de Pierre Assouline

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La République des livres
Le Goncourt et le Renaudot font le choix des femmes

Le Goncourt et le Renaudot font le choix des femmes

( Dépêche AFP)  La jeune romancière franco-marocaine Leïla Slimani a décroché jeudi le plus convoité des prix littéraires en obtenant dès le premier tour de scrutin et en moins de dix minutes de délibérations le prix Goncourt pour son roman Chanson douce (Gallimard).

Elle a obtenu six voix au premier tour contre deux voix pour Gaël Faye (Petit pays, Grasset) et une voix chacun pour Catherine Cusset (L’autre qu’on adorait, Gallimard) et Régis Jauffret (Cannibales, Seuil). Le jury du Renaudot a choisi également d’honorer des femmes en attribuant son prix à la dramaturge Yasmina Reza pour son roman Babylone (Flammarion) et, côté essai, à la journaliste Aude Lancelin pour Le nouveau monde (Les liens qui libèrent). Si tous les jurés se félicitaient de leur choix, le plus heureux et le plus ému était Tahar Ben Jelloun, Franco-Marocain, comme la nouvelle lauréate et lui-même lauréat du prix en 1987.

« Je suis ravi, si ravi, de passer le relais à une très bonne écrivaine. C’est formidable qu’en 30 ans, deux Marocains obtiennent le Goncourt », a dit le romancier. Leïla Slimani « a apporté à la langue française une nouvelle facette d’écriture. Autrement dit, la francophonie ça vit notamment grâce aux métèques ».

Favorite des critiques, Leïla Slimani n’a eu aucun mal à convaincre les dix jurés du Goncourt. « Ça s’est passé comme une lettre à la poste« , a résumé le président de l’académie, Bernard Pivot. « Elle n’a écrit que deux romans, mais elle en écrira d’autres. C’est une femme talentueuse ». Les femmes sont peu nombreuses au palmarès du Goncourt. « C’est la 12e femme en 113 ans », a fait remarquer Françoise Chandernagor, une des trois femmes du jury, en notant qu’il restait « beaucoup de progrès » à accomplir   après avoir reçu le prix Goncourt, le 3 novembre 2016. Quand Leïla Slimani, bravant la foule compacte rassemblée devant le restaurant Drouant, est arrivée dans la salle de délibérations du Goncourt, accompagné d’Antoine Gallimard, elle a naturellement salué tous les membres du jury mais a longuement étreint l’auteur de La nuit sacrée, premier et seul Africain à avoir reçu avant elle le Goncourt. La jeune femme a dédié son prix à ses parents qui « m’ont enseigné l’amour de la littérature et de la liberté ».img_7278

En seulement deux romans, la Franco-Marocaine, qui était également en lice pour le Renaudot, s’impose comme une nouvelle voix de la littérature n’hésitant pas à explorer des territoires sombres, de la nymphomanie dans son premier livre (Dans le jardin de l’ogre, 2014) au coup de folie d’une nounou bien sous tout rapport dans ce deuxième roman.

Celui-ci (ici ma critique) se dévore comme un thriller mais peut aussi se lire comme un livre implacable sur les rapports de domination et la misère sociale dans la lignée des Bonnes de Jean Genet.

« C’est un livre sur le quotidien, un livre sur les femmes, la vie des femmes aujourd’hui, avec les tiraillements entre l’envie d’être un individu, une femme qui mène sa carrière mais aussi une mère et à quel point c’est difficile de mener toutes ces batailles de front », a résumé la romancière. « Et j’ai essayé de raconter le destin d’une invisible, d’une déclassée, d’une femme de l’ombre, d’une de ces nounous sans qui notre société ne tiendrait pas parce qu’elles permettent aussi le travail des femmes donc je voulais raconter tout ça, ces destins féminins douloureux et tragiques ».

Le livre, succès de librairie, s’est déjà écoulé à 35.000 exemplaires. Le Goncourt demeure une aubaine pour les éditeurs. En moyenne, un livre primé se vend à plus de 345.000 exemplaires. Le lauréat se voit remettre un chèque symbolique de 10 euros.

Distingué par le Renaudot, Babylone tient lui autant du roman noir (il est question d’un crime) que de l’analyse subtile de nos « vies minuscules », condamnées à l’oubli. Malgré sa phobie de la foule, Yasmina Reza, lunettes noires sur le nez, est allée saluer les membres du jury présidé par Patrick Besson avant de quitter rapidement les lieux.

« Pour moi, +Babylone+, c’est le monde des disparus, des émotions qu’on aurait pu vivre, de toute cette humanité derrière nous », expliquait récemment l’auteur français le plus joué dans le monde (en particulier avec sa pièce « Art »), au cours d’un entretien avec l’AFP.

(Dépêche Afp ; photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Actualité, Littérature de langue française.

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commentaires

507 Réponses pour Le Goncourt et le Renaudot font le choix des femmes

Polémikoeur. dit: à

Il règne toujours plus
de franche camaraderie,
de tact et d’élégance
dans le commentarium.
Aminicalement.

Jean dit: à

Maintenant que l’oraison funèbre par anticipation de Brindezingue a été prononcée, apparemment que personne n’a plus rien à dire. il ne reste en effet qu’à tirer l’échelle et le rideau.

bérénice dit: à

… C’est gracquissime…

Pour un balcon en forêt ? C’est d’une beauté rare, je me promets de le lire quand j’irai, tout comme Proust dont je ne connais que du côté de chez Swann, une exigence de diamantaire.

– Tout, autour de lui, était trouble et vacillement, prise incertaine; on eût dit que le monde tissé par les hommes se défaisait maille à maille: il ne restait qu’une attente pure, aveugle, où la nuit d’étoiles, les bois perdus, l’énorme vague nocturne qui se gonflait et montait derrière l’horizon vous dépouillaient brutalement, comme le déferlement des vagues derrière la dune donne soudain l’envie d’être nu. –

http://www.jose-corti.fr/titresfrancais/un-balcon-en-foret.html

Jibé dit: à

Vu « Réparer les vivants ». Belle narration cinématographique à partir d’une histoire solide et d’une opération qui n’est pas une mince affaire, en effet…

PMB aussi !!!

christiane dit: à

J’ai retrouvé le beau poème de MàC (C’était sous le billet précédent…)

berguenzinc dit: 2 novembre 2016 à 20 h 54 min

Mes chers amis, je quitte le blog. Pour des raisons personnelles . Depuis 2004, je souffre d’insuffisance cardiaque et je vais, c’est le thème de ce billet, être transplanté ce mois-ci. Ce n’est pas mon genre d’en faire des tonnes. Amitiés vraies à presque tous.

y a des choses que je ne dis a Personne Alors
Elles ne font de mal à personne Mais
Le malheur c’est
Que moi
Le malheur le malheur c’est
Que moi ces choses je les sais

Il y a des choses qui me rongent La nuit
Par exemple des choses comme
Comment dire comment des choses comme des songes
Et le malheur c’est que ce ne sont pas du tout des songes

Il y a des choses qui me sont tout à fait
Mais tout à fait insupportables même si
Je n’en dis rien même si je n’en
Dis rien comprenez comprenez moi bien

Alors ça vous parfois ça vous étouffe
Regardez regardez moi bien
Regardez ma bouche
Qui s’ouvre et ferme et ne dit rien

Penser seulement d’autre chose
Songer à voix haute et de moi
Mots sortent de quoi je m’étonne
Qui ne font de mal à personne

Au lieu de quoi j’ai peur de moi
De cette chose en moi qui parle

Je sais bien qu’il ne le faut pas
Mais que voulez-vous que j’y fasse
Ma bouche s’ouvre et l’âme est là
Qui palpite oiseau sur ma lèvre

O tout ce que je ne dis pas
Ce que je ne dis à personne
Le malheur c’est que cela sonne
Et cogne obstinément en moi
Le malheur c’est que c’est en moi
Même si n’en sait rien personne
Non laissez moi non laissez moi
Parfois je me le dis parfois
Il vaut mieux parler que se taire
Et puis je sens se dessécher
Ces mots de moi dans ma salive
C’est là le malheur pas le mien
Le malheur qui nous est commun
Épouvantes des autres hommes
Et qui donc t’eut donné la main
Étant donné ce que nous sommes

Pour peu pour peu que tu l’aies dit
Cela qui ne peut prendre forme
Cela qui t’habite et prend forme
Tout au moins qui est sur le point
Qu’écrase ton poing
Et les gens Que voulez-vous dire
Tu te sens comme tu te sens
Bête en face des gens Qu’étais-je
Qu’étais-je à dire Ah oui peut-être
Qu’il fait beau qu’il va pleuvoir qu’il faut qu’on aille
Où donc Même cela c’est trop
Et je les garde dans les dents
Ces mots de peur qu’ils signifient

Ne me regardez pas dedans
Qu’il fait beau cela vous suffit
Je peux bien dire qu’il fait beau
Même s’il pleut sur mon visage
Croire au soleil quand tombe l’eau
Les mots dans moi meurent si fort
Qui si fortement me meurtrissent
Les mots que je ne forme pas
Est-ce leur mort en moi qui mord

Le malheur c’est savoir de quoi
Je ne parle pas à la fois
Et de quoi cependant je parle

C’est en nous qu’il nous faut nous taire

bérénice dit: à

Mais vous avez raison, Court Chaloux après avoir débiné Paul Edel, de lire qu’ on y écrit pas du potage pour soupe populaire.

bérénice dit: à

Merci Christiane, je cherchais sans le retrouver et sans plus savoir ce que tout cela peut bien vouloir raconter, tant de fables, d’allégories, de poésies déguisent la crudité des vérités que démêler l’écheveau qui sert à tisser ces trames m’est difficile . La tristesse cependant perceptible nous laisse dans l’attente d’un bulletin rassurant.

Jean Langoncet dit: à

J’ai retrouvé quant à moi, remontant les fils du blog, ce que disait du Goncourt du jour un Nobel d’avant hier.
Que les pépés ronchon qui contestent ce prix montent le leur, qu’on rit une peu
https://vimeo.com/139819976

la vie dans les bois dit: à

Gracquissime , en souvenir de PMB qui a connu St Florent le Vieil.

_______
La fausse annonce d’une intervention chirurgicale semble faire se pamer une petite troupe de geignardes, qui attendent leur « ami »à la morgue.

la vie dans les bois dit: à

Ce soir revu « Nevada Smith », pas pris une ride.

hamlet dit: à

« C’est un livre sur le quotidien, un livre sur les femmes, la vie des femmes aujourd’hui, avec les tiraillements entre l’envie d’être un individu, une femme qui mène sa carrière mais aussi une mère et à quel point c’est difficile de mener toutes ces batailles de front », a résumé la romancière. « Et j’ai essayé de raconter le destin d’une invisible, d’une déclassée, d’une femme de l’ombre, d’une de ces nounous sans qui notre société ne tiendrait pas parce qu’elles permettent aussi le travail des femmes donc je voulais raconter tout ça, ces destins féminins douloureux et tragiques »

merci passou, ce résumé donne envie de lire ce livre.

le destin tragique et douloureux des femmes est un des sujets les plus passionnant, d’un point de vue littéraire.

jusque-là je pensais que ce destin douloureux et tragique des femmes ne servait à rien, maintenant que je sais que ce destin tragique et douloureux des femmes permet d’avoir le Goncourt ça me rassure.

comme quoi la douleur de ceux qui le subissent font toujours le bonheur de ceux qui l’écrivent…

l’important dans ces histoires est d’être du bon côté de la plume.

hamlet dit: à

« l’envie d’être un individu »

y’aurait pas une faute de français ?

un individu c’est masculin, pour les femmes on dit « une individue ».

non ?

