de Pierre Assouline

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La République des livres
Remonter la Loire

Remonter la Loire

Un jour, à l’aube de leur cinquantième anniversaire, trois amis de toujours décident avec l’accord de leurs femmes et de leurs enfants de remonter la Loire en barque. Juste eux trois comme avant. Pourquoi ? Pour rien, justement, c’est cela qui est beau, la gratuité du geste. Pour le pur plaisir d’être ensemble et de s’en souvenir plus tard. On dirait une promesse de pochards dans la perspective de leur jubilé. Mais ils pourraient presque répondre, tel George Mallory à qui l’on demandait pourquoi il s’attaquait à l’Everest : « Parce qu’il est là ». La Loire aussi est là. Sauf qu’on ne leur posera pas la question et qu’ils n’ont pas à se justifier. Leur désir de Loire ressemble à l’un de ces vœux absurdes noués dans le secret de l’enfance, penchés au parapet sur le pont de Nevers : « Un jour… »

Longtemps après, il est là, le jour et il s’impose avec tant de naturel qu’aucun des trois ne songe à esquiver- surtout pas Michel Jullien, l’écrivain du trio, l’alpiniste qui a fait une croix sur les hauts sommets après les avoir longtemps tutoyés, et qui rapporte leur équipée dans l’un des plus beaux livres de la rentrée avortée de février-mars Intervalles de Loire (125 pages, 14 euros, Verdier). La Loire… Rien moins que le plus long fleuve de France avec ses 1 006 kms. Les mille kms, on les voit bien, à défaut on les imagine ; mais les six derniers kms, quel mystère, quel énigme, ils ne peuvent être que surnuméraires, il y aurait déjà là matière à roman, d’autant que la source se trouve en Ardèche au pied du Mont Gerbier-de-Jonc, pure petite madeleine des cours de géographie.

D’abord trouver l’engin. Après quelques aléas du côté du boncoin.com, puis de la fabrication très personnelle d’une carène en plastique qui n’aurait pu résister aux réalités pierreuses du fleuve, ils jetèrent leur dévolu sur une chose plus raisonnable dégottée dans les petites annonces fluviales. Une chaloupe de pêcheur en aluminium, une centaine de kgs portés non sans grâce, trois bancs, une quille, une remorque, un matricule fluvial en bonne et due forme, un point d’attache à Saint-Nazaire.

Une expédition, ça se prépare même si la Loire n’est pas l’Orénoque. Avec l’aide de Google Earth, ils collectent 582 images, vision panoramique qui leur permet de balayer le lit depuis la commune d’Andrézieux, tout près de Saint-Etienne, jusqu’à l’embouchure du côté de Saint-Nazaire. Indispensable pour se jouer des dangers, cul de grève et épis de berges. Une fois classées, scotchées, plastifiées, elles constituent le livre du fleuve, la mémoire de ses îles et méandres, un GPS de papier aux allures de grimoire, son photomaton rebaptisé    « le Navigator », assez encombrant au final mais c’est ainsi. Question de principe : à bord, pas de moteur, pas d’Internet et, plus surprenant dans ce concert d’interdits, pas d’autre musique que le couinement des avirons et le gargouillis qui s’en suit. Encore que, à la réflexion…

« « Ramer « en silence » au son des partitas eût été sans doute agréable, feutré, une heure, deux heures, pas plus, les mêmes choses seraient revenues et nous étions loin d’imaginer combien l’occupation de chaque instant détournerait d’une source harmonique, en fausse cadence. Bach ou n’importe quoi en Loire aurait viré « musique d’appartement », rengaines d’ascenseur »

Pas de technologie mais des statistiques, tout de même. 34 kms par jour en moyenne, parfois plutôt 65 kms parfois plutôt 12Kms, une vitesse de 4,5 kms/ heure, 10 départements croisés, cinq ponts par jour… On n’ira pas vérifier. En revanche, là où un ancien pratiquant de l’aviron (ce qu’ils ne sont pas et ne cherchent pas à être) demeure dubitatif, c’est dans les 35 coups de rame revendiqués à la minute. D’autant plus difficile à croire lorsqu’on tient mal ses avirons puisqu’ils portent des mitaines ( !) et souffrent d’ampoules à la paume et aux doigts. Qu’importe !

Des accostages à l’estime pour se ravitailler avant de s’en remettre à la coulée liquide. Le fleuve est moins tranquille qu’il n’y paraît. Barré d’obstacles, il exige parfois d’être contourné par voie de terre, la lourde barque montée sur roulettes, ce qui ne pas de soi car avec leurs effets, son poids avoisine les deux cents kgs. Souvent, le problème est invisible, banc sablonneux dissimulé sous la renoncule des rivières.

« A quel moment change un paysage ? »

Voilà une belle question que peu de livres posent et qui paraît essentielle à la poursuite de la vraie vie. Avec un certain bon sens, on dira que le modelé et la charge forestière sont déterminants ; mais pour notre trio, ce qui compte, ce n’est pas tant sa physionomie que les sons qu’il renvoie, la diversité de ses bruits, la nature de ses échos, au fond sa musique intérieure. Cela peut être imperceptible. En revanche, ils devinent toujours quand un paysage est à l’arrêt : lorsque la vue d’une centrale nucléaire y jette un froid jusqu’à y arrêter le temps.

« C’est critiquable ou pédant, chaque grande ville croisée aux avirons me fait penser au premier mouvement de la troisième symphonie de Górecki, lente venue, chorus, égale redescente »

Sous la plume de Michel Jullien (1962), une chaussure a ses humeurs. Dans l’esprit, c’est plus proche des canotages de Maupassant sur la Seine, dont les nouvelles évoquent la douce nostalgie d’un paradis perdu, que de la course d’aviron Oxford-Cambridge sur la Tamise, qui suinte plutôt la rivalité, l’orgueil, la performance et la revanche. Parfois, la force du courant aidant, la barque va seule, sans effort musculaire, où ça lui chante, à son rythme lent, quêtant la probabilité d’un estuaire, ce que Julien Gracq appelle « la vitesse lisse ».

Trois hommes, trois bancs. Ils s’y tiennent à tour de rôle, changent de place toutes les trois heures. Sur celui de l’avant, on tient le Navigator ; sur celui de l’arrière, on barre tandis que « le décor vous sourit à reculons » ; sur celui du milieu, on souque. Chaque poste exige sa propre vigilance. Une fausse pelle et la barque tangue dangereusement ; un coup de barre mal ajusté et on risque un violent accostage imprévu ; quant aux repérages, on ne se méfie jamais assez des ponts : il en tombe des encombrants, des caddies, des vélos dont le fleuve témoigne quand il se fait cimetière dans les moments d’assèchement. A la fin de la journée, les rameurs sont pris de vertige.

« Une hallucination sans conséquence brouille le visage de mes deux camarades. Ils ont tous deux des affluents dans les paupières, des rigoles aux joues et des bras d’eau sur les tempes, même faciès, une ressouvenance alternée, l’un serait Jules Renard, l’autre Ramuz. Les avirons trempent, ressortent, ils ne font que ça – des palindromes-, grandes tiges métronomes, je regarde mes pieds comme des splendeurs, les frondaisons, ma lassitude revient au décor, se fixe aux arbres, sur celui-ci, un peu plieur au virage, penché vers l’eau ».

Dans ces moments magiques où l’on se sent hors du monde et hors du temps, alors qu’on est juste dans une barque avec deux potes sur la Loire, Michel Jullien dit qu’on en oublie d’aller, et tout est dit ;  mais il rend à César ce qui lui appartient et à Mallarmé ce morceau chû non d’un improbable désastre mais de ses Divagations :

« J’avais beaucoup ramé, d’un grand geste net assoupi, les yeux au dedans fixés sur l’entier oubli d’aller, comme le rite de l’heure coulait alentour »

Les pieds nickelés du fleuve parlent tout seuls ou se parlent l’un à l’autre mais toujours par-dessus la tête du rameur car qui rame ne parle pas. Parfois, ils font silence, longuement. Quand on se connaît depuis l’enfance, c’est aussi une manière de se parler sans dire un mot. Ce qui passe dans ces moments de grâce est un oxymètre de l’amitié comme il en est pour mesurer le pouls. Autant d’instants suspendus au-dessus de l’eau au cœur d’une absence de ténèbres. On penserait volontiers à la Traversée de la France à la nage de Pierre Patrolin, dont la découverte nous avait enchanté en 2012, si Michel Jullien ne jugeait son projet trop copieux et sa lecture finalement assez ennuyeuse.

Il n’est pas de plus fluide manière de se déconfiner avant l’heure que de se laisser emporter par le courant de cette écriture. Guère d’anecdotes mais une mystique du chemin de halage. Ne vous attendez pas y trouver narrés de hauts faits mais une sensation du monde. Au creux de ces Intervalles de Loire, on a souvent l’impression qu’un mot y rencontre un autre pour la première fois (lire ici les premières pages ou encore écouter l’auteur en lire des passages). Pas de la prose poétique qui se regarde écrire mais une quête sensuelle du rythme idéal. Peu de jargon de l’aviron sportif, juste la technique nécessaire pour désigner les choses par leurs noms : la dame de nage, la bague, les tolets… Mais pas plus de bâbord que de tribord. Tout un halo poétique que n’aurait pas renié le Jacques Perret de Rôle de plaisance. Souplesse de la pensée, fermeté de l’écriture.

Michel Jullien renvoie en passant à des livres vers lesquels on se retient de se précipiter séance tenante : la Compagnie du fleuve de Thierry Guidet,  Faits divers, une nouvelle d’André Dhôtel, le Verlaine de la Bonne chanson et le Journal de Jules Renard un peu partout. Le livre de bord est un inventaire des coches d’eau et gabarres, de la lutte incessante à coups de cailloux contre le coassement des grenouilles, « orgasme phonatoire » qui gâche leurs nuits sur la rive. Le relevé des bourgs et patelins salués en passant est à lui seul, par le son qu’il dégage, un subtil précipité de France : en vrac, au gré de la mémoire, Bonny-sur-Loire, Sermoise, Saint-Éloi, Dampierre-en-Burly, Trentemoult,  Cinq-Mars-la-Pile, Bouchemaine, Mauves, Veauche, Chalonnes, Montjean, Craintilleux, Cordemais, Suilly-la-Tour, Mindin, enfin Saint-Brévin. Une vraie gourmandise des mots qui ne tourne jamais à l’orgie lexicale. Tout dans la mesure, l’harmonie, la précision. Comme si la quête infinie du mot juste était le sésame pour accéder enfin à la légèreté.

Sur les îlots où gîter et préparer sa couche, il fait nuit lorsqu’on ne distingue plus la couleur du vin au fond de la timbale. De tous les objets embarqués, et bien soupesés auparavant, quelques uns lui auront été parfaitement inutiles. Notamment le seul livre, destiné à être lu mais jamais lu, et pour cause. Trop à faire pendant la journée, trop de fatigue le soir, l’envie de parler enfin avec ses amis, de boire du vin et…. Au moins, cet exemplaire du Kaputt de Malaparte aura-t-il servi à quelque chose : faire prendre les feux, par paquet de dix pages en commençant par la fin, bien sûr, sait-on jamais. Un autre avait emmené ses encres, ses couleurs, son papier à dessin, en vain lui aussi. Il a préféré trempé sa ligne à la tombée du soir, mais « moins pour compléter notre dîner que pour éprouver l’inaction paysagère, station debout ».

Ce livre est une pépite littéraire victime collatérale du Covid-19. Il se savoure et se déguste en donnant du temps au temps, en le suspendant pour être en osmose avec les trois rameurs. Sûr qu’Intervalles de Loire demeurera longtemps dans un rayon de ma bibliothèque au panthéon des grandes épopées fluviales, Danube de Claudio Magris, Adour. Histoire fleuve de Serge Airoldi, Remonter la Marne de Jean-Paul Kauffmann, inséparable de La Grande Rivière Marne – dérives et inventaires,  du photographe Gérard Rondeau.

A qui se destine ce genre de livre qui ne relève d’aucun genre ? Si c’est à tout le monde, c’est à personne. Ou n’importe qui. La réponse, je l’ai trouvée finalement dans un autre livre tout récemment disparu aussitôt que paru. Dans La fin de Bartleby (147 pages, 16 euros, fario), Thierry Bouchard prend prétexte de la destinée comique et tragique du fameux personnage d’Herman Melville pour s’interroger non plus sur le rendu du fameux « I would prefer not to » (mais il le fait utilement sur les diverses traductions du titre Bartleby the Scrivener : le scribe, l’écrivain, le copiste, le commis aux écritures, le greffier, le copiste de pièces juridiques…) que sur ce que l’écriture exige de renoncement au monde. En filigrane, c’est une véritable réflexion sur le devenir d’un certain type de littérature, de passion pour ce qu’elle représentait jusqu’à présent et qui est peut-être en train de disparaître comme l’écrivain B. de son si fin récit. Tout tourne autour d’une expression qui revient à de nombreuses reprises :

« La communauté des lecteurs pénétrants ».

Surtout pas une élite, ou un microcosme qui se donnerait pour tel. J’y vois ceux qui sont prêts à s’offrir le luxe suprême de prendre le temps d’entrer dans un livre toutes affaires cessantes, de s’envelopper de son écriture, de goûter, de savourer, de comprendre, d’insister, de creuser et creuser sans fin sans rien attendre d’autre en retour que l’empreinte, légère mais durable, d’un supplément d’âme. Ils ne sont peut-être pas plus de deux mille en langue française, estimation basse. Sans employer la même expression, Philip Roth m’avait dit lors d’une conversation à l’époque de Pastorale américaine qu’il s’adressait à des lecteurs non pas profonds mais « attentifs et concentrés », capables de lire deux à trois heures par nuit trois nuits par semaine au moins et de tout mettre de côté pour lire un livre, de rentrer chez eux pour ça, de ne pas faire dix autres choses pendant qu’ils lisent au motif que la lecture sérieuse est une activité secrète et solitaire ; il ajoutait qu’ils étaient moins de cent mille dans tous les Etats-Unis. Quel que soit son nombre et sa qualité réels ou supposés, cette communauté de lecteurs pénétrants, c’est pour elle qu’Intervalles de Loire a été écrit- et pour tous ceux qui voudront s’y joindre.

