Mais qui ne se dit pas républicain ?
On ne s’attendrait pas à ce qu’un tel livre soit un « livre de l’été », catégorie floue dont on a longtemps crû qu’elle était un genre en soi, qui condamnait les lecteurs à s’abêtir au soleil en lisant des romans particulièrement creux fabriqués à cet usage. Mais depuis l’incroyable succès de plage de Montaillou, village occitan d’Emmanuel Le Roy Ladurie en 1975, passionnante mais assez aride étude d’ethnohistoire sur la vie de paysans montagnards imprégnés de foi cathare au XIVème siècle, éditeurs et libraires ont compris qu’ils avaient intérêt à ne pas trop programmer les habitudes de lecture en été (dans un genre différent, mais de manière tout aussi inattendue, La première gorgée de bière de Philippe Delerm obtint un succès équivalent en 1997).
Bref, ce serait bien si les Français emportaient dans leur sac de plage, de plaine ou de montagne De Révolution en République, les chemins de la France (1376 pages, 33 euros, Quarto Gallimard), un sacré pavé de Mona Ozouf recueillant en un seul volume une grande partie de son œuvre. On peut rêver, non ? Ils n’auraient pas à le regretter car ces pages crépitent d’intelligence érudite, critique, souriante, savante, inspirée sous la plume de l’une des rares historiennes qui soient également un authentique écrivain ; son métier d’universitaire ne l’a jamais fait renoncer à ses passions premières pour la philosophie et la littérature. Risquons une catégorie : écrivain de la France. Car on peut passer une vie à écrire la France dans son passé.
Ici, pas de formule à l’emporte-pièce, pas de jeux de mots faussement brillants, pas d’épate lecteur mais une plume tenue, précise, imagée, classique mais libre. A l’heure où la question identitaire est de tous les débats, et ce n’est pas près de s’éteindre, notamment dans la tendance à définir la République en l’opposant à la démocratie, ce livre est indispensable. Il ne faut pas se laisser effrayer par la poids ou le prix, juste se dire qu’on peut l’ouvrir à n’importe quelle page ou presque (ici le sommaire), et que c’est le genre de livre que l’on conserve toute une vie pour mieux y revenir car il n’est pas près d’être daté alors que le temps en est le personnage récurrent.
La République est aussi une civilisation. Mona Ozouf est de ceux qui ont su la scruter là où d’autres ne s’étaient pas toujours attardés, interrogeant ces révolutionnaires qui avaient la prétention de « ne dater que d’aujourd’hui » et ces délégués des Etats généraux qui avaient l’outrecuidance ethnocentriste de rédiger une déclaration des droits de l’Homme (elle ne deviendra «universelle » qu’en 1948 par l’insistance de René Cassin à l’ONU), ensemble de principes et de valeurs destinés à l’humanité toute entière, et non uniquement aux Français, comme ce fut le cas dans d’autres pays.
Ses portraits sont savoureux. Mais des grands hommes de la Révolution, elle ne sauve vraiment que les deux qui lui paraissent avoir de l’envergure : Mirabeau pour sa vision, Robespierre pour ses discours. Sous sa plume, les autres apparaissent soit moyens, soit médiocres. Il n’y avait décidément que Mirabeau pour lui offrir ce qu’elle s’est appropriée comme une formule-fétiche tant elle en dit de la Révolution, du rêve de créer du neuf :
«Il nous est permis de croire que nous recommençons l’histoire des hommes».
On y apprend des détails croustillants relatifs à son ego-histoire. Femme dans un milieu d’hommes, elle n’osait trop se lancer dans l’aventure de l’écriture, ne s’autorisait pas. Alors ses copains (Jacques Ozouf qui deviendra son mari, François Furet, Pierre Nora) lui demandaient de corriger leurs propres textes, et même un peu plus puisqu’en les relisant une fois parus, il lui arrivait de sursauter : «Mais c’est moi, ça !»
Les medias lui ouvrent souvent leurs colonnes, et lui tendent leurs micros. Quitte à lui faire réviser certains jugements. Son pessimisme quant aux capacités de réveil de la « République engourdie » a été, de son propre aveu, battu en brèche par les manifestations du 11 janvier dernier à Paris, l’occasion d’une catharsis nationale au cours de laquelle au chagrin se mêla selon elle « une sorte de remords collectif de ne pas avoir suffisamment pleuré les victimes de Mohamed Merah”. Il est vrai que les manifestations dans tout le pays tenaient de la fête révolutionnaire, du moins dans leur revendication implicite à une appartenance collective qui ne pouvait être que nationale. Dans le débat sur l’école, et bien qu’elle ne soit pas responsable de tout même si c’est une passion française de penser l’inverse, elle défend haut et fort la figure de Jules Ferry, idole traditionnelle de la gauche aujourd’hui revendiquée par la droite ; mais pour autant, elle n’a pas la naïveté de prôner la restauration de l’école modèle Jules.
J’ai déjà écrit dans ces colonnes (cf liens supra) tout le bien que je pense de sa personne et de son oeuvre. Ce Quarto m’a été surtout l’occasion de revisiter sur ses traces la notion de république, certainement l’enjeu avec lequel nous aurons le plus souvent à nous colleter dans l’avenir proche car il les contient tous qu’il s’agisse d’école, d’identité, de communautarisme, de la persistance de l’esprit contre-révolutionnaire, des anti-Lumières… C’est l’une, sinon la ligne de force du recueil.
La République a été abusivement identifiée à la Révolution française, époque chaude pour toute imagination portée à l’utopie, alors que les Constituants n’entendaient pas se priver du concours du roi. Mona Ozouf montre bien comment chacune des deux visions du monde antagonistes a dû négocier avec sa rivale dans le souci de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain :
“Songeons à Chateaubriand : cet adorateur de la tradition et de la transmission sait qu’il faut, toute nostalgie remise, marcher avec son temps, et tenir compte du fait moderne et démocratique : on ne refera pas un Ancien Régime. Et songeons à Stendhal : ce pourfendeur du pouvoir des pères (Dieu le père compris), qui plaide le droit des fils à s’affranchir du gouvernement des morts, n’est pas prêt pour autant à mépriser les vertus et les charmes de la civilité aristocratique : la France, selon lui, ne sera jamais si républicaine qu’elle puisse se passer de la meilleure part de l’Ancien Régime”.
Autant la mémoire nourrit en Stendhal un républicanisme d’instinct, autant elle empêche Chateaubriand de se rallier à l’idéal républicain, ne fût-ce que par respect pour ses parents massacrés par la Terreur. L’auteur, qui consacre un brillant chapitre à Stendhal, tient que, si le républicanisme est énergique, sincère, passionné, individuel, aventureux, téméraire, bref le contraire de la tiédeur démocratique, alors Stendhal en fait quelque chose d’aristocratique, non dans la filiation mais dans l’élection esthétique et morale.
Il a fallu les Républicains de 1880 pour offrir aux Français une version réconciliée de la République, intégrant tant le travail des siècles opéré par l’Ancien régime que la vision du progrès humain de la Révolution. Ce compromis, soucieux de garder le meilleur des deux côtés contre toute idée totalitaire et terrorisante de tabula rasa, d’idéal terrifiant de pureté et d’homme nouveau, est à l’image des aventures de la République depuis un peu plus de deux siècles. Il lui a fallu aussi concilier ses grands principes de rejet de la différence et son aversion pour la division, avec la passion exclusive du bien public. Ainsi à l’école des hussards noirs de la République, les maîtres ont exalté les particularités régionales tandis que l’Etat écrasait toute velléité d’enseignement des langues régionales au nom de la lutte contre les particularismes hérités du passé.
Tout un art du compromis, de la composition et de la négociation, en équilibre instable sur le fil de la transmission reliant l’héritage à l’innovation. De quoi forger un esprit sinon un caractère communs. Ayant fait leurs preuves à cet exercice, les Français y ont appris le grand art de l’accommodement, qu’ils ont pratiqué dans leur ensemble pendant les années 1940-1942.
Plus personne ne se dit girondin ou hébertiste, mais « jacobin » conserve une brûlante actualité. A l’origine et stricto sensu, cela désignait l’adhésion à un système de gouvernement et d’opinion qui a tenu durant les quatorze mois de la dictature montagnarde. Avec le temps, l’épithète est devenue synonyme de la Révolution française toute entière, elle-même longtemps identifiée par une école historique à la révolution bolchevique qui avait revendiqué l’héritage jacobin. Or, quand on ouvre le mot, qu’y trouve-t-on encore ? patriotisme, centralisme, indépendance, grandeur de l’Etat-nation, idéologie du Salut public… Mona Ozouf, qui fait l’inventaire des contradictions et récupérations de l’épithète, se dit convaincue in fine que, maintenant que la gauche a compris qu’elle pouvait récuser le jacobinisme tout en demeurant fidèle aux idéaux de la Révolution, le débat va pour pouvoir à nouveau s’engager et on va pouvoir à nouveau « plaider pour ou contre les Jacobins ». Un bon signe, non ?
Aujourd’hui, longtemps après la naissance officielle du républicanisme (septembre 1792), qui ne se dit pas républicain ? L’épithète a été mariée à tous les substantifs disponibles dans le lexique politique. Et Sarkozy en a rajouté une couche en tentant d’en confisquer l’usage au seul profit de son parti. C’est devenu une auberge espagnole qui fait presque regretter le temps pas si éloigné de son histoire conflictuelle où les anti vouaient aux gémonies « la gueuse » avec Maurras, et « Marianne la morveuse » avec ceux qui collaient systématiquement leurs timbres à l’envers en haut à droite de l’enveloppe afin que ladite en ait la tête retournée. Même le néo-Front National excipe en toutes circonstances de son attachement aux idéaux républicains !
