de Pierre Assouline

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La République des livres
Maudits droits d’auteur !

Maudits droits d’auteur !

C’est difficile à croire, et plus encore à imaginer surtout si l’on est soi-même écrivain, mais tous les droits d’auteurs ne sont pas les bienvenus. Certains sont même maudits. Les éditeurs se les repassent comme une patate chaude car ils sont attachés à une œuvre qui sent le souffre. Le cas de Mein Kampf  cette année en France. Le Land de Bavière étant héritier d’Adolf Hitler, il gérait ses droits d’auteur jusqu’à ce que ceux-ci tombent dans le domaine public en 2016. Aussitôt fut lancée dans le public allemand une réédition qui se préparait depuis quelques années sous les auspices des meilleurs spécialistes sous une forme érudite et critique.

En 2020, au printemps ou à l’automne, le programme de domination de l’Europe imaginé par Adolf Hitler va donc reparaître en France. Une édition méticuleusement encadrée, annotée et préfacée par une équipe d’historiens. Un seul volume d’un bon millier de pages, dans lequel les commentaires, contextualisations et analyses expertes excèdent le texte de l’auteur. Le considérable et indispensable index des noms est actuellement en cours d’achèvement. Ce ne sera probablement pas un best-seller comme cela le fut récemment en Allemagne mais l’effet de curiosité jouera sans aucun doute. Que faire de cet argent qui brûle les doigts ?

« On ne gagnera pas un euro dessus ! » assure Sophie de Closets. Pdg de Fayard. Une fois que la maison se sera remboursée des frais (édition scientifique, traduction, fabrication etc), les bénéfices d’exploitation et les droits d’auteur iront à parts égales à deux associations liées à la Shoah : l’une caritative, l’autre mémorielle. Auparavant, la Fondation pour la mémoire de la Shoah (FMS) avait bien été approchée indirectement. La question était remontée jusqu’au conseil d’administration car elle engageait une décision politique. Il y eut débat et unanimité. « Une question de principe : on ne veut pas toucher aux bénéfices que cette publication pourrait générer » reconnaît Philippe Allouche, directeur général de la FMS. Il est vrai que cela n’aurait fait que renforcer les vieux fantasmes antisémites, mais toujours bien actuels, sur les Juifs avides d’argent, Pour autant, la Fondation ne montera pas au créneau contre la publication de Mein Kampf comme elle l’a fait lorsqu’il fut question l’an dernier de rééditer les pamphlets de Céline.

Il y a eu un précédent au cas Mein Kampf : la publication de l’imposant, et autrement plus passionnant, Journal inédit de Joseph Goebbels, ministre de la Propagande et confident d’Hitler. La FMS avait alors accepté la proposition des éditions Tallandier d’accueillir droits et bénéfices du livre car le document original est une véritable somme et une source essentielle sans équivalent sur le plan historique. « L’air du temps était tout autre en 2007. Pas sûr que l’on accepterait aujourd’hui… » admet Philippe Allouche. Depuis, la Fondation a par exemple décliné une demande de subvention d’un documentaire télévisé sur le collaborationniste Jacques Doriot. De toute façon, s’agissant du Journal de Goebbels, dont le premier tome s’est vendu à 17 000 exemplaires et les deux suivants trois fois moins, aucun droit d’auteur ne fut finalement versé, l’éditeur n’étant pas rentré dans ses frais.

En 2018, avant même que fut lancée une campagne qui conduira finalement son éditeur à reporter la publication des pamphlets de Louis-Ferdinand Céline, la question du partage des bénéfices d’exploitation fut envisagée par Antoine Gallimard. Une façon de montrer que le but de sa maison n’était pas de « faire de l’argent » avec ça. Une solution fut trouvée en proposant à  un organisme de recherche dépendant du CNRS d’en devenir le co-éditeur avec les éditions Gallimard, à charge pour lui d’en assurer la validité intellectuelle. Approché indirectement, l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP) déclina la proposition.

Nicolas d’Estienne d’Orves, lui, a hésité lorsque, par un concours de circonstances, il s’est retrouvé héritier de « l’œuvre publiée et méditée » de Lucien Rebatet. Ecrivain et journaliste né en 1974, rien ne prédestinait ce petit-neveu d’un martyr de la Résistance à devoir gérer les droits de l’auteur collaborationniste des Décombres, best-seller de l’Occupation. « J’avoue que j’ai hésité avant d’accepter par coquetterie et provocation » avoue-t-il. Une décision qui lui a moins rapporté que porté préjudice. Depuis il a réglé son problème moral en confiant les archives de Rebatet à l’Imec (Institut Mémoires de l’édition contemporaine), et en rééditant aussi tout ce qui, dans cette œuvre ne pose pas problème de conscience. Le gouvernement américain, lui, n’en a pas eu en réclamant, et en obtenant par voie de justice, les droits d’auteur de l’ex-analyste de la NSA devenu lanceur d’alerte Edward Snowden, pour ses Mémoires vives (Seuil).

(photos Bernard Plossu)

Cette entrée a été publiée dans Actualité, Histoire.

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commentaires

1 364 Réponses pour Maudits droits d’auteur !

B dit: à

Rose, je remarque simplement la proximité chronologique. Après on peut ne rien en conclure. Un hasard .

JiCé..... dit: à

Très chère Rose, je ne vois pas en quoi le fait que trois femmes se présentent à Paris entraîne que les femmes ne sont pas des objets sexuels pour les hommes dans le monde, et vice versa… Aucun rapport logique.

renato dit: à

Personne ne me fera croire qu’il est dans les intérêts de la Russia d’influencer l’élection à la Mairie de Paris. Enfin, oui, si on veut il pourraient-ils être dans leurs intentions de jouer à la baisse sur le marché de l’immobilier… par pureté de cœur !

17.02.20, 8.11

renato dit: à

Oups ! il pourraient-ils > ilS pourraient, pardon, etc.

JiCé..... dit: à

Par contre, Putin doit se délecter de la stupidité d’un proche de Bébé Macron, ce petit président si arrogant avec lui, lui, le Tsar Putin qui a des centaines de Piotr à son service ….

B dit: à

À l’univers divisé de l’Occident, il oppose un univers participatif qui rétablit l’harmonie du moi avec Dieu, avec autrui, avec la nature. Dans ce monde réconcilié, la nuit de l’altérité prend fin : il n’y a plus, à proprement parler, de désir et plus, donc, de souffrance.

Pour la nature c’est pas gagné, quel optimiste que ce Michel . Il en faut, ils sont nécessaires, ce sont comme dirait un certain Régis les nouveaux croyants.

Marie Sasseur dit: à

On est libre de croire ce qu’on veut.

Un refugié politique russe anarchiste, une jolie étudiante militante ultra gauche, un politique queutard.

C’est du Dosto dans le texte.

B dit: à

JC, des objets du désir, cela ne débouche pas nécessairement sur une consommation. Le désir c’est la pulsion de vie, rappelons le. Quant aux hommes, ma foi, sont ils encore désirables , après le métro sexuel l’ubersexuel , moi j’ai pas les moyens, je me serre la ceinture de la même façon que les femmes d’antan souffraient dans leur corset. Une honte, un scandale que ces bons hommes, une offense à nos féminités avides de sauvagerie!

Marie Sasseur dit: à

Le credo des vieilles clébardes: tu seras pute ou ne seras pas.

rose dit: à

Pauvre miroir Marue Sasseur, en un lundi matin grisâtre

B dit: à

Marie, votre délire canin est il de type hallucinatoire ou phobique? Avez vous consulté, ajouté à votre croisade obsédée contre la pédophilie, la sexualité vénale, les envies saugrenues des uns ou des autres, vous allez virer puritaine ennemie de nos amies les bêtes. Ça la fiche mal pour quelqu’un d’aussi progressiste que vous bien que vous non plus ne le percevez ( le progrès) pas trop à l’affiche de LRM. ( PS: je défends aucunement les pédophiles).

rose dit: à

Nos féminités avides de sauvagerie.
Et pas forcément de queutards.
Comme si les deux pouvaient être dissociés.

B dit: à

Rose, humour. Mais il est vrai que l’acte nous rapproche des bêtes sauf à cultiver un érotisme qui nous en éloigne. Vous n’y pouvez rien, c’est du rentre dedans pour finir si l’on finit.

Marie Sasseur dit: à

La rosse et la marginale erotomane, toutes deux viriles roadeuses du rezo, auraient quelque légitimité à dire ce qu’est être une femme?
Stigmatiser la moitié du genre humain à l’aune de sa démence pour l’une, sa veulerie pour l’autre. Et puis quoi encore ?
On ne va pas rappeler à la rosse que toute entité féminine s’exprimant sur son blog était « une salope » (sic) en puissance, de lui piquer « son mac »

Pas de small talk avec ce type d’individus.

B dit: à

Sasseurcuisineaubeurre, je pourrais vous attaquer pour propos diffamatoires , c’est si compliqué et si bas que même si j’en avais le temps et les moyens je ne remasserais pas votre papier gras pour le déposer dans une poubelle et pourtant je vote vert. Pour la définition du genre, il n’y avait qu’un homme à la maison qui a sûrement contribué à notre définition. Pas une de ses quatre filles ne ressemble à l’autre. J’imagine qu’on peut étendre le constat aux femmes en général si ce n’est une anatomie commune aux femmes pourvue des caractères sexuels de l’espèce destinés à la reproduction entre autres fonctions.

rose dit: à

Christiane

Très beau balcon de Manet, toile que je découvre : Berthe Morizot est assise devant.
Pas seulement admiration réciproque en tre Édouard et Berthe, aussi innovation créatrice.

Que voulez-vous dire par
« Les attaches narratives sont parfois caduques ? »

Merci

JiCé..... dit: à

Toutes les femmes sont, d’abord, des objets sexuels nous l’avons dit car ce constat est d’une banalité qui ne souffre pas la discussion….

Par malheur, de fausses intellectuelles, femelles dévoyées, proclament le caractère à leurs yeux « lamentable » de cette caractéristique qui nous touche, nous autres, objets sexuels mâles de tous âge, au cœur de notre être spirituel….

