de Pierre Assouline

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La République des livres
Le prix Nobel de littérature consacre l’oeuvre d’Annie Ernaux

Le prix Nobel de littérature consacre l’oeuvre d’Annie Ernaux

En proclamant hier la romancière Annie Ernaux, 82 ans, lauréate du prix Nobel de littérature 2022, l’Académie suédoise a justifié son choix en soulignant « le courage et l’acuité clinique avec laquelle elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle ». Celle-ci a aussitôt répondu en évoquant « l’honneur » qui lui était fait et la « responsabilité » qui lui en incombait. Accessoirement, Jean-Luc Melenchon a tweeté :

« On en pleure de bonheur. Les lettres francophones parlent au monde une langue délicate qui n’est pas celle de l’argent ».

Laissons-le à ses larmes extra-littéraires mais il n’en est pas moins vrai que l’écrivaine n’a jamais dévié de sa ligne dans son soutien à la France insoumise, aux Gilets jaunes, au port du voile, aux Indigènes de la République, au boycott d’Israel etc Sans la moindre nuance ni le moindre souci d’entrer dans la complexité à la manière d’une inconditionnelle. On connait pourtant des militants de LFI moins naïfs, dotés d’un plus grand sens politique et qui n’ont pas abdiqué leur esprit critique, lorsqu’ils jugent l’action ou les déclarations de leur lider maximo autoproclamé. Toutes choses qui demeurent étrangères à Annie Ernaux lorsqu’elle s’exprime hors de ses livres, en citoyenne. Dominants d’un côté, dominés de l’autre. Il n’y a pas à en sortir. Deux parallèles qui ne pourront jamais se rencontrer, se croiser. Comme s’il s’agissait d’un absolu moral et c’est bien de cela qu’il s’agit. Aussi radicale dans ses prises de position (demandant et obtenant la tête de l’écrivain Richard Millet) qu’elle ne l’était pas dans son oeuvre, du moins sur le plan formel car celle-ci n’en est pas moins violente dans ses dénonciations mais avec le ton Ernaux, factuel, minimaliste, d’une exceptionnelle économie lexicale, pas un mot plus haut que l’autre.

Pour en avoir parlé avec quelques piliers du milieu littéraire en Europe ou aux Etats-Unis (notamment en Espagne lorsqu’on lui a remis en 2019 le prix Formentor), j’ai été frappé de constater que pour la plupart, ils ignoraient tout de ses prises de position politiques et autres, hors de ses livres. Cela n’a rien d’étonnant car il en est souvent ainsi. Un exemple parmi beaucoup d’autres : autrefois, les Français adoraient les romans et les nouvelles de Kipling sans rien savoir de ses opinions politiques ultra-conservatrices qui paraissent régulièrement dans ses tribunes du Times ; c’est d’ailleurs toujours le cas de nos compatriotes lorsqu’on leur parle de Stefan Zweig qu’ils idolâtrent de longue date et qu’ils découvrent, effarés, son attitude « fuyante » vis à vis du nazisme. Au vrai, les motivations profondes des jurés du comité Nobel sont insondables- et nul doute qu’ils ne répondront pas à tous ceux qui leur reprochent déjà d’avoir cédé à l’air du temps en ce cinquième anniversaire de#MeToo. L’an dernier, en marge de la cérémonie monégasque où nous lui remettions le prix Prince Pierre de Monaco pour l’ensemble de son oeuvre, je lui ai demandé lors d’une conversation informelle si depuis le temps qu’elle avait quitté Yvetot, rien ne l’avait fait dévier de cette ligne.

« Je n’en dévierai jamais. Prenez-le comme vous voulez, peut-être comme une culpabilité que le temps ne peut entamer, mais c’est ainsi : jusqu’à mon dernier souffle je persisterai à venger ma race ».

 

Transfuge de race à jamais. Et le reste est littérature. Et cela seul doit compter à l’heure où c’est une écrivaine au rayonnement international qui est laurée pour son influence et pas seulement sur les femmes, il suffit de lire le Cahier de l’Herne qui lui a été récemment consacré pour s’en convaincre. Je n’ai d’ailleurs jamais compris que l’on puisse décréter que certains livres étaient, comme l’on dit désormais atrocement, « genrés ». Entendez qu’ils étaient destinés soit à des lecteurs soit à des lectrices. Aux uns les récits de guerre et d’aventures, aux autres, l’univers des sentiments. Cela commence souvent dès la littérature « Jeunesse » et cela se termine place de la République où des réunions féministes de la Nuit debout sont interdites aux hommes. C’est à peine si j’ose avouer que j’ai toujours préféré Virginia Woolf à Robert Louis Stevenson, et une Chambre à soi à L’ïle au trésor, mais j’arrête là pour ne pas déclencher une polémique chromosomique.

J’y repensais en relisant Mémoire de fille par exemple, qui aggrave l’affaire avec son titre. Un livre pareil, dans le métro, un homme aurait presque envie de le lire uniquement en format Kindle afin que nul n’en voie la couverture. Vous imaginez : lui, Mémoire de fille ! Prenant mon courage à deux mains, j’ai bravé les quolibets (mais je me suis arrêté avant « République », tout de même). Et je ne l’ai pas regretté, pour celui-là comme pour La Place, Les Années, La Honte, L’Evénement, Passion simple, Mémoire de filleUne oeuvre, une vraie, sous-tendue par une sensation du monde et un projet d’écriture. Cette voix de transfuge de classe portée par une écriture au couteau est née en 1974 mais nous accompagne vraiment depuis 1983. On l’attend, on la guette, on l’espère. On tempête les rares fois où elle s’égare (L’Ecriture comme un couteau) et le reste du temps, on la reçoit à chaque fois comme si c’était la première fois. Le cercle amical est vaste si j’en juge par l’accueil que lui font les libraires, et à travers eux leurs fidèles lecteurs, partout en France.

Donc, Mémoire de fille. C’est ce qu’on veut mais pas un roman, ni tout à fait un journal ou un témoignage. Disons un récit. Nous sommes à l’été 1958 dans une colonie de vacances de l’Orne ; en « colo », lieu par excellence de l’expérience collective de la liberté. L’auteur(e), qui quitte pour la première fois son bled d’Yvetot, son pensionnat catholique, son Bal de l’Ecole régionale d’agriculture, se souvient de sa première nuit avec un homme à presque 18 ans. Une nuit qui l’irradia durant deux ans. Son corps n’est que désir, son esprit n’est qu’orgueil, son âme veut vivre une histoire d’amour. Que sait-elle de la chose ? La première nuit de Cosette et Marius dans Les Misérables. Ce sera légèrement différent. Lui, c’était le moniteur de 22 ans, dans le civil prof de gym au lycée technique Marcel-Sembat à Rouen ; il faisait d’elle ce qu’il voulait, elle en était captive. Elle l’appelle Le Maître. L’aimer alors qu’il ne tarde pas à la rejeter la fait plonger dans sa folie au plus profond de son secret.

« Ce n’est pas à lui qu’elle se soumet, c’est à une loi indiscutable, universelle, celle d’une sauvagerie masculine qu’un jour ou l’autre il lui aurait bien fallu subir. Que cette loi soit brutale et sale, c’est ainsi ».

Par lui bafouée, par les autres moquée, elle ne vit que pour ça. Puis elle entre en classe de philosophie au lycée de Rouen, se retrouve confrontée à d’autres réalités, prend du recul, juge celle qu’elle fut juste avant, sa fuite dans la boulimie, l’éprouvant vécu de l’aménorrhée, la séparation d’avec les autres filles, en conçoit de la honte mais ne parvient pas à oublier. Tout la ramène à lui à commencer par les chansons de ce moment-là, Mon histoire c’est l’histoire d’un amour de Dalida décidément au top ces derniers temps puisqu’elle scandait également la rencontre des parents de Christine Angot dans Un amour impossible. D’en entendre l’écho lointain dans le couloir du RER longtemps après suffira à l’ébranler. C’est ça, les chansons. Plus encore que les photos. Ca vous rattrape au moment le plus inattendu et ne vous lâche pas. Pour elle, le même effet de dévastation qu’en 1958, lorsqu’elle avait vu Les Amants de Louis Malle à l’Omnia et qu’elle était Jeanne Moreau aux accords du sextuor No 1 de Brahms, jusqu’à se substituer à elle dans le lit pour y retrouver l’homme de la colonie.

Le temps a passé et elle interroge celle qu’elle fut. Parvenue à maturité de son œuvre, l’écrivain(e) a toujours pensé qu’il y aurait un trou, un blanc, un vide dans sa vie tant qu’elle n’aurait pas écrit ce qu’elle a vécu dans ce moment décisif pour son éducation sentimentale. Elle n’a cessé de tourner autour de ce point aveugle sans oser y toucher. Elle avait déjà réussi à liquider la tentative de meurtre de son père sur sa mère, puis son avortement clandestin ; manquait cette nuit-là, ciel de traîne de ce qu’elle évoquait dans Les Années. Tant qu’elle ne l’aurait pas jetée sur le papier, avec tout ce que ça a charrié jusques et y compris l’assèchement des ovaires, elle y aurait été encore incarcérée.

Une première tentative de cerner ce qu’elle appelait « le projet 58 » dans ses archives a échoué en 2003. La seconde a réussi à 75 ans, en écrivant «  au présent antérieur » et en alternant la première et la troisième personne du très singulier, manière d’inventer « une quatrième personne du singulier » dans sa folle quête de la présence réelle. Des lettres qu’elle envoyait à l’époque à une amie, et par elle restituées depuis, l’ont aidé à reconstruire cette dissolution de son être et la honte qu’elle en conçut (« honte » est le mot qui revient le plus souvent sous sa plume, dans sa bouche). Des photos noir et blanc à bords dentés, prises au Brownie Flash Kodak en bakélite, retrouvées aussi. Ses lectures de l’époque juste après, les Sartre et les Camus, et bien sûr le Deuxième sexe où elle découvre sous la plume de Beauvoir que « La première pénétration est toujours un viol » ce qui curieusement ne correspond pas à son souvenir, malgré les insultes, les « siphonnée », les « putain sur les bords » entre autres.

Elle s’est si profondément immergée dans celle qu’elle fut, écartelée entre appropriation et mise à distance de son moi, que le passé en est devenu plus présent que le présent. Rarement l’incipit et l’excipit se seront aussi bien correspondus dans un récit, l’un miraculeusement en résonance de l’autre et réciproquement avec une économie de moyens, une densité, une intensité et une précision qui forcent l’admiration. Ca commence ainsi :

« Il y a des êtres qui sont submergés par la réalité des autres, leur façon de parler, de croiser les jambes, d’allumer une cigarette. Englués dans la présence des autres. Un jour, plutôt une nuit, ils sont emportés dans le désir et la volonté d’un seul Autre. Ce qu’ils pensaient être s’évanouit… »

Et ça s’achève par ces mots qui constituent sa toute première note d’intention à son seul usage :

« Explorer le gouffre entre l’effarante réalité de ce qui arrive, au moment où ça arrive et l’étrange irréalité que revêt, des années après, ce qui est arrivé ».

