous avons vu c’est un fac-similé destiné aux visiteurs
selon le principe de Lascaux , une sorte de Canada dry de tapisserie de Bayeux . la vraie, celle dont nous aurions pu apprécier les effets de relief de la broderie , trop fragile, restant inaccessible aux groupes , cachée a l’abri des regards au quatrième étage.
Ce voyage nous avait reservé quelques surprises
Au memorial de Caen dans le vaste espace consacre a la resistance en France rien sur les MOI et l’affiche rouge ;je m’en suis plainte sur le livre d’or ,et comme j’en ai dit un mot aux eleves j’ai eu la surprise heureuse de constater que beaucoup non seulement connaissaient l’épisode mais aussi le poème d’Aragon
la majorité de ces eleves etant musulmans nous avions bien calé les choses avec le hoteliers pour que tout soit comestible pour eux et evidemment que cpmme boisson le vin soit banni
Evidemment il n’y eut jamais de viande seulemnt du poisson, mais un jour l’une des jeunes filles a tellement apprécié ce qu’on lui servait, qu’elle a demandé au taulier la recette de la sauce et il lui en a donné ingénument sa composition qui comprenait du vin blanc .Catastrophe alors que nous avions si bien verrouillé les choses. Ce fut pour nous un moment difficile

et alii dit: à

il y a une histoire des anglais en anjou:
sur wiki résumé:
En 1368, 500 Anglais déguisés en paysans entrent dans la ville de Château-Gontier un jour de marché, et s’en emparent, ainsi que plusieurs villages aux alentours.

L’Anjou va dès lors voir les affrontements armés se multiplier. En 1369, Jean Chandos s’avance avec plus de 500 hommes, pillant la région et ses abbayes sans rencontrer de résistance. Juste après son départ, le comte de Pembroke s’abat à son tour sur l’Anjou avec 300 chevaliers, recrutant les retardataires de l’armée de Chandos, pillant les champs et rançonnant les villages que Chandos avait épargnés. Pembroke revient une seconde fois avec Hugues de Calveley et avec plus de 2000 hommes ainsi que du matériel de siège dans le but de faire main basse sur les villes du duché. L’armée anglaise arrive bientôt à Saumur, où elle se fait repousser, non sans avoir dévasté les environsD 8. Hugues de Calveley rallie alors les troupes anglaises, et s’empare en 1370 de l’abbaye de Saint-Maur qu’il convertit en forteresse. Disposant d’une base stable, Hugues s’empare des Ponts-de-Cé et peut alors contrôler le trafic fluvial sur la Loire19. Dans le Saumurois, les bandes anglaises de Calveley prennent la seigneurie de Trèves, mais échouent à plusieurs reprises à prendre l’abbaye de Saint-Florent. Les sentinelles d’Angers ne quittent plus les murs du château : alors que les bandes de Calveley pillent le sud et l’est du duché, Knolles campe sur la Marche Anjou-Bretagne, à l’ouest20.

Château médiéval de Pouancé, assiégé à deux reprises pendant la guerre.
Mais l’hégémonie des Anglais touche à sa fin. Le 11 novembre 1370, Du Guesclin chasse les Anglais à la bataille de Pontvallain. Robert Knolles doit alors quitter précipitamment l’abbaye du Louroux, qu’il tenait toujours. Du Guesclin profite de sa lancée et chasse les Anglais de Saint-Maur, avant de continuer vers le sud. Les Anglais tentent une dernière manœuvre en lançant une attaque sur Angers et Saumur en 1372, sans succèsD 9. L’Anjou, débarrassé des Anglais, goûte à sa première relative accalmie depuis 30 ans.

La bataille de Baugé.
Les hostilités reprennent en 1412. Thomas de Lancastre, duc de Clarence, débarque en France, et traverse l’Anjou, avant que la noblesse française ne soit décimée à la bataille d’Azincourt, menant au Traité de Troyes. Cependant, Yolande d’Aragon, en l’absence de son fils Louis III parti en Italie, refuse le Traité et prend la tête de la résistance françaiseD 10. Les Anglais vont alors tenter de briser l’Anjou en s’emparant du Maine. En 1419, ils sont au Lude, en 1420,

Janssen J-J dit: à

@ Enrico Matathias…, un personnage des Valeureux ? (AC)

@ allons, allons, etalii, soyez sympate, discutaillez pas !… êtes vraiment chillante avec tous vos C-C à longueur de descente de lit, reconnaissez le pour une foie (sic). Moi, je dis ça pour votre bien et celui de notre petit kibboutz, pas pour vos giclées de rétorques fort peu spirituelles, mieux vaut les garder pour vos nombreuses amies et domestiques. Merci, Bàv,

et alii dit: à

appellation peut-être fantaisiste mais néanmoins populaire :tour des anglais pour la tour de la haute chaîne:
/ CPA FRANCE 49 « ANGERS, LA TOUR DES ANGLAIS »
Vente de 49 Maine Et Loire Angers (49) :

Ref: 59914 / CPA FRANCE 49 « Angers, la tour des Anglais » 6,00 €

et alii dit: à

je ne vois pas le rapport entre la RDL ET UN KIBBOUTZ
C4EST TKT QUI ECRIVAIT « CHILLANT » lui aussi a compris
le genre de « morale » des erdéliens

Janssen J-J dit: à

@ je ne vois pas le rapport entre la RDL ET UN KIBBOUTZ

Cherchez bien…, il y en a…, et ailleurs que dans wikipépé ou chez TéGatée (chillante = chiante). Bon, je sors faire mes besoins au fond du jardin. Violettes et primevères m’attendent…

BCàv.

Phil dit: à

ach..tkt…die gute alte Zeit
dhh, excellente votre histoire de fausse tapisserie tachée à la sauce vin blanc du conquérant. leur avez-vous lu Canetti ? la mère de Canetti servit au fiston qui se la jouait plus royaliss que le rabbin un plat de jambon qu’il trouva bien bon à son insu.

