de Pierre Assouline

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La République des livres
Le couteau de Salman Rushdie, c’est le langage

Le couteau de Salman Rushdie, c’est le langage

Si l’on veut juger le degré d’intégration d’un britannique d’origine indienne à la société anglaise, il n’est pas de meilleur baromètre que le sens de l’humour. La chose est un cocktail improbable, immatériel et immarcescible de différents éléments de natures diverses qui se manifeste in fine par l’understatement, figure de rhétorique connue en français sous le nom de litote, d’euphémisme. Autrement dit, la faculté d’exprimer en dessous de la vérité. Pas de meilleur exemple que Salman Rushdie, écrivain de langue anglaise, natif de Bombay en 1947, de langue maternelle ourdou, élevé dès l’âge de 13 ans à la Rugby School (Warwickschire) puis à King’s College (Cambridge). Malgré tout ce que son nouveau livre Le Couteau (Knife, traduit de l’anglais par Gérard Meudal, 23 euros, 268 pages, Gallimard) peut avoir de fond sombre et tragique, de même que son passionnant entretien accordé à Olivia Gesbert pour la Nouvelle Revue Française (No 657, 184 pages, 20 euros), il y fait preuve d’un réjouissant humour décalé que les Français qualifient généralement de « typiquement anglais » lorsqu’ils sont en panne lexicale. De fait, il a si bien intégré cette pente de caractère devenue une marque de fabrique qu’il ne peut s’en défendre depuis toujours quelle que soit la circonstance.

En 1987, j’avais passé tout un après-midi à bavarder avec lui à Londres, chez lui à St Peter’s Street dans le quartier d’Islington. Le regard courroucé, sa femme m’avait ouvert la porte avant de la prendre et de me la claquer dans le dos. Etrange expérience. Il est vrai qu’ils étaient en plein procédure de divorce. Je venais à sa rencontre pour écrire son portrait à l’occasion de la parution française du Sourire du jaguar, récit journalistique de son équipée dans le Nicaragua révolutionnaire. Après avoir rapidement liquidé le sujet car le livre, assez médiocre, ne valait pas trop que l’on s’y attarde, on a parlé des livres des autres, de la littérature, et surtout de peinture, lui me commentant les tableaux, dessins et gravures de ses amis indiens accrochés aux murs, et moi lui racontant à sa demande l’épopée du cubisme car je venais de publier la biographie du marchand D.H. Kahnweiler. Lorsque la lumière du jour commença à baisser, il se proposa de lire quelques pages du roman dont il achevait l’écriture. Il en riait tout en poursuivant sa lecture :

« J’ai dans l’idée que ça ne plaira pas à quelques musulmans. Ca s’appellera les Versets sataniques. Drôle, non ? »

Evidemment, il n’imaginait pas ce qui allait se produire à la sortie. On connait la suite, qui l’est un peu moins. Depuis le contrat lancé par l’ayatollah Khomeiny qui dirigeait alors l’Iran, un contrat mafieux sur la tête d’un écrivain, il est devenu la cible désignée à des millions de musulmans. L’homme à abattre. Il n’a cessé de vouloir se débarrasser de cette lettre écarlate fichée dans son dos, elle ne l’a jamais vraiment quitté. La preuve : la tentative d’assassinat dont il a fait l’objet trente-trois ans et demi après aux Etats-Unis où il vivait et dont il avait acquis la nationalité. Une quinzaine de coups de couteau au cou et à l’abdomen asséné par un spectateur, musulman chiite d’origine libanaise fan du Hezbollah, lors d’une conférence dans l’Etat de New York. Il y a perdu l’usage d’une main et d’un œil. L’exécuteur de 24 ans s’appelle Hadi Matar, a plaidé non coupable à l’ouverture de son procès et n’a pas exprimé le moindre remords, mais dans son récit, l’auteur se refuse à le nommer autrement que « le A. » :

« Dans Le Couteau, il y a un « je » et il y a un « il », son agresseur. Pour Andy Warhol, chacun obtient ses quinze minutes de gloire. Lui, ses vingt-sept secondes sont écoulées, il peut retourner à l’anonymat ».s

Le livre, sous-titré « Réflexions suite à une tentative d’assassinat », fait partie de la catégorie non fiction dans l’abondante bibliographie de Salman Rushdie. S’il a la force d’évocation du vécu, et pour cause, il est dépourvu de qualités littéraires. Non seulement celles fictionnelles qui ont fait son génie dans le registre du réalisme magique latino-américain, bien qu’au départ, il dise devoir sa vocation d’écrivain à la lecture fondatrice du Tambour de Günter Grass (Des Enfants de minuit à Quichotte en passant par Le Dernier soupir du Maure et Shalimar le clown) mais aussi celles que l’on retrouvait dans ses recueils d’essais d’une remarquable acuité critique (Patries imaginaire et Langages de vérité) sans oublier, surtout, son autobiographie Joseph Anton qui est un authentique morceau de littérature bien au-delà de l’intérêt porté généralement aux mémoires.

Mais ce qui est commun à la plupart de ses livres, et Le Couteau n’y déroge pas, c’est son sens de l’understatement. Alors qu’on doit le transporter d’un hôpital à l’autre en urgence et pour y parvenir à temps louer un avion, il note : « Il se trouve que nous connaissions quelques personnes possédant un avion -ces gens-là ne faisaient pas partie du milieu littéraire ». Plus loin, il évoque la horde des paparazzi qui assiège son domicile pendant des semaines à la suite de l’attentat et fixe sur lui et sa femme des téléobjectifs qui sont autant de canons potentiels : « Certains aspects de la liberté de la presse ne sont pas faciles à défendre ». Ailleurs, se réjouissant de ce que des semaines d’hospitalisation l’avaient aminci mais constatant tout de même qu’il y avait laissé vingt-cinq kilos, il observe entre parenthèses : «… (même si je m’alignerais volontiers sur l’avis général pour dire que ce n’était pas un régime à recommander) ». Et à la toute fin, cette pépite :

« Lorsque quelqu’un vous inflige quinze blessures, cela devient une affaire décidément très personnelle ».

L’homme qui l’a poignardé n’avait rien lu de tout ça. Il n’avait même pas ouvert les Versets sataniques. Et comme le chirurgien l’a confirmé au survivant, « mon A. stupide et enragé n’avait pas non plus la moindre idée du maniement d’un poignard ». Le Couteau est une tentative d’intelligence (au sens étymologique latin d’intellegere : faculté de comprendre l’autre mais sans aller jusqu’à la complicité), du pourquoi de ce geste car il ne satisfait pas de l’explication par le fanatisme aveugle ou par la stupidité du littéralisme intégriste et probablement pas de la réponse d’un garde SS à Primo Levi qui lui posait « la » question et que celui-ci rapporte dans son récit Si c’est un homme : « Hier ist kein warum » (Ici il n’y a pas de pourquoi) ». Or Rushdie veut comprendre la tournure d’esprit d’un homme capable d’un tel geste même s’il a décrété que désormais, cet homme n’avait plus aucune importance pour lui. Qu’il retourne à son néant. CQFD : la vanité de toute tentative d’empathie avec ce genre d’individu.

Immanquablement, le grand lecteur en Rushdie laisse affluer dans sa mémoire les occurrences de couteaux dans les pages qui l’ont marqué. A commencer par l’excipit du Proçès dans lequel Kafka fait mourir son héros sous la lame d’un couteau de boucherie : « Comme un chien. C’était comme si la honte allait lui survivre ». Ce que Rushdie n’a pu manquer de ressentir à l’instant de son égorgement. Pour ne rien dire de la réminiscence de la silhouette de Naguib Mahfouz, le grand romancier égyptien, poignardé lui aussi dans le cou par un islamiste à la table du café cairote où il avait ses habitudes six ans après avoir été couronné du prix Nobel de littérature. Et puis étant menacé de cécité absolue, lui qui avait déjà été opéré par le passé de pstosis invalidant sous la menace de cécité totale, laissa revenir en lui L’Aveuglement de José Sarramago. Aujourd’hui, il se figure en cyclope Polyphème, viscéralement écrivain-de-langue-anglaise mais fidèle à sa patrie intérieure :

« L’Inde a toujours été ma maison. Mes livres y reviennent toujours »

Désormais, les jeunes lecteurs qui ne savent rien de la fatwa, de Khomeiny, des traducteurs et éditeurs assassinés dans le monde à cause des Versets sataniques, peuvent le découvrir en tout quiétude, comme il se doit pour un roman, à distance du bruit qu’il fit. Il va sans dire mais va mieux en l’écrivant ainsi qu’il le fait, que l’auteur n’éprouve pas le moins remords de l’avoir écrit et publié. Sa seule joie serait d’être sûr que désormais, l’objet n’est plus « une patate chaude idéologique ».