Tout est dit. A ceci près qu’il y a du bonheur dans cette résurrection, malgré ce qu’elle charrie comme mémoire douloureuse. On sent l’auteure jubiler. Elle s’est donnée pour mandat de raconter ça car nulle autre ne le fera. Elle assure que les femmes ne seront pas les seules à s’y retrouver, puisque toutes ont connu une première fois ; les hommes aussi. Car au fond, ce n’est pas seulement de la première nuit qu’il s’agit mais au-delà, de la honte et de l’humiliation qui sont le territoire de tous.

L’écriture blanche (ici les premières pages) ne gâte pas l’émotion, sans laquelle il n’y aurait pas de livre. Du moins pas de livre d’elle ; la langue, traitée à l’os, y est au service de l’émotion. C’est le cas dans d’autres de ses récits autobiographiques à l’ambition universelle qu’il s’agisse du viol ou de l’avortement clandestin subis à une époque où ça ne se disait pas. Annie Ernaux réussit à rendre bouleversant ce qui la bouleverse encore quand elle l’écrit car elle a su trouver la vérité de son récit : « saisir la vie, le temps, comprendre et jouir ». La fille de 58, comme elle s’appelle et se traite, est enfin désincarcérée.

Féministe, Annie Ernaux ? Lisez ce qu’en dit Michèle Perrot, historienne de la condition féminine et du monde ouvrier, interrogée ce matin dans Libération :

 » C’est une grande oeuvre féministe (…) De bout en bout, son oeuvre est un grand témoignage sur la condition des femmes, sur les relations entre les hommes et les femmes, sur la vie d’une femme émancipée. Son féminisme tient aussi à la liberté qu’elle donne au désir féminin. Elle se revendique de Simone de Beauvoir dont la lecture a été pour elle une libération. Elle a toujours cherché les voix les plus modernes de son temps et elle a entendu la Grande Simone. Mais davantage que Beauvoir, qui reste finalement réservée sur le point de la sexualité, elle prend en main son corps, son désir, sa sexualité, sa beauté aussi. C’est sans doute quelque chose de très nouveau. Elle ne le fait pas de manière «érotique» dirais-je, elle ne fait pas étalage de cela, elle ne le monte pas en épingle, mais elle l’écrit avec son style à elle et sans jamais éluder aucun problème, aucun obstacle ».

(photos Renaud Monfourny, D.R. et Jean-Luc Bertini)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, vie littéraire.

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commentaires

821 Réponses pour Le prix Nobel de littérature consacre l’oeuvre d’Annie Ernaux

Jean Langoncet dit: à

@que jarrive à la hauteur dune coureuse avec queue de cheval dans mon 4×4 de 3 tonnes et j’ai henvie de lattraper au lasso et de la trainer -doucement chus pas une brute- dans une impasse.

Un remake de B coursée par closer à la sauce DHH à-qui-on-la-fait-pas mon colon ?

rose dit: à

Être de droite ou de gauche.
Balim, Balam.

Jean Langoncet dit: à

Incidement, on peut être de droite sans être droitard, être de gauche sans être gauchiste, le tout sans être micronien ; élargissons notre horizon mon colon, c’est surtout ça qui compte

Jean Langoncet dit: à

@La prétendue supériorité morale du pacifisme de gauche est morte en Ukraine

Elle a curieusement muté ; elle est devenue l’apanage des droitards, de Fillon à Le Pen en passant par Zemmour de La Télé. enfin, ça c’était avant que le vent tourne … et il tournera encore … l’union des zombies peut rebondir

renato dit: à

J’ai bien dit, Marc Court, qu’il s’agit d’un faux.

bouguereau dit: à

transformer sa conrie au kilo à rénateau en lingot c’été le granteuvre qui aurait fait déserteur lavrov luimême..

puck dit: à

la RDL toujours fidèle à elle même : ricanements, moqueries, volonté de décrédibiliser, de rabaisser etc.
et toujours ce désir chez les hommes de faire taire les femmes, les empêcher d’écrire, de s’exprimer etc..

je signale que si les femmes ne parlaient pas les hommes n’auraient su qu’elles s’accrochent à leur sexe pour ne pas être perdues dans le monde !

de plus je signale que l’invention du décodeur de canal+ tout comme celle du minitel ont témoigné du savoir faire français en matière d’innovation électronique liée à la sexualité : sans sexualité le décodeur canl+ n’aurait jamais vu le jour !

quant aux critiques de passou sur Mélanchon il vaut mieux ne pas s’étendre !

bouguereau dit: à

La prétendue supériorité morale du pacifisme de gauche est morte en Ukraine

un pacifiss pour un suisse c’est ête plus collabo qu’eux..c’est mathématique..suffit dprende sa calculette quil dit rénateau

bouguereau dit: à

en fsant fermenter la conrie à keupu on peut ptête faire du gaz..dédé est sur le coup

bouguereau dit: à

Balim, Balam.

la franche veut être gouverné au chentre

bouguereau dit: à

On a connu une autre hypothese Gaia avec la Gnose de Princetown

core un truc surment qui aurait plu à ce pauvre guénon..mais non c’est pas pareil..c’est son coté fimèle stengers au gazier..une gaucho encore..il se soignait de ce coté là haussi..la gnose c’était plutôt hélitiss msieu courte

renato dit: à

Et jamais que bouguereau réfléchisse à sa connerie, ce qui serait faire preuve d’intelligence.

Patrice Charoulet dit: à

La santé d’Edouard Philippe

Dans un entretien au « Parisien » du dimanche 9 octobrte 2022, Edouard Philippe termine joyeusement par ces mots : « Je suis en pleine forme, je fais de la boxe deux fois par semaine.
Et, croyez-moi, je me sens bien dans ma peau ! » On est content pour lui. Mais juste avant cette fin, l’ancien Premier ministre, répondant à une question, reaparle de son vitiligo, »maladie auto-immune », je le cite, puis nous informe qu’il est atteint d’une « seconde maladie auto-immune, qui s’appelle l’alopécie(….) Mes sourcils sont tombés. » Cette fois, on est triste pour lui.
Et quand on a deux « maladies auto-immunes », on n’est pas « en pleine forme » ; on est malade.

bouguereau dit: à

et toi tu es bien con et en pleine forme pourtant keupu

bouguereau dit: à

sauf exeption faut en faire une affaire privée rénateau..sinon c’est comme se ballader à gnève la bite à lair comme à la pissotière

Jean Langoncet dit: à

Incidement > Incidemment

Jean Langoncet dit: à

@@que jarrive à la hauteur dune coureuse avec queue de cheval dans mon 4×4 de 3 tonnes et j’ai henvie de lattraper au lasso et de la trainer -doucement chus pas une brute- dans une impasse.

C’est pas du jeu qu’il bredouille Modiano, à court de moyens

puck dit: à

« La prétendue supériorité morale du pacifisme de gauche est morte en Ukraine »

je peux témoigner qu’elle est morte partout, même ici…

même une grande figure, pour ne pas dire une immense figure de la gauche des années 80 comme greubou il est pour la guerre.

les bellicistes ils veulent dégommer tous les pacifistes pour pouvoir s’entretuer en paix.

Jean Langoncet dit: à

Pour ceux qui suivent le feuilleton :

« Après « Guerre », le doute plane sur « Londres », nouveau « roman inédit » de Louis-Ferdinand Céline.

« Londres », le deuxième « roman inédit » de Céline publié par Gallimard, pose déjà de nombreuses questions aux spécialistes : s’agit-il d’un brouillon inachevé ? D’une ébauche abandonnée de « Guignol’s Band » ? Et, surtout, pourquoi Céline n’a-t-il jamais envisagé sa publication ?
Black-out chez Gallimard. Londres le deuxième « inédit » de Céline, est attendu pour le 13 octobre. Ce texte posthume, tiré des manuscrits retrouvés à l’été 2021, atteindra-t-il le succès de Guerre vendu à près de 200 000 exemplaires ? Les spécialistes l’attendent avec impatience. D’autant que de nombreuses questions se posent, comme pour Guerre, tant sur son statut de roman que sur sa datation (…) »
https://www.marianne.net/culture/litterature/apres-guerre-le-doute-plane-sur-londres-nouveau-roman-inedit-de-louis-ferdinand-celine

Jazzi dit: à

« tuez les tous et rapidment j’ai rencart avec la baronne qu’il aurait dit alberto en cardinal »

Mais la troisième partie, où la dame pipi nymphomane prend le pouvoir et se tape le jeune éphèbe, n’est pas piquée des hannetons, le boug.

Et le final, où l’île déserte se révèle être une île pour millionnaires, avec ascenseur et marchands ambulants en boubou, génial !

Jazzi dit: à

« Il n’y a plus qu’à passer à autre chose. N’est-ce-pas Passou ? »

Sois poli closer, sinon tu vas encore te faire interdire l’entrée du casino à Passou !

Jazzi dit: à

« Et Monsieur, alors ? »

Dans le Marais on dit que c’était une grande folle assumée, une drague Queen endiamantée, Mauvaise Pensée.
Tu penses que c’est exagéré ?

Patrice Charoulet dit: à

@Bouguereau

« keupu » veut dire ?

renato dit: à

«… elle est devenue l’apanage des droitards… »

Les droitards bien à part, personne à gauche pour descendre dans la rue et protester contre l’invasion ?

Jean Langoncet dit: à

@personne à gauche pour descendre dans la rue et protester contre l’invasion ?

Argument poutinesque ; la résistance à l’invasion se traduit en actes sur le terrain

D. dit: à

Keupu ? On a jamais compris. Comme Greubou. On sait pas d’où ça sort.

Jean Langoncet dit: à

… et par une multitude d’actes symboliques qui valent bien des manifestations d’antan ; le dernier en date étant le prix Nobel de la paix

renato dit: à

“Argument poutinesque…”

Parce que vous êtes en train d’accomplir des actes de résistance sur le terrain en Ukraine, maintenant ?
Cela bien à part, sortir l’argument poutinesque dans le contexte de mon observation dénote une dose non négligeable d’hypocrisie : il y a des gens de gauche dans la rue pour protester contre l’invasion ? non. Rien à ajouter.

rose dit: à

Keupu c du verlan.
Ça veut dire Puck.

Ceux au fond près du radiateur, passez au premier rang. Ouste !

renato dit: à

Analysez-le correctement ce dernier Nobel ! surtout le mot pour Poutine…

renato dit: à

Et c’est la gauche qui a donné champ libre à la droite rustaude ; cela dit, have a nice trip.

Jean Langoncet dit: à

renato, il n’y a personne dans la rue ; à la différence des années 80 à Paris, où la propagande soviétique montrait des images de queues interminables devant les boulangeries pour dénoncer les désastres de l’occident et la pénurie alimentaire qui y sévissait … vérification faite, il s’agissait de la boulangerie Poilâne, devant laquelle se pressait les amateurs de bon pain au levain haut en goût dudit Poilâne ; bref, hormis le copain de Poutine Kadyrov et les mollah de Téhéran, qui aujourd’hui pour organiser des manifestations de rue massives pour apporter de l’eau à votre moulin ?