(Photos Maxence Verrier et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 228 Réponses pour Remonter la Loire

rose dit: à

« notamment ces fameuses répliques quand Tillaye dit au comte de Nevers « vous qui vivez au bord de la Nièvre n’oubliez point que dans ce mot, Nièvre on y trouve « niais » » et l’autre de répliquer « bien sûr mon ami, vous-même rappellerez à votre chère épouse que que dans Cosne sur Loire on y trouve « conne » ». »

Ah oui.
Dans Rhône, on trouve rhôoo noeud.
Dans Seine, saine.
Et dans Rhin rein. Si ce n’est qu’il y en a deux.

Avec ça, on a tout gagné.

Moi, ce qui m’intéresse, c’est quand les rivières fleuves, cours d’eau donnent leurs noms aux départements et/ou aux villages.

Et aussi, suite au premier texte de Raymond (cui sur les veuves poignants, convaincue que cela n’a jamais été un choix), heureusement que nombre de cours d’eau (le Rhin premier) foutent le camp vers le nord. Tu imagines la Méditerranée avec toute cette eau douce, les poissons tristounets, les soles raplapla, tout ça ?

rose dit: à

Bonjour et alii

relationship with my sister — it is an illustration of how I imagine sisters might fight.” You can stream this one starting today, April 28, through Friday, May 8.
https://hyperallergic.com/559349/mariah-garnett-trouble-commonwealth-and-council/?utm_medium=email&utm_campaign=F050420&utm_content=F050420+CID_42d94de5d4f4f4e5e9fe565f84060591&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=Dont%2520Miss%2520These%2520Two%2520Fascinating%2520Films%2520About%2520Family%2520and%2520Politics

Je vous remercie.
Passe très peu de temps devant l’ordi.
Un peu la nuit.
Verrai si, d’ici le 8 mai. La chose qui m’intéresse en ce moment, je ne me bats pas avec ma soeur, j’en ai peur, c’est la manière dont les pères acceptent/aiment/rejettent/encouragent/démolissent leurs enfants. Les conduisent à grandir, les vouent aux gémonies. C’est mon sujet.

rose dit: à

rose dit: à
Cui sur les veuves, le texte, poignant.

rose dit: à

Christiane

(Salvatore Cascio) espiègle et débrouillard.
Toto se faufile dans la cabine d’Alfredo pour récupérer les petits morceaux de film censurés par le prêtre du village pour qui il est aussi enfant de chœur et doit à ce titre se lever tôt pour les messes où il s’endort ou remettre son aube pour les enterrements.

C’est l’hommage rendu une fois adulte à la passion née pour le cinéma. Magnifique film, Cinema paradisio.

rose dit: à

L’Hermance.

Telle Hermance Chenu.

rose dit: à

Raymond
La beauté de ce passage, sa justesse, sa pudeur.

« On sent qu’à l’héroïsme du mari elles auraient préféré son courage de tous les jours. Il y a beau temps qu’elles ne lisent plus les noms placardés sur l’avenue : elles auraient tellement voulu connaître le visage, le corps qui vieillit à vue d’œil entre les mains. Alors elles vivotent dans le triangle qui rend fou : boucher, épicier, boulanger, jusqu’à ce que mort s’ensuive. »

rose dit: à

Christiane

Remonté sur trois jours. Trouvé nombre de pépites. Pas votre texte Gary/Teillard.

Constatation : si les occupations extérieures empêchent de lire coms.qui intéressent et auxquels on voudrait participer, les copier/coller dans un fichier à part ; les retrouver, j’en suis témoin, mission impossible.

Bien cordialement, et dslée, sur Gary essaie de ne rien rater. Là, c’est loupé. 😔

rose dit: à

Deux messages personnels :

1/ à C. avec mon amitié indéfectible

« Le protocole sanitaire de l’éducation nationale – qui a circulé à partir du 29 avril – a en effet surpris les directeurs d’écoles et les communes, par son ampleur et sa complexité. Il prévoit une batterie de mesures drastiques, insistant sur le lavage régulier des mains et le respect d’une distance d’un mètre entre les personnes. On y lit également que tous les bureaux devront être espacés d’un mètre, les jeux partagés rangés, les récréations échelonnées, le matériel pédagogique désinfecté régulièrement, la circulation organisée dans les couloirs et dans les classes à l’aide d’un marquage au sol. »

rose dit: à

à ta maison, B.
Du nerf.
Bouge-toi le coccyx.

rose dit: à

>D.

Aux scalores, je préfère les paroles.
Pire que les protéines animales, le bio écolo.

https://youtu.be/VB2CMX6KMhw

Ne te fâche pas, ne te fâche pas, ne te fâche pas. J’te l’aurais dit, un jour ou l’autre.

JiCé..... dit: à

Mardi 5 mai 2020, 5h41
Je précise pour l’ami renato.
Mon meilleur souvenir de Bayreuth date de mon dernier séjour pour goûter le Ring de 2003. J’ai revu dans ce trou perdu pour mélomane, tout ce qui fait le charme de ce lieu enchanté.

Une fée l’habitait dont on parlait en politique teutonne : Angela Merkel. Dauphine du Chancelier de l’époque, elle apprenait le rôle en société cultivée. Elle me laissa un souvenir inoubliable.

En effet,sa robe longue de soirée avait été conçue et réalisée, certainement à grand prix, par un couturier fou ! Taillée dans un tissu à fleurs colorées, énormes, à faire des rideaux de chambrette dans un EHPAD pas cher, elle était atroce enfermée dans ce tube atroce…Inoubliable !

Je m’en vais, promis juré ! Je n’ai qu’une parole. Une par personne.

Marie Sasseur dit: à

JJ22, JJ23 , relisez bien cela:

« Ma mère m’a dit qu’elle repartirait avec moi. Je l’ai prévenue que ce ne serait pas possible là. »

Et ensuite tu trouveras du sens au texte de Houellebecq.

Marie Sasseur dit: à

quelques réflexions, prises au pied de la lettre de Houellebecq ( et aussi d’un ancien billet de la rdl):

« Cette relégation de la mort est à mettre en lien avec la médicalisation de la société » Ariès

« Le délabrement des institutions, la dégradation du politique, le déclassement de l’école, le « qui suis-je ? » dissocié du « d’où je viens ? », montrent en tout cas qu’une rupture de la transmission intergénérationnelle n’est pas incompatible avec les débordements de la mémoire. Quand chacun peut piloter lui-même les machines à voyager dans le temps, on peut bien se passer des passeurs, à commencer par les pères, désormais formés par leurs enfants à l’usage des technologies de l’information. Et c’est encore le mot génération qui désigne les versions successives d’un smartphone ou d’une tablette. Le verbe engendrer recule au profit de générer, qui évoque davantage la production technologique que la reproduction biologique.

Toutes ces interrogations convergent vers un seul et même problème, qu’on pourrait ainsi résumer, quand on se demande comme nous ce que font aux hommes leurs outils : puisque le progrès technique, par nature et par bonheur, délivre l’effet génération, comment rétablir un enchaînement qui ne soit pas un esclavage ? »

https://www.mediologie.org/l-effet-generation

Marie Sasseur dit: à

Elle me plait bien cette idée de livre des Heures, composé d’impressions google earth. C’est même le truc le plus audacieux qu’il m’a été donné de lire sur la facilité d’appréhender l’inconnu d’un espace, en faisant confiance à la modélisation. (Ce sujet me passionne, la carte et le territoire…)

j’aurais poussé le bouchon encore plus loin: en mettant une gopro sur la visière de la casquette du barreur, pour compléter le site google « street view »…

Pablo75 dit: à

Teilhard délire un peu, même beaucoup, dans ses textes mystiques
christiane dit

Comment tu sais qu’il délire si tu ne comprends pas ce qu’il dit?

Pablo75 dit: à

« Non l’abdication, encore qu’en certains cas, mais l’humiliation. »
christiane dit

Tous les mystiques de toutes les religions et toutes les époques disent la même chose. Pour que Dieu puisse entrer dans l’âme, il faut avant la vider. Et pour la vider, il faut s’abaisser. Tout le reste c’est du blablabla.

« Le plus haut point de l’élévation se trouve au plus profond de l’abaissement. »
(Maître Eckhart, Traités et sermons)

«Au lieu de vous plaindre de ce que Dieu s’est caché, vous lui rendrez grâces de ce qu’il s’est tant découvert; et vous lui rendrez grâces encore de ce qu’il ne s’est pas découvert aux sages superbes, indignes de connaître un dieu si saint.
Deux sortes de personnes connaissent : ceux qui ont le coeur humilié, et qui aiment la bassesse [l’humilité], quelque degré d’esprit qu’ils aient, haut ou bas; ou ceux qui ont assez d’esprit pour voir la vérité, quelque opposition qu’ils aient. »
(Pascal. Pensées)

«Il est une vieille légende d’un rabbin à qui un élève rend visite et demande: -Rabbi, dans le temps, il existait des hommes qui avaient vu Dieu face à face; pourquoi n’y en a-t-il plus aujourd’hui? Le rabbin répondit: -Parce que personne, aujourd’hui, ne peut s’incliner assez profondément.»
(C.-G. Jung)

«On n’entre pas dans la vérité sans avoir passé à travers son propre anéantissement: sans avoir séjourné longtemps dans un état de totale et extrême humiliation. »
(Simone Weil)

«Dieu est abdication. »
(Simone Weil)

christiane dit: à

Voilà, Rose,
c’était là :
christiane dit: « Que pensez-vous, M.Court, du regard de Romain Gary sur Teilhard de Chardin, les jésuites, Malraux, Massignon ?
Extrait d’un livre La nuit sera calme paru en 1974. Il s’agit d’une interview virtuelle de Romain Gary (R.G.), réalisée en 1974, par…Romain Gary lui-même sous le nom de François Bondy(F.B.) » :
https://www.teilhard.fr/sites/default/files/pdf/teilhard_vu_par_romain_gary.pdf

christiane dit: à

Pablo75 dit: « «Non l’abdication, encore qu’en certains cas, mais l’humiliation.» […] »

Merci, Pablo, pour ces citations lumineuses.

Ed dit: à

Allez, c’est bien parce que c’est vous, et que j’ai envie de vous faire lire quelque chose en dehors de vos habitudes.

Girl, Woman, Other, Bernardine Evaristo

Dans télétravail, il y a travail, et Dieu sait s’il a abondé lors de ce confinement. C’est pourquoi la rédaction de mes chroniques littéraires a autant traîné. Évidemment, je m’estime heureuse de ne pas pâtir de la situation économique et écris ce nouvel article l’esprit serein et enjoué. Une humeur qui reflète bien celle qui m’habitait pendant la lecture de Girl, Woman, Other de Bernardine Evaristo. De là à dire que le gagnant – avec Les Testaments de Margaret Atwood ! – du prix Booker 2019 méritait une distinction si prestigieuse, il n’y a qu’un pas que je ne saurais franchir. Mais comme je n’ai lu aucun autre livre présélectionné, peut-être les borgnes sont-ils bien rois au royaume des aveugles, peut-être pas.

Pour commencer, la ponctuation et les majuscules en début de phrase constituent sans doute une norme blanche de colonisateurs. Car ce roman qui raconte les vies de douze femmes afro-britanniques a décidé de s’affranchir de cette règle. Le principe est étrange et pas vraiment justifié, mais je me suis habituée au résultat dès les premières pages, alors que l’anglais n’est pas ma langue maternelle. Voilà pour l’avertissement.

Ça cause fort, mais de quoi ça cause ?
Le projet est simple et cohérent : douze portraits de femmes de tous âges, à différentes époques, mais avec pour point commun la couleur de peau et la nationalité britannique. Bien évidemment, il ne s’agit pas de vies isolées les unes des autres. Les femmes racontées ont toujours un lien réciproque familial ou amical.

Entre la lesbienne peu à peu emprisonnée dans une relation abusive à cause d’une compagne qui n’est pas sans rappeler n’importe quel bonhomme possessif et manipulateur décrit par sa victime, l’adolescente qui tombe enceinte à de multiples reprises suite à des rapports sexuels plus ou moins consentis avec des hommes noirs de type très alpha – pour employer un euphémisme – et peu adeptes du préservatif, la jeune femme en guerre avec ses parents froids et distants qui après sa maternité se transforme en desperate housewife mariée à deux connards successifs même si différents, et enfin la jeune active issue d’un milieu ultra-modeste qui a dû se battre comme personne pour gravir les échelons de la société britannique (blanche) : chaque histoire se veut archétypale.

Le roman choral s’ouvre sur un symbole – peut-être une mise en abîme de l’auteure désormais lauréate d’un illustre prix littéraire : la première représentation dans un grand théâtre londonien de la nouvelle pièce d’Amma. La cinquantaine passée, la dramaturge sort de sa position marginale et, avec une pièce mettant en scène des Amazones noires, fait la conquête de l’establishment après avoir passé sa vie à le combattre. Le livre se termine donc tout naturellement par le triomphe de cette représentation à laquelle sont invités certains personnages peints dans ces douze chapitres.

renato dit: à

rose, ce n’est pas « à une idiote ». À savoir qu’en italien le singulier ‘idiota’ est invarié, c’est donc l’article qui definit le genre ‘un’ pour le masculin, ‘una’ pour le feminin, et puisque il y a rencontre de deux voyelles « a » et « i », on élide la voyelle de l’article, ce qui donne « un’idiota ». Or, voilà l’intitulé de cette œuvre écrite par Gian Francesco Malipiero en 1929, estOmaggi: a un pappagallo, a un elefante, a un idiota, comme vous pouvez voir c’est un mâle de l’espèce qui est hommagé.

La pianiste, àgée de 13 ans — née en 1995 —, a fait preuve de courage en choisissant de jouer cette pièce ; d’ailleurs, diplômée cum laude en 2015. Quant à sa manière de s’habiller c’est un peu son affaire.