Lorsqu’il dresse la liste des personnalités qui l’ont condamné, se joignant ainsi à la meute de l’internationale islamiste qui voulait sa peau, il signale bien John Berger, Jimmy Carter, Roald Dahl etc et un paquet de conservateurs mais oublie étrangement John Le Carré et Cat Stevens (leur attitude en ce moment crucial n’est pas à leur honneur et, pour ma part, je n’oublie pas, mais elle n’entame pas l’admiration que je porte à leur œuvre). Il esquisse d’ailleurs à ce sujet une distinction intéressante entre le milieu des poètes et celui des écrivains, du moins à New York mais cela vaut probablement sous d’autres latitudes : en raison d’un nombre plus réduit d’enjeux financiers bien moins importants, les premiers formeraient une petite communauté solidaire, une famille élargie et sociable au sein de laquelle les relations humaines sont plus profondes (encore que chez nous, la récente polémique sur le Printemps des poètes a renvoyé un son de cloche légèrement différent)

Ce livre, il l’aura écrit dans l’espoir de se décharger d’un fardeau pour retrouver une certaine légèreté, de mettre ce cauchemar derrière lui et de passer à autre chose mais sans jamais être assez naïf pour considérer l’écriture comme une autothérapie. Il faut lire Le Couteau comme la tentative d’un écrivain, athée, rationaliste, qui n’ose plus user du mot liberté car « c’est devenu un terrain miné », pour comprendre comment le miraculeux a pu faire irruption dans sa vie, lui qui ne croit pas aux miracles et qui n’aura cessé de créer des univers imaginaires où ils surviennent. Son couteau à lui, c’est le langage. Il est capable d’ouvrir le monde et d’en révéler les sens. Rushdie n’a jamais eu d’autre arme pour se défendre. Il la porte constamment sur lui. Elle peut revêtir la force d’une arme de destruction massive. Ne jamais oublier que les Versets sataniques est un roman et que, tout à la religieuse pulsion de mort qui l’anime depuis plus de trois décennies, le régime iranien ne pouvait rendre plus bel hommage à la puissance de la fiction. Il ne dit rien d’autre dans l’entretien publié par le Nrf :

« Je cherchais à écrire une langue anglaise qui n’ait pas l’air d’être de l’anglais (…) Je voulais fabriquer ma propre langue (…) Les Versets sataniques, c’est mon grand roman londonien. Il ne s’agit absolument pas d’un livre sur l’islam., c’est un livre sur l’Angleterre et les immigrants du sud de l’Asie à Londres. J’aimerais maintenant que les gens puissent le lire tel qu’il est, non tel qu’il est décrit par les journaux, et qu’à bien des égards je ne l’ai jamais écrit »

(« Salman Rushdie », Photo Kirill KUDRYAVTSEV : « l’auteur de l’attentat peu après son interpellation » photo D.R;)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

892 Réponses pour Le couteau de Salman Rushdie, c’est le langage

J J-J dit: à

@ j’irais volontiers les admirer avant mon trépas,

Et je vous y (ré)accompagnerai volontiers, B.,
malgré la torture de l’épreuve que constitue la visite des chenilles processionnaires, à bride abattue. A moins que le Vatican vous y invite pour une visite personnalisée…, il parait que quelques happy few ont pu jouir de ce privilège. Bàv,

pourmapar dit: à

closer dit: à

On a retrouvé Jeanne Duval!

Déjà annoncé ci-dessus, closer!
Bonne journée.

B dit: à

Bram van Velde…

Beckett, Le monde et son pantalon, témoigne également d’une amitié avec le peintre, de son désarroi face à son propre travail. C’est un petit fascicule qui peut-etre, 3J, vous aiderait à regarder sa peinture .

J J-J dit: à

Je la connais, B., et je dois avouer mon incompréhension totale et pérenne à l’égard de ce peintre… Nul n’a jamais réussi à me convaincre de son intérêt. C’est triste à dire, ne pas pouvoir communiquer émotionnellement avec vous ou avec toutes celles et ceux qu’il a pu émouvoir… J’espère qu’ils sont sincères, voilà tout… Et que l’avis de Beckett ne nous touche pas non plus… C’est le vôtre qui m’intéresse. Que ressentez vous au juste, B., quand vous observez une toile fadasse de Bram van Velde ? Une piqûre érotique ?
Bàv, alors !

pourmapar dit: à

@ B et JJ-J,

Outre une histoire personnelle, vengeance, revendication me-too ou désir de domination, il s’ agirait peut-être d’ une réponse esthétique aux théories de Bernard Marcadé lui-même.
Il suffit de relire ( ce que j’ai fait tout à l’ heure ) son éloge du mauvais esprit paru dans la collection essais aux éditions de la diffférence en 1986.
Notamment pages 41 à 44 du chapitre III : La grandeur de l’artiste, c’est aussi d’ avoir choisi le mauvais camp.
Cette artiste a choisi le  » mauvais camp » selon l’analyse du critique.

Bolibongo dit: à

une toile fadasse de Bram van Velde ?

JJ-J,
Vous avez regardé attentivement une toile de Bram Van Velde ou quoi? 🙂

Jazzi dit: à

Tout est dans La chevelure !

Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir !

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d’autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.

J’irai là-bas où l’arbre et l’homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l’ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m’enlève !
Tu contiens, mer d’ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l’or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D’un ciel pur où frémit l’éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d’ivresse
Dans ce noir océan où l’autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l’azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m’enivre ardemment des senteurs confondues
De l’huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu’à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

Bolibongo dit: à

L’oeil était dans la toile

Excellent Jazzi!
Où l’on voit que même le blanc est chargé par la teneur du jaune.
Force de la transparence!

renato dit: à

Il existe de nombreuses théories peu conformes à la Renaissance, Janssen J-J, et des explications curieuses : peut-être le peintre associait-il la masculinité à la perfection, ou peut-être ces muscles représentaient-ils pour lui le pouvoir, ou encore l’ambiguïté sexuelle était-elle destinée à rendre les personnages plus divins, à l’instar des anges de la théologie chrétienne.

La tradition voulait que les femmes respectables ne soient pas des modèles pour les artistes et que les femmes non respectables ne posent pas pour les œuvres sacrées. Comme rapporte Giulio Mancini un siècle plus tard, à propos d’une œuvre alors très controversée du Caravage, Mort de la Vierge : « certains modernes… pour représenter une Vierge ou la Madone, ils s’arrangent pour escamoter une prostituée répugnante… ». Certains affirment donc que Michel-Ange a simplement été contraint par les circonstances d’utiliser des hommes plutôt que des femmes comme modèles. Du coq à l’âne, mais pas trop, les Baigneuses de Cézanne sont des hommes !

En résumé, si toutes les femmes représentées par Michel-Ange n’ont pas la carrure ostensiblement masculine de la Sainte-Catherine ou de la Sibylle libyenne de la chapelle Sixtine, elles ne sont pas les seules. Mon idée, mûrie au fil de conversations avec des amis et un historien (Brandi), est que les femmes de Michel-Ange ont une apparence puissante et musclée, car dans sa conception, elles doivent incarner la force mentale autant que la force physique. Pour lui, une femme n’est jamais une figure éthérée flottant dans l’air et cherchant à regarder autour d’elle ; elle est moins une princesse que ses sœurs contemporaines et du XVe siècle, mais certainement plus réaliste. Elle ne perd pas ses traits féminins, les femmes de Michel-Ange restent des femmes à tous égards : la véritable différence, l’élément supplémentaire de ses représentations, est l’incarnation dans les femmes d’une force qui semblait jusqu’alors l’apanage exclusif des hommes. Cela correspond à la valorisation de la femme voulue à la Renaissance — n’oublions pas qu’au Moyen-Âge, elle n’était qu’une reproductrice.

renato dit: à

Le monde et LE pantalon B.

Janssen J-J dit: à

@ RM, merci pour le soin et le sérieux de votre réponse, jusqu’à l’énonciation de votre conviction personnelle à force d’étude et d’échanges. Je ne doutais pas de vous, j’apprécie infiniment…
@ BLBG/Caïn/Jzmn, j’imaginais qu’une 1ère réponse fielleuse de ce type adviendrait bien… J’ai observé des toiles de BVV, mais que voulez-vous ? rien ne se passe !… Vous n’allez pas m’en iech une pendule, si ?… ça ne vous arrive jamais, à vous, ce genre de mésaventure ? —
Bàv,

Jazzi dit: à

Vous n’allez pas m’en iech une pendule, si ?…

Non.

ça ne vous arrive jamais, à vous, ce genre de mésaventure ? —

Souvent, notamment à l’écoute d’un opéra

pourmapar dit: à

Quel grand malin vous faites JJ-J! 🙂

Rien de fielleux dans mon commentaire, j’analyse très succinctement un aspect de la peinture mise en lien par Jazzi.
L’ expression » rien ne se passe » est totalement subjective et ne dit en réalité rien de la peinture au question.
Expliquez-nous pourquoi rien ne s’y passe.
Dire j’aime ou j’aime pas est plus rudimentaire mais donnerai la limite de votre jugement.
Et vous avez tout à fait le droit de ne pas aimer!
Le fielleux vient plutôt de la manière de nous opposer de vos gros compliments à notre « expert en tout » du blog.
Et je me demande s’il serait d’accord pour servir de bâton cognitif à votre place.
Bon appétit.

Jazzi dit: à

Quel volapuk l’Eurovision.
Que de moyens, de mise en scène, d’effets spéciaux en tous genre, de spectacle spectaculaire, de costumes et maquillages outranciers, de bavardages pluri linguistiques qui ne servent en rien la chanson de variété.
Une Babel en folie !
L’Eurovision est-elle à la musique ce que la confédération européenne est à l’économie politique ?

Jazzi dit: à

« Et si l’on racontait l’histoire de France autrement ? À partir des « fantômes » qui traînent en pagaille dans les armoires nationales ? »

Je songe de plus en plus à écrire un « Dictionnaire des fantômes de Paris »…

Bloom dit: à

Salon du livre 2010: conversation entre Rushdie et Auster, Auster & Rushdie sur « l’âge d’or » du cinéma des années 50-60 tel qu’il a façonné leur sensibilité. Six minutes de pur régal d’une rencontre animée par un A. Trapenard qui fait ses classes.
J’y étais.
https://www.dailymotion.com/video/xcvcvv

Jazzi dit: à

Intelligence humaine et instinct animal

Louis-Ferdinand Céline

«J’allais être encore seul… Lili devait aller à Paris… elle me laissait jamais longtemps seul… il fallait, évidemment !… les commissions… ceci… cela… pour les élèves !… surtout les élèves !… ce qu’elles peuvent user les élèves !… à pas croire !… les chaussons !… donc Lili s’en va !… je reste avec les chiens… je peux pas dire que je suis vraiment seul… les chiens me préviennent… ils me préviendront du facteur, encore à quatre kilomètres ! de Lili, encore à la gare… ils savent quand elle descend du train… jamais d’erreur ! j’ai toujours cherché à savoir comment ils savaient ? ils savent, c’est tout !… nous on se tape la tête dans les murs, on est idiots mathématiques… Einstein saurait pas non plus si Lili arrive… Newton non plus… Pascal non plus… tous sourds aveugles bornés sacs… le Flûte sait aussi ! mon chat Flûte… il ira au-devant de Lili, il prendra la route… comme ça, averti… quand il bougera, je ferai attention… pour le moment, rien !… d’abord ses oreilles !… je saurai bien à temps !… un kilomètre de la gare, au moins !… tout est par ondes… les chiens aussi ont des ondes… mais moins subtiles que celles de Flûte…encore plus subtiles que celles de Flûte, celles des oiseaux !… eux alors à quinze kilomètres ils repèrent, ils savent ! les rois des ondes, les oiseaux !… les mésanges surtout !… quand je les verrai s’envoler… quand Flûte se mettra en route… Lili sera presque à Bellevue !… j’attacherai les chiens… parce qu’eux ce qu’est terrible, c’est de les laisser former meute !… alors, vos oreilles ! vous les entendez à Grenelle !… mais c’est pas encore !… je peux encore un peu réfléchir… c’est là que vous vous voyez vieillard, vous dormez jamais réellement, mais vous vivez plus vraiment, vous somnolez tout… même inquiet, vous somnolez… c’est le cas, attendant Lili… »

(« D’un château l’autre »)

Paul Edel dit: à

Samuel Beckett parle de la peinture de Bram Van Velde à son ami Georges Duthuit.