Jean Langoncet dit: à

se pressait les amateurs > se pressaient les amateurs

Jazzi dit: à

Merci, renato.
C’est superbement loufoque et un peu démodé…

renato dit: à

Vu les leçons de morale, et non seulement, qui nous viennent de la gauche, ils pourraient faire un petit effort… que sais-je un Tribun accompagné d’une dizaine de fans devant l’ambassade Russe, comme ça, pour la forme !

Patrice Charoulet dit: à

@Rose

Grand merci, Madame, d’avoir bien voulu éclairer le mot de verlan dont use M. Bouguereau, qui n’a pas consenti à me répondre.
Mes 168 dictionnaires unilingues ne me permettent pas de comprendre le verlan, qu’on s’étonne de voir sur un blog littéraire renommé.

renato dit: à

Jacques, mon épisode préféré est Le petit oiseau de la vallée du Pô, il y a tout l’indécence morale sous-jacente à l’exploitation de l’autre.

Pas trouvé en version fr., donc résumé.
L’impresario mesquin et cynique, exploite la chanteuse et épouse au-delà de toute limite. Lorsque à cause du surmenage la femme se retrouve malade de la gorge, il l’incite à subir une opération risquée et inutile sur ses cordes vocales, avec pour résultat que la chanteuse perd sa voix.

La femme est finie en tant que chanteuse, mais l’impresario-mari, pour ne pas renoncer aux bénéfices, il la fait tomber dans les escaliers — ce qui lui cause une fracture des jambes — et la présenté au public comme un cas humain, de sorte que l’absence de voix passe au second plan. Comme si cela ne suffisait pas, il donne à la presse une version héroïque de l’accident, affirmant que la chanteuse s’est blessée en sauvant un enfant qui allait être renversé par une voiture.

renato dit: à

toutE !

puck dit: à

Patrice Charoulet dit: à

@Bouguereau

« keupu » veut dire ?
 »

Cher Monsieur, permettez-moi, si vous le permettez, de vous renseigner sur cette question ma foi fort complexe et quelque peu inaccessible à des esprits moins affutés que le vôtre.

keupu n’est une chose dans le sens foucaldien de la chose, ni un mot dans le même du sus-dit.
disons que « keupu » est plus un concept tel qu’ont pu le définir des auteurs comme Deleuze ou… Deleuze pour ne citer que ceux-là.

et là vous allez me demander « qu’est-ce qu’un concept » ? ma foi cette question me surprend assez venant de vous, elle me surtprend à tel point que je vous avoue ne pas avoir réfléchi à la réponse que je pourrais donner à votre question, bien que j’estime qu’il s’agit d’une fort bonne question.

En espérant avoir répondu aux votre questionnement, je vous prie d’agréer Monsieur, l’expression de mes plus sincères (encore que là cela vaudrait la peine de se pencher sur la question de savoir qu’est-ce que la sincérité avant d’user de ce mot) considérations.
keupu.

D. dit: à

La femme est finie en tant que chanteuse, mais l’impresario-mari, pour ne pas renoncer aux bénéfices, il la fait tomber dans les escaliers — ce qui lui cause une fracture des jambes — et la présenté au public comme un cas humain, de sorte que l’absence de voix passe au second plan

quel horrible charabia. Dites-nous ça en italien ça vaudra mieux.

puck dit: à

contrairement à toutes les critiques que j’ai pu lire ici ou là, même dans l’article de passou, j’aimerais insister sur le fait que le Nobel de littérature a su choisir nos trois écrivain les plus intelligents.
En effet le premier mot qui vient à l’esprit lorsqu’on lit des auteurs comme le Clezio, Modiano et Ernaux c’est bien le mot intelligence.
Et si certains ont dit qu’Annie Ernaux avaient su rester bas de plafond pour être accessibles à tous cela met en évidence une forme d’intelligence que l’on pourrait désigner comme politique et sociale.
Rien que pour ça on ne peut que leur témoigner toute notre reconnaissance.

Jazzi dit: à

C’est très clair ce que dit renato, D.
Ne sois pas de mauvaise foi !

renato dit: à

Barenboim malade, quel futur pour l’idée sous-jacente à la West Eastern Divan Orchestra ?

renato dit: à

Dante, de Pupi Avati. Film que j’ai beaucoup apprécié, Jacques — bien à part le fait qu’il m’a couté un voyage à Rome en plein mois de Juin ! —. Intéressante intrigue, belle construction du personnage Boccace par Castellitto. Je conseille rarement les films, celui-ci il ne faudrait pas le manquer.

D. dit: à

Jazzi, c’est plus fort que moi. J’aime trop le Français pour supporter qu’il soit massacré de la sorte. A fortiori sur un blog littéraire français de prestige.

Jazzi dit: à

J’irai le voir dès sa sortie à Paris, renato.
ça fait longtemps que je n’ai pas vu un bon film made in Italia…

D. dit: à

Patrice Charoulet, Rose est une demoiselle.

renato dit: à

Vu les incroyables embrouillaminis que vous faites avec les survivances, les croyances mal digérées et les mythologies new age, dédé, mon charabia est encore le moindre des maux.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…lundi 10 octobre 2022 à minuit 35 min.

…je voulait encore écrire, des étouffés explosives,!…
…préfère pas,!…
…rendre les gens intelligents, c’est pas mon métier,!…
…tourner donc en rondelles de saucisses,!…

rose dit: à

Rose est une demoiselle.

Oui. Une vieille fille.
Maman par chance, et par hasard. Mais profondément vieille fille, jusqu’à l’os. Enfin, j’ai bien joué belote et rebelote et dix de der. et je ne me vois pas renoncer. L’homme cet inconnu qui n’a rien de mirifique.

Qui m’attire et que je crains de manière phénoménale.

Hier, avant hier maintenant, il est oh53 du lundi matin, ma.mere m’a dit, répété l’histoire, devant le David du Prado « ton père à ses petits enfants a dit qu’il avait servi de modèle ». J’ai rajouté « à ses enfants aussi ».
Elle m’a dit « il était prétentieux ». Je suis restée coite et hors jugement. Depuis que j’ai renoncé à obtenir d’elle qu’elle parle, totalement, je suis sortie totalement aussi de la dépression.

J’ai renoncé à tout, et surtout à ce que ma mère parle, et j’ai tout gagné.

Voilà où j’en suis.

rose dit: à

Il était prétentieux.

Ce matin, je me demande si elle sait sa part de responsabilité dans ce fait là. Et combien pour son cadet, la situation est pire encore. À quel point les femmes -et que savent-elles de ce fait là ? coulent dramatiquement les hommes qu’elles aiment.

rose dit: à

Barenboim malade.
Arrêter ce cinéma.
Il vieillit.
C’est la vie.

Espérer juste pour lui qu’il ait à ses côtés une femme qui l’aime et qui prend soin de lui.(cf l’ interview de Luchini chez lui en Provence par Salamé en 2018, ce qu’il dit de magnifique concernant l’homme qui se prive d’une femme : combien c’est lumineux).

Voilà, longue vie à Barenboim, autre mais longue quand même : adaptation.

rose dit: à

Salamé qui claque le bec à Dechavanne en lui disant « taisez-vous, les femmes parlent entre elles ». La joie que j’éprouve songeant à mon père (je suis gauchère, taureau et butée comme lui, luttant constamment pour ne pas être obtuse) alors que j’avais huit ans, me disant « tu n’as rien à dire » ; se tournant vers mon frère, six ans, ce petit con qui l’est resté, et lui disant « parle, toi » et l’écoutant religieusement.

Bah, oui, je ris, sans méchanceté, sans hargne et sans rancune.

Je suis entourée de tellement d’hommes formidables, géniaux et magnifiques. D’hommes se positionnant à complète égalité avec les femmes, avec sous-jacent un respect immense, palala, ma famille méditerranéenne est à de telles années lumières de ce que je vis aujourd’hui, si léger, si joyeux, si enthousiasmant…

rose dit: à

Virginie Despentes, comme elle est bien depuis qu’elle n’est plus camée. Ce qu’elle dit de l’élection de Ernaux au Nobel de Littérature, la joie que cela lui procure, l’espoir qu’elle vit, le même que le mien, celui qui me nourrit chaque jour, de voir le patriarcat enfin balayé et un monde nouveau naître ! Comme c’est bon la fin des addictions.

rose dit: à

Vous prenez une veste, vous la tombez.et la changez de côté : elle est réversible.
Et bien vous faites pareil avec le mensonge. Recto.
Verso, vous avez la sincérité.
Aussi facile et simple d’usage que son compère.

Simplement, un jour, par ex. lorsque, éloigné suffisamment de l’arbre, vous avez trouvé l’argument trois qui s’appelle « au loup », celui qui fait que plus personne ne croit celui qui crie jusqu’au jour où il se fait manger, un jour donc, il y a un côté de la veste que vous préférez porter.

Après, plus tard,pour rien au monde vous ne reviendrez au premier côté.
Il est vrai que certains font ce choix très tôt. D’autres ensuite. Il n’y a pas de rythme imposé, c’est un à soi.

rose dit: à

Après, plus tard,pour rien au monde vous ne reviendriez au premier côté.

rose dit: à

Patrice Charoulet

Et greubou est -sur le même principe du verlan- bouguereau , guereau raccourci en greu. Pkoi, c une autre histoire.

rose dit: à

Patrice Charoulet

Vous parlez de la santé d’Édouard Philippe.
Je ne sais.
J’y songe aussi.

Si j’ étais lui, je l’estime énormément (son intégrité, sa.droiture), je cesseras illico la politique.
Je garderai, s’il y tient, son/mon mandat de maire, mais tout le reste, je laisserai tomber rapidos.

Face à des connards comme Macron, il n’est pas de taille.
Se souvenir toujours, incessamment, de La Peau de Chagrin de Balzac : dès que le contrat compromet son âme, y renoncer. Car il atteint la vie qui se réduit drastiquement.

rose dit: à

je cesserais

je laisserais tomber : vite, état d’urgence.

Qu’il sauvé sa peau.
Son épouse, ses enfants, ont besoin de lui vivant.

rose dit: à

Connais bien Les nouveaux monstres, et aussi Affreux sales et méchants.
Regardé en entier l’extrait de Giovannino et sa maman – formidable.
1977.
Deux réflexions me viennent à l’esprit : parce que on a toujours laissé faire, en ne disant rien, alors nous en sommes arrivés à deux cas de figure extrêmement symboliques de l’époque que nous vivons :
Giovannino en Bilal Hassani, et sa maman (son impresario ?) ou encore Stromae et son épouse Corinne (son impresario ?).
Ou encore Maurice et sa maman Albertine.