Puisque tout le monde, c’est à dire n’importe qui, s’en réclame, qu’est-ce que cela peut encore signifier dans la France de 2015 de se dire fondamentalement républicain ? Il y aura urgence à redéfinir la notion si on veut lui rendre sa puissance d’appel, à redonner un contenu à l’idée, mise à mal sinon discréditée par l’Histoire, si on veut qu’elle continue à incarner un idéal. Pas de meilleur guide que ce livre conçu dans la perpétuelle tension personnelle de l’auteur entre l’appartenance et la liberté, entre l’universel de son républicanisme et les particularismes de son enfance bretonne ; c’est l’un des rares livres qui permettent de comprendre l’obsession de l’unité dont souffrent les Français :
« Tous les saluts rhétoriques à la diversité ne les retiennent nullement de chercher la formule fixe et indiscutée de leur identité »
Celle-ci a été faite de la prééminence de l’Etat centralisateur, qui a précédé la nation ; de la prégnance de ce que la République est une-et-indivisible ; d’une vocation missionnaire à propager l’universel démocratique. Toutes choses en crise. Reste à dénouer l’énigme : pourquoi dans ce vieux pays, marqué par une longue tradition de continuité dynastique, administrative, territoriale rôde toujours ce que Mona Ozouf appelle très justement « la menace de la déliaison » ?
(« Rouget de Lisle chantant pour la première fois la Marseillaise en 1792 chez Dietrich », huile d’Isidore Pils, 1849, Musée historique de Strasbourg ; « La République nourrit ses enfants et les instruit » huile sur toile d’Honoré Daumier, 1848, musée d’Orsay)
493 Réponses pour Mais qui ne se dit pas républicain ?
À poils, républicains
« Alors que le ton monte entre les deux femmes, tout le groupe est venu fondre sur la jeune fille en maillot de bain pour la rouer de coups. La victime s’en est tirée avec 4 jours d’incapacité totale de travail.
L’enquête de la brigade de répression des violences a permis d’identifier les cinq filles. Deux sont mineures: la première, 16 ans, a fait l’objet d’une convocation devant le délégué du procureur tandis que la seconde, 17 ans, a été placée sous le statut de témoin assisté. »
Tu parles d’une identification.
Révélateur du climat ambiant: ce genre de nouvelle soulève immédiatement la fureur des commentateurs (de Libé au Figaro).
« Elles s’appellent comment »?
Pas le cas il y a dix ans.
On se calme. cette question n’est pas républicaine!
Pourtant tu es très ressemblant parmi les triplés de Daumier, JC !
Attila dit: 26 juillet 2015 à 15 h 00 min
Pourtant tu es très ressemblant parmi les triplés de Daumier, JC !
Et cette femme musculeuse, elle ne fait pas Mariage pour tous?
Et toc.
Ses lardons sont probablement le produit d’une création assistée (par l’école).
Touite
Il y a 120 ans, Dr Freud se lançait dans l’interprétation des rêves. Première interprétation du premier rêve suit.
On reste confondu devant l’arbitraire de telles interprétations.
JC….. dit: 26 juillet 2015 à 14 h 28 min
Equipée d’un gode Bouguereau, modele de Luxe, acier, mohair et soie
Oui, oui… Faudrait quand même que ça soit distribué dans les Duty free ! Y a que là qu’on prend un peu le temps de penser à soi…
Je ne prends nullement la défense de ces agresseusses, JC, mais reconnaissez qu’il y a des tenues inadmissibles. On trouve de plus en plus de gens torse-nu sur les pelouses des parcs, il faut bien comprendre et savoir que c’est interdit, parce que vision imposée aux autres, or la liberté des uns s’arrête ou celle des autres commence. Être en maillot de bain sur une plage, ça me semble normal et aujourd’hui admis par toute personne un tant soit peu correctement civilisée L’être ailleurs, c’est déjà avoir franchi un pas, encore une fois je ne soutiens aucunement de telles agressions, mais si les autorités et municipalites prenaient leur responsabilités et verbalisaient comme il se doit les maillots de bain portés n’importe où, cela eviterait aussi ce genre de dérapage.
qu’est-ce que j’en sais si Stiegler est foutraque ? effectivement il avait bien commencé sa vie braquant des banques et ensuite il a mal viré : il est devenu philosophe.
maintenant qu’il a oublié commencé on fait exploser un coffre-fort d’une banque il rêve de faire exploser le capitalisme entièrement, c’est un projet magnifique, n’est-ce pas ? il pense que le système implosera tout seul, de lui-même, comme un grand garçon.
pour en revenir à Stendhal, disons que comme Nietzsche il na pas un sens de la collectivité très développé.
en fait ces gens pensent le monde par la lorgnette de l’individu, de l’individu dont la valeur s’estime à sa capacité d’émotion devant la beauté esthétique, et non pas politique, l’individu devient le centre du monde.
d’ailleurs c’est la différence entre Stendhal et Emerson, nous pourrions dire qu’ils poursuivent le même objectif : Emerson de libérer l’américain de son complexe vis à vis de l’européen, et Stendhal libérer le bourgeois de son complexe vis à vis de l’aristocrate, c’est marrant d’ailleurs de voir dans ce parallèle que le bourgeois est à Stendhal ce que l’américain est à Emerson et que l’aristocrate est pour Stendhal ce que l’européen est pour Emerson.
La différence entre Emerson et Stendhal c’est qu’Emerson voulait créer une nation, alors que Stendhal veut affiner (comme on le dit d’un fromage) l’individu.
En ce sens le projet Stendhalien a réussi, nous sommes des individus affinés comme des fromages à point, moelleux au centre et avec une croute épaisse, nous sommes tous devenus des petits Montaigne vivant au milieu de nos livres et jugeant de l’état du monde à partir des petites histoires contenues dans nos livres, des bataillons de Julien Sorel ballotés entre l’amour de soi et l’amour propre, et quand nous passerons devant le tribunal nous dirons comme lui que nous n’avons fait que suivre le chemin de croix de la nouvelle religion bourgeoise qui a fait de l’individu le prophète de ses croyances : tu dois avoir FOI en toi et devenir le fils de toi-même comme disait l’autre, comme le dit JS à ses accusateurs : pourquoi me condamner pour avoir les dogmes de cette foi nouvelle ?
mon cher U. nous vivons notre époque tellement crépusculaire.
Foutez-nous la paix, avec Stendhal, Hamlet, c’est obscessionel chez vous. Si vous avez des problèmes d’identification à des personnages de roman, ce n’est pas notre faute.
N’ayez pas peur, Labat, Carmen est à Iseult ce que Hollande est à la Merkel.
avant de vous quitter rererereredéfinitivement comme dab’ je vous informe que je suis déjà rererererevenu
D,
Nous devrions, si le climat le permet, VIVRE NUS … rien n’est plus sain que de se montrer tel que nous sommes !
NUS …
Dans les parcs, dans les temples, synagogues, églises et mosquées, comme pour nos élites dans les Ministères ou à l’Assemblée.
Cela remettrait bien des choses à leur juste place ….
encore un point républicaÏN S de mes deux ? le point caha canaan, ou cahihan?
closer dit: 26 juillet 2015 à 13 h 07 min Je soupçonne les intégristes bouddhistes…
Des bouddhistes se sont encore livrés à des massacres récemment en Birmanie
Cela ne concernera pas grand’monde parmi les journaleux un peu lâches, comme je pense qu’est celui qui signe les posts de 14h58 et 15h06, qui n’ont d’autre préoccupation que leur identité…sexuelle, venus au monde depuis à peu près 10 ans, ce qui correspond grosso modo à leur naissance assistée par le web social.
Je ne lis pas les mêmes nouvelles que lui, s’il est de fait constitutionnellement mon égal en droit, il n’en demeure pas moins une grande gueule, pour qui j’ai 2 minutes à perdre. Ses « lardons » à venir, ou pas reconnus, lui en seront reconnaissants.
Je souhaite porter à sa connaissance, l’existence d’un petit livret, c’est marqué dessus: le livret du citoyen. Il s’ouvre sur un message sympa: » Bienvenue à l’âge de la majorité ! »
Suivi de :
« L’Etat vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers » Le Livret du citoyen » avec le rappel des principes fondamentaux de la République.
« le produit d’une création assistée »
vierge mère porteuses c’est plus propre
porteuse
Popaul est en vacances et comme il le raconte à chaque fois, cela se termine sur les jambes de filles, sapré Popaul
Mais il faut dire que cette méconnaissance de l’exercice du droit du citoyen se reconnait par ailleurs, et ma petite histoire d’un village de montagne, vaut bien celle d’un village occitan.
Ainsi prenez le 1er ministre, appelons-le Picador 1er, d’un gouvernement d’une république, appelons-la, la Hollandie. Elle est régie par des textes fondateurs semblables à ceux de la République française.
Sauf que tout s’y déroule « normalement ».
Appelé par un député de son parti,- car Picador 1er cumule aussi le rôle de chef de parti-, et sensible à l’histoire d’une population de montagne – isolée depuis 4 mois !- que lui raconte ce dernier, a décidé de faire quelque chose.( la cellul psy, tout ça)
Peut-être a-t-il jugé bon à quelques semaines des élections régionales, pour lesquelles il a redécoupé la carte de France, de voir sur place à quoi ça ressemblait, le terrain.
Donc Picador 1er se rend sur les lieux. En hélicoptère.
Là, le malheureux se fait interpeller par un, par un, disons: citoyen.
