de Pierre Assouline

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La République des livres
Luchino et Visconti

Luchino et Visconti

On ne saurait mieux justifier la nécessité du portrait d’un artiste en contrepoint, en complément, en prolongement mais non à la place d’une biographie, que par la lecture de précieux Luchino (traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro, introduction de Giovanni Agosti, 85 pages, 15 euros, Cahiers de l’Hôtel de Gallifet) de Giovanni Testori. C’est bien de Visconti (1906-1976) qu’il s’agit mais manifestement « Luchino » suffit comme s’il n’y en eut jamais qu’un. La bibliographie consacrée au cinéaste est pourtant abondante mais justement, elle est plus cinéphilique qu’humaine. Or ce que ce petit livre à l’écriture étincelante apporte, c’est un tremblé d’émotions, un feuilleté de sensations, un bouquet de choses vécues. Si cela ne modifie pas la vue d’ensemble, chaque détail l’enrichit de perceptions invisibles insoupçonnées.

Poète, dramaturge, romancier, historien de l’art et critique littéraire, l’auteur (1923-1993) fut son ami et son compagnon de travail à partir de l’Arialda (1960), tragédie populaire de Testori mise en scène par Visconti qui déclencha de vives polémiques lancées par les milieux catholiques contre « l’obscénité » et « la perversité » dans l’exposition des amours homosexuelles. L’écriture de ce portrait fut entreprise au début des années 70 entre la sortie de Mort à Venise et les préparatifs de tournage de Ludwig. En ayant eu vent, il est probable que Visconti l’ait mal pris puisque les deux hommes se sont publiquement affrontés et brouillés à ce moment-là. Ils conclurent un gentleman’s agreement en vertu duquel le manuscrit devait être détruit. Manifestement, Max Brod a fait école et l’on ne peut que s’en féliciter.

Il serait vain d’y chercher des informations inédites et croustillantes encore que le livre n’en manque pas. Il obéit à une autre nécessité : mettre à nu la poétique de Visconti en en revenant toujours à l’homme, ses contradictions, ses névroses, ses angoisses, ses inhibitions. A plusieurs reprises, il insiste sur la nature « très lombarde » et « très milanaise », voire « lourdement et bruyamment lombarde » de son personnage sans que ce soit nécessairement péjoratif- d’autant que Testori était lui-même milanais mais d’un tout autre milieu. A croire que cette double qualité par lui mise en avant s’aggrave lorsqu’on a affaire à un aristocrate à l’orgueil blasonné dont la famille possédait de tous temps sa loge à la Scala, un jeune homme déjà tout de hauteur et de certitude princières qui avait grandi dans l’atmosphère du mélodrame et qui, avec le temps, fera spectacle de toute sa vie fut-il privé, intime dans ses relations amoureuses (Alain Delon, Franco Zefirelli, Helmut Berger…) laissant libre cours à un tempérament de Pygmalion.

Sous sa plume et dans ses réminiscences, Visconti apparait comme un homme au travail, tout le temps, n’émergeant d’un projet en finition pour se jeter aussitôt dans un autre ; un provocateur prêt à tout pour fuir le spectre de l’ennui bourgeois ; mais aussi un homme doté d’une patience et d’une endurance remarquables lorsqu’il mettait son génie au service des autres, des acteurs, de l’équipe quand bien même cela devait aboutir au mûrissement de son œuvre. Testori souligne à raison son flair inné dans la distribution des rôles sur les scènes de théâtre ou d’opéra comme sur les plateaux de cinéma. Visconti n’aimait rien tant que rapprocher des personnalités opposées tant par éducation que par nature. Ainsi pour l’Oreste de Vittorio Alfieri qu’il monta au Quirino à Rome en 1949, qu’on en juge : Ruggero Ruggeri (Egiste), Vittorio Gassman (Oreste), Rina Morelli (Electre), Paola Borboni (Clytemnestre) et Marcello Mastroianni (Pylade).

Le portrait du collectionneur en Visconti tel qu’il le brosse est celui d’un accumulateur qui jouit d’acheter et de posséder avant de se désintéresser aussitôt. Il recherche l’émotion ; une fois celle-ci dissipée lorsque l’objet désiré et acquis a trouvé sa place, il en recherche une autre aussitôt. Sa maison, qui déborde pourtant de milliers d’objets chinés çà et là, reflète une triste image de vide absolu, reflet de l’intime solitude de son propriétaire. C’est un artiste, un vrai en ce que la technique et son habileté, une fois maitrisées, ne l’intéressent pas. Seule le retient la grâce qui parfois lui fait cortège. L’auteur ne nous cèle rien des doutes du maestro dont les Français ont tendance à voir la carrière critique semée de roses alors que ce ne fut pas toujours le cas, notamment au début des années soixante lorsqu’une nouvelle avant-garde dicta le ton du jour. Testori apporte beaucoup à notre intelligence du créateur lorsqu’il repère les moments où son destin tourne sur ses gonds : à la mort de sa mère ; au moment où il s’apprête à passer sept années à se consacrer fanatiquement à sa passion des chevaux de course qu’il élevait depuis 1929 et qu’il baptisait des noms de Sanzio ou de Lafcadio (merci, Gide !) d’où son admiration pour les toiles équines de Géricault ; à la vente de son écurie en 1935 ; à son obsession quasi amoureuse pour les chiens rugissants vus comme des gardiens de sa solitude et que l’auteur, radicalement hostile à ces bêtes, tient pour la plus exacte incarnation de « l’arrogance de la Renaissance » en Visconti car ce sont de grands chiens dont la musculature, la férocité, la carrure évoquent ceux peints par Mantegna dans la chambre des Époux au Palais ducal de Mantoue.

Lorsqu’un livre venu d’ailleurs nous enchante par sa finesse, on ne sait s’il faut en l’auteur ou le traducteur dans la mesure où l’on n’a pas lu l’original. Sauf que certains traducteurs possèdent si bien leur métier, comme l’en atteste leur œuvre de passeur, qu’un style s’en dégage fut-il mis à chaque fois au service de l’auteur. Le cas de Jean-Paul Manganaro, traducteur notamment de Gadda dont il est un spécialiste, Calvino, Goldoni, Pasolini, Carmelo Bene, Pirandello, et de… la nouvelle version du Guépard de Lampedusa, jugée rigoureuse, sensible et fidèle au phrasé lyrique et baroque de l’original, ce qui nous ramène à notre héros qui fit de ce roman un chef d’œuvre sur pellicule. Il use d’une langue précise, aiguë, acérée même si parfois, quelque chose nous échappe de ce qu’il a voulu faire passer. Ains à propos de la puissance dramatique de ses mises en scène de théâtre lorsqu’il est question d’un « symphonisme torve et sussultoire ». A côté de cela, on trouve des pages lumineuses sur la nature si particulière du silence chez Visconti, condensation si particulière du drame et de la menace, qui n’annonce pas une pause mais une tension. Dans l’ensemble, ce portrait du créateur nous invite à envisager autrement ses oeuvres. Par exemple Mort à Venise comme un beau film muet…

Chez cet homme, et seul un proche comme Testori pouvait mettre cette tension à nu, tout s’articule en permanence sur deux pôles : l’aristocrate y côtoie en permanence le communiste quand bien même cette relation dialectique, le populisme et la noblesse, la langue de Dante et le parler milanais, finirait par le confondre. Je me souviens de ce que me racontait Henri Cartier-Bresson à ce sujet. Visconti et lui s’étaient connus grâce à Jean Renoir. Le cinéaste les avait recrutés pour être assistants aux côtés de Jacques Becker et de deux autres lors du tournage de Partie de campagne en 1936. Mais pour le film suivant La vie est à nous réalisé la même année, puis pour la Règle du jeu, il gardera sensiblement la même équipe technique à l’exception de Visconti renvoyé chez sa mère en son palais :

« Il nous snobait et partageait rarement nos repas, préférant rentrer à Paris pour aller au restaurant. D’ailleurs, il ne couchait pas dans les petits hôtels de campagne où nous logions. Il rentrait chaque soir dans la capitale pour dormir dans un palace. Cette attitude passait mal auprès de l’équipe » se souvenait Cartier-Bresson.

Visconti ayant mis en scène cinq opéras interprétés par Maria Callas, on guette l’analyse de leur relation.  Elle ne déçoit pas même si on aimerait en lire davantage sur la transformation de la cantatrice en actrice, l’évolution de l’alliance entre la gorge et les gestes d’abord gauches puis actifs, grâce à son lien avec lui. A son propos, et à celui de Birgitt Nilsson, Testori écrit :

« Qui, travaillant avec Luchino, n’est pas en quelque sorte resté pris dans ses filets ? »

Étrangement, Luchino m’a renvoyé au scénario écrit par Visconti avec Suso Cecchi d’Amico pour son grand projet avorté adapté d’A la recherche du temps perdu. 363 pages écrites en français, 98 scènes, soit sur le papier 4 heures de film… La dernière montre Marcel au lit, cerné par ses manuscrits ; et, alors qu’il ferme les yeux pour toujours en se laissant envahir par ses souvenirs d’enfance, une voix off : »Longtemps je me suis couché de bonne heure… ». Visconti, que toute son oeuvre, sa personne et son âme destinaient à tourner ce film plutôt qu’un autre, savait que sa transposition perdrait la musicalité proustienne mais il espérait bien pénétrer dans le labyrinthe de l’auteur pour dire avec des images la tristesse, la jalousie, une attitude, un souffle d’air… Visconti-Proust « ça allait de soi » comme disait Nicole Stéphane, la productrice de ce non-film. C’était en 1971. Tout était prêt, le financement bouclé, les contrats signés, le script écrit et Sylvana Mangano en Guermantes, Alain Delon en narrateur, Helmut Berger en Morel, Marlon Brando en Charlus, Simone Signoret en Françoise, Edwige Feuillère en Verdurin et la Garbo elle-même en Reine de Naples, tout ce beau monde habillé par Piero Tosi sous les yeux d’une Albertine qui aurait été une comédienne inconnue. On peut imaginer ce qui aurait pu être mais qui n’a pas été : la magnificence du Guépard sans les défauts de Mort à Venise. Et puis au dernier moment ça ne s’est pas fait. A la place, il y a eu Ludwig. Pourquoi ? Visconti ne s’en est jamais expliqué vraiment. On invoque des raisons personnelles. Parce que c’est comme ça. Le vrai motif est dans son rapport au temps si proustien : l’idée que quelque chose vient trop tard. la nostalgie du prince Salina, la mélancolie du professeur Aschenbach sont celles d’un Bergotte bouleversé à en mourir par la Vue de Delft.