christiane dit: à

@bérénice dit: 4 novembre 2016 à 22 h 02 min
Oui, Bérénice, on se perd dans le nombre impressionnant de commentaires et les thèmes qui se croisent, entrecoupés de nouvelles du monde proche ou lointain. J’ai bien aimé relire quelques lignes de Gracq dans votre commentaire précédent. Un balcon en forêt. Un des plus beaux, entre mémoire et fiction. Je l’ai trouvé, sur les quais, dans une édition brochée à l’ancienne. Il fallait couper progressivement les pages à mesure de la lecture(pas avec un « couteau en céramique blanche, l’un de ces couteaux très aiguisés qui font saigner le doigt à la moindre éraflure, un couteau à sushi ». Non, juste une petite lame fine réservée aux livres !).
Ce récit, grave et mélancolique, presqu’un songe commence par ce voyage dans un train vide qui longe les bords de la Meuse. Grange est affecté à la maison forte des Hautes-Falizes. De la fenêtre de sa chambre donnant sur la rivière, à la lumière vacillante d’une bougie, il rêve dans l’odeur fraîche de la nuit, forêt et eau. Il se sent en sécurité, s’y installe, dans une vie immobile, lit Shakespeare, alors qu’autour, la guerre crépite et explose. L’artillerie est proche… Il l’oublie. Un jour, la fille « aux yeux d’éclaircie », Mona, arrive, sous la pluie. Ils vont s’aimer. L’hiver arrivera aussi avec sa neige et son « ciel de glace ». Il décrochera, se dédoublera, sera saisi de nausées. Un pourrissement gagnera le récit.
Il faut que le printemps arrive… Ce havre de paix résistera-t-il à la guerre, à la mort ? Vous allez aimer… Oui, lisez-le.

hamlet dit: à

passou ? c’est voulu de toujours donner le Goncourt à ceux qui écrivent sur le malheur du monde ?

sérieux, c’est parce que les membres du jury du Goncourt se sentent coupables d’être tous des bourges blindés ?

parce que si c’est juste de la culpabilité le mieux c’est de demander un tarif de groupe pour aller voir un psys.

sérieux c’est pas bien de se sentir coupable d’être riche, le monde a toujours été comme ça, d’un côté les riches et de l’autre le destin douloureux et tragique blablabla.

et refiler des prix littéraires pour soigner sa culpabilité, non seulement ça ne sert à rien, mais en plus c’est hyper glauque.

Sergio dit: à

Non mais oui mais non mais une femme qui serait un peu olibrius ? Une olibriusse ? Une olibria ? Enfin bon mettons qu’il n’y en a pas, quoi…

hamlet dit: à

ou alors il faudrait changer de nom, virer « prix Goncourt » et mettre un truc du genre « sos détresse ».

vous pourriez même mettre un numéro vert de trouille, pour que les femmes au destin tragique et douloureux vous appellent.

vous pourriez assurer une permanence téléphonique pour prendre les appels.

sérieux passou, quand on commence dans une logique il faut aller jusqu’au bout.

Sergio dit: à

Et puis individu cela doit être quelque chose comme « qui ne se divise pas » ; une femme avant à peu près dans les trois cent mille personnalités toutes les nanosecondes, c’est peut-être la raison ? De granit ou de calcaire, nousses on est « les blocs » !

hamlet dit: à

Sollers avait raison, la littérature est devenue une immense pharmacie.
quand on entre dans une librairie ça sent le médicament.

même les philosophes qui prétendent soigner les âmes savent tous qu’ils ne servent à rien.

y’a que les écrivains de la détresse du monde qui s’imaginent que leurs bouquins servnet à quelque chose.

comme si les femmes au destin douloureux et tragiques allaient lire Slimani.

comme si ces femmes qui se tapent déjà 20 heures de boulot par jour allaient entrer dans une librairie pour acheter un livre qui parle de leur destin tragique et douloureux : ce serait une double peine.

si ces écrivains veulent vraiment montrer qu’ils se soucient des destins douloureux et tragiques ils écriraient des livres sur autre chose.

les bourges qui lisent ce genre de livre pour se faire plaisir et soigner leur culpabilité en vérité ils s’en tapent complet.

et ceux qui vivent ce genre de destin n’ont pas du tout envie de retrouver dans les bouquins.

sérieux je ne comprends pas du tout cette logique.

il faudrait qu’un sociologue se penche sur cette question paradoxale, parce qu’à la longue ça devient hyper lourdingue ces histoires.

passou vous n’avez dans le groupe un type un peu intelligent qui arriverait à analyser ce phénomène, ou laors ils ont tous le qi dune ‘huitre ?

hamlet dit: à

les livres sur les destins douloureux et tragiques ont grimpé en flèche à partir du moment où les gens se sont résignés sur la possibilité de supprimer ces destins.

là, les politiques (parce que ces histoires c’est tout de la politique) se sont dits « puisqu’on ne peut pas changer les choses, on va demander aux écrivains d’écrire dessus, histoire de reboucher les brèches et éviter une révolution.

les éditeurs et les prix littéraires qui sont composés de gens qui sont loin des révolutionnaires marxistes ont dit : on va mettre la main à pâte.

et hop ! à partir de là on a eu droit à toute cette littérature sur la misère du monde.

cqfd

hamlet dit: à

le gros problème c’est que ces histoires ne durent pas très longtemps, et ça on va s’en rendre l’an prochain, pour les élections, et là, les livres et les prix littéraire sur les destins tragiques et douloureux, pas mal de gens vont pouvoir se les carrer là où je pense, mais là ce sera trop tard, que les yeux pour pleurer, et les pages de ces livres qui déjà e servent pas à grand chose, ne pourront même pas servir de mouchoirs pour essuyer les larmes.

D. dit: à

20 heures de boulot ? Je trouve que vous exagérez, Hamlet. Tout au plus 17. Pendant 7 heures elles font absolument ce qu’elles veulent.

rose dit: à

Le blues par Big mama thornton n’est pas disponible
le destin tragique est celui des deux enfants.

Le malheur des autres cela a toujours réjoui les gens blindés.
Faut être de la race du docteur Schweitzer pour consacrer sa vie à ceux dont le destin est tragique. Soeur Emmanuelle. Ceux qui s’oublient.

Delaporte dit: à

Les mots de sa fille ne font plus rire personne, sauf Chevillard :

AGATHE (croisant un musicien d’orchestre) – Ce monsieur est habillé comme autrefois, en noir et blanc.

de nota dit: à

Leila Slimani a étudié au lycée français de Rabat avant de poursuivre des études supérieures en France d’après le long portrait que lui a consacré Libé qui nous apprend aussi qu’elle parle à peine l’arabe, et Ben Jelloun de se réjouir: « la francophonie ça vit notamment grâce aux métèques » on se fiche du monde!

JC..... dit: à

On a un peu le sentiment, vu de loin, que ces romans primés, prêts à la vente en kiosque, nombrilistes et con-venus, remplacent peu ou prou les romans photos à l’italienne d’après guerre : littérature pour mémères et pépères niais, juste bon à torcher le culte des âmes sensibles et troubles …

JC..... dit: à

Les policiers crient partout : « La racaille en prison ! »

… mais pour qui se prennent ils, les poulets ? C’est le travail des magistrats de donner une petite tape sur la joue des multirécidivistes et de leur donner, en les laissant libres de continuer, une nième chance …

JC..... dit: à

ATROCE RUMEUR

Si je n’avais pas aussi mauvais fond, je ne la rapporterai pas, mais bête et méchant comme je suis, je le fais !

Au Siège du Syndicat, le Mur des C.ons a été remplacé par un immense miroir…

Jibé dit: à

« Et j’ai essayé de raconter le destin d’une invisible, d’une déclassée, d’une femme de l’ombre, d’une de ces nounous sans qui notre société ne tiendrait pas parce qu’elles permettent aussi le travail des femmes donc je voulais raconter tout ça, ces destins féminins douloureux et tragiques »

Un Coeur pas si simple, en somme ?

renato dit: à

« … Houellebecq ne travaille pas assez la forme ? »

C’est plutôt l’élaboration des matériaux qui fait défaut.

renato dit: à

Le pire qui puisse nous arriver c’est de laisser libre cours au vain penser.

Certains ont cru qu’avec les horreurs de la Grande Guerre l’art était finie; que l’après ne pouvait qu’être médiocrité — ce qui n’est qu’une fabuleuse justification de leur médiocrité. Ils ont trouvé des « paysagistes » peu imaginatifs et il leurs ont laissé l’aise de composer des lieux adéquats à l’épanouissement de leurs modestes talents, et voilà le bolchevisme, le fascisme, le nazisme.

Incidemment, la première apparition de R. Reagan dans un film (« Love is on the air ») est contemporaine de la première exposition d’art dégénéré organisée à Munich.

Fut un temps l’on produisait des feuilletons à l’usage des lecteurs des journaux — dans la production excentrique du Douanier on trouve : « La Vengeance de l’orpheline Russe », un feuilleton. Maintenant les feuilletons sont publiés d’un seul tenant et on les appelle « roman ». Pas marrants du tout ; mais pourquoi s’en faire ? Interpellés, les préposés aux travaux dégainent une défense imparable : « Je n’y peux rien, c’est ce que le public demande », c’est élémentaire et d’une vulgarité unique qui justifie des schémas simplistes et répétitifs : formes frustres dans lesquelles verser des contenus. Ils ont trouvé un « paysagiste » qui a composé le lieu où il peuvent exercer leur médiocre talent : ce lieu s’appelle masscult. Ça peut conduire loin : « tu achète une piquette, tu la met en bouteille, tu le vend avec un étiquette ad hoc — grand cru — et l’affaire est dans le sac ».
De l’autre côté on trouve une stratégie de reconstruction du privilège culturel, mais « dans le respect de la démocratie » : le mitcult. Un champs qui laisse des bons marges d’action et ne stigmatise pas l’individualisme et l’auto-références.
Il y a de bon que l’on peut rester en marge ; que nous pouvons vivre sans les fréquenter.

Il faudrait sortir des paludes des habitudes obsessionnelles et se poser des questions précises car l’art c’est un jeu sérieux.

Si en approchant l’œuvre par une méthode critique nous abandonnons les pistes esthétiques, nous nous retrouvons à patauger dans des causes « fausses » ou, si on ne veut pas traumatiser les bien-pensants, « non vraies ». Non vraies jusqu’au prochain tournant — transitoires, donc. Pourquoi se perdre dans ce capharnaüm de causes transitoires (politiques, sociales, religieuses) ? En tout cas, aucun soutien herméneutique ne les transformera jamais en une « explosion de fleurs » ni en une bonne lecture critique car le jugement devient aussi anecdotique et inutile que ces mêmes causes. il vaut mieux en rester à quelques réflexions nées de l’expérience esthétique.