Ce citoyen, un peu terre à terre commence à mettre en doute la compétence des fonctionnaires- doués en modélisation informatique, précision pour Sergio- et demande lui, s’il ne serait pas plus judicieux de faire appel à des entreprises privées, qui feraient le boulot vite et bien pour qu’ils puissent être désenclavés, sans attendre que la montagne tombe dans le lac.
Une autre citoyenne, calme dans l’exaspération avait, elle, suggéré, qu’en dernier recours, la population se débrouille toute seule avec quelques explosifs.
Picador 1er fut bien démuni devant tant d’intelligence. Aussitôt il reporta la faute sur le conseil départemental, tout en défendant maladroitement, avec force balbutiements, les technocrates de l’Etat.
Et pendant ce temps, la montagne avance. 6m/jour aux dernières nouvelles.
Oui mais c’est encore pareil ! Y en a qui ont rien à faire, pour bronzer… Alors forcément nous quand on s’échine…
CHAMPAGNE !!!
A Reims, le passage à tabac d’une jeune femme en maillot de bain par canicule dans un parc de la Ville a eu lieu :
-pour des raisons qui ne sont pas religieuses
-pour des raisons qui ne sont pas morales
Chouette ! on peut continuer à « vivre-ensemble » …
Javert, pense à donner des croquettes à ton chien en chaleur, pour absorber tout ce liquide qui va lui faire mal aux reins.
la vie dans les bois dit: 26 juillet 2015 à 16 h 41 min
la compétence des fonctionnaires- doués en modélisation informatique
Il y a eux questions en une inside, parce que d’abord la modélisation elle doit aboutir aux mêmes résultats même faite par trente équipes différentes ; l’ennui c’est que cela ne se verra effectivement qu’aux programmes informatiques proprement dits, parce que, non pas pour la modélisation mais pour sa représentation noir sur blanc, il y a des méthodes de partout, qui se copient qui s’empruntent qui se combinent qui se chevauchent qui s’arc-boutent, chacun sortira d’une fac, d’une école différente, bref c’est toujours un peu la bouteille à l’encre.
Et alors deuzio, pourquoi la France a-t-elle « une administration que le Monde nous envie » ? Eh bien parce que, sorti des boulots purement techniques (enseignement, informatique justement, autres…), je veux dire dans les chaînes hiérarchiques qui sont la plus grande partie, tout le monde peut remplacer tout le monde ! Et pourquoi est-ce possible ? Parce que tout le monde contrôle tout le monde ! Toute tâche fait l’objet d’un recoupement comme à Viorne…
A BAS LE RACISME MORAL !
Une indiscrétion nous parvient de Reims.
Les prénoms des 5 jeunes filles ayant agressé une compatriote rémoise en maillot de bain sont :
– Anna
– Eva
– Maria
– Karin
– Kristina
Ce sont, bien entendu, des suédoises mal élevées. Halte à la charia scandinave !
C’était a d m i n i s t r a t i o n ! Widergang nous l’avait seriné… Et moi, as le boeu…
JC, SOS-Racisme invite à un rassemblement en maillot de bain sur les lieux de l’agression, ce qui sera autorisé à titre ponctuel par les autorités. Nous pourrions y aller ensemble avec Ueda qui s’ennuie en ce moment. Vous pourrez à l’occasion vérifier que j’ai effectivement une carrure athlétique, mais ce n’est pas pour cette raison que je le propose.
Non mais avec le réchauffement on ira bronzer au cap Nord, hein ! Les serviettes sur les icebergs… Pêcher les crustacés dans l’épave du Курск !
Sergio, je laisse la main, pour ce qui concerne cette « reconnaissance ».
Haro sur l’Ad. mi. Ni. tra. Tion ? ,
une nouvele typo à inventer, pour ruser la routine informatique.
Tel n’était pas le but de ma petite histoire.
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit ! Ou alors vous faites corps social, et alors là, ne vous plaignez pas !
ce qui n’empêche pas la correction: nouvelle.
Reims (jeune-femme agressée) ‘Alors que le parquet a écarté dimanche tout «mobile religieux» à l’agression, ses circonstances restent floues. La «fachosphère» n’a pas attendu pour s’enflammer et la droite n’est pas en reste’ (Libération )
la vie dans les bois dit: 26 juillet 2015 à 17 h 00 min
ton chien en chaleur, pour absorber tout ce liquide qui va lui faire mal aux reins.
Ce post a quelque chose de répugnant.
Comment une femme peut-elle écrire un truc pareil?
à 18 h 32 min, je t’ai déjà répondu à 16h19.
Mais tu as bien raison de revenir sur le sujet du billet.
Parce qu’après Mirabeau, voilà Simone par Mona…
https://clio.revues.org/541?lang=en
« D. dit: 26 juillet 2015 à 16 h 02 min
Foutez-nous la paix, avec Stendhal, Hamlet, c’est obsessionnel chez vous. Si vous avez des problèmes d’identification à des personnages de roman, ce n’est pas notre faute. »
???
c’est d’accord D, je suis désolé D., d’être venu vous déranger chez vous, dans votre demeure, rassurez-moi vous n’allez pas faire comme « la vie dans les bois » : appeler la police, sortir les chiens, sortir votre fusil à pompe ?
c’est qu’il veulent rester bien tranquilles chez eux mes petits chéris, ils ne veulent pas des étrangers viennent rompre leur petite quiétude : foutez-nous la paix ! allez-vous en de notre blog à nous ! nous sommes chez nous ici et nous ne tolérerons pas d’ingérence étrangère qui ne parle pas de ce que je veux qu’on parle.
U. vous voyez : ça c’est l’effet Stendhal, un imbécile qui se croit chez lui sur un blog qui n’est pas à lui, il revendique sa terre.
c’est qu’il a fait pipi partout ici pour marquer son petit territoire, ça dégouline d’un petit amour propre, d’amour tellement propre qu’on ose le salir.
c’est ça D. va cherchez « la vie dans les bois » : la petite fliquette de service pour le maintien de l’ordre.
vous savez quoi ? vous êtes pitoyable.
« La «fachosphère» n’a pas attendu pour s’enflammer »
Comment un quotidien (même aussi misérable que Libé) peut-il présenter un tel slogan comme une « information »?
« la vie dans les bois dit: 26 juillet 2015 à 16 h 19 min
Cela ne concernera pas grand’monde parmi les journaleux un peu lâches, comme je pense qu’est celui qui signe les posts de 14h58 et 15h06, qui n’ont d’autre préoccupation que leur identité…sexuelle, venus au monde depuis à peu près 10 ans, ce qui correspond grosso modo à leur naissance assistée par le web social. »
attention les forces de l’ordre moral sont de sortie…
Autant vous le dire tout de suite, et pour finir : c’est pas demain la veille que je vais dépenser 33 euros, pour cautionner les thèses d’un militantisme, qui fleurent l’arsenic et vieilles dentelles.
la vie dans les bois dit: 26 juillet 2015 à 18 h 42 min
Parce qu’après Mirabeau, voilà Simone par Mona…
Depuis quand une fille des rues, une créature en ch’veux, une simple bougresse ose appeler une dame par son prénom?
U. oui c’est ce que Mona Ozouf appelle la « menace de déliaison »…
« …la République est une-et-indivisible ; d’une vocation missionnaire à propager l’universel démocratique… »
comme à la fin des contes : ils se marièrent et ils eurent…
heureusement il nous reste nos livres d’histoire.
Il faut ouvrir les liens , ça vaut son pesant de fun.
Mona, dans son égo-histoire, se voit en Marie:
« Marie du Deffand, cloîtrée dans son salon, luttant contre la vacuité du temps jusqu’à la découverte tardive et vertigineuse de l’amour avec Walpole qui ne lui rendit qu’une affection étriquée »
la vie dans les bois dit: 26 juillet 2015 à 18 h 48 min
c’est pas demain la veille que je vais dépenser 33 euros, pour cautionner les thèses d’un militantisme, qui fleurent l’arsenic et vieilles dentelles.
Etonnant…
C’est idiot.
la vie dans les bois dit: 26 juillet 2015 à 17 h 57 min
ce qui n’empêche pas la correction: nouvelle.
Faudrait faire un lexique des mots qu’on repère ; là Widergänger l’avait remarqué, et en plus il y a l’acception informatique (admin. de réseau, de système, de base de données, de tutti quanti) qui aurait dû me réveiller…
la vie dans les bois dit: 26 juillet 2015 à 17 h 57 min
ce qui n’empêche pas la correction: nouvelle.
Faudrait faire un lexique des mots qu’on repère ; là Widergänger l’avait remarqué, et en plus il y a l’acception informatique (a d m i n. de réseau, de système, de base de données, de tutti quanti) qui aurait dû me réveiller…
éthique n’est pas un nouveau porte-manteau (patère)ce-la critique- fut l’occasion de cours sur éthique et morale. avec des mots d’esprit qui n’ont sans doute pas été assez thérapeutiques , ou glamour ?
labat dit: 26 juillet 2015 à 19 h 20 min
éthique n’est pas un nouveau porte-manteau (patère)ce-la critique- fut l’occasion de cours sur éthique et morale. avec des mots d’esprit qui n’ont sans doute pas été assez thérapeutiques , ou glamour ?
Nous sommes à votre écoute, Labat, car vous êtes un Autre tellement Autre qu’on n’est pas bien sûr d’avoir le droit de comprendre.
Là-bas….
Hamlet, vous m’avez fait beaucoup de peine, parce que moi au fond je vous aime bien et que vous, vous me détestez.
N’est-ce pas Ueda ?
