de Pierre Assouline

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La République des livres
Laissez partir les morts…

Laissez partir les morts…

Il y a des écrivains avec qui des lecteurs ont passé un pacte. Ils les suivent depuis longtemps, parfois depuis leurs débuts, leur demeurent fidèles avec plus ou moins de bonheur, les retrouvent à chaque nouveau livre avec un plaisir mêlé d’appréhension non par crainte d’être surpris mais par peur d’être déçu. Et cela dure ainsi pendant toute une vie de lecteur… Entendons-nous bien : quoiqu’on attende de lui, et certains même se croient en droit d’en attendre une certaine qualité d’écriture voire un certain type de livre, un auteur ne nous doit rien, il n’a aucun compte à nous rendre. Le pacte entre l’un et l’autre existe pourtant bien. Implicite, il ne procède d’aucun contrat. Aussi invisible que mystérieux, il relève d’une promesse non formulée. Jusqu’à ce que le lecteur de décide de le rompre- ou pas.

Ce pacte, c’est ce qui m’a fait lire Le Lièvre (148 pages, 15 euros, Gallimard), bref texte dont le titre ne dit rien et la quatrième de couverture pas grand-chose. Faut-il que ses romans (Des choses idiotes et douces), ses essais, ses poèmes, ses directions d’ouvrage (la Bible des écrivains) et ses traductions (Virgile, Shakespeare, saint Augustin) m’aient souvent emporté plus loin que moi, qu’ils m’aient aidé à me dépasser, pour qu’une fois de plus je fasse confiance à Frédéric Boyer au point de lui accorder quelques heures de ma vie. Car c’est bien cela que l’on sacrifie en choisissant d’entrer dans un livre : un saut dans l’inconnu et une part de notre existence.

Tout écrivain devrait le savoir : ce qui a été écrit les larmes aux yeux se lit les larmes aux yeux. C’était déjà vrai de peut-être pas immortelle que Boyer avait écrit après le décès accidentel que sa compagne la philosophe Anne Dufourmantelle. Si ça l’est un peu moins du Lièvre, c’est que les larmes sont elles-mêmes au centre de ce récit. Les larmes, leur retenue, leur refoulement et cet irrépressible empêchement de pleurer quand on est un homme au motif que Dieu vomit les tièdes. Tant pis pour Lui : il fait bon demeurer parmi eux :

« Les rescapés. Les enfants qui n’ont pas grandi. Les familles qui n’ont pas toujours eu les mots ni les gestes qu’il aurait fallu ».

Qui sait si le salut de leur âme ne les guette pas aussi. C’est si difficile de laisser partir les morts. Pourtant, la quête de la légèreté est à ce prix.

A la faveur d’une consultation chez un thérapeute qu’il appelle « le chaman », un parisien à l’approche de la soixantaine, effondré par deux violents deuils successifs, retrouve en lui l’enfant de 12 ans qu’il était au début des années 70. Son héros était alors le voisin de la maison familiale quelque part dans la banlieue de Toulouse. Une grande gueule, trouble, louche, ambigüe et charismatique, qui l’emmenait avec lui dans sa Renault Torino à la chasse dans les forêts gasconnes. Un jour, ils tuent un lièvre. Son baptême du feu. L’homme l’attribue à l’enfant pour le rendre fier de cette victoire, mais l’enfant en est embarrassé, il la rejette, il ne veut pas de ce sang de l’animal blessé à mort. Le voisin clame partout avec fierté que l’enfant a eu le lièvre mais l’enfant, qui sait que ce n’est pas vrai, fait semblant alors qu’il aimerait tant ramener à la vie l’encombrant cadavre de ce petit animal que les Anciens avaient érigé en totem de l’amour et de la résurrection. Avec une touche de pensée magique, le lièvre est fait agnus Dei.

Un jour le voisin disparait sous ses yeux. La police l’emmène on ne sait pas pourquoi. Dès qu’il a gagné la prison, sa femme a déménagé. Finies les grandes virées. Il disait que tuer n’était pas une décision mais une chance, un cadeau qu’on ne peut refuser, il suffit de mettre de côté la conscience et ses échappatoires. Cet homme était son professeur de liberté. Il fut le premier à le confronter à la violence des hommes et à la perte de l’innocence- mais à quel âge découvre-t-on vraiment l’idée de la perte ? Ce moment de sa vie y fit entrer le Mal et la mort. Le lièvre, dépecé et mangé, est mort et ressuscité. Telle est la dramaturgie tissée autour de ce souvenir remonté des ténèbres de ce pays perdu qu’est l’enfance longtemps après à la faveur de la mort des proches.

Ce récit plus poétique que réaliste, d’une beauté aussi discrète que saisissante, est bourré de remords et de regrets, d’émotions et de sensibilités, de larmes réprimées et de culpabilités, de terreurs intimes et de petites trahisons, de sacrifices et de renoncements, de nœuds et de dénouements -et de fantômes apaisés. Une telle osmose avec la nature, les animaux et les végétaux, ramène au Nouveau monde bien que le paysage très français d’un Lièvre se situe loin de la Virginie où le film de Terrence Malick fut tourné. Un filet d’eau l’irrigue de bout en bout. Des larmes le constituent. En s’écoulant, elles renvoient un seul et même écho : « Laissez partir les morts… ». Pas sûr que l’on s’en débarrasse jamais quand ils ont fait ce que nous sommes.

Roman, récit, conte ou fable, peu importe : ce n’est pas un livre touchant mais un livre qui nous touche et nous trouble durablement. Car c’est bien de la mort qu’il s’agit, celle des autres. L’arrière-pays de Frédéric Boyer, c’est l’entre-deux morts. Son Lièvre a la vertu et la générosité de ces grands petits livres qui ressuscitent d’anciens et toujours vifs bonheurs de lecture. Dans mon cas, c’est L’éloquence des larmes (Desclée de Brouwer, 2000), essai croisant peinture, musique, littérature qui disait comment la beauté, comme la mort, peut mystérieusement aider à vivre. Bref, limpide, cristallin, le livre avait été écrit à la lumière des tragédies de Shakespeare et de La Pesanteur et la grâce de Simone Weil. Son auteur Jean-Loup Charvet, historien de l’art et haute-contre formé par James Bowman, dirigea l’ensemble baroque « Les passions de l’âme ». Comme l’écrivait son éditeur Benoit Chantre, qui se chargea du manuscrit : « c’est un chant devenu pensée ». Car Charvet avait laissé son livre inachevé, emporté à 37 ans par une tumeur au cerveau. Plus de vingt ans ont passé mais certains passages n’ont jamais quitté ma mémoire :

« Si la musique a tant de force dans la représentation des larmes, c’est qu’elle rend le silence sensible … On ne s’élève pas en larmes car il est faux de dire qu’on tombe en larmes : on ne peut que fondre en larmes… Retient-t-on ses larmes où sommes-nous retenus par elles ?… Le gémissement, emblème sonore de la larme… La larme calligraphie de l’émotion… De l’éloquence muette et de cette sorte de joie qui fait pleurer… »

Mais vous pleurez, Milord ? Ça j’l’aurais jamais cru…

(« Funérailles shinto de l’acteur de Kabuki Danjuro, Tokyo, 1965 » photo de Henri Cartier-Bresson ;

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

1093

commentaires

1 093 Réponses pour Laissez partir les morts…

rose dit: à

Je pense personnellement, et j’en suis convaincue, que faire le pas de partager sa vie avec un membre du sexe opposé, tout en gardant les prérogatives tentées avec lesquelles nous sommes venus au monde de par la rencontre de nos parents est une des plus belles choses qui puisse nous arriver.

Et moi je, personnellement, j’admire vivement les gens qui ont fait cet effort incommensurable et ont transformé cet essai en réussite.
Chapeau bas, mesdames et messieurs.

Je le sais de source sûre que parfois, même longue vie maritale peut se transformer en débâcle, mais n’empêche, y aller, c’est comme décrocher le Graal.

rose dit: à

les prérogatives genrées.

Je suis confrontée à un correcteur ignare. Cela est fort déplaisait.

rose dit: à

déplaisant.
Cela nécessite un travail de relecture constant.

et alii dit: à

« Stricto sensu, si les mots ont encore un sens »
P.ASSOULINE

JiCé..... dit: à

Lundi 26 juillet 2021, 7h22, 24°, beau temps

COUP D’ETAT SANITAIRE

Il faut vraiment être con comme un Français moyen ayant réussi son bac pour ne pas comprendre que le pass-sanitaire obligatoire pour vivre pleinement est une discrimination sociale effrayante.

Une horreur totale.

En outre, dans une démocratie représentative, ce n’est pas à Jupiter d’imposer à une assemblée fantoche d’élus incompétents d’approuver l’Etoile Virale accrochée au revers de ceux qui n’auront pas les mêmes droits que les moutons dociles qui obéissent au tyran et se font vacciner par peur.

Bref, en route vers la ségrégation sociale par le Vax-Relax au veston ! Bonne nuit, les petits moutons obéissants ! Bientôt les camps de confinement pour d’autres pandémies….uhuhuhu !

Jibé dit: à

Bloom, vous citez The Sellout (Moi contre les Etats-Unis d’Amérique, Booker Prize 2016.) et vous choisissez une citation excellente, pas seulement sur la forme mais aussi sur le fond!

Jibé dit: à

… »coup d’Etat »? Même en prenant votre logique d’une dictature en marche, vu le procédé, on n’appelle pas ça un « coup d’Etat », qui suppose la destitution du pouvoir en place et la mise à bas des institutions. Je ne sache pas que macron a été destitué ni les institutions -qu’il utilise parce qu’elles peuvent l’être! C’est la faute à de gaulle, cette plasticité bonapartiste. héhé.

Jibé dit: à

L’inconséquence des gensdedroite: j’entendais ce matin M. Bellamy vociférer contre ce Jupiter qui impose un pass.
Well, reprenons: macron jupitérise en s’appuyant sur un socle législatif et constitutionnel bonapartisto-gaullien.
So what?

Janssen J-J dit: à

@ « Celui qui dit : je m’ennuie, ne s’aperçoit pas qu’il dit : je suis pour moi-même une sotte et ennuyeuse personne. » – Si vous saviez comme je m’ennuie sur cette chaine, PC !