JiCé..... dit: à

« La RDL n’est pas une décharge publique ! » (Jazzy)

Effectivement : ce n’est qu’une décharge privée, financée par des mécènes Catholiques, gérée par des comptables Juifs, ouverte au public des Infidèles, bons à rien entretenus à rien foutre !

et alii dit: à

Ouvert en décembre 2018, l’Enseigne des Oudin est un nouveau lieu d’art innovant au coeur du Xème arrondissement de Paris.

Cette ancienne imprimerie de 390 m 2 totalement réhabilitée propose désormais des expositions, des performances, et une résidence d’écriture et de création. Il accueille également des étudiants, chercheurs et amateurs d’art tout au long de l’année au sein de son centre de documentation.
lui estun ancien architecte ,je crois
j’avais vu à l’ancienne adresse une oeuvre inspirée par la tapisserie de BAYEUX le nom de l’artiste ne me revient pas ;il montre des livres au salon des blancs manteaux

DHH dit: à

@christiane
Merci de ce que vous dites de cet opuscule scolaire dont je ne me souviens même plus et dont je ne crois plus avoir d’exemplaire chez moi
Les questions qui figurent au bas des pages constituaient la specificité de cette collection ;elles etaient destinéees a faciliter le travail des profs pour l »analyse des textes en leur livrant en quelque sorte par avance cette analyse
C’est ‘elaboration de ces questions portant pratiquement sur chaque ligne du texte qui représentait la partie « lourde » de la commande de Larousse , l’editeur rémunérant ce travail à hauteur du temps qu’il exigeait , avec ‘une somme forfaitaire de 2000F qui representait pour moi à l’époque deux mois de salaire

DHH dit: à

Comment la mémoire de la Shoah vit et se transmet entre generations dans les familles qu’elle a frappées ?
Une réponse -parmi tant d’autres, toutes sans doute différentes- dans le roman auotofictionnel de la documentariste Ruth Zylberman (celle du 204 rue saint Maur), :La direction de l’absent

et alii dit: à

barozzi, cela ne m’ennuie pas de lire le témoignage d’une personne inconnue auquel je trouve certaine « authenticité » ,quant à l’expérience; et en rapport avec le billet ; les erdélien ne-s en attente de causeries sur le corps , et tout particulièrement celui des femmes! je les trouve « dépourvus d’intérêt » quant à mes attentes

et alii dit: à

ayant des interlocutrices , et originaires des « colonies » (et depuis longtemps), je n’ai aucun besoin de chez michou et patachou

et alii dit: à

le titre sur slate:

Santé / Société
L’urgence du chemsex chez les hommes gays en temps de Covid

et alii dit: à

Le lobby gay fait son travail mais nos solidarités sont bancales: elles continuent d’exclure au sein même de la communauté ceux qui ne sont pas perçus comme en bonne santé, masculins, riches, musclés et blancs.

Phil dit: à

riches, musclés et blancs

c’est du Benoist-Méchin; après le chemsex, y’a pas à dire, etalii ratisse large, à faire suer le kibouss. vais acheter votre turbine chromée à crème chantilly

et alii dit: à

et vous avez l’adresse:
Thibaut Jedrzejewski est médecin généraliste au 190, centre de santé sexuelle, et à Gaïa Paris. Il travaille principalement sur les addictions et la santé gay. Il parle ici en tant que soignant et en tant qu’homme gay.

Jazzi dit: à

Je ne savais pas ce qu’était le chemsex, et alii.
Je suis allé voir sur le net et je suis édifié !
Vous vous tenez informé(e) ou vous pratiquez ?

et alii dit: à

jazzi, vous avez eu ce que vous cherchez ;maintenant occupez vous de vous

Jazzi dit: à

Ce n’est pas très élégant, et alii, de donner mon nom, tout en suggérant que j’aurais des pratiques sexuelles qui ne sont pas de mon fait.
Comment nomme-t-on cette manière de faire ?

christiane dit: à

DHH,
Ce travail d’élucidation est prodigieux. Il donne à ces deux œuvres une profondeur rare, d’autant plus que vous ne craignez pas de les mettre en regard de celles qui ont précédé et dans vos documents, les regards critiques sur ces œuvres, souvent surprenants. Cela donne envie de relire différemment des textes que le collège avait transformés en devoirs, en mémorisation de certaines tirades. Il m’a fallu le théâtre vivant pour entendre enfin la musique de la langue de Racine.
Nous étions trop jeunes pour savoir aimer, pris par le trop plein des programmes scolaires et la vie courte des études qui menaçait beaucoup d’entre nous, appelées très tôt à entrer dans la vie active, à toucher enfin un salaire qui assurerait notre indépendance. Beaucoup ont renoncé en chemin, fondant famille et endormant leurs rêves de savoir. Et puis il y a les rebelles qui ont continué, célibataires endurcies, amantes volages, à préférer les lectures, la fac, les conférences à la sérénité oublieuse des joies de la famille. Votre travail, ce blog, celui de P.Edel, de R.Prunier ou d’A.Paoli, les échanges qu’on y lit c’est une raison d’être heureux…

Tous ces mots pour votre remarque : « cette analyse…
C’est l‘elaboration de ces questions portant pratiquement sur chaque ligne du texte qui représentait la partie « lourde » de la commande de Larousse… »

gisèle dit: à

@ Christiane. Dans votre long commentaire ,adressé à DHH, portant sur Iphigénie, il s’agit de clichés d’Archives GIRAUDON et non Girardon.Ceci pour répondre à vos talents remarquables d’archiviste, mieux vaut l’exactitude.
J’ai beaucoup utilisé les petits classiques Larousse, dans ma vie de lycéenne, je ne me rappelle pas une telle abondance de reproductions , de photos,surtout pas sur la couverture.Cela nous semblait plutôt vieillot, et assez peu excitant pour des ados.Mais votre édition doit dater d’après 68,ou 75 ; donc un sacré coup de jeune,assurément.
Vos remarques freudo-lacaniennes sur les homosexuels nous ont beaucoup réjouis, quelles analyses perspicaces ; quelle vie riche vous avez eue..
PS: ms propos sur Iphigénie ne mettent en cause ni le talent ni l’érudition de DHH

et alii dit: à

jazzi, maqintenant,vous pouvez allez enquêter à loisir à l’adresse qui était indiquée sur slate ;vos offres « d’herbe » ne m’intéressent pas plus que les pseudos médecins et pseudos psys

