de Pierre Assouline

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La République des livres
Laissez partir les morts…

Laissez partir les morts…

Il y a des écrivains avec qui des lecteurs ont passé un pacte. Ils les suivent depuis longtemps, parfois depuis leurs débuts, leur demeurent fidèles avec plus ou moins de bonheur, les retrouvent à chaque nouveau livre avec un plaisir mêlé d’appréhension non par crainte d’être surpris mais par peur d’être déçu. Et cela dure ainsi pendant toute une vie de lecteur… Entendons-nous bien : quoiqu’on attende de lui, et certains même se croient en droit d’en attendre une certaine qualité d’écriture voire un certain type de livre, un auteur ne nous doit rien, il n’a aucun compte à nous rendre. Le pacte entre l’un et l’autre existe pourtant bien. Implicite, il ne procède d’aucun contrat. Aussi invisible que mystérieux, il relève d’une promesse non formulée. Jusqu’à ce que le lecteur de décide de le rompre- ou pas.

Ce pacte, c’est ce qui m’a fait lire Le Lièvre (148 pages, 15 euros, Gallimard), bref texte dont le titre ne dit rien et la quatrième de couverture pas grand-chose. Faut-il que ses romans (Des choses idiotes et douces), ses essais, ses poèmes, ses directions d’ouvrage (la Bible des écrivains) et ses traductions (Virgile, Shakespeare, saint Augustin) m’aient souvent emporté plus loin que moi, qu’ils m’aient aidé à me dépasser, pour qu’une fois de plus je fasse confiance à Frédéric Boyer au point de lui accorder quelques heures de ma vie. Car c’est bien cela que l’on sacrifie en choisissant d’entrer dans un livre : un saut dans l’inconnu et une part de notre existence.

Tout écrivain devrait le savoir : ce qui a été écrit les larmes aux yeux se lit les larmes aux yeux. C’était déjà vrai de peut-être pas immortelle que Boyer avait écrit après le décès accidentel que sa compagne la philosophe Anne Dufourmantelle. Si ça l’est un peu moins du Lièvre, c’est que les larmes sont elles-mêmes au centre de ce récit. Les larmes, leur retenue, leur refoulement et cet irrépressible empêchement de pleurer quand on est un homme au motif que Dieu vomit les tièdes. Tant pis pour Lui : il fait bon demeurer parmi eux :

« Les rescapés. Les enfants qui n’ont pas grandi. Les familles qui n’ont pas toujours eu les mots ni les gestes qu’il aurait fallu ».

Qui sait si le salut de leur âme ne les guette pas aussi. C’est si difficile de laisser partir les morts. Pourtant, la quête de la légèreté est à ce prix.

A la faveur d’une consultation chez un thérapeute qu’il appelle « le chaman », un parisien à l’approche de la soixantaine, effondré par deux violents deuils successifs, retrouve en lui l’enfant de 12 ans qu’il était au début des années 70. Son héros était alors le voisin de la maison familiale quelque part dans la banlieue de Toulouse. Une grande gueule, trouble, louche, ambigüe et charismatique, qui l’emmenait avec lui dans sa Renault Torino à la chasse dans les forêts gasconnes. Un jour, ils tuent un lièvre. Son baptême du feu. L’homme l’attribue à l’enfant pour le rendre fier de cette victoire, mais l’enfant en est embarrassé, il la rejette, il ne veut pas de ce sang de l’animal blessé à mort. Le voisin clame partout avec fierté que l’enfant a eu le lièvre mais l’enfant, qui sait que ce n’est pas vrai, fait semblant alors qu’il aimerait tant ramener à la vie l’encombrant cadavre de ce petit animal que les Anciens avaient érigé en totem de l’amour et de la résurrection. Avec une touche de pensée magique, le lièvre est fait agnus Dei.

Un jour le voisin disparait sous ses yeux. La police l’emmène on ne sait pas pourquoi. Dès qu’il a gagné la prison, sa femme a déménagé. Finies les grandes virées. Il disait que tuer n’était pas une décision mais une chance, un cadeau qu’on ne peut refuser, il suffit de mettre de côté la conscience et ses échappatoires. Cet homme était son professeur de liberté. Il fut le premier à le confronter à la violence des hommes et à la perte de l’innocence- mais à quel âge découvre-t-on vraiment l’idée de la perte ? Ce moment de sa vie y fit entrer le Mal et la mort. Le lièvre, dépecé et mangé, est mort et ressuscité. Telle est la dramaturgie tissée autour de ce souvenir remonté des ténèbres de ce pays perdu qu’est l’enfance longtemps après à la faveur de la mort des proches.

Ce récit plus poétique que réaliste, d’une beauté aussi discrète que saisissante, est bourré de remords et de regrets, d’émotions et de sensibilités, de larmes réprimées et de culpabilités, de terreurs intimes et de petites trahisons, de sacrifices et de renoncements, de nœuds et de dénouements -et de fantômes apaisés. Une telle osmose avec la nature, les animaux et les végétaux, ramène au Nouveau monde bien que le paysage très français d’un Lièvre se situe loin de la Virginie où le film de Terrence Malick fut tourné. Un filet d’eau l’irrigue de bout en bout. Des larmes le constituent. En s’écoulant, elles renvoient un seul et même écho : « Laissez partir les morts… ». Pas sûr que l’on s’en débarrasse jamais quand ils ont fait ce que nous sommes.

Roman, récit, conte ou fable, peu importe : ce n’est pas un livre touchant mais un livre qui nous touche et nous trouble durablement. Car c’est bien de la mort qu’il s’agit, celle des autres. L’arrière-pays de Frédéric Boyer, c’est l’entre-deux morts. Son Lièvre a la vertu et la générosité de ces grands petits livres qui ressuscitent d’anciens et toujours vifs bonheurs de lecture. Dans mon cas, c’est L’éloquence des larmes (Desclée de Brouwer, 2000), essai croisant peinture, musique, littérature qui disait comment la beauté, comme la mort, peut mystérieusement aider à vivre. Bref, limpide, cristallin, le livre avait été écrit à la lumière des tragédies de Shakespeare et de La Pesanteur et la grâce de Simone Weil. Son auteur Jean-Loup Charvet, historien de l’art et haute-contre formé par James Bowman, dirigea l’ensemble baroque « Les passions de l’âme ». Comme l’écrivait son éditeur Benoit Chantre, qui se chargea du manuscrit : « c’est un chant devenu pensée ». Car Charvet avait laissé son livre inachevé, emporté à 37 ans par une tumeur au cerveau. Plus de vingt ans ont passé mais certains passages n’ont jamais quitté ma mémoire :

« Si la musique a tant de force dans la représentation des larmes, c’est qu’elle rend le silence sensible … On ne s’élève pas en larmes car il est faux de dire qu’on tombe en larmes : on ne peut que fondre en larmes… Retient-t-on ses larmes où sommes-nous retenus par elles ?… Le gémissement, emblème sonore de la larme… La larme calligraphie de l’émotion… De l’éloquence muette et de cette sorte de joie qui fait pleurer… »

Mais vous pleurez, Milord ? Ça j’l’aurais jamais cru…

(« Funérailles shinto de l’acteur de Kabuki Danjuro, Tokyo, 1965 » photo de Henri Cartier-Bresson ;

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 093 Réponses pour Laissez partir les morts…

Bloom dit: à

Baroz, L’Amoureux de Paris, suggestion de nom pour ton blog, au cas où… (inspiré d’une émission de public sénat sur le Jardin du Luxembourg).

et alii dit: à

blanc
lui, c’est
Douglas R. White (né en 1942) est un chercheur américain en complexité , anthropologue social , sociologue et chercheur en réseaux sociaux à l’ Université de Californie à Irvine .
mais sa page wiki est au nom de Blanc
https://en.wikipedia.org/wiki/Douglas_R._White

et alii dit: à

« colloque des chiens »
freud, larmes , mort du père
in
L’oubli des larmes ou Freud castillan
Thierry Longé
Dans Essaim 2010/2 (n° 25), pages 97 à 109
https://www.cairn.info/revue-essaim-2010-2-page-97.htm

réoriente l’erreur/oubli vers sa fonction de lapsus qui barre la source des larmes au moment où le père de Freud entre en agonie. L’oubli de la source des larmes figure-t-il les larmes de l’oubli et l’oubli des larmes, celles qu’on n’a plus à verser, celles qu’on ne versera plus ? Le « déjà-mort » de l’erreur initiale (annonce anticipée) n’ouvrerait-il pas l’hypothèse du « déjà-mort » de l’actuel, Jacob, liquidant la contrainte à subir l’agonie du père, dont la mort tarde ? Le lien ténu que nous signalons entre cette reviviscence d’un fragment du passé et l’actuel, ne peut-on le renforcer pour lui donner davantage consistance ?