Civilisation matérielle et civilisation spirituelle. Représenter le monde comme il se présente lorsque les évènements réellement adviennent — sans oublier le monde qui se cache derrière l’apparence (Hofmannsthal, Andrea). Peut-on définir un état idéale de la représentation ? Je ne le crois pas car ce serait comme fixer un point dans le réel sans tenir en compte qu’il [le réel] est en évolution continuelle; que l’on arrêterait ainsi un moment historique, ce qui a déjà été tenté par les politiques pendant la première moitié du XXe siècle avec les résultats que l’on connait — les mouvements politiques plus haut cités. Par ailleurs on sait que en s’arrêtant sur un moment historique, un mouvement, un artiste l’on instaure un culte, c’est-à-dire une forme archaïsante d’approche de l’art — la régression est obligée. Ce qui n’est qu’une diminution (dégradation) car par l’art nous parlons du monde — en capturant les données qui donneront un sens à l’œuvre puisqu’ils contiennent toutes les qualités formelles de l’œuvre et de la façon dont on en parle. Ou alors, questions sans réponses parce que aucune réponse nous tranquillise.

renato dit: à

Hofmannsthal, Andrea > Hofmannsthal, AndreaS, pardon.

christiane dit: à

Hamlet,
J’ai lu la noria de vos posts nocturnes et en particulier, les premières lignes du premier, à 23 h 17 :
« C’est un livre sur le quotidien, un livre sur les femmes, la vie des femmes aujourd’hui, avec les tiraillements entre l’envie d’être un individu, une femme qui mène sa carrière mais aussi une mère et à quel point c’est difficile de mener toutes ces batailles de front », a résumé la romancière. « Et j’ai essayé de raconter le destin d’une invisible, d’une déclassée, d’une femme de l’ombre, d’une de ces nounous sans qui notre société ne tiendrait pas parce qu’elles permettent aussi le travail des femmes donc je voulais raconter tout ça, ces destins féminins douloureux et tragiques ».
Quand j’ai entendu parler de roman de Leïla Slimani Une chanson douce, (billet de Passou et émissions de radio), quand j’ai lu les trois premières pages (offertes par l’éditeur Gallimard), je me suis éloignée. Cet égorgement de deux enfants par leur « nounou » m’a révulsée. Encore des crimes et du sang ! Encore des faits-divers macabres !
Puis, j’ai lu – puisqu’elle est aussi journaliste et qu’on peut les trouver sur internet -, ses billets pour le journal « Jeune Afrique ». Cette femme a la plume acerbe et n’a pas froid aux yeux. Elle occupe là, courageusement, une place nécessaire. De plus, ses articles sont remarquablement écrits.
J’ai alors ouvert à nouveau le livre en commençant par la page 16.
Et là, j’ai découvert un tout autre récit, un peu différent de ce que, espièglement, vous présentez comme « le mal de vivre » des femmes d’aujourd’hui.
Cela va bien plus loin, me semble-t-il. Un rapport de classe fouillé jusqu’à la cruauté, un détournement de l’amour maternel qui oblige des femmes à délaisser leurs propres enfants pour aller s’occuper de ceux des autres avec le ménage, la cuisine en prime et cette obligation supplémentaire d’exiger d’elles de l’amour pour ces petits… étrangers. Une situation financière confortable du côté des employeurs, les fins de mois difficiles voire impossible d côté de « l’autre ». J’ai découvert aussi que le choix de cette « nounou » passait par des critères raciaux, que Myriam, après le bonheur euphorique et fusionnel des premières années de son état de mère au foyer, étouffait dans cet enfermement qui la privait de son passionnant métier.
Par la parole donnée à ces deux femmes (Myriam et (?) – nom toujours inconnu à la page 20 de la nounou), au-delà du drame sanglant, il y a une interrogation menée habilement sous l’étoffe d’un récit né d’un fait-divers : qui sont-elles ? Qu’est-ce qui les lie ?
A nouveau, cette impression de découvrir une écriture intéressante.
Mais quel contraste cette noirceur avec le visage gracieux et souriant de l’intéressée ! (Toutefois, on sent que le regard peut changer aussi rapidement qu’un ciel d’orage…)
J’apprécie le ton ironique et faussement naïf de vos posts. Ils désorganisent l’espace commentaire par leur espièglerie effrontée (un peu comme ceux de Rose).
Avec la noirceur surjouée de Jean dans les siens vous êtes, les épices qui relèvent l’ambiance ronronnante ou la savante argumentation d’autres posts. Et enfin, il y a le hors-champ qui donne toute sa saveur à cet espace…

Jean dit: à

Ne me regardez pas dedans

… écrivit Berguenzinc, dans un moment d’irréflexion poétique.
Le hasard voulût que le poème tombât sous les yeux du chirurgien qui venait de l’ouvrir.
— Ah bon, fit-il, si c’est comme ça…
Et il le referma.

Jean dit: à

Avec la noirceur surjouée de Jean dans les siens (Christiane)

Comment cela, suwjouée ? Noiw c’est noiw, il n’y a plus d’espoiw. Wouahw !

Jean dit: à

christiane dit: 5 novembre 2016 à 8 h 24 min

J’aime beaucoup. Au moins, Christiane prend la peine de donner les raisons de ses attendus, avec une précision suffisante (sans compter le talent). Trop de gens ici s’en tiennent à des appréciations aussi lapidaires que méprisantes. Cela m’arrive aussi.

la vie dans les bois dit: à

Ce matin, la neige a tout étouffé.

bérénice dit: à

8h43 étoffé, où résidez-vous pour profiter si tôt du bénéfice d’une neige ?

Jibé dit: à

LVDLB sniffe de la coke ?

Jibé dit: à

« Il y a de bon que »

Amusante expression récurrente de renato ; il n’y a de bon que quand il fait court !

bérénice dit: à

jibé, c’est un problème de société qui comme une marée blanche fait nappe et va grandissant, l’argent des mafias blanchi qui plus est, est entré dans les processus légaux depuis longtemps, pourrait-on s’en passer?.

Jean dit: à

J’ai relu le poème de Berguenzinc (cité par Christiane) comme un poème d’angoisse. Ecrit par un qu’accompagne l’angoisse. Au quotidien. Jour après jour. Pendant des jours. Un poème qui dit le besoin de dire l’angoisse. Pour la tenir à distance. Pour la faire moins tenaillante, moins présente. Mais qui dit aussi le dégoût, la honte d’avoir à la dire, de tenter de la partager. « Sourde » angoisse, comme on dit. Car elle n’écoute pas vos raisons, l’angoisse. Elle se passe de raisons et de mots. Elle est sans mots. Pendants des jours. Heure par heure. Minute par minute. La nuit (beaucoup la nuit) et le jour. L’angoisse, c’est quand vous êtes tout seul avec votre corps. a épier votre corps. A tenter d’interpréter les signes obscurs qu’il vous adresse. Qu’il s’adresse à lui-même. Quand les médecins, les chirurgiens, les équipes soignantes interviennent, l’angoisse disparaît. Une confiance massive s’installe. Vous avez le sourire. Vous répondez aux sourires. Vous êtes comme un enfant confiant parmi les adultes responsables. Qui vont vous tirer de là, c’est sûr. L’angoisse, c’est pour vous tout seul. Quand vous la retrouvez. Seul à seule. Pour des jours.

Jibé dit: à

Belle explication de texte, Jean.
« Poème » que Màc fait précéder du message suivant : « Amitiés vraies à presque tous. »
Est-ce une lettre aux amis ou au père ?
WGG connait peut-être la réponse…

Jibé dit: à

« C’est en nous qu’il nous faut nous taire »

la vie dans les bois dit: à

Ce matin, la neige a tout étouffé,
J’habite, pour quelques heures encore un paysage, où la blancheur qui tombe en cristaux, a eteint ce grand flamboiment de l’automne, ce brasier que les melezes avaient fait de la forêt. Elle a éteint l’or rouge de la vigne, ondoyant sur le relief. Elle assourdit enfin tout ce dont la trivialité pourrait prendre forme.

boudegras dit: à

9:08, quoi ? renato fait du Court ? , oh mon dieu, non, pas ça, qu’il reste lui-même, l’autre est toujours coincé dans la sacristie

Jibé dit: à

C’est beau comme du Yves Bonnefoy, LVDLB !

JC..... dit: à

Il me semble que Boudegrasse conviendrait parfaitement à la péronnelle de 9h44 …

Jibé dit: à

A t-on des nouvelles de Phil ? Et de Bouguereau ?

JC..... dit: à

Peut être ils sont morts ! La Malédiction de PASSOU a frappé….

bérénice dit: à

où la blancheur qui tombe en cristaux,

j’y aurais préféré  » flocons », là avec tous ces cristaux qui tombent comme d’un lustre on a un peu peur d’en sortir éborgné ou transpercé comme d’autant de flèches jaillissant de nulle part ou d’en haut et qui si on connait les lois de la physique élémentaire prennent de la vitesse en renforçant leur poids et leur impact dans nos tendres chairs innocentes ou inconscientes du danger météorologique et sournois, bref même si au microscope la neige est incontestablement formée de cristaux le mieux pour le promeneur littéraire est de la voir se transformer en coton ou en duvet ou plus trivialement en flocons.

bérénice dit: à

C’est beau comme du Yves Bonnefoy, LVDLB !

Pauvre Bonnefoy!

christiane dit: à

9h29 – 9h20
Ce qui justifie la lecture de cet espace commentaires…

bérénice dit: à

Bouguereau ? voyage et s’offre un break .

Jibé dit: à

« ce brasier que les melezes avaient fait de la forêt »

LVDLB est au Canada !

bérénice dit: à

Le massif vosgien peut offrir au regard la conjonction vignes mélèzes encore que je ne sois pas sure de ce que j’affirme, on défriche pour gagner des hectolitres de jus de raisins, après l’huile de palme et ses ravages le vin d’Alsace et le recul net de la forêt avec tout ce qu’elle peut contenir y compris les randonneurs, un désastre écologique à notre porte.

bérénice dit: à

Le Jura célèbre pour ses vins jaunes, il nous faudrait examiner le cadastre. Quant aux Alpes, à part des alpages qui fournissent le lait pour le chocolat Milka je n’y vois guère de vignobles, terrain trop aride rocailleux épineux tout en chardons en edelweiss en digitales et autres plantes vénéneuses.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à Renato,…à 8 h 15 min,…

…bien, jouer,…comme le renard au corbeau,!…

…y, répondre,!…pour y laisser son fromage d’arts aux sommets,!…Ah,!Ah,!…

…le mérite du social actuel, qui n’a pas lieu,…
…ne pas fermer les yeux dessus,!…

…ne rien, livrer, de sérieux,!…pour ne pas, être pris en relais, et laisser pour compte,!…
…l’art à ses secrets, que même les  » flamants rusés  » recherchent pour rien,!…

…échecs et mat,!…rester avec, vos logiques,!…du miel, sans fleurs, ni abeilles,!…au monde du mépris de l’art, pour le chiffre gratuit,!…

…l’art et ses secrets,!…en rester à des  » lieux « , d’années lumières,!…
…Ah,!Ah,!…
…le prix, c’est pas photo-d’appoints,!…
…en régal-juif,!…assermenter,!…etc,!…
…suivants,!…grouppir,!…sans châteaux des foins,!…
…les pouvoirs des câlins-lices,!…Ah,!Ah,!…
…bien sur, je ne donne aucune piste,!…pour en être rejoint,!…ou dépasser,!…
…sans toit ma mie,!…débrouillé – vous,!…avec vos artistes-juifs,!…Ah,!Ah,!…des chiffres et fausses – factures d’états,!…Go,!…
…un bonjours de Trajan,!…au lieu d’Alfred le Grand,!…etc,!…
…et pour le Goncourt,!…rien à voir,!…
…envoyez,…

bérénice dit: à

LDVB, j’envie votre mobilité, je rêve de m’arracher à ce pré carré où je suis rivée par les circonstances, prendre la route, quel sentiment de liberté ressent-on quand on ne l’a plus vécu depuis longtemps, mes transhumances sont si rares que j’en perds le goût de me satisfaire de mon lot et de l’emplir, d’y cultiver et d’entretenir mon jardin.

loubachev dit: à

Jibé dit: 5 novembre 2016 à 9 h 47 min
A t-on des nouvelles de Bouguereau ?

Il vient de nous dire, sous l’un de ses autres pseudos, qu’il allait subir une transplantation cardiaque.

Jibé dit: à

Si c’es le cas, mes amitiés à l’un vont également à l’autre, loubachev.

Et Phil, de qui est-il le pseudo ?

JC..... dit: à

Quoi ? Qu’ouïe je ? Qu’entend je ? Rêvais je ?

Il faudrait voyager comme des damnés pour « vivre » ? Fou ! Maladif ! Aberrant ! Cultivons l’immobilité. Tout est partout pareil ! Stoppons ces courses folles….

Même Porquerolles est une île immense, que dis-je, un continent australien pour moi… demeurons en nos poêles.

JC..... dit: à

N’oublions jamais que la musique étant tentation du Diable, écouter JS Bach ou Chucho Valdes, c’est insulter Dieu : un plaisir délicat.

https://youtu.be/Zy7JNMOIN2Y

loubachev dit: à

JC….. dit: 5 novembre 2016 à 11 h 20 min
Quoi ? Qu’ouïe je ? Qu’entend je ? Rêvais je ?

En voilà un qui devrait réviser ses conjugaisons.

JC..... dit: à

Brejnev aimait les médailles : ça le rassurait, pour Loubatchev ce sont les conjugaisons ….uhuhu !

