Remonter la Loire
Un jour, à l’aube de leur cinquantième anniversaire, trois amis de toujours décident avec l’accord de leurs femmes et de leurs enfants de remonter la Loire en barque. Juste eux trois comme avant. Pourquoi ? Pour rien, justement, c’est cela qui est beau, la gratuité du geste. Pour le pur plaisir d’être ensemble et de s’en souvenir plus tard. On dirait une promesse de pochards dans la perspective de leur jubilé. Mais ils pourraient presque répondre, tel George Mallory à qui l’on demandait pourquoi il s’attaquait à l’Everest : « Parce qu’il est là ». La Loire aussi est là. Sauf qu’on ne leur posera pas la question et qu’ils n’ont pas à se justifier. Leur désir de Loire ressemble à l’un de ces vœux absurdes noués dans le secret de l’enfance, penchés au parapet sur le pont de Nevers : « Un jour… »
Longtemps après, il est là, le jour et il s’impose avec tant de naturel qu’aucun des trois ne songe à esquiver- surtout pas Michel Jullien, l’écrivain du trio, l’alpiniste qui a fait une croix sur les hauts sommets après les avoir longtemps tutoyés, et qui rapporte leur équipée dans l’un des plus beaux livres de la rentrée avortée de février-mars Intervalles de Loire (125 pages, 14 euros, Verdier). La Loire… Rien moins que le plus long fleuve de France avec ses 1 006 kms. Les mille kms, on les voit bien, à défaut on les imagine ; mais les six derniers kms, quel mystère, quel énigme, ils ne peuvent être que surnuméraires, il y aurait déjà là matière à roman, d’autant que la source se trouve en Ardèche au pied du Mont Gerbier-de-Jonc, pure petite madeleine des cours de géographie.
D’abord trouver l’engin. Après quelques aléas du côté du boncoin.com, puis de la fabrication très personnelle d’une carène en plastique qui n’aurait pu résister aux réalités pierreuses du fleuve, ils jetèrent leur dévolu sur une chose plus raisonnable dégottée dans les petites annonces fluviales. Une chaloupe de pêcheur en aluminium, une centaine de kgs portés non sans grâce, trois bancs, une quille, une remorque, un matricule fluvial en bonne et due forme, un point d’attache à Saint-Nazaire.
Une expédition, ça se prépare même si la Loire n’est pas l’Orénoque. Avec l’aide de Google Earth, ils collectent 582 images, vision panoramique qui leur permet de balayer le lit depuis la commune d’Andrézieux, tout près de Saint-Etienne, jusqu’à l’embouchure du côté de Saint-Nazaire. Indispensable pour se jouer des dangers, cul de grève et épis de berges. Une fois classées, scotchées, plastifiées, elles constituent le livre du fleuve, la mémoire de ses îles et méandres, un GPS de papier aux allures de grimoire, son photomaton rebaptisé « le Navigator », assez encombrant au final mais c’est ainsi. Question de principe : à bord, pas de moteur, pas d’Internet et, plus surprenant dans ce concert d’interdits, pas d’autre musique que le couinement des avirons et le gargouillis qui s’en suit. Encore que, à la réflexion…
« « Ramer « en silence » au son des partitas eût été sans doute agréable, feutré, une heure, deux heures, pas plus, les mêmes choses seraient revenues et nous étions loin d’imaginer combien l’occupation de chaque instant détournerait d’une source harmonique, en fausse cadence. Bach ou n’importe quoi en Loire aurait viré « musique d’appartement », rengaines d’ascenseur »
Pas de technologie mais des statistiques, tout de même. 34 kms par jour en moyenne, parfois plutôt 65 kms parfois plutôt 12Kms, une vitesse de 4,5 kms/ heure, 10 départements croisés, cinq ponts par jour… On n’ira pas vérifier. En revanche, là où un ancien pratiquant de l’aviron (ce qu’ils ne sont pas et ne cherchent pas à être) demeure dubitatif, c’est dans les 35 coups de rame revendiqués à la minute. D’autant plus difficile à croire lorsqu’on tient mal ses avirons puisqu’ils portent des mitaines ( !) et souffrent d’ampoules à la paume et aux doigts. Qu’importe !
Des accostages à l’estime pour se ravitailler avant de s’en remettre à la coulée liquide. Le fleuve est moins tranquille qu’il n’y paraît. Barré d’obstacles, il exige parfois d’être contourné par voie de terre, la lourde barque montée sur roulettes, ce qui ne pas de soi car avec leurs effets, son poids avoisine les deux cents kgs. Souvent, le problème est invisible, banc sablonneux dissimulé sous la renoncule des rivières.
« A quel moment change un paysage ? »
Voilà une belle question que peu de livres posent et qui paraît essentielle à la poursuite de la vraie vie. Avec un certain bon sens, on dira que le modelé et la charge forestière sont déterminants ; mais pour notre trio, ce qui compte, ce n’est pas tant sa physionomie que les sons qu’il renvoie, la diversité de ses bruits, la nature de ses échos, au fond sa musique intérieure. Cela peut être imperceptible. En revanche, ils devinent toujours quand un paysage est à l’arrêt : lorsque la vue d’une centrale nucléaire y jette un froid jusqu’à y arrêter le temps.
« C’est critiquable ou pédant, chaque grande ville croisée aux avirons me fait penser au premier mouvement de la troisième symphonie de Górecki, lente venue, chorus, égale redescente »
Sous la plume de Michel Jullien (1962), une chaussure a ses humeurs. Dans l’esprit, c’est plus proche des canotages de Maupassant sur la Seine, dont les nouvelles évoquent la douce nostalgie d’un paradis perdu, que de la course d’aviron Oxford-Cambridge sur la Tamise, qui suinte plutôt la rivalité, l’orgueil, la performance et la revanche. Parfois, la force du courant aidant, la barque va seule, sans effort musculaire, où ça lui chante, à son rythme lent, quêtant la probabilité d’un estuaire, ce que Julien Gracq appelle « la vitesse lisse ».
Trois hommes, trois bancs. Ils s’y tiennent à tour de rôle, changent de place toutes les trois heures. Sur celui de l’avant, on tient le Navigator ; sur celui de l’arrière, on barre tandis que « le décor vous sourit à reculons » ; sur celui du milieu, on souque. Chaque poste exige sa propre vigilance. Une fausse pelle et la barque tangue dangereusement ; un coup de barre mal ajusté et on risque un violent accostage imprévu ; quant aux repérages, on ne se méfie jamais assez des ponts : il en tombe des encombrants, des caddies, des vélos dont le fleuve témoigne quand il se fait cimetière dans les moments d’assèchement. A la fin de la journée, les rameurs sont pris de vertige.
« Une hallucination sans conséquence brouille le visage de mes deux camarades. Ils ont tous deux des affluents dans les paupières, des rigoles aux joues et des bras d’eau sur les tempes, même faciès, une ressouvenance alternée, l’un serait Jules Renard, l’autre Ramuz. Les avirons trempent, ressortent, ils ne font que ça – des palindromes-, grandes tiges métronomes, je regarde mes pieds comme des splendeurs, les frondaisons, ma lassitude revient au décor, se fixe aux arbres, sur celui-ci, un peu plieur au virage, penché vers l’eau ».
Dans ces moments magiques où l’on se sent hors du monde et hors du temps, alors qu’on est juste dans une barque avec deux potes sur la Loire, Michel Jullien dit qu’on en oublie d’aller, et tout est dit ; mais il rend à César ce qui lui appartient et à Mallarmé ce morceau chû non d’un improbable désastre mais de ses Divagations :
« J’avais beaucoup ramé, d’un grand geste net assoupi, les yeux au dedans fixés sur l’entier oubli d’aller, comme le rite de l’heure coulait alentour »
Les pieds nickelés du fleuve parlent tout seuls ou se parlent l’un à l’autre mais toujours par-dessus la tête du rameur car qui rame ne parle pas. Parfois, ils font silence, longuement. Quand on se connaît depuis l’enfance, c’est aussi une manière de se parler sans dire un mot. Ce qui passe dans ces moments de grâce est un oxymètre de l’amitié comme il en est pour mesurer le pouls. Autant d’instants suspendus au-dessus de l’eau au cœur d’une absence de ténèbres. On penserait volontiers à la Traversée de la France à la nage de Pierre Patrolin, dont la découverte nous avait enchanté en 2012, si Michel Jullien ne jugeait son projet trop copieux et sa lecture finalement assez ennuyeuse.
Il n’est pas de plus fluide manière de se déconfiner avant l’heure que de se laisser emporter par le courant de cette écriture. Guère d’anecdotes mais une mystique du chemin de halage. Ne vous attendez pas y trouver narrés de hauts faits mais une sensation du monde. Au creux de ces Intervalles de Loire, on a souvent l’impression qu’un mot y rencontre un autre pour la première fois (lire ici les premières pages ou encore écouter l’auteur en lire des passages). Pas de la prose poétique qui se regarde écrire mais une quête sensuelle du rythme idéal. Peu de jargon de l’aviron sportif, juste la technique nécessaire pour désigner les choses par leurs noms : la dame de nage, la bague, les tolets… Mais pas plus de bâbord que de tribord. Tout un halo poétique que n’aurait pas renié le Jacques Perret de Rôle de plaisance. Souplesse de la pensée, fermeté de l’écriture.
Michel Jullien renvoie en passant à des livres vers lesquels on se retient de se précipiter séance tenante : la Compagnie du fleuve de Thierry Guidet, Faits divers, une nouvelle d’André Dhôtel, le Verlaine de la Bonne chanson et le Journal de Jules Renard un peu partout. Le livre de bord est un inventaire des coches d’eau et gabarres, de la lutte incessante à coups de cailloux contre le coassement des grenouilles, « orgasme phonatoire » qui gâche leurs nuits sur la rive. Le relevé des bourgs et patelins salués en passant est à lui seul, par le son qu’il dégage, un subtil précipité de France : en vrac, au gré de la mémoire, Bonny-sur-Loire, Sermoise, Saint-Éloi, Dampierre-en-Burly, Trentemoult, Cinq-Mars-la-Pile, Bouchemaine, Mauves, Veauche, Chalonnes, Montjean, Craintilleux, Cordemais, Suilly-la-Tour, Mindin, enfin Saint-Brévin. Une vraie gourmandise des mots qui ne tourne jamais à l’orgie lexicale. Tout dans la mesure, l’harmonie, la précision. Comme si la quête infinie du mot juste était le sésame pour accéder enfin à la légèreté.
Sur les îlots où gîter et préparer sa couche, il fait nuit lorsqu’on ne distingue plus la couleur du vin au fond de la timbale. De tous les objets embarqués, et bien soupesés auparavant, quelques uns lui auront été parfaitement inutiles. Notamment le seul livre, destiné à être lu mais jamais lu, et pour cause. Trop à faire pendant la journée, trop de fatigue le soir, l’envie de parler enfin avec ses amis, de boire du vin et…. Au moins, cet exemplaire du Kaputt de Malaparte aura-t-il servi à quelque chose : faire prendre les feux, par paquet de dix pages en commençant par la fin, bien sûr, sait-on jamais. Un autre avait emmené ses encres, ses couleurs, son papier à dessin, en vain lui aussi. Il a préféré trempé sa ligne à la tombée du soir, mais « moins pour compléter notre dîner que pour éprouver l’inaction paysagère, station debout ».
Ce livre est une pépite littéraire victime collatérale du Covid-19. Il se savoure et se déguste en donnant du temps au temps, en le suspendant pour être en osmose avec les trois rameurs. Sûr qu’Intervalles de Loire demeurera longtemps dans un rayon de ma bibliothèque au panthéon des grandes épopées fluviales, Danube de Claudio Magris, Adour. Histoire fleuve de Serge Airoldi, Remonter la Marne de Jean-Paul Kauffmann, inséparable de La Grande Rivière Marne – dérives et inventaires, du photographe Gérard Rondeau.
