
Luchino et Visconti
On ne saurait mieux justifier la nécessité du portrait d’un artiste en contrepoint, en complément, en prolongement mais non à la place d’une biographie, que par la lecture de précieux Luchino (traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro, introduction de Giovanni Agosti, 85 pages, 15 euros, Cahiers de l’Hôtel de Gallifet) de Giovanni Testori. C’est bien de Visconti (1906-1976) qu’il s’agit mais manifestement « Luchino » suffit comme s’il n’y en eut jamais qu’un. La bibliographie consacrée au cinéaste est pourtant abondante mais justement, elle est plus cinéphilique qu’humaine. Or ce que ce petit livre à l’écriture étincelante apporte, c’est un tremblé d’émotions, un feuilleté de sensations, un bouquet de choses vécues. Si cela ne modifie pas la vue d’ensemble, chaque détail l’enrichit de perceptions invisibles insoupçonnées.
Poète, dramaturge, romancier, historien de l’art et critique littéraire, l’auteur (1923-1993) fut son ami et son compagnon de travail à partir de l’Arialda (1960), tragédie populaire de Testori mise en scène par Visconti qui déclencha de vives polémiques lancées par les milieux catholiques contre « l’obscénité » et « la perversité » dans l’exposition des amours homosexuelles. L’écriture de ce portrait fut entreprise au début des années 70 entre la sortie de Mort à Venise et les préparatifs de tournage de Ludwig. En ayant eu vent, il est probable que Visconti l’ait mal pris puisque les deux hommes se sont publiquement affrontés et brouillés à ce moment-là. Ils conclurent un gentleman’s agreement en vertu duquel le manuscrit devait être détruit. Manifestement, Max Brod a fait école et l’on ne peut que s’en féliciter.
Il serait vain d’y chercher des informations inédites et croustillantes encore que le livre n’en manque pas. Il obéit à une autre nécessité : mettre à nu la poétique de Visconti en en revenant toujours à l’homme, ses contradictions, ses névroses, ses angoisses, ses inhibitions. A plusieurs reprises, il insiste sur la nature « très lombarde » et « très milanaise », voire « lourdement et bruyamment lombarde » de son personnage sans que ce soit nécessairement péjoratif- d’autant que Testori était lui-même milanais mais d’un tout autre milieu. A croire que cette double qualité par lui mise en avant s’aggrave lorsqu’on a affaire à un aristocrate à l’orgueil blasonné dont la famille possédait de tous temps sa loge à la Scala, un jeune homme déjà tout de hauteur et de certitude princières qui avait grandi dans l’atmosphère du mélodrame et qui, avec le temps, fera spectacle de toute sa vie fut-il privé, intime dans ses relations amoureuses (Alain Delon, Franco Zefirelli, Helmut Berger…) laissant libre cours à un tempérament de Pygmalion.
Sous sa plume et dans ses réminiscences, Visconti apparait comme un homme au travail, tout le temps, n’émergeant d’un projet en finition pour se jeter aussitôt dans un autre ; un provocateur prêt à tout pour fuir le spectre de l’ennui bourgeois ; mais aussi un homme doté d’une patience et d’une endurance remarquables lorsqu’il mettait son génie au service des autres, des acteurs, de l’équipe quand bien même cela devait aboutir au mûrissement de son œuvre. Testori souligne à raison son flair inné dans la distribution des rôles sur les scènes de théâtre ou d’opéra comme sur les plateaux de cinéma. Visconti n’aimait rien tant que rapprocher des personnalités opposées tant par éducation que par nature. Ainsi pour l’Oreste de Vittorio Alfieri qu’il monta au Quirino à Rome en 1949, qu’on en juge : Ruggero Ruggeri (Egiste), Vittorio Gassman (Oreste), Rina Morelli (Electre), Paola Borboni (Clytemnestre) et Marcello Mastroianni (Pylade).
Le portrait du collectionneur en Visconti tel qu’il le brosse est celui d’un accumulateur qui jouit d’acheter et de posséder avant de se désintéresser aussitôt. Il recherche l’émotion ; une fois celle-ci dissipée lorsque l’objet désiré et acquis a trouvé sa place, il en recherche une autre aussitôt. Sa maison, qui déborde pourtant de milliers d’objets chinés çà et là, reflète une triste image de vide absolu, reflet de l’intime solitude de son propriétaire. C’est un artiste, un vrai en ce que la technique et son habileté, une fois maitrisées, ne l’intéressent pas. Seule le retient la grâce qui parfois lui fait cortège. L’auteur ne nous cèle rien des doutes du maestro dont les Français ont tendance à voir la carrière critique semée de roses alors que ce ne fut pas toujours le cas, notamment au début des années soixante lorsqu’une nouvelle avant-garde dicta le ton du jour. Testori apporte beaucoup à notre intelligence du créateur lorsqu’il repère les moments où son destin tourne sur ses gonds : à la mort de sa mère ; au moment où il s’apprête à passer sept années à se consacrer fanatiquement à sa passion des chevaux de course qu’il élevait depuis 1929 et qu’il baptisait des noms de Sanzio ou de Lafcadio (merci, Gide !) d’où son admiration pour les toiles équines de Géricault ; à la vente de son écurie en 1935 ; à son obsession quasi amoureuse pour les chiens rugissants vus comme des gardiens de sa solitude et que l’auteur, radicalement hostile à ces bêtes, tient pour la plus exacte incarnation de « l’arrogance de la Renaissance » en Visconti car ce sont de grands chiens dont la musculature, la férocité, la carrure évoquent ceux peints par Mantegna dans la chambre des Époux au Palais ducal de Mantoue.
Lorsqu’un livre venu d’ailleurs nous enchante par sa finesse, on ne sait s’il faut en l’auteur ou le traducteur dans la mesure où l’on n’a pas lu l’original. Sauf que certains traducteurs possèdent si bien leur métier, comme l’en atteste leur œuvre de passeur, qu’un style s’en dégage fut-il mis à chaque fois au service de l’auteur. Le cas de Jean-Paul Manganaro, traducteur notamment de Gadda dont il est un spécialiste, Calvino, Goldoni, Pasolini, Carmelo Bene, Pirandello, et de… la nouvelle version du Guépard de Lampedusa, jugée rigoureuse, sensible et fidèle au phrasé lyrique et baroque de l’original, ce qui nous ramène à notre héros qui fit de ce roman un chef d’œuvre sur pellicule. Il use d’une langue précise, aiguë, acérée même si parfois, quelque chose nous échappe de ce qu’il a voulu faire passer. Ains à propos de la puissance dramatique de ses mises en scène de théâtre lorsqu’il est question d’un « symphonisme torve et sussultoire ». A côté de cela, on trouve des pages lumineuses sur la nature si particulière du silence chez Visconti, condensation si particulière du drame et de la menace, qui n’annonce pas une pause mais une tension. Dans l’ensemble, ce portrait du créateur nous invite à envisager autrement ses oeuvres. Par exemple Mort à Venise comme un beau film muet…
Chez cet homme, et seul un proche comme Testori pouvait mettre cette tension à nu, tout s’articule en permanence sur deux pôles : l’aristocrate y côtoie en permanence le communiste quand bien même cette relation dialectique, le populisme et la noblesse, la langue de Dante et le parler milanais, finirait par le confondre. Je me souviens de ce que me racontait Henri Cartier-Bresson à ce sujet. Visconti et lui s’étaient connus grâce à Jean Renoir. Le cinéaste les avait recrutés pour être assistants aux côtés de Jacques Becker et de deux autres lors du tournage de Partie de campagne en 1936. Mais pour le film suivant La vie est à nous réalisé la même année, puis pour la Règle du jeu, il gardera sensiblement la même équipe technique à l’exception de Visconti renvoyé chez sa mère en son palais :
« Il nous snobait et partageait rarement nos repas, préférant rentrer à Paris pour aller au restaurant. D’ailleurs, il ne couchait pas dans les petits hôtels de campagne où nous logions. Il rentrait chaque soir dans la capitale pour dormir dans un palace. Cette attitude passait mal auprès de l’équipe » se souvenait Cartier-Bresson.
Visconti ayant mis en scène cinq opéras interprétés par Maria Callas, on guette l’analyse de leur relation. Elle ne déçoit pas même si on aimerait en lire davantage sur la transformation de la cantatrice en actrice, l’évolution de l’alliance entre la gorge et les gestes d’abord gauches puis actifs, grâce à son lien avec lui. A son propos, et à celui de Birgitt Nilsson, Testori écrit :
« Qui, travaillant avec Luchino, n’est pas en quelque sorte resté pris dans ses filets ? »
Étrangement, Luchino m’a renvoyé au scénario écrit par Visconti avec Suso Cecchi d’Amico pour son grand projet avorté adapté d’A la recherche du temps perdu. 363 pages écrites en français, 98 scènes, soit sur le papier 4 heures de film… La dernière montre Marcel au lit, cerné par ses manuscrits ; et, alors qu’il ferme les yeux pour toujours en se laissant envahir par ses souvenirs d’enfance, une voix off : »Longtemps je me suis couché de bonne heure… ». Visconti, que toute son oeuvre, sa personne et son âme destinaient à tourner ce film plutôt qu’un autre, savait que sa transposition perdrait la musicalité proustienne mais il espérait bien pénétrer dans le labyrinthe de l’auteur pour dire avec des images la tristesse, la jalousie, une attitude, un souffle d’air… Visconti-Proust « ça allait de soi » comme disait Nicole Stéphane, la productrice de ce non-film. C’était en 1971. Tout était prêt, le financement bouclé, les contrats signés, le script écrit et Sylvana Mangano en Guermantes, Alain Delon en narrateur, Helmut Berger en Morel, Marlon Brando en Charlus, Simone Signoret en Françoise, Edwige Feuillère en Verdurin et la Garbo elle-même en Reine de Naples, tout ce beau monde habillé par Piero Tosi sous les yeux d’une Albertine qui aurait été une comédienne inconnue. On peut imaginer ce qui aurait pu être mais qui n’a pas été : la magnificence du Guépard sans les défauts de Mort à Venise. Et puis au dernier moment ça ne s’est pas fait. A la place, il y a eu Ludwig. Pourquoi ? Visconti ne s’en est jamais expliqué vraiment. On invoque des raisons personnelles. Parce que c’est comme ça. Le vrai motif est dans son rapport au temps si proustien : l’idée que quelque chose vient trop tard. la nostalgie du prince Salina, la mélancolie du professeur Aschenbach sont celles d’un Bergotte bouleversé à en mourir par la Vue de Delft.