Ici en 2009 :

https://youtu.be/dIQP6fmo2rs

Marie Sasseur dit: à

Billet: « Une expédition, ça se prépare même si la Loire n’est pas l’Orénoque. Avec l’aide de Google Earth, ils collectent 582 images »

C’est quand même énorme, cette « préparation « .
Passou, je m’excuse d’insister, mais vraiment c’est carrément le contraire, d’une préparation. Lu par ailleurs:  » un pari d’après boire ».
C’est étonnant de la part d’un alpiniste, qui a du se frotter aux courbes de niveaux.
Il manque un truc: la reconnaissance du parcours. Ca prend du temps. J’y reviendrai avec un extrait, à l’aveugle, c’est pour petitix.

Petit aparté : Vous avez déjà vu un athlète se préparer pour une descente ?
C’est impressionnant, le mental. Les yeux fermés, la tête et le haut du corps bougent un peu pour suivre les courbes et les  » accidents » du terrain.

renato dit: à

Pardon, correction :

est Omaggi: a un pappagallo, a un elefante, a un idiota, comme vous pouvez voir c’est un mâle de l’espèce qui est hommagé.

D’ailleurs, idiota ne definit necessairemnet pas un insulte, car on trouve : « come tu sai, io non ho la grazia del predicare, e sono semplice e idioto » (Fioretti di san Francesco) ;

La pianiste, àgée de 13 ans — née en 1995 —, a fait preuve de courage en choisissant de jouer cette pièce ; d’ailleurs, diplômée cum laude en 2015. Quant à sa manière de s’habiller c’est un peu son affaire.

Ici en 2009 :

https://youtu.be/dIQP6fmo2rs

renato dit: à

Et Boccaccio : « parole le quali lo Spirito santo sopra la lingua dell’uomo idiota poneva »

JiCé..... dit: à

« Tous les mystiques de toutes les religions et toutes les époques disent la même chose. Pour que Dieu puisse entrer dans l’âme, il faut avant la vider. Et pour la vider, il faut s’abaisser. »

Pour dire ces inepties (aux yeux d’un athée) il faut avoir presque réussi son abaissement. Bonne nouvelle pour les délirants qui ayant vidé leur « âme », la remplissent d’un autre vide : l’inexistant. Lorsque le deovirus les infecte, les croyants croient en leur illusion créatrice, les mystiques en leur délire, et sont ravis de cette substitution. Soyons clair et rappelons l’évidence factuelle : Dieu n’existe pas ! Le Père Noel, non plus…

Je m’en vais ! Je m’en vais ! C’est comme si c’était fait !

Giovanni Sant'Angelo dit: à



…bon !,…tout le monde connait,…

… Umberto Eco !
…un livre sur l’Histoire de la beauté, sous sa direction. Édition Flammarion,2004.

…Traduit de l’italien par Myriem Bouzaher.
…438 pages.
…un panier de reflétions humanistes et des belles réalités à nos jours, en partage.

Janssen J-J dit: à

En remontant les filets de la Loire après cette nuit tempétueuse sur la Côte… (5.5.20 @ 9.27)
———-
@ ED. Merci pour votre générosité : vous nous « faites lire quelque chose en dehors de nos habitudes », en dépit des menaces qui pèsent sur votre vie. C’est altruiste et très courageux ! (NB/ En dehors de Girl, d’Edna O’Brien, il est vrai que je n’ai pas lu vos autres découvertes).

@ Cher renato. Je vous adresse toutes mes amitiés musicales.

@ rôz – On peut utilement et très légitimement comparer les situations à travers les siècles. Les émotions sont invariantes. Les douleurs liées aux exils forcés des mères ou des filles (et parfois des garçons) sont d’une intensité analogue, quel que soit leur statut social respecitf. J’en suis profondément certain. Les mots qui les enrobent différemment ne sont pas de l’Art, ce sont de simples filets de rattrapage contre la désespérance induite (A. J. Simondon).

@ MS – Ce n’était pas ce passage de MH qui m’a heurté, mais juste sa chute finale, il est souvent mauvais à ce sujet. Je médite le message concis dont je vous remercie, vous sais gré d’y être passée du voussoiement au tutoiement, votre ambivalence du clavier me trouble et me ravit toujours. Il faudrait tempérer la remontée de la Durance, je crois, en passant par le Loing grossi de l’Armançon.

Belle journée culturelle à tous.tes : erdéliens & erdéliennes, y cmpris bouguerau. Faisons quelque chose de beau et de gratuit en intermittence pour sauver notre Culture.

Marie Sasseur dit: à

« abaissement » est ici à prendre au sens de: laisser son orgueil au vestiaire. Enfin, c’est comme ça que Dieu cause dans un bouquin 😉

christiane dit: à

Pablo75 dit: « Teilhard délire un peu, même beaucoup, dans ses textes mystiques
comment tu sais qu’il délire si tu ne comprends pas ce qu’il dit? »

A cause des réponses qu’il donne à sa question : qu’est-ce que cet élan infini qui habite l’homme dans l’univers, pour l’éveiller à la reconnaissance ?
Certaines formulations me sont apparues « illuminées », poétiques mais excessives : ses quatre étapes : « la pré-vie, la vie, la pensée, la sur-vie » pour aboutir à l’Ultra-humain »… « le Super Christ » se découvrant à nous sous une figure et des dimensions, avec « une surface de contact, agrandie, soit sa vision d’un Christ-Oméga, cosmique que tient l’Univers en mouvement »… un Christ « évoluteur » divinisant le cosmos… « Sphéricité géométrique de la Terre et courbure psychique de l’Esprit s’harmonisant pour contrebalancer dans le Monde les forces individuelles et collectives de Dispersion »
Je crois qu’il se prenait pour un prophète apologiste comme ces grands mystiques du Moyen Age qui voyaient un sens caché du monde, contenu en Dieu, ne pouvant être atteint que par une extase religieuse.
La fascination exercée par le firmament et le mystère qu’il contient l’ont conduit vers des théories aventureuses de fin du monde que j’ai presque retrouvées dans une nouvelle de Ray Bradbury où une expédition spatiale terrienne poursuit un Christ qui se réincarne de planète en planète en laissant suffisamment d’indices pour que l’on puisse déduire la prochaine destination de sa réincarnation.
Ainsi quand Teilhard écrit :
« J’ai vu passer une Ombre, quelque chose comme la vapeur d’une âme universelle qui voudrait naître…
Quel est le nom de cette Entité mystérieuse et avec qui surtout nous communions, qui est quelque chose de nous-mêmes, et qui cependant nous subjugue, qui a besoin de nous pour être, et qui, en même temps, nous domine de tout son Absolu ?…
Je le sens. Elle a un Nom et un Visage. Mais seule elle peut se dévoiler et se nommer. […]

Je te bénis, Matière, et je te salue, non pas telle que te décrivent, réduite ou défigurée, les pontifes de la science et les prédicateurs de la vertu,- un ramassis, disent-ils, de forces brutales ou de bas appétits,- mais telle que tu m’apparais aujourd’hui, dans ta totalité et ta vérité. »
Écrits du temps de la guerre», : « La vie cosmique » et « L’hymne à la matière»)

Voilà, Pablo, ce qui explique et ma fascination pour cet homme pas ordinaire et mon retrait quant à ses textes. Mais pour sûr c’était un grand poète !

Jazzi dit: à

« Mais pour sûr c’était un grand poète ! »

Rien de moins sûr, Christiane !

Ed dit: à

« En dehors de Girl, d’Edna O’Brien, il est vrai que je n’ai pas lu vos autres découvertes) »

Vous devez confondre. Je n’ai ni chroniqué ni même lu ce bouquin.

lmd dit: à

Salut Renato ; mais vous n’aurez jamais le dernier mot face à des imbéciles féroces qui ont confiance en leur imbécillité comme d’autres ont confiance en dieu.

christiane dit: à

@rose dit: « Christiane
Vous avez eu grandement raison de stopper. […]
Oui. J’étais épuisée et inquiète et la nuit tombait. Je pensais à ma fille, à mes amis. Il aurait fallu avant que le chemin tourne prendre celui qui était juste en-dessous à quelques mètres : ce qu’ils ont fait.
C’est ma fille qui a donné l’alerte alors que tous heureux d’être arrivés après cette longue marche se reposaient. Et maman ? leur a-t-elle dit.
Les plus courageux ont repris le chemin en sens inverse jusqu’au lieu où il m’avaient laissée, ont appelé, scruter les alentours avec des jumelles, insisté à la nuit tombante avec des torches électriques puis, tristes et inquiets sont retournés au camp de base.
La gendarmerie alertée dès la veille a commencé ses recherches le lendemain dès que le jour s’est levé. J’ai vu passer l’hélicoptère au loin sans penser une seconde qu’il me cherchait. J’étais en train de ranger mes affaires et m’apprêtais à remonter le pierrier pour retrouver le chemin que j’avais quitté imprudemment. Puis il repassa plus près, tourna au-dessus de la montagne. J’ai alors supposé qu’il fallait peut-être faire signe… Alors j’ai vidé le contenu de mon sac à dos et fais avec tout ce tas de fripes une grande croix sur l’herbe et je faisais des grands gestes de bras. Il s’est posé. Un gendarme a sauté me criant de rester où j’étais à cause du souffle des pàles. En se baissant on est montés à bord. Y’avait un copain. J’étais contente. Nos sommes redescendus au PC de la gendarmerie puis avec ce copain, il a fallu que nous remontions à pied jusqu’au camp.
Ma fille dormait, cajolée par les ados. Ils lui avaient dit que j’avais téléphoné d’un hôtel où je me reposais. Bref ! un souvenir étrange…
A propos qu’est-ce qui suit votre @ ? Mes mails me reviennent…

christiane dit: à

Jazzi dit: « « Mais pour sûr c’était un grand poète !» Rien de moins sûr, Christiane ! »

Peut-être, c’était mon impression dans les années 80… Quel saut dans le temps ! Je n’avais plus repensé à lui avant ce dialogue avec M.Court sur les mystiques…

Janssen J-J dit: à

Pas grave si vous l’avez pas lu, Ed

Je viens de comprendre que Girl, Woman, Other, Bernardine Evaristo (sic) était le titre du bouquin recensé et de son auteure.
Désolé, mais il n’y avait aucuns guillemets…

Il faut certainement à chacun.e laisser son orgueil au vestiaire, et ce n’est facile pour personne.

Janssen J-J dit: à

Le Très-Haut ? Blanchot (Maurice)? Excellente référence, ALMS !… Et très d’actualité pour remonter la pente vers sa source à Lui…
(petit rappel des faits résumés à MC)
____
Ici règne le  » savoir absolu « . Chacun est satisfait. Il n’y a plus rien à faire. L’indépassable est réalité. En ce sens, citoyen de l’été universel et homogène, je suis un homme quelconque, autre et le même, soumis à la loi suprême que j’incarne, invisible et sans visage, incontestable puisque tout ce qui me conteste me confirme. Mais voici que quelqu’un – une femme sans doute – m’excepte de ce que je suis et reconnaît en ce moi qui se dissout le Très-Haut. Le Très-Haut ne peut être que sa propre négation. Dans une société parfaite, où la peste se déclare, de telle sorte que les pestiférés deviennent les seuls rebelles, où le Sida met en péril la loi suprême, le Très-Haut, par-delà toute divinité, n’est plus qu’un malade qui meurt sans mourir, à moins qu’il ne devienne la  » chose  » même, le rien terrifiant, la vérité qui toujours trompe et se trompe, la parole ultime que seule la mort immortelle laisse enfin entendre. Mais vous, lecteur, oubliez tout cela, car c’est aussi bien Antigone, la pure vierge, s’unissant à son frère mort pour que le tabou de l’inceste, dès lors suspendu, ruine aussi bien la loi idéale que la loi naturelle. L’abjection est amour, comme la liberté absolue est servitude absolue.

hamlet dit: à

Teilhard n’est pas qu’un « penseur mystique ». ex : son concept de noosphère (partagé avec d’autres) n’a rien de mystique. Au contraire avec les nouvelles technologies modernes on perçoit parfois cette conscience collective se dessiner, conscience constituée de la somme de toutes les consciences individuelles formant une couche recouvrant la totalité de la planète. Nous en sommes encore loin, mais je suis certain qu’après une demie douzaine de catastrophes planétaires ça commencera à apparaitre, et cette réalité humaine n’aurait absolument rien de mystique.

Marie Sasseur dit: à

renato dit: à
À propos de Livre d’image

On peut aussi fonctionner à l’écho, vous avez raison…ça fait passer les heures, pour qui en dispose…

Renato, ce doigt est celui de saint Jean-Baptiste, un tableau que Vinci aura mis tant de temps pour essayer de ne pas le terminer, et faut partir des tableaux qu’il a amenés en France; ce doigt avait d’ailleurs autant d’importance dans ce livre d’images de Godard, que Becassine.

Bonne journée

hamlet dit: à

cette réalité humaine n’aurA absolument rien de mystique.

Marie Sasseur dit: à

#Le Très-Haut ? Blanchot (Maurice)? Excellente référence, ALMS !…

?
Non, livre d’Abdias.

William Legrand dit: à

« je m’en vais » écrit Justin Crétin… c’était pas la peine de revenir indéfiniment pour PONDRE un commentaire aussi NUL? pauvre andouille

Ed dit: à

@cricri

Votre histoire me fait penser au Hussard. Évidemment, vous ne risquez pas votre vie à chaque rencontre, mais je vous assure qu’à lire votre aventure, on pense à Angelo !

raymond dit: à

Rose merci !
ce souvenir enfin pour terminer l’Aisne…

Après la seconde guerre mondiale une bonne partie de la ville avait été détruite. Enfant, j’ai vu les hommes relever les pierres, j’ai encouragé leurs efforts ; je les voyais scier, je les entendais cogner et se héler toute la journée et je me demandais comment j’aurais pu les aider à restaurer la ville, car je m’imaginais que la guerre continuerait de nous menacer tant que les ruines se dresseraient dans nos rues.