A qui se destine ce genre de livre qui ne relève d’aucun genre ? Si c’est à tout le monde, c’est à personne. Ou n’importe qui. La réponse, je l’ai trouvée finalement dans un autre livre tout récemment disparu aussitôt que paru. Dans La fin de Bartleby (147 pages, 16 euros, fario), Thierry Bouchard prend prétexte de la destinée comique et tragique du fameux personnage d’Herman Melville pour s’interroger non plus sur le rendu du fameux « I would prefer not to » (mais il le fait utilement sur les diverses traductions du titre Bartleby the Scrivener : le scribe, l’écrivain, le copiste, le commis aux écritures, le greffier, le copiste de pièces juridiques…) que sur ce que l’écriture exige de renoncement au monde. En filigrane, c’est une véritable réflexion sur le devenir d’un certain type de littérature, de passion pour ce qu’elle représentait jusqu’à présent et qui est peut-être en train de disparaître comme l’écrivain B. de son si fin récit. Tout tourne autour d’une expression qui revient à de nombreuses reprises :
« La communauté des lecteurs pénétrants ».
Surtout pas une élite, ou un microcosme qui se donnerait pour tel. J’y vois ceux qui sont prêts à s’offrir le luxe suprême de prendre le temps d’entrer dans un livre toutes affaires cessantes, de s’envelopper de son écriture, de goûter, de savourer, de comprendre, d’insister, de creuser et creuser sans fin sans rien attendre d’autre en retour que l’empreinte, légère mais durable, d’un supplément d’âme. Ils ne sont peut-être pas plus de deux mille en langue française, estimation basse. Sans employer la même expression, Philip Roth m’avait dit lors d’une conversation à l’époque de Pastorale américaine qu’il s’adressait à des lecteurs non pas profonds mais « attentifs et concentrés », capables de lire deux à trois heures par nuit trois nuits par semaine au moins et de tout mettre de côté pour lire un livre, de rentrer chez eux pour ça, de ne pas faire dix autres choses pendant qu’ils lisent au motif que la lecture sérieuse est une activité secrète et solitaire ; il ajoutait qu’ils étaient moins de cent mille dans tous les Etats-Unis. Quel que soit son nombre et sa qualité réels ou supposés, cette communauté de lecteurs pénétrants, c’est pour elle qu’Intervalles de Loire a été écrit- et pour tous ceux qui voudront s’y joindre.
(Photos Maxence Verrier et D.R.)
1 228 Réponses pour Remonter la Loire
la Loire n’a pas toujours inspiré cette image de douceur et de tranquillité. Exemple cet échange épistolaire (qui n’a rien à envier aux insultes de blog à passou) entre Pierre-Marie Tillaye du Boulez duc de Cosne sur Loire et son rival le comte Jean de Samme-Bauthe de Nevers dans les années 1450 (Mr Court me corrigera), on peut trouver ces lettres aux archives de la bibliothèque du prieuré de la cathédrale Sainte Madeleine de Nevers, notamment ces fameuses répliques quand Tillaye dit au comte de Nevers « vous qui vivez au bord de la Nièvre n’oubliez point que dans ce mot, Nièvre on y trouve « niais » » et l’autre de répliquer « bien sûr mon ami, vous-même rappellerez à votre chère épouse que que dans Cosne sur Loire on y trouve « conne » ».
non la Loire n’a pas toujours été cet endroit de douceur bucolique qu’on essaie de nous vendre.
M. Charoulet, vous retardez : « Y » était déjà pris.
J’ai indiqué à plusieurs reprises (en réponse, notamment, à vos injonctions indignées, sommant les commentateurs d’utiliser uniquement leur véritable identité) les raisons pour lesquelles on pouvait juger nécessaire d’écrire ici sous pseudonyme.
Vous n’êtes pas ou plus tenu à un devoir de réserve, fort bien. Vos propos ici n’engagent donc que votre réputation privée (aucun risque qu’ils arrivent sous les yeux de subordonnés ou de collègues ou de patron / supérieur hiérarchique dont rien ne dit qu’ils votent ou pensent comme vous ou apprécient de vous connaître sous les aspects que vous révélez ici).
Vous avez une femme mais peut-être pas d’enfants ?
Ou bien l’une et les autres ne portent pas votre nom ?
Ou bien ils n’exercent aucune responsabilité et l’usage que vous faites du nom familial ne saurait leur nuire en aucune façon ? (voir plus haut)
Mieux encore, ils sont parfaitement d’accord avec toutes les opinions que vous exprimez ici, ils ne les trouvent jamais embarrassantes. (You never make them cringe.)
Heureux homme !
Par ailleurs, on peut aussi souhaiter être lu (et accepter de ne pas l’être) pour ce que l’on écrit ici et rien d’autre. Et penser que nos différentes appartenances devraient être déposées au vestiaire plutôt qu’exhibées dans un endroit où l’on est justement censé pouvoir s’entretenir avec ceux qui ne font pas partie de notre « tribu ».
Enfin, puisque depuis des mois vous n’aviez pas remarqué ma présence, il est assez facile d’en déduire que pour ma part je n’ai pas profité de cet abominable anonymat pour provoquer un éclat, écrire des horreurs ou insulter impunément.
Signé : petit x
P.S. qui risque fort d’aggraver votre ire : le passage cité était extrait de Pour venger pépère, roman (policier) signé… A.D.G.
Celui-là avait une autre raison de prendre un pseudonyme puisqu’il s’appelait Alain Fournier.
P.P.S. Merci à Felix d’avoir mentionné Calet.
« Pour venger pépère, roman (policier) signé… A.D.G. » petitix.
Ah, enfin !
@ closer
Et ça, tu l’as lu?
Damien Barraud : « C’est de la médecine spectacle, ce n’est pas de la science »
Le docteur Damien Barraud, médecin réanimateur en unité Covid au CHR de Metz-Thionville, explique pourquoi selon lui les annonces du professeur Raoult ralentissent la lutte contre le coronavirus en ajoutant de la confusion et un battage médiatique autour d’une figure qualifiée désormais de populiste par de nombreux scientifiques.
ILS OUBLIENT DE DIRE QUE M.JACOB faisait des horoscopes, ce qui intéresse bien des erdéliens;
j’incline à croire que sa conversion fut sincère
CHU de Metz… tout ça c’est rien que de la vengeance et de la jalousie : Metz s’est pris 5 buts lors de leur venue au stade Vélodrome !
entre pas faire de « science médiatique » et pas faire de « science règlement de compte du genre mon équipe s’est pris 5 buts dans le pif » je sais pas ce qui est le mieux.
jusqu’où iront-ils ?
Une personne obligeante pourrait-elle me dire le sens du mot « keupu » ?
Patrice Charoulet dit
Ce qu’on peut vous dire de plus obligeant c’est que lire Bouguereau est une perte de temps.
Pour que vous vous fassiez une idée: Bouguereau c’est le pot de chambre du blog.
Entre des disputes sordides, hier…
Jazzi dit:
Regarde le mot « sordide » dans le dictionnaire. Visiblement tu connais pas sa signification.
Keupu ou tu pues.
Hanouna a cassé le coccyx d’un fan envahissant sans le faire exprès. Merd’alors!
« Tu dois savoir des choses sur ce thème… »
Jamais tenu la chandelle, Pablo75…
Jazzi dit
Mais étant une vraie commère (si Bouguereau est le pot de chambre du blog, tu en es la concierge) et ayant travaillé longtemps à la Mairie de Paris où on l’aimait beaucoup, tu dois savoir des choses sur l’orientation sexuelle de Mr.Boulez, pour le dire finement.
Et Krzysztof Penderecki dans tout ça ? Un repenti de la musique sérielle ?
Alexia Neuhoff dit:
Comme Arvo Part et beaucoup d’autres qui avaient quelque chose à dire. L’atonalité c’est pour les nuls incapables d’écrire une mélodie et qui en plus n’ont rien à dire.
Penderecki : Symphonie nº 3 (avec son impressionnante Passacaille – à 26 min 44)
National Polish Radio Symphony Orchestra (Katowice), conducted by Antoni Wit
https://www.youtube.com/watch?v=i_a2pfwKjIY
(On sent que Penderecki connaissait bien la musique de Chostakovitch).
non la Loire n’a pas toujours été cet endroit de douceur bucolique qu’on essaie de nous vendre.
Il faudrait aussi estimer le danger que présentent les sites nucléaires sur ce fleuve. C’est charmant, une tour de refroidissement vous change le paysage. Une fois, j’ai dîné dans un restaurant qui entre autres inconvénients s’epanouissait à moins de peut être 5km d’une tour, impressionant. La tour Eiffel à côté c’est du pipi de chat.
Pablo, je veux bien faire la dame pipi, c’est une expérience pour moi jamais tentée à ce jour.
« Michel Houellebecq est écrivain. C’est la première fois qu’il s’exprime depuis le début de la pandémie. Dans cette lettre, il récuse l’idée de l’avènement d’un monde nouveau après la crise du coronavirus. Son texte et la lecture proposée par Augustin Trapenard, sont reproduits dans leur version intégrale. »
https://www.franceinter.fr/emissions/lettres-d-interieur/lettres-d-interieur-04-mai-2020
Et comme MH est du genre prophète ou visionnaire, nous serions mal partis. De nombreuses réactions alertent cependant sur la volonté grandissante de domination du pouvoir chinois, une société qu’on s’accorde à décrire comme opaque et réticente aux contrôles quels qu’ils soient que suggère la situation sanitaire actuelle.
s’il n’y a pas d’Or de la Loire -bien aimé la parodie du livret wagnerien façon Lustige Nibelungen- il existe néanmoins un très beau Poème du Rhône, du trop peu joué Maurice Emmanuel.
Bien à vous.
MC
vanina dit:
j’ai un « Miroir d’Astrologie », signé Max Jacob et Claude
Valence, Gallimard 1949. Il faut en sourire, les horoscopes ne destinant pas, mais inclinant seulement.
Nous voilà tous courbaturés… J’avais aussi un truc
Sementoskij-Kurilov, un véritable pavé, dont j’ai fait cadeau à une amie portée sur la méta-tout.
Mes amis sont tous-toutes Poissons.Effet stocastique?
Vous fait grace d’un retour de flamme por Skolimoski,
metteur en scène d’un magnifique « Eaux de printemps »,
tiré de Tourgheniev. Un petit mot sur un mur de Bueno s Aires, « Cortazar, vuelve. Que te cueste? » Cela bien
après la mort » Surrealismo porteno.
@ A.N. sur l’Amitié… de Germaine de Staël envers Juliette Récamier, par exemple… Il y eut parfois des ombres que Chateaubriand voulut bien dissiper après la faillite financière du richissime premier mari d’icelle.
Tel celle qui vous lia à cette vierge entourée de 50 CRS veillant sur le principe de la vertu pucelière de votre soeur Anne. Oui, tout le monde en a entendu closer : un hymen intact, irradiant sous l’armure, en remontant la Seine d’Orléans à Rouen, en passant par la Sublime et bifurquant par Donrémy.
Vous êtes la royale de l’écriture de ce blog, AN. Une présence rare, qui quand elle s’y met… hein… On ressent alors comme une essence de Christiane Taubira, un peu plus a-droite, cependant.
Bien chaleureusement à vous et à monsieur Figmagaro.
Non seulement rien ne changera après la pandemie, ce sera probablement pire que avant, car il faudra recuperer.
Pour la série « Mes fleuves », le pont sur la Verzasca à Lavertezzo :
Apres avoir rendu un hommage au marcheur de l’Engadine, voici comment notre écrivain extra-lucide, -cet ainsi soit-il m’est très personnel, en réalité, sur ce blog…- conclut sa lettre , je vous écris au temps du coronavirus:
(…)Le coronavirus, au contraire, devrait avoir pour principal résultat d’accélérer certaines mutations en cours. Depuis pas mal d’années, l’ensemble des évolutions technologiques, qu’elles soient mineures (la vidéo à la demande, le paiement sans contact) ou majeures (le télétravail, les achats par Internet, les réseaux sociaux) ont eu pour principale conséquence (pour principal objectif ?) de diminuer les contacts matériels, et surtout humains. L’épidémie de coronavirus offre une magnifique raison d’être à cette tendance lourde : une certaine obsolescence qui semble frapper les relations humaines. Ce qui me fait penser à une comparaison lumineuse que j’ai relevée dans un texte anti-PMA rédigé par un groupe d’activistes appelés « Les chimpanzés du futur » (j’ai découvert ces gens sur Internet ; je n’ai jamais dit qu’Internet n’avait que des inconvénients). Donc, je les cite : « D’ici peu, faire des enfants soi-même, gratuitement et au hasard, semblera aussi incongru que de faire de l’auto-stop sans plateforme web. » Le covoiturage, la colocation, on a les utopies qu’on mérite, enfin passons.