Petit Rappel dit: à

Chandos, Hugues de Calverley…Autant d’dversaires de Bertrand Du Guesclin, expédition d’Espagne exceptée pour Calverley. (au moins un temps). les historiens modernes ont tendance à attribuer à Chandos les succès militaires du Prince Noir. Déjà Francisque Michel dans son édition de la Chronique du Prince Noir par le Heraut Chandos (1885?),sans trop le dire, son éditeur était anglais, en donnait fortement l’impression. 3un certain Francisque Michel, » comme disait je n sais plus quel traducteur récent et point immortel, celui_là, de la Chanson de Roland sur la RDL…

et alii dit: à

je n’ai jamais cherché de raisons de « bonheur » ;la question ne s’est jamais posée pour moi,personnellement, en ces termes , « avant »;et je ne fais pas tenir mon consentement à continuer de vivre dans des blogs, même si j’y trouve souvent des plaisirs , sinon des incitations à aller de l’avant, des confirmations aussi sur des « choix que j’ai faits « en aveugle » comme on dit en médecine
« L’étude randomisée en double aveugle, avec répartition aléatoire, randomisée ou à double insu (ou en double aveugle) est une démarche expérimentale utilisée dans de nombreuses disciplines de recherche telles que la médecine, les sciences sociales et la psychologie, les sciences naturelles telles que la physique et la biologie.

et alii dit: à

je « pense » que nous devons nous méfier de nos « croyances »,quelles qu’elles soient;ce matin, à une femme que j’ai entendue pleurer à chaudes larmes de la mort de son chien, j’ai demandé de manière suggestive si elle prenait un autre chien(elle s’était tatoué le précédent sur sa poitrine ),elle m’a demandé comment je savais que son chien était mort; elle avait surement oublié comme elle s’agite et vit « publiquement »;elle m’a dit qu’elle avait des chats ;tant mieux pour elle ; elle se prend pour psy avec tout le monde et traite les autres comme des idiots;

renato dit: à

Il faudrait peut-être s’informer relativement à la consommation d’énergie lors de l’écriture d’une phrase simple — sujet, verbe, compléments —, et puis tâcher de faire dans la concision — recours aux liens où c’est possible et/ou nécessaire. Pas besoin de faire long pour se vivre comme intelligent — ce serait plutôt le contraire.

Jazzi dit: à

« L’étude sodomisée en double aveugle, avec répartition aléatoire, sodomisée ou à double issue (ou en double aveugle) est une démarche expérimentale utilisée dans de nombreuses disciplines de recherche »

Toutes mes félicitations aux têtes chercheuses, et alii !

et alii dit: à

M.C. je me suis un peu intéressée à Michel à cause de son livre sur « les races maudites » (que j’ai vraiment lu) il a correspondu avec Michelet et Ste BEUVE ne voulait pas le recevoir

Bloom dit: à

têtes chercheuses

innocent contrepet = chères têteuses…

et alii dit: à

stalactites ,stalagmites et sodomites on sait

christiane dit: à

Merci, Gisèle. J’ai les mêmes souvenirs que vous des petits classiques Larousse. Ils étaient tristounets et sans toutes ces pistes de questionnement formidables.
Merci pour la correction. Giraudon, oui. Et pourtant j’avais pris ma loupe mais le nom des photographes était absolument minuscule ! Ce sont les travaux de DHH qui m’ont conduite à cette série, découverte rare, passionnante.
Quant à mes souvenirs de cet ami… C’était un être fin, cultivé, courtois, adorable avec ses enfants, vivant l’énigme de ses désirs comme un chemin à l’impossible embranchement. Un choix impossible… Alors il vacillait entre jours de conformité et nuits aventureuses. Je crois que toute sa vie il a porté le deuil de sa mère.
Et puis tout désir est une aventure complexe…
L’amitié avec lui était enchantée mais il fallait rester dans l’amitié…

Jazzi dit: à

« L’amitié avec lui était enchantée mais il fallait rester dans l’amitié… »

On sent une pointe d’amertume désenchantée, Christiane.
Tu voulais aller plus loin ?
Le cas d’espèce de ton ami n’était-il pas suffisamment compliqué pour ajouter à sa double vie une triple vie !

et alii dit: à

renato:
« Play a Kandinsky » : le Centre Pompidou lance une expérience inédite en virtuel pour faire ressentir simultanément en couleur, en musique et en humeur ce qu’a exprimé Vassily Kandinsky, grand peintre inventeur de l’abstraction lyrique. Une expérience novatrice réalisée en collaboration avec Google Arts & Culture.