Ce qui me semble intéressant dans l’hypothèse que je pose, est que le masculin souffre autant que le féminin des déséquilibres engendrés par les relations pathologiques.
À vous de voir.

rose dit: à

1977-> 2022, en quarante cinq ans. Comme une gangrène qui te rend cul de jatte pck il fallait couper la jambe sous le genou plus rapidement.

rose dit: à

3h47 le lundi 10 octobre.
Il y a qq.jours, j’écoutais sur France Inter la chronique de Clara Dupont Monod sur et avec Alain Mabanckou Le commerce des allongés.
Tout son discours
https://youtu.be/HbJntadXhiA
élégiaque était bâti sur la comparaison entre ce roman -fictif, et le Petit Prince. Le DRH // l’allumeur de réverbères etc.
Abattue, fus-je.
Ainsi, chacun de nous, avec son prisme particulier interprète le bouquin à sa sauce.
Mais pourquoi l’écrivain se prête-t’il à ce jeu des traductions ?

Puis, je lis Paul, sur son blog, qui relate Grégoire Bouillier, et je lis, hormis les 200 pages sautées cent pages avant la fin, une toute autre histoire que celle que j’ai lue, et pas finie, attentivement.
L’effet général est que je me suis emm..dée et pas avec Nuits de princes de Joseph Kessel, à lire à partir du CM2, jusqu’au lycée et plus.
La seconde est que je connais de plutôt près deux personnes qui se sont laissées mourir de faim (sans journal intime et c mon interprétation de leur mort).
En aucun cas, il ne s’agit de masochisme mais d’un choix délibéré de mort. Comme la pendaison, l’abus de médicaments ou un coup de 22 long rifle bien choisi, attention aux ratages.
Qui est-on pour se servir d’une histoire personnelle et éminemment intime pour arriver à éclaircir la sienne d’histoire personnelle ?
Qui ?
Pour fouiller la tombe d’une inconnue pour comprendre sa vie à soi ?

J’ai été perpétuellement dérangée par cette indécence crasse. Par les parenthèses mortelles. Par les épigraphes/citations je ne sais, d’une nullité irrépressible.

Comme il est bon de s’attendre à tout, il est possible que ce pavé obtienne le Goncourt.
Je vais tâcher de finir les 200 pages avant. Et devrai pour cela réinterrompre mon Zola en cours, que je dévore avec délectation. À chaque phrase, un apprentissage précis et sérieux, dans chaque chapitre un désir d’explorer. Déjà envie d’y aller voir dans ce village à la fin du XIX. Voir si certains ne l’ont toujours pas jamais quitté et si les deux cimetières sont restés tels quels.

Je ne vous ferai pas l’affront de côte à côte aligner les portraits : d’un côté Émile Zola et de l’autre Grégoire Bouillier. Ce serait injurieux.
Il me semble que l’attitude bonhomme, distancée et respectueuse telle celle d’Assouline face à l’élection de Annie Ernaux, est à reproduire pour moi envers Grégoire Bouillier, encensé lui par notre hôte, pour des raisons précises qui me sont restées obscures ; sans doute empêchée par ces deux personnes qui ont choisi de mourir ainsi. Et je souhaite ardemment que personne n’aille les déterrer.

renato dit: à

Barenboim. Évidemment rose : on nait et on mourir, mais ma question est relative au futur de la West Eastern Divan Orchestra :

https://youtu.be/L1uBLxEmes4

10.10 — 6.53

renato dit: à

mourra !

Marie Sasseur dit: à

Il y a 25 ans on a lu avec intérêt la salutaire initiative de Sokal et Bricmont dénonçant des impostures intellectuelles.

On eût aimé un même sursaut d’intelligence face à cette fabrique de confusionnisme, où la connaissance est systématiquement bafouée, pour faire émerger des destructeurs de la science comme B. Latour.
Et il faut maintenant avoir la foi du charbonnier pour trouver quelques esprits éclairés qui, s’exposant, mettent à mal la mascarade de cette  » pensée  » catastrophique.

En pleine fête de la Science il fallait aussi dénoncer ceux qui font perdurer cette imposture en saluant la disparition de ce gourou, et donc « la pensée » de ce gourou, par ignorance.

Marie Sasseur dit: à

« l’attitude bonhomme, distancée et respectueuse. »

On vous reconnaît plus Passou, dans ces tubes de pommade.

Bloom dit: à

La prétendue supériorité morale du pacifisme de gauche

Le pacifisme de droite assumé, c’est la collaboration, sous toutes ses nuances de brun.
Mort et décomposé depuis le millénaire dernier.

Marie Sasseur dit: à

Puisque la Nobel 2022 n’a décidément jamais été atteinte par la grâce , quoi de plus naturel, salutaire,et urgent, que de saluer le poète, dans sa pureté.

 » Elle est venue de plus loin que les routes,
Elle a touché le pré, l’ocre des fleurs,
De cette main qui écrit en fumée,
Elle a vaincu le temps par le silence.

Davantage de lumière ce soir

À cause de la neige.

On dirait que des feuilles brûlent, devant la porte,

Et il y a de l’eau dans le bois qu’on rentre. »
Y. Bonnefoy

10/10/2022, 8h52

rose dit: à

Joseph Kessel est journaliste. Précisément, reporter de guerre et particulièrement témoin de son temps et par choix, témoin parmi les hommes.
Son je est enfoui sous ses récits qui nous racontent des pans d’histoire.
Nuits de princes se déroule en 1927.
https://www.politika.io/fr/article/1927-bienvenue-au-pays-lenine

Année politique charnière pour la Russie.
À Paris se retrouve une foule bigarrée de personnalités déxhues de leurs rôles/fonctions, de leurs droits d leurs biens.
De princes ou chirurgiens ils se retrouvent majordomes ou chauffeur de nouveaux riches.
Les tziganes eux sont débllus a la a musique qui coulent dans leurs veines.
Et se déroulent dans les cabarets parisiens, particulièrement à Pigalle leurs nuits orgiaques peuplées de nostalgie de leur terre à eux arrachée. La vodka n’est qu’un succédané à une douleur incommensurable.
Dans ce récit de migrants qui se tiennent chaud avec faste et démesure est dépeint le sort de Hélène qui plonge dans la déchéance avec un désespoir flagrant et lucide.
À l’opposé de sa soeur Natacha qui restera les pieds solidement rivés sur la tête ferme.
Kessel nous relate cette période de la communauté russe, réfugiée à Paris en 1927.

Amanda Lire dit: à

Il y a 25 ans on a lu avec intérêt la salutaire initiative de Sokal et Bricmont dénonçant des impostures intellectuelles.

Et quelques autres après eux!

Et ça continue!
Récemment, une générale Tapioca en philosophie (bardée de titres comme autant de médailles à son plastron)réprouvait des émoticônes 🙂 à l’annonce du décès du « Grand philosophe » de Gaia sur fb.
Ah, la brillance des diplômé(e)s qui n’empêche en rien une vénération bétasse!

rose dit: à

Tubes de pommade.
J’ai déjà souligné, Jazzi l’a fait le jour même, la qualité du travail d’Assouline qui est un bosseur sur qui on peut compter.
Le lendemain d élection, papier.
Plaignez-vous !

rose dit: à

futur de la West Eastern Divan Orchestra :

https://youtu.be/L1uBLxEmes4

Renato,
Lorsqu’il entre pour aller à son pupitre, le premier jeune homme au violoncelle ressemble à Gaspard Ulliel.
Et Patrick Dupont, Patrick Edlinger et le petit Grégory ?

La maladie des pertes cognitives est quelque chose de terrible avec laquelle, pas tellement lui que son entourage, il va devoir se coltiner. Souhaitons lui le meilleur. D’autres prendront son relai…

rose dit: à

Mézigue.
Tes zigues, ta zique.

Marie Sasseur dit: à

Moi j’attends pas les autorisations et diktats déments de la rosse pour dire mon exaspération devant tant de courbettes, quand Passou sait si bien manier le bâton, à mauvais escient pas souvent, mais les coups plus durs sont très injustes.

Évidemment pour dire ça, faut aimer la littérature ( la vraie) et les écrivains ( les bons), et avoir reçu un bon coup de dico sur la tronche, hein, Passou.

Marie Sasseur dit: à

Manque un mot

Évidemment pour dire ça, faut aimer la littérature ( la vraie) et les écrivains ( les bons), et avoir reçu, en retour, un bon coup de dico sur la tronche, hein, Passou.

Patrice Charoulet dit: à

« Je ne lirai pas Annie Ernaux, Nobel de Littérature.
1/ Parce qu’après avoir feuilleté quelques-uns de ses livres, je me suis ennuyé. Mais cela est purement subjectif.
2/ Parce qu’en 2012 et en 2017, elle appelait à voter pour Jean-Luc Mélenchon.
3/ Parce qu’en 2017 elle cosignait une tribune de soutien à l’antisémite Houria Bouteldja, l’égérie du P.I.R, dont je dressais le portrait dans mon documentaire sur l’islamogauchisme.
4/ Parce qu’en 2018, elle appelait au boycott de la saison culturelle France-Israël ;
5/ Parce qu’en 2019, elle appelait au boycott de l’Eurovision à Tel-Aviv ;
6/ Parce qu’avec d’autres elle appelait à boycotter un écrivain qui n’avait pas l’heur de lui plaire. Allant jusqu’à exiger des éditeurs et des libraires de l’inscrire sur une liste noire. Cela nous rappelle les pires heures de l’Union Soviétique. » (Yves Azeroual)

Marie Sasseur dit: à

Keski me fait Papate avec son emoji ?
comme beaucoup, je lui montre la lune et il me suce le doigt.
Si je donne les liens pour appuyer mon propos, déjà c’est pas du buzz fesse bouc, et ne m’en fais pas le perroquet.
Pour critiquer, au sens de comprendre et réfuter, un soit disant philosophe des sciences, suffit pas d’être copain avec Mme Tiercelin ou son mari à se taper dans le dos lors d’un cocktail.

Non, Papate, c’est le boulot de toute une vie…!

renato dit: à

“Le pacifisme de droite assumé, c’est la collaboration, sous toutes ses nuances de brun.”

Vous étiez dans la rue pour le Viet Nam et ainsi de suite, je ne vois personne pour l’Ukraine : pacifisme à sens unique ?

Marie Sasseur dit: à

René, pour l’Ukraine, faut aussi continuer de mettre la main à la poche, après le défilé , n’oubliez pas.

Vous êtes en dress code rose, ce mois d’octobre, j’espère.

et alii dit: à

bonjour:
sur LIBERATION
3Genre
Julie Abbou: «Les détracteurs de l’écriture inclusive la trouvent trop difficile, mais s’opposent à la simplification de l’orthographe»
Julie Abbou explore les liens intrinsèques entre rapports de domination et langage et dessine l’importance d’une saisie de la langue comme lieu de luttes féministes. Elle revient également sur les controverses autour de l’écriture inclusive et explique ce qu’elles veulent dire de notre société.

renato dit: à

Suite à pacifisme à sens unique.