De fait le distique espagnol cité, « Isabelita, no llores, que se marchitan las flores », n’a rien à faire avec les différentes versions du Figaro, qu’il s’agisse du livret italien de Lorenzo da Ponte ou de la pièce française. Il est tiré du poème « Lagrimás []
[26]
F. Caballero, Lagrimás. Novela de costumbres contemporáneas,… » de Caballero Fernán, et plus précisément d’un quatrain de la cinquième partie des Lagrimás :

«

Isabelita no llores
que se marchitan las flores,
no llores Isabelita
que las flores se marchitan. »
35qu’on pourrait traduire ainsi : « Isabelita ne pleure pas de ce que passent les fleurs/ne pleure pas Isabelita de ce que les fleurs passent. »

rose dit: à

Le traité des larmes de Catherine Chalier.

et alii dit: à

rose, vous retrouverez la rose de jericho
par ailleurs une rose de Jéricho. La singularité de cette dernière est de n’être ni rose ni fleur, mais une plante qu’aucune boutonnière ne saurait arborer, une sélaginelle, une plante du désert dont le nom commun fait allusion à la ville biblique qui comme elle semble dotée de cette capacité de toujours renaître. Elle se présente sous la forme d’une boule de feuilles desséchées qui, au contact de l’eau, en quelques heures retrouvent épanouissement et verdeur. Ainsi la nomme-t-on la plante de la résurrection pour la vendre aux chalands. Mieux, même morte elle peut offrir le spectacle de sa réexpansion, de sorte qu’on a pu la transmettre de génération en génération, tel un spectre, un fantôme de fleur.
dans le lien que je viens d’envoyer sur l’oubli des larmes de FREUD
BON CONSEIL DE L’AUTEUR DE L’ARTICLE :CASTILLONS
https://www.cairn.info/revue-essaim-2010-2-page-97.htm

rose dit: à

Et alii

On en trouve des larmes de Jéricho.
Suis très intéressée par Freud.

et alii dit: à

le fameux chien BOBBY/
Dans « Nom d’un chien ou le droit naturel », Levinas invente un type extrêmement singulier de fable, que l’on pourrait désigner comme une fable littérale. Il procède en effet à un récit autobiographique qui relève à bien des égards d’une réécriture de l’épisode de la reconnaissance d’Ulysse par son chien Argos dans l’Odyssée. Le philosophe entreprend un récit à la première personne qui rapporte un événement significatif survenu alors qu’il était prisonnier dans un camp de travail en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, où il était retenu en tant que Juif. Le récit de l’événement proprement dit est écrit à la première personne du pluriel, Levinas s’incluant dans le collectif des prisonniers : « Nous étions soixante-dix dans un commando forestier pour prisonniers de guerre israélites, en Allemagne nazie [8]
[8]
Emmanuel Levinas, « Nom d’un chien ou le droit naturel », in…. » Après avoir décrit la situation des prisonniers maltraités par les Nazis, Levinas introduit un élément perturbateur, l’arrivée d’un chien : « Et voici que, vers le milieu d’une longue captivité – pour quelques semaines et avant que les sentinelles ne l’eussent chassé – un chien errant entre dans notre vie [9]
[9]
Ibid., p. 234.. » Le chien, qu’ils baptisent Bobby, symbole de l’espérance d’une libération américaine, reconnaît les prisonniers comme humains.
https://www.cairn.info/revue-litterature-2012-4-page-71.htm

Soleil vert dit: à

pleurs … pleurs
on n’a pas parlé encore des pleureuses qui dans l’antiquité dramatisaient à outrance les cérémonies funèbres.

Un soir dans l’émission tv The Voice (tapez pas tapez pas) une jeune chanteuse avait interprétée Utile de Julien Clerc en hommage aux victimes du 13 novembre 2015. Il y a dans le lamento de son interprétation quelque chose des pleureuses.
Le format de l’émission avec les exclamations imbéciles des proches qui coupent le chant est insupportable mais j’ai trouvé cela original

https://www.youtube.com/watch?v=8yBoG4SfWqU

rose dit: à

Des roses de Jéricho et alii.
Lapsus clavii.

et alii dit: à

Lydie Salvayre
En 2014, elle écrit son roman Pas pleurer, qui obtient le prix Goncourt. L’écriture de ce roman est motivé par la lecture des Grands cimetières sous la lune, de l’écrivain français Georges Bernanos :

et alii dit: à

Lydie Salvayre règle ses comptes avec la maladie et la haine
Prix Goncourt 2014 pour « Pas pleurer », la romancière revient avec un livre pugnace qui démonte le discours xénophobe. Le roman d’une battante. obs

MC dit: à

Oui, ce n’était pas mieux avant, Léon Defoux dans sa Chronique de l’Académie Goncourt, épingle des écrivains peu sérieux dans le choix des prix. Au grand dam des concurrents.
Il me semble que le vers « Tel qui rit Vendredi etc » se trouve dans le monologue de Petit Jean.
Depuis la constitution d’une vie de Salon, quelque part au Dix-Septième siècle, le portrait, la vacherie, et le trait d’esprit sont indissolublement liés. Les mots de la Comtesse de Guermantes s’inscrivent dans une longue tradition ou l’on peut citer la Comtesse de Boigne -« Ella avait de beaux yeux, surtout le gauche »- ou la Duchesse de la Rochefoucauld contemporaine de Balzac et rappelant des origines batardisantes: « Le Monde oublie, la Religion pardonne, mais le nez reste! » Je donne pour cet esprit là, volontiers incorrect, les oeuvres complètes de Marie Sasseur…
MC

Ed dit: à

Coucou la RDL,

Exceptionnellement, je n’ai pas de Kaamelott à refourguer, mais un simple sondage à faire :

Quels ont été vos effets secondaires après 1ere, 2e injection du vaccin ?

Merci et bonne soirée

Jazzi dit: à

Aucunes réactions notables après les deux injections d’Astra Zeneca, Ed.

Jazzi dit: à

« (tapez pas tapez pas) »

Moi aussi je regarde et écoute The Voice, Soleil vert…

Jazzi dit: à

Merci, Bloom.
Mais j’ai choisi un titre plus… enfin moins… pour, non pas un blog, mais un site.

rose dit: à

Ed
Pas d’effet secondaire.

renato dit: à

Pas d’effet secondaire, Ed.

B dit: à

Pfizer, ED, daffalgan 1gr pour prévenir et aucun ES en dehors d’une légère douleur au bras après la 1ère .

Janssen J-J dit: à

1 – Aucun effet secondaire non plus, Ed… avec du pfister…
2 – autres suggestions de site : l’apiculteur de Paris – l’exploitant parisien abricole – le Paris paysan d’Aragon – Le vrai hidalgo de Lutèce
3- rappel d’un mot de la grande mad’moiselle frondeuse : « quand elle levait deux pattes, manquait toujours se casser la gueule » – Marie Sasseur n’en méritait pas tant, autant donner d’la confiote aux poulardes & chaperons…
4 – « Le pleureur »…, un merveilleux petit roman sud-africain de Zakes Mda paru en 1999… Et je le recommande souvent à celzéceux… http://africultures.com/le-pleureur-1202/
5 – un chercheur américain en complexité…Voir Edgar Rice N.-Morin : « Pour une méthode plus méthodologique »…
Bàv, les suce pets du coco vide… !

B dit: à

Le gai Paris, Paris dans tous ses jardins, Paris décalé, paris libertins mais Paris! Jazzi, quel sera la matière du site, au fait?

B dit: à

Sympas vos crocos, Rose, une pub pour Lacoste, en les collant sur le maillot ça peut passer . Mes préférés, les nounours chocolat coeur blanc, fraises tagada, les haribos carrés bicolores noir et blanc.

B dit: à

Les bergamottes devraient remplacer la madeleine en ce qui me concerne bien que les véritables madeleines de Commercy puissent réveiller des souvenirs. L’odeur du goudron mêlée à celle des fougères, faudrait que je retrouve ça.

B dit: à

A la sortie de l’église, avec quelques centimes dérobés à la quête nous achetions dans une antique boutique dont la porte s’ouvrait accompagnée d’un son de clochette des bonbons à 2 centimes.

Jazzi dit: à

« Quelle sera la matière du site », B ?
Résumé du projet.

Le LéZard de Paris

Paris-patrimoines ou Les inventaires d’un flâneur parisien

Le site propose de retrouver en ligne la vie et l’histoire des principaux sites et monuments parisiens, d’après les ouvrages de Jacques Barozzi :

1/ Paris de fontaine en fontaine ;
2/ Histoire des jardins de Paris, des Tuileries au parc de Bercy ;
3/ Le Bestiaire de Paris, la représentation animale dans les rues de la capitale ;
4/ Cimetières de Paris, art funéraire et principales tombes de célébrités des cimetières parisiens ;
5/ Les salles de spectacle de Paris : théâtres, music-halls, cinémas, opéras, salles de concerts… ;
6/ Les musées de Paris ;
7/ La Libération de Paris, le « film » documentaire des cinq jours qui libérèrent la capitale ;
8/ Les cariatides de Paris…
_______________

Un site à destination des amoureux de Paris.
Prévoir, dans un premier temps, une édition bilingue : Français et Anglais.
Constituer une petite équipe de membres fondateurs, aux compétences diverses et complémentaires, du site et de la société (ou association) Le LéZard de Paris.

B dit: à

Mon corps, mon choix, ma liberté.

Réponse 1 : slogan des femmes en Pologne privées du droit à l’avortement.

Réponse 2 : Campagne contre l’excision.

Réponse 3 : Manifestation en faveur de l’incinération.

B dit: à

Jazzi, le menu a surement été indexé côté tarifs depuis 2018, ce n’est pas si mal, si vous passez par là:

https://fr.newtable.com/restaurant-les-caryatides-3973.php

Ici un seul immeuble porte des caryatides à moins que ce ne soit l’inverse, rénové récemment, sa destination n’est pas encore connue.