Ueda dit: 26 juillet 2015 à 18 h 44 min
« La «fachosphère» n’a pas attendu pour s’enflammer »
Comment un quotidien (même aussi misérable que Libé) peut-il présenter un tel slogan comme une « information »?
Il s’est senti visé…
Bon, c’est tout ce que vous avez à répondre ?
le camarade Abdou Jicé al Porquerolli est curieusement muet mais Benitotofacho se déchaîne
et la nouvelle révolution sexuelle dans le nouvel observateur pour la règle du jeu :je n’y comprends rien à ces nouveaux discours
19 h 47 min
sûrement ! surtout que l’article cite le Parquet en long et en large !
Pour info, photos d’Oran commentées par Kamel Daoud : http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/culture/20150724.OBS3121/grand-format-oran-par-kamel-daoud.html
zt donc un tour, c’est une prérévolution, une révolution ou une post-révolution avant république ?
Hier soir, dans le jardin public à côté de chez moi, je prenais le frais dans le plus simple appareil, quand une Maghrébine voilée s’est mise en devoir de me tailler une pipe. Je le demande : dans quelle société vivons-nous ? Est-ce là le nouveau vivre ensemble ?
A propos des privilèges du Roi.
http://www.nicematin.com/antibes/la-plage-de-la-mirandole-a-vallauris-fermee-larrivee-du-roi-darabie-saoudite-imminente.2298588.html
Je précise, à propos de cette privatisation temporaire du roi d’Arabie Saoudite sur un plage du sud de la France, que selon les informations publiques, tout a été fait dans les règles de droit nouveau: des arrêtés préfectoraux ont été pris pour une durée indéterminée.
une plage
Annonces variées
http://youtu.be/hGF0QeA-FHc?t=228
Non mais sans rire les Emirs un jour on va les retrouver à la Mer de sable…
Et les Esquimaux à la piste de ski artificielle d’Amnéville…
Le Parquet, au ordre de la mignonne pédaleuse Christiane Taubira, vient de confirmer que « l’agression de REIMS » n’a aucun caractère religieux, ni moral.
Bien ! Cependant … le meilleur quotidien de notre cher Hexagone, LIBERATION, a recueilli le témoignage d’une des bastonneuses qui déclare tout de go :
« Je suis une musulmane tolérante »…
Ainsi, nous découvrons, ahuris, qu’une adepte de la religion de paix et de tolérance, l’ISLAM, peut agresser une jeune femme pour des raisons de tolérance religieuse.
Ce que je ne comprend plus, c’est le pourquoi des prénoms suédois. On nous aurait menti ?
Clairement, les racistes nauséabonds de la fachosphère – qui nous rappellent les années les plus blablabla – vont encore nous empêcher de vivre une charia apaisée !
QUE FAIT LA POLICE DES MOEURS ?
Mirabeau
—
Dépanthéonisé et inhumé dans le cimetière de Clamart, où furent enterrées la plupart des victimes de la révolution. Disparu depuis, il se trouvait près de l’actuel Jardin des Plantes.
L’actualité, qui ne nous apporte pas autant que le passé, bien entendu… m’oblige à changer de cartes de visite.
J’ai rajouté, sous Proustophobe, Monaozouphobe, juste derrière Hypatiephile, et Islamophobe, un élément nouveau typiquement rémois…
…BIKINIPHILE….
Le terme « républicain » a vieilli ! Est on encore républicain, est ce possible aujourd’hui ? Pas sûr … !
Je propose de le remplacer par « vivrensemblain », qui me semble plus approprié et nettement moins lourd à porter puisque plus flou, plus commode …
Tous ensemble ! Vive la VIVRENSEMBLIQUE !
…
…aux anges,!…ne faite plus rien,!…
…
…attendez que les milliards vous tombent du ciel, comme les héritiers que nous somme, dans la production robotisée & dogmatisée,!…
…
…attendez d’êtres tous ensemble nominés, P.D.G.,!…Roi’s, de toute parcelles de terre, avec des abrutis à vous divinisé,!…
…
…goinfrons nous, de tout,!…on ne vit qu’une fois,!…
…
…les politiques,…du Cinéma,…pour nous glander de taxes, et vivre sur nos comptes soumis,…les états maquereaux légitimes, aux Rebecca’s,!…la soupe à leurres des profits,!…Croyez mes frères, soyez grands, à vos culs en l’air, de service,!…etc,!…
…Ah,!…Ah,!…
…faite les » Guignols » en jeux de rôles vous-mêmes,!…
…
Jean-Gérard dit: 26 juillet 2015 à 21 h 29 min
Hier soir, dans le jardin public à côté de chez moi, je prenais le frais dans le plus simple appareil, quand une Maghrébine voilée s’est mise en devoir de me tailler une pipe. Je le demande : dans quelle société vivons-nous ? Est-ce là le nouveau vivre ensemble ?
Il est vrai qu’à Reims, il s’en passe, des vertes et des pas mûres. Mon vrai nom est C. Lambert.
on peut toujours se dire et se dédire mais jamais se médire ?
dieu merci ls trolls grands lecteurs d’oeuvres journalistiques très calées nous révèlent chaque jour que penser du moindre fait divers à la menace, imminente, de guerre mondiale
à 5 h 57 min
pour péc-û le terme fasciste est plus adapté en effet
Aux abris finira aux fraises !
le figaro a toujours raison
le figaro est trop à gauche
BIKINI ET TABASSAGE « RELIGIEUX » : L’UNION DE REIMS MET LE FEU…
… e t recule en douce
http://www.arretsurimages.net/articles/2015-07-26/Bikini-et-tabassage-religieux-L-Union-de-reims-met-le-feu-id7924
Un peu d’air:
Républicains irlandais:
« Révolutionnaires et égalitaristes, inspirés par les révolutions française et américaine, les républicains irlandais se veulent aussi confessionnels, mythifiant l’ancienne union entre catholiques et protestants, sentiment symbolisé par le drapeau irlandais, union du vert des Irlandais et de l’orange des Orangistes.
L’action armée tient une place importante dans la tradition républicaine irlandaise, son histoire s’émaillant de soulèvements et de groupes armés clandestins » Wiki
Républicains espagnols:
« Les républicains soutenaient la Seconde République espagnole; ils s’opposaient donc aux rebelles. Les rebelles souhaitaient un nouveau régime à caractère nationaliste totalitaire qui postérieurement s’est transformé en franquisme, alors que les républicains poursuivaient des buts différents selon leur faction, depuis le maintien de la démocratie parlementaire multipartiste pour les modérés (comme les socialistes), l’établissement d’un État socialiste (en fait un État communiste) pour les communistes et les staliniens —divisés en diverses tendances, y compris des groupes trotskistes et staliniens— ou une révolution sociale libertaire pour les anarchistes. » Ibid.
Républicains américains:
« Le Parti républicain est globalement considéré comme un parti de centre-droit, socialement plus conservateur et économiquement plus libertarien que son homologue démocrate. Proche des milieux d’affaires, il compte très peu de soutiens chez les syndicats. » Ibid.
un lord démissionne:c’est un fait divers républicain?
Bloom dit: 27 juillet 2015 à 5 h 36 min
Mirabeau
–
Dépanthéonisé et inhumé dans le cimetière de Clamart, où furent enterrées la plupart des victimes de la révolution. Disparu depuis, il se trouvait près de l’actuel Jardin des Plantes.
Très porteur, pour une Mona un tantinet nécrophile, que le sujet du devenir des cimetières, parisiens notamment. La délocalisation y a fait fureur. Tiens, le cimetière des Innocents, par exemple.
« …. l’une des trois filles majeures placées en garde à vue après cette altercation et qui sera jugée pour « violences en réunion » le 24 septembre devant le tribunal correctionnel, a donné sa version des faits : « ….. je suis complexée….. Je suis musulmane oui, mais tolérante…. »
Ouaaaaah ! Cherchez l’erreur !…
Mirabeau m’apparaît comme une sorte de précurseur de DSK. Selon Platon et Aristote, l’homme qui est incapable de maîtriser ses passions, à commencer par ses désirs sexuels, est indigne de s’occuper de affaires de la cité. Selon eux, la maîtrise de soi et la tempérance, la seconde étant la fille de la première, sont les deux vertus cardinales de l’homme d’Etat. Lire à ce sujet l’admirable second volume de l’ « Histoire de la sexualité », de Michel Foucault. Mais sans doute ni DSK ni Mirabeau n’ont-ils pris la peine de lire et de méditer des classiques d’ailleurs toujours actuels. D’où des carrières politiques gâchées. Est-ce qu’à l’ENA on étudie Platon et Aristote ?
Enfin, Jambrun ! Nous avons tous compris qu’entre une bouffarde divine entreprise derrière la mosquée, ou la synagogue, et la lecture de Platon, tu n’écoutes que ton sentiment religieux …
attention Benitotofacho, l’appel à la haine raciale que révèle tous tes commentaires est un DÉLIT, attention mon gars, gaffe !
Rassure-moi, coup de froid cérébral…!
Si je dis que j’ai une envie folle de te pisser entre les deux yeux, comme Nevers, ou sur le tranchant du mollet, comme Jarnac, c’est pas un délit, hein ?
Juste des gracieusetés entre adultes consentants, n’est ce pas….?
Le succès de « La Marseillaise » chantée par notre Brochet de Lisle est fort bien illustré par la noble croute de Pils : le Rouget beuglant a une lame prête à décapiter disponible à main droite … il est préférable d’applaudir pour sauver sa tête !
Terminons ces futilités non-littéraires par deux nouvelles d’inégale importance :
-Au moins 21 personnes ont été tuées et 10 blessées dans une fusillade entre invités qui se sont disputés lors d’un mariage dans le nord de l’Afghanistan, ont annoncé ce matin les autorités locales.