Giovanni Testori insiste sur le souci de l’authenticité la plus maniaque dont Visconti faisait preuve notamment lors du tournage du Guépard, remplissant les tiroirs des commodes de vêtements d’apparat, demandant aux aristocrates de la région de jouer leur propre rôle en participant à la danse. A la fin du film, si vous avez du mal à le quitter tant il est difficile de se déprendre de son atmosphère, de ses personnages, de son climat, de sa couleur même, plongez-vous non plus seulement dans le Luchino de Testori mais aussi dans la passionnante biographie de référence de Laurence Schifano Visconti. Les feux de la passion parue en 1989 en poche dans la collection Champs Contre-Champs de Flammarion. On y apprend beaucoup sur la genèse du film, l’inspiration proustienne pour le bal, l’influence du Verga des Malavoglia. On sait que Visconti s’est identifié au personnage principal, le prince Salina puissamment interprété par Burt Lancaster (à défaut de Brando…), auquel Lampedusa avait prêté beaucoup de lui-même. Mais il y a une réflexion de l’écrivain que le cinéaste n’aurait pu faire sienne, bien qu’ils fussent tous deux aristocrates :

Le seul pêché que nous ne nous pardonnons pas, nous autres Siciliens, c’est tout simplement l’action. 

    Le Visconti de Laurence Schifano est exemplaire. Finesse de l’écriture, sensibilité, empathie, originalité, érudition cinéphilique, mise en contexte… Tout y est de ce qui fait le meilleur d’une biographie. Au diapason de son héros, aristocrate d’âme et de coeur sinon de blason, alliage secret de charme et d’acuité, rare alchimie de sens de l’Histoire et d’intelligence de l’art, qu’elle fait sinuer en son siècle dans des eaux troublées entre son fleuve d’origine et celui vers lequel il n’a cessé de tendre. La réflexion d’outre-tombe de Chateaubriand placée en épigraphe dit bien cet écartèlement entre ancien et nouveau monde, le trop connu mais si attachant et l’inconnu mais si attirant.

Dans un ultime chapitre en manière d’essai, rajouté dans l’édition de poche et intitulé « La part de l’ombre », Laurence Schifano engage à attaquer la montagne Visconti plus seulement par la face Proust ou la face Thomas Mann. Ce nouveau chapitre vaut à lui seul le détour, en sus du reste. Laurence Schifano y fait le point des innombrables textes, analyses, conférences, articles, témoignages parus sur Visconti. Elle donne surtout le compte-rendu de ses visites à des cinéastes qui paient leur dette au maître, Glauber Rocha et Bernardo Bertolucci, ainsi qu’au premier cercle de ses collaborateurs (scénaristes, costumiers décorateurs…). La clé ? Il était Ludwig, dit l’un ; non, il se prenait pour le Guépard, assure l’autre. Ils s’interrogent sur son statut d’intouchable au PCI alors que le Parti ne dissimulait pas réprobation vis à vis de l’homosexualité. Dominique Païni invite opportunément à s’affranchir des clichés qui nimbent sa gloire : l’esthète décadent d’un monde englouti, le classique Visconti régulièrement opposé au baroque Fellini en une querelle qui reprendrait les arguments du différend opposant Racine à Corneille. Qui sait si en adaptant La Montagne magique comme il en avait formé le projet, il aurait mieux donné du sens au chaos… On apprend au passage que sa famille n’a pas légué ses riches archives à l’Université, au Teatro di Roma non plus qu’au Centro sperimentale du cinematografia, mais bien à la Fondazione Istituto Gramsci. Car qui s’intéresse à l’oeuvre de Visconti s’intéresse à l’histoire de l’Europe au XX ème siècle. Manière d’affirmer haut et fort qu’elle n’appartient pas aux seuls cinéphiles ou aux seuls universitaires.

 Artiste et intellectuel engagé, Visconti avait de l’allure, « batailleuse et conquérante », irréductible à une analyse limitée. Qui perce à jour son allure saisit sa vraie quête de l’unité et permet de mieux comprendre sa défiance vis à vis des fausses avant-gardes et des constructions intellectuelles fumeuses. Bien sûr, on pourra gloser à loisir sur son abus détestable du zoom, mais il est plus intéressant, à la suite de Bertolucci, de voir comment il a été avec Jean Renoir un pont entre la vision XIX ème et la vision XX ème siècle du réel. La bottega viscontiana, cet atelier Visconti qui a terrorisé tant de jeunes cinéastes, c’était aussi cela. Une école du regard et de la sensibilité entre deux mondes. Il suffit de savoir qu’il voyageait toujours avec un exemplaire de Jean Santeuil dans sa valise, cet homme qui avait renoncé à porter la Recherche à l’écran tant il voyait dans cet accomplissement le reflet de sa mort annoncée.  A l’origine, cette biographie était sous-titrée Les feux de la passion. En format de poche, elle est sous-titrée Une vie exposée. Tout est là. Le récit s’achève exactement comme il a débuté : par le blason des Visconti di Modrone, une guivre sinuant sur la façade d’un vieux palais milanais. Corps de serpent, ailes de chauve-souris, pattes de pourceau. Ainsi la boucle est bouclée.

(; « Jument morte étendue sur la grève », 1814, huile sur toile de Théodore Géricault, 28x43cm, collection particulière ; « Luchino Visconti », photo D.R.;  » La chambre des époux », détail, Palais ducal de Mantoue, Photo D.R. « )

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Essais.

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1 608 Réponses pour Luchino et Visconti

Phil dit: 18 avril 2025 à 19h20

coussin d’air

suspension hydropneumatique, fierté de citroën, les enfants dégobillaient dans les virages et les dames s’écrasaient le chignon en montant dans la voiture en position basse.

Phil dit: 18 avril 2025 à 19h26

Sinon, bien intéressantes comparaisons entre toutes ses messes. Aujourd’hui, foire en allemand. Depuis le mot de Pablo75 sur l’interprétation chrétienne.

Chantal dit: 18 avril 2025 à 19h29

est-ce que les 3 J pourraient nous donner le lien boncoin.fr pour sa saintongeaise ? C’est plus facile que de chercher à l’aveugle » maison natale des 3 J » même chatgpt reste en carafe avec si peu d’infos lol.

Pablo75 dit: 18 avril 2025 à 19h44

Mais toujours la Missa Dolores de Pierre de la Rue. Cet enregistrement m’enchante depuis plus de quarante ans.
Chaloux dit: 18 avril 2025 à 17h33

Très belle messe, en effet. Et très belle interprétation (très émouvante la voix de Jocelyne Chamonin). Tu connais d’autres disques du chef qui dirige, Charles Ravier (son nom me dit vaguement quelque chose)?

Curieusement, les fiches Wikipédia française et espagnole sur de la Rue sont assez différentes. Pour la française il a vécu à Sienne et a voyagé au moins 2 fois en Espagne. Pour l’espagnole, pas de séjour à Sienne et pas un mot de ses deux possibles voyages en Espagne.

J J-J dit: 18 avril 2025 à 19h52

Mais vous préfériez acheter une villa au lac de Garde, m’a-t-il semblé, Chantal… Alors, à quoi bon vous soucier de cette mâsure saintongeaise ? Il me serait trop difficile de préserver mon anonymat. Mettez-moi le cas échéant votre email icite, et je vous répondrai en privé, en vous donnant le lien exact. Bàv, je dois reconnaître que votre amour des CX noires n’est pas fait pour me rassurer. Qui plus est, j’ai eu de graves pb avec l’airbag de ma Citroën C3, mise au repos durant six mois d’arrêt… Je vous raconte pas la misère.
https://www.youtube.com/watch?v=e5nRmP_u5qE

Chatal dit: 18 avril 2025 à 20h16

allons les 3 j, j’ai juste parlé d’un appartement à Trieste, il y en a en vente pour le même prix que votre maison, je réfléchis seulement à l’avenir, ce n’est pas évident d’acheter une seconde résidence à l’étranger les taxes sont élevées. Par contre si c’est un premier bien et pour y habiter c’est différent.

Et ce n’est pas pour me moquer … mais je comprends que pour éviter de vous faire chambrer vous préfériez le mp.

Jean Langoncet dit: 18 avril 2025 à 20h21

Cinéma, réalité, actualité

La jeune femme était au cœur d’un film documentaire de la réalisatrice Sepideh Farsi sélectionné pour le Festival de Cannes.

Fatima Hassouna, photojournaliste et chroniqueuse du quotidien à Gaza, tuée dans une frappe avec dix de ses proches
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/17/fatima-hassouna-photojournaliste-et-chroniqueuse-du-quotidien-a-gaza-tuee-dans-une-frappe-avec-dix-de-ses-proches_6596928_3210.html

« Fatima Hassouna avait 25 ans. Poétesse, photographe, chroniqueuse du quotidien de Gaza sous les bombes. Elle avait cette capacité rare de capter la vie là où tout s’effondre. Les ruines, les déplacés, les files pour le pain, les frappes. Mais aussi les enfants qui sourient, les éclats de beauté dans le chaos, les couchers de soleil (son dernier post sur Insta).(…) »

rose dit: 18 avril 2025 à 20h34

Et alii
Il y avait une heure de décalage, mais avec l’heure d’été deux.
Mais tellement bien d’avoir l’heure !

rose dit: 18 avril 2025 à 20h35

même pas sûr que les catholiques sont capables de bien comprendre ce qu’ils écoutent

Pourquoi comprendre si on vibre ?
Encore un mystère.

rose dit: 18 avril 2025 à 20h37

Moi, je ne vais n’en écouter qu’une de l’essence de la passion.
De La Rue ou quelqu’un d’autre ?
Je ne veux pas pouvoir comparer.

Chaloux dit: 18 avril 2025 à 20h45

Pablo, je crois que c’était l’orchestre des jeunes d’Île de France, nous étions tous très jeunes. Chaque année il y’avait un enregistrement. Où est cette cassette? Je n’en sais trop rien. Tant de choses disparaissent. Claude Pétillot dirigeait le chœur et l’orchestre.

Chantal dit: 18 avril 2025 à 20h45

point du tout JJJ, j’ai parlé d’acheter un appartement à Trieste, les prix sont dans la fourchette de votre maison. C’est juste à voir, si c’est logistiquement faisable question transport et comme ce ne serait pas une seconde résidence mais un primo achat, je me renseigne. J’ai trop d’allergies ici, je cherche donc un bord de mer dans une ville moyenne.

Chaloux dit: 18 avril 2025 à 20h52

D’après Internet il y a un enregistrement avec l’orchestre de La Sorbonne. Peut-être cela. De très solides musiciens de niveau professionnel.

Phil dit: 18 avril 2025 à 20h54

Magris en ferait une jaunisse, de savoir Trieste ville moyenne, dear Chantal. Pensez à vous recueillir sur le tombeau Morand.

Chaloux dit: 18 avril 2025 à 21h02

Un couple de mes amis a acheté une ruine à Venise pour une somme abordable. Ils ont remise en état et y passent toutes leurs vacances.

