de Pierre Assouline

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La République des livres
La poésie est-elle traduisible ?

La poésie est-elle traduisible ?

Plutôt que l’inusable scie traduttore traditore, ceux nombreux (mais oui, et bien plus nombreux qu’on ne l’imagine) qui s’intéressent aux questions de traduction seraient bien inspirés de s’interroger sur la définition de cette activité par Paul Valéry loin de la trahison comme de la nécessité de « créer de la grâce au plus près de la gêne ». Il est vrai qu’il commentait les traductions des œuvres de Jean de la Croix par le carme Cyprien de la Nativité de la Vierge, mais tout de même. Ce n’est pas un hasard si on trouve cette citation dès les premières pages de La Seconde Profondeur (420 pages, 25,90 euros, Les Belles Lettres), recueil de réflexions, de textes, d’extraits, de poèmes, d’analyses d’une grande richesse composé avec passion et érudition par Christine Lombez autour de la traduction poétique au XXème siècle.

Un poète est-il le mieux placé pour traduire un poète ? Le problème se pose avec moins d’acuité s’agissant d’un écrivain pour un écrivain, à supposer que cela fasse vraiment problème. Avec les poètes, il en va autrement. Le linguiste Roman Jakobson ayant décrété que par définition, la poésie était intraduisible, et que seule la transposition créatrice était envisageable dans le meilleur des cas, beaucoup se sont fort heureusement employés à le démentir. Il n’était pas de meilleur stimulant que cette injonction quand bien même seraient-ils tous intimement persuadés que la traduction d’un poème a pour but ce que Jean-Yves appelle « une mimesis impossible ».

Difficile de lire ce livre sans conserver à l’esprit ce que Paul Celan, traduisant Qui je fus d’Henri Michaux en allemand, avait noté en marge d’un passage (unüberstezbar) avant de se reprendre des minutes, des heures ou peut-être des jours plus tard en biffant sa note pour lui substituer un übersetz ! griffé comme un cri de victoire. Mais on n’en saura pas davantage, et pour cause, sur la secrète alchimie à l’œuvre dans l’esprit du traducteur sur le passage de l’intraduisible au traduisible. Ce sentiment-là, pour le coup, est… intraduisible. Question de kairos probablement car lorsqu’il ne répond pas à la commande, un traducteur ne s’attaque pas à une montagne (par exemple André Markowicz à l’assaut de l’intégrale de Dostoïevski, ou Odette Lamolle s’attaquant à celle de Conrad) à n’importe quel moment de sa propre vie. La rencontre ne suffit pas : il y faut l’étincelle, le désir, l’expérience qui nourriront sur la durée l’effort de guerre.

Henri Meschonnic faisait remarquer ceci, qui a tout d’une évidence encore fallait-il y prêter attention : la traduction est un cas unique de lecture-écriture. Autre évidence qui vaut également qu’on s’y arrête : le poète traducteur d’un poète est juge et partie. On voit le risque. Même si souvent, il travaille non à partir du texte original dont il ignore la langue, mais à partir d’une version intermédiaire effectuée par un autre dans une langue qu’il connaît. On voit déjà ce que se perd dans cette étape. Pierre Jean Jouve faisait réaliser un mot à mot en français des Sonnets de Shakespeare par son sa compagne avant de « traduire » ce premier jet – et en l’espèce comment ne pas mettre de guillemets à « traduire ».

Pareillement pour Philippe Jaccottet pour des haïkus et tant d’autres encore. La traduction de la Bible sous la direction de Frédéric Boyer (Bayard, 2001) a joué le jeu à visage découvert en adjoignant à chaque écrivain responsable d’une partie, supposé ignorant du latin, de l’hébreu, du grec, un exégète confirmé. A ceux qui lui reprochaient ses nombreux contre-sens dans ses traductions de Celan ou de Hölderlin, le poète André du Bouchet, qui ne maîtrisait pas l’allemand, s’en sortait en prétendant en tirer avantage car il prenait ainsi ses distances avec la signification pour mieux faire entendre la parole…

Le risque est tout entier contenu dans le reproche adressé à Vladimir Nabokov d’avoir abusivement nabokovisé l’œuvre de Pouchkine en la transportant en anglais. J’ignore si Samuel a par trop beckettisé Apollinaire en traduisant Alcools ; mais si l’on se penche sur l’un des poèmes du recueil « Zone », ça donne ceci :jasu hu

« Avec tes amis tu te promènes en barque/ L’un est Nissard il y a un Mentonasque et deux Turbiasques.

With your friends you go for a sail on the sea/ One is from Nice one from Menton and two from La Turbie »

Le problème survient lorsque le poète traducteur croit faire jeu égal avec le poète qu’il traduit, tels deux créateurs en conversation, ou plutôt : en dialogue, comme s’ils étaient vraiment en position égale. Mais est-on prêt à accepter de tous les licences poétiques que l’on pardonnerait à Claudel traduisant Eschyle ? Rien de moins sûr. Tout traducteur fait œuvre puisqu’il récrée une création avec ses mots à lui. Dans cette perspective, le poète plus encore. Il accède à « la seconde profondeur » pour reprendre le beau titre de ce recueil, ce que l’auteur Christine Lombez est la première à reconnaître :

« … leur qualité de créateurs de poésie confère aux poètes traducteurs un regard intérieur, privilégié, peut-être même critique, sur cette double expérience de l’écriture et de la traduction »

Et ce ne n’est pas seulement parce qu’ils sont du bâtiment. Il y a même des cas d’espèce : ceux des poètes autotraducteurs, appelés un jour à exporter eux-mêmes leurs poèmes dans une autre langue que la langue-source. Tous n’ont pas l’ironie de Samuel Beckett (on l’a oublié, mais il avait commencé en poète et il n’a probablement jamais cessé de l’être autrement en romancier et dramaturge), lequel intitulera longtemps après le recueil de ses poésies mirlitonnades. Autre cas, pas moins intéressant : Rilke, parfait francophone, traduisant dans notre langue ses propres Cahiers de Malte Laurids Brigge (1910). Un aperçu avec cet extrait de la poignante chanson d’Abelone, à la fin du récit, version que l’auteur juge fidèle à son élan rythmique originel :

« Toi, à qui je ne confie pas/ mes longues nuits sans repos,/ Toi qui me rends si tendrement las,/ me berçant comme un berceau ;/ Toi qui me caches tes insomnies,/ dis, si nous supportions/ cette soif qui nous magnifie/ sans abandon ?

Car rappelle-toi les amants,/ comme le mensonge les surprend/ à l’heure des confessions. (ici l’original allemand)

Face au continent Shakespeare, Jean Rousselot tenait qu’intraduisible n’est pas poétique. Ce qu’Yves Bonnefoy formulera autrement, au risque du paradoxe : si les concepts ont quelque chose d’universel, les mots sont intraduisibles alors que les phrases sont traduisibles. Le même résumera la question en quatre mots ordonnés de manière saisissante :

« La fonction de la poésie est d’inquiéter le langage ».

On a l’impression alors que tout est dit. Or ce livre recèle bien d’autres pépites encore. A force de s’interroger sur ce qui se perd dans l’exercice de la traduction (le fameux lost in translation), on en a oublié de se pencher sur ce qui se gagne dans l’ordre du sens. « Un surcroît de compréhension intime » selon Jean-Yves Masson. Mais ce que nous fait entrevoir ce livre, c’est que lorsqu’un poète traduit un poète, le rayonnement s’effectue à double sens. Le poème nous éclaire alors sur ses deux auteurs : celui du départ et celui de l’arrivée. La lecture des Elégies de Duino renseigne presque autant sur Philippe Jaccottet que sur Rilke pour qui veut bien en prendre conscience ; l’imprégnation de Rilke et de Holderlin sur sa propre œuvre, tant en prose qu’en poésie, est évidente. Boris Pasternak allait jusqu’à revendiquer cette influence car il n’envisageait pas de traduire Kleist, Rilke, Shakespeare sans faire corps avec eux. Ce qui provoqua en Vladimir Vissotski une réflexion qui ne manque pas de piquant après avoir mis en scène « leur » Hamlet : « Comment jouer deux génies ? ». Ce qui est effectivement beaucoup pour un seul texte…

L’observation vaut lorsque le traducteur voue une admiration sans mélange au poète sur lequel il travaille. Mais que dire alors du cas contraire ? Car il en existe, bizarrement, des poètes qui détestent l’œuvre, et parfois la personne, qu’ils doivent faire migrer en français. Ainsi Armel Guerne avec les Mille et une nuits (« odieux »), Kleist (« affreux »), Grimm (« un pensum »), Shakespeare (« nul »), le cas de Rilke laissant vraiment dubitatif puisqu’il a commencé à le porter au plus haut, lui a consacré dix ans de sa vie avant de tourner à l’amour déçu exprimé par l’amertume. Il est vrai que Guerne avait carrément annexé le meilleur des poètes qu’il traduisait pour en faire le prolongement de son œuvre jusqu’à faire du procédé le fondement de sa poétique. Christine Lombez n’a pas tort de s’interroger :

« Faut-il croire que l’on traduit moins bien ce que l’on n’aime pas ? »

Pour un poète, traduire un autre poète est aussi une manière d’enrichir sa réflexion esthétique et de prolonger son art poétique. Pénétrer dans la forme d’un autre est un moyen de mieux connaître la sienne propre, et quel exercice le permet mieux que la traduction ? Un poète s’accomplit en creusant ce rythme des profondeurs, le seul qui lui permette d’accéder au mouvement de la pensée et à la musique intérieure du vers. En retour, l’autorité de cette traduction du poète en poète offre une visibilité réciproque aux deux sur le marché littéraire, le prestige de l’un rejaillissant sur celui de l’autre et réciproquement, à supposer que le poète traducteur en soit doté. Il se porte caution tel T.S. Eliot avec Saint-John Perse. Le problème, c’est qu’une aussi prestigieuse entreprise gèle pour longtemps toute tentative de dépassement d’une traduction qui finira bien par être datée un jour. Difficile de s’attaquer au Paradise Lost de Milton en passant après Chateaubriand…

(Illustrations de Mike Mc Quade et de Jasu Hu)

 

Cette entrée a été publiée dans Poésie.

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commentaires

1 007 Réponses pour La poésie est-elle traduisible ?

berguenzinc dit: à

merci Wiki !

« Les Hongrois nous haïssent de loin tandis que les Juifs nous haïssent au cœur même de notre société » et
« Le Juif n’est pas notre semblable, notre prochain, et, quelle que soit l’intimité entretenue avec lui, un gouffre nous sépare ».

Bien plus tard, il biffera ces passages pour l’édition française.

un vulunteara por traduscere sti in romano?

berguenzinc dit: à

Merci Cioran aussi, et son pote Éliade…pour Ionesco, chaipa…

bouguereau dit: à

chair… à saucisse…

nana quand qu’on parle de la chair de quelquechose c’est qu’on suppose qu’y a de l’os dessous tands que la saucisse c’est comme la banane..ça fait pas grossir

bouguereau dit: à

t’es toujours a chercher la ptite bête bergueune..soit plus tolérant

guillaume dit: à

p75 est trop modeste (c’est un compliment)

DHH dit: à

@bergenzinc
Alexandra Laignel Lavastine a écrit un livre présentant le trois intellectuels roumains de Paris qu’etaient Eliade ,Cioran et Ionesco
des trois seul Ionesco échappe à toute suspicion d’antisémitisme
d’ailleurs en ce qui concerne Eliade les choses sont claires malgré ses efforts pour faire oublier après la guerre son allégeance ancienne à Antonescu et à la Garde de fer et cultiver sa stature de grand historien des religions

Pablo75 dit: à

Et toi, Guillaumette, tu penses quoi du thème du jour? Ou tu ne sais pas ce que cela veut dire « penser », « poésie » et « traduisible »? (Si ça se trouve tu n’es ici que pour exhiber ta cxnnerie inguérissable de petite pxte à neurone unique).

berguenzinc dit: à

ben dis donc, ça barde….Guillemot versus Pablo Pis qu’assaut

berguenzinc 43 dit: à

Cela dit, Guillaume 1 Pabo 0… et pusi au lieu d’écrire pxte, éris donc pute, sois omplet, pablito !!!!!! olé !