Petit ! tout petit …

JC..... dit: à

Le Jury Goncourt aime le vent ….

christiane dit: à

Donc, j’ai commencé le roman de Leïla Slimani Une chanson douce. Je suis arrivée à ce moment, jouissif, pour un lecteur, celui où l’on dit : – je n’ai pas u m’arrêter. Étrange impression dans ce récit : après l’horreur des premières pages, on cherche des indices, comme dans un polar. On se réjouit d’en savoir plus que Myriam et Paul (les parents). Toutefois, Louise (la nounou) résiste. Sa personnalité est une énigme, surtout les faces cachées que seuls les enfants pourraient remarquer mais ils sont trop jeunes… Alors naissent les questions : pourquoi et comment ça va arriver ? Et là, on ne sait pas, on n’est pas dans la tête de la romancière. Elle sait où elle veut nous mener, mener son livre, nous, on suit aussi perdus que Mila et Adam (les enfants) dans ces sournoises parties de cache-cache où ils ne la trouvent pas. A la différence des petits, nous sommes lecteurs, on ne nous la fait pas ! On va trouver… Et puis non, on n’a pas envie de trouver, juste de se laisser porter par le rythme lent des pages que l’on tourne.
Elle est habile car, au passage, quelle cueillette nous faisons de petites observations sur la société des maîtres et des valets, des femmes et des maris, des fausses copines un peu vachardes… Un régal !
Pourquoi Paul (Edel) s’est-il ennuyé en lisant ce récit ? Est-ce parce qu’il est un homme ? Y a-t-il dans cette écriture des petits signes à échanger entre femmes ?
Ou, en critique aguerri a-t-il repéré des failles dans l’écriture, la construction que je n’ai pas perçues ?
Cette lecture me change de celle du roman de Dominique Fernandez (La course à l’abîme) dans laquelle j’ai baigné, hier, sur les pas du Caravage, entre Rome et Florence… Ce n’est pas désagréable.

JC..... dit: à

« Est-ce parce qu’il est un homme ? » (Christiane)

Euh ? ……

Janssen J-J dit: à

« C’est en nous qu’il nous faut nous taire »
_________
Voilà une chute qui prend tout le monde aux tripes, je voulais la recopier mais j’ai été pris de Court. C’est une chute mais on peut pas comprendre ni trop expliquer l’émotion qu’on en ressent, vu qu’hélas, on n’a pas tous eu l’expérience d’Elie Wiesel.

F. Pessoa dit ceci… à @Jean, je crois : « Tout ce que nous savons est une impression ressentie par nous-mêmes, et tout ce que nous sommes une impression ressentie par les autres, étrangère à nous-même qui en sommes tout à la fois les acteurs, les spectateurs actifs et les dieux mêmes, par une autorisation spéciale du conseil municipal » (LI, 13).

Il ne faut pas la taire son émotion bien qu’il demeure impossible d’en expliquer la nature aux autres voire à soi-même. Je crois qu’il faut seulement s’y prendre comme si les autres n’avaient pas d’existence indépendante de nous-mêmes, comme s’ils n’étaient que les personnages fantasques de nos rêveries (non) collectives. Rester dans la bienveillance de l’écoute a priori, même s’il s’agit de peaufiner du fiel de riposte.

Il y a trois catégories de lecteurs de l’histoire de la chanson douce de Leïla Slimani : ceux qui pensent qu’ils sont seuls de sorte que ce qu’ils en pensent et disent n’a aucun impact sur les autres (donc, ils peuvent raconter n’importe quoi sur ce prix Goncourt ou un autre… de la pure provocation, tout et son contraire…) – ; ceux qui se connaissent dans le monde réel et s’adressent en conséquence des messages précis de sorte qu’ils s’attendent à recevoir des réponses ciblées, sous couvert de généralités – (donc, ils prennent l’affaire au sérieux, ils se positionnent sur la sociologie du sujet et la psychologie de l’objet… ce sont des idéologues engagés dans l’illusio des jeux de cirque) -; et ceux de l’entre-deux-eaux, qui nient la réalité des autres mais espèrent plus que tout au monde en avoir le démenti quotidien (ils naviguent à vue, sont capables de dire et reconnaître tout et son contraire pourvu que les autres leur prouvent qu’ils existent et les encouragent dans leur navigation en eaux troubles).

Je n’arrive pas à trouver de quatrième cas de figure vraiment décisif (ou un ou deux spécimen qui ont tendance à pontifier sur les autres, à mauvaise distance, mais ça rentre pas dans la typol). Les feuilles du vinaigrier (du sumac) sont à ce point empourprées qu’elles vont bientôt s’étaler. L’arboretum de Chèvreloup a de la gueule, quelques couleurs chatoyantes qui ponctuent l’orgueil des sombres conifères toujours indifférents : le dahlia met sa cocarde et le souci sa toque d’or. Et les platanes se plantent.

loubachev dit: à

Jibé dit: 5 novembre 2016 à 11 h 19 min
Et Phil, de qui est-il le pseudo ?

Phil était un gars qu’on voyait traîner à la cinémathèque de Chaillot. Il était connu pour infléchir ses goûts selon ses opinions politiques. Par exemple, il préférait Le Vigan à Michel Simon ou détestait Vigo.

J’en parle au passé parce qu’il est mort, lui aussi. Un bel enterrement, du beau monde : des anciens de l’O.A.S. venus de leur refuge espagnol, des descendants de ministres de Vichy. Personne de la famille Denoël, hélas, mais consolons-nous en nous disant qu’il ne l’a pas su.

JC..... dit: à

« C’est en nous qu’il nous faut nous taire »

Pardonnez moi, JJJ, mais vous bavez sans fin comme une limace perdue au Sahara, tragique : cette phrase de MàC peut avoir un sens pour lui et …. rien, aucun sens, nada, pour d’autres dans mon genre, cornecul !

renato dit: à

Un boudegras… Ça s’étire au ça ne s’étire pas?

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 5 novembre 2016 à 12 h 16 min
Donc, il n’y en a que trois ? Je ne me retrouve dans aucune. Simplement c’est un espace où les uns et les autres donnons nos impressions de lecture et lisons celles des autres.
A vrai dire, pourquoi écrire ici nos impressions ?
Ce que je préfère c’est la fin de votre post :
 » Les feuilles du vinaigrier (du sumac) sont à ce point empourprées qu’elles vont bientôt s’étaler. L’arboretum de Chèvreloup a de la gueule, quelques couleurs chatoyantes qui ponctuent l’orgueil des sombres conifères toujours indifférents : le dahlia met sa cocarde et le souci sa toque d’or. Et les platanes se plantent. »
C’est bizarre l’indifférence des conifères… Quel genre d’arbre êtes-vous ?

Jibé dit: à

Cette « chute » du poème de MàC prend toute sa raisonnance quand l’on se souvient que sa famille est intervenue auprès de Passou pour le faire taire sur la RDL…

renato dit: à

Le « Caravage, entre Rome et Florence… »

Le Caravage (char à vaches ?) ? C’est n’est qu’un artiste qui a fait un travail. Foutez-lui la paix, une bonne fois pour toutes !

JC..... dit: à

J’adore la décomposition, lente, mais inéluctable, de la République de Passou ….

Jibé dit: à

La vache, renato, dans le bref, ça décoiffe !

JC..... dit: à

Cela me rappelle la Guerre civile espagnole…. Franco, reviens !!!

Jibé dit: à

« J’adore la décomposition, lente, mais inéluctable, de la République de Passou …. »

Mais alors, tu adorerais « La mort de Louis XIV », JC !

JC..... dit: à

Jibé, il ne l’a pas fait exprès : il a trébuché ! l’âge grand vous cloue au sol…

renato dit: à

Et dans le long il ennuie — le divertissement de l’ennui…

JC..... dit: à

Il n’y a rien à dire, ni à montrer, sur la mort de Louis ! Obscénité des petits d’aujourd’hui…

renato dit: à

« … l’âge grand vous cloue au sol… »

Mon garçon, l’orgue c’est comme le vélo, on oublie jamais… Vous par contre vous n’avez qu’un registre, et à la longue vous montrez la corde.

Jibé dit: à

Mais qui donc va éteindre les lumières, maintenant que TKT est parti ?

christiane dit: à

@renato dit: 5 novembre 2016 à 12 h 44 min
Ouh là ! quelle mouche vous a piquée, Renato ? Il est très beau ce livre de Fernandez. L’avez-vous lu ? Ce livre a un lien avec la composition de Jordi Savall :
https://www.youtube.com/watch?v=dJDce7wUwDs (plus l’ambiance de ses toiles que sa vie)
Il y a tant de liens entre musique, écriture et peinture…

christiane dit: à

piqué

JC..... dit: à

Sans la moindre méchanceté, mon garçon, je vous emmielle !

renato dit: à

Bof.

Motta di Livenza dit: à

« (…) dans la lignée des  » Bonnes de Jean Genet  » !!!… Il faut rester mesuré, très mesuré.Mr. Assouline , oser mettre en parallèle un diamant genetien avec le roman de Mlle Slimani c’est carrément se foutre de la gueule de ceux qui savent lire!… ( et ils sont nombreux ici ) .Pour faire bref, sinon, il y en a pour deux pages, que restera -t-il du roman ( trop) encensé ici à côté des  » Bonnes « , disons seulement dans un an ?… Vous le savez ( pratiquement) tous. Alors, on se calme et on cesse d’évoquer  » La Chartreuse… » ou  » le Voyage … » pour n’importe quel opus saisonnier !

renato dit: à

christiane, après Longhi rien de nouveau sur ce grand lombard qui fut Caravaggio.

JC..... dit: à

Puisque nous sommes entre amis haineux sur un blog littéraire, il me semble que ce « Bof » stupide appelle un « OUARF! » jovial !

christiane dit: à

Désolée, JJJ, j’ai envie de continuer un peu… (Regardez les arbres si cela vous importune.)
Curieux, ce roman de Leïla Slimani. A la mi-temps du livre, j’étais en panne. Ça me suffisait. Elle aurait pu clore, cela ne m’aurait pas dérangée. Ce serait une nouvelle captivante et basta ! J’avais en mains toutes les clés du comportement de Louise. Aborder la deuxième partie me paraissait vain.
J’y suis allée à reculons. Et puis, là, surprise, Paul, le mari, l’homme apparait et avec ces pages toute l’obscure rétractation de l’amant découvrant son costume de père (costume qu’il n’a pas envie d’endosser, ni les odeurs désagréables accompagnant le retour du bébé dans leur appartement.) C’est épatant, rarement exploré. Il semble que la maternité ait été une marotte de son épouse à laquelle, imprudemment, il ne s’est pas opposé… Donc, Louise est en attente et bonjour les dégâts dans le couple de Paul et de Myriam !

christiane dit: à

@renato dit: 5 novembre 2016 à 13 h 34 min
Ah, merci, Renato, je vais essayer de trouver. Mais je serais heureuse que vous lisiez le Fernandez.

renato dit: à

« Puisque nous sommes entre amis haineux… »

Heureux ?

JC..... dit: à

On peut être c.on, Renato, mais comme vous je n’en vois que fort peu doués à ce point ! Que Dieu vous épargne : toujours bon d’avoir sous les yeux un Borgia sans talent, et sans avenir.

Vous recevrez mes témoins, deux compagnons palermitains, à l’aube : un duel à la tarte au citron, ça vous va t’y ?

christiane dit: à

Renato,
« Le Caravage – a été publié en langue française, en 1968, dans une traduction de Pierre Vorms. Ouvrage depuis longtemps introuvable dans lequel l’aspect polémique de Longhi avait été gommé. »
C’est un ouvrage assez onéreux… Je vais essayer de le trouver à la bibliothèque. Je crois comprendre qu’il est écrit par un historien d’art. Fernandez essaie de cerner l’homme…
Qu’est-ce que cet aspect polémique qui aurait été gommé dans la traduction ?

renato dit: à

Pour l’arme vous proposez quoi ? Cornet à glace, sucette, Glycyrrhiza glabra ?

JC..... dit: à

Mes amis adorent les Berluti en béton ; je préfère la tarte meringuée au citron…

renato dit: à

« Fernandez essaie de cerner l’homme… »

C’est la grande illusion, même s’il ne s’agit que d’un essai.

renato dit: à

La tarte meringuée au citron, trop salissante.