B dit: à

Il est un peu tôt pour retrouver les anatomistes d’olga Tokarczuk. Beaux tableaux vivants par endroits. Possible de piocher dans ce livre au hasard, la linéarité ne s’impose pas, me semble-t-il, pour le découvrir.

et alii dit: à

Une petite fille en pleurs dans une ville en pluie
Et moi qui cours après
Et moi qui cours après au milieu de la nuit
Mais qu’est-ce que je lui ai fait?
Une petite idiote qui me joue la grande scène de la femme délaissée
Et qui veut me faire croire qu’elle va se noyer
C’est de quel côté la Seine?
Mais qu’est-ce que je lui ai fait?
Qu’est-ce qu’elle me reproche?
Qu’est-ce qui lui a pris?
Lorsque je l’ai trompé, elle l’a jamais appris
C’est pas elle qui s’approche?
Tu m’aimes vraiment dis-moi
Tu m’aimes, tu m’aimes, tu m’aimes
C’est tout ce qu’elle sait dire
En bouffant, en me rasant quand je voudrais dormir
Faut lui dire que je l’aime
https://www.google.com/search?q=nougaro+une+petite+fille+en+pleurs+paroles&oq=nougaro+unepe&aqs=chrome.2.69i57j46i13j0i13l2.30089j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8

JiCé..... dit: à

Dimanche 25 juillet 2021,5h27, 24°, temps calme, vent nul

Aujourd’hui, visite au cimetière comme chaque semaine, lustration du tombeau des parents, profond recueillement devant la demeure des géniteurs, retirés trop tôt à notre légitime affection.

Comme souvent, un seul mot me viendra aux lèvres, « Félicitations ! » car il n’est de plus somptueuse réussite dans une vie que la création d’un être qui vous succède, ayant d’aussi belles qualités que les vostre …

Bon dimanche, les vaccinés, obéissant docilement aux tyrans sanitaires, terrifiants experts en incompétence fascisante !

renato dit: à

Nous avons vu hier 161.000 incompétents fascisants occuper arbitrairement les rues — on ne peut vraiment pas féliciter les gens qui ont généré ce troupeau de décervelés.

Marie Sasseur dit: à

@ » Je donne pour cet esprit là, volontiers incorrect, les oeuvres complètes de Marie Sasseur… »

Lourdaud prend des risques inconsidérés. Cela ne prendrait pas plus de 2 minutes à « mes oeuvres  » pour le disperser…ptdr

JiCé..... dit: à

A force de voler si bas, le renato va s’écraser contre la façade nord de l’EHPAD …

rose dit: à

B dit: à
Mon corps, mon choix, ma liberté.

Réponse 1 : slogan des femmes en Pologne privées du droit à l’avortement.

Réponse 2 : Campagne contre l’excision.

Réponse 3 : Manifestation en faveur de l’incinération.

Hier, à Marseille, métro Gèze, une belle femme, cinquantaine ou plus, mince chic,  » c’est mon corps, c’est ma liberté », anti vacc.

rose dit: à

Mes préférés, tout Haribo.
Quand j’aurai mangé toute l’usine, ne garder que les réglisses.

renato dit: à

Tiens ! JC la pâquerette observe mon vol, attention au torticolis.

Marie Sasseur dit: à

Le milaniais s’exprime en lombard. C’est tout dire de cette graine fasciste qui ne demande qu’à germer.

renato dit: à

S’il y a une fasciste ici c’est bien la Sasseur, toujours à chercher dan son miroir l’image de l’autre.

Marie Sasseur dit: à

Derrière des concepts, il n’y a pas que des mots. Il y a des app’ suivies d’effets.

Vaccination obligatoire, carnet de santé. Protection de la population.

Carnet sanitaire : usage vétérinaire, ou industriel.

Pass sanitaire ?
Tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire, flicage, contraventions, macronie.

rose dit: à

« Je suis une tombe ».
Quand j’irai voir l’arménienne de Laveran, je lui demanderai « mais qui êtes-vous pour vous immiscer dans la vie des familles ? ».
Ma mère, qui s’est enlevé seule le stéri-strip à la blessure de sa jambe, et n’a jamais porté de tongs, même si elle a fréquenté Prisu., vendredi 24 juillet à 16 heures, a clôturé ses 17 mois d’Ehpad, placée contre son gré.
J’lui ai dit « si on avait su que ça allait durer 17 mois, on n’aurait jamais tenu. »
Ma mère, plus forte que moi, sur bien des points.

Les Arméniens, errez.

(Celle que j’connais, peu sans proue, l’est passée d’un grand sentimental agrégé, sans pardonner, à un gendarme malgache ou réunionnais, qui sait danser. Me direz, l’aurait pu être sénégalais).
Les Arméniens, même leurs cimetières en Arménie ont été démolis.

renato dit: à

Par ailleurs, elle appréciait le fan de la Meinhof, le type classique du fasciste. Et maintenant qu’elle déblatère comme d’habitude.

rose dit: à

Ed

Z’avez vu ?
Pas d’effets secondaires (chez les nonagénaires).
Et chez les jeunes, Ed ?

Marie Sasseur dit: à

Le milaniais ou comment adapter la réalité à ses petites haines mal éteintes. Courageux mais pas téméraire maintenant que Delaporte ne répond plus. Encore un qui prend des risques sans enjeu.
Sinon celui de ruiner sa  » réputation » sur les réseaux, puisqu’il en vit.

Delaporte avait surtout montré une forme de lâcheté bien conformiste du motodidacte, pas très clair avec sa conscience.

B dit: à

Chacun conserve le droit d’être potentiellement homicide volontaire ou suicidaire. Je ne sait si l’Inde à le temps de nous regarder entre deux cremations, je suppose qu’ils rêveraient avoir accès aux soins et au vaccin.

B dit: à

Ne sais.

renato dit: à

Delaporte avait seulement montré son fascisme.

Marie Sasseur dit: à

« Car c’est bien cela que l’on sacrifie en choisissant d’entrer dans un livre : un saut dans l’inconnu et une part de notre existence. » Passou

Il y en a qui font toujours le même  » sacrifice » sautent toujours au même endroit dans la même rivière, des fois sans vérifier s’il y a de l’eau.

rose dit: à

Renato
Hier soir, ai mis une jolie boîte cubique de kleenex, la modé l’a censurée.
Bon dimanche.

rose dit: à

Marie Sasseur
toujours au même endroit dans la même rivière, des fois sans vérifier s’il y a de l’eau.
En Colombie, y a une fille l’a sauté à l’école sans être attachée à l’élastique.
Oui.
Son amoureux voulait lui montrer qui c’était le chef
L’a gagné.
Elle, l’aura rien à plaider.
En vacances éternelles.

rose dit: à

En Colombie, y a une fille l’a sauté à l’élastique sans être attachée à l’élastique.

closer dit: à

Justement, chez les jeunes…une jeune femme contemporaine d’Ed:

1ere injection (ARN MESSAGER): fatigue pendant 2/3 jours

2ième: fatigue et petite fièvre la première nuit, fatigue seule ensuite, retour à la normale le 4 ième jour.

B dit: à

S’il y a une fasciste ici c’est bien la Sasseur, toujours à chercher dan son miroir l’image de l’autre

MS, mon secteur, elle fait penser aux chiens de garde qui aboient pour décourager chaque passant et protéger leur territoire, certains sont impressionnants et se ruent sur les barrières qui séparent l’espace privé des maitres de l’espace public. Certains même deviennent comme fous si en plus vous êtes en compagnie d’un autre chien. Non loin de chez ma vieille mère, sur le trajet de la promenade où j’emmenais son yorshire, un colley faisait la toupie en aboyant.

rose dit: à

Faut dire, un gars a dit « top ».
Elle a sauté.

rose dit: à

C’était un saut dans l’inconnu.

B dit: à

Rose une jeune femme avocat qui a oublié qu’elle n’était pas reliée à l’élastique mais seulement harnachée .

B dit: à

Closer, j’ai des souvenirs du vaccin antivariolique, virus inactivé, quelques jours sans pouvoir trop bouger le bras, épaule extrêmement douloureuse. La variole, pour rappel, est une maladie monstrueuse éradiquée grâce au vaccin, même en Afrique.

Marie Sasseur dit: à

Ce qui est remarquable c’est que le pass macronien correspond peu ou prou à une volonté d’imposer un délai d’éradication du coronavirus.
Il a une dead line, on peut le dire…

Marie Sasseur dit: à

« une jeune femme contemporaine d’Ed: »

Un vieux de 66 ans, donc.

B dit: à

Les italiens manifestent aussi avec un pass allégé.
Pourtant des études sérieuses ont identifié quelles étaient les lieux, les facteurs facilitant le contage. Un virus c’est abstrait, le décompte des morts bien évident, mais on n’y croit pas. 18 mois de contrainte ont ruiné nos capacités de compréhension .

https://www.google.com/amp/s/www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/en-italie-un-pass-sanitaire-allege-sera-mis-en-place-debut-aout-l-ete-est-deja-serein-et-nous-voulons-qu-il-le-reste_4713309.amp

Marie Sasseur dit: à

Les grands principes, et les grands sentiments.

« Il faudra qu’un beau jour je l’étripe,
toujours en vertu des grands principes,
mais que je le fasse élégamment,
en vertu des grands sentiments.
Je lui porterai quelques tulipes,
toujours en vertu des grands principes,
mais je pleurerai abondamment, maman,
en vertu des grands sentiments. »

https://youtu.be/5rjusF4YZcQ

B dit: à

D’un autre côté ils ont presque raison sur le fond, le covid n’a pas encore égalé le nazisme mais on se rapproche des 5 millions de morts officiellement tous pays confondus. Et sans compter qu’avec tous ces transports nous sommes solidaires des pays que nous visitons.

B dit: à

Il faudrait être juriste, je pense que les dispositifs devraient être légers afin d’être inactivés facilement dès que nous n’en aurons plus besoin. Une loi, est ce que ce n’est pas un peu lourd à lever? Est ce qu’il n’y a que cela qui soit applicable? Les règlements doivent ils être conformes à une loi en répondant à une nécessité ?

rose dit: à

Un vieux de 66 ans, donc.
Un nonagénaire, Nanni.