-« Ne pas se faire niquer à Guernica » : nouveau titre sur le blog de Fouilletrou, avec une mise en scène picasseuse de Clopine.
Toute notre compassion aux familles, rudement touchées dans les deux cas….
Bonne journée, chers amis !
Au risque de se faire uriner dessus (à condition que le jet soit assez puissant, ce qui n’est pas certain), je regrette que Passou et/ou les modérateurs laissent tant de commentaires haineux da la part de ce porc de JC ; suis-je la seule à le regretter ?, ce serait un comble
Chère patiente C.B., revenez nous voir pour une fin de traitement urgente. Notre adresse : Berggasse 19, 1090 Wien, Autriche
10 h 13 min, 9 h 55 min
éviter les ricanements et contorsions de la brute épaisse (distraction des dé b .les ) en question, c’est un troll qui ne demande qu’à être relancé pour occuper sa minable vie
Formidable et enchanteur JC ! Et il a toujours le dernier mot . Mais où va-t-il chercher tout ça?!
et comment appelle-t-on un républicain de république populaire ?
Un républicain de république populaire s’appelle un prisonnier.
Jacques Audiard.
—
Un peu d’air: « Dheepan », Palme d’Or 2015, de J. Audiard, film français tourné en langue tamoule au Tamil Nadu (et non au Sri Lanka, car les plaies ne sont toujours pas refermées). Le casting s’est déroulé dans l’auditorium de l’Alliance française de Madras (Chennai) où l’actrice principale, Kalieaswari Srinivasan, a été étudiante.
Ueda, je crains autant que vous les idéologies fondées sur des religions. Mais reconnaissez que, dans cette affaire de Reims, il s’est agi de monter en épingle un simple crêpage de chignon (comme on disait naguère).
L’une : « A sa place, j’oserais pas me mettre en maillot de bain. » L’autre : « Forcément, grosse comme t’es. » La copine de la première lui met une baffe, la bagarre est déclenchée.
Nous savons tous ici que vous êtes prêt à toutes les bassesses dictées par la mauvaise foi pour défendre JC, mais point trop n’en faut.
il est facile de s’en prendre à jicé, c’est un âne. Mais on oublie trop facilement ueda dans l’histoire : il est beaucoup moins asinien, mais beaucoup plus fourbe et tout aussi actif dans la volonté de droitisation de ce blog.
j’aime la façon dont HR revient régulièrement en catimini, n’est-ce pas, labat ?
asinien
—
Bel adjectif (du lat. asininus « particulier à l’âne, de la nature de l’âne »)
Assez courant en anglais « asinine ».
Assez courant en anglais « asinine ». (Bloom)
Prononcez ass nine.
Bien à vous,
Q9
Elle n’est pas si mal, cette croûte d’Isidore Pils ; elle témoigne en tout cas de la persistance, au milieu du XIXe siècle, au moins en province, de l’influence de la peinture de David. Le Daumier, lui, est carrément délirant. On ne connaît pas assez l’oeuvre peint de celui qui ne fut pas seulement un grand caricaturiste.
Prononcez ass nine.
Les numéroter ? Excellente idée. Dieu reconnaîtra plus facilement les siens.
Ah, Ueda, l’homme qui avance masqué.
Pour ses premiers pas en RDL, il se faisait passer pour un Chinois observateur désabusé de notre société. Il avait alors parfois des raisonnements presque élégants pour abuser son monde.
Puis il a commencé à défendre les Républicains (US) en apparence pour caresser C.P. dans le sens du poil. Ensuite il a fait mine de voler au secours de JC au nom de l’humour. « JC s’amuse, disait-il, il provoque pour secouer le cocotier de gôche. »
Et, peu à peu, sans tomber tout à fait, le masque s’est fissuré. Aujourd’hui il se déclare pour la droite décomplexée — et continue à trouver plaisantes les blagues racistes et b.o.f. de JC.
Je dis cela pour lui être agréable car j’ai remarqué que ce qu’il aime par-dessus tout, c’est qu’on parle de lui.
C’est fait.
Ass-9, prononciation pressée de [‘æsɪnaɪn]. On retire 1, on couche le 8 et on obtient Ass+∞ ….
Je ne vois pas pourquoi vous dites que cette toile d’Isidore Pils est une croûte. C’est l’œuvre d’un bon faiseur, composition classique, finition impeccable. Il n’est pas Delacroix, il n’innove pas, et alors ? C’est tout sauf un peintre du dimanche, ce tableau n’a rien d’une croûte.
Je ne vois pas pourquoi vous dites que cette toile d’Isidore Pils est une croûte
C’est JC qui l’a qualifiée de « noble croûte ». J’ai énormément de respect pour les jugements esthétiques de JC.
Ce petit coup de folie de Rheims est bien intéressant.
Ce que j’avais noté, c’est que l’opération de neutralisation de l’espace médiatique et publique, pour interdire certains sujets faisant pourtant partie de l’expérience quotidienne de chacun, a atteint une telle perfection que son résultat global est aujourd’hui: la parfaite incrédulité du public devant les récits proposés par les organes étatiques comme par les média.
On n’a jamais connu une telle méfiance!
C’en est sidérant!
Le lecteur moyen, le type qui prend son café au comptoir, est devenu un spécialiste du décryptage, avec une attention paranoïaque au détail.
– Ecoute ça!
Contactée par BuzzFeed France, une quatrième personne, Anna (le prénom a été modifié), aussi présente lors de l’altercation, témoigne:
«J’étais en effet avec trois amies et ma petite sœur mercredi vers 16h30, quand nous sommes allées au parc Léo Lagrange. … Mais j’ai dit ça car je suis complexée, absolument pas pour des questions religieuses ou morales. Je suis musulmane oui, mais tolérante».
T’as vu? T’as vu?
On a changé son prénom, à cette teigneuse! Et tu as vu ce prénom? Si elle s’appelait Leila, pourquoi ne pas choisir Aicha, plutôt que Anna?
Anna, c’est le remords de l’hypocrite, on n’ose pas aller jusqu’a l’appeler Ludivine, alors on fout des « a », c’est presque pareil, c’est le vivre-ensemble onomastique!
T’as vu? T’as vu?
« Je suis musulmane MAIS tolérante ».
Quel aveu, hein, l’Islam est intolérant par nature, alors elle doit se défendre avec les mots des autres.
J’ai pas raison?
Et.. et.. et… le prénom de ta petite soeur, et celui de ses trois copines? Hein? Hein?
On l’saura? On l’saura?
— Cool, Marcel.
Laisse bronzer tranquille le grand corps malade de la nation…
C’est tout sauf un peintre du dimanche, ce tableau n’a rien d’une croûte.
Vous avez raison. D’ailleurs, je m’en vais en tirer une reproduction sur mon imprimante. Ensuite je l’accrocherai dans mes chiottes. Ainsi aurai-je tout le loisir d’en étudier les qualités tout en méditant sur les vertus républicaines.
« Le lecteur moyen, le type qui prend son café au comptoir, est devenu un spécialiste du décryptage, avec une attention paranoïaque au détail. »
Sans blague, certains lisent aujourd’hui Libé, Le Monde et le Figaro, comme on lisait autrefois ailleurs le Quotidien du Peuple, entre les lignes.
C’est républicain, ça?
Maman dit: 27 juillet 2015 à 11 h 25 min
« il est facile de s’en prendre à jicé, c’est un âne. »
Un âne, certes …. mais au printemps ! Tout le monde n’est pas sartrien, vous savez Jean Sol, le borgne qui sous-traitait Momone aux USA …et pendant qu’on la limait, distribuait la Cause du Peuple….uhuhuhu !
Foutez-moi la paix ! J’ai bien le droit d’utiliser des arguments qui plaisent à tous, genre vive la laïcité, pour faire passer mes idées de droite, hein.
Vous prenez mon camarade JC pour un imbécile doublé d’un enfant gâté égoïste triplé d’un réac. C’est possible, mais entre un idiot de droite et un gauchiste, je choisis l’idiot de droite.
Premier pastis en terrasse.
En outre, sur un blog concurrent et néanmoins ami (n’est-ce pas, patron?), on a appris dernièrement que JC avait été élevé dans une institution privée catholique.
Ça vous la coupe, hein ?
N’est-ce pas la preuve que c’est quelqu’un de bien ?
Dans mes bras, Dugommeau !
….mais pour la Raie Publique, hein !
(Il est difficile garder un blog prestigieux au IIIème millénaire : que les vieillards aillent chez Popaul, rêver en vain !)
Ueda dit: 27 juillet 2015 à 12 h 20 min
C’est républicain, ça?
T’es croisé avec un petit con, toi ?
Hi hi hi hi.
JC….. dit: 27 juillet 2015 à 12 h 31 min
Dans mes bras, Dugommeau !
Aimons-nous, Jean-Claude !
Tu sens le bouc, je ferai la chevrette.
JC….. dit: 27 juillet 2015 à 12 h 31 min
que les vieillards aillent chez Popaul, rêver en vain !
Reconnais que tu y vas toi-même plus souvent qu’à ton tour, hein mon loulou d’amour.