J’essayais parfois de lever les pierres informes qui gisaient au fossé, mais j’étais trop faible et j’entendais une voix rieuse d’adulte qui m’ordonnait en noircissant les « a » jusqu’à les prononcer « o » : « Laisse-donc ça, gamin ! »

Alors, je revenais par les berges de la rivière sous un ciel gris de plomb et, suivant le courant, je pensais que lorsque le flot du temps se serait un peu écoulé, je pourrais à loisir soulever toutes les pierres du monde. En attendant, il fallait bien faire quelque chose, trouver un jeu peut-être qui ressemble à ce que faisaient les adultes ; c’est ainsi que j’ai appris à faire des ricochets.

L’enfant cherche un galet. Il y en a mille, des millions. Mais justement, cette abondance de pierres nuit. Trop de choix, ce n’est plus un choix, et puis ils sont tous beaux, lavés par d’innombrables roulements millénaires. Dans la lutte de l’eau et du roc, le galet est le reste apparent d’un grand rocher, mais là, au fond de la paume, c’est une joue minérale, un regard pâle, brun ou blond et aucun n’est pareil. On dirait des visages éternels. L’enfant se baisse, il en prend trois ou quatre dont les formes lui conviennent. Il s’aperçoit que les autres garçons, avec leurs mains plus grandes ou plus petites, ne peuvent lui être d’aucun secours dans sa recherche. Pour qu’un galet fasse de beaux ricochets, il doit suivre l’enroulement de l’index et personne ne peut le faire à sa place. Tranquille leçon de solitude au bord de la rivière.

Au début, la pierre tombe niaisement dans le courant. Les autres rient, se moquent, peu importe. Puis, un soir, au retour de l’école, bravant comme tous les jours l’interdit de ses parents, il descend au bord de l’eau. Le galet est merveilleux, plat comme une lame dans les tons gris souris. Et miracle, il saute. Un seul rebond, c’est vrai, mais c’est déjà beaucoup. À sa réussite se mêle le regret d’avoir vu son beau galet couler au fond des flots : c’est un petit pincement, il faudra s’y faire, c’est la vie. Il parvient bientôt, à force d’entraînement, à trouver plus vite le bon galet, celui qui convient à sa main et répond à la taille de ses doigts. Pourtant, le regret le saisit, quand, à bout de forces, la pierre est emportée par le courant.

Un matin de printemps enfin tout change. C’est l’époque où la ville est à peu près reconstruite. Il fait un soleil éclatant et les oiseaux ont reconquis les berges, ils rivalisent de trilles improvisés. L’enfant sent alors qu’il n’est peut-être plus tout à fait un enfant. Il l’éprouve à son pas qui s’enfonce un peu plus dans la rive de l’Aisne et dans sa voix, dont l’écho qui résonne sur l’autre rive lui revient plus grave, toujours plus grave. Il s’entraîne seul, et les ricochets font plusieurs bonds, filant en sauts plus ou moins serrés vers l’autre bord sans jamais l’atteindre. Le regret de voir ses beaux galets disparaître ne le quitte toujours pas, on dirait même que ce sentiment s’aggrave comme sa voix.

Il entend tout à coup un appel derrière lui. C’est un homme en bleu de travail qui s’est arrêté sur la berge. « Pas comme ça, regarde ! », crie-t-il. L’enfant se retourne et il découvre un jeune ouvrier qu’il a vu travailler à la restauration de l’église. « Regarde ! » dit-il encore. Le jeune homme se baisse, saisit un galet, et depuis la berge où il se tient, il projette la pierre plate d’un geste sec et la voilà qui s’envole, effleure le courant et, au lieu d’être freinée par l’eau, elle tourne encore plus vite, rebondit sur la surface et se dépose doucement sur l’autre berge. Le galet mouillé éclate sous le soleil, splendide. Il gît maintenant sur l’autre bord, c’est vrai, il est loin, mais il dessine une tache lumineuse dont l’enfant sait tout de suite qu’il sera le modèle des plus belles choses de sa vie. Le temps semble s’arrêter, le flot, lui-même vaincu, renonce à lutter et continue sa course.

Ce galet mouillé est comme un regard gris qui le fixe de l’autre côté de l’Aisne, sur l’autre rive du temps. Les superbes pupilles d’espérance sont loin, au-delà du temps que figure le courant. « Tu as vu, c’est facile, entraîne-toi ! », dit le jeune homme en riant.

Un jour, l’enfant qui est devenu lui-même un jeune homme, est parvenu à traverser la rivière avec ses ricochets. Il a compris qu’il ne fallait pas lutter contre le flot, mais utiliser le courant, le temps, les années, pour que l’œuvre s’épanouisse de l’autre côté. Le galet reste sur l’autre bord, face à la rive où nous vivons, il repose là-bas, loin de nous – dans les musées, les bibliothèques, les salles de concert – mais toutes ces pierres métamorphosées par la traversée sont autant de signes d’espoir pour notre vie embarquée dans un flot apparemment irrépressible.

Parfois, je pense que les plaines du nord de la France sont un vaste fleuve et que les cathédrales sont autant de rebonds d’un immense ricochet humain, suspendu et serein, qui se dresse contre le temps.

hamlet dit: à

le blog à passou est un bon laboratoire noosphérique. Parce que l’idée de noosphère est une somme des pensées dénuée de hiérarchie. La noosphère est incompatible par exemple avec la fonction médiatique de rechercher des personnalités qui « sortent du lot » (cf Raoult). Ce fonctionnement médiatique se réfère à la forme primitive de l’homme : « meutes / chefs de meutes ».

On le voit aussi sur le blog à passou : au lieu de profiter d’une somme de savoirs individuels juxtaposés qui constituerait une couche homogène, dès qu’une idée est émise elle se trouve confrontée à la compétition de mâles dominants : « cette idée est nulle moi j’ai la bonne » – « cet auteur / compositeur est nul moi j’ai le savoir permettant de l’affirmer » – « toi tu es un type nul je ne te donne pas le droit de t’exprimer » etc… : ces réactions sont tout le contraire du concept de noosphère. Il faudra du temps pour y parvenir, déjà la nouvelle génération est plus « noosphérique » et la suivante le sera encore plus, arrivera un moment où cette noosphère apparaitra.

Janssen J-J dit: à

https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_d%27Abdias

Tu m’étonnes !… J’étions point remonté aussi LOIN ni aussi HAUT. Faut dire que nul n’est petit prophète en son Blanchot… Et quand on est dépourvu de la culture minimale d’ancien testament nécessaire, difficile de rivaliser avec sa Sérénissime. Mais bon, on s’instruit parfois, en mettant volontiers l’orgueil sous son mouchoir morveux.
Merci qui ?… Merci Abdias ! Bàv, AMS.
(J’attends l’appel de l’hôpital, en attendant).

Marie Sasseur dit: à

« mais toutes ces pierres métamorphosées par la traversée sont autant de signes d’espoir pour notre vie embarquée dans un flot apparemment irrépressible. »

C’est lourd. Mon dieu que c’est lourd cette parabole d’apprentissage.

On dirait une chanson des restos du coeur…

Moi les galets je les choisissais de belle forme arrondie, bien pleine, et je les transformais comme je voulais, avec de la peinture, et du vernis pour que ça tienne longtemps.

https://www.oklm.com/video/un-japonais-a-une-technique-incroyable-pour-faire-des-ricochets/

hamlet dit: à

« en mettant volontiers l’orgueil sous son mouchoir morveux » = c’est la condition essentielle pour l’avènement d’un monde noosphérique.

Janssen J-J dit: à

@ la compétition de mâles dominants

une métaphore récurrente sous votre plume, h… Tant que vous en ferez parti, vous ne serez guère crédible dans vos prêches.
Moi, j’aimais bien Georges Marchais et Henri Krasucki en leur temps. C’était d’authentiques ouvriers qui n’avaient pas peur de leurs modestes origines sociales et de dire leurs vérités aux puissants.
Tandis que là, quelle tambouillie !

hamlet dit: à

la noosphère est une tambouille.

3j je sais pas exactement pourquoi, mais je sais que vous m’en voulez. Cependant pour parvenir à une noosphère il est indispensable que chaque individu vive en paix avec lui-même. 3j n’allez pas rechercher chez les autres des conflits qui n’existent qu’à l’intérieur de vous-même, ainsi vous parviendrez à trouver une paix intérieure, quand ce sera la cas pour tous, la noosphère apparaitra d’elle-même à la surface de cette planète.

Anna Fort dit: à

quels charabias pleurnichards sur ce blog (christiane surtout et Raymond), allez plutôt voir celui de Lucienne « Distanciations »

hamlet dit: à

parmi les personnes qui doivent les premiers chercher cette paix intérieure pour parvenir à une situation noosphérique du blog à passou il y a vous 3j, et aussi bien Pablo et Chaloux (cf leurs derniers échanges ignobles avec renato), AMS qui doit absolument cesser d’être en conflit avec tout le monde, et d’autres qui se reconnaitront.

3j pour ma part, des énergies négatives m’ont effectivement éloigné du chemin menant vers le noosphérique, mais grâce à un travail basé sur la volonté j’ai réussi à vaincre ces karmas négatifs en moi, pourquoi ?parce que la noosphère est plus importante que nous.

3j souvenez-vous du blog de Dexter : c’était un lieu véritablement noosphérique, si nous avons pu créer ce lieu à l’époque, cela signifiebien que tout reste possible, il suffit de créer les conditions de paix et de confiance en nous-mêmes.

hamlet dit: à

3j n’y prenez pas mal, mais je pense que pour trouver l’origine de vos mauvais karma il faut aller chercher du côté de vos pulsions sexuels qui vous font construire vos sentiments vis à vis des autres sous la forme caricatural « mépris / admiration ».

lui ou elle je l’admire – si lui ou elle je ne l’admire pas alors je le méprise.

ce fonctionnement « mépris / admiration » est le propre des esprits les plus « faibles », il constitue l’ennemi essentiel de la noosphère.

la première étape consiste à supprimer ces deux sentiments extrêmes « admiration » et « mépris », et vous verrez le fait de ne plus voir le monde sous cette forme vous fera plonger dans un sentiment océanique qui représente la première étape menant vers le noosphérique.

hamlet dit: à

oups : pulsions sexuelLEs.

Janssen J-J dit: à

@ il suffit de créer les conditions de paix et de confiance en NOUS-mêmes.

Ouf, merci de VOUS inclure in fine dans cette recherche personnelle et collective de la paix intérieure que vos appelez de vos voeux. J’essaie de vous y accompagner, en imaginant volontiers que vous êtes vous-même sur la bonne voie. Mais n’ai toujours pas bien compris pourquoi hamlette dévia de la voie (noosphérique ?) tracée par ses géniteurs Zeno et Dexter, et au nom de quoi il prétendrait y faire retourner les autres, alors que lui-même n’en peut mais. Au moins, ce charmant H. (qui veut croiser le fer avec les kons jusqu’au moment où il n’y parvient plus), devrait commencer par m’exclure du cercle de l’enfer de sa triade maudite. Car d’être comparé à ça…, j’en éprouve toujours un peu de mal au seins de glace (sic), voyez.

Janssen J-J dit: à

Ni mépris ni admiration…
Plutôt douceur bienveillante et indulgence contrôlées (sagittaire) vs fureur incoercible et donc incontrôlée (bélier)…,
pour celzéceux qui croivent aux musiques atonales des noo-zastres !

hamlet dit: à

3j j’accepte vos critiques, même si elles sont douloureuses parce que je vous aime bien; les critiques extérieurs sont toujours moins douloureuses qui les critiques intérieures, seules ces dernières mèneront l’homme vers son destin noosphérique.

renato dit: à

Merci, vedo et lmd. Je sais à quoi je m’expose en intervenant ici. Bon, il est vrai que certaines formes d’intolérance datent beaucoup et rappellent des moments obscurs du passé européen : ce ne sont que des reliquats de quelche chose qu’on aimerait oublier, mais puisque ce n’est pas possible on fait avec.

Une branchette pour égayer ce dimance :

https://vangoghmuseum.nl/en/collection/s0184V1962

rose dit: à

Nous sommes mardi, renato, 5 mai 2020.

rose dit: à

Christiane

orange.fr

Reviendrai sur votre aventure.
Suis en route à mi-chemin.
Chapelle sur le pont Mirabeau où coule la Durance.

AnTo..... dit: à

Est-ce qu’Anna Fort est baisable, M Court ?

renato dit: à

Peu importe la date, rose. Ce qui importe c’est que vous peniez bonne note de la difference entre « un idiota » et « un’idiota.

Clopine dit: à

Eh oui, Michel Houellebecq sera le même après le coronavirus qu’avant. En pire.

(bon d’accord, etc.)

Marie Sasseur dit: à

« Je sais à quoi je m’expose en intervenant ici. » Renato.

C’est le syndrome Drillon…

on expose et dispose, alternativement. Avec plus ou moins de patience.

Inutile d’en appeler aux heures sombres de l’histoire, surtout pour répondre à des encouragements qui ressemblent furieusement à ceux de spectateurs amateurs de pugilat, ou quand on est pris comme un lapin dans les phares de délinquants du web.

C’est moins cuistre, cela pourrait aggraver votre « cas » de donner un lien en .fr Renato, surtout à propos d’un film qui a fait ici l’objet de commentaires emballés pour un film qui le mérite.

https://www.cineclubdecaen.com/realisat/godard/livredimage.htm

Nous sommes mardi, 5 mai.