La fatigue, c’est peut-être le boulot plutôt que le vaccin, non ?

rose dit: à

Bérénice
Le baudrier, y compris sur le.pont d’un bateau est tjrs relié à une corde.
En via ferrata aussi.
En plongée.
Dans le ventre de sa mère.
On l’appelle le fil de survie.
C’est son amoureux qui était attaché à l’élastique.
Elle, qui a sauté.
Miserere.

rose dit: à

Le cordon ombilical pour le ventre de sa mère.
Moi, je profite. Je suis encore nourrie.

Héhé

Marie Sasseur dit: à

Les larmes du crocodile

Si vous passez au bord du Nil
Où le délicat crocodile
Croque en pleurant la tendre Odile,
Emportez un mouchoir de fil.

Essuyez les pleurs du reptile
Perlant aux pointes de ses cils,
Et consolez le crocodile :
C’est un animal très civil.

Sur les bords du Nil en exil,
Pourquoi ce saurien pleure-t-il ?
C’est qu’il a les larmes faciles
Le crocodile qui croque Odile.

Jacques CHARPENTREAU

http://www.ac-grenoble.fr/episdor/classes/cm2-cm1/index.php?Page=poesies&SelectedCode=163

rose dit: à

18 mois de contrainte.
Hier, en ai croisé deux bien frappés.
Une femme âgée, ds le bus. Se disait la fiancée de Macron.
Un jeune ds le bus LER le soir, faisait l’avion dans l’autocar.
J’aurais pu leur parler, mais j’ai fait comme avec Haribo, me suis contenue. Las.
Ma maman, c’est mon plein temps.

Seize mois en quartier bouclé, dit protégé, escalier de secours condamné ; un mois au RDC peut aller et venir de son plein gré. Plein nord toutefois. Terrasses bouclées, mur et grille haute.

B dit: à

Rose, elle était de retour à son domicile?!

Janssen J-J dit: à

@ vendredi 24 juillet à 16 heures, a clôturé ses 17 mois d’Ehpad
Non !!!? J’y crois pas ! .. Mais où a-t-elle atterri depuis, notre Emma-Bise ? au Petit grangeon de la grande Demoiselle ? Chez soi ?… –
Bon anniversaire face à l’adversité. Ténacité vaincra… Suis sûr qu’il y a une morale en toute chose.
@ y compris à tirer de cet étonnant fait divers colombien…
@ ils n’ont toujours pas remis mes impressions d’Absalon, absalon ! ne sais pas pourquoi… Comme si elles étaient vexatoires pour la littérature générale…
@ elle ne s’est pas fait vacciner… Sinon, ça se serait vu dans ses réactions erdéliennes… C’est une criminelle, elle ne veut rien changer à ses principes psychorigides. Or ni son corps ni sa liberté ne lui appartiennent vraiment.
@ j’ai remarqué que les cimetières de Porquerolles ne valaient pas la peine d’être désherbés, vu ce qu’ils ont produit comme mauvaise engeance…
@ Ed, vous pouvez y aller : le sondage est rassurant dans l’ensemble.
Bàv (25.7.21@9.07)

Jibé dit: à

Le Pari du Lézard,
j’aimerais bien un blog comme ça, où on ferait choix de ne rien, de laisser vivre et se laisser vivre, de ne pas.
Non, le LéZard de Paris, c’est bien. Les thématiques retenues, why not? Attention de ne pas tourner au guide touristique, un risque dont je ne ferais pas l’éloge, parce qu’il y en a déjà des centaines, des ces guides qui vendent de l’image et du cliché.

Jibé dit: à

« ils n’ont toujours pas remis mes impressions d’Absalon, absalon ! ne sais pas pourquoi… »
encore un algorithme qui coince!

Jibé dit: à

complément sondagier, Ed:
moi idem, aucun problème secondaire, au pfi., juste vague douleur au bras les deux fois, pendant 24 heures.

Jazzi dit: à

Non, pas un guide, un dictionnaire (amoureux) de Paris, où chacun pourra picorer selon ses envies, Jibé.

B dit: à

MS, les français indociles restent à convaincre et vous avez raison de souligner qu’en agitant la sanction, le gourdin, ce n’est pas la meilleure des méthodes. Macron en père fouettard, le grand guignol s’avère ne pas être bénéfique néanmoins certains sont prompts à récupérer un mécontentement confus, une bêtise bornée, une absence de discernement évidente, une méfiance diffuse . Il me parait indispensable d’atteindre l’objectif fixé . Actuellement, le pass est pour ainsi dire appliqué dans certaines circonstances, vous ne rentrerez pas en clinique à hôpital sans test négatif, vous ne pouvez pas prendre l’avion pour rejoindre votre pays d’origine sans test négatif. On voit bien que les lieux de villégiature sont infectés.

Janssen J-J dit: à

@ l’algéco de la RDL,
Le chapitre 4 est sans doute le plus fort du roman Absalon, absalon !. Pour vous le résumer sommairement, DHH, souvenez-vous de la discussion entre Quentin et son père, Mr. Compson… Elle se poursuit quand ce dernier lui montre la lettre que Judith donna un jour à la grand-mère de Quentin après la mort de Charles Bon. Cette lettre fut rédigée par lui, quatre ans après la conclusion de ses fiançailles avec Judith, alors que la guerre de Sécession n’était pas encore parvenue à le tuer. Cette lettre attestait de son acceptation d’épouser Judith, ce qu’Henry Supten, son frère, ne put jamais accepter. Le motif de sa prohibition en était que Charles Bon avait déjà convolé avec une femme de sang noir de laquelle il avait eu un enfant qu’il se refusait d’abandonner. Après qu’il en eût appris la nouvelle de son père rendu à La Nouvelle-Orléans pour en avoir le cœur net, Henry crut ne jamais pouvoir affronter son ami Bon qu’il aimait plus que sa sœur. Voilà pourquoi le rustre « sudiste » préféra suivre Bon à l’université, bien qu’Henry n’eût rien d’un intellectuel, à la veille de l’entrée en guerre… où ils s’engagèrent du côté des Confédérés. Bon persista dans son intention d’épouser Judith, ce qu’Henry ne supporta pas. Il l’abattit d’un coup de fusil. Outre les sentiments très troubles d’inceste entre Henry et Judith reportés sur l’impossible fantasme de l’amour au beau-frère par la sœur interposée qui n’en put mais…, ce que révélait la lettre de Bon me paraît relever d’un audacieux chef d’œuvre de la rétrospection mémorielle, de celle qui vous rapproche le Faulkner d’un Proust, mais ne me demandez pas trop pourquoi (hormis de bien vouloir me consentir l’excuse du TCEPA, merci)… Une fois de plus…, je perçois sans doute un heureux effet de l’improbable concaténation du temps mythique différé sur la conscience réelle produite des synapses du narrateur écrivain désireux de laisser une trace aux vivants condamnés, comme lui, à vivre encore un brin… Permettez-moi de citer cet extrait de la fameuse lettre de Charles Bon, dans le 4e chapitre… aux pp. 159-160 de l’éd. L’Imaginaire/Gallim. /// (…) Parce que ce qui FUT est une chose, et maintenant elle n’est plus car elle est morte, elle est morte en 1861, et c’est pourquoi ce qui EST – (ça y est, ils recommencent à tirer /// (… suit une page de considérations sur le moment d’écriture de cette lettre sous la mitraille…) /// – Mais il faut terminer). Je ne puis vous dire quand compter sur moi. Car ce qui EST maintenant autre chose parce que cela n’existait même pas dans ce temps là. Et puisque dans cette feuille de papier vous tenez en ce moment le meilleur du vieux Sud qui est mort, et que les mots qui y ont été écrits avec le meilleur (c’est ce que disent toutes les boîtes : le meilleur de tous) du nouveau Nord qui a vaincu et qui par conséquent devra bon gré mal gré survivre, je suis convaincu maintenant que vous et moi nous sommes, tout étrange que cela paraisse, du nombre de ceux qui sont condamnés à vivre »/// Voilà ce que je voulais dire, tantôt… Merci pour cette précision Allons donc, Absalon ! Bàv,

Jazzi dit: à

Est-ce qu’il n’y a qu’en France que les antivax font des vagues ?

rose dit: à

B

Non.
Dans son EHPAD, je l’ai visitée hier.
Interdite de sortie, de restaurant, de cinéma.
Bouclée en quartier libre.
On attend.

L’avocate/conseil de ma mère m’a demandé, deux si ce n’est trois fois d’arrêter d’envoyer mes lettres.
Depuis, je développe des symptômes inquiétants dans et autour de la bouche. Comme quoi, la parole sauve. Et la boucler, c’est crever.

Nota bene : la lettre R avec AR de la Juge n’a pas été donnée à ma mère : celle qui annonce sa sortie.
Le conseil/avocate de ma mère : « il s’agit de ne pas d’énerver la curatrice. »
Une de mes amies, sacrément gonflée, a demandé à l’Ehpad il y a 3 jours, quand ma mère allait sortir. On lui a répondu que c’était en préparation.
Aucune nouvelle.
Ni ma mère ni moi ne sommes informées.
Je lui ai emmené ma lettre pour qu’elle voit la décision écrite et y croit. Parce que tous les jours elle me demande « quand » ?

Jibé dit: à

Dictionnaire amoureux, fictionnaire alors, tout en subjectivité. J’aime beaucoup l’idée, de toute façon.

Je signale, by the way, un dictionnaire amoureux de l’inutile (François Morel et Valentin Morel) chez Plon. Délicieux.
Et le Dictionnaire amoureux de la Bretagne, de Yann Queffélec et Alain Bouldouyre, Plon aussi. M’avait fait voyagé pendant les confinements.

rose dit: à

Ni au petit grangeon, ni chez elle.
À Alcatraz.
L’en sortira c’est sûr, Janssen J-J merci de vos encouragements.