@ hier soir, je n’ai pas pu entrer au cinéma pour voir Benedetta, car j’avais oublié mon passe-sanitaire obligatoire. Je n’ai pas protesté, car la dame, bien embêtée, ne faisait qu’exécuter les ordres, et j’ai horreur de demander des passe-droits à des gens qui acceptent d’assumer les basses besognes des politiques publiques de sécurité sanitaire.. Elle m’a dit pour me consoler que, ce soir, je pourrais revenir voir le même film à 18 h… Le problème, c’est que je n’ai plus envie de voir Benedetta sur ce créneau horaire.

@ Je commence à ressentir les premières alertes de la dépression estivale, car je suis découragé de tous les côtés : Absalon me traumatise…, l’alcool ne me fait plus aucun bien, D. et Dalii ne me font plus rire, l’énergie de jzmn ne m’aide plus, Updike-bofl, j’essaie de me raccrocher au futur élargissement d’ET qui tarde, désespérément…, j’aimerais tant la rassurer, puisque que je ne peux plus rien faire avec la mienne… Je suis vraiment pour moi-même une sotte et ennuyeuse personne un brin déprimée… La catastrophe climatique me paralyse, en ce moment… Je ne supporte plus tous ces gens innocents qui s’obstinent à rester de béats optimistes, heureux et fiers d’engendrer des ‘bébés covid’…
Et je sais bien qu’ils ont raison d’être ainsi. Et que j’ai tort d’avoir raison contre cette folie « humaine »…
Changer d’antid’opresseur, peut-être ?… Ma fluoxétine a peut-être achevé sa carrière en lithium ? Et il n’y a jamais eu de médecins de l’âme…, adieu ma planète… !
Bien à vous (comme un lundi 26.7.21@9.17)

Janssen J-J dit: à

J’aime beaucoup la vie de Marie-Louise, telle qu’elle nous est contée ce matin… M’a fait retrouver le sourire, cette aimable personne : une compagne idéale… !

JiCé..... dit: à

@Jibé
Je respecte ton point de vue, crapule, d’autant plus facilement que je me fous de ton opinion…

Je maintiens la mienne : Coup d’Etat !
(…ne pas discuter avec les moutons sourds-muets)

et alii dit: à

SI VOUS VOULEZ VOIR CELESTE ALBARET PLEURER
PHOTO P.53
file:///C:/Users/WAM/Downloads/gradhiva-2831%20(2).pdf
Bonne journée

et alii dit: à

Céleste Albaret dans:
Marcel Proust en mal de mère. Une fiction du
créateur
Marcel Proust: searching for and being Mother. A creator’s fiction
Daniel Fabre
file:///C:/Users/WAM/Downloads/gradhiva-2831%20(2).pdf

Jazzi dit: à

Fallait pas quitter Meudon, JJJ !
Hier, promenade à Vitry, avec Hector. C’est tout autre chose…

Jibé dit: à

Et je sais bien qu’ils ont raison d’être ainsi. Et que j’ai tort d’avoir raison contre cette folie « humaine »…
JJJ
eh ben on est deux alors, à avoir tort d’avoir raison. Ce qui n’est pas consolateur je le conçois

et alii dit: à

même lien PROUST/
) Au-delà
des larmes s’esquisse l’horizon du temps retrouvé. Vision heureuse, apaisante même et donc insupportable à Proust qui se découvre trop tôt délivré
de l’angoisse: « […] depuis qu’elle n’est plus là, j’éprouve une affreuse quiétude, une déchirante sérénité. » (Duplay 1972: 79) Il admettra pourtant qu’il
aimerait la rejoindre sans croire le moins du monde à l’espérance que la
religion propose :

et alii dit: à

les envies de Proust:
Elle déinit d’abord avec ses mots la perversion des rythmes
et des goûts alimentaires de son maître :
Un soir, par exemple, tout à coup M. Proust me disait: – J’ai l’impression que je mangerais volontiers une brioche de chez Bourbonneux…
Mais vous entendez bien, Céleste ? De chez Bourbonneux. C’était
rue de Rome. J’y allais. Je posais la brioche dans une soucoupe sur
le plateau. Il en mangeait une bribe et j’enlevais le reste. Ou alors :
– Céleste, j’aurais assez envie de quelque chose au chocolat. – Quelle
sorte de chose, monsieur? – Vous choisirez vous-même. Parfois,
il pouvait être dix ou onze heures du soir quand il me demandait cela.
Je courais jusque chez Latinville, rue La Boétie, qui restait ouvert très
tard. […] Pour les fruits, j’allais chez Auger, boulevard Haussmann.
J’étais sûre d’en trouver là de très beaux, hiver comme été – surtout
celui qu’il désirait sur le moment: une poire ou une grappe de raisin,

et alii dit: à

idem:
«Je voyais
bien que ses envies le prenaient comme des coups de souvenir » (ibid. :
97) ou encore «Aujourd’hui, je pense que ces envies soudaines qu’il avait
correspondaient à des moments où il courait après le temps qu’il avait
perdu – mais perdu comme on dit d’un paradis. » (Ibid. : 101) Et elle retrouve
à la source profonde de ces faims impérieuses la nostalgie de la mère: «[…]
chaque envie correspondait toujours à un fournisseur précis, datant du
temps de sa jeunesse ou, en tout cas, de l’époque où il vivait encore chez
ses parents. Et tout cela se raccordait à sa mère, naturellement, qui avait
grand soin de sa table et de son train de maison. »

racontpatavi dit: à

Pas d’effet secondaire, Ed.

Et ce commentaire à la con n’a pas été supprimé?
( Il n’y avait que deux martini ingurgités sans plaisir mais par habitude alors.)

et alii dit: à

proust toujours :
Déjà exprimée dans la Confession d’une jeune ille
– «Tandis que le plaisir me tenait de plus en plus […] il me semblait que
je faisais pleurer l’âme de ma mère» (Proust 1971b: 95) –

lmd dit: à

Chaque ville a sa spécialité. Meudon est la ville du blanc de Meudon.
Et «en dorure à l’eau, aussi dite « à la détrempe », le blanc de Meudon est la charge principale pour la réalisation d’apprêts sur un support bois. Il est mélangé avec de la colle de peau de lapin (sous forme liquide) et est appliqué par couches successives sur la surface, avec une brosse en soie de porc, afin de créer une surface onctueuse et aura pour principe de boucher les pores du bois. Ce qui donnera une surface lisse sous la feuille d’or, par la suite. c’est dans cette charge sèche, qu’avec des fers à reparer, le doreur vient « graver » des motifs, des jeux de fond et vient créer un décor, pour donner du mouvement, de la vibration à son objet. »

Rappelons que le blanc de Meudon sert aussi à barbouiller les vitres pour bien montrer qu’elles sont là (et éviter qu’on les casse en jetant un marteau par la fenêtre).

et alii dit: à

et puisque PROUST/
« L’Allemagne, l’Italie, bien souvent la France me laissent indifférent. Mais deux pages du Moulin sur la Floss me font pleurer », racontait l’anglophile Marcel Proust.

et alii dit: à

Imprimer
ANTOINE BILLOT
Barrès ou La volupté des larmes
Collection L’un et l’autre, Gallimard

memento Proust:
« et il y a quelque douceur à pleurer longuement et sans désir contre un sein parfait. »

Jazzi dit: à

« J’ai l’impression que je mangerais volontiers une brioche de chez Bourbonneux…
Mais vous entendez bien, Céleste ? De chez Bourbonneux. »

Proust ou les caprices d’une jeune fille en pleurs !

Jazzi dit: à

Bourbonneux, rue de Rome ; Latinville, rue La Boétie, ; Auger, boulevard Haussmann ; le café Corcellet, rue de Lévis…

A t-on fait la liste des fournisseurs de Proust ?

renato dit: à

Il est vrai que la stupidité des frustrés ne connait aucune limite. Reste qu’Il est assez intéressant de faire le constat que dans n’importe quel environnement on trouve un jacasseur qui spécule sur la quantité d’alcool consommée par un autre intervenant, ce qui est la caractéristique spécifique des commères.

Jazzi dit: à

Une géographie gourmande de Marcel Proust, en somme !

Jazzi dit: à

A partir de là, on pourrait établir le budget des dépenses de Proust et évaluer le prix de la Recherche… ?

et alii dit: à

la vieille enseigne de « Hoxton street monster supplies », propose aujourd’hui, du sel de larmes de différentes variétés : « Salt from tears » : laughter, sorrow, anger… !!! (Sel de larmes : rire, chagrin, colère…. !!!)
https://secretldn.com/hoxton-street-monster-supplies/

et alii dit: à

mais ne ratez pas à LONDRES LE Japan Festival de Kew Gardens

D. dit: à

Oui il est très courant de jeter des marteaux par la fenêtre. Moi c’était plusieurs fois par jour et ça m’a coûté très cher en marteaux.
Grâce au blanc de Meudon, tout cela est fini.

D. dit: à

J’étais complètement 🔨 mais je me suis soigné au blanc de Meudon.

closer dit: à

« il pouvait être dix ou onze heures du soir quand il me demandait cela.
Je courais jusque chez Latinville, rue La Boétie, qui restait ouvert très
tard. »

Gentil Proust ! Ce n’est pas le méchant Flaubert qui aurait exploité ainsi sa domesticité…

Jazzi dit: à

Céleste a adoré travailler chez M. Proust, closer.
Elle a eu du mal à s’en remettre après sa mort…

renato dit: à

« A partir de là, on pourrait établir le budget des dépenses de Proust et évaluer le prix de la Recherche… ? »

C’est une vieille idée, Eco en avait parle dans l’un de ses cours en 68.

JiCé..... dit: à

@ Jean-Jacques
L’humanisme occidental pousse les meilleurs des siens à souhaiter que les faces de citron (chinetoques, càd bicots asiatiques) aillent tous au Diable.

C’est ignorer que Satan est, depuis longtemps, un serviteur de l’Empire du Milieu et qu’ils seront accueillis comme des héros !

JiCé..... dit: à

Entre la domestique esclave masochiste Céleste et son maître Marcello Proutprout bon à rien d’autre qu’à écrire des conneries qui n’intéressent que les pervers, y a de quoi faire un porno nouveau !

N’est-il pas vrai ?