« Que peint-il donc , avec tant de mal, s’il n’est plus devant rien ? Dois-je vraiment essayer de le redire, en rafraîchissant les images ? Quoi que je dise, j’aurai l’air de l’enfermer à nouveau dans une relation. Si je dis qu’il peint l’impossibilité de peindre, la privation de rapport, d’objet, de sujet, j’ai l’air de le mettre en rapport avec cette impossibilité, avec cette privation, devant elles. Il est dedans, est-ce la même chose ? Il les est (sic) ; plutôt, et elles et elles sont lui, d’une façon pleine , et peut-il y avoir des rapports dans l’indivisible ? Pleine ? Indivisible ? Évidemment pas. Ça vit quand même. Mais dans une telle densité c’est à dire simplicité, d’être, que seule l’éruption peut en avoir raison, y apporter le mouvement, en soulevant tout d’un bloc. S’il faut néanmoins y voir l’aboutissement d’un sourd travail de rapports secrets, mon Dieu, je me résignerai à ne pas être ridicule. Je ne veux rien prouver et les théories étanches ne me sont pas plus chères que celles qui laissent passer cette chère Vérité. J’essaie seulement d’indiquer la possibilité d’une expression en dehors du système de rapports tenu jusqu’à présent pour indispensable à qui ne sait pas se contenter de son seul nombril. Si tu me demandes pourquoi la toile ne reste pas blanche, je peux seulement invoquer cet intelligible besoin , à tout jamais hors de cause, d’y foutre de la couleur, fût-ce en y vomissant son être. »« Lettre écrite directement en français ( j’ai respecté ponctuation et fautes) par Samuel Beckett le 9 Mars 1949, à Georges Duthuit, son ami, qui fut un historien d’art en relation constante avec nombre de peintres et d écrivains importants de son époque aussi bien en France qu’aux États-Unis.

closer dit: à

Pardon pmp, je n’avais pas vu votre message.
Je croyais Jeanne Duval originaire de l’Océan Indien, genre La Réunion ou Maurice…

et alii dit: à

capablanca:
« « On n’a jamais que l’âge auquel on a commencé à jouer aux échecs, car après on cesse de vieillir. »

J J-J dit: à

Si je dis qu’il peint l’impossibilité de peindre, la privation de rapport, d’objet, de sujet, j’ai l’air de le mettre en rapport avec cette impossibilité, avec cette privation, devant elles

Evidemment, si c’est Beckett qui le dit, on peut toujours attendre Godot à la place de Bram van Velde… Si c’est Beckett, c’est que c’est profond. Il voudrait bien remplir le rien de couleurs, parce qu’il n’ose pas dire que tout cela lui reste bin fadasse. Mais il eut été serait trop simple de dire « j’aime pas » parce que son correspondant, le Grand Georges Duthuit, « aimait », et avait, d’instinct avisé, déjà reconnu le génie de Brame Vévé, avant tout le monde. Yep !
Et veuillez bien croire que, personnellement, je me situe au 3e degré de la présente réflexion qui semble vous échapper un bri, contrairement à la mienne de la vôtre, BLBCGo,

Janssen J-J dit: à

de plus en plus de touches défaillantes… Ah bon ?

Jazzi dit: à

« Bram van Velde… »

Je crois me souvenir que Michel Alba adorait autant que Pablo75 détestait, JJJ !
Un peu comme Marc Court face aux mises en scènes de Patrice Chéreau…

Jazzi dit: à

« Auster & Rushdie sur « l’âge d’or » du cinéma des années 50-60 »

Pour Rushdie on sait tout le bien qu’il pense du Magicien d’Oz, mais qu’en est-il pour Paul Auster ?

Paul Edel dit: à

JJ-J. Parfois se sentir complètement décalé par rapport à un peintre, ou stupide devant un tableau, c’est un sentiment agréable, voire comique, surtout si le peintre n’est pas derrière vous. Se sentir un peu idiot devant un Bram, j’aime bien. Est-ce le peintre qui a raté son œuvre ou moi qui l’ai ratée en l’observant? ou que le peintre et moi nous ayons navigué dans des espaces trop différents? L’idée que tout le monde pourrait aimer les mêmes peintures, beurk. En ce qui concerne Beckett ; ayant lu sa correspondance avec bcp de surprise, c’est vraiment pas le genre de type qui prend la pose ou qui dit aimer s’il n’aime pas. Il revient sans cesse sur le travail de Bram van Velde car il établit un parallèle entre son travail d écrivain et celui du peintre; et il ne cesse de dire que lui écrivain se trouve dans « le même coincement »(c’est son terme préféré) que le peintre. Il ne cesse de revenir pendant des années sur ce parallèle.

l a plein de défauts, mais pas celui là.

pourmapar dit: à

Paul Edel, vous avez raison de préciser que chacun de nous regarde un tableau avec son degré idiosyncrasique de perception.
Ayant connu CH. Juliet et regardé un peu l’ œuvre de Bram van Velde j’estime que l’écrivain plaque sur l’ œuvre son ensemble vécu, son existentiel. Il le tire vers un paupérisme visuel qui serait justifié par une vie quasiment d’ ascète. Avec le temps ( livres des années 80-90) il me semble que la peinture résiste mieux que le discours de l’ écrivain-critique. Beckett me semble plus juste.

pourmapar dit: à

Et puis, Paul Edel, ramener une œuvre peinte à une œuvre extérieure d’ écrivain, la faire soi, cela me semble se rapprocher plus que fortement à un saut périlleux.

morales sed laisse dit: à

De Alba à Zerdoun, en passant par TKT,

Ils sont tous les trois sur fb, jazzi! 🙂

rose dit: à

Christiane aussi apprécié vivement Bram Van Velde.

rose dit: à

Paris Bordon né à Trévise, mort à Venise

et alii dit: à

inventeur du nom de Wolfgang von Kempelen présenta à Vienne sa dernière création: un automate qui jouait aux échecs, fabriqué pour l’archiduchesse Marie-Thérèse de Habsbourg. D’abord appelée l’automate joueur d’échecs puis le Turc mécanique –ou simplement le Turc–, cette machine était constituée d’un homme mécanique vêtu d’un peignoir et d’un turban, assis devant un petit meuble en bois surmonté d’un échiquier. Le Turc était supposé être capable de jouer aux échecs avec n’importe quel adversaire assez audacieux pour s’y risquer.

À LIRE AUSSI

rose dit: à

Passionnant.
Merci et alii pour le lien même si détestant les placards.

closer dit: à

Aujourd’hui, le JDD attalisait une fois de plus en première page…Il est de plus en plus clair que le JDD est un sous-marin macronien, tendance Attal, lancé pour infiltrer la vraie droite et ramener au bercail le maximum de brebis égarées.
Il n’y a que le dieppois pour ne pas s’en apercevoir.

Damien dit: à

Hier avec des amis, on parlait de ce qu’on ferait si il nous restait une heure à vivre. Ils imaginaient toutes sortes de choses. Moi, j’ai dit, je ne ferais rien, j’attendrais tranquillement, dans le silence. Après tout, n’est-ce pas la leçon de « Mort à Venise », le livre et le film ? Aschenbach est assis sur son fauteuil et attend, certes en pleine extase érotique, mais qu’il ne consomme pas (il ne veut pas passer sa dernière heure de vie en garde-à-vue !). Et puis, imaginer des trucs incroyables à faire, cela veut dire qu’on n’est pas content de sa vie présente, qu’il manque quelque chose. Eh bien moi, il ne me manque rien. Bonne soirée.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Misogyne : Qui éprouve de l’hostilité , du dédain pour les femmes. (dictionnaire de l’Académie française, dernière édition).
Je ne suis pas le moins du monde misogyne. Je ne pense rien des femmes en général. Quand j’émets un jugement sur une femme , c’est après l’avoir bien connue.
Cela dit, je ne supporte pas d’entendre « Les Parisiennes  et les Parisiens », « Toutes et tous », etc.
C’est parler ridiculement. Mon opinion ne vient pas d’une éventuelle misogynie, mais de la défense de la langue française. Quand on dit « Les Parisiens » , cela signifie évidemment «  Les gens qui habitent à Paris » et non pas « Les gens qui habitent à Paris, à l’exception des femmes ».

Le Dan dit: à

Ce bon Pierre est à l’image d’une France qui vieillit mal, un peu rancie sur les bords. Qui a de la difficulté à admettre une littérature de qualité autre que française. Umberto Eco évidemment, on connaît également son mépris pour les textes de Dylan et voici que Salman Rushdie se retrouve dépourvu de qualités littéraires … Quel pédant !