Janssen J-J dit: à

En moi, je n’arrête pas de bramer, hululer, blatérer, hurler, caqueter, je m’animalise quitte à baver telle la limace moyenne en son désert de glace, mais qui l’entend ? Aucun son adéquat ne sort vraiment. Ou quand il sort, ce n’est jamais le bon, c’est comme avec les Pink Floyd, on voudrait les entendre, mais c’est Tangerine Dream qui s’impose. Foutues résurgences des feuillues sur les conifères.

Jean dit: à

Ueda est mort, PMB est mort, Phil est mort, berguenzinc va peut-être mourir, et moi-même, je ne me sens pas très bien.

Jean dit: à

La courbe croissante du nombre de morts parmi les contributeurs de la RdL est évidemment à corréler avec leur âge moyen. Dans les cinq années qui viennent, on devrait assister à une véritable hécatombe.

Delaporte dit: à

C’est vrai que sur ce blog il y a très peu de jeunes, qui vont je crois plutôt sur Facebook. Ce n’est pas pour autant que la sagesse règne ici…

JC..... dit: à

Monsieur Jean, les meilleurs partant les premiers nous sommes à l’abri…

hamlet dit: à

chère Christiane,
je ne doute pas un seul instant des qualités de ce livre, ni de celle qui l’a écrit.

c’est juste que dire aux journalistes :

« donc je voulais raconter tout ça, ces destins féminins douloureux et tragiques »

avec un sourire jusqu’au oreilles, le clics des appareils photos, et les bouchons des bouteilles de champagne qui sautent en arrière plan, toute ce tape à l’oeil, cette hypocrisie des éditeurs parisiens qui se font du pognon sur le dos de ces pauvres femmes et de cette pauvre écrivaine qui n’a probablement pas compris comment les choses fonctionnent…

comment dire chère Christiane, il y a tout de même quelque chose qui cloche quelque part, mais je ne prétends pas savoir où ça cloche, mais ce qui sûr c’est que ça cloche, et j’aimerais bien que quelqu’un essaie de m’expliquer où ça cloche, pas l’expliquer totalement, mais au moins de donner un semblant de piste qui mènerait vers là où ça cloche, et aussi me dire quel épisode nous avons loupé.

cela dit je ne doute pas un seul instant que vous preniez plaisir à lire ce livre, et le plaisir de la lecture c’est la chose importante, tellement importante qu’au lieu de dire :

« donc je voulais raconter tout ça, ces destins féminins douloureux et tragiques »

j’aurais préféré qu’elle dise :

« donc je voulais donner du plaisir aux lecteurs avec tout ça, ces destins féminins douloureux et tragiques »

et là cela commencerait à faire sens : la culture serait le moyen de transformer le douloureux et le tragique en plaisir libidinal.

vous me suivez ?

la vie dans les bois dit: à

Je ne sais pas si Facebook est encore très in, Delaporte.
J’ai relu un tweet recent. On sait ce que Pivot doit au buzz..
Lu un tweet à propos de ce que Sorrentino doit à LF Céline. Force est de constater que ce qu’il manque à Sorrentino est un peu de théologie, même de philologie, pour que son « Young Pope » soit un peu crédible.

Jean dit: à

Ce n’est pas pour autant que la sagesse règne ici… (Delaporte)

JC et moi en sommes pourtant deux solides piliers.

Jean dit: à

la culture serait le moyen de transformer le douloureux et le tragique en plaisir libidinal. (Hamlet)

Très juste. Mais notez que ça n’est pas spécialement nouveau. A défaut d’assommer les pauvres, penchons-nous sur leur cas du haut de notre sollicitude, non sans avoir pris soin d’interposer entre eux et nous l’euphémistique et déodorant voile de l’art.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 5 novembre 2016 à 14 h 52 min
J’ai vu des feuillus dans la forêt très humide blottie dans le massif de la Sainte-Baume, proche d’Aix et de Marseille, entre le plan d’Aups et le col du saint Pilon sur la crête où la végétation se fait rare. Des garrigues, des genêts, des pins d’Alep, des cyprès se mêlent aux chênes, hêtres, tilleuls, érables… Une forêt improbable en cette terre aride, méditerranéenne de Provence. C’est tout plein d’oiseaux et de petites bêtes sauvages. Fascinant… Rose connait bien cette forêt.
On dit que Marie-Madeleine y aurait vécu dans une grotte. J’avais un ami dominicain dans ce lieu. Il vivait entre l’hôtellerie et la librairie, partait souvent dans cette forêt pour dessiner.
Là-haut on marche souvent dans les nuages. Une montagne comme une citadelle. Un lieu de silence et de vents sauvages, qui parle de vous…

Sergio dit: à

Jean dit: 5 novembre 2016 à 15 h 21 min
La courbe croissante du nombre de morts parmi les contributeurs de la RdL

Ha mais c’est vrai ça ! On va dépasser les sept pour cent de pertes… On a droit à une prime de risque ! Des décos la Ritterkreuz (adamantine comme dirait Clopine)…

Faut constituer les dossiers himmédiatement ! Avec appréciation de Passou…

christiane dit: à

Eh oui, Hamlet, je vous suis.
Ce n’est pas le bruit des castagnettes qui m’a mené à ce livre mais un questionnement qui va bien au-delà du Goncourt. Qu’est-ce qui pousse cette très jeune femme dans ce combat (articles de « Jeune Afrique ») ou dans ces écritures sombres ? Elle qui a eu une vie assez chanceuse, dans un milieu cultivé et qui semble épanouie dans sa vie actuelle. Flair ? Charme (elle est jolie) ou porosité à la condition féminine si malmenée encore dans les pays du Maghreb ?
Je lis ce livre oubliant qu’il est celui de la lauréate du Prix Goncourt, attachée au premier billet de Passou qui l’a dévoilé à mes yeux. J’aime beaucoup son écriture et ce don d’observation dont elle fait preuve. Je suis un peu caméléon. Quand je me pose sur un livre j’en prend la couleur. Camouflage de la lecture qui lie, le temps d’une traversée un auteur et un lecteur (tout cela s’entendant aussi au féminin mais j’ai une préférence pour bien des mots au masculin).
Le prochain livre qui s’inscrira dans mes insomnies ? Le Paris d’Aragon Editions Alexandrines (pas très loin de chez moi). C’est Olivier Barbarant qui s’est attelé à cette traversée dont je collectionne les délicieux petits ouvrages. Il faut dire que sieur Edel et ses amis nous ont gâtés avec Aurélien et Bérénice, après Nadja et Breton… Paris, ce théâtre d’ombres…

la vie dans les bois dit: à

Javer, tu as ton content de pecul le trèfle ?

la vie dans les bois dit: à

javert, amlette, enfin, tu vois quoi.

la vie dans les bois dit: à

Tu penses bien amlette, que pour cricri, être la Louise ou ne pas être, y’a pas photo.

christiane dit: à

@hamlet (et qui que vous soyez) -15 h 28 min
Je cite ce qui vous a choqué :
« c’est juste que dire aux journalistes :
« donc je voulais raconter tout ça, ces destins féminins douloureux et tragiques » »
R.Char écrivait : « dans mon pays on n’interroge pas un homme ému ».
Je crois que tout est là ! Elle joue les starlettes sous les flashs, sourit, récite ce qu’elle a prévu de dire (ou qu’on lui a conseillé de dire).
Un écrivain ça écrit… et là, dans la lumière de cette fête, elle est l’idole, pour un soir inoubliable. Elle se divise : sourire plaqué, gestes gracieux, paroles stéréotypées et grand émoi intérieur. Elle n’a pas le temps de réaliser ce qui se passe. Elle se passera cette vidéo, se reprochera tel geste, telle parole, demandera l’avis de ses proches… puis se remettra à écrire !
Il faut lire ce livre au calme (si on en a envie) et ne le lestait ni de trop d’honneurs ni de mépris. Juste le lire, et de soi au livre s’interroger.
Mon impression se confirme : baisse de régime dans la deuxième partie, introduction de nouveaux personnages délayant l’intrigue (influence de la belle-mère – témoignage des voisins ou d’un ancien gamin qu’elle a gardé autrefois, devenu adulte – regard sur sa fille, son mari…). On n’en finit plus…
Il y a ce mal être, cette crainte pour Louise d’être renvoyée sans savoir où aller (une misère noire à la clé), cette impossibilité grandissante entre adultes de se supporter (famille/nounou) et pour elle, ce balancement entre tendresse et rejet (voire violence) envers les deux enfants. Viendra le geste irréparable de l’ordre de la folie (dont l’équivalent en pensée traverse l’épouse quand son mari l’humilie). Il aurait pu donner naissance à une formidable nouvelle, là le roman, elle ne peut plus cesser de l’écrire comme si elle avait peur du silence qui allait suivre…
Pour l’instant (trois quarts lus), l’affrontement Louise-Myriam n’a pas encore eu lieu, n’aura peut-être pas lieu. Louise est seule face à une vie où elle s’enfonce comme dans un marécage. On lui confie des enfants, on lui enlève cette garde non sans raison : elle n’accepte pas.
Il y a eu un jour, sous le billet présentant le livre, un commentaire de (?) disant qu’au fond ce crime avait solutionné le problème pour la mère, que ça l’arrangeait. J’avais trouvé cela monstrueusement violent. Je comprends mieux maintenant…

Phil dit: à

Jean dit:
Ueda est mort, PMB est mort, Phil est mort, berguenzinc va peut-être mourir, et moi-même, je ne me sens pas très bien.

Phil a ressuscité, jeannot, et se dit qu’en survolant les plages désertes du Maroc il faudra plus d’un Goncourt et moins de grossièretés déclamatoires à la Ben Jelloun pour que les choses aillent mieux.

Sergio dit: à

Phil dit: 5 novembre 2016 à 18 h 21 min
Phil a ressuscité

Ha bon ! Un de moins… Ha ben non de plus ! Euh… Enfin je veux dire…

JC..... dit: à

Phil a ressuscité ? tant mieux !

Et de deux, puisque je l’ai fait. Je suis cependant le seul a avoir marché sur les eaux, càd le seul capable de faire le Vendée Globe « à pied »….

Bonne soirée les littéraires !

Sergio dit: à

Ha bé c’est quand même bien !

Sergio dit: à

Faut pas jeter le manche havec l’eau du bain !

rose dit: à

>christiane

Les forêts plus au nord me sont plus intimes. Celle dont vous parlez, de la sainte Baume est un haut lieu prisé de bien des gens. Une communauté y vit toujours. La grotte est un lieu saint. Jen’y suis pas allée depuis des années. Merci de m’y ramener.

raymond dit: à

Le mot de la semaine : « prix littéraires »
Pourquoi la littérature d’aujourd’hui ressasse-t-elle frénétiquement les mêmes obsessions ?

dealhunter Alexis Bétemps 5 novembre 20164 novembre 2016
Comme chaque année, la remise du prix Goncourt et du prix Renaudot est l’occasion, pour tous ceux qui méprisent la médiocrité de l’écrasante majorité des parutions littéraires contemporaines, de rappeler qu’il n’y a plus rien à attendre de ces dernières – et donc encore moins des prix qui s’enorgueillissent de les récompenser.

Inutile de rappeler que les choses les plus précieuses sont précisément celles qui n’ont pas de prix, à tous les sens du terme. On sait que les romans couronnés par le Goncourt et le Renaudot, à quelques très notables exceptions près, ne sont pas ceux qui bouleverseront l’art de l’écriture. On sait également que les collusions entre le milieu journalistique et le milieu littéraire forment la toile de fond d’une comédie que tout le monde dénonce… et que tout le monde entretient.

Yasmina Reza et Leïla Slimani sont donc les deux lauréates du cru 2016. Il n’y aurait rien à dire, s’il n’y avait pas eu les réactions débordantes de bonnes intentions qui, surtout chez les hommes politiques, se sont empressées de saluer les deux attributs visiblement indépassables des gagnantes : ce sont des femmes, et elles sont issues de l’immigration. « La féminité et la diversité triomphent ! » lisait-on sur beaucoup de lèvres. L’association Osez le féminisme, qui semble avoir résolu de faire du grotesque sa marque de fabrique, salue même la richesse du « matrimoine » français.