Janssen J-J dit: à

@ hamlet. J’apprécie vos tentatives de réconciliation, croyez le bien. Mais j’observe que vous êtes toujours le premier à les transgresser, d’où mon désarroi et parfois mon léger agacement face à vos grandes déclarations d’intention. Et surtout, je vous en veux un btin de jamais sentir mon humour au 2e degré (présent dans 98% de mes interventions, mêmes les plus furieuses – je n’y crois pas moi-même à ces fureurs…).
Mais vous n’êtes pas le seul à en être désorienté. Même mon entourage immédiat depuis 50 ans, n’a jamais réussi à me comprendre toutafé. Mais à votre différence (tjs ce besoin d’explications toutes faites chez les autres), il n’en impute pas la cause à des troubles d’ordre sexuel, lesquels s’il y en eut comme chez tout un chacun, furent réglés dans les dix années postadolescentes.
Croyez bien en mon estime, cher ami… Et pardonnez moi par avance si je vous vole à nouveau dans les plumes… Pas grave, je pense qu’on peut toujours se parler dans votre noosphère ou dans un quelconque paradis… Cela ne me gène pas d’y figurer, au fond. J’ai une inaptitude absolue à me placer dans ce genre de fantasmes de parousies, qu’elles soient mondaines ou spirituelles, j’y suis congénitalement inaccessible. Il vous faudra donc faire avecque.

(NB /bien des choses à vos enfants qui ont dû bien grandir depuis l’époque, me souviens-je, où vous deviez interrompre la tambouille pour aller les torcher, tandis que nous autres, n’avions pas ce défi à relever !…)

vanina dit: à

vanina dit:
les impromptus de Schubert joués par Artur Schnabel.
Le bonheur par le clavier.
Le bonheur par les images:
Boccioni, talent immense brisé trop jeune.
Un très beau livre de photos « Mi pare un secolo »
Paola Agosti Giovanna Borgese, ed. Einaudi 1992.
« Un éloge de la viellesse », entre autre.
Introduction fait état des plaisirs et des difficultés
de contacter les sommités :
« Maestri dell’ospitalità sono stati soprattutto gli spagnoli, mai superbi, mai frettolosi, sempre disponibili e attenti alle esigenze del nostro lavoro.
Cioran, a supris les dames en étant accessible et gentil. S.Richter a l’air triste d’un faune braqué.
Il a été immensement beau dans sa jeunesse.
A regarder et à méditer, à chérir comme témoignage de
la noblesse de l’homme.

MC dit: à

Christiane
Je pensais aussi à Pascal:
« Humiliez vous, Raison impuissante, » etc
Bien à vous.
MC

Chaloux dit: à

Oui, merci à Imd et à Vedo de soutenir le vieux prétencelard, il en a bien besoin.

Pour le reste, j’ai eu la chance d’avoir il y a quatre ou cinq ans, quelques conversations avec le regretté Francis Kaplan, spécialiste de Spinoza et homme d’une grande générosité intellectuelle. Il était le fils du Grand-rabbin de France Kaplan.
Ce qui m’a le plus étonné lors de ces entretiens, c’est qu’il semblait croire (je ne veux pas engager sa parole plus qu’il ne m’est possible) à une justice immanente, ce qui, a tort ou à raison, m’avait surpris de la part d’un spinoziste.
La parole de cet homme, même lacunaire, demeure pour moi l’équivalent d’un trésor. J’en conclus que, d’une manière ou d’une autre, nous serons tous jugés. Patience, donc.

renato dit: à

Relire le dernier livre de Morselli : Dissipatio HG — de Dissipatio Humani Generis, expression extrapolée des écrits de Jamblique, l’un des hommes les plus cultivés de son temps.

Le narrateur, un intellectuel lucide et hypocondriaque, décide de se noyer dans un étang à l’intérieur d’une grotte en haute montagne, mais une fois sur place, il change d’avis et regagne son chalet. Après avoir changé d’avis sur le suicide, il découvrira que l’humanité a disparu ; qu’elle est maintenant représentée par la seule composante qui reste : un homme qui était sur le point de l’abandonner et qui n’a jamais voulu en faire partie.

Ainsi commença un monologue eschatologique, philosophique et ontologique sur un fond d’un silence absolu, interrompu suelement par quelques bruits causés par des animaux ou produit par des machines qui continuent de fonctionner. Bientôt son monologue se transforme en dialogue avec ses souvenirs puis avec tous les disparus. Il finira par désirer désespérément les humains.

OZYMANDIAS dit: à

C’est l’humilité qui est louée par les mystiques et non pas l’humiliation.

christiane dit: à

Ed,
les toits de Provence écrasés de soleil… tuiles ou lauzes..; ocres-roses ou rouge sombre de l’argile et gris de la pierre…
Angelo l’incandescent sautant de toit en toit à Manosque, entre ciel et terre ? « Il décourage la fatalité, et en ignorant la mort se fait ignorer d’elle. » (Jean Giono, Qui êtes-vous ? – Jean Carrière (La Manufacture), 1996)
https://vimeo.com/387764528

renato dit: à

Marie, je ne suis pas le seul ici qui rappelle ces moments, ça vous est arrivé aussi.

christiane dit: à

MC dit: « Je pensais aussi à Pascal:
« Humiliez vous, Raison impuissante, » etc
Bien à vous.
MC »

Ces dialogues ouvrent le temps des méditations… Pascal, oui.

et alii dit: à

1 Sur les fleuves de Babèl, nous habitions là. Nous pleurions aussi, en mémorisant Siôn.
2 Sur les saules, en son sein, nous suspendions nos lyres.
3 Oui, nos geôliers nous demandaient les paroles d’un poème, nos pillards, de la joie : « Poétisez-nous un poème de Siôn ! »
BONNE JOURNEE

christiane dit: à

Raymond,
Ah, quel ricochet !
« […] il découvre un jeune ouvrier qu’il a vu travailler à la restauration de l’église. «Regarde !» dit-il encore. Le jeune homme se baisse, saisit un galet, et depuis la berge où il se tient, il projette la pierre plate d’un geste sec et la voilà qui s’envole, effleure le courant et, au lieu d’être freinée par l’eau, elle tourne encore plus vite, rebondit sur la surface et se dépose doucement sur l’autre berge. Le galet mouillé éclate sous le soleil, splendide. Il gît maintenant sur l’autre bord,[…] »

hamlet dit: à

3j « je vous en veux un brin de jamais sentir mon humour au 2e degré »

pas autant que moi 3j, croyez-le bien. Ce sont ces karmas négatifs et ces énergies noosphériques négatives qui nous éloignent de ces perceptions subtiles, qui nous rendent inaccessibles ces clairs obscurs et nous font font voir le monde en noir et blanc.

3j, vous-même n’avez pas remarqué ma tempérance dans mes derniers échanges sur la musique contemporaines avec Pablo, j’ai accueilli ses désirs d’en découdre en mon sein et les ai transformés en ondes paisibles.

vous voyez bien que j’essaie de faire des efforts.

Chaloux dit: à

La première chose qui pose problème, c’est de voir ce pauvre type se poser en, martyr. Les autres poses, innombrables, découlent immanquablement de cette pose première, dressant un curieux portrait du personnage. Il faut toujours pousser un peu les gens dans leurs retranchements pour connaître leur envers. Un romancier (et même un biographe) qui n’aurait pas ce talent ne mériterait pas d’exister.

Quant à l’alliance avec l’Assasseur, elle est tout de même rigolote.

renato dit: à

Il est vrai qu’il y a une difference entre humilité et humiliation : il y a moins qu’une feuille de papier à cigarette entre humiliation et soumission.

Chaloux dit: à

Le saint humilie son esprit et sa chair. Il les rend humbles. Il leur rend leur humilité.

Chaloux dit: à

Plus exactement, il les rend à leur humilité.

hamlet dit: à

3j permettez-moi de vous faire part d’une confidence, une de ces histoires qui peuvent changer une existence à un âge de la vie où l’on sort à peine de l’adolescence.

désolé pour les autres, ce sont là des choses personnelles svp ne les lisez pas, elles s’adressent seulement à 3j.

dans le cadre de mes études je suivais des cours d’électronique, j’avais un ami de classe qui était une pointure en ce domaine que de mon côté je découvrais à peine, et j’avoue que cette admiration me poussait à le suivre partout où il allait dans toutes ses activités annexes qui touchaient ce domaine de l’électronique.

nous suivions un cours de 3 heures le samedi matin avec les élèves de l’insa dont l’école était située juste à côté, et comme mon ami était bien vu prof, ce dernier lui permettait l’accès du labo d’électronique de l’insa toute l’après midi.

ensemble, nous avons construit des amplis hifi de super qualité, des amplis guitares meilleurs que ceux qu’on trouvait dans les boutiques, des décodeurs canal plus, c’était le tout début de cette chaine payante : on refilait ces décodeurs aux étudiants pour qu’ils y aient accès gratos.

un jour, nous nous mis à fabriquer pour une amie à lui une télécommande TV. Il m’avait dit ‘tu vas voir, c’est facile, on va faire ça en une après midi’. Effectivement nous l’avons faite en une après midi.

sauf qu’au bout de quelques jours d’utilisation, son amie lui a dit que quand elle changeait de chaine sur sa télé elle avait l’impression que ça changeait aussi celle de la télé de son voisin (elle l’avait repéré au son).

Ensemble, nous sommes allés chez elle, un soir, nous avons essayé cette télécommande, l’oreille contre le mur, et effectivement quand on changeait de chaine on entendait le voisin d’à côté se mettre à pester contre sa télé parce que ses chaines changeaient toutes seules.

Et là, j’ai eu l’idée de me mettre à la fenêtre, prendre la télécommande, appuyer sur le bouton d’une chaine, et là nous avons vu un truc incroyable : toutes les télés des gens d’en face changeaient de chaine !

3j, c’est la première fois dans ma vie que j’ai pris conscience du pouvoir de la technique, cette impression de puissance qu’elle peut donner et qui peut faire croire que vous êtes l’égal d’un Dieu ! et durant les 30 ans qui ont suivi ce sentiment ne m’a jamais quitté.

désolé d’avoir fait long, en fait je ne me rappelle plus pourquoi je voulais vous raconter cette histoire ?

c’était pour la question de l’erreur et de l’errance, mais j’ai oublié, ça va me revenir, désolé.

D. dit: à

Je vous le dis en off, mais nous devrions pouvoir en France célébrer la Pentecôte en Assemblée physique le 29 mai, avec certaines précautions bien entendu.
Alleluia !!!

Marie Sasseur dit: à

« Marie, je ne suis pas le seul ici qui rappelle ces moments, ça vous est arrivé aussi. »

Oh ça oui, mais toujours avec précision, comme par exemple le lieu( presque toujours paris, au temps de la collaboration ou ailleurs au temps de maréchal les voilà)

j’ai fait alliance avec Renato, contre ces malfaiteurs, depuis qu’il m’a refilé la carte de la terre du milieu, vu qu’ on partage des confins…. Alors après, Renato, vous pouvez bien lire le cathé de G. Morselli, toussa, vraiment, je vous reste reconnaissante. ( je préférerais quand meme que vous pratiquiez le 2nd degré léger, mais on va essayer, ensemble)

Ed dit: à

oui mais cricri, le jeune et vaillant ne passe pas tant de temps que cela sur les toits de Manosque. D’où le rapprochement entre votre promenade qui a dégénéré et ses aventures en terre provencale, entre hameaux menacants et lumière du soleil tout aussi terrible

hamlet dit: à

D. ta foi était forte, je le sens bien, mais tu as parfois eu besoin de preuves, souviens-toi quand tu l’avais vue, se baignant sur la terrasse, sa beauté et le clair de lune t’ont renversé, elle t’avait attaché sur une chaise de cuisine pour couper tes cheveux, et de tes lèvres elle a tiré ce mot : « Alléluia »

https://www.youtube.com/watch?v=YrLk4vdY28Q

JiCé..... dit: à

Marchais ? Krazuki ? Deux étrons badigeonnés à la merde communiste…. Un must, Liliane !

bouguereau dit: à

Le saint humilie son esprit et sa chair

et si la béatification se gagnait par les claques et lanoblisment par les pieds au cul qu’il pense toudincou mon con dlarbin..

bouguereau dit: à

Marchais ? Krazuki ?

les 2 fils d’apolon

bouguereau dit: à

C’est l’humilité qui est louée par les mystiques et non pas l’humiliation

toutafé ozy..elle vient du mauvais..faut la rebooter et bien profond qu’elle dit bonne clopine

Janssen J-J dit: à

@ h., eh bien moi cette histoire elle me terrifie, car au lieu d’expérimenter la puissance que vous maîtrisiez sur la technique, vous en êtes devenu le serviteur au lieu de la détruire imméditament… Et maintenant, c’est trop tard pour vous en repentir. Mais au moins, avez-vous cette honnêteté intellectuelle de reconnaître avoir joui de votre pouvoir d’apprenti sorcier à cette époque. Le malheur du monde vient de ce que 99% de l’espèce qui a fait la même expérience n’en a tiré ni n’en tirera jamais aucune leçon pour l’avenir. Hélasse. Mais que tout cela reste entre nous, hein !… on va pas aller l’ébruiter 🙂
Bàv,

bouguereau dit: à

C’est même le truc le plus audacieux qu’il m’a été donné de lire sur la facilité d’appréhender l’inconnu d’un espace, en faisant confiance à la modélisation

terrain contour matching..le tercom tactique tout cqui a dplus militaire térezoune..t’es pas une bonne fille a soldat pour rien qu’il dirait jicé

bouguereau dit: à

..la loire xactement a la commando lassouline..ils ont un pti dossier tout pareil..sous plastique

Jazzi dit: à

Pour l’humilité, Pablo et Chaloux repasseront !

Marchais ? Krazuki ?

L’un est allé travailler en Allemagne durant l’Occupation, l’autre faisait de la résistance !

Janssen J-J dit: à

1/ Marchais ? Krazuki ? les 2 fils d’apolon

2/ Marchais ? Krazuki ? Deux étrons badigeonnés à la merde communiste….

Voyez-vous, hamlet, comment…, avec un peu d’humour, on peut réconcilier les extrémités de deux grands esprits prêts à pénétrer cotre noosphère !

Quid ?

bouguereau dit: à

eh bien moi cette histoire elle me terrifie, car au lieu d’expérimenter la puissance que vous maîtrisiez sur la technique, vous en êtes devenu le serviteur au lieu de la détruire imméditament…

le monde comme volonté et comme représentation..

renapatatras dit: à

Anna Fort dit: à

quels charabias pleurnichards sur ce blog (christiane surtout et Raymond)

Avec rénateau à la sono, c’est du recto tono!