Patrice Charoulet dit: à

Jazzi parle de l’Eurovision. jamais vu ça de ma vie. Je ne vais pas commencer.
A la radio, j’entends que « la personne » (?) -je prends mes précautions – qui a gagné est, pour la première fois, « artiste non binaire ». Je ne connaissais pas ça. Aucun de mes dictionnaires ne m’aide à comprendre. Ce que me dit le Net m’aide à peine. Ce qui se passe dans sa tête n’est pas clair. Anatomiquement le gagnant ( ou la gagnante)a-t-il ( ou a-t-elle) un utérus et un vagin, ou un pénis et…des valseuses (variantes : des burnes, des bonbons, des balloches…).Je ne peux pas répondre à sa place et je n’irai pas voir.

Clopine dit: à

« Je ne pense rien des femmes en général »… Franchement, j’ai failli hurler de rire… faut que j’arrête de lire Charoulet, sérieusement. Ce n’est pas bon pour moi. Bien sûr, c’est toujours rigolo d’éclater de rire, mais juste après, y’a comme une tristesse qui s’abat. Parce que, tout de même… Y’a de quoi avoir le cafard, non ? Je veux dire, la bêtise satisfaite d’elle-même, à ce point ???

Bloom dit: à

Charles Juliet à écrit un beau journal sur la Nouvelle Zealande, Le Pays du long nuage blanc (POL) en résidence dans la Maison Katherine Mansfield à Wellington, à l’occasion d’une Bourse Stendhal en 2003.
Argent public bien investi.

closer dit: à

Eblouissante prestation de Villepin chez Darius Rochebin à 18 heures sur LCI. Sur Gaza et l’Ukraine évidemment.
Quand on pense à l’insignifiant personnage assis dans son fauteuil aujourd’hui, on se demande jusqu’à quel degré de médiocrité nous descendrons…

Patrice Charoulet dit: à

à Madame Clopine

« Je ne pense rien des femmes en général » vous a fait réagir.
Je dois préciser ma pensée. Je persiste et je signe.
Et j’ajoute ceci :
Je ne pense rien des Blancs en général. Je ne pense rien des Noirs en général. Je ne pense rien des Jaunes en général. Ce qui me prémunit de tout racisme.
Je ne juge qu’une homme à la fois. Je ne juge qu’une femme à la fois.
En tout domaine on devrait imiter ce qui se passe dans un tribunal. Le juge a pris connaissance d’un dossier particulier et tranche, non pas du tout en pensant à tous les dossiers voisins.
Je vois mal ce qui vous a fait dire que mon autosatisfaction est grande ou que que ma bêtise vous faire hurler de rire.
Ne juger qu’un être humain à la fois ( en risquant d’ailleurs bien sûr de se tromper) ne vaut-il pas mieux que de juger la moitié de l’humanité (les femmes en l’occurrence) en une fois (ce que font les misogynes par exemple)?
Je redis que j’ai de la chance de rencontrer, il y a un demi-siècle, la femme de ma vie, que j’ai connu avec elle un bonheur total, que je ne l’ai jamais trompée, qu’elle est, hélas! décédée, et qu’elle ne sera pas remplacée.
Voyez-vous aussi dans ces derniers mots de l’autosatisfaction et de la bêtise ?
Je ne sais pourquoi vous êtes si injuste avec moi.

et alii dit: à

une femme m’a raconté que sa tante avait un perroquet qui restait près de la caisse de son café bar et qui répondait immanquablement quand on lui parlait « ta gueule »
moralité: méfions nous de tous les psittacismes

une main dit: à

Patrice Charoulet, certaines énonciations les plus simples sont hélas difficiles à comprendre par clopine.
On a bien compris que pour clopinhabens, il existe des bourgeoises capitalistes exploitantes et des employées prolétaires exploitées.
Clivées, fendue d’ avance toute femme de par ce monde! 🙂

rose dit: à

Très triste. Je pense à la grande forêt d’Amazonie et aux cupé qui les volent, les perriquets. Vu La fleur de Buriti qui en dit long sur notre culpabilité à nous les occidentaux.

closer dit: à

Pour une fois je défends Monsieur Charoulet. La réaction de Clopine à son égard révélait un procès d’intention parfaitement stupide.

Kilékon dit: à

Clopine, une vraie misogyne! 🙂

renato dit: à

Un témoignage
Celibidache : « Je suis né orthodoxe, puis j’ai étudié la philosophie. Mais celle-ci ne m’a pas apporté de solution à mes problèmes. A Berlin, durant mes études, j’avais un gourou allemand, Martin Steinke, qui a vécu 30 ans en Chine et connaissait très bien la discipline Zen. Grâce à lui, j’ai compris où se trouvaient les frontières de la pensée, ce qui dans la musique peut être pensé et ce qui ne peut pas l’être. C’est la voie vers le Zen. Je peux certifier que sans le Zen, je n’aurais pas perçu ce principe exceptionnel, à savoir que la fin réside dans le commencement. La musique n’est pas autre chose que la réalisation de ce principe. » (Gebhard Hielscher, Süddeutsche Zeitung, 13 octobre 1986)

rose dit: à

Merci Christiane,

Je me souviens de vous et votre enthousiasme à propos de ce peintre. Ne le connais pas du tout. Merci de votre description très précise. Il me semble me souvenir que vous peignez vous aussi ?

MC dit: à

Mais, Monsieur Charoulet, Banville n’écrivait-il pas dans les Trente Six Ballades: : « «Mais pour ce qui est de la Femme/ C’est un article de Paris? »

MC dit: à

Rose, Christiane vous répond, et de belle façon, chez SV!

poussière dit: à

à propos de perroquets, vu il n’y a pas si longtemps un reportage sur les gris du Gabon, espèce protégée, que des criminels mutilent une fois capturés afin qu’ils ne puissent s’envoler et s’échapper avant la vente

rose dit: à

MC
Deux commentaires au-dessus de vous, je la remercie et lui répond. Belle description de la découverte et de l’intérêt qu’elle porte à Bram van Velde.

Janssen J-J dit: à

@ MC… et le mien dans votre foulée sur le SV…

rose dit: à

Reproduction sans autorisation 🙏

« […]à reproduire la gestuelle mentalisée de BVV pour en arriver à cette profondeur d’analyse. Elle m’impressionnera toujours, cette internaute exigeante, généreuse, empathique et traversée, assurément à nul.le autre @pareil.le.
Bàv, chère Madame. (JJJ) »

Sur la RDL, il y a souvent Eudes confrontations autour de Bram Van Velde. Je je savais pas son amitié avec Samuel Beckett.
De toute votre liste, J J-J, je raye démoniaque, pas un gramme et je rajoute deux choses, cultivée et possédant l’art de la conversation au travers de l’intérêt que Christiane porte à autrui.
Christiane est une internaute formidable, et même géniale : je vous lis chez SV, chère Christiane. J’y trouve grand intérêt et cela maintient mon lien avec vous.

rose dit: à

« Plus qu’une factrice, elle -même, un medium un brin démoniaque » J J-J

rose dit: à

Abass n’a rien à voir avec le groupe ABBA.

La fleur de Buriti s’en prend avec hargne à Jair Bolsonaro, grand pourfendeur, destructeur des forêts amazoniennes et de leurs peuples autochtones. Alexandre Humboldt se retournant dans sa tombe en claquant des dents. Lui qui a trouvé la jonction entre l’Orénoque et l’Amazonie.

Marie Sasseur dit: à

Rushdie, donneur de leçon politique , est assez mauvais lui-même dans l’invective.

Invité au salon du livre de Turin ces derniers jours, en duo avec Roberto Saviano écrivain-journaliste qui a dénoncé moult organisations mafieuses, et dénonce la traite d’êtres humains en Méditerranée, Rushdie a donné une avoinée à Meloni :
« I heard about the dispute between Ms Meloni and Roberto Saviano.
« At my personal risk I have to say that politicians should grow a thicker skin because a politician today, as well as having great power, also has great authority.
« So it is normal that some of the people should speak about them directly, even badly, also using a bad word like the one Roberto used.
« I would give this lady a piece of advice, to be less childish and to grow up ».(*)
Sur le fond, on encourage evidemment toute vigilance face à la dérive d’un gouvernement d’extrême-droite en Italie,
sur la forme , voilà une invective bien phallocrate, mâtinée d’un paternalisme épouvantable.
En outre,  » la dispute  » qui a valu une amende à Saviano pour diffamation envers Meloniqu’il avait traitée de bâtarde, est partie du décès d’un enfant migrant en mer.
Alors je ne sais pas qui doit grandir finalement dans cette surenchère mais Rushdie est finalement très petit.
S’il bénéficie d’une impunité morale conférée par son statut de cible des islamistes et de rescapé d’une tentative d’assassinat, on attend quand même un peu plus de légitimité dans le propos.

https://www.ansa.it/english/news/politics/2024/05/09/rushdie-says-meloni-shd-be-less-childish-on-saviano_fa913b10-47dc-4a43-9473-317d639bb926.html

rose dit: à

*Sandgirl laissé un message, prosélyte, repart, ne lit pas même les réponses à elle adressées.

*Les enfants, en Allemagne, en France, en Russie, petits de deux à quatre ans apprennent à faire du vélo sur des exemplaires sans pédales. Ils rament sur ces engins avec les pieds et un jour, lorsqu’ils auront trouvé leur équilibre, on leur achètera un vélo avec pédales et celui de l’apprentissage sera remisé à la cave.
Inventer un vélo sans pédales, fallait y penser.
Nous, avons appris de deux manières : le vélo avait deux petites roues à l’arrière qui formaient un triangle avec la roue arrière et assuraient l’équilibre. On les enlevait lorsque l’enfant gérait.
L’autre méthode consistait à tenir le pull/le sweet par derrière entre les épaules pour stabiliser le gosse, ensuite, on le lâchait.
Aujourd’hui, où nous sommes non-binaires, ramer, pédaler c’est pareil.
Nemo est parti vivre à Berlin.
On ne se demande pas pourquoi.

Enfin, courage, hein, à ces gens qui ne savent pas où ils sont, qui ils sont, où ils vont etc.ni pourquoi.
Le peuple autochtone, les Krahô, que j’ai vu hier soir, dans La fleur de Buriti n’ont de cesse que :
on leur foute la paix -> respect total demandé,
– et les laisse vivre leurs rituels et leurs traditions.