Si j’avais 150000 euros à jeter par les fenêtres, je rachèterais la maison natale de la Gigi, puis je la ferais détruire pour y faire ériger une petite pyramide en forme de boudin enroulé.

Chantal dit: 18 avril 2025 à 21h17

Je vais d’abord aller voir si la ville est agréable à vivre hors saison, et puis on verra, je ne connais pas les règlementations italiennes en matière d’urbanisme. Sinon j’avais pensé à Morlaix mais les prix ont flambé dernièrement.

Phil dit: 18 avril 2025 à 21h24

Ah..pas souvenir du double r, dear Chaloux, le patronyme de sa femme, bien martelé, prêtait à plus de fautes. mais porte ouverte de sa chapelle, à toute bora.

Chantal dit: 18 avril 2025 à 21h31

si vous voulez m’envoyer le lien sur chantathena@yahoo.fr, je serai discrète. Un couple de mes amis s’est installé depuis 15 ans à Saint Ciers sur Bonnieure et j’ai passé quelques semaines chez eux en pleins travaux de restauration quand j’étudiais sur Angoulême. Bonne soirée?

D. dit: 18 avril 2025 à 21h37

Le lac de Garde, j’y suis allé, Sirmione et tout ça. Je n’ai pas du tout aimé. L’atmosphère est trop particulière et prend le dessus sur la beauté théorique du paysage. Ça manque d’authenticité et de naturel véritable. C’est souvent le cas des grands lacs, d’ailleurs.

D. dit: 18 avril 2025 à 21h46

Il faut dire que je n’avais pas de voiture à disposition et j’ai dû y faire tous mes déplacements touristiques en car assez détestable. D’où une sensation désagréable d’être prisonnier autour du lac où il n’y a en définitive pas grand chose à faire en dehors de manger des glaces et regarder des vitrines de magasins de luxe. Je n’avais qu’une idée en tête : que le moment de partir arrive enfin.

D. dit: 18 avril 2025 à 21h51

La CX était quand même une bonne voiture. Mais peu de chose à côté de la SM, beaucoup plus rare et chère. Et pas facile à réparer paraît-il.
Mais quelle voiture que la SM !

Bernard dit: 18 avril 2025 à 22h16

Le lac est le plus mystérieux des étendues d’eau. Plus effrayant aussi.
Sa surface est perfidement calme et son fond plus sombre encore que les abysses d’un océan.
Tellement de symboles, d’énigmes et de
mystères dans un lac des signes… qui nous trompent.

puck dit: 18 avril 2025 à 22h30

pedro et la passion selon St Jean de Bach :

« Peut-il un non-chrétien interpréter de façon si profonde une telle oeuvre? J’en doute »

pour pedro un non chrétien serait donc incapable d’interpréter de façon « profonde » la Passion selon Saint Jean.

cela équivaut exactement à dire, en écoutant Karajan, qu’un non aryen serait incapable de diriger un opéra de Wagner.

ou comme disait l’autre fasciste que Proust était incapable d’être sensible à une tirade de Racine.

c’est… comment dire… flippant.

pedro quand on essaie de se prétendre aimer la musique on n’évite de sortir des co.neries racistes de ce genre imbécile que tu es !

puck dit: 18 avril 2025 à 22h41

pedro et la passion selon St Jean de Bach : « Peut-il un non-chrétien interpréter de façon si profonde une telle oeuvre? J’en doute »

pedro je te conseille la lecture d’un bouquin : Dr Faustus de Thomas MAnn.

Dans ce livre Mann rappelle les valeurs premières sur lesquelles se fondait l’Humanisme parmi lesquelles que quelques élus touchés par la grâce étaient seuls capables de comprendre les saintes écritures.

la profondeur comme tu dis présente dans Bach n’a rien à voir avec la religion, elle est juste une question d’humanité.

à la question : un non-chrétien peut-il interpréter de façon si profonde la passion selon Saint Jean ?

la réponse est oui : la seule condition étant son humanité.

puck dit: 18 avril 2025 à 22h43

pedro et la passion selon St Jean de Bach : « Peut-il un non-chrétien interpréter de façon si profonde une telle oeuvre? J’en doute »

poser la question sous cet angle ne fait rien d’autre que supposer la présence d’un certain ésotérisme dans cette musique.

puck dit: 18 avril 2025 à 22h49

pedro et la passion selon St Jean de Bach : « Peut-il un non-chrétien interpréter de façon si profonde une telle oeuvre? J’en doute »

leçon N°1 pour tous les juifs, musulmans, hindouistes et bouddhistes voulant suivre des cours de direction d’orchestre :

surtout n’essayez jamais de diriger la Passion parce que vous ne serez jamais capables de la diriger de façon profonde.

contentez vous de diriger les opéras de Wagner ou les symphonies de Berlioz.

puck dit: 18 avril 2025 à 22h52

pedro et la passion selon St Jean de Bach : « Peut-il un non-chrétien interpréter de façon si profonde une telle oeuvre? J’en doute »

pancarte accrochée à la porte du cours de direction d’orchestre du conservatoire de Berlin : nous vous informons que le cours d’aujourd’hui consacré à l’interprétation de la Passion selon Saint Jean est interdit aux non chrétiens…

la direction du conservatoire a pris cette décision à l’unanimité vu que ces non chrétiens seront de toutes façons incapables de comprendre la profondeur de cette oeuvre.

puck dit: 18 avril 2025 à 22h56

traité de musicologie de pedro : la musique occidentale se caractérise notamment par son anti universalisme. En effet nous avons pu remarquer que les non chrétiens étaient incapables d’interpréter la Passion selon Saint Jean de JS Bach, l’expérience montre que parmi ces non chrétiens c’est surtout les musulmans et les juifs qui sont le plus inaptes à percevoir cette profondeur.

puck dit: 18 avril 2025 à 23h08

pedro et la passion selon St Jean de Bach : « Peut-il un non-chrétien interpréter de façon si profonde une telle oeuvre? J’en doute »

le mot clé dans cette question est le mot « profondeur ».

qu’est-ce que la profondeur selon pedro ?

parce que si pedro parle de « profondeur » c’est bien que lui a été capable de la percevoir.

donc un pedro se définit par le fait d’être capable de percevoir la « profondeur ».

à partir de là on pourrait, quand on parle de musique, remplacer le mot « profondeur » par le mot « pedro ».

la question deviendrait alors :

« Peut-il un non-chrétien interpréter de façon si pedro une telle oeuvre? J’en doute »

puck dit: 18 avril 2025 à 23h10

pedro et la passion selon St Jean de Bach : « Peut-il un non-chrétien interpréter de façon si profonde une telle oeuvre? J’en doute »

à moins que le « pedro » désigne l’appareil permettant de mesurer la profondeur d’une oeuvre musicale.

auquel cas on pourrait entendre parmi les gens se précipitant vers la salle de concert « zut j’ai oublié mon pedro à la maison ! »

puck dit: 18 avril 2025 à 23h13

pedro et la passion selon St Jean de Bach : « Peut-il un non-chrétien interpréter de façon si profonde une telle oeuvre? J’en doute »

ou alors le pedro, si le pedro ne désigne pas l’appareil permettant de mesurer la profondeur d’une oeuvre ce serait l’unité de mesure permettant cette mesure.

auquel cas on pourrait entendre une discussion à la sortie d’une salle de concert :
– wow cette Passion selon Saint Jean mesurait au moins 30 pedro de profondeur !
– bof ! rien à voir avec celle que j’éai entendue l’an dernier qui dépassait les 50 pedro de profondeur…

D. dit: 19 avril 2025 à 0h50

Alors que Cage, Xenakis et Boulez ne sont quasiment ni compris ni écoutés ni même souvent connus, Bach l’est universellement.

D. dit: 19 avril 2025 à 0h54

Macération oui. Formidable sauf lorsqu’il faut réparer et que le garagiste, même spécialiste des Maserati, n’est pas Maserati.

rose dit: 19 avril 2025 à 5h08

Déjà nous avons l’heure, contentons nous de pouvoir retrouver tel com.à telle heure, après on rajoute deux heures. Lorsque nous serons repassés à l’heure d’hiver, on rajoutera une simple heure.

rose dit: 19 avril 2025 à 5h23

J’en déduis que pedro est une échelle de mesure de la passion du christ.
L’avons fêté hier dignement.
Sous un soleil éclatant avec un bleu d’une mer, pas d’adjectif qualificatif.
Visite à la Bonne mère, ardue. Des flics et des chinois partout. En bandes organisées. Avec de la volonté et de la détermination, sommes arrivées à entrer dans la basilique de Notre Dame de la Garde. Deux prières à la vierge, les yeux au plafond, Emma m’expliquant que tous ces bateaux (et ex-votos) remercient la vierge d’avoir échappé à la tempête, et soudain, je vous coté gauche, un avion, style celui de l’aéropostale. Pas celui de Jean Mermoz qui y a laissé sa vie, ni Antoine de Saint Ex. Un aviateur, au-dessus de la Méditerranée, en a réchappé et a mis sa maquette d’avion avec celles des bateaux.
Un aïoli, dans le Panier, vendredi saint c’est aïoli obligatoire. Je l’ai trouvé sur internet, le meilleur aïoli de la ville. C’était tout sauf un aïoli. Mais bon.
Visite de la Vieille Charité, en cours de changement d’expo. C’était bien et beau. Ma maman s’est assise sur un banc au soleil.
Puis, traversée de tout Marseille, le vieux port, l’abbaye Saint Victor, et on a longé la mer, l’ile du Frioul, le château d’If, le Prado, David.
Un scrabble, le lilas, retour pour moi au bercail.
Bel et bon vendredi saint.

rose dit: 19 avril 2025 à 5h32

Bonjour et alii,

Seigneur ! En Bretagne, il pleut tout le temps.

Je ferai la passion à Jérusalem après le petit déj.

JJ-J ça se fait de vendre votre maison sur ce blog ?

Moi, je ne peux pas, les prix ont doublé en dix ans. Reste le Rinquinquin d’Henri Bardouin.

Marie Sasseur dit: 19 avril 2025 à 5h54

« Wer mit Ungeheuern kämpft, mag zusehn, dass er nicht dabei zum Ungeheuer wird. Und wenn du lange in einen Abgrund blickst, blickt der Abgrund auch in dich hinein. »

rose dit: 19 avril 2025 à 6h14

Un baromètre. Pedro serait notre baromètre.
Chez moi, ce sont les grenouilles, pour la météo.

closer dit: 19 avril 2025 à 7h02

JJJ fait une annonce pour vendre sa maison et ensuite il craint pour son anonymat! Il faudrait savoir.