Pablo75 dit: à

Eh oui, il y a des cxnnards qui, s’embêtant dans la vie, viennent ici rien que pour emmxrder. Il faut bien les mettre à leur place, leur enfoncer, comme aux chiens sales, le nez dans leur cacx.

JC..... dit: à

DHH dit: 31 juillet 2016 à 18 h 07 min

Ne mettez pas toujours en avant le rapport de chacun aux Juifs ! Eliade dit des choses fortes, qu’il ait été philo ou anti sémite, on s’en secoue la tige de jade quand on est goy !!!

la vie dans les bois dit: à

@Sergio dit: 31 juillet 2016 à 16 h 45 min
en réponse à ce vers mallarméen: « la chair est triste hélas et j’ai lu tous les livres »

Je ne prise pas Mallarmé, ni ses coups de dés, ni le reste.
Cependant vous en faites un déchiquetis qui renvoie certaine démarche poétique non à l’hermétisme, mais comme souvent à l’inintelligible. Sans doute comme votre cercle de poètes:  » mère en string et père pédé ».

_____________________

J’avais lu un entretien de Yves Bonnefoy, qui dit son rapport à la parole : « ceux que tentent la religion devraient réfléchir à la poésie ».

_______________________

Peut-être certains auraient voulu savoir, exemple à l’appui, qui sont les poètes espagnols, contemporains de Bonnefoy et Jaccottet, de « haute poésie », dont pablo75 n’a rien dit.

Jean Langoncet dit: à

la vie dans les bois dit: 31 juillet 2016 à 21 h 56 min
J’avais lu un entretien de Yves Bonnefoy, qui dit son rapport à la parole : « ceux que tentent la religion devraient réfléchir à la poésie ».

Pour paraphraser Ellul, la parole se fait elle toujours verbale ?

la vie dans les bois dit: à

@la parole se fait elle toujours verbale ?

La poésie de la parole, de la recherche sur le langage n’est pas toute la poésie.

Cette poésie est également celle de Celan.
Dont le portrait qu’en fait Cioran , lu ici, ne m’étonne pas.
Il y a parfois une intention dans cette poésie qui n’est pas très saine.

Si Yves Bonnefoy échappe à cet écueil, ce n’est pas le cas de Celan.

rose dit: à

J’ai fait comme ça : je n’ai pas lu le billet ; seulement qq commentaires et pas tous.
J’ai chopé un bouquin dans ma biblio (et ma voiture en est pleine dont un Henri Pourrat (pourra ou pourra pas ? Tu pourras ma chérie, tâche de t’en convaincre)) je l’avions ouvert; C’est tombé page 433 et le titre est Le dit de frère Denise le cordelier .
Comme j’ai du cul (et un joli) j’avions la langue source à ma gauche et la traduis. à ma droite.

Y’a pas photo : ça se discute même pas.

Jugez-en par vous-même

Puis li a dit : « Ma douce amie,
Qui vos conseilla teil folie
d’entrer en teil religion ?
Si me doit Diex confession
Quand l’arme dou cors partira,
Que ja pis ne vos en sera
Se vos la veritei m’en dites.
Si m’aïst li Saint Esperites,
Bien vos poez finir en moi. « 

http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-0101490&M=notice

Pour ce jour, je suis pas cap. de plus. Je m’en allions aller me coucher avec un des bouquins qui cernent mon lit.
Salut à tous, gens de compagnie.
C’est mon Rutebeuf (aucun lien avec ceux de Paul pourtant – pauvre bête !).

la vie dans les bois dit: à

pas ouvert votre lien youtube Langoncet.

Mais je viens de voir qu’il y a une grosse faute sur le nom d’Eugène Guillevic, mis à contribution, pour présenter ce livre de poésie comparée.
http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100784560

Et comme j’aime bien aussi Eugène Guillevic.

 » Ne comptez pas sur moi
Pour en dire plus
Que ce que j’ai vécu
Ou voulu vivre
Chaque poème
Est une aventure
En même temps que le constat de l’aventure
Pas plus_
Sauf le désir
D’aller plus
Dans l’aventure
Et le besoin d’inventer ce plus
En l’écrivant
Au corps-à-corps »

Guillevic, Art poétique.

rose dit: à

Jherusalem, ahi! haï!
Com t’a blecié et esbahi
Vainne Gloire qui toz maux brace!
Et cil qui ceront envaÿ,
Si cherront lai ou cil chaÿ
Qui par orguel perdi sa grace.

Or dou foïr! La mort les chace,
Qui lor fera de pié eschace.
Tart crieront: « Trahi! Trahi! »,
Qu’ele a ja entesei sa mace,
Ne jusqu’au ferir ne menace:
Lors harra Diex qui le haÿ.

VIII

Or est en tribulacion
La Terre de Promission,
A pou de gent, toute esbahie.
Sire Diex, porquoi l’oblion,
Quant por notre redemption
I fu la chars de Dieu trahie?

Hom lor envoia en aïe
Une gent despite et haïe,
Et ce fut lor destrucion.
Dou roi durent avoir la vie:
Li rois ne l’a pas assouvie.
Or guerroient sa nación.

Jerusalem et la terre promise, hélé, comme ça au pif au maître. Sgnarf, sgnarf

Jean Langoncet dit: à

J’espère toutefois que vous avez ouvert la bouche et recraché le noyau de l’abricot de Ponge … Depuis le temps qu’il est posté dans ces colonnes (Incidemment, Ponge et Lucrèce, tout un poème)

rose dit: à

com. premier en modé. Nous n’en mourirons pas.

Puis li a dit: « Ma douce amie,
Qui vos concilla teil folie
d’entreir en teil religion?

Si me doint Diex confession
Quant l’arme dou cors partira,
Que ja pis ne vos en sera

Se vos la veritei m’en dites.
Si m’aïst li sainz Esperites,
Bien vos poez fieir en moi. »

la vie dans les bois dit: à

Espérez Langoncet, je n’avale jamais les noyaux d’abricot.
Ce poème de Ponge, votre prière ?

Jean Langoncet dit: à

Mon bacho de première, face à Sartre ; bien plus subversif en substance

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 31 juillet 2016 à 21 h 56 min
« la chair est triste hélas et j’ai lu tous les livres »

Non mais c’est terminalement effroyable on se croirait sur une table d’opération vivante…

la vie dans les bois dit: à

@Sergio dit: 31 juillet 2016 à 23 h 01 min

ça devient glauque, comme toujours très vite.
je vais fuir aussi.

Delaporte dit: à

Il y a parfois une intention dans cette poésie qui n’est pas très saine. Lvdb

Sauriez-vous nous dire quoi, exactement ? Je ne savais pas que vous étiez très féru de cette poésie.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 31 juillet 2016 à 23 h 09 min
@Sergio dit: 31 juillet 2016 à 23 h 01 min

ça devient glauque, comme toujours très vite.

Ha c’est pas moi qu’a commencé, c’est Passou avec ses photos de cutter…

Bon je rentre a la base…

rose dit: à

Charles à 14h19 hier.
ce que je trouve bien plus difficile Carles et extrêmement délicat c’est d’enseigner aux enfants les différents niveaux de lecture d’un texte. Lorsque les enfants ne franchissent pas l’étape de la compréhension de la première lecture du texte -avec entre autres le barrage du vocabulaire que soulève lvdlb, les 500 mots. 1000 est optimiste- alors ils n’accèdent pas au reste ie aux idées.
D’où l’aspect rébarbatif pris par la lecture à cause de la difficulté d’entrée. Où aussi, l’oral et le jeu théâtral peuvent donner des clés d’entrée. Grâce au plaisir suscitė.
je suis bien d’accord avec vous sur l’individuation de la lecture.

rose dit: à

Attentat au camion piėgé à Kaboul.
Aucune nouvelle.

rose dit: à

Valls est timbré. Quans tu as un ennemi qui envahit ton territoire tu le boutes hors de France. Tu crées pas un symposium pour négocier avec lui.

> versus merci pour votre page sur les jarduns
smackounet

rose dit: à

Quand
jardins
j’ai perdu mes lunettes

rose dit: à

Moi je n’ai pas eu de jeunesse folle.

Cela me foutrait bien les boules.
mais comme je crois qu’avoir une vieillesse folle cela ne remplacera pas une jeunesse folle, ben je vais éviter 30 secondes de mauvaise humeur.
j’ai eu une jeunesse rebelle.
et je suis à peine calmée.
Très peu.

rose dit: à

> widerganger
Je vous remercie,pour vos voeux.
non je ne parle pas hébreu sauf mazel toV.
Ce sera en automne fin oct. Nov. Un vieux vieux projet. Je me réjouis fort.

renato dit: à

« La fonction de la poésie est d’inquiéter le langage »

Il arrive que le langage inquiète les poètes, et ce n’est pas un événement exceptionnel, mais le lecteur est trop souvent pris dans un filet fait de faits contingents, ainsi tout lui fuit… et ceci vaut aussi pour les traducteurs.

la vie dans les bois dit: à

Delaporte à 23h19,

avoir lu poèmes, correspondances, de Celan, ne veut pas dire « être féru ».
Un « enchantement » de la RDL.
Ce que j’ai pensé aussi, c’est que de cette poésie, on en revient. Il vaut mieux bien digérer le lait, et puis un jour savoir refuser d’en boire des tasses, jour et nuit, de ce lait noir, que l’on vous offre avec insistance, poème après poème.

renato dit: à

La boite à lettre de Nabokov…

guillaume dit: à

« tu ne sais pas ce que cela veut dire « penser », « poésie » et « traduisible »?  »
Bien sûr je sais pas, c’est pour ça que je te lis, pour apprendre en accéléré via tes poposts

« des cxnnards qui, s’embêtant dans la vie, »
c’est ça (tu comprends tout )
Vas-y continue si a création t’en laisse le loisir (ça amuse bougreuzinc)
Sans déc, oui, la poésie est traduisible. Franchement je viens ici pour me marrer, pas pour développer des tirades. G autre chose à faire. Que la musique ou la poésie du français ou autre n’arrive pas aux oreilles de tes gros sabots, c’est ton problème. Stop

bérénice dit: à

Bon allez, encore d’un recueil que je commence à lire ( à propos de lait caillé):

l’âme est le quasi le presque
assis entre
quark yaourt ou neutron

alors la langue est bleue la langue
ne tient pas à l’âme les
bolides filent blanc dans le poli
ssement aboli du temps de l’âme
c’est que la langue laminée ne tienne pas

bois-toi dit l’âme bois en toi
ce qui naît pas toi oublie
pour vivre de vivre sois
quasi pas tout
à fait sous le toit des tendres
choses roses entassées dans la prose

L’âme _ Christian Prigent

bérénice dit: à

another one?

car si l’amour banal des corps
rend maigre ( dit le poète) si
l’or des choses mangées fait que
les chairs s’affaissent peu
à peu dans l’immonde acquiescement
le fond écrit des hommes est un non
au monde une irruption un bond
d’âme animale un nœud de
bouffonne bestialité

rose dit: à

Guillaume on peut se réveiller de bonne humeur.
> lvdlb

Merci pour le karaoké de Lost in translation la fille de Coppola. Sur l’expression chaotique de l’in communicabilitė entre les individus. Ce jeune japonais qui se prend pour Johnny.

> versus sont-ce des belles de nuit qui se ferment le jour sur votre photo ?

>lvdlb je n’ai pas eu cette chance de lire Paul Celan. Néanmoins je pense que l’on lit ce qui nous nourrit. Le lait blanc il est avant tout maternel. A distance, vous semblez perdre patience alors qu’elle se doit d’être infinie.
avez vous retrouvė votre poème sur la montagne ?