Jibé dit: à

« ce que révélait la lettre de Bon me paraît relever d’un audacieux chef d’œuvre de la rétrospection mémorielle, de celle qui vous rapproche le Faulkner d’un Proust, mais ne me demandez pas trop pourquoi »

…mais vous l’expliquez fort bien avec votre citation, JJJ. Le texte se suffit à lui-même, cqfd, non? Citation extraordinaire, il faut bien le dire.

Bloom dit: à

Le LéZard de Paris

Souhaitons qu’un coup de clic toujours fasse advenir le Lézard, Baroz.

C’est ça, le pari de Paris!

Jibé dit: à

rose,
ce qui vous arrive, à vous et à votre mère, illustre le débile des dédales administratifs et autres jeux de pouvoir. Ce qui est atroce, c’est cette durée, tant de mois, quand on est si âgé, ça pèse si lourd.

D. dit: à

Une femme âgée, ds le bus. Se disait la fiancée de Macron.

… p’têtre pas si frappée que ça.

et alii dit: à

ROSE? PEUT-ËTRE FAUT-IL SUIVRE LE CONSEIL de l’avocate; l’écrit est parfois ressenti comme comminatoire

Janssen J-J dit: à

!!! Aayé, jibé, le robot rdl a décrypté l’algorithme enrayé. L’en a mis du temps !…

Non décidément… l’univers exotique de Faulkner ne sera jamais le mien, mais je ne découvre pas ces vieux romans pour me convaincre du contraire… Le plaisir que j’y trouve, une fois dépassés les agacements suscités par les âpretés d’un texte truffé d’incises narratives d’une rare complexité…, et une fois engoncé dans l’acceptation d’un long re-flux des diffractions de la mémoire tortueuse de l’auteur, … c’est celui de pressentir avec certitude que je cheminerai avec lui jusqu’au bout de son pavé. Les personnages d’Absalon ont commencé de prendre vie et couleur, à trouver progressivement leur place identitaire, alors qu’ils n’étaient tout au plus au départ que les pâles fantômes d’une famille éperdue et épuisée, invinciblement appelée au néant de l’Histoire.
… Je songe aux personnages tout aussi torturés de Toni Morrison, Beloved notamment, dont je connais mieux l’univers, qui me semble s’inscrire dans la lignée de ceux de Faulkner…
Sauf que dans leur transpiration et imprégnations communes du Sud, les situations narratives sont exactement inversées chez ces deux auteurs, bien sûr, quoiqu’aussi douloureuses et effrayantes l’une que l’autre. Chez TM, le point de vue de l’esclave noire qui s’émancipe comme elle peut, en égorgeant sa fille pour la soustraire à sa future condition, signe par contraste l’échec du projet des Sutpen, Coldfield ou Sartoris… ces petits maîtres de WF, censés vouloir bâtir leur empire familial sur le statu quo de la domination du mâle blanc sur la condition nègre, usant comme il se doit d’un légitime droit de cuissage sur les femelles. Etc…

Bloom dit: à

les écolos parisiens
—–
Eux qui déblatèrent à foison devraient importer des chameaux.
Très écolo-économique le chameau: tu fais le plein le matin, t’en as jusqu’au soir.
Paris devenant une espèce de désert, ça t’aurait de « l’allure »; sa palette sonore s’accroitrait d’autant: « chuu! » pour le faire avancer, « ha! » pour l’arrêter ou le calmer, « sög-sög! » ^pour le faire s’agenouiller…
Quitte à transformer la ville en Parc à thème, autant y ajouter une touche d’incongru!

Jazzi dit: à

Paul, pour ton roman, prévoir une manifestation d’écolos bretons militant pour l’interdiction des chiens d’aveugles, au prétexte que c’est en faire des esclaves réduits à être les yeux de leurs maîtres !

closer dit: à

A ma connaissance Ed est trentenaire ou early 40s au maximum. L’expérience d’une femme de sa génération est beaucoup plus intéressante pour elle que celle de tous les vieux du blog, dont je fais partie, et qui non généralement aucun effet secondaire.

Bloom dit: à

Toni Morrison, Beloved notamment, dont je connais mieux l’univers, qui me semble s’inscrire dans la lignée de ceux de Faulkner…

Elle a effectivement fait sa thèse sur Faulkner.

Paul Edel dit: à

Jazzi,tu as raison! et dans mon superbe roman larmoyant j’ai pas intérêt à affirmer que le chien est un épagneul breton,là on casse les vitres de mon domicile.En revanche si je précise que c’est un chien de race anglaise qui est tombé du quai , les vieux malouins m’applaudiront.

et alii dit: à

le mot juste en anglais:
traduit en 40 langues et vendu à plus d’un million d’exemplaires ; et son dernier livre, publié après sa mort, « On peut se dire au revoir plusieurs fois », traduit en anglais par : Not the Last Goodbye : Reflections on Life, Death, Healing and Cancer.in
Le 10ème anniversaire du décès de David Servan-Schreiber
au premier anniversaire de sa mort

Jean-Jacques Servan-SchreiberJean-Jacques Servan-Schreiber (1924-2006) (familièrement connu sous le sigle JJSS) fut un journaliste, un essayiste et un homme politique français
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2021/07/le-10%C3%A8me-anniversaire-du-d%C3%A9c%C3%A8s-de-david-servan-schreiber.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29

Janssen J-J dit: à

j’allais le dire, jzmn, mais je pensais à une autre histoire située à proxim des jardins de l’Elysée sakozien, où un dictateur lybien bédouin avait réussi à implanter sa tente et ses chamelles.
https://www.youtube.com/watch?v=9S2oKWNJ2_4

et alii dit: à

et sur le figaro:
David Servan-Schreiber, décédé dimanche à 50 ans d’un cancer, a constaté un journaliste de l’AFP. L’office religieux s’est déroulé en présence de la famille Servan-Schreiber et de personnalités dont Claude Greff, secrétaire d’Etat à la Famille, les anciens ministres Olivier Stirn et François Bayrou et les écrivains Régis Debray et Joël de Rosnay.

Coprésidant la messe, le père Alain de la Morandais a rappelé « le courageux et brillant combat contre la maladie » du défunt, victime d’une grave rechute d’un cancer cérébral apparu en 1992
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/27/97001-20110727FILWWW00532-hommage-a-david-servan-schreiber.php

Jazzi dit: à

Ce chameau avait été envoyé par la préfecture de police de Paris pour traquer le Gilet jaune, JJJ !
La tente bédouine de l’Elysée, c’était le prix à payer pour la libération des infirmières bulgares…

Janssen J-J dit: à

une belle intox de létitia sarkozie entre nous, cette histoire de libération d’infirmières bulgares… Allez, jzmn, racontez-nous autre chose !… vous n’êtes quand même pas aussi naïf avec SMS, habituellement !…

Janssen J-J dit: à

et l’autre txfofolle ? qu’est-ce qui lui arrive ce matin avec JLSS ? A détrempé son figaro avec son chocolat au lait et muesli du p’titdéj ? N’est-ce Quick?

et alii dit: à

même lien
. Schwartz s’est spécialisé dans la boulimie et d’autres troubles de l’alimentation. Il demandait aux parents de ses clients majoritairement adolescents de venir dans son bureau afin qu’il puisse expliquer comment un enfant pouvait devenir une zone de guerre par procuration, absorbant la pathologie familiale en lui-même. Lorsque les parents suivaient les directives de Schwartz, la santé émotionnelle de la famille avait tendance à s’améliorer, mais le trouble de l’alimentation du patient persistait souvent.
Il était basé sur une nouvelle théorie de l’esprit si profondément en contradiction avec le modèle biomédical de la maladie mentale qui, si elle était vraie, remettait en question des décennies d’orthodoxie clinique.
« Les patients refusaient toujours de voir qu’ils étaient guéris », se souvient sèchement Schwartz.

Jazzi dit: à

Y aurait-il une morale divine, JJJ ?
La fin terrible de Kadhafi, traqué comme un rat et tué d’une balle dans la tête une bouteille enfoncée dans le cul, je ne la souhaiterais pas à mon pire ennemi…

Janssen J-J dit: à

*** Schwartzenmurtz, ou l’esprit de parti… (humour juif de Lévy)…
—-
« Avoir l’esprit d’escalier, c’est avoir le sens de la repartie, mais le lendemain. C’est le contraire de l’arrogance, du tac au tac, de l’effronterie professionnelle, c’est la délicatesse des timides, des effarouchés, de ceux qui ressassent, qui remâchent, qui ruminent » (in, dictionnaire amoureux de l’inutile, 172).

Janssen J-J dit: à

@ je ne la souhaiterais pas à mon pire ennemi

Moi si !… On voit que vous n’avez pas connu la guerre, ni la Shoah, jzmn ! M’enfin, nul n’est parfait en ce bas monde…

et alii dit: à

mêmelien:
Dans ses premières séances, elle a travaillé avec une partie désespérée qui pensait qu’il n’y avait aucune raison de continuer et une partie de croisade qu’elle appelle « Jeanne d’Arc » qui s’est précipitée pour essayer d’aider les autres, faisant souvent plus de mal que de bien. Décrire la façon dont elle en est venue à les aimer et à les comprendre et les transformations qu’ils ont subies en réponse lui fait encore monter les larmes aux yeux. IFS ne lui paraît plus si étrange ; elle a même réussi à le concilier avec sa formation en neurosciences.

Jibé dit: à

Je prends d’autant plus de plaisir à lire Beloved de Toni Morrison que j’ai lu avant Absalon Absalon, de Faulkner.
J’ignorais ce que nous dit Bloom, qu’elle avait sa thèse sur Faulkner, mais ça ne m’étonne pas.
Sur le style de TM, cette entrevue révélatrice (utilisation de l’anglais argotique, mais pas seulement):
https://www.franceculture.fr/emissions/hors-champs/toni-morrison
Trois-quart d’heure de bon moment!