Kandinsky (1866-1944) a donné à l’association son/image le nom savant de « synesthésie ». Il y voyait la possibilité d’accéder à un sixième sens artistique. Le peintre d’origine russe, mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), qui a théorisé sa création dans son fameux traité Du spirituel dans l’art, associait à chaque couleur et forme à un son, affirmant vouloir faire des partitions visuelles autant que musicales. Il s’agissait pour lui de « voir la musique et d’entendre la couleur », selon le Centre Pompidou.

christiane dit: à

Jazzi dit:
« L’amitié avec lui était enchantée mais il fallait rester dans l’amitié… »
On sent une pointe d’amertume désenchantée, Christiane… »

Joker…

Bloom dit: à

Il fallait s’y attendre: les groupes paramilitaires protestants viennent de se retirer de l’accord du Vendredi saint qui garantissait depuis plus d’une vingtaine d’années la paix en Irlande du Nord.
Ne pas s’imaginer que leur alter ego républicains extrémistes vont rester les bras croisés…De forts risques que cela reparte pour un tour.
AU 21e s., le Royaume Uni n’est toujours pas stabilisé dans ses frontières, et les conséquences toxiques du Brexit commencent tout juste à se faire sentir.
A côté, on fait plutôt figure d’amateurs avec nos histoires algériennes…

renato dit: à

C’est une vieille histoire, et al., on en parlait dans les années 60 — avec experiences, etc — avec Nono et sa famme, incidemment fille de Schoenberg. Enfin, à un moment la kulture devient une rigole où ne coule que de l’eau sale, qui revient… infiniment, et c’est d’un ennui sans fin.

Patrice Charoulet dit: à

ZEMMOUR

1. Dans les débats TV-radio, nul n’est meilleur que lui. A preuve tous les duels du vendredi sur Cnews (BHL, Enthoven, etc.)Qui peut le nier ? Il est redoutable.
2. Il n’aime ni les communistes, ni les socialistes, ni les écolos, ni Bayrou, ni Macron. Moi non plus.
3. Il est souverainiste. Moi aussi.
4. Il admire certains aspects du général de Gaulle, de Georges Pompidou, de Pasqua, de Séguin, de Chevènement, de Villiers. Moi aussi.
5. S’il a petite culture littéraire, il a une bonne culture historique (XIXe et XXe s.)
6. Il pense qu’une famille, c’est une mère, un père et leurs enfants. Moi aussi.

MAIS,.
7 . Son adoration pour Napoléon est folle. Napoléon a des millions de morts sur la conscience, des morts français et des morts européens. Napoléon fut un ravageur de provinces . Beau modèle !
8 . Tout ce qu’il dit et pense des femmes est faux.
9 . Ce qu’il pense de Pétain est faux.
10 . Ce qu’il pense de Poutine est faux.
11 . Ce qu’il pense de Trump est faux.
12. Il est nul en économie et ferait bien de la boucler.
13. Il est in-dé-nia-ble-ment raciste .
14. Né dans une famille de pieds-noirs, il a gardé une vision très particulière des Nord-Africains et des Noirs, qui fausse ses conceptions jusqu’à l’obsession.
15. Une frontière très efficace (hélas) a été le mur de Berlin (barbelés, miradors, et tirs sur les franchisseurs de frontière). Certains pays (Australie, Japon) sont géographiquement
très capables de faire respecter leurs frontières. Il est impossible de mettre une espèce de mur de Berlin français à la frontière belge, à la frontière allemande, à la frontière italienne, à la frontière espagnole,… Zemmour ment comme un arracheur de dents quand il affirme que nous devons fermer nos frontières .aux gens venus d’ailleurs ou les « raccompagner à la frontière ». Quelle frontière ?
C’est infaisable. Et il le sait. Il ment aussi quand il dit qu’il faut les renvoyer chez eux On va remplir dix mille avions ? Stop au délire !

Epilogue. Je redis que si Zemmour est candidat à la présidentielle, cela aura pour très bon effet d’enlever un bon paquet de voix à Mme Le Pen et , je l’espère, à empêcher cette dame d’aller au second tour. Tous les adversaires de Mme Le Pen doivent se réjouir d’une candidature Zemmour. D’où la récente promotion de l’éventuel candidat- à -la -présidentielle- Zemmour , énorme, dans L’Express, Le Parisien, etc. Ils savent, comme moi, compter sur leurs doigts. 25 moins 8 = 17 .

Jazzi dit: à

Poor England, Bloom !
Va falloir rapatrier nos nombreux concitoyens ?
Moi-même, je connais plusieurs personnes qui y vivent…

Jazzi dit: à

Zemmour président et Naulleau à la culture, on serait mal parti !
Pas d’autre solution que voter Macron, Patrice Charoulet…

et alii dit: à

est-ce assez concis renato :
Les mémoires effrayants et récemment traduits du journaliste suédois Göran Rosenberg, «  A Brief Stop on the Road From Auschwitz  », retracent la tentative de son père de survivre
PAR
ANDRÉ ACIMAN
c’est sur TABLET

Jean Langoncet dit: à

@A côté, on fait plutôt figure d’amateurs avec nos histoires algériennes…

A ce propos, ci-après un reportage sur la fusillade du 26 mars 1962 à Alger : « des français tirent sur des français » ; et une évocation du Bloody Sunday : « les morts de la rue d’Isly sont-ils donc moins importants que ceux de Derry ? »
https://www.youtube.com/watch?v=DZYh9zlZ7Tw

Janssen J-J dit: à

@ bons à rien entretenus à rien foutre

… et dieu sait qu’il en faut des comme ça pour aider le restant de la société à concevoir l’utilité des handicapés à roulettes servant à quelque chose à 97 balais, on dira pas quoi, hein… Bàv, toto riino et @ MS…

christiane dit: à

Jazzi dit : « Tu voulais aller plus loin ?
Le cas d’espèce de ton ami n’était-il pas suffisamment compliqué pour ajouter à sa double vie… »
Pourquoi dis-tu : « tu » ? Et pas « il » ?

Jazzi dit: à

« Pourquoi dis-tu : « tu » ? Et pas « il » ? »

Parce que c’est évident d’après ce que tu as écrit, Christiane.
Et que tu as confirmé par ton joker…

DHH dit: à

Si je comprends bien Zemmour candidat c’est ,notre seule chance au second tour de ne pas avoir Macron le Pen et Macron president comme Chirac avec un score de république bananière
Non zemmour se trompe Pétain n’a pas protégé les juifs ,mais par peur de l’opinion publique il a avancé prudemment dans les mesures a leur encontre au fur et a mesure de sa perception de l’acceptabilité des décisions envisagées, s’agissant tant de l’exclusion (statut des juifs) que de la deportation
tout ceci est tres clair etbien documenté dans le livre de Laurent Joly: Vichy dans la solution finale *

D. dit: à

. Il est souverainiste. Moi aussi.