J J-J dit: 19 avril 2025 à 7h04

@ 5.32… non, ça ne se fait pas, en général, mais cela n’arrive qu’une fois dans la vie. Et de toute façon, il faudrait en passer par l’agence qui a désormais reçu le mandat d’exclusivité pour la vente, et rend caduque mon histoire de ristourne. Bon, je vais voir comment m’y prendre pour Chantal que je remercie (@21.31).
@ 20.35… Mais moij, veux-j COMPPRENDRE pourquoi je VIBRE à certaines compositions musicales et pas à d’autres. Pour l’instant, aucune « explication » répertoriée ne m’a convaincu. J’en déduis que d’aucun.es, interpelés par la même pbmtq, ont laissé tomber ce « mystère » comme s’il était soluble par les sciences exactes. Je leur envie cette innocence. Pmp, n’aijamais pu admettre cette Q/R question de mon catéchisme catholique d’enfant : – « Qu’est-ce qu’un mystère ? » R – « c’est une chose que nous ne pouvons pas comprendre mais que nous devons croire » (Obscurantisme traumatique à vie, à l’origine d’une vocation professionnelle fondée sur le doute méthodique au savoir).
Bàv,

closer dit: 19 avril 2025 à 7h05

Un blanc peut-il jouer le rôle d’un noir? Une irlandaise peut-elle traduire une poétesse africaine?
C’est ce que conteste le wokisme du matin au soir…
Alors Bach plus ou moins « profond » selon l’interprète, pourquoi pas…

J J-J dit: 19 avril 2025 à 7h09

@ 7.02 – Ne vous mêlez pas de ça, vous risquez de vous salir. Vous n’êtes là que pour nous parler de haute littérature de droite. Tout le reste n’est que commerce de gauche et zones de chalandises secondaires, des étrons dans les bas-fonds, en somme.
Bàv,

Renelle dit: 19 avril 2025 à 7h31

Le post de jean langoncet poste à une heure tardive à fait que ma nuit ne fut guère sereine .la réalité pour moi est la car après les commentaires usuels du dernier billet de l’hôte (ai vu les films de fellini) très intéressants les commentaires des deux dupont et dupond de puck et de D ,les comparaisons des musiques afférentes à la passion,etc tout me paraissait hélas très futile.seul jjj avec cet humour et cette humanité qui le caractérise a parlé de la litterature des » Sans rien ».pour finir je suis et resterai athée.. n’en déplaise à D..

J J-J dit: 19 avril 2025 à 7h40

@ Renelle, je vous trouve bien sympathique. Merci.
Pour la maison, hélas, Chantal, mon agence a déjà trouvé « preneur », un prof de La Rochelle, avec une option ferme. Je suis ravi… Enterrons donc notre vie de garçon avec cette péripétie, et revenons au vrai sujet du jour : le rapport de Visconti aux fêtes pascales
(***je trouve toujours dommage que ce commentarium puisse susciter des insomnies fatigantes, alors que pour d’autres, en compensation, la nuit leur permet de libérer de formidables remarques matinales émancipatoires).
Bàv,

D. dit: 19 avril 2025 à 7h56

Je dis ça sans animosité mais parce que c’est vrai. Et je le regrette. Chaque âme ingrate perdue créée une grande douleur dans le cœur de Jésus.

D. dit: 19 avril 2025 à 8h06

Cela peut changer, le repentir peut avoir lieu à la dernière minute et la miséricorde divine est infinie.

puck dit: 19 avril 2025 à 8h15

@ »Alors Bach plus ou moins « profond » selon l’interprète, pourquoi pas… »

sauf que cette profondeur de l’interprète n’existe que si l’auditeur la perçoit.

je veux dire s’il n’existe pas dans l’auditoire une mme Verdurin pour s’exclamer « ah mon Dieu que cette interprétation est profonde » alors cette profonde passe totalement inaperçue.

du coup il vous faut tous remercier le Ciel d’avoir une mme Verdurin à disposition pour vous dire « ah mon Dieu quelle profondeur que cette interprétation » sinon la moitié d’entre vous serait passée complètement à côté de cette profondeur !

et là, maintenant que votre Verdurin vous a indiqué le chemin à suivre vous pouvez à votre tour tous vous exclamer en choeur « ah mon Dieu que cette interprétation est profonde… »

c’est le gros problème de la profondeur il faut toujours qu’il y en ait au départ qui la remarque pour cafter aux autres.

J J-J dit: 19 avril 2025 à 8h19

Ayant jadis été berger, je suis d’avis de ne pas quitter le troupeau pour aller chercher une brebis égarée. Non seulement mon expérience montre qu’on ne la retrouve jamais, mais aussi qu’un troupeau de brebis ou de chèvres laissé sans surveillance s’égaie dans la nature dont les individus font alors preuve d’une aptitude à commettre les pires forfaits. Aucune des métaphores bibliques du NT prises au pied de la lettre ne tient jamais vraiment la route (à l’épreuve des faits, veux-j dire). Croyez-en mon expérience, chez témoin de Jéhovah qui souffrez au coeur du Kriss !… Vous n’avez jamais rien vécu de concret en dehors de l’élevage en clôture de vos poules de Chavignol et de la ramasse quotidienne de leurs petites crottes en chocolat. Hélas, vous n’en serez pas sauvé. Il n’y a de paradis pour personne, avant et après vous… Et ce n’est pas plus mal.

Chantal dit: 19 avril 2025 à 8h19

Quelle coïncidence heureuse la maison charentaise qui passe d’une ristourne RDL un peu trop à la va-vite à un achat par un notable du coin !

Je vous remercie pour le tour de passe passe, j’ai bien ri.

Plus sérieusement, je ne ferai pas un achat irraisonné, il doit remplacer quelque chose d’un peu dur à digérer, je préfère prendre mon temps.

Chaloux dit: 19 avril 2025 à 8h23

D’expérience, je peux dire que lorsqu’on est 150 sur scène pour la représentation d’une Passion, l’atmosphère est tellement forte que l’on est, même pour seulement quelques heures, chrétien de fait.

Curieusement, lorsqu’on travaille Le Clavier bien tempéré, c’est plutôt à l’Univers qu’on est confronté. Il y a un côté déiste chez Bach.

J J-J dit: 19 avril 2025 à 8h26

Vous nous faites du « Bourdieu » sans vous en rendre compte, mon pôvr keupu, comme pukeu nous fait de l’Evangile comme fesse-Matthieu… La profonde Distinction de Melle Vertugadin.
Bàv2, T. et D. les pondus, comme dirait grue de Renelle 🙂 C’est Pâques, on est des gentils,

J J-J dit: 19 avril 2025 à 8h33

Chantal @ 8.19, vous êtes délicieuse, ce matin, comme souvent d’ailleurs… Et pourtant, tout est vrai, même si vous n’en croyez rien.
Un prof, c’est un « notable » à vos yeux ?
Oui, prenez bien votre temps, rien n’urge. Déménager pour mieux respirer, c’est une affaire très sérieuse, en effet. Et dans ma contrée, la plus empoisonnée par les pesticides en France, seul un « local » pouvait le supporter… N’ayez donc point de regret. Je vous souhaite meilleure chance en Italie. Bàv

et alii dit: 19 avril 2025 à 8h41

bonjour!
et ROSE? bien rentrée!et mon chat aussi, qui daigne enfin ce matin, voir si pn a pensé à lui! mais oui, je lui ai servi à manger aussi:et il a aimé!je venais d’échanger moult civilités vavec mon voisin; un monsieur sourd, qui a été à Lourdes(comme il ne dit aucun mot compréhensible, je pense que c’est pour son handicap des jambes, il est en fauteuil;m’a montré sa croix, le premier jour, et le chat,qui s’y connait en vérités humaines a assuré la communication entre nous; c’est un peu ma chance, car oui, je trouve que moi, j’ai eu des chances dans ma vie; j’aitout juste compris hier, que mon père en mourant pour ^paques et mon anniversaire-vouv vous rendez compte,la première fois que je le vois depuis le temps que je pense et repense à sa mort, a côté de moi, venue pout être avec lui ces jours là ,m’avait offert le oremier syndrome d’anniversaire comme Raphael,LE PEINTRE (‘et en hébreu,le prénom Raphaël, composé des termes hébreux rapha, « guérir », et el, « Dieu », signifie « Dieu guérit ».)mais là, je pense à vous,les vrais herrdéliens si peu accessibles à ces musiques ainsi transmises par les hasards, les rencontres qui nous arrivent quand on y songe le moins;
bonne journée

Chantal dit: 19 avril 2025 à 8h45

De rien, je comprends qu’on préfère un retraité local aux revenus sans surprise, ma génération devra inventer un autre modèle.

J’ai appelé mes amis hier, leur gîte a été racheté par de jeunes anglais d’Oxford en reconversion professionnelle, ils sont rentrés depuis 2 ans avec leurs enfants qui seront bientôt à la fac à LLN.

C’est avec mon fils que je dois accorder mes violons.

Enjoy !

J J-J dit: 19 avril 2025 à 9h08

mais pourtant, entre Louvain la Neuve et Leuven, il y a une bonne distance linguistique entre le fils et sa mère. Pourquoi aller chercher la gare de Midi à Bxl à 14 heures, pour partir à Trieste ? 🙂 C’est bien plus long et les liens affectifs ne se distendent pour autant de telles mises à distances géographiques. Du moins, est-ce mon expérience. Sans aucun caractère de généralité, c clair. Bàv,

Chantal dit: 19 avril 2025 à 9h26

son père voulait investir en Italie, c’était l’anniversaire de sa mort hier.

mon fils préfère la Bretagne il y va souvent car les grands parents de son meilleur ami ont une maison de famille à Carantec. Il a encore un 1 an à finir à LLN et sa copine en ergothérapie même chose, ça change beaucoup d’idée, le chien a besoin d’un jardin et les enfants ne sont pas encore là.

mais à l’année je ne suis pas certaine d’avoir envie je suis mieux plus au sud, la Grèce ce n’est pas très réaliste donc je mijote. J’aimerais choisir de manière indépendante mon lieu de vie. En attendant je prête ma voiture quand ils partent en vacances et je m’occupe de mes parents en fin de vie.
Parfois envie de souffler ;).

closer dit: 19 avril 2025 à 9h36

La méditerranée française du Roussillon à Menton et la côte basque, ce n’est pas mal non plus…

D. dit: 19 avril 2025 à 9h40

Entre 25 ans l’ambiance en Grèce à considérablement changé. Une génération est partie et les suivantes ont été violemment touchées par l’entrée dans l’UE et l’Europe, la faillite des infrastructures olympiques puis la faillite tout court avec les loups financiers allemands qui l’ont cernée et dévorée.
Certains quartiers d’Athènes sont méconnaissable, touchés par la drogue, la saleté, les tags, l’invasion migratoire et les trafics en tous genre. Une grande partie de la jeunesse est perdue, pleine de désillusions et de rancœur.
Les salaires sont minuscules, l’inflation flambante, la mortalité infantile a explosé. Seules les iles ont un peu résisté avec le tourisme, quand elle ne sont pas vendues à la découpe et les plus beaux sites côtiers privatisée pour des night clubs sélect.