Giovanni Testori insiste sur le souci de l’authenticité la plus maniaque dont Visconti faisait preuve notamment lors du tournage du Guépard, remplissant les tiroirs des commodes de vêtements d’apparat, demandant aux aristocrates de la région de jouer leur propre rôle en participant à la danse. A la fin du film, si vous avez du mal à le quitter tant il est difficile de se déprendre de son atmosphère, de ses personnages, de son climat, de sa couleur même, plongez-vous non plus seulement dans le Luchino de Testori mais aussi dans la passionnante biographie de référence de Laurence Schifano Visconti. Les feux de la passion parue en 1989 en poche dans la collection Champs Contre-Champs de Flammarion. On y apprend beaucoup sur la genèse du film, l’inspiration proustienne pour le bal, l’influence du Verga des Malavoglia. On sait que Visconti s’est identifié au personnage principal, le prince Salina puissamment interprété par Burt Lancaster (à défaut de Brando…), auquel Lampedusa avait prêté beaucoup de lui-même. Mais il y a une réflexion de l’écrivain que le cinéaste n’aurait pu faire sienne, bien qu’ils fussent tous deux aristocrates :
Le seul pêché que nous ne nous pardonnons pas, nous autres Siciliens, c’est tout simplement l’action.
Le Visconti de Laurence Schifano est exemplaire. Finesse de l’écriture, sensibilité, empathie, originalité, érudition cinéphilique, mise en contexte… Tout y est de ce qui fait le meilleur d’une biographie. Au diapason de son héros, aristocrate d’âme et de coeur sinon de blason, alliage secret de charme et d’acuité, rare alchimie de sens de l’Histoire et d’intelligence de l’art, qu’elle fait sinuer en son siècle dans des eaux troublées entre son fleuve d’origine et celui vers lequel il n’a cessé de tendre. La réflexion d’outre-tombe de Chateaubriand placée en épigraphe dit bien cet écartèlement entre ancien et nouveau monde, le trop connu mais si attachant et l’inconnu mais si attirant.
Dans un ultime chapitre en manière d’essai, rajouté dans l’édition de poche et intitulé « La part de l’ombre », Laurence Schifano engage à attaquer la montagne Visconti plus seulement par la face Proust ou la face Thomas Mann. Ce nouveau chapitre vaut à lui seul le détour, en sus du reste. Laurence Schifano y fait le point des innombrables textes, analyses, conférences, articles, témoignages parus sur Visconti. Elle donne surtout le compte-rendu de ses visites à des cinéastes qui paient leur dette au maître, Glauber Rocha et Bernardo Bertolucci, ainsi qu’au premier cercle de ses collaborateurs (scénaristes, costumiers décorateurs…). La clé ? Il était Ludwig, dit l’un ; non, il se prenait pour le Guépard, assure l’autre. Ils s’interrogent sur son statut d’intouchable au PCI alors que le Parti ne dissimulait pas réprobation vis à vis de l’homosexualité. Dominique Païni invite opportunément à s’affranchir des clichés qui nimbent sa gloire : l’esthète décadent d’un monde englouti, le classique Visconti régulièrement opposé au baroque Fellini en une querelle qui reprendrait les arguments du différend opposant Racine à Corneille. Qui sait si en adaptant La Montagne magique comme il en avait formé le projet, il aurait mieux donné du sens au chaos… On apprend au passage que sa famille n’a pas légué ses riches archives à l’Université, au Teatro di Roma non plus qu’au Centro sperimentale du cinematografia, mais bien à la Fondazione Istituto Gramsci. Car qui s’intéresse à l’oeuvre de Visconti s’intéresse à l’histoire de l’Europe au XX ème siècle. Manière d’affirmer haut et fort qu’elle n’appartient pas aux seuls cinéphiles ou aux seuls universitaires.
Artiste et intellectuel engagé, Visconti avait de l’allure, « batailleuse et conquérante », irréductible à une analyse limitée. Qui perce à jour son allure saisit sa vraie quête de l’unité et permet de mieux comprendre sa défiance vis à vis des fausses avant-gardes et des constructions intellectuelles fumeuses. Bien sûr, on pourra gloser à loisir sur son abus détestable du zoom, mais il est plus intéressant, à la suite de Bertolucci, de voir comment il a été avec Jean Renoir un pont entre la vision XIX ème et la vision XX ème siècle du réel. La bottega viscontiana, cet atelier Visconti qui a terrorisé tant de jeunes cinéastes, c’était aussi cela. Une école du regard et de la sensibilité entre deux mondes. Il suffit de savoir qu’il voyageait toujours avec un exemplaire de Jean Santeuil dans sa valise, cet homme qui avait renoncé à porter la Recherche à l’écran tant il voyait dans cet accomplissement le reflet de sa mort annoncée. A l’origine, cette biographie était sous-titrée Les feux de la passion. En format de poche, elle est sous-titrée Une vie exposée. Tout est là. Le récit s’achève exactement comme il a débuté : par le blason des Visconti di Modrone, une guivre sinuant sur la façade d’un vieux palais milanais. Corps de serpent, ailes de chauve-souris, pattes de pourceau. Ainsi la boucle est bouclée.
(; « Jument morte étendue sur la grève », 1814, huile sur toile de Théodore Géricault, 28x43cm, collection particulière ; « Luchino Visconti », photo D.R.; » La chambre des époux », détail, Palais ducal de Mantoue, Photo D.R. « )
1 608 Réponses pour Luchino et Visconti
« les futures bonnes feuilles du Mein Kampf de JD Vance ! »
3j sérieux tu pourrais expliquer par quel cheminement tu es arrivé à écrire un truc pareil ?
tu peux essayer de parler de ta documentation ?
juste histoire de comprendre d’où vient le mal dans notre société.
« Des « méga-églises » qui attirent de plus en plus d’adeptes, dans une époque de quête de la spiritualité
Etienne Jacob explique que le culte évangélique « privilégie la rencontre avec le Christ », dans les 2700 lieux de culte, parmi lesquels on trouve des « méga-church, des grandes églises très séduisantes parce qu’on y assume sa foi, on la clame haut et fort lors de grands raouts avec de la musique à fond » »
Cela dit, Et Alii, « La Bible » fait un peu cliché et je peux utiliser d’autres termes, point Sasseuresques!
Le Sucebite essaie de se défendre comme il peut, mais sa meilleure stratégie reste la fuite en avant, au ras du caniveau..
» La merveilleuse diversité de l’être humain et la pluralité diachronique et synchronique des cultures et des savoirs sont configurées dans la littérature en un langage capable d’en respecter et d’en exprimer la variété. Elles sont en même temps traduites dans une grammaire symbolique du sens qui nous les rend intelligibles, non pas étrangères, mais partagées. L’originalité de la parole littéraire réside dans le fait qu’elle exprime et transmet la richesse de l’expérience non pas en l’objectivant dans la représentation descriptive du savoir analytique ou dans l’examen normatif du jugement critique, mais comme contenu d’un effort expressif et interprétatif donnant un sens à l’expérience en question. »
François
@ Puck, admettons que JD Vance soit un nouveau converti zélé le sauveur de millions d’âmes américaines en déshérence, et qu’il aie recueilli les dernières odes humanistes du Pape François, on m’a quand même toujours dit de juger l’arbre à ses fruits. Et je ne pense pas que c’était son épouse qui l’accompagnait, son épouse Usha est d’origine indienne.
Je me demande aussi pourquoi le jour même du décès du Pape François, Claus Schwab a démissionné de son poste à la tête du Forum économique mondial, c’est une synchronicité curieuse, ils avaient le même âge mais une façon totalement différente d’appréhender le monde.
La grosse maritorne dont personne n’a jamais voulu descend une marche chaque jour. Aucune femme comblée n’aurait ce langage éructant, cette grossièreté d’épaisse femelle buvant, abrutie par une frustration sexuelle sans âge. A douze ans, tout était probablement joué. Pauvre assasseure.
Chaloux, vous êtes allé à la messe de Pâques ?
c’est assez long comme article, le catholicisme comme ancrage et planche de salut … la référence à la grand-mère
j’espère au moins qu’il partagera ses Kinder Bueno avec des enfants qui n’en ont pas reçu et qu’il n’a pas tout mangé dans l’avion en rentrant chez lui dans son América First.
qu’il ait, Chantal. Pas qu’il aie.
François avait choisi la Compagnie de Jésus, il en donne des motivations dont l’une est la discipline…
Mais c’est une utopie qui a existé: les réductions.
« Les compagnons du pape François ont été chassés d’Amérique latine en 1767. Mais les «cités heureuses» qu’ils y ont fondées n’ont jamais cessé de fasciner. Leur valorisation touristique récente régénère la légende. Anna Lietti l’explore »
Ici:
https://www.letemps.ch/societe/missions-jesuites-une-utopie-une-revanche?srsltid=AfmBOoppRlksCAWW0rcFD-K5bhKbALiRVLhEfX-NcmuvshBfV97LSZTA
J’ai lu que François avait, plus jeune, fréquenté les Salesiens… un autre François, très cher…lol.
ok D, je sors d’une conférence sur les principes sources, donc si vous êtes bon en orthographe merci de m’avoir corrigée.
j’ai lu deux articles sur JD Vance avant de mettre le lien ci dessus, pour me moment je déclare forfait Puck m’ayant comme souvent donné le tournis, il parle de JD Vance avec un référentiel externe à ce qui est écrit dans les articles, donc s’il pouvait expliquer clairement pourquoi le monde occidental francophone n’a rien compris à son parcours, de manière synthétique ce serai mieux. Car l’argument que tout est du flan, spirituellement c’est un peu faible
JE ME DEMANDE QUELLE PART DANS L’aventure clopine est celle des conversations sur la RDL.Car elles ont eu une part non négligeable;
bonsoir
@Chantal pas bien compris : vous voulez que je vous explique, en me basant sur des référentiels extérieures à la doxa du monde occidental francophone, pourquoi JD Vance et Hitler c’est pas la même chose ?
par où commencer ?
d’abord il est vrai que dans ces histoires le référentiel est important.
exemple au hasard : selon un récent article du NY Times, lors de sa dernière visite à Kiev, le chef des armées de Biden, alors qu’il était dans la voiture le menant de l’aéroport palais présidentiel, s’étonné de voir autant de jeunes ukrainiens d’une vingtaine d’années dans les rues, il a demandé à son homologue ukrainien pourquoi tous ces jeunes n’avaient pas été recrutés pour aller au front.
la réponse officielle du monde occidental francophone est de dire que les ukrainiens veulent préserver leur jeunesse.
la réponse donnée localement par les journalistes ukrainiens est de dire que les ukrainiens ont essayé d’envoyé les jeunes dans les tranchées, sauf que parmi les jeunes recrues de 18 à 20 ans ils ont 80% de désertion.
perso je me fie plus à la réponse des journalistes ukrainiens.
qu’importe, ce qui est sûr c’est que si JD vance avait été dans cette voiture à la place de Lloyd Austin il n’aurait jamais demandé pour ces jeunes qui se baladaient librement dans la rue n’était pas dans les tranchées.