Widerganger je sais dire Shalom aussi.
non ça va aller. Je suis sûre.

bérénice dit: à

tu mangeras je dis des choses des matières
immondes tu
mangeras la honte tout
commence par la honte

le nom de l’aube c’est la honte je
coule mon âme dans la peau
de honte c’est
la ponte glaireuse que
le jour intitule moi le monde
autour est une rougeur chauffée

rose dit: à

Oui il y a moult enchantements lorsqu’on sillonne la rdl
bonne journée à tous,

rose

bérénice dit: à

L’illustration en haut de la page est horriblement affreuse, un cadavre cachectique recouvert de papier lacéré de stries sanglantes, rejoint-elle la poésie, y voir une poétique de l’horreur, de la laideur de la mort infligée, du supplice…?

D. dit: à

D. dit: 31 juillet 2016 à 21 h 24 min

Bien, revenons à nos moutons. Je disais donc :

Mes travaux actuels portent sur quand exactement s’est produit le cataclysme de l’Atlantide. D’un point de vue ésotérique, je le vois pendant l’ère d’un signe d’eau, donc celle du Cancer pour la plus récente (après celle des poissons),soit une apogée en -6133 BC.
Sinon il faut reculer à l’aire du Scorpion. Ce qui est très intéressant c’est qu’il existe une stèle du Roi Scorpion, que l’on date de près de 5000 ans, mais qui pourrait en fait en avoir pas loin de 15000. A creuser.

Et en effet, après une semaine d’intense labeur, j’ai creusé. Et je vais dans très peu de temps vous faire des révélations incroyables.

JC..... dit: à

– La poésie est-elle traduisible ?
– Euh…. oui…enfin … non !
– Y a t il d’autres questions ?
– Euh…. ben, non ! Pas d’autres questions …
– Bien ! Dans ces conditions, nous quittons ce brillant billet sur un brillant sujet !…
– Ouais !!!

Widergänger dit: à

@rose
yom tov : bonne journée
boker tov : bonjour (ou shalom : shalom Moshe : bonjour Moshe)
bevakasha : s’il vous plaît
merci : toda
merci bien : toua rabah
merci beaucoup : rave todote
petit déjeuner : aruchat boker
déjeuner : aruchat tzohoraim
dîner : aruchat erev
fourchette : mazleg
couteau : sakin (en ce moment c’est un mot à savoir par cœur !)
cuillère : kapit
verre : kos
bon appétit : bétéavone
serviette de table : mapit
eau : maim
oranges : tapuzim
je veux : ani rotzé
pardon, excusez-moi : mitztaer
je ne comprends pas : eineni mevin
au revoir : lehitraot
comment allez-vous ? : ma shlomcha ?
comment vous appelez-vous ? : ma shimcha ?
quoi ? : mah ?
qui ? : mi ?
qui c’est ? — c’est un homme : mi zeh ? zeh ich
qui c’est ? — c’est une femme : mi zo’t — zo’t ichah
qu’est-ce que c’est ? : mah zeh ?
c’est Moshe : zeh Moshe
c’est la vérité : zo’t émet
comment va shlomoh ? : ma shlom shlomoh ?
y a-t-il un buffet ici ? — oui, il y a un buffet : yech ka’n miznon ? — ken, yech
y a-t-il un hôtel ici ? — oui/non : yech ka’n malon ? — ken/lo.
y a-t-il quelqu’un ici ? : yech ka’n michehou ?

mazel tov !

Widergänger dit: à

@rose
Vous avez une petite liste de vocabulaire hébreu qui peut vous être utile, en attente.

versus dit: à

> versus sont-ce des belles de nuit qui se ferment le jour sur votre photo ?

Je ne saurais vous dire, je les… ah, rose toujours avec précaution…

Pour la traductologie, je m’ en vais aller colloquer avec Chiara Elefante – la traductrice mot à mot des poèmes de Giovanni Pascoli pour Yves Bonnefoy qui les a  » poétisé  » à sa manière et Jean Charles Vegliante qui a aussi traduit Pascoli. On débatera du  » Pascoli francese « , j’ y vais lire les poèmes traduit en français. C’ est en octobre, à San mauro Pascoli, là où j’ ai paradoxalement passé une partie de mon adolescence et retrouvé la trace 46 ans après ( merci fb !) d’ une fille canon, solaire…mariée à un gardien de but italien très sympathique double champion du monde. Elle est pas belle la vie?
Par ailleurs je vous conseille le fb de Jean Yves Masson, un autre grand traductologue que je suis avec grand plaisir.
Bref, vous comprendrez qu’ il existe des courants divers et variés de la traductologie. Je parle de l’ italien..
Je continue à préparer mon colloque et intervenir ici sur un sujet aussi précis est difficile et me laisse l’ impression harassante de ramer contre le courant.

bérénice dit: à

D dans mes toilettes j’ai, histoire de remettre mes pendules à l’heure chaque fois que besoin se présente, un carton hérité d’une enfance sur lequel sont de véritables fossiles qui me font voyager jusqu’à 190 millions d’années avant ce jour, ére Mésozoïque( 235 millions d’années qui me laissent vertigineusement modeste et démunie outre mes infimes capacités à exister).

Al Ceste dit: à

Article contre les médias silencieux sur l’affaire du centre nautique naturiste allemand évoquée dans les commentaires du sujet précédent.

S’il y a avait eu un curé chez les nudistes, ils en auraient alors parlé, hein !

http://misentrop2.canalblog.com/

versus dit: à

versus dit: 1 août 2016 à 10 h 18 min

Je m’ adressais à Rose!
Le colloque en octobre..
j’ avais écrit une lettre à Yves Bonnefoy à cet effet un jour avant que l’ on apprenne son décès, elle ne sera hélas jamais postée…

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Bé, en tout cas, je trouve que, traduction ou non, notre siècle a plus que jamais besoin de poésie…

Anecdote : la Ville de Sète (la bien-aimée) a organisé le festival « voix vives », qui consacrait quasiment tous les lieux de la Ville à la poésie.

Déjà, rien que ça !

Hélas, la célébrité invitée était Pierre Perret (je dis « hélas », car on seulement la casserole que ce chanteur traîne est fort déplaisante : il aurait disons exagéré une « amitié » avec Brassens qui pour de vrai ne serait qu’une « connaissance », mais encore son talent est, à mon sens, disons laborieux. Bref.)

Eh bien, l’alchimie entre d’une part, l’été, l’eau et les placettes aménagées pour l’occasion, et de l’autre la poésie a parfaitement fonctionné (enfin, disons que j’y ai goûté un plaisir auquel je ne m’attendais pas).

Bon, d’accord, la présence des ombres célèbres de la cité y est peut-être pour quelque chose… M’enfin il y avait là des poètes actuels, méditerranéens, traduits en présence des auteurs : cela magnifiait l’entreprise.

Vous allez me dire que je suis totalement à côté de la plaque du débat du jour…

Mais si vous aviez, comme moi, profité des chaises longues pour écouter, par exemple, Liana Sakelliou avec une sorte de « traduction simultanée » (dès le poème fini de lire par son auteur) par une personne présente à côté de la poétesse, vous verriez ce que je veux dire : la musique du poème encore dans l’oreille gauche quand la compréhension du propos entre dans l’oreille droite. Des couacs ? Bien sûr qu’il y en a (mais je me suis laissé dire que les meilleurs orchestres en font). mais l’oralité ici, faisait tant ressortir la musicalité des textes lus…

Bon, c’est assez, et c’était à Sète : je dirais donc dans un lieu où certes les cimetières sont marins, mais où la poésie, elle, n’y est pas enterrée. La preuve : les plus de 50 000 spectateurs auditeurs, soit actifs, c’est-à-dire « venant là pour », ou passifs, c’est-à-dire « étant là par le hasard d’un calendrier touristique » : bravo pour Sète !

Chaloux dit: à

Pas avec Brassens, Clopine, avec Léautaud, auprès de Brassens.

Widergänger dit: à

Un petit complément, qui peut vous servir :

Où habites-tu ? (on s’adresse à un homme) : eïfoh atah gar ?
Où habites-tu ? (on s’adresse à une femme) : eïfoh at garah ?
Où habite-t-il ? eïfoh hou gar ?
Où habite-t-elle ? eïfoh hi garah ?
J’habite à Tel-Aviv (c’est une femme qui parle) : ani garah bétel-aviv.
Où est la banque ? : eïfoh habank ?
Où est l’hôtel ? : eïfoh hamalon ?
Où y a-t-il un café ? eïfoh yech beït-kaféh ?
Il y a un café ici : yech poh beït-kaféh.
la banque est à côté de la poste : habank al-yad hado’ar
il n’y a pas de poste à côté de la maison : eyn do’ar al-yad habaït.
j’habite à côté du cinéma : ani garah al-yad hakolnoa.
Tel-Aviv est moderne : Tel-Aviv modernit
le magasin est grand : ha’hanout guedolah
l’hôtel est moderne : hamalon moderni
le jardin est grand : haguinah guedolah
il y a un bon restaurant ici : yech poh mis’hadah tovah
il y a un nouveau film au cinéma : yech seret h’adach bekolnoa
ce kibboutz est à côté de Jérusalem : hakibouts hazeh al-yad yerouchalayim
ce village est à côté de Jaffa : hakfar hazeh al-yad yafoh
ce paysage est beau : hanof hazeh yaféh
cette plage est dangereuse : hahrof hazeh mesoukan
ce film est bon : haseret hazeh tov
cette exposition est intéressante : hata’arou’rhah hazo’t me’anyenet
cette conversation est intéressante : hasih’rah hazo’t me’anyenet
dans ce restaurant on mange bien : bamis’ada hazo’t yech o’rhel tov

keupu dit: à

WGG, il manque « où peut-on tirer un bon coup ? »

Widergänger dit: à

eïfoh habeït-bochet ?

JC..... dit: à

Raclure de keupu ! Parler ainsi à un pédagogue hébraïque de la qualité de Wiwi !!! Raclure infâme, sois maudit, toi et les tiens jusqu’à la fin du quinquennat !

christiane dit: à

Porter un regard critique sur les traductions de la poésie est une chose. Porter un regard critique sur la poésie en est une autre. Tel critique brillant en matière de romans peut s’étaler comme Gavroche quand il lui vient la vanité de juger de la poésie ou de citer ses modèles en la matière.
Michel Deguy a une dent dure et acérée contre la critique en ce domaine :
« Ce vice impuni », la critique, son désir est d’accaparer le « beau rôle ». Je suis le premier à vous dire que, dit le critique. On vous a dissimulé, ou laisser ignorer ou travesti, etc…, le fait que…; et moi je vous dis : on vous a dit a, et moi je vous dis b. « personne n’a encore compris… » Être le premier est son désir. »
(Choses de la poésie et Affaire culturelle, Paris, Hachette, 1986, p.15.)
Qu’est-ce que la poésie ? Je ne poserai pas la question à certains d’entre vous !

rose dit: à

> Widerganger
vous parlez hébreux couramment ?
?
j’entame un petit carnet ce jour. Je comptais parler anglais.
>Versus vous arrosez sans savoir leur nom ? Je vais chercher.
Pour l’Italie ah ainsi va la vie et vogue le navire. Vous parlez couramment italien ?

> lvdlb

Ai sorti un Satan
dans un mois dans un an. Laisse Paul Veynes qq. heures (il dit d’entrée que Constantin est le coupable à total contre courant).
On pourra en parler, bonne journée à vous.
Fossiles chez moi ce sont ammonites ichtyosaures et diplodocus. Oui sur cela rend modeste les fossiles. J’en serai bientôt mais pas dans les marnes noires. J’irai vers Carrare.

Versus
à contre courant si l’on peut longer une côte, le courant est moins fort. Sinon on peut le prendre en biais pour s’en éloigner. Faut garder des forces.

rose dit: à

Un Sagan Françoise.
Je n’y crois pas. Il me hait le.corr3c53ur automatique et je le lui rends bien.