Jazzi dit: à

Malheur, avec hamlet à la télécommande, on serait tous branchés sur le Jour du Seigneur le dimanche matin !

Marie Sasseur dit: à

Par exemple, Renato, je peux vous affirmer que le renatapapate est une enflure parisienne de la plus belle eau. Sa lâcheté le pousse toujours à changer de pseudo, mais le fond reste le même.

Phil dit: à

La Loire semble inciter au cabotinage quand le prestigieux blog à passou prend l’eau. Chaloux est un jou(t)eur mais Marie Sasseur la seule Misfit de l’endroit. Merci Renato, j’apprends qu’il faut du vermouth sweet pour sucrer le negroni.

Marie Sasseur dit: à

Et le philopede, vient faire trempette au bord de l’eau.

bouguereau dit: à

dirphiloo y voudrait bien un pti dossier un peu schwein sous plastique térezoune..pour voir si tout ta camelote match aux porno bavarois comme le claquo au vieux rnard

B dit: à

Ozy, à propos de la foi ,est ce que se qui est dit n’est pas plutôt que la foi est du côté de l’irrationnel. Ce qui n’empêche pas certains scientifiques de croire, parce que la science n’expliquera jamais tout, au delà de ses limites sans cesse repoussées il y a si on veut la Foi.

Marie Sasseur dit: à

On l’a le dossier, et c’est d’ailleurs bizarre qu’ il ne fasse pas tilter certains radars. Alors que le mien devient dingue chaque fois qu’il passe  » ni vu ni connu »

On se demande au nom de quel curé de la paroisse des intégristes ultra, ce docteur de la foi , certainement une jaunisse, et capé, ie: avec un cap de charbonnier , est autorisé à écrire ça :

« Max Jacob, à la manière de Maurice Sachs, eut la conversion catholique opportune, plus séduit par les ors et la pompe que par le texte. Sorte de caprice qui n’exclut pas une dose de sincérité. »

Alors ?

christiane dit: à

Merci, Rose. Ça venait du point en amont.

B dit: à

Y’ a encore des tirs de roquettes? Israël Palestine, Syrie Kurdhistan, choisissez votre camp.Je n’ai pas pris le temps de lire tous les posts.

christiane dit: à

Ed dit: « le jeune et vaillant ne passe pas tant de temps que cela sur les toits de Manosque. »

Mais cet intervalle n’est pas rien.

bouguereau dit: à

alors alors..’ori sacra famesse’ comme hon dit a jéruzalème térezoune

bouguereau dit: à

et si hen plus t’es pédé..qu’elle ajoutrait renfield loubavitch..t’as pas les dossiers sous plastique tèrezoune..tu matches pas

bouguereau dit: à

choisissez votre camp

qu’on se compte sacrénom

Marie Sasseur dit: à

Ducon, c’est pas à toi que je demande pourquoi un antisémite a ses entrées ici, avec une défroque de curé intégriste.

Je te l’apprends, ça a été le premier motif de mon premier ? commentaire sur la rdl.
T’etais pas né.

Phil dit: à

Marie Sasseur n’a pas plus lu la correspondance de Jacob que celle de Bouvier mais pose sans vergogne ses avis « littéraires ». Un mystère qui n’est certes pas de Paris.

bouguereau dit: à

T’etais pas né

en vanne dépade térezoune..jdéclare forfait

bouguereau dit: à

mais pose sans vergogne

hach c’est pour ça qutu la kiffes..t’es démasqué gross schwein

Marie Sasseur dit: à

Le philopede veut nous faire croire qu’il sait lire, en plus. Qu’il rembarque son Bouvier, car j’imagine que cette caution ne vaut pas pour cette affirmation dont il dit se faire le perroquet?
C’est le truc typique des antisémites, ne pas assumer et faire le ventriloque :

« Max Jacob, à la manière de Maurice Sachs, eut la conversion catholique opportune, plus séduit par les ors et la pompe que par le texte. Sorte de caprice qui n’exclut pas une dose de sincérité. »

Phil dit: à

grand esprit malade, miss Sasseur. votre salon est un lazaret, l’hildago du 75 vous coupera la queue et les oreilles.

Marie Sasseur dit: à

Next, philopede.
J’en ai terminé avec vous. Pas au point d’être « malade » et de
« rendre  » mon déjeuner.
Maintenant, petite frappe, bestiale et immonde, ne vous avisez plus de m’interpeller sous quelque forme, infecte, que ce soit clear?

Petit Rappel dit: à

Christiane
je retrouve, quand je ne le cherche pas, le livret de colportage. titre exact: La Princesse Lionette et Le Prince Cocorico. Auteur, Madame de Lubert, féconde et médiocre productrice du Dix-Huitième Siècle. typo Dix-Neuvième, avec réutilisation de bois d’un siècle antérieur (titre) comme ça arrive souvent. entre Madame d’Aulnoy, qui tenta d’expédier ad patres son mari mais qui savait écrire, et Madame de Lubert, qui n’a tué personne, sauf ses lecteurs, l’inconscient opère de bien curieux choix…

Phil dit: à

mais rien n’est clear, stream Sasseur; de quelle autotamponeuse sortez-vous pour échouer sur les gazons du prestigieux blog à passou. Lisez la correspondance de Jacob et regrettez qu’une Némirovsky ne fût pas sauvée à ses dépens.

Marie Sasseur dit: à

Le philopede ne sait pas lire apparemment.
Qu’il se serve en plus de Nemirovsky… on a vu comment il a déformé toutes ses lectures pour retomber toujours du côté où il penche.

Enfin, moi, des ordures pareilles, je n’en rencontre pas dans la vraie vie. Et dieu sait que j’en brasse du monde.

Je n’ai plus rien à déclarer concernant le philopede. Le reste ne m’appartient pas.

Chaloux dit: à

Bien vu, dear Phil.

Marie Sasseur dit: à

Ohff que l’huissier, qui va au comico chaque semaine des 4 jeudis apporte son soutien à un adepte du mari, du toutou plutôt, de la princesse soutzo, il faut relativiser les performances d’Afflelou…

Chaloux dit: à

On croyait l’Assasseur, cette vieille moule, à la pêche.

hamlet dit: à

trop de mauvais karmas et d’énergies noosphériques négatives sur ce blog je ressens.

Anna Fort dit: à

renateau, c’est bouguero, en nettement mieux car ya tèrezoune et goering en moins

Janssen J-J dit: à

le monde comme volonté et comme représentation
(Chopine-Hower) @ P & P d’H.

… moi, son coach qui en vois pas mal de brasses… et dois noter la qualité de ses réparties quotidiennes sur une échelle C’1-19, today, vais lui mettre un 9 s/10, l’est chaude et déchainée sur tous les fronts, dansant en rappel de toutes les lianes de la canoplée.

Janssen J-J dit: à

@ négatives sur ce blog je ressens

yes… mais comment les faire cesser ? Auriez-pas une solution noosphérique pour leur karma-fouchtra ?

Janssen J-J dit: à

… l’assesseur d’un huissier lustré, c’est un clerc luisant, pas vrai Cripure ?

Janssen J-J dit: à

L’anaphore de william legrandin ?

Marie Sasseur dit: à

L’huissier ne sait pas lire, le deconfinement c’est le 11 mai. On ne se risquera pas à imaginer le plat de fruits de mer avariés que lui a servi sa  » princesse », dont il porte les sacs…
Souvenir d’un début de roman de Houellebecq, sérotonine, quand il décrit une artiste d’art  » contemporain ». Ah oui, je vous bien le tableau de bobonne et l’huissier au plat de moules.

Janssen J-J dit: à

Le con d’Irène (Némirovsky) ? Y’a pu aucun respect. Ecoeuré, je suis, Ch. ! Suis toujours confiné à 450 km. Et vous ?

et alii dit: à

remonter?
tout ça ne me remonte pas le moral

Janssen J-J dit: à

le plat de moules, c’était pas quand elle faisait l’amour avec un chien, Pluto ? Allons, allons…. Ma note va baisser, si vous continuez ainsi à vous laisser aller. Diane chasseresse ! attention à la meute… (n’oubliez pas l’anecdote salée du bain de Diane vue par Pierre Klossovski).

Janssen J-J dit: à

@ tout ça ne me remonte pas le moral

Il faut aller sur les blogs littéraires sécurisés de Paul Edel et TTLT, ils sauront vous le remonter, ipso fagot, (d’autant + que l’un est philosémite et l’autre islamophophe, TCEPA,… si mes souvenirs sont bons).

et alii dit: à

qu’est ce que c’est que ces histoires de sémitisme?

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La première édition de l’Oxford English Dictionary à la fin du XIXe siècle ne comprenait pas le terme “antisémite”. Le lexicologue britannique James Muray en charge du projet estimait en effet que ce mot n’avait pas d’avenir et qu’il ne serait probablement pas utilisé dans le futur. Un pari malheureusement perdant.
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La première édition de l’Oxford English Dictionary à la fin du XIXe siècle ne comprenait pas le terme “antisémite”. Le lexicologue britannique James Muray en charge du projet estimait en effet que ce mot n’avait pas d’avenir et qu’il ne serait probablement pas utilisé dans le futur. Un pari malheureusement perdant.

James Murray avait avec son équipe commencé à travailler sur le premier Oxford English Dictionary en 1879, avant de multiples éditions de 1884 à 1928. Lors de la première, plusieurs sections dédiées aux mots commençant par le préfixe anti- avaient été mises en place.

Un membre éminent de la communauté juive britannique, Claude Montefiore, s’est alors inquiété du fait que “antisémite” et ses termes dérivés n’étaient pas cités. Il a ainsi écrit à Murray pour exprimer sa préoccupation : la correspondance entre les deux hommes a récemment été découverte par l’archiviste Rachel Misrati de la Bibliothèque nationale d’Israël.
A.L

christiane dit: à

M.Court,
vos recherches sont patientes et aboutissent. Ainsi nous revoilà à votre première esquisse :
« De toute manière, pour la Bleue, on reste tributaire du fonds de la Maison Garnier à Troyes, qui a conservé près de trois siècles d’archives. C’est à la fois peu et beaucoup, car nous ignorons ce qui pouvait figurer au répertoire des autres maisons. Voir aussi Nisard, Le Livre de Colportage, je crois, initiateur des recherches sur ce fonds troyen. Je possède deux plaquettes qui, je crois en réchappent, une du Dix-Huitième contenant un Conte de Madame d’Aulnoy, Histoire du Prince Cocorico (?) et une autre plus récente, Romantique et Parisienne, Renault 1846 qui se présente comme un traité Complet de Démonologie, et qui réactive la mémoire du Sabbat en la saupoudrant de deux anecdotes de Diablerie. »
Et, aujourd’hui :
« je retrouve, quand je ne le cherche pas, le livret de colportage. titre exact: La Princesse Lionette et Le Prince Cocorico. Auteur, Madame de Lubert, féconde et médiocre productrice du Dix-Huitième Siècle. typo Dix-Neuvième, avec réutilisation de bois d’un siècle antérieur (titre) comme ça arrive souvent. entre Madame d’Aulnoy, qui tenta d’expédier ad patres son mari mais qui savait écrire, et Madame de Lubert, qui n’a tué personne, sauf ses lecteurs, l’inconscient opère de bien curieux choix… »
J’aime beaucoup votre final !
Donc, ce prince décevra Jazzi qui vous en mandez des nouvelles.
J’ai passé commande grâce à une indication de Chaloux de « La Bibliothèque bleue : La littérature de colportage » (Robert Laffont – Bouquins).
Geneviève Bollème et Lise Andriès ont regroupé en un volume des textes, dont les uns sont donnés dans leur intégralité et les autres choisis afin qu’apparaisse mieux une vision globale de « la Bibliothèque bleue »

Je serais amusée d’y retrouver « Le prince Cocorico » ou le « traité Complet de Démonologie, et qui réactive la mémoire du Sabbat » ! J’espère ne pas en mourir ou être ensorcelée en les lisant !!!

christiane dit: à

qui vous en mandait des nouvelles

christiane dit: à

Renato, encore une belle trouvaille que cette toile de Turner.

« En 1826, pour la sixième fois, le peintre Anglais William Turner revient en France. Son voyage commence à Calais. À Nantes, il entreprend de remonter la Loire depuis son embouchure jusqu’à Orléans : Saumur, Tours, Amboise, Blois. En faisant ce choix, le peintre voit le soleil se lever face à lui.
Chaque instant est différent sur la Loire, le paysage bouge sans cesse. Alors, à mesure qu’il avance, Turner s’affranchit des conventions picturales et se laisse guider par ses émotions. Fasciné, il veut saisir ces paysages évanescents, ces lumières fugaces et ces cieux démesurés. Pour cela, il ose une technique nouvelle : il fond les motifs dans l’aplat des couleurs si bien que le ciel et l’eau se confondent ! L’imagination prend le dessus. D’autant que certaines toiles ne seront pas peintes sur la Loire mais quelques mois plus tard dans son atelier. Là, il n’hésitera plus à mélanger différents lieux et motifs pour composer un seul tableau.
On ne sait si Scarlet Sunset a été peint sur la Loire ou dans son atelier. Mais ce tableau aurait pu s’appeler « Impression Soleil levant ». On raconte d’ailleurs, que lorsque Claude Monet est allé à Londres, il a découvert ce tableau, 50 ans plus tard, et qu’il s’en serait inspiré pour son célèbre tableau. »
Notice trouvée sur le site :
https://jmlevaldeloire.com/blog/les-chroniques-de-muses-de-l-hart/4-william-turner-et-la-loire

rose dit: à

« christiane dit: à
Ed dit: « le jeune et vaillant ne passe pas tant de temps que cela sur les toits de Manosque. »

Mais cet intervalle n’est pas rien. »
Oui.
De plus, Angelo court sur les toits.

et alii dit: à

“Le télé-travail s’apparente désormais à un camp de travail”
Byung-Chul Han

B dit: à

trop de mauvais karmas et d’énergies noosphériques négatives sur ce blog je ressens.