D. dit: 19 avril 2025 à 10h22

Oui c’est exact Chaloux. Il est préférable d’y être entre avril et octobre. Mieux vaut passer les 5 mois restants à Chaville.

Chaloux dit: 19 avril 2025 à 10h36

Le sagouin de L’Élysée n’a pas un mot pour Fabrice Balanche.

Je lui souhaite vingt ans de forteresse au pain sec pour solde de tout compte.

Chaloux dit: 19 avril 2025 à 10h41

Mieux vaudrait la Corrèze, beaucoup plus belle et les gens y sont généralement charmants.

Maurice revient... dit: 19 avril 2025 à 10h48

Que devrait-on faire avant de parler ?
Que devrait-on faire avant d’écrire ?
Méditer, encore et toujours méditer, et ne rien faire après, ni parler ni écrire.

Chantal dit: 19 avril 2025 à 10h54

En attendant, je me fais un minestrone à ma façon : carottes, échalote, oignon de Roscoff, pommes de terre, céleri, ail des ours cueilli le long de la Dyle au nez des castors.

A+

Bernard dit: 19 avril 2025 à 11h01

Cette pauvre Gigi est une grosse mythomane et une sale menteuse. Ne jamais la croire.
Elle n’a ni maison à vendre ni rien.
Comme tous les vieux paumés qui ont raté leur vie, elle vient ici pour faire son intéressante, c’est sa seule compensation, minable et misérable.
Vas-y la Gigi, donne-nous ton émail et envoie-nous des photos de cette maison, chiche ! Sale menteuse, va…
Passe le bonjour à Renelle, ton nouveau pseudo qui te trouve gentil, humain, beau et tout !!!
Pauvre Janssen, obligé de créer des auto-pseudos pour faire son auto-promotion !
Mais dans quelle sinistre misère vis-tu ? Raconte-nous ta vie de merde, allez, ça te soulagera un brin, pauvre vieille chose.

Bernard dit: 19 avril 2025 à 11h06

Chantal, tu es trop bavarde pour une belge.
Tu pourrais pas la fermer ta grande gueule quelques minutes ? Laisse ta gueule se reposer un peu, elle te remerciera, crois-moi.

J J-J dit: 19 avril 2025 à 11h48

10.41 crée toujours un réflexe pavlovien chez 11.01 ou 11.06, comme koi, les multiples « auto-pseudos », d’aucun.s s’y (re)connaissent. Pas vrai, Renelle ? Bàv,

J J-J dit: 19 avril 2025 à 11h55

P74 & HC « s’encrapulent »…, – rin de bin nouveau sous la pluie belgiciste.
(nb / ***Mignonnette, allons voir si ça sent bon la rose, ce matin éclose, et boire à sa santé, cette vesprée, sur les plis de sa robe pourprée). Etc.

et alii dit: 19 avril 2025 à 12h16

puisque belgique:
I Grotteschi, compositions de Monteverdi restituées en deux soirées successives : Miro et Godo. Jusqu’au 3 mai.

Théâtre royal de la Monnaie, Bruxelles ;

puck dit: 19 avril 2025 à 12h34

belle émission de Finky ce matin sur dialectique aronienne vs dialectique sartrienne.

avec 2 invités pour une fois tout à fait d’accord entre eux pour dire que dans le match Aron / Sartre Aron remporte la victoire par ko au 3è round….

sur les 2 un excellent professeur de philosophie qui a rappelé que, contrairement à ce que pensait Sartre, la philosophie avait toujours eu pour objectif premier de favoriser la paix sociale via la paix intérieure de chacun pour construire une paix intérieure de tous.

c’est beau comme une bénédiction Ubu et Orbi papale pour une célébration pascale.

Dans ce match Aron Football Club contre le Dynamo de Sartre Finky a fait rentrer Arendt à la 75è minutes qui a marqué le but de la victoire pendant les prolongations.

J’écoutais plus ces émissions de Fink, j’avais tort : pendant 1 heure on oublie le monde réel avec ses injustices sociales, l’accaparement des richesses, l’ubris de l’égoïsme et la cupidité qui fait que 0,01% de la population mondiale possède 99,999% des richesses mondiales.

un monde aronien parfait avec la philosophie pour essayer de maintenir autant qu’elle le peut une paix sociale en endormant les gens…

puck dit: 19 avril 2025 à 12h49

@ »Vous nous faites du « Bourdieu » sans vous en rendre compte, mon pôvr keupu »

hého le petit fonctionnaire servile à la retraite faudrait pas confondre l’art de manger du poisson avec une fourchette et un couteau avec la perception de la profondeur dans la musique sacrée !..!

contrairement à ce dit Bourdieu dans sa distinction sociale manger une crevette sans se servir de ses doigts c’est un truc que tout peut apprendre, même si ça prend du temps un gamin du 93 peut y arriver quitte à y passer des mois.

par contre percevoir la profondeur dans la musique sacrée de Bach ça c’est un truc qui ne s’apprend pas !

you follow me ? tu vois la différence ou bien toutes années de fonctionnaire servile t’ont ramolli le cerveau au point de plus faire la différence entre un rouget et une messe de Bach ?

manger un rouget sans les doigts ça s’apprend.

percevoir la profondeur dans la musique sacrée c’est de l’ordre d’une grâce divine qui se pose avec la légèreté d’un ange sur la tête de très de gens qu’en général on appelle des « élus » : pas des des élus comme Macron avec l’aide de médias appartenant à des oligarques mal intentionnés, non des élus véritables…

sur le blogapassou vous avez la chance infinie d’en avoir un, il s’appelle pedro, qui a été choisi pour percevoir la profondeur d’une musique sacrée.

et quand on a un sous la main on le met sous verre pour le conserver parce que ce genre de spécimen de ne croise pas au premier coin de rues !

toi comprendre ?

et alii dit: 19 avril 2025 à 13h17

rouget
(qu’on ne sort pas du port de MARSEILLEClaude Joseph Rouget dit de Lisle[2], souvent appelé Rouget de Lisle, né le 10 mai 1760 à Lons-le-Saunier et mort le 26 juin 1836 à Choisy-le-Roi[3], est un officier du génie et un écrivain français, célèbre en tant qu’auteur de La Marseillaise[4], à l’origine Chant de guerre de l’armée du Rhin, devenu l’hymne

J J-J dit: 19 avril 2025 à 15h29

@ 12.49 non, pas de confusion !… Je ne vibre en écoutant la passion selon St Jean qu’en décortiquant mes crevettes… Sinon, pas du tout. J’ai l’impression que cela me distingue du commun, de vous, surtout. Je ne sais pas trop pourquoij, mais c’est comme ça, mon bon.

MC dit: 19 avril 2025 à 15h46

Ce fut un cas, Rouget de L’Isle. Il s’était convaincu, vers la fin de sa vie, que son hymne portait malheur. Peut-on l’en blâmer? Surtout quand on dispose du Chant du Départ, de Méhul…

MC dit: 19 avril 2025 à 15h49

Jocelyne Chamonin… a peut-être chanté avec Nadine Sautereau les Leçons de Ténèbres de Couperin, me semble-t-il. Erato bonne période.

et alii dit: 19 avril 2025 à 15h54

chantal
la thérapie est donc une histoire belge obs »
Reportage Grâce à ses « prescriptions muséales », la ville belge permet à tous ses habitants souffrant de maladies psychiques ou physiologiques de bénéficier de visites gratuites dans les musées. Et fait figure de pionnière en la matière.

racontpatavi dit: 19 avril 2025 à 16h11

j’ai chanté du grégorien Ch.

Moi aussi et je n’en fais pas tout un train d’entrain.

renato dit: 19 avril 2025 à 16h11

Il est réjouissant de constater que le temps s’écoule.
Aujourd’hui, j’ai presque acheté une Mustang Mach-E, mais elle n’était disponible qu’en noir. Puis je me suis rappelé du temps écoulé, et j’ai perdu toute envie d’en acheter une.
Ce n’est pas grave. Le temps passe.

D. dit: 19 avril 2025 à 17h21

Bon évidemment le merlan n’est pas mon poisson préféré. Disons qu’il est pratique.

L’ordre véritable de préférence est celui-ci :

Bar, saint-Pierre, rouget, baudroie, dorade, anchois frais, sardine fraîche, cabillaud, maquereau, lingue, saumon frais, hareng frais, merlan…

D dit: 19 avril 2025 à 17h40

À quoi bon

Il l’a vue, brillante, nue de poussière,
La carrosserie comme un éclat d’hiver.
Un bijou d’acier, promesse de vitesse,
Un rêve à quatre roues, un mirage qui presse.

Il a compté, les jours, les heures,
Le prix, les dettes, les battements de cœur.
Il a failli signer, tremblant presque d’envie,
S’acheter l’illusion d’une vie bien remplie.

Mais sur la vitre, un reflet l’a surpris :
Son propre visage, marqué par l’oubli.
Et soudain, comme un vent dans la cage,
Il s’est dit doucement : « Ce n’est qu’un passage. »

À quoi bon courir derrière le vernis,
Quand le temps s’efface sans bruit ?
La beauté rouille, le moteur s’éteint,
Et tout ce qu’on garde… tient dans presque rien.

Il est reparti, les mains dans les poches,
Le cœur un peu vide, mais l’âme plus proche
De ces routes qu’on prend sans volant doré,
Mais qui laissent en nous bien plus que l’acheté.

D. dit: 19 avril 2025 à 17h43

Couleur perdue

C’était décidé : il cédait au destin,
Un pacte signé avec un vieux matin.
La Mustang l’attendait, docile, électrique,
Noire comme l’oubli, lisse, presque mystique.

Mais lui, dans ses songes les plus violemment beaux,
La voyait hurler sous des éclats de jaune chaud,
Zébrée de pois violets, comme un rire de môme,
Une voiture folle, sans loi, sans royaume.

« En noir ? » dit le vendeur, le regard sans couleur,
« C’est la seule qu’on a, monsieur, prenez-la de cœur. »
Mais son cœur, lui, battait dans une autre teinte,
Une teinte introuvable, presque sainte.