Jean-Jacques dit: à

JiCé,
Tu l’as dit, bouffi, d’ailleurs Satan vient lui aussi du ciel comme les descendants de l’Empire céleste, des déchus eux aussi ces satanés démons aux yeux bridés.
Quant aux occidentaux… Pouaaaaah !

et alii dit: à

soyez modernes:
Marqueur craie – Blanc – Chalk Marker – Pointe fine – Uni-ball

closer dit: à

Je n’en doute pas une seconde Barozzi. Le Marcel savait emberlificoter les gens et la servitude volontaire et même recherchée est une vieille histoire. Ce fils à sa maman estimait que tout lui était dû dès lors qu’il le demandait dans les formes exquises qu’il maîtrisait parfaitement.

closer dit: à

Puisqu’on en parle:

«Va-t’en, Satan!»: il y a cinq ans, les dernières paroles du père Hamel »

(Figaro)

et alii dit: à

J’étais complètement 🔨 mais je me suis soigné au blanc de Meudon.
a force les saucisses de marteau on en crève!

lmd dit: à

Et Alii, je suis désolé de constater que vous encouragez l’obscurantisme le plus épais, le conformisme le plus absolu ; pour ouvrir le lien que vous avez proposé ci-dessus ; il faut soit payer I€, soit accepter et accéder gratuitement. Rattachez cela, s’il vous plait, aux conceptions de J.Derrida;

et alii dit: à

saucisse quand je dis qu’il faut regarder les noms :
Morteau. La rivière est calme et dessine de nombreux méandres d’où le nom latinisé de Mortua Aqua, « eau morte » donné à la ville dans les textes1. Il s’agit de la même étymologie que pour Aigues-Mortes.

D. dit: à

Je n’ai pas suivi, et alii, pourquoi parlez-vous de saucisse à tout bout de champ ?

D. dit: à

Bon. Passons.

Je viens de voir Macron à Tahiti (à la télé). Un vrai touche partout. En effet il ne peut pas s’empêcher. Il est tout en main.

D. dit: à

Au jeux olympiques, la France prend son rang habituel, avec ses quelques médailles en bronze, rarement de l’argent et exceptionnellement (je dirais preque par accident) de l’or.

Et avec ces petits moyens résultats, on continue à l’ouvrir avec arrogance sur tous les sujets.

rose dit: à

Il y a le corps et l’esprit. Voilà pourquoi.

D. dit: à

Ah bon, et ça, ça explique le phénomène saucisse ?

Bloom dit: à

3J, pour vous remonter le moral (à moinss que vous ne l’ayez déjà lu), Age of Iron/L’âge de fer, du premier Coetzee (1990), magistral récit de fin de vie d’une professeure sud-africaine blanche qui apprend qu’elle a un cancer et entreprend une longue conversation avec sa fille exilée au States. Le tout dans un climat de violence raciale exacerbé. Fin de vie, fin de régime, mais aucun pathos indu, un texte jubilatoire, tout sauf larmoyant, un hymne à la Vie. Et
comme le remarque très justement Jibé à propos de l’extrait du Paul Beatty, fond et forme ne font qu’un dans ce texte de Coetzee dont je me suis surpris à relire de nombreux passages à haute voix. Le rythme et le son y perdent forcément en traduction, mais quelque chose de ce joyaux stylistique demeure, j’en suis sûr.
Il y a des lustres que je n’ai rien lu d’aussi beau, d’aussi juste et puissant.
Si vous l’avez déjà lu en français, lisez le 1er chapitre en anglais, vous comprendrez ce que je veux dire!

rose dit: à

Et avec ces petits moyens résultats, on continue à l’ouvrir avec arrogance sur tous les sujets.

rose dit: à
Il y a le corps et l’esprit. Voilà pourquoi.

D. dit: à
Ah bon, et ça, ça explique le phénomène saucisse

Non. L’arrogance et le peu de médailles.

Bloom dit: à

D., à propos de JO:
1/ le classement des nations en fonction des médailles date de Berlin 1936; il visait à démontrer la supériorité de l’Allemagne nazie
2/ l’important est de participer (sponsors & athlètes)
3/ on s’en fout.

et alii dit: à

D, je vois que vous n’êtes pas guéri ?REGARDEZ DE TOUTES VOS OEREILLES AVEC QUOI VOUS VOUS ËTES TRAITE

et alii dit: à

oreilles!quel résultat!

et alii dit: à

D, si vous dites que vous êtes complètement 🔨,lmd va vous dire que vous êtes nietzschéen(Philosopher à coups de morteau 🔨)

Janssen J-J dit: à

@ Si vous l’avez déjà lu en français, lisez le 1er chapitre en anglais, vous comprendrez ce que je veux dire!

J’ai lu toute l’œuvre de Coetzee en français, Bloom (hormis le 2e tome de’ l’histoire de Jésus, car je n’en pouvais plus)… « L’age de fer » n’est pas mon préféré, pas plus que « Foe » ou « le Maitre de Petersbourg »… Et rien n’égalera jamais « Au cœur de ce pays », et « Disgrâce »… Quant à Elisabeth Curren, elle ne remplacera jamais la Costello…, ce mixte intelligemment indigné de toutes nos erdéliennes engagées en nobles causes !…
Hélas, suis incapable de relire un chapitre en anglais, serait-ce à haute voix… Mais j’apprécie fort vos encouragements et envie vos enthousiasmes littéraires, c’est si rare sur cette chaîne de les voir formulés par de vrais lecteurs passionnés. Merci vraiment, bl….

Janssen J-J dit: à

@ Je pense que les complotistes anti-chinois ont raison (janjak)
L’important est de penser quelque chose. Autrefois… on se contentait de croire, en la fermant modestement… Mais du moment que tout le monde « pense »quelque chose, et se montre fier d’énoncer sa propre pensée…, l’humanité Macro a ‘achment progressé depuis V. Klemperer, je croive !

et alii dit: à

colloque « écritures blanches »
7-9 mars 2001
Institut Universitaire de France – Maison des Ecrivains / Jeudi 7 mars – Institut Universitaire de France
matinée (9h30 – 12h30)

Cinquante après son « invention » par Roland Barthes dans Le Degré zéro de l’écriture, la catégorie d’écriture blanche est-elle encore recevable ? Sur quelle conception du style repose-t-elle ? Que permet-elle de penser dans le champ de la littérature ?

Roland Barthes évoquait Albert Camus, Maurice Blanchot et Jean Cayrol. Or, aujourd’hui encore, bien des écritures contemporaines, du minimalisme poétique à certaine « impassibilité » romanesque semblent relever de cette “blancheur” dont on les habille spontanément.
Mais entre la neutralité blanchotienne et l’indifférence camusienne, quels points communs ? L’écriture « neutre » d’Annie Ernaux et l’écriture « courante » de Marguerite Duras relèvent-elle d’un même projet ? Peut-on faire l’hypothèse d’une voix blanche, monodique ? Pratiquer l’écriture blanche, est-ce encore écrire sans faire oeuvre – sans souci de littérature ?
L’insistante diversité de ces pratiques et de ces questions nous a convaincus d’en tenter une analyse plus fine. Telle est l’ambition de ce colloque qui croisera les approches littéraires et stylistiques, confrontera la « blancheur » littéraire aux formes minimales en vigueur dans les arts plastiques et donnera la parole à trois écrivains qui se réclament de cette notion ou peuvent, à des degrés divers, se sentir concernés par elle.

D. dit: à

Aujourd’hui je constate des convergences sur les outils, en particulier les marteaux et les disqueuses.
D’abord cette histoire insensée d’acheter sur alii express des marteaux dans le seul but de les jeter par la fenêtre et ainsi justifier le recours au blanc de Meudin ; ensuite un type qui explique sur YouTube pendant 20 minutes comment transformer une disqueuse en tronconneuse. Et paf, je viens de retomber à l’instant sur une disqueuse pour couper des fers à béton.

Janssen J-J dit: à

@🔨🔨🔨🔨🔨
🔨
🔨🔨🔨🔨🔨🔨🔨🔨🔨🔨🔨🔨🔨
🔨🔨🔨 🔨🔨 🔨🔨🔨🔨
Voilà comment on se mettait marteaux en tête, jadis et naguère à Meudon la Blanche,
🔨 🔨 🔨🔨 🔨 🔨 🔨🔨
et comment on jetait son argent par les fenêtres avant d’aller manger des saucisses,

Jazzi dit: à

Un Noir peut-il pratiquer l’écriture blanche ?
Et un Blanc l’écriture noire, de la série du même nom ?

et alii dit: à

merci, renato:
Le Marteau sans maître suivi de Moulin premier : un recueil de René Char.
http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.jose-corti.fr%2Ftitresfrancais%2Fmarteau-sans-maitre.html

En 1930, René Char publie Artine, avec une gravure de Salvador Dali, aux éditions Surréalistes.
Son amitié avec José Corti remonte à quelques années. En 1931, L’Action de la justice est éteinte paraît chez le même éditeur. En 1934, première édition du Marteau sans maître avec une pointe sèche de Kandinsky. En 1945, René Char modifie une dernière fois ce recueil qui inclura désormais Moulin premier aux éditions José Corti.