Lire le mot de la semaine dernière : « jungle »

Qu’une femme reçoive un prix littéraire, et qu’elle ait des origines arabes, peu devrait nous chaloir. Et c’est précisément le souci : les chantres de l’anti-discrimination sont obsédés par la couleur de peau, les origines et le sexe. On parle de diversité et de féminité, alors que l’on devrait parler de littérature. Quelle logique y a-t-il à se réjouir qu’une femme franco-marocaine soit distinguée par le prix Goncourt ? Est-ce son sang qui détermine la qualité de son encre ? Sans doute pas – dans ce cas, pourquoi même l’évoquer ?

On ne devrait parler que de l’œuvre. Et c’est précisément là que le bât blesse, car ces œuvres sont l’énième répétition lourde et fade du roman standard tel qu’on le trouve dans toutes les librairies, uniformisé de son vocabulaire jusqu’à ses aspirations, dérisoire et étroit, sans profondeur. Avez-vous remarqué la proportion d’ouvrages (encore plus grande parmi ceux qui figurent dans la sélection des jurys littéraires) qui abordent le thème de la famille, du couple, des relations parents-enfants ? Sans même se demander comment il est seulement possible de trouver le courage ou la prétention de prendre sa plume après avoir lu Balzac et de juger encore utile, et même encore possible de faire part au monde de quoi que ce soit de vrai ou de beau à ce sujet, demandons-nous : pourquoi la littérature d’aujourd’hui ressasse-t-elle frénétiquement les mêmes obsessions ?

On la dirait coincée entre la moiteur de la chambre à coucher et les discussions de cuisine, dans l’intimité à tout prix, comme fascinée par la banalité du quotidien à laquelle elle prétend donner une profondeur. La littérature se goinfre de vie privée, de faits divers, de minuscules morceaux de vie. Voilà la véritable tragédie des prix littéraires : ils reflètent, par les livres qu’ils récompensent, ce qu’est la littérature à la mode, et ce qu’est l’inconscient de notre époque. Tout y est méticuleusement agencé pour s’épargner avec acharnement la moindre trace d’absolu ou d’universel. Toute trace de transcendance en est chassée avec dégoût et effroi, rien ne peut y subsister qui cherche à élever l’homme.

Impossible de mieux le dire qu’en citant le mot bien connu de Bernanos : « On ne comprend absolument rien à la civilisaiton moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universele contre toute espèce de vie intérieure ». Mais on ne précisera jamais assez que l’idée la plus négligée et pourtant la plus importante dans cette phrase est bel et bien celle de la conspiration. Les jurés du Goncourt et du Renaudot ne sont pas des imbéciles, et s’ils vous servent du Leïla Slimani, du Lydie Salvayre ou du Yann Moix, soyez certains qu’ils n’y goûtent pas et qu’ils se délectent bien plus volontiers de Bernanos, dont ils prendront évidemment soin de toujours vous détourner un peu plus.

Motta di Livenza dit: à

Dernière nouvelle sur France-Info ! les deux académies les plus prestigieuses ont mélangé leurs fiches : en fait, le Goncourt à eu le Renaudot et vice et versa !!!… C’est pas mieux comme ça ?…Allez, recommencez vos éloges distingués commentateurs !
Pratiquement pas un mot sur l’opus de mlle Reza, et je te balance sans vergogne du Genet
à propos de Mlle Slimani …à part d’être enterré au Maroc je ne vois pas d’autre rapprochement! Certains ,qui ont du goût, arrêtent de lire à la moitié, d’autres vont boire du Rhum … Attendez moi! je vous accompagne – Mlle! Deux autres s’il vous plait !Surtout que France Info vient de démentir.

rose dit: à

> hamlet

Quant au malaise dont vous parlez.
lors du Goncourt attribué à Marie Ndiaye, avais eu la chance de l’écouter argumenter sur ses trois femmes puissantes.
L’ai déjà écrit ici, tant pis. Redite.
A propos du titre, elle disait son importance pour ne pas cataloguer les dites femmes comme faiblés ou misérables.
Mais, a contrario, les nommer comme empreintes de dignité.
Elle parlait d’elles avec gravité. L’écoutant, ai entendu un écrivain parler de son oeuvre. L’on ne peut que souhaiter la même chose à Leila Smimani, qu’elle ait ce même respect envers ses personnages. Ce qui serait autrement positif que toutes les magouilles mafieuses amplement soulignées ici. Où nous sommes grognons, c’est vrai.

Espérant que mon lumignon
vous aura apporté quelque clarté…

hamlet dit: à

misère ma réponse à Christiane s’est perdue dans les méandres…….

ça marche ?

Emmanuel dit: à

Christiane on peut lire le livre de L.Slimani sans(trop de) déplaisir mais c’est plat ,faible,une bonne journaliste sexy à recette ,sans plus et encore !!. « Une écriture à l’os »?
Ha ha ha …A force de baisser le niveau on abaisse l’envie et la patience du lecteur ..
Sinon connais pas le transplanté dont vous parlez ,mais qui qu’il puisse être l’intervention de Clopine cas à part qui remet une couche sur ses états d’âme sur l’épreuve,d’une bêtise mais d’une bêtise!! Lavande vous perdez votre temps à lui expliquer .
Restons factuel,pour votre pote : connu perso deux transplantés dont un pour muco et ils vont bien.

hamlet dit: à

misère ça ne marche plus je reviendrai quand passou écrira un article sur le livre d’Emmanuel Faye sur Arendt, histoire de passer aux choses sérieuses et réveiller cette bande zombies !

Jean Langoncet dit: à

Too Much Of Nothing

WRITTEN BY: BOB DYLAN

Now, too much of nothing

Can make a man feel ill at ease

One man’s temper might rise

While another man’s temper might freeze

In the day of confession

We cannot mock a soul

Oh, when there’s too much of nothing

No one has control

Say hello to Valerie

Say hello to Vivian

Send them all my salary

On the waters of oblivion

Too much of nothing

Can make a man abuse a king

He can walk the streets and boast like most

But he wouldn’t know a thing

Now, it’s all been done before

It’s all been written in the book

But when there’s too much of nothing

Nobody should look

Say hello to Valerie

Say hello to Vivian

Send them all my salary

On the waters of oblivion

Too much of nothing

Can turn a man into a liar

It can cause one man to sleep on nails

And another man to eat fire

Ev’rybody’s doin’ somethin’

I heard it in a dream

But when there’s too much of nothing

It just makes a fella mean

Say hello to Valerie

Say hello to Vivian

Send them all my salary

On the waters of oblivion

Copyright © 1967, 1970 by Dwarf Music; renewed 1995, 1998 by Dwarf Music

JC..... dit: à

Votre littérature de ratures va nous dégouter de la littérature pure, bande de mafiosi ! Ciao….

Lavande dit: à

Hamlet, vous avez regardé mes Indégivrables (16h44) ?

Delaporte dit: à

Déception, on va moins gueuletonner à la 35e édition de la Foire du Livre de Brive. Les traditions se perdent :

A 9 h 09, sur le quai de la gare d’Austerlitz en ce vendredi 4 novembre, les vieux de la vielle rencardent les petits nouveaux sur le fameux train du cholestérol – même si, cette année, les serveurs indiquent que le menu sera plus léger « à cause d’un problème de chaîne du froid » ! (L’Express)

rose dit: à

Alors heu au menu pour le train du cholestérol.
Charcutaille dù Valais.
Fendant.
rösti au lard fumé et oeuf à cheval
veau de Zurich et pommes allumettes
Tomme des Alpes bernoises

Le dessert je ne sais pas

Eau payante
Fondant

Bonne soirée
je lis le petit arpent du Bon Dieu de Erskine CalDell

Collection pourpre

Vous ne devinerez jamais Gallimard 1958

Il m’a été offert.
on dirait la collection club des 5

Bisous

christiane dit: à

Emmanuel,
le récit qu’elle met en place est intéressant, profilant une de ces femmes « invisibles » qui triment pour les autres sans gagner assez pour vivre dignement, sans avoir assez de temps libre pour être présente dans son foyer. Elle y mêle une sorte de folie qui va faire basculer cette femme dans un dérèglement total de sa pensée, une sorte de schizophrénie où seul le meurtre lui parait pouvoir lui permettre d’être délivrée de ses ennemis fantasmés. Elle oppose à ce personnage un couple banal qui va mal, tiraillé entre obligations familiales, passion d’un métier, désir qui fout le camp ! tout cela dans un monde de misère où tout s’écroule. Je crois qu’elle a trop mis de malheurs ensemble sur le plateau de la balance et que le lecteur perd pied peu à peu dans un écrit trop démonstratif. Maintenant, le côté paillettes et people, magouilles et jalousies m’indiffère.
L’écriture est agréable mais elle perd son mordant au fil des pages. C’est un roman parmi d’autres ni pire ni meilleur que bien d’autres. On en parle beaucoup à cause de ce Prix sinon il serait perdu au milieu d’une centaine d’autres publiés depuis l’été.
J’avais envie de le lire. Je l’ai lu. Je passe à autre chose de plus conséquent.
J’aime vous lire sur la RDC. Vous venez, me semble-t-il, plus rarement ici. Vos avis m’importent, comme ceux de hamlet, de Paul, de Court, des hommes en J, de W., de DHH. de Jibé, d’Annelise…. peu à peu, malgré nous, un dialogue se tisse sans prétention et bien agréable.
Des livres, des films, des expos et un monde à feu et à sang où le plus illusoire théâtre met en scène des élections démocratiques… De quoi, s’asseoir près de Brassens et d’écouter…

rose dit: à

Caldwell un amerlocain

christiane dit: à

@raymond dit: 5 novembre 2016 à 19 h 15 min
Oh oh, qui c’est ce Raymond à la langue bien pendue. Pas mal le final en Bernanos !!!

christiane dit: à

@rose dit: 5 novembre 2016 à 19 h 15 min
Je ne suis jamais allée dans la grotte ! Jean me l’avait déconseillé en riant ! – Passe à gauche et monte au Pilon. C’est mieux !

Nicolas dit: à

« On ne devrait parler que de l’œuvre. » Il y a des fans du Grand Soir.

rose dit: à

Il faudra y aller christiane 🙂

__________

> z
Ce sont des plats populaires.
roboratifs.
Je t’interdis de te moquer.
tu n’as jamais été pauvre.

DHH dit: à

Il n’y a pas que Phil qui disparaît et qui ressuscite
Cet eté pendant trois mois j’ai eté officiellement morte, rayée en bonne et due forme de la liste des vivants figurant au répertoire permanent des personnes physiques
Prenant acte de ce décès cette administration avait informé tous les services dans lesquels j’étais susceptible d’etre repertoriée et qui m’ont supprimée de leurs listes :donc ;plus de paiement de ma retraite ,plus de couverture sociale, radiation des listes électorales .
A l’origine sans doute une homonymie; mais surtout je n’ai pas tout de suite compris que les dysfonctionnements que je constatais pouvaient s’expliquer par mon décès ,ce qui est compréhensible puisque j’étais en vie.
Lorsque j’en ai pris conscience , me faire réinscrire au nombre des vivants a nécessité mille démarches administratives

christiane dit: à

@rose dit: 5 novembre 2016 à 20 h 49 min
Pourquoi ?
Cette femme sainte ou pas , elle est partout dans le paysage…

christiane dit: à

@DHH dit: 5 novembre 2016 à 20 h 51 min
Une aventure pareille (qui doit être très compliquée sur le plan émotionnel et administratif) s’apparente à une … renaissance !

Widergänger dit: à

Quelle horreur, en effet, DHH, votre histoire ! Il y aurait eu de quoi en faire pour le coup une maladie.