Il a ri, un peu triste, un peu trop lucide,
Devant ce monde sage, trop uniforme, trop rigide.
Il a reculé d’un pas, les clefs encore brillantes,
Et dit : « Laissez tomber. C’est pas la bonne monture, pas la bonne pente. »

Car à quoi bon rouler dans un rêve fané,
Quand l’imaginaire s’y sent enchaîné ?
Il voulait une Mustang qui danse, qui étonne,
Pas une ombre docile sur les routes monotones.

et alii dit: 19 avril 2025 à 17h57

Plus la chaleur et la concentration de CO2 augmentent, plus le riz se charge en arsenic inorganique, selon une nouvelle étude. Il devient ainsi plus toxique et pourrait même être à l’origine de maladies mortelles.

et alii dit: 19 avril 2025 à 18h02

All or Nothing: How Trump Recaptured America, déjà entre les mains de certains médias comme The Daily Beast, l’auteur Michael Wolff

J J-J dit: 19 avril 2025 à 18h03

Moi aussi et je n’en fais pas tout un train d’entrain.

Si c’est RPTV qui le dit, al’hors… Bernard-Pablo75 Cazal n’a plus qu’à aller se couchier…

L’est pas mal ce blog de Paul Jorion, etaliiiii… On peut désormais y commenter toutes les sottises qu’on veut sur les satellites remplis d’IA autour de Mars’attak. C’est un peu un blog littéraire futur au logist, comme celui de raoul bilgère. Tous ces gens qui pensent quelque chose, chaque jour, sur leurs agoras et croivent influencer les gogos. C’est quand même fabuleux d’avoir connu ça avant la poussière commune. Bàv, votre Résurrection approche.

@ 17.40, ce poème de Jules Supervielle a quelque chose de frelaté, un peu comme qui dirait par l’algéco de Cap Gemini, euh, l’algorithme de chapg.pété@dédé.com

FL dit: 19 avril 2025 à 18h53

Commencé d’écouter in extenso et attentivement Tannhäuser pour me convaincre que Verlaine fait bien allusion au « Choeur des pélerins » dans « La Nuit du Walpurgis classique » et pour l’instant je n’ai rien entendu qui puisse me détourner de cette idée.

Bon bien sûr c’est pas un air de chasse.

Ca m’intrigue.

Verlaine aurait-il fait une erreur ?

MC dit: 19 avril 2025 à 19h18

Il est possible que Verlaine ait été wagneromane sans connaitre les partitions. Leon Daudet, qui horrifie qui vous savez, notait qu’on connaissait surtout à l’époque ses textes ( « Je dois dire que nous connaissions surtout ses livrets », ce que confirme Judith Gautier!), lesquels étaient exécutés -sans jeu de mots- au piano! Il reste tout de même ce « Et O ses voix d’enfants chantant sous la coupole ». Mais là, l’Opera doit être joué. Reste à savoir si Tannhäuser ou Parsifal comportent précisément ces tessitures là… MC

FL dit: 19 avril 2025 à 19h19

Wagner à la fin du XIXe siècle.

« Minuit sonne, et réveille au fond du parc aulique
Un air mélancolique, un sourd, lent et doux air
De chasse : tel, doux, lent, sourd et mélancolique,
L’air de chasse de Tannhauser. » – Paul Verlaine

« Wagner répète la même chose tant et tant de fois : il nous prend des cons ! » – Friedrich Nietzsche

« Mais c’est nouveau », s’exclama Maugis. « Nouveau ! » le festival de Bayreuth existe depuis 25 ans. – Colette

« Les grosses Berthas étaient la seule musique de Wagner que l’on entendait à Paris pendant la guerre. » Marcel Proust

MC dit: 19 avril 2025 à 19h28

Un mot encore , Closer.
Je vous laisse certes libre de juger Emmanuel d’Astier, mais il faut comprendre qu’ici il n’est pas libre, les voix communistes ayant beaucoup compté dans son élection vers 1951 du coté de Rennes. Son biographe n’en fait pas mystère qui cite des textes dits à l’époque: « Camarades, souvenons-nous que le camarade Lénine était d’ascendance aristocratique », etc. En somme, sur l’affaire Kravchenko, il n’est pas libre… Bien à vous. MC

Chantal dit: 19 avril 2025 à 19h32

ben oui Renato faut faire gaffe, je vais demain voir le nouveau monte escalier installé depuis une semaine chez mes parents, lui 94 ans tout sa tête mais avec des bâtons de marche nordique chez lui, et ma mère 87 ans avec un Alzheimer avancé. Sur le mur qui surplombe l’escalier dessiné en polychromie sur un pan de bois un Saul de Tarse en chute de son cheval cabré.

Bonne nuit.

et alii dit: 19 avril 2025 à 19h39

à propos de l’ukraine; je lis que la trêve piochaine est interprétée par les medias comme  » le syndrome de la “guerre lasse”  »
décidzment, tous les « faits »de la vie sont interprétés soitcille symptomes, soit comme rituel
‘exemple de rituel en 2024:manger avec ses vieux parents au restaurant tous les samedis midi
bonsoir (syndrome du marchand de sable!)

closer dit: 19 avril 2025 à 19h53

On est toujours libre de refuser d’être dépendant des voix communistes et de se déshonorer en accablant un innocent persécuté.
Quitte à perdre son siège de député.

puck dit: 19 avril 2025 à 20h09

@ »« Minuit sonne, et réveille au fond du parc aulique
Un air mélancolique, un sourd, lent et doux air
De chasse : tel, doux, lent, sourd et mélancolique,
L’air de chasse de Tannhauser. » – Paul Verlaine »

alors ça pose question…

je veux dire une personne qui ne porte pas en elle, dans son sang, la mémoire ancestrale de ceux qui, parmi ces ancêtres, écoutaient la poésie lyrique allemande des chanteurs de mines du 12è siècle et n’ont aucune connaissance de lieu mythique connus de tous les aryens qui abritait autrefois la demeure de la Vénus des mythes aryens anciens, ou anciens aryens, peut-elle percevoir la profondeur de cette musique ou je veux dire même comprendre un minimum de quoi il s’agit ? perso j’en doute…

à partir de là je pense pas que Mr Verlaine soit le mieux placé pour cocher toutes les cases du coup son poème c’est tout du flan…

J J-J dit: 19 avril 2025 à 20h11

Dans son « Richard Wagner et le Tannhäuser à Paris », sous la plume de Baudelaire, on lit ceci :
———-
« J’ai déjà parlé de certaines phrases mélodiques dont le retour assidu, dans différents morceaux tirés de la même œuvre, avait vivement intrigué mon oreille, lors du premier concert offert par Wagner dans la salle des Italiens. Nous avons observé que, dans Tannhäuser, la récurrence des deux thèmes principaux, le motif religieux et le chant de volupté, servait à réveiller l’attention du public et à le replacer dans un état analogue à la situation actuelle. Dans Lohengrin, ce système mnémonique est appliqué beaucoup plus minutieusement. Chaque personnage est, pour ainsi dire, blasonné par la mélodie qui représente son caractère moral et le rôle qu’il est appelé à jouer dans la fable. Ici je laisse humblement la parole à Liszt, dont, par occasion, je recommande le livre (Lohengrin et Tannhäuser) à tous les amateurs de l’art profond et raffiné, et qui sait, malgré cette langue un peu bizarre qu’il affecte, espèce d’idiome composé d’extraits de plusieurs langues, traduire avec un charme infini toute la rhétorique du maître ».

— Verlaine n’y était pas présent rue des Italiens aux alentours de 1861, mais il a beaucoup médité plus tard le bouquin de Baudelaire et celui de Liszt, et consciencieusement étudié la composition de cette œuvre. On retrouve cette imprégnation dans son fameux poème saturnien.
Bàv,

J J-J dit: 19 avril 2025 à 20h19

a) Supervielle frelaté,… oui, par chaptgpt…
Sinon, pas trop ma tasse de thé, mais n’en dégoutterai-j point les amateurs.

puck dit: 19 avril 2025 à 20h20

je veux dire Wagner ce n’est pas de la musique qu’on écoute : c’est un truc qui faire écho en soi, dans la profondeur de son ancestralité, je veux dire à ceux qui en ont une bien sûr.

Wagner c’est pas la musique : c’est de la terre et su sang…

d’ailleurs ça a très bien été théorisé par Heidegger : le Dasein, l’authenticité de l’être, l’authenticité de l’étant de l’être qui se révèle à travers le sang et la terre, c’est quoi ? c’est ça !

je veux dire quand on vit dans un pays qui soutient des nazis c’est le premier truc qu’il faut savoir sinon on passe à côté de l’essence de l’essentiel.

puck dit: 19 avril 2025 à 20h27

« À quoi bon courir derrière le vernis,
Quand le temps s’efface sans bruit ?
La beauté rouille, le moteur s’éteint,
Et tout ce qu’on garde… tient dans presque rien. »

c’est magnifique !

D. c’est de toi ? c’est beau comme du welbec, bravo !

et alii dit: 19 avril 2025 à 20h33

la formule’, ou le syndrome de la “guerre lasse”
que j’ai trouvée dans l’expresse me trouble
et ce ,’est pas tant à cause du « la », puisque l’expression « de guerre lasse »ne comporte pas l’article féminin « la »
et qu’ un article dit que « Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 13 lettres. »
soit,13 comptées avec « de »
un mot 1 : de guerre lasse
https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/de-guerre-lasse
j’abandonne pour ce soir mais si vous voulez m’éclairer, OK!

renato dit: 19 avril 2025 à 20h35

Goliarda se débattait pour comprendre ce qui est important dans la vie, mais elle y parvenait rarement.

Si la Mustang avait été jaune je l’aurais achetée, heureusement elle était noire et pour avoir une autre couleur ils m’ont dit que ce serait une attente impossible.

puck dit: 19 avril 2025 à 20h43

D. moi j’écris du rap :

moi je voulais décrocher la Lune
toi t’avais les pieds sur Terre
moi je voulais m’faire plein de thunes
toi tu voulais juste éviter la galère
moi j’pianotais sur mon iphone
toi tu m’répondais en texto
moi j’voulais dîner aux chandelles
avec mes 2-3 tickets resto
Moi mes baskets étaient trouées,
toi tes collants étaient filés
Mais notre histoire était sincère
et notre couple était stylé
Mais moi j’étais black
Toi tu voulais écouter Wagner
Moi j’voulais écouter Booba en concert
toi tu voulais aller en Bavière
moi j’percevais pas la profondeur de Tannhauser
toi tu kiffais trop ton Wagner

puck dit: 19 avril 2025 à 20h48

« Si Mustang avait été jaune je l’aurais achetée, heureusement elle était noire et pour avoir une autre couleur ils m’ont dit que ce serait une attente impossible. »

j’ai un pote c’est pareil il voulait épouser une black, du coup il s’est marié avec une chinoise, elle aussi s’appelait Moos Tchang

et alii dit: 19 avril 2025 à 20h56

au fait, vous pouvez ricaner, c’est que j »avais un titre d’une femme:
Françoise Sagan, De guerre lasse, Paris, Gallimard, Folio, 1986, 220 p. Voir le film réalisé en 1987 par Robert Enrico.