Pour le moment ce sont les anciens communistes qui trouvent des justifications à l’envahisseur et voudraient que l’on tienne une position équidistante entre agressé et agresseur ; ce sont les mêmes qui ont d’abord nié les rapports relatifs à la mobilisation russe aux frontières de l’Ukraine en les qualifiant de fake news américaines ; qui ont expliqué que jamais, au grand jamais, Moscou n’attaquerait l’Ukraine, que Kiev tomberait en trois jours ; et alors que l’envahisseur était chassé de la capitale, que la cible russe n’a jamais été Kiev ; que la fourniture d’armes occidentales aggraverait la situation des Ukrainiens, et ainsi de suite, d’un mensonge à l’autre pour ne rien dire de la propagande russe qu’ils colportent.

renato dit: à

Je n’ai rien reçu Bloom. J’ai vérifié, rien dans les spam et l’adresse est active. Si ça ne marche pas je vous envoie le fichier via Passou. Il faudra quelques jours, car le livre est à Turin et mon assistant est occupé avec un autre artiste. Bien à Vous.

et alii dit: à

TRADUCTION
 »
j’ai des amies traductrices d’hébreu en français; j’ignore ce que traduisait la contributrice nommée christiane;
voici un article qui nous dit: »outes les grandes traductions sont le récit de deux guerres. La première, disputée sur la fidélité, doit être gagnée par l’auteur, dont il faut à tout prix préserver le son, le style et l’âme. La seconde, disputée pour la familiarité, est à prendre au traducteur, car toute grande traduction est autant une récréation sauvage qu’un fac-similé fidèle »
publié dans Tablet mag:ici en traduction:
Dans la nouvelle traduction de Ruth Wisse, l’histoire juive est une histoire de guerre qui ne fait que nous rendre plus forts
PAR
LIEL LEIBOVITZ

Bloom dit: à

Rien ne presse, renato. Je vais réessayer. Ne dérangeons pas Passou qui a beaucoup à faire ces temps-ci, Goncourt en vue oblige!

et alii dit: à

j’ai oublié de préciser que mon amie me disait qu’en israel où elle était partie vivre, avec son mari, et où je l’ai visitée, en Israel , on traduit tout tout, tout

et alii dit: à

SUITE/ traduc les grands hommes de la « civilisation
« Cela aurait dû être une réalisation frustrante, étant donné à quel point je n’aimais pas sa compagnie. Mais je ne lis pas de littérature pour me faire des amis. Savoir qu’il était un personnage m’a aidé à faire la paix avec lui. Il n’était pas nécessaire de discuter avec lui, puisqu’il ne voulait en fait pas entendre ce que j’avais à dire. Ce qui était précieux, c’était de savoir qu’il serait toujours là, me permettant de poser mon maillet de taupe et d’apprécier simplement sa prévisibilité, de tirer réconfort et chaleur du feu de sa présence éternelle. Je soupçonnais que ce n’était pas ce que Wisse voulait que ses étudiants retirent de cette histoire. Mais je n’avais pas besoin que Ruth Wisse soit mon Hersh Rasseyner. Je me suis réchauffé à son feu et j’ai emporté l’histoire avec moi.
« Dans l’ancienne traduction, l’asymétrie de l’argument provenait moins de l’incapacité de Hersh Rasseyner à se taire que du fait malheureux que Chaim Vilner n’ait fait valoir aucun argument valable. Son argument des « grands hommes de la civilisation occidentale » m’a toujours semblé aussi absurde qu’il l’est pour Hersh. Après tout, Chaim est un écrivain yiddish . Pourquoi défendait-il le génie d’antisémites hors de propos comme Voltaire, au lieu de soutenir que la littérature yiddish était tout autant héritière de la tradition juive que le Musar de Hersh ? Dans le chapitre restauré, Chaim fait enfin ce point, et c’est glorieux.
https://mosaicmagazine.com/response/arts-culture/2020/12/an-immortal-character-in-jewish-history/

bouguereau dit: à

Argument poutinesque ; la résistance à l’invasion se traduit en actes sur le terrain

..des thunes..adopter une boutanche et son ukraignos pour pas faire jaser avec la mère et ses trois mioches..la france est assez bien mitée d’assoces capabe de collec hutile..y’a surtout les petits concerts de coriss doccaz qui permettent de nouer quelques liens..dachter des chmises ukrainiennes..de revoir la mère au bistro à l’aute coté dla ville..c’est ça note terrain..quant aux profiteur de guerre comme totoréna..du vent pour souffler dans les bronches..et un oeil sur les dividendes

et alii dit: à

des femmes, pour l’avenir? déjà!!!
u moins, Ruth n’avait pas à se soucier des réseaux sociaux.

La seule chose que cette femme moabite, sans doute la première convertie au monde au judaïsme – et ancêtre d’un certain roi David – avait à faire était de s’accrocher à sa belle-mère et de promettre d’aller là où la femme plus âgée allait. On ne s’attendait pas à ce qu’elle partage des photos de sa challah se levant sur Instagram, défende Israël sur Twitter, dévoile son âme sur Substack ou cultive de petites communautés de followers sur Facebook. Son voyage était décidément privé, intime, presque oublié si ce n’était pas pour l’auteur de la Bible qui regardait et enregistrait la grandeur de son expérience pour la postérité.

Jazzi dit: à

Commentaire de texte

Fernando Pessoa

« Plus nous avançons dans la vie, et plus nous nous convainquons de deux vérités qui, cependant, se contredisent. L’une est que, face à la réalité de la vie, on voit pâlir toutes les fictions de l’art et de la littérature. Elles procurent, c’est certain, un plaisir plus noble que ceux de la vie réelle ; malgré tout, elles sont comme les rêves au cours desquels nous éprouvons des sentiments qu’on n’éprouve pas dans la vie, et nous voyons se conjuguer des formes qui, dans la vie, ne sauraient se rencontrer ; elles sont malgré tout des rêves, dont on s’éveille et qui ne nous laissent ni ces souvenirs, ni ces regrets qui pourraient nous faire vivre ensuite une seconde vie.
L’autre idée est que, puisque toute âme noble aspire à parcourir la vie en son entier, à faire l’expérience de toutes les choses, de tous les lieux et de tous les sentiments susceptibles d’être vécus, et comme cela est impossible — alors la vie en sa totalité ne peut être vécue que subjectivement, et n’être vécue dans toute sa substance qu’à travers sa propre négation.
Ces deux vérités sont irréductibles l’une à l’autre. Le sage s’abstiendra de vouloir les conjuguer, tout autant que de rejeter l’une ou l’autre. Il lui faudra cependant en choisir une, tout en regrettant celle qu’il n’aura pas choisie ; ou les rejeter toutes deux, en s’élevant au-dessus de lui-même jusqu’à un nirvana privé.
Heureux celui qui ne demande pas plus à la vie qu’elle ne lui donne spontanément, et qui suit l’exemple donné par l’instinct des chats, qui recherchent le soleil quand il fait soleil et, en l’absence de soleil, la chaleur, où qu’elle se trouve. Heureux celui qui renonce à sa personnalité pour son imagination, et qui fait ses délices du spectacle de la vie des autres, en vivant, non pas toutes les impressions, mais leur représentation tout extérieure. Heureux, enfin, celui qui renonce à tout, et auquel, puisqu’il a renoncé à tout, on ne peut plus rien enlever ni retrancher.
Le paysan, le lecteur de romans, le pur ascète – ces trois-là connaissent le bonheur, car ils renoncent tous trois à leur personnalité : l’un parce qu’il vit selon l’instinct, qui est impersonnel, le deuxième parce qu’il vit par l’imagination, qui est oubli, le dernier parce qu’il ne vit pas et que, sans être mort, il dort.
Rien ne me satisfait, rien ne me console, et je suis saturé de tout — que cela ait existé ou non. Je ne veux pas avoir d’âme, et je ne veux pas y renoncer. Je désire ce que je ne désire pas, et renonce à ce que je ne possède pas. Je ne peux être, ni rien, ni tout : je suis la passerelle jetée entre ce que je ne sais ni avoir, ni vouloir. »

bouguereau dit: à

vérification faite, il s’agissait de la boulangerie Poilâne

des vieux commissars de patlin mont compté l’hestoire d’une délégation dhuiles russes qui avaient visité rungis a des fins d’idées à prende pour moscou..15 jours haprés que tout le gratin de lamitié franco russes aient défilée dvant les têtes de veaux..les russes ont envoyé une missive remerciant tous ces bons français de la peine qu’il s’étaient surment donné a remplir les étales et les oreilles de persil

bouguereau dit: à

l’un parce qu’il vit selon l’instinct, qui est impersonnel, le deuxième parce qu’il vit par l’imagination, qui est oubli, le dernier parce qu’il ne vit pas et que, sans être mort, il dort

..et le militaire suisse pasqu’il est con

bouguereau dit: à

Je désire ce que je ne désire pas, et renonce à ce que je ne possède pas. Je ne peux être, ni rien, ni tout : je suis la passerelle jetée entre ce que je ne sais ni avoir, ni vouloir

..il est là a son meilleur

bouguereau dit: à

d’avoir bien voulu éclairer le mot de verlan dont use M. Bouguereau, qui n’a pas consenti à me répondre

faites commé pédro..parmi tous les trouduculs qui ont juré de ne pouvoir me répondre pasqu’il juraient ne point me lire c’est le seul qui tient parole..je le déclare donc plus brillant trou noir flouté de poil ibérique..il pourrait dire qu’il a aussi les pattes noires..parfaitment il pourrait le dire

Jazzi dit: à

« Évidemment pour dire ça, faut aimer la littérature ( la vraie) et les écrivains ( les bons) »

MS ne fait pas dans la dentelle !

Bonne littérature & belles dentelles

Telle mère tel fils

Céline, dont la mère vendait de la dentelle dans le passage Choiseul, donnait lui aussi dans la broderie fine.

« Les péripéties de l’Époque! […] c’est la trame du Temps… le Temps! la broderie du Temps!… le sang, la musique, et dentelles!… je vous l’étends, éploye, déploye […] Voyez! mirez!… le Temps, la trame!… […] jamais un brin de Temps sans note!… la broderie du Temps est musique…[…]… tout tourne! tout tourne!… et la musique!… c’est des filigranes la vie, ce qu’est écrit net c’est pas grand-chose, c’est la transparence qui compte… la dentelle du Temps comme on dit… la « blonde » en somme, la blonde vous savez? dentelle fine si fine! au fuseau si sensible, vous y touchez, arrachez tout!… pas réparable… la jeunesse voilà!… myosotis, géraniums, un banc, c’est fini… »
(Féerie pour une autre fois, 1952)

« D’abord maman se rendait bien compte, elle se l’avouait dans les larmes, le goût des belles choses se perdait… c’était un courant pas remontable… Lutter même devenait imbécile, c’était se ronger pour des prunes… Plus de raffinement chez les gens riches… Plus de délicatesse… Ni d’estime pour les choses du fin travail, pour les ouvrages tout à la main… Plus que des engouements dépravés pour les saloperies mécaniques, les broderies qui s’effilochent, qui fondent et pèlent aux lavages. Pourquoi s’évertuer sur le Beau ? Voilà ce que les dames demandaient ! Du tape-à-l’oeil à présent ! Du vermicelle ! Des tas d’horreurs ! Des vraies ordures de bazar ! La belle dentelle était morte. »
(Mort à crédit, Paris, Gallimard, 1952, p. 285-286)

Jazzi dit: à

« Qu’est-ce qu’aimer un homme ? Qu’il soit là, et faire l’amour, rêver, et il revient. Il fait l’amour. Tout n’est qu’attente. »
(Annie Ernaux)

Dentelle ou broderie industrielle ?

renato dit: à

Et le bouguereau toujours à développer la roue son inanité comme un paon.

renato dit: à

Entre temps les criminels Russes visent les civils, ça doit être la nature de leur « âme » ! mais la bonne conscience du bouguereau (un trouduculs, pour employer son parler) se dédouane en insultant gratuitement et sans discernement — que s’il en avait il se se tairait.

renato dit: à

moi un « se »

renato dit: à

Est-ce un hasard si les Russes emploient des armes iraniennes ? pas du tout : entre criminels il se comprennent.