à partir de là entre Biden et sa clique d’un côté et JD Vance de l’autre le plus proche d’Hitler et de Mein Kampf ce n’est vraiment pas JD Vance.
alors je comprends bien les effets que peut avoir le matraquage médiatique, sauf que là le biais est tellement énorme et notre appréhension du Bien et de Mal est tellement confus qu’en fait c’est moi qui ne comprend pas Chantal.
c’est plutôt à vous de m »expliquer comment toutes ces choses fonctionnent parce que là je suis complètement perdu.
Lettre du Pape François aux évêques des États-Unis : un appel à la dignité et à la fraternité
« Chers frères dans l’épiscopat,
Je vous écris aujourd’hui pour vous adresser quelques paroles en ce moment délicat que vous vivez en tant que pasteurs du Peuple de Dieu pèlerin aux Etats-Unis d’Amérique.
Le voyage de l’esclavage à la liberté accompli par le peuple d’Israël, tel que nous le rapporte le Livre de l’Exode, nous invite à considérer la réalité de notre temps, si clairement marquée par le phénomène de la migration, en tant que moment décisif dans l’histoire pour réaffirmer non seulement notre foi en un Dieu qui est toujours proche, incarné, migrant et réfugié, mais également la dignité infinie et transcendante de toute personne humaine [1].
Ces paroles par lesquelles je commence ne sont pas des paroles arbitraires. Un examen même sommaire de la doctrine sociale de l’Eglise montre avec évidence que Jésus Christ est le véritable Emmanuel (cf. Mt 1, 23); il a lui aussi fait l’expérience difficile d’être expulsé de son pays à cause d’un danger imminent pour sa vie, et l’expérience de devoir trouver refuge dans une société et une culture étrangère à la sienne. En devenant homme, le Fils de Dieu a également choisi de vivre le drame de l’immigration. Je voudrais rappeler, entre autres, les paroles par lesquelles le Pape Pie XII a commencé sa Constitution apostolique sur le soin pastoral des migrants, qui est considérée comme la «Magna Carta» de la doctrine de l’Eglise sur la migration:
«La famille de Nazareth en exil, Jésus, Marie et Joseph émigrés et réfugiés en Egypte pour échapper à la colère d’un roi impie, sont le modèle, l’exemple et le soutien de tous les émigrés et pèlerins de tous les temps et de tous les pays, de tous les réfugiés de toute condition qui, poussés par la persécution ou par le besoin, se voient contraints d’abandonner leur patrie, leur famille bien-aimée et les personnes qui leurs sont chères, et se rendre en terre étrangère» [2].
De même, Jésus Christ, en aimant chacun d’un amour universel, nous éduque à la reconnaissance permanente de la dignité de tout être humain, sans exception. En effet, lorsque nous parlons d’«infinie et transcendante dignité», nous voulons souligner que la valeur la plus importante que possède la personne humaine dépasse et soutient toute autre considération juridique qui peut être faite pour réguler la vie en société. Ainsi, tous les fidèles chrétiens et les personnes de bonne volonté sont appelés à considérer la légitimité des normes et des politiques publiques à la lumière de la dignité de la personne et de ses droits fondamentaux, et non l’inverse.
Je suis de près la crise importante qui a lieu aux Etats-Unis avec le lancement d’un programme de déportations de masse. Une conscience formée avec droiture ne peut manquer d’exprimer un jugement critique et exprimer son désaccord avec toute mesure qui identifie de façon tacite ou explicite le statut illégal de certains migrants avec la criminalité. Dans le même temps, il faut reconnaître le droit d’un pays à se défendre et à protéger les communautés de ceux qui ont commis des crimes violents ou graves lors de leur séjour dans le pays ou avant leur arrivée. Quoi qu’il en soit, déporter des personnes qui, dans de nombreux cas, ont quitté leur terre pour des raisons d’extrême pauvreté, d’insécurité, d’exploitation, de persécution ou de grave détérioration de l’environnement, porte atteinte à la dignité de nombreux hommes et femmes, et de familles tout entières, et les rend particulièrement vulnérables et sans défense.
Il ne s’agit pas d’une question de moindre importance: un authentique état de droit se vérifie précisément dans le traitement digne que toutes les personnes méritent, en particulier les plus pauvres et les plus marginalisés. Le véritable bien commun est promu lorsque la société et le gouvernement, avec créativité et le strict respect des droits de tous — comme je l’ai affirmé en de nombreuses occasions — accueille, protège, promeut et intègre les plus fragiles, sans défense et vulnérables. Cela n’empêche pas le développement d’une politique qui réglemente une migration ordonnée et légale. Toutefois, ce développement ne peut se réaliser à travers le privilège de quelques-uns et le sacrifice d’autres. Ce qui est construit sur le fondement de la force, et non sur la vérité de la dignité égale de tout être humain, commence mal et finira mal.
Les chrétiens savent très bien que ce n’est qu’en affirmant l’infinie dignité de tous que notre identité de personnes et de communautés atteint sa maturité. L’amour chrétien n’est pas une expansion concentrique d’intérêts qui s’étendent peu à peu à d’autres personnes et d’autres groupes. En d’autres termes, la personne humaine n’est pas un simple individu, relativement expansif, ayant des sentiments philanthropiques! La personne humaine est un sujet doté de dignité qui, à travers la relation constitutive avec tous, en particulier les plus pauvres, peut progressivement mûrir dans son identité et sa vocation. Le véritable ordo amoris qui doit être promu est celui que nous découvrons en méditant constamment sur la parabole du «Bon Samaritain» (cf. Lc 10, 25-37), c’est-à-dire en méditant sur l’amour qui construit une fraternité ouverte à tous, sans exception [3].
Mais la préoccupation pour l’identité personnelle, communautaire ou nationale, au-delà de ces considérations, peut facilement introduire un critère idéologique qui déforme la vie sociale et impose la volonté du plus fort comme critère de vérité.
Chers frères évêques des Etats-Unis, je reconnais vos efforts précieux, alors que vous travaillez étroitement avec les migrants et les réfugiés, en proclamant Jésus Christ et en promouvant les droits humains fondamentaux. Dieu récompensera abondamment tout ce que vous faites pour la protection et la défense de ceux qui sont considérés comme moins précieux, moins importants ou moins humains!
J’exhorte tous les fidèles de l’Eglise catholique, ainsi que tous les hommes et les femmes de bonne volonté, à ne pas céder aux discours qui discriminent et causent des souffrances inutiles à nos frères et sœurs migrants et réfugiés. Nous sommes appelés avec charité et clarté à vivre dans la solidarité et la fraternité, à jeter des ponts qui nous rapprochent toujours plus, à rejeter les murs d’ignominie et à apprendre à donner nos vies comme Jésus Christ a donné la sienne pour le salut de tous.
Demandons à Notre Dame de Guadalupe de protéger les personnes et les familles qui vivent dans la peur et la douleur à cause de la migration et/ou de la déportation. Puisse la «Virgen morena», qui a su réconcilier les peuples lorsqu’ils étaient ennemis, nous accorde de nous retrouver comme frères et sœurs, dans son étreinte, et d’accomplir ainsi un pas en avant dans la construction d’une société plus fraternelle, inclusive et respectueuse de la dignité de tous.
Fraternellement,
François »
Je suis d’accord avec Chaloux : il faudra que le temps venu Macron réponde de son bilan et de ses actions devant des juges.
Ce soir j’étais dans un bus. Une étrangère y parlait très fort au téléphone, sur un ton plutôt agressif mêlé de plainte. La moitié des passagers la regardaient fixement, exaspérés. Son regard était volontairement et hypocritement fuyant. Elle n’a pas arrêté sa conversation. Comment peut-on être aussi méprisant et égoïste mais aussi manquer à ce point d’amour propre ?
Si elle a fait ça dans un bus, que fait-elle en dehors du bus ?
je vais essayer mais ce n’est pas garanti, nous avons à faire à quelqu’un qui comme en France toutes proportions gardées votre Jordan Bardella écrit une sorte de livre programmatique pour nous conter d’où il vient quel est son milieu d’origine, et faire pleurer dans les chaumières. Ils sont en fait complètement satellisés dans d’anciens partis conservateurs. Des personnes plus âgées en mal d’entourage s’en servent pour se valoriser.
JD Vance est passé d’un millieu peu soutenant à la dérive de confession protestante à un environnement catholique très cadré, ce qui manifestement correspondait à son besoin de structure.
Moi aussi j’essaye de comprendre comment font-il pour admirer sincèrement ceux avec lesquels ils bossent, à moins d’être très ambitieux et vouloir eux même cadrer les autres car ils pensent que leurs peurs et leurs manques font caisse de résonance avec celles du peuple incompris par ses élites et que l’image qu’ils envoient de garçons bien polis leur vaut des admiratrices, des followers et accessoirement leur permettent de gagner de l’argent sans même avoir prouvé quoique ce soit. Ce n’est pas très rassurant de marcher continuellement sur du sable, ou sur l’eau …
Je me pose la question de la sincérité, par exemple le jeu cruel de la paix en Ukraine, certes Biden a donné trop de moyens selon le peuple américain qui ne veut plus payer, Elon Musk a coupé son starlink, c’était un acte individuel de sa part, qui participe du retrait organisé.
Ce qui est en train de se passer ce sont des violences systémiques , inédites, est-ce que vraiment il faut utiliser les leviers des religions, du fric, et tout mélanger dans un shaker. Ensuite il y a des comédies très pénibles, est-ce que vraiment Trump et Zelensky vont faire la paix à l’enterrement du pape François. Je trouve que c’est un manque de respect d’utiliser continuellement l’agenda des « opportunités » de réconciliation sur le dos d’un mort cette fois-ci. Combien de x Trump s’est fait inviter pour ensuite faire le sale gosse ? A chaque fois on régale, palais, red carpet, défilés, inaugurations ect … Après sa panse bien pleine, au revoir marraine ! Il tweete tout le contraire de ce qu’il a commencé à céder. Et je suis désolée on passe tous nous les européens pour des cocus à rire jaune de sa dernière entourloupe, avec l’espoir idiot qu’il ne peut quand même pas nous faire une chose pareille. Au moins Poutine reste dans sa logique matamoresque du méchant, il ne court pas après les invitations pompeuses. A force çà lui fait du crédit chez nos ennemis, ce n’est pas pour cela néanmoins que c’est un enfant de choeur, hein.
Je ne sais pas non plus si dans cette ultime comédie nous allons voir Monsieur Netanyaou qui lui a obtenu l’assurance du bouclier américain venir alors qu’il est sous mandat d’arrêt international se recueillir sur le sol du Vatican.