Il serait tout aussi faux d’affirmer que nous avons redécouvert le tragique, la mort, la finitude, etc. La tendance depuis plus d’un demi-siècle maintenant, bien décrite par Philippe Ariès, aura été de dissimuler la mort, autant que possible ; eh bien, jamais la mort n’aura été aussi discrète qu’en ces dernières semaines. Les gens meurent seuls dans leurs chambres d’hôpital ou d’EHPAD, on les enterre aussitôt (ou on les incinère ? l’incinération est davantage dans l’esprit du temps), sans convier personne, en secret. Morts sans qu’on en ait le moindre témoignage, les victimes se résument à une unité dans la statistique des morts quotidiennes, et l’angoisse qui se répand dans la population à mesure que le total augmente a quelque chose d’étrangement abstrait.
Un autre chiffre aura pris beaucoup d’importance en ces semaines, celui de l’âge des malades. Jusqu’à quand convient-il de les réanimer et de les soigner ? 70, 75, 80 ans ? Cela dépend, apparemment, de la région du monde où l’on vit ; mais jamais en tout cas on n’avait exprimé avec une aussi tranquille impudeur le fait que la vie de tous n’a pas la même valeur ; qu’à partir d’un certain âge (70, 75, 80 ans ?), c’est un peu comme si l’on était déjà mort.
Toutes ces tendances, je l’ai dit, existaient déjà avant le coronavirus ; elles n’ont fait que se manifester avec une évidence nouvelle. Nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde ; ce sera le même, en un peu pire.
Michel HOUELLEBECQ
‘lautre sourd’..gostindzechel
https://www.youtube.com/watch?v=RKNCnHbCrDA
qu’à partir d’un certain âge (70, 75, 80 ans ?), c’est un peu comme si l’on était déjà mort
dèçe ouiche..
@ MC
https://www.youtube.com/watch?v=BlSw5YWeKAs
On imagine que ce Maurice Emmanuel n’a pas eu le temps de connaître la musque sérielle, donc diffilcile d’imaginer qu’il aurait pu coucher avec le jeune Boulez, le cas échéant…
Sur ce blog de gardiennes de la haute musique, vous le savez, MC, tout finit hélas par des soupçons de coucheries entre concierges raffiné.es : c’est ce qu’on appelle le point Gay de Goodwin (SGDG, mais je le revendique, prem’s !)…
Raymond, j’ai lu votre post, est-ce vous qui écrivez? Pour le climat il me semble que le Nord Pas de Calais doit être pire encore côté pluviométrie. Le froid ajouté à l’humidité ne font pas des Ardennes un paradis, en été c’est sympa.
Pablo, je veux bien faire la dame pipi, c’est une expérience pour moi jamais tentée à ce jour
t’as jamais perdu de pari ou tu sais pas vive dangeureusement..les hommes ont dautes clinamènes..ha que j’ai perdu aussi..et que je tairai sacrénom
Figmagaro
3J, il y eut des tentations diverses mais hélas le temps passe et rouille le girouette pour la bloquer du côté où elle tombera.
Pour que vous vous fassiez une idée: Bouguereau c’est le pot de chambre du blog
que l’afrenchézado dpédro boit à grosses lampées..et sans perde de pari..comme ça..il a le gout de..ça se discute pas
@Alexia Neuhoff
Portrait pour portrait, j’aime assez celui que fit d’Edmonde Charles-Roux, son ami et collègue de l’Académie Goncourt François Nourissier (dans À défaut de génie, Gallimard, 2000 :
« Il arrive à Edmonde d’être noire, inquiète, inquiétante. Tout son visage se plisse alors en étoile autour de l’entre-deux-yeux. Son regard devient absent et froid. J’ai peur d’elle dans ces instants-là, et des coups qu’elle peut porter. Peut-être l’amitié ne doit-elle pas éliminer tout danger de la relation qu’elle nourrit : elle s’affadirait, à devenir tout à fait inoffensive. Ce masque de toutes les méfiances et menaces, c’est souvent l’âge qui nous le sculpte. Aux femmes surtout. Tout se passe comme si, voyant ses traits s’installer dans cette expression nouvelle, chacun s’employait à la justifier de l’intérieur. Edmonde a échappé à cette fatalité parce que sa vraie nature la pousse à rire et à séduire. À rire pour séduire. Il faut l’avoir vue arriver, en Provence où elle est le mieux elle-même, à un dîner. Son œil brille du plaisir qu’elle se promet de la soirée, mais dans le même temps il voit tout, il a tout vu. Le cyprès crépu, le gravier tueur de chaussures. Edmonde est la grâce même, et la curiosité, et la mémoire : épisodes familiaux et professionnels n’ont pas de secret pour elle. Elle boit un doigt d’alcool. Mais déjà elle prépare son terrain, savoure l’histoire qu’elle va conter. Un écho d’accent nuance sa voix, pimente le récit qui commence. Commence-t-il ? Non, Edmonde attend encore, guette l’attention et ne se décide qu’à coup sûr à débobiner le fil de la conversation. Elle se sait le charme même et en use. Elle pourrait avoir appris autrefois dans le salon bleu de Verrières ce savoir-faire, ce savoir-dire. Elle y a ajouté de la candeur. Elle n’a pas l’air de vouloir briller, elle est naturelle. Edmonde desserre les doigts, garde la main légère. Quand elle s’installe dans la royauté éphémère d’un soir d’été, elle est irrésistible. (…) »
J’ai beaucoup aimé son premier roman Oublier Palerme (Grasset- livre de Poche). Pourquoi Gianna a-t-elle fui Palerme ? et Une enfance sicilienne (Grasset) qui est une traduction-adaptation des souvenirs d’enfance du duc Fulco di Verdura.
Raoult est un personnage fabriqué par les médias, Onfray a de suite vu cette parenté : la forme prime sur le fond ? faut le soutenir !
En effet, qu’a dit Raoult d’original ? rien, sans lui les choses auraient été exactement pareilles.
Sauf que comme pour Onfray il est plus facile de fabriquer des personnalités soutenues par les sans voix qui n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent, et dont ils se veulent les portes parole (comme pour Onfray : ce sera bien assez suffisant pour ces gueux).
Résultat : même Macron est allé lui rendre visite pour montrer au peuple son soutien.
et pendant ce temps, l’ombre de Welbec continue de planer sur nos têtes…
t’as jamais perdu de pari ou tu sais pas vive dangeureusement..
Ma devène a commencé dès la maternelle aussi comprends qu’il est hors de question que je prenne des risques quand ils sont visiblement aussi inutiles que générateurs d’ennui.
Le stress est un facteur de vieillissement et de morbidité.
Pour le même ami très cher cette ouverture de l’andante du premier trio de Schubert. Violon et violoncelle comme une voix humaine… :
https://www.youtube.com/watch?v=GBuHBQaYZoU&feature=emb_title
Je ne veux pas tenter de rouvrir le débat.Qu’il demeure fermé !
mets tes lunettes magique charoulet..c’est la ptite musique qui déconfine
https://www.youtube.com/watch?v=GlhV-OKHecI
« et pendant ce temps, l’ombre de Welbec continue de planer sur nos têtes… »
Tu as raison, amlette, et en usique…
Je vais suivre son conseil et ne pas obeir à un ordre d’immobilisation générale.
Et répondre à l’appel des collines provençales alentour , une heure, rien qu’une heure seulement.
B
Oui ces textes qui figurent dans mon blog sont tous de moi. Pour les Ardennes vous avez pour partie raison; les Ardennes c’est en été un des lieux les plus troublants de notre pays, voir Dhôtel, Georges Sand, Julien Gracq. Les Ardennes dont je parle est la partie sud du département qui fait elle-même partie d’une bande de terre calcaire que l’on nomme la Champagne pouilleuse et qui n’a rien de commun avec les pittoresques Ardennes que vous connaissez. Le sol est blanc la craie affleure partout. Rien à voir non plus avec la région de Vouziers qui de Roche à Ste Menehould a des forêts étranges et profondes qui touchent à la Meuse et à la Lorraine. Les Ardennes dont vous parlez sont celles de Yanni Hureaux, qui débordent sur la Belgique et dont Shakespeare parlait déjà. C’est le Pays où l’on arrive jamais d’André Dhôtel, même si lui-même est d’Attigny. Vues de loin les Ardennes sont un massif forestier légendaire, mais il existe une grande variété de lieux très contrastés.
Le stress est un facteur de vieillissement et de morbidité
il y a le bon qui est la vie même..remords ou regret:on peut passer a coté
« Cinema Paradiso »… avec une belle musique de l’ami Ennio et son rejeton l’ami Andrea :
Un petit mot sur un mur de Bueno s Aires, « Cortazar, vuelve. Que te cueste? » Cela bien après la mort » Surrealismo porteno.
vanina dit:
Après correction, c’est encore plus joli: « Cortázar, vuelve. ¿Qué te cuesta? »
Et ce n’est pas du « surrealismo porteño », mais du pur « cortazismo », puisque dans ses contes on assiste à des choses bien plus impossibles…
Macron vient d’employer le verbe « obérer ».
Pour mieux être compris de ses chers compatriotes.
Christiane, joli portrait mais comment pouvoir décider d’une candeur , _ elle y a ajouté de la candeur _ c’ est une comédienne. Je me suis souvent demandé comment ces gens, comédiens et comédiennes, réussissaient à ne pas se perdre ou finir phagocytés par cette compétence au jeu, à la simulation, à l’identification.
…d’autant plus qu’il en a peut-être fait mauvais usage. Faut que je me repasse le film. Vous tiens informé.
Qui se rappelle du fameux Panassié, qui vitupérait tout le jazz postérieur à Louis Armstrong ?
«Mais plus encore qu’à l’encontre des musiciens, sa violence verbale s’exerce surtout à l’encontre des critiques de jazz « progressistes », dont il fustige dans le Bulletin du Hot Club de France l’« ignorance crasse », l’« épaisse incompétence » et la « bêtise triomphante ». Il ne répugne pas aux attaques ad hominem, qualifiant par exemple un critique de « répugnant glavioteux », un autre de « redoutable imbécile » et d’« âne bâté de la plume ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hugues_Panassi%C3%A9
Les musiciens de jazz ont continué à jouer et à inventer, sans s’occuper de lui (qu’ils ne connaissaient même pas).
y a-t-il un rapport entre la conversion de Max Jacob et son homosexualité?
@J.Barozzi
à jouer et à inventer,
le verbe dominant, en ce moment, c’est « se réinventer » à la forme pronominale
confinement, 150ème jour :
Dans les années 40 il y avait en France Sartre, Camus, Bernanos, Montherlant… Maintenant on a Onfray, Houellebecq, Finkielkraut, Zemmour…
Quand on pense que Cioran dénonçait en 1941, dans son « De la France », la décadence irréversible de ce pays…
« Qu’elle a été grande, la France ! De l’individualisme et du culte de la liberté pour lesquels, autrefois, elle avait versé son sang – elle n’a retenu, dans sa forme crépusculaire, que l’argent et le plaisir.
Quand on ne croit à rien, les sens deviennent religion. Et l’estomac finalité. Le phénomène de la décadence est inséparable de la gastronomie. Depuis que la France a renié sa vocation, la manducation s’est élevée au rang de rituel. Les aliments remplacent les idées. Les Français depuis plus d’un siècle savent qu’ils mangent. Du dernier paysan à l’intellectuel le plus raffiné, l’heure du repas est la liturgie quotidienne du vide spirituel.
Le ventre a été le tombeau de l’Empire Romain, il sera inéluctablement celui de l’Intelligence française. Rien n’est plus gênant que de voir une nation qui a abusé – à juste titre – de l’attribut » grand « , grande nation, grande armée, la grandeur de la France -, se dégrader dans le troupeau humain haletant après le bonheur. La France n’a plus de destin révolutionnaire, parce qu’elle n’a plus d’idées à défendre.