Ne pas être un objet sexuel féminin ou masculin, c’est vivre le drame du handicap lourd ! A contrario être un objet de désir sexuel toute sa vie durant….mmmh, quelle vie merveilleuse, quelle richesse gratuite, quel laisser-aller gratifiant !

christiane dit: à

Livre refermé. Alexandre Postel a écrit là un beau roman solidement charpenté grâce à ses recherches dans la correspondance de Flaubert (et en particulier le volume IV (janvier 1869-décembre 1875) – Pléiade, la transcription des avant-textes et manuscrits de La Légende de saint Julien l’Hospitalier, le Dictionnaire Flaubert paru sous la direction de G.Séginger, des travaux prestigieux (de Biasi, Genette, Azoulai…).
Pour le plaisir, avant de passer à autre chose, sortir par exemple, quelques fragments de la dernière partie du livre Un automne de Flaubert (Gallimard) où, insensiblement, la plume de Postel s’est glissée dans celle de Flaubert, dans ses pensées, ses gestes.
De la page 112 aux suivantes.
« Pouchet vient de fixer la date de son retour définitif à Paris ; ce sera le 1er novembre ; il quittera Concarneau en même temps que les bancs de sardines s’éloigneront des côtes bretonnes, et Flaubert rentrera avec lui. La perspective de demeurer seul ici l’effraie. Il se souvient des quelques jours qu’il a passés sans son ami, fin septembre, de son hébétude, de ses errances, des mornes rêveries qui l’accablaient alors.
Depuis, comme les choses ont changé ! Les moments de prostration sont moins fréquents ; son esprit ne bat plus la campagne. S’il n’est pas le maître de sa vie, au moins connaît-il, dans la solitude de l’atelier, une forme de maîtrise. En trois semaines, il a pu écrire six ou sept pages de son petit conte. […]
Avant de se remettre au travail, il parcourt un conte de Voltaire, étant depuis longtemps convaincu que rien n’égale, pour qui cherche à cultiver son talent, la fréquentation des maîtres. Puis il s’installe au bureau et relit les lignes qu’il vient de consacrer au meurtre de la souris blanche. La goutte de sang sur le dallage de l’église, annonciatrice de la flaque rouge du parricide ; la manière dont s’entrelacent, dans la conscience de Julien, la dévotion, le plaisir de tuer et le remords d’avoir commis un sacrilège […]
Il saisit, parmi les feuilles entassées à sa gauche, celle qui se présente en premier. Couverte de signes d’écriture, barrée diagonalement d’un trait de plume, elle a servi de brouillon à un passage antérieur. Il la retourne ; le verso de la page est vierge ; c’est là-dessus qu’il esquissera la scène du pigeon. […]
Ensuite, et seulement ensuite, il nommera l’émotion ressentie par l’enfant : joie, plutôt que volupté. Ce dernier terme est trop fort, trop directe ; il suffira de suggérer la défaillance, l’émoi de l’enfant serrant le pigeon blanc dans son poing. Le lecteur comprendra. […]
Levant les yeux vers la fenêtre, il regarde les fortifications de la Ville-Close et le battement de la pluie sur l’eau du bassin. La marée est haute, les pêcheurs sont en train de faire voile vers le port ; mais le mauvais temps empêche de distinguer les premières chaloupes qui reviennent de la mer poissonneuse.
Vêtues de noir, des femmes passent le long du quai, serrées les unes contre les autres, la tête courbée sous la pluie : tout à l’heure, lorsque la pêche du jour aura été vendue, ce sont elles qui, dans la puanteur de l’atelier, manieront les sardines. »
(Quelques jours plu tôt, Pouchet l’avait entraîné dans l’atelier des « sardinières ».)
« Elles étaient là, en effet, vêtues à l’identique d’une robe de grosse toile noire à tablier blanc, les cheveux couverts d’une coiffe de tulle, chaussées de sabots, penchées sur leur tâche.
Il y avait celles qui, en deux coups de couteau, devaient étêter puis éviscérer chacune des sardines entassées devant elles ; celles qui les lavaient et les mettaient à sécher sur des claies de fil de fer, celles qui plongeaient les claies dans l’huile bouillante […] »

Flaubert écrit : « Jamais de ces vieilles phrases à muscles savants, cambrées et dont le talon sonne. J’en conçois pourtant un, moi, un style, un style qui serait beau, que quelqu’un fera à quelque jour, dans dix ans ou dans dix siècles, et qui serait rythmé comme le vers, précis comme le langage des sciences, et avec des ondulations, des renflements de violoncelle, des aigrettes de feu. Un style qui nous entrerait dans l’idée comme un coup de stylet et où notre pensée enfin voyagerait sur des surfaces lisses comme lorsqu’on file sur un canot avec un bon vent arrière. La prose est née d’hier, voilà ce qu’il faut se dire.» (Correspondance , t.2, p.399)

christiane dit: à

Merci Rose pour cette page sur les « Majas au balcon » de Goya.

Nicolas dit: à

Je relis Clerc, on se demande quand même si il ne nuit pas à la cause qu’il est censé défendre. La littérature serait le fruit de débats pervers ou de pervers qui débattent ou un truc un peu tordu dans ce genre. En même temps c’est pas en quelques mots vite posés sur une feuille de choux qu’on va faire du sérieux. Il nous faudrait un petit essai qui exprimerait une nouvelle intelligence (comme tout bon essai), de celle qui n’a pas encore pris le temps de naître, encore inconsciente. On croise les doigts.

christiane dit: à

Rose,
à propos de ces mots « les attaches narratives sont parfois caduques », il s’agit de pointer le fait que Manet dans cette scène, apparemment d’extérieur, ne raconte rien. On ne sait ce qui relie ces trois personnes. Le véritable sujet du tableau est la peinture.
Les gestes de ces personnes, leur attitude inactive, leur présence restent une énigme. Ce qui se passe à l’extérieur semble n’avoir aucune importance.
Le regard du spectateur se fixe sur la composition, les couleurs, certains détails (mains/ gants- ombrelle -regards – étoffes – cravate bleue de l’homme – chien – volets verts qui encadrent la composition ou balcon vert acide.) et sur les regards très différents des trois personnages.
Les « Majas au balcon » ce chef d’œuvre de Goya présente des femmes souriantes (bien qu’elles soient surveillées par des hommes dans l’ombre de l’arrière-plan) semblant parler à voix basse.

Magritte réduira définitivement ces trois personnages au silence !!!
http://www.fredericgrolleau.com/2019/06/4-cercueils-sur-un-balcon-goya-manet-magritte-perspective-ii.le-balcon-de-manet-1950.html

Marie Helene S dit: à

Les commentaires chez Anne Lise Roux sont fermes ! Son billet, laconique, clot-il cinq ans de travail de haut niveau et de conversations animees ?

Pierre assouline doit savoir. Ce serait aimable de relayer l information. merci.

@Christiane.
votre description des Apocalypses de louis Vaudeville, producteur d Isabelle clarke & son epoux Daniel Costelle laisse perplexe. la forme docudramas, en particulier,ne favorise pas la rigueur.
Sans etre oppose aux mises a portee, encore faut-il que la vulgarisation ne detourne pas de l effort de remonter aux sources .Les diffusions presentees comme argent comptant releguent, un peu facilement, les lectures de Ian Kershaw ou Robert Antelme aux oubliettes.

Votre admiration a mon avis est excessive. Les emissions de Stephane bern, bien faites, ne meritent pas le mepris mais suscitent elles aussi des interrogations sur la transmission des savoirs.

christiane dit: à

@hamlet,
cet article de Jacques-Louis Douchin de l’Université de Nantes paru en 1984 sous le titre : « Flaubert, écrivain « progressiste » : une idée reçue. »
pp.397/410

http://www.fredericgrolleau.com/2019/06/4-cercueils-sur-un-balcon-goya-manet-magritte-perspective-ii.le-balcon-de-manet-1950.html

« Ces prises de position varieraient-elles selon la qualité de ses correspondants ? Non. Flaubert n’était ni un hypocrite, ni un flatteur, encore moins un arriviste. Ne serait-il alors qu’une girouette, dont les opinions varient au gré des tempêtes politiques ? »

renato dit: à

« Les commentaires chez Anne Lise Roux sont fermes ! »

Dommage, j’aimais lire ses billets.

Marie Helene S dit: à

La mise en parallèle avec Postel manque de pertinence en profondeur.

Cordialement.

Marie Helene S dit: à

@Renato.

moi aussi. Une grande intelligence singuliere. et quel style !

christiane dit: à

@Marie Helene S,
J’ai lu le livre d’A.Postel, et vous ?

Ed dit: à

« qui a des centaines de Piotr à son service »

Mais je ne comprends plus rien à ces soupcons d’ingérance de la part de Poutine…L’autre taré qui s’accroche les couilles n’était pas censé fuir l’autre taré qui n’aime pas les pédé ?

Dubruel dit: à

Quatre jours de vacances à peine,et le bazar du branleur Griveaux et passation à Buzyn saturent les réseaux, télés, radios.Pour saluer le camarade Graeme Allright, ‘dans la vie j’ai vu pas mal de choses bizarres &saugrenues, mais ça je l’ai jamais vu’.

Qu’il y ait du kompromat russe sous roche, personne n’en doute. Que le graaaand opposant à Poutine, mêlé à un crime en Russie, ait obtenu en 3 mois le statut de réfugié quand il faut un an, ou que le site soit en parfait français alors qu’il ne le maîtrise pas pose ,a minima, question. Et alors ? July a résumé en disant que sans parler de macronie ou pas macronie, griveaux est un con.
Il était ministre avant d’être candidat. Les precieuses et faux culs peuvent s’insurger sur la vie privée, ce n’était pas malin. Montre-moi la tienne, je te montrerai la mienne ça passe à la maternelle ;à la tête de la mairie de paris, ça fait tache.

Chaloux dit: à

L’artice de Douchin sur Flaubert est là. Intéressant quoique très orienté.
https://www.persee.fr/doc/annor_0003-4134_1984_num_34_4_5584

(On de se demande ce que la lecture d’un navet de 130 pages peut donner comme gage d’autorité à cette fichue Christiane, atteinte de polyadoration, à qui on ferait lire et aimer n’importe quoi).

Mimi Pinson dit: à

Chant de l’heure.

L’autre taré qui s’accroche les couilles n’était pas censé fuir l’autre taré qui n’aime pas les pédé ? Ed.

Et se faire retourner comme une crêpe, vous savez comment cela se fait?
11h23 ce 17 02 2020.

christiane dit: à

@Marie Helene S,
(« J’ai lu le livre d’A.Postel, et vous ? »
Ce commentaire ne vous était pas destiné.