Il y a quelque chose qui ne fonctionne plus dans l’axe du bien et du mal.
Je comprends parfaitement que des dizaines et des dizaines d’Américains aient voté Trump pour que les étrangers beaucoup trop nombreux en Amérique rentrent chez eux, au moins une partie d’entre eux. Ils ont des droits et des devoirs et donc pas que dès droits.
Je ne sais pas précisément ce que vous avez voulu essayer, Chantal, mais je pressens que c’est raté. Enfin moi j’ai rien compris. Personnellement.
Votre histoire de Marraine, C’est pas clair du tout.
c’est une expression qui dit bien ce qu’elle veut dire : » Bedaine pleine, au revoir marraine « .
Le sale gosse qui s’est fait inviter et gâter par sa gentille marraine et s’en va sans jamais rien donner en retour.
Une marraine ce n’est pas fait que pour donner des cadeaux. il y a un sens dans ce lien qu’il faut respecter.
Tant que Trump se fout de notre tronche, il faut le chambrer. Un tout petit prie Dieu, tout élimé, un berlingot d’Ovomaltine, trois rosaires, une lasagne au micro-ondes à Sainte Marthe, le vrai esprit franciscain.
je ne comprends pas pourquoi il n’est pas mentionné que poster un commentaire est réservé à des lecteurs
homosexuels majeurs polyglottes
MERCI
Des lasagnes au micro-ondes ?!
Vous n’y pensez pas. renato va être furieux. Je le connais.
Macron continue de perdre la raison. Désormais il parle de lui à la première personne du pluriel. « Nous irons… »
Sur la mort du Pape François, le silence assourdissant de certains commentateurs habituels de ce blog est très malsain.
Entretien avec Samuel Delor : comment décrypter une image antisémite ?
Mediapart a rencontré Samuel Delor, coauteur d’un « Petit manuel de lutte contre l’antisémitisme » écrit avec Jonas Pardo (Editions du commun). Il revient sur la photo de Cyril Hanouna publiée le 11 mars par La France insoumise. Une affiche qui a fait polémique, car elle reprend une grande partie des stéréotypes antisémites utilisés depuis des siècles.
Chantal répond à cela, dit par Puck à 18h39
c’est plutôt à vous de m »expliquer comment toutes ces choses fonctionnent parce que là je suis complètement perdu.
La réponse de Chantal est une analyse de la situation géopolitique.
Je suis d’accord pour cela
. Un tout petit prie Dieu, tout élimé
À l’avant dernier rang. Et interdiction de communier. Un croche pattes dans l’allée centrale.
J’ai écouté la Romance, deuxième mouvement du Concerto pour piano en la min, composé par Clara Wieck Schumann à l’âge de 16 ans en 1835, créé la même année à Leipzig sous la direction de Felix Mendelssohn.
La Romanza est un mouvement dépouillé jusqu’à l’os : le thème confié au piano puis repris par le violoncelle que le piano accompagne avec quelques belles figures.
et alii dit: 22 avril 2025 à 18h06
JE ME DEMANDE QUELLE PART DANS L’aventure clopine est celle des conversations sur la RDL.Car elles ont eu une part non négligeable;
bonsoir
Et alii,
J’ai cru comprendre que la posture de Clopine est politique avant tout.
Lors d’une interview, le clown américain a déclaré : « Personne n’a fait plus que moi pour le christianisme,
personne n’a fait plus que moi pour aucune religion… »
MERCI ROSE.
A tort, peutêtre, j’ai pensé que Clopine était dans une attente, un désir tres « sincères » de la RDL, et qu’elle même s’était questionnée sur cette expérience
qu »elle y avait faite,ce qu’elle avait posté;
bonsoir
Chantal -19h42.
Analyse pleine de lucidité et de franchise. Bravo !
Et alii
C’est drôle pck pensant à Clopine ces jours derniers, y ai joint Olivier Norek. Tout est parti d’un concours de nouvelles et hop la machine s’est emballée et le succès est à sa porte.
J’espère que Clopine trouvera apaisement quant à sa vie privée et développement quand à sa vie personnelle avec la belle plume qu’elle possède.
Vu Une histoire vraie de David Lynch 1999.
Étonnant David Lynch qui balance entre Laura Palier et Alvin Straight.
Sa dernière production cinématographique est Twin Peaks dernière mouture. Où, paraît-il, il a révolutionné le feuilleton. Ai pour l’instant du mal à cerner/définir cet artiste, que je dirai éclectique mais il me reste Inland Empire à voir, et j’aurais loupé Sailor & Lula.
La seule chose que je peux dire est que David Lynch nous parle.
Et précisément, il nous parle du monde dans lequel on vit. (On nage, pour ma part, je surnage, avec parfois difficultés, d’où mes pauses ici).
Laura Palmer
Vu également Bergers de Sophie Deraspe 2024.
D’après un livre autobiographique de Mathyas Lefebure.
Construction efficace de ce film avec rebondissements constants qui maintiennent l’attention vivace.
Au premier quart, on ressort de là harassée avec, ouf, ce métier n’est pas pour moi. Milieu machiste, violent, voire cruel.
Les deux quarts suivants, on baigne dans une vie rêvée. Idyllique, retour au jardin d’Eden. Bucolique.
Et puis, dernier quart, retour à la dure réalité, brutalité, sang, jouissance de tuer, pour le plaisir, attaque du loup.
Sortant de là, je n’ai pas dit, en criant de bonheur, « nous on a vécu cela, et c’était beau et bon » et on pourtant c’est le bonheur que j’ai ressenti avec leurs galipettes printanières dans les prés d’altitude.
Nous étions quatorze spectateurs, 15 mn avant le début du film, et soudain, plus de trente sont arrivés en foule. Un public jeune et bigarré et en couple. Réjouissant.
Particulièrement aimé Élise.
C’est à partir du moment où cette petite fonctionnaire de la sous préfecture d’Arles se pointe, que la vie de Mathyas change et pour de vrai. Une jeune femme formidable. Je souhaite à chacun de faire sa lettre à Élise, avec son O6, et que cela débouche sur tant de moments joyeux et heureux : une plénitude.
J’irai bien à Saint Pierre, là, pour lui dire au revoir.
C’est un ancêtre,- tres probablement-, de L. Visconti, qui avait ordonné » l’enfermement » des cardinaux, pour le conclave. Il faut dire que sa nomination comme pape aura plus plus de deux ans, il aura voulu écourter les débats. Un vrai roman…
Grégoire X, même pas curé au moment de son élection
sa nomination comme pape aura pris plus plus de deux ans,
Comme Christiane je trouve l’analyse de la situation politique très lucide .
Anchois pommier est mort.
Un nouveau pape est appelé à régner .
Comme dit l’autre .
Le pape François n’a pas soutenu l’Arménie, et il a fait appel à Mc Kinsey pour réformer le Vatican. Chez les jésuites, on disait qu’il préférait les visages aux idées, c’est tout dire.
Je ne me suis jamais réjoui de sa mort (ou qu’on m’en cite les termes) mais il pour moi déjà oublié.
Si le prochain est du même acabit, il n’est pas impossible que je me tourne vers l’Orthodoxie dont la théologie est extrêmement riche.
Le film Bergers est très caricatural, pour les bergers des Alpilles. Un truc que même pas Bunuel ou les frères Taviani auraient osé… et pas même une borie à l’horizon.
Qu’une porcherie, qui semblait avoir échappé aux services de la préfecture…
Deuxième partie esthétiquement reussie, le beau rôle revient à la montagne. Je l’ai reconnue, pas à cause de cette approche « anthropologique », et littéraire, le berger est à la base écrivain en crise existentielle, qui la rendent méconnaissable…mais à cause du paysage.
Les rituels orthodoxes sont très longs et la pratique des sacrements exigeante. Dans le catholicisme on permet, sans le conseiller toutefois, de communier en situation de péché veniez. Il me semble que les Orthodoxes exigent une confession systématique avant communion. Sinon, il y a la querelle persistante du filioque ainsi que le non-célibat des prêtres.
L’atmosphère de pieuse dévotion et la beauté des chants liturgiques est cependant évidente et touche beaucoup de gens.
Je comprends tout-à-fait votre inclination, Chaloux, sans vous dire que je l’encourage, au nom de la fidélité à Pierre, désigné Berger par le Seigneur Jésus.
véniel
Dans les Alpes, il n’y a pas de bories.
Et le film ne se passe pas dans les Alpilles.
Les las des éleveurs dans la Crau, autour de Saint Rémy.
Quant aux porcheries, c’est communément que les paysans d’ici les adaptent en Airbnb pour parisiens en soif (ultrasoif au goût sauvage) d’authenticité.
François a fait sortir le Vatican de la liste des paradis fiscaux, son combat contre l’opacité, financière, de la curie, reste à poursuivre. Forcément, pour ceux qui votent se préférence pour ceux qui piquent dans la caisse, c’est un » irritant » de plus, comme ils disent les » consultants « …
Les mas
Communément.
Pensé à Catherine Poulain aussi, bergère au-dessus du col de Larche, un temps. Une écrivaine, elle.
À la misère sexuelle. (Pas d’équivalence, comme cela est dit dans le film, entre celle des femmes et celle des hommes).
Oui. Beaucoup de lieux communs, dont le « ta cabane au Canada ».
Mais le tout est bien enlevé et joyeux.
Simon Pierre
La première partie du film Bergers se passe évidemment sans les Alpilles, mentionnées plusieurs fois du reste, dans le début du film.
Le candidat berger à une sorte de révélation, lol, à rles, j’ai reconnu aaussitôt j’ai déjeuné il y a quelques mois mois en contrebas des arènes.
Tout le monde connaît bien sûr ce qu’est la transhumance. Et le troupeau conduire a l’estive partait bien de Provence.
Que elan, lol.
Lire
Le candidat berger a une sorte de révélation, lol, à Arles, j’ai reconnu aussitôt.
Manquait plus que la chambre jaune 🙂
La récupération par une certaine gauche de la mort de François, assasseure comprise, à quelque chose d’écœurant qui ressemble bien à cette imposture.
Racheté « Mes grandes heures de Provence » de Marie Mauron. Un texte magnifique.
« C’est dans le village d’Aureille, en plein cœur du parc naturel des Alpilles, que les premières scènes du film « Bergers », signé Sophie Deraspe, ont été tournées. Lionel Escoffier et son chien Sierra, à la tête d’un troupeau de 1 400 moutons mérinos, ont même eu le droit à un petit rôle ! A l’origine de toute cette aventure : l’écrivain québécois Mathyas Lefébure et son livre D’où viens-tu, berger ?, paru en 2006. »
Le Pape François était un homme foncièrement bon, simple, sensible, et désireux de justice. Je me souviendrai de ça. Et qu’il n’a pas cédé concernant l’avortement. Parce qu’il était juste, précisément.