J J-J dit: 19 avril 2025 à 22h27

@ Goliarda se débattait pour comprendre ce qui est important dans la vie, mais elle y parvenait rarement.

Précisément, voilà ce qui fit sans doute son génie, ne pas avoir tirer l’essentiel de l’accessoire. Quant à vous, RM, seriez-vous parvenu à comprendre quelque chose d’important dans l’escalier de votre vie ? – Votre parti-pris vaticanesque anti GS m’a toujours paru suspect, m’enfin, pourquoi pas ? Chacun sa gourme. Cela n’autorise cependant pas de balancer de telles sottises sur son compte, vous qui êtes en général si équitable envers les intellectuel.les italien.nes. Bàv,

J J-J dit: 19 avril 2025 à 22h41

@ 21.29 – Personnellement, je n’ai jamais mis un (coup de) pied en Calabre. Riace m’a pourtant l’air de ressembler à Figari en Corse du Sud où j’ai pu me rendre, jadis. De son côté, R. Saviano fait dire à Falcone s’adressant à Borselino dans un hélicoptère (p. 225), que l’île de l’Asinara, à la pointe nord-ouest de la Sardaigne, s’en serait détachée dans la main d’Hercule, à force de la serrer et de l’écraser entre ses doigts. https://www.google.com/search?q=%C3%AEle+de+l%27Asinara&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=%C3%AEle+de+l%27Asinara&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyDAgAEEUYORjjAhiABDIHCAEQLhiABDIICAIQABgWGB4yCAgDEAAYFhgeMggIBBAAGBYYHjIKCAUQABgKGBYYHjIKCAYQABiABBiiBDIKCAcQABiABBiiBNIBCjE0Nzg3ajFqMTWoAgiwAgE&sourceid=chrome&ie=UTF8#fpstate=ive&vld=cid:4323240b,vid:grSxInSGMxI,st:0
Bonne nuit en rêve maritime.

J J-J dit: 19 avril 2025 à 22h51

oups… @ 22.27… au lieu de « balancer de telles sottises », plutôt lire : de « balancer de tels jugements à l’emporte-pièce sur son compte… » (ce qui correspondrait beaucoup mieux à ma pensée pré-nocturne). BNàv, -> demain, ce sont les cloches.

renato dit: 19 avril 2025 à 22h55

“ vaticanesque “ ?!

Donc, si je comprends bien, si vous l’aimez et que quelqu’un d’autre ne l’apprécie pas, cette autre personne devient, vaticanesque, un exemple très sinistre de tolérance. s’il y a une littérature facile à faire, c’est bien celle de Goliarda, mais il y a un public pour chaque voie, donc si c’est bon pour vous, c’est bon pour vous et c’est largement suffisant. Mais peut-être que je me trompe et que nous sommes toujours dans les années 1950 avec les voyous intellectuels qui nous disent quoi faire !

J J-J dit: 20 avril 2025 à 7h14

@ 22.55 voulais-j simplement suggérer que le Vatican avait durablement contribué à mettre à l’Enfer l’oeuvre de GS… qui, dès lors qu’elle fut redécouverte grâce à des éditeurs Français, parut aux Italiens très datée… « années 50 ». On peut certes penser à une « littérature facile à faire » (sic) -autrement dit, très médiocre, car trop facile à lire ?-, c’est là une opinion comme une autre. Pas de même nature cependant que l’injure liée aux « voyous intellectuels » d’aujourd’hui qui sévissaient au Vatican quand il dictaient aux masses ce qui leur était interdit de penser par exu-mêmes. L’art de la joie constitua une hérésie à combattre comme la Poésie d’Aristote dans le Nom de la Rose.
Soyons/soyez logique, cher RM, et pax italiana ! Juste à préicser de ne point trop mélanger les torchons sales de Giorgia Meloni aux serviettes propres de Goliarda Sapienza… Orbi & Urbi, et bàv.

closer dit: 20 avril 2025 à 7h29

Le tombeau vide:

« 1Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. 2Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit: Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis. 3Pierre et l’autre disciple sortirent, et allèrent au sépulcre. 4Ils couraient tous deux ensemble. Mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre; 5s’étant baissé, il vit les bandes qui étaient à terre, cependant il n’entra pas. 6Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre; il vit les bandes qui étaient à terre, 7et le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part. 8Alors l’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi; et il vit, et il crut. 9Car ils ne comprenaient pas encore que, selon l’Ecriture, Jésus devait ressusciter des morts.

10Et les disciples s’en retournèrent chez eux.

11Cependant Marie se tenait dehors près du sépulcre, et pleurait. Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre; 12et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds. 13Ils lui dirent: Femme, pourquoi pleures-tu? Elle leur répondit: Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. 14En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout; mais elle ne savait pas que c’était Jésus. 15Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit: Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. 16Jésus lui dit: Marie! Elle se retourna, et lui dit en hébreu: Rabbouni! c’est-à-dire, Maître! 17Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. 18Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses. »

(Jean, 20)

Chantal dit: 20 avril 2025 à 7h33

György Pressburger, la neve e la colpa.

je vais lire ces nouvelles avant d’aller dans la Grotta Gigante…

renato dit: 20 avril 2025 à 7h35

Je ne mélange rien, JJ-J, mais ça c’est une accusation d’époque plutôt banale, donc à votre hauteur spirituelle.
Comme je l’ai dit, est-ce que vous aimez ça ? Tant mieux pour vous, mais vous n’êtes pas une référence, moi non plus, certes, mais je fais attention à ne pas imposer mes goûts, chose qui ne vous réussit point. Je peux donc me permettre de ne pas apprécier sans être confondu avec qui que ce soit, contrairement aux intolérants de tous bords, et surtout de gauche !

Renelle dit: 20 avril 2025 à 8h28

Jjj sur babelio (vous connaissez je crois )se trouve une liste :les autodidactes une rage ’apprendre ou on retrouve certains auteurs que vous avez cités et j’aime ce commentaire « pour les autodidactes la culture est le contraire de l’humiliation.

puck dit: 20 avril 2025 à 9h17

JD Vance, grand homme de Paix, est venu avec sa femme et 3 beaux enfants passer ce week end Pascal à Rome, je me joins à lui pour vous souhaiter une joyeuse Pâque, que la Sainte Colombe puisse enfin survoler notre vieux continent ayant sombré dans la folie guerrière pour lui apporter cet immense courage nécessaire à la Paix.

parce que pendant que Trump et son équipe se décarcassent pour tenter de faire avancer les négociations, pendant ce temps là en Allemagne l’autre taré de Merz est en train lui d’aller vers la guerre !

Si on laisse faire ces enfoirés d’allemands ils vont encore, une fois de plus, entrainer l’Europe vers la catastrophe !

on me répondra que c’est pas un problème vu que nous y sommes habitués, sauf que ce n’est pas une raison : ce n’est pas parce que nous habitués à voir les allemands mettre le bordel en Europe qu’il faut du coup les laisser le refaire !

aussi j’en appelle à l’Humanité de toutes les Bonnes Ames, en ce jour de Pâques, en ce jour de Paix, d’unir vos pensées et vos prières, de rassembler vos énergies les plus pacifiques, pour faire en sorte que ce chancelier allemand tombe dans les escaliers !

puck dit: 20 avril 2025 à 9h37

« John Stuart Mill écrivait déjà en 1836 « la véritable cause de l’augmentation des budgets militaires britanniques est que nos ministres sont frappés par la maladie épidémique de la russophobie ». »

(extrait de mon ouvrage « comment je suis devenu conspirationniste chap9 p185)

renato dit: 20 avril 2025 à 9h38

«… chaque merle croit avoir mis dans le sifflement une signification qui est fondamentale pour lui, mais que lui seul comprend ; l’autre lui répond quelque chose qui n’a aucun rapport avec ce qu’il a dit ; c’est un dialogue de sourds, une conversation sans queue ni tête. Mais les dialogues humains sont-ils peut-être quelque chose de différent ? »
Italo Calvino, dans Palomar

Chaloux dit: 20 avril 2025 à 9h59

« … une accusation d’époque plutôt banale, donc à votre hauteur spirituelle. »

Panique à la fermette!

Hurkhurkhurk!

J J-J dit: 20 avril 2025 à 10h22

@ pour les autodidactes, la culture est le contraire de l’humiliation (8.28).

-> é, voui. Mais qui peut en comprendre la portée, parmi celzéceux nés avec une haute cuillerée de vue spirituelle dans la g… ?

@ 9.38 – Encore une citation à très mauvais escient… Maltapropos ? Notre Palomar ne comprenait rien au langage des palombes, c’est clair, pas plus que l’autre merlot, rue de l’affreux pastis… Normal, ils étaient de leur temps, des vioques de l’avant-printemps. Tels ces voyageurs égarés, par une nuit d’hiver.
Avec Vinciane D. : « Parler oiseau », on avance un brin plus, en traversées littéraires. Simple suggestion, que nulle n’est obligée de suivre, comme d’hab.
Bàv,

J J-J dit: 20 avril 2025 à 10h29

9.59 une bien mauvaise imitation du chant de la huppe fasciée.
https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tZP1zc0MszJLckqM2D0kkrOSMwrUUhJVchJVMgoLShIVUhLLE7OPLwyFQAPgw5O&q=chant+de+la+huppe+fasci%C3%A9e&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=chant+d+ela+huppe+fasci%C3%A9e&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUqCQgBEC4YDRiABDIGCAAQRRg5MgkIARAuGA0YgAQyCAgCEAAYFhgeMggIAxAAGBYYHjIICAQQABgWGB4yCAgFEAAYFhgeMggIBhAAGBYYHjIHCAcQABjvBTIKCAgQABiABBiiBNIBCTcyNDJqMWoxNagCCLACAQ&sourceid=chrome&ie=UTF8#fpstate=ive&vld=cid:0c4c6ae2,vid:uU0HAIXghO0,st:0

J J-J dit: 20 avril 2025 à 10h39

P74-Bernard n’a pas encore surenchéri sur Henriette ? Etonnant, non ?… Que se passe-t-il ?… la chasse aux coco*zoeufs serait-elle encore en cours ?
Quelles salades, Malek !

FL dit: 20 avril 2025 à 11h51

« lesquels étaient exécutés -sans jeu de mots- au piano! »

Je soupçonne quelque chose comme ça. Il a entendu jouer « Tannhaüser » au piano. Je ne sais pas ce qu’il y a d’écrit sur le livret. Mais s’il y a trouvé mention des cors, il devrait avoir aussi lu qu’il est question de pèlerins.

La question me laisse très perplexe.

FL dit: 20 avril 2025 à 11h53

« On retrouve cette imprégnation dans son fameux poème saturnien. »

Merci JJJ pour ce témoignage de Baudelaire sur Wagner à Paris.