Marie Sasseur dit: à

Meme si et surtout si, on doit encourager toute vigilance vis à vis de la derive du gouvernement d’extrême-droite de Meloni en Italie

rose dit: à

Et que l’on arrête de voler les perroquets en les arrachant à la forêt amazonienne : déjà, on les met dans des zoos pour que nous apprenions à les connaître et à les respecter, pas de perroquets chez les individus. Pas de serpents, pas de lézards non plus.

rose dit: à

« At my personal risk I have to say that politicians should grow a thicker skin because a politician today, as well as having great power, also has great authority.[…]

Lorsque l’on voit Macron, beaucoup apprécié la visite régulière, jamais oublier à son ami restaurateur au Tourmalet, admiration pour la constance et la fidélité, recevoir Xi puis envoyer l’ambassadeur Lévi à l’intronisation de Poutine à Moscou, dire non à la guerre en Ukraine et vendre des armes et des avions de chasse partout où il peut, on est mal barrés pour avoir un chef de l’État qui nous montre l’exemple.
Or, ceux qui se posent, se prennent comme des modèles, doivent assumer ce rôle jusqu’au bout.
Tout ce qui part en biberine annule tout ce qui a précédé. Tout. Pas 5 ou 20% ou presque.
Tout.

Personnellement, je tiens la route.💪
Bonne journée, les hommes, les femmes et les non binaires.

rose dit: à

oubliée

Ça alors ! Suis sur le cul de l’absence de pédales pour les adultes aussi !

Les garçons y vont à fond la caisse m’a dit la maman de la petite fille.

rose dit: à

Quant à Meloni, elle donne une idée de ce que donneront les femmes si les hommes ne tiennent pas leur route.

J J-J dit: à

Hier après-midi, bain de culture dans mes parages… Découverte du Clos des cimaises, à St Georges du Bois, chez un galeriste peintre et sa femme : Jacques HARBELOT, un artiste généreux dans l’amitié portée au sculpteur Marc PETIT, magnifiquement exposé chez lui.
http://www.leclosdescimaises.com/
Les connaissez-vous, chers internautes spécialisés ? Et si oui, qu’en pensez-vous ?… Moi qui ne suis pas habitué de tels milieux, fus bien emballé. Un dimanche serein, totalement dénué de l’habituel malaise inhibiteur… Et ce matin, comme un supplément de joie de retrouver une trace binveillante de Ch. Parrat. Le terme « démoniaque » était purement amical, une gentille démone hyperboréenne, quoi. Nous sommes quelques un.es à nous la partager, je crois, sans trop vouloir la complimenter systématiquement. Car parfois, elle vous l’envoie pas dire, hein…, et certains y ont laissé des plumes.
Bàv, (13.5.24_8.37)

B dit: à

Eblouissante prestation de Villepin chez Darius Rochebin à 18 heures sur LCI. Sur Gaza et l’Ukraine évidemment.

Merci pour l’info, le journaliste en revanche manque de neutralité et l’interrompt trop souvent. La sagesse de l’âge, de l’experience, une réflexion et une analyse qui va au delà du lendemain. Inutile de comparer avec le fonctionnaire qui occupe actuellement la fonction. Avez-vous parcouru les commentaires sur you tube?

closer dit: à

Pas vu les commentaires sur youtube, B. Cela vaut la peine?

B dit: à

S’il bénéficie d’une impunité morale conférée par son statut de cible des islamistes

je réflechissais cette nuit à la responsabilité des écrivains pour la suite donnée à leurs textes bien que la sacro sainte liberté doive être défendue, dans le cas de SR comment vit il les meurtres qui ont touché quelques familles, le dilemme face à la terreur imposée: risquer la vie de ceux qui soutiennent , se taire pour réponse à ces extrémistes vengeurs? ( si le problème est abordé dans le billet de Pierre, veuillez m’excuser, je ne l’ai pas lu, pas la grande forme.)

B dit: à

Closer, cela donne une idée de l’idée que les gens ordinaires ont de nos dirigeants actuels.

Janssen J-J dit: à

Et quel fut le fruit de vos réflexions, B…. ?
Que ma soeur (ordinaire) avait sans doute bien raison de défendre la grande dirigeante italienne contre la bassesse mesquine de ces salig.auds de rushdie et saviano ?… peut-être ! Bàv

closer dit: à

J’ai parcouru les commentaires B. Ils vont de le même sens: Villepin un grand homme d’Etat et un journaliste partisan. Je serai un peu moins sévère sur Darius R; il l’interrompait trop souvent c’est vrai mais aux standards actuels c’était à peu près supportable.

rose dit: à

De Mort à Venise en suis au début lorsque la malle biencontreusement expédiée à Côme revient sur l’île du Lido, en face de Venise.
À ces lignes, il s’agit de l’émoi d’un homme vieillissant face à un adolescent dont la beauté le fascine.
Il dit l’enfant, le gosse a quatorze ans.
Pas encore d’émoi amoureux, pas même sexuel.
Très marqué par la description initiale où ce jeune homme est mis en lumière pendant que ces deux sœurs ternes et noirâtres.

Bloom dit: à

Le 13 avril 2023, après la soirée de Valeurs Actuelles, zemmouriens, lepénistes et Républicains contiuent la fête tard dans la nuit.
(…)
Aux journalistes tentés de croire qu’untel est moins identitaire que souverainiste, ou que les fans de Marine Le Pen sont moins travaillés par « le grand remplacement » que ceux d’Eric Zemmour, Sarah Knafo glisse avec un air de connivence: « On est tous pareils: tous ». »

« L’extrême droiten nouvelle génération, Enquête au coeur de la jeunes identitaire », Marylou Magazl, Nicolas Massol, Denoel, 2024, pp. 22-23

Marie Sasseur dit: à

Le vieux toquard de keuf, gigi, qu’il aille faire ses devoirs et courbettes avec la vieille maîtresse chez monsieur le cadre et me fiche la paix, je ne le calcule pas.
Non, tous les moyens ne sont pas bons pour arriver à ses fins, et oui on attend autre chose qu’une réprimande phallocrate de la part d’un immunisé, un intouchable, pour dénoncer les dérives du gouvernement d’extrême-droite de Meloni.

J J-J dit: à

@ MS/ vous n’êtes pas très claire avec Mélanie, et lui, il vous emm… (justin brun)

nb toujours @ marie charoulet, pour mémoire – >
***toquard (qui porte une toque – chef cuistot, etc
***tocard (cheval perdant – ringard, etc

pas de quoi, merci.

Marie Sasseur dit: à

Lire: connard, alors, s’il subsiste une ambiguïté du sens.

une main dit: à

Tout ce qui part en biberine annule tout ce qui a précédé.

Rose, abus de bibine? 🙂 😉
On y voit pas clair.

Paul Edel dit: à

Rose, dans « La mort à Venise » vous découvrirez le parallélisme entre la décomposition morale d’une ville qui cache son épidémie et ment aux touristes pour continuer à faire marcher le commerce touristique et la décomposition accélérée des certitudes d’un écrivain bourgeois académique (je pense à d’Ormesson) devenu l’esclave de ses sens face au jeune blond Tadzio .
Aschenbach découvre que sa dignité sociale s’effondre. Au choléra qui circule dans Venise , répond exactement la fièvre sexuelle qui s’empare d’Aschenbach . Au marécage d’une ville, cette serre chaude pleine de germes mortels répond le marécage libidinal dans lequel s’enfonce Aschenbach . Au secret honteux d’une ville, son cholera, répond le secret de l’écrivain qui découvre l’ivresse dionysiaque et son homosexualité.

rose dit: à

Rose, abus de bibine.

Les obsessions, cela se soigne.
Dix heures du matin, changez de main.

rose dit: à

Paul,

Je n’en suis pas a l’esclave de ses sens.

Jazzi dit: à

« Villepin un grand homme d’Etat »

Et on ne le savait pas, closer !
Un bellâtre, beau parleur, sur le retour…

closer dit: à

J’achète exceptionnellement Le Figaro ce matin (3euros60!) pour la double page de Jérôme Fourquet sur le modèle français de l’Etat-guichet et je tombe sur un article plus qu’élogieux, presque énamouré, de Nicolas Baverez sur Giorgia Meloni!
Deuxième chef de gouvernement italien que je leur envie, après Mario Draghi, malheureusement malhabile politiquement…
Baverez n’est pas un petit rigolo extrémiste, que je sache.
D’ailleurs, je note que Renato n’a jamais dit de mal de Meloni; pas un hasard probablement.

closer dit: à

Il est très rare que je reste une heure sur la même chaîne d’info JB. Mais Villepin m’a passionné, qu’y puis-je? Va voir et tu nous diras ce que tu en penses…

Marie Sasseur dit: à

Ça coûte rien :

Le parti se veut le successeur de la formation d’extrême droite d’inspiration néofasciste Mouvement social italien (MSI) de Gianfranco Fini et de son Alliance nationale (AN), ainsi qu’en témoigne le logo choisi en 2014 par les militants, composé d’une mise en abyme des logos des deux anciens partis[39],[40]. Selon le chercheur Pietro Castelli Gattinara, « la flamme tricolore que l’on voit sur leur logo reprend le symbole originaire du MSI, qui représentait la résurgence de l’esprit fasciste des vétérans de la République sociale italienne »[32]. Le logo est simplifié en 2017
Wikipedia

rose dit: à

Trois secrets sur le taboulé :
Pas d’eau (et pas de raisins secs).
Vert (bcp de menthe et autant de persil).
Huile olive et citron.

C’est l’été.

Bloom dit: à

>Magal.


Sur D.d.Villepin, on peut lire avec profit le dossier du Canard Enchainé La Chine démasquée,‎ 2020, notamment « Despote et des potes ».