Je suis beaucoup plus réservé s’agissant d’autres aspects, notamment un péronisme dissimulé dérangeant, un amour imodéré du football davantage incompréhensible que vraiment gênant et plusieurs prises de position officieuses à l’emporte-pièce qui n’ont jamais été sans conséquences.
François est » irrécupérable » n’en déplaise aux fils de petain.
Toujours les mêmes clichés de l’assasseure, qui a une serpillière trempée dans un seau d’eau sale à la place du cerveau.
Les jeunes convertis au Christianisme ont avant tout soif de culture.
Précision pour les âmes simples : les abattoirs aussi sont transformés en locations de vacances.
Pour les crises existentielles des citadins.
Le crissian de Pleyel jappe en vain du fond de son vase de nuit, on se souviendra uniquement qu’il en pince pour le pape allemand, dont le passé aux jeunesses hitlérienne reste un « mystère ».
On se souviendra aussi que ce malpropre a été banni de ce blog pour diffamation publique publique.
Le reste… D’autres que moi sont sur le coup.
Le mot porcherie est le premier qui vient à l’esprit quand on voit l’état de la bergerie dans les Alpilles, d’où s’enfuit l’apprenti berger, dans le film. Une caricature.
Les jeunes convertis au Christianisme ont avant tout soif de culture.
–
…euh. Ils ont surtout soif d’un chemin qui a du sens, soif de vérité et soif de vie. En résumé, ils ont soif de Jésus.
Après vérification, oui, le début du film est tourné dans les Alpilles, à Aureille.
Lionel Escoffier et la laine mérinos.
https://youtu.be/YMv46xDip9I?feature=shared
L’assasseure, ce sac d’organes en décomposition, est tellement en confusion qu’elle parvient à ch… par la plume.
Il ne s’enfuit pas de sa cabane. Où dort Élise, une nuit, sur la planche.
Il s’enfuit des hommes et qui a vu le film sait qu’il y a de quoi fuir.
Bof. Mes commentaires, très pertinents, se suffisent a eux-mêmes. Je maintiens que la première partie du film » Bergers » est une caricature.
Je m’ai gourée. La chambre de Van Gogh à Arles, est plutôt bleue, pas jaune.
Sur ce, bonne suite et comme disait François, lisez !
En Corse, on la donnerait à manger aux cochons.
@ »Lettre du Pape François aux évêques des États-Unis : un appel à la dignité et à la fraternité »
cette lettre est magnifique, elle montre mieux que les commentaires de experts qui était ce pape.
le dilemme est que les personnes qui portent ce flux d’immigration ne sont pas les plus riches.
Au contraire les riches se servent de cette immigration pour être encore plus riche en trouvant sur place de la mo à bon marché, sans avoir besoin de délocaliser.
non le problème est cette immigration massive est portée par les moins riches : c’est pour eux la double peine.
c’est pour ça que les états frontaliers avaient pris des cars pour transporter ces immigrés à New York et à Washington, pour permettre à ces gens de voir le problème de plus près.
du coup en prenant en compte la pauvreté de ces immigrés le Pape ignore d’une certaine manière la pauvreté des autres et franchement je ne vois pas comment on peut trancher dans la mesure où aucun choix n’est le bon.
l’administration de Trump a fait le choix de renvoyer non pas tous les immigrés, mais ceux qui représentent un danger pour la société : gangs, dealers, trafiques sexuels etc…
Il y a aussi l’île de Raymond, au bord de la Garonne.
Les effets obtenus après dix ans de réensauvagement. Pas besoin d’aller plus loin.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/en-images-il-photographie-le-retour-de-la-nature-sur-une-ancienne-terre-cerealiere-rendu-possible-par-dix-annees-de-reensauvagement-3136687.html
Dans la vallée du Jabron aussi.
Comme nombre de nouveaux-nés.
« Je me pose la question de la sincérité, par exemple le jeu cruel de la paix en Ukraine, certes Biden a donné trop de moyens selon le peuple américain qui ne veut plus payer »
je crois que le peuple ukrainien non plus ne veut plus payer, mais bon j’ai l’impression que peu de gens se soucient des ukrainiens, leur existence est plus « symbolique » que réelle.
Huhuhu. Chez Van Gogh, beaucoup de choses bleues ou jaunes ne le sont pas.
Pas que chez Van Gogh, d’ailleurs. Dans le fauvisme c’est plus que fréquent.
On classe Van Gogh dans les post-imoressionistes, mais on s’accorde à dire qu’il est le principal précurseurs du fauvisme.
Sur la mort du Pape François, le silence assourdissant de certains commentateurs habituels de ce blog est très malsain.
Mais là n’est pas le sujet du post de Passou.
Parlons cinéma ou littérature, voulez-vous?
Ouais. Mais on en a marre du canasson.
@ »JD Vance est passé d’un millieu peu soutenant à la dérive de confession protestante à un environnement catholique très cadré, ce qui manifestement correspondait à son besoin de structure. »
Chantal tu as lu le lien que tu as donné ?
sur l’influence sur JD Vance des lecture MacIntyre, Saint Augustin, René Girard etc…
JD Vance est l’exemple du type miraculé qui a pu sortir de son milieu et suivre une ascension sociale peu commune, jusqu’à arriver au niveau le plus haut du pouvoir politique.
on sait comment fonctionnent nos sociétés, avec ce système darwiniste où les plus forts écrasent les plus faibles : ce système darwiniste ne tient en place que grâce aux penchants humains les plus branques comme l’égoïsme, l’ambition, la cupidité, indifférence aux malheurs des autres avec un seul objectif : tout faire pour protéger ses propres intérêts.
se battre pour défendre ses propres intérêts qu’el qu’en soit le prix à payer pour les autres et pou soi : c’est le crédo des sociétés libérales hyper individualistes.
je crois que Vance s’est vraiment posé la question de savoir si c’est ce qu’il voulait.
JD Vance voulait-il devenir un nouveau Pelosi ? un nouveau Biden ? un nouveau Clinton ? un nouvel Obama ?
sa réponse a été « non » : il ne voulait pas devenir un nouveau Pelosi ou un nouveau Biden qui ont profité de leur position de pouvoir pour s’enrichir et enrichir leur famille.
peut-être que Vance a tort, peut-être qu’il n’est qu’un pauvre idéaliste qui n’a pas compris comment marche le monde ?
peut-être a-t-on raison de critiquer ce type d’avoir fait ce choix parce que nous préférons les Biden et les Clinton, les Obama et les Pelosi parce qu’au moins nous considérons que leur façon d’utiliser leur pouvoir politique pour s’enrichir est une chose admirable.
nous avons besoin d’admirer les puissants égoïstes comme Pelosi, parce qu’ils sont plus conformes au monde tel qu’il est.
Eh bien! essayez donc et dites-moi si, n’étant pas l’auteur d’une toile de van Gogh, vous pourriez la décrire aussi simplement, sèchement, objectivement, durablement, valablement, solidement, opaquement, massivement, authentiquement et miraculeusement que dans cette petite lettre de lui. ( Le café de nuit).
(…)
Je ne décrirai donc pas un tableau de van Gogh après van Gogh, mais je dirai que van Gogh est peintre parce qu’il a recollecté la nature, qu’il l’a comme retranspirée et fait suer, qu’il a fait gicler en faisceaux sur ses toiles, en gerbes comme monumentales de couleurs, le séculaire concassement d’éléments, l’épouvantable pression élémentaires d’apostrophes, de stries, de virgules, de barres dont on ne peut plus croire après lui que les aspects naturels ne soient faits. »
A.Artaud, Van Gogh le suicidé de la société Gallimard, éditions illustrée de 1990, page59.
pour moi
hier, autour d’un homme qui avait explosé de colère, un petiy groupe de personnes s »arrêtant lui dire qu’elles le soutenaient, il s’expliqua un peu apaisé en disant »ce n’est pas pour moi queje l’ai fait »
je le crois volontiers, mais quand même; »
et vous si l’on vous demande: »pourquoi…..? »
sans doute répondez vous aussi cela parfois;
et plus précisément?
les médias mainstream américains comme CNN, MSNBC, ABC etc ont coulé suite à la dernière campagne électorale.
Jusque-là la propagande qu’ils diffusaient leur permettait de conserver la moitié du pays qui votait démocrate, pendant la campagne ils ont perdu cette partie des américains et maintenant il ne reste plus rien.
ce n’est pas lié aux interventions de Trump, de Musk ou aux podcasts de Joe Rogan : c’est parce qu’ils ont eu le tort d’inviter JD Vance à 3 ou 4 reprises.
la première intervention de Vance c’était sur CNN : il a torché le journaliste d’une façon impitoyable.
ces médias auraient dû arrêter là, mais chaque journaliste s’est dit qu’il était plus fort que le précédent et ils l’ont réinvité et à chaque fois le journaliste s’est fait torcher comme le précédent.
JD Vance n’a pas besoin d’être structuré : ce type est un rouleau compresseur.
son problème et ses questionnements sur sa place dans cette société moderne américaine se situent ailleurs.
Cette obsession de l’Amérique et de ses dirigeants est une des marques de la dégénérescence de l’Europe. Si l’Europe était saine, elle s’occuperait d’elle même.
j’entends bien Puck, mais franchement alors quelle idée de se mettre au service d’un milliardaire qui s’est fait réélire en grande partie pour échapper à ses condamnations fiscales et ses outrances vis à vis des femmes. Vous allez me dire qu’il avait l’avantage d’être antisystème et que c’est cela qui vous plaît. Je note que le nouveau chancelier Mertz ne viendra pas car il prépare son investiture en mai, et que le roi de Hollande non plus car c’est sa fête ce jour-là.
j’écoute les commentateurs en direct de la Basilique saint Pierre, les opérations en sous-main ont déjà commencé, le lobby des évangélistes américains est très actif sur les réseaux et certains ne sont pas indifférents au fait qu’ils ont de gros moyens financiers à proposer. Les africains voudraient un pape africain plus traditionnel donc c’est tendu avec la mouvance progressiste. Aurons-nous une église moins verticale à l’avenir ? Une sorte de tour de Pise mondialisée sur Twitter.
Je vais me promener dans un chemin creux, j’ai envie d’entendre le chant des oiseaux.
Pourquoi creux ?