Quant à la série documentaire de Louis Vaudeville, « Apocalypses », j’ai trouvé intéressants les documents d’archive et leur montage pour expliquer l’ascension d’Hitler et surtout dans le volet précédent expliquant l’écriture, la publication, la promotion de « Mein Kampft ».
Pas d’admiration excessive, non.
Un document parmi d’autres.

et alii dit: à

Christiane, atteinte de polyadoration,
ça, c’est un peu vrai,puisqu’elle accuse les moins adorants de mon genre d’adorer, et de ne pas se pâmer
à longueur de fil; néanmoins c’est surtout dans les reproches et les griefs qu’on repère ;les désirs des autres:donc, je m’abstiens de ces gestes
bonne journée

renato dit: à

« … ce n’était pas malin. »

On apprends aux enfant que la mansturbation est salutaire, mais on les invite à faire ça dans leur chambre, pas au salon.

Dubruel dit: à

Haaaaaa, ne parlez pas d’Anne-lise au passé.Il faut virer l’ordure multi-pseudos venu la harceler & la faire revenir. D’accord pour ouvrir une souscription pour multiplier son salaire par dix, au lieu de donner de l’argent à Fottorino. Meilleur élément d’Assouline ! en bon rédac chef, il a intérêt à la retenir par tous les moyens, ou sa franchise RDL va se transformer en bouclard livré aux piailleries.c’est elle qui relève le niveau en canon.
Chaloux, votre connaissance sur Nat & argerich m’ont surpris. Par contre sur elle, vous avez tout faux. les étudiants l’adorent. Si elle part, ça va déserter de la page,par wagons, à St-Lazare; moi le premier.

Marie Helene S dit: à

Pas de probleme, Christiane.
La reponse etait oui.

Chaloux dit: à

christiane dit: à
@Marie Helene S,
(« J’ai lu le livre d’A.Postel, et vous ? »
Ce commentaire ne vous était pas destiné.

Pas évident à la lecture… Fichue Christiane…

Chaloux dit: à

Poly(ar)dent(e).

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

FEMME, FEMME, FEMME

Ce n’est pas la première fois qu’Annelise ferme sa page, Dubruel.
On peut espérer qu’elle reviendra d’elle-même.

Ce n’est donc pas entre deux, mais trois femmes, que va se jouer la bataille pour Paris.
Je dois dire que le bel enthousiasme, le désir, témoigné par Agnès Buzin pour décrocher, au pied levé, le poste m’a bien plu.
La moins pire des trois ?
A l’heure actuelle, je ne saurais dire pour laquelle je voterai, voire même si je devrais aller voter ?
Dati, je la trouve élégante, mais enfin…
Hidalgo a largement fait la preuve de son incompétence et doit rendre au plus vite les clés.
Le compte à rebours à commencé…

Ballade des femmes de Paris

Quoiqu’on tient belles langagères
Florentines, Vénitiennes,
Assez pour être messagères,
Et mêmement les anciennes,
Mais soient Lombardes, Romaines.
Genevoises, à mes périls,
Pimontoises, savoisiennes,
Il n’est bon bec que de Paris.

De beau parler tiennent chaïères,
Ce dit-on, les Napolitaines,
Et sont très bonnes caquetières
Allemandes et Prussiennes ;
Soient Grecques, Egyptiennes,
De Hongrie ou d’autres pays,
Espagnoles ou Catelennes,
Il n’est bon bec que de Paris.

Brettes, Suisses n’y savent guères,
Gasconnes, n’aussi Toulousaines :
De Petit Pont deux harengères
Les concluront, et les Lorraines,
Angloises et Calaisiennes,
(Ai-je beaucoup de lieux compris ?)
Picardes de Valenciennes ;
Il n’est bon bec que de Paris.

Prince, aux dames parisiennes
De bien parler donnez le prix ;
Quoi que l’on die d’Italiennes,
Il n’est bon bec que de Paris.

François Villon, Le testament

christiane dit: à

Entre Et alii, ses vieilles rancunes de vanité blessée répétitives, ses sautes d’humeur et son avalanche irrépressible de liens et Chaloux qui aligne des réactions méprisantes tentant de camoufler son manque de réflexion et d’argumentation par sa méchanceté et sa vulgarité, il est vraiment superflu de penser à un dialogue possible sur ce blog.
Et je passe sur les apparitions de l’ignoble et hautaine Milady-Sasseur, d’une méchanceté dépourvue de motivations, arrogante, lascive, corrompue, dévouée à l’atroce, convertie au mal avec volupté. Elle s’insinue pour salir trouvant dans sa matière obscure son ivresse démoniaque.
C’est pour éviter des êtres de ce gabarit qu’Anne-Lise a peut-être mis la clé sous la porte et c’est bien dommage car son blog était magnifique.
Comment Passou supporte-t-il de tels déments ? Après les dates et les heures, ce sera peut-être l’espace commentaires qui fermera…

christiane dit: à

Marie Helene S dit: « Pas de problème, Christiane.
La réponse était oui. »

Un jour, peut-être, au calme, on reparlera de Flaubert et de Louis Vaudeville. J’aime le temps de votre réflexion qui donne lieu à des commentaires intéressants.

JiCé..... dit: à

Pourquoi prendre au sérieux un blog, fut il prestigieux ? Ces agora sont des lieux d’amusement, de distraction, des fleurs de numérique : y foutre le bordel est compréhensible !

Marie Sasseur dit: à

Ouhlala, la vieille maitresse, taper dudur dans le vide du cyberespace. Je ris.
L’est plus là son amoureux?
Embarqué par Dennis, sur la plage pourrie de Saint Malo, c’est pas à souhaiter.

Chaloux dit: à

Christiane, demander 10 lignes que vous avez sous la main, qui tendraient à prouver que Postel écrit -un peu- comme Flaubert, est-ce de la démence ou une demande légitime?
La vérité est que bvous n’avez aucune idée de ce que signifie « écrire comme Flaubert ».
Votre culture est de troisième main comme tout ce que vous êtes. Sauf la violence, évidemment.

Je vois comment votre esprit stalinien a pu traiter les cas des petits enfants qui vous résistaient. Ils étaient déments, et vous êtes à vomir.

Jazzi dit: à

 » y foutre le bordel est compréhensible ! »

Tu ne peux pas dire au boug de revenir ici en attendant le retour d’Annelise, JiCé ?
Plus on est de fous ou folles…

Chaloux dit: à

Annelise est à nouveau partie faire du vélo autour de grandes propriétés. Elle entend ainsi renouveler son carnet d’adresses.

Portmann dit: à

Docteur Schless, tweet à droite.

il n’est pas inutile de préciser qu’il s’agit du pseudonyme de Thomas Schlesser, historien de l’art, directeur de la fondation Hartung après François Hers. Il fut, est toujours ?,professeur à polytechnique. Un parcours brillant et atypique pour ce petit-fils de chanteur gitan, comparable à celui d’anne-Lise roux.
Une ascension due au travail, au talent et à la ténacité, sans rien devoir aux minauderies et cooptations. Ces critères de promotion manquent cruellement. La chute de la confiance, pour ne pas dire le bond de la suspicion, la crédibilité écornée de grands corps, de medias publics ou d’académies, Nobel, césars ou… goncourt en témoignent.

Le féminisme d’ALR, sa grande et discrète érudition doublée de ce que son ami et admirateur Hervé Le Corre qualifie « d’un immense humour tremblé » font d’elle une figure des plus attachantes.

Phil dit: à

Dear Passou, à quelques exceptions reconnaissables à leur blouse blanche, les pensionnaires de votre prestigieux blog rappellent ceux des petites maisons de Charenton. et les Russes ne sont pour rien dans cette dérive.
votre alter egote dear annelise en a fermé son guichet. la réforme des retraites, sans doute.

Marie Sasseur dit: à

On a retrouvé le cerveau du trio malfaisant. En plus il donne des conférences à l’X.

Sont trop forts les gars du monde libre:

« Corriger ce monde, c’est la mission que s’est fixée ce fils d’une psychanalyste et du producteur de cinéma Paulo Branco. Par tous les moyens. Le succès de son livre Crépuscule, d’abord téléchargé gratuitement une centaine de milliers de fois avant d’être édité Au Diable Vauvert (2019) et de s’écouler à 130 000 exemplaires supplémentaires (sans compter les 20 000 en format poche depuis sa sortie, il y a quatre mois), lui a ouvert de nombreuses portes, y compris dans les cénacles les plus élitistes. »

Portmann dit: à

@Chaloux, quelle erreur. Un complet contresens. Si vous l’aviez lue, vous sauriez qu’elle a été au contraire extrêmement courtisée par ce milieu et a su raison garder, aux antipodes de votre jugement.
Son adoption paradoxale et sa défense de la communauté gitane ,alors que son père avait été tué par un de ses membres, sont exemplaires.

Marie Sasseur dit: à

Par Raphaëlle Bacqué, Ariane Chemin et Simon Piel Publié aujourd’hui à 06h46, mis à jour à 11h54
Lol

JiCé..... dit: à

Tout fout le camp
C’est la dérive des continents
Tout fout le camp
Littérature d’incontinents

Chaloux dit: à

@Portmachin.

Contresens : l’anecdote racontée par elle-même est très symptomatique.

Il n’y aucun contresens.

Portmann dit: à

Chute de la confiance.

Les milieux médical & universitaire sont notablement touchés. marie -laure harel, porte-parole de la campagne de Benjamin Griveaux annonce la voix tremblante qu’Agnès Buzyn, candidate, « réunit tout ce qu’il faut ». Olivier Véran, déjà en place, a le mérite de connaître les dossiers.
La personnalité de l’ex ministre de la santé, nous l’avons constaté, a bénéficié d’une zone de confort non rationnelle. Le statut de belle-fille de Mme Veil n’était pas à négliger, l’appréciation non rationnelle étant renforcée par un mimétisme ,volontaire ou pas, dans les traits et la coiffure.
Pour raccorder le débat au domaine qui est le mien, son remariage avec Yves lévy, directeur de l’Inserm, puis la nomination de celui-ci en tant que conseiller d’Etat extraordinaire avait généré une première polémique, un conflit d’intérêts ayant été soulevé.
Mme Fioraso, dès 2014, avait fait appel à des candidatures avant de procéder purement et simplement à cette nomination, yves lévy étant son conseiller. Les chercheurs étaient furieux.

Jazzi dit: à

« belle-fille de Mme Veil »

Je ne savais pas, miss Portmann. Info intéressante. Est-ce un plus ou un moins ?

Chaloux dit: à

Véran veut abolir la sécurité sociale et la faire sortir de la constitution, ça promet.

Ed se spécialiste dans la littérature de gare. Elle sifflera bientôt trois fois.

et alii dit: à

Entre Et alii, ses vieilles rancunes !de quoi, la dazme qui se cherche des enfants?
VOUS EMMERDEZ TOUT LE MONDE VOUS NE L’AVEZ PAS COMPRIS qu’ on se tape de votre mal de gossitude?