Janssen J-J dit: à

@12.4O Mais voyons donc Ch., les arbres et vos lectures ne sont pas incompatibles et vous consolidez à votre insu ma typololo, puisque vous appartenez aux trois. Passant d’un profil à l’autre registre, -et c’est tout votre talent-, vous la cimentez inlassablement. Vous faites passer quantités d’infos émotionnelles aux uns et aux autres avec une égale équité, vous mouillant sans faiblir devant les lazzis, tel un ludion hiératique et sentimental, toujours déterminé à monter plus haut. Vous expliquez vos livres, vos tableaux et vos spectacles avec votre exquise sensibilité, cet invraisemblable besoin de les faire partager sous la plus estimable équité, sans jamais rien laisser passer. Qu’on soit convaincu ou pas, qu’importe, on sait au moins une chose. Si on n’a pas lu Lang ou Slimani, au moins on imagine au plus près ce qu’ils peuvent contenir par votre biais… Or, ce n’est jamais le cas avec Passoul quand il (ne) parle (pas) des bouquins, vu que pour lui, leur existence même fait disparaître leur essence. Sans vous, vraiment, la rdl serait mortelle, morbide et bel et bien morte. Vous êtes la seule à savoir pratiquer avec la plus grave gratuité l’art des accommodements (dé)raisonnables, de faire se retourner la plupart des moins bien disposés engoncés dans la certitude de leurs cercueils de satin. Trop modestement forte… comme une reine en sabots, mais de quel sycomore êtes-vous donc faite ?

Jean dit: à

Phil dit: 5 novembre 2016 à 18 h 21 min
Phil a ressuscité, jeannot

Ouf ! alors là, moi, je m’y perds, avec ces annonces des uns et des autres; ça ressuscite à tout va. On n’avait pas connu ça depuis le Golgotha.

Janssen J-J dit: à

Xavier Gorce et Lavande, c’est la même chose ? Si oui… bonjour monsieur, très honoré. Rien ne me fait plus rire en BD que les indégivrés !

Janssen J-J dit: à

Comment ça, martine, une denise glazère de la Kultur, pourquoi pensez-vous à ça ?

Sergio dit: à

« On ne devrait parler que de l’oeuvre »

Ben évidemment ! Quand on achète une Porsche, est-ce qu’on vérifie si Ferdinand Porsche a été collabo, ou à la Nsdape, mmh ?

Pareil pour un Tupperware, hein !

Emmanuel dit: à

Christiane; Sana doute:vous m’êtes sympathique, votre manière prend des risques mais le Slimani, désolé,c’est bof. Votre caméléonisme est sympa ,je le dis sincèrement ,mais vous égare .Le style lechouille et paillettes comme vous dites m’intéresse O mais conditionne toute une économie du livre et mériterait qu’on s’y penche .Vous imaginez le pouvoir ??
Libre à vous d’être traitée sans respect par des jurés qui vont surtout dans le sens de leur interêt en vous utilisant .Je trouve ça décevant et que des grandes signatures genre Assouline puissent avoir voté pour elle me décevrait .Par contre il a du être balayé par une majorité vendue au système .Un des rares avec Delacomptée à s’opposer à la médiocrité médiatique .A nous lecteurs aussi de prouver qu’on n’est pas dupes ,qu’ils ne vont pas continuer de nous manger comme ça toujours sur la laine sur le dos .Suis allé sur RDC par hasard; le ton libre d’Anne-lise Roux est addictif pour l’impression que je n’avais pas ressentie depuis longtemps .

Sergio dit: à

Houi ben si faut s’escrimer autant pour ouvrir un Wonderbra qu’un Tupperware…

Petit Rappel. dit: à

 » une conspiration contre la vie intérieure ».
Excellente formule pour caractériser l’absence de toute profondeur littéraire de ces prix de l’année 2016! Au mieux du fait divers, au pire, un paquet de ficelles plus ou moins culturelles. Enard et son roman-kougloff l’an passé!-
Après ça, je veux bien passer pour un pilier de sacristie, bien qu’entretenant les meilleurs rapports avec (feu?) PMB.
MC

Widergänger dit: à

Je trouve tout de même surprenant ce que dit Leïla Slimani. Et personne ici ne semble s’en être quelque surpris :

« C’est un livre sur le quotidien, un livre sur les femmes, la vie des femmes aujourd’hui, avec les tiraillements entre l’envie d’être un individu, une femme qui mène sa carrière mais aussi une mère et à quel point c’est difficile de mener toutes ces batailles de front », a résumé la romancière, rapporte Passou.

Je veux bien, mais alors quel est le rapport avec le meurtre de deux enfants ? Ce que décrit ici Leïla Slimani est un fait sociologique avéré. Mais il n’a jamais impliqué ipso facto le meurtre de deux enfants que je sache…!

Ce décalage manifeste entre un acte diabolique et son explication par la peinture de la banalité de la vie d’un couple de la classe moyenne montre que cette explication tourne à vide, comme son roman, et ne tient pas un seul instant.

la vie dans les bois dit: à

Miss Slimani prend son nouveau rôle de femme goncourtisee très au serieux. L’une de ses premières interventions médiatiques aura été de demander la dépénalisation de l’homosexualite -feminine-au Maroc. Voila un Édouardlouis en jupon plein d’avenir.

Janssen J-J dit: à

@Assouline (…) balayé par une majorité vendue au système
On en a lu des balourdises ici depuis des plombes, mais des comme celles-là, non ça,jamais, même avec le JC…..

Janssen J-J dit: à

elle risque une fatwa edouardlouisarde, non ?

la vie dans les bois dit: à

Elle a l’air bien branchée cul entouka.

l'ombelle des talus dit: à

Janssen J-J dit: 5 novembre 2016 à 23 h 20 min
elle risque une fatwa edouardlouisarde, non ?

Janssen J-J dit: 5 novembre 2016 à 23 h 17 min
@Assouline (…) balayé par une majorité vendue au système
On en a lu des balourdises ici depuis des plombes, mais des comme celles-là, non ça,jamais, même avec le JC…..

la vie dans les bois dit: 5 novembre 2016 à 23 h 17 min
Miss Slimani prend son nouveau rôle de femme goncourtisee très au serieux. L’une de ses premières interventions médiatiques aura été de demander la dépénalisation de l’homosexualite -feminine-au Maroc. Voila un Édouardlouis en jupon plein d’avenir.

Widergänger dit: 5 novembre 2016 à 23 h 15 min
Je trouve tout de même surprenant ce que dit Leïla Slimani. Et personne ici ne semble s’en être quelque surpris :

« C’est un livre sur le quotidien, un livre sur les femmes, la vie des femmes aujourd’hui, avec les tiraillements entre l’envie d’être un individu, une femme qui mène sa carrière mais aussi une mère et à quel point c’est difficile de mener toutes ces batailles de front », a résumé la romancière, rapporte Passou.

Je veux bien, mais alors quel est le rapport avec le meurtre de deux enfants ? Ce que décrit ici Leïla Slimani est un fait sociologique avéré. Mais il n’a jamais impliqué ipso facto le meurtre de deux enfants que je sache…!

Ce décalage manifeste entre un acte diabolique et son explication par la peinture de la banalité de la vie d’un couple de la classe moyenne montre que cette explication tourne à vide, comme son roman, et ne tient pas un seul instant.

Petit Rappel. dit: 5 novembre 2016 à 23 h 06 min
» une conspiration contre la vie intérieure ».
Excellente formule pour caractériser l’absence de toute profondeur littéraire de ces prix de l’année 2016! Au mieux du fait divers, au pire, un paquet de ficelles plus ou moins culturelles. Enard et son roman-kougloff l’an passé!-
Après ça, je veux bien passer pour un pilier de sacristie, bien qu’entretenant les meilleurs rapports avec (feu?) PMB.
MC

minor swing to all em minor cock suckers

l'ombelle des talus dit: à

Janssen J-J dit: 5 novembre 2016 à 23 h 20 min
elle risque une fatwa edouardlouisarde, non ?

Janssen J-J dit: 5 novembre 2016 à 23 h 17 min
@Assouline (…) balayé par une majorité vendue au système
On en a lu des balourdises ici depuis des plombes, mais des comme celles-là, non ça,jamais, même avec le JC…..

la vie dans les bois dit: 5 novembre 2016 à 23 h 17 min
Miss Slimani prend son nouveau rôle de femme goncourtisee très au serieux. L’une de ses premières interventions médiatiques aura été de demander la dépénalisation de l’homosexualite -feminine-au Maroc. Voila un Édouardlouis en jupon plein d’avenir.

Widergänger dit: 5 novembre 2016 à 23 h 15 min
Je trouve tout de même surprenant ce que dit Leïla Slimani. Et personne ici ne semble s’en être quelque surpris :

« C’est un livre sur le quotidien, un livre sur les femmes, la vie des femmes aujourd’hui, avec les tiraillements entre l’envie d’être un individu, une femme qui mène sa carrière mais aussi une mère et à quel point c’est difficile de mener toutes ces batailles de front », a résumé la romancière, rapporte Passou.

Je veux bien, mais alors quel est le rapport avec le meurtre de deux enfants ? Ce que décrit ici Leïla Slimani est un fait sociologique avéré. Mais il n’a jamais impliqué ipso facto le meurtre de deux enfants que je sache…!

Ce décalage manifeste entre un acte diabolique et son explication par la peinture de la banalité de la vie d’un couple de la classe moyenne montre que cette explication tourne à vide, comme son roman, et ne tient pas un seul instant.

Petit Rappel. dit: 5 novembre 2016 à 23 h 06 min
» une conspiration contre la vie intérieure ».
Excellente formule pour caractériser l’absence de toute profondeur littéraire de ces prix de l’année 2016! Au mieux du fait divers, au pire, un paquet de ficelles plus ou moins culturelles. Enard et son roman-kougloff l’an passé!-
Après ça, je veux bien passer pour un pilier de sacristie, bien qu’entretenant les meilleurs rapports avec (feu?) PMB.
MC

https://www.youtube.com/watch?v=PO4MNE31edM

christiane dit: à

@Widergänger dit: 5 novembre 2016 à 23 h 15 min
Ce sont deux problèmes différents réunis dans le même roman
1- celui de Louise qui sombre peu à peu dans une folie alimentée par une rancœur maladive : les deux enfants vont rentrer à l’école « maternelle » (quel drôle de nom dans ce cas !), elle va perdre sa place, ne sait plus où aller (explusée de son taudis, endettée…) et la maternité de sa « patronne » qu’elle a fantasmée pour garder sa place n’arrivera jamais ! De plus sa fille adolescente qu’elle a perdue de vue lui renvoie par sa fugue et sa délinquance l’image d’une mauvaise mère.
2- la dite patronne, Myriam, n’a pas du tout envie d’un troisième enfant, elle n’y pense même pas. Les deux premiers (qu’elle aime) lui rendent la vie trop compliquée.
C’est un peu trois vies qui se frôlent et s’imbriquent malgré elles. Myriam (la mère) ne voit pas que la « nounou », Louise », coule à pic, maltraite les enfants autant qu’elle les cajole, les terrifie par ses gestes, ses contes aberrants. Elle est trop occupée à chercher à retrouver un épanouissement (perdu) dans son métier. Ses amies ne voient pas sa détresse. Non, ce n’est pas une chance pour elle de pouvoir se passer de travailler et de rester au foyer à pouponner. De plus, le couple s’est délité. Le mari et la femme se croisent…. presque indifférents… Le père est quasiment inexistant dans ce roman.
Quant à Louise, son sort est tellement semblable à celui d’autres employées qu’on utilise et qu’on « jette » après emploi quand les enfants ont grandi ne devenant alors que l’économie réalisée quand on n’aura plus besoin de ses services. Elle devient juste un problème envahissant pour les parents qui lui ont trop laissé prendre la vie de leur foyer en mains.
Tout cela est bien vu mais ne fait pas à mes yeux un grand roman, une étude sociologique, pas mal écrite, oui. Les personnages ne décollent pas d’une certaine esquisse, plus en actes qu’en pensées et pas vraiment dans l’explication, l’affrontement.
S’il n’y avait ce prix Goncourt on trouverait ce roman… prometteur…
Ceci dit, trouver à l’unisson, un vrai grand roman demanderait à ces hommes et ces femmes du jury de ne se consacrer pendant des semaines qu’à une activité : la lecture de tous ces nombreux ouvrages et des discussions ! Tous semblent avoir une vie bien remplie et s’accordent certainement sur un roman, un auteur dans l’air du temps plus qu’aux côtés d’un romancier qui jouerait sa vie sur l’écriture depuis des années.