Marie Sasseur dit: à

Jazzi dit: à

« Évidemment pour dire ça, faut aimer la littérature ( la vraie) et les écrivains ( les bons) »

MS ne fait pas dans la dentelle !

Ni dans la flagornerie merci de restituer le message intégral , qui fait sens.

MC dit: à

Renato. J’avais compris que votre édition Londonienne était fausse. Ce qui laissait penser qu’il en existait d’autres.
Bien à vous.
MC

MC dit: à

Je pense que l’exemple de Monsieur est plus historiquement fondé que celui de Louis XIV, balancé sans sources, comme si c’etait une vérité, ce que je ne crois pas.

et alii dit: à

vieille dentelle! descendez à la cave disent les tantes(et KESSELRING)
et chargez quand vous saurez

Janssen J-J dit: à

PESSOA, c’est moij- « Le paysan, le lecteur de romans, le pur ascète – ces trois-là connaissent le bonheur, car ils renoncent tous trois à leur personnalité : l’un parce qu’il vit selon l’instinct, qui est impersonnel, le deuxième parce qu’il vit par l’imagination, qui est oubli, le dernier parce qu’il ne vit pas et que, sans être mort, il dort. Rien ne me satisfait, rien ne me console, et je suis saturé de tout — que cela ait existé ou non. Je ne veux pas avoir d’âme, et je ne veux pas y renoncer. Je désire ce que je ne désire pas, et renonce à ce que je ne possède pas. Je ne peux être, ni rien, ni tout : je suis la passerelle jetée entre ce que je ne sais ni avoir, ni vouloir ».
LATOUR (dans les Leçons de confinement à l’usage des terrestres, où suis-je… atterri ?) – Là, j’y suis, Bruno (encore), et toujours comme « ravaudeur » des pièces des assemblages multiples jusqu’à la fin, et jamais comme « extracteur », que tu continues de m’epêcher à penser en rond – Mais toi, Où es-tu maintenant, hein,que tu peux plus penser ni écrire ? Au calme ?

B dit: à

Renato, la France vend des armes à tous sans regard. Arabie Saoudite, Égypte.

B dit: à

En revanche, au classement de l’aide apportée à l’Ukraine elle est 9ème. L’Allemagne, la Pologne après les USA. Je regardais ce matin une photo de Zelensky face à Macron, comme eu le sentiment que face à la confraternité exprimer par EM lui de son côté se demandait s’il ne se fichait pas un peu du monde.

B dit: à

Exprimée. Correcteur.

B dit: à

Ensuite je trouve un peu désopilant que le pays par l’intermédiaire du ministère s’érige contre l’usage qu’il est fait des armes au Yémen. N’importe quoi, comme si le vendeur avait droit à dicter l’usage de ces objets tout à fait inoffensifs comme chacun sait vendus à prix d’or.

Jazzi dit: à

« balancé sans sources »

Les Mémoires de Saint Simon, MC, où il raconte le viol du jeune Louis XIV et sa détestation ensuite de l’homosexualité.
Pour l’homosexualité de Monsieur, il n’y a qu’à lire les succulentes lettres de la Palatine.

B dit: à

Jazzi, à la question qu’est-ce qu’aimer un homme je répondrai que c’est une erreur la plupart du temps mais qu’hélas la nature nous joue aussi ce tour, l’Amour plus aveuglant que le soleil qui nous grille, nous consume, nous transporte, nous fait léviter loin au dessus des tristes réalités . Le fait est qu’avec la chute hormonale ça n’arrive quouasiment plus. Il m’est arrivé de me dire possédée par ce sentiment inexplicable quand enfin il s’éteint : ah enfin débarrassée! Mais sans qu’est-ce qu’on s’ennuie. La vie sans sel comme une soupe fadasse.

B dit: à

Grande mélancolie que celle de Pessoa. Saudade.

et alii dit: à

sans sel?
Le Sel de la vie : Lettre à un ami
Françoise Héritier
EAN : 9782738127549
91 pages
ODILE JACOB (

closer dit: à

J’ai pas mal lu Saint Simon, JB, notamment des compilations qui s’attachent à sélectionner les passages les plus croustillants pour appâter le public et je n’ai jamais lu cette histoire de viol…Tu pourrais préciser ? (d’autant plus que si MC qui sait tout ne connaît pas la source, il y a tout lieu de se méfier).

rose dit: à

Hier, B., au cassoir, un homme me dit mais ah non pas de femme, une demie heure après une femme me dit « ah non les hommes pour quoi faire ? ».
Sinon, j’m +++ votre quouasiment.
Son écriture qui vous est propre. Le son y est. Et le pas définitif.

Mon sentiment n’est pas d’être débarrassée ; non, il est d’avoir la paix.

Jazzi dit: à

Simone de Beauvoir conclut « La force de l’âge » par « Plus jamais un homme »,B.
Vous en êtes là ?

rose dit: à

léviter loin au dessus des tristes réalités .

Le décollage est terrible, la chute tout autant.

Si encore les peaux de sauciflard sur les yeux ne se décollaient pas !

Jazzi dit: à

Je l’ai lu dans la pléiade, closer, mais je n’ai plus les volumes chez moi.

bouguereau dit: à

Si encore les peaux de sauciflard sur les yeux

pas mal..le plus pire srait la peau dzob..façon caméléon qui survoit en troudpine

bouguereau dit: à

se dédouane en insultant gratuitement et sans discernement — que s’il en avait il se se tairait

n’as tu pas mon couyon moutes fois dit que tu passais mes posts..une parole..tu n’en as pas..le reste un netoyeur wagnère en a des caisses

bouguereau dit: à

Le paysan, le lecteur de romans, le pur ascète – ces trois-là connaissent le bonheur, car ils renoncent tous trois à leur personnalité

on donne crédit a péssoa parcequ’on sait cette noix qu’est la personnalité pour lui..pas une substantifique..quant a bruno..faut se souvnir de ses débuts..pas du tout dla merde

Jazzi dit: à

« La Porte, valet de chambre de Louis XIV adolescent, remarqua un jour que son roi avait été sodomisé mais que ce dernier n’avait été nullement consentant et qu’il était triste. A la vérité, cette affaire n’a jamais été complétement élucidée. La reine Anne d’Autriche a étouffé l’affaire et La Porte finit disgracié.
S’il y a un coupable, ce n’est vraisemblablement pas le cardinal Mazarin, mais un de ses neveux Philippe ou Jules. »
http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?t=2073

Marie Sasseur dit: à

Il y avait la civilisation athénienne, il y a eu la Renaissance, et maintenant, on entre dans la civilisation du cul.
Jean-Luc Godard

B dit: à

Jazzi, quelle importance? Les chances en vieillissant se raréfient. Et nous sommes hommes et femmes trop définis pour tomber amoureux aussi facilement qu’à 20 ans.

B dit: à

Oui, Godard a raison, le sexe en fast-food pour tous. L’amour est un luxe.

Marie Sasseur dit: à

« Transfuge de race à jamais. Et le reste est littérature. Et cela seul doit compter à l’heure où c’est une écrivaine au rayonnement international qui est laurée pour son influence et pas seulement sur les femmes,(…) »

C’est tout ce qui compte pour Passou. La littteeerrratttuuuure.

Ernaux peut bien être une extrémiste politique, effrayante par les idéologies qu’elle soutient, et bien trop idiote pour avoir un vrai sens politique, puisqu’à lfi il doit quand même y avoir quelques thésards qui ont la tête bien pleine, mais voilà elle écrit.
De la merde, mais elle écrit.

Ernaux, l’indécence politique non, mais le cul pornographique et bourgeois de gôche, oui.

Ne vous avisez plus de dire qu’Ernaux influence les femmes.

Marie Sasseur dit: à

Ou il vous en cuira, Passou.

Marie Sasseur dit: à

Merci Dindon, on peut lire sous le billet ulcéré d' » un jeune homme » (?) que je ne suis pas la seule à avoir lu en transparence du simili-matzneff chez Ernaux, comme un extrait éloquent posté sur la rdl, ne laissait place à aucune ambiguïté.

Jazzi dit: à

« Il y avait la civilisation athénienne, il y a eu la Renaissance, et maintenant, on entre dans la civilisation du cul.
Jean-Luc Godard »

Comme si à Athène, à Rome ou à Florence, le cul n’existait pas… fondamentalement !
N’est-ce pas Jean-Cul Go Dard qui nous a montré sous toutes les coutures le sublime cul de Bardot ?
Au prétexte que les producteurs le lui avait imposé, le Tartuffe !

Marie Sasseur dit: à

Le prostitué du blogapassou n’est pas en reste pour promouvoir la sexualité par le viol.

Jazzi dit: à

« je ne suis pas la seule à avoir lu en transparence du simili-matzneff chez Ernaux »

Entre 15 ans, pour l’un, et 25 ans, pour l’autre, il y a tout un monde dans le choix du partenariat sexuel, MS !

et alii dit: à

mais pourquoi le monde d’ERNAUX m’apparaît il si « français », hélas!

Marie Sasseur dit: à

Je suis la seule à avoir documenté , sur la rdl, le fait que sans le cul de Bardot pas de film, et ce imposé par un producteur vereux comme Weinstein, et duquel Godard s’est bien moqué dans  » le mépris « .

DHH dit: à

@Patrice Charoulet

De toutes vos raisons de ne pas lire Annie Ernaux seule la premiere me semble recevable ; les autres concernent la femme et non l’ecrivain.A ce prix on pourrait lire ni Celine ni Paul Morand
Mas je tiens à préciser que la posture politique de cette femme ne m’inspire qu’une profonde antipathie

closer dit: à

Un petit mot sur Oskar Kokoshka exposé en ce moment au Musée d’Art Moderne. Une surprise pour moi (sans doute pas pour Renato, notre spécialiste), Kokoshka a peint jusque dans les années 70. Je le croyais cantonné aux années vingt et trente, sans doute à cause de son étiquette « expressioniste ». En fait il a vécu jusqu’à 94 ans et a traversé la guerre en Angleterre, tandis que ses oeuvres étaient déclarées « art dégénéré » en Allemagne. Inclassable même si l’expressionisme est sans doute la moins mauvaise définition de son style qui a beaucoup varié au cours de sa longue carrière. Une seule constante dont il ne s’est jamais écarté, le refus absolu de l’abstraction pour des raisons que l’on pourrait qualifier d’idéologiques. Il pensait que l’abstraction accentuait la déshumanisation du monde. On ne saurait le contredire…Une video montre deux entretiens, dont le second est particulièrement intéressant. Il s’exprime longuement sur son parcours, non seulement de peintre, mais aussi de dramaturge.
Grande et belle exposition à ne pas manquer.