Extraits de Souvenirs désordonnés de José Corti :

Char est comme [Gracq] l’homme de la liberté et de la solitude, mais d’une solitude un peu apprivoisée ; il est aussi l’homme de l’approfondissement. Il creuse aussi droit qu’il peut, aussi loin qu’il a la force.
Autrefois, à Pernes, il se faisait des « concours de sillons ». Un vaste champ était offert à ce jeu de laboureurs. Ils arrivaient avec leur brabant, leur meilleure bête – on disait plutôt bête que cheval – et leur bon fouet tressé. La palme revenait à qui avait su tracer le sillon rectiligne le plus parfait sur la distance fixée – et elle était longue ! Char est de cette Provence où les paysans, par amusement, par délassement, se livraient à ces jeux de force et d’habileté. (…)
Char laboure. Il va droit, pesant de tout son poids sur les mancherons de sa charrue, pour faire rouler de chaque côté des versoirs luisants une terre vivante, grasse, riche et dont chaque motte révèle ce que cachent les herbes folles et les fleurs dont d’autres composent leurs bouquets.
Char, si serré dans son écriture, se livre dans la conversation, au lieu que Gracq, qui tire sur le Breton, fermé sur lui-même, ne s’abandonne que dans son œuvre. Char ne croit probablement pas beaucoup à l’inspiration ; mais, au hasard d’une rencontre, à l’aimantation des êtres et des choses. Il sait que le poète est un médium qui perçoit, sait le lieu et la prise. Quand il laboure, il pèse sur la terre ; il va toujours plus loin ; il revient sur le sillon autant de fois qu’il faut. Un manuscrit de Char est toujours la recherche de la dernière perfection. Quand on en est à l’impression, le repentir intervient : un mot, une inversion et le livre n’est pas plutôt achevé que se révèle ce qui aurait pu le parfaire. Tel poème de quelques vers n’a pas eu moins de sept ou huit états dont chacun a été définitif pendant quelques heures ou quelques jours. (…)
Char multiplie les efforts pour atteindre son but, au lieu que Gracq engage son attelage dans le champ qu’il a choisi, généralement celui du Destin, et laisse son roman aller son train et les choses se découvrir d’elles-mêmes, parfois, se révéler à sa surprise. (…)
Je ne crois pas que Char ait jamais abandonné un poème qui l’habitait sous prétexte qu’il manquait de prise. C’est un homme d’action en même temps que de pensée ; un homme fort, qui commande, qui impose ; au lieu que Gracq est un homme qui recueille ce qui lui convient dans le champ qu’il a choisi parce que ce champ était terre d’élection, mais seulement ce qui lui convient.
Sans doute est-ce deux choses : composer un poème et venir à bout d’un long récit ; mais l’étendue ne fait rien à l’affaire – et un poème de Char, même court, n’est pas une petite œuvre. En fait, il s’agit de deux natures d’homme qui se trouvent être, chacun dans sa manière, et je ne me crois pas aveuglé par l’amitié, les deux plus grands créateurs de ce temps.

La vase sur la peau des reins, le gravier sur le nerf optique, tolérance et contenance. Absolue aridité, tu as absorbé toute la mémoire individuelle en la traversant. Tu t’es établie dans le voisinage des fontaines, autour de la couque, ce guêpier. Tu rumines. Tu t’orientes. Souveraine et mère d’un grand muet, l’homme te voit dans son rasoir, la compensation de sa disgrâce, d’une dynastie essentielle.

René Char : dessin de José Corti

Il fut un temps où René Char (1907-1988) publiait ses recueils à quelques exemplaires et s’en glorifiait.
Selon lui, sa poésie se suffisait à elle-même : « Il est réconfortant de penser que les imbéciles n’en sauront rien », précisait-il à la dernière page, dans la justification du tirage. Que lui importait le nombre ? Il était lu et compris par André Breton, Paul Eluard et Louis Aragon. Il avait 22 ans. Il venait de rallier le mouvement surréaliste avec Arsenal sous le bras.
Cela se passait en 1929. Cinq ans plus tard, il allait récidiver avec Le Marteau sans maître. C’est ce volume que nous avons aujourd’hui entre les mains, ce mince volume publié sous la jaquette de la collection « Poésie » de Gallimard : l’histoire littéraire retiendra qu’il aura fallu 68 ans pour qu’il puisse toucher un large public. Il était jusqu’à présent réservé aux heureux possesseurs de la belle et sobre édition de José Corti, premier éditeur de ce recueil, ou de « La Pléiade ».
Sa beauté sombre et son tranchant restent intacts. A le lire ou à le relire, on comprend à quel point Char fut tout à la fois un « locataire » actif et virulent du surréalisme et un dissident dans l’âme. Ses textes charrient une violence comprimée, explosive. Une singulière empreinte sadienne court au travers des pages, mais aussi des images secrètes surgies du monde des alchimistes, les pensées enfouies de son arrière-pays mental. Le verbe cingle, les mots sont fouettés.
Son recueil tient de l’aveu et du programme. « Les mondes en transformation appartiennent aux poètes carnassiers », affirme-t-il en guise de credo. Dès ces premiers textes, il condense ses émotions. Il écrit, rature, égorge le surplus, biffe pour arriver au suc pur. Et quand il parvient au cœur, il corrige encore pour arriver au noyau.
C’est le même révolté au cœur incandescent qui écrit, en conclusion d’un court poème, ces deux vers classés par beaucoup parmi les plus achevés de la langue française :

Des yeux purs dans les bois

Cherchent en pleurant la tête habitable

ou qui sonne le tocsin d’un monde révolu dans Confronts :  » Historien aux abois, frère, fuyard, étrangle ton maître. Sa cuirasse n’est qu’une croûte. Il a pourri la santé publique. Autrement tu sombrais dans la tendresse. Entre les cuisses du crucifié se balance ta tête créole de poète. »

Le Marteau sans maître parut dans la plus grande discrétion le 20 juillet 1934. Il fallut attendre la deuxième édition, en 1945, pour que le recueil reçoive un large écho. René Char n’était plus seulement le jeune barbare de l’avant-guerre, mais le capitaine Alexandre, chef de maquis héroïque dans le Sud-Est. Avec le recul d’une décennie, l’ensemble du volume parut annonciateur des années noires.
Le poète lui-même l’affirmait hautement dans sa présentation : « La clef du Marteau sans maître tourne dans la réalité pressentie des années 1937-1944. » Et il est vrai que la chute du premier poème, écrite dans les années 1920 :

Nuage de résistance

Nuage des cavernes

Entraîneur d’hypnose

brillait et brille encore, comme frappée de lueurs.

Laurent Greilsamer, Le Monde, 21 novembre 2002 (à l’occasion de la parution en poche, Poésie Gallimard, du recueil).

1945
154 pages
ISBN : 2-7143-0239-4
75 F

et alii dit: à

CHAR
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/commune-presence
Tu es pressé d’écrire,
Comme si tu étais en retard sur la vie.
S’il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
Effectivement tu es en retard sur la vie,
La vie inexprimable,
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t’unir,
Celle qui t’est refusée chaque jour par les êtres et par les choses,
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci.
Hors d’elle, tout n’est qu’agonie soumise, fin grossière.
Si tu rencontres la mort durant ton labeur,
Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride,
En t’inclinant.
Si tu veux rire,
Offre ta soumission,
Jamais tes armes.
Tu as été créé pour des moments peu communs.
Modifie-toi, disparais sans regret
Au gré de la rigueur suave.
Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
Sans interruption,
Sans égarement.

Essaime la poussière
Nul ne décèlera votre union.

renato dit: à

Char — Boulez

Un ministre français — le nom me fuit — félicita PB pour Le Marteau sans maître ; RC qui était présent, vécut mal la chose, car il méritait que l’on le félicite aussi puisqu’il était l’auteur de la « source poétique ».

Jibé dit: à

Age of Iron/L’âge de fer, du premier Coetzee (1990),

alors ça, je n’ai pas lu, et je vais découvrir dès que possible Hymne à a Vie, prenez-en de la graine et du plaisir, JJJ, may the force be with you, et, once more,
merci à Bloom!

Jibé dit: à

« Au coeur de ce pays, JJJ, je suis d’accord, j’ai énormément aimé ce livre, avec cette Magda dans un paysage désolé, avec ces esclaves, ce quotidien lourd et violent jusque dans le silence.
M’en vais lire L’âge de fer.

Soleil vert dit: à

Henri Vernes est parti en Indochine à l’âge de 102 ans

Jibé dit: à

Quand j’ai le coeur qui vague à l’âme, JJJ, je lis du dépaysant total, Damasio par exemple, ou Le problème à trois corps de Liu Cixin, et ses autres titres.
Le problème étant de sortir de soi, enfin pour ce qui me concerne (si vous n’avez pas essayé, la trilogie de Liu Cixin est un foisonnement d’imagination intelligente)

Jibé dit: à

Henri Vernes, Bob Morane… et Indochine sur la scène.
Bel hommage Soleil Vert. je m’y joins.

Jazzi dit: à

Char, Boulez, Béjart…
La trilogie de la froideur désincarnée !

Soleil vert dit: à

Ecriture minimaliste, blanche etc. Tiens je relis Le scribe de Melville

Jean Langoncet dit: à

@Char — Boulez

Un ministre français — le nom me fuit — félicita PB pour Le Marteau sans maître ; RC qui était présent, vécut mal la chose, car il méritait que l’on le félicite aussi puisqu’il était l’auteur de la « source poétique ».

Quant à la source philosophique à coup de marteau, le crépuscule des idoles se fait attendre

D. dit: à

Le pass sanitaire est nécessaire en cette période de pandémie finissante, c’est une mesure temporaire qui durera, 2 ou 3 ans encore. Elle permettra aux établissements de ne plus jamais fermer. Que demander de plus ?!

Le danger est le risque de générer des éablissements clandestins de toute nature par milliers, que les forces de l’ordre auront grand mal à détecter et faire fermer. Car ceux qui composent la lie de la société, ces barbares denués de tout sens moral et des rudiments-même de la civilisation, se dépêchera de les organiser et de les fréquenter.

Jean Langoncet dit: à

à coup > à coups (faut pas rêver non plus, un coup ne suffit pas)

D. dit: à

C’est pourquoi l’étape suivante devra consister à supprimer les prises en charge de l’assurance maladie et des mutuelles en cas de Covid contracté par un non detenteur de pass. Celui-ci beneficiera de soins s’il le faut, mais à ses frais.

Jazzi dit: à

« ceux qui composent la lie de la société, ces barbares denués de tout sens moral »

Tu n’étais pas pro Gilets jaunes, D. ?

Jazzi dit: à

« Celui-ci beneficiera de soins s’il le faut, mais à ses frais. »

Ne vaudrait-il pas mieux les exécuter, D. ?

Jean Langoncet dit: à

A propos, D., êtes-vous majeur et vacciné(e) pour zoner ici de la sorte ?
− P. iron., fam. Être adulte/majeur et vacciné. Être adulte, s’estimer assez grand pour prendre seul ses décisions, ses responsabilités. Var. J’ai le droit (…) dévolu à tout être pensant, catholique et vacciné, de me prénommer Jean (Colette, Entrave, 1913, p. 116).Certaine phrase de La Bruyère que tout Français vacciné et diplômé a expliqué au moins une fois (Brasillach, Corneille, 1938, p. 11).

closer dit: à

Henri Vernes est mort à l’âge de 102 ans…Bob Morane, Bill Ballantine et L’Ombre Jaune lui survivent. Sa vie fut une aventure:

« Né le 16 octobre 1918 à Ath, dans la province de Hainaut, en Belgique, élevé par ses grands-parents à la suite du divorce de ses parents, Charles-Henri Dewisme, de son nom d’état civil, est tombé à 19 ans sous le charme d’une Chinoise rencontrée dans le port d’Anvers. Il la suivit à Canton, où la dame tenait ce qu’il faut bien appeler un bordel flottant. Rentré au pays, il épousa la fille d’un diamantaire et s’engagea dans le négoce des pierres précieuses. Pendant la seconde guerre mondiale, épris d’une agente du MI6, il travailla comme espion pour les services secrets britanniques. »
Le Monde

Un article plus complet (non réservé aux abonnés) sur ce personnage de roman:

https://www.lefigaro.fr/culture/l-ecrivain-henri-vernes-n-est-plus-il-emporte-avec-lui-son-heros-bob-morane-l-aventurier-20210726

renato dit: à

Boulez a écrit Le Marteau sans maître en 1955, vers la fin de la Quarte république, donc.

renato dit: à

Et Char a écrit Le Marteau sans maître en 1934.