On y apprendra qu’il « est très proche du président chinois Xi Jinping », qu’il a des liens avec l’agence de notation chinoise Dagong, où il « aiderait des entreprises chinoises à se développer en Afrique et en Europe dans l’aéronautique, les infrastructures, les assurances, parfois en concurrence avec des entreprises françaises » .

On se souviendra que, s’il a connu une heure de gloire tout à fait méritée, il n’aura eu de cesse d’évincer de la mémoire hexagonale le fait que son homologue allemand de l’époque, Gerhard Schröder, annonçait à la même époque que « Germany will not participate » (in the war in Iraq)».
On ne partage pas! (Comme m’avait confié, R. Muselier, son N°2 de l’époque, lors de sa visite de l’Alliance que je dirigeais:  » Oh, vous savez, Villepin, y fait tout. Moi, je fais le reste. »).

Tel son double BD-ique, Alexandre Taillard de Vorms, l’homme au légendaire melon est vu comme un allumé total par la diplomatie française.

Pitoyable que 20 ans plus tard, ces deux défenseurs de la liberté de conscience se retrouvent à fricoter avec les pires dictateurs de la planète.

Pôvres électeurs de droite, perdus dans l’obscurité où errent sans fin leurs représentants, les voilà prêts à s’accrocher à la moindre lueur, y compris celle qui émane des vieilles lunes…
« Quand l’imbécile montre la vieille lune, le sage regarde le doigt ».

Jazzi dit: à

« la décomposition morale d’une ville »

La fin de Venise, c’est comme pour le roman ou l’Histoire, Paul, toujours annoncée mais jamais advenue !
Aujourd’hui, Venise a trop de touristes et doit les sélectionner à l’entrée…

Paul Edel dit: à

Jazzi, « la décomposition morale » ne signifie pas du tout la fin d’une ville. Mais on voit que l’avidité commerciale de cette ville (mise en évidence avec férocité dans la nouvelle de T. Mann) est telle qu’on a accepté longtemps que d’énormes paquebots viennent accoster dans le grand canal, au risque de fragiliser les quais et les fondements de la ville.

renato dit: à

Closer, sur Meloni je n’ai rien à dire, car j’assiste en spectateur amusé à sa métamorphose : de néo-fasciste à chrétienne-démocrate. Par ailleurs, elle est en train de mettre en œuvre une bonne tranche du programme de Draghi. Par contre, Salvini est un vrai risque pour l’Italie : pas de déclaration, mais un vrai fasciste, qui par ailleurs, puisque papa pouvait payer, ha mijoté une dizaine d’années dans les couloirs de l’université.

Je fais en effet grief à FdI d’avoir choisi ce nom, car, hymne national bien à part, c’est le titre d’un démesuré roman d’Alberto Arbasino, un grand tour en évolution constamment réinventé (pas un work in progress !) dont la première version a été publiée en 1963 et la dernière en 1993. Je me souviens avoir vu AA furax, car en tant qu’ancien député (indépendant pour le Parti républicain italien entre 1983 et 1987), il se disait blessé par ce choix de néo-fascistes parce que l’hymne était unificateur, tandis qu’eux ils étaient source de division.

renato dit: à

de néo-fascistes > deS néo-fascistes

et alii dit: à

le cimetiere de Venise n’est pas moins célèbre que ses canaux
San Michele est devenu cimetière véritablement en 1837 quand a été comblé le canal qui séparait les deux îlots de San Michele et de San Cristoforo della Pace afin d’agrandir le cimetière qui depuis 1807 sur ordre de Napoléon Bonaparte1 était situé sur ce dernier. Napoléon confie le projet à l’architecte Gian Antonio Selva, auteur de la Fenice. Le projet comportait une chapelle et un portique, mais par manque de fonds, il se résume en un mur en demi cercle et une chapelle octogonale.

Auparavant les dépouilles étaient enterrées dans les parvis ou à l’intérieur des églises. Quand les restes devenaient encombrants, ils étaient transférés jusqu’au xixe siècle dans les îles de la lagune (ossuaire de Sant’Ariano).

Le cimetière est partagé en plusieurs secteurs : cimetière catholique, cimetière orthodoxe, cimetière évangélique.

Le cimetière juif de Venise se trouve sur l’île du Lido.
tombe de BRODSKI LOSEPH/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cimeti%C3%A8re_San_Michele_de_Venise#/media/Fichier:San_Michele,_Joseph_Brodsky_-_Letum_non_omnia_finit_-_panoramio.jpg

et alii dit: à

JOSEPH

B dit: à

jazzi, le pouvoir ou l’Etat confié à de jeunes ministres inexpérimentés est-ce que ça ne ressemblerait pas à une Ferrari confié à quelqu’un qui n’aurait pas de permis de conduire?

B dit: à

confiée. Et ne serait-ce que pour la représentation qui se doit sérieuse, trouvez vous que Sejourné tienne la route?

B dit: à

Paul Edel:

Pour ce qui est du thème principal de l’œuvre, Thomas Mann écrit dans une lettre adressée à Elisabeth Zimmer, datée du 6 septembre 1915, que l’expérience du vieux Goethe tombant éperdument amoureux d’une certaine Ulrike von Levetzow, alors âgée de dix-sept ans, était à l’origine de sa nouvelle [3]
[3]
Hans Bürgin, Hans-Otto Mayer (dir.), Die Briefe Thomas Manns:…. Cette rencontre, survenue en 1821 à Marienbad, ainsi que le refus de la demande en mariage faite en 1823, provoquèrent chez l’écrivain une profonde souffrance dont le poème « Marienbader Elegie » (« Élégie de Marienbad », rédigé en 1823 et publié en 1827) témoigne. Dans une lettre adressée à l’écrivain Carl Maria von Weber et datée du 4 juillet 1920, Thomas Mann explique qu’il voulait initialement écrire sur la passion comme source de confusion et d’avilissement [4]
[4]
Thomas Mann, Briefe 1889-1936, Erika Mann (éd.), Frankfurt… chez ce qu’il nomme le « moraliste de l’effort »

un accès à l’article complet sur Cairn info.

Marie Sasseur dit: à

René « s’amuse » à relativiser le post fascisme de la Meloni, alors il fait son chiasme, Meloni et Draghi, c’est du kif kif, pour le milaniais.

L’italien le plus attendu pour l’Europe, c’est Super Mario, pas la marionnette de René.

Bloom dit: à

Bloom, Muselier comme homme de gauche?

Jamais écrit cela.
Il est question d’ego.
Et l’on sait que le toubib Marseillais n’en n’est pas dépourvu non plus. Compétition « au sommet ».

Damien dit: à

L’article de Forquet est passionnant. Je l’ai lu ce matin. Il cite Baverez, un livre que j’avais lu autrefois, qui avait plu à Sarkozy. On se demande pourquoi. En 2027, Sarkozy reste un grand favori de la prochaine élection. Il dirigera la France de la prison de la santé, comme Lula. Je lis chaque semaine la chronique de Baverez dans mon Figaro. Parfois, pas toujours, c’est instructif. L eplus instructif, car le plus simple, voire simpliste, c’est dans Match, Ferrari. Une synthèse de la semaine, avec un sondage. Pour 3 €, ils vous mettent le maximum. De pognon. Le résultat est là. Liberati aussi, il leur coûte cher. Car il n’aime pas travailler. Il demande beaucoup d’argent pour sortir de sa torpeur, de ses effluves diverses et variées. Aujourd’hui, pour moi, c’est le jour de Mme S. Elle va me raconter sa vie pendant quinze minutes. Elle travaille dans le paramédical. Je vais lire la chronique de Baverez, on est lundi. Bonne journée.

Damien dit: à

L’article de Baverez sur Meloni est plutôt intéressant, même s’il insinue que désormais les solutions se trouveraient, pour nos pays européens, dans une gouvernance conservatrice. Je n’y suis pas opposé, à condition qu’on mette le partage des richesses au premier plan.

Jazzi dit: à

Et dire qu’il y en a encore qui se posent la question Droite ou Gauche !
Il n’y avait pas, dans le paysage politique français, de personnage culturellement plus à droite, à part peut-être Le Pen-père, que François Mitterrand, élu sous une étiquette de gauche.

closer dit: à

J’ai entendu parler comme tout le monde des suspicions qui entourent les activités privées de Villepin. Mais cela ne change rien à la pertinence et au brio de ses analyses géopolitiques.
De toutes façons je ne le vois pas revenir dans la politique active et ça lui donne d’autant plus de liberté pour s’exprimer.

B dit: à

Closer, ce sont plus que des suspicions, business avéré très lucratif, jusqu’à une galerie d’Art ou D d V vend des oeuvres qui lui appartiennent.

B dit: à

Cette nuit je pensais au choix offert pour les elections europeennes , extreme droite inacceptable, gauche sauce caviar, LFI ridicule , Parti du président et surgeons pas ma tasse.

J J-J dit: à

évidemment, toquard, connard et canard, ça rime, mais ça ne nous fait pas du mâle armé dans les vieilles branches de notre marie-chantalgoyave tatayoyole…, ça reste putôt pauvre en nanalyse de la situation italienne, bàv

closer dit: à

Il vous reste FXB, B…Intelligent, honnête, travailleur, dévoué au bien commun, conservateur ouvert au dialogue…Que demander de plus ?
Votre excellent maire penchait visiblement pour lui l’autre soir sur BFM.

B dit: à

Closer, le désaccord peut produire une cause de divorce, qu’en pense son épouse? Il faut du vert pour nous défendre du lobbying agroforestier entre autres choses et réfléchir à une transition qui ne nuise pas aux petits exploitants.

B dit: à

Voyez tout de meme , on a failli reconduire la pêche électrique et même si tous les objectifs verts ne sont pas atteignables en raison des problèmes économiques qu’ils soulèvent pour certaines catégories touchées par la PAC, je crois qu’un travail sur l’écologie est nécessaire ainsi qu’un soutien contre des traités qui nuiraient aux productions européennes. Je ne comprends pas comment d’une richesse on réussit à engendrer la pauvreté.