Vue aussi l’expo Füssli, déjà signalée par Bloom. Son fameux tableau « Le Cauchemar » date de 1781, en avance de plusieurs décennies sur le fantastique romantique. Un précurseur.

closer dit: à

Charoulet cite Yves Azeroual, DHH. Mais évidemment, on peut penser qu’il endosse cette liste…

Jazzi dit: à

« un producteur vereux comme Weinstein »

Georges de Beauregard et Carlo Ponti, aussi véreux que Weinstein ?
Faut arrêter de pratiquer l’amalgame tous azimuts, MS, vous vous décrédibilisez !

Marie Sasseur dit: à

« Transfuge de race à jamais. Et le reste est littérature. Et cela seul doit compter à l’heure où c’est une écrivaine au rayonnement international qui est laurée pour son influence et pas seulement sur les femmes,(…) »

C’est admirable comment un mensonge répété ad nauseam peut revêtir les aspects d’une vérité universelle, et peut-être, avec avec un activisme ciblé, conduire à une distinction mondaine, plus que mondiale.

On trouve sur le net, une analyse de la réception critique d’époque des auto-socio-biographies d’Ernaux , entre celle plus littéraire, celle journalistique, et cekke bien popu. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était très  » réservé  » et la notoriété bien fragile, la platitude de la  » chose » littéraire, érotisme vide et crudité du propos, faisant son œuvre.
Serait-ce qu’une vieille donneuse de leçon n’inspire plus maintenant qu’un éloge poli, fadasse, et mensonger pour finir. On peut le penser.

A tout le moins, j’aurais apprécié de connaître les croustillants débats qui l’ont écartée du Goncourt, à l’époque de …Duras. Forcément, lol.

Marie Sasseur dit: à

@ un producteur vereux comme Weinstein »

Georges de Beauregard et Carlo Ponti, aussi véreux que Weinstein ?

‐_________

Oui, comme Jeremy Prokosch.

Jazzi dit: à

Il n’y a pas que le cul dans la vie, MS.
Et la tendresse bordel !

« La Place », roman adressé à son père décédé : « La peur d’être déplacé, d’avoir honte. Un jour il est monté par erreur en première avec un ticket de seconde. Le contrôleur lui a fait payer le supplément. Autre souvenir de honte : chez le notaire il a dû écrire en premier « lu et approuvé « , il ne savait pas comment orthographier, il a choisi « à prouver ». »

Jazzi dit: à

« Oui, comme Jeremy Prokosch. »

Vous amalgamez la fiction et la réalité…

Marie Sasseur dit: à

Jazzi dit: à

Il n’y a pas que le cul dans la vie, MS.

____________

Venant d’un obsédé du cul, ayant commis qq commentaires  » en délicatesse  » avec la loi, et qui n’a que le sien à vendre ça ne manque pas de sel.

Bouffon!

Jazzi dit: à

Prostitué, bouffon, délinquant…

Lu et à prouver !

Marie Sasseur dit: à

Le père et ma mère Duchesne, ca devait faite pleurer dans les chaumières de Normandie, ptdr.

Encore des qui n’ont lu ni Hugo, ni Balzac, ni Zola.

Bloom dit: à

La Porte, valet de chambre de Louis XIV adolescent, remarqua un jour que son roi avait été sodomisé mais que ce dernier n’avait été nullement consentant et qu’il était triste

Ah, l’Histoire vue par le petit trou du Q des grands que personne ne regretta…
Pour les Nuls qui souhaitent le rester.

bouguereau dit: à

y’a pas mort dhomme quil dit kabloom à baroz

bouguereau dit: à

Lu et à prouver !

trop de mots dans la lettre de dénonciation tuent la dénonciation..pour bien balancer faut rester factuel..baroz a été vu le tant se rendant coupable de telle mésaction..je ne sais pas..piquant des bouteille de champ à la mairie par exemple..et ton compte serait bon

Damien dit: à

Quand j’étais enfant, je ne connaissais pas Annie Ernaux. J’admirais des femmes plus gentilles, comme la chanteuse israélienne Rika Zaraï, dont j’ai vu vers l’âge de cinq la première tévé, un jeudi après-midi, alors que je n’avais pas classe (le jeudi ensuite est devenu le mercredi). J’aimais alors la musique de variétés, et j’ai suivi depuis l’origine la carrière splendide de Rika, fraîchement sortie du service militaire, comme elle le racontait. Elle était toute pimpante, et généreuse. Et puis, elle avait un beau visage dont je suis, aujourd’hui encore, amoureux. J’ai moins apprécié la dernière partie de sa vie, ses livres sur la médecine naturelle me paraissaient une escroquerie. J’aurais préféré qu’elle nous racontât sa vie, sa judéité, ses amours défuntes. Je viens de regarder quelques vidéos de Rika sur YouTube, c’est toujours aussi prenant. Quand elle chante Prague, elle me rappelle l’Europe centrale, si peuplée de Juifs avant guerre. C’est bien mieux que la musique amerloque, standardisée, sans âme… Bon, je mange et je sors. Salut à tous !

Pablo75 dit: à

Récemment, une générale Tapioca en philosophie (bardée de titres
Amanda Lire dit:

De qui tu parles? Et pourquoi ne pas la nommer? Tu as peur de quelque chose? Ou seulement envie de faire l’intéressante en passant pour une « initiée »?

Quelle manie (dont il y a plusieurs adeptes ici) d’essayer de sa la péter en racontant à moitié ou obscurément les choses – comme si on était en Russie ou en Chine…

bouguereau dit: à

trabadja sa judéité à rika ça doit être son cul dans la soupière..quel crouton ce keupu

bouguereau dit: à

Il n’y a pas que le cul dans la vie, MS

passée la jeunesse la maturité..les dents..et c’est surtout la puissance de largent qui simpose à térezoune..meussieu courte est ptête vénal..il a un prix quoi..le montant exact ne nous regarde pas

et alii dit: à

OK? JE JE SUIS PAS UNE INITI2E ? MAIS JE NE SAIS PLUS QUI EST L4INTELLECTUEL QUI était homo, je crois et fan de petula CLARK?
JE VOUS TROUVE UNE VIDEO PETULA SI vous me le dites;merci

bouguereau dit: à

Un petit mot sur Oskar Kokoshka

me souvient d’une balle dans un nichon de rubens qui fit « de l’encre »..polémique brûlante et qui ress toutafé dactualité

bouguereau dit: à

Vue aussi l’expo Füssli

un barbouilleux..même son tableau fétiche n’est pas si « hinnovant »..enfin faut aimer les graveurs

Pablo75 dit: à

Je cherche sur le Net une citation de je ne sais plus quel écrivain – Paul Valéry? Jules Renard? – (dont le message est « si tu ne fais pas l’effort de bien écrire, je ne ferai pas l’effort de bien te lire ») et je tombe (mystères de Google) sur l’article « Les meilleures polices à utiliser pour sa lettre de motivation. Le choix de la police est un détail à ne pas négliger. Choisissez les plus sûres pour garantir la lecture de votre lettre de motivation », dans lequel je lis:

« Bien que le choix d’une police d’écriture pour une lettre de motivation soit personnel, certains types de polices peuvent vous permettre de vous démarquer afin de vous qualifier d’office pour la prochaine étape de sélection. Afin d’agrandir vos chances d’être sélectionné, optez pour des polices simples et efficaces telles que les polices d’écriture Arial, Helvetica, Century, Verdana ou bien Calibri. Elles ont beau être très courantes, ces polices sont très appréciées des recruteurs, car elles sont neutres et garantissent une bonne lisibilité. »

Depuis plus de 30 ans que j’ai un ordinateur, j’ai utilisé pas mal la première, je connais la 2ème (qui n’est pas gratuite) et pas du tout les 3 autres.

Je lis encore sous la rubrique « Les polices à éviter »:

« Il faut éviter à tout prix les polices illisibles dans votre lettre de motivation. Abandonnez donc les polices dites Narrow ou Bold comme Arial Narrow ou Futura Bold, par exemple. Ces dernières sont trop difficiles à lire, car les caractères sont trop gras ou rapprochés les uns des autres. En utilisant ce type de police, votre lettre de motivation risque de décourager votre interlocuteur qui ne souhaite pas perdre de temps à déchiffrer votre texte.

Certaines polices sont considérées comme trop classiques comme le Times New Roman par exemple. Il s’agit là d’une police qui peut sembler ennuyeuse et manquer de dynamisme. De plus, cette police est souvent choisie par défaut, les recruteurs pourraient également en déduire que vous n’avez pas fait l’effort d’en chercher une autre. Enfin certaines polices comme la police Comics Sans font polémique. Ce style d’écriture aux formes arrondies peut faire transparaître un manque de sérieux aux yeux des recruteurs, car elle renvoie une image très enfantine. »

Merde alors !! Je viens d’apprendre que j’utilise depuis plus de 20 ans une police « ennuyeuse » et qui « manque de dynamisme » en croyant le contraire. J’essaie Century, Verdana et Calibri et je les trouve pas sérieuses.

Sur Helvetica, j’avais lu il y a quelques années qu’elle était l’une de plus réputées par les professionnels:

« Helvetica est une police de caractères linéale sans empattement (en anglais, sans serif), créée en 1957 par Max Miedinger à Bâle, qui l’a dessinée dans un objectif précis : avoir une police la plus harmonieuse possible.

Symbole de la typographie suisse, cette police d’une grande lisibilité avec son tracé d’une grande neutralité se prête à tous les usages ; elle demeure une des polices les plus utilisées dans le monde et jouit de la faveur des graphistes et typographes.

Toutefois, le déclin de ce monument de la typographie s’est amorcé avec la généralisation de l’infographie et de l’informatique de traitement de texte. D’abord supplanté par l’Arial, qui en est une imitation, l’Helvetica cède encore du terrain depuis le début des années 2000 devant d’autres moins anguleux et mieux adaptés aux usages numériques (web fonts), tels le Trebuchet, le Verdana et le Calibri. Ce dernier a été commandé par Microsoft au typographe Lucas de Groot en 2005, avec l’objectif explicite de remplacer l’Arial et l’Helvetica sans les imiter. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Helvetica

C’est un thème qui je n’ai jamais vu aborder ici. Et pourtant cela serait intéressant de savoir quelles polices sont utilisées par les locataires de cette République des livres, à commencer par son propriétaire.