Jean Langoncet dit: à

Un coup de projecteur pour vous, D.. Le vice-champion du monde de lancer de marteau est français et il est un lice à Tokyo. Ce qui ne gâche rien, il se nomme Bigot
https://www.youtube.com/watch?v=YnzCorpDUcM

Jean Langoncet dit: à

un lice > en lice

B dit: à

Celui-ci beneficiera de soins s’il le faut, mais à ses frais.

Avez vous une idée de ce que ça coûte? Inenvisageable en cas d’hospitalisation.

Jean Langoncet dit: à

Un marteau 100 mètres, c’est tout ce que je souhaite à Bigot (quelle émulation ici)

Jean Langoncet dit: à

c’est tout > c’est tout le mal (vais-je bientôt voler la vedette à B et son correcteur ?)

Jean Langoncet dit: à

@D., à propos de JO:
1/ le classement des nations en fonction des médailles date de Berlin 1936; il visait à démontrer la supériorité de l’Allemagne nazie
2/ l’important est de participer (sponsors & athlètes)
3/ on s’en fout.

On ne s’en fout pas tout à fait mais Pindare n’a vraiment rien à faire dans cette galère

Jazzi dit: à

Pierre (Boulez) qui roule amasse mousse dans les années 1970, renato.
Création de l’Ircam et du Centre Pompidou.
Des années relativement heureuses et prospères en France, celles de mes 20 ans : les débuts à Paris et l’insouciance…

renato dit: à

La création de l’Ircam et du Centre Pompidou n’est pas un fait esthétique, Jacques. Cela dit, les caractéristiques stylistiques de Le Marteau sans maître sont typiques des années 50, donc rien à voir avec l’esthétique des années Pompidou.

D. dit: à

Du début des gilets jaunes, jazzi. Très vite je m’en suis désolidarisé quand j’ai vu qui prétendait diriger le mouvement…

Jazzi dit: à

Avec Pompidou, ancien de la banque Rothschild, on assiste à l’émergence d’une nouvelle modernité : les tours font leur apparition dans le paysage parisien : La Défense, le Front de Seine, la tour Montparnasse et la rénovation du secteur Maine-Montparnasse, où je suis venu m’installer à Paris. C’est aussi le triomphe de la voiture. Les voies sur berges sont transformées en autoroutes et une radiale devait traverser la capitale du nord au sud.
Son successeur, de goût et de culture plus traditionnels, freinera sensiblement les ambitions urbanistiques et architecturales de son prédécesseur. Au centre Pompidou succèdera le musée d’Orsay, consacré à l’art du XIXe siècle.

Jean Langoncet dit: à

Eiffel et la Statue de la Liberté n’ont pas attendu Pompidou ni De Gaulle pour gagner New York, si ? (Malraux, peut-être .. .)

Janssen J-J dit: à

… – finalement, vu Benedetta à 18h…
Cette histoire aurait pu avoir un intérêt, n’était le ridicule du rôle titre donné à la petite Virginie… Beau cul et petit minois de blonde galopine comme étaient les religieuses du 17e, certes…, mais bonjour la crédibilité historique…, On est constamment baladés entre le peepshow débridé de la province clôturée, et la vie grouillante hors du convent… Quant aux rêves du christ-amant au milieu des brebis et des serpents encéphalliques…, quant aux régurgitations fulminentes du christ vengeur ventriloque, etc…, a-t-on jamais vagi sur semblable plancher des vaches ? –
Impression persistante et dérangeante d’un Weinstein se rinçant l’oeil à la place de Verhoeven, derrière la caméra… pour le plaisir d’une provoc bien gentillette… par l’étang qui court… ELLE a côté de ça avec l’Huppert, était un vrai chef d’oeuvre !…
Faut-il conclure qq chose de politiquement correct de Benedetta par rapport au message éventuel du cinéaste à ses contemporains, s’il y en a un ?… genre : « et si nous avions eu une chirstesse à la place du doux jésus, le féminisme actuel y aurait-il trouvé son compte, ou même eu lieu d’être ? » – Rien n’est moins sûr… car après tout, désolé…, c’est toujours un prophète mâle qui hurle à la place de la candidate à la sainteté pour châtier par la peste ou le covid le monde de ses turpitudes climato sceptiques….
Ma compagne de cinéma a pensé comme moi : guère autre chose qu’une bien bonne partie de rigolade !, une de plus. Passons à autre chose., voulez-vous, mon ami…? – Oui, ma chérie, allons vite nous occuper de nos sextoys en bois à la maison ! 🙂 et Bonne soirée… à l’herdélie !…

Jazzi dit: à

On ne veut jamais m’écouter et encore moins me croire !
______________

10 juillet 2021 à 11 h 05
« Benedetta » de Paul Verhoeven, avec Virginie Efira, Charlotte Rampling et Lambert Wilson.
Un film historico-érotique qui se passe dans la Toscane du XVIIe siècle ravagée par la peste bubonique.
Mais ce n’est pas le Décaméron de Pasolini. Plutôt une ultime version sadomasochiste d’ « Angelique et le Nonce du Pape » de Bernard Borderie !
Un péplum au couvent où la pourpre cardinalesque remplace toutes les nuances de gris.
Un scénario inspiré d’une « histoire vraie » un peu tirée par les cheveux.
Celle d’une nonne destinée très tôt à être l’épouse du Christ et aura la révélation de l’amour des hommes, en l’occurence une belle et sauvage novice, qui lui fera connaître l’orgasme à l’aide d’un godemiché taillé dans une statuette en bois de la Vierge !
Sainte martyre locale, soeur Benedetta ne fut pourtant pas avare de miracles en tous genres, mais ne sera néanmoins jamais canonisée par le Vatican.
Elle se paya pourtant le luxe d’un véritable chemin de croix, où la résurrection précèda sa montée au bûcher !
Une franche rigolade, plus digne du cinoche du samedi soir que du cinématographe.
Excellentes prestations de Virginie Efira, à la nudité naturelle, de Charlotte Rampling, quasiment sublime en mère supérieure austère tentant à tout prix de maintenir l’ordre dans ce joyeux bordel environnant et Lambert Wilson, effrayant dans le rôle d’un sous-pape régional, inquisitorial et lubrique à souhait.
Le vrai miracle tient au fait, ici, que le film de Paul Verhoeven, cinéaste de la lignée de Just Jaecking, se retrouve dans la sélection officielle cannoise !
Pour la Palme d’Or ou le prix d’interprétation féminine, ça risque d’être un peu juste…

Janssen J-J dit: à

@ On ne veut jamais m’écouter et encore moins me croire ! (jzmn)

Vous n’êtes pas non plus notre directeur de conscience en 7e hard, jzmn…! Je vous lis et puis j’oublie vos chroniques, et je veux pouvoir exprimer mon ressenti sur le vif pour mon journal extime…
Je constate à la relecture de votre chronique obligeamment rétrocédée, qu’on a eu à peu près la même opinion du film. So what ? Nous nous exprimons différemment, (je-pense-voila-la-pbmtq), même si sur le fond, on s’approxime. Mais ne faites pas votre capriciosa, voyons, jzmn !… Personne ne vous dénie de la perspicacité régulière, notamment à feu la RDC et à la bien vivante RDL. Et certainement pas moi…, d’ailleurs je vous plains souvent de sentir le pensum sous votre plume fatiguée… car seriez devenu la victime consentante de votre Tcherniasme, comme la RDL le serait devenue de son Assoulinisme… Mais, chacun sa merde…, comme vous le dites si justement et avec tant d’élégance, parfois… Bàv,

Jean Langoncet dit: à

(voilà un de ces décervelés embarqués à bord de la sonde voyager pour représenter le genre humain par-delà le système solaire ; incroyable, non ? Les vainqueurs font l’histoire qu’il dirait JiCé le planqué
Allez, un peu d’air https://www.youtube.com/watch?v=u9l0YBKcGnY )

renato dit: à

Je connais l’apport de Pompidou à la modernisation de l’image de Paris, Jacques, je dis simplement que Le Marteau — le texte (1934) et la musique (1955) —n’a rien à voir avec l’esthétique de ces années-là.

Jazzi dit: à

Oui, renato, mais il y a un temps entre les dates de création et l’émergence des oeuvres.
Voyez le cas de René Char, évoqué plus haut.
Poète confidentiel avant guerre devenu poète officiel après…

Jazzi dit: à

Ce que je voulais dire, renato, c’est qu’autour de l’ère Pompidou, on assiste à une convergence artistique. C’est aussi l’époque du Nouveau Roman…

Jazzi dit: à

C’est juste pour dire que vous auriez peut-être passé une meilleure soirée en allant voir « Titane », JJJ ? Ou « Annette » !

renato dit: à

On tient en compte, Jacques, les critères sous-jacents à la création d’une œuvre et l’environnement intellectuel dans le quel l’artiste agissait, plutôt qu’un moment d’utilisation successif où ce seront les critères d’interprétation qui intéressent.