23 février 1829.-
« Hier dans la nuit, nous avons assisté par grande protection, à un spectacle lugubre. Dans cette immense église de Saint-Pierre, quelques ouvriers menuisiers, éclairés par sept ou huit flambeaux , clouaient définitivement le cercueil de Léon XII. Des ouvriers maçons l’ont ensuite hissé, avec des cordes et une grue , au-dessus de la porte, où il remplace Pie VII. Ces ouvriers ont plaisanté constamment ; c’étaient des plaisanteries à la Machiavel, fines, profondes et méchantes. Une de nos compagnes de voyage, qui avait les larmes aux yeux, a obtenu de donner deux coups de marteau
pour enfoncer un clou. Jamais ce spectacle lugubre ne sortira de notre mémoire. » Stendhal, Promenades dans Rome.
Il a fallu trente six jours de conclave pour nommer le cardinal Castiglioni sous le nom de Pie VIII. Cette annonce fut faite sous une pluie battante et Stendhalk raconte que le peuple romain s’est mis en colère lorsque le cardinal Albani, « effrayé par l’horrible averse qu’il faisait en ce moment » a reculé du balcon et retardé donc son annonce du nom du nouveau pape(en latin). Tout ce que raconte Stendhal sur le conclave est amusant, et notamment le fait que des billets étaient cachés à l’intérieur des poulets et des nourritures qu’on apportait aux cardinaux enfermés dans la chapelle Sixtine.
Récemment j’ai découvert que j’aimais beaucoup les biscuits speculoos lorsqu’ils sont bien réalisés. Ceci grâce au speculoos « Cafés Richard » accompagnant les cafés dans les brasseries. Pourtant je suis ordinairement très réservé sur la cannelle. Mais là c’est vraiment très bien doré et la texture est parfaite.
la question vriament problématique c’est cette histoire de faire porter la responsabilité les plus pauvres sur eux-mêmes : si vous êtes pauvres c’est parce que vous avez fait les mauvais choix ou parce que vous ne faire pas les efforts pour en sortir etc… sachant que la réponse de l’assistanat n’est pas toujours la bonne.
c’est le genre de question où l’on sent que JD Vance, qui a connu mieux que quiconque cette situation, a du mal à trouver la bonne réponse.
Le petit speculoos emballé pèse 6 grammes. Il coûte environ 20 centimes.
Sans doute moins cher acheté en quantité et hors tva par les cafetiers.
Moi sur ce coup-là du prochain pape, je suis à 100 % du côté africain avec Mgr Turkson. En plus ce serait le premier pape noir, ce n’est pas rien.
Pour moi le cardinal Sarah.
Un pape noir, un pape rose ou même un pape vert venu de Mars ! , qu’est-ce que ça peut bien nous faire, nom de Dieu !
Je suis en revanche très opposé à l’élection de Matteo Maria Zuppi.
Je ne suis pas opposé à l’élection de Pietro Parolin, très doué et actif sur le plan diplomatique.
Et pourquoi pas un pape arabe !
Le cardinal Bichara Boutros Raei, le Mar des maronites au Liban ?
« Herzog », Saul Bellow.
« pendant aux siècles passés, le XIXe, le XVIe, le XVIIIe, il retrouva, datant de ce dernier, une citation qu’il affectionnait : « Le chagrin, Monsieur, est une manière d’oisiveté. »
pensant
Qui choisir entre Arborelius le suédois et Fridolin le congolais, il pleut des cordes, c’est raté pour la balade.
Pourquoi un pape noir aujourd’hui ? Mais enfin, pour ceci :
(de l’évangile selon Saint Matthieu)
(…)
16 Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
17 Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.
18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,
20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
pas facile de comprendre ce qui a fait changer F. Nietzsche entre le début et la fin des années 1870.
pourquoi Nietzsche n’est-il pas resté toute sa vie le Nietzsche de la « Naissance de la Tragédie ».
à ce moment-là il a tout pour réussir, il est totalement inséré dans la société de l’époque, c’est même un vrai poète et surtout un excellent personnage « romantique ».
en plus pour exprimer ses souffrances personnelles il avait justement à sa disposition le romantisme qui représente un courant où les poètes se lamentent en permanence.
le romantisme c’est aussi l’art pour l’art, c’est clamer son admiration pour la grandeur de l’art, l’Immense Beauté de l’Art, le point d’orgue étant le type qui chope un malaise devant un tableau tellement ce tableau est beau.
qui plus est en étant l’ami de Richard Wagner, et être l’ami de Wagner à cette époque en Allemagne c’est comme être opte avec Hendrix fin des années 60.
dans une ambiance pareille à la limite du délire permanent un type comme Nietzsche avait tout pour s’éclater….
et pourtant ce type va faire le choix de claquer la porte au nez de tous ces amis Richard inclus, de claquer la porte à son époque romantique, pour devenir le plus grand complotiste de l’Histoire humaine.
Nietzsche est le Saint Patron de tous les complotistes comme mézigue.
le mec il a dit tous les sages et les philosophes qui ont véhiculé la recherche de la vérité depuis Socrate ont fait en sorte de nous cacher l’essentiel !
je sais pas si on imagine le niveau de complotisme : tous les philosophes depuis Socrate se sont présentés à nous comme ceux qui recherchaient la vérité alors qu’en fait ils se sont arrangés entre eux au fil des générations pour nous cacher la Vérité !
les philosophes nous ont caché la vérité ! voilà ce qu’écrit Nietzsche.
à la place ils nous ont vendu de fausses vérités.
il le dit même pour Schopenhauer qu’il considérait pourtant comme son maitre, celui qui lui avait fait découvrir l’amour de la philosohpie, que la souffrance des individus n’importe peu ce qui compte c’est la grandeur de la race etc… Nietzdche aurait pu continuer de s’éclater avec ce genre d’idées à la c.n de grandeur de la race, pourtant Nietzsche va dire de lui qu’il est un « faux monnayeur » comme les autres !
Schopenhauer est un faussaire comme tous les autres philosophes avant lui !
à partir de là Nietzsche va commencer par détester celui qu’il a été quand il écrivait comme un larbin du système la Naissance de la Tragédie et il va faire ce que font tous les complotistes : rechercher cette vérité qu’on nous cache !
ce qui fait de Nietzsche le Saint Patron de tous les complotistes et autres conspirationnistes qui comme lui se sont donnés comme seul but dans l’existence de trouver à la fois cette vérité que tous les philosophes depuis Socrate nous cahcent, mais aussi cette vérité que tout le monde nous cache, je veux dire pas que les types sur LCI ou dans Libé ou dans le Monde, non tout le monde c’est tout le monde !
en gardant toujours à l’esprit la façon dont Nietzsche a fini ces jours.
Non mais pourquoi creux ?
J’aime bien, dans le genre autosatisfaction béate, certain « Mes commentaires se suffisent à eux-memes »… MC
Peuquedé, ta gueule!
Oui, entendu effet, pour le Cardinal Sarah aussi.
En effet. Rhahhhh.
Et aussi cet enfoncement des « Princes de l’Eglise » à qui l’on doit tout de même, excusez-les, Michel Ange et quelques autres. Doublé d’une affligeante méconnaissance des principes pré-tridentins. Le « même pas curé » appliqué au Visconti en est un bel exemple. MC
Si le service enlèvement-equ🪱arrissage peut passer aujourd’hui pour le canasson ? C’est qu’il y a beaucoup de mouches depuis le temps🪰
« Bof. Mes commentaires, très pertinents, se suffisent a eux-mêmes. »
Le bonheur dans la souille.
Peuquedé à la niche aux poules!
Sarah mine à donf.
Sarah mène sa gueule de cirage.
Sarah dîne à l’œil.
Sarah bande (sous une soutane).
Le Sucebite déforme tout ce qu’il lit
J’ai déjà indiqué être parfaitement certaine qu’il n’a jamais acquis la lecture.
Formidable de confondre curé et diacre.
Le pape François, très nietzscheen, version Zoro astre, lol, dans un discours dit des quinze maladies avait comme dans les tontons flingueurs, fait une ordonnance et une sévère, pour les princes de l’Eglise.
J’en ris encore.
Histoire d’augmenter le level: Limite ce discours dit des quinze maladies pourrait être une lettre supplémentaire aux Provinciales… ce serait énorme. Franciscus , plus François que jésuite.
Curé est une fonction, à caractère non définitif, exercée par un prêtre.
Diacre ainsi que prêtre, évêque, sont des ministères ordonnés sacramentellement, in personna christi, donc à caractère définitif.
D. dit: 23 avril 2025 à 11h09
Un curé et un diacre c’est pas la même chose.
Trouve dans l’histoire, des papes qui n’ont pas été curé , ie eu charge de paroisse, avant de prendre la direction générale, Chief of the Board, du troupeau, à part l’ancêtre de Visconti, comme je l’ai indiqué plus haut.
C’est comme ceux qui deviennent président de la république sans n’avoir eu aucun mandat représentatif auparavant. Comment ? Tu penses à qui ?
On dit « jardin de curé » pourquoi? Le cultive-t-on de manière particulière? avec des fleurs spéciales, arrosées d’eau de bénitier?
pour une ambiance jardin de curé tout droit sorti d’un livre de Colette ou Pagnol.
https://www.amenagement-jardin.net/amenagement-jardin/jardin-de-cure/
Alors, ChatGpt a trouvé pour moi :
Très bonne question ! La plupart des papes dans l’histoire ont été évêques avant leur élection, car l’épiscopat est aujourd’hui une condition canonique pour accéder à la papauté. Mais il y a eu des exceptions, surtout dans l’Église ancienne.
Voici quelques papes qui n’étaient pas évêques au moment de leur élection (et parfois même pas prêtres) :
1. Saint Léon II (pape en 682-683)
Il était diacre avant son élection et n’a été ordonné évêque qu’après.
2. Benoît IX (pape à trois reprises entre 1032 et 1048)
Élu très jeune, il n’avait pas encore été ordonné prêtre ni évêque.
3. Grégoire XVI (pape de 1831 à 1846)
Moine camaldule, il n’avait jamais été évêque ni curé. Il fut nommé évêque (et cardinal) juste avant ou immédiatement après son élection.
4. Urbain VI (pape de 1378 à 1389)
Il était cardinal-diacre, puis nommé archevêque de Bari peu avant son élection, mais son expérience pastorale comme curé est douteuse.
Fait intéressant :
Depuis le pape Jean XXIII, tous les papes ont été évêques avant leur élection. Le Code de droit canonique actuel exige que l’élu soit évêque (et s’il ne l’est pas encore, il doit être ordonné immédiatement après).
Tu veux que je te fasse une petite frise ou tableau avec ces cas particuliers ?
C’est comme ceux qui deviennent président de la république sans n’avoir eu aucun mandat représentatif auparavant. Comment ? Tu penses à qui ?
…oh. juste à un certain De Gaulle. Vite oublié.