Mon coeur bondit. Bravo ! Ce que ça fait du bien de lire ça.

christiane dit: à

Jazzi, tu te trompes lourdement. Revoir tes évidences…
Le joker c’est simplement le refus d’en dévoiler plus en ce qui le concerne. Cesse de penser comme tu l’as écrit que les femmes souffriraient du non désir d’un homo à leur égard. Y a aussi des femmes qui n’ont pas de désir pour un homme.
Exemple : je t’ai rencontré plusieurs fois et je n’ai éprouvé pour toi que de la sympathie et pas d’attirance physique même si tu es bien mis de ta personne et d’un naturel heureux.

Bloom dit: à

Poor England, Bloom !

Pauvre Irlande du Nord, surtout, Baroz. Toute une jeunesse, pétrie de talent, de part et d’autres de la fracture religio-politique et les siècles de haine…
Quelle inconscience coupable! Quelle irresponsabilité historique!
Et à Londres, cette bijoutière française, établie depuis des décennies et qui parle d’un pays en proie à une folie xénophobe…

christiane dit: à

Il y a

D. dit: à

Le danger de mort pour les juifs, aujourdhui, et encore demain, hélas, c’est l’islamisme radical débouchant tôt ou tard sur l’action terroriste. Je me permets de le rappeler.

Janssen J-J dit: à

et c’est reparti dans la guerre des mémoires de la victimisation historique la plus réussie ie la plus prondonde). Par pitié, JL et bl., ne jouez pas à cette surenchère, vous êtes plus intelligents, devant le tribunal de l’opinion. Nous sommes devant des élèves et des étudiants qui souffrent, ici. Ne rajoutez pas à leur malêtre.

NB / J’allais déduire sur la galéjade Zemmour de monsieur Patrice, que son programme était mille fois pire que celui de Mme Le Pen. Pour moi, pas de doute, Marine serait donc bien meilleure, d’autant qu’elle est devenue plus européenne et apprécie l’euro. Ne mettrait les arabes qu’à l’ext. de Schengen ou en GB, y compris de renvoyer les turcs travailleurs hôtes de chez Angela à leur giron premier, M. Erdogan, un ami de Manuel…

Oui, c’était à prévoir, l’affaire de la plaie béante de l’Irlande revenant sur la scène à l’issue de Breixit où le Nord fut obligé de breixiter… De nouvelles années sanglantes à venir, et pas plus tard que dans quelques jours, le premier incident sanglant, si j’en crois, hélas…

D. dit: à

En quoi Zemmour se trompe sur Poutine ?
On dit beaucoup de mal de Poutine, souvent à tort. On le connaît bien mal. C’est un chef d’état exceptionnel, bien supérieur à Macron par exemple, sur la plupart des plans.
Poutine s’occupe de la Russie, lui. Il en ser t les intérêts, contrairement à Macron sui pérore mais est aux ordres de l’Allemagne et de l’Europe communautaire, pour notre plus, grand malheur.

Jean Langoncet dit: à

@anssen J-J dit: à
et c’est reparti dans la guerre des mémoires de la victimisation historique la plus réussie ie la plus prondonde). Par pitié, JL et bl., ne jouez pas à cette surenchère

Il ne s’agit pas de surenchère ni de fantasmagorie idéologique, mais de faits historiques qu’il est temps de regarder en face. Je vous invite à relire le rapport Stora. On pourrait évoquer avec lui les dizaines de milliers de morts et de disparus dans ce qu’il convient de qualifier de massacre d’Oran en juillet 1962, après les accords d’Evian. La distance de l’historien peut qualifier ces derniers « d’utopie politique » : http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=283

D. dit: à

Des avions remplis coûteront toujours moins cher qu’une fraude massive à la sécurité sociale. Donc si. Remplissons. Dans le calme. Donnons auparavant les chances, les règles. Puis vérifions individuellement, avec intransigeance. Remplissons, pas dix mille d’un coup. Mais 5 avions par jours, pourquoi pas ?
Croyez-vous que l’Australie ne le fasse pas ?
Ce n’est pourtant pas une dictature. Elle remplit. Obligée. Sinon en 5 ans elle devient la Chine ou l’Indonésie ou la Malaisie.
Tout comme le département de Mayotte s’appelera tôt ou tard les nouvelles Comores. islamistes, par ailleurs.

Janssen J-J dit: à

@ même si tu es bien mis de ta personne

s’il fallait être attiré par tous iceux, hein… Non, je ne pense pas qu’on puisse en faire un arbitre des élégances, parfois ses goûts sont déplorables, ou du moins plus faisandés que d’autres. Bref, on n’est pas « attiré » à tous les coups…, des fois oui des fois non, par ex. par les femmes qui n’aiment que les femmes et les zomos. Pourquoi vouloir toujours absolutiser les convictions dans une fausse dispute ? Non, ne vous fâchez pas… une fois de plus. C’est trop dommage, la greffe de la réconciliation avait pourtant bien pris, D. ne nous démentirait pas. Il faut s’empêcher.
On voit bien que c’est l’espèce humaine qui cherche obstinément à faire son propre malheur plutôt que de s’élever au statut des bêtes qui ne connaissent pas ni haine, ni l’orgueil, ni la vengeance et toutes autres passions tristes de la mort à line.
Bàv,

[au fait, b., je n’ai pas eu le temps de vous répondre ni à tous les autres intervenautes, Désolé, mais parti acheter une tronçonneuse électrique Stihl, puis fait un tour à la plage cette aprèm, mon temps fut compté – et maintenant, c la péro comme tous les soirs, avant le chemsex du pauvre].