Jazzi dit: à

savait…

Jazzi dit: à

Non, pas une oeuvre mais un hommage…

renato dit: à

Je tiens pour abusif de parler d’une esthétique ou d’un style pompidolien pour une œuvre écrite en 55, Jacques. Pour ce qui est de ce que Boulez doit au couple Pompidou, peut-être pour ce qui est des avantages, mais je ne vois pas la relation avec son travail, vu que j’avais déjà en 66 quelques-uns de ses textes en lecture obligatoire et ai étudié Structures II pour deux pianos en 67.

et alii dit: à

c’est rose qui dit ouf:
Un an et demi après le début de la crise sanitaire, le retour à la « normale » se profile dans les établissements pour personnes âgées. Activités collectives, sorties, visites de proches sans rendez-vous : un nouveau protocole de gestion du Covid-19 acte, mercredi 21 juillet, le retour au « droit commun » dans ces lieux de vie durement touchés par la crise sanitaire. le monde

et alii dit: à

Boulez savez
il savait, sachez le ! vous savez bien qu’on suit

closer dit: à

Jacques, il ne faut pas en vouloir à 3J pour son « oubli » de ton excellente critique…

3J voulait voir Virginie Efira à poil, point barre.

Une petite faiblesse humaine, voilà tout.

et alii dit: à

gare aux
compléments alimentaires (obs)
renseignez-vous

et alii dit: à

Tout d’abord, les compléments alimentaires mis sur le marché ne sont pas soumis systématiquement à une évaluation scientifique préalable visant à garantir leur qualité. C’est le distributeur qui est responsable de la conformité de la mise sur le marché dans le respect des normes en vigueur, de sécurité et de non-tromperie du consommateur.

Par ailleurs, mal utilisés, ces compléments peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs et entraîner des effets toxiques en raison notamment de surdosage ou de surconsommation (dépassement des doses ou prises concomitantes de plusieurs compléments alimentaires). En effet, même si deux compléments alimentaires ont des objectifs différents, ils peuvent avoir des ingrédients en commun, notamment des vitamines et des minéraux. Dans ces conditions, la prise simultanée de ces deux produits, même aux doses recommandées individuellement par leur fabricant respectif, peut provoquer un surdosage.
https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/denrees-alimentaires/article/complements-alimentaires

Bloom dit: à

Un Noir peut-il pratiquer l’écriture blanche ?
Et un Blanc l’écriture noire, de la série du même nom?

Et le lecteur noir de rire jaune et le blanc de voir rouge….
Un coup de Zat 77, en hommage à BM & BB!

closer dit: à

Vu « Un espion ordinaire ». Pour ne pas faire de gaffe vis-à-vis de JB, je dirai que je n’ai pas oublié son excellente critique…

Très bon film d’espionnage classique qui nous replonge dans la guerre froide, la crise des fusées, Kennedy, Khrouchtchev. Juste pour émettre une petite réserve, j’ai trouvé un peu longuette la partie dans les prisons du KGB. Mais on est toujours intéressé, voire tenu en haleine…La reconstitution du début des années soixante est remarquable.

Les présentations des futures sorties qui ont précédé le film m’ont en revanche atterré. Violence, laideur, tintamarre, catéchisme moralisateur, niaiserie, rien, absolument rien qui donne envie de s’asseoir deux heures dans une salle obscure. Si, une réplique m’a fait sourire dans le prochain OSS 117…

Bloom dit: à

Baroz, l’urbanisme parisien de Pompom, c’est tout pour la bagnole, notamment avec les voies sur berges. Il fut un temps où on roulait assez vite dans Paris, sans se faire gauler par les caméras cachées de la maréchaussée. Caméra de cinéma, caméra de surveillance, rapports ambigus.

Jean-Jacques dit: à

Moi aussi, voici ma propre critique de Benedetta :
Virginie Efira est sacrément bandante. Voilà.
Ça c’est de la critique cinématographique non mais .

Jazzi dit: à

« Le Marteau sans maître » était un prétexte pour ouvrir un autre débat, renato.
Mais peu importe.
closer, quand j’écrivais que personne ne m’écoutait, c’était de l’humour, je faisais mon puck incompris.
Le point de vue de JJJ conforte le mien, car il faut dire que la critique cinématographique officielle a plutôt plébiscité le film de Verhoeven ! A part Eric Neuhoff du Figaro, qui sauve l’honneur de la profession…

Cahiers du Cinéma
par Charlotte Garson
Paul Verhoeven ne pouvait le prévoir, mais il donne avec ce film le coup d’envoi d’un retour de l’énergie vitale à l’écran dans ce qu’elle a de plus débordant : l’épique et le spectaculaire talonnés par l’intime, le film historique ponctué de dictions contemporaines, le jeu d’acteur dynamité par l’hystérie, le «charnel» porté jusqu’au sanguinolent – le tout traversé par un humour qui ne s’excuse jamais.

L’Humanité
par Michaël Mélinard
Dans cette œuvre, et même si c’est bien Virginie Efira qui incarne avec talent le rôle-titre, le cinéaste signe un portrait féminin multicéphale et plurigénérationnel, dont la découverte résonne avec une acuité accrue.

Le Journal du Dimanche
par Stéphanie Belpêche
POUR : Verhoeven met le spectateur dans la position du voyeur pour un film éminemment politique, audacieux et décalé, qui assume ses excès.

Le Monde
par Jacques Mandelbaum
Le cinéaste néerlandais met en scène une Virginie Efira époustouflante dans le rôle d’une bonne sœur saphique au XVIIe siècle.

Le Nouvel Observateur
par Nicolas Schaller
Une délectable satire du pouvoir, doublée d’un portrait de femme comme il les aime : possédée et manipulatrice, l’ambiguë Benedetta triomphe du patriarcat délétère en se montrant encore plus perverse.

Le Parisien
par Renaud Baronian
Un peu long par moments, pas toujours accessible, « Benedetta » n’en est pas moins un grand film, porté par une Virginie Efira qui livre un prestation impressionnante.

Le Point
par Victoria Gairin
Sulfureuse, dérangeante, cette satire de l’Église (incarnée par les excellents Lambert Wilson et Charlotte Rampling) oscille sans cesse entre trivial et sacré, drame et outrance, farce et tragédie. Du grand Verhoeven.

Les Echos
par Olivier De Bruyn
Remarquablement interprété par Virginie Efira dans le rôle-titre et par Charlotte Rampling, Lambert Wilson et Olivier Rabourdin dans des rôles pas si secondaires, le film ne laissera personne indifférent.

Libération
par Luc Chessel
Imaginez un film de Paul Verhoeven qui s’appuierait sur les conquêtes définitives de Elle (2016), le cruel retournement que celui-ci imprimait aux formes exsangues, télévisuelles, d’un Cinéma-Français squatté puis écrabouillé comme coquille vide, pour retourner et redescendre vers les bas-fonds baroques de Showgirls (1995) ou de la Chair et le Sang (1985), grands spectacles du corps sous le règne de la structure.

Télérama
par Jacques Morice
POUR : Le film enchaîne les épisodes à une vitesse étourdissante. Entre des scènes d’imprécation et de flagellation, le passage d’une comète dans un ciel violet et un suicide, un bûcher dressé et une résurrection, la fiction est riche de rebondissements.

Le Figaro
par Eric Neuhoff
Une puérilité pareille devrait être célébrée dans les cours de récréation ou réservée aux spectacles de Guignol. Bizarrement, Verhoeven passe pour un auteur. Ce mystère est aussi vaste que celui de la foi.

Jazzi dit: à

« Si, une réplique m’a fait sourire dans le prochain OSS 117… »

Quand Dujardin dit : « Je vais mettre mon costume colonial », closer ?

et alii dit: à

la saharienne est surement un vêtement colonial mais j’aime les sahariennes;
Une saharienne est une veste masculine créée à la fin du xixe siècle, portée par l’armée britannique en Inde, puis adoptée par l’Afrikakorps durant la Seconde Guerre mondiale.

Jazzi dit: à

Morane !

JiCé..... dit: à

Mardi 27 juillet 2021, 9h36, jogging épuisant, 25° vent d’Est

Moi aussi, j’aime les sahariennes, les yéménites, les libyennes, les lesbiennes, les soudanaises, les sénégalaises et même les naines de la jungle, pygmées le plus souvent à la hauteur, la bonne hauteur, qu’on ne le pense au Vatican !

Bien entendu, un moment de détente nocturne avec une Inuit chaleureuse est tout à fait réfrigérant.

Bon virus, les vaccinés sur ordre !

closer dit: à

Non, la scène avec le lion: « ton flingue est déchargé! Oui, mais lui ne le sait pas… »

rose dit: à

Et alii

Pas encore dit ouf.
Ma mère en est à compter sur ses doigts et a dit moins que dix c’est plus qu’assez.

JiCé..... dit: à

J’ajouterai, en conclusion de ces aveux sensuels qui affectent mon sens des valeurs, que mourir de la gripette COVID, d’un cancer du foie, de cardio-rupture, d’obésité soigneusement entretenue, d’épectase diabolique, de famine, d’accident de la route, tout cela est sans intérêt.

Il faut crever, non ? …

Dieu que l’exercice de la misanthropie est agréable !

Jazzi dit: à

« Vu « Un espion ordinaire ». Pour ne pas faire de gaffe vis-à-vis de JB, je dirai que je n’ai pas oublié son excellente critique… »

Excellent, closer !
D’autant plus que je n’ai pas vu ni fait de compte-rendu sur ce film…

rose dit: à

Courrier au conseil de ma mère, hier à 18h24

« Cher Maître,

Moi « tu vas rentrer chez toi dans ton appartement. »
Ma mère :
« Mais quand ?
Je compte les jours sur mes doigts.
Espérons qu’avec les dix doigts y en aura plus qu’assez. »
Elle en a marre.

Une de mes copines, revenue de Mayotte, sacrément gonflée, et sans me prévenir, a téléphoné à l’Ehpad il y a trois jours et demandé « quand est-ce que Mme E-L-T va rentrer chez elle ? »
On lui a répondu que c’était en préparation.
L’Ehpad n’a pas remis à ma mère le courrier recommandé de la décision de la Juge des Tutelles. Je lui ai emmené ma photocopie pour qu’elle puisse relire le jugement.
Le 23 juillet 2021, cela a fait 17 mois échus qu’elle a été placée là de force par sa curatrice.
Le 25 juillet 2021,cela a fait un mois qu’on l’a changée de force de chambre en lui déménageant les meubles de sa maison et toutes ses affaires personnelles.
Samedi je l’ai visitée. Elle s’est enlevé son steri-strip toute seule.
Je vous prie d’agréer, cher Maître, l’expression de mes salutations les meilleures, »

Nota bene :
Elle s’est enlevé seule son steri-strip.
Sa blessure à la jambe a duré un mois.
Elle m’avait dit alors « on m’a ramené toutes mes chaussures d’hiver et d’été ».
Depuis le maillot de bain, elle m’a dit qu’on lui avait déménagé tout son linge d’hiver et d’été de ses armoires à l’Ehpad.
Ceci après que la juge ait rendu sa décision.