Jibé dit: à

Ca y est, j’ai retrouvé: thèse de Morrison sur le thème du suicide chez Faulkner et V Woolf.
J’aurais dû réfléchir, en fait j’avais déjà eu cette info.
Merci à Bloom et JJJ de m’avoir fourni l’occase de me replonger dans mes notes

Jean-Jacques dit: à

Les vieux, vaccinés ou pas, ils vont crever tout de même de vieillesse ou d’autres maladies, mais se faire vacciner quand on a 30 ou 40 ans c’est risqué.
Rappelons que des dizaines de vaccinés sont morts juste après avoir été vaccinés et personne n’en parle comme si de rien n’était.
Je dis ça je dis rien, à bon entendeur…

rose dit: à

Et l’esprit d’escalier lorsque c’est trois ans après, c’est du monte-charge ou pas ?🙄

Janssen J-J dit: à

@ Je dis ça je dis rien, à bon entendeur…

Pas vu, pas entendu, salut !… les complotismes ne passeront jamais par les raoult-puck de la rdl. Kikenveut ? Personne !

Janssen J-J dit: à

euh, c un peu comme monter dans la tour de babel ou la tour de pise, ça donne le tournis et entre temps, on a tout oublié, à s’accrocher dans les escaliers, 🙂

D. dit: à

A 30 ou 40 ans il est infiniment plus risqué de développer un covid long débouchant sur un SFC très invalidant, et à priori définitif, que d’avoir un effet secondaire grave lié à la vaccination.

Qu’on arrête svp d’écrire n’importe quoi.

Jazzi dit: à

« les raoult-puck »

Il semble qu’ils aient l’un et l’autre disparus des écrans de contrôle, JJJ ?

Jean-Jacques dit: à

J’y crois pas, chaque fois que je dis des vérités dérangeantes tout le monde m’attaque. Intolérance.

Jazzi dit: à

Oui, JJJ, mais puck a rejoint le cimetière des anciens pseudos où repose déjà, entre autres, Delaporte !

Jazzi dit: à

J’ai comme l’impression que Jean-Jacques ne fera pas de vieux os !

JiCé..... dit: à

AU MOUTON LITTERAIRE VACCINE

« Vax Mask Brain Shit Death »

Peuchère !
A mourir de rire…

Jean-Jacques dit: à

Antivax un jour, antivax toujours comme les scouts.

et alii dit: à

c’est sollers qui la connait et qui la comprend!

et alii dit: à

Ils n’étaient pas seulement ceux qui provoquaient des feux d’artifice avec leur voix, mais aussi ceux qui parvenaient à faire pleurer leur public. C’est l’essence même de l’art baroque : la profondeur dans l’artifice.
Bartoli sur les castrats
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1057

et alii dit: à

À LI SHU YI

11 mai 1957

j’ai perdu mon orgueil le peuplier Yang

vous avez perdu Liu ce saule pleureur

flottant et montant droit au neuvième ciel

interrogeant Wu Gang

ils reçoivent l’eau de vie aux fleurs de cannelle

solitaire la déesse Chang E déploie largement ses manches

dans le grand espace un moment elle danse pour les patriotes morts

soudain on annonce : dans le monde humain le tigre est dompté

sur le champ comme des torrents ses larmes volantes
http://www.philippesollers.net/mao.html

Jean-Jacques dit: à

Grâce à moi y a de l’animation sur ce blog sinon c’est le cimetière, comme quoi je sers bien à quelque chose, n’est-ce pas mon Jazzi.

et alii dit: à

Les Grecs pleuraient déjà à la tragédie [8]
[8]
On l’oublie trop souvent, comme le souligne W.-B. Stanford,…. Selon Platon, la palme du concours revenait au poète qui avait fait le mieux pleurer la cité [9]
[9]
Platon, Les Lois, 800 cd : « « Par leurs mots [des chœurs], les…. Hérodote raconte même que la première tragédie grecque, La Prise de Milet de Phrynikos (jouée en 494 avant J.?C.), provoqua dans le public une telle effusion de larmes qu’on dut l’interdire : « Phrynicus faisant représenter La Prise de Milet, tout le théâtre fondit en larmes [10]
[10]
Hérodote, Histoires, VI, 21 ; cité par Boileau, Traité du…. » La phrase est citée par Longin comme exemple du sublime provoqué par la syllepse de nombre, tout le théâtre ne formant plus qu’une unique émotion. Ces larmes, versées à la représentation d’une victoire patriotique, sont indissociables d’une collectivité civique, elles en sont presque le ciment, préfigurant le rêve d’une sociabilité larmoyante et vertueuse du XVIIIe siècle. Scudéry emprunte à Elien [11]
[11]
Elien, Varia historia, XIV, 40. l’anecdote d’Alexandre de Phères, tyran sanguinaire, qui fondit en pleurs devant une tragédie, honteux d’être plus ému par des souffrances théâtrales que par celles de ses sujets, et vit alors l’endurcissement de son cœur [12]
[12]
Scudéry, L’Apologie du théâtre, Paris, A. Courbé, 1639, p.…. Ces larmes attendrissent les plus endurcis, rendant les tyrans mêmes accessibles à la charité chrétienne (avant la lettre). Cependant, elles avaient sans doute peu à voir avec les larmes galantes, comme le note Marmontel. La tragédie grecque émouvait avec plus de force et moins de subtilité que la moderne :
in
Le plaisir des larmes, ou l’invention d’une catharsis galante
Emmanuelle Hénin
Dans Littératures classiques 2007
https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques1-2007-1-page-223.htm

Jazzi dit: à

Très agréable journée passée à Meudon avec Chedly.
Nous étions invités à déjeuner par un couple de jeunes amis, qui viennent d’avoir un bébé covid.
Après d’importants travaux de rénovation, ils ont rouvert depuis une semaine le meilleur restaurant de la ville, à la terrasse duquel nous avons déjeuné.
Si vous passez par là, le nom de ce restaurant de spécialités italiennes est « Olivia ».
Je vous le recommande.
Là, j’ai demandé à une dame si le cimetière de Meudon était loin.
Tout près m’a t-elle répondu et elle a tenu à m’y accompagner.
J’ai laissé Chedly et nos amis pour un instant et suis parti avec elle.
Dans le cimetière, pas un seul employé et aucune indication sur la tombe de Céline, que je voulais visiter.
Comme je ne voulais pas la retarder, je l’ai remerciée et lui ai dit que je reviendrai.
Plus tard, nous sommes passés dans la rue des Gardes.
Mais je reviendrai seul ou en compagnie d’Hector pour suivre l’itinéraire ci-joint…
https://tde.typepad.com/thierry_do_blog/2012/09/balade-celine-meudon-maison-tombe.html

Janssen J-J dit: à

1 – merci pour le lien sollers/bartoli,… ( hélas )… Nonobstant, ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas M’accaparer la Bartoli, elle est aussi mienne qu’à tout le monde… Évidemment, txflold à côté de cécilia, faudrait se lever plus de bonne heure… on conçoit son dépit !
2 – Trois répons avant de se voir traités de connards par puck… Pauvre type… ! complètement lessivé par la contagiosité du covid. Couché ! vous dis-je, ou alors, allez donc prêcher dans le désert avec aux Amandes 75 et 57… L’erg pourrait peut-être commencer à reculer,, au profit d’un retour du vert sur le sab’…

racontpatavi dit: à

Oh merci le gourdin!

Janssen J-J dit: à

Avez tout faux jazmn, n’êtes pas très bon pour les fiches de paris extra muros…
-> le meilleur resto, c’est « le Brimborion » (à Meudon bellevue)
-> il y a deux cimetières à Meudon, l’historique, celui dit des Longs Réages -où reposent Céline et Lucette désormais j’imagine, 3e allée en partant du portail à gauche, 7e tombe. – et celui plus récent, dit des Trivaux, où sont enterrés la mère de Michel B. et notre ami M.
-> La maison de la ROUTE des Gardes a été vendue : nul ne pourra plus s’y péleriner.
-> ce qu’il faut surtout voir à M… ? L aterrasse de l’Observatoire, on y a une des plus belles vues de Paris ; les ateliers rénovés et la tombe de Rodin en remontant à pied par la rue des grimettes au sortir du RER côté statue du tronc de l’homme qui marche, en bronze. Et la rue des Cèdres dans l’enclave de Clamart où le fameux architecte Caron a construit des villa de « balcons en fôret »qui méritent le détour (ouverts à la journée du patrimoine de la mi septembre)… Enfiin, le petit musée d’Hans Arp/Sophie Treubner… Et tant d’autres choses…

– Trop tard pour vous y accueillir, dommage, je vous aurais fait une passionnante visite guidée il y a encore deux ans, et servi un excellent repas avec ma spécialité (Ma bombe cécilia), et sans « bébé covid » chialoux (c quoi c’te bête là ?)….

Bàv,

closer dit: à

C’est quoi un bébé covid JB ? Un bébé qui est né avec le covid ? Un bébé fait grâce au confinement (tellement on s’emmerdait) ? Ou quoi encore ?

Jazzi dit: à

Un bébé qui nait en découvrant que les humains sont des êtres masqués !
JJJ, je suis venu souvent à Meudon me promener sur la terrasse de l’Observatoire et admirer les villas-balcons sur Paris.
Mais je n’ai jamais fait l’itinéraire Céline, par respect pour Lucette, qui était toujours en vie.
La dame qui hier m’a gentiment accompagné au cimetière, mais qui ne savait pas où se trouvait la tombe de Céline, à laquelle en cours de route j’avais fait remarquer que la population locale me paraissait bien bourgeoise, m’a répondu que la commune de Meudon était socialement plus métissée qu’elle n’en avait l’air. Certes, il y a le côté Brimborion, mais il y a aussi le côté Meudon-la-Forêt où, d’après ses dires, ont été bâties les cités populaires, là où avaient été construits au XIXe siècle les premiers logements ouvriers de l’usine Renault de Boulogne…
Rapport qualité/prix, le Olivia, ex-Napoli, de nos amis, sont bien placés. Depuis leur ouverture, samedi dernier, ils cartonnent à 200 couverts par jours !