D. dit: à

Eh bé oui.

D. dit: à

Moi je veux bien aider à remplir, si besoin.
Une fois décision de justice prononcée. Je suis volontaire, si ça peut aider.

bouguereau dit: à

t’es trés mauvais quand tu fais ton keupu dédé..hon dirait un rabin qui lorgne sur la mitre pour pogner lenfant de coeur et dire que c’est pas toi..chte préfère quand tu dis platment qutu hais jésus..un souffle de sincérité dans cette toufeur de fourberie

bouguereau dit: à

Poor England, Bloom !

les angliche et donald ont à peine commencé de nous donner des lecons de démocratie baroz…et toi tu leur coupe la chique

bouguereau dit: à

Pas d’autre solution que voter Macron, Patrice Charoulet…

..si tu t’y mets haussi baroz..dans le déterminisme..abramanic..ma mère

Janssen J-J dit: à

Je vous invite à relire le rapport Stora

Par pitié Jean L…, pas de ça avec moi, j’ai été l’un des premiers à m’esquinter les yeux sur l’intégralité du texte en ligne publié par le figaro…
Vous faites semblant de ne pas comprendre ce que je dis, en m’alignant le nombre des morts de la tragédie franco-algérienne… Et c’est précisément de ne pas tomber dans ce piège que je vous mettais en garde, quand j’évoquais la concurrence des victimisations historiques… Vous persistez apparemment à vouloir tomber dans ce panneau, c’est déplorable… alors que beaucoup ont salué ici l’avancée du rapport Stora et rendu hommage à Macron (pour une fois) d’en avoir suivi qq recommandations de ce côté-ci de la grande bleue… Quant à soulever la judaïté de Stora pour douter du sérieux du rapport, hélas, il y a eu un dérapage que je regrette.
Bon, à part ça, hein… pas de censure chez quiconque sait se justifier d’une prise de position hétérodoxe. Il faut savoir les entendre aussi. Bàv,

D. dit: à

La tronçonneuse, c’est un peu chiant. Il faut veiller à ce que la chaîne soit bien tendue, bien huilée à l’huile pour chaîne, sinon elle bleuit trop et peut péter. Il faut affuter souvent les dents, en respectant le bon angle, le bon sens. Donc il faut savoir soi-même enlever la chaîne, la remettre. Avec le coup inmanquable de la chaine qui fait une boucle ou plusieurs, genre casse-tête chinois pour enlever les boucles.
Tout un poème, la tronçonneuse, que ce soit du still, de l’oregon, husqvarna bosch ou tout ce que vous voulez, vous avez toujours une chaîne qui fait ch.er gravement.

bouguereau dit: à

financée par des mécènes Catholiques, gérée par des comptables Juifs, ouverte au public des Infidèles, bons à rien entretenus à rien foutre !

sarkozy y dirait..henfin dla justice de classe

et alii dit: à

Cesse de penser comme tu l’as écrit que les femmes souffriraient du non désir d’un homo à leur égard. Y a aussi des femmes qui n’ont pas de désir pour un homme.
VOUS AVEZ RAISON, CHRISTIANE

bouguereau dit: à

tu peux bien t’assoir dessus ta tronconneuse dédé..pour t’donner l’air de rien

et alii dit: à

en matière de désir, l’offre n’est pas une garantie de la demande

Janssen J-J dit: à

@ Moi je veux bien aider à remplir, si besoin.

Nous vous croyons, D., mais mieux vaut pas. Comme qui dirait jmb, vous vous saliriez les mains, et les prêtres de votre paroisse ne vont pardonneraient pas d’avoir voulu prêter votre concours bénévole à la PAF sans pouvoir dument exhiber votre carte du parti du bleu marine. Bàv,

Jean Langoncet dit: à

@Vous faites semblant de ne pas comprendre ce que je dis

Je vous retourne le constat ; et pour ménager votre peine, j’ai ici même donné le rapport au format pdf

Jazzi dit: à

« L’amitié avec lui était enchantée mais il fallait rester dans l’amitié… »

Comment fallait-il le comprendre, Christiane ?

Jean Langoncet dit: à

Nota : je n’ai rien lu dans le rapport Stora qui incite à une commémoration des accords d’Evian ; outre les rejetons vermoulus des mafieux du FLN et du SAC, qui pourrait la souhaiter sinon par ignorance ?

christiane dit: à

Mais JJJ, je ne me fâche pas avec Jazzi. Mais parfois, même souvent, il se mêle de ce qui ne le regarde pas et tire un peu trop vite des conclusions hâtives. J’ai désiré passionnément des hommes, voire des femmes. Mais plus que leur corps c’était leur intelligence, leur charme qui me fascinaient. Parler, s’écouter, rire, ensemble marcher ensemble, se poser dans une clairière pour goûter à la douceur de l’herbe ou s’aimer dans un lit plein de livres en écoutant des musiques aimées. Le corps sans une âme pour l’illuminer il est possible de ne pas le voir… Et puis les années passant, l’amitié remporté tous mes suffrages.
C’était un vrai bonheur de lire D et Didier hier.

et alii dit: à

Steven Pinker : Parce que cette orthodoxie woke emprunte au pire de l’idéologie de l’apartheid et du nazisme. On y trouve cette idée que chacun de nous appartient à un groupe défini par son genre, sa race ou son ethnicité, que nos opinions peuvent être prédites selon le groupe auquel on est rattaché, et que la justice ne peut être pensée qu’en fonction de la moyenne relative de chaque groupe. Ce sont ces idées qui étaient à la base de la ségrégation raciale dans les Etats sudistes américains. Il est très ironique qu’une pensée se revendiquant de la « justice sociale » puisse reposer sur la

christiane dit: à

Jazzi,
Je sais beaucoup sur ses rencontres dont certaines malheureuses. Cela ne veut pas dire qu’il s’agissait de moi.