Certains personnes n’ont aucune notion de l’autorité.
Et se croient supérieures à tout.

Nota bene : jamais de ma vie, je ne suis allée au cinéma pour voir un type à poil.
Bis : lorsque Jean Guitton avait des conversations avec Marie Louise sur Jésus, cela tournait court.
Il écrit « elle se taisait parce qu’elle était au téléphone avec lui. »
Il a vécu 25 ans de plus qu’elle, mais sur certains points, il n’a pas progressé. Par ex. les larmes.
Elle lui disait c’est le coeur. Peut-être sa mère à lui, janséniste.
Ter : hier, ds mes recherches sur leur rencontre, ai trouvé un truc génial sur l’incompatibilité des couples. Je le recherche et vous le copié-collé.
Quatro : la générosité des femmes est quelque chose qui m’a toujours épaté.

rose dit: à

De ses placards personnels de chez elle. Sur décision de la curatrice en lien constant avec la fille aînée de ma mère.
Après la décision du juge.
Y a des trucs que je ne comprends pas bien.
N’empêche que j’apprends de ci, de là, que c’est constant et énorme le nombre de personnes d’un âge certain arrachés à leur domicile et jetés sans ménagement dans des EHPAD. Parfois sur « dénonciation »d’une belle -soeur qui peut s’opposer à la personne âgée dont elle s’occupe.
Placé en sous tutelle, la bouche est close.
Le reste de la famille n’a alors plus aucun droit et a un simple droit de visite.
Quant à la personne âgée, elle n’a plus qu’à attendre la mort.

Nota bene : l’état d’un mec lorsqu’il se fait sucer.
Boris Johnson en première ligne.

rose dit: à

Je ne sais pas si c sur les larmes que Jean Guitton n’a pas progressé.
Ou la musique qu’il n’aimait pas. Hors le silence, pas d’espace.
Mais, ai cru comprendre que, dans le dialogue en ligne avec Jésus, et quoiqu’un réel talent pour l’oecuménisme, dans le dialogue avec Jésus, n’a pas progressé.

Quelques dattes de Dubaï, en importation directe.
Je vais me sucer le noyau.
Les mecs esclaves, c’est pas mon truc.

rose dit: à

Il est loin d’être nu, Jazzi, et magnifique.
C’est une peau de chamois. Un petit péplum.👏

renato dit: à

Parenthèse Fake News Generator
Les NoVax ont loupé une bonne occasion pour contester les vaccins : l’usage du squalène comme stimulant du système immunitaire, qui, l’hécatombe de squales bien à part, pourrait à la longue produire une mutation génétique chez les humains — double ou triple dentition, peau abrasive et ainsi de suite —. Maintenant quelqu’un propose d’extraire le squalène des pitons et nous voilà rampant à la recherche d’un rayon de soleil… Bon, il est vrai que le squalène est déjà présent dans le vaccin anti-grippe ciblant les virus émergents H5N1 puis en 2009 H1N1, mais puisque on nous dit pas tout on peut affirmer que le porteurs de mutations génétiques produites par ces vaccins sont confinés dans des champs de concentration soumis au secret militaire.

D. dit: à

Rose a bien pris datte.

et alii dit: à

rose, Quatro : la générosité des femmes est quelque chose qui m’a toujours épaté.
quand j’étais jeune, j’ai entendu une femme répéter:
bon et bête, ça commence par la même lettre;
ilfallait plutôt se méfier de ses « cadeaux » (empoisonnés)

closer dit: à

Cela n’est pas grave, JB; si tu avais fait une critique d' »Un Espion Ordinaire », elle aurait été de toute façon excellente.

Donc, j’ai bon.

Mais tu devrais le voir; il en vaut la peine; les acteurs sont remarquables et l’intrigue est prenante et vraisemblable (on voit à la fin le personnage réel dans de vieilles actualités; l’acteur lui ressemble étonnamment).

et alii dit: à

c’est vrai que selon le Talmud
Choisis plutôt d’être la queue du lion que la tête du renard.

Janssen J-J dit: à

@ 3J voulait voir Virginie Efira à poil, point barre///.
Y’avait un peu de ça, bin sûr, en quoi est ce une faiblesse, closère et janjak ?… Oseriez_vous soutenir qu’elle est plus bandante que Lindon dans Tatane ou Cotillard dans l’Aneth ?
@ saharienne ou sarouel ?… La PROBLEMATIQUE de txfl est drôlement grave, ce matin, au Jardin. Je ne saurais choisir.
@ hélas, j’en connais qui ont 12 doigts !… et 2 grands poils dans chaque main… Et qui n’en peuvent plus de prendre leur mal en patience, tu m’étonnes !… Mais un jour va venir, c’est sûr ; car patience et délivrance, ça rime. Comme clémence et provence…
@ jogging épuisant…, ô merci, RPTV. Bien failli crever, m’y suis pris trop tard ce matin… Vent touze…
@ JL et PC…, Voulais vous rappeler que la futilité va toujours de pair avec la profondeur, la profusion avec la confiserie, et voilà ce que j’M sur cette chaîne, le matin, une fois les poules délivrées. L’ennui s’est envolé !…, nul jour naissant n’est le même qu’une autre nuit finissante… Il va y avoir du boulot aujourd’hui, mardine… Plus qu’un tiers d’Absalon bis, déjà… et après, Hop…, deux Guy d’Ecart, et un Schopenhauer !… et pas mal de jardinages et déronciérages entre les pages… La nature pousse bien trop vite, par icite… Et quoi manger ? Pas trop d’idées encore, à cette heure là… – Vont venir en arrachant les racines envahissantes des sumacs…
Bàv à l’RDL et à la famille Ste Fare Garnot, comme convenu l’autre jour.. (27.7.21@10.30)

lmd dit: à

Jazzi , vous alignez «Char, Boulez, Béjart…
La trilogie de la froideur désincarnée !»
Puis vous complétez : «C’est l’esthétique des années Pompidou. Manque plus que le plasticien officiel des années 1970 » et vous proposez le portrait de Pompidou par Vasarely .
Mais on pourrait tout aussi bien dire que le plasticien officiel de ces années fut Georges Mathieu à qui on a confié le dessin de pièces de monnaie, de timbres, le sigle d’antenne 2, des tapisseries officielles, des affiches, des machins dans les lycées, etc. Et Mathieu n’était pas du tout du coté de la froideur désincarnée (mais de l’abstraction lyrique).
Cela plutôt pour dire que l’art officiel dont on se plaint si facilement n’a que des contours très incertains . (Cinquante ans après, Mathieu, ou du moins son marchand, doit toujours batailler pour revendiquer une place éminente au panthéon universel ).

et alii dit: à

saharienne ou sarouel
j’ai eu les deux; mais ce que j’aime dans la saharienne, ce sont les poches

et alii dit: à

Le sarouel est originaire de la Perse. De là, il a suivi la route de l’ambre (ancienne route de la soie), pour se diffuser au gré des déplacements des marchands. C’est ainsi qu’il a finalement atteint les régions sahariennes, et en particulier les régions d’Afrique du Nord.
c’est vrai que c’est très confortable; j’aime les vêtements amples dans lesquels on peut bouger à volonté

Jazzi dit: à

Oui, lmd.
On pourrait en ajouter tant d’autres, notamment Roland Barthes, théoricien de « l’écriture blanche ».
Paradoxalement, ces années-là furent très riches et relativement heureuses.
Elles marquent la fin des Trente Glorieuses !
Et Pompidou m’était sympathique…

« Né à Cannes au début des années 1950, je suis parvenu à l’âge de raison tandis que de Gaulle détenait fermement les rênes du pouvoir.
A l’adolescence, je m’étais forgé des convictions de gauche, tendance marxiste-léniniste, sans jamais toutefois adhérer au PC.
En 1968, j’ai défilé avec les maoïstes et autres gauchistes pour demander bruyamment le départ du général.
Le respect envers le personnage historique viendra plus tard.

J’ai eu vingt ans à Paris sous Pompidou et moi aussi je lui avais demandé : « des sous ! »
Je le trouvais plutôt moderne et bon enfant.
Je le vis grossir à vue d’oeil sur les écrans de télé et les photos de presse et je fus surpris par sa mort soudaine, trois ans avant la fin de son septennat.

Je n’ai pas voté ensuite pour Giscard, trop bourgeois et libéral à mon goût.
J’ai apprécié néanmoins quelques unes de ses réformes, même si la majorité à dix-huit ans pour moi venait trop tard !

J’ai aspiré à l’arrivée de Mitterrand mais en fus très vite déçu.
Ses tendances tout à la fois machiavéliques et pharaoniques me l’avaient rendu antipathique et je n’ai pas pleuré à son départ.

J’avais aimé Chirac, maire de Paris.
Moins, le Chirac président.
Son immobilisme et sa prudence d’alors, l’avait fait comparer, à juste titre, à l’un de nos anciens rois fainéants.

J’ai été peiné pour Sarkozy, cocu avant même d’être élu.
J’ai compati à ses migraines et n’ai pas partagé la haine que partout il suscitait, fort heureusement tempérée par son nouvel amour pour une belle italienne.

Je n’avais pas souhaité l’élection de Hollande, porteuse de trop de déceptions annoncées pour ceux-là mêmes qui l’avaient élu.
Plus technocrate qu’homme d’état, il fut parfait dans l’inauguration des chrysanthèmes par temps de pluie.

J’ai applaudi à la prise du pouvoir par Macron, qui consacra l’implosion des vieux partis traditionnels et fit barrage aux candidats situés aux extrêmes de l’échiquier politique.
Après un début jupitérien, il essuie depuis lors tempête sur tempête…

Je souhaite bien du courage au prochain président ! »

Janssen J-J dit: à

J’ai vu le nouveau film sur la PROBLEMATIQUE des quartiers Nord de Marseille… Ne sais pas trop quoi en penser, car je n’ai pas lu la critique de jzmn dans Téléroimage, sauf erreur… Je suis pourtant sûr qu’il n’aura pas aimé, car le monde qu’on y décrit lui est bien trop étranger. On n’y voit que des immigrés arabes et pas un seul blanc de souche. L’envers de Nomadsland, quoi, jicé.
(@ caustique rime bien avec @ rustique et @moustique, hein !)

closer dit: à

Bonne remarque de lmd.