@oh. juste à un certain De Gaulle. Vite oublié
Oui, tu as raison. on pense pas à tout 🙃
« A chaque cadeau perçu, le pape François avait décidé de le revendre, comme quand il avait cédé une Lamborghini pour 715.000 euros en 2018. L’ensemble de ces sommes était reversé à des associations caritatives. Son prédécesseur Benoît XVI avait quant à lui perçu près de cinq millions d’euros de droits d’auteur pour son ouvrage « Jésus de Nazareth ». »
https://www.20minutes.fr/societe/4149732-20250422-mort-pape-francois-salaire-souverain-pontife
« La « douce France » est synonyme du jardin de curé, car s’il est intemporel il évoque malgré tout le temps où on prenait le temps. De vivre, de profiter, d’observer. Explorons plus en détail le secret de ce petit paradis terrestre. »
donc vous devez savoir!
Je pense qu’un chemin non creux aura moins de flaques au milieu. Donc un chemin convexe est préférable à un chemin concave.
arrosées d’eau de bénitier?
jardin de bouffe-curés
@Tu veux que je te fasse une petite frise ou tableau avec ces cas particuliers ?
Non,merci, c’est très bien comme ca.
les papes aussi sont experts en bulles qu’on ne trouve pas à ANGOULEME
3Une bulle (en latin : bulla, c’est-à-dire le sceau) est un document pontifical scellé. Une bulle désigne un décret du pape rédigé en forme solennelle et scellé soit d’un sceau de plomb (la bulla) pour les documents ordinaires, d’une bulla d’or ou d’argent pour d’autres plus importants, soit plus simplement d’un cachet de cire. Elle est ordinairement désignée par les premiers mots du texte, l’Incipit. Le pape adresse — il fulmine — certains types de messages sous la forme de bulles.
PHILjardin de bouffe-curés
D’APRES MOI? c’est arrosé au vin de messe, faut voir les curés du cinéma!
« A chaque cadeau perçu, le pape Ffrançois avait décidé de le revendre, comme quand il avait cédé une Laamborghini pour 715.000 eeuros en 2018. L’ensemble de ces soommes était reversé à des associations caritatives. Son prédécesseur Bbenoît XVI avait quant à lui perçu près de cinq miillions d’euros de droits d’auteur pour son ouvrage « Jésuus de Naazareth ».
220 miinutes
Moi je suis pour un retour à un pape italien. Y’en a marre de tous ces métèques polonais, allemand ou argentin !
Pie postulatio voluntatis (Une pétition volontaire faite avec dévotion …) est une bulle pontificale fulminée le 15 février 1113 par le pape Pascal II , dans laquelle le pape reconnait officiellement la création des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Aujourd’hui, le document est conservé à la Bibliothèque nationale de Malte à La Valette, Malte.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_postulatio_voluntatis
Le Vatican et les églises : un Lupanar et des bordels…pédophiliques !
Vive l’amour du prochain, prochain gamin, bambin, galopin…
un point commun sur Dieu et la foi, entre Nietzsche et JD Vance, c’est la question de l’honnêteté vis à vis de soi, Dieu donne non pas une vérité du monde, mais une vérité sur soi.
un point commun sur Dieu entre Nietzsche et Dostoïevski porte sur l’anti-Dieu (ou le diable), les deux nous enseignent que le Diable porte sur Dieu une vision plus large que celle portée nous, parce que nous ne percevons Dieu que sous l’angle de la morale, alors que le diable le conçoit sous l’angle de la vie : pour l’homme Dieu n’incarne que la Bonté (ce qui pour Nietzsche n’est qu’un « préjugé »), pour le diable Dieu incarne à la fois le Bien et le Mal au delà de ce que les hommes considèrent comme étant le bien et le mal.
Langue française
J’entends un homme politique très connu confondre « dispendieux » et « dépensier ». Qui est porté à la dépense est dépensier. « Dispendieux » veut dire « coûteux ».
un des points de rupture entre Nietzsche et Schopenhauer est que ce dernier voulait remplacer la religion par la morale, alors que Nietzsche avait compris que la morale sur laquelle était fondée la religion était en voie de disparition.
Nietzsche avait raison.
d’où le paradoxe de vivre dans des sociétés qui refusent de parler de morale, rejettent même l’idée de morale, ou ceux qui parlent de morale, font de la morale la chose à abattre etc… tout en continuant de parler de religion et s’attrister à la mort d’un pape.
Nietzsche avait anticipé plus que nul autre ce paradoxe qui ne repose sur rien d’autre qu’une des formes de l’hypocrisie des sociétés modernes.
Nietzsche considérait qu’un des malheur des hommes avait été d’avoir voulu déifier leur morale et moralisé leur Dieu.
L’assasseure, ce vieux pâté verdi, n’a visiblement acquis la lecture qu’au niveau des charretiers.
Crissian de Pleyel, délinquant notoire, va avoir sa petite surprise, patience.
Nietzsche rapporte dans « l’Antéchrist » ce passage de l’évangile de Luc :
« Jésus regarda quelqu’un qui travaillait pendant le sabbat, et il lui dit : Homme, si vraiment tu sais ce que tu fais, tu es heureux. Par contre si tu ne le sais pas, tu es maudit et transgresseur de la loi ! »
question du jour : pourquoi Jésus dit-il cela ? quel est le sens de ces propos ?
je ramasse les copies dans 1 heure et ne copiez pas sur le voisin !
Ta gueule, keupu…
Pauvre charogne, que veux-tu qu’il m’arrive à part te faire une petite visite ?
Hurkhurkhurk!
Patience…
On verra, gros bestiau, qui parlera le plus poliment à l’autre.
J’ajoute que beaucoup de gens savent qui tu es ici. Tu comptes un peu trop sur l’oubli. Imprudente.
Nous sommes à un moment ou n’importe qui peut se plaindre de n importe quoi, Chaloux…Surtout si ce n’est pas fondé!
Se plaindre, peut-être, mais être plaint c’est une autre affaire. Cette pauvre Assasseure est surtout pleine du matin au soir…
Cette pauvre fille n’est qu’un vieux sac impotent plein de champignons dont ne ferait pas une omelette. Bonne pour l’asile.
@M charoulet
j’espere pour vous que cet bévue ne vient pas de l’agrégé de lettres classiques qui nous sert de premier ministre
sinon vous avez du souffrir de voir une de vos certitudes ébranlée
L’individu est un huissier défavorablement connu sur la place. D’autres sont sur le coup, et la suite sera la surprise ;un délinquant de cet acabit, ça ne passe pas inaperçu.
C’est bon, l’omelette aux champignons.
Miam !
Il a déjà à son cv quelques mois de bannissement d’un blog public pour diffamation, ça va aider aussi.
Closer, je suis outré par vos propos.
« Le Diable le conçoit sous l’angle de la Vie. » Juste, pour les phénomènes dits de » Possession » au Dix Septième siècle . Mais dans lesdits phénomènes, disons du Labour à Jeanne des Anges, combien il y en a t’il de faux???
Je suis très favorablement connu, sauf par ce sac de dons d’organes refusés.
On ne dit plus « huissier ».
Il paraît qu’une exposition Gauguin a fait scandale à Londres en 2019 parce que le peintre était considéré comme un pédophile qui avait répandu la syphilis chez les gamines locales à peine pubères.
Certains wokistes voulaient brûler ses toiles.
Une certaine Sue Prideaux, écrivaine féministe admiratrice de la peinture de Gauguin a fait une contre enquête. Il en ressort que:
– Gauguin n’avait très probablement pas la syphilis.
– Sa compagne Tahamana, modèle de beaucoup de tableaux n’avait pas 13 ans mais 15 et avait été « offerte » à Gauguin pas ses parents sans contrepartie monétaire, comme c’était la coutume dans ces contrées; elle est revenue chez lui librement après avoir été mariée à un autre homme.
– Gauguin était féministe et a défendu l’égalité des droits entre les hommes et les femmes.
– Enfin, il s’est opposé frontalement à l’administration coloniale en plusieurs occasions.
Bref, de paria il est transformé en icône progressiste.
Finalement ses tableaux ne seront ni brûlés ni aspergés de soupe…
(Guardian Weekly)
A propos de maltraitance, un présentateur de radio ce matin se souvenait d’avoir été tabassé gravement par un instit dans une école tout ce qu’il y a de plus laïque. Sa mère avait rigolé quand il lui avait raconté. Un autre racontait qu’à son époque, non seulement les parents ne s’indignaient pas d’une torgnole reçue à l’école mais en collaient une deuxième à la maison…
J’ai vu moi mon instit public déculotter plusieurs élèves et leur donné une fessée cul nu devant toute la classe…Je n’ose pas imaginer les commentaires s’il s’était agi d’un curé.
donner
« Parmi les successeurs potentiels du pape François, 54 sont d’origine européenne, 24 viennent d’Asie, 22 d’Amérique centrale, 17 d’Afrique, 16 d’Amérique du Nord et 4 d’Océanie. »
Ouest France
Il faut enlever ceux qui auront 80 ans dans les 15 jours à venir.
Cela ne fera jamais qu’une probabilité non pondérée de 0.74% d’avoir le bon numéro.
L’huissier véreux, du boy’s club Pélicot, a un langage gras de la gueule qui le structure, a force de fréquenter les mordonne & charmorand.
La Proc’ y sera très sensible…
Je demanderai une analyse psychiatrique de la peau de serpent sans queue ni tête.
Pas l’heure de la soupe à l’HP?
Hurkhurkhurk !
Je trouve malgré tout des avantages à l’IA. L’outil permet de compiler des données en un temps record. Très pratique pour récupérer très rapidement des commentaires publics sur un blog public.
Deux excellents écrivains dont l’un se trouve dans la Pléiade. N’oublie pas déposer plainte contre Gallimard, vieille haridelle malodorante.
Pas d’amalgame, la procédure suit son cours. Au moins tout le monde aura été prévenu.
Ma pauvre vieille, tu te fais encore plaisir toute seule, une vieille habitude… Tu ne sais manifestement pas comment fonctionne la justice… Pauvre vieux sac ridicule…
La suite sera évidemment publique.
Tu peux compter sur moi ! Pauvre vieille folasse.
Quant a l’autre délinquant, je me questionne sur l’opportunité de rerouter ce commentaire , à propos de François : « ll est mort. C’est, à la réflexion, ce qu’il pouvait faire de mieux… »
sous une vidéo YouTube, où l’auteur créé du contenu pour un diocèse breton ultra de la bollo cie et deux ou trois folles de la messe en latin.
Vais voir, chaque chose en son temps.
à propos du pari (appelé plus haut par KRISTEVA(« et moi »)je lis dans philomag
« Le pape François, jésuite, envisage de béatifier Blaise Pascal, célèbre adversaire de son ordre : proximité spirituelle ou calcul cynique ?