Jazzi dit: à

« je réfléchissais cette nuit à la responsabilité des écrivains… »
« Cette nuit je pensais au choix offert pour les élections européennes… »

La nuit est faite pour dormir, B, pas pour se prendre la tête !
Noire ou blanche, il faut choisir.

B dit: à

Evidemment, nous serons bientôt tous équipés d’un mini-réacteur nucléaire au fond du jardin pour remplacer les petites éoliennes. Qu’en pensez-vous, 3J, la pile est inusable! Mieux que chez les Hamish qui ne connaîtront jamais la joie des bassins de refroidissement.

B dit: à

Jazzi, la nuit fut bruyante, de plus après ma cure de somnifères je mets 4 ou 5 nuits avant de retrouver un sommeil naturel, souvent je radote, je tourne en rond dans ma cellule, je repasse en revue l’album des familles avec ses souvenirs heureux ou malheureux, je relis les lettres d’amour et de rupture, je cultive le regret, la culpabilité, je recompte mes échecs, je fais fleurir ma tristesse, j’ensemence ma vieillesse.

Jazzi dit: à

Faites-vous ensemencer par un amant vigoureux, et vous retrouverez naturellement le sommeil, B !

B dit: à

Les échecs ( pas le jeu, suis trop bete) prennent du temps, c’est une chaîne sans fin qui a débuté il y a environ 35 ans. Le parcours fut éprouvant, fatigant, baigné de larmes, agrémenté de crises, de travail, de sempiternelles promenades, de tonnes de sable, de rares amitiés ainsi que de pas d’amour, de mauvaises notes, de déceptions, de trahisons diverses, un deuil impossible du bonheur ou de l’illusion d’un possible bonheur. Quelques tableaux, quelques livres, quelques films, quelques musiques. Voilà, une vie dans un mouchoir de poche. Je tiens grâce aux fleurs.

Paul Edel dit: à

B. Merci! Vos sources sur Thomas Mann et « La mort à Venise » sont exactes. Le dernier épisode de la vie amoureuse de Goethe l’a profondément marqué.Tadzio prend la place de la jeune Ulrike von Levetzow. Il y a également le court récit « l’heure difficile » de Mann, consacré à Schiller qui joue un rôle , mais dans la lenteur extrême de la rédaction (à noter) de la nouvelle ne pas oublier que s’intercale l’épisode de l’épouse de Mann, contrainte par sa tuberculose d’un séjour à Davos. D’où naitra « La montagne magique » . Evènement capital. Ce qui colore la nouvelle sur Venise d’un aspect morbide qui lie mort et sexualité. Aschenbach artiste si naïvement satisfait du succès de ses livres, fondé sur un équilibre apollinien, d’un coup, à Venise, devant un corps d’adolescent , sombre dans le dionysiaque, cette ivresse dont il s’était toujours gardé dans sa vie et dans son œuvre . Eros bouscule tout.

B dit: à

Jazzi, à mon age, ils sont la plupart du temps moches.

Bloom dit: à

La tentation d’exister:

« F-X Bellamy annonce avoir fait l’objet d’une tentative d’espionnage en provenance de Chine ».

-Qui?
-Non ! Pas possible, nul n’espionne le néant. Ou alors c’était juste un stage pratique pour des jeunes hackers en formation.
-Ils doivent sacrément s’ennuyer en Chine pour en être réduits à espionner le vide sidéral! On est rassuré.
-Enfin une reconnaissance internationale!

B dit: à

Vous roulez pour qui?

Bloom dit: à

Merci, B pour la recommandation bibliographique. Pas inutile, effectivement.

Kilékon dit: à

Vous roulez pour qui?

Pierre qui roule n’amasse pas mousse! 🙂

et alii dit: à

POUR SE GONDOLER/
Traditionnellement masculine, la profession ne s’est ouverte que récemment aux femmes, et difficilement. Ainsi, après avoir tenté plusieurs fois, sans succès, d’obtenir une licence publique avant sa transition, Alex Hai a déclaré que les examens discriminaient les femmes voulant devenir gondolières. Il obtient tout de même l’autorisation, en 2007, de travailler pour des hôtels — une décision juridique vivement critiquée par les gondoliers, qui ont cherché à faire appel et annoncé créer une école2. En 2009, une première femme a obtenu l’autorisation de conduire une gondole, elle officie dans le quartier de Dorsoduro. WIKI

renato dit: à

Le chic est d’avoir une gondole privée et d’employer un gondolier. La mère d’un ami peintre (et tante d’un célèbre psychiatre) avait conservé cet avantage, auquel son fils a renoncé — mais il n’a pas renoncé au palais sur le Canal Grande.

Bloom dit: à

Il est bien loin, le temps où lors d’une cérémonie annuelle,les Doges jetaient dans la lagune un anneau, renouvelant ainsi l’union sacrée entre la Sérénissime et la mer…

Sans parler de celui des aquarelles de Turner et des ‘Pierres de Venise’ de Ruskin.

rose dit: à

>B.

Il y a un petit souci : j’ai neuf ans de plus que vous, et serai vieille dans six ans, a minima. Donc, vous êtes une gamine, réjouissez-vous !
Le sommeil, c’est un travail et PAS de somnifères.

rose dit: à

qui nuiraient aux productions européennes. Je ne comprends pas comment d’une richesse on réussit à engendrer la pauvreté.

Regardez Casino, qui est devenu Auchan.
Médicharme qui a coulé.
Arnaud Lagardère qui n’a tenu qu’en piquant dans ses comptes.
Etc.
Bien mal acquis ne profite jamais dit Emma.

FL dit: à

Je suis allé vérifier dans l’Oxford English Dictionnary, « illumination » veut bien dire « enluminure ». Mais ça ne veut pas dire « painted plates » (assiettes peintes).

Pourquoi Verlaine a-t-il sous-titré « painted plates ». Maystère.

Ca n’est pas dans le manuscrit. Les éditeurs modernes ont supprimé le sous-titre.

FL dit: à

Pourquoi Verlaine a-t-il sous-titré « painted plates » ?

FL dit: à

Moi « Illuminations » j’aurais bien appelé ça, « Hallucinations ».

FL dit: à

« A sa mère qui lui demande ce qu’il a voulu dire dans ‘ Une saison en enfer ‘, Rimbaud répond : ‘J’ai voulu dire ce que cela dit, littéralement et dans tous les sens’. »

La figure de la mère ! J’aurais aimé être là.

renato dit: à

Il me semble qu’il s’agit d’une référence au sens anglais du terme.

FL dit: à

« Il me semble qu’il s’agit d’une référence au sens anglais du terme. »

J’ai vérifié cher Renato. « Illumination » c’est « enluminure » (dans un livre). Pas « assiette peinte ».

Ou alors l’ « Oxford English Dictionnary » n’a pas tout. Ce qui serait une grande déception.

J J-J dit: à

@ Qu’en pensez-vous, 3J,
moi ? je suis pour les éoliennes thermonucléaires, histoire joindre l’utile à mon agrément au fond du jardin, à la place de mes vieux gogues. Eh oui!
et vous seriez plus jeune que r^z, B. ?… Incroyab’…, une belle fille comme vous, Bernadette L ? qui rend folle de jalouzy ma soeur, la grosse pétasse débranchée 🙂

FL dit: à

‘Je pense, FL, qu’il s’agit d’une étiquette (book-plate) collée à l’intérieur de la couverture d’un livre, ou d’une illustration portant le nom ou les initiales du propriétaire. Quelque chose comme « ceci est à moi ».’

Le mystère s’épaissit cher Renato.

B dit: à

Rose, l’info reste à vérifier, comme toutes, il s’agirait d’une galerie située en Chine. Ceci étant, je suis d’accord avec Closer, cela ne retire rien à son analyse des conflits Israelo-palestinien et russo-ukrainien Sa déférence envers le leader chinois s’explique un peu à la lumière des derniers éclaircissements, elle ne relèverait pas uniquement d’une position diplomatique.

B dit: à

une belle fille comme vous, Bernadette L

Vous vous moquez!Je ne suis pas terrible et Sasseur est atteinte d’une forme de jalousie maladive , je n’y suis pour rien .

B dit: à

qu’est-ce que cette histoire d’assiettes?

et alii dit: à

RENATO?Il faut demander à Bloom!
bonsoir

et alii dit: à

ç propos de Venise, je voulais signaler aussi Zoran
Music

Marie Sasseur dit: à

@évidemment, toquard, connard et canard, ça rime

Abrège un peu, connard se suffit à lui-même.

Marie Sasseur dit: à

On a droit à tout le répertoire de Sheila et Ringo à Venice, ce soir ici.

Marie Sasseur dit: à

Bloomie de l’AF chinoise n’a pas été espionné. Quelle manque de reconnaissance…

« Au cours des dernières semaines, d’autres parlementaires ont également affirmé avoir fait l’objet d’une campagne d’espionnage chinoise. Leur point commun ? Tous sont reliés à l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), un réseau d’élus dont certains membres ont été vivement critiqués par Pékin. »
Le monde

renato dit: à

Mušič, éventuellement, puis rappeler plutôt que signaler.

Marie Sasseur dit: à

Aïe, quel manque.

Marie Sasseur dit: à

Et puis Bruxelles c’est bien connu, c’est un nid d’espions, chinois et russes. Et en période électorale, ça grouille.

D’ailleurs ça me rappelle un bon petit roman de J-Ph Toussaint, ça, la clé usb.

Marie Sasseur dit: à

Avec ce grand rabattage de l’opération « tchouse France », les espions joueront bientôt à domicile…
C’est drôle, car  » en même temps « , je repensais ce matin, en recevant un colis de Pologne, à une campagne électorale où l’usine Whirlpool d’Amiens avait servi de prétexte à toutes les surenchères électoralistes pour se terminer par du vent.

rose dit: à

À Amiens, il y a deux choses importantes : Jules Vernes y a vécu à la fin de sa vie. Sa maison est devenue un musée.
Le zoo y a vu la naissance de trois tigres de Sibérie. Cela pose un vrai problème au Costa-Rica de réintroduire les animaux sauvages dans leur milieu naturel. L:idéal étant de ne l’avoir jamais quitté.
Y programmant un séjour de trois jours, ai été vivement refroidi par ce lieu de naissance d’un banquier qui me fait hérisser les poils sur les bras.