Pour Verlaine, si on suit son poème, l’Allemagne c’est Wagner + Goethe.

D. dit: 20 avril 2025 à 12h29

J’ai passé quelques jours dans une campagne française reculée.
Le conflit ukraino-russe y a lamentablement été importé. Dans un hameau, le drapeau ukrainien flotte à une fenêtre. Dans un autre, c’est le drapeau du Tsar de Moscou. Lorsque je suis passé devant, j’ai été pris d’une grande émotion. Autant le drapeau ukrainien est quelconque voire moche et insignifiant, autant ce drapeau du Tsar est magnifique avec l’aigle bicéphale, les trois couronnes impériales et Saint-Georges terrassant le dragon. Cela inspire immédiatement un profond respect. Que la Grande, Sainte et pieuse Russie règne toujours !

D. dit: 20 avril 2025 à 12h33

Que le petit nabot kaki barbu de Kiev, comédien teigneux sans envergure soit déchu au plus vite et remplacé par un véritable homme d’état au véritable service des ukrainiens.

rose dit: 20 avril 2025 à 12h58

rassembler vos énergies les plus pacifiques, pour faire en sorte que ce chancelier allemand tombe dans les escaliers.

Mourir à Pâques, symboliquement, c’est vachement fort. Mais je voudrai gentiment prévenir que tout le monde ne ressuscite pas, non et qu’il n’y a pas forcément d’œufs cachés dans le jardin.

et alii dit: 20 avril 2025 à 14h30

comme je l’ai signalé, voici une nouvelle « mode »pour
évoquer une habitude,dans une pub

Ce rituel permet de vider vos intestins chaque matin

Jazzi dit: 20 avril 2025 à 16h43

WILLIAM BURROUGHS

Sexe, came et sagesse

« Et voici l’Heure du Prophète :
(…)
La serringuette nous ouvre la barrière…
– LE CHRIST ? Ricane le vieux Saint pédouillard en se barbouillant les joues d’un fond de teint ignoble qu’il puise dans une coupe d’albâtre. Ce cabotin à la manque ? Tu crois que je m’abaisserais comme lui à faire des miracles ? Il sort du rayons des farces et attrapes… Non, mais écoute-moi ça…
« Entrez entrez, trouducs et trouduchesses, et amenez tous vos petits trous. Un spectacle pour les jeunes et les vieux et les belles et les bêtes… seul et unique au monde, le sen-sa-tion-nel Fils de l’Homme vous guérira une vérole de gamin d’une seule main, par simple contact. Mesdames et Messieurs et il vous fabriquera de l’herbe à Marie de l’autre, le tout en marchant sur l’eau et en pissant du vin de l’année par le cul… Vous approchez pas trop, Messieurs-dames, vous risquez d’être irradiés par l’intensité de l’artiste… » Tu parles…
(…)
BOUDDHA ? Un camé métabolique, tout le monde te le dira…Il fabrique sa blanche lui-même, vois-tu ? Aux Indes, ils ont pas la notion du temps, le Camelot a des fois un mois de retard et plus… « Voyons-voir, c’est-il la deuxième ou la troisième mousson ? C’est que j’ai rencart à Ketchupore à peu près plus ou moins dans ces eaux-là » Tu vois tous les camés qui poireautent dans la position du lotus, ils bavent par terre en guettant l’arrivée du Camelot… Et Bouddha par en bombe :
« J’en ai plein les sandales… Nom de Dieu, je vais métaboliser ma propre came.
– Fais pas ça, camarade, tu vas avoir le fisc sur le dos.
– Mon cul, oui ! J’ai trouvé le joint, vise un peu : me voilà passé Saint Homme à partir de tout de suite.
– Merde alors, ça c’est une belle combine ! »
(…)
MAHOMET ? Tu veux rire ou quoi ? Il a été fabriqué de toutes pièces par le Syndicat d’Initiative de La Mecque, et c’est un agent de publicité égyptien, un pauvre mec paumé par la picole, qui a torché le scénario.
(…)
CONFUCIUS ? Tu peux ranger ses boniments sur le même rayon que Les Deux Orphelines et les bandes dessinées. LAO-TSEU ? Ça fait beau temps qu’on l’a mis à la poubelle… Et puis assez causé de ces faux saints tout poisseux, avec leur air d’innocence ahurie comme s’ils se faisaient enculer tout en pensant à autre chose. Je vois pas pourquoi on permettrait à ces vieux cabots ratés de nous enseigner la sagesse !
Trois mille ans que je suis dans le music-hall et j’ai toujours gardé le nez propre… »

(« Le festin nu », traduit de l’anglais par Eric Kahane, Gallimard, 1964)

D. dit: 20 avril 2025 à 17h26

Un bel exemple de la prédestination des âmes. Le mal tous azimuths, de la naissance à la mort. Sans repentir.

J J-J dit: 20 avril 2025 à 17h41

18.43 – On croirait revoir les joyeux drilles des albums de la ‘rubricabrac’ de Marcel Gotlieb…
Bàv,

Mimi Pinson dit: 20 avril 2025 à 17h52

Et qui donc a fait la recherche des œufs de Pâques?

Facile!

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Bernard dit: 20 avril 2025 à 18h03

T’as d’beaux oeufs tu sais, dit le coq à une jolie poule pour la draguer.

et alii dit: 20 avril 2025 à 18h30

UNE UKRAINIENNE ma offert ce soir un oeuf ;de la taille de nos oeufs avec peintes dessus 3 scenes de la vue de JESUS;comme elle se sentait mal, nous ,n’avons pas parlé;je l’ai seulement remerciée;on verra demain

et alii dit: 20 avril 2025 à 18h48

rose, vous souvenez vous d »avoir parlé de « s’approprier, un homme? »
ehbien, tant que j’attends mon félin; je pense que ce sont les chats qui s »approprient les hommes!
et pas moyen,aujourd’hui, de leur faire un procès, aux chats

MC dit: 20 avril 2025 à 18h53

JJJ. Non, je regrette, on peut dire bien des choses de Sasseur, mais sa citation du texte est correcte, et ne recourt en rien à ChatGPT. Vous le trouverez in les Amis Inconnus (!)
Bien à vous. MC

et alii dit: 20 avril 2025 à 18h55

Une coutume qui remonte à l’antiquité
L’œuf « cosmique » est un motif que l’on retrouve dans de nombreux récits mythologiques de diverses civilisations. Des coquilles d’œufs d’autruche vieux de 60 000 ans décorés de motifs animaliers, géométriques ou végétaux, ont été retrouvées dans des tombes en Égypte et en Afrique Australe. Dans ces antiques théogonies, dont la plus ancienne retrouvée à ce jour se trouve être les écrits sacrés de l’Inde en Sanskrit, l’œuf est évoqué pour désigner l’univers, le « cosmos », le « fœtus doré » ou encore « l’Utérus d’or ».

MC dit: 20 avril 2025 à 18h59

FL. Vu vos citations, il n’y a pas de chant de chasse dans Tannhäuser. Mais il y en a un, et très connu, le Chœur des Chasseurs, dans Le Freischutz de Weber. Je me demande si Verlaine, dont la connaissance opératique, merci JJJ, est problématique, n’a pas confondu l un et l’autre…

rose dit: 20 avril 2025 à 19h03

Et alii,

Je parlais précisément, il y a quelque temps, des femmes qui s’approprient les hommes.

Je suis totalement d’accord avec vous sur les chats, qui s’approprient les êtres humains. Les égyptiens l’ont bien compris.
Leur sensitivité m’épate, leur intelligence aussi.
Et oui, ils règnent.

MC dit: 20 avril 2025 à 19h12

Création du Freischutz à Paris: officiellement, 1841, pour la version de Weber, avec comme Ballet l’Invitation à la Valse de Weber orchestrée par Berlioz. (On compte cependant avant une première allemande à Ventadour, et antérieurement, un « Robin des Bois », très différent, pondu par Castil-Blaze, musicologue tout puissant à l’époque. Le commentaire de Wagner sur le travail de Berlioz vaut d’etre retenu:,  » IL ne l’a pas seulement défiguré, il l’a rendu ennuyeux! »…

J J-J dit: 20 avril 2025 à 19h49

18.53 MC/ voue ne suivez pas le fil. Merci pour votre hommage à ma soeur (enfin !), mais je m’adressais à FL, lui, qui, me semble-t-il, n’a rien à voir avec elle et votre nouveau et réjouissant colloque sentimental… Elle va finir par aimer Léon Daudet, croyez-pas ? Jamais désespérer dans la vie, faut, ma foi ! Bàv2 😉

(nb /// z’êtes rudement fortiche en histoire musicale… Ca nous change un brin d’HC & P74 et autres punckt-matuvu – Bravo Marc !, je vous laisse à votre père Plexité au sujet de PV, n’en pouvant mais)

J J-J dit: 20 avril 2025 à 19h54

19.03 Les chats règnent sur nous…
(et les chattes, sur nous autres, les hommes… Pardon, rôz & jekuid)… Ca, je peux également en témoigner avec Mimi Souris, d’une haute lignée de chartreux issue direct de l’Egypte ancienne de Bastet. Oui.

J J-J dit: 20 avril 2025 à 20h16

µµµil semblerait, d’après le Figaro, que la pape F. s’inquièterait de la recrudescence de l’antisémitisme, y compris parmi les membres du clergé pédophile et de la RDL.

D. dit: 20 avril 2025 à 20h20

Dites-donc,JJ. Ça vous ennuierait beaucoup de réunir toutes vos considérations en un seul commentaire, histoire de faire plus compact ?

et alii dit: 20 avril 2025 à 20h32

c’esy à peine si ma collçègue ukrainienne pose son téléphone: pouyr dormir peut-être mais dort-elle?
jecuid dort!

MC dit: 20 avril 2025 à 21h13

Alors je crois, JJJ, qu’ il faudrait mettre à qui vous vous adressez en tête de bulletin. Tout le monde y gagnerait…
FL le seul air qui conviendrait dans Tannhäuser serait à la rigueur celui de Wolfram, mais il y a un défaut: s’il est mélancolique et lent, l’air n’est en aucun cas sourd! Et qui plus est, ce n’est pas un air de chasse! Sur la compréhension du texte par Verlaine, s’il y en eut une, il ne faut pas oublier que les livrets étaient traduits en Français. Mais je reste convaincu que ce wagnérisme, d’après ce que vous citez, (une Allemagne limitée à Goethe et Wagner!) est du chiqué.
Closer, cette époque n’était pas la notre. Et l’on pouvait recevoir l’ordre, au sens militaire, d’infiltrer les Communistes. Bien à vous. MC

Bernard dit: 20 avril 2025 à 21h23

Philippe Bouvard est encore en vie ?!?!
Mince alors ! Je croyais qu’il était mort depuis longtemps.

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