« élevé dans une institution privée catholique. »
c’est flagrant, vu les dégâts de toute nature
« dans un genre différent, mais de manière tout aussi inattendue, La première gorgée de bière de Philippe Delerm obtint un succès équivalent en 1997 »
pas très différent, c’est aussi un livre qui, à sa manière, parlait de la République et aussi du besoin du citoyen de trouver des petits moments de repos où il puisse se ressourcer avec une première gorgée de bière pour retrouver l’énergie nécessaire à reprendre, avec tout l’acharnement nécessaire, son combat républicain, on ne dira jamais assez l’importance de la première gorgée de bière dans le combat pour la République : un Républicain sans sa bière c’est un peu comme une centrale nucléaire sans uranium, ou un lance roquettes sans roquettes, à ce titre, Delerm a fait bien plus pour notre République que tous les autres auteurs réunis, Mona Ozouf incluse, qui je suis sûr ne parle pas de l’importance essentielle de la première gorgée de bière dans l’édification de notre belle République, de tous ces républicains de la première qui n’auraient jamais trouvé le courage d’accomplir leur devoir dans l’aide de cette première gorgée de bière qui a changé le destin de bien des pays…
Un ancien dit: 27 juillet 2015 à 11 h 53 min
Bien vu
Lui et l’autre voix du f-fhyène ne se lassent pas de s’émuler
« Libé, Le Monde et le Figaro, »
des subversifs , des journaux d’extrême-gauche ueda a raison
« L’une : « A sa place, j’oserais pas me mettre en maillot de bain. » L’autre : « Forcément, grosse comme t’es. » La copine de la première lui met une baffe, la bagarre est déclenchée. »
la grosse c’était daaaphnéee
parmi nos auteurs contemporains les plus républicains on peut aussi citer Christine Angot, et Régis Jauffret, et aussi Emmanuel Carrère grand républicain devant l’éternel, Huellebecq aussi, contrairement aux apparences, et aussi Annie Ernaux, et aussi… qui d’autre ? plein d’autres, à tel point que s’il fallait chercher un qualificatif pour qualifier (?) notre littérature d’aujourd’hui ce serait de dire qu’elle est avant tout républicaine, c’est ce qui lui donne toute sa grandeur, cet esprit républicain dont le sens est justement de faire passer la grande collectivité nationale avant soi-même, au point que ces écrivains s’oublient pour ne parler que de notre grande nation républicaine, au point que nous aurions envie de leur dire : et vous ? pensez donc aussi un peu à vous, aussi, arrêtez-donc de sacrifier votre propre vie au profit du devenir collectif de la nation, comme Carrère quand il écrit « d’autres vies que la mienne », existe-t-il un titre plus républicain dans l’esprit que celui-ci : « d’autres vies que la mienne », à ce niveau de désintéressement et d’oubli de soi on pourrait presque parler de sacrifice, notre écrivain d’aujourd’hui se sacrifie pour les autres ! c’est ça l’esprit de la République, c’est pour ça que l’aimons notre littérature, à cause de son bel républicain….
non ? U. j’ai pas raison ? c’est un discours qu’on croirait presque que c’est du Hugo, non ?
Je peux vous dire qu’entre les Jésuites et l’école des Cadres du Parti, j’ai fait les deux, il n’y a pas photo.
L’école catholique : c’était une merveille !
« j’ai pas raison ? c’est un discours qu’on croirait presque que c’est du Hugo, non ? » (Hamlet)
Eux… de l’Hugolin, plutôt, non ?
à 11 h 45 min
Pour les caricaturistes politiques du XIXème, principalement des dessins de presse, il y a un supplément du journal le Monde, de mars dernier, qui donne quelques exemples de cet art. Et notamment une caricature réalisée par un antisémite autoproclamé, Willette, sur la « sainte démocratie ».
Il y a quelques années, il y a eu une expo parisienne intitulée » Crime et châtiments » . Le commissaire général de l’expo, Jean Clair, avait -entre autre, car le sujet était très vaste- mis en exergue les représentations artistiques crées après 1791, date du premier code pénal assorti de la mise en place de la guillotine.
Y apparaissent des œuvres dites des martyrs révolutionnaires, comme David pour Marat.
d’ailleurs c’est là un grand mystère : comment, avec une littérature qui exprime aussi majestueusement notre esprit républicain, comment les citoyens ont-ils pu le perdre ?
plus qu’un mystère c’est une honte, les citoyens ne sont pas à la hauteurs de leurs écrivains, les citoyens ne pensent qu’à eux pendant que leurs écrivains se décarcassent à parler des autres, où est l’esprit de justice là-dedans ? le citoyen d’aujourd’hui n’a jamais aussi peu mériter ses écrivains, à tel point qu’on aurait presque de l’en priver.
Ceux qui disent, infâmes crapulets, que Daaphnée c’est Taubira en barboteuse n’ont jamais vu une barboteuse, ni Rachida en Ministre…
Un délit ? c’est quoi…un délit…. ahahaha !
Résumons, Hamlet : les écrivains préfèrent parler des autres que d’eux mêmes et ce, par prudence !
Sauf ceux qui nous font chiyer avec leur ego gonflable et qui, avec le temps, se dégonflent dans un bruit de pet rabelaisien !
C’est d’ailleurs en feuilletant le catalogue de l’expo, que je prends cette info: Victor Hugo, « inlassable pourfendeur de la peine de mort, avec une ferveur jamais démentie, pour avoir été impressionnée, enfant, par le spectacle d’un condamné mené à l’échafaud à Burgos. »
Concernant la guillotine: voir cet autre petit livre magnifique de F. Sureau: » L’obéissance »
ou ai-je donc pris ce e redondant!
Impressionné.
pendant que certains se décarcassent à sauver notre République d’aujourd’hui en glorifiant notre littérature je vois que d’autres préfèrent en rester aux vieux souvenirs des livres d’histoire, Marat, Danton, Robespierre.. mais oui ils sont beaux, mais ils sont morts, revenons aux vivants, et sachons glorifier, non pas les républicains d’autrefois, mais ceux d’aujourd’hui.
où en étais-je, oui donc Angot, et aussi Despentes, qui est sans doute de toutes les écrivaines la plus républicaine, s’il fallait leur donner un prix disons qu’elle se partagerait la première place avec Camille Laurens, qui est aussi une sacrée républicaine.
mais passons, oublions les républicaines et revenons sur nos républicains d’aujourd’hui, dans 50 ans, lorsque les lecteurs se retourneront sur le passé de la France pour désigner les grands républicains du début du 3èm millénaire ils désignoront qui pour décerner la palme d’or ? Houellebecq bien sûr ! notre Droopy national est la plus belle figure de notre république d’aujourd’hui, car c’est lui qui aura fait preuve de courage en dénonçant la lâcheté de tous intellectuels ! et ça pour avoir le courage de prendre de tels risques il faut avoir un esprit républicain en béton armé.
alors certains me disent Philippe Sollers n’est pas républicain.
que nenni ! s’ils le pensent c’est qu’ils ne l’ont pas lu, ou qu’ils l’ont mal lu, Sollers a un républicanisme caché, il avance masuqé, c’est un véritable républicain qui ne dit pas son nom, d’ailleurs tous les anciens maoistes sont tous devenus des républicains acharnés, comme les frères Rolin, Jean et Olivier, ou Olivier et Jean, en voilà deux dans lesquels l’esprit de Robespierre s’est réincarné.
j’en oublie ? U. aidez-moi, je suis à cours d’écrivains républicains, je vais reprendre ma liste, je les ai classés par ordre alphabétique….
Ne te fatigue pas Javert, cette pétition contre cette atteinte au droit républicain, pour le privilège du roi, forte de 120000 signatures environ, de ceux du voisinage qui vont à la plage de la Mirandole, à Golf Juan ( merveilleux souvenir de vacances, entre nous, avec un musée Picasso, pas loin, l’hôtel tout confort luxe) nus, mono, ou bi-kini, restera lettre morte.
Un délit ? c’est quoi…un délit….
cherche pas et ferme-là, tu peux pas savoir évidemment t’es passé par la curetaille, t’es foutu depuis le début
13 h 33 min
une plage ça? quelle horreur
Didon, ça tapine dur dans les parcs où s’ébattent des jeunes filles, mineures.
Des vieux beaux qui racolent, en plus.
hmalet ils désignoront qui pour décerner la palme d’or ?
ueda bien sûr!! ses piques de petit marquis tordu petit doigt en l’air seront titrées le comemntaires de ueda et données en patûre aux élèves des écoles collèges lycées universités (cathos)
non JC, les écrivains nous parlent d’eux justement pour nous rappeler que la République est un endroit où personne ne parle lui.
c’est un effet miroir : ils nous montrent ce qu’ils ne faut pas faire, et c’est pour ça qu’ils le font.
ne croyez pas que c’est facile pour eux de ne parler que d’eux, c’est un vrai calvaire, rien n’est plus pénible que de parler se soi, mais s’ils le font, s’ils ont choisi de souffrir pour le faire, c’est justement grâce à leur esprit républicain !
pour dire aux citoyens : voyez combien c’est nul quelqu’un qui parle de lui, nul et surtout contraire à toutes valeurs républicaines, ce courage, ce sacrifice, dont ils ont fait preuve devrait tous nous émouvoir, et nous faire honte de devoir aujourd’hui de Robespierre et de Danton alors qu’eux sont là, sous nos yeux, aujourd’hui, qu’ils se sont sacrifiés, et que personne ne parle d’eux, et ça c’est une véritable injustice, je vous le dis mes camarades, il nous faut réhabiliter l’esprit républicain d’Angot, son courage et son esprit de sacrifice au service de la Nation ! sinon nous irons tous périr en enfer !
Quand on voit la pause déclamatoire de Rouget de Lisle, sur le tableau, et l’air sérieux de son auditoire, on se dit que l’époque était grandiloquente !