Oui, un peu plus nous assisterons à un remake du projet Blanche-Dac

Pablo75 dit: à

Pour dire ces inepties (aux yeux d’un athée) il faut avoir presque réussi son abaissement. Bonne nouvelle pour les délirants qui ayant vidé leur « âme », la remplissent d’un autre vide : l’inexistant.
JiCé….. dit:

Les opinions de JiCé sur la mystique ont à peu près la même valeur que celles de Bouguereau sur les espaces topologiques de Hausdorff.

Pablo75 dit: à

parmi les personnes qui doivent les premiers chercher cette paix intérieure pour parvenir à une situation noosphérique du blog à passou il y a vous 3j, et aussi bien Pablo et Chaloux (cf leurs derniers échanges ignobles avec renato),
hamlet dit:

Le Pétomane c’est la catin qui prône la chasteté, le cynisme en plus. S’il y a un type qui doit dégager d’ici pour que ce blog devienne « noosphérique », c’est bien lui :

« Pablo ton problème c’est moi que je ne suis pas Paul Edel, moi ta vie ici je vais te la pourrir !!! »
(hamlet dit: 3 octobre 2018 à 23 h 09 min)

« je vais te pourrir la vie, hé oui Pablo, je vais te la pourrir ta vie parce qu’on ne peut pas passer lâchement ce que tu dis.[…] je vais
continuer de te pourrir la vie. »
(hamlet dit: 4 octobre 2018 à 12 h 33 min)

« tu veux un conseil ? reprend un petit congé sabbatique de quelques années, parce que je sens que je vais encore te pourrir la vie »
(hamlet dit: 20 juin 2019 à 21 h 02 min)

Pablo75 dit: à

C’est l’humilité qui est louée par les mystiques et non pas l’humiliation.
OZYMANDIAS dit:

Une bonne preuve que tu ne connais rien aux mystiques, que tu les confonds avec les paroissiens de ton quartier…

Pablo75 dit: à

trop de mauvais karmas et d’énergies noosphériques négatives sur ce blog je ressens.
hamlet dit:

Oui, D.

renati dit: à

Si vous tombez sur un livre d’Anne Boyer, il vaut la peine qu’on lui dedie du temps. Ecriture et recent Pulitzer bien à part, elle dit que les « profs devraient reconstituer pour les élèves leurs propres erreurs de pensée antérieures et clarifier les facteurs qui ont conduit à une réflexion après coup » ; recommande que « soient posées seulement les questions pour lesquelles une réponse est vraiment nécessaire  » ; rappelle, que « un brute socratique reste un brute ».

D. dit: à

Christine Lagarde sera la prochaine présidente de la République française, et également la première femme à le devenir.

Clopine dit: à

Rose, Ed, Christiane, un des jeux vidéos les plus populaires, et les plus soignés s’appelle « assassin’s creed ». Particularité : une méticulosité extrême à reconstituer une ville et une région à une époque donnée. Comme par exemple la Venise du 16ème siècle, ou le Paris de la révolution française. C’est un jeu vidéo absolument fascinant, et son héros,qui porte toujours une capuche et a pour arme un simple poignard… Passe sa vie à sauter de toit en toit. Je me suis toujours demandée si Giono n’avait pas inspiré en grande partie l’équipe qui a créé ce jeu vidéo. Bref. Ceci pour dire que non seulement le cinéma mais d’autres univers, comme ceux de la bédé ou donc du jeu vidéo, sans compter le cinéma d’animation, peuvent rendre compte de l’univers de Giono. (et j’en suis vraiment contente)

et alii dit: à

D
c’était dans les astres?Lesquels,
j’ai vu un article dans Books sur l’astrologie dont je vous donnerai le titre plus tard;là, je ne peux l’attraper

et alii dit: à

clopine
«Je me suis demandé(e)»: ne faites plus la faute !
ORTHOGRAPHE – Si je suis une femme, dois-je écrire «je me suis demandée» ou «je me suis demandé» ? L’erreur est fréquente. Le Figaro revient sur le bon usage du participe passé du verbe pronominal conjugué avec l’auxiliaire «être». Mais pas de panique, surtout !

renato dit: à

Je me suis toujours demandé comment ils arrivaient à sauter de toit en toit avant l’exploitation industrielle du caoutchouc.

et alii dit: à

le participe passé d’un verbe pronominal restera toujours invariable lorsque son pronom réfléchi sera un COI. Prenons donc la phrase «Je me suis demandé». J’ai demandé à qui (et non quoi)? À moi.

Le pronom personnel me est un COI. Ainsi, on ne l’accorde pas et on écrit, même si l’on est une femme, «Je me suis demandé» et non pas «je me suis demandée». De la même manière, on écrira «Elles se sont téléphoné» et non pas «Elles se sont téléphonées» car on sous-entend «Elles ont téléphoné à qui? À elles».

Il faut le reconnaître: au participe passé, les verbes pronominaux deviennent de véritables sources d’hésitation. Cependant, l’Académie française nous fournit un précieux conseil. Il faut toujours nous poser la question: quelle est la fonction du pronom réfléchi complément? A-t-on à faire à un COD ou à un COI?

Marie Sasseur dit: à

C’est le début d’un récit, qui réunit quatre copains, dans la force de l’âge, à peine quarante ans et qui décident de faire une descente en canoë. Ils vont laisser sur la berge femmes et enfants ;

Jusque-là tout va bien, ça ressemble à une descente de la Loire, sauf que le navigator il a plutôt de la poigne et la connaissance du terrain.
Mais ce n’est pas du tout du tout le même trip…

« Elle se déploya lentement, contrainte de dévoiler ses couleurs, s’enroulant et se rabattant chaque fois que l’un de nous lâchait prise. Le terrain resta intraitable tant que nous n’eûmes pas posé nos quatre pintes de bière au aux quatre coins, et la rivière pu alors courir à travers les montagnes à deux cents kilomètres au nord. La main de Lewis prit un crayon et traça une petite croix très appuyée en un point où le vert s’effaçant, le papier accusait u changement de relief ; ensuite du nord-est au sud-ouest, la main descendit le courant au milieu des forêts imprimées. Plutôt que le terrain, c’est cette main que je regardais, car elle semblait le tenir en son pouvoir. Quand elle s’interrompait pour permettre à Lewis d’expliquer quelque chose on avait l’impression que tous les cours d’eau s’arrêtaient net et se taisaient partout pour laisser place au commentaire. Le crayon bascula et délimita avec la gomme un espace d’environ quatre-vingts kilomètres de long, où la rivière se tordait et se convulsait.
-Quand ils feront un nouveau levé et rééditeront cette carte, dit Lewis, cette zone sera uniformément bleue. Le barrage d’ Aintry est déjà en construction, et le printemps prochain, quand ce sera terminé, la rivière montera vite. Toute cette vallée sera sous l’eau. Aujourd’hui elle est encore sauvage_ tout ce qu’il y a de sauvage : on se croirait en Alaska. »

A l’arrivée ils ne seront plus que trois, par le fait de rencontres, disons celle improbable de soudards ( oui, je sais, la tentation est grande, mais !) qui aura gâché leur aventure initialement bien dessinée.
Et il restera une rivière qui coule dans leur esprit bien après que son cours en ait été modifié.
Une histoire morale qui ne respecte pas les codes attendus.
Leur chance ? Avoir eu dans l’équipe un maître zen, et avoir été soudés, quoi qu’il advienne.
Alors l’auteur est d’abord un poète. Ancien pilote de chasse il a été chef de pub à New York.

et alii dit: à

D,le titre du livre dont l’article dans Books donne le gout:
A Scheme of Heaven
Astrology and the Birth of Science

Alexander Boxer:
Alexander Boxer has a doctorate in physics from MIT, a master’s degree in the History of Science from Oxford and a bachelors in Classical Language from Yale. His technical research has appeared in journals such as Nature Physics. He currently works as a senior scientist at a small technology company just outside of Washington, D.C. In his spare time, he is an active member of Atlas Obscura as a D.C.-based ‘field agent’.

B dit: à

Et alii, au fil de mes errances j’ai lu un article qui prévoyait qu’au terme de l’épidémie pointait le risque non négligeable d’une guerre nucléaire à laquelle l’espèce ne survivrait pas. J’ai déniché l’ avis d’Alain Badiou qui rechigne toujours à condamner en regard du bilan économique le bilan humain du communisme qu’il qualifie de brillant. Le capitalisme tue d’une autre façon , pas une raison pour oublier que le totalitarisme communiste est aussi assassin .

Clopine dit: à

Et Alii, je ne panique plus guère. Wouarf. Et j’ai comme une tendance à ne pas trop prêter attention à l’écriture d’un commentaire sur un blog, via internet. Ce que nous faisons ici est tellement dérisoire, éphémère, incertain et vide de sens qu’une faute d’orthographe ou de dactylographie n’y compte à peu près autant qu’un soupir dans le vent. Et j’ajoute que les gens qui ont la manie de vous corriger « pour votre bien » sont ma foi aussi insupportables que les curés, les pions autoritaires, les flics aux carrefours, et en général tous les emmerdeurs…

et alii dit: à

Et j’ajoute que les gens qui ont la manie de vous corriger « pour votre bien » sont ma foi aussi insupportables que les curés, les pions autoritaires, les flics aux carrefours, et en général tous les emmerdeurs…
vous parlez là de votre passion, déjà sur l’ancienne RDL où VOUS REPRENIEZ P.Assouline!
mais c’est de vos moutons que vous avez appris ça , ou des professeurs de votre fils?

et alii dit: à

, pas une raison pour oublier
CE N’est pas à moi qu’il faut dire ça :je gère(!) ma mémoire ,merci, et je n’ai pas votre histoire de correcteur au moins bonne soirée à tous,hyper, et hypo mnésiques

hamlet dit: à

Pablo « tu veux un conseil ? reprend un petit congé sabbatique de quelques années, parce que je sens que je vais encore te pourrir la vie »
(hamlet dit: 20 juin 2019 à 21 h 02 min)

Pablo, pardonner tu dois, car le boxer (car c’est bien vous qui vouliez faire de ce blog un ring de boxe ?) qui a tenu ces propos ignobles est mort.

3j a été attentif à mes tourments, il m’a écouté et sur le droit chemin il m’a remis.

je voudrais remercier 3j et l’ami Pierre (Teilhard) ici, publiquement, ils m’ont permis de renouer avec les énergies noosphériques positives.

Pablo, je vous souhaite de tout coeur de retrouver aussi cette paix intérieure, cette sagesse et ces élans de bonté et d’amour qui permettront de construire ensemble cette nouvelle conscience collective en vue de construire un monde de paix et d’amour.

Qu’importe si sur votre route vous tombez sur des personnes qui aiment la musique sérielle, qu’importe si d’autres vous diront qu’ils aiment John Cage ou Henze, qu’importe mon ami, car cette conscience collective est faite de l’association et de la cohabitation paisible de toutes ces idées qui s’opposent, de tous ses goûts qui dix verges.

Inutile d’alimenter la violence, nous en avons de trop sur sur notre planète, pensez à ces océans qui agonisent, à ces arbres qu’on abat, à tous ces êtres faibles qu’on écrase sans pitié.

Il faut mettre fin à cette humanité qui repose sur une aristocratie de mâles dominants voulant s’imposer aux autres, l’homme n’est pas un loup pour l’homme, car même celui prétend être loup deviendra à son tour agneau quand il tombera sur un loup plus fort que lui : notre faiblesse est notre seule force, et l’amour qui unit tous les hommes dans leur humanité nourrit cette force.

Voilà Pablo, que vous dire d’autre ? sinon que j’espère que vous trouverez, vous aussi, un jour, cette paix intérieure qui m’habite aujourd’hui.

Allez en paix mon frère et pardonnez-moi si le démon qui logeait en moi autrefois m’a fait commettre des propos que je ne reconnais plus aujourd’hui.

hamlet dit: à

sur les jeux vidéos il s’est passé une chose assez marrante il y a quelque jour, une grosse société allait sortir un jeu que des millions de gamins attendaient, plus la date de sortie approchait plus le prix de l’action en bourse grimpait.

la veille de la sortie du jeu, un des jeunes associés s’est aperçu que sa copine le trompait avecun autre de ces jeunes associés, résultat il a pété un boulon et il a divulgué sur internet tous les codes permettant de résoudre toutes les énigmes du jeu.

résultat le cours de l’action a chuté, les gros actionnaire style Sony et Warner les ont lâchés, et maintenant ils sont en train de couler.

ces gamins qui possèdent ces sociétés de jeu vidéo qui engrangent des milliards ont 25 ans en moyenne, la thune ils s’en tapent, ils restent de grands enfants.

Janssen J-J dit: à

@ Je me suis toujours demandée comment ils arrivaient à sauter de toit en toit

… Zorro (don Diego de la Vega) était beaucoup plus souple que le sergent Garcia, et à Monterey, les haciendas étaient beaucoup plus basses de toiture. La senorita Verdugo n’y voyait que du feu ! Il y avait toujours un cheval (?) et un muet (Bernardo) pour le réceptionner. Fastoche !

@ twitre – Le jury Goncourt va avoir du mal à arbitrer entre Gallimard et Tallandier qui présentent encore un essai sur les frères Goncourt, Edmond et Jules. Décidément, y aurait encore des trouvailles nouvelles à ce sujet ? Mais qui ça peut-i intéresser hormis MS, spécialiste de J-K Huysmans qui n’a pas liquidé tout son stock du fin fond du dkwb.

Avions encore beaucoup à ramer pour remonter le canal de Briare et bifurquer sur l’embouchure de la Seine, dans le plateau de Langres, au mont Tasselot.

hamlet dit: à

Pour Giono, je le dis sans ironie, mais je me demande si la devise d’un jeu auquel jouait un de mes gamins n’était pas « la route sait toujours où elle va, il suffit de la suivre… »
En tout cas ça y ressemblait.
Je le dis juste parce que c’est drôle, sans esprit de polémique, et je m’excuse d’avance si certains ne trouvent pas ça drôle.