B dit: à

Closer, vous avez raison pour la vaccination, elle parait moins confortable pour les trentenaires et quadragénaires. Syndrome grippal ou quelque chose dans le genre.

rose dit: à

balcons sur Paris.
Mais je n’ai jamais fait l’itinéraire Céline, par respect pour Lucette, qui était toujours en vie.

107 ans de patience !

rose dit: à

Le retour du vert sur le sable
!!!!!

rose dit: à

Fini.
Magnifique.
Moment de plaisir intense.
Lettres ouvertes
Jean Guitton Documents Payot novembre 1993
Lettre à la reine Fabiola
Carissima Régina Léa,

[•••]
Dans mon Journal, Fabia, j’ai retrouvé ces lignes où je parlais de vous, il y a trente ans, à la date du 17 décembre 1965 :  » La couleur de ses cheveux serait plutôt châtain et rose que jaune et noire. Ses yeux ne sont pas noirs. Elle est vive ou plutôt vivace, décidée, directe, immédiate ; elle veut comprendre, elle pousse les choses et les idées jusqu’au bout.

rose dit: à

Fabiola

rose dit: à

Elle est très espagnol e : Chimène ? Chimène ou plutôt Pauline de Polyeucte. Les problèmes les plus hauts l’attirent et la passionnent : la vérité, l’amour, la sainteté, la mort. On voit bien que sa vocation est mystique, vers le plus haut. Elle ‘e donne pas tant une impression de douceur et de grâce, mais plutôt d’intelligence et de vouloir. »
Le temps a passé. Fabiola. Vous  »avez pas changé.

rose dit: à

Vous n’avez pas changé.

Baudouin vous écoutait « comme une source supérieure et mystérieuse ». Il m’avait confié : « La voie avec elle est un bonheur. Il n’y avait qu’elle en Europe, et je l’ai trouvée. »

O Fabiola, Régina mea,
Ora pro me Regem tuum.

Ô Fabiola, ma reine,
prie pour moi ton Roi.

rose dit: à

« La vie avec elle est un bonheur.
Etc. »

Janssen J-J dit: à

@ Meudon-la-Forêt où, d’après ses dires, ont été bâties les cités populaires,

Vous allez faire de la peine à notre ami erdélien, le fils du grand Fernand Pouillon !… de telles approximations m’étonnent de votre part, jzmn,
http://www.sauvegardesitemeudon.com/les-immeubles-de-fernand-pouillon/
***Merci de m’avoir appris qu’Olivia avait remplacé le Napoli où j’ai mangé des pizzas plus de 50 fois, en trente cinq ans de vie meudonnaise… Vous déménagez, et déjà le monde a changé derrière vous… Mais la place Stalingrad n’a pas encore été débaptisée, une verrue dans ce quartier bourgeois, à ce que je sache… Etes-vous allé vous faire un film au centre culturel à côté ? Ou vu en face, la maison où vécut la malheureuse poétesse un temps la réfugiée à Meudon, après 1971, Tsatseieva avant de repartir s’établir dans le 15e ? Et un plus plus haut, êtes-vous allé vous prosterner devant la maison du couple Jacques et Raïssa Maritain ?…
A plussoir !

Janssen J-J dit: à

oups… lire Marian Tsvetaieva, un temps réfugiée après 1917…. ,
‘au lieu de … un temps la réfugiée à Meudon, après 1971,
Ca va, ça va, ca va… ! quolibets inutiles, txfl !

Janssen J-J dit: à

Marina T… !
merdralors !

Janssen J-J dit: à

Fabiola fut à Baudoin ce que Consuelo fut à Antoine, non ?
Je n’y connais rien aux amours morganitiques, de toute façon.
Il faut faut me pardonner les parallèles aventureux, comme j’ai pardonné aux cohérences du même nom, chez R. Caillois…
Merci d’avance. A bientôt,

D. dit: à

Ce soir c’est morue.

Claudio Bahia dit: à

@ nous n’eûmes plus une soirée de Noel ensemble .

pourquoi il y-a-t-il tant de Noëls tristes et tragiques en Europe ?
Parmi les souvenirs de Noels d’enfance de mon épouse (suisse francophone) il y en a plusieurs qui ne sont plutôt pas très gais…

et alii dit: à

CLAUDIO,
je me demande si les fêtes ne sont pas l’occasion pour certaines personnes de s’affirmer dans leur identité rêvée ;
personnellement c’est à l’occasion de Noel que j’ai dit pourquoi je pensais que le père noel n’existait pas , que l' »on « en a déduit que « j’étais intelligente » (pensée exprimée tout haut en ma présence comme un cri irrépressible » -une autre personne me le fit bien plus tard) ce qui revenait à conclure qu’il fallait me briser ;
cet ex- mari n’a pas pu garder une autre épouse légitime près de lui; l’une d’elle se suicida enceinte d’un enfant de lui

et alii dit: à

pour une fête comme NOEL,il y a es liens des adultes à une culture « nationale », et pour les gens de ma génération en france, la question des « sports d’hiver »;

et alii dit: à

je mentionne les « sports d’hiver » ; mais il y a eu les classes de neige avec l’école en primaire (que je n’ai pas connus)

et alii dit: à

a propos de Noel, mon fils m’araconté que c’est à Noel que es jeunes de sa belle famille dirent au père(pas en France) qu’ils lui avaient toujours raconté un bobard à propos de l’agneau(!) qu’il avait
toujours refusé de manger et qu’ils lui faisaient manger à son insu (comme dans ces mythes grecs où il s’agit de-s enfant-s)

et alii dit: à

et puis aux fêtes, il y a plus de témoins de la « scène »

et alii dit: à

c’est à l’occasion d’une fête (en « famille élargie » mais où je ne comptais pas pour rien)que j’ai été pleuré à seaux,seule, dans une pièce voisine

renato dit: à

« Vax Mask Brain Shit Death »

Voilà que le JiCé pose se effets ‘vocaux’ exactement comme il bouge ses grosses fesses : une catastrophe !

et alii dit: à

j’ai été pleurer

Janssen J-J dit: à

@ on « en a déduit que « j’étais intelligente »
… un performatif qui s’est enraciné très tôt chez le Sujet, apparemment… 😯 ans plus tard, toujours la même conviction indéracinable, y compris dans le ciel de la toile d’araignée du plafonnier. Et pas un seul moment de doute depuis l’échancrure béante du corsage et malgré les poils gras aux aisselles qui dépassent !…
ô oui, rakonte moi ta vie de mère juive supra intelligente, txfl !

Bloom dit: à

Formidable entretien en effet, Jibé. Un don unique pour écrire les mythes et les réactions des afro-américains, à travers des personnages d’hommes souvent « châtrés » socialement & des personnages puissants de femmes originales et souvent violentes…

Question niveau de langue, les personnages de Toni Morrison se situe un cran au-dessus de nombre de ceux de Paul Beatty, le grand ironiste de la littérature noire états-unienne contemporaine. Par exemple dans le passage ci-dessous, en rapport avec la question des idéaux esthétiques que pose The Bluest Eye/ L’Oeil le plus bleu:

“I’m so fucking tired of black women always being described by their skin tones! Honey-colored this! Dark-chocolate that! My paternal grandmother was mocha-tinged, café-au-lait, graham-fucking-cracker brown. How come they never describe the white characters in relation to foodstuffs and hot liquids? (…) That’s why black literature sucks. “

-The Sellout (Moi contre les Etats-Unis d’Amérique, Booker Prize 2016.

Janssen J-J dit: à

Pourquoi je jour de noël devrait-il être symbole de joie, dites-le moi, Mme Musquin ?…
L’est quand même une date à l’origine d’une catastrophe judéo-chrétienne qui signe depuis 2000 plombes, une décadence de civilisation. Pas vrai, Michel ?…

Claudio Bahia dit: à

et alii dit: à
j’ai été pleurer…

Je voudrais (et nous tous certainement) dorénavant pouvoir lire plein de grands sourires de vous.
até mais

et alii dit: à

claudio, figurez-vous que j’ai lu sur la carte de visite de « mon » dentiste-où il ne met même pas son nom,ni celui de ses collaborateurs, « esthétique du sourire » ;par contre, il n’y a pas un journal dans sa salle d’attente!ça, c’est une honte!
bonsoir

Patrice Charoulet dit: à

Obscurité

« Chez l’écrivain comme chez le médium l’obscurité favorise la fraude. » (Jean Rostand, De la vanité)

renato dit: à

La grande complainte de mon obscurité trois

chez nous les fleurs des pendules s’allument et les plumes encerclent la/clarté/le matin de soufre lointain les vaches lèchent les lys de sel/mon fils/mon fils/traînons toujours par la couleur du monde/qu’on dirait plus bleue que le métro et que l’astronomie/nous sommes trop maigres/nous n’avons pas de bouche/nos jambes sont raides et s’entrechoquent/nos visages n’ont pas de forme comme les étoiles/cristaux points sans force feu brûlée la basilique/folle : les zigzags craquent/téléphone/mordre les cordages se liquéfier/l’arc/grimper/astrale/la mémoire/vers le nord par son fruit double/comme la chair crue/faim feu sang