B dit: à

Chaloux, c’est une intox ? Il est neurologue, si on ne peut plus compter sur eux pour la raison sociale, c’est à désespérer . S’il préparait la victoire du RN il ne s’y prendrait pas autrement.

Portmann dit: à

Pas un moins. la figure de Simone Veil est respectée, à juste titre.

??Chaloux, je vous laisse à vos fantasmes de rafles par la gendarmerie et relents Faurisson.
Ces chamailleries de vieux amants avec Clopine, votre retournement de veste, vénal, envers Jacques drillon ou les rodomontades en piano sont à mourir de rire.Vous êtes comique, on ne vous l’enlèvera pas.

Chaloux dit: à

 » votre retournement de veste, vénal »

Ah bon.

Et Faurisson en prime…

Pauvre déchet, va dodo…

Chaloux dit: à

Non, B, Véran a voulu sortir la sécurité sociale de la constitution.
Ne vous inquiétez pas, tout cela va ressortir, pour montrer à quel point Macron a encore fait le bon choix.
On ne peut pas trop lui en vouloir, le pauvre gars est en pleine panique pré-electorale.

Pat V dit: à

13h12 lundi 17 02 2020,

Qu’il est seul l’homme de la photographie de Bernard Plossu!

Pat V dit: à

A.L.R. article sur Bernard Plossu, avant de fermer boutique.

Portmann dit: à

Va dodo.
votre mère vous aurait-elle élevé en pipi-stop, Chaloux ? Ces couches ont été bannies du marché. La santé publique trouvait le procédé tortionnaire. J’ai abondé dans le sens d’une éradication totale alors que les marchés tentaient une reprise en roumanie pour écouler les stocks. Les enfants énurétiques développent une agressivité compréhensible,à laquelle il ne faut néanmoins pas céder à moins d’entrer dans un cercle vicieux.

Pat V dit: à

On dirait que c’est le mur qui se meut.

Jazzi dit: à

« la figure de Simone Veil est respectée, à juste titre. »

Certes, miss Portmann, mais en politique, être fils ou beau-fils ou belle-fille de… est toujours lourd à porter. Surtout quand le modèle original a été panthéonisé !

Portmann dit: à

pauvre déchet.
il est évident à vous lire que la grève des éboueurs conduit à la catastrophe sanitaire .

Chaloux dit: à

Portemerde, c’est sur votre tête que votre pauvre mère, qui probablement n’avait pas toute sa tête, avait dû vous poser quelque chose. Pas ma faute si vous avez été conçu(e) dans les chiottes d’un C.A.T.

Portmann dit: à

Jazzy.
Mme Buzyn ne se contente pas de vivre dans son ombre. Je voulais dire que l’inserm,par exemple, n’est pas à l’abri des coteries et des remous. Sur ce, je retourne à mon labo.

Nicolas dit: à

Sous le coup de l’inspiration des petites médiocrités clercoises j’ai jeté un œil à la Fnac St Lazare, z’ont jamais entendu parlé de lui par là bas, ni au rayon littérature ni au rayon essai. Faut croire que sa renommée ne dépasse pas le cercle de ses perversions, qu’on ne change rien pour que tout change, on ne s’étonne plus alors de la résurgence du fascisme après ça. Du coup suis tombé sur un délicieux essai écrit avec le sourire d’un certain Jean Louis de Montesquiou « Écrire, disent-ils » sous titré « La littérature vue par ceux qui la font » dans lequel tout l’effet comique est le fruit du tout et son contraire. Impeccable.

B dit: à

Nathalie, le CV d’Agnes Buzin n’est quand même pas celui de quelqu’un qui vit à l’ombre d’une renommée parente. C’est drôle comme votre style ressemble à un de ceux que nous aimons tous ici, une critique positive, une analyse dénuée du soupçon de jalousie, une modestie établie, j’imagine, sur un Everest de compétences appliquées et qui s’exerce à jauger les talents.

Fontebranda dit: à

test

Marie Sasseur dit: à

Le feuilleton des municipales.

« Affaire Griveaux : « Soit elle est inconsciente, soit elle s’est fait manipuler », assurent les parents d’Alexandra de TaddeoUn ordinateur connecté au site qui a diffusé la vidéo de Benjamin Griveaux (illustration) (AURELIEN MORISSARD / MAXPPP)

Par franceinfo – Radio France

Mis à jour le 17/02/2020 | 12:41 – publié le 17/02/2020 | 12:41

La jeune fille est en garde à vue dans l’affaire des vidéos intimes attribuées à l’ex-candidat LREM à la mairie de Paris. Ses parents affirment qu’elle est « loin d’être une anarchiste » et que Piotr Pavlenski est entré récemment dans sa vie.

Alexandra de Taddeo est actuellement en garde à vue avec son compagnon Piotr Pavlenski dans l’enquête sur la diffusion de vidéos intimes ayant poussé Benjamin Griveaux à retirer sa candidature à la mairie de Paris. Elle « est loin d’être une anarchiste », a confié son père lundi 17 février à franceinfo. Ce dernier dresse le portrait d’une étudiante sérieuse de 29 ans, qui « vit depuis dix ans à Paris dans un appartement ». Elle « n’est pas en rupture familiale ». »

… » la jeune fille »? 29 ans.

Tout ce que les parents ignorent, là aussi, de quoi en faire des romans.
Ne dites pas à mère que je suis une fille hyper sérieuse, elle me pense animatrice à radio Vatican.

christiane dit: à

Merci, Pat.V. pour le lien.
La photo qui ouvre le billet est énigmatique.
J’ai trouvé cet entretien où il parle de Paris, de ses photos, de son livre, de sa vie. Connaissez-vous ce livre ?/
portrait-de-photographe-bernard-plossu-plossu-paris/ (je ne peux mettre le lien en entier. Il ne passe pas…

christiane dit: à

Soleil vert,
j’ai trouvé sur votre blog ce billet :
http://soleilgreen.blogspot.com/2020/01/le-malheur-indifferent.html
Je ne connaissais pas ce livre de Peter Handke Le malheur indifférent (folio), sur sa mère : « Elle y rencontra un employé de banque, père de l’écrivain puis s’installa avec un sous-officier de la Wehrmacht. Handke énumère les renoncements, l’éducation et surtout l’émancipation, fruit défendu des femmes du Troisième Reich, les évènements dramatiques – l’émergence d’Hitler, l’Anschluss, la guerre – qu’elle traverse comme un fantôme avant de terminer son parcours terrestre dans le village natal. »
On comprend beaucoup du désarroi de Peter Handke…
Je vais essayer de trouver ce livre. Merci.

Petit Rappel dit: à

Pas de Byzance chez Renan, seulement le fait de faire comprendre que la gloire peut-être une tout en étant plurielle. Position qui le place à mon sens au dessus des chapelles d’adorateurs de tel ou tel et le fait échapper au débat dualiste type Hugo plutôt que Flaubert ou l’inverse.

christiane dit: à

N. Portmann dit: « La personnalité de l’ex ministre de la santé, nous l’avons constaté, a bénéficié d’une zone de confort non rationnelle. Le statut de belle-fille de Mme Veil n’était pas à négliger, l’appréciation non rationnelle étant renforcée par un mimétisme ,volontaire ou pas, dans les traits et la coiffure. »

J’ignorais cela. Je découvre sur wiki « Agnès Buzyn naît le 1er novembre 1962, à Paris.
Sa famille paternelle est originaire de Łódź, en Pologne, où son oncle a été fusillé par les nazis en octobre 1940. Ses grands-parents et son père, Élie Buzyn, alors âgé de quinze ans, ont été déportés à Auschwitz. Seul son père en revient. Au sortir de la guerre, il s’installe en Palestine mandataire, puis à Oran, en Algérie française, et finalement en 1956 en métropole, où il exerce comme chirurgien orthopédiste à la clinique Saint-Marcel de Paris. Sa mère, Etty Buzyn, enfant caché dans l’Ain durant la Seconde Guerre mondiale, est psychologue, psychanalyste et écrivain.
Agnès Buzyn a été mariée en premières noces à Pierre-François Veil, un des fils de Simone Veil, avec lequel elle a trois enfants, dont l’un est le mari de Nelly Auteuil, fille de Daniel Auteuil et Emmanuelle Béart. Elle épouse en secondes noces Yves Lévy, directeur général de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). »
Son entrée en politique me parait une perte par rapport au domaine qui était le sien : « Spécialiste d’hématologie, d’immunologie des tumeurs et de transplantation, Agnès Buzyn a effectué l’essentiel de sa carrière de médecin et d’enseignante-chercheuse à l’université Paris-Descartes (Paris-V) et à l’hôpital Necker. »
Un peu la même impression que pour Cédric Villani. (« Directeur de l’institut Henri-Poincaré de 2009 à 2017 et professeur des universités, il est lauréat de la médaille Fields en 2010. Spécialiste de l’analyse mathématique, il travaille sur des problèmes issus de la physique statistique (équation de Boltzmann, amortissement Landau), de l’optimisation (problème du transport optimal de Monge) et de la géométrie riemannienne (théorie synthétique de la courbure de Ricci). »
Sa famille ? « Sa famille paternelle est pied noir. Dans un entretien accordé à Corse-Matin en 2018, Cédric Villani revendique ses origines corso-grecques, sa famille appartenant à une branche généalogique des Stephanopoli de Cargèse (une famille corse descendante de Dimo, prince de Comnène) et un de ses ancêtres ayant été maire d’Ajaccio. Une famille d’universitaires et d’artistes, parmi lesquels le peintre Mario Villani (son grand-père paternel) et ses descendants : Arnaud Villani (agrégé de philosophie4), Béatrice Bonhomme (écrivain et poète), Philippe Villani (professeur de mathématiques et jazzman). »(wiki)

La politique n’est-elle pas une aventure rocambolesque pour ces deux scientifiques de haut niveau ?

Petit Rappel dit: à

Soleil Vert, mettez la Trilogie Uchronique de Jo Walton sur votre liste de lecturs, puisque vous en parlez!
Cordialement.
MC

christiane dit: à

hot pepper dit: « Et le Mexique en France, donc! »

De qui est cette photo remarquable ?