Janssen J-J dit: à

Oui, n° 75, prenez de la graine ; nous parviendrons ensemble à vous remettre sur le droit chemin. Pensez à ces océans qui agonisent, à ces arbres qu’on abat, à tous ces êtres faibles qu’on écrase sans pitié. Et rendez vous sensible aux charmantes douceurs que l’amour de l’étude épanche des les cœurs.
Il est encore temps d’entrer avec nous dans la zoosphère !
(Longtemps je me suis demandée de bonne heure si tout cela n’était pas un rien dérisoire, et j’ai fini par conclure que oui, mais j’avais toujousr gardé en moi ce besoin de « corriger ». Ma mère me disait toujours : « corrige donc les fautes à ta pauvre mère qu’a pas eu la chance de savoir écrire sans faire de fautes, comme toi qu’a toujours eu d’la facilité »…
Alors, quand le vice est pris, hein…)

Jazzi dit: à

Je crois que je vais aller vivre sur les toits de Paris ?
Trop de mauvaises ondes se répandent par ici !
Le problème c’est qu’avec le temps, j’ai attrapé le vertige…

Janssen J-J dit: à

Je vais vous dire une bonne chose, CT, car vous touchez souvent juste, et fouillez là où ça me fait un brin mal aux seins.
Nous avons tous parfaitement conscience du caractère absolument dérisoire de nos conneries permanentes sur ce blog, parallèlre au naufrage du monde à bord duquel nous sommes tous embarqués. Mais ce naufrage est tellement énorme, inoui, dantesque, insurmontable et impensable surtout que nous ne pouvons rien faire d’autres que nous crocheter à nos habitudes dérisoires, parce que tétanisés par le défi de notre solitude, nous restons incapables d’imaginer comment nous en sortir.
C’est pourquoi je souhaite donc vous dire que se raccrocher aux fautes d’orthographe n’est pas une activité dérisoire, c’est encore une manière de lutter contre la futilité de notre espoir de survie dans ce bas monde.
Personne ne croit vraiment à l’anéantissemnt général, car personne n’a suffisamment d’imagination pour concevoir la réalité telle que sept milliards d’imbéciles se la prennent dans la gueule à égalité sans savoir pourquoi. Alors, les erdéliens se raccrochent à leur RDL. Personne ne l’a encore désertée…
Ne nous l’enlevez pas…, malheureux ! Laissez nous encore deux minutes de vie, monsieur le bourreau. Après, il n’y aura plus aucun livre, plus aucune bibliothèque, il n’y aura plus rien du tout… Enfin la délivrance du cauchemar de la vie collective !
L’abolition totale de la conscience pour chacun d’entre nous, en tant qu’espèce. Mais la certitude qu’il restera du vivant après la nôtre.

et alii dit: à

je croyais connaître la signification de « souquer » (d’un vieux souvenir de BRETAGNE ) erreur ,j’ai cherché et trouvé autre chose;mais ce n’est pas du jargon, ça?

Jazzi dit: à

Le rappel orthographique de et Ali n’était pas bien méchant, Clopine. Elle s’en était excusée par avance.
Soyons positifs !

christiane dit: à

Clopine,
les jeux vidéos, je ne connais pas du tout (contrairement à mon fils et à mon petit-fils !) mais beaucoup de films et dessins animés ont recours à ce genre de séquence. Toujours pour fuir. Monter pour fuir, sortir par une lucarne et sauter de toit en toit. Comme si les humains devenaient des félins cherchant la sécurité en montant.
Ou le toit refuge dans les contes, les comédies musicales, certains films. Hutter là où les autres ne viennent pas…
C’est d’ailleurs étrange dans le roman de Giono, Angelo ne fuit pas le choléra par les toits mais les villageois à sa poursuite. Et comme Angelo, nous ne pouvons fuir la pandémie de cette façon.
S’enfouir, se terrer ?… là nous devenons des lapins.
Seuls les oiseaux peuvent aller plus haut que les toits et les insectes. Mais d’autres menaces pour eux…
Il y a un chat dans le hussard qui s’approche amicalement d’Angelo…
N’aviez-vous pas évoqué un jour une de vos bêtes grimpant sur le toit d’une grange (âne ? mouton ?)
Bref !
Je vous présente mes excuses pour l’autre jour. Ozymandias a révélé avoir été ce troll désagréable.

Jazzi dit: à

J’ai fais le 777e commentaire :

« Symbolisme. Le symbolisme de ce nombre est donc celui de l’ascension de l’âme à travers le corps physique. Selon la tradition des maîtres himalayens, 777 est le nombre de l’homme céleste et symbolise la transmutation qui s’opère au moment où l’homme devient conscient de la nécessité de parcourir le sentier de l’initiation, et qu’il perçoit,… »

Jazzi dit: à

J’ai fait…
(comme dit JJJ, raccrochons-nous à l’orthographe !)

B dit: à

et alii, excusez, je prends conscience de la gêne et du préjudice occasionnés. Je ne vous accusais ni ne vous soupçonnais d’aucun problème de mémoire historique. Je ne recommencerai plus, promis, juré , craché.

hamlet dit: à

christiane, les jeux vidéos fonctionnent de la même façon que les livres.

Un film (le seul?) en a fait l’éloge c’est « Avatar », l’histoire d’un gars ne pouvant plus bouger, le fait de se plonger dans la virtualité lui en redonne l’impression.

« donner l’impression de », « avoir la sensation de » : c’est basé sur la théorie neurologique du « up/down » : le cerveau commande, il est la source de nos émotions.

rien de bien nouveau avec les jeux vidéos : pareil pour la lecture, les films, le théâtre etc… : enfant, les mousquetaires, Edmond Dantes, Ivanhoe, Robin des bois etc notre esprit nous leurre.

et même adulte il continue de nous transporter et nous leurrer, et gare à celles et ceux qui comme Emma prennent ce leurre pour une réalité….

hamlet dit: à

christiane, comme le dit passou : « pour être en osmose avec les trois rameurs. »

c’est le cerveau qui donne à passou cette impression de ramer avec les rameurs, parce que quand il lit son corps est bien assis sur son fauteuil, et non pas sur une barque.

pour les jeux vidéos c’est kif kif.

rose dit: à

« et alii dit: à
je croyais connaître la signification de « souquer » (d’un vieux souvenir de BRETAGNE ) erreur ,j’ai cherché et trouvé autre chose;mais ce n’est pas du jargon, ça? »

Souquez ferme c’est ramez moussaillons.

rose dit: à

« ces gamins qui possèdent ces sociétés de jeu vidéo qui engrangent des milliards ont 25 ans en moyenne »

Un a spoiler.
Il a semé un beau bordel.
Je ne savais pas la raison.
Cela semble justifié.

Nota : il y a tjrs des raisons au pétage de plomb.

rose dit: à

Un a spoilé.

C’est à dire qu’il a foutu en l’air le boulot de toute l’équipe. Lui y compris.

Jazzi dit: à

Oui mais là, rose, c’est un pétage de plomb de portée mondiale !

christiane dit: à

hamlet,
vous pensez en permanence dans un monde de réfutation comme si vous aviez peur de la différence ou comme si vous vouliez être différent. L’autre se sent si souvent autre, étranger, en conversant avec vous. Ne trouvez-vous de la perfection que dans votre propre pensée ? rassurante? L’altérité est-elle si effrayante pour vous ?

« Je fis un feu, l’azur m’ayant abandonné,
Un feu pour être son ami,
Un feu pour m’introduire dans la nuit d’hiver
Un feu pour vivre mieux.

Je lui donnai ce que le jour m’avait donné :
Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes,
Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leurs clés,
Les insectes, les fleurs, les fourrures, les fêtes.

Je vécus au seul bruit des flammes crépitantes,
Au seul parfum de leur chaleur;
J’étais comme un bateau coulant dans l’eau fermée,
Comme un mort je n’avais qu’un unique élément. »

Pour vivre ici – Paul Éluard

hamlet dit: à

« christiane dit: vous pensez en permanence dans un monde de réfutation comme si vous aviez peur de la différence ou comme si vous vouliez être différent. L’autre se sent si souvent autre, étranger, en conversant avec vous. Ne trouvez-vous de la perfection que dans votre propre pensée ? rassurante? L’altérité est-elle si effrayante pour vous ? »

misère : pourquoi donc ? qu’est-ce que j’ai dit qui vous fasse penser ça ?

au contraire j’ai voulu dire que les jeux vidéos procèdent comme tout le reste et qu’il ne faut pas se moquer de ces gamins qui jouent avec ?

ça va ans le sens du respect de l’altérité non ?

non, sérieux, là c’est pas très sympa christiane.

hot pepper dit: à

20 h 59 le 05/05/2020.

C’est pour me faire un repère et certes pas un repaire…

hamlet dit: à

et alii écoutez ça c’est absolument génial :

https://www.facebook.com/search/top/?q=ouaknine%20confinement&ref=eyJzaWQiOiIwLjQ1NTMyMjYzNzIyMjY1NzEiLCJxcyI6IkpUVkNKVEl5YjNWaGEyNXBibVVsTWpCamIyNW1hVzVsYldWdWRDVXlNaVUxUkEiLCJndiI6ImJlZTA5ZjkzZmE3MzJjZmE1OWExY2I2ZDlmNDUwZDM4OTI0MjRlNDkiLCJlbnRfaWRzIjpbXSwiYnNpZCI6ImYwZmFjOGZmOWU4NDNkYTA1MjEwZjIwOGI3NmY5MWYwIiwicHJlbG9hZGVkX2VudGl0eV9pZHMiOm51bGwsInByZWxvYWRlZF9lbnRpdHlfdHlwZSI6bnVsbCwicmVmIjoiYnJfdGYiLCJjc2lkIjpudWxsLCJoaWdoX2NvbmZpZGVuY2VfYXJndW1lbnQiOm51bGwsImNsaWVudF90aW1lX21zIjoxNTg4NzA0OTM2OTA0LCJlcHMiOiJYRmFjZWJvb2tNZXNzZW5nZXJJbmJveENvbnRyb2xsZXIifQ&epa=SEARCH_BOX

hamlet dit: à

christiane, svp expliquez-moi les raisons de vos accusations ? j’ai dû louper un épisode.

christiane dit: à

Hamlet,
ce n’est pas une accusation, juste une impression. Votre affirmation sur l’utilité et la créativité des jeux vidéos suppose que je les trouve aliénants, ce que je n’ai pas dit. J’ai juste marqué mon retrait de cette occupation et signalé que mon fils et mon petit-fils les appréciaient.
Je n’ai pas besoin d’une défense en règle de cette occupation. Ils sont heureux la pratiquant. Elle ne m’attire pas. Pas de quoi enfiler la robe d’un avocat !
Mais en dehors de notre échange, souvent, vous lisant je trouve les marques de ce tempérament que j’ai essayé de cerner dans mon précédent commentaire et dans le choix du poème d’Eluard.
Je vous apprécie dans votre façon d’être mais parfois j’y suis imperméable comme ce soir.
Bonne soirée.

Marc Court dit: à

Il y a un Turner de cette série là, une aquarelle, également, qui représente vu de la Loire le belvédère des Folies Siffait, impensable folie italienne construite sous l ‘Empire a quelques lieues de Nantes.
Est-ce la raison pour laquelle on a fait passer une voie ferrée en contrebas de l’éperon? J’en doute fort. Les bureaucrates de Marianne III n’étaient pas obnubilés par le souci de rendre hommage l’auteur de Pluie Vent Vapeur Vitesse, toile géniale s’il en fut. en revanche défigurer un site ne leur posait aucun problème.
MC

Mimi Pinson dit: à

Max Jacob, Actualités éternelles éditions de la différence 1996.
Alain de Libera Maître Eckhart et ses disciples Bayard éditeur 2020.

Retrouvés dans ma bibliothèque.
Cela a fait mon après midi!

Gare au septième roulement

Adorons le patron, le pâtre et la patrie
Adorons le Lido, le lit, la literie
Adorons le trumeau
Adorons l’être humain
le phoque le faucon et le faux-col honni
les colonies
Adorons les métros, adorons les maîtresses
Adorons le midi, la maid et le maillot
le ris de veau
(…)
Max Jacob, opus cité page 188.

rose dit: à

« bouguereau dit: à
dirphiloo y voudrait bien un pti dossier un peu schwein sous plastique térezoune..pour voir si tout ta camelote match aux porno bavarois comme le claquo au vieux rnard

Marie Sasseur dit: à
Et le philopede, vient faire trempette au bord de l’eau. »

Y a un gars finaud fraîchement séparé qui ne veut pas faire un séjour en cabane ; il a installé sur la plage à Montpellier une poupée gonflable. Sous un petit parasol vert pomme.
J’ai le même.
Les keufs sont arrivés pour verbaliser.

rose dit: à

Jazzi

Je parlais du jeune homme du jeu vidéo. Il a pété les plombs.

rose dit: à

Je suis allée à Marseille.
Départ 11h.
Retour 20h.
Détaille plus tard.
HS.

Chaloux dit: à

Emmanuel Todd :« Nous saurons que le monde a changé quand ceux qui nous ont mis dans le pétrin seront devant un tribunal – et je ne parle pas d’une simple commission parlementaire. On nous prie de croire que les gens qui ont péché sous les régimes précédents et qui sont toujours là ont fait leur examen de conscience. C’est trop facile! Il faut en finir avec l’impunité. On doit faire des exemples, avec des peines de prison et des sanctions financières. La société française a besoin de morale, et il n’y a pas de morale sans punition. Ce n’est pas qu’une question de principe. Il existe maintenant un vrai risque d’explosion sociale, parce que les Français savent que leurs dirigeants sont incapables de les protéger. Si l’on accepte encore et toujours un pouvoir qui raconte n’importe quoi grâce à sa maîtrise des moyens de communication et qui s’entête à ne pas régler les problèmes économiques, l’étape suivante ne sera pas une lutte de classes civilisée, mais le guerre civile. »

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