Ai acheté une casquette faite à la main en Irlande, jamais porté pourtant. N’ai pas le style débardeur des Halles. Et puis, casquette et talons c’est antinomique.

rose dit: à

Jules Verne. Huit ans. Y a mouru.

rose dit: à

Il a vécu trente quatre ans à Amiens et huit dans cette maison là. Jules Verne est enterré à Amiens.

rose dit: à

Moi aussi, je suis la reine des échecs. Tellement bête que l’idée d’enfermer un cul de jatte doué dans un coffre en bois ne m’aurait pas même effleuré l’esprit.
Mais des échecs, j’ai fait des tremplins. Et même du tremplin, je suis comme le dernier champion à foirer mon saut, schbing, mal partout. Et après ? Vivante, je suis vivante. Cabossée et heu-reu-se. Il m’aura fallu soixante sept ans.

rose dit: à

La question est
On gagne de l’argent
On vole
On manipule autrui
On triche
On ment
On entube ses interlocuteurs

Ou bien
On peut se coller devant une toile.
Tenter, chercher de comprendre, de saisir ce qui nous échappe et la démarche du peintre incompréhensible à nos yeux.

Cette année, c’est la première fois, ai pris un audio-guide en français, ô joie, à Gemälde galerie. Ds la madone à l’église, de Jan Van Eyck, il y a deux arrières plans. Un central dans une niche petite madone en sculpture. L’autre à droite, un groupe, je le comprendrai la prochaine fois, en couleur de gens qui parlent. Subjuguée par la cathédrale et la madone à l’enfant, sa couronne, n’avais jamais vu les arrières-plans.

rose dit: à

Personnellement, moi je, je trouve cela complètement con d’apprendre à faire du vélo sans pédales.
Cherche-t-on à faire de l’avion sans ailes ?
Personnellement aussi, j’aime beaucoup Dominique de Villepin. Sa classe, son intelligence, son aristocratie naturelle. Une de ses filles je crois est également artiste. L’apanage des gens au-dessus, dénués de toute contrainte matérielle. Et qu’il garde un lien fort avec la Chine témoigne de son intelligence.
Entre le col du Tourmalet, lieu de vacances du petit Manu avec ses grands-parents et la grande muraille de Chine, y a pas photo.

rose dit: à

Voilà. La vie va.
Je me marre des gens (pas trop, je constate plutôt) qui sont confrontés à leur propre gloire, qui les met au-dessus des soucis temporels, au hasard Omar Sy « je suis convoité » et Quentin Dupieux avec sa décoratrice de femme à la tête de quatre entreprises de location de biens -la est le secret anti échec conjugal, entretenir l’homme- qui annonce « je fais voeu de silence ». Va vivre dans un hameau des Pyrénées orientales alors, sans eau ni électricité, et reviens comme Frédéric berkdeberk, lorsque t’auras besoin de te renflouer parce que tes poches seront vides. Aller respirer trois goulées d’air pur et revenir en ville.

et alii dit: à

échec:
«Ever Tried. Ever Failed. No Matter. Try again. Fail again. Fail better.». : «S. Beckett».
bonne journée

renato dit: à

« L’antisémitisme est le socialisme des imbéciles » disait l’auteur de Die Frau und der Sozialismus, et puisque le mot « imbéciles » est sur la table, voilà l’anathème de Barrès : « A bas les Rothschild, à bas les Juifs, voilà la formule qui résume le ressentiment de ceux qui n’ont pas assez contre ceux qui ont trop ».

Enfin, pour faire court, on appelle « banquier toute personne qui pratique la banque en tant que propriétaire, gérant, administrateur, actionnaire principal d’une société de crédit ». Or EM a travaillé (seulement) deux ans chez Rothschild, il a donc été, pendant une courte période, un employé de banque ¬— de haut rang, certes, mais employé —, pour le reste il était inspecteur des finances… donc fonctionnaire.
Cela dit, ce n’est pas la première fois qu’un ex de la puissante famille juive occupe l’Élisée, voir Pompidou qui a occupé jusqu’en 1958 le plus haut poste de direction — directeur général —, et personne ne l’a crucifié pour cela.

Bref, je comprends que le chauffagiste qui contrôle ma chaudière prenne un raccourci en parlant de « son banquier », mais des gens qui se veulent cultivés non, je ne le comprends pas, car derrière leur expression il y a l’anathème de Barré e donc une forte odeur de pourri.

Je comprends aussi que l’on puisse faire grief à EM relativement à son action, mais S.V.P. ne mêlez pas « banquier » à votre carnaval.

Janssen J-J dit: à

Les histoires de Paul E.qui me font penser à celles du gentil Etienne Davodeau : Agathe par exemple dans son dernier album, Loire. On aimerait les rencontrer au détour d’un chemin breton.

Les avis sur la sépulture de P. Bourdieu au Pater the Chair’cemetry ne sont pas toujours fiables sous la plume de notre spécialiste de la salade niçoise… PB gît dans la 28e division et non dans la 29e, parmi un tas de maréchaux d’Empire… Pas étonnant, du reste !

Cette nuit, elle a tout saccagé de beau portrait de Dieu du 4e jour de la création qu’elle avait réussi à terminer hier soir, d’après Michel-Ange… Elle a voulu l’anéantir, sans doute après avoir été bouleversée par la vision dantesque des portraits expressionnistes des fous en HP de Jean Rustin.
-> J’essaie de comprendre son geste : une
tentative de suicide ?
Désolation, il pleut, ce matin, les chapiteaux église romane d’Ecurat sont bien ternes.
– Ce soir, du pieu…, ça ira mieux ?… Bàv,
(JE du 14.5.24)

Bloom dit: à

Rushdie rend hommage à ses Pairs, Amis, Auster et Roth, sur FC.

L’entretien avait lieu chez Gallimard son éditeur actuel.
Ne jamais oublier que son éditeur originel, celui qui eut le courage de publier Les Versets sataniques, qui prit le risque de le faire, était Christian Bourgois, beaucoup plus aventureux dans ses choix.

rose dit: à

Je ne lui réponds pas => il me fout la paix.

rose dit: à

« J’ai une pensée pour les policiers (…), et singulièrement pour les gendarmes, dont on évacue en ce moment même les familles menacées de mort par des manifestants qui ne passent pas par la démocratie mais par la violence, le tir à balles réelles, l’intimidation et les menaces de mort », a fustigé le ministre de l’intérieur et des outre-mer, Gérald Darmanin, à la tribune de l’Assemblée nationale, lundi.

Et toi. Darmanin, ce n’est pas par la violence que tu es devenu ministre de L’ Intérieur ?

rose dit: à

In le Monde.fr

(Pour éviter des volées de pierres)

closer dit: à

Le cirque versaillais a été un grand succès de communication. Quel patron étranger refuserait un petit séjour à Paris avec diner somptueux à Versailles en échange de promesses d’investissements qu’il tiendra ou ne tiendra pas?

rose dit: à

donc fonctionnaire

Les obsessions, ça se soigne et les haines recuites aussi.
Deux fois par jour plutôt qu’une fois par mois, cela pourrait éventuellement accélérer le processus de guérison.

rose dit: à

Nota en passant :
La nuit c fait pour dormir pas pour saccager.

rose dit: à

À Nouméa, nuit de saccage aussi.
Cocktails molotov, barrages, couvre-feu. Les indépendantistes -vous y arriverez, on y arrivera, nous avec vous) opposés à une modification de la constitution qui va bien/ mieux verrouiller les choses.

Ici, rien de neuf : face à l’inflation galopante -la guerre en Ukraine et le maniement de la terreur ont bon dos- les députés et les sénateurs n’ont pas plus d’augmenter leurs indemnités mensuelles.
Pendant ce temps un stère de bois est passé de 50 € à 100 €, les places de cinéma ont pris 20% d’un coup et tout à l’avenant. Les oeufs frais, de la poule ont aussi augmenté de 50%.
Bref, le peuple, démerdez-vous.
Ma retraite, substantielle, a augmenté de 5%. De fonctionnaire : fière de moi.

rose dit: à

les députés et les sénateurs n’ont pas oublié d’augmenter leurs indemnités mensuelles.
600€ pour les uns
800€ pour les autres
À vérifier.

racontpatavi dit: à

Je m’avise que le maire de Viry-Châtillon qui n’a pas pu retenir ses larmes lors d’un entretien télévisé après le meurtre d’un adolescent qui s’est déroulé dans sa ville est un ancien condisciple de pensionnat de cette même ville.
Je n’étais pas sûr qu’il s’agissait de l’ adolescent que j’avais connu mais un autre célèbre condisciple me l’a confirmé ces derniers jours.

renato dit: à

Pourquoi, un inspecteur des finances n’est-il pas un fonctionnaire ? Et traiter de banquier n’est pas une haine recuite ?

et alii dit: à

LE PARISIEN WEEK-END. Praggnanandhaa Rameshbabu, âgé de seulement 16 ans, a battu le quintuple champion du monde norvégien Magnus Carlsen, lors d’un tournoi en ligne en février. Un trophée de plus pour ce jeune Indien grand maître international depuis quatre ans, et une prouesse dans ce sport.

Par Gwénaëlle Loaëc
Le 7 mai 2022 à 11h06

Bolibongo dit: à

Je m’avise que le maire de Viry-Châtillon

Nous donnions pour certains d’ entre nous des cours bénévoles d’ alphabétisation à la Mairie de Viry et nous allions au cinéma le Calypso en traversant la Nationale 7 voir du Pasolini, le Falstaf de .. et les Gauloises bleu de Michel Cournot.

closer dit: à

rcptv a plein de célèbres condisciples. En est-il un lui-même?

Janssen J-J dit: à

de quel sport s’agit-il, etalii ?… ce n’est pas marqué, et on n’a pas lu le Monde…

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