Janssen J-J dit: à

Ne vous prenez pas pour Guy Pervillé, un bon historien, certes…, mais à quoi bon lui faire cette pub éhontée dans le lien donné ? Ce n’est tout de même pas la sommité définitive non plus… Certes Stora est plus célèbre que Pervillé, et ne l’a cité qu’une fois (2002). Mais enfin, j’espère que ce n’est pas l’origine de la mauvaise querelle ou du brin d’aigreur qui vous anime ?
Bàv,

D. dit: à

J’ai l’impression que tu n’aimes pas ka France, Bouguereau. C’est ça ?

D. dit: à

Ni la Russie, apparemment. C’est Merkel qui t’excite, c’est ça ? Achhh !! Tu te l’imagines avec un casque à pointe en train de te fouetter ? Bedit kanaillou !!

Janssen J-J dit: à

@ JL, en effet, vous aviez mis le lien du rapport BJ ici, mais il se trouve que vous aviez eu un devancier sans vous en rendre compte, et que j’ai pu accéder à ce rapport par le biais d’un autre lien attaché au Figaro… Je ne sais plus qui l’avait signalé. Il faudrait remonter le commentarium, mais aucune envie et peu importe…, Ces histoires de préséances sont TAF grotesques, savez-vous ? On croit toujours avoir la primeur de quelque révélation sur ce blog, etalii nous le rappelle en permanence pour augmenter sa détestable aura de première avisée de tout ce qui se passe de nouveau sur terre (abrahamique essentiellement, hélas).
N’allez pas en faire autant, please. Je pense, voilà, je pense. Je ne croâss’ pas.

JiCé..... dit: à

Prêts à tomber dans les bras de ce sympathique Morphée, causons frais et joyeux !

Les Riverains du Sud ont gagné jadis, sur leur terre ingrate, la première manche du match NORD/SUD et ce au début des années 60. Pour le bonheur, graisseux, de leurs dirigeants militaires et autres parasites corrompus.
Les Riverains du Nord doivent gagner, demain, la seconde manche sur leur terre ancestrale hexagonale pourrie par la fiente de la guerre. Parlons plutôt de revanche sportive, au lieu de repentance à la con, non ?

Il faut du sang et des larmes, les ingrédients indispensables entre peuplades composées d’ordures africaines et d’infâmes connards européens !

Bonne nuit les petits !

rose dit: à

Quant à soulever la judaïté de Stora pour douter du sérieux du rapport, hélas, il y a eu un dérapage que je regrette.

Je n’ai jamais soulevé la judéïte de Stora pour douter du sérieux du rapport.

C difficile de parler face à un mur.
J’ai écrit que au regard de la judéïté de Stora, ce n’était pas à lui de faire le rapport parce que les algériens l’ont très mal pris.

À aucun moment, je n’ai mis en doute la qualité de ce rapport.

rose dit: à

Et zut.
Je me casse.

christiane dit: à

Encore une chose, Jazzi. Durant les années où j’ai fréquenté l’atelier nous avions des sessions de modèles vivants. J’ai dessiné des corps de femmes, d’hommes, des jeunes, des vieux, des gros, des maigres. Les corps alors étaient proportions, ombres et lumières, modelés, muscles, ossature, point d’appui, équilibre. Aux poses, les modèles enfilaient un peignoir. On partageait autour d’un café des morceaux de vie. C’était très sain. Certains posaient pour arrondir leur fin de mois, payer des études. C’était pour eux très fatigant. Parfois des crampes.
Le corps n’est pas tout. Surtout là.
Je suis bien dans ma vie calme, Jazzi. Plus besoin de passions. C’est un temps de mûrissement, d’études, de lectures. Maintenant je dessine les toits, les arbres, des gens qui passent et pour les aquarelles, surtout les nuages. Bonne soirée.

Jean Langoncet dit: à

@Ces histoires de préséances

La préséance d’une lecture fondamentale, voire définitive, vous revient

et alii dit: à

christiane, il me semblait, à ce que plusieurs personnes m’ont dit, que « l’amitié »,entre un homme et une femme , vient APRES le désir, quand celui-ci a été assouvi et semble ne plus avoir d’avenir

Jazzi dit: à

« Le corps n’est pas tout. »

C’est ce que je me tue à répéter à vain au boug, Christiane !
Mais il réclame toujours plus de cul…

et alii dit: à

j’ai vu de belles amitiés entre hommes, souvent liées à des « guerres » mais pas entre femmes, ni entre hommes et femmes

Didier dit: à

Christiane a raison, il y a des amours impossibles qui sont encore plus mystérieux que la simple union d’un homme et d’une femme.
Quand, par exemple, on tombe amoureux d’un être qui ne correspond pas du tout aux critères moraux et physiques qui nous conviennent, et pourtant, c’est cet être-là (Dasein Romantikish) qui nous émeut le plus et avec lequel on voudrait vivre pour toujours.
♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡
Voilà ! C’était ma petite contribution romantique piochée dans un magazine féminin que j’ai feuilleté ce matin chez le dentiste.
Euh… le Dasein Romantikish c’est de moi après avoir lu 14 pages dans « Être et Temps » de Heidegger.

et alii dit: à

sur philomag lettre:
Amateurs de « randonnée conceptuelle », ce spectacle vous plaira : l’étonnant Antoine Defoort, présente Un faible degré d’originalité… Figurez-vous : ce comédien diplômé en mathématique, confondateur de l’Amicale de production, est capable de chanter a capella la quasi-intégralité des Parapluies de Cherbourg sur scène. Ce n’est déjà pas si mal, sinon assez original. Mieux, il comptait en faire un numéro. Mais les droits lui ont été refusés, pour le meilleur. Car de cet échec providentiel, il tire une réflexion rieuse et rigoureuse sur… la propriété intellectuelle.