Les peuples commencent en épopées et finissent en élégies. »
confinement, 250ème jour :
confinement 350è jour :
hamlet dit: « « Cinema Paradiso »… avec une belle musique de l’ami Ennio et son rejeton l’ami Andrea ».
Merci, hamlet, pour cette pause aérienne. Fin duo du bassiste Charlie Haden et du guitariste Pat Metheny de jazz, sur le thème de Cinema Paradiso de Ennio Morricone.
https://www.youtube.com/watch?v=1FzVWlOKeLs
« La France n’a plus de destin révolutionnaire, parce qu’elle n’a plus d’idées à défendre. »
c’est beau, j’aurais même mis « de grandes idées à défendre ».
mais c’est pas grave, le c19 aura bien mis un truc en évidence : désormais l’avenir du monde ne s’écrit plus en Europe, mais en Asie.
qu’importe il nous reste Onfray, Raoult, Welbec… et la douce Loire !
B dit: « Christiane, joli portrait mais comment pouvoir décider d’une candeur… »
François Nourissier était son ami mais aussi une plume sans concession. Écrire… jusqu’au bout… Un livre tapé sur une vieille machine à écrire(Parkinson), au soir de sa vie, «en état de perdition»… sa façon de narguer la maladie. Il y honore une dernière fois ses amis dans des esquisses de portraits : Marc Soriano, Clara Malraux, Edmonde Charles-Roux, Bernard Privat, Jacques Chessex, Jean d’Ormesson, Maurice Rheims, Aragon…
Dans ce livre émouvant ( À défaut de génie
Collection Blanche, Gallimard, 2000), tout de nostalgie, il prétend «à défaut de génie», avoir eu un talent, celui des «écrivains à mi-voix». Il le regrette avec pudeur. Mais quel style !
«Des Mémoires ? Certes non ! Le moins possible de grands décolletés, arquebusades, vieux maîtres bourrus. Des souvenirs ? Ce livre en est composé, comme de portraits, mais il ne cherche pas à être exhaustif, à n’oublier rien ni personne. Il procède plutôt par glissements, associations, hasards. S’il reconstitue une vie, c’est à travers des parfums, des colères, des plaisirs, des deuils et non pas des prouesses. L’auteur n’a pas cueilli un bouquet de fleurs d’index – d’ailleurs ne vous y cherchez pas, il n’y a pas d’index.
Une chronologie allusive laisse le récit se développer à sa façon. À peine ai-je voulu suggérer qu’il n’a pas été conquis sur la résistance habituelle que nous opposent les écrits autobiographiques, mais sur les ridicules et la panique inséparables de toute aggravation de l’étrange maladie de vivre. Un peu de gaieté était requise, bien entendu, pour dompter mes fauves et fauvettes dans leur cage dorée. En somme, une vie ordinaire : foi, agnosticisme, tristesses sociales, alliances amicales et amoureuses, peur ou lâcheté devant les crimes du siècle, tentations et dégoûts politiques.
Les livres – ceux des autres, les miens – ont bâti ma vie et fini par me faire une maison. J’ai écrit pour habiter mes livres, pour habiter ma vie. À l’heure (tardive) où j’en suis, la mémoire s’abandonne aux grandes marées intérieures et secoue mon bateau.»
François Nourissier.
Que pensez-vous, M.Court, du regard de Romain Gary sur Teilhard de Chardin, les jésuites, Malraux, Massignon ?
Extrait d’un livre La nuit sera calme paru en 1974. Il s’agit d’une interview virtuelle de Romain Gary (R.G.), réalisée en 1974, par…Romain Gary lui-même sous le nom de François Bondy(F.B.) :
https://www.teilhard.fr/sites/default/files/pdf/teilhard_vu_par_romain_gary.pdf
Sur la grandeur de la Roumanie : autant citer toute la 4e de couverture, pendant qu’on y est.
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Qu’elle a été grande, la France ! De l’individualisme et du culte de la liberté pour lesquels, autrefois, elle avait versé son sang – elle n’a retenu, dans sa forme crépusculaire, que l’argent et le plaisir… Quand on ne croit à rien, les sens deviennent religion. Et l’estomac finalité. Le phénomène de la décadence est inséparable de la gastronomie… Depuis que la France a renié sa vocation, la manducation s’est élevée au rang de rituel. Les aliments remplacent les idées. Les Français depuis plus d’un siècle savent qu’ils mangent. Du dernier paysan à l’intellectuel le plus raffiné, l’heure du repas est la liturgie quotidienne du vide spirituel. Le ventre a été le tombeau de l’Empire Romain, il sera inéluctablement celui de l’Intelligence française… Rien n’est plus gênant que de voir une nation qui a abusé – à juste titre – de l’attribut » grand « , grande nation, grande armée, la grandeur de la France -, se dégrader dans le troupeau humain haletant après le bonheur… La France n’a plus de destin révolutionnaire, parce qu’elle n’a plus d’idées à défendre… Les peuples commencent en épopées et finissent en élégies. Cioran
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@ Raymond Prunier, sur la mémoire du merveilleux André Dhôtel, ce magnifique hommage du récent Martin la Soudière, op. cit. : un « cueilleur de forêt », un « écrivain mycologue », un « amoureux des espaces intercalaires », un « paresseux de l’allure », etc… Rappelons nous de ceci, cher R. P. : « l’horizon du grand pays recule sans cesse a fond de l’espace et du temps. C’est le pays où l’on s’éloigne toujours ensemble, et l’on ne parvient en un lieu désert que pour en trouver de plus beaux (LPOL’ON’AJ, 1955, p. 249)… A Attigny, dans ce qui lui tenait d’hôtel, un simple baraquement en bois acheté à la SNCF… car il se contentait de peu, sur le tard, André. Juste avec une nostalgie faisant « désirer à chacun une vie plus grande, celle qui sépare en nous les pays que l’on a vus de ceux qu’on voudrait voir » (en remontant de la Loire à « l’Ardenne, en passant par la Provence, la Grèce et la Sibérie »).
Bien à vous et à vos poésies fort inspirées !
Merdre ! Premiers cheveux gris clair !
« y a-t-il un rapport entre la conversion de Max Jacob et son homosexualité ? »
Question redoutable, à laquelle il faudrait être inconscient pour répondre, et alii ! Nombreux furent ceux qui à la même époque se convertirent, qui n’étaient pas homosexuels.
Béla Bartók, Musique pour cordes, percussion et célesta
bouguereau 73 : cheveux tous blancs, les poils de cul aussi si si
La légèreté :
Tu sais ce qu’elle te dit ma concierge espagnole, Pablo75 : sórdido, miserable, morboso !
Alighiero Boetti, I mille fiumi più lunghi del mondo, 1975–1975
Tu sais ce qu’elle te dit ma concierge espagnole, Pablo75 : sórdido, miserable, morboso !
Jazzi dit
On dirait une réplique de pièce de boulevard…
Il n’y a que sur ce blog qu’il y a des « disputes sordides », comme dirait le si délicat Jazzi:
« Le Premier ministre est intervenu ce lundi après-midi devant le Sénat pour présenter le plan de déconfinement élaboré par le gouvernement.
Le chef du gouvernement, Edouard Philippe, est monté ce lundi après-midi à la tribune du Sénat pour présenter le plan de déconfinement que l’exécutif compte mettre en place à compter du 11 mai. Dès le préambule de son discours, le Premier ministre a souligné qu’on ne savait « pas tout », encore, du coronavirus. Citant les zones d’ombre invitant les pouvoirs publics à la prudence, il a notamment lancé :
« Tel savant nous dit, affirmatif et catégorique, qu’il ne peut pas y avoir de deuxième vague et que le virus s’éteindra avec l’été, tel autre, tout aussi savant et respecté, nous dit l’inverse. L’Histoire nous dira qui avait raison. Mais je crains que nous n’ayons pas le temps d’attendre que l’Histoire se fasse juge ».
Le « premier savant » désigne clairement le professeur Didier Raoult, désormais le plus célèbre infectiologue de France et qui dirige l’IHU Méditerranée Infection à Marseille. Dans une vidéo mise en ligne le 28 avril, celui-ci disait notamment:
« L’histoire de rebond, c’est une fantaisie qui a été inventée à partir de l’épidémie de grippe espagnole (…) qui n’a rien à voir. (…) C’est de la science-fiction ».
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, frappait au même endroit dans Le Parisien samedi. Après avoir assuré qu’il ne cherchait pas à nier les qualités de Didier Raoult, il passait à l’offensive:
« Je dirais qu’en terme de prévision, je préfère me référer à des experts qui ne disent pas qu’il y aura moins de morts du coronavirus que par accidents de trottinette! Ou qui ne disent pas qu’il n’y aura pas de seconde vague après avoir dit qu’il n’y aurait pas de première. Ce n’est pas très responsable et je le lui dirai. »
Il n’y a PAS que sur ce blog…
Béla Bartók, Musique pour cordes, percussion et célesta
renato dit:
C’est étrange: pourquoi tu préfères mettre de la belle musique que du Boulez?
En ses jardins.
Contrairement à d’autres je n’ai pas beaucoup de préjugés.
renato dit: « La légèreté »:
https://pin.it/4DTGA2K
Et surtout ce moment d’équilibre-déséquilibre incroyable saisi par le photographe.
La photo dévoile des instantanés fulgurants. Ainsi des photos de Sylvie Guillem et autres danseurs classiques. La peinture aussi. Je pense à « La danse » ou « les deux danseurs » de Matisse. Aussi des sculptures de danseuses de Degas.
Merci, Renato.
Max Jacob, à la manière de Maurice Sachs, eut la conversion catholique opportune, plus séduit par les ors et la pompe que par le texte. Sorte de caprice qui n’exclut pas une dose de sincérité.
Sylvie Guillem je l’ai beaucoup aimée au Festival Equilibrio — Parco della Musica, Rome —, c’etait en 2013 et elle était âgée de 46 ans !
J’ai eu beau le relire trois fois, je ne vois vraiment pas l’intérêt de cet entretien de MH, et pourquoi la RDl lui accorde une audience pareille. Histoire de démontrer que ce mec n’a rien à dire de très original et d’ainsi se payer sa tronche, sans doute. Un tissu de banalités et platitudes, à qui « on » voudrait que la littérature donne de la profondeur au chant du cygne. On le sait bien, intimement, qu’à l’ère houellebecquienne, hormis d’aller se confiner dans un cloître, rien ne changera après pour personne… la pérennité de la crise avec le sauve qui peut des pauvres vers le fantasme toujours entretenu de la possibilité de se tirer d’affaire même si les autres crèvent plutôt que de partager quoi que ce soit, … tout le monde le sait bien qu’il y aura la guerre… (nino), sauf les ballots qui s’imaginent un monde transformé à la mesure de leurs fantasmes. Personne ne veut de changements radicaux où chaque riche égoïste hors Etat ou en dedans devrait payer de sa personne.
(MH aurait mieux faire de relire « la solitude des mourants » d’Elias. Se serait rendu compte qu’elle n’est plus vraiment au rendez-vous. Le scandale du confinement des vieux, riches ou pauvres exacerbe au contraire une prise de conscience commune).
Contrairement à d’autres je n’ai pas beaucoup de préjugés.
renato dit:
Tu appelle « préjugés » les idées argumentées?
Argumentées ?! où ça ?
C’est bizarre: le Pétomane adore la « musique » de Boulez et après il met du Sakamoto !
C’est ce que je dis toujours: tous les amateurs de musique atonale, quand ils sont seuls chez eux et veulent écouter de la musique, ils mettent du Mozart…
« Sorte de caprice qui n’exclut pas une dose de sincérité. »
Contrairement à vous Phil, je ne doute pas de la sincérité profonde de Max Jacob. Il y a quelque chose de christique dans sa démarche. Ce qui le fera préférer, conversion ou pas, de rejoindre ses frères et soeurs à Drancy plutôt que de se cacher, comme on le lui proposait…
@ Renato
Ici. Et je te signale que tu ne réponds à AUCUNE des objections que je fais sur l’art abstrait ou la musique atonale.
(Remarque, je te comprends, c’est très difficile de répondre quelque chose de sensé).