Marie Sasseur dit: à

@ » La Place », roman adressé à son père décédé : « La peur d’être déplacé, d’avoir honte. Un jour il est monté par erreur en première avec un ticket de seconde. Le contrôleur lui a fait payer le supplément. »

Pourquoi apposer sur cet extrait, qui n’en contient aucune, une notion de  » tendresse  » ?
Cette lecture tout à l’affect est d’un niveau très bas de compréhension, elle ne permet aucune analyse textuelle, a qui subit le texte par des affects assez caricaturaux, et qui mobilisent de la sensiblerie à défaut d’autre chose.

Le père Duchesne n’etait pas Ghandi et il n’a pas eu a subir la honte du délit de « sale » gueule du contrôle au faciès, arbitraire, comme on en connaît encore…
Conclusion 1: Le contrôleur du train (?) a donc eu raison de faire payer le supplément. Pas de honte à ça.

Le père Duchesne voyage en 2ème classe. Non par décret instituant une discrimination raciale de triste mémoire , mais par manque d’argent pour accéder en 1ere.
Conclusion 2: Quand on sait le nombre de resquilleurs, on se dit c’est la faute à pas de chance de s’être fait gauler. Pas de quoi avoir honte si en plus il pouvait voyager en deuxième, déjà mieux que la troisième.

Le père Duchesne muni d’un billet de 2ème classe se fait contrôler en 1ere, et doit payer le supplément.
Il ne savait pas lire les indications sur les wagons.
Conclusion 3: son intelligente de fille aurait dû faire une réclamation à la sncf pour prouver la bonne foi du père, si elle en manque cruellement !

Une situation d’humiliation ( sentiment injuste d’etre pris en fraude), qui a rapport avec une différentiation sociale établie avec le système de classe de voyageurs.
Veut amplifier le fait que non seulement

et alii dit: à

13 octobre, la France fêtera pour la première fois sa « Journée nationale de la résilience ». Thierry Ribault, chercheur au CNRS et auteur de Contre la résilience, à Fukushima et ailleurs, nous délivre pour l’occasion quelques éléments de compréhension afin d’aborder cette notion, à la fois technologie de consentement et « arme d’adaptation massive ».sur
lundi matin

et alii dit: à

 » les Kahnisténhsera (les Mères mohawks) elles-mêmes. Les Mohawks sont une nation Iroquoise de « L’Île de la Tortue » (que certains appellent l’« Amérique du nord ») qui luttent depuis des siècles contre les colons Français et Anglais. De l’arrivée de Jacques Cartier en 1535 au programme MK-Ultra de la CIA après la Seconde Guerre mondiale, les Mohawks ont affronté plusieurs ennemis. Depuis les années 60, la « Warrior Society », une organisation autonome de combattants, a pour but de faire respecter leur autonomie contre les incursions coloniales mais aussi de développer une économie indépendante. Cet article intervient alors qu’un livre racontant les combats de la Mohawk Warrior Society sera publié en novembre prochain aux Éditions de l’Éclat. Bonne lecture. »
https://lundi.am/Nouvelles-d-Anowara-ke

bouguereau dit: à

excellent post pédro..sur lequel il y aurait tant a dire..ma contrib..l’un que « l’hindustriel » la typographie est hentré dans notre « expression » et pas seulement si tu préfère le noir 5.56 otan aka 223 « remington »..le deux hinteresse toi à la bibeul belt et à leur chiffon himprimé..le trois que nous sommes tous des livres ouverts

bouguereau dit: à

et je tombe (mystères de Google) sur l’article « Les meilleures polices à utiliser pour sa lettre de motivation.

hallons donc..est ce si mysterieux

renato dit: à

Le terroriste rouge-brun du Kremlin accuse le pays qu’il a agressé de terrorisme — le mensonge comme pratique politique ? —. Bon, ça se comprend « lorsque la merdre prend le pouvoir ou elle pue ou elle fait des dégâts ».

bouguereau dit: à

@Vue aussi l’expo Füssli

j’irai la voir en pensant à lui

et alii dit: à

cher monsieur CHAROULET, c’est en lisant que j’ai pensé que vous ne nous aviez pas dit si vous aviez des dictionnaires d’insultes, d’injures, quels et combien, et si vous les aviez améliorés grâce à la RDL ,
bonne soirée

Marie Sasseur dit: à

Dans le dico des qualificatifs peu flatteurs que je réserve à Ernaux, je vais mettre: vénale et cupide, définitivement.

bouguereau dit: à

Dans le dico des qualificatifs peu flatteurs que je réserve à Ernaux, je vais mettre: vénale et cupide, définitivement

tfaçon c’est tout caractère de police en vert de gris pour térezoune
..hach pédro la carambouille des caractères gothique des nazi..chwère interessant haussi

B dit: à

Dans le dico… Personne ne vous privera de ce plaisir un peu tordu .

A ce propos, pris hier en cours de route hier les hommes préfèrent les blondes, bien aimé les couleurs pétantes.

MC dit: à

Le petit Duc n’a pas connu La Porte, et je soupçonne qu’à l’époque ses Memoires – ceux de La Porte, car il en a laissés- n’étaient pas sortis. De toute manière, ils sont plus connus pour mettre en scène les démêlés de la Reine avec Richelieu. MC

MC dit: à

Dezinguage absolu du Prix Nobel de Littérature et du choix d’ Annie Ernaux dans la revue en ligne Inferno.

Marie Sasseur dit: à

Dis le keuf, on a compris que comme Ernaux tu aimes aussi les sous comme ascenseur social, moins ceux qui en ont, et tu n’oses plus dire que tu lisais Ernaux , de peur d’être déclassé…

Il y en a d’autres qui ne vont plus oser ressortir leurs chroniques littéraires.

Et c’est fort dommage, car cela manque pour parfaire cette littérature tabloïd

Comme celle-ci de 2005:

« Dans son dernier livre, « L’Usage de la photo » (Gallimard), qui n’est pas le plus réussi, Annie Ernaux et son compagnon, Marc Marie, alternent les commentaires à partir de 14 clichés de leurs vêtements épars enlevés à la hâte avant leurs ébats amoureux. On y apprend notamment les détails de la chimiothérapie qu’elle suivait à cette époque pour un cancer du sein, traitement lourd qui ne les empêchait pas de faire l’amour en dépit de son « harnachement » composé de produits anticancéreux. »

https://www.lesechos.fr/2005/04/la-bonne-fortune-du-tout-a-lego-602852

B dit: à

C’est le creux chronobiologique. A cette heure certains dépriment tandis que d’autres cherchent des noises pour s’occuper.

Marie Sasseur dit: à

Si Guyotat , auquel il est renvoyé dans un des commentaires SANS le citer, reste fidèle à son aversion pour le genre Ernaux, on notera l’extreme versatilité opportuniste de Pierre Jourde.

De « Ces auteurs poussent le narcissisme tellement loin qu’ils perdent le sens de la réalité. Or, l’accès à la réalité passe par l’imaginaire. Il est naïf de croire que parce qu’on déballe tout, on est proche de la réalité. Finalement, cette littérature n’est que l’illusion de la vérité intime. L’autofiction s’apparente souvent à du « Paris Match » ou du « Gala » littéraire. Ces textes se veulent subversifs, en rébellion ou en résistance et sont reconnus par tous les médias comme étant intéressants parce qu’ils sont subversifs, mais ils sont au service de l’idéologie dominante. Ils sont formatés comme subversifs, comme rebelles et valorisés en tant que tels.  »

à ça dans le magazine Marianne

 »
A juste titre, l’œuvre d’Annie Ernaux maraude entre littérature et sociologie pour restituer l’histoire personnelle de l’auteure autant que l’histoire collective, celle des groupes sociaux, des femmes, des corps. Pierre Bourdieu et la sociologie ne sont pas loin et, à l’autre bout de la chaîne, patauge Edouard Louis, dont l’œuvre laborieuse et surcotée ressemble à s’y méprendre à un écho parodique d’Ernaux, ou de l’idée qu’il a fini par s’en faire. Ou, peut-être, à celle qu’elle-même a fini par imposer, à force d’ambition semblant réduite et d’écriture famélique. »

Marie Sasseur dit: à

17 ans séparent les deux citations de Jourde, sans que rien dans l’œuvre d’Ernaux, qui tourne en boucle sur elle-même, ne justifie littérairement ce revirement.

Marie Sasseur dit: à

Non, ce n’est pas Guyotat dans Inferno ( commentle pourrait-il , il est mort et je ne le lisais pas) qui dezingue Ernaux, c’est l’un de ses admirateurs.

Alexia Neuhoff dit: à

@Patrice Charoulet
Je m’étonne qu’en tant qu’ancien professeur de français vous osiez relayer l’argumentaire d’un homme (Yves Azeroual) qui, sur les 6 arguments opposés à la lecture d’une autrice (Annie Ernaux), en mentionne 3 qui relèvent d’un a priori purement communautariste (la judéité de l’un vs « l’antisémitisme » rampant de l’autre -qui reste à démontrer au-delà de prises de position qui sont les siennes et n’ont légalement rien de scandaleux), 1 qui condamne une œuvre au motif qu’il n’est pas politiquement du même camp, 1 à cause de sa dénonciation des écrits racistes, immondes, ignobles d’un Richard Millet duquel, au détour, je vous conseille vivement la lecture du blog afin que vous jugiez de ses dérives fascisantes. Reste l’ennui au « feuilletage ». C’est évidemment, d’un point de vue critique, un élément pénétrant, puissant, pertinent ! Dans ces conditions, Monsieur, il est heureux que le ministère encadre le choix des livres que les professeurs de français donnent à étudier à leurs élèves.

bouguereau dit: à

Dezinguage absolu

on s’y sent à l’étroit dans ton absolu msieu courte..pas trés bien torché passe:le cul de judas y gagnait..mais ça manque cruelment de méchansté..la patte du polémiste est mol..pourtant meussieu courte il y en a qui trompe leur monde..le béguin a alesquia..elle ladore
https://www.youtube.com/watch?v=ZaNXNZvmZT4

Marie Sasseur dit: à

Ça sort d’où ce marc roudier et sa revue inferno ?
De la pure daube.

Bloom dit: à

J’adore Fuseli, tout particulièrement la série sur la pièce écossaise (la gueule contrefaite du toubib spectateur de Lady M. prise de folie m’évoque au moral un des qui sévit ici).
Garrick avait mis au point un système avec des ficelles qui lui faisait se dresser les cheveux sur la tête, comme on le voit dans la scène où le spectre du père d’Hamlet s’invite dans la chambre de son ex.
J’évoquais un « pun » (jeu de mots) à propos du Nightmare, mais il faut aussi noter la prolepse dans le tableau où Macbeth tiens les poignards qui ont servi à tuer le roi Duncan. C’est bien à un écorché que l’on a affaire, pointant vers sa fin lamentable.
Les 3 soeurs étranges ont des visages d’hommes: un clin d’oeil à la fluidité du genre chez WS?

rose dit: à

Les couleurs pétantes

Jane Russell qu’aime tant Maïa
Et les seins en obus de Marylin.

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