Il fallait une certaine audace pour s’atteler à une conférence publique sur le droit d’auteur, sans craindre de prendre ses pieds d’artiste dans le tapis juridique. Antoine Defoort, qui a déjà conçu un spa stoïcien pour cadres démoralisés et une histoire du monde depuis l’origine, n’en est pas à son coup d’essai. Il a donc pris son originalité à deux mains, qu’il agite pour dégager le « brouillard juridique » et la « brume philosophique » qui nimbent les subtilités du droit. Avec quelle sagacité !

christiane dit: à

Intéressant, Didier.

Didier dit: à

« La chair est optimiste hélas!, et je n’ai lu aucun livre… ».
Banane Biennarmé (Prise câline)

christiane dit: à

Oui, Jazzi, le bourg est un galopin mais je le suppose d’une belle réserve dans la vraie vie. Ici, il met de l’ambiance et allume des contrefeux…

christiane dit: à

Et Alii, ce n’est pas mon expérience mais cela est sans doute vrai pour certains. J’aime savoir où je vais et si je choisis l’amitié, je reste dans ce domaine. La passion amoureuse est extravagante, nous rend fous, aveugles, tout attentifs à ce que l’autre éveillé en nous et que nous aimons. L’amitié est un ruisseau clair, un partage gratuit où l’autre vient avec ou sans bagages (comme dans la chanson de Barbara).
J’ai souvent perdu la tête en aimant de passion, je l’ai retrouvée en cultivant l’amitié !

et alii dit: à

christiane,
« savoir où je vais » n’est certainement pas quelque chose que je pourrais dire, (encore qu’à mon âge,ce n’est pas vraiment la question -on a d’une certaine façon la « réponse »)mais pas davantage que j’aimerais savoir!
bonsoir

et alii dit: à

je me demande si le travail du mucem n’intéresserait pas ROSE/
Reportage |Des banderoles de soutien aux autorisations de sorties, en passant par des créations artistiques, une centaine d’objets, issus d’une collecte lancée par le musée de société marseillais, sont en cours d’analyse. Coup de projecteur sur un quotidien enfermé, à travers quatre grandes catégories.
FR CULTURE

Claudio Bahia dit: à

« Au memorial de Caen dans le vaste espace consacre a la resistance en France rien sur les MOI… »
Madame DHH, c’est quoi ou qui les MOI? merci

Janssen J-J dit: à

@ À aucun moment, je n’ai mis en doute la qualité de ce rapport.

En effet, je viens de relire toutes les interventions à ce sujet. Suis désolé.
En fait, je ne comprends pas l’argument : les algériens auraient pris ombrage du fait que l’historien Stora était juif. C’est peut-être un « fait » (déplorable), mais peut-être votre maladresse vient-elle de ce que vous n’avez pas essayé d’en expliquer les raisons. Voulait-ce dire qu’ils n’eussent pas admis de leur côté qu’un historien algérien chargé du même boulot pût ne pas être être musulman et inattaquable sur le plan de l’idéologie colonisée ?
Non, décidément, je ne comprendrais pas la perpétuation des a-symétries par les accusations identitaires ad hominem quand il s’agit précisément d’en sortir… Je dois sans doute être un peu bouché et parfois, gravement idéaliste pour ne pas dire demeuré. Tant pis… Je crois juste une chose sur ce dossier, peut-être faut’il l’être un peu, idéliste et niaiseux pour pouvoir avancer… Macron a 40 balais, a pas « connu » le drame dans sa chair familiale… Peut-être fallait-il l’attendre, je n’en sais rien… Et qui aurait-il dû choisir pour cette tâche une fois que le principe en fut décidé ? Boucheron, peut-être, ou Pervillé ? Et ouais, n’empêche que les ALgériens n’ont pas encore remis le même boulot, ou bien il est fait, ou bien il ne sortira jamais… Mais je crains un brin. Ce serait une drôle ironie de cette histoire. Mais surtout : que/qui va-t-elle encore conforter, icite ? Interrogeons nous plutôt là-dessus. J’en entends des qui rigolent dans leur coin…
Bàv, rôz. Désolé.

gisèle dit: à

@christiane. J’ai ouvert les liens et retrouvé la couverture violine des Larousse de mon adolescence. Peu engageante, elle avait besoin d’un coup de plumeau. Merci.

Didier dit: à

FTP-MOI :
Francs-Tireurs et Partisans.
Main d’Oeuvre Immigrée.
(Unités de la Résistance communiste).

Claudio Bahia dit: à

D. dit: à
En quoi Zemmour se trompe sur Poutine ?
On dit beaucoup de mal de Poutine, souvent à tort. On le connaît bien mal. C’est un chef d’état exceptionnel, bien supérieur à Macron par exemple, sur la plupart des plans.
Poutine s’occupe de la Russie, lui. Il en ser t les intérêts, contrairement à Macron sui pérore mais est aux ordres de l’Allemagne et de l’Europe communautaire, pour notre plus, grand malheur.

Je ne connais pas Zemour, mais je suis tout à fait d’accord avec vous sur Poutine.
Nous attendons avec impatience de voir arriver bientôt ici son Spoutnik V, mais cette imbécile de Bolsonaro ne veux ni des chinois ni des russes, mais le STF l’a obligé à acheter tous les vaccins possibles.

Jean Langoncet dit: à

@Macron a 40 balais, a pas « connu » le drame dans sa chair familiale

Le vrai sujet, me semble-t-il, est qu’il ne l’a pas non plus connu par l’enseignement public de l’histoire tel qu’il est dispensé par la République ; il est temps d’y remédier …

Claudio Bahia dit: à

et justement il semble bien que je pourrais me faire vacciner lundi prochain, et le plus agréable c’est que je n’aurai pas besoin d’aller jusqu à Salvador! ce sera ici dans mon village de Monte Gordo

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