Hamlet ils désigneront qui pour décerner la palme d’or ?
ueda bien sûr!! ses piques de petit marquis tordu petit doigt en l’air seront titrées les commentaires de ueda et données en pâture aux élèves des écoles collèges lycées universités (cathos)
On ne va pas faire un fromage de cette visite d’un tyranneau s.aoudien à un tyranneau corrézien.
Privatiser temporairement cette plage de sable propre est normal ! En Saudi Arabia, le sable est pourri de pétrole….
On peut aider un pays ami, non ?!
Bonsoir les petits !
Quand hamlet est lancé ya plus qu’à attendre le mot fin
La vie dans les bois qui faisait du naturisme à la plage de la Mirandole !
On peut voir la photo ?
sérieux c’est gonflant de ne parler que des républicains qui sont morts, on se croirait à une veillée funèbre, une visite guidée au Panthéon.
c’est ça la République ? un cimetière ?
lisez donc le livre de Mona Ozouf, au moins elle, elle parle de nos républicains d’aujourd’hui et pas que de ceux qui sont morts !
parce qu’elle ne voit pas la République comme un cimetière mais comme quelque chose de vivant !
le République est vivante, elle l’est pas qu’une page d’un manuel d’histoire !
U. vous l’avez lu ? vous pouvez me rassurer qu’elle ne parle pas que des morts ?
fin
je vous laisse avec vos morts, je vais retrouver les vivants.
« le République est vivante, elle l’est pas qu’une page d’un manuel d’histoire ! » (Hamlet)
Réveille toi, Dexter !
Elle est morte, la république… par la faute des Républicains…. et on s’en fout complètement !
Place au Califat !
Il y a peut-être des sans-culottes ici qui ont fait l’école buissonnière, enfin dans le parc de la ville.
ROBESPIERRE, DISCIPLE DE J.-J. ROUSSEAU
« Appelé à jouer un rôle au milieu des plus grands évènements qui aient jamais agité le monde, assistant à l’agonie du despotisme et au réveil de la véritable souveraineté, près de voir éclater les orages amoncelés de toutes parts et dont nulle intelligence humaine ne peut deviner tous les résultats, je me dois à moi-même, je devrai bientôt à mes concitoyens compte de mes pensées et de mes actes. Ton exemple est la devant mes yeux. Je veux suivre ta trace vénérée, dussé-je ne laisser qu’un nom dont les siècles à venir ne s‘informeront pas ; heureux si, dans la périlleuse carrière qu’une révolution inouïe vient d’ouvrir devant nous, je reste constamment fidèle aux inspirations que j’ai puisées dans tes écrits ».
« je vais retrouver les vivants »
à l’Assemblée nationale ou dans les partis politiques actuels ?
« lisez donc le livre de Mona Ozouf, au moins elle, elle parle de nos républicains d’aujourd’hui et pas que de ceux qui sont morts ! »
hamlet, à partir de quand, de quel évènement morbide à la fin du XXème siècle, , s’est-on (qui? le PS?) mis en désespoir de cause à s’en référer aux « citoyens » et à la « république »
jusqu’alors là ces mots étaient tombés dans les oubliettes
Cette croute de Pils nous conforte dans l’idée que la république est morte, étouffée dans sa vomissure, et qu’il est temps de trouver un système de gouvernement nouveau…
A demain, les petits républicains !
» je vais retrouver les vivants. »
Qui ça?
D’un autre côté, je viens de lire cette affirmation saisissante, à propos de la révolution de 68: «La Révolution ? Le seul révolutionnaire,c’était moi !»
« trouver un système de gouvernement nouveau… »
incroyablement visionnaire et ô combien original
« trouver un système de gouvernement nouveau… »
Pour JC, La république de Salo, installée à Porquerolles, sans doute ?
On ne lit plus ça.
Moins écrivains que libellistes
Nos aristarques de greniers
Pour vivre se font journalistes…
Que ne se font-ils journaliers?
Attila dit: 27 juillet 2015 à 13 h 39 min
Quand on voit la pause déclamatoire de Rouget de Lisle, sur le tableau, et l’air sérieux de son auditoire, on se dit que l’époque était grandiloquente !
Le perruqué de droite a quand même posé son cul sur les genoux de la vieille.
« son cul sur les genoux de la vieille. »
ueda sur daaphnée
Reconnaissons tous ensemble que la République, c’est, de nos jours, débile comme institution…
Vous iriez la défendre contre les Allemands, nos sympathiques ennemis éternels ? Contre les Anglais, ces fiottes fourbes ? contre les Sarrasins ?…. comment, trop tard ! Vous iriez « mourir pour elle » ?
Ahaaaaaaaah ! quelle rigolade !
» Vous iriez « mourir pour elle » ? »
Pour nos libertés, sans doute, voir la levée de boucliers spontanée en faveur de Charlie !
En titrant « qui ne se dit pas républicain ? », à qui s’adresse Passou ?
A Nicolas Sarkozi, qui vient de baptiser ainsi son parti ?
Touite
Les fantaisies de Milner valent toujours le détour.
Never a bore.
JC….. dit: 27 juillet 2015 à 14 h 17 min
c’est l’heure de ta sieste (N’oublie pas tes gouttes)
Le FN devrait prochainement être rebaptisé « France d’abord ». C’est infiniment mieux que « Les Republicains », car la France passe avant la République.
Braudel …Toutes ses sorties en dehors de l’Hexagone se sont terminées de façon malheureuse, mais il y a un triomphe permanent de la vie française, qui est un triomphe culturel, un rayonnement de civilisation…
…la présence, dans ce carrefour que la France est en Europe, d’un nombre considérable d’étrangers. Il n’y a pas de civilisation française sans l’accession des étrangers ; c’est comme ça.
… Elle est devenue toute petite, non parce que son génie s’est restreint, mais en raison de la vitesse des transports d’aujourd’hui. Dans la mesure où, devenue toute petite, elle cherche à s’étendre, à agripper les régions voisines, elle a un devoir : faire l’Europe.
Elle s’y emploie, mais l’Europe s’est accomplie à un niveau beaucoup trop haut.
Ce qui compte, c’est de faire l’Europe des peuples et non pas celle des patries, des gouvernements ou des affaires. Et ce ne sera possible que par la générosité et la fraternité.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2007/03/16/l-identite-francaise-selon-fernand-braudel_883988_3224.html
D. dit: 27 juillet 2015 à 14 h 42 min
la France passe avant la République.
C’est pour cela qu’on avait des rois de France et non des Français, sauf le rigolo plein de poils, là, l’Orléans… Faut que ça soye immanent !
Actualité perpétuelle de Molière: dans L’École des femmes, Monsieur de la Souche, c’est Arnolphe: un bourgeois d’un tronc pourri qui n’aime que les femmes laides et bien sottes. Et l’on voudrait en faire un modèle pour la France!
Jean-Gérard dit: 27 juillet 2015 à 8 h 42 min
la maîtrise de soi et la tempérance, la seconde étant la fille de la première
Houlà y a un gros doute blème… Le gus qui est malade à boire de la gnôle, ou qui regarde jamais les femmes, sans pour cela être… Euh bon… Cela existe ! Tout gratos aucun effort il y pense même pas… Y en a des pleins des comme ça !
Sergio dit: 27 juillet 2015 à 15 h 38 min
Y en a des pleins des comme ça !
Entre les pleins comme ça et les déliés comme ci, y a une nuance bon dieu !
l’odeur de merde est disparue avec JC… profitons de la pureté retrouvée… provisoirement hélas
« horatio dit: 27 juillet 2015 à 13 h 51 min
hamlet, à partir de quand, de quel évènement morbide à la fin du XXème siècle, , s’est-on (qui? le PS?) mis en désespoir de cause à s’en référer aux « citoyens » et à la « république » »
je sais pas.
j’ai droit à plusieurs réponses possibles ?
je dirais : la fête de la musique ?
sûr que Jack Lang a porté un coup fatal à la République en voulant remplacer la politique par la culture.
la politique ne peut plus rien pour vous ?
c’est pas grave ! on va vous donner à lire des livres de Mona Ozouf…. elle parle très bien de la République…
la République devenu un objet littéraire, virtuel, en 3D.
Jack Lang aura complètement ratatiné la République, je pense qu’il laissera son nom dans l’histoire.
Une dizaine de communes françaises interdisent par l’intermédiaire d’arrêtés municipaux le port de maillot de bain et le fait de se promener torse nu. C’est le cas à Saint-Tropez, Sainte-Maxime, Saint-Raphaël, Nice, Menton, Ajaccio (du 1er juin au 15 octobre), Le Touquet, Deauville, Anglet, Biarritz, Carpentras (du 1er juin au 15 septembre), Montauban, Perpignan, Toulouse (du 13 juillet au 30 septembre).(l’obs)
Jack Lang a réussi à transformer le citoyen en individu appartenant à un public, n’importe lequel.
maintenant les gens ils demandent plus : pour qui tu votes, ils demandent : tu vas à quel festival ?
et ça on l’aurait dit à Danton, ou Marat, même à Condorcet, qu’on transformerait un jour la citoyenneté en public, ils y auraient pas cru.
encore que j’écoutais Olivier Py, il disait avoir monté le Roi Lear (la pièce) pour défendre l’idée de « vérité politique », j’ai bien aimé l’expression, du coup je l’ai écrite sur bout de papier.
du coup si quelqu’un me demande où c’est qu’il peut avoir un contact avec l’esprit républicain je lui conseille d’aller à Avignon, les types ils ont réussi à faire de l’idée républicaine une pièce de théâtre, alors ça, si nous premiers républicains l’avaient imaginé, je pense qu’au lieu de faire la Révolution ils se seraient payé une canne à pèche.
hamlet dit: 27 juillet 2015 à 16 h 10 min
je ne sais pas non plus quand le mot a fait sa réapparition étonnante (bi-centenaire de la Révolution? Chute du Mur? Marche des Beurs/SOS Racisme? )
ça sonnait un peu comme un retour désespéré en arrière
pourquoi le théâtre ?
alors ça c’est une énigme, les écrivains ou les cinéastes ne diraient jamais un truc du genre « nous avons voulu redonner un sens de la vérité citoyenne », ou « nous avons de ce lieu un lieu de citoyenneté », « ma mission est de redonner au public le sens d’une véritable citoyenneté » par contre dans le théâtre ils le disent presque tous, j’imagine que c’est à cause de leurs subventions, ça leur donne l’impression de les mériter, le problème est qu’à la longue ça en devient très lourd, les agriculteurs aussi ils touchent des subventions et aucun ne parle d’une mission citoyenne.
c’est quel mot qui est réapparu ? le mot « citoyenneté » ? le mot République » ?
non il n’est pas jamais réapparu, à part dans les médias, mais les journalistes ils pédalent dans la semoule.
par contre il serait intéressant de savoir quand ces mots ont disparu ?
quand est-ce que les mots « République » et « citoyenneté » sont-ils devenus des mots ringards ?
à partir de quel moment « citoyenneté » a été remplacé par « public » ?
en 58 ? en 62 ? en 68 ? en 83 ?
il faut cocher qu’une case sinon votre ticket n’est pas valable.
Et si je voulais je pourrais en dire encore.
J’ai des tas d’idées sur la question.
encore encore encore.
quand je m’y mets même U. ne peut pas m’arrêter.
je vais m’arrêter quand même parce que je sens que je vous lasse mais pas du tout parce que je suis à sec.
alors ça non question imagination je m’en bouche un coin.
la République ne peut plus fabriquer de la cohésion sociale ?
c’est pas grave : la culture le peut !
et ça, remplacer la politique par la culture pour refaire du lien social c’est une erreur gravissime dont on va bientôt mesurer les effets.
et je peux mettre des majuscules aussi vous avez vu ?
on me reproche toujours de ne pas mettre des majuscules mais c’est un faux procès.
Je suis très capable de mettre des majuscules, la preuve.
pour ce qui est de mesurer les effets des erreurs je suis le mieux placé.
aucune de vos erreurs ne m’échappe.
je n’en fais pas toujours état pour ne pas vous vexer, mais je les remarque toujours.
Hamlet, par pitié, dites-leur que vous n’êtes pas moi, parce que je n’aime pas du tout ce que vous écrivez.
Je ne voudrais pas passer pour un idiot comme JC.
bien sûr que je ne suis pas vous, D.
Les vieux Grecs avaient bien compris que la culture n’est que l’emballage-cadeau de la politique, et que faire de la politique c’est important : interdit aux métèques analphabètes, aux bolos et aux cranes creux !
Alors taisez-vous.
C’est évident, D. et Hamlet : c’est moi !
Je dirais même plus : JC, hamlet et Ueda, c’est moi.
Le blog entier, la RdL, est constitué d’un orgue à touches de commentarium élaboré…
Passou est aux claviers, seul, tel NEMO et il appuie sur W., sur Jambrun, sur ueda ou D. ou Hamlet ou Daaphnée, il y a des touches pour les trolls … et l’orgue commente tout seul le billet.
C’est comme la République : on a pas plus besoin de citoyens que d’intelligence, en république….. Tout est automatisé.
crotte alors, ça pue de nouveau, Benitotofacho est de retour
Pils, dans ses Mémoires, nous renseigne sur la supercherie du Rouget chantant …
En fait, la présence du paravent n’est pas innocente : Rouget s’étant coincé les burnes dans une porte, il avait une voix de faussette… et chanter La Marseillaise à la sanglante virilité, était pour lui un supplice.
Pils a donc peint la scène de play-back comme il a eu lieu : derrière le paravent chante l’imposant Danton de sa voix de stentor !
hamlet dit: 27 juillet 2015 à 16 h 34 min
à partir de quel moment « citoyenneté » a été remplacé par « public » ?
Bizarre bizarre… On a le Trésor Public, on n’a pas eu le trésor citoyen ? Ou c’était celui de Boehmer et Bassenge…
hamlet dit: 27 juillet 2015 à 16 h 34 min
c’est ke mot citoyenneté, à toutes les sauces, saoûlant, vers la fin des années 80 peut-être
hamlet dit: 27 juillet 2015 à 16 h 34 min
à partir de quel moment « citoyenneté » a été remplacé par « public » ?
jamais?
Let us go in together, and still your fingers on your lips, i pray. The time is out of joint. O cursed spite, that ever I was born to set it right…
Pinpin dit: 27 juillet 2015 à 15 h 43 min
Sergio dit: 27 juillet 2015 à 15 h 38 min
Entre les pleins comme ça et les déliés comme ci, y a une nuance bon dieu !
Le nombre de stylos que j’ai fusillés parce que je voulais à toute force faire des pleins et des déliés ! Quand on est boeu on est boeu nichteware…
Les citoyens ne servent à rien.
La politique, pour que ça marche, il suffit d’avoir quelques dirigeants à vie, des émetteurs en grand nombre, des relais, des journalistes lèche-cultes, beaucoup de récepteurs de TV, de computers, des portables pour tous.
Ne pas oublier d’organiser de temps en temps des élections arrangées, pour le suspense inhérent à toute démocratie, là où le contribuable aime se faire peur/plaisir.
« horatio dit: 27 juillet 2015 à 17 h 17 min
hamlet dit: 27 juillet 2015 à 16 h 34 min
à partir de quel moment « citoyenneté » a été remplacé par « public » ?
jamais? »
comment ça jamais ?
mon pauvre, vous voulez dire que vous n’appartenez à aucun public ?
juste un petit public ? ce lieu pacifié, de détente, cool, où chaque individu communie en paix, et en accord parfait, avec les autres individus qui composent avec lui ce public ?
avant de retrouver à l’extérieur l’univers politique impitoyable de la guerre de tous contre tous de notre belle République ?
mais dès que vous avez un petit coup de barre, hop ! vous retournez vous réfugier dans un public, c’est comme un bain de jouvence, on y oublie tous ses soucis.
en fait, vous vivez sur quelle planète ?
et l’orgue commente tout seul le billet. (JC)
C’est encore plus beau que l’orgue à bouche de Des Esseintes, sublime invention dont Boris Vian détourna le brevet pour en faire un pianococktail.
« Le blog entier, la RdL, est constitué d’un orgue à touches de commentarium élaboré… » (JC)
C’est un piano mécanique dans un saloon, avec sa bande à trous…
D’après hamlet, le bon, la brute et le truand seraient la même personne.
horatio dit: 27 juillet 2015 à 16 h 21 min
Marche des Beurs/SOS Racisme? )
Elle participe, paradoxalement, de la même entreprise de dépolitisation que le soufflé Lang.
Vous posez trop de questions, Hamlet. Vous voyez bien que personne ne vous répond; n’insistez pas, mon petit.
Dans ces échanges étranges je ne cherche plus le sens d’une discussion alors je lis, et pour vous apaiser, quelques lignes du jour du jugement De Salvatore Satta, traduit de l’italien par Nino Frank – édité par Gallimard en 2008 je crois. En Italie c’était en 1979, quatre ans après sa mort (1902-1975). Manuscrit découvert dans ses papiers. Il aurait travaillé les dernières années de sa vie sur ce livre. Un roman premier et dernier.
En Sardaigne, cette île si secrète « qui flotte au large », comme une chronique des habitants de Nuoro, au début du siècle. Enfin, pas tout à fait…
Donc c’est beau, ça sent l’été et c’est pour vous :
« Le vin n’est pas comme le blé qui, une fois amoncelé dans son entrepôt, est pareil à une dune d’or et n’exige qu’une protection contre les charançons diaboliques ; pas plus n’est-il comme l’huile qui, une fois issue de la meule nocturne, puis des scouffins pressés, dort paisiblement dans des jarres aussi vieilles que le monde. La grappe torturée par les meules s’accumule, avec ses sucs innocents et sa râpe, tout au fond de la cuve, remonte doucement vers les bords et y stagne en répandant ses senteurs, qui sont toujours celles d’une fleur ou d’un fruit. Il est, dans cette masse irisée, un Dieu caché car, encore quelques heures, et toute une bordure violacée apparaîtra au sommet : c’est alors que la masse va se soulever comme dans un halètement, qu’elle perdra son innocence et qu’elle révélera dans un sourd gargouillement le feu qui la dévore. Une odeur panique, semblable à celle qu’exhale le sol après les premières pluies, va affleurer des viscères profonds, et ce sera bien l’odeur de la maison tout entière, pendant ces journées, des cours, des rues tout alentour, et qui atteint peut-être les cieux. Tout cela la nuit, vie et mort étaient filles de la nuit(…)
Trouble et tiède, jaillissant dirait-on d’une blessure profonde, le moût sort de la cuve dès qu’Oncle Poddanzu, de sa main expérimentée, ôte le bouchon de liège qui retient toute cette mer. Les tonneaux endormis sur leurs tréteaux vont recevoir le flot qui les comble… »
La deuxième partie, énigmatique tient en une page… la dernière.
Santé !
Christiane, je ne sais pas comment vous le dire, mais plus je vous lis ces dernières semaines et plus le désir de vous relire monte en moi. J’en ai presque honte.
Je vais vous faire une confidence, Christiane : je vais être la doublure de Tom Cruise dans Top Gun II. J’ai accepté à une condition : qu’il n’y ait pas d’images de synthèses.
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