MC dit: à

lectures!

christiane dit: à

Petit Rappel dit: « comprendre que la gloire peut-être une tout en étant plurielle. »
Intéressant.
Je lis dans le Rembrandt de Georg Simmel dans le chapitre III : « L’art religieux »,( page 179), ces lignes : « Dans les rares eaux-fortes où Rembrandt représente Dieu le Père, celui-ci est en fait insignifiant, bien moins profond et intéressant que les hommes ; évidemment – car Dieu lui-même n’est pas pieux. »
Je n’avais songé à cela… Une gloire qui s’ignore…

et alii dit: à

humiliations, loi:
 » Nous sommes l’un des pays qui applique le moins la convention des droits de l’enfant et nous avons des chiffres très importants en termes de féminicides et de violences conjugales. La famille ne doit pas être une zone de non-droit. Il nous reste encore beaucoup de progrès à faire en termes d’égalité et de respect des droits.
Un rapport gouvernemental, publié en août 2019, définit les violences éducatives ordinaires comme « l’ensemble des pratiques coercitives et punitives utilisées, tolérées, voire recommandées dans une société, pour “éduquer” les enfants (1). » Le Parlement français a voté une loi qui inscrit au code civil le principe suivant : « L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. » Cette loi fait ainsi tomber l’historique « droit de correction » des parents qui, jusque-là, pouvait toujours être invoqué devant les tribunaux lorsqu’ils étaient accusés de maltraitances. Ce n’est désormais plus possible. Mais interdire ces violences permettra-t-il pour autant de les éradiquer ? La loi n’introduit pas de nouvelles sanctions pénales. Elle a surtout une visée pédagogique : informer les parents sur les conséquences néfastes des violences sur le développement de l’enfant et les accompagner vers une éducation sans châtiments ni humiliations.
https://www.scienceshumaines.com/violences-educatives-de-quoi-parle-t-on-rencontre-avec-muriel-salmona_fr_41948.html?utm_source=MailPerformance&utm_medium=email&utm_content=_0032YHF&utm_campaign=NLHebdo+200217_00155R

Marie Sasseur dit: à

Court ne comprend rien de ce qu’il lit. Il cite Renan pour une gloire a rayons qu’il attribue à tel ou tel.
Cette image sans n’importe quelle iconographie renvoie au Christ glorieux du rite byzantin, très suivi par les Orthodoxes.

Ce perroquet de Court, incapable de se décoller du niveau zéro de la réflexion.

Renan et l’Eglise d’Orient,ça matche.

https://journals.openedition.org/rgi/406

Chaloux dit: à

Est-ce que Simmel écrit -un peu- comme Rembrandt?

Marie Sasseur dit: à

Cette image DANS n’importe quelle iconographie renvoie au Christ glorieux du rite byzantin, très suivi par les Orthodoxes.

christiane dit: à

Renato,
je ne comprends pas l’italien mais je me souviens très bien du tableau « Les Trois Âges de la femme », vu à Vienne lors de l’expo Klimt en 2012. La jeune mère saisie dans une sérénité rêveuse, portant l’enfant paisible et confiant et la vieillesse (la représentation crue d’un corps flétri). Mère, fille et enfant ?
Le principe de l’amour comme origine de la vie. La vie donnée…le climat misogyne qui régnait à Vienne en 1900, plaçait l’homme et la femme dans un rapport d’opposition insurmontable. « Le baiser » , déjà avait une dimension sacrée, échange de formes de l’un à l’autre (spirales et petits carrés) sur fond d’or.
Mais je crois que c’est la Frise Beethoven qui couvre les trois murs de la pièce principale du pavillon de la Sécession, réservée à Klimt (6mx2) qui m’a le plus impressionnée. « Les forces hostiles » : les trois Gorgones, la Maladie, la Folie et la Mort, la Volupté, l’Impudeur, la Douleur), qui succèdent à la partie droite : « L’Aspiration au bonheur », avec un Chœur d’anges et un seul baiser qui enlace l’univers : L’Accomplissement.
Enfin, le panneau final, illustrant les vers de Schiller (« L’Ode à la joie » de la neuvième Symphonie de Beethoven).

et alii dit: à

on peut installer la traduction de la page(de renato) sur l’ordi
encore une fois la bien nommée cricri se montre dans sa compétence!

Soleil vert dit: à

>christiane dit: à
« Je ne connaissais pas ce livre de Peter Handke Le malheur indifférent (folio), sur sa mère : »

Pour être franc moi non plus avant de lire Paul Edel 🙂

>MC : la trilogie uchronique de Jo Walton
Yes, mais deux lacunes classiques me restent à combler dans le genre, Pavane de Keith Robert et Chronique des années noires de K.S Robinson

christiane dit: à

Renato,
la méditation lucide et poignante de Nicoletta Vallorani permet d’aller à la rencontre du corps de la mère, ce corps inconnu car habillé quand les mères vieillissent, deviennent fragiles, ont besoin de soins. « La relation est celle des corps » et devient difficile. La maladie transforme ce corps malade, « vide de substance » en coquille en « voix privée de corps »… « Extinction progressive du corps qui nous a engendrées »;
« Reste à faire la paix avec eux »
(L’évocation du roman de Toni Morrison Beloved, cette mère, Sethe, qui étouffe sa fille nouveau-née pour éviter que son destin tragique se reproduise, est un paroxysme d’effroi, évoquant cette pratique terrible du viol ou de la vente des enfants d’esclaves dans les plantations du sud des États-Unis. Il m’évoque des drames similaires qui parfois rendent l’actualité dramatique…)

christiane dit: à

Soleil vert répond à : « Je ne connaissais pas ce livre de Peter Handke Le malheur indifférent (folio), sur sa mère »
par ces mots : « Pour être franc moi non plus avant de lire Paul Edel ».

Il est vrai que c’est un blog que je ne fréquente plus guère malgré l’excellence des billets.

Lucienne dit: à

Justin Crétin, JC l’andouille, se relit-il ???

christiane dit: à

M.Court,
ce discours de réception d’Ernest Renan du 3 avril 1879, reprend bien cette idée de « gloire » dans le sens que vous lui donnez.

http://www.academie-francaise.fr/discours-de-reception-dernest-renan

« je veux dire ce principe qu’à un certain degré d’élévation, toutes les grandes fonctions de la vie raisonnable sont sœurs ; que, dans une société bien organisée, tous ceux qui se consacrent aux belles et bonnes choses sont collaborateurs ; que tout devient littérature quand on le fait avec talent ; en d’autres termes, que les lettres sont en quelque sorte l’Olympe où s’éteignent toutes les luttes, toutes les inégalités, où s’opèrent toutes les réconciliations. Séparées en leurs applications spéciales, souvent opposées, ennemies même, les maîtrises diverses du monde des esprits se rencontrent sur les sommets où elles aspirent. La paix n’habite que les hauteurs. C’est en montant, montant toujours, que la lutte devient harmonie, et que l’apparente incohérence des efforts de l’homme aboutit à cette grande lumière, la gloire, qui est encore, quoi que l’on dise, ce qui a le plus de chance de n’être pas tout à fait une vanité.
C’est là l’idée mère de votre Compagnie, Messieurs. Elle repose avant tout sur ce que je serais tenté d’appeler le grand dogme français, l’unité de la gloire, la communauté de l’esprit humain, l’assimilation de tous les ordres de services sociaux en une légion unique, créée, maintenue, sanctionnée, couronnée par la patrie. […] À un degré inférieur, il y a les mérites divers ; mais la gloire de Descartes, celle de Pascal, celle de Molière, sont composées des mêmes rayons. »

Le temps n’est pourtant pas à l’orage. Qu’est-ce donc que ces mouches qui bourdonnent ?

Soleil vert dit: à

 » en d’autres termes, que les lettres sont en quelque sorte l’Olympe où s’éteignent toutes les luttes, toutes les inégalités, où s’opèrent toutes les réconciliations. »

Quoique. La querelle des anciens et des modernes, la bataille d’Hernani… L’accord suprême c’est peut-être la langue française.
Quoique.

et alii dit: à

c’est pour soleil vert?
Un roman d’anticipation, un thriller très politique : nous sommes en 2022, dans un monde où les deepfakes font fureur, la France a une présidente populiste et autoritaire et une chercheuse conçoit une technologie, 404, qui rend les vidéos infalsifiables.

« Avec 404, j’ai voulu regarder la brèche, sans ciller, et raconter cette tragédie française de la partition et de la séparation ethnique à travers le destin d’une poignée de personnages réunis dans une petite commune de l’Allier. Pile au centre de la France et de toutes les tensions qui la

Marie Sasseur dit: à

» en d’autres termes, que les lettres sont en quelque sorte l’Olympe où s’éteignent toutes les luttes, toutes les inégalités, où s’opèrent toutes les réconciliations. »

Ca va bien pour les béatitudes. Un sermon sur la montagne( ma gloire !) qui ne va bien qu’aux bisounours. Quand on se souvient de ce qui opposait fondamentalement Descartes et Pascal …

rose dit: à

Il est vrai que c’est un blog que je ne fréquente plus guère malgré l’excellence des billets.

Moi non plus,
Le malheur indifférent c’est l’histoire de la destinée d’une génération de femmes pas mal broyées, plutôt abandonnées et sans espoir futur, d’où le choix du suicide.
Et le fils soudain, quoique lointain, se penche sur l’histoire de sa mère et l’émotion surgit. Tardivement, mais elle surgit.

Marie Sasseur dit: à

« Pour être franc moi non plus avant de lire Paul Edel  »

Ohff, Passou a fait un billet très récent sur le nobel ( au détriment de Olga Tokarczuk découverte à cette occasion pour notre plus grand plaisir, depuis). Et le malouin
sur sa plage habitée de mouettes mazoutées, s’était épanché sur handke et sa mere, sans véritablement mettre en évidence le caractère psychopathe de cet interet égotiste , j’avais ecrit: psychopathe- du fils.

rise dit: à

Renato

Merci ♡ pour soigner le corps de la mère.
Traduirai demain.

Marie Sasseur dit: à

Le feuilleton des municipales.

Dans le trio infernal, bon pour une réécriture des Possedes de Dostoievski, on trouve quand même deux premiers de la classe,en rupture politique avec celle upper, de leurs parents.

Je vois bien aussi une affaire #metoo, la plus très jeune étudiante – 29 ans!-, tres fleur bleue, qui reçoit des spams pornos non sollicités, et qui se venge.