christiane dit: à

@Emmanuel dit: 5 novembre 2016 à 22 h 51 min
Je pense que ma réponse à W. vous éclairera. je lis tant de livres… des romans et surtout des essais et beaucoup de livres d’art. Il n’y a nulle honte à lire celui-ci. je dirais même qu’il m’a rappelé bien des femmes rencontrées dans le département où j’ai travaillé longtemps… S’il y avait eu une ouverture de l’école la nuit et le dimanche, je crois que certains élèves auraient étaient là à demeure tant ils étaient des… problèmes pour leurs parents… (dont beaucoup de familles monoparentales).
Je suis loin des paillettes et des prix. Vous me connaissez bien mal. Et mon côté caméléon quand je lis ou regarde une toile est un moment de rencontre qui n’empêche en rien, plus tard, un regard critique (non professionnel).
Oui, Annelise a une grande et belle expression sur son blog. C’est une plume littéraire de qualité et une sacrée personnalité. Hélas, le succès tend à lui faire accueillir dans son espace-commentaires, ouvert, certaines interventions un peu pénibles…

JC..... dit: à

Bonjour à tous et à toutes ! Non ! je ne suis pas mort ! Je vais le mieux du monde, saint de corps et d’esprit…

Lorsque je lis cette idiotie de 22h10 :
« Sans vous, vraiment, la rdl serait mortelle, morbide et bel et bien morte. »
… je vois une belle carrière gnagnagna devant les petits petons de notre JJJ aux yeux de biche, et aux pattes d’éléphanteau !

christiane dit: à

@Petit Rappel. dit: 5 novembre 2016 à 23 h 06 min
Mais, M.Court, ces romans ne sont pas faits pour vous. Je vous place dans une activité de lecteur et chercheur bien différente. Heureuse de savoir que vous résistez à la facilité.

PMB ? Chantal dit avoir reçu un courriel personnel et crédible annonçant son décès et comme vous j’ai trouvé la nouvelle bien triste, surtout après celle de Ueda. Notre petite communauté disparate est touchée, fragilisée, bien sûr par ces départs que l’on redoute… et qui laissent du chagrin et des idées sombres.

christiane dit: à

@JC….. dit: 6 novembre 2016 à 5 h 47 min
Déjà réveillé ? Prêt à verser ici et ailleurs vos diaboliques posts ? Sacré JC…

JC..... dit: à

Christiane,
je mène une vie d’une grande sagesse, dormant le mieux du monde, enchainant la taste de merveilleux moments de vie au réveil.

Il faut se coucher tôt et se lever tôt ! Avec le soleil ! Il ne faut pas trop boire ni dévorer le soir, léger d’estomac, léger de corps, léger, léger, léger. Abolir la viande, les bêtes sont nos proches.

Rien que la liste de cette horrible bouffe donnée par rose me rend malade : comment peut on se croire apte à penser si l’on est en surcharge pondérale …. !

Démesure …

JC..... dit: à

Il y a plusieurs années, vous avez brisé ma vie, Christiane, en refusant cette promenade à scooter rose dans les pinèdes de mon isle, temple du bonheur, royaume de l’aïoli…

J’ai vendu mon scooter au MOMA, mais ma proposition de promenade romantique tient toujours.

Pour cela j’ai équipé mon fauteuil roulant Rolls Royce, 40 CV, d’une délicieuse petite remorque où vous pourriez embarquer comme une princesse sans royaume. Dans la plus grande discrétion, cela va de soi…

L’hiver venant, l’île redevient vivante et protectrice du beau.

JC..... dit: à

TRAIN DU CHOLESTEROL
« Charcutaille dù Valais.
Fendant.
rösti au lard fumé et oeuf à cheval
veau de Zurich et pommes allumettes
Tomme des Alpes bernoises
Le dessert je ne sais pas
Eau payante
Fondant » (rose)

Plutôt crever que de goûter à ce menu assassin !!!

rose dit: à

>christiane
je comprends fort bien que le paysage suffise.

Pourquoi entrer ? Juste pour faire ce que l’on ne fait pas d’ordinaire.

rose dit: à

> JC et si vous vous occupiez de la compagne avec qui vous partagez votre quotidien hummmm ?

JC..... dit: à

Comment les Jurés d’un Prix Goncourt à l’historique honorable peuvent-ils confondre « encouragements » à une jeunette beurette habile à l’écriture bêbête (ce sujet ainsi traité est d’un ridicule achevé) avec une littérature « achevée » méritant des honneurs ?

Comment ont-ils décidés ? Est qu’ils savent lire, les Jurés du Goncourt ? Est ce qu’ils ont le sens de la mesure ? Est ce qu’ils se rendent compte de ce qu’ils font : couler ce vieux distributeur de médaille littéraire !…

Honte sur eux ! Passou, il faut quitter le Titanic….

rose dit: à

>DHH
Sidérant.
On peine à le croire.
doit-on qualifier cela d’un bug de l’administration ; une machine ou une erreur humaine ?

Contente de vous savoir parmi nous…

JC..... dit: à

Rose, je n’ai pas qu’une corde à mon arc ! Qu’allez vous penser, là ….

JC..... dit: à

DHH n’a pas vécu le pire ! N’étant pas morte, c’est même amusant. Le pire c’est l’usurpation d’identité qui tend à augmenter avec l’usage du numérique …

Redoutables dommages collatéraux. Bien au delà de la paperasserie du mort-vivant.

christiane dit: à

@Jean dit: 5 novembre 2016 à 22 h 16 min
Qui puis-je si vous me faites rire, même sur ce fond de nouvelles effarantes !

christiane dit: à

Bon, en fin de compte (lisant l’ensemble des commentaires), beaucoup d’entre vous se pincent le nez en daubant le roman de Leïla Slimani, mais combien l’ont lu ? Combien se sont risqué à une critique étayée par la lecture complète de l’ouvrage ?
Autre question : qu’auriez-vous pensé de ce roman (?) si l’auteur avait été un homme ou une femme vieillissante ? Il y a des délits de s… gu…, là ce serait presque l’inverse : trop jolie pour être honnête… pensent certain(e)s. De là à la cadrer dans une activité autre que l’écriture, certaine a franchi le pas… Terrible cette confusion des genres…
Quant aux commentaires offensants pour celui qui a pris la peine d’écrire deux billets sur cette Leïla Slimani et sur son livre Une chanson douce, n’est-ce pas une forme larvée de jalousie ?
Il y a des livres, des lecteurs et sur une autre planète des jury (Nobel – Goncourt – Renaudot – Femina….). Nul ne vous oblige à suivre cette deuxième actualité pour lire et penser par vous-même…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…J.C.,…à…6 h 06 min,…

…la remorque à 4 roues,…du marquis de Sade des  » à faire « , pour ne pas y tituber, après coup,!…en lest,…lâcher pour du chiffre,!…

…le même  » alcool  » de bon matin,!…pour s’éclater,!…sur la R.d.L,…avec la suffragette en délire,!…
…un scoop, à l’eau de rose,!…façon vins, ou parfums,!…
…avec un vaporisateur ad-hoc,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…envoyez le biscuit,!…à café,!…

rose dit: à

>christiane
tout à fait d’accord avec vous. Qui l’a lu ?
Pas moi.
Pas pour l’instant.

Je suis dans une histoire de grève et d’usine au fin fond de la Caroline et ça me va bien.

Jalouse ?
D’Assouplie et où de Slimani ?
Ben non.
Loin des ors et des cérémonies.

>JC grand bien vous fasse à tous deux.

rose dit: à

>JC
Lâchez la corde de votre arc reliée à moi, bolchemoï. Suis bancale, claudique. Mais ça va. Coupez le fil.
Suis une femme intégre et pas amoureuse du tout. Ne couche jamais avec les mecs de mes copines. C’est une règle.
Acquise.

Nota : suis à Tel Aviv. Depuis trois jours. Black boulée sans tous mes préjugés, enthousiaste, ema allée par le dy alisme de la ville.
Énormément d’enfants, pas de nounous en vue. Une attention portée aux enfants émouvante. Des pères impliqués.

Je pars aujourd’hui à Jérusalem.
Ai emmené Bourlinguer de Cendrars, en hommage à votre compagne, JC, qui a employé ce mot me concernant, et célaborés m’avait touchee. Lorsque j’aurai fini mon roman américain (me demande si Jacques Chêne connaît cet auteur).

Cordialement, compagnons de blog.

Ueda n’étant pas mort (parlez lui chocolat), je glisserai quand même un papier pour lui dans le mur.

rose dit: à

Blackboulée dans
emballée
dynamisme

rose dit: à

Jacques Chesnel

christiane dit: à

@rose dit: 6 novembre 2016 à 7 h 03 min
Vous êtes à part, Rose. Et je m’en réjouis.

la vie dans les bois dit: à

Le dernier message de PMB sur la RDL date du 26/10 à 13h42. Une citation sur la forêt, qui apparaît maintenant comme un adieu.
Il a eu ici à combattre un « engin » pervers qui parle ici de jalousie…

JC..... dit: à

« Suis une femme intégre et pas amoureuse du tout. Ne couche jamais avec les mecs de mes copines. C’est une règle. » (rose)

OUAAAAAAAAH !

1/ Il n’y a pas plus de femme intègre que d’homme honnête !
2/ Toutes les femmes sont à tout moment amoureuses !
3/ Ne pas coucher avec les mecs des copines, c’est leur trouver mauvais goût, aux copines !
4/ Parlons plutôt de règles que de règle.

JC..... dit: à

Christiane,
Il est bien naturel de critiquer un livre, comme celui de la pitchounette à nounou, qu’on n’a pas lu : on ne peut pas vivre pour lire ! Et la masse de livre meilleurs est imposante …

En outre, l’argent ne doit pas être dépensé en vain … j’enrage d’avoir dilapidé mes sous pour cet Eric Reinhardt de malheur, foutriquetude encensée par Passou (qui lui devait probablement de l’argent) !

christiane dit: à

JC,
au moins tu es honnête ! Critiquer un livre qu’on a pas lu, c’est entrer dans la critique d’autres qui l’ont lu et leur faire allégeance.
Ce n’est pas entrer dans un écrit mais entrer dans un clan et ici s’enorgueillir d’y appartenir, d’être un(e) intellectuel(le) qui ne se reconnait que dans certains auteurs qui ont obtenu le label de l’intelligence et d’une écriture puissante. Le problème c’est qu’à ce jeu on trouve toujours d’autres intellectuels très intelligents qui écartent d’un geste le livre que vous encensez et le remplacent par un livre que vous méprisiez. (Hamlet dirait très bien cela). Le mieux c’est de se faire une opinion personnelle en lisant les livres que l’on a choisis.
Quant au prix du livre, celui-ci sera accessible bientôt dans les bibliothèques, voire dans les « soldes » des sites d’achat en ligne car tout se revend…
Et ce Reinhart sur lequel que vous évoquez souvent, il a , vous concernant, le mérite de vous définir, de vous conduire à préciser en quoi vous n’avez pas aimé ce roman.
Vous faites partie des personnes à qui j’ai envie de répondre. D’autres dont le jugement m’indiffère… qu’ils restent dans leur engluement de sottise, de méchanceté et de médisance.

christiane dit: à

lire :Et ce Reinhart sur lequel vous vous acharnez et que vous évoquez souvent

JC..... dit: à

« …/… de vous conduire à préciser en quoi vous n’avez pas aimé ce roman. »

Je veux bien te répondre, Christiane ! Je n’ai pas aimé l’Eric Reinhardt ! Un gros nul, ce bouquin … On ne peux pas être plus précis, n’est ce pas ?!

Aller au delà est perte de temps.

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