Delaporte dit: à

Moi aussi, j’ai tiqué sur le dessin du haut, de Mike Mc Quade, qui est très bien, mais qui me fait penser, plutôt qu’à un article sur la traduction, à une affiche pour Amnesty International. Il a d’ailleurs été conçu pour illustrer les crimes d’Assad, comme on peut le lire sur le lien.

Widergänger dit: à

rose dit: 1 août 2016 à 11 h 18 min
> Widerganger
vous parlez hébreux couramment ?
__________
Malheureusement non ! Mais j’apprends, comme le latin, le grec ancien, l’allemand, l’espagnol, le russe, l’italien, le portugais, l’anglais (ma bête noire…)

JC..... dit: à

« Qu’est-ce que la poésie ? Je ne poserai pas la question à certains d’entre vous ! »

Mais, moi, même si on ne me pose pas la question, j’y réponds ! La poésie, c’est du temps perdu, ça sert à rien, c’est une activité inutile, ça ne veut rien dire, c’est des vieilles pratiques qui plaisaient dans le temps à des vioques aristocratiques, aux jeunes filles en pleine puberté, le cœur en feu, le culte en chaleur, ça plaisait aux gars trop malingres pour faire de l’haltérophilie … Fini tout ça ! La poésie, et je m’en félicite, elle est en train de crever de sa belle mort, la vieille !!

versus dit: à

Pour l’Italie ah ainsi va la vie et vogue le navire. Vous parlez couramment italien ?rose.

Oui, Rose. Et malgré mes études supérieures je n’ ai jamais appris la langue italienne à l’ école, donc je l’ écris que très imparfaitement.C’ est pour moi, la langue de l’ émigré et elle est restée telle que, celle des secrets que l’ on ne doit pas révéler aux enfants, un mélange de dialecte haut-vénitien de vérone à Trévise. Longue correspondance avec Andra Zanzotto à ce propos et confirmation de Jean Charles vegliante. Il y a une traductologie du/ des langages émigrés. La langue émigre. L’ intraduisible d’ une langue à l’ autre passe par nos modes d’ exister, c’ est un fait simple.

Jibé dit: à

Et sur Montpellier, Clopine, ville jeune et dynamique, belle parmi les belles, avec ses promenades et ses places, au coeur d’une région maritime et naturiste, au bon vin lourd de l’Hérault et aux bonnes huitres de l’étang de Thau, pas un mot ?

versus, aimer la poésie et ne pas savoir nommer une fleur, est-ce bien raisonnable !

versus dit: à

versus, aimer la poésie et ne pas savoir nommer une fleur, est-ce bien raisonnable !

Je me contente de les arroser très régulièrement sur ma grande terrasse ( 74 pots larges et divers )à l’ eau de pluie récupérée dans une citerne que j’ extraie à l’ aide d’ une corde et d’un seau.J e taille et coupe les branches mortes aussi…

DHH dit: à

WGG@
je pense que Rose appréciera de disposer de votre petit glossaire.
j’a fait un voyage en Israël en 1960,avec un groupe d’étudiants .
A cette époque,où la majorité de la population était née ailleurs on n’avait pas besoin de l’hebreu pour se faire comprendre:/Avec les Ashkenaz l’allemand suffisait et le français avec les Sefarad
En hébreu mon vocabulaire, acquis sur place était plus qu’indigent et mis à part les mots basiques( bonjour, merci, Français et « je ne parle pas l’hébreu ») je ne me souviens que de nachika qui veut dire « embrasse moi « …. et qui ne figure pas dans votre choix de mots utiles à l’intention de Rose

JC..... dit: à

L’avantage d’être athée baptisé ? Pouvoir dire que ce Pape François pourrit par le prénom… Quel gland !

la vie dans les bois dit: à

@rose 9h09
oui, le film « lost in translation » de S. Coppola est une belle histoire d’Amour. Le karaoké est un mot d’origine japonaise, né du côté de Kobé. La scène du film, nuit tokyoïte, revue dans cette vidéo internet est un bel exemple de karaoké.
Rien compris à cette histoire de patience, ni à votre satan.
Il y a un vers d’une prière de la liturgie biblique catholique qui a récemment été changé, en traduction. Il n’y est plus question de soumission à tentation du mal, mais de ne pas y entrer.
Pas certaine d’avoir le temps de revenir vous répondre; par correction vous le préciser, pour que vous ne soyez pas dans l’attente.

bouguereau dit: à

L’avantage d’être athée baptisé ?

ça straduit par bulle spéculative

bouguereau dit: à

le film « lost in translation »

oui..surtout qu’a rien dperdu..un vague sentiment de limpérialiste koll et on the rocks chez le colonisé..toudgagné

D. dit: à

Ce que les gens ne comprennent pas toujours, c’est que la poésie écrite représente une petite fraction de la poésie.

bouguereau dit: à

à l’ eau de pluie récupérée dans une citerne que j’ extraie à l’ aide d’ une corde et d’un seau

pisser d’dans depuis l’balcon rimrait il au moins a quekchose mon couillon..hou ma couillonne?

bouguereau dit: à

versus, aimer la poésie et ne pas savoir nommer une fleur, est-ce bien raisonnable !

bah il n’est de bonne rosette que de lyon baroz..les otes n’ont pas lmême bouquet

bouguereau dit: à

Mais j’apprends, comme le latin, le grec ancien, l’allemand, l’espagnol, le russe, l’italien, le portugais, l’anglais (ma bête noire…)

interlope dracul..rgarde le dico

bouguereau dit: à

une marie salope

la fille à la voilette dit: à

Christiane: excellent lien Tourgueniev/flaubert. Trouver leur correspondance c’est coton..Tourgueniev gallophobe et francophone parfait: »tout ce graillon littéraire Lamartine Hugo Balzac Sand… » Mais en 1857 il découvre Madame Bovary , il avait déjà rencontré Pauline Viardot…j’ai 2 amours…
Flaubert lui écrit » de même que quand je lis Don Q. je voudrais aller sur une route blanche de poussière et manger des olives et des oignons crus à l’ombre d’un rocher, vos scènes de la vie russe me donnent envie d’être secoué en télègue au milieu des champs couverts de neige, en entendant des chiens aboyer. Il s’exhale de vos oeuvres un parfum âcre et doux, une tristesse charmante qui me pénêtre jusqu’au fond de l’âme ».
J’ai lu « les récits d’un chasseur », la correspondance entre Sand et Viardot, il me tarde de lire Tourgueniev et d’aller à Bougival.
Merci Christiane.En français et en russe.

bouguereau dit: à

le cœur en feu, le culte en chaleur, ça plaisait aux gars trop malingres pour faire de l’haltérophilie …

jme la remets rien qupour moi perso..elle me prend la poésie dans l’pantalon
https://www.youtube.com/watch?v=hpCbpyVYqnM

bouguereau dit: à

Moi aussi, j’ai tiqué sur le dessin du haut, de Mike Mc Quade, qui est très bien, mais qui me fait penser, plutôt qu’à un article sur la traduction, à une affiche pour Amnesty International.

..quand queuj dis que la poésie est dans l’oeil du nationaliste..compare poésie on wiki..french brit deutch angliche..

Jibé dit: à

« elle me prend la poésie dans l’pantalon »

Visiblement pourtant rien de dépasse, le boug, un V parfait !

Jibé dit: à

La poésie est-elle travestible ?

bouguereau dit: à

vos scènes de la vie russe me donnent envie d’être secoué en télègue au milieu des champs couverts de neige, en entendant des chiens aboyer

hou con & texan..mais cependant australien de carcassonne à la kabloom

PP dit: à

Clopine dixt : Pierre Perret … son talent est, à mon sens, disons laborieux.

Essayez donc d’écrire ça :

Je lui dis mon petit grain de poivre je t’enlève
Tu peux brancher les rhéostats dans tes yeux verts
Tu me rappelles Agnès Irène et Geneviève
Ton âme est innocente et tes baisers pervers
Laisse traîner tes cils sur le beau blond qui passe
Je ne te jouerai point la scène d’Othello
Sais-tu qu’après l’amour tous nos baisers s’effacent
Le bonheur absolu n’a cours que chez les sots

{Refrain:}
Il m’est indifférent
Que l’oiseau dans l’allée
Aille d’un arbre à l’autre
Il peut bien s’envoler

Elle me dit ça va pas durer jusqu’aux cerises
Elle dit un grand amour siérait mieux à mon teint
Elle dit j’attends d’un homme quand il m’aura prise
Qu’il me couve des yeux comme un riche butin
L’amour n’est pas toujours là ma petite grive
L’amour promet souvent c’est un bon député
Mais sache qu’il est fait de sang et de salive
C’est parfois un délice de s’en contenter

{au Refrain}

Ne laissons point le temps entamer ses outrages
Allons voir si la rose a l’éclat de tes joues
Papa Ronsard qu’était pas une cloche à fromage
Disait il faut danser quand la musique joue
Ta lèvre humide est pour moi d’excellent augure
Ton corps ta gorge ferme je n’en veux pas plus
Sais-tu qu’un arc-en-ciel si beau soit-il qui dure
Au delà d’un quart d’heure on ne le regarde plus

{au Refrain}

Elle dit vous me jugez sans doute un peu bégueule
Mais je m’méfie de ceux qui ont choisi d’arpenter
Ces jardins où les robes s’ouvrent toutes seules
La mienne celui qui m’aime pourra seul me l’ôter
C’est ainsi messieurs que j’me suis fait faire aux pattes
Le vent qui bat sa porte est fait de mes soupirs
Elle ne m’fit malgré qu’j’en eus gros sur la patate
Les honneurs de son corps qu’en sortant de la mairie

{au Refrain}

la fille à la voilette dit: à

@Versus, grâce à vous je vais découvrir Zanzotto, en bilingue je voudrais bien; et J.ch. Vegliante.
« la langue de l’émigré est celle des secrets que l’on ne doit pas révéler aux enfants ». joliment trouvé.
Une remarque qui frôle le sujet d’aujourd’hui, j’ai vu 2fois le film de Vitali Melnikov « l’admiratrice » en VO -russe; sous-titré en français, enfin une sorte de motàmot incroyable et délicieux du type :toi moi l »a vu sortir? Il s’agit de l’amour impossible qui unit Tchekov à l’une de ses admiratrices( la délicate et merveilleuse svetlana ivanovna) au moment où se joue la 1° de « la mouette » jusqu’à sa mort. Le cadreur et le décorateur, le costumier, sont impériaux, le metteur en scène trop fade, et l’accompagnement musical hollywoodien. Mais pour ce sous-titrage puérilement fautif, je vais revoir une 3°fois…
Zanzotto « du paysage à l’idiome » en bil ???
J.Ch Vegliante ??
Merci Versus.

Jibé dit: à

Les pages précédentes de Passou ont été retrouvées !

Widergänger dit: à

DHH dit: 1 août 2016 à 12 h 14 min
___________
k’infinitif du verbe embrasser c’est : lenacheke;

la forme nachekah est un féminin pluriel : embrassez (en s’adressant à des filles)

En s’adressant à une fille : nacheki
En s’adressant à un garçon : nachek

Rose choisira la forme grammaticale qui lui conviendra le mieux…

JC..... dit: à

Ce Pape est un vrai … pape.
(pour toute explication, envoyez un euro à notre ONG, Gland Sans Frontière Religieuse)

berguenzinc 43 dit: à

WGG, je ne parle pas hébreu, mais , mon TOC aidant, voilà que j’ai pris un crayon pour tenter de comprendre comment fonctionne cette langue…beaucoup de préfixes , comme ha-accolé au substantif habaït, à la maison…
mesuke= dangereux, mIsschuge en allemand…
hanout= boutique…je l’ai déduit grâce à l’épice arabe le ras-el-hanout, « tête de la boutique »
erev, le soir
boker= l matin
tov, ça c’est facile…bon
malon = hôtel
il y aussi le préfix be-
guedol grand, gadol, en hébreu classique
heguanah= haganah?

bref, on ne se refait pas..et puis c’est vraiment passionnant d’effleureur une langue par ce bout-là…

bàt

berguenzinc 43 dit: à

@christiane…la Correspondance Flaubert /Tourguenieff, , pour moi, c’est uqelque chose qui m’a transporté dans une félicité incomparable. Je les ai en édition Conard, la vielle édition des années 20. Et puis, l’hiver dernier, je passai le long de la Seine, par la N 13, retour de Rouen, et , à CHatou, je suis passé devant le Pavillon Tourguenieff…et j’imaginai un bel après-midi d’hiver froid, vers 1873, avec des remorqueurs à vapeur descendant la Seine..au loin le gémissement de la locomotive et le fracas du train du Pecq.la brume bleutée et l’odeur de charbon mêle à celle des feux de feuilles dans les jardins dévalant jusqu’au fleuve….bref, l’impressionnisme à plein tube…Sisley .Pissarro…xétéra, xétéra.

Bon, je vais me baigner dans le Lac de Naussac, en Lozère, congggg…

Salut la compagnie…

Widergänger dit: à

Oui, l’hébreu n’est pas une langue très difficile à apprendre, uniquement une question de temps.

La langue qui me donne le plus de fils à retordre, c’est l’anglais.

guillaume dit: à

13 h 26 min

demandez-lui de vous rembourser -il a les moyens- votre tenue de combat à côtes de mailles, avec casque assorti, et vos séances chez le psy

guillaume dit: à

Dans La mort des langues, de Hagège, ya tout un chapitre (Les langues et la résurrection) sur l’hébreu

D. dit: à

Jibé dit: 1 août 2016 à 12 h 42 min

La poésie est-elle travestible ?

Excellente question.

D. dit: à

Moi j’ai commencé l’Hébreu en 1999 et moins de vingt ans plus tard j’en ai une parfaite maîtrise, ce qui n’est pas le cas avec l’Anglais, commencé en 6ème et qui me pose toujours so manys problems.

E. dit: à

La première Loge que je fréquentai fut celle du Concierge . J’y fus initié graduellement selon le Rite à tous les secrets de l’immeuble et du quartier.
Dans ma dix-septième année -notez le symbolisme- Mars étant dans son dernier décan, je reçus sur la tete la série complète des énigmes de l’Univers écrite par les Grands Initiés de Robert Laffont. ( Ce sont des extra-terrestres, des batraciens camouflés comme souvent dans l’édition, mais j’ai promis par le plus haut serment de ne pas le dire . enfin, comme ils ne sont plus en ce bas monde,on peut me considérer je crois libéré de ma parole.

Cela dit, quand je passe devant Saint Sulpice, je regarde toujours en traversant s’il n’ y a pas une soucoupe volante qui vient me chercher, on n’est jamais trop prudent. Je sais que regarder au ciel quand le danger est automobile peut paraître étrange, et je ne compte plus les insultes des conducteurs au tournant de la Rue Servandoni, mais je les méprise: je suis initié moi, pas eux.

Mes recherches sur l’Atlantide ont été boostées avec le don de mes supérieurs inconnus des pages manquantes du Timée et Du Critias. remise conditionnée par un vœu de silence à moi imposé. Encore que je ne puisse ici en dévoiler la teneur, il m’est permis de dire qu’elles figurent encadrées dans mes toilettes, ou, journellement, j’en médite et pénètre les arcanes plusieurs fois par jour. Car tel est l’Ordre, la Bienveillance, et la Sagesse des Immortels.

Vous me direz, pourquoi dire tout ça? Je ne sais pas. Peut etre pour prendre de la place. L’étalement et la répétition sont des techniques à l’efficacité prouvée pour diffuser une pensée, si débile soit-elle.
Bon, je dois me préparer pour l’ Office.
A bientôt.
E.

D. dit: à

Guillaume, je vous propose de changer de pseudonyme parce que vous me rappelez un Guillaume qui m’énerve en tous points, bien qu’il y ait des chances qu’il ne s’agisse pas de vous. Par égard pour moi, accédez à ma demande.

Sergio dit: à

Un cutter, ou un scalpel ? Y a une nuance bon Dieu !

Nous voilà bardé jusqu’aux dents ; en général le scalpel c’est moins bien tenu mais mieux remboursé…

christiane dit: à

@berguenzinc 43 dit: 1 août 2016 à 13 h 45 min
Tu es comme tu étais…

keupu dit: à

c’est bien ce qu’on lui reproche : il stagne !

Sergio dit: à

Bon mais si on se met à apprendre l’hébreu ça sera plus de l’hébreu halor…

rose dit: à

Article du Crif.
On a tous oublié les crimes de M. M même si nous étions tous bouleversés. C’est incessant.
État de guerre.

rose dit: à

DHH avait de l’avance.
comme souvent ce qui se passe ici.
Merci pour les pages retrouvées.
Il nous restera  » c’est du chinois » qd ns parlerons hébreu.
Et l’hébreu ce sera peanuts butter.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Ah, Jibé, Montpellier, toute entière revisitée par son ancien maire oxymorique (je veux dire que la ville est chaude, et non pas… fraîche…), appelant à son chevet les plus grands architectes : j’aimerais aujourd’hui, c’est vrai, en parler avec quelques montpelliérains, mais j’ai peur d’être « déligitimée » au premier mot…

Cependant (et rien que pour vous), le sujet de discussion serait, pour moi, l’oeuvre de Bofill. Prise en exemple, m’a-t-on dit, « modèle absolu » de la beauté et de la commodité de bâtiments destinés, en plus, au « peuple », oeuvre accouchée des lois SRU, grandeur d’une vision qui concilierait Tolstoï et Saint-Pétersbourg (bon, là il me faudrait développer, mais si je conçois parfaitement ce que je veux dire, et donc si les mots pourraient me venir aisément, la paresse me conduit à laisser ma petite formule telle quelle !) …

Bref, du beau, du social, et de la douceur enveloppant du logement urbain…

Sauf que je n’ai pas pu m’empêcher de trouver quelque chose de l’architecture mussolinnienne dans ces immenses bâtiments, « hlms de luxe », et qu’on n’y « sent » rien : et pourtant dieu sait que la cuisine montpelliéraine a la main large sur l’ail, l’huile, les épices. Les fenêtres ouvertes des appartements n’envoient aucune musique, personne ne s’engueule, et je ne sais où les locataires sèchent leur linge. Il n’y a rien de populaire dans ce luxe d’espace, de calme, de beaux matériaux, déployé là : vous me direz que j’exagère, et que le peuple a bien le droit, lui aussi, au luxe, nom de dlà ?

Mais où sont les enfants, les vélos, les cordes à sauter, dans ces impeccables déambulatoires qui me renvoyaient à un « ordre social » qu’au fond de moi, j’exècre, en réalité ? Seules les fontaines arrosaient des petits enfants ravis de s’y baigner (Clopin a fait une photo magnifique, d’ailleurs, mais bref)… Mais autour ?

J’habitais, quelle chance, pendant mes quelques jours montpelliérains, en plein coeur du Blason, dans un immeuble du 17è siècle au magnifique escalier de calcaire (ce sont pour moi les escaliers les plus émouvants, car plus vite attaqués par l’usure ; or, rien que de voir la déclivité du bord de certaines marches, de poser le pied là où tant d’autres ont creusé la pierre, de me tenir à la rampe, non en fer forgé mais en pierre elle aussi, soutenue par des pilastres à la fois massifs et aérés, j’en commençais à divaguer, sans même avoir ouvert ma porte !).

Je ne peux donc pas me plaindre de mon séjour, car Montpellier est si emplie d’énergie et de jeunesse que, même au coeur du quartier historique donc touristique donc n’alignant que restaurants, bars et boutiques à fringues, on sent la vibration presque palpable d’une puissante cité qui s’empuissante encore et toujours.

Et puis, ces enfilades de perspectives « grand siècle », ce mouvement… Non, honnêtement, je ne peux prétendre à accabler Montpellier… D’autant qu’un musicien des rues nous a gratifiés, sur sa guitare, très tôt un matin, au beau milieu de la toilette matinale menée rondement par les services municipaux de la place de la Comédie, d’une interprétation ma foi vraiment chiadée de morceaux de Pentangle, rien que pour me remercier d’avoir identifié une orchestration de John Renbourn dans « The Lady and the Unicorn », répertoire plutôt rare dans les rues, non ? Et qui s’accordait si bien, dans sa douceur élisabéthaine, avec ce qui nous entourait…

Le blason est somptueux, les tramways habillés comme des clowns et la circulation disons « circulaire » impossible (heureusement, nous jouissions en plus d’un parking privé à deux pas de là. Il suffisait, comme je le disais à Clopin pour le faire rigoler, d' »atteindre le Corum » pour pouvoir être délivrés de la bagnol. Mais cependant, je suis restée sur ma faim, question curiosité sur le « vivre ensemble » (le seul qui vaille, et de plus en plus).

Je n’ai vraiment parlé qu’avec des punks à chiens, qui semblaient plus nombreux à Montpellier qu’ailleurs, et que j’aimais bien. D’abord, aucun d’eux n’était agressif, – et puis, je trouve qu’ils devraient jouir, dans cette cité, de la protection du saint Patron de la Ville, j’ai nommé Saint Roch.

Franchement, Saint Roch, c’est le premier punk à chien « reconnu », non ? (pensez à son histoire… sans un rond car ayant donné tous ses biens, limite pouilleux, enfermé pour un rien par les agents de l’ordre de l’époque, sans cesse allant et venant d’une ville à l’autre, et associé à tout jamais aux clebs…)

Donc, nous dirons que je n’aimerais VRAIMENT Montpellier que le jour où, à côté des chirurgiens et de la SPA, on décrètera que le Saint Patron de la Ville est aussi celui des punks à chiens.

Mais je crains un refus du diocèse !

(bon, j’arrête là ma trop longue carte postale, m’enfin vous m’avez comprise, Jibé, pas vrai ? Quelle frustration, de ne pouvoir discuter d’un plat que l’on mange avec celui qui l’a confectionné… ou qui le connaît parfaitement, comme vous pour Paris… )

rose dit: à

Dans les fontaines admirées Clopine avez-vous vu l’immense ronde coupelle soutenu par trois hommes.en bronze ? En contrebas de la librairie Sauramps ?
Et visité le musée Fabre ?

Cdl

rose dit: à

soutenue

Sergio dit: à

Mais pourquoi les Punks ils auraient pas des chats ? C’est quand même plus élégant, non ? Quoiqu’une épingle à nourrice de six kilos dans le cuir de ces maudits clebs, après tout…

Delaporte dit: à

Propos de bon sens du pape, revenant des JMJ. (La seule petite réserve qu’on pourrait faire est que Daech s’inspire de l’islam, mais d’un islam perverti par le fondamentalisme, il est vrai.) :

Tous les musulmans ne sont pas violents comme tous les catholiques ne sont pas violents. C’est comme la macédoine : il y a de tout ! Il y a des gens violents dans cette religion : c’est vrai, mais je crois que dans toutes les religions il y a toujours un petit groupe fondamentaliste. Il n’est pas juste d’identifier l’islam avec la violence. Cela n’est pas juste et n’est pas vrai. (la Croix)

keupu dit: à

MàC stagne, oui, il n’avance pas, il recule même, comment voulez-vous qu’on l’… !

bouguereau dit: à

et baroz toujours a faire la promo des barquettes de chipo texmex

bouguereau dit: à

ta gueule

Marie H dit: à

Cher Monsieur Assouline,bravo pour vos articles instructifs au quotidien.Continuons de défendre la poésie attaquée de toutes parts.MHS(eu l’honneur de fréquenter Robert LHORO et d’intégrer plusieurs ateliers)

bouguereau dit: à

Propos de bon sens du pape, revenant des JMJ

la sodomie ça reste hinterdit jean marron..

bouguereau dit: à

C’est quand même plus élégant, non ?

le chat est un animal petit bourgeois

bouguereau dit: à

Bon mais si on se met à apprendre l’hébreu ça sera plus de l’hébreu halor…

c’est toujours l’ignorance qui fait sens

bouguereau dit: à

Excellente question

la question est trés mauvaise..à la rigueur des punk a homard mais globalement c’est une boisson d’homme

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Oui, Rose, les trois bustes d’hommes, dont l’un tend le bras, curieusement, comme s’il voulait savoir s’il pleut ou non – ça répond à mon avis aux « trois grâces » de la place de la Comédie, non ?

Du musée Fabre (j’ai d’abord cru naïvement que j’allais y voir… des insectes et des souvenirs entomologiques !), je n’ai parcouru (et encore, trop trop vite, que l’expo temporaire sur le pré-impressionniste Bazille – Mais mon logement se situait précisément dans ce qu’on pourrait appeler « l’arrière-cour » d’une des façades du bâtiment – donnant sur un jardin – endroit le plus calme d’une ville enfiévrée de commerce : j’étais donc dans l’ombre de la peinture, si je n’en avais pas, hélas, l’odeur.

J’ai aussi été, non pas étonnée, mais un peu « éperdue » par la piscine olympique, juste après le Bofill et le centre commercial enterré. Et effarée d’apprendre que l’eau n’est pas entièrement chauffée par le soleil (à Montpellier !!!)

Mais ce que j’ai préféré dans les rues du Blason, ce sont ces petites places carrées, dont un des côtés est constitué par une façade d’église. Paul Edel me comprendra immédiatement, car il suffirait de quelques vespas rouges, et d’une odeur d’ail, pour se croire à Rome…

Et puis : dieu que les jeunes gens sont beaux, à Montpellier ! Certes, on y vit presque nu, à cause de la chaleur. Mais les jeunes filles en short et simple tee-shirt, les garçons vigoureux (malgré des coupes de cheveux auxquelles, décidément, comme ma vieille mère pour les longs cheveux des babas d’antan, « je ne me fais pas », tant je trouve laides ces nuques rasées et ces casques de cheveux aplatis, façon footballeurs), franchement, ce que la jeunesse est belle, à Montpellier – et si l’on songe à l’ancienneté de la Ville, à sa vocation universitaire, on peut projeter des siècles et des siècles de jeunes gens aussi beaux, ici – un peu comme l’ange blond du premier plan de la flagellation du Christ, vous savez, ce tableau de Piero della Francesca ?

bouguereau dit: à

Ce Pape est un vrai … pape

infaillibe..je me souviens à la mort d’escobar (le pape de la drogue par cy le pape de la drogue par là) je fréquentais assidument un bistrot portuguais..et le patron au petit matin d’un air catastrophé s’adressant à moi comme si j’y pouvais « il parait que le pape est dans la drogue! »..et j’y ai pu..comme quoi hon demande toujours de l’aide à ceux qui peuvent vous en donner

keupu dit: à

la RdHaine est devenue un ramassis de vieux schnoques et de vieilles rombières épicétou comme dit l’autre zig croulant

Sergio dit: à

Il y a une question qui serait intéressante à creuser, c’est que d’une certaine manière la poésie est fille de la musique, donc du chant, un peu comme plus généralement la prose est fille de la parole, et or donc les chansons on arrive bien à les traduire par exemple Bang bang…

keupu dit: à

la RdHaine : les adeptes de Dingo Trump

Widergänger dit: à

Marie H dit: 1 août 2016 à 16 h 08 min
Oui, Robert Lohro, c’est Lionel Ray pour les intimes, les intimes étant la maison Gallimard où il publie ses chef-d’œuvre (en péril)…

Widergänger dit: à

voilà du Lionel Ray, un sonnet dénaturé homothétique de ce qu’il dit :

Tu marches
à pas indéfinis
comme
dans une ville.

Tu fuis
vers le dedans,
dans l’exil
des choses.

Il n’y a personne.
La vie est sans passé
ni futur. Tu marches

Vers le centre : chambre
à miroirs que traverse
le temps.

(extrait de « Lumière sera cette ombre », in Syllabes de sable, Poésie/Gallimard, 1993)

Découvert et magnifié par Aragaon qui a parlé à son sujet de la poésie du Bel canto. Ami d’Aragon, de Michel Deguy, de Guillevic qu’il avait fait venir, jadis, un soir, au lycée Chaptal, ainsi que Michel Deguy d’ailleurs quand j’étais encore en khâgne. C’était mon prof de khâgne, qui passait plus de temps à écrire qu’à préparer ses cours…

Widergänger dit: à

Pour moi, Lionel Ray c’est du sous Eluard, avec lequel il a beaucoup d’affinité, tant par le tempérament que par la poésie. Il a du talent, c’est indéniable, mais ce n’est pas un grand poète, sans doute parce qu’il ne sait pas ce que c’est que le malheur. Ce ne sont pour lui que des mots, des mots, toujours des mots…

guillaume dit: à

Clopine
 » on y vit presque nu, à cause de la chaleur. »
L’hiver ça peu cailler

« l’architecture mussolinnienne  »
lourdingue, bofill

guillaume dit: à

peuT

berguenzinc 43 dit: à

Boffill fut aux bobos ce que Chemetov et Huidobro furent aux prolos, un faisan parfaitement conscient de la nullité de ses pontes…

bouguereau dit: à

Boffill fut aux bobos ce que Chemetov et Huidobro furent aux prolos

..bofil était un pipol..et si mettons qulecontraire soit juste hun peu plus vrai ça renseignrait surtout sur çuiquildi

bouguereau dit: à

ho ce barnum sil havait fait un ministère du pogne for exempeul..et bien sur « mussolinien » c’est n’y rien connaite en poésie..ou plutôt répéter haprés tout l’monde

bouguereau dit: à

c’est un espinguoin dirait pablo..il ment moins ollé

Jibé dit: à

Et pour Jean Nouvel, berguenzinc, que dis-tu ?

bouguereau dit: à

faut il rappeler qu’il en a fallut des numeros de elle pour faire d’anton ‘la honte de barcelone’ un meust chez les français bourges

bouguereau dit: à

la RdHaine est devenue un ramassis de vieux schnoques

je suis pas si vieux et j’ai arpenté le parc guouelle qui menacait ruine et destruction..tout à fait seul en mai et pas si tot le matin..je suis sorti les poches pleine de tessons

Jibé dit: à

« le chat est un animal petit bourgeois »

Un animal d’aristocrates et de poètes, le boug !
Petit bourgeois Baudelaire ou les pharaons et les prêtres de l’ancienne Egypte ?

bouguereau dit: à

on arrive bien à les traduire par exemple Bang bang…

qu’est ce que tu dis de my way serdgio..
s’il elle est fille du chant c’était dabord une putain qui chantait nue..on lui chtait des fleurs ou des noyau d’pruneau dabord au prorata dla façon dont elle tournait son cul et ses nichons..vla cque les poétes hon oublié ou hon été surtout -dépossédé-

bouguereau dit: à

Pour un poète, traduire un autre poète est aussi une manière d’enrichir sa réflexion esthétique et de prolonger son art poétique. Pénétrer dans la forme d’un autre est un moyen de mieux connaître la sienne propre

trés snob et trés convnu ctaffure..c’t’un pis allé au mieux..un infestation des sciences convnues dla linguitic même pas à mon cul..pas davantage une oeuvre de piété aux ancêtres..qui vnait juste haprés l’cul..hévidemment y’a dracul pour meubler chca la mort prochaine..personne ira creuser pour y trouver dlor sauf pour prende sur ses thunes pour lui donner la pièce

Paul Edel dit: à

Montpellier ? On dirait à certains endroits une grande terrasse assez géométrique mais on se demande sur quoi ça donne ?une espèce de pale uniformité, c’est assez dépersonnalisé avec partout des extensions urbaines théoriques, trop tracées, on croirait des maquettes agrandies..Des gens sains,pour pub, qui se croisent comme dans une collection de mode, défilant sans trop se voir entre couliirs de commerces franchisés. Enfin par chance quelques ruelles où la lumière fléchit sur des portes bien laquées avec un marteau de bien astiqué ,et des plaques de cuivre passées au miror, des impasses comme des vieux placards à ciel ouvert, avec un arbre et son vrai feuillage mais qui ressemble à du mobilier urbain ,comme posé la veille par la municipalité. Ajoutez des nuances de crépi bien propres, des ptis cafés sans odeurs, un pourtour moderniste envitriné monotone..,une lumière qui durcit à midi, restent quelques vieux murs couleur compote de pomme.. étrange ville…. assez boboïsée.. suis parti vite fait.

DHH dit: à

Acceptable à Montpellier où il participe d’un projet urbanistique global le monumentalisme neo-classico-fasciste de Bofill devient comme une verrue flétrissant le tissu urbain parisien dans la place qu’il a aménagée derrière la gare Montparnasse

bouguereau dit: à

Difficile de s’attaquer au Paradise Lost de Milton en passant après Chateaubriand…

+ le continent shakespeare..vdqs..hon peut toujours vider une bouteille de green fairy lassouline..havec une cuillère adhoc à l.a.

bouguereau dit: à

suis parti vite fait

la chipo texmex comme a trieste..hon la fait pas ha polo

bouguereau dit: à

un projet urbanistique global le monumentalisme neo-classico-fasciste de Bofill

t’es juste prisonnière des himages simpe drh..comme les noirs et les arabe pas à la clientèle et à la caisse..c’est technique hévidemment..rien dpersonnel lanedans

bouguereau dit: à

assez boboïsée..

bon en même temps..trieste..rome..hon peut pas havoir le prochouto le pizayola la pizayolo et le quianti au prix du voleur de byciclette polo..faut rconnaite et assumer

Paul Edel dit: à

Mon cher bougrerau, essssccuse mais même les pizzerias et restaus à montpellier donnent l’impression d’avoir été concus par une chaine hotelière genre Mercure.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 1 août 2016 à 18 h 30 min
on arrive bien à les traduire par exemple Bang bang…

qu’est ce que tu dis de my way

Natürliche…

Curieusement, un certain nombre de motifs d’Elvis Presley provient de boîtes à musique italiennes de la Belle époque ; il y avait sûrement des paroles, mais en italien…

Jibé dit: à

Polo a trop lu Stendhal, qui écrivait :

 »
M (ontpellier) est une des plus laides villes que je connaisse, mais d’une laideur à elle, qui consiste à n’avoir pas de physionomie. On monte et on descend sans cesse ; ce sont de petites rues étroites ; jamais vingt-cinq toises en ligne droite. Les maisons sont en pierres et en général ont trois étages, mais petites, mesquines, sans aucune physionomie. Pas d’églises ; une cathédrale ridicule ; mais une des plus belles promenades du monde et où, tôt ou tard, on mettra des arbres, car ceux qui sont au Peyrou sont en si petit nombre qu’ils ne font pas masse d’ombre. »
(« Voyage dans le Midi de la France »)

la vie dans les bois dit: à

@17h06, guigui, sais-tu que l’interjection « abracadabra, turlututu chapeau pointu » viendrait du grec Αβραξας, Abraxas ?
Tu vas en avoir des trucs à raconter à tes copines de la rambla.

berguenzinc 43 dit: à

Jean Nouvel, jB, est comme Niemeyer ou Calatrava, il a le sens de la durée et une sorte de façon étonnante de s »aggripper » aux données du site où il va construire. Enfin , je trouve.

Un autre architecte-clébard opportuniste fut Aillaud.
Et puis, pour en revenir à Boffill ou Chemetov, es types, sont apabe de construire de vrais chefs d’oeuvre, amsi aussi de bâtir des merdes d ans les quartiers déjà peu favorisés par la beauté des hoses…centre ville d’Ivry, de Pantin;;; etc et comme les braves maires communistes de jadis n’avaient que le modèle stalinien ou honeckerien de rénovation urbaine, ce rat de Chemetov et son compère Huidobro se sont déshonorés en jouant la partition du laid, de l’immonde…

berguenzinc 43 dit: à

Montpellier est devenue une ville pour employés de la BNP, pour DRH bien propres sous eux…une ville modérée, avec des classes moyennes modérées, le tout bien morne, si l’on compare avec Marseille ou Avignon. On n’a pas, et c’st comme à Nïmes, la sensation de ce fourmillement du midi , dans la lumière sourde et drue…A Montpellier, tout est propre, c’est la vitrine de la Macronide…on est dans le Caprie des Dieux au lieu d’être dans le pélardon au lait cru…rien ne vous pique la langue ou le palais.

rose dit: à

J’ai vérifié versus et cela ressemble bien à des belles de nuit (mais pas sûre).chttps://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ac/Extérieur_de_l’Abbaye_de_Gellone_à_Saint_guilhem_le_désert.jpg/280px-Extéhttps://media-cdn.tripadvisor.com/media/photo-s/01/48/32/ac/the-roman-bridge-spanning.jpg

on peut barboter dans le Gard ou pêcher le gardon, rêver de baleines

berguenzinc 43 dit: à

Sommières, oui, Quissac, Pégairolles -de-Buèges….mais St -GUilhemn l »horreur boboïsée, comme Gordes….trop de monde…Moi j’aime Lodève ou Le Vigan, c’est pus âpre , plus huguenot, plus farouche et surtout, on a une paix royale.

berguenzinc 43 dit: à

et puis être étudiant, c’est , de toutes façons le bonheur…

rose dit: à

n’y ai

rose dit: à

ben non ; c’était pas le bonheur d’être étudiant.

En hiver à sept heures y a personne, il y a quarante ans… Je ne le connais pas boboisé saint guilhem ou alors cela a salement changé. Mais quand j’ai vu toutes ses pierres au musée médiéval j’ai eu un grand choc au coeur : transplanté, déménagé. C’est grâce à TKT que j’avais visité ce musée là.

rose dit: à

<Clopine

et le jardin botanicus avec ses gingkobus bilobabus ?

Jibé dit: à

Pour Montpellier

« Les mignottes de Montpellier passent pour les plus jolies du Royaume,
et d’aucuns prétendent même qu’elles ont donné leur nom à la ville :
Monspuellarum (le mont des jeunes filles), tel serait le nom premier,
primitif et latin de notre cité. Pour moi, la plus belle de France.
ROBERT MERLE

« Comment ne voit-elle pas la différence qu’il y a entre cette ville noble,
occupée de ses propres affaires, vivant par elle-même,
et la grande foire de la Riviera ? »
VALERY LARBAUD

Jibé dit: à

Témoignage de Pétrarque :

« … à l’approche de la puberté nous sommes allés pour des études de droit à Montpellier et avons passé là encore quatre années. Le pouvoir de la cité était alors entre les mains du roi de Majorque excepté pour une petite parcelle soumise au roi de France qui, parce que le voisinage des puissants est toujours importun, s’est rapidement adjugé la domination de toute la citadelle. Quelle tranquillité alors aussi en ce lieu, quelle paix, quelle richesse marchande, quelle foule d’étudiants, quelle profusion de professeurs ! »

Jibé dit: à

Pour rose, le Jardin des Plantes, vu par Valery Larbaud :

« Le moment le plus agréable dans l’allée Cusson : de dix heures du matin à midi. C’est un admirable lieu de lecture, cette allée surélevée au cœur du Jardin des Plantes, entre deux murs de verdures variées : yeuses, pins, gingkos-bilobas, bambous épais, arbres de Judée, que dépassent les cimes d’autres pins et des micocouliers géants. Le soleil éclaire l’allée dans toute son étendue et en travers. Le toit polychrome de la cathédrale reçoit la lumière de telle sorte que ses couleurs vives se voient bien. C’est la seule chose de la ville qui soit visible, cette tapisserie multicolore, et cependant la ville entoure le jardin. Un banc sous les branches, et ces escaliers qui vous portent jusque sur l’allée. Pas trace des saisons : les murs végétaux sont toujours verts, les ombres sur l’allée, toujours les mêmes ; le seul signe avant-coureur du printemps, c’est, à une des extrémités, l’énorme floraison mauve de l’arbre de Judée. Allée hors des saisons et au-dessus des jardins, de tous les jardins.

En hiver, le ciel du Nord vient parfois s’interposer entre la ville et le bleu métallique de la voûte méditerranéenne. Ciel d’un gris lumineux, mais épais et profond, et abondant, laissant traîner des nuées blanchâtres sur les collines, parmi les maisons blanches à terrasses et les bosquets de chênes verts et de pins maritimes, et ces arbres très hauts, aux mille petits rameaux serrés les uns contre les autres, rigides, qui forment un mur épais, tandis que plus haut les grosses branches développent largement de sombres plumages, des dômes, des éventails, de longs écrans verts, insensibles aux changements des saisons, et qui résistent au vent : grandiose ombrage perpétuel, curieusement inutile pendant que ce ciel demeure sur nous. De l’esplanade, on voit les deux rangées de platanes de la route de Nîmes, dénudées, hautes, d’un brun rougeâtre sur l’horizon blanc.

Il existe à la bibliothèque du musée Fabre, un livre intitulé : le Jardin des Plantes de Montpellier, poème. La préface a le ton romantique des Préfaces de Victor Hugo ; le poème est dans la pure tradition delillienne, et on est surpris d’y voir, d’y entrevoir plutôt, une allusion à l’allée Cusson, tant ce poème pourrait convenir à n’importe quel jardin botanique. La poésie des jardins de Montpellier, c’est Paul Valéry qui l’a exprimée dans deux ou trois de ses poèmes »

JC..... dit: à

Dix années à vivre à Montpellier vous dégoutent de cette vieille cité ayant perdu son charme depuis longtemps !

Evidemment les touristes adorent, puisqu’ils n’y connaissent en général que ce qui se voit …

Mille lieux sont plus nobles (hors les universitaires et la noblesse locale qui est encore bourré de gens sympas), le reste, c’est des prolos et des passants égarés !

Bofill a Montpellier ? La merbe absolue …

bouguereau dit: à

plus huguenot, plus farouche

que des tueurs..

bouguereau dit: à

décidément les bobos c’est les traites absolus honnis aussi bien du figaro que du monde..des anciens jmj catho de gauche écolo décroissant.. »minimaliss » comme ils disent..pourquoi tant de haine

bouguereau dit: à

(hors les universitaires et la noblesse locale qui est encore bourré de gens sympas)

fais pas ton dracul..ça fait longtemps qu’y te jettent des cailloux

contre ! dit: à

« Je vous construirai une ville avec des loques, moi.
Je vous construirai sans plan et sans ciment un édifice que vous ne détruirez pas
Et qu’une espèce d’évidence écumante soutiendra et gonflera,
Qui viendra vous braire au nez, et au nez gelé
De tous vos Parthénons, vos Arts Arabes et de vos Mings.
Avec de la fumée, avec de la dilution de brouillard et du son de peaux de tambours
Je vous assoirai des forteresses écrasantes et superbes,
Des forteresses faites exclusivement de remous et de secousses,
Contre lesquels votre ordre multimillénaire et votre géométrie
Tomberont en fadaises et galimatias et poussières de sable sans raisons.
Glas ! Glas ! Glas ! Sur vous tous! Néant sur les vivants!
Oui! Je crois en Dieu ! Certes, il n’en sait rien.
Foi, semelle inusable pour qui n’avance pas.
Ô monde, monde étranglé, ventre froid !
Même pas symbole, mais néant !
Je contre! Je contre! Je contre, et te gave de chien crevé !
En tonnes, vous m’entendez, en tonnes je vous arracherai
Ce que vous m’avez refusé en grammes!
Le venin du serpent est son fidèle compagnon.
Fidèle ! Et il l’estime à sa juste valeur.
Frères, Mes Frères damnés, suivez moi avec confiance;
Les dents du loup ne lâchent pas le loup,
C’est la chair du mouton qui lâche.
Dans le noir, nous verrons clair, Mes Frères!
Dans le labyrinthe, nous trouverons la voie droite!
Carcasse ! Où est ta place ici ?
Gêneuse! Pisseuse! Pots cassés! Poulie gémissante !
Comme tu vas sentir les cordages tendus des quatre mondes !
Comme je vais t’écarteler ! »

bouguereau dit: à

et puis être étudiant, c’est , de toutes façons le bonheur…

hach les neiges dantant..hou sont passé tes mains au cul

bouguereau dit: à

Bofill a Montpellier ? La merbe absolue …

giscard aurait tout raté?

bouguereau dit: à

Natürliche…

c’est certain que celui qui traduit sagwaroum on lui jette des saucisses avariées

berguenzinc 43 dit: à

bouguereau dit: 1 août 2016 à 20 h 14 min

ach pite en pouche et main au gul….jaja

bouguereau dit: à

ça c’été hun peu de l’art..ovide c’est une knack vite avalée à coté

Jibé dit: à

Ville de tradition cosmopolite et œcuménique, Montpellier a connu un profond essor démographique dans les années 1960 avec l’arrivée massive des Pieds-Noirs d’Afrique du Nord et l’immigration maghrébine et espagnole. C’est désormais une cité active, caractérisée par une population jeune, et qui a su développer à sa proche périphérie de nouveaux quartiers et renouveler ses ressources et son industrie. Ville particulièrement attractive et jouissant d’une démographie en constante croissance, Montpellier totalisait au dernier recensement de 2008 plus de 250 000 habitants, et plus de 400 000 pour son agglomération, se hissant désormais à la huitième place nationale.

Jibé dit: à

Clopine et rose, ma consoeur Marie Susplugas, native de Montpellier, répond à vos interrogations sur le quartier d’Antigone et sa statue :

« Né à la fin des années 1970 à l’initiative de Georges Frêche, maire de 1977 à 2004, et de son adjoint à l’urbanisation Raymond Dugrand – qui s’inspire du plan d’urbanisme d’Eugène Baudouin de 1943 –, le projet d’Antigone a pour objectif de libérer du foncier et d’ouvrir la ville vers le sud-est. Conçu par l’architecte catalan Ricardo Bofill, relié au centre ancien par les Echelles de la ville – allusion aux métiers de la cité médiévale répartis en sept échelles –, ce quartier néoclassique s’étire jusqu’au Lez, dont le cours est alors canalisé. L’axe ainsi tracé depuis la place du Nombre-d’Or jusqu’à celle de l’Europe est chargée de symboles : il a la même longueur que l’avenue des Champs-Elysées, 1800 mètres, et fait aussi écho à l’axe structurant Montpellier à l’ouest, de la place royale du Peyrou à la rue Foch. Ainsi, alors qu’au XIXe siècle, palais de justice et préfecture avaient été placés le long de la rue Foch dans le prolongement de la place royale, au XXe siècle, l’hôtel d’Agglomération – sur la place de Zeus – et l’hôtel de Région aux allures d’arc de triomphe marquent un nouvel axe politique qui part de la mairie – avant que celle-ci ne se déplace plus au sud, dans un bâtiment conçu par Jean Nouvel. Autre acte symbolique : le 1er mai 1981, juste avant son élection à la présidence de la République, François Mitterrand vient poser la première pierre d’Antigone. Avant de réaliser lui-même, quelques années plus tard, à Paris, un programme urbain prolongeant d’un côté l’axe des Champs-Elysées et l’Arc de Triomphe vers l’arche de la Défense, et de l’autre vers la pyramide du Louvre…
Répondant à la formidable expansion de la population montpelliéraine, Antigone fourmille de clins d’œil à la civilisation gréco-romaine. Outre les noms des rues et des places, les petits bâtiments situés en contrebas de l’hôtel de région ont la forme de temples gréco-romains. Au milieu, une copie de la Victoire de Samothrace se tient fièrement, dirigée vers la ville et l’agglomération. Au cœur d’Antigone, la piscine olympique de Bofill fait face à la médiathèque de Paul Chemetov et Borja Huidobro. Ainsi sont rapprochés, comme dans la Grèce antique, les lieux où il est bon de cultiver son corps et son esprit. Les trois éphèbes à demi plongés dans la fontaine de la place de Thessalie voisine ne sont-ils pas un clin d’œil à cette philosophie ? »
(« Montpellier secret et insolite »)

Jean Langoncet dit: à

Ville de tradition cosmopolite et œcuménique

Mon Plan Epargne Logement y est ; la multiplication des pains, c’est pour répondre à l’appel à tarte de clopine et à la tomate coeur de boeuf de berzik … douce france. enfin, vous devez confondre avec BDX ou ce qu’elle était du point de vue de stendhal: pas bouger

DHH dit: à

@bergnzinc
en balayant les commentaires ressuscités j’ai trouvé votre reponse à ma question de phonétique sous un fil ancien
je vous en remercie mais je ne suis pas convaincue
je chercherai de mon côté en essayant de retrouver dans ma cave mon ancestral manuel de phonétique grecque et je vous ferai une réponse plus argumentée
A ch.ant ch. ante et demie

D. dit: à

Le protocole chttps, c’est quoi, Sergio ?
J’ai l’impression d’être dépassé, d’un seul coup…

ribouldingue dit: à

« Et puis : dieu que les jeunes gens sont beaux, à Montpellier ! »

Rêve pas Clopine, t’as passé l’âge!

la fille à la voilette dit: à

JiBé Montpellier, parlez plutôt de l’hôtel particulier de Rondibilis, des chapelles des Pénitents, blancs, noirs…

Y vont voir c'est qui Raoul dit: à

« A ceux qui restitueront sa poésie à la vie quotidienne, rien ne résistera. » Raoul Vaneigem
Le Journal de Jane

la fille à la voilette dit: à

DHH cherchez dans Ernout-Meillet, vous avez la solution.

christiane dit: à

la fille à la voilette dit: 1 août 2016 à 12 h 33 min
(Quelques lettres à Ivan Tourguéniev sont dans le folio -correspondance de Flaubert n°3126.)
Votre pseudo m’évoque, dans un film dramatique (« Le vieux fusil » de Robert Enrico) le si joli visage de Romy Schneider, son sourire derrière la voilette adressé à son partenaire, Philippe Noiret et ce geste délicat quand elle relève cette voilette pour tremper les lèvres dans une coupe de champagne.
Film tourné à Bruniquel, un petit village du Tarn-et-Garonne à trente kilomètres de Montauban et à Bonaguil et Penne, deux autres communes du Quercy.
Quelques photos sur la si douce musique de François de Roubaix :
https://www.youtube.com/watch?v=H-14oeIyBCo

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Oui,!…trouvé cinq minutes,!…

…alors l’Auguste il n’était pas  » chaud « ,!…pour l’Ô-vide,!…

…déjà à ce code civil, pour pisser droit, alors les cours de baise en privé du parfum,!…sa fille en Pompes à dures,!…

…déjà les vespasiennes en vue,!…

…et, si on baisait en Barbares,!…questions de se chercher des poux,!…
…Oui,!…Zeus,!…à notre angle droit dans nos cadres,!…quels rapports d’Optimum à Pareto,!…là, çà me revient,!…les paradis fiscaux,!…
…çà existait vraiment,!…ces différences entre capitalistes,!…sûr,!…le moyen-âge au futur,!…
…faut des employés  » ripoux « , bien formés en rotations,!…etc,!…une  » bonne  » machinerie,!…à la soldes des pourris de tout,!…
…et çà fait des petits,!…forcément les Stalags 13 n’y suffiront pas,!…faut innover se manager des terroristes derrière les comptoirs,!…
…une T.V.A.,!…pour les frais de sécurité,!…
…quels terrorisme,!…je vois rien,!…des années des bonheur,!…
…un Coca Cola,!…par semaine,!…déjà pour liquidé les bactéries indésirables dans l’air pur, sous les avions,!…un plus,!
…etc,!…
…en lecture  » Art Business « ,
…édition Assouline,!…2001

rose dit: à

merci jibé !

bcp de saxo ds la musique du vieux fusil ; si on enchaine la musique, christiane, il y a les choses de la vie puis hélène, séquence chabadabada. Merci (même si sans nostalgie).

la fille à la voilette dit: à

Christiane 23h08. Merci de cette nouvelle précision; j’ai la correspondance de Flaubert en Pléïade, il n’y a pas les lettres échangées avec Tourgueniev. L’édition Conard est épuisée; un ami me cherche l’édition du Rocher…. le lien que vs donniez est tout à fait intéressant car il y a des extraits .La datcha de Bougival est ouverte au public, plaisir d’y aller,bientôt.J’ai lu la correspondance P.Viardot/ G.Sand, très vieille édition.Les femmes sont fabuleuses, elles parcourent l’Europe,en patache,gagnent leur vie, pouponnent, se pomponnent,sans jamais se plaindre..Vu à la TV une émission sur Mme Vigée Lebrun, remarquable. Mais, demain mardi c’est le Grand Maître de la 2 qui est aux commandes des amours de George Sand;sortons les mouchoirs et gardons l’oeil en coin, il va déterrer des Ombres !
Merci pour Tourgueniev, vous avez la mémoire absolue !

la fille à la voilette dit: à

DHH ou Berguenzinc, s’il s’agit de tetra / quatuor, Wiki donne la bonne explication, qui peut être complétée avec le dict.etymologique Ernout-Meillet.
Désolée, je n’ai pas vraiment le temps, mais vous vous en sortirez comme des chefs, de *kw..tr

Bloom dit: à

Peut-on parler de Montpellier la catholique (à un moment surnommée « la surdouée ») sans évoquer Nîmes, sa rivale régionale, protestante?
Les Gorges de l’Hérault, jusqu’à St Guillem le désert, et son cloître orphelin de sa moitié maintenant au Musée de Washington Heights, au nord de Manhattan, après Harlem, en face du Bronx. Baigné de lumière américaine et de chants grégoriens en boîte. Pas mal comme fin de vie.
Et plus haut, la bambouseraie de Prafrance & le Musée du Désert, aussi émouvant qu’il est simple et juste. Les parpaillots, la colonne vertébrale bien droite, ont subi de plein fouet les dragonnades de Louis le quatorzième, et s’en sont allés fertiliser les élites des pays étrangers…L’inscription attribuée à Marie Durand dans la Tour de Constance d’Aigues Mortes dit l’essentiel.

de nota dit: à

@ La fille à la voilette,

pour info, la correspondance Flaubert- Tourgueniev (éditions Flammarion) est vraisemblablement disponible à la librairie Jousseaume, Paris 2, galerie Vivienne…pour à peine plus de 10 euros! Cette correspondance est présentée et annotée par Alexandre Zviguilski, spécialiste de l’oeuvre de Tourgueniev et créateur du musée qui lui est consacré à Bougival…

JC..... dit: à

Aux abords de Montpellier, ne ratez pas la foire aux pintades : un évènement quotidien.

JC..... dit: à

Louis XIV a fait de très grandes choses, comme créer une fort belle Marine, mais aussi de formidables c.nneries, par exemple épurer la sœur ainée de l’Eglise de ses valeureux parpaillots, partis enrichir les voisins. Acte imbécile dont nous sentons encore les effets aujourd’hui …

JC..... dit: à

L’essor de Montpellier date de Maitre François Delmas, son maire républicain, avocat, homme sage, cultivé, dynamique, qui sut gérer l’afflux des pieds noirs d’Algérie.

A la limite de l’étrangeté cérébrale, son successeur le septimanien mégalomane socialiste Georges Frêche ne servit pas la ville : il s’en servit.

Widergänger dit: à

Montpellier c’est surtout sa faculté de médecine et Rabelais qui y fut étudiant et professeur par la suite avant d’aller s’installer à Lyon comme médecin de réputation internationale puisque son nom est connu jusqu’à Francfort sur l’Oder.

Widergänger dit: à

Oui, l’expulsion des calvinistes est bien sûr une monstruosité. Le duc de Saint-Simon a dit à ce sujet ce qu’il fallait en dire dans ses Mémoires. Mais sur le plan économique, les conséquences de l’Édit de Fontainebleau sont assez ambiguës. Je me suis intéressé au problème à cause de mes ancêtres de l’époque en terre périgourdine.

Les calvinistes émigrés à Berlin ont bien sûr profité au roi de Prusse au détriment de l’économie française. Mais une partie des calvinistes de l’arrière pays bordelais jusqu’au Périgord ont aussi émigré à Amsterdam où une partie d’entre eux d’ailleurs avait devancé les mesures répressives de l’Édit en question. Or, ces émigrés-là ont été les promoteurs du commerce international des vins de Bordeaux à travers l’Europe jusqu’en Russie par la mer baltique. Ce commerce international du vin a évidemment profité à l’économie française. Mais qui peut dire si la présence des calvinistes en France, présents surtout dans le sud, n’aurait pas entraîné des réformes à la fois économiques et politiques qui auraient éviter d’en passer par la Révolution pour mettre en place en France une société bourgeoise et capitaliste ?

JC..... dit: à

C’est un travail d’historien d’avancer des hypothèses sur ce qu’aurait pu donner le maintien sur place des parpaillots…. on peut en formuler des tas, d’hypothèses !

Ce qui est certain, c’est qu’il y a eu épuration religieuse de gens dont l’esprit était plutôt réformiste et qu’il eut mieux valu les conserver dans ces périodes pré-révolutionnaires !

On y aurait peut être gagné en intelligence, religieuse, économique et politique.

DHH dit: à

@la fille à la voilette
merci de prendre sur votre nuit pour venir à mon secours
le problème evoqué n’etait pas quatuor tetra paradigmatique du traitement différencié de la labiovelaire en grec et en latin mais la parenté pneuma atmen
mieux qu’ernout meillet sur le destin phonetique de l’indo europeen michel Lejeune phonetique historique du grec

Charles dit: à

Sur ma page d’accueil « Orange » au lever :
 » Enora Malagré répond aux rumeurs sur sa séparation  » ;  » Harry fait exploser les demandes de text HIV  » ; « Islam : le nouveau dérapage de Moarano  » ;  » Ménez a-t-il fait le bon choix ? « .

Ce florilège m’a enfin ouvert les yeux : et j’en remettrais une couche, quantum est in me (comme dirait Widergänger)? En toute modestie et en toute inconscience ? Non. J’ai donc décidé de m’abstenir définitivement de poster, sur ce blog et sur quelques autres (y compris le mien), mon petit lot de sottises par paquets sporadiques. Personne ici ne le regrettera, je pense, à commencer par l’hôte de ces bois que je remercie pour sa patience et pour tout ce que j’ai appris en le lisant. Conscient du culot que cette initiative implique, j’embrasse tout le monde. Je ne vous dis pas « au revoir » : j’évite de faire des promesses que je ne pourrais pas tenir.

Widergänger dit: à

En effet, JC, je partage ce que tu dis.

Tu remarqueras d’ailleurs — mais peut-être était-ce déjà ce à quoi tu faisais allusion un peu plus bas — que des parpaillots comme Rocard ou Jospin ont été plus ou moins rejetés par l’opinion publique alors que c’était des hommes politiques de grande qualité. Quand je pense que Jospin a eu le courage de dire aux Palestiniens ce qu’il leur a dit au sujet des Israéliens et qu’il s’est fait canarder de pierres ! Fallait du cran pour faire ça ! Ce n’est pas Valls qui le ferait, même avec son discours philosémite, qui reste malgré tout fort ambigu. Et Rocard n’a pas eu le destin politique qu’il aurait dû avoir.

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