J’ai d’autres scénarios possibles.

christiane dit: à

rose dit: « Le malheur indifférent c’est l’histoire de la destinée d’une génération de femmes pas mal broyées, plutôt abandonnées et sans espoir futur, d’où le choix du suicide.
Et le fils soudain, quoique lointain, se penche sur l’histoire de sa mère et l’émotion surgit. Tardivement, mais elle surgit. »

Je m’interroge sur les mots « indifférent », « malheur indifférent ». Si c’est la mère c’est qu’elle serait devenue « indifférente » à sa vie, à celle de ceux qui l’entourent. Fatiguée ? usée ? malmenée ? Elle se suicide donc. Peut-être la vie était devenue trop lourde ?
Si c’est lui, le fils, l’écrivain, comment porte-t-il ce suicide, sa propre vie ?
Le titre exact est Wunschloses Unglück ce qui se traduirait par malheur sans désir….

Clopine dit: à

Le père cordonnier de Giono, qui a pleuré à la mort de Victor Hugo.

le lyrisme, l’incomparable et cruel lyrisme de Giono a été nourri, que dis-je ?, a été arrosé par chacune de ses larmes.

A mon sens, hein.

rose dit: à

Christiane
Révélateur le titre dans la langue maternelle.
C’est l’absence de bonheur : un- privatif, glück bonheur.
Indifférent : c’est l’indifférenge générale à kaquelle elle de heurte. Tout le monde se fout de son.malheur qui l’englue elle. Elle cède au désespour.
Je be sais si, soleil vert, c’est ainsi que vous le comprenez.

B dit: à

Hé, Dédé , qu’est ce que tu fous?

B dit: à

On ne sait même pas ce qu’il mange ce soir, nous sommes perdus.

B dit: à

en d’autres termes, que les lettres…

Soleil, tous des chanteurs d’opéra.

B dit: à

Marie, j’ai mis en te serve votre lien, pour compléter, ceci qui peut être suscitera l’intérêt

« Dès le xiiie siècle, le célibat féminin s’intensifie et prend la forme métaphorique du jardin clos ou hortus conclusus du Cantique des Cantiques, un paradis en miniature qui représente la vertu parfaite, l’endroit où la moniale peut rejoindre son « Époux céleste ». Lors de sa Résurrection, Jésus se présenta à Marie-Madeleine habillé en jardinier : « Noli me tangere », ne me touche pas, prévient-il, en pleine transmutation métaphysique de mortel en immortel, du matériel en symbole.  »

https://journals.openedition.org/perspective/1232

B dit: à

En réserve.

Pablo75 dit: à

Lundi, 17 février 2020, 23h59

« Mais je ne comprends plus rien à ces soupcons d’ingérance de la part de Poutine…L’autre taré qui s’accroche les couilles n’était pas censé fuir l’autre taré qui n’aime pas les pédé ? »
Ed dit:

Tu es si naïve que tu crois ce que la presse te raconte?

À propos des russes, l’histoire de Griveaux est sortie avant ou après les déclarations violentes de Macron l’autre jour au sommet de Munich contre la Russie et son désir de déstabiliser les démocraties occidentales?

B dit: à

PV en marionnette pour une municipale capitale, une folie exploitée ? En tout cas la candidature d’AB à l’air de déranger le porte parole de Cédric Villani qui n’en finit pas de critiquer ce choix. Il aurait fallu laisser le poste vacant. Pablo, tout est possible, les théories complotistes fleurissent. Un peu comme pour Fillon et quoiqu’il y ait matière à reproches et à disserter pour élargir le débat sur le devenir des démocraties aux prises avec leurs instruments, sur la probité de nos représentants, sur l’aire de nos vies privées qu’il convient de pouvoir protéger. Quand on examine les propos de Trump et son comportement vis à vis des femmes on voit bien qu’une séance de masturbation aux USA ne déstabiliserait pas malgré un puritanisme régnant l’électorat viril, évangéliste, catholique , au contraire. C’est une affirmation du pouvoir de l’homme que se de moquer des convenances. A travers ce modèle irrespectueux des femmes ceux qui n’ont pas le pouvoir s’imaginent qu’ils le conquierent, le modèle est riche et puissant et les autorise à se conduire comme lui. Comme quoi, la prétendue morale et la logique ne sont pas toujours mariées.

B dit: à

Pablo, c’est la version du Parisien. Depuis longtemps temps est dit que si la Russie n’est pas notre amie elle n’est pas non plus notre ennemie. Rien de nouveau si ce n’est l’annexion de la Crimée et une guerre dans le Donbass agrémentée d’une course à armement . Une position d’arbitre au moyen orient et quelques petites histoires d’empoisonnement. Tout ceci pour attirer les sympathies confiantes des pays environnants. Avec une ligne américaine plus incertaine pour l’Europe .

https://www.google.com/amp/www.leparisien.fr/amp/international/pour-macron-la-russie-va-continuer-a-essayer-de-destabiliser-les-democraties-occidentales-15-02-2020-8260278.php

rose dit: à

B dit: à

On ne sait même pas ce qu’il mange ce soir, nous sommes perdus.

B dit: à

Hé, Dédé , qu’est ce que tu fous?

Comme Annelise, Lost in translation.

rose dit: à

B dit: à

Marie, j’ai mis en te serve votre lien, pour compléter, ceci qui peut être suscitera l’intérêt

« Dès le xiiie siècle, le célibat féminin s’intensifie et prend la forme métaphorique du jardin clos ou hortus conclusus du Cantique des Cantiques, un paradis en miniature qui représente la vertu parfaite, l’endroit où la moniale peut rejoindre son « Époux céleste ». Lors de sa Résurrection, Jésus se présenta à Marie-Madeleine habillé en jardinier : « Noli me tangere », ne me touche pas, prévient-il, en pleine transmutation métaphysique de mortel en immortel, du matériel en symbole.  »

https://journals.openedition.org/perspective/1232

Comme ce n’est pas compliqué.

rose dit: à

Stupéfaite, en état de sidération.

Hier, appelant 5 fois le CHU, ai appris que consigne avait été donnée par la hiérarchie pour refuser de me donner l’ordonnance pour ma mère.
Son médecin de famille a appelé le service devant moi, avec une douceur incommensurable. Pas mieux.
Il m’a été demandé de joindre moi-même le professeur, pour m’entendre dire « elle n’est pas là, elle est en réunion, rappelez cet après- midi ».

Quelques notions et qq. consignes à respecter :
L’hôpital n’est pas une prison. Chacun peut en sortir librement.
Attention aux services bouclés à clé : fenêtres verrouillées et portes avec ferleture automatique.
Signer une décharge obligatoirement pour dégager l’hôpital de toute responsabilité : nous ne l’avons pas fait. Pourquoi ? Parce que les secrétaires du bureau d’accueil nous ont demandé d’aller le faire au bureau des infirmiers et pour cela, il fallait rerentrer dans le service.
Or, le service est bouclé. Si nous étions re-rentrées, finie la cavale.
Donc, préparer la décharge avant d’entrer, en laissant la date à compléter.
Poser la décharge sur le bureau, signée, avec la date et se tailler.
Noter lorsqu’ils sont donnés les médicaments, génériques ou pas. Noter aussi la posologie. Poser des questions. Se renseigner sur l’utilité de ces médicaments.

S’informer aussi sur le secret médical.
Bref, prendre son destin en mains, ne pas se laisser dominer par le corps médical.

Tout projet fomenté peut se trouver blackboulé par une intervention de bon aloi.

Voir la prise de Damas par les arabes contre les turcs -qu’il faut tout le temps contenir, sous la férule de Laurence d’Arabie.

Je vous salue, compagnons de route,

rose dit: à

lopine dit: à

Le père cordonnier de Giono, qui a pleuré à la mort de Victor Hugo.

le lyrisme, l’incomparable et cruel lyrisme de Giono a été nourri, que dis-je ?, a été arrosé par chacune de ses larmes.

Ce magnifique lyrisme nourri par le bleu du ciel et l’espace de Haute Provence.

Les obsèques d’Hugo suivies des obsèsues de Johnny.
Le peuple en larmes, à quand la liesse ?

Chez Jacques Drillon, lu
Les femmes hattues par leur mari ivrogne. Pourquoi le mari boit ?
Les femmes violées par les hommes en manque. Mais pourquoi les hommes sont en manque ?
Lu aussi précédemment
Les éjaculatrices précoces.

Rêve de modernité.

Ce que j’admire le plus chez Annelise Roux, et que je trouve rare, ce ne sont pas ses qualités de critique cinématographique sous un style flamboyant et sauvage.
Non.
J’admire chez Annelise Roux sa manière absolue et totalitaire de ne jamais céder à la tentation de l’injure, du dévoiement, de la bassesse. Jamais elle ne déchoit. En cela, à mes yeux, elle est admirable.

rose dit: à

Clopine
Pardon.

Je ne sais si c’est bien dit ou à contre-emploi : Annelise ne vit pas le dévoiement, ce qui implique une sacrée force de caractère.

rose dit: à

4h48, 18 février.
Maman en nage.Draps et pyjama changés, la fièvre est retombée, pourvu qu’elle lutte.

rose dit: à

Pense à Julia Minkowski, à la honte d’avoir une telle tache comme mari.
À la Drillon :
Mais pourquoi mon mari se branle avec une étudiante ?

Et à Juliette Greco, nonaganaire.
« Il n’est pas vraiment possible de qualifier l’enfance de Juliette, comme étant très joyeuse. En effet, dans une interview, la star avoue avoir passé presque toute sa vie sans avoir vue son père, et aux côtés d’une mère avar en amour. »

Ma maman elle et sa maman jamais n’ont été avares en amour. Pourtant, personne ne mérite une telle violence, après une vie entière passée à distribuer de l’amour sans compter.
L’avocate de ma maman, une femme d’exception.
Je la tiens dans mon carnet d’adresses, à 200km à la ronde autour d’Aix. Pourtant, elle ne court pas les plateaux comme Juan Branco.

B dit: à

Le Monde fait part de la loyauté de Cédric Villani qui a prévenu son rival de ce qui se tramait. Pour la chronologie, c’est l’in verse, Piotr P aurait été gardé à vue pour ce kompromat avant de l’être pour la rixe du 31 décembre. Ce type à l’air de s’en tenir à un credo , la méthode n’en est pas moins malhonnête pour ce que j’en suppose, un remake de l’ile de la tentation?. Je doute qu’il ait été utilisé par le pouvoir russe qui l’inspire quand bien même d’autres pourraient utiliser ses convictions politiques et son jusqu’au boutisme. Il a du travail en perspective et des voyages à prévoir s’il s’en tient à sa volonté de dénoncer toutes les compromissions et corruptions du monde. En France c’est peu dangereux, il ne risque pas sa peau .

JiCé..... dit: à

Mardi 18 février 2020, 5h14
Le petit président des petits Français, tassés dans leur petit hexagone riquiqui, fait son malin devant l’immense Russie se croyant grand parce qu’il fait son théâtre sur des tréteaux élevés.