TT

renato dit: à

John Updike chez Paul Edel

Paul Edel dit: à

Merci Renato ami fidèle

Jazzi dit: à

JJJ, Nadine, ma guide meudonnaise m’a fait passer derrière le centre culturel, elle m’a aussi montré la villa où vit l’ex femme du chanteur Renaud. Et j’ai vu également, au passage, la maison où vécut Marina Tsvetaieva. Une plaque avec sa photo nous en informe.
Je ne savais pas que vous aviez habité Meudon.
Beau coin privilégié…
De Fernand Pouillon, je connais surtout les immeubles du Point du jour à Boulogne-Billancourt.
Ce n’est pas le père, mais un vague oncle de C.P.
Soyons précis et non pas approximatif !

et alii dit: à

ceux qui ont demandé une « mère juive » n’ont qu’à apprendre à lire:
Les expressions en yiddish de mes parents, comme une cohorte de petits animaux familiers. Ma mère: Chepseleh, «agneau». Du bis cheïn wi de welt, «tu es beau comme le monde.» Toujours trouvé étrange de trouver le monde beau. Mon père c’était plutôt l’argot, de sorte qu’aujourd’hui je peux lire Roth sans regarder les notes. Toukhès, chmock, chikseh, kourveh… Et aussi gaï pichen, gaï chlouffen, tsi gesind (sur pilote automatique sitôt que quelqu’un éternue), oï vaï, oï a brokh… Et celui-là, à répétition, en souriant, tendrement admiratif: Yéné chmoutz! Soit «Sacré garnement!», peu ou prou. Freud: sa majesté l’enfant. Tu l’as dit bouffi. Perpetuum mobile. «Où est passé Stéphane? Où est encore passé Stéphane?» Deux pincées de pathos. Je décide que je suis mon père : Je suis assis sur la table de la cuisine, ma mère parlemente en pleurant avec les deux policiers français venus chercher ma sœur Madeleine Zagdanska. «Pourquoi ne pas dire à vos chefs qu’elle n’était pas là? Vous avez sûrement des enfants vous aussi. J’ai des conserves, prenez-les, dites que vous ne l’avez pas trouvée, c’est une gosse, elle n’a que dix-sept ans.» Flics inflexibles. Ils emmènent ma grande sœur au Vél’ d’hiv’, je la vois pour la dernière fois. J’ai douze ans, j’éprouve une immense envie de dormir, que tout soit terminé. Je décide que je suis ma mère : J’ai sept ans, je joue à la marelle sur le trottoir. Szmuel Teper, mon père qui me parlait en yiddish et m’appelait Geneidle («petite Ginette»), est parti. Direction Auschwitz en passant par Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Aucune nouvelle à jamais.
https://docplayer.fr/5712875-Mes-moires-stephane-zagdanski.html

Claudio Bahia dit: à

« je peux lire Roth sans regarder les notes. »
De quel Roth parle-t-il, Stéphane Zagdansky ?
Je ne connais que le Henri de « L’or de la Terre Promise », jamais rien lu de Philip Roth (c’est une lacune?)
Très captivant ces Mes Moires (pour l’instant mis dans la « liste de lecture »)

Claudio Bahia dit: à

à propos, pour Chepseleh, j’aurais plutôt pensé à « petit agneau »

closer dit: à

Moi, le Roth que je préfère, c’est Joseph, Claudio.

renay dit: à

Il y a aussi le Roth de Call it sleep — Henry —.

renato dit: à

Il y a aussi le Roth de Call it sleep — Henry —.

D. dit: à

Paul Edel dit: à

Merci Renato ami fidèle

Ça va on vous dérange pas trop ?

D. dit: à

J’ai un peu regardé les jeux olympiques et j’avoue que je suis effaré par le manque de maintien des sportifs qui y concourent.
Ils ne peuvent pas s’empêcher pour beaucoup d’émettre des cris de bêtes (et encore ceux des bêtes sont pkus agréables) et la plupart sont tatoués, certains effroyablement. Lorsque l’on sait où ces jeux sont nés, à savoir dans la noble Grèce antique, berceau de la civilisation occidentale, on ne peut que s’attrister de ce retour à des signes de barbarie.

Jean Langoncet dit: à

@berceau de la civilisation occidentale

« fortement influencé par la culture anglo-saxonne ; a particulièrement milité pour l’introduction du sport dans les établissements scolaires français ; le rénovateur des Jeux olympiques »
Quelle allure, en effet …
https://www.alamy.es/el-baron-de-coubertin-p-image264358486.html

rose dit: à

Signes de barbarie.
D.
Ce ne serait pas tribal plutôt ?

rose dit: à

Fernand Pouillon vrai oncle de Christian Pouillon.
Architecte.
A écrit un livre sur l’abbaye du Thoronet.

Jean Langoncet dit: à

@le berceau de la civilisation occidentale

Ne se trouve-t-il pas à la City ?

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
Fabiola fut à Baudoin ce que Consuelo fut à Antoine, non ?
Je n’y connais rien aux amours morganitiques, de toute façon.

Je crois bien que pas du tout
Mais ne connais rien non plus.
Dslée.

Patrice Charoulet dit: à

VARIA

« Le moi est haïssable…mais il s’agit du moi des autres. » (Paul Valéry)

« La véritable instruction est celle qui vous dépayse. » (Gide, Journal, 1934)

« Rien de plus dangereux qu’une idée, quand on n’a qu’une idée. » (Alain, 1930)

« Les thèses racistes sont des constructions gratuites, fondées sur une anthropologie tendancieuse et puérile. » (Jean Rostand)

« L’instruction se donne en classe, au lycée, à l’école ; l’éducation se reçoit dans la maison paternelle. » (Renan)

« La croyance est un genre dont la certitude est une espèce. » (V. Brochard)

« Les grands hommes sont mes rois, mais les rois ne sont pas mes grands hommes. » (Voltaire)

« La clarté est la politesse de l’homme de lettres. » (Jules Renard, Journal, 1892)

« Qui saurait parfaitement sa langue saurait tout l’homme. » (Alain)

« La formule « l’idéologie est l’idée de mon adversaire » serait une des moins mauvaises définitions de l’idéologie. (Raymond Aron)

« Le plaisir de l’habitude est souvent plus doux que celui de la nouveauté. » (Proust)

« Les militaires savent commander, ils ne savent pas gouverner. »( Barrès, Mes Cahiers)

« Quel dommage que l’expérience arrive tout juste à l’âge où les forces s’en vont ! » (Eugène
Delacroix, Journal, 1847)

« Si les locomotives étaient conduites comme l’Etat, le machiniste aurait une femme sur les genoux. » (Alain)

« Celui qui dit : je m’ennuie, ne s’aperçoit pas qu’il dit : je suis pour moi-même une sotte et en-
nuyeuse personne. » (Stendhal)

« Le doute n’est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus. » (Alain, 1927)

« Ceux qui ne sont pas des êtres de dialogue sont des fanatiques. «  (Jean Lacroix)

« Je ne vois plus mourir que des gens plus jeunes que moi : cela me fait tirer des conséquences. »
(Mme de Sévigné, 1685)

« Ce n’est pas l’amour qu’il faut peindre aveugle ; c’est l’amour-propre. » (Voltaire, Lettre, 1764)

« Une médisance anonyme est peut-être plus honteuse qu’une calomnie signée. »( Victor Hugo)

« Leibniz ne s’était point marié ; il y avait pensé à l’âge de cinquante ans : mais la personne qu’il avait en vue voulut avoir le temps de faire ses réflexions. Cela donna à Leibniz le loisir de faire aussi les siennes, et il ne se maria point. (Fontenelle, Eloge de Leibniz)

D. dit: à

rose dit: à

Signes de barbarie.
D.
Ce ne serait pas tribal plutôt ?

+

Je ne vois pad la différence. Vpus essayez encore de finasser.

D. dit: à

« Les militaires savent commander, ils ne savent pas gouverner. »( Barrès, Mes Cahiers)

C’est faux. Regardez Napoléon. Il s’est très bien débrouillé et en plus on lui doit le veau Marengo.

Jean Langoncet dit: à

Au menu demain soir : boeuf Wellington et pâté en croute ; le temps se rafraîchit outre-Manche

Jean Langoncet dit: à

@janssen J-J dit: à
@ Langoncet, un ami qui vous veut du bien :
https://www.nouvelobs.com/culture/20210724.OBS46885/billy-f-gibbons-de-zz-top-le-secret-de-ma-barbe-boire-beaucoup-de-bons-vins-francais.html

Regrets de ne pas être abonné au journal pour en savoir plus … Cela dit, dérèglement climatique aidant, peut-être que les rockers du vingt-deuxième siècle boiront jusqu’à plus soif des grands crus d’origine britannique – les frontières douanières sont déjà rétablies en vue de cette évolution

rose dit: à

D.
Comme si la barbarie était liée aux tribus.

rose dit: à

Le mariage de Leibniz.
Jean Guitton.
Son mariage fut tardif.
Il emmenait sa femme Marie Louise à ses conférences.
Lorsqu’ils rentraient à la maison, il demandait à Marie Louise son avis. Elle lui répondait mon pauvre ami je n’ai rien compris à ce que vous avez exposé.
Plus tard, elle mourut hâtivement, gentiment, dans son lit, sans emmerder quiconque. En disant ah quelle chance de mourir.De mémoire.
En lisant sa lettre à sa femme,ai cru comprendre que Jean Guitton avait eu bcp de chance de faire un mariage tardif. Elle comprenait tout, tout de suite sans explication. Pourquoi, de quoi est-elle morte, on ne le sait pas. Il a continué à fréquenter ses grands hommes Heidegger qui a fini sa vie dans un petit abri (qui n’était pas un petit grangeon mais sur le plan de l’espace,c’était similaire), Bergson, Althusser avec qui il a vécu une scission irrémédiable et douloureuse.
Sans Marie Louise qui a mouru.

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