@ En ses jardins. https://g.co/kgs/4wUeG7
Pendant 14 ans de suite, les ai visités… Appris hier que Germaine de Staël avait été exilée dans ce chateau de Chaumont s/ Loire… « à plus de quarante lieues de Paris » après son retour de l’Allemagne. Chateaubriand a fait état d’une lettre remarquable où, confinée, elle implorait le tyran de lui laisser revoir ses enfants à Paris… Le nabot resta sourd à sa requête, comme tout les lecteurs des MOT le savent icite. Etait pas facilement apitoyab’, l’Napopo.
Il faut vraiment être archaïque pour ne pas comprendre que l’on peut apprecier les choses les plus diverses.
Commence à être un brin lourd avec sa musique atonale, l’autre 75, on voudrait pas dire. Répondez-y pas, jzmn ou r., ou on y sera encore après le déconfinement sériel. Et vous perdrez toujours face à ce harceleur de première… qui sait mieux que vous ce que vous écoutez dans vos chaumières, comme je dit toujours.
(
« Pablo : Tu appelleS « préjugés » les idées argumentées ?
renato : Argumentées ?! où ça ? »
Tranchons net, messieurs ! S’agissant de Pablo75, parlons plutôt de « préjugés documentés »…
Un mirologue de larmes pour le monde ancien.
Une élégie de sanglots pour le monde présent.
Une prière de pleurs pour le monde de demain.
Les âmes mortes se souviendront longtemps de nos vives lâchetés.
Amen !
« Etait pas facilement apitoyab’, l’Napopo. »
Enfin, JJJ, des exils fleuris comme ça, moi j’en demande !
Pourquoi repondre à des jugements sclérosés généralement avancés oar des vieilles tantines ? et puis, objections ? quelles objections ?
Enfin, assez perdu de temps.
Il faut vraiment être archaïque pour ne pas comprendre que l’on peut apprecier les choses les plus diverses.
renato dit
Il faut vraiment être archaïque et dogmatique pour ne pas admettre qu’on puisse discuter sur ce qui est art et ce qui ne l’est pas.
« Les âmes mortes se souviendront longtemps de nos vives lâchetés. »
C’est pas nous qui avons commencé, OZY !
« Histoire de démontrer que ce mec n’a rien à dire de très original et d’ainsi se payer sa tronche, sans doute. »
Preter des intentions, toujours et encore.
Contrairement à ses amis, polarisés sur le confinement, il voit plus largement et plus loin.
Le coronavirus aura surtout changé la manière de mourir.
La manière de mourir des « vieux » particulièrement, que ce soit en structure médicalisée, ou intubée en rea. Ca c’est la réalité de la vieillesse malade, dans les civilisations occidentales, ou la sur-medicalusation technique a atteint son seuil d’efficacité, avec un bilan comptable , égrené chaque jour, comme un métronome par le dr Salomon…
Les effets du coronavirus auront rendu cette manière de mourir inhumaine. Au grand damn de ceux qui croyaient leurs aînés en sécurité ?
Les memes qui voient en teams, la sécurité sanitaire du télétravail ?
Elle a raison Millet de faire référence au roman » la possibilité d’une ile », et des relations qui ne sont plus que virtuelles, avec » big sister »…
n’en es-tu pas l’exemple le plus emblématique , du phénomène « réseau social », deshumanisé, jj22 jj22, jj25 ? Ne me réponds pas !!!
Autre chose, il se dit – à l »hopital !- que les « chiffres » du dr Salomon ne sont pas la réalité des décès dûs exclusivement au covid.
Renato, toute une vie dédiée à l’avant-garde de l’art et pas 5 minutes de réflexion théorique sur ce qu’il est.
Pourquoi? Très simple: parce que pour lui tout est art, même la merde en boîte de Manzoni.
Et son dogmatisme décrète que cela est indiscutable et que celui qui ose le discuter ne fait qu’émettre des jugements sclérosés.
renato dit: « Sylvie Guillem je l’ai beaucoup aimée au Festival Equilibrio — Parco della Musica, Rome —, c’etait en 2013 et elle était âgée de 46 ans ! »
Incroyable !
Je n’ai jamais bien utilisé cette expression au grand dam.
https://www.expressio.fr/expressions/au-grand-dam-de-quelqu-un
hamlet, tu te trompes, l’avenir du monde se trouve où se trouvera une spiritualité de Vérité. C’est à dire à peu près nulle part.
Et l’Asie ne montre aucun signe laissant croire qu’elle se dirige vers cette spiritualité. Le sous-continent indien un peu moins. En meilleure posture.
L’Homme ne peut être sauvé par l’Homme.
Ancrez-vous bien ça dans la tête.
Là où l’Homme ne décide que par lui même et ne fait confiance qu’à lui-même l’enfer se dessine et s’installe avec intensité et durée. Dieu est infiniment bon avec celui qui le cherche de bonne volonté même à tâtons même maladroitement. C’est sa justice. L’autre versant de cette justice est l’abandon à lui-même de celui qui le renie ou l’ignore délibérément. Avec des effets à tous niveaux : personnel, familial, national.
Les arts procédant du subjectif tout débat relatif à ce qui est art et ce qui ne l’est pas est parfaitement inutile. Bon ça peut intéresser un tantinet quelques vieilles tantines, mais on en ne trouve plus beaucoup.
https://blogfigures.blogspot.com/2011/03/ad-reinhardt_25.html?q=Ad
En terme de stratégie politique, gouverner c’est prévoir, redire, toujours, que les incompétents au pouvoir en sont réduits à suivre les prophéties de modèles mathématiques, de quelques allumés de la babasse, dont ils sont incapables d’analyser les données d’entrée!
Les deux grandes guerres sont bien entendu le résultat de l’athéisme. Quand l’homme tourne le dos à Dieu, ce dernier respecte sa volonté. Avec douleur car il l’abandonne au diable.
Cet ange ailé dont je vous ai parlé il y a trois mois, d’où vient-il ? D’une caverne, en communication avec les enfers.
Quelle leçon en tirez-vous ?
Avez-vous fait même dans le secret une seule prière ?
En quoi espérez-vous au juste ? Votre confiance est-elle seulement en vous-même et en ce qu’on appelle le hasard ?
closer dit: Onfray a tout de même un talent de polémiste exceptionnel…
»
Zemmour aussi ! c’est bien pour ça qu’ils passent chez Ruquier !
Alors le Prime avec ses philippiques habituelles, attend les vagues…lol.
Va pas être déçu du reflux..
D. quel ange ailé ? un ange zélé ?
l’ange Gabriel ? l’ange à tout faire ?
D. l’ange Gabriel, on lui a refilé tout le boulot : livrer le Coran à Mahomet, les tables de la loi à Moise et l’enfant à Marie !
D. crois-moi fallait pas qu’il se goure notre bon ange Gabriel…
parce que si cet ange avait refilé le Coran à Marie et un gamin à Mahomet l’histoire aurait été complètement différente si tu vois ce que je veux dire !
« … pas 5 minutes de réflexion théorique sur ce qu’il est. »
Informez-vous avant de dire des conneries, ma vie professionnelle a commencé par une théorie. Vous pouvez la lire dans mes archives en ligne. Banalement, il y a des gens avec lesquelles je ne debat pas plus que nécessaire.
Et laintenant dite ce que bon vous semble, ce sera interessant. Have a nice trip.
Ah ça Renato, le CV en ligne, ça existait déjà avant le coronavirus; comme dit Houellebecq, ça va juste aller de mal en pire.
« Marie Sasseur dit: En terme de stratégie politique, gouverner c’est prévoir, redire, toujours, que les incompétents au pouvoir en sont réduits à suivre les prophéties de modèles mathématiques »
vous préconisez quoi à la place pour les prophéties ?
qu’on leur envoie Pablo et ses astres ?
non là j’ai le sentiment qu’il faut poursuivre le confinement parce que Neptune est en train s’aligner avec Mars dans la constellation du Scorpion…
conseil des ministres ? Pablo : Véran il est sagittaire faut lui refiler l’économie et comme Castaner est Bélier on va le mettre à la santé…
c’est bien ça que vous voulez pour la France ?
Je m’y perds un peu , amlette; il faut que je revoie ce film, pour bien te comprendre…savoir si tu es le 22 ou le 23…
Il faut que je revois ou il faudrait que…
renato dit: à
Merdre ! Premiers cheveux gris clair !
Il faut dire qu’il y en a déjà 80% de partis.
Pablo, pourquoi est-ce que tu t’obstines, tu vois bien que tu ne tireras rien des mules d’avant-garde qui sont depuis longtemps d’arrière-garde.
AMS : prenez le temps de me lire vous mourrez moins bête, je me cite :
vous imaginez si l’ange Gabriel avait refilé le Coran à Marie et un gamin dans le baigneur à Mahomet…
il aurait pu, tout le monde peut se tromper.
la politique c’est comme ça, on donne une mission à un ange, et après on prie le Seigneur pour ne pas qu’il se plante !
et les modélisations mathématiques c’est tout du flan, faut juste faire confiance aux anges.
et voilà comment ça marche !
Pétomane, tu fais quoi ici en perdant ton temps au lieu d’écrire de sketchs pour Gad Elmaleh ou Anne Roumanov?
Personne ne t’a jamais dit que tu aurais pu faire une brillante carrière d’humoriste?
C’est quand même dommage qu’en type avec tant d’humour que toi finisse sa vie en tant que Pétomane de blog…
Renato,
les chérubins de la Madone Sixtine de Raphaël sont drôlement philosophes !
Le problème de Renato, c’est qu’il se croit supérieurement intelligent, ce qu’il n’est pas. Il a rejeté toutes les croyances pour ne conserver que la pire. Pablo, pourquoi continuer à interroger ce larbin d’hôtel? Si tu n’as pas de bagage à faire monter dans ta chambre, évidemment, ni de seau de nuit à vider. Et n’oublie pas le pourboire.
Pablo, c’est sérieux, je n’ai aucun humour.
j’ai travaillé de nombreuses années dans la fécondation in vitraux, la religion je connais !
autant que l’oeuvre de Pierre Boulez.
fécondation in vitraux
https://www.rencontre-patrimoine-religieux.com/product-page/sacr%C3%A9e-loire
Jam session
Volodos LISZT-VOLODOS
pourquoi est-ce que tu t’obstines, tu vois bien que tu ne tireras rien des mules d’avant-garde qui sont depuis longtemps d’arrière-garde.
Chaloux
Tu as raison. Mais il m’intrigue, ce Renato. À priori c’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience dans l’art (au plutôt dans le non-art). Il a quand même écrit un quatuor tellement complexe qu’on a besoin d’un chef d’orchestre pour diriger son exécution. Cela ne t’impressionne pas?
Mais malgré tout cela il a l’air de s’en foutre complétement de l’art.
À moins qu’il ne soit autiste (ses colères soudaines, surtout quand on le contrarie, sont un symptôme typique d’autisme).
En tout cas sa présence sur ce blog est un vrai mystère pour moi, puisqu’il déteste discuter et parle à peine (en quoi il est très peu italien, d’ailleurs). Il fait quoi ici, à ton avis?
ou plutôt…
Pablo, je crois qu’il y a beaucoup de flan chez Renato, cet artiste sans œuvre et sans public. En dépit de ton expérience, tu te laisses trop facilement impressionner. Je dois encore avoir dans mes cartons une espèce de poème pianistique sur la Genèse qui ne prouve rien. J’aurais fait un piètre compositeur. Un vrai, d’ailleurs, ne s’arrêterait pas à la première composition. Laisse tomber.
Très impressionnant, Volodos…
Tiens donc,… je croyais avoir déjà mis sur ce blog le lien avec l’article du Dr Damien Barraud. Un trou dans las fiches?
les fiches
Pablo/Chaloux, cessez de jouer les harpies* avec renato !
*Plus rapides que le vent, invulnérables, caquetantes, elles dévorent tout sur leur passage, ne laissant que leurs excréments.
« Une horrible maigreur creuse leurs flancs avides,
Qui, toujours s’emplissant, demeurant toujours vides,
Surchargés d’aliments, sans en être nourris,
En un fluide infect en rendent les débris,
Et de l’écoulement de cette lie impure
Empoisonnent les airs, et souillent la verdure. »
Virgile
« Attention, agresseurs mythomaniaques ! Voyons ça. Sont-ils accablés par les événements ? Non, écrasés par les événements, plutôt. Ils parlent beaucoup de civilisation — ininterrompues commémorations — tout en démontrant un inénarrable goût pour l’incivilité. Exaspérés par leur démoralisante impuissance ils ne devinent jamais un coup, mais ils voudraient endosser les habits du prophète — virtuel naturellement, et sous couvert d’anonymat, protégés par un bouclier fait de quelques idées hypocritement professées, d’affections d’emprunt et des représentations pauvres, sans profondeur ; incantations et débâcles sémiotiques : confrontés à leur incompétence, ils ne peuvent pas s’occuper de ce que réellement advient ; jamais qu’ils sachent affronter les conséquences des actions qu’ils entreprennent — comme si une divinité farfelue refusât d’allumer l’interrupteur ; tendance à déshumaniser l’ennemi : «premier bruit d’un étrange mal». Ils semblent ne pas avoir compris qu’un concept idéologique est consubstantiel à une période historique : camelots, pitres, escrocs, vendus pour de moindres récompenses. Enfin, peu importe, on ne peut que compatir, même si c’est une option impraticable. Passons du coq à l’âne ! Étant donné la conjoncture, la volonté de faire entendre le bruit du monde et la nécessité de maîtriser la redondance, assisterons-nous à une fleuraison de narrateurs néo-néo-stendhaliens ? «Tout ce qu’on ne peut pas mettre dans sa valise est insupportable !» Surplus sémantique : avant de remplir de sens le monde, il faudra relever la précarité et l’inachèvement de la physis. Clarté absolue et relative : «les faits sont antérieurs aux systèmes», la profondeur et la complexité du réel — s’arrêter sur un détail et voir ses connexions et relations avec le tout : le charme de la narration vraisemblable avec en surplus la séparation du référent, la présence de l’indéterminé, l’impossible qui survient et la fracturation de l’histoire ; suite aux récentes polemiques la Troisième Sonate pour piano de Boulez (Pollini) en boucle, car depuis longtemps déjà il n’y a plus chez moi le tic-tac d’une horloge pour casser le silence : je me souviens de «demain c’est un autre jour» ; de «il était une fois» ; de la fleur jaune de Cortázar. La pensée, le dire, le vouloir : où en sommes-nous avec ces instances habituelles de la personnalité ? «Il y a plusieurs façons de voir un nuage». »
@ Chaloux
Attends, tu oublies que c’est un ami de Pollini, qu’il l’a été de Sinopoli, qu’il a connu Boulez (et j’en oublie)…
Moi les compositeurs m’impressionnent beaucoup, puisque c’est ce que j’aurais voulu être. Et les gens qui ont la technique pour composer et ne le font pas m’intriguent beaucoup. Cela me paraît invraisemblable, par exemple, que tous les chefs-d’orchestre ne composent pas (même si beaucoup l’ont fait et ça se sait peu – Celibidache ou Klemperer, par exemple).
Paradoxalement composer pour le piano me paraît plus difficile que le faire pour l’orchestre, tellement le répertoire pour le piano est gigantesque. On a l’impression que tout a été déjà écrit. Alors que pour l’orchestre, moi j’ai l’impression qu’il y a encore beaucoup de choses à faire.
Tu n’as plus jamais essayé de composer, après ton premier essai? Même des petites pièces? Tu n’improvises jamais au piano?
n’en es-tu pas l’exemple le plus emblématique , du phénomène « réseau social », deshumanisé, jj22 jj22, jj25 ? Ne me réponds pas !!!
… et l’autre qui nous moralise pour défendre Houellebecq alors qu’elle passe son temps à cracher sur celzéceux qui nous parlent de la condition vécue des confinés dans les ehpad… Faut quand même être un rien gonflée…
Ne répondez surtout pas marie alocoque, puante du DKWB, c’était une remarque juste en passant…
Ce qui réellement me préoccupe depuis le début du confinement ce sint mes lunettes, le perdre ou les casser ce serait la seule chose qui modifierait ma vie.
Pablo, je n’ai jamais dit que je suis ami de Pollini, car je fais la difference entre ami et connaissance, c’est une question d’éducation, mais peu importe.
« alors qu’elle passe son temps à cracher sur celzéceux qui nous parlent de la condition vécue des confinés dans les ehpad… » 22 ou 23
Attends voir, comptez-vous donc, a nous avoir infligé, l’une ses delires, l’autre ses angoisses.
Quel RESPECT avez-vous donc pour votre famille, sans vous demander celle des commentateurs et lecteurs de ce blog ?!
#Ce qui réellement me préoccupe depuis le début du confinement
Alors moi c’est le confinement !
On n’est pas tous artiste sur Pinterest !
Sauf votre respect, évidemment.
Bonsoir.
Pablo, on peut rencontrer beaucoup de gens au comptoir d’un hôtel. Toto connait Pollini mais est-ce que Pollini le connait? Moi aussi je connais beaucoup de gens, est-ce que je m’en vante? J’ai eu pour professeur de piano une femme -lignée Blancard-Cortot- qui a mené aux moins deux virtuoses très connus au premier prix de concours internationaux prestigieux, et qui me gardait au piano quatre ou cinq heures de suite au lieu de l’heure prévue. Etc.etc.
Quant à cette prose de dément, qu’en penser? A qui appartiennent « les habits du prophète » si ce n’est à Toto le prophète? Et la « Phusis » n’est-elle par corrigée depuis longtemps par le principe d’entropie? Galimatias, charabia se tiennent indéfectiblement la main.
… écrasés par les événements…un inénarrable goût pour l’incivilité…démoralisante impuissance…ils voudraient endosser les habits du prophète…affections d’emprunt…représentations pauvres, sans profondeur…incantations et débâcles sémiotiques…comme si une divinité farfelue refusât d’allumer l’interrupteur…tendance à déshumaniser l’ennemi …
Grand guignol, pas un pet de lapin…
tèrezoune pendouille culnu en straitjackette..ça rappelle confusément des scènes des diables de ken russel..dirphiloo zigheil dans son culotte bavaroise..
Non Pablo, pas d’autre composition (je ne sais même pas si je ne l’ai pas brûlée) et peu d’improvisations. En revanche, j’ai énormément déchiffré pendant des années, plusieurs heures (parfois six) par jour.
..les deux soupeurs s’échangent des gros morceaux..
Le confinnement, Marie ? Ils auraient pu faire pire : condignés à la maison — ou dans un hôtel à nos frais — avec l’armée qui laisse le minimum indispensable devant la porte et délation à la carte. D’ailleurs, sous peu ça finira.
À propos, j’ai retrouvé l’horrible tableautin naïf que j’avais acheté lors de la virée en moto que vous avez rappellé, le récupérerai après le confinnement.
ne laissant que leurs excréments
des tartines baroz
bouguereau dit: à
..les deux soupeurs s’échangent des gros morceaux..
C’est dire si tu n’es pas de la partie, pauvre Boutmol…
Jazzi : En un fluide infect en rendent les débris,
Et de l’écoulement de cette lie impure
Empoisonnent les airs, et souillent la verdure.
Jazzi, de la part d’un type comme toi qui a passé sa vie à aller chercher la m… avec sa b…, et probablement avec sa langue, je trouve cette critique savoureuse, pour le moins.
« Les âmes mortes se souviendront longtemps de nos vives lâchetés. »
lozy y pêche a lasticot baroz..c’est ferbotène
Pablo et Chaloux : un Auguste et un clown blanc abandonnés sur le bord de la route par leurs employeurs.
et probablement avec sa langue, je trouve cette critique savoureuse
soupeur -et- gourmet..sapré larbin..je sens qu’il va tarder a menacer d’égorger le monde
renato, un larbin d’hôtel plein d’illusions.
dans la fécondation in vitraux
le gout du harédim est esquis..hoçi
Desolé le parvenu, je suis banalement realiste, donc pas d’illusions, et lorsque je vois un clown je le reconnaît.
bouguereau dit: à
je sens qu’il va (pas?) tarder a menacer d’égorger le monde
Comme Jules César le boutmol parle de lui-même à la troisième personne. Pourtant, il n’y a vraiment pas de quoi. Chez le boutmol, tout est court, y compris la mémoire. Les menaces d’égo.rgement, c’est lui:
bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 16 h 19 min
…un simple cuteur pour tailler un grand sourire…
Hurkhurkhurk!
Pas de problème, Toto. Moi, quand je vois un vieil imbécile qui se la raconte, je le reconnais aussi.
Bon, maintenant assez joué avec le parvenu.
je suis banalement realiste
Si c’était le cas, tu te tiendrais dans les limites de la crédibilité.
Maintenant assez joué avec le loufiat.
« au moins ».
christiane, aux archives de la Province de France avant leur reclassement, figurait, dans une pièce un peu à part, un portrait de Teilhard.
Je ne suis pas spécialiste de philosophie teilhardienne, mais ce que raconte Gary va bien avec d’autres témoignages, qui le dépeignent d’une politesse quasi britannique, ce qui ne l’empechait pas parfois de dire des choses à faire sauter un homme d’église, du genre : « Père Ch.. ne maximisez-vous pas un peu ce point de l’émergence de Dieu dans l’Histoire de l’Humanité que l’on appelle le Calvaire?! » Trente ans après, ce grand prélat classique s’en souvenait encore!
Pour le reste, pas l’impression que T ait eu un musée imaginaire. son intéret pour la préhistoire, voisin de la découverte du pseudo chainon manquant dit Homme de Pitdown, en fait un faux fossile, m’a toujours semblé un peu troublant. Une conception de Dieu , oui.
Il parait que cela parlait à certains scientifiques. Je me demande si la Condmanation n’y était pas pour beaucoup. « L Hymne de l’Univers », que j’ai sous la main, a le conte métaphysique plutot lourd. Cela commence comme de la SF de bas niveau:
« L ‘homme , suivi de son compagnon, marchait dans le désert, quand la Chose fondit sur lui.. » Et j’avoue que ce charabia me tombe des mains.
Sur Malraux et le sacré, lire Jean-Marie Bockel, « l’Enfant au Sourire », je crois, pour quelques anecdotes révélatrices de son attrait d’agnostique pour les choses sacrées, le même qu’on voit parfois à l’oeuvre chez Montherlant dans Santiago, et son pole inverse, le Cardinal d’Espagne.
Bien à vous.
MC
un faux squelette, pas fossile!
Écoutez, le parvenu, tout ce que je écris ici est vérifiable. Par contre je doute que vous sachiez lire la clef de Ut. Cela dit, faites-vous une camomille, vous en avez grand besoin. Et s’il y a un loufiat ici, c’est bien vous. Bonne soirée.
Six heures de déchiffrement par jour ce n’est pas grand chose, Chaloux, soit-dit entre nous. Moi j’en faisais 8.
Toujours à l’esprit cette phrase de T. de C. à laquelle je pense tous les jours depuis trente ans :
La moitié de ce que j’ai voulu dire est partie au vent; le reste, on ne l’a pas compris ».
Je cite de mémoire.
Mikhail Larionov – Soldier on a Horse, c. 1911. Oil on canvas, 87.0 × 99.1 cm. Tate, London, UK
Toto, je ne pratique plus LES CLEFS d’ut (je vous rappelle qu’il y en a trois si je ne me trompe) depuis au moins quarante ans, puisqu’au piano on n’en utilise que deux, mais je les ai toutes apprises, entre autres dans le Dandelot comme tout le monde. Vous tournez au valet de comédie, on croirait un valet des Précieuses ridicules. Décidément, vous avez le larbinat dans le sang.
ne maximisez-vous pas un peu ce point de l’émergence de Dieu dans l’Histoire de l’Humanité que l’on appelle le Calvaire?!
pas mal..mais il trouvait qu’on lui havait écrasé sa com..puisque maintenant ‘maximiser’ est un mot réservé..n’est ce pas msieu courte..
bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 16 h 19 min
…un simple cuteur pour tailler un grand sourire…
Hurkhurkhurk!
ha la fin..tu vois bien que c’est ma bosse..quant au 2×3 points hincérés..caviardé par tes soins de larbin..anéfé..c’était un commentaire du 9/11..le jokère avec un peu d’avance..
..tu pratiques surtout la crise de nerf mon larbin..
Il cause, il cause, le parvenu, et il ne lit que deux clefs, je ne savais pas que les pianistes font des études sélectifs ! D’ailleurs, il parle de lambinât, ce qui est amusant : sa réelle condition.
Non, tout va bien, ma pauvre vieille boutmolle. J’ai retiré ce qui relevait de ta part de la plus élémentaire prudence, mais on s’est bien compris ce jour-là.
Je cite de mémoire.
elle te cuit et ça te fait fabuler..mais reste calme..sinon c’est la claque
Il faudra laisser la scène à d’autres intervenants.
cite le tout mon larbin..le tout..tu me compiles..pédro en serait flatté..chacun ses gouts..halors retourne en bas dans les archives et copie..fidélement..et rapidos faignant
Giacomo Balla – Velocità astratta + rumore (Abstract Speed + Sound), 1913–14. Oil on wood, 54.5 x 76.5 cm. Peggy Guggenheim Collection, Venice, Italy
( Vous remarquerz le cadre peint dans la continuité du tableau, technique déjà utilisée auparavant par G. Seurat, mort trop tôt pour réaliser toutes les promesses de sa peinture.)
Fontevraud, l’Abbaye juste au confluent de la Vienne et de la Loire, ici les cheminées des vastes cuisines aux énormes fourneaux dans lesquels on cuisait les saumons pêchés en abondance et quotidiennement servis à la table des moines. Trop souvent selon les plaintes de certains…
Le larbinat, c’est bien la tienne de profession, Toto, au propre, si l’on ose dire. J’ai fait très peu de musique de chambre, malheureusement (trop difficile de trouver des partenaires sérieux), et je ne lis que des partitions de piano, puisque même la musique symphonique ou de chambre, j’en déchiffre les transcriptions au piano. Donc j’ai gardé en mémoire ce qui me sert, comme tout esprit bien fait. En ce moment le quatuor opus 44 N°1 de Mendelssohn dans une très belle transcription. Le troisième mouvement (p.20) me servira de bande son pour un petit projet maison.
Ô, grandissime Toto, tu peux le lire ici.
https://ks.imslp.net/files/imglnks/usimg/2/29/IMSLP260909-PMLP27016-Mendelssohn_-_044_n.1_-_Quartet_D_(2H_Tscherlitzky)_alt.pdf
Pour le reste, tu as raison. Je ne vais pas dans des réunions de crétins d’avant-garde pour me créer des alibis et de faux papiers d’artiste. Ce serait contraire à mon exigence.
je ne savais pas que les pianistes font des études sélectifs !
Toto, tu fais ta tête de phion. Ce n’est pas du tout ce que j’ai écrit.
on cuisait les saumons pêchés en abondance et quotidiennement servis à la table des moines
hof y’en avait partout mimi..en bretagne c’était avec le homard..et houi je crois que ça fait parti des plus anciens hédit de protection du petit populo..’interdit plus dune fois par jour’..quelquechose comme ça..pense mimi que t’as retiré le homard de la bouche du pove..c’est pas vieux..je crois que ça date du xix que c’est met de peteux et de péteuse
Le larbinat, c’est bien la tienne de profession
pépèpe..toi c’est -tous les jours-..havec les claques qui font pas grossir
Fontevraud et l’art contemporain!
https://www.lessoireesdeparis.com/2019/07/10/lart-contemporain-sinvite-a-fontevraud/
hassez de tortilloner de tes liens mimi pour faire reluire..c’est hindécent ha la fin
» En 1804, douze ans après que la dernière abbesse fut chassée suite à la Révolution, l’Abbaye fut transformée par décret napoléonien en prison et ce jusqu’en 1963. Pour la petite histoire, Jean Genet, qui fut incarcéré à plusieurs reprises, mais jamais à Fontevraud, évoqua dans son roman semi-autobiographique “Miracle de la rose” les difficiles conditions d’emprisonnement de “l’endroit le plus beau de la plus belle Touraine”.
Pauvre larbin malfaisant, il n’arrive pas à lacher prise : il doit vivre une miserable vie.
Cela dit, j’avoue que j’admire l’indulgence de Passou.
hindécent ha la fin
C’est un dessin?
Pour ceux qui ne connaitraient pas encore ce sublime Andante expressivo, ma con moto, il est là.
Pour moi, un des plus beaux morceaux de la musique de chambre que je connaisse.
renato dit: à
Pauvre larbin malfaisant
Belle parole de loufiat. Mais je ne fais que répondre à ton fiel.
À propos de la Loire :
Que dire ?
Et « Passou », maintenant…
Ici le premier qui a craché du fiel c’est vous, pauvre larbin, car ne savez rien faire d’autre.
Toto, pour un type qui a récuré les chiottes d’un hôtel de passe de troisième catégorie pendant quarante ans, je trouve que tu fais un usage pour le moins imprudent du mot « larbin ».
D’autre part, ton mépris est insupportable à proportion qu’il est injustifié, car il n’y a vraiment que toi pour croire que tu es un esprit supérieur. Un précieux ridicule, un Trissotin d’avant-garde rien de plus. Fais-nous rire de temps en temps, mais ne la ramène pas trop pour le reste.
À un moment il devient pénible.
Oui, je te le confirme, tu deviens pénible.
Pauvre larbin malfaisant, il n’arrive pas à lacher prise : il doit vivre une miserable vie.
Toto, je ne fais que te répondre. C’est toi qui ne parviens pas à « lâcher prise » : Quelle misérable existence doit être la tienne etc.
Bon, maintenant il est à niveau de court de récréation d’école élémentaire, laissons pisser.
Toto, lâche prise… tu n’es pas raisonnable. Au fait, loges-tu toujours dans une soupente de l’atelier du pitre? Une adresse qui te va comme un gant.
À midi j’ai mangé du rôti de porc froid-ratatouille.
Ah tiens, c’est la fête à renato, bonne fête renato.
Des nouvelles du ciel
petit Rappel dit: « christiane, aux archives de la Province de France avant leur reclassement, figurait, dans une pièce un peu à part, un portrait de Teilhard.
Je ne suis pas spécialiste de philosophie teilhardienne, mais ce que raconte Gary va bien avec d’autres témoignages, qui le dépeignent d’une politesse quasi britannique, ce qui ne l’empêchait pas parfois de dire des choses à faire sauter un homme d’église […] »
C’est tellement drôle de vous lire !
« L’Hymne de l’Univers», que j’ai sous la main, a le conte métaphysique plutôt lourd. Cela commence comme de la SF de bas niveau:
«L‘homme, suivi de son compagnon, marchait dans le désert, quand la Chose fondit sur lui..» Et j’avoue que ce charabia me tombe des mains. »
Quand vous avez quelque chose à dire, vous n’y allez pas par quatre chemins !
Theilhard de Chardin ? Des voyages pour éviter les problèmes avec sa hiérarchie, qui lui permettaient d’être le plus loin possible de Paris et de Rome (Ses écrits furent interdits par l’Église et Rome l’obligera, en 1948, à refuser la chaire au Collège de France à laquelle il a été élu !) Et c’est cela qui m’a plu !
La Croisière Jaune au côté d’Henry de Monfreid. Une vie de savant. La co-découverte du Sinanthrope (il faisait partie de l’équipe dans les sites de Chou-Kou-Tien qui découvrit les squelettes qu’on appelle aujourd’hui, les Sinanthropes.)
Teilhard a passé plus de vingt ans en Chine (1923-1946).
«On vient justement de trouver près de Pékin, dans de grandes fouilles auxquelles je suis mêlé, la plus grande partie d’un crâne qui paraît faire juste la transition entre le Pithécanthrope et l’homme de Neandertal […]. Cela, c’est un bon pavé dans la mare aux Théologiens.»
J’ai lu avec plaisir la biographie de Jacques Arnould* (Pierre Teilhard de Chardin par
Jacques Arnould (2009) Essai (Poche)/ Perrin).
Teilhard n’y apparaît pas comme mystique.
La lisant, je découvrais le portrait d’un homme attachant, d’un savant brillant passionné de géographie, de géologie et de paléontologie.
N’a-t-il pas au début des années 1950, reprit l’intuition de Darwin : l’Afrique serait le lieu d’origine de l’humanité ? Et cela m’intéressait davantage…
Des falaises anglaises aux rives de la mer Rouge, des forêts d’Asie aux collines d’Afrique du Sud, des tranchées de la Première Guerre mondiale à la Chine occupée par le Japon.
Il mourra à New York à 74 ans, d’une crise cardiaque, dans la soirée du 10 avril, le dimanche… de Pâques 1955.
Mais sa mystique fumeuse voyant « la figure du Christ Oméga comme point final et horizon de l’humanité », « la courbure psychique de l’Esprit », les transes incantatoires de ses livres ou « ses scénarii finalistes du passé et du futur de l’humanité : la pré-vie, la vie, la pensée, la sur-vie », m’ont toujours laissée indifférente.
Gide n’avait pas tort quand il rappelait que ce qui est mystique «présuppose et exige l’abdication de la raison»…
Une seule de ces pensées me paraissait évidente : « Évolution = Montée de conscience »; c’est à dire comment entrer dans la complexité du monde…
Les Écritures sont une des voies d’accès à Dieu, Pour Teilhard, la nature peut l’être également. (Pour moi aussi et cela me suffit !)
*Jacques Arnould est dominicain. Ingénieur agronome, docteur en histoire des sciences et en théologie, il s’intéresse aux relations entre sciences, cultures et religions, avec un intérêt particulier pour deux thèmes :
– celui du vivant et de son évolution,
– celui de l’espace et de sa conquête.
Il travaille comme chargé de mission au Centre national d’études spatiales sur la dimension éthique, sociale et culturelle des activités spatiales.
Minuit ! j’éteins l’ordi. Bonne nuit.
Cycliste :
https://blogfigures.blogspot.com/2019/02/umberto-boccioni-cyclist_1.html?q=Boccioni
Une Rappel du Parallèle des anciens et des Modernes s’impose: « Ce qui est ancien a été moderne, ce qui est moderne sera ancien »…
Bouguereau. Oui ! il a du dire ne pensez -vous pas que vous exagérez!
Bien à vous.
MC
christiazne
Non l’abdication, encore qu’en certains cas, mais l’humiliation. Voir de Daniel Vidal La Critique de la Raison Mystique (eh oui, j’ai ça!)
Bonne nuit.
MC
MC dit: à christiazne
« Non l’abdication, encore qu’en certains cas, mais l’humiliation. Voir de Daniel Vidal La Critique de la Raison Mystique (eh oui, j’ai ça!) »
J’écrivais : Gide n’avait pas tort quand il rappelait que ce qui est mystique «présuppose et exige l’abdication de la raison»…
Tout ça me travaillait car j’avais oublié de vous dire quelque chose. Et paf ! je rallume l’ordi et je tombe sur votre dernière réponse. Formidable ! L’humiliation de la raison proposeriez-vous à Gide…
Justement, voilà à quoi je pensais : ce qui me gêne dans la lecture des textes de Nobletz et d’autres mystiques c’est l’impression d’être face à une écriture pieuse, c’est-à-dire des pensées, des raisonnements qui éloignent du sacré.
Teilhard délire un peu, même beaucoup, dans ses textes mystiques mais ils sont plein d’infini, de mystère, bien pétris des terres rouges qu’il foulait et du regard qu’il posait sur le cosmos. Un peu comme une poésie vivante.
Pour moi Dieu n’est pas une question de langage, c’est ce que je voulais ajouter. « Humiliation », non de la raison mais du langage. Regardez Moïse, il bafouillait, ne pouvait pas aligner deux mots et c’est lui que Dieu a choisi pour lui dire qu’Il n’avait pas de nom et por l’envoyer près de Ramsès…
Dieu c’est l’infini, l’inconnaissance, le silence.
Çà je l’ai vécu quand je me suis perdue en haute montagne, un certain été, avec juste en cette nuit décisive comme compagnie : des marmottes et des étoiles. Au matin un hélicoptère de la gendarmerie m’a récupérée là où j’avais installé mon bivouac, au pied d’un pierrier, pas loin du bord de la falaise. Eh bien, cette nuit-là j’ai vécu le silence de Dieu comme un apaisement, une absence totale pour moi de peur, une sorte de confiance paisible. J’avais juste soif ayant laissé ma gourde dans le sac de ma fille. Nous étions en groupe sur un chemin de grande randonnée. Essoufflée, j’ai demandé à faire une pause. Le groupe est reparti me disant : – tu n’es pas loin du camp, suis le chemin.
Mais le chemin retournait vers l’arrière. Je m’en suis aperçue en regardant le paysage. Eux avaient rectifié, oubliant que j’étais à l’arrière. Quand le soir a commencé d’envelopper de froid la montagne, j’ai tenté de m’en sortir en me dirigeant vers la bonne direction. Mais je suis tombée dans un amas de roches, de caillasses jusqu’à ce que j’atteigne le bord herbeux de la falaise. Eux m’ont cherché toute la nuit mais ils ne risquaient pas de me retrouver car j’étais très loin du chemin.
Tout ça pour dire que j’ai eu le temps de penser, blottie dans mon duvet, regardant les marmottes sortir de leur terrier. J’en ai vu trois. Je repensais aux livres de Saint-Exupéry, à son expérience de la solitude sous les étoiles (« Vol de nuit » je crois).
Il n’y avait rien en cette nuit entre le ciel et moi. Alors, je regardais les étoiles. Cet univers si vacillant, si impénétrable, si inconnu. Je me demandais pour la énième fois si Dieu existait et pourquoi j’étais là, complètement perdue. Et le silence de Dieu m’a répondu…
Sur ce, bonne nuit, pour de vrai !
J’aime beaucoup discuter avec vous et je suis contente que vous ayez ce livre de Daniel Vidal « La Critique de la Raison Mystique ».
Christiane
Vous avez eu grandement raison de stopper. Les ressauts en montagne sont mortels. Nous avec mon amie Pierrette avons fait demi tour. Remonté le chemin étroit guidée par mon chien malinois.
À la cabane ouverte qq.centaines de mètres plus haut, avons fait un feu dans la cheminée et dormi sur les bancs de bois.
Lorsque nous sommes reparties au jour levé, nous avons constaté que nous étions quasiment arrivées à la première descente.
Mais rebroussé chemin quand même.
Sans rencontrer dieu mais la veille, le loup.
Je suis contente que vous ayez eu la vie sauve.
renato dit: à
Contrairement à d’autres je n’ai pas beaucoup de préjugés.
Très laid.
Tout.
Et cela ne sert à rien de titrer à une idiote.
L’idiotie consiste à recenser les scènes de torture pour se faire ses petits frissons.
En passant, sa lecture de TdC n’a pas découragé Dalida du désespoir profond qui l’habitait.
Nota ter : les préjugés ont bien grande utilité, style quand on est c., on le reste.
renato dit: à
À propos de la Loire
[…]
Que dire ?
Qu’un homme a considéré qu’une femle était un trou et s’est vidé les couilles.
Pourtant c’est comme ça que se réjouit la vieille théâtreuse au début de Emmène-moi au bout du monde avec son légionnaire.
Avant de se jeter sur l’absinthe dans le bistro du quartier, elle gueule « je suis un trou, je suis un trou ».
Les bébés se désirent. Sinon, c’est le drame assuré.
Très laid.
Tout.
Le costume de la pianiste. Peut prendre des cours avec christina cordula.
La cacophonie qui s’ensuit.
Les oreilles massacrées.
Un sommaire qui éblouit, in fécondation in vitraux. Voyage de qq.années, ce me semble,
PARTIE I – De monts en vallées
Le Mont Gerbier de Jonc
Arlempdes, église Saint-Pierre-ès-liens
Le Puy-en-Velay cathédrale Notre-Dame, chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe, sanctuaire Saint-Joseph d’Espaly-Saint-Marcel
Lavoûte-sur-Loire, église Saint-Maurice
Chamalières-sur-Loire, abbatiale Notre-Dame-et-Saint-Gilles
Retournac, église Saint-Jean-Baptiste
Saint-Just-Saint-Rambert, église Saint-André
Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire, église Saint-Maurice
Roanne église des Jésuites, chapelle Saint-Nicolas, églises Saint-Étienne et Notre-Dame-des-Victoires
La Bénisson-Dieu, abbaye Saint-Bernard
Charlieu abbatiale Saint-Fortuné, église Saint-Philibert, couvent des Cordeliers, Hôtel-Dieu
PARTIE II – De la Bourgogne aux portes du Val
Paray-le-Monial, basilique du Sacré-Cœur
Diou, abbaye Notre-Dame de Sept-Fons
Nevers cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, chapelle de la Visitation, abbatiale Saint-Étienne, église Saint-Pierre
Menetou-Couture, abbaye Notre-Dame de Fontmorigny
La Charité-sur-Loire, abbaye Notre-Dame
Saint-Satur, église Saint-Satur
Cosne-Cours- sur Loire, églises Saint-Jacques et Saint-Aignan
Léré, collégiale Saint-Martin
Gien, église Sainte-Jeanne-d’Arc
Saint-Benoît-sur-Loire, abbaye Notre-Dame
Germigny-des-Prés, église de la Très-Sainte-Trinité
Châteauneuf-sur-Loire, église Saint-Martial
Chécy, église Saint-Pierre
PARTIE III – Le Val de Loire en majesté
Orléans cathédrale Sainte-Croix, collégiale Saint-Aignan, crypte Saint-Avit, église Notre-Dame-de-Recouvrance
Cléry-Saint-André, basilique Notre-Dame
Meung-sur-Loire, collégiale Saint-Liphard
Beaugency abbatiale Notre-Dame, chapelle Saint-Georges, tour Saint-Firmin, église Saint-Étienne
Suèvres, églises Saint-Christophe et Saint-Lubin
Saint-Dyé-sur-Loire, priorale Saint-Dié
Cour-sur-Loire, église Saint-Vincent-et-Sainte-Radegonde
Blois abbatiale Saint-Nicolas, cathédrale Saint-Louis, église Saint-Saturnin, église Saint-Vincent, chapelle Saint-Calais, basilique de la Trinité
Amboise église Saint-Denis, église Saint-Florentin, chapelle Saint-Hubert
Tours cathédrale Saint-Gatien, église Saint-Julien, basilique Saint-Martin
La Riche, prieuré Saint-Cosme
Rigny-Ussé, ancienne église Notre-Dame de Rigny et chapelle du château d’Ussé
Bourgueil, abbaye Saint-Pierre et église Saint-Germain
Candes-Saint-Martin, collégiale Saint-Martin
PARTIE IV – La Loire en ses pays
Fontevraud-L’abbaye, abbaye Notre-Dame
Saumur, églises Saint-Pierre, Notre-Dame de Nantilly et Notre-Dame-des-Ardilliers
Cunault, priorale Notre-Dame
Le Thoureil, abbaye de Saint-Maur-de-Glanfeuil
Angers cathédrale Saint-Maurice, Le Ronceray et la Trinité, abbaye Saint-Aubin, abbaye Saint-Serge, abbaye de Toussaint, hospice Saint-Jean, collégiale Saint-Martin, chapelle Saint-Jean-Baptiste, chapelle des Ursules, couvent de La Baumette
Béhuard, chapelle Notre-Dame
Saint-Florent-le-Vieil, abbatiale Saint-Florent
Nantes cathédrale Saint-Pierre, église Sainte-Croix, église Notre-Dame-de-Bon-Port, basilique Saint-Nicolas
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, abbatiale Saint-Philibert
Donges, église Saint-Martin
Saint-Nazaire, églises Saint-Nazaire, Sainte-Anne.
Marie Sasseur dit: à
Je m’y perds un peu , amlette; il faut que je revoie ce film, pour bien te comprendre…savoir si tu es le 22 ou le 23…
Hyper intelligent et doué de terroriser n’importe qji avec des liens à la mords-moi le noeud à 2h55.
Ne pas les ouvrir.
Sale coup assuré.
Sylvie Guilhem à Rome
https://www.britishcouncil.it/en/events/Sylvie-Guillem
Renato,
Un petit mot de sympathie pour vous qui faites partie des voix de ce blog qui m’apprennent quelque chose. Faites pas attention à ceux qui ne valent rien.
« Les effets du coronavirus auront rendu cette manière de mourir inhumaine. Au grand damn de ceux qui croyaient leurs aînés en sécurité ? »
Hier, il m’a été dit que l’EHPAD avait été transformé en bunker.
Prochain rv dans 15 jours.
107 résidents sur deux structures séparées mais liées.
Toutes les familles viennent voir leurs parents y compris ceux qui ne venaient jamais.
Hier soir réussi à faire un skype. Cela tient désormais du miracle. Dix jours sans.
Va’t’elle jaillir la laideur du système ?
Toutes les voix -secrétaire, psy-, animatrice joyeuses et enjouées. Elles y trouveraient leur compte ?
En tout cas, respect, et plus même, à moi adressé. Ai changé de ton. Mais pas de nature. Ma mère m’a dit qu’elle repartirait avec moi. Je l’ai prévenue que ce ne serait pas possible là. Je lui ai dit « il ne faudra pas pleurer ». Elle m’a répondu d’accord.
rose,bonsoir
Don’t Miss These Two Fascinating Films About Family and Politics
Commonwealth and Council is streaming, for free, two deeply personal films by Mariah Garnett.
was the feature-length film Trouble (2019), which our critic Abe Ahn described as “an intimate reenactment of family and political histories.” Over the course of the film, Garnett’s relationship with her long-lost father unravels, as she learns more about his past — specifically his activist past and his
, you’ll now be able to stream it through Commonwealth and Council’s website from Friday, May 8 through Saturday, May 9. It’s yet another example of how artists and organizations are sharing their work online during these times when we’re inside.
Before then, you can also watch Garnett’s “Garbage, the City, and Death” (2010), another dive into familial history. For this eight-minute film, Garnett took three scenes from the Fassbinder play of the same name and reenacted them with her long-lost half sister, Joanna Coleman. In the filmmaker’s words, “I use Fassbinder’s text as a means of exploring concepts relating to sibling-hood that do not exist in my actual relationship with my sister — it is an illustration of how I imagine sisters might fight.” You can stream this one starting today, April 28, through Friday, May 8.
https://hyperallergic.com/559349/mariah-garnett-trouble-commonwealth-and-council/?utm_medium=email&utm_campaign=F050420&utm_content=F050420+CID_42d94de5d4f4f4e5e9fe565f84060591&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=Dont%2520Miss%2520These%2520Two%2520Fascinating%2520Films%2520About%2520Family%2520and%2520Politics
Germ1ine de Staël : »elle implorait le tyran de lui laisser revoir ses enfants à Paris… Le nabot resta sourd à sa requête, comme tout les lecteurs des MOT le savent icite. Etait pas facilement apitoyab’, l’Napopo. »
Moi aussi j’ai essayé activement d’amadouer la curatrice/mandataire judiciaire.
M’a dit « je dois rendre des comptes au tribunal ».
La réalité est orgueuil démesuré plus trois enfants en bas âge confinés. Plus mémoire très défaillante, elle dit kekchose, un mois après, ne sait plus qu’elle l’a dit. Et puis, se laisse manipuler en croyant être maître des décisions.
Comme, ou au même titre que, celle qui a laissé se faire violer quatre jours durant une majeure protégée de 28 ans, elle ne protège pas sa majeure protégée : ma mère m’a dit « hier si tu n’étais pas là, je me laisserais couler à pic ». Après qq. jours de grand découragement (deux semaines ?) ai repris le flambeau. Mes copines m’ont prévenue « tu portes ta mère, si tu faiblis, c’est pas possible ». J’me sens Christophe qui porte le christ pour traverser la rivière. L’eau était à mi-cuisses. L’a redescendu. Avons passé la moitié. On voit la rive d’en face.
Les mandataires judiciaires qui ne s’occupent pas de leurs majeurs protégés, leur pompe à fric.
orgueil démesuré.
Terrible, l’orgueil démesuré.
Si tu le sais, tu peux encore le fouler au pied.
Si tu ne le sais pas, tu es chocolat. Il te bouffe.
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