Pauvre petit pantin ridicule !
Ne donne pas des leçons aux grands que tu côtoies, ta suffisance les amuse : c’est tout ! Et ton trône est si fragile, petit homme, sois humble et compétent… je sais c’est difficile pour toi !

JiCé..... dit: à

L’opération russe Grosvit du Grivois remet la Macronie à sa place : un jardin d’enfants surdoués équipé d’un bac à sable pour amateurs en tout.

JiCé..... dit: à

En politique, une boule puante est souvent plus utile qu’une idée…

Marie Sasseur dit: à

Cette Affaire de sextape remet la Macronie à sa place à Paris , alors que la machine a perdre conduite par Griveaux tournait à plein. Oui, c’est aussi une idée bizarre.

Marie Sasseur dit: à

Un scénario disruptif.

Patrice Charoulet dit: à

De Gérard Araud, qui fut ambassadeur de France à Washington :

(Avec Trump), ce n’est plus « America first » mais « America alone ».

Si vous ne voulez pas recevoir de tomates, ne montez pas sur la scène.

Les Européens sont des herbivores entourés de carnivores.

Les Européens sont des autruches.

Trump a trumpifié le Parti républicain.

Obama et Macron sont des centristes.

Trump n’est que le symptôme d’une crise.

Clopine dit: à

Comme je m’ennuyais un peu j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes, et donc, subséquemment, d’aller consulter l’horoscope du jour de notre hôte.

Comme l’affaire Griveaux n’incite guère à la grivoiserie, je passerai sous silence les prédictions sur sa vie sentimentale.

En revanche, voici ce que le site internet « astralement vôtre » nous révèle de sa journée professionnelle :

« Une formation peut vous plaire. Vous souhaitez changer d’activité. L’atmosphère est hypocrite et elle vous met mal à l’aise. Gardez vos intentions secrètes. Ne confiez pas vos ambitions. La jalousie plane. Parler attirerait des critiques. »

(authentique, hein !)

A bon entendeur…

Chaloux dit: à

Toujours pas d’exemple de dix lignes du petit Postel écrites -un peu- comme Flaubert?
Rien?

Cricri Gobetout égale à elle-même.

christiane dit: à

Re… pour les miros !

« christiane dit (en bas de cette page) :

Livre refermé. Alexandre Postel a écrit là un beau roman solidement charpenté grâce à ses recherches dans la correspondance de Flaubert (et en particulier le volume IV (janvier 1869-décembre 1875) – Pléiade, la transcription des avant-textes et manuscrits de La Légende de saint Julien l’Hospitalier, le Dictionnaire Flaubert paru sous la direction de G.Séginger, des travaux prestigieux (de Biasi, Genette, Azoulai…).
Pour le plaisir, avant de passer à autre chose, sortir par exemple, quelques fragments de la dernière partie du livre Un automne de Flaubert (Gallimard) où, insensiblement, la plume de Postel s’est glissée dans celle de Flaubert, dans ses pensées, ses gestes.

De la page 112 aux suivantes.

« Pouchet vient de fixer la date de son retour définitif à Paris ; ce sera le 1er novembre ; il quittera Concarneau en même temps que les bancs de sardines s’éloigneront des côtes bretonnes, et Flaubert rentrera avec lui. La perspective de demeurer seul ici l’effraie. Il se souvient des quelques jours qu’il a passés sans son ami, fin septembre, de son hébétude, de ses errances, des mornes rêveries qui l’accablaient alors.
Depuis, comme les choses ont changé ! Les moments de prostration sont moins fréquents ; son esprit ne bat plus la campagne. S’il n’est pas le maître de sa vie, au moins connaît-il, dans la solitude de l’atelier, une forme de maîtrise. En trois semaines, il a pu écrire six ou sept pages de son petit conte. […]
Avant de se remettre au travail, il parcourt un conte de Voltaire, étant depuis longtemps convaincu que rien n’égale, pour qui cherche à cultiver son talent, la fréquentation des maîtres. Puis il s’installe au bureau et relit les lignes qu’il vient de consacrer au meurtre de la souris blanche. La goutte de sang sur le dallage de l’église, annonciatrice de la flaque rouge du parricide ; la manière dont s’entrelacent, dans la conscience de Julien, la dévotion, le plaisir de tuer et le remords d’avoir commis un sacrilège […]
Il saisit, parmi les feuilles entassées à sa gauche, celle qui se présente en premier. Couverte de signes d’écriture, barrée diagonalement d’un trait de plume, elle a servi de brouillon à un passage antérieur. Il la retourne ; le verso de la page est vierge ; c’est là-dessus qu’il esquissera la scène du pigeon. […]
Ensuite, et seulement ensuite, il nommera l’émotion ressentie par l’enfant : joie, plutôt que volupté. Ce dernier terme est trop fort, trop directe ; il suffira de suggérer la défaillance, l’émoi de l’enfant serrant le pigeon blanc dans son poing. Le lecteur comprendra. […]
Levant les yeux vers la fenêtre, il regarde les fortifications de la Ville-Close et le battement de la pluie sur l’eau du bassin. La marée est haute, les pêcheurs sont en train de faire voile vers le port ; mais le mauvais temps empêche de distinguer les premières chaloupes qui reviennent de la mer poissonneuse.
Vêtues de noir, des femmes passent le long du quai, serrées les unes contre les autres, la tête courbée sous la pluie : tout à l’heure, lorsque la pêche du jour aura été vendue, ce sont elles qui, dans la puanteur de l’atelier, manieront les sardines. »
(Quelques jours plu tôt, Pouchet l’avait entraîné dans l’atelier des « sardinières ».)
« Elles étaient là, en effet, vêtues à l’identique d’une robe de grosse toile noire à tablier blanc, les cheveux couverts d’une coiffe de tulle, chaussées de sabots, penchées sur leur tâche.
Il y avait celles qui, en deux coups de couteau, devaient étêter puis éviscérer chacune des sardines entassées devant elles ; celles qui les lavaient et les mettaient à sécher sur des claies de fil de fer, celles qui plongeaient les claies dans l’huile bouillante […] »

Chaloux dit: à

Horoscope de Clopine :

Prenez un lavement.

Chaloux dit: à

@Cricri Gobetout.

Je ne vais pas relire, si ce mot est le bon, votre salmigondis une deuxième fois.

Où sont les phrases flaubertiennes? Tenez-vous en à la question sans faire de hors-sujet.

B dit: à

L’été sera chaud, très chaud cette année. En couple, tous les regards sont tournés vers vous. Votre moitié a tout intérêt à se plier en quatre pour conserver sa place.

Clopine, quelle bonne idée .Si je me réfère à mon horoscope, ma moitié va devoir correspondre à un calcul impossible. Admettons que pliage et fraction ne fasse qu’un cela donne dans ma situation si on considère que l’absence égale zéro comme personne , 0/4 = 0. Pauvre homme!

Phil dit: à

pu de littérature chez le prestigieux passou mais de la fesse pour ceux qui en manquent. Miss sasseur allergique congénitale aux candidats à l’érection.
dear Chaloux, que pensez-vous de la dernière livraison de la correspondance de Yourcenar ? Années 64-67, l’oeuvre au noir prendrait le pas sur la mémoire Hadrien après sa visite des camps d’Auschwitz. un peu court comme explication, me semble.

et alii dit: à

CONCLUSION DE Brighelli sur l’affaire griveaux:
Ma foi, si les Français veulent un homme irréprochable, fidèle, ami des animaux, et végétarien de surcroît, ils n’ont qu’à voter Hitler, qui avait une vie personnelle bien plus canonique que cet alcoolique de Churchill. Nous entrons dans une ère où l’on va finir par préférer un antisémite discret à un branleur assumé.
Jean-Paul Brighelli
bonne journée

Chaloux dit: à

Dear Phil, c’est le premier volume de la correspondance que j’abandonne en cours de route. Des années où la grande Marguerite est en plein délire régnant. Quant à ses relations avec les juifs, elle a parlé elle-même « d’un fond d’antipathie ». Je le terminerai un peu plus tard.

et alii dit: à

mercredi 7 mars 2018
M. Yourcenar: Le sacre qu’a été pour les Juifs l’holocauste hitlérien…

Marguerite Yourcenar (1903-1987), écrivain:
« Il est devenu très difficile de s’exprimer avec naturel sur le compte des Juifs: le sacre qu’a été pour eux l’holocauste hitlérien et nos efforts pour lutter contre tout racisme nous empêchent de parler d’eux simplement, essayant de définir qualités et défauts, comme on le ferait par exemple pour les Hollandais ou des Catalans. »
Cité par Marc Crapez, Antagonismes français, Les Editions du Cerf, 2017, p. 199.
« Quelques-uns de ces stéréotypes demeurent aussi chez de grands écrivains français contemporains et parmi eux, chez un auteur insoupçonnable, sous ce point de vue, tel que Marguerite Yourcenar. La mère juive de Grigori Loew dans Le Coup de Grâce est une grosse femme «noyée de graisse» et, selon le cliché, dans le même roman, la prostituée anonyme est juive aussi et le même Grigori est présenté comme un jeune intellectuel qui renvoie au personnage du prophète juif, commis dans une librairie et fils d’un usurier. Sarai aussi, la jeune fille dont Nathanael tombe amoureux dans Un homme obscur, est juive. Elle aussi est prostituée, voleuse et fourbe. Et on pourrait multiplier les citations. »
avec un lien juste pour cricri et ses ami-e-s
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2018/03/m-yourcenar-le-sacre-qua-ete-pour-les.html

Phil dit: à

dear Chaloux, me semble que cette opinion, peu recevable aujourd’hui mais partagée dans les années Yourcenar, doit beaucoup à ses démêlés avec des agents littéraires moins calés en lettres qu’en vente de soupe.

renato dit: à

Ce n’est qu’une question d’éducation. Un ami, professionnel de la publicité, m’a montré un choix de pubs européennes. Inutile de toutes les citer, restons aux françaises.
Pub pour une grande surface : un groupe d’adolescents dans le feu d’une action dont on ne comprend pas les tenants ni les aboutissants, finit par vandaliser un chariot de supermarché.
Pour une pub pour des hamburgers : une voix — hors champs — parle la bouche pleine.
Je veux bien que faire des enfants ne soit chez certain qu’un instant de distraction, mais après il faudrait les éduquer et pas déléguer ça aux faiseurs de nécessités.
Cela étant donné, rien d’étonnant qu’un politique se laisse aller et fasse n’importe quoi.
Ce n’est qu’une question d’éducation, justement.

