de Pierre Assouline

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La République des livres
Légumes des jours

Légumes des jours

Maintenant que les librairies ont été officiellement décrétées « commerces essentiels » au même titre que les épiceries, on va y pénétrer avec sérieux comme on le ferait d’une institution. Ce serait dommage car les libraires risqueraient de perdre leur humour et leur ironie, eux qui en ont tant entendu. Des perles d’inculture, ils n’ont qu’à se baisser pour en ramasser. Mais comme le client est roi, ils ne les partagent la plupart du temps qu’avec les collègues. Ou exceptionnellement dans un livre. Le cas de Shaun Bythell qui a un jour racheté « The Bookshop » à Wigtown pour en faire vingt ans plus tard la plus importante librairie de livres d’occasion d’Ecosse. Son Petit traité du lecteur (155 pages, 12 euros, Autrement) propose une ingénieuse et désopilante taxinomie à la Linné de ses clients.

Il les classe par genres (Homo peritus ou l’expert, Homo qui desidet ou le flâneur …) et sous-catégories (Homo odiosus ou le raseur, Conjux vexatus ou le conjoint qui s’ennuie…). Il faut croire qu’il vise juste puisque ses observations, toutes de dérision, d’humour et de finesse, se révèlent d’une portée universelle. Ses bipèdes monomaniaques en quête de livres introuvables et bon marché sont peut-être écossais mais on a les mêmes en France. D’où la saveur de son petit livre bourré d’anecdotes. Il est si complet que je m’y suis trouvé : genre Cliens perfectus ou le client parfait, sous-catégorie Homines normales (inutile de traduire, vous m’avez reconnu) ; il est si ouvert d’esprit qu’il n’est pas fixé sur un titre, qui ne marchande pas et qui est rare.

Dans le même esprit mais en plus français, Shaun Bythell avait été précédé ces dernières années par Jean-Loup Chiflet et David Alliot, chacun auteur d’irrésistibles anthologies et autres colliers de perles de librairie. « La Faute de l’abbé bourré » de Zola pourrait figurer dans les deux recueils. Ils n’ont pas en magasin « Liliane est au lycée » d’Homère mais ils vous trouveront « J’attends un enfant mais je m’en rappelle plus de qui » de Laurence Pernoud. Qu’on se le dise, ce n’est pas chez eux que les oiseaux se crashent pour mourir. En revanche, on y trouvera le best-seller de Balzac dans le stations de ski « Ca glisse dans la vallée ». Le fantôme d’Albert Camus doit supporter tous les jours d’entendre demander « La Veste » ou « L’Etranglé » quand ce n’est « Le Mythe décisif ».

L’époque est aux affaires. Deux pour le prix d’un sans faire exprès en demandant Tolstoïevski. Mais en temps de crise, il ne faut pas forcer la vente : amis libraires, ne refusez pas si, par mesure d’économie, on vous demande « Suzanne sans le Pacifique », la Carte sans le Territoire », « Vendredi plutôt que La vie sauvage », « le Rouge ce mois-ci et le Noir le mois prochain »… Quand on aime les livres, on ne compte pas : on ne badigeonne pas avec l’amour ! Car coté théâtre, ce n’est pas mieux qu’ils s’agisse des « Femmes s’en vantent » de Molière ou « l’Antigode » de ce pauvre Anouilh. C’est aussi que certains titres, on n’a pas idée ! On veut bien lire à condition que ce ne soit pas trop long, genre « Légume des jours » de Boris Vian.

Au fond, ce n’est pas si mal, les mangas sans les images. Comment ils appellent ça déjà ? Ah oui, des romans. Ne vous moquez pas de celui qui demande « Sadique » de Voltaire : un ancien ministre a bien revendiqué « Zadig & Voltaire » comme livre de chevet (il peut aller se rhabiller). Cela vous a peut-être échappé mais depuis quelques temps, Dostoïveski fait un tabac à Marseille avec ses « Frères Kalachnikov ». L’ami Boudard (salut Alphonse, où que tu sois !) eut apprécié que sa Métamorphose des cloportes se muât en un titre plus incompréhensible encore mais si boudardien « La Métempsychose des popotes ». En revanche, pas sûr que Guy Debord aurait apprécié de voir sa Société du spectacle rangée au rayon « Arts et spectacles » où l’on ne risque pas de trouver la République de Platoon.

«  »Pour Foucault, c’est au rayon sciences humaines – Mais c’est où ça ? – Au fond – Je vois pas – Tout au fond là-bas…- Mais AU FOND Y A UN MUR ! – Oui mais sur le mur, il y a des livres… »

Patience et longueur de temps en absurdistan. Les collégiens sont les plus terribles, encore que leurs mères soient pas mal non plus :

« Je voudrais les Fourberies de Scarface – Je crois que je vois. Quelle édition, Madame ? – On s’en fout. –Voici l’édition Larousse, elle est très bien- Non, pas celle-là : vous voyez bien, mon fils l’a bien précisé, là sur son papier : l’édition on s’en fout. »

Le métier de libraire est un sacerdoce et l’on comprend que lorsqu’on leur demande vers 18h13 pour la vingtième fois de la journée « Vous avez une photocopieuse ? Parce il n’y a que deux pages qui m’intéressent », ils ne répondent plus que par un signe de tête (de gauche à droite). Mais avec celui qui recherche un guide mais lequel, et qui précise « Un GuydeMaupassant », il faut renoncer. A propos, où rangez-vous les Capote ? Et vous savez qui est l’auteur du Journal d’Anne Frank ? Et Colombo de Mérimo, vous l’avez encore ? Pauvre libraire ! Lui aussi a le droit de décompresser en fin de journée : « Vous avez des nouvelles de Tchékhov ? – Mais cher Monsieur, il est mort ! ». Quant à Mme de Sévigné, inutile de la chercher : elle ne travaille plus ici. Dans ces moments-là, s’il a assez de force, il peut encore conseiller le meilleur texte de Sartre, ses souvenirs d’enfance (« Les Motos »). On mesure alors le chemin de croix du libraire obligé de se transformer en détective alors qu’il s’est déjà fait manutentionnaire, lui qui s’était engagé dans ce métier par amour de la littérature et passion de la lecture,…

(« Bibliothèque de Richard A. Macksey,  professeur de sciences humaines et co-fondateur et directeur du Centre des sciences humaines à l’Université Johns Hopkins » photo Will Kirk, merci à Renato)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 545 Réponses pour Légumes des jours

puck dit: à

nous pourrions croire que seuls les opprimés et les dominés écrivent des livres !

c’est faux ! les domianants et les oppresseurs sont pas plus cons que les autres ! eux aussi écrivent des livres.

le problème est qu’ils ne trouvent pas d’éditeur les pauvres.

puck dit: à

qui a lu « comment j’ai licencié ma secrétaire parce qu’elle avait un cancer » ?

personne ! alors que c’est un bouquin écrit dans un style magnifique ! on croirait presque du Flaubert.

cette discrimination morale des éditeurs nous a fait passer à côté de nombreux écrivains de grand talent.

puck dit: à

alors certains nous disent il faut donner une voix aux sans voix, sous entendu que ce serait les opprimés qui seraient des « sans voix »

c’est faux ! les opprimés on entend qu’eux !

ce sont les dominants et les oppresseurs qui sont les « sans voix » de ce monde, eux on ne les entend jamais ! et personne ne sait pour ils oppriment, ils oppressent et ils dominent.

c’est la face cachée de notre monde.

puck dit: à

je vous le dis mes frères, il faut que tous les lecteurs s’unissent pour enfin faire entendre les dominants et les oppresseurs !

et cesser de les faire dans ce silence qui les rend malades jusqu’à parfois les pousser au suicide.

lmd dit: à

Renato, parce que les commentaires de ce blog ne sont pas horodatés (dommage), il me semble que vos allusions à l’agitation du Vésuve n’ont pas été correctement interprétées. Mais comme les spécialistes hésitent entre calendes de septembre et calendes de novembre, vous avez une partie gratuite et vous pourrez rejouer le 24 octobre.

Marie Sasseur, je n’ai jamais entendu Mika Biermann faire le guide au musée, mais j’ai lu Trois jours dans la vie de Paul Cézanne. C’est un petit livre tout a fait éclairé, je ne vois pas du tout qu’il couvre de merde qui que ce soit ?? l’avez vous lu ?

https://artsandculture.google.com/asset/the-murder/QgFHUh8XXI0eFQ?hl=fr

D. dit: à

renato s’agite inutilement avec le Vésuve.

D. dit: à

Hissène Habré ? Mais c’est le Tchad, pas le Sénégal.

renato dit: à

lmd, il a donné les premiers signes d’agitation à cette date, furax ce fut après.

Marie Sasseur dit: à

@C’est un petit livre tout a fait éclairé, je ne vois pas du tout qu’il couvre de merde qui que ce soit ?? l’avez vous lu ?

Non seulement je l’ai lu, mais j’en ai fait état sur la RDL, des sa sortie en librairie…l’année passee, donc !
Je n’ai pas changé d’avis. Cezanne a été couvert de merde. Au sens littéral ! Ce n’est pas  » qui que ce soit ».
Merde a la fin!
Marre de ces fumistes qui disent lire !

Marie Sasseur dit: à

Et au fait, nous sommes le 24 août 2021, et il est 14h58, heure de Paris, comme de Marseille.

Janssen J-J dit: à

Il me semble que la grande bourgeoisie dominante n’a jamais su bien décrire ni a fortiori sociologiser sa propre condition. Des sociologues l’ont fait, en dépit de l’hostilité de leurs collègues. Leurs quelques ouvrages ont suffi pour dépeindre un univers, un universel, une universalité de la condition dominante… Nul besoin d’en chercher des tonnes d’autres… Certaines figures vacillantes de cette aristocratie ou haute bourgeoisie en leur statut, les en ont remerciés. Anéfé, ces sociologues, ‘des communistes transfuges durant leur enquête indigénisée dans le Triangle d’or notamment-, les ont aidés à trouver des ficelles pour continuer à persévérer dans leur être statutaire, à défaut de le consolider…
Je renvoie les incultes de l’herdélie toujours orientés dans le même sens, à mes amis, les Pinçon et autres Charlot, défoik que ceux-là voudraient découvrir quelque chose de nouveau chez ceux-ci. Sait-on jamais ? Je peux aussi en raconter le contenu grâce à mes fiches de lectures professionnelles – mais si l’on pouvait éviter, hein, l’herdélie n’est quand même pas un banc d’étudiants ni de silures).
@ https://www.cairn.info/voyage-en-grande-bourgeoisie–9782130554202.htm
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

@ »parce que les commentaires de ce blog ne sont pas horodatés (dommage), il me semble que vos allusions à l’agitation du Vésuve n’ont pas été correctement interprétées »

Ca c’est la meilleure !

Quand on confond l’Etna et le Vésuve, sûr qu’il y en a qui ont besoin qu’on remette leur pendule à l’heure.

puck dit: à

compte rendu de lecture de « Enfant de salaud » de Sorj Chalandon :

Depuis l’enfance, une question torture le narrateur : – Qu’as-tu fait sous l’occupation ?
Mais il n’a jamais osé la poser à son père.
Parce qu’il est imprévisible, ce père. Violent, fantasque. Certains même, le disent fou. Longtemps, il a bercé son fils de ses exploits de Résistant, jusqu’au jour où le grand-père de l’enfant s’est emporté : «Ton père portait l’uniforme allemand. Tu es un enfant de salaud !

cette question torture le narrateur, ce qui en fait un livre sur la torture…

D’autant que par la suite le narrateur s’en prend à son grand-père, il lui pose la question : « comment as-tu éduqué ton fils pour qu’il devienne un collabo !!! »

le narrateur montre comment cette question torture à son tour le grand-père.

le grand-mère s’en prend alors à sa mère : « c’est de ta faute si notre fils est devenu collabo !!! à force de la garder dans tes jupes tu en as fait un lâche !!! »

une accusation qui va torturer la grand-mère.

pour finir le narrateur se rend compte que son fils vote pour le FN… et là il se suicide pour échapper à cette nouvelle torture…

au final c’est un livre assez triste.

Bloom dit: à

Violence à tous les étages, Jibé, et sous toutes ses formes: interpersonnelle, familiale, sociale, économique, auto- & exo-infligée, religieuse, castique, you name it…Le doigt épais du ‘patron’ qui menace l’employée syndiquée: ‘I know where you live…’; les types découpés façon sushi au coin des rues par les pêcheurs servant d’hommes de main à la mafia du sable; le chowkidar (gardien) de la maison retrouvé pendu un matin…Et les petits cercueils par la poste, dans les enveloppes longues ‘à la brit’…’On vous aime bien, mais faites quand même attention quand vous traversez la route…’

Cet article de la Beeb devrait vous intéresser.
https://www.bbc.com/news/stories-58259497

lmd dit: à

…ça c’est la meilleure ! (Ca c’est la meilleure !)

Bloom dit: à

« in-inventifs » aurais-je dû écrire sur la forme et le style.

Si vous faites allusion au bégaiement (qu’il a perdu aujourd’hui), c’est précisément ce qui est à l’orginie de cette façon de tordre la langue…

Bloom dit: à

origine

renato dit: à

Les volcans comme les humains pratiquent la solidarité et puisque Vénus avait un son fief à Pompei…

Marie Sasseur dit: à

Puree, quel potage!

et alii dit: à

Dans le souvenir de J.L.Nancy :
Jean-Luc Nancy
Le Philosophe Boiteux
Un manuscrit inédit écrit en 1978, confié par l’auteur, retranscrit dans le respect de la pagination particulière de l’original, à l’aide d’un logiciel de composition typographique développé spécifiquement pour reproduire la dynamique de l’écriture de Jean-Luc Nancy.
Le Philosophe Boiteux est un ouvrage inédit de Jean-Luc Nancy rédigé en 1978, où le récit à la pagination manuscrite originale est hanté de pages laissées volontairement blanches. Ce rythme particulier signe un écrit qui cherche sa définition, du moins révèle son intimité par les articulations permises de la philosophie au regard de la figure de la boite, de ses charnières, à des fins de déploiement conceptuel.
204 pages d’un ouvrage dont la reliure japonaise qui laisse se dévoiler le facsimilé du manuscrit dissimulé dans ses plis, Le Philosophe Boiteux, donne à voir la graphie de Jean-Luc Nancy comme trace du réel des conditions de l’écriture de ce texte
https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=2768&menu=0
bonsoir

renato dit: à

« If I could give my younger self one piece of advice, it would be to use the words ‘fuck off’ much more frequently.”
Helen Mirren

et alii dit: à

es lecteurs de:

Jean-Luc Nancy
Le Discours de la syncope – 1
Logodaedalus
pourront continuer leur questionnement sur le site rhuthmos,page : »L’ethnomusicologue et le philosophe : quand ils se rencontrent sur le phénomène « rythme »
Pierre Sauvanet
https://rhuthmos.eu/spip.php?article1308

Bloom dit: à

« If I could give my younger self one piece of advice, it would be to use the words ‘fuck off’ much more frequently.”

Si Helen Mirren était née à Dublin, ça lui serait venu tout naturellement

1/ Joey the Lips took over.
— Brothers, Sisters. I thank the Lord Jesus for today.
— Fuck off, Joey.

2/ — Yeh didn’t introduce the group properly, said Jimmy.
— I forgot.
— Fuck off!

3/ — You’re just jealous——
— Fuck off.
— All o’ yis.

4/ — Fuck off, you, said Imelda, but she grinned.

Roddy Doyle, « The Commitments »

et alii dit: à

les stories comme celle envoyée par Bloom m’intéressent beaucoup; celle-ci ne m’étonne pas tant que ça! j’ai vu des personnes,en France, se comporter d’une manière comparable à celle des personnes qui jouent le théâtre de la mort; on m’a dite « morte » ! ça perturbe un peu, mais ça peut éclairer beaucoup

rose dit: à

as deux jeunes anges de bonne famille sur le parvis de la gare Saint-Charles (pour ceux qi ont la mémoire courte).

Pas de terrorisme à Marseille. Trafic de drogue. Les consommateurs sont responsables. Cure de désintox.groupée.

Et sur le parvis de Saint Charles le type arrivait de Lyon ou de Grenoble.
Nous avons assez de linge sale. Merci de ne pas accentuer.
Deux jeunes filles.
Angéliques ? L’avenir ne le dira pas.

renato dit: à

Représentation sacrée, Sicile, années 60
Dieu le Père et Judas, dialogue :
— Pourquoi tu as trahi mon fils ?
— J’avais besoin de cet argent pour acheter un petit terrain.
— Ii aurait fallu me le demander, je te l’aurais prêté cet argent.

rose dit: à

Eh bé, moi, c’est l’élément qui m’a le plus intrigué, là-dedans… Fait fictif ou réel ? -> La crédibilité du « roman » tient en cette unique question : le secret des sources pour le journaliste peut-il être à ce point de réalisme être éventé par le romancier ?…

Janssen J-J

Pas lu ce livre.
Sur votre questionnement, me semble que, si le romancier a besoin de le dire, alors oui le secret du journaliste sera éventé.
N’espérer que le passage à autre chose.

et alii dit: à

il n’est pas garanti qu’elles soient les pus fertilisatrices:
Japon : des chercheurs envoient du sperme lyophilisé de souris sur des cartes postales
sciences et vie

D. dit: à

Vos commentaires commencent sérieusement à m’escagasser, Rose. On dirait que Marseille et la Provence vous appartiennent. Je vous rappelle que tout ça existe depuis des millénaires avant que vous vous y trouvassiez un beau jour.

rose dit: à

Je comprends.
C’est une ville sur laquelle tout le monde a toujours raconté n’importe quoi.
Dont les deux anges sur le parvis de Saint Charles.
Etc.

Ort dit: à

Pour rester dans le thème, un ricochet de lecture de vacances, un vieil Alphonse Allais (pioché dans la bibliothèque de famille que je n’aurais jamais ouvert en temps normal, mais avec du temps libre et le désoeuvrement…):

« … A une devanture de librairie, j’ai aperçu Le Rouge et le Noir, de Stendhal.
L’envie m’a pris de relire cet admirable livre, et je l’ai acheté. Comme le libraire avait une bonne tête, je lui ai demandé:
– Vous n’auriez pas du même auteur, Pair et Impair ou bien Manque et Passe?
Et le commerçant, avec un aplomb infernal, m’a répondu:
– Pas pour le moment, monsieur, mais si vous le désirez, je peux vous le faire venir.
Il en a une santé, celui-là! comme dit le sympathique directeur d’un grand journal littéraire de Paris. »

Ort dit: à

Vous saviez, vous, que le coup de l’épineuse question de savoir si la barbe est en dessous ou au dessus des couvertures dans les Cigares du pharaon, ça venait en fait d’Alphonse Allais?

rose dit: à

Après, D., je n’ai aucune prétention que la ville et la Provence m’appartiennent.

D. dit: à

bon bon.

D. dit: à

Les Rolling-Stones je n’ai jamais aimé.
Les Beatles sont 300 fois meilleurs.
J’aime pas du tout la tronche de Jagger. Ni ses attitudes outrancières.

D. dit: à

L’autre, watson, je n’en avais pas entendu parler. Connais pas. Je n’ai rien contre les batteurs par ailleurs. Je crois que je préfère déjà ce Watson à Jagger. Je l’aime pas du tout Jagger. Ni Dylan ni Baez. Ces trois-là je les aime pas.

Janssen J-J dit: à

@ rôz, à propos de S. Chalandon… une dernière fois… En vérité, tout est impecc’… ! N’avais pas lu la dernière page où il rend hommage à Mme Mireille Jean, directrice des archives départementales du Nord qui lui a fourni le dossier judiciaire du père (cote 9W56, six ans après sa mort (en 2014), càd en 2020… La fiction du livre où le romancier établissant un parallèle avec son salaud de père assistant au procès de Barbie en 1987, l’oblige, pour les besoins de la vraisemblance, à devoir inventer l’exfiltration rocambolesque du dossier, dès 1987. En sorte de fourbir un argument authentifié et parfaitement conforme à la légalité journalistique ET romanesque. L’idée d’un dernier roman sur le thème de la traîtrise a dû se faire jour à ce moment là… Sorj C. a clôturé comme un cycle traumatique… de résilience personnelle.
Oui, désormais, il peut passer à autre chose, et j’en suis heureux pour lui… Il fait se noyer son père dans la Seine sans le retenir, alors qu’il est mort dans un HP à 92 ans.
@ Pour Marseille…, je ne sais pas… Chacun en extravague son annexion personnelle, mais JE PENSE que d’aucun.es le font avec plus de bonheurs que d’autres, moins inspirés. Bàv,

puck dit: à

pas sûr que Charlie était un « batteur » de jazz : en dehors du 4/4 il savait rien faire d’autre. très mauvais batteur (même Ringo était meilleur avec sa technique de droitier pour gaucher), mauvais musicien, mauvais tout : fait partie de ces types qui ont la chance de se trouver au bon endroit au bon moment.

Jean Langoncet dit: à

@pas sûr que Charlie était un « batteur » de jazz : en dehors du 4/4 il savait rien faire d’autre. très mauvais batteur (même Ringo était meilleur avec sa technique de droitier pour gaucher), mauvais musicien, mauvais tout : fait partie de ces types qui ont la chance de se trouver au bon endroit au bon moment.

Merci keupu pour cette tentative de définition du rock’n’roll

puck dit: à

Merci keupu pour cette tentative de définition du rock’n’roll
 »

non parce que c’était même pas un bon batteur de rock.

Jean Langoncet dit: à

@non parce que c’était même pas un bon batteur de rock.

C’était une tentative

JiCé..... dit: à

Mercredi 25 aout 2021, 5h32, 21°, temps calme

JAZZ

Un miracle de plus dans les tranchées confortables du blog prestigieux de Compère Assouline : on parle de batterie, de rock et de jazz !

Max Roach, Kenny Clarke, Art Blakey, et leur sidemen … Quelle époque pour vos 18 ans et plus !

Torrents de souvenirs estudiantins qui surgissent, vécus au cours de nombreuses années de pratique dans la cave de l’UNEF et d’ailleurs. Situations désopilantes : comment faire rentrer l’énorme contrebasse dans une 2 CV Citroën, et votre Tama complète dans une petite bagnole de merde ? Que dire au voisin, lorsqu’une cymbale Zildjian vous échappe des mains vers 1 heure du matin dans l’escalier du petit immeuble sans ascenseur ? Comment faire pour que ce putain de bassiste africain ne compte pas les mesures d’un break à haute voix devant tout le monde : 1-2-3-4 ?

Et enfin, la tête encore pleine de musique, le corps las après avoir éclaté devant des amoureux de votre quintet, le repos.

Epanoui et prêt à recommencer.

rose dit: à

@ Pour Marseille…, je ne sais pas… Chacun en extravague son annexion personnelle, mais JE PENSE que d’aucun.es le font avec plus de bonheurs que d’autres, moins inspirés. Bàv,

Janssen J-J

Dans « moins inspirés » vous me visez moi ?
J’y ai vécu dix mois, deux fois cinq. Sur 64 ans. C’est peu. Attachée pck ville natale.
Deux ans et demi, il y a de cela qq.années, y ai cherché un 30 m² avec vue sur la mer. Face à la mer. Voir la mer tous les jours de mes fenêtres. Pas trouvé. Intouchable.
Ce qui me fait iech grave est la mauvaise réputation que se traîne cette ville.
Et le grand n’importe quoi qui se déblatère dessus.

Pour ma part, je n’annexe rien. Ni Marseille, ni la Provence. J’essaie de donner un regard dessus qui montre mon attachement.

Baste.

Hier, parlant avec une jeune femme, elle me disait que la gratitude était sans doute la chose la plus essentielle à manifester.
D. en manque singulièrement avec moi.
Toutefois, il sait arrêter la bagarre et il sait revenir vers l’autre et semble ne pas manifester de rancune.
Re-baste.

rose dit: à

N’avais pas lu la dernière page où il rend hommage à Mme Mireille Jean, directrice des archives départementales du Nord qui lui a fourni le dossier judiciaire du père (cote 9W56, six ans après sa mort (en 2014), càd en 2020… La fiction du livre où le romancier établissant un parallèle avec son salaud de père assistant au procès de Barbie en 1987, l’oblige, pour les besoins de la vraisemblance, à devoir inventer l’exfiltration rocambolesque du dossier, dès 1987. En sorte de fourbir un argument authentifié et parfaitement conforme à la légalité journalistique ET romanesque. L’idée d’un dernier roman sur le thème de la traîtrise a dû se faire jour à ce moment là… Sorj C. a clôturé comme un cycle traumatique… de résilience personnelle.
Oui, désormais, il peut passer à autre chose, et j’en suis heureux pour lui… Il fait se noyer son père dans la Seine sans le retenir, alors qu’il est mort dans un HP à 92 ans.

Janssen J-J
Pas lu un seul opus de cet auteur.
Pense bcp au « fonctionnement » des familles. Ceux qui foutent le camp. Les collés.
Dans Absalon Absalon, deux grands dégagent. Décanillent. Ne reviennent pas. Ne donnent pas de nouvelles. C’est écrit par WF au moins trois fois ,milieu du chapitre sept.
Hier matin, ma mère m’a dit « tu dois te détacher de moi ». Oui. Ai répondu  » je souffre ». Ne développe pas.
Ce qui me pose question est le développement de l’individu à son âge adulte par rapport à ses évènements fondateurs.
Je pense à Freud aussi, à sa vie, à Hannah qui l’a énormément accompagné durant ses longues années de maladie, cancer du palais, et a poursuivi son oeuvre. Célibataire, ad vitam aeternam, pas d’enfant.
Le dernier livre d’Angot est encore, et blam prends-toi ça ds les gencives puisque tu vas le lire, je est tu, je suis (du verbe suivre) cette écrivaine, encore sur l’outrage subi, sortie de l’enfance.
Pas enfantelet à 12 ans. Entre deux. Pas encore ado. Treize ans. En gestation de grandir.

rose dit: à

Sorj Chalandon, donc. Son père n’est pas lui. Et il n’est pas sa mère.
Pourquoi une telle obsession en fixette ?
En résumé :
Son père est un salaud.
C’est son père.
Il n’est pas son père.

Alors, du large, moussaillon.

Maintenant, hypothèse, à se retrouver plus salaud encore que son père, c’est un moyen de pardonner à son père qui est un salaud ?

Je ne saisis pas bien.

Quant à la résilience personnelle, combien de bouquins dessus ? Quinze tonnes ?

Les écrivains ne seraient qu’individus en souffrance, en thérapie par l’écriture ?

Bof.bof rebof archi rebof.
Larguez les amarres.

rose dit: à

En résumé du résumé, trouve les gens bcp trop attachés, proches de, leurs parents. Du balai.

rose dit: à

Mme Mireille Jean, directrice des archives départementales du Nord qui lui a fourni le dossier judiciaire du père (cote 9W56, six ans après sa mort (en 2014), càd en 2020.

Donc, nous sommes autorisés par la loi à avoir accès au dossier judiciaire de notre père ?

Marie Sasseur dit: à

« Et enfin, la tête encore pleine de musique, le corps las après avoir éclaté devant des amoureux de votre quintet, le repos.

Epanoui et prêt à recommencer. »

Grand thé dansant, cymbales et grosse caisse, à leur faire péter les sonotones.

renato dit: à

Rose, la souffrance est insignifiante et ne sert donc à rien, il faudrait revenir au rapport entre la conscience des choses et le monde sensible en se débarrassant des superstructures, se consacrant à l’ordinaire comme un problème à évaluer en dehors du vertige affectifs et des projections symboliques.

JiCé..... dit: à

IMPOSSIBLE EXPULSION

La Patrie des Droits de l’homme, c’est la France.

Terre du droit des cons de privilégier les idées fausses, alors que le premier devoir est de sauver ce qui reste de ce cher vieux pays, des méchants à la pensée haïssable.

rose dit: à

Du coup, je cherche sur cette histoire qui est une histoire vraie.
Et effectivement, en parlant de son père.
« Il a fait la guerre comme il aurait joué dans une cour de récréation. La vie de ma famille n’aurait pas été la même s’il avait raconté tout cela. »

J’en ai fini avec tous mes traitres

rose dit: à

Renato
La souffrance est insignifiante.
Euh. Vu un type qui porte un t-shirt « la douleur est dans la tête ».
Entendu une fille gémir pck mal aux dents, mal à la langue.
Oui c ds la tête. À te la vriller.

rose dit: à

Leur faire péter les sonotones. Non branchés ou pas mis.
Aucune chance.
La paix royale.

rose dit: à

Comme si Angot inventait sa douleur.
Elle te l’a mise à distance. Elle se l’introspectionne. La mate. La regarde. L’analyse.
Et après ?

rose dit: à

Sorj Chalandon un grand écrivain. Euh …
Un écrivain
Écouté cela.
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-jeudi-19-aout-2021

Il avait 22 ans son père
Il a tourné sa veste quatre fois.
Il dit, il redit les enfants de Lisieux.
Oui.
Pas compris comment, en quoi sa vie eût changé si son père ne s’était pas trompé de camp.
À 22 ans, il a sauvé sa peau. Sans trop réfléchir. Une attitude basse de plafond non.
Tous n’étaient pas des héros.
Romain, Joseph, Antoine, Jean etc.
À Marseille (pardon D.), les traîtres, on va te les choper au point essence d’Auchan St Loup, mitraillette, ds un restau centre ville, on te les met ds le coffre et schplaf. on te met le feu à la voiture et ils appellent ce règlement de comptes le barbecue.
C une attitude civilisée ça ?

Sorj Chalandon va passer à autre chose mais quoi ?

Jibé dit: à

« Cet article de la Beeb devrait vous intéresser.
https://www.bbc.com/news/stories-58259497
Bloom, passionnante plongée. Thanks.
En le lisant je me rends compte que , dans ma liste j’avais omis la corruption.
A tous les étages, en Inde et dans pas mal de pays où on flaire l’occidental comme gavé de fric (et qui l’est, par rapport à soi, il est vrai), la corruption est une pratique sociale de base.
Remarque en France, plus cachée, on en est là encore (pour un petit permis de construire, par ex, etc etc)

Jibé dit: à

« Il fait se noyer son père dans la Seine sans le retenir, alors qu’il est mort dans un HP à 92 ans. »
ce qui est une manière, JJJ, de lui épargner une fin pénible et, à lui son fils, une vision lente et dégradante de la mort de ce père. Mansuétude.

JiCé..... dit: à

ILLUSTRATION

Proche du peuple, j’ai une pensée compatissante, respectueuse, admirative, pour le petit personnel domestique en charge d’entretenir la propreté du caveau à livres d’Umberto Eco, caverne dévoilée à nos yeux effarés par le taulier Passou.

Quel nid à poussière !

Janssen J-J dit: à

… au retour des Everglades (25.8.21@9.09)

@ rôz- ne lirai jamais un roman de C. Angot… son histoire d’inceste fait trop peur, elle ne trouvera jamais la bonne distance. La souffrance et la désolation est marquée sur sa tête, on l’a trop vue à la télévision. Je ne connais pas cette auteure dont on me dit que j’ai tort de vouloir la méconnaître…
– ne parlais pas de vous, mais de D. dans « moins inspiré » étatn doné qu’il vous reprochait d’en trop parler, de Marseille ou de la Provence au point de s’en sentir exclu de votre périmètre. Or, on ne parle bien que des endroits où l’on a vécu intensément, peu ou prou, bien ou mal. Avez raison : D. sait reconnaître quand il va trop loin. C’est un gars drôle et généreux, fort en dragues légères.
– Trop fort, ce que vous a dit ET : « tu dois te détacher de moi ». Ai le souffle coupé par sa lucidité !
– A l’oral, il a vraiment dit et répété : « les enfants de Lisieux » ???
– Oui, il y avait péremption sur le dossier de son père aux Archives… (1954-2014) Soixante ans. Donc, il a pu y accéder légalement. Peut-être même avant, par dérogation spéciale.
@ jibé : – Vous avez bien senti… l’étonnant de l’affaire, c’est qu’il n’arrive pas à le haïr complètement. Peut-être avait-t-il besoin de cette mansuétude finale pour aller vers autre chose….. sur l’autre rive. Je ne sais pas quoi… Une délivrance du tourment de l’âme, plutôt que d’écrire en vain un nouveau bouquin… Doit être lessivé par l’épreuve. Compassion et pitié pour eux.
@ Jissé ? Pour la première fois, le te raconte un bout de sa vie d’étudiant à l’UNEF… On voudrait y croire, mais on a tellement appris à ne pas le faire qu’on souhaiterait qu’il n’ait pas eu notre jeunesse, ou qu’en réalité il l’ait passé au GUD… Pas de mansuétude ni de pitié… Mais vu qu’il y a une batterie morte, ce matin, tout le monde communie… Ne connaissais pas ce musicien, et constate pourtant qu’il est très controversé. Partage des charognards et des albatros
@ RM, Alfred de Musset a dit : « Rien ne nous rend si grand qu’une grande douleur. Qu’en pensez-vous ? (sujet de rédaction en 4e proposée par la prof. Sylvette C //: me rappelle avoir eu un C-)
Bàv,

et alii dit: à

«Les plus désespérés sont les chants les plus beaux
Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots.»
Musset
nuit de mai

renato dit: à

La douleur, JJJ, grande ou petite, n’est qu’un pitoyable prétexte pour meubler le tiroir-caisse.

JC a souvent parlé de son rapport à la musique.

rose dit: à

Le soir surtout, bordel. Quand tout est calme.

D. dit: à

Oui Jicé, sans compter le danger d’ensevelissement. Qui a fait des calculs de charge ?

rose dit: à

Ai réécouté l’interview. Sorj en parle quatre fois des enfants de Lisieux.

1/Il mettait en cause tout sauf lesenfants de Lisieux (procès : il = Barbie)
2/ Je ne guéris pas, je partage.
J’ai envie qu’il ait le nom des 44 enfants de Lisieux

Ces 44 gamins ils étaient en colo eux ont été martyrisés
Juste le nom fragile de ces enfants là

Je ne guéris pas je partage.
J’ai envie le lecteur en lisant mon livre, qu’il ait le nom des 44 enfants de Lisieux

3/ Ces 44 gamins ils étaient en colo eux ont été martyrisés
4/
Juste le nom fragile de ces enfants là

Je ne guéris pas je partage, dit Sorj.

C ça dire/écrire.
Ce n’est pas guérir, c partager.
Du coup, non Jeffe, tu n’es pas toute seule ; non Christine, toi non plus. En te lisant, je sais que tu as vécu cela. Je porte ta croix avec toi.

Nota : au début, son père avait 18 ans. Jusqu’à 22.
Il aurait voulu que son père lui dise.
Mais tu crois qu’il était fier son père, de ses conneries de jeunesse ?

Nous, maintenant par cœur, faut qu’on s’apprenne par coeur le nom des 44 noms des enfants de Lisieux.

D. dit: à

Après nous avoir emerné plusieurs semaides avec les jeux olympiques, voilà qu’on veut nous emerné aussi avec les paralympiques.

rose dit: à

Oui, l’était 9h35 quand ma mère m’a dit cela. Je lui ai répondu que j’étais en train de le faire et que je souffrais.
Un nègre le dit aussi ds Absalon ² « ne pensait qu’à sauver sa peau » (comme le père de Sorj Chalandon que je trouve bien sévère sur ce coup là. Qu’avait-il vécu cet homme pour avoir cette telle obsession de sauver sa peau quoiqu’il en coûte ?).

et alii dit: à

enfants de Lisieux.
sainte thérèse ici?

et alii dit: à

THERESE/
Considérée par Pie XI comme l’« étoile de son pontificat », elle est béatifiée en 1923 puis canonisée en 1925. Religieuse cloîtrée, elle est paradoxalement déclarée sainte patronne des missions et, avec Jeanne d’Arc, canonisée en 1920, proclamée « Patronne Secondaire de la France ». Enfin, elle est proclamée Docteur de l’Église par le Pape Jean-Paul II en 1997 pour le centenaire de sa mort.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_de_Lisieux

puck dit: à

« Être un enfant de salaud pour construire ton ego, ce n’est pas l’idéal. »
 »

par contre quand ça devient un fond de commerce ça peut permettre de s’acheter une nouvelle voiture.

Moralès sed laisse dit: à

Renay De Sessendre, qu’est-ce qu’il dit?
😉

et alii dit: à

J4AI COMPRIS ROSE/C4EST UNE HISTOIRE BELGE/
L’association belge pour la mémoire de la Shoah et la Maison d’Izieu – Mémorial des enfants juifs exterminés, travaillent ensemble pour honorer la mémoire des 13 enfants d’Izieu originaires de Belgique. Des pavés de mémoire, appelés aussi « Stolpersteine » (pierre d’achoppement), ont été posés devant le domicile belge de 5 d’entre eux.

rose dit: à

Lui, je l’aime, il est mort, je l’ai rencontré deux fois, y aura pas de troisième.
https://www.liberation.fr/livres/2020/01/28/mort-d-hubert-mingarelli-l-ecrivain-du-silence-et-des-hommes-entre-eux_1775610/

Dans Absalon ², la page 275 est magnifique.
Y a
« Et il ne revit jamais personne de sa famille ».*
Je m’arrête, je me bouge.

* Quand je parlais bcp avec ma mère, je lui disais  » qu’ils se fassent bouffer par des fourmis rouges ».
Répondait gentiment
« Quand même, par des fourmis rouges ! »

Oui.
Et lentement.
Ai cru au moment de la machination, je perçois tout dans mon corps, c terrible, que j’avais un cancer de la langue. Non, un aphte.
Sur mon lit de mort, je ne leur pardonnait pas.
En suis à ce point là, au degré zéro du pardon.
Voudrai savoir pkoi Hubert s’est chopé cte saloperie et moi un aphte. Trop c.. .

rose dit: à

Je ne leur pardonnais pas.
Eh non.
Nouvelle bagnole : une Cendre Ion 21, modèle Torino 12.

rose dit: à

Il ne dit rien, il souffle.

John B dit: à

1490 et on en parle plus. 😉 😉 🙂

DHH dit: à

Eenfants de Lisieux? pas plutôt enfants d’Izieu?

et alii dit: à

La déconstruction du christianisme, selon Jean-Luc Nancy, engage deux gestes : la déclosion l’une envers l’autre de la philosophie et de la foi, l’une et l’autre outrepassant la religion désormais plus que close et l’adoration où la parole est adressée à ce qui dépasse la signification et exposée au ravissement du sens. Cette démarche n’est pas une méthode ; la pensée déconstructrice est plurielle dans ses parcours et singulière, à chaque fois, dans son style. Ainsi, depuis une quinzaine d’années, Jean-Luc Nancy a fortement accentué sa réflexion sur l’« esthétique » dans des textes qu’on peut considérer comme des ekphraseis d’œuvres d’art. Toutefois « dépeindre le christianisme » n’équivaut pas simplement à « décrire » des œuvres dont les sujets sont empruntés aux récits chrétiens ; il s’agit plutôt de penser le devenir-peinture du christianisme au sein duquel se joue l’intensité de « l’accès au divin sans accès ». En question donc l’image, la présentation du visible (hoc est enim … ), la provenance de la présence (ex nihilo ?). Nous disposons d’un double héritage : le questionnement grec de l’image et le mystère chrétien de l’Incarnation. Chacune de ces traditions, dans son registre, s’efforce de saisir l’image et sa présence dans les catégories de l’être et du paraître ou de l’être et de la révélation. Pouvons-nous nous soustraire à cette double tenaille philosophique et théologique ?
https://journals.openedition.org/rsr/8587

et alii dit: à

hier au soir, comme je m’endormais, je n’arrivais pas à retrouver dans ma mémoire le nom de Laocoon;je me suis reevée pour le chercher
c’est ce àquoi je travaillais lorsquej’appris ‘opération de greffe de Nancy
Lorsqu’un Intrus occupe le corps
Notes autour du livre de Jean-Luc Nancy
Michela Marzano
https://www.cairn.info/journal-cites-2005-1-page-57.htm

DHH dit: à

S’il s’agit bien des enfants d’d’IZIEU ,ces gosses contre lesquels s’est abattue dans toute sa perfection impeccable et gratuite la haine monstrueuse de Barbie , j’ai eu l’occasion de visuter leur maison devenue memorial ,sous la houlette de Serge Klarsfeld
Bouleversante experience
Ci-dessous les termes emus dans lesquels j’ai remercié ceux qui m’avaient conviée à cette visite à la fois enrichissante et douloureuse
« Merci mille fois de m’avoir fait participer à cette journée si riche d’enseignements et d’émotions.
Dans ce paysage de rêve et dans cette maison qui apparaissait faite pour abriter des bonheurs tranquilles, la découverte des lieux de vie, des photos, de toutes ces traces de quotidienneté heureuse donne toute sa dimension de scandale absolu à l’acte monstrueux qui y a été commis, fauchant des enfants en plein envol vers un avenir qui leur a été criminellement refusé.
Aussi il me semble qu’auprès de jeunes ,surtout s’ils sont habités par des préjugés hostiles à l’encontre de cette mémoire ,la visite de ce lieu doit avoir une grande portée pédagogique .

et alii dit: à

à propos de a confusion de ROSE, ne serait-elle pas fixée en elle parune réminiscence de cette « histoire » de la sainte française:
En mars, âgée de deux mois, elle frôle la mort et doit être confiée à une nourrice, Rose Taillé, qui a déjà nourri deux enfants du couple Martin.
(excuses de cette interprétation )

lmd dit: à

Marie Sasseur, interloqué par votre appréciation si colorée, je suis allé chercher (et j’ai trouvé) vos précédents commentaires sur Trois jours avec Cézanne :
«C’est une erreur. Cela arrive. On a beau préférer Zola à Cézanne, peintre Paul ne méritait pas ce traitement d’ « humeurs » de la part de Mika Biermann. Quelle soupe aux choux, les amis.
De la merde ce bouquin, comme ce mot qui apparaît toutes les trois lignes dans son bouquin.
L’influence du Dr Gachet, certainement».

Je me suis souvenu aussi de votre enthousiasme pour «le bon goût» de tel roman .
J’ai pris le temps de relire en partie ce petit bouquin :

«À l’ombre d’un pin, le chien s’accroupit pour chier. Le paysage, c’est un festival d’odeurs : rouille et fumier, sang et urine, menthe et sauge. La merde y met une note fruitée, cerise sur le gâteau. On se roulerait dedans. Le chien renifle l’étron, voit que c’est bon et hoche le mufle. Il repart vers de nouvelles aventures».

…et j’ai compris ; effectivement, il y a une odeur.
Marie Sasseur, pincez-vous le nez, vous respirerez mieux.
………….
Pour les batteurs, au premier commentaire de Puck (un batteur de jazz c’est ça : ), avant d’ouvrir le lien, je me suis demandé qui ça va être ? et j’ai immédiatement pensé à Tony Williams et son travail si subtil derrière Miles ………bingo .

D. dit: à

Ce midi c’est pizza au pâté.

Jibé dit: à

JJJ
« Peut-être avait-t-il besoin de cette mansuétude finale pour aller vers autre chose….. sur l’autre rive. Je ne sais pas quoi… Une délivrance du tourment de l’âme, plutôt que d’écrire en vain un nouveau bouquin… Doit être lessivé par l’épreuve »
Vous y croyez, vous, que l’écriture est une thérapie possible?
J’y vois une manière de poser le fardeau, de le découper en tranches pour le comprendre mieux et de le mettre à distance, c’est déjà pas mal. Mais j’y vois aussi un risque de patauger dans le souvenir, de le relire façon téléologique, en interprétant de traviole à la lumière d’un présent qui apparaît comme fatal. Bref de décrire à l’infini les barreaux de la cage sans jamais en sortir.
Doit être lessivé, c’est vrai. Mais mieux?
On est tous là, à bricoler avec nos expériences, sans rien oublier vraiment, « une suite de mesures provisoires » (Jim Harrison), mais se guérir en écrivant ne me paraît pas avéré (quand on voit le nombre de ceux qui ressassent, avec talent ou pas, dans divers romans autofictifs…)
J’ai toujours choisi de bricoler ma vie en regardant devant et pas trop derrière, sûr que, selon l’humeur, je réinterpréterais les faits (ou pire, me condamnerais à en revivre certains) sans me faire aucun bien.
Il y a des bêtes, tapies, vaut mieux pas trop les caresser.
SC, je lui souhaite le meilleur, mais je ne l’ai pas senti serein (et il a bien dit « Lisieux »…c’est incroyable, ça).

D. dit: à

Vous prenez une pâte a pizza, vous la beurrez genereusement, puis vous disposez en 8 secteurs une grosse tranche de pâté de foie coupée en 8. Vous ajoutez de la crème fraiche épaisse puis un paquet de 500 grammes d’emmental bio, arrossez abondamment d’huile d’olive italienne de qualité, pisez des anchoix et olives de sicile puis seulement mettez des tranches de parmesan. Enfournez à four très chaud 250 degrés.

rose dit: à

Et hop.

rose dit: à

(et il a bien dit « Lisieux »…c’est incroyable, ça).
Quatre fois.
Voulez pas que je le réécoute ?

D. dit: à

Oui c’est facile à faire. A accompagner de pâtes ou de purée.

D. dit: à

Bon si on changeait de billet. On se fossilise dans cette bibliothèque d’Eco.
Eco, dans 50 ans tout au plus, plus personne ne saura qui c’était. Je ne comprends pas qu’on ne l’ait pas encore compris.

rose dit: à

« […]est déjà pas mal. Mais j’y vois aussi un risque de patauger dans le souvenir, de le relire façon téléologique, en interprétant de traviole à la lumière d’un présent qui apparaît comme fatal. Bref de décrire à l’infini les barreaux de la cage sans jamais en sortir. »

Ouaip.
Comme une nourriture fatale qui te pèse bien sûr l’estomac et te fait une crise de foie.
Je regarde parfois sur Instagram, vers Los Angeles. J’vous montrerai (et la robe de mariée avec décolleté ds le dos).
Tu regardes ce plat, puis tu te dis « à quoi j’ai échappé, à quoi j’ai échappé à ce plat idoine (et au métal hurlant tous les soirs, bordel) », alors tu revis doucement à petites goulées d’air frais et d’eau de source.
Comme le negro-singe qui te demande d’emprunter la porte de derrière et toi tu te dis « je vais le canarder, je vais le canarder ».

rose dit: à

Idoine.
Tous pareils.

Marie Sasseur dit: à

Oh merci lmd, j’aurais du préciser, alors: Cézanne d’un point de vue scatologique.
Sûr que c’est plus précis.

Marie Sasseur dit: à

Le bon goût, lmd, drôle que vous n’ayez retenu que cette appréciation du roman énorme de Le Tellier, l’anomalie, parmi mes commentaires nombreux et très intelligents, sur ce roman ludique, de bon goût, et nécessitant certaines connaissances scientifiques, philosophiques, religieuses, si on veut dépasserl’anecdotique, bien sûr.

Marie Sasseur dit: à

@ »Marie Sasseur, pincez-vous le nez, vous respirerez mieux. »

Et pourquoi donc, lmd ?
Ce n’est pas avec moi qu’il faut partager votre goût de la merde.

L’odeur des pins n’a jamais été aussi sublimée que par les pluies d’hier, et puis sous un ciel ennuagé, le calcaire jurassique de la Ste Victoire, paraît encore plus pâle.

JiCé..... dit: à

SAINTE THERESE

La seule, l’unique, la voluptueuse, c’est d’Avila ! L’autre, Lisieux en particulier, est bonne à jeter.

Jazzi dit: à

Le léZard fait son caprice des dieux !

puck dit: à

« Considérée par Pie XI »

le plus grand pape de l’histoire de la chrétienté c’est Pie XXL.

puck dit: à

D. dit: à

Vous prenez une pâte a pizza, vous la beurrez genereusement, puis vous disposez en 8 secteurs une grosse tranche de pâté de foie coupée en 8. Vous ajoutez de la crème fraiche épaisse puis un paquet de 500 grammes d’emmental bio, arrossez abondamment d’huile d’olive italienne de qualité, pisez des anchoix et olives de sicile puis seulement mettez des tranches de parmesan. Enfournez à four très chaud 250 degrés.
 »

D. merci ! j’aime beaucoup et je me retrouve vraiment dans tout ce que tu écris, bien sûr je vais essayer, je ne sais pas trop pourquoi j’y ajouterais des aubergines, qu’est-ce que tu en penses ? en toute franchise bien sûr et sans vouloir te blesser.
bien à toi.

Pourmapar dit: à

Thérèse de Lisieux avec un document photographique inédit suivi de Éternel voleur des énergies par Radovan Ivsic‎

‎Éditions Le Sagittaire , Contre-Type 2 Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1975 Book Condition, Etat : Bon broché , sous couverture imprimée à rabats éditeur rose et noir, illustrée d’un portrait de Thérèse de Lisieux avec le visage vert In-8 1 voL. – 105 pages‎

‎1 planche en frontispice avec 10 vignettes photographiques en noir, portraits de Thérèse (complet) nouvelle édition de 1975 (la première date de 1937) « Contents, Chapitres : Postface de Radovan Ivsic, 8 pages, une page «  »pour découvrir Pierre Mabille » » en fin d’ouvrage – Pierre Mabille est un médecin et écrivain français, né le 2 août 1904 à Reims, mort le 13 octobre 1952 (à 48 ans) à Paris. Professeur à l’École d’anthropologie de Paris, il fut un proche d’André Breton et du surréalisme et notamment le médecin de Man’ha Garreau-Dombasle. Il fut un adepte de l’hermétisme et défenseur de l’imaginaire, et ses ouvrages se situent au carrefour de l’anthropologie, de la sociologie, de la poésie et de la médecine. Qualifié par André Breton d’« homme de grand conseil », il tente dans ses livres une approche de la totalité de l’homme et des civilisations. – Interne des hôpitaux de Paris, chef de clinique (1931) puis chirurgien, il devient membre du groupe surréaliste en 1934 et collabore à la revue Minotaure. Pierre Mabille est l’inventeur, en médecine, du « Test du village », sur lequel le peintre et réalisateur belge Jean Raine a réalisé un film documentaire. En juillet 1940, Mabille accueille André Breton, démobilisé en zone non-occupée, à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), puis Jacqueline Lamba et leur fille Aube, dont il fut le médecin-accoucheur en décembre 1935. En décembre 1945, Breton le retrouve à Haïti. Mabille, alors conseiller culturel de l’ambassade de France à Port-au-Prince, lui offre l’occasion d’assister à des cérémonies vaudoues. À la suite d’une révolution provoquée en partie par la visite de Breton, Mabille est relevé de ses fonctions par le consulat de France en février 1946. De retour en France, en 1948, Pierre Mabille collabore à la revue surréaliste Néon. Il meurt subitement le 13 octobre 1952, vers 15h30, alors qu’il examine un malade. La cause est probablement un accident vasculaire cérébral. Il avait 48 ans. (source : Wikipedia) – Radovan Ivsic, né à Zagreb le 22 juin 1921 et mort à Paris le 25 décembre 20091, est un poète et auteur dramatique surréaliste croate. » couverture propre, intérieur frais et propre, papier à peine jauni, légères traces de pliures aux coins supérieurs de quelques pages, sans gravité, cela reste un bon exemplaire‎

puck dit: à

les livres à la « Sorj Chalandon » ont représenté une époque. Il s’opère actuellement un tournant, je pense qu’on va sortir de cette époque et de ce genre de bouquin à la con.

ce type de livres posent de nombreuses questions d’ordre éthique, voire morale, et questionne aussi sur « qu’est-ce que la littérature ». Que ce soit « enfant de salaud » ou « père de salaud », voire « neveu de salaud » ou « cousin de salaud » ou même « beau-frère de salaud » qu’importe ! la question porte sur la relation de l’auteur par rapport à lui-même et aussi par rapport à sa famille, ses enfants (j’écrirais un livre comme ça je me ferais défoncer la tronche par mes gamins) et aussi bien sûr par rapport au lecteur, à savoir ce contrat moral qui lie l’auteur au lecteur dès lors qu’il le fait entrer et participer à ses histoires de famille au travers d’une composante éditoriale, et donc une comporsante « commerciale » sur laquelle on ne peut faire l’impasse.

Chalandon a commencé comme journaliste, à l’époque c’était un maoïste, ensuite il a couvert les zones de guerre pour Libé etc etc etc…

Il est très dommage que greubou ne parle qu’un espéranto pour se foutre des commentaires et et de la tronche de ceux qui les écrivent ici, il parlerait plus « sérieusement » je suis certain qu’il aurait des choses intéressantes à nous dire à ce sujet.

Qu’importe ! Nous voilà donc face à un décor composé d’un auteur voulant occuper une certaine position (pour ne pas dire posture) dans ce monde, à savoir dénoncer toutes ses misères quitte à mal prononcer le nom des lieux, mais qu’importe ! d’un autre côté un monde éditorial dont l’objectif est de trouver de bons sujets pour se faire plein de pépètes, des lecteurs bien sûr dont on se demande parfois ce qu’ils viennent foutre dans cette histoire, et une famille.

Voilà une somme d’ingrédients dont, j’en suis certain, D. pourrait nous faire une bonne rectte s’il s’agissait de légumes, malheureusement il ne s’agit pas de légume, mais d’une histoire, avec des foultitudes d’histoires, et des types qui, poussés par un besoin d’exister un brin, vont l’accommoder à leur sauce en s’arrangenant bien sûr pour jouer le rôle sympe de la vistime, du sauveur, du héros et de je ne sais quelle autre débilité.

Et voilà ! et la littérature dans tout ce décorum qui ferait plus penser à une prise d’otage organisée par des types qui au final veulent récupéer du pognon pour faire construire une piscine dans leur maison du Lubéron, mais ça le fait in fine de récolter des pépètes c’est le fait de toutes les prises d’otages bien sûr !

Et la littérature dans tout ça ? dans tout ce foutoir à la con ? la littérature elle est où ? the answer my friend is blowin’ in the mistral…

D. dit: à

Cher Puck, merci celame touche. Est-ce que tu te retrouves aussi dans mes liens ? Dis moi oui dis moi oui ?

D. dit: à

Les nouvelles fontaines du rond-point des Champs Élysées sont un véritable scandale, Jazzi. Payées par le contribuable en plus. Quelle honte. On se fiche vraiment des parisiens, c’est une insulte.

JZ dit: à

Il ne s’agit pas de la bibliothèque d’Umberto Eco, mais celle de Richard Macksey, professeur à la Johns Hopkins University, disparu en 2019.

et alii dit: à

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et alii dit: à

Pourquoi le mode de pensée des savants est-il si souvent totalitaire ? Pourquoi cette rage de réduire la diversité du monde et de la vie à un principe unique ? La science nous oblige-t-elle vraiment à nous « affranchir » de la culture héritée du passé, à voir l’être humain comme un simple « paquet de neurones » ou comme un singe sans fourrure ?
Le physicien François Lurçat ne renie pas la science, il en parle avec une passion qui rend lisible et même intéressante l’histoire de la physique telle qu’il la retrace brièvement. La physique apparaît ici comme un témoin, cité pour répondre à la question : pourquoi la culture occidentale fait-elle un si mauvais usage de la science qu’elle a créée ?
Le présent essai replonge l’histoire de la science dans l’histoire de l’Occident depuis Galilée. Le projet scientifique tel que le formulait Descartes voulait rendre l’homme « comme maître et possesseur de la nature ». Nous savons aujourd’hui que la maîtrise est impossible : les énergies des phénomènes naturels sont bien trop grandes pour cela. Mais la folle ambition de dominer les phénomènes naturels et l’histoire humaine subsiste, et nous subissons les ravages qu’elle produit.
L’auteur est convaincu que le projet totalisant est absurde et néfaste, mais aussi que les acquis rationnels des sciences authentiques sont précieux. Il propose de rompre avec le projet pour sauver les acquis.
sur
De la science à l’ignorance
François Lurçat
https://www.babelio.com/livres/Lurcat-De-la-science-a-lignorance/799623

Janssen J-J dit: à

@ Nous, maintenant par cœur, faut qu’on s’apprenne par cœur le nom des 44 noms des enfants de Lisieux.
—–
Tels que cités par Klarsfled avec leurs derniers messages de vacances à leurs parents, au procès (dans SJ, p. 253-255)
Sami Adelsheimer, 5 ans
Max Leiner, 7 ans
Egon Gamiel 8 ans
Renate et Liane Krochmal 8 et 6 ans
Marcel et Albert (dit Coco), Bulka 13 et 4 ans
Lucienne Fiedler, 5 ans
Fritz Loebmann 10 ans
Georgi Halpern, 9 ans
Nina Aromowicz, 12 ans
Joseph et Chaïm Goldberg,12 et 13 ans
Liliane Gerestein 10 ans
Sarah Szulklaper 11 ans
Maurice Spiegel, 10 ans
et… Alice, Claudine, Paule, Martha et Senta, Hans, Majer Otto Théo et Sigmund, Arnold, Mina, Hermann, Elie, Jacob, Esther et Barouck, Jean-Paul, Isidore, Claude et Gilles, Henri, Charles, Max-Marcel, Emile, Jean-Claude et Richard, et Jacques, leur frère au pull grenat…

Marie Sasseur dit: à

…et puis un miracle.

« Parce qu’il a échappé de justesse à la rafle d’Izieu, Samuel Pintel (80 ans aujourd’hui) est devenu un brillant ingénieur en électronique. Il a travaillé dans le domaine astronomique et a participé à la mission Gaia que mène l’Agence spatiale européenne. «Le satellite Gaia tourne autour de la Terre depuis 2013 et a déjà inventorié et cartographié un milliard d’étoiles de la galaxie» confie-t-il, l’œil pétillant. »

https://www.letemps.ch/societe/samuel-pintel-lenfant-dizieu-echappa-klaus-barbie

Marie Sasseur dit: à

L’ENGAGEMENT DE SABINE ZLATIN ET LA MÉMOIRE LOCALE

DE LA TRAQUE AU PROCÈS DE K. BARBIE

UN LIEU DE LA MÉMOIRE NATIONALE

L’engagement de Sabine Zlatin et la mémoire locale

Quelques semaines après la rafle du 6 avril 1944 Sabine Zlatin revient à Izieu et découvre la maison mise à sac. Elle sauvegarde des lettres et dessins des enfants, ainsi que d’autres documents, qui constituent aujourd’hui les archives de la colonie. C’est un premier acte de mémoire et d’histoire.

En juillet 1945, elle écrit au préfet de l’Ain pour demander l’autorisation d’apposer une plaque sur la maison en souvenir des enfants.

Le 7 avril 1946, une importante cérémonie est organisée avec le soutien des populations et des autorités locales. Une foule nombreuse se réunit pour l’occasion ; un hommage solennel est rendu aux victimes de la rafle. Un monument est érigé à Brégnier-Cordon, village voisin d’Izieu. Une plaque, sur laquelle sont gravés les noms des enfants et des adultes arrêtés, est apposée sur la maison qui accueillit la colonie.

https://www.memorializieu.eu/le-memorial/la-memoire-et-sa-construction/

Marie Sasseur dit: à

« Le journaliste Ladislas de Hoyos parvint à l’interviewer les 3 et 4 février 1972, en Bolivie. Durant cette entrevue surveillée par le gouvernement bolivien, le journaliste s’adresse à Klaus Altman en français, et ce dernier répond à la question en allemand, trahissant sa compréhension de la langue française. Plus tard, Ladislas de Hoyos piège Klaus Altman en lui transmettant deux photos de Jean Moulin, lui demandant de les identifier. Altman nie connaître le résistant français et rend les photos au journaliste. En les manipulant, Altman laisse sur celles-ci ses empreintes digitales qui permettront aux autorités françaises de l’identifier formellement[27],[28],[29],[30]. Le reportage fut ensuite diffusé sur Antenne 2[31]. C’est lors de cette diffusion que Klaus Barbie a été reconnu par Simone Lagrange, qu’il avait torturée, en 1944. Le 22 avril 1973, le journal O Globo publie l’entretien dans lequel Altmann avoue être Klaus Barbie. »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Klaus_Barbie

Janssen J-J dit: à

jibé @ Vous y croyez, vous, que l’écriture est une thérapie possible?

Pour moi, non, bien que j’aie toujours scribouillé pour moi et que ça me « calmait »… De là à me préoccuper d’en faire des romans de mes scribouillages, non… Et j’ai jamais trop cru à la thérapie psychanalytique par la mise en scène publique d’un roman familial… Comme vous, je serais plutôt genre bricole…
Pour d’autres, je n’en sais rien… et pour SJ, j’ai tendance à lui accorder le bénéfice du doute… Si la figure des traitres l’a hanté, il aurait pu commencer par régler ses comptes avec son pater,… n’aurait pas eu besoin de l’Irlande ou du Liban… mais, apparemment, il n’a réussi à s’y coltiner que tardivement…
Je me sens presque voyeur d’avoir été lire ce 3e bouquin sur le sujet…, au vu des réactions générales…
@ P., Comme souvent, il y a du vrai dans ce que raconte puck, mais avec lui on sait jamais trop de quoi on parle et à partir de quelles bases… Voilà ce qui me fait un brin « pitié », il généralise toujours à partir de préjugés, comme si la mode des traitres familiaux avait été un filon désormais épuisé et que tout le monde aurait attrapé le fil des révélations d’horreurs familiales au vu d’un bon créneau rentable pour l’éditeur comme pour une floppée de mauvais écrivassiers…. On fait pas dans la nuance… Moi je dis que le P…, on ne le verra jamais s’enthousiasmer pour une découverte de lecture, des foik, et surtout essayer de la faire partager aux herdélien.nes…
Donc, me fait un brin pitié, au sens de = « me fait de la peine, l’est bin à plaindre » de ne pas nous dessiner l’avenir de ce qui va devenir « porteur »… Pas plus compliqué, epicétou. Bàv,

Jean Langoncet dit: à

La pomme d’Éther de Ponge.
Toujours rien sur les légumineuses, et alii ?

Janssen J-J dit: à

@ La bouquin tant attendu de Philippe Descola vient de sortir.
https://www.telerama.fr/debats-reportages/lanthropologue-philippe-descola-avant-de-faire-du-terrain-je-navais-aucune-idee-sur-lart-non-6950411.php
Pas facile à lire d’après, mais certainement passionnant…
Je/on va se régaler, je crois, à commencer par Pat V, Christiane et SMS (?)… Mais va falloir du temps pour l’ingérer… on a tout l’automne pour ça… !
J’espère que machin va pas déjà nous raconter pourquoi c’est de la merde… Si c’est le cas, je te lui f… sur la g… Hein !… M’énerve çui-là, d’abord à la ramener sans rien connaître, on dirait cirilmouanah !

Bloom dit: à

savoir si la barbe est en dessous ou au dessus des couvertures dans les Cigares du pharaon,

C’est dans « Coke en Stock », Ort, le premier album où apparait Haddock.

Jibé dit: à

JJJ
un nouveau Descola, ça ne se rate pas. Vraiment, j’ai hâte.

Marie Sasseur dit: à

Les légumes du jour, 25 août 2021, en fait pour moi c’était les premières figues, qu’on m’a ramenées d’Allauch.

rose dit: à

Les 44 enfants de Lisieux 🙄🙏♥️.

closer dit: à

Sauf erreur, la première apparition du capitaine Haddock est dans « Le Crabe aux Pinces d’Or ».

Bloom dit: à

Le Crabe aux pinces d’or effectivement.
Szut!

Janssen J-J dit: à

@ La douleur, JJJ, grande ou petite, n’est qu’un pitoyable prétexte pour meubler le tiroir-caisse.

Vous n’auriez jamais osé dire cela à Marguerite… de son vivant !… Maintenant qu’elle n’est plus là, on peut évidemment cracher sur sa tombe, sans craindre la moindre des représailles… hein…
Les gens les plus distingués n’ont pas de pitié quand ils se laissent aller, c’est bien ce que je reproche à certains d’entre eux !…
Quelques utiles petits rappels suggérés par notre ami MC @ puck :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_morale
Bàv,

renato dit: à

Toujours à côté de la plaque, le 3J : faire commerce de sa douleur est une pratique pitoyable.

JiCé..... dit: à

Bien d’accord avec renato : sa douleur, on se la garde sans emmerder les autres ou plaire aux sadiques voyeurs.

renato dit: à

À propos, 3J, si la Marguerite dont vous parlez est celle qui s’est si bien exprimée lors de l’affaire Grégory, on ne peut qu’être épatés par la compassion qu’elle a su inspirer.

Cela dit, lire des livres bien à part, que faites-vous afin de soulager les douleurs du monde ?

Janssen J-J dit: à

? … j’essaie de soulager la douleur des écrivains en les lisant… essaie de leur venir en aide.
Pour le reste, permettez-moi de n’en rien dire et de ne rien vous demander sur le même sujet….
Vous m’avez l’air en bien bonne forme, ce matin. Renato !…
Bonne journée à vous…
J J-J

JiCé..... dit: à

« j’essaie de soulager la douleur des écrivains en les lisant »

Euh…non ! Rien de sérieux à ajouter au fou-rire de mise, généré par ce rêve absurde !

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