Le 6 juillet dernier, Eugenio Scalfari, athée de gauche, fondateur du journal italien La Repubblica, âgé de 93 ans, était invité par le pape François au Vatican. Les deux hommes se connaissent et s’estiment. Dans un précédent entretien, ils avaient déjà évoqué Descartes. Cette fois, Scalfari parle de Spinoza et de Pascal. Faisant l’éloge de ce dernier, l’homme de presse conclut : « Personnellement, je pense que quelqu’un comme Pascal devrait être béatifié. » Et le souverain pontife de répliquer spontanément : « Moi aussi, je pense qu’il mériterait la béatification. J’envisage de demander la procédure nécessaire et l’avis des organes du Vatican chargés de ces questions, en faisant part de ma conviction personnelle positive. »
Réponse étonnante de la part du premier pape jésuite de l’histoire, car Pascal, éminent représentant du courant janséniste, fut l’un des plus farouches adversaires de la Compagnie de Jésus. Dans Les Provinciales (1657) – qui eut en son temps un succès considérable mais que le pape Alexandre VII mit à l’Index –, il accusait les Jésuites de vendre à bon compte l’absolution divine, ce qui favorisait les conduites laxistes.
«
Qui habet aures audiendi audiat
« Je suis né orthodoxe, puis j’ai étudié la philosophie. Mais la philosophie n’a résolu aucun de mes problèmes. À Berlin, pendant mes études, j’ai eu un gourou allemand, Martin Steinke, qui avait vécu 30 ans en Chine et connaissait très bien la discipline zen. Grâce à lui, j’ai compris où se situent les limites de la pensée, ce qui, en musique, est pensable et ce qui ne l’est pas. C’est la voie du zen. Je peux certifier que sans le zen, je n’aurais pas perçu ce principe exceptionnel : la fin est au commencement. La musique n’est que la réalisation de ce principe. »
Sergiu Celibidache, Gebhard Hielscher, Südd Zeitung, 13 octobre 1986
En parlant de Mme Pélicot, je remarque que, contrairement aux viragos qui prétendent parler en son nom ici, elle aurait, selon la presse, rapidement retrouvé un ami avec qui passer d’heureuses années, ce qui tendrait à prouver qu’en dépit de sévères épreuves ,elle n’est pas dans l’état d’esprit de nos rombières qui, pour leur part, ne sont plus, ou à peine, visitées, même par le docteur. Une leçon.
La pauvre Assasseure a si peu d’esprit que pour elle un mot d’esprit est un délit. Elle est complètement sénile.
Les étranges fréquentations de Bergoglio ne se limitent pas à Scalfari, mais incluent également Emma Bonino, une figure importante du radicalisme libéral et du féminisme italien.
Les papes m’indiffèrent.
En envisageable de proposer Blaise Pascal pour la beatification, il lui fallait bien sûr manger son chapeau, du fait des frasques, lol, du génie contre sa Compagnie.
Très habillement, François a en quelque sorte réduit et noyé la diatribe pascalienne, les Provinciales, dans un anachronisme , disons érudit. Qui ira en effet vérifier si les jésuites de la Sorbonne visés par Pascal étaient des pelagiens et admirer le tour de passe passe rhétorique de François sur cette histoire de grâce…
Mais il nous restera cet extraordinaire hommage du chef de l’Eglise à celui qui vecut une nuit de feu, dans sa
« LETTRE APOSTOLIQUE
SUBLIMITAS ET MISERIA HOMINIS
DU PAPE FRANÇOIS
POUR LE QUATRIÈME CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE BLAISE PASCAL »
En ligne et déjà postée sur ce blog.
En envisageant
Lorsqu’on a affaire à 1,4 milliard de personnes, avoir un œil sur qui les représente est une marque de réalisme.
un article assez drôle de reporter sans frontière sur le chaos journalistique engendré par la fin de l’usaid.
car cela pourrait mettre fin à « la presse indépendante ».
comme si les néocons et Soros allaient refiler des millions à des journalistes pour favoriser leur « indépendance ».
parce que les néoconservateurs américains et George Soros sont de grands défenseurs de la libre pensée, de l’indépendance et de l’objectivité médiatique.
l’erratum à la fin de l’article est aussi assez croquignolesque :
Erratum : Nous avions indiqué que 9 médias ukrainiens sur 10 reçoivent des subventions l’USAID, mais il s’agit en réalité de 9 sur 10 qui reçoivent des aides internationales, l’USAID étant le premier bailleur des médias indépendants. Cette erreur, que nous regrettons, a été corrigée.
Maintenant que François est parti, il est hautement improbable que ce génie des sciences devienne un jour bienheureux.
A la Curie, ils ont du chercher longtemps des miracles pour faire aboutir le dossier de beatification de Costa de Beauregard et ça a duré 100 ans… François venait tout juste de signer la beatification.
Je lis qu’elle est est reportée sine die.
d’ailleurs il parait qu’il y a un tas de « journalistes » qui intervenaient sur les plateaux, maintenant on ne les voit plus dans ces émissions par contre on les retrouve à l’entrée de LCI ou du bâtiment de Radio France à faire la manche.
Je l’écoute, et il m’épate. Il a 103 ans.
https://www.instagram.com/reel/DGIZTACPBKM/?igsh=dTh5am10eDFjdmts
si ça se trouve sans USAID et Soros même BHL Et Glucksmann vont devoir s’inscrire pour toucher les allocations chômage.
« A la Curie… »
l’antre de Marie…
@Curie, l’antre de Marie…
Ma gni fi que
@ »envisageable de proposer Blaise Pascal pour la beatification »
pourquoi pas plutôt Spinoza qui explique dans l’Ethique que l’immuabilibilté est le prédicat de la perfection.
ou bien pourquoi ne pas béatifier Nietzsche ? le plus grand des croyants ?
ou même pourquoi ne pas béatifier Dostoïevski ?
béatifier les hommes du souterrain qui n’assignent plus la première place aux représentants de l’idéalisme et du matérialisme ? et tous ces systèmes philosophiques qui vont croire aux gens que tout va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Et alii
De manière ordinaire, le curé vivait dans un presbytère qui jouxtait l’église. Et se trouvait adossé un jardin, dit le jardin de/du curé. Jardin de manière générale extraordinaire, quoi que je ne sais pas sûre que ce soit le curé qui s s’en soit occupé.
« @Curie, l’antre de Marie…
Ma gni fi que »
je sais.
je ne sois pas sûre
Glucksmann Raphaël est député européen ..vos fiches ne sont pas à jour !
Le plus extraordinaire fut certainement celui du curé de Rennes-le-Château. Un certain Bérenger Saunière.
keupu la curée
Jardin de curé pour moi c’est la présence de buis le long des allées.
« Glucksmann Raphaël est député européen ..vos fiches ne sont pas à jour ! »
quelle misère, je n’étais pas courant, cela veut dire que tout le pognon qu’il reçoit des néoconservateurs et de Soros c’est juste une prime de fin d’année pour payer les cadeaux de Noël ?
alors que ces pauvres journalistes indépendants ukrainiens qui n’avaient que l’argent de Soros et l’usaid comme seul revenu ne vont même plus pouvoir acheter des cadeaux de Noël pour leurs enfants ?
Saint Soros priez pour eux et leur pauvre âme déchue…
Le jardin du curé est l’héritier du jardin romain (hortus), lui-même héritier du jardin grec (kepos — paysage protégé), dont nous ne savons presque rien, si ce n’est qu’il fut à son tour l’héritier du jardin perse.
n’empêche que le système Soros avec ses révolutions de couleur pour apporter la liberté et la démocratie aux incroyants c’est hyper balèze.
là où nos oligarques se payent le Monde ou d’autres petits journaux pour protéger leurs petits intérêts personnels, Soros lui a dépensé de millions pour verrouiller tout le système médiatique mondial !
à côté de Soros nos Arnault & gendre, Bolloré etc… c’est tous des petits bras.
c’est pour ça Soros c’était lui-même comparé à Dieu.
là où le pape n’est que le représentant du Dieu, Soros boum ! lui c’est Dieu qui peut changer grâce à son armée de journalistes le cours de la vie de milliards de gens sur cette planète !
sérieux entre avoir une armée de fidèles et une armée de journalistes tout aussi fidèles je veux dire y’a pas photo : s’il faut choisir entre Dieu et les journalistes perso je prends les journalistes !
d’ailleurs Soros a compris que le journalisme était le clergé de la nouvelle conquête coloniale pour convertir les peuples aux bienfaits de la liberté et la démocratie.
d’ailleurs le conflit en Ukraine restera dans l’histoire de l’occident comme sa dernière guerre coloniale avec des journalistes à la place des jésuites.
plus tard les historiens écriront que le colonialisme de l’occident a pris fin avec la guerre en Ukraine au début du 21è siècle.
par un échec
et au final comme Trump a bloqué ses subventions pour mener ses guerres coloniales à travers le monde Soros l’a eu dans le baigneur.
cela marquera la fin de l’histoire.
et plus tard tous les journalistes de tous nos médias iront se recueillir sur la tombe de leur Dieu Soros et déposer des fleurs.
si dans cette époque future il existe une béatification médiatique Soros sera béatifié.
l’Ukraine marquera la fin de l’ubris occidental.
cette envie d’étendre à l’infini l’occident partout dans le monde… boum ! là ils se sont heurtés à un mur.
les mecs en face ils ont dit niet ! l’occident n’ira pas plus loin… vous allez vous arrêter au Kosovo…
C drôle (non) lundi matin, ai annoncé le décès de notre Pape à ma mère en lui faisant écouter la cloche. Elle m’a dit « sonne le glas ». Et depuis lundi tous les soirs sonne le glas.
J’en ai des frissons.
celui qui ne doit plus rien comprendre au film c’est Macron.
en fait les américains peuvent faire ce qu’ils veulent, les chinois et les russes : c’est les 3 seuls pays au monde qui peuvent faire ce qu’ils veulent vu qu’ils sont les seuls à être totalement souverains.
par contre Macron lui il dépend des agences de notations : s’il y en a une qui met une mauvaise note la France est coulée…
du coup au début du conflit en Ukraine il voulait parler avec les russes.
les américains sont arrivés et ils ont dit à Macron si tu continues à faire le malin nos agences de notations vont te torcher…
du coup virage à 180 degrés il est devenu le plus bezlliciste de la bande.
et là il a les américains qui reviennent et qui lui disent le contraire : si tu te calmes pas tu vas te faire torcher par nos agences de notation.
du coup le mec il est perdu complet…
le truc drôle c’est les dernières annonces des agences de notation : une a dit « on devrait baisser la note, mais on va pas le faire de suite on va attendre un peu » et une autre a dit « on va repousser de quelques jours notre note donnée à la France » et là on attend celle de S&P…
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