Georges Mathieu, Vasarely, j’ajoute Buffet, trois figures de l’art officiel ou semi officiel de ces années-là. Elles se complètent parfaitement quand on y pense: abstraction lyrique, abstraction géométrique (optique), figuration expressionniste. Pour faire bonne mesure, ajoutons Balthus, figuration classique. Comme ça tout le monde est content.

Janssen J-J dit: à

Tiens, il nous fait son coming-out à la Thomas Legrand, ce matin !…
Moi…, l’homme et le moment que j’ai les plus aimés, ce fut celui président par intérim, Alain Poher ». Anéfé, c’est lors de son règne que j’ai reçu mon premier dépucelage. A la suite de quoi, je fus vacciné pour la vie de notre monarchie présidentielle…
Bàv,

Soleil vert dit: à

Bartleby donc. J’ai lu des choses vraiment intelligentes à son sujet (à vous dégouter de rajouter qq lignes de son cru).

et alii dit: à

La Fondation Vasarely est un centre architectonique (création d’une structure mêlant art et architecture au service d’un sens qui lui est propre) situé à Aix-en-Provence, érigé entre 1971 et 1976 par l’artiste contemporain franco-hongrois Victor Vasarely. Conçu comme un centre architectonique2, il abrite dans une architecture faite d’alvéoles des œuvres de Vasarely intégrées aux façades et à des murs internes du bâtiment, qui de son vivant pouvaient servir d’inspiration pour les commandes qu’on lui passait. Situé en bordure sud-ouest d’Aix-en-Provence, dans le quartier du Jas-de-Bouffan, il accueille aujourd’hui également des expositions temporaires ou autres événements culturels. Il est classé comme Monuments historiques depuis 2013, et a une fréquentation annuelle de l’ordre de 101 677 visiteurs (en 2019). Il bénéficie de l’appellation Musée de France3.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Vasarely

et alii dit: à

il est inexact de présenter la fondation vasarely comme indépendante des partis politiques;
l’artiste a d’abord été invité à faire des conférences au festival d’ AIX ; par la suite il a été lié à des « gros bonnets » de la politique à Aix avec participation de « dames » qui faisaient le « liant »; (des gens que j’ai connus )

et alii dit: à

personne n’a oublié « l’affaire vasarély »:
Depuis 1995, et l’ouverture de la succession Vasarely au décès de l’épouse de l’artiste, une guerre juridique fait rage entre les héritiers du père de l’Op Art. Pierre Vasarely, petit-fils et légataire universel de l’artiste, avait obtenu en mai 2014 l’annulation pour fraude d’un arbitrage visant initialement à rétablir les droits des héritiers en limitant les donations faites par Victor Vasarely (1906-1997). Selon Pierre Vasarely, cet arbitrage aurait surtout permis le détournement de « l’intégralité des œuvres originales inaliénables (soit plus de 430 œuvres) ainsi que plus de 20 000 sérigraphies et multiples aliénables, appartenant à la Fondation Vasarely ».
https://www.connaissancedesarts.com/marche-art/artcurial-dans-la-tourmente-de-laffaire-vasarely-1189030/

renato dit: à

Je ne vois pas par quel miracle Pierre Henry serait représentatif de la musique pompidolienne (j’étais à Paris pour Futuristie).

Janssen J-J dit: à

@ SV, en recopiant un commentaire de Babélio sur Bartleby, vous commetez une monstrueuse bévue :
« I would prefer not to » : « Je préférais pas ».
On sait à quel point la traduction a toujours suscité des controverses, mais personne n’a jamais opté pour « je préférais pas »…
Je vous conseille donc de corriger par « je préfèrerais pas » ou « je préférerais ne pas »… (du conditionnel, quoi, pas de l’imparfait)…
Bien à vous, et encore merci pour vos sympathiques chroniques !… J’avais entamé un souvenir de lecture en Corse du American Psycho (votre précédente chronique), mais elle s’est envolée à cause du robot… Après quoi j’eus la flemme de recomposer le message,
*** Me suis procuré le dernier Damasio en poche, comme vous l’aviez recommandé… Vais tâcher de me mettre aux Furtifs bientôt avec gourmandise, mais 929 p…, ça fait toujours hésiter un brin ! Bonne journée à vous,

Janssen J-J dit: à

@ Je ne vois pas par quel miracle Pierre Henry serait représentatif de la musique pompidolienne… (voulez dire : musique pompeuse ?)
Moi non plus, à vrai dire !… M’enfin, on va pas faire non plus un fromage de l’anthologie de la poésie française de Georges Pompidou.
https://www.babelio.com/livres/Pompidou-Anthologie-de-la-poesie-francaise/1711
C’est pas là dedans qu’on serait aller piocher pour acquérir le goût de la poésie, à son époque, hein, r. ! ///
Restera toujours à son crédit cet hommage énigmatique à Gabrielle Russier, dont il aurait pu empêcher le suicide.

lmd dit: à

Janssen J-J, qu’est ce que c’est que ces embrouilles, pourquoi mentionner le pré pompidolien Henri Lagriffoul. alors qu’on cause pompidolisme pur et dur ?

Janssen J-J dit: à

Petit rappel à Paul Blick et Paul Edel…
Le meilleur passage de ce roman de Jean-Paul Dubois se trouve raconté sous la France pompidolienne…
https://www.babelio.com/livres/Dubois-Une-vie-francaise/107387
Je sais bien qu’on n’y parle pas seulement d’une période pure et dure de la France pompidolienne, lmd, m’enfin quoi, ici cela reste un blog littéraire, et ce n’était pas non plus le cœur du billet…
Comment allez-vous Alexia ? Pourquoi vous cacher sous ce mauvais pseudo ? Bàv,

D. dit: à

Pourquoi se venger de la Slovénie ?!
C’est un bien sympathique petit pays qui certes a commis la bêtise il y a une quinzaine d’années d’intégrer la zone euro. Nul n’est parfait.

Bloom dit: à

Bob Morand

Je te laisse à ton lapsus révélateur, Baroz. (‘tain de correcteur automatique…hmhm…)

Reste que le patronyme a été sauvé du déshonneur, notamment par le résistant Robert Morand, alias « Bertha », membre du Service Périclès-Maquis du Haut-Jura, qui opéra dans la région de l’Ain & du Haut-Jura.

Saluons donc et Bob Morane et Robert Morand, surtout!

Jazzi dit: à

« ton lapsus révélateur, Baroz. »

Le correcteur automatique… serait-il relié en direct avec notre inconscient, Bloom ?

D. dit: à

Je n’aime pas le judo de toutes façons. C’est sans aucun doute le moins élégant de tous les sports de combat. Je n’ai jamais compris qu’on en parle autant.Les arts du Wu-Shu sont tellement plus beaux, complexes, fluides, car se basant sur le Qi et non seulement sur la force et le mental.

Bloom dit: à

et lii, ci-dessous la mise en musique de Purcell, interprétée par l’inégalable Alfred Deller.
https://www.youtube.com/watch?v=BjCY4ZU52Do

Traduction du vers shakespearien par J.M. Desprats:

« Si l’amour est nourriture d’amour, joue encore,… »

Bloom dit: à

Correction:

« Si la musique est nourriture d’amour, joue encore,… »

(Je me laisse bien volontiers à mon lapsus révélateur.

D. dit: à

Baisse de 70 % de la fréquentation des établissements d’attraction. C’est l’occasion rêvée de se poser la bonne question : avons-nous besoin de parcs d’attraction ? De culture, sans doute. Mais d’attraction ?!

et alii dit: à

NE PAS H2SITER A ECOUTER FLOW MY TEARS QUI SUIT LE LIEN ENVOYE PAR Bloom (à lui, merci)

et alii dit: à

les paroles :
Flow, my tears, fall from your springs!
Exiled for ever, let me mourn
Where night’s black bird her sad infamy sings
There let me live forlorn
Down vain lights, shine you no more
No nights are dark enough for those
That in despair their last fortunes deplore
Light doth but shame disclose
Never may my woes be relieved
Since pity is fled
And tears and sighs and groans my weary days, my weary days
Of all joys have deprived
From the highest spire of contentment
My fortune is thrown
And fear and grief and pain for my deserts, for my deserts
Are my hopes, since hope is gone
Hark! you shadows that in darkness dwell
Learn to contemn light
Happy, happy they that in hell
Feel not the world’s despite
Hark! you shadows that in darkness dwell
Learn to contemn light
Happy, happy they that in hell
Feel not the world’s despite

Janssen J-J dit: à

@ /qui certes a commis la bêtise il y a une quinzaine d’années d’intégrer la zone euro,…/, et le tour de France… sous EPO de préférence…
@ « L’inégalable Alfred Deller » ? N’exagérons rien quand même, bl. Accordons certes lui d’avoir réveillé la saga des contre ténors, m’enfin, à la réécoute, hein !… on peut établir un utile comparatif avec les suivants, son fils notamment… ou les James Bowmann et Michael Chance, non ?
Bàv.

et alii dit: à

“Quelles que soient les larmes qu’on pleure, on finit toujours par se moucher.”
Marcel Achard
Citation apocryphe.
Marcel Achard à cité cette phrase de Henri Heine (Heinrich Heine) , et depuis certains lui en attribue la paternité.
ne sortez pas sans mouchoir

Janssen J-J dit: à

Me souviens avoir été marqué à neuf ans par les JO de Tokyo, à cause de la victoire de Michel Jazy…. A la seconde édition, 57 ans plus tard, filés comme une comète immobile dans le ciel de Benedetta, il n’y a plus aucune émotion… Le monde entre temps s’est trop bouleversé, et personne ne croit plus aux valeurs de l’olympisme covidien… Abolissons les jeux olympiques, à commencer par les futurs à Paris, l’est encore temps !… c une vraie catastrophe écologique annoncée qui n’augure rien de bon en termes de retombées économico-politiques pour notre nation si vulnérable !

Jazzi dit: à

« De culture, sans doute. Mais d’attraction ?! »

Le parc Astérix est-il un parc d’attraction ou de culture, D. ?
Et le Fou du Roi !

Jazzi dit: à

Le Puys du fou, pardon !

Jazzi dit: à

et ou est, pas la peine de corriger, et alii !

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