Chaloux dit: à

Cela dit, Et alii, j’ai lu il y a une quinzaine d’années une étude qui montrait que les écrivains juifs étaient les premiers à user des stéréotypes concernant les juifs. Les automatismes de Yourcenar sont donc peut-être moins signifiants qu’on ne pourrait croire.
Ce « sacre » n’en est pas moins digne, d’une certaine manière, d’un Morand ou d’un Rebatet.

(Il manque à la liste l’antiquaire du Labyrinthe du monde.)

et alii dit: à

merci chaloux;
je rappelle quand mêle albert MEMMI qui est un des premiers auteurs juifs que j’ai lu et largement d’autobiographie;
je ne suis pas d’afrique du nord où je n’ai passé que de brèves vacances au Maroc

closer dit: à

Qui peut croire une seconde que Poutine se fatigue à s’immiscer dans l’élection parisienne et dézingue un politicien aussi insignifiant que Griveaux pour rendre un immense service à Macron en lui permettant d’investir une candidate présentable?

Chaloux dit: à

Je ne sais pas, Phil, mais Yourcenar semble avoir rencontré son compte d’escrocs, notamment en ce qui concerne la succession de sa mère. De quelle « confessions »? Je ne sais pas. Mais c’est l’abbé Lemire qui l’a aidée à en recouvrer une partie, c’est la seule certitude.

Tout autre chose. Pourquoi Gallimard, qui ne publie toujours pas le troisième volume de la Correspondance Morand-Chardonne, commence-t-il en avril la publication d’un Journal de guerre « Paris- Vichy 1939-1943 »?

Brotin le petit doit avoir perdu la tête depuis qu’il s’est forcé à lire le Journal de Matzneff.

(Amusante, l’attitude d’Assouline chez Ruquier à ce propos. Rempart un jour, rempart toujours.)

christiane dit: à

Chaloux se défausse encore une fois, se dessaisissant de la carte Postel jugée sans intérêt pour son propre jeu ou… trop dangereuse pour être conservée.
Un glissement furtif vers Flaubert, bien superficiel et hop, déroute complète, il se venge sur Yourcenar la jugeant en plein délire. C’est vraiment une habitude chez lui…
Il ne manque plus qu’une référence musicale adressée à Pablo ou un échange avec son nouvel ami, et alii sur une autre littérature, là où il est intarissable…
Il n’aura rien à argumenter, rien à approfondir, comme d’habitude.
Allez vite, qu’il aille se cacher sous ses pianos à queue. On a les vestiges qu’on peut…
Pauvre, pauvre Chaloux…

Phil dit: à

Reste, Chaloux, comme vous le rappelez à propos du Labyrinthe, l’accoucheur « meurtrier » de la mère de Yourcenar, que son père croisera au ..casino de Montecarlo, à qui il réglera son compte sans « jetons ».
savez-vous, Chardonne fait parfois la leçon à Morand sur ses « dédains » tenaces. L’autre n’écoute pas, bien sûr. l’oubli des nuances de cette époque font la bêtise de la nôtre. qui sait encore que Gide a félicité par lettre Chardonne pour la publication de son « an quarante » germanophile, avant de publier une diatribe sur le même livre dans le Figaro quelques mois plus tard..
Dans cinquante ans, Matzneff sera proposé en dictée de collèges.

Marie Sasseur dit: à

#Miss sasseur allergique congénitale aux candidats à l’érection.

Lol, non je n’ai pas de compagnon à proposer à l’adoption, ni aux érections municipales de Paris.

Philo-pede avez-vous donné a lire le journal de Matzneff à vos petits nenfants ( enfin, disons a ceux des autres) ?
Aux dernières nouvelles il ne devrait plus tarder à rentrer à Paris, il est attendu.

Chaloux dit: à

@Cricri Gobetout.

Restez avec votre culture de troisième main. Vous ne sauriez en avoir d’autre.
Vos procédés de déformation de mes propos sont staliniens.
Vous n’êtes qu’une vieille carne et un chameau.

Chaloux dit: à

Oui, Phil, Chardonne est beaucoup moins convaincu que Morand, c’est un idéologue du dimanche. Il gagne à être connu.
Cela dit, je ne crois pas au Morand idéologue non plus. On verra bien en lisant ce Journal qui va paraître.

Chaloux dit: à

Qu’y a-t-il à approfondir dans ce mauvais brouillon de 130 pages? Il n’y a que toi, ma pauvre vieille, et le dossier de presse, pour y croire… Pauvre Cricri Gobetout…

Chaloux dit: à

Pour le reste, Cricri Gobetout, je ne sais pas où il faudrait que tu te sauves, ma pauvre Cricri Gobetout. Pas chez Edel, en tout cas, qui n’en pouvais plus de toi, sans doute à cause de ta perpétuelle indiscrétion qui t’a aussi été reprochée par d’autres. Tais-toi donc…

Chaloux dit: à

Orthographe fantaisiste, mon clavier est pourri.

Marie Sasseur dit: à

#Nous entrons dans une ère où l’on va finir par préférer un antisémite discret à un branleur assumé.
Jean-Paul Brighelli

Le concernant je pense qu’il a déjà fait part de sa préférence, branleur ET antisémite notoire.

Chaloux dit: à

Dear Phil, c’est ce que Léautaud reproche à Gide, de dire tout et son contraire.

(Il y a un passage amusant dans le Journal littéraire ou Léautaud parle de Morand comme d’un écrivain démodé, -fin de la guerre de quarante, je vais chercher).

Marie Sasseur dit: à

Charmorand , et Morandonne, les références du gidien militant de base, cap de chaudronnier en poche. Z’aiment se faire « flagellants »
Le résultat: un collabo de première bourre antisémite par délégation, petit toutou a sa prinzess, ach, Philo-pede, quelle histoire.

et alii dit: à

on commence à le savoir que christiane sait tout , et tout sur les luifs et les juives bien sur mieux qu’eux , tout sur la mémoire, sur le travail -on reproche toujours aux juifs d’êtres trop travailleurs -tout sur la sexualité! elle attend le juste moment pour vous raconter ses aventures et faire griller de jalousie (Clopine) ses ami-e-s!
je ne suivrai peut-être plus le blog alors mais ça m’est égal

et alii dit: à

d’être
cela dit on voit que P.Assouline est très travailleur à ses billets

et alii dit: à

wikipedia précise sur Albert
Son père, François Memmi, est un artisan bourrelier1 d’origine juive italienne ; sa mère, Marguerite Sarfati, Juive sépharade d’ascendance berbère3,4, est analphabète5. Sa langue maternelle est le judéo-arabe1.

christiane dit: à

« la pauvreté de lecture de Postel qui est normalien, étonne tout de même. On se demande où en est l’ENS et l’on se remémore quelques mots récents de Todd. »
Pourquoi chercher d’autres raisons de qualifier le livre d’Alexandre Postel de « Brouillon » par l’auteur de ces lignes : chaloux ? ( « brouillon » non lu par Chaloux, du reste )?
Les citations n’y feront rien. Son opinion est déjà faite, et, pas plus pour ce livre que pour un autre il ne présentera une argumentation fiable.
Il fera de l’esbroufe citant des titres des auteurs (on en est à Chardonne après Yourcenar (et d’autres auteurs cités par son nouvel ami et alii), des concerts, des interprétations, un passé miroitant de grand pianiste.
Et quand, à bout d’arguments, il sera proche de la déroute, il jouera sa carte préférée : la calomnie : « je ne sais pas où il faudrait que tu te sauves. Pas chez Edel, en tout cas, qui n’en pouvais plus de toi, sans doute à cause de ta perpétuelle indiscrétion qui t’a aussi été reprochée par d’autres. Tais-toi donc… »
Est-ce que je mêle des addictions de chaloux ? Est-ce que j’en parle, ici ? et pourtant, si j’étais indiscrète…
Enfin, une bonne chose ressort de ces charmants commentaires : Clopine a la paix !

christiane dit: à

et alii dit: « on commence à le savoir que christiane sait tout , et tout sur les luifs et les juives bien sur mieux qu’eux , tout sur la mémoire, sur le travail -on reproche toujours aux juifs d’êtres trop travailleurs -tout sur la sexualité! elle attend le juste moment pour vous raconter ses aventures et faire griller de jalousie (Clopine) ses ami-e-s!
je ne suivrai peut-être plus le blog alors mais ça m’est égal »

Alors, vous, mon pauvre et alii, il faut vraiment vous faire soigner !

christiane dit: à

Chaloux dit: « Orthographe fantaisiste, mon clavier est pourri. »

A mon avis, il n’y a pas que le clavier…

et alii dit: à

christiane, vous n’êtes pas médecin habilitée à faire des disgnostics;commencez par vous oigner vous même comme l’a recommandé TSVETAEVA qui, elle, ne paraphrasait pas pseudo poétique

et alii dit: à

pour le droit d’auteur de « guéris toi toi-même »
…22Et tous lui rendaient témoignage; ils étaient étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient: N’est-ce pas le fils de Joseph? 23Jésus leur dit: Sans doute vous m’appliquerez ce proverbe: Médecin, guéris-toi toi-même; et vous me direz: Fais ici, dans ta patrie, tout ce que nous avons appris que tu as fait à Capernaüm. 24Mais, ajouta-t-il, je vous le dis en vérité, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie.…

Chaloux dit: à

« Est-ce que je mêle des addictions de chaloux ? Est-ce que j’en parle, ici ? et pourtant, si j’étais indiscrète… »

@Mes addictions? Pauvre folle… De quoi parles-tu?

Quant à être indiscrète, Cricri Gobetout, bien des gens t’ont demandé ici de cesser de les harceler, par tous les moyens possibles que tu pouvais trouver, mails, lettres, et même éloges qui finissaient par leur être aussi insupportables que des insultes.

Quant aux autres calomnies (« passé de grand pianiste », où as-tu lu ça, vieille morue?), je n’y réponds pas.

Je note seulement que le délire de l’éloge est aussi grand que celui de la haine chez cette vieille femme obscène folle de se faire (bien) voir. Triste fin de vie.

et alii dit: à

excuses, j’ai oublié la précision:
Luc 4

Jazzi dit: à

18 février 2020 à 13 h 28 min
« La fille au bracelet », premier film de Stéphane Demoustier.
Une adolescente (convaincante Melissa Guers), est accusée du meurtre de sa meilleure amie.
La victime ayant eu le tort de mettre en ligne la scène de fellation que celle-ci avait faