de Pierre Assouline

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La République des livres
Les écrivains, images de marques

Les écrivains, images de marques

In hoc signo vinces : “Par ce signe tu vaincras ». La formule étant apparue dans le ciel à l’empereur romain Constantin 1er, il remporta la bataille du pont Milvius ( 312 de notre ère) et fit apposer le symbole chrétien formé des initiales grecques de Jésus-Christ sur son étendard militaire. Aujourd’hui, la devise orne chaque paquet de cigarettes Pall Mall. C’est ainsi qu’un mystique se dégrade en business. Certains écrivains sensibles aux sirènes de la publicité pourraient méditer cet exemple. A une époque où tout est label, l’écrivain, qui craint toujours d’être oublié, se doit de faire signe. Cela peut être signe de reconnaissance (gilet rouge de Théophile Gautier, chemise blanche décolletée de BHL, col roulé de Duras, parka dégueu de Houellebecq) ou des signes permanents et récurrents sur son propre site ou sur Twitter, Facebook, Instagram, étant entendu qu’il maitrise déjà son identité numérique. Forts de ses tirages, de sa notoriété, de sa popularité, il attire des agences de pub soucieuses de capter son univers pour en faire profiter une marque dépourvue de ce capital symbolique. Si JK Rowling, Tom Clancy, Stephen King notamment ont déposé leur nom au registre des marques, le dépôt de marque à l’INPI est un phénomène très mineur dans l’édition française ; encore concerne-t-il essentiellement la littérature sérielle, populaire ou policière, d’Alexandre Dumas à Gérard de Villiers. On a glissé du copyright, qui protège une œuvre unique, au trademark, qui protège une marque déclinée en série de produits aux créateurs multiples. On cite souvent le pactole rapporté à sa famille par le Petit prince de Saint-Exupéry, notamment les 450 objets qui en sont dérivés en vente sur son site ; mais il fait pâle figure en regard de « l’écrivain Obama » à la tête d’une véritable franchise avec sa femme : un contrat de 65 millions dollars avec son éditeur Penguin Random House, un autre de 50 millions avec Netflix, un autre encore de 20 millions avec Spotify pour des podcasts, sans parler des conférences à travers le monde et d’innombrables produits dérivés etc Mais comment conserver sa visibilité d’écrivain quand on n’a pas, comme lui, 126 millions d’abonnés sur Twitter et 34 millions sur Instagram ? Il ne suffit pas de répéter « Yes, I can ! » en français à longueur de journée (j’ai essayé, ça ne marche pas). N’empêche que l’air du temps, la tendance et les mutations des marques poussent l’écrivain à faire évoluer sa vocation première (raconter des histoires) vers le storytelling publicitaire, la marque-écrivain se faisant récit. Rien de mieux que l’aura culturelle pour une marque en quête de légitimité sur un terrain qui n’est pas le sien ; mais l’hybridation de la littérature et de la promotion commerciale ne va pas sans risque. On peut perdre son âme à déjeuner avec un publicitaire fut-ce avec une longue cuillère. Certains auteurs font des acrobaties pour concilier leur exigence littéraire doublée de leur morale d’écrivain avec les impératifs de la commande. La logique commerciale n’est pas celle de l’écriture -enfin, en principe. Le capital symbolique et le capital économique n’ont pas naturellement vocation à se rencontrer. Pour ceux qui organisent tout un marché autour de l’univers de l’écrivain, cela ne consiste pas seulement à inventer une « plume attitude » faite de pixels et de traits numériques ou à faire du placement de produit pour qu’une marque de whisky soit cité dans un roman. Reste à savoir si l’auteur ne perd pas un peu de son crédit dans l’affaire, et la marque une part de sa crédibilité. Dans les années 80/90, Paul-Loup Sulitzer, qui avait fait de son nom une marque, donnait l’illusion d’être quelqu’un pour avoir réussi à faire croire aux banquiers qu’il était écrivain et aux écrivains qu’il était banquier. Mais aujourd’hui, il n’existe déjà plus de son vivant. Des chercheurs ont été invités à réfléchir à ces questions qui relèvent autant de la sociologie culturelle que de l’histoire littéraire dans L’écrivain comme marque, un ouvrage collectif publié sous la direction de Marie-Eve Thérenty et Adeleine Wrona à Sorbonne Université Presses. Sa lecture est aussi instructive qu’édifiante. On y cause « éthos auctorial » à toutes les pages. Du lourd. Etonnant, non, un ouvrage universitaire, où le nom de l’écrivain est traité comme une marque, son livre comme un produit et le battage autour de son lancement comme de la stratégie communicationnelle sans que cela fasse hurler ? Il ne s’agit pas de les réduire à leur marketing mais d’envisager d’un autre point de vue leur stratégies d’auteur. Et qui sait, aussi, leur poétique. Enoncer une marque c’est induire implicitement chez le consommateur en univers de valeurs, l’écrivain devenant un passeur entre ledit univers et la marque qui y aspire. Encore faut-il qu’il y ait adéquation entre les deux personnalités, celle de l’auteur et celle de la marque afin de créer un effet de résonance de l’une à l’autre. Le cas dans l’esprit des publicitaires qui ont demandé à Véronique Ovaldé d’associer sa plume à la nouvelle Twingo pour le livre Réjouissez-vous, anthologie de la joie de vivre suivie d’une nouvelle. Ou de ceux qui ont convaincu David Foenkinos d’être l’auteur d’un OLNI (objet littéraire non identifié) qui fasse le lien, pour le compte de Nespresso, entre l’art d’éviter la rupture amoureuse et l’art d’éviter la rupture des capsules de café (ils doivent le prendre pour le George Clooney français). Ou Yann Moix, Marie Darrieusecq et Virginie Despentes faisant l’éloge de la malle en donnant de leurs nouvelles à Vuitton. Ou tant d’autres « écrivains voyageurs » en faisant autant et même plus pour les « escales littéraires » des hôtels Sofitel. Ou Joël Dicker s’associant à la campagne publicitaire de la compagnie aérienne Swiss, en faisant l’éloge jusqu’à prétendre écrire ses livres à bord d’un Airbus A320 : « Volez, lisez, rêvez ! » ; et le même mettant sa plume et son image au service de la nouvelle Citroën « DS 4 » en étant le héros de la campagne « The DS Writer » et l’ambassadeur de la marque ( !) (lire ici l’analyse de Jérôme Meizoz). Rien à voir avec l’usage répétitif des marques dans les romans de Michel Houellebecq, Orhan Pamuk ou de Bret Easton Ellis, et bien avant eux dans les Choses (1965) de Georges Perec qui s’y livrait à une ontologie de la pompe à coups de Weston, de Church et de Lobb, ce qui n’a rien d’un placement de produit mais relève plutôt de leur art poétique. Parfois ce sont des villes qui annexent dans leur matériel promotionnel tel glorieux écrivain qui en sont natifs : Bordeaux avec Mauriac, Montesquieu et Montaigne (on dirait qu’une nouvelle AOC est née dans le Médoc : « les 3 M » !) , Liré avec du Bellay, Château-Thierry avec La Fontaine… Quand on a de telle icônes de la culture classique à sa disposition, on ne passe pas à côté. Le rapport entre l’un et l’autre est si appuyé que parfois cela « peut aller jusqu’à donner l’impression que la ville est née de l’écrivain » selon Olivier Aïm et Annelise Depoux. L’identification est si forte que le site de Combourg en vient à présenter la ville comme « le berceau du romantisme », Chateaubriand ayant passé une partie de sa jeunesse en son château. Pourtant, si elle s’est professionnalisée et systématisée, l’agitation commerciale autour d’un écrivain n’est pas récente. e n’est pas d’aujourd’hui que des romanciers (pas les poètes, tout de même) fraient avec la réclame comme on appelait autrefois la publicité Qui ne connait la signature de Cocteau ou celle de Hugo ? Ils avaient tout compris. L’écrivain comme marque est à cet égard une mine : George Sand écrivit pour l’Eau parfumée, Victor Hugo prétendit n’user que de l’Encre Triple Noir, Joseph Kessel dût beaucoup à la compagnie pour l’écriture de Wagons-lits, Paul Morand eut des livres édités par la Grande maison de blanc et d’autres sponsorisés par les moteurs Gnome et Rhône, Françoise Sagan, auteure du slogan « Entrez dans l’Aronde ! », oeuvra pour Simca entre autres, Cocteau posa dans Paris-Match pour les téléviseurs Ribet-Desjardins ; quant à Colette, championne en la matière, ne se contenta pas de s’associer à Perrier et Lanvin ou d’ouvrir un institut de beauté à son nom : « l’auteur de la Vagabonde, dont les fenêtres donnent sur le jardin du Palais-Royal nous dit : oui, il faut fumer en buvant son café… et puis la fumée d’une LUCKY STRIKE et l’arôme du café prennent dans mes rêves la même couleur »… Pas d’ayant droit pour protester contre les tee-shirts « Balzac Paris » non plus que pour les cosmétiques Stendhal -le pouvoir des associations d’amis d’écrivains ne va pas jusque là. En revanche il y en a bien pour toucher des royalties sur « The Ernest Hemingway Collection » qui propose de « vivre la légende » du grand écrivain en vivant dans la copie de ses meubles, vêtements griffés de la copie de sa signature. Au fond, ca se faisait davantage autrefois que de nos jours, et les plus grands n’étaient pas les derniers à accepter la commande quand ils ne la sollicitaient pas. On se console comme on peut : pour une fois, ce n’était pas mieux avant.

(« Portrait au début de l’année 1957 de la jeune romancière française Françoise SAGAN près de sa voiture de sport GREGOIRE-SPORT avec laquelle elle a un violent accident de la route en mars-avril 1957 sur la Nationale 7 à Milly-la-Forêt.
Son goût pour les voitures de sport a choqué ses contemporains » (légende garantie d’origine) photo Keystone)

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commentaires

992 Réponses pour Les écrivains, images de marques

et alii dit: à

me refabriquer

rose dit: à

Comme le moine shaolin avant hier, dans Fighting méditation.
Son corps sculpté et la beauté de ses postures devant des arrières-plans splendides, photographié par son ami danois (?).
En passant sur la blague douteuse de l’ami faisant semblant de lancer la grosse pierre vers ses amis chinois spectateurs.
Puis, soudain, les larmes de ce moine lorsqu’il évoque les décès de sa mère et de son père, tous les deux d’une attaque cardiaque.
Et puis, vers le milieu, l’enfant, deux ans, qui fait des pompes comme son papa (?).

Nota bene hors sujet : cela m’étonnerait fort qu’un moine shaolin lors d’une épreuve d’art martial, il y a quarante ans de cela, ait suggéré de nier l’intégrité d’une femme au profit de son soi.

M’enfin, qui sait ?

et alii dit: à

Au cours d’une journée, le soleil fait dériver l’ombre portée de l’obélisque d’est en ouest, du lever au coucher su soleil. Ces indications au sol figurent les mesures d’un véritable cadran solaire inversé, au sol et à l’échelle de la Place dont l’obélisque marque le gnomon (l’aiguille).

et alii dit: à

L’obélisque de la place de la Concorde est le monument le plus ancien de Paris car il date du XIIIème siècle avant JC, mais cette information n’est surprenante pour personne.

Ce qui est plus insolite, c’est de savoir que la place de la concorde est un gigantesque cadran solaire dont le gnomon (= aiguille du cadran solaire) est l’obélisque elle même. C’est un vieux projet qui datait d’avant guerre (initié en 1913 par Camille Flammarion), mis en place en 1999 quand la mairie de Paris autorise de tracer au sol les lignes des heures.
http://lutetia.canalblog.com/archives/2013/01/25/26266285.html

et alii dit: à

un exemple de ronde paienne:
Symbole de la danse populaire russe, le khorovod est une ronde des personnes se tenant par la main. Russia Beyond a recueilli tous les faits qu’il faut savoir sur cette ancienne danse-rituel.
Littéralement, « khorovod » signifie « marche derrière le soleil ». Cette danse ancienne faisait initialement partie d’un rituel païen – la vénération de Yarilo, ce puissant dieu-soleil. En conséquence, aussi bien la danse elle-même que les chants l’accompagnant étaient lents et solennels, incarnant l’adoration et la repentance.

rose dit: à

Je découvre atterrée que Sarah Halimi avait seulement 65 ans lorsqu’elke a été defenestrée par son voisin Traoré âgé de 27 ans.
Elle n’était pas une vieille dame, mais dans un âge mûr.
Le meurtre est ouvertement antisémite, voisin fou ou pas.
Honte à la première décision de la justice.
Espérant que ce fait divers trouve l’importance donnée à un fait grave.
Honte aussi aux propos ouvertement racistes de Houria B.*suite à l’élection de première dauphine de Melle Benayoum, miss Provence.
* Cette femme embauchée à l’Institut du monde arabe fait présager un sale avenir** à sa communauté d’indigénistes. Quant à Jack Lang, qu’il revienne de des 4000 km et traite ce qu’il de grave à traiter, au lieu d’être payé pour se la couler douce.

** je vois un super avantage à cela : on est vigilants à donf. Et on se méfie à donf.
La tristesse // étant que bcp de grosses saloperies débarquent par les femmes, contre les femmes. C’est très laid.

rose dit: à

G déjà entendu parler du gnomon.
De Bilbo le hobbit aussi.
Bcp de choses à dire sur divers points de vos écrits et alii, espère avoir le courage ensuite.

renato dit: à

Conservés dans le temple de Jupiter capitolin livres sibyllins auraient brûlés dans un incendie en 83 a. C. En partie reconstruits en recherchant les textes dans d’autres temples et sanctuaires. Ces nouvelles collections ont été relocalisées au temple d’Apollon Palatin grâce à l’intérêt de l’empereur Auguste, où ils sont restés jusqu’au Ve siècle, après quoi leurs traces ont été perdues.

rose dit: à

« Ce qui est plus insolite, c’est de savoir que la place de la concorde est un gigantesque cadran solaire dont le gnomon (= aiguille du cadran solaire) est l’obélisque elle même. C’est un vieux projet qui datait […].
Absolument passionnant.
J’irai voir. Tenterai de ne pas me faire écraser en regardant par terre.

renato dit: à

capitolin livres > capitolin LES livres

rose dit: à

Ce puissant dieu soleil.

Demain
La prochaine Pleine Lune aura lieu le :
mercredi 30 décembre 2020
Pleine Lune en Cancer

Jean Langoncet dit: à

@Ce puissant dieu soleil.

l’ordre du temple solaire a semble-t-il laissé des traces par chez vous … mais je confonds peut-être avec un autre gourou soi-disant solaire qui sévissait entre Digne et Gap

et alii dit: à

la première fois que j’ai découvert le mot gnomon, c’était dans Derrida :SCHIBBOLETH pour P.Celan »
Dans son absolue singularité, le poème parle en son nom propre. Provoqué par une date qui est son inaliénable propriété (sa date), il convoque une autre date, qui est aussi le retour de la même date : retour du même dans l’autre, constellation des deux dates en un unique anneau, anniversaire où un poète se transcrit et se promet dans la date de l’autre. Paul Celan parle du méridien : titre et aussi dernier mot du texte qu’il a prononcé le 22 octobre 1960 lors de la réception du prix Büchner. Un méridien a la forme d’un cercle. Il passe de pôle en pôle, fait retour sur soi, et en plus il lie, il est l’intermédiaire entre le poème et la rencontre. Telle est la structure de l’anneau : rencontre de l’autre en un seul lieu, un seul point [la date, qui s’affiche comme un flèche sur un cadran solaire, gnomon].

Le poème s’exclame, c’est une clameur [Clame le shibboleth! dit un autre poème]. Voici que se lève la chance de parler à l’autre [cet autre, tout-autre, futur lecteur, inconnu et imprévisible]. La singularité du poème n’est pas silencieuse, indéchiffrable, elle est lisible, audible, intelligible dans le secret d’une rencontre. Dans son idiome, il parle à destination d’un tout autre, d’un lieu, d’une date à venir où se concentrera l’attention, la prière, l’âme, le coeur et l’esprit. En ce lieu d’anamnèse se remémorent des événements hétérogènes, une multiplicité de dates. Mais cela n’a lieu qu’une fois, toujours de nouveau, chaque-fois-une-seule-fois. Telle est la loi du genre. »
vous y retrouvez les anneaux; (il y en a un sur le pilier)
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0806111042.html

rose dit: à

« Les réactions qu’on attendrait, c’est justement, que se manifestent des voix françaises et politiques de tous bords, pour dire que c’est une cause qui mérite d’être soutenue. »

Bravo.
P. CHAROULET.
Bravo pour le récit extrêmement détaillé.
Il faudra rajouter le mot defenestrée, après torturer et avant de signaler qu’il repasse le balcon pour retourner chez les voisins.
Si -de source sûre-, et -tel que relaté ici- la justice en France nous ne pouvons plus lui faire confiance, cela induit une grosse trouille dans les foyers.
Pire que les casses qui se mettent en place.
Pire que les suicides et les disparitions qui s’accentuent.
Pire que les règlements de compte sordides en PACA dont tout le monde se fout car c’est pour maîtriser le trafic de drogue, et cela se passe « entre eux ».

Janssen J-J dit: à

Gilbert Bourdin à la tête du Mandarom ? Ma soeur à bin failli y laisser toutes nos économies avant d’en être exfiltrée de force. Quelle tragédie rocambolesque !

rose dit: à

« gourou soi-disant solaire qui sévissait entre Digne et Gap. »
Martiniquais ou guadeloupéen, violeur, voleur.
Au mandarom.
Castellane, je crois. L’est mort. Sa statue déboulonnée.

rose dit: à

« Exfiltrée de force. »
Veut bien la recette.
Ne pense qu’à ça.

D. dit: à

Tiens vous avez une soeur, JJJ ?
Comment se prénomme-t-elle ?

rose dit: à

Veux.
Je

D. dit: à

Alor Rose, pour les exfiltrations, je vous recommande le super-puma équipé en vision nocturne et canon de 20, avec hélitreuillage en grappe. Je vais vous trouver une vidéo et vous me direz ce que vous en pensez.

D. dit: à

Je précise que le H225M Caracal est la dernière évolution dans le domaine militaire du Super-Puma. (Ce dernier accomplissant également un beau travail dans le domaine civil du transport de charges lourdes).

rose dit: à

D
Première partie de la vidéo, ai hésité entre « faut au moins ça » et  » non c trop ».
À la moitié, ai vu les loopings en hélico, et là le non est devenu définitif (ma florence artaud en Argentine, en Patagonie 😪).
Merci toutefois.
Bonne nuit.

MC dit: à

lu il y a un joli poème de Gautier intitulé Nostalgies d’ Obélisques . Ce doit être dans Émaux. Merci Renato pour cette reconstitution des livres sibyllins. Il en existe une publication des fragments de fragments de ces livres dans l’ optique chrétienne par Mme Duby.

rose dit: à

Hier soir, cela fait quelques soirs que cela dure, ma mère a proposé de raccrocher le téléphone.
Je lui ai demandé si elle regardait déjà la télé.
Elle m’a répondu « non, je colorie ». Çela s’appelle Magical gardens, m’a-t-elle dit.
L’initiatice du coloriage vient de son aînée -exercice de la mémoire- et // à la suppression volontaire-au vol successif- de ses deux tel.et de son ipad.
Elle savait se servir de what’sapp, envoyer des messages, des émoticones et de bcp de choses encore. C elle qui- il y a un certain nombre d’années- a décidé qu’elle voulait posséder un tél.portable et a décidé d’apprendre à s’en servir.
À l’époque, elle conduisait encore -mon père ne lui avait pas interdit de conduire- et elle avait besoin de se sentir en sécurité, et de pouvoir joindre quelqu’un.
Dès le décès de mon père, deux de ses enfants ont interdit à ma mère de se servir d’un téléphone portable (d’un chéquier, d’une carte bleue (c’est moi qui lui ai appris à se servir seule d’une carte bleue, après lui en avoir fait faire une à elle).
Hier soir, alors que je lui disais que je priais Marie (en litanie, Venise, Sienne, et Asti), elle m’a dit (et alii pour « il questionne les gens sur leur rapport à dieu ») : « moi, Dieu, je lui dis que je ne le prie plus parce que ce que je vis ce n’est pas juste et pourquoi il me fait vivre cela ».
Page après page, elle m’a raconté tout Magical gardens, des animaux dans des jardins à la végétations magnifique.
C moi qui avais acheté* ce petit carnet carré tellement joli que je songeais à le garder pour moi. Mais je n’ai pas le temps de colorier.
*À Inter de Marseille, mieux loti que le mien, dans la pacoule où je vis.
J’vais m’l’acheter, y a pas de raison nanmého.

Ma mère, Frida Kahlo, Douanier Rousseau.

Suis en train de préparer un grand cornet pointu, turlututu, sur une idée de B. à remplir de nombre de surprises et de friandises. Ce s’ra son 🎁 du
Nouvel An, pour quand que j’aurai le droit d’aller la voir (aux dernières nouvelles, quatorze jours sans visite, planning surbooké, un visiteur à la fois, ulcère à l’estomac).

rose dit: à

Ma mère, Douanier Rousseau.
https://images.app.goo.gl/RKd4BvuLDmmqhr6b8

Y a un toucan dans une de ses pages. Elle a mis plein de couleurs.
Et deux éléphants qu’il faut leur mettre plusieurs couleurs alors elle réfléchit car elle ne sait pas lesquelles.

Bon dieu, l’va pas faire un éléphant rose quand même ! 🙄
Ma mère, fâchée avec dieu.

rose dit: à

DHH
Vous nous le mettez Virgile, le poème et le lien avec l’enfant qui vient de naître ?

Ces bacheliers qui ne savent plus rien alors qu’on le connaissait par coeur sur le bout des doigts : Corneille versus Corneille.

https://youtu.be/5AL8zU4VGp0

rose dit: à

Monologue de Don Diègue, dans le Cid de Corneille (Acte I, scène 4)
Don Diègue
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras, qu’avec respect toute l’Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermi le trône de son roi,
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Œuvre de tant de jours en un jour effacée !
Nouvelle dignité, fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d’où tombe mon honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?
Comte, sois de mon prince à présent gouverneur :
Ce haut rang n’admet point un homme sans honneur ;
Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne,
Malgré le choix du roi, m’en a su rendre indigne.
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d’un corps tout de glace inutile ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,
M’as servi de parade, et non pas de défense,
Va, quitte désormais le dernier des humains,
Passe, pour me venger, en de meilleures mains.

rose dit: à

Qui a donné leur définition aux mots ?
Pierre Larousse.
Qui a réveillé la flamme aux Jeux ?
Pierre de Coubertin.
Qui a habillé hommes et femmes d’une élégance rare ?
Pierre Cardin (bravo pour les 98, 👍)
Qui a fondé la République des livres ?
À qui ont été confiées les clés, ou une seule grosse clé ? )cépatamoi( . )j’les perds tout l’temps ; imagine le cauch’mar : t’es là à attendre l’entrée au paradis, où sont les clés ? chai pas, j’les ai perdues. Aucun risque avec Pierre. L’a les clés.(.
Pierre de Rosette.

JiCé..... dit: à

Mercredi 30 décembre 2020, 5h54, 6°

Silence.
(c’est bon, non ?)

rose dit: à

JiCé

« JiCé….. dit: à
Pierre Assouline ne fonctionne pas au « ce serait super chouette../.. de nous le remettre ». Entame d’une négociation perdue d’avance !

Bien plus efficace serait de lui rappeler la recette du « barbecue marseillais » : la nuit dernière, malgré le couvre-feu en vigueur, on signalait aux Pennes-Mirabeau un barbecue marseillais improvisé, suivant en cela une recette qui a fait ses preuves, voiture en feu, conducteur carbonisé au volant, passager carbonisé dans le coffre.

Méthodologie qui force à réfléchir et a trouver une solution rapide et confortable au problème posé. »

JiCé
Z’allez pas vous mettre en concurrence avec moi ds le registre de la sauvagerie incontrôlée, hein ? Qu’est ce qui me resterait comme rôle ?
Femme au foyer ?
Noooon.
(Quoique pour allumer le barbecue).

La signature de Dumas !!!!
Voir Marie Hélène Lafon en vrai. La lire.
Le c du réchauffé de Jazzi. Cuit, grillé, azimuté.
Quand quelqu’un ne se foutra-t’il pas de ces jeunes jeunes réglés pour solde de tout compte ? Quand ?

Le compliment de Clopine 😊 à puck pour son récit romantique, sur un gazon si loin d’être maudit.
Fred l’était déjà gros avant 20 ans. Si c pas une manière d’être désespéré.
Les amours de Paul pour Théophile.
De DHH et closer (?) Pour Fénelon.

rose dit: à

6° bordel, va faire froid.

puck dit: à

christiane dit: à

@puck qui cite un extrait de « les pays » de MHL :
« À Coutances, dans le jardin d’Antoinette Marie, Claire eut la révélation de Flaubert […] »

Mais pourquoi snobez-vous ce très beau texte de M-H. Lafon (du roman « Pays » que je n’ai pas lu).
Où l’on voit comment la découverte d’un grand écrivain peut toucher une enfant qui se souvient par fragments de lectures entendues ? Belle transmission. Belle mémoire.
Vous me donnez, malgré vous, envie de découvrir ce livre. Merci Puck.
 »

j’avais zappé ce commentaire.

Christiane, effectivement !!! cet extrait décrit l’émotion d’une enfant à la découverte de Flaubert.

En s’adressant à ses lecteurs qui, plus que probablement, aiment les livres, et donc vont lire avec émotion ce passage où cette enfant découvre avec émotion Flaubert, l’émotion du lecteur aimant la lecture venant en miroir de celle de cette enfant découvrant Flaubert…

Comment vous dire ? ça me fait penser à ces chats qui quand vous êtes assis peinard dans un fauteuil viennent se frotter contre vous pour qu’on le caresse. La dernière fois que ça m’est arrivé c’était chez des amis, heureusement mon ami s’est pointé juste à temps parce que j’allais prendre le chat par la peau cou pour le balancer dans la cheminée.

Et quand je lis ce genre de passage j’éprouve la même envie, prendre cette auteur par la peau du cou pour la balancer par la fenêtre.

Pourquoi ? parce que c’est le comble de la complaisance et de la putasserie.

Je veux bien que cette dame soit sympatoche, que quand elle est arrivée à Paris elle se soit sentie exclue de cet entre soi parisien, mais le problème avec les gonzesses c’est qu’elles sont toujours les victimes en se donnant le beau rôle ! Laurens, Angot etc… et maintenant elle et là on se dit stop arrêtez les super nanas, parlez nous plutôt un peu de vos tares et du vrai monde, parce que je suis désolé mais la littérature c’est aussi ça et pas cette vision édulcorée et édifiante enrobée par une langue qui lui donne une espèce de forme à la con qui n’existe pas dans la réalité !

Pareil avec ces paysans du Cantal dans une mise en scène qui fait penser à un reportage à la con de Raymond Depardon !

puck dit: à

Jazzi !!!
dans tes Mémoires tu vas parler de tes défauts et de tes tares, ou bien toi aussi tu vas toujours te donner le beau rôle ?

Jazzi dit: à

J’ai salué la pleine lune entre deux gros nuage blanc.
La traversée de décembre s’achève à mon grand soulagement.
C’est le mois de mes chers disparus, depuis le 5 (mon père, 1962) jusqu’au 28 (ma mère) et le 29 (Alec, mon premier compagnon), l’une et l’autre en 2003, à quelques heures d’intervalle.
Cette année, avec l’ajout du coronavirus, je me suis tapé une hypertension dépassant les 19 !
Vous l’aurez peut-être remarqué chez moi ces derniers temps.
Enfin, tout se calme et nous arrivons au seuil de janvier, le mois de ma naissance et de la renaissance générale, après le deuil et la mort.
Je n’irai pas, comme prévue, fêter la nouvelle année dans les Alpes Maritimes.
Restons chez nous !

Jazzi dit: à

nuages blancs

Jazzi dit: à

Toi qui me lis depuis longtemps, puck, tu trouves que je me donne le beau rôle, que je veux me faire paraître plus beau, plus intelligent que je ne suis en réalité, meilleur que les autres ?

JiCé..... dit: à

JiBé, tu sais bien que j’ai toujours raison !

A l’époque ancienne de l’honorable famille Guérini, on retrouvait souvent sur les quai du Vieux Port à Marseille, après un feu d’artifices officiel et joyeux, un ou deux types qui avaient confondu ambition et imprudence.

Pauvres gars qui s’étaient retrouvé, malencontreusement, sur le trajet d’une fusée perdue….les autorités fermaient les yeux. des malfrats en moins, c’était pas un drame. Et ils étaient vite remplacés : l’ascenseur social, qu’il disait, l’autre instruit.

rose dit: à

Ni ambition, ni imprudence, pognon.

Coulés dans le béton des docks aussi. Lalfeats.

Difficile de rêver demain oartir à Katmandou en stop.

Jazzi
Hypertension tu es une personne à risque.
Gros cluster ds les Alpes Maritimes. Ds un village proche du mien, aussi.

Difficile d’étaler ses saloperies intimes comme du Nutella sur une tartine.

rose dit: à

Malfrats

rose dit: à

« Alfred Weil a occupé sa vieillesse à dire comment il voyait les hommes face à Dieu »

Et alii

JiCé..... dit: à

Ami puck, ton message dernier ça me rappelle un bon souvenir.

J’avais écrit pour un pote une préface pour son livre, que je n’avais pas lu car l’ouvrage était un projet : il n’en avait pas écrit la moindre ligne. Le destin voulut qu’il meure rapidement.

Attristé je décidais illico de ne plus jamais écrire de préface meurtrière …

rose dit: à

« Il avait choisi de reprendre le petit commerce paternel. »

La boucherie.
À Clara, en Argentine, où est né Joseph Kessel en 1898, le « chef », le rabbin (?) de la petite communauté juive qui perdure et n’est pas revenue en Europe, est boucher, dans une petite boutique.

christiane dit: à

Merci, Et Aloi pour le cadran solaire de la place de la Concorde.

puck dit: à

Jazzi j’en sais fichtre rien, tu as un caractère assez « conciliant », tu n’aimes pas le conflit et tu n’as pas une once d’imagination.

Tension à 19 ? c’est à cause du covid et de cette période plombante de fin d’année, tu prends un traitement genre diurétique ? si c’est le cas il faut y associer un inhibiteur calcique le temps que ça passe.

Jazzi dit: à

Place de la Concorde, je pense surtout aux guillotinés et spécialement à Marie-Antoinette. Pas tant à l’Obélisque, exilé d’un lieu qu’il n’aurait jamais dû quitter, et indiquant une heure improbable au passant.
Jean Tiberi avait le projet de rendre la place de la Concorde entièrement piétonne, ce qui eut été bien et en aurait fait un grand centre de rassemblement festif.
Aujourd’hui, c’est toujours un vaste rond-point intraversable, hélas !

Admirons-y surtout ses fontaines !
___________________

8e arrondissement

Fontaines de la Concorde
Place de la Concorde
Métro : Concorde

Aménagée entre 1757 et 1772, la place de la Concorde (à l’origine place Louis XV), la plus vaste de la capitale, fut sensiblement transformée sous le règne de Louis-Philippe et du préfet Rambuteau, qui présidèrent à ses derniers embellissements. En 1832, Jacques-Ignace Hittorff fut nommé architecte en chef de la place. Il commanda alors à des sculpteurs de renom, tels Jean-Pierre Cortot ou James Pradier, les sculptures symbolisant les différentes villes de France (Brest et Rouen, Marseille et Lyon, Bordeaux et Nantes, Lille et Strasbourg), qui furent placées en 1838 au sommet des huit guérites en pierre construites précédemment par l’architecte Gabriel, auquel on doit les deux palais abritant aujourd’hui l’hôtel de Crillon et le ministère de la Marine, au nord de la place. Le 25 octobre 1836, avait été érigé, en son centre, l’obélisque de Louqsor, offerte au roi en 1831 par le vice-pacha d’Egypte Méhemet-Ali. Entre 1836 et 1840, Hittorff fit élever, de part et d’autre de l’obélisque, la fontaine maritime, du côté de la Seine, et la fontaine fluviale, du côté de la rue Royale. Pour ces deux fontaines monumentales de neuf mètres de hauteur, en corrélation avec le thème des villes de France, Hittorff se serait inspiré de celle de la place Saint-Pierre à Rome. De nombreux sculpteurs participèrent également à leur ornementation. Sur la fontaine dédiée aux divinités fluviales, les statues en bronze de trois mètres qui soutiennent la première vasque représentent : le Rhône et le Rhin, par Jean-François Gechter ; la Moisson et la Vendange par Jean Husson ; la Récolte des fleurs et la Récolte des fruits, par François Lanno. Tandis que sous la vasque supérieure, Jean-Jacques Feuchère a réalisé les figures allégoriques de la Navigation fluviale, de l’Agriculture et de l’Industrie. La fontaine dédiée aux divinités marines, située à l’emplacement où Louis XVI fut guillotiné le 21 janvier 1793, abrite sous la première vasque : l’Océan et la Méditerranée, d’Auguste de Bay ; la Pêche des perles et la Pêche des coquillages, d’Achille Valois ; la Pêche des poissons et la Pêche des coraux, d’Antoine Desboeuf. Et sous la vasque supérieure : la Navigation maritime, le Commerce et l’Astronomie, d’Isidore Brion. Signalons enfin que les tritons et les néréides dans les grands bassins circulaires des deux fontaines, tenant chacun un poisson dont l’eau rejaillit jusque dans la première vasque, ainsi que les cygnes et les dauphins visibles sur les piédouches, sont dus à Antonin Moine, à Jean-Jacques Elshoecht et à Louis Merlieux.
https://www.payot.ch/Detail/paris_de_fontaine_en_fontaine-jacques_barozzi-9782840966586

puck dit: à

Jazzi un autre trait de caractère : tu t’aimes beaucoup et tu éprouves un grand désir d’être aimé, mais c’est le cas de nous tous actuellement dans nos sociétés, et de fait nous sommes tous des gens très « aimables », et c’est là où ça coince : comment une société de gens aussi aimables peuvent-ils pondre une société si peu aimable ? ça c’est un très gros paradoxe.

en fait ce n’est pas un paradoxe, si nos sociétés sont si peu aimables c’est parce qu’il existe un tas de gens pas aimables du tout, ils vivent bien cachés, ils ne passent pas à la télé, on ne voit pas leur tronche dans les journaux, ils n’écrivent pas de livres comme notre cantalienne, mais ils existent !

du coup on pense que c’est un paradoxe mais c’en n’est pas un.

JiCé..... dit: à

Personnellement je n’ai aucun désir d’être aimé !

Entouré de faux-jetons, de faux-culs, d’hypocrites de toutes sortes, de manipulateurs véreux, de pourris expérimentés, comment certains crédules peuvent ils croire à des mensonges affectueux proférés par ces fourbes insincères ?

Je préfère être haï par le plus grand nombre !

et alii dit: à

Sloterdijk s’est intéressé à la « rondeur »,mais je crois que c’est dans « palais de cristal » qu’il montre les enfants assis en rond à lécole; des justifications sont données pour cette recommandation des maître-sse-s

DHH dit: à

@Rose

pour vous
voici le texte -que je trouve pour ma part bien filandreux -de la quatrième eglogue
le texte de Marot que je n’arrive pas à copier est accessible sur un site anglais en tapant sur Google :avant-naissance Renée de Ferrrare
a la gloire de françois premier comme ele texte de Virgile l’etait à la gloire d’Auguste

Les Temps sont révolus qu’a prédits la Sibylle :
Les siècles, dans leur course immuable et tranquille,
A leur point de départ sont enfin revenus,
Et le dernier de tous, l’Age de fer, n’est plus.
Déjà revient Saturne, et la Vierge immortelle
Abandonnant les cieux reparaît parmi nous ;
Et les dieux, des humains cessant d’être jaloux,
Envoient sur notre Terre une race nouvelle.
Un Enfant doit bientôt au jour ouvrir les yeux ;
Souris, chaste Lucine, à sa venue au monde :
L’Age d’or va renaître et sur terre et sur l’onde ;
Déjà règne Apollon, ton frère glorieux.
C’est sous ton consulat, ô noble Pollion,
Que les hommes verront
Se lever des Grands Mois la radieuse aurore.
Des crimes du passé si persistent encore
Des vestiges cruels, ils iront s’effaçant
Comme un sillon tracé dans le sable mouvant ;
L’espoir luira de voir toute douleur éteinte,
Et le monde sera délivré de la crainte.
L’Enfant divin vivra l’existence des dieux ;
Il verra les Héros converser avec eux ;
Parmi les immortels lui-même aura sa place.
Héritier des vertus de son antique race,
On le verra, marchant, Pollion, sur tes pas,
Gouverner l’univers que tu pacifias.
Comme premiers présents, et pour charmer tes yeux,
La Terre, jeune Enfant, de son sein généreux
Épandra le baccar et la vigne grimpante,
Et la colocasie et la feuille d’acanthe,
Tout ce que l’homme heureux voit fleurir sans travail.
Les chèvres, sans berger, reviendront au bercail,
La mamelle pendante.
Sans crainte des lions, le long des champs herbeux
Les grands troupeaux de boeufs
Iront brouter les herbes odorantes ;
Ton berceau s’ornera des fleurs les plus brillantes.
Plus de poisons mortels ; plus de serpents affreux ;
L’amome assyrien va germer en tous lieux.
Puis, quand tu pourras lire au livre de Mémoire
Les hauts faits de ton père et des héros anciens,
Quand tu sauras, nourri de doctes entretiens,
Ce qui fait la Vertu, la Grandeur et la Gloire,
Alors l’épi du blé dans les champs blondira
Sans sa barbe piquante ; au soleil exposée,
La grappe du raisin vermeille rougira
Sur la ronce elle-même ; et, comme une rosée,
De l’écorce du chêne un doux miel suintera.

Jazzi dit: à

puck, j’aime aussi beaucoup aimer.
Et il y a partout d’innombrables gens aimables et admirables.

L’autre jour, un samedi en soirée, comme je voyais que mon corps s’affolait, que j’avais souvent mal à la tête, moi qui ne suis pas migraineux, et passais de plus en plus des nuits blanches, alors qu’habituellement j’ai un bon sommeil, je suis allé aux Diaconnesses, un hôpital près de chez moi, où l’on peut consulter un médecin généraliste jusqu’à 20 h, même les week end et jours fériés.
J’ai été reçu par une jeune femme brune, une stagiaire fraîchement émoulue de l’école de médecine et apparement jolie malgré son masque, elle m’a longuement interrogé, puis ausculté dans tous les sens, m’a fait déculotter, m’a demandé si elle pouvait me faire un toucher rectal, m’a fait pisser dans un gobelet (je lui avais dit que j’avais aussi dernièrement du mal à pisser). Finalement, après une heure de temps là où mon généraliste m’expédie en un quart d’heure, elle m’a dit que je n’avais aucune infection urinaire, juste une prostate gonflée. Elle m’a proposé divers comprimés et expliqué leurs éventuels effets secondaires. Bref, je l’ai trouvée admirable et le lui ai dit et dès le premier comprimé pris j’ai pu en mesurer leur efficacité.
En repartant, j’ai croisé à l’accueil de cet hôpital déserté, réputé pour son service de maternité et une autre spécialité, une femme d’une bonne soixantaine d’années, accompagnée de deux adolescents, un garçon et une fille. Tous trois avoir l’air triste. La femme portait un grand sac où j’ai pu voir sur le dessus une grande boite à gâteaux. L’hôtesse lui a demandé qui elle venait voir. Elle à donné un nom masculin. L’hôtesse lui a répondu : « Au service des soins palliatifs (l’autre service réputé des Diaconnesses) » Puis elle lui a demandé quel était son lien de parenté avec le patient. « Je suis sa mère » et j’ai immédiatement pensé que les deux ados étaient les enfants de son fils.
Je suis reparti, curieusement ragaillardi, en me disant que je n’avais pas le droit de me plaindre…

JiCé..... dit: à

« des maître-sse-s »

Dieu ! comme c’est mignon le nouveau français….

Bloom dit: à

le « chef », le rabbin (?) de la petite communauté juive qui perdure et n’est pas revenue en Europe, est boucher, dans une petite boutique.

Les pères de Pierre Dac (André Isaac) et de Marcel Marceau (Marcel Mangel) étaient tous deux bouchers.
Pas de sot métier, pas de destin tracé, une société d’accueil qui offre la possibilité d’accomplir ses talents, notamment dans le secteur artistique (le plus tolérant), une fois échappé à l’extermination de pans entiers de la communauté.

christiane dit: à

Voilà que mon smartphone fait de Et Alii un être de bon « aloi », ce qui n’est pas faux.
Puck pose un regard rigide sur certains commentaires ou citations pourtant ici chacun est inachevé, plein de contradictions, d’apparences qui font naître des illusions. Nous ne savons des uns et des autres que ceci ou cela, à partir de ce qu’ils écrivent ici, des esquisses…
« Toute misère est à la mesure du rêve ou de l’ambition qu’elle trahit. » écrit André Suarès traversant les ruines de Sélinonte. Soudain, il entend une flûte grêle, une voix qui chante qui le consolent…

Janssen J-J dit: à

pour revenir sur une remarque de Passoul laissée en suspens à propos de la réédition de la biog de Mishima par Nathan… une explication plus claire ici dans un compte rendu qui pour célébrer le cinquantième anniversaire de la mort de l’écrivian, commence par nous dire qu’elle est survenue en 1975…
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/12/30/mishima-tronque-nathan/
Rien que ça, au pied levé, m’agace déjà et va me foutre de mauvaise humeur pour le reste de la journée. Je vas devoir me calmer et j’ai pas encore lu le commentarium de la nuit, au petit déj’. Attention, hiein ! Bàv.

Jazzi dit: à

Vous ne nous feriez pas un peu d’hypertension, JJJ ?
N’hésitez pas à consulter !

JiCé..... dit: à

Par précaution, j’envoie une ambulance et un équipage de grands nègres pour conduire Gigi la Souffreteuse en EHPAD littéraire à Combray.

Un endroit non médicalisé où on ne guérit pas, on console, on distrait, on emprisonne à vie …

Janssen J-J dit: à

@ Après lecture du commentarium…,
comment exfiltrer les gens des griffes des sectes ? Faire appel à une société de mercenaires et disposer de pas mal d’argent. Un calcul coût/bénéfice rigouruex à établir… Très risqué. Mais ça peut marcher. Ma soeur nous en veut toujours car elle ne voulait pas, elle a quand même pu reprendre du service icite, depuis, pour nous emm… Chai pas si c’était bien avisé, tous comptes faits. Crois qu’elle est partie retrouver une autre secte, plus hermétique que celle de la RDL ouverte à tous les grands n’importe quoi.

@ La bonne humeur revient grâce à notre ami qui allusionne ces merveilleux poèmes de Théophile (Comme quoi on n’est pas si bouché à la poésie… hein !)
https://mediterranees.net/romans/gautier/obelisques.html
Et puis, ce soleil couchant sur Notre-Dame, hein ?… une prophétie advenue le 15 avril 2019 !
______________
En passant sur le pont de la Tournelle, un soir,
Je me suis arrêté quelques instants pour voir
Le soleil se coucher derrière Notre-Dame.
Un nuage splendide à l’horizon de flamme,
Tel qu’un oiseau géant qui va prendre l’essor,
D’un bout du ciel à l’autre ouvrait ses ailes d’or,
– Et c’était des clartés à baisser la paupière.
Les tours au front orné de dentelles de pierre,
Le drapeau que le vent fouette, les minarets
Qui s’élèvent pareils aux sapins des forêts,
Les pignons tailladés que surmontent des anges
Aux corps roides et longs, aux figures étranges,
D’un fond clair ressortaient en noir ; l’Archevêché,
Comme au pied de sa mère un jeune enfant couché,
Se dessinait au pied de l’église, dont l’ombre
S’allongeait à l’entour mystérieuse et sombre.
– Plus loin, un rayon rouge allumait les carreaux
D’une maison du quai ; – l’air était doux ; les eaux
Se plaignaient contre l’arche à doux bruit, et la vague
De la vieille cité berçait l’image vague ;
Et moi, je regardais toujours, ne songeant pas
Que la nuit étoilée arrivait à grands pas.

@ sur les aventures médicales de jzmn…. elles ont toujours un parfum de, comment dirais-je ?… déconfinement soulageant… Il s’annonce la fin d’un ‘annus horribilis’, mais ne songe pas à la souhaiter aux Herdéliens. Chacun sa merdre, telle se résume souvent sa philo altruiste… « j’aime aussi beaucoup aimer » (@ mais il y a qq exceptions notables).

Bàv,

closer dit: à

Merci DHH…ce n’est pas si filandreux que cela, mais surtout pourquoi une traduction en vers? Il est probable qu’un texte libéré des contraintes de la rime eût été plus fluide et plus mélodieux.

closer dit: à

Tu prends combien pour tes consultations Docteur Puck?

Janssen J-J dit: à

un peu d’hypertension,
Si fait, je me soigne depuis deux ans avec 1 comprimé par jour de Twynsta (un mélange de telmisartan (40mg) et d’amlodipine (5mg)… EN principe, ça me régule bien, merci… Et en province, on ne m’a pas changé la pharmacopée de la capitale… Les sautes d’humeur sont de plus en plus rares. Ne vous en souciez pas… Moi, c’est txfl qui m’inquiète surtout, je sais pas trop quoi lui conseiller en consultation. Un prompt rétablissement à sa longue addiction tabagique RDL. Mais ira-t-elle l’accepter sans me renvoyer paître ?
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ JC / un équipage de grands nègres

Je préfèrerais le poète russe… (limomo)

JiCé..... dit: à

Revenons au sujet du billet !

Hommes fous de belle carrosserie, vous préfèreriez caresser les courbes de la belle GREGOIRE pétillante ou celles, platement acérées, de la fumeuse SAGAN…?

rose dit: à

DHH
Merci pour Virgile.
Une première réaction en lien avec l’évocation de un, une sur Henri IV hier et les mots croisés de J-JJ

« La mamelle pendante[…]
Les grands troupeaux de boeuf iront
brouter […]

« Labourages et pâturages sont les deux mamelles de la France. »
Un ministre de Henri IV 1600 et qq. : approximatif.

rose dit: à

DHH
Je vous ferai le texte de Marot.
💪

et alii dit: à

le boucher et le rabbin:
« En réalité, Roman Kacew (« boucher » en yiddish, de l’hébreu katsav, prononcé en polonais [kat͡sɛf]10), issu de deux lignées juives ashkénazes, »
je crois que sauf erreur dans les « communautés », le « boucher » primait en « respectabilité due « sur le rabbin

et alii dit: à

on a compris que Roman Kacew c’était Gary que j’évoquais aussi

Paul Edel dit: à

Attention:Combray est très contaminant.se méfier des « amis de marcel Proust », cette tribu a tendance à devenir une secte qui perd toute mesure et toute lucidité par rapport à une œuvre visiblement rédigée par un insecte nyctalope tres snob ,celui qui courait sur les murs d’une maison de Prague décrite par Kafka.

et alii dit: à

on sait
1) qu’il y a actuellement de grandes tensions autour de l’abattage rituel JUIF EN Europe
c’était un secteur qui a toujours été très surveillé dans le judaïsme;il y a un article sur la toile de quelqu’un qui s’appelle Laloum comme le calligraphe connu;
j’ai connu une conservatrice d’une grande bibliothèque parisienne originaire d’une famille juive alsacienne de marchands de bestiaux et qui s’appelait aussi Weil ; elle avait une formation d’historienne ;elle me raconta que sa mère la gifla adulte, ce qui la souffla;

renato dit: à

caPpella !

D. dit: à

JiCé….. dit: à

Mercredi 30 décembre 2020, 5h54, 6°

Jicé n’évoque jamais les 42• de ses pastis.

poussière dit: à

In hoc signo vinces

écrit sur les paquets de Pall Mall…
… mais y’en n’a plus !

Jazzi dit: à

Vraiment impeccables, les poèmes de Théophile Gautier sur l’obélisque dépareillé de la place de la Concorde, JJJ !

Jazzi dit: à

« on sait
1) qu’il y a actuellement de grandes tensions autour de l’abattage rituel JUIF EN Europe »

On parle surtout de celui des islamistes, et alii, et notre BB nationale ne manque jamais de s’en offusquer.
Le halal prime-t-il sur le casher aujourd’hui ?

Jazzi dit: à

« se méfier des « amis de marcel Proust » »

Et aussi sur ceux de l’Oulipo dont le chef de secte vient d’obtenir le Goncourt, Paul Edel !

Jazzi dit: à

« « Proust mis à part et quelquefois Malraux le roman contemporain m’ennuie. » René Char, lettre à Georges Mounin du 11 octobre 1943. »

Que dirait-il aujourd’hui !

et alii dit: à

Au coeur du litige figure un décret pris en 2017 par la Flandre, une des trois régions de Belgique, qui a imposé sur son territoire de 6,6 millions d’habitants l’étourdissement préalable, au nom du bien-être animal.

Jazzi dit: à

« Les sautes d’humeur sont de plus en plus rares. Ne vous en souciez pas…  »

Quasi quotidiennes, j’en sais quelque chose, moi qui ai droit à un jet permanent de vinaigre, immédiatement suivi de tombereaux de miel… Je me demande ce que ça devait être autrefois !

Jazzi dit: à

« Chacun sa merdre, telle se résume souvent sa philo altruiste… »

Je ne m’immise jamais dans la vie privée des autres, uniquement la mienne, contrairement à ce qu’une méchante rumeur voudrait faire accroire ici même, JJJ…

eg dit: à

pour éviter sur la RDL le style des sectes, éviter les fixettes
« Les penseurs de l’intime » (7/10). Parce que le couple a pris une place centrale dans la vie affective, le philosophe Pierre Zaoui analyse, dans un entretien au « Monde », la puissance d’un lien qui ne peut subsister que si l’on peut s’en échapper.

Pierre Zaoui, né en 1968, enseigne la philosophie à l’université Paris-VII-Denis-Diderot. Auteur de La Traversée des catastrophes. Philosophie pour le meilleur et pour le pire (Seuil, 2010), il a publié en juillet « Théorie du couple » dans la Revue du crieur (160 pages, 15 €), analyse philosophique de la relation à deux qu’il prolonge dans un entretien au Monde.

et alii dit: à

sur le monde:
, une fine politique (trouver un compromis acceptable entre les affres de la solitude et la tyrannie de la famille, ce qui ne va pas sans stratégie et rapport de forces), et même une théologie, ou au moins une science du salut (savoir « sauver » son couple).

et alii dit: à

libération:
Le philosophe Pierre Zaoui, auteur notamment de la Traversée des catastrophes, tente de répondre à cette question. Animant son argumentaire d’un ton comique, il propose une théorie du couple qui serait la «métathéorie fausse de l’ensemble des théories fausses que les couples se racontent». Autrement dit, parmi le faisceau de théories, sociologique, scientifique, psychanalytique, qui tentent d’expliquer le couple, toutes seraient universellement fausses. Reste alors à l’appréhender négativement pour espérer produire un semblant de vrai. Malgré cela, la question demeure : pourquoi lui (ou elle), pourquoi moi ?
Le philosophe Pierre Zaoui, auteur notamment de la Traversée des catastrophes, tente de répondre à cette question. Animant son argumentaire d’un ton comique, il propose une théorie du couple qui serait la «métathéorie fausse de l’ensemble des théories fausses que les couples se racontent». Autrement dit, parmi le faisceau de théories, sociologique, scientifique, psychanalytique, qui tentent d’expliquer le couple, toutes seraient universellement fausses. Reste alors à l’appréhender négativement pour espérer produire un semblant de vrai. Malgré cela, la question demeure : pourquoi lui (ou elle), pourquoi moi ?

Petit Rappel dit: à

Merci Jazzi. pour Gautier. Sur le retour des Dieux et l’ éveil problématique mais programmé de la Sibylle, Nerval, bien sur: « Ils reviendront ces Dieux que tu pleures toujours…. ……..,La Terre a tressailli d’ un souffle prophétique. Cependant la Sibylle au visage latin. ´. Est encore endormie sous l’ arc de Constantin
Et rien n’a dérangé le superbe Portique. »

´´.

………,,,,,,,,……….,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,…..,,,.,,,

DHH dit: à

@closer
Ma sévérité sur ce texte tient sans doute a mon caractere rancunier; j’ai eu comme je l’ai raconté un compte à régler avec lui

Jazzi dit: à

« tu n’as pas une once d’imagination »

Intéressant, puck. Cela mériterait un débat.
A la lecture de mes derniers textes tu dis que j’écris mes Mémoires et tu oppose un tien texte : une fiction où le narrateur demande à l’un de ses gros copain de se pousser pour qu’il puisse observer l’entre jambe de sa belle. Belle qu’il retrouve quarante ans plus tard, mariée, mère et grand mère et tout à fait inchangée.
A partir de là, les erdéliens pourraient argumenter entre les notions d’imagination ou d’imaginaire et d’auto fiction ? Ou celles de l’art de faire le saucisson (où tu excelles) ou d’interroger et reconstituer la réalité ?

Jazzi dit: à

Tu opposes (et alii veille toujours d’un oeil !)

Petit Rappel dit: à

Voir aussi, sans Sybille, le mythe du retour des Dieux dans ce très beau livre qu’ est les Exilés du très méconnu Banville. C’ est le poème Le Retour des Dieux.MC

DHH dit: à

@et alii
¨Etes vous sure que l’amie dont vous parlez a reçue cette gifle à l’âge adulte.
n’est-ce pas plutot la gifle traditionnelle dont m’a parlé une amie Ashkenaz ,qu’elle reçue de sa mère le jour de ses premières règles et qu’ell a plus tard infligée a ses filles dans les mêmes circonstances

renato dit: à

Les grands poncifs français. Lorsque j’habitais Genève et j’entendais « Ne pas confondre vitesse et précipitation » l’envie me prenait de prendre celui qui le disait à coups de pieds au cul à deux à deux jusqu’à ce qu’ils deviennent impairs.

Jazzi dit: à

D’un oeil… bienveillant, of course !

Jazzi dit: à

« l’envie me prenait de prendre celui qui le disait à coups de pieds au cul à deux à deux jusqu’à ce qu’ils deviennent impairs. »

Vous pourriez traduire en français, renato, je comprends pas ce que vous voulez dire et à quel propos vous le dites ?

et alii dit: à

cette histoire de gifle « traditionnelle » aux premières règles, je l’ai entendue raconter par une infirmière mariée à un journaliste (et qui se prenait pour psy -et emmerdait tout le service de l’hosto où elle travaillait ;elle n’était pas juive,(et la gifle lui fut donnée par son père; )mais de la campagne française;et je ne connaissais pas cette tradition; se retrouve sur la toile;
quant à ma mémoire, merci!occupezvous de la vôtre

renato dit: à

Que l’on me comprenne ou pas c’est le dernier de mes soucis, Jacques.

et alii dit: à

jen’ai jamais dit que la conservatrice que j’ai évoquée était mon amie;et elle ne le devint pas après m’avoir parlé de son professeur ,un spécialiste de la révolution française qui a écrit ,elle n’était pas appréciée de ses collègues ,en plus; j’avais « apprécié » qu’elle nesavait pas qui était l’abbé grégoire:pour une juive! c’est facheux

Lara dit: à

Humble amour,
tiède passion,
banale idylle…
Pas de quoi faire un épithalame,
pour nos noces ordinaires.

closer dit: à

C’est normal JB, l’abattage hallal doit concerner (potentiellement) dix fois plus de monde que le casher. Rendre inconscients les animaux avant de les égorger me paraît une évidence. On trouvera bien des rabbins pour l’admettre (il me semble que c’est déjà le cas). Des imams, ce sera peut-être plus difficile. A voir…

renato dit: à

Le retour des Dieux :

David L. Miller, The New Polytheism: Rebirth of the Gods and Goddesses , postface par James Hillman.

James Hillman Facing the gods & On the necessity of abnormal psychology: Ananke and Athene.

« Nous pensons pouvoir nous féliciter d’avoir déjà atteint un tel sommet de clarté, convaincus que nous sommes d’avoir laissé derrière nous toutes ces divinités fantômes. Mais ce que nous avons laissé derrière nous, ce ne sont que des fantômes verbaux, et non les faits psychiques qui étaient responsables de la naissance des dieux. Nous continuons à être possédés par des contenus psychiques autonomes comme s’ils étaient vraiment des dieux de l’Olympe. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’on les appelle phobies, obsessions, etc. En bref, des symptômes névrotiques. Les dieux sont devenus des maladies » — Jung, Œuvres.

Jazzi dit: à

On l’avait remarqué, renato, mais un fort sentiment d’empathie me pousse toujours à vous éviter de vous enfermer dans votre personnage de Trissotin…

L’expression ne pas confondre vitesse et précipitation est fort pertinente. Ce n’est pas parce que vous ne la comprenez pas qu’il faille vous montrer agressif avec votre interlocuteur genevois !

Jazzi dit: à

« C’est normal »

Bien sûr, closer, mais et alii, notre madame je sais tout et je ramène tout à…, semble l’ignorer !

Paul Edel dit: à

Pour ceux qui aiment Théophile Gautier,voici comment il a décrit la tenue vestimentaire de Baudelaire le dandy:
« Son vêtement consistait en un paletot d’une étoffe noire lustrée et brillante, un pantalon noisette, des bas blancs et des escarpins vernis, le tout méticuleusement propre et correct, avec un cachet voulu de simplicité anglaise et comme à l’intention de se séparer du genre artiste, à chapeaux de feutre mou, à vestes de velours, à vareuses rouges, à barbe prolixe et à crinière échevelée. Rien de trop frais ni de trop voyant dans cette tenue rigoureuse. Charles Baudelaire appartenait à ce dandysme sobre qui râpe ses habits avec du papier de verre pour leur ôter l’éclat endimanché et tout battant neuf si cher au philistin et si désagréable pour le vrai gentleman. »

Jazzi dit: à

Par ailleurs, renato le souci d’être compréhensible d’autrui est la première des politesses, non ?

DHH dit: à

@et alii
on ne sait pas assez en France ,que l’abbé Gregoire pour son celebrissime essai sur les voies de la « regeneration » des juifs qui lui a valu de remporter le concours ouvert sur ce theme avait largement plagié l’ouvrage sur le mêm theme ecrot par l’allemand Daum
Ce personnage etaoit tellemnt encensé dans le monde assimilé juif allemand, souvent converti au protestantisme, que certains comme les grands parents de Katia Mann l’ont adopté quand ils ont voulu changer leur nom d’origine , sans doute trop typé a leurs yeux

et alii dit: à

non seulement « je sais que je ne sais rien »aurait été un mot de socrate mais il y a longtemps que j’ai dit que je ferais volontiers de la formule de Montaigne
« peste soit l’opinion de savoir »
ce que certains enseignent, je m’en soucie , et je me soucie des « enquêtes » :il y en a sur les « menstrues » avec des livres qui ont marqué leur moment ;
sur la toile:
Du sang et des femmes. Histoire médicale de la menstruation à la Belle Époque
Jean-Yves LE NAOUR et Catherine VALENTI
et sur la toile:
D’après un Blog dédiés aux menstruations : Le sang des femmes.2)

Dans une tribu du Brésil, on fait une nouvelle coiffure à la jeune fille qui a ses premières règles. Ses tresses sont coupées, et sa jolie frange montre qu’elle est passée de jeune fille à jeune femme. Parentes et amies reçoivent une mèche de cheveux en souvenir.

Les Apaches font des cérémonies plusieurs jours durant, avec toute leur tribu, afin de célébrer les filles qui entraient dans leur Féminité. La tribu Nootka tient une fête pour honorer les ménarches d’une fille, après quoi celle-ci est amenée loin dans la mer et laissée là afin qu’elle nage seule jusqu’à la rive. Une fois qu’elle y est parvenue, elle est reconnue par sa communauté comme une femme, forte et brave et prête à prendre les responsabilités qu’engagent la Féminité – le mariage et l’éducation des enfants.

Dans une tribu du Colorado, le père, debout devant sa hutte, informe fièrement toute la tribu que sa fille est devenue une femme. Une ancienne de la tribu prépare la fumée de cérémonie, en faisant brûler des herbes odorantes, des aiguilles de cèdre et des fleurs de sauge. La jeune fille se penche sur la fumée et implore l’esprit protecteur de la Nature de lui accorder santé et fertilité.

Au Nigéria, on considère que la jeune fille qui a ses ménarches favorise la fertilité. Ce jour-là, elle arpente tous les champs du village et laisse couler sur la terre quelques gouttes de son sang menstruel pour bénir le sol et garantir d’abondantes récoltes.

Au Japon, on célèbre « la première floraison » de la jeune fille par un repas de fête. Quand les invités découvrent les fleurs et les pommes confites rouges qui décorent la table, ils comprennent la raison du banquet. Dans quelques îles japonaises, la fête des ménarches a même plus d’importance qu’un mariage. On mangera aussi du riz teint en rouge.

Chez les Aborigènes d’Australie, les femmes organisent une grande fête pour les ménarches. Elles célèbrent par des danses et des chants la puissance féminine qui résident désormais en cette jeune fille.

Jazzi dit: à

DHH, vous adressant à et alii, parfois je me demande si vous ne seriez pas un peu masochiste !

renato dit: à

Pauvre Jacques, toujours cherchant une lumière qui ne viendra jamais, et puis il prétend que les Trissotins ce sont les autres : à mourir de rire ! Mais contentez-vous de faire vos petites antologies.

et alii dit: à

si vous ne seriez pas un peu masochiste !
c’est peut-être une bonne idée!

et alii dit: à

excuses, je disais que c’est peut-être une bonne idée de cesser de vouloir entrer dans ma tête!et de déconseiller ces fantasmes familiaux

renato dit: à

Tiens ! et celle-là est encore plus risible : celui qui vit dans l’impolitesse en posant des questions, cause de l’impolitesse des autres : chic, élégant, côtelette !

puck dit: à

Jazzi non désolé mais là le coup de la jupe c’est très différent ! c’est parce que dans mes Mémoires je pars de l’universel pour aller vers le singulier ! tu vois je m’excuse mais c’est une démarche totalement différente.

cela dit il m’arrive aussi dans mes Mémoires de partir du singulier pour aller vers le singulier, c’est ce que dans notre jargon de mémorialistes on appelle « faire du surplace ».

Jazzi dit: à

C’est une question d’éthique, renato, vous ne pouvez pas comprendre !

Jazzi dit: à

Et en partant de l’universel pour aller vers l’universel, est-ce de la pure fiction, puck ?

renato dit: à

L’éthique : on la nomme lorsqu’on en a point.

et alii dit: à

j’avais lu une présentation de GEERTZ DANS L’OBS

renato dit: à

L’anthropologie réflexive, et al., plus intéressante de l’a. structurelle et de l’a. sociale.

DHH dit: à

@ Jazzi

Non rien de maso en cela
Ce serait le cas si des mots ,sur un blog, écrits par une(ou un ) inconnu(e) qui ne connaît rien de moi pouvaient faire souffrir
Mon propos correspondait à un souci de ramener sur le terrain de l’indifférence polie à mon égard une personne qui par ailleurs nous apprend beaucoup ,à moi comme aux autres, qui me permet de prendre la mesure de mes lacunes ,le plus souvent abyssales, même sur les sujets que je crois connaître ,et qui par des apports encyclopédiques m’offre matière à les combler, et à éclairer mon propre savoir, trop indigent ,
Mon ‘objectif, délibérément altruiste , est de l’inviter à éliminer de ses post les paroles dépréciatives agressives ou malveillantes dont je suis la cible; scories certes peu gênantes pour moi car elles glissent sur mon cuir épais , ,mais elles font mauvais effet et alterent l’ image de cette internaute sur l’espace commentaires

et alii dit: à

en bref, dire à quelqu’un etes vous sure , chercher non pas seulement à la déstabiliser quant à sa biographie mais à sa mémoire, se prendre pour une « amie » susceptible d’attirer des confidences en jouant les sachants sur la BHVP Michelet, l’abbé Grégoire, connu de MICHEL (sicconfirmé par MC,ce n’est pas agressif , après le coup des menstrues qui avait intéressé Clopine!
ah, les achkénazes,ma bonne dame!ça ne joue plus le jeu du « transfert » obligatoire!
eh bien l’hosto où sévissait cette infirmière qui m’apporta le journal 1st s’appelait Draveil et on y parlait surtout d’hommes politiques et de pieds,
et toutes les infirmières s’identifiaient à la maman!les musulmans en visite faisaient des prières dans la grande salle du bas où ils mettaient en tapis leurs vêtements tandis que je pianotais à l’ordi « commun » où l’on avait eu la gentillesse de me mettre une lumière pour le soir (avant que mon fils me répare mon ordi) et là aussi, j’ai beaucoup appris; oui, je me souviens de mes bavardages avec la bibliothécaire qui se chargeait aussi d’une expo de photos en bas,pour tous, merci, je n’ai pas de troubles cognitifs, pas encore du moins, il ne faut jurer de rien!

et alii dit: à

féministes,occupez vous de votre mémoire:
il ressort de l’enquête d’instruction que le maire de Draveil, ancien député de l’Essonne et ancien secrétaire d’État du gouvernement Fillon a profité de son statut et de ses attributions pour se créer un véritable harem d’employées de mairie et de collaboratrices sur lesquelles il pratiquait sa passion : la réflexologie plantaire, un massage des pieds qui trouve son origine dans la médecine ancestrale chinoise.

Comme il l’avoue lui-même, Georges Tron apprécie « infiniment la présence des femmes ». Et pour le procureur, « son goût prononcé pour les femmes et sa propension à se faire remarquer d’elles grâce à un physique avantageux, des manières, un certain charisme lié à sa personne, ses mandats et les moyens qu’ils offrent (logement, emploi, carnet d’adresses…) ne [font] aucun doute ». L’intéressé ne trouvait apparemment pas les hommes dignes de travailler avec lui : les sept collaborateurs entendus dans le cadre de l’enquête étaient des femmes.
https://www.lepoint.fr/politique/avec-georges-tron-c-etait-vraiment-le-pied-30-07-2013-1709885_20.php

et alii dit: à

la bibliothécaire de l’hosto m’a justement dit que son fils a à peu près appris à lire tout seul avec des pubs;

Jazzi dit: à

DHH, contrairement à ce qu’elle croit, j’ai beaucoup de tendresse pour et alii.
Comme vous le savez, j’ai été élevé par une mère « folle », qui m’adorait et que j’adorais. J’ai dû très tôt apprendre à composer avec cette folie dont je connaissais la douleur qu’elle exprimait, dont elle était le prix. Le prix d’une vie de frustrations. Elle se rêvait missionnaire en Afrique et elle fut contrainte par sa famille à se marier à trente ans. Elle me disait qu’elle n’avait jamais voulu se marier et encore moins avoir des enfants. Je possède des photos d’elle en jeune coquette sur la Promenade des Anglais avec ses amies et au dos desquelles je peut lire de sa main : « A ma chérie Andrée » ou bien « Avec ma bien aimée Francine »…
Je sais d’expérience que l’on ne peut rien faire contre la folie.
Heureusement, grâce à mon frère ainé, qui l’a prise chez lui, elle a eu une fin de vie plutôt heureuse et apaisée, entourée (seule chez elle, elle fut retrouvée inanimée. Elle ne prenait plus les cachets nécessaires après qu’on lui eût enlevée la thyroïde, cancéreuse), aidée il est vrai à coup de calmants.
En témoignaient les longues lettres qu’elle m’adressait.
Elle qui se voulait éternelle célibataire a fini dans la peau d’une véritable mama, mère, grand-mère et arrière grand-mère, dévouée à tous et aimée de chacun.
Quelques semaines avant sa mort soudaine, je suis passé la voir à Cannes. Seul avec elle dans son studio que mon frère avait aménagé pour elle dans son jardin de Mougins, elle m’a demandé si à sa mort elle devrait rejoindre mon père, enterré en solitaire depuis quarante ans dans un petit cimetière de la périphérie cannoise, où bien rejoindre le caveau familial à Lucéram, dans l’arrière pays niçois.
Dans un cri du coeur je lui ai répondu : « Avec Papa ! »
Elle a enregistré avec un sourire mystérieux.
Puis au matin du 28 décembre 2003, ma soeur m’a appelé pour me dire que notre mère était morte après deux jours de coma à l’hôpital des Broussailles à Cannes. Et que selon ce qu’elle aurait confié à mon frère ils s’apprêtaient à… l’incinérer, selon sa volonté !
Ce dont j’ai douté.
Ma mère était profondément chrétienne et ce n’était pas du tout dans ses idées. Mais il est vrai que du signe du lion, elle me disait parfois, joignant le geste à la parole, en tendant les bras en l’air : « Moi Lion, le Feu ! »
Depuis, elle repose dans le buffet du salon de mon frère.
Ma mère en a toujours fait qu’à sa tête…

et alii dit: à

l’hosto de Draveil a eu droit à sa « contrepub » que j’ai trouvée dans un journal et donnée à un médecin avec lequel j’avais sympathisé « par l;es livres et l’étude »;
la bio de l’auteur de ce livre est connue maintenant:
« Fils d’un ouvrier, l’écrivain français Thierry Jonquet est né le 19 janvier 1954 à Paris. Passionné de littérature et de septième art, l’adolescent passe la majeure partie de son temps libre entre les cinémas de son quartier natal et la bibliothèque municipale du XIe arrondissement. Il y découvre, à quatorze ans, les massacres et la déportation de Juifs perpétrés par les nazis. Il devient militant de gauche puis, à seize ans, il rejoint la Lutte Ouvrière, avant de la quitter pour faire partie de la Ligue Communiste révolutionnaire. Il poursuit ses études secondaires au lycée Charlemagne et y décroche son bac. Il intègre l’Université de Créteil pour étudier brièvement la philosophie. En quittant les bancs de la faculté, Thierry Jonquet cumule des petits métiers, avant d’avoir un accident de voiture qui l’oblige à suivre des séances de kinésithérapie. De là, il devient ergothérapeute et travaille dans un centre de gériatrie à l’hôpital de Draveil. De cette expérience, il garde le souvenir des vieux malades agonisants qu’il a côtoyé et qui lui inspirent son roman « Le Bal des débris », publié en 1984 chez Albin Michel. Il rejoint quelque temps plus tard le service de rééducation pour les enfants mutilés à l’hôpital Saint-Maurice, avant de changer d’orientation pour devenir instituteur. Il est d’abord affecté à I’Institut Théophile-Roussel dans une unité en charge de neuropsychiatrie infantile, puis dans une classe d’éducation spécialisée dans un lycée de la banlieue nord parisienne. Durant ces années, Thierry Jonquet est en contact permanent avec les « éclopés de la vie », et se livre à l’écriture de romans noirs. Des personnes âgées attendant une mort annoncée tardant à venir aux délinquants juvéniles, l’écrivain est en immersion totale dans le chaos, la cruauté et la « monstruosité » de la vie. Il met fin à sa carrière professionnelle et se consacre exclusivement à l’écriture. Il signe alors une série d’ouvrages mariant faits divers réels, satire sociopolitique et fiction : « Mygale » en 1984, « La Bête et la Belle » en 1985, « Les Orpailleurs » en 1993, pour lequel il reçoit entre autres Prix Polar Michel Lebrun, ou encore « Moloch ». Ce dernier lui vaut le Trophée 813 du Meilleur Roman en 1998 et un procès pour violation du secret

et alii dit: à

fin de la bio de JONQUET/
Thierry Jonquet ne s’arrête pas à l’écriture de romans et se lance dans la bande dessinée en collaboration avec Jean-Christophe Chauzy. Il publie, en 2001, « La Vigie », adaptation d’une nouvelle qu’il a écrite en 1996, suivie deux années plus tard par « La Vie de ma mère », BD en deux tomes. Thierry Jonquet revient en 2006 avec un nouveau roman intitulé « Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte », où il dépeint la banlieue française. Son livre est salué par la Ligue Internationale Contre Le Racisme et l’Antisémitisme qui lui décerne une Médaille d’honneur en 2007. En 2010, Emmanuel Carrère décide de l’adapter à la télévision sous le nom de « Fracture ». Reconnu comme l’un des plus grands auteurs de romans noirs, Thierry Jonquet, au même titre que Highsmith ou Simenon, « sculpte la fiction pour lui donner une âme ». Ses romans, dénués de tout décorum, bouleversent et interpellent le lecteur par leur réalisme fictif. En 2011, c’est Pedro Almodovar qui adapte au cinéma son roman « Mygale » sous le titre de « La piel que habito ». Cette figure incontournable du nouveau polar français s’éteint le 9 Août 2009 à 55 ans seulement. Les critiques saluent son talent et son engagement. S’en suivent des romans et séries de nouvelles publiés à titre posthume.

et alii dit: à

ET DANS L
En 1970, il s’inscrit à Lutte ouvrière, sous le pseudonyme de Daumier, célèbre caricaturiste du XIXe siècle. Ce sera ensuite la Ligue communiste révolutionnaire en 1972. Il racontera cette expérience dans le récit « Rouge, c’est la vie » (1998).

En 1982, dans la si scintillante collection « Sanguine », ce vivier du néo-polar français que tient alors Patrick Mosconi chez Albin Michel, sort un brûlot signé Ramon Mercader : « Du passé faisons table rase ». Aujourd’hui disponible en Folio, ce livre est le tout premier pavé de Jonquet, qui fut d’abord communiste et qui en jettera d’autres.

Il a pris le nom du meurtrier de Trotski pour se payer le PCF d’alors, et surtout Georges Marchais et ses zones d’ombre…

Né en 1954, Jonquet a étudié la philosophie, puis l’ergothérapie. Il sera ensuite marchand de lessive, peintre de bandes sur les routes et livreur de chapeaux de mariée. Puis ergothérapeute dans un centre de gériatrie à Draveil, en région parisienne.

C’est là que, au contact de la vieillesse, des vies saccagées et de la mort, il commence à écrire. « Le bal des débris », tiré de cette expérience, paraîtra en 1984. Après un court passage en psychiatrie en tant que soignant, Thierry Jonquet aboutit à l’hôpital de Saint-Maurice, où l’on rééduque notamment les bébés amputés congénitaux.

Lessivé, Thierry Jonquet cherche alors à devenir enseignant. Il sera affecté à un centre de neuropsychiatrie infantile. Puis direction la banlieue nord parisienne, où il a en charge une classe de section d’éducation spécialisée. Il donna des cours de français dans le cadre d’éducation surveillée de jeunes délinquants.

Un des meilleurs mixeurs de sa génération
Tous ces métiers l’ont mis en contact avec des destins cassés, des vies lessivées. Lorsqu’il découvre assez tardivement les romans noirs, la Série noire, il peut faire le lien entre la violence du réel et la violence littéraire.

Il entre dans la prestigieuse collection avec « Mygale » (1984) qui, comme le roman précédent (« Mémoire en cage ») porte sur l’enfermement, les médecins, la vengeance, avec en plus le thème de la transformation physique forcée et de la transexualité.

Pas étonnant que Pedro Almodovar ait acheté les droits il y a quelques années (on attend toujours…). « La Bête et la belle » (1985) aura les honneurs d’être le n°2000 de la Série Noire. On y trouve ce qui fait la force de Jonquet : un regard social dénué de tout angélisme, savamment mixé à une dimension fantastique nette et à un grand humour. Noir.

Durant toute la suite de sa carrière littéraire, cette réussite dans les mixes sera sa marque, et sa façon à lui de ne pas faire que du roman noir, tout en en faisant.

Polémiques et faits divers
« La Vie de ma mère ! » (1994) traduit l’inquiétude de Thierry Jonquet face à la montée de l’insécurité dans les banlieues et les quartiers dits populaires. Le livre, qui existe aussi en BD, est dénué de toute idéologie, et Jonquet s’y paye autant le pouvoir que la jeunesse. Jonquet était un des premiers, dans la veine de la littérature politique, à refuser d’adopter un discours de gauche angélique.

« Moloch » (1998) est peut-être le roman le plus fort de Jonquet. C’est la suite des « Orpailleurs » (1993). L’auteur y revient sur ce qui a décidé de son engagement militant : le nazisme.

Jonquet se retrouva au cœur d’une polémique car, pour ce roman, il s’était fortement inspiré de trois faits divers tournant autour de l’enfance, du viol, de la prostitution, de la persécution, de la souffrance et du syndrome de Münchhausen.

Les similitudes de certains faits avec l’affaire Kazkaz (quand, en 1990, une mère est accusée d’avoir empoisonné sa fille) l’amèneront devant les tribunaux pour violation du secret d’instruction. Le livre étant paru avant le rendu du jugement.

Cette façon de s’inspirer d’un fait divers, d’une actualité politique, de la lier avec l’Histoire ou avec le contexte politique, d’y ajouter du suspense, c’est ce que fera Jonquet dans ce qui restera son dernier roman : « Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte » (2006), qui n’était pas sans rappeler le meurtre d’Ilan Halimi…

Entre temps, Jonquet sera revenu sur le terrain du troisième âge avec « Mon vieux » (2005) et sur le statut du corps dans nos société avec le superbe « Ad vitam aeternam » (2002).

Activités parallèles
Jonquet avait deux pseudonymes en plus de son nom. Ramon Mercader (trois romans) et Martin Eden (deux novelisations de la série « David Lansky », cette série eighties où jouait… Johnny Halliday).

Pour l’histoire, la série télé « Boulevard du Palais » est une adaptation palote des « Orpailleurs ». Pour l’Histoire, Thierry Jonquet est un très grand du roman noir.

Lara dit: à

Jazzi,
Pourquoi insinuez-vous perfidement que et alii est folle ?!
N’avez-vous donc pas honte de traiter ainsi une brillante et fidèle commentatrice de ce blog.
Et alii n’est pas du tout folle contrairement à vous qui êtes complètement tordu.
Soignez-vous.

et alii dit: à

MERCI LARA.
IL OSE ME PRETER LE D2SIR DE LE SUPPLICIER , parce que je ne le flatte pas d’une question ou d’une demande de conseil sur une ligne de métro, alors qu’il est incapable de voir ou rapporter qu’il a vu une sculpture de mendes france dans un jardin public (ou sur la toile!)
parce que je ne pense pas « sexe » ou érotisme lorsque j’écoute un auteur, en cours ou sur video, -par exemple hagège, comme ses amies!et que je n’ai aucune raison de gloser ici sur l’abbé grégoire: est-ce qu’on gagne un chocolat de chez la MARQUISE ?
Bon il dit qu’il s’est converti :c’est son affaire! la réputation des convertis n’est plus à faire chez les gens cultivés!

DHH dit: à

@Jazzy
vous parlez de maniere s ensible et emouvante de votre mere ;mais je pense que ce qui nous occupe vous etes hors sujet
mais j’observe par ailleurs que la réaction de l’interessée au post que vous avais adressé montre que mes efforts de normalisation restent vains; en effet le seul resultat auquel il a conduit est de transformer mon statut d’agressé en statut d’agresseur ,selon une logique qui m’échappe mais ne relève apparemment pas de ce que vous suggériez par votre rapprochement, somme toute plein d’affectueuse bienveillance, avec votre mère

et alii dit: à

mes efforts de normalisation
je ne suis pas « intéressée » par votre « famille » et vos considérations sur l’érotisme , vos amies qui ont tout, votre chinois, et vos mixers ;

et alii dit: à

Entrez une forme
normalisation
options d’affichage catégorie :
toutes
NORMALISATION, subst. fém.
Action de normaliser; résultat de cette action.
A. − [Correspond à normaliser A] INDUSTR., TECHNOL. Synon. rationalisation, standardisation, systématisation, unification.Normalisation agricole, industrielle; normalisation quantitative; normalisation internationale, interne; normalisation du dessin, de la technique, des comptabilités; centre de normalisation; bureaux de normalisation. Aujourd’hui, l’industrie des conserves a adopté le principe de la normalisation. La normalisation des emballages a pour but immédiat de simplifier l’utilisation pratique (Industr. conserves, 1950, p.30).Notre nouvelle flotte de paquebots dénote chez les armateurs et les constructeurs un réel souci de normalisation et de standardisation (M. Benoist, F. Pettier, Transp. mar., 1961, p.118).V. normaliser ex. de Villemer:
1. La normalisation, qui résulte d’une définition collective des parties intéressées, a un triple aspect. L’un, qualitatif, vise à définir les performances minimales qu’un produit doit fournir au cours d’un usage normal. Le second, simplificateur, consiste à éliminer les variétés superflues. Le dernier, d’ordre dimensionnel, fixe les standards de taille permettant l’interchangeabilité des produits. Tézenas1972.
CNRTL
LE CONFORMISME DE mémère!

JiCé..... dit: à

LE MONDE

Proposons un véritable travail de réflexion et de savoir « essentiel » aux fous et aux folles qui s’étripent en terrasse chez notre taulier, propriétaire du restaurant « Aux Joyeux Littérateurs Ratés. »
Tiré du Monde, la question est posée aux plus cultivés d’entre nous :
« Etes-vous incollable sur la vie et l’œuvre de Diego Maradona ? »

…Passionnant…. !!!

Le Monde ? Un torchon, bon pour les chiottes ! Qui fut jadis un journal de qualité.

et alii dit: à

The Japanese visual artist Atsushi Adachi creates miniature replicas of objects from the past using old newspaper clippings and articles sourced from the same period. Artifacts from history like battleships and Neil Armstrong’s space suit come alive in what Adachi describes as a meditation on memories of our collective memory.

Adachi chooses to work with newspaper because be believes that the medium embodies society’s values of that certain period. Like time, our values are fluid and ever-changing, influenced by events of the world that we often find ourselves swallowed up by.

By working with newspaper clippings from certain periods, Adachi gains an understanding of what was going through the minds of designers and creators of that time as they tirelessly worked on creating machines of science, adventure and sometimes war.

If you’re in New York, Adachi’s work is part of an exhibition titled “Emerging Tokyo” that’s on view in East Harlem from December 3 – December 7, 2019. The address is 213 East 121st Street. You can also keep up with Adachi’s work on Instagram. (Syndicated from Spoon & Tamago)
https://www.thisiscolossal.com/2019/12/atsushi-adachi-newspaper-sculptures/?mc_cid=82b18af230&mc_eid=7e7dd5581d

et alii dit: à

«En créant des mosaïques réfléchies à partir des événements mondiaux, je remets en question notre appétit pour les nouvelles sonores et l’art sensationnel, montrant le pouvoir silencieux d’une main patiente et d’un œil curieux», explique-t-elle dans une interview au Huffington Post . «Je crée un nouveau journal qui peut être interprété, qui encourage les gens à réfléchir plus profondément aux nouvelles que nous consommons trop facilement.»

En plus de travailler avec l’actualité, Dion utilise également des imprimés vintage, comme un numéro de 1953 de The Gazette qui fait l’éloge d’une jeune reine Elizabeth, et des fiches d’ information de candidats au concours de beauté du milieu du siècle. L’artiste est basée à Montréal, Québec, où elle a obtenu son baccalauréat et sa maîtrise à l’Université du Québec. Dion est représentée par Division Gallery , et son travail fera partie de l’exposition de groupe «Pushing Paper» au Museum London à London, Ontario du 26 janvier au 12 mai 2019. Vous pouvez voir plus de son travail sur son site Web .
https://www.thisiscolossal.com/2018/12/new-collages-by-myriam-dion/

et alii dit: à

Un nouveau film examine comment le mycélium et les champignons ont créé un réseau souvent invisible, semblable à un Internet souterrain, qui relie tous les êtres vivants depuis 3,5 milliards d’années. Mettant en vedette des conversations avec la journaliste gastronomique Eugenia Bone, le mycologue Paul Stamets et l’écrivain Michael Pollan, Fantastic Fungi: The Magic Beneath Us plonge dans la façon dont le réseau souterrain diversifié crée le sol nécessaire aux plantes et aux arbres pour s’enraciner. «C’est incroyable ce que nous ne savons pas sur les champignons. Ils sont vraiment une frontière du savoir », dit Pollan dans le film.

Fantastic Fungi explore sept avantages des organismes, y compris ceux qui concernent la biodiversité, l’innovation, la nourriture, les arts et la santé mentale, physique et spirituelle. Des projections sont prévues dans le monde entier jusqu’en février 2020. Suivez les mises à jour sur le film réalisé par Louie Schwartzberg et le mouvement plus large des champignons sur Instagram . ( Thnx, Laura! )
https://www.thisiscolossal.com/2019/12/louie-schwartzberg-fantastic-fungi/

et alii dit: à

Le photographe Steve Axford ( précédemment ) poursuit sa quête pour documenter certains des champignons les plus obscurs au monde trouvés dans des endroits autour de l’Australie. Axford vit et travaille dans la région de Northern Rivers, en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, où il ne doit souvent pas voyager plus loin que sa propre cour arrière pour faire certaines des découvertes que vous voyez ici. Les formes de champignons, de moisissures visqueuses et de lichens qu’il préfère documenter semblent n’avoir aucune limite dans leurs diverses caractéristiques. Axford a expliqué, lorsque nous avons présenté son travail pour la première fois l’année dernière, qu’il soupçonnait que bon nombre des espèces tropicales sur lesquelles il tombait étaient souvent totalement non documentées. Vous pouvez suivre plus de découvertes d’Axford sur Flickr et SmugMug
https://www.thisiscolossal.com/2015/05/radically-diverse-australian-fungi-photographed-by-steve-axford/ .

puck dit: à

Jazzi dit: Et en partant de l’universel pour aller vers l’universel, est-ce de la pure fiction, puck ?
 »

pas du tout ! car il faut bien prendre en compte le caractère singulier de l’universel, je n’irai bien sûr jusqu’à te demander à un poisson rouge sa conception de l’universel ! ce que je veux dire, vois-tu, mon cher Jazzi, c’est que cette notion quelque peu délirante d’universel est le propre de l’homme, c’est ce qui fait sa singularité, voire son exception, voire sa monstruosité ! à savoir que cette notion d’universel fait la singularité de notre belle espèce humaine, notion quelque peu océanique dans laquelle il y inclue tout ce qui peut lui tomber sous la main et lui passer par la tête, de la cuillère qu’il utilise pour tartiner ses biscottes jusqu’au covid en passant par… des cantates de Bach, le générique de 2001 Odyssée de l’espace, le solo de Purple Haze de Jimi Hendrix, la robe qui s’envole de Marilyn, la Passion de Christ, les tableaux du Louvre, les gouttelettes de rosée sur une toile d’araignée, les poèmes de Char, le char de Ben Hur et celui de Rommell, les textes apocryphes et hypocrites, et bien sûr la folie de nos mères respectives, la mienne l’ayant été bien plus que la tienne, et encore tout un tas de choses diverses et variées qui compose cet univers universel de l’homme et qui en fait toute sa singularité !!!

donc ma réponse c’est non.

et alii dit: à

et des beignets!
Le céramiste sud-coréen Jae Yong Kim crée des beignets délicieusement glacés à partir d’argile, de paillettes et de cristaux Swarovski. Les faux desserts présentent une perfection brillante dans leur application de peinture, mais contiennent une irrégularité de forme qui fait croire à l’œil qu’ils pourraient être un régal comestible.

Kim choisit des motifs et des images qui évoquent un sens de la culture pop à la fois passée et présente, avec plusieurs pièces imitant le style de peintres célèbres tels que les marques éclaboussées de Jackson Pollack ou les points concentriques de Yayoi Kusama. Ces références, parallèlement à leur présentation sous forme de nourriture, demandent au public de réfléchir à ce qu’il consomme réellement en regardant ses petites œuvres sphériques.

« Sans mon intention, les références au Pop Art ont été fréquentes dans l’ensemble des œuvres d’art en forme de beignet », a déclaré Kim dans un communiqué. «M’interroger sur les beignets correspondant à un genre spécifique a suscité des interrogations et un besoin de compréhension. Chaque beignet individuel m’a invariablement lu comme une petite
https://www.thisiscolossal.com/2017/12/donut-worry-be-happy/?mc_cid=f7bfa50e9e&mc_eid=7e7dd5581d

et alii dit: à

La célèbre artiste japonaise Yayoi Kusama ( auparavant ) est connue pour ses explosions de couleurs, ses matrices de lumière et sa propension à recouvrir plusieurs de ses œuvres d’une couche éblouissante de points. Dans l’une de ses installations les plus interactives, l’artiste transmet au visiteur son intérêt pour la création de points. La salle Obliteration invite les clients à «effacer» un intérieur domestique en plaçant des autocollants colorés sur les murs, les meubles et les sols.

Pour sa récente commande pour la première triennale de la National Gallery of Victoria, l’artiste a transformé ce concept pour y inclure un motif floral. Pour Flower Obsession (2017), les invités ont reçu des gerberas artificielles et des autocollants de fleurs à placer sur n’importe quelle surface de leur choix, couvrant complètement le faux-appartement à la fin des quatre mois de la triennale. Ce thème floral puise dans le début de la création artistique de l’artiste, faisant référence à un souvenir de sa petite enfance.
https://www.thisiscolossal.com/2018/04/yayoi-kusamas-flower-obsession/

Janssen J-J dit: à

@ Un ministre de Henri IV 1600 et qq. : approximatif.

Sully (M de B ?)…. qu’il aurait dit : « donnez-moi des mamelles et je repeuplerai la France », mais d’après les exégètes, la chronique approximative de l’époque aurait mal retranscrit son propos, rôz…

puck dit: à

et alii, je peux vous demander un truc ? selon vous, en toute honnêteté, vous pensez avoir un grain ? et je n’ai pas oublié de lettre, parce que ça m’arrive d’en oublier, souvent, en l’occurrence je n’ai pas oublié le « t » à grain, je veux dire je parle bien de grain, et pas de gratin, n’y voyez aucune offense dans ma question, car moi aussi j’en ai un, pas de gratin, de grain, c’est génétique, c’est un grain maternel, quand on a été élevé et aimé par une mère folle, non seulement on finit par aimer la folie plus que la raison, mais en plus… désolé je me souviens ce que je voulais dire.

et alii dit: à

Chaussures trop étroites, talons trop hauts… Quand les pieds sont malmenés, des callosités douloureuses peuvent apparaître. Pas de panique, voici un remède de grand-mère à base d’argile verte pour soulager vite fait bien fait ses petons.

Les cors (ils se logent principalement du côté extérieur du petit orteil) et les durillons (sur l’avant de la voûte plantaire) sont le résultat de frictions répétées dans les chaussures et de pressions durant la marche.
La peau s’épaissit, par stimulation de production de kératine, et forme une couche cornée dure et sensible. Grâce à son action anti-inflammatoire, l’argile verte soulage la douleur. Le cataplasme contribue à ramollir la callosité qui, du coup, se détache facilement après quelques jours de soins.
Les vertus cicatrisante et adoucissante de l’argile aident en même temps à réparer la peau. De quoi vite repartir du bon pied !

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LA RECETTE DU CATAPLASME D’ARGILE VERTE
Mettre une cuillerée à soupe de poudre d’argile verte surfine dans un récipient.
Faire un puits et ajouter de l’eau faiblement minéralisée (Evian, Volvic… ).
Remuer jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse et malléable.
Laisser reposer 4 heures pour que l’argile soit bien hydratée.
COMMENT L’UTILISER
Étaler avec une spatule la pâte sur le cor ou le durillon en une couche épaisse de 1 à 3 cm pour qu’elle ne sèche pas trop vite.
Couvrir avec une bande de gaze puis du film alimentaire et maintenir avec un bandage.
Laisser le cataplasme en place pendant toute la nuit.
Enlever le cataplasme le lendemain à l’aide d’un coton humidifié.
Éliminer le surplus sous un jet d’eau claire ou avec un gant humide.
Renouveler l’opération chaque jour jusqu’à élimination complète du cor ou du durillon.
LES BONS RÉFLEXES POUR ÉLIMINER LES CORS
Ne pas enlever le cor ou le durillon avec un objet coupant. Si besoin, utiliser une pierre ponce pour frotter délicatement la peau ramollie.
Hydrater les pieds quotidiennement. Bien nourrie, la peau reste souple et s’épaissit moins vite sous l’effet des pressions lors de la marche.
Porter des chaussures plutôt larges pour laisser de la place à l’avant-pied et éviter les frottements entre les orteils.
Limiter le port de talons hauts car ils focalisent les appuis sur l’avant-pied.
Consulter un pédicure-podologue en cas de diabète, de troubles de la circulation ou de récidive.

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winnie LE 29/07 À 13:01
Bonjour à tous, je m’appelle Winnie Cornélius, je viens de Nairobi, au Kenya, j’ai souffert de l’hépatite B pendant 2 ans et demi, c’était en effet une mauvaise expérience.Chaque aspect de ma vie a été profondément affecté. secoué du matin au soir par des vagues d’anxiété de panique et je pouvais à peine travailler. Pour résumer le témoignage, j’ai passé des années à faire tout ce que je pouvais pour guérir de l’hépatite B après de nombreuses déceptions ma ténacité a finalement porté ses fruits.J’ai trouvé une réponse à ma maladie lorsque j’ai parcouru le témoignage d’un patient atteint de la même maladie de l’hépatite B et que j’ai été guéri par un médecin à base de plantes populaire appelé le Dr udo.i écrit immédiatement son numéro et l’a additionné, j’ai écrit au Dr udo et lui ai expliqué mon état et il m’a préparé un médicament à base de plantes naturelles que j’ai pris pendant une période de 21 jours, après les 21 jours de traitement, je suis allé à l’hôpital pour un test et mon médecin m’a confirmé guéri et totalement libéré de l’hépatite B, j’étais en effet tellement heureux au point que j’ai dû prendre un vol et voyager au nigeria pour voir DR udo, je l’ai rencontré et je lui ai montré mon appréciation.C’est en effet un grand homme.J’ai rencontré tellement de patients qui souffraient de différentes maladies dans son centre de santé, j’ai eu un mot avec l’un des patients et il m’a dit que le Dr udo a un remède à tant de malades s et maladie. VIH, diabète, hépatite B, kystes ovariens, VPH, arthrite, pneumonie, cancer du cerveau, douleurs dentaires, herpès, syphilis, asthme, diarhée, candidose, parkinson, érection faible, dysfonction érectile et tant d’autres. Dr Udo via son adresse e-mail ou WhatsApp et il vous guérira quelle que soit la maladie ou la maladie que vous avez, EMAIL ……. numéro WhatsApp ….. + 2348051075165. Contactez le Dr udo et il vous guérira.

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winnie LE 29/07 À 12:57
Bonjour à tous, je m’appelle Winnie Cornélius, je viens de Nairobi, au Kenya, j’ai souffert de l’hépatite B pendant 2 ans et demi, c’était en effet une mauvaise expérience.Chaque aspect de ma vie a été profondément affecté. secoué du matin au soir par des vagues d’anxiété de panique et je pouvais à peine travailler. Pour résumer le témoignage, j’ai passé des années à faire tout ce que je pouvais pour guérir de l’hépatite B après de nombreuses déceptions ma ténacité a finalement porté ses fruits.J’ai trouvé une réponse à ma maladie lorsque j’ai parcouru le témoignage d’un patient atteint de la même maladie de l’hépatite B et que j’ai été guéri par un médecin à base de plantes populaire appelé le Dr udo.i écrit immédiatement son numéro et l’a additionné, j’ai écrit au Dr udo et lui ai expliqué mon état et il m’a préparé un médicament à base de plantes naturelles que j’ai pris pendant une période de 21 jours, après les 21 jours de traitement, je suis allé à l’hôpital pour un test et mon médecin m’a confirmé guéri et totalement libéré de l’hépatite B, j’étais en effet tellement heureux au point que j’ai dû prendre un vol et voyager au nigeria pour voir DR udo, je l’ai rencontré et je lui ai montré mon appréciation.C’est en effet un grand homme.J’ai rencontré tellement de patients qui souffraient de différentes maladies dans son centre de santé, j’ai eu un mot avec l’un des patients et il m’a dit que le Dr udo a un remède à tant de malades s et maladie. VIH, diabète, hépatite B, kystes ovariens, VPH, arthrite, pneumonie, cancer du cerveau, douleurs dentaires, herpès, syphilis, asthme, diarhée, candidose, parkinson, érection faible, dysfonction érectile et tant d’autres. Dr Udo via son adresse e-mail ou WhatsApp et il vous guérira quelle que soit la maladie ou la maladie que vous avez, EMAIL ……. numéro WhatsApp ….. + 2348051075165. Contactez le Dr udo et il vous guérira.

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winnie LE 29/07 À 12:57
Bonjour à tous, je m’appelle Winnie Cornélius, je viens de Nairobi, au Kenya, j’ai souffert de l’hépatite B pendant 2 ans et demi, c’était en effet une mauvaise expérience.Chaque aspect de ma vie a été profondément affecté. secoué du matin au soir par des vagues d’anxiété de panique et je pouvais à peine travailler. Pour résumer le témoignage, j’ai passé des années à faire tout ce que je pouvais pour guérir de l’hépatite B après de nombreuses déceptions ma ténacité a finalement porté ses fruits.J’ai trouvé une réponse à ma maladie lorsque j’ai parcouru le témoignage d’un patient atteint de la même maladie de l’hépatite B et que j’ai été guéri par un médecin à base de plantes populaire appelé le Dr udo.i écrit immédiatement son numéro et l’a additionné, j’ai écrit au Dr udo et lui ai expliqué mon état et il m’a préparé un médicament à base de plantes naturelles que j’ai pris pendant une période de 21 jours, après les 21 jours de traitement, je suis allé à l’hôpital pour un test et mon médecin m’a confirmé guéri et totalement libéré de l’hépatite B, j’étais en effet tellement heureux au point que j’ai dû prendre un vol et voyager au nigeria pour voir DR udo, je l’ai rencontré et je lui ai montré mon appréciation.C’est en effet un grand homme.J’ai rencontré tellement de patients qui souffraient de différentes maladies dans son centre de santé, j’ai eu un mot avec l’un des patients et il m’a dit que le Dr udo a un remède à tant de malades s et maladie. VIH, diabète, hépatite B, kystes ovariens, VPH, arthrite, pneumonie, cancer du cerveau, douleurs dentaires, herpès, syphilis, asthme, diarhée, candidose, parkinson, érection faible, dysfonction érectile et tant d’autres. Dr Udo via son adresse e-mail ou WhatsApp et il vous guérira quelle que soit la maladie ou la maladie que vous avez, EMAIL ……. numéro WhatsApp ….. + 2348051075165. Contactez le Dr udo et il vous guérira.

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Meryl957 LE 04/07 À 10:46
Bonjour !!! S’il vous plaît pouvez vous me communiquer le nom du phytothérapeuthe !!! Merci

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Maria LE 11/06 À 14:03
Je suis très heureux de témoigner que je suis enfin complètement guéri du virus de l’herpès. ce fut une grande surprise pour moi après avoir été arnaqué plusieurs fois en essayant de guérir. je décide de ne pas chercher à nouveau un phytothérapeute, c’est mon cousin qui me connecte à ce grand phytothérapeute que je contacte par le biais de J’ai été totalement guéri par l’utilisation de sa puissante phytothérapie. et j’ai été testé négatif après utilisation. J’utilise ce moyen pour informer les autres personnes atteintes de ce virus qu’il existe un remède contre l’herpès. C’est absolument vrai. J’ai été guérie si vous souffrez d’herpès ou d’une maladie quelconque, vous pouvez le contacter pour obtenir de l’aide et guérir totalement

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Meryl957 LE 04/07 À 10:48
Comment guérir de cela ?

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Meryl957 LE 04/07 À 10:44
Bonjour !!! Comment avez-vous guéri contre l’herpès !!! quelle est l’astuce ? le nom du produit ?

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Anonyme57465 LE 11/06 À 14:02
Je suis très heureux de témoigner que je suis enfin complètement guéri du virus de l’herpès. ce fut une grande surprise pour moi après avoir été arnaqué plusieurs fois en essayant de guérir. je décide de ne pas chercher à nouveau un phytothérapeute, c’est mon cousin qui me connecte à ce grand phytothérapeute que je contacte par le biais de J’ai été totalement guéri par l’utilisation de sa puissante phytothérapie. et j’ai été testé négatif après utilisation. J’utilise ce moyen pour informer les autres personnes atteintes de ce virus qu’il existe un remède contre l’herpès. C’est absolument vrai. J’ai été guérie si vous souffrez d’herpès ou d’une maladie quelconque, vous pouvez le contacter pour obtenir de l’aide et guérir totalement

puck dit: à

et alii, je crois bien que je viens sur ce blog juste pour lire vos commentaires ! j’ai l’impression de lire la suite de Finnigans Wake, le monde humain nait d’un chaos organisé de façon cyclique dans lequel il n’est pas possible de mettre en place des séparations : tout est lié, relié, même nos esprits sont reliés entre eux, nos pensées, tous les objets humains et non humains sont reliés, inséparables, ils constitues un vaste tout ! Tel que le pensait Vico, pas celui qui fait la purée mousseline, encore que oui c’est peut-être le même vu qu’il n’existe aucune séparation entre les objets qui composent le monde humain.

rose dit: à

Maximilien de Sully 1638
Surintendant des finances de Henri IV

Vérification faite.
Merci à vous

puck dit: à

et alii : les fous ne sont que tous ces gens trop raisonnables qui nous traitent de fous !

ceux-là même qui ont voulu me refiler tout un tas de médocs pour me transformer en zombie !

j’ai dit niet ! pas question que je devienne raisonnable comme vous ! je préfère rester avec ma folie !

et vous ?

puck dit: à

l’an dernier à la même époque y’en a qui disaient l’an prochain ce sera 20/20 !

puck dit: à

ceux qui disaient l’an prochain ce sera 20/20 cette année ils font moins les malins.

puck dit: à

il n’y a que ceux qui prévoient le pire qui ont peu de chance de se tromper.

puck dit: à

in fine.

et alii dit: à

puck, malheureusement, je ne passe pas mon temps à répondre aux questions , même sur ma personne; mais quand elles n’ont d’autre objet que de contribuer à l’édification des autres sur ce qu’ils doivent croire ou penser,sinon faire, je les laisse à leur perplexité ou leur conviction qui ne m’importe pas expressément du moins aujourd’hui où je reste regardante ; il y a des questions de contexte; et ici, c’est un blog dont P.Assouline détermine les « orientations »,par ses billets;
si j’aime les sculptures en céramique, personne ne m’a jamais introduite à ce gout;c’est dans des expos que je l’ai « découvert » mais c’est dans le « registre art » excusez moi, de ce détour qui ne me ramène pas à mon histoire, ni de famille (parce que je ne veux pas) ni d’ami-e-s , mais chacun les siens

et alii dit: à

vous avez bien fait de ne pas vous laisser « normaliser » puck; mais autre chose si vous souffrez et ne rencontrez pas avec un peu de patience des interlocuteurs et interlocutrices avec qui vous « entendre » et vous « comprendre » dans vos attentes ;et ce n’est pas « impossible » ; c’est tout ce qu’on peut vous souhaiter; vous êtes une personne très riche, vous aimez la musique, vous aimer danser , ça peut vous apporter ce que les pilules ne vous apporteront jamais;je ne dis pas la sérénité , mais des joies, des réussites;
savez vous que KUSAMA,elle ,a préféré vivre en hopital Psychiatrique avant que son monde , son univers de créatrice soit reconnu?

et alii dit: à

Yayoi Kusama (草間 彌生, Kusama Yayoi?, parfois écrit 草間 弥生), née le 22 mars 1929 à Matsumoto (préfecture de Nagano), est une artiste contemporaine japonaise avant-gardiste, peintre, sculptrice et écrivaine.
ELLE ALES CHEVEUX ROUGES!
Mais la petite Yayoi Kusama dessine aussi pour s’échapper des hallucinations dont elle est victime. Effectivement, lors d’un diner de famille, la jeune fille fait pour la première fois l’expérience d’une vision qui changera sa vie et qui influencera grandement son œuvre.« Tout a commencé par les hallucinations » affirme Kusama, dont les premiers souvenirs de celles-ci remontent à ses dix ans2. « Un jour, après avoir vu, sur la table, la nappe au
Dans son autobiographie, Kusama raconte le traitement que lui a fait subir sa mère, une femme au tempérament impétueux qui avait pour habitude de se venger de l’attitude volage de son mari sur la fillette. On comprend alors assez bien le besoin d’indépendance et de force de caractère de la jeune artiste. Ses parents ont ainsi, par leur attitude, contribué à l’aspiration révolutionnaire de l’artiste.
, et comme elle en témoigne dans son autobiographie, elle a longtemps souffert de ses maigres économies qui ne lui permettaient pas de manger ni de se loger décemment tout en s’achetant le matériel artistique dont elle avait besoin.
Fatiguée mentalement, elle rentre définitivement au Japon en 19738. À partir de 1977, elle vit dans l’hôpital psychiatrique Seiwa (清和病院, Seiwa byōin?) à Tokyo4. Elle dispose d’un atelier en plus de sa chambre au sein de l’hôpital. Son « studio », lieu de travail de son équipe, est situé de l’autre côté de la rue.
courage puck!

et alii dit: à

je viens de montrer à « fadia » (une infirmière originaire d’Afrique du nord et dont la fille est infirmière aussi)une photo de YAYOI/ELLE LA CONNAISSAIT et n’éatait pas du tout choquée par sa coiffure »dumoment que ce n’est pas vulgaire » m’a-t-elle dit; jem’entends bien avec fadia alors j’ai osé lui demander son avis;je suis très contente!

Jean Langoncet dit: à

(@Le Monde ? Un torchon, bon pour les chiottes ! Qui fut jadis un journal de qualité.

Jean-Marie s’est tu, Edwy dit oui)

et alii dit: à

kusama encore:
. C’est en 2006 qu’elle réapparaît sur la scène médiatique fashion puisque Marc Jacobs, alors directeur artistique de la maison Louis Vuitton lui propose une collaboration qu’elle accepte en apposant ses célèbres pois sur le sac ‘Louis Vuitton Ellipse Bag’12. Il la sollicite de nouveau en 2012 pour une seconde intervention, cette fois sur toute une collection capsule femme prêt-à-porter composées de vêtements, chaussures, accessoires et maroquinerie, ainsi que pour la décoration de plusieurs boutiques Louis Vuitton éparpillées sur le globe.

Elle collabore également avec Lancôme pour une ligne de rouge à lèvres ainsi que pour la création de tee-shirts pour la griffe Uniqlo.

puck dit: à

et alii s’entendre avec les autres n’est pas vraiment un problème, le problème c’est de s’entendre avec soi-même.

je comprends ces gens qui écrivent des auto je sais pas quoi pour donner de la cohérence aux choses, en les racontant, en faisant le récit de leur vie, c’est comme ranger une pièce ou une bibliothèque, chaque chose à sa place, un peu comme ces boites aux lettres en bas des immeubles, chaque boite a son nom, le facteur connait le destinataire, il met la lettre dans la bonne boite, ces gens qui semblent être construit d’un bloc, une identité bien solide, des pensées, des idées etc… tout est bien en place, bien cohérent, cela sert à construire leur ptit monde autour d’eux, tout ça semble tellement robuste.

puck dit: à

il faut absolument regarder la série anglaise « Mum », ça passe en ce moment sur Arte, c’est absolument génial ! absolument.

et alii dit: à

mais non, puck, ne vous tracassez pas pour la cohérence avant , vous êtes trop pressé ! ça vient en « faisant »;bien sur que vous vous entendrez, et vous comprendrez plus tard ; on disait autrefois de ne pas s’écouter :c’était idiot ! il est bon de s’écouter les uns les autres ;je ne doute pas qu’il y ait des gens avec lesquels vous vous entendiez :;vous avez l’air d’un heureux caractère
et entre danse et musique, c’était la bossa NOVA je crois; il ne s’agit pas d’inspiration, mais de mouiller sa chemise : de marque !je me souviens d’une fille un peu simplette qui disait à la pisse qu’à saut vous n’avez plus pablo , ouf! mais vous vous souvenez?

MC dit: à

Sur Gautier et les obélisques , relever le pré-mallarmeen « Monolithe au sens aboli » à rapprocher d’ « aboli bibelot d’inanité sonore » mais pour Gautier ce n’ est pas l’objet mais son sens qui est oublié. Mallarme va plus loin dont le vers chante l’anéantissement de la chose. Sa non-existence autre que par convention verbale. « Je dis une rose et…se leve l’absentede tout bouquet « Il n’ empêche, la question de l’ abolition du sens, centrale dans le symbolisme, est bel et bien abordée fut-ce de manière anecdotique. Le deuxième point c’ est la modestie maladive du bonhomme. A Bergerat l’ un de ses gendres ,il pose la question que pensez-vous qu’il restera de moi? L’autre s’en tire comme il peut, et Gautier l’interrompt; Non il ne restera que le gilet rouge porté à Hernani! Je précise que nous n’ en connaîtrons pas la marque. C’ est déjà bien assez dangereux de se faire dévorer par son gilet!

Janssen J-J dit: à

Dans la liste de nos 2547041 cas répertoriés d’infestés à ce jour depuis un an, -à qui je souhaite rendre hommage ce soir-, 191806 en sont sortis guéris, indemnes et bien vivants, tandis que 64 078 ont hélas trépassé, alors qu’ils auraient pu avoir quelque sursis. Parmi les personnes qui me furent chères, j’ai eu personnellement à déplorer la perte de 8 d’entre elles -je n’ai pas pu les accompagner à leurs funérailles- : 2 collègues québécois, 2 collègues parisiens, 2 amis parisiens, et 2 charentais sans qualité de ma contrée). Quant aux autres « célébrités » qu’il m’importa de noter, j’ai eu des pensées pour 17 intellectuels et universitaires, 11 écrivains, 18 « artistes », 7 politiques, et 14 « acteurs-chanteurs du showbiz »)…
Ce qui me réconforte, c’est qu’aucun.e de nos herdéliens se soient perdus en route à jamais, cette année.
Et je voudrais leur souhaiter de ne pas nous décevoir l’an prochain, car nous avons besoin de faire appel à toutes nos forces pour la pérennité de l’RDL.

A bientôt, Bàv (30.12.20_19.51, pénultième)

Janssen J-J dit: à

@ C’est déjà bien assez dangereux de se faire dévorer par son gilet!
…. surtout s’il est jaune….
Bon, je sors -> pour m’apprêter à la chaine parlementaire, ce soir. Paraît qu’on diffuse un pestacle désopoilant (?).

D. dit: à

Blacklister et alii qui pourrit ce blig de ses copiés-collés compulsifs serait-il une solution ?
Je ne crois pas.
Lui expliquer ?
Déjà fait.
Soigner ?

D. dit: à

J’avais ici dit qu’il fallait utiliser des hologrammes pour authentifier les certificats de vaccination et les test. On a ricané, comme d’hab.
A présent on déplore des trafics.
Il existe même des logiciels pour fabriquer soi-même son certificat.
Faiblesse de l’état. Faiblesse des états.
Le désengagement des états dans la protection effective des publics conduira peu à peu à l’anarchie véritable, puis à la reprise en main par des gangs et des mafias.
C’est ça que vous voulez ? Oui ?
Alors continuez à voter comme vous l’avez déjà fait.
Vos petits enfants auront toute leur vie pour le regretter et vous accuser.

D. dit: à

Oui aimer c’est soigner.
Je l’aime bien et alii mais ce ne serait pzs lui rendre service que lui dire que tout est ok chez elle.

et alii dit: à

c’est marrant qu’ici pour un peu on mettrait une photo de l’abbé grégoire, mais pas de yayoi KUSAMA
MAIS
La Grande Dame Veuve Clicquot par Yayoi Kusama C4EST SUR LA TOILE§ vous avez normalisé la veuve clic clic quot avant le réveillon?

et alii dit: à

Le millésime La Grande Dame 2012 est le fruit d’un remarquable travail d’assemblage à la gloire du pinot noir à hauteur de 90 %, cépage dont Madame Clicquot avait déjà décelé tout le potentiel, auxquels s’ajoutent 10 % de chardonnay. Résultat, une composition aussi complexe qu’harmonieuse, révélant puissance et délicatesse, qui devrait encore largement se magnifier avec le temps.

et alii dit: à

NON D, vos repas au pain sec et à l’eau , je ne les aime pas ; ils ne sont pas OK , mais laisseraient KODESZ GENS UN PEU sensibles; et comme dit votre compère , ne me répondez pas !

et alii dit: à

laisseraient KO des gens
je n’ai pas l’estomac comme une paille de fer ;
j’aime le travail de KUSAMA l’esprit de cette artiste, et d’autres aussi

et alii dit: à

yayoi n’est pas ashkénaze non plus ;

et alii dit: à

si je me souviens bien, c’est à la galerie « pièce unique » 0 Paris que j’ai vu pour la première fois le travail de Kusama

Lara dit: à

D.,
Pour te rendre service, mon pauvre Dédé, on va quand même te dire que rien n’est ok chez toi.

D. dit: à

C’est faux. Tout va très bien chez moi. Ce n’est pas du tout ton cas mon pauvre lara. Car tu es un garçon.

D. dit: à

Non bien sûr et alii, je ne vous réponds pas. La preuve.

Lara dit: à

Va te coucher mon Dédé… ou plutôt couche-toi et oublie-moi.

D. dit: à

Tu es un Monsieur, ma Lara qui rit. Arrête ta vacherie. Tu vois bien qu’on en fait pas tout un fromage.

B dit: à

Lara, votre style rappelle un peu les va dodo de Chaloux .

Et alii n’est pas du tout folle contrairement à vous qui êtes complètement tordu.
Vous avez raison, il est fou. Si on est sexiste on dira que c’est beaucoup moins grave que quand la folie atteint une femme.

B dit: à

Lara, votre style rappelle un peu les va dodo de Chaloux .

Et alii n’est pas du tout folle contrairement à vous qui êtes complètement tordu.
Vous avez raison, il est simplement fou. Si on est sexiste on dira que c’est beaucoup moins grave que quand la folie atteint une femme.

et alii dit: à

eh bien, moi, je n’en peux plus de ces « échanges » ou « partages » : non merci; je ne veux plus lire les coquins de cette supposée « famille », tous mes voeux pour bien choisir votre champagne, vos crustacés , votre patisserie,….. et vos commensaux!

B dit: à

Juste pour tenter de remettre les choses à l’endroit. De cata en cata, c’est l’effet liés cool. Des milliers de crabes ont alors envahi les villages, je m’en souviens. Cela a été filmé et par hasard j’ai vu les images. Je ne comprenais pas que c’était une réalité. Film sans sous titres ni commentaire.

Lara dit: à

D.,
Mange ton vacherin tout en admirant la mer d’Aral postée par B.
Mer bleue… Fromage onctueux…
Hummmmmmmmmm !!!

B dit: à

Kiss cool. Mes excuses.

Lara dit: à

D., B, et alii,
Je vous taquine un peu, oui, oui, mais c’est parceque j’vous aime bien.
Bonne nuit mes amis.

B dit: à

J’ignorais que Claude Autant-Lara fut l’auteur de la traversées de Paris.

Il y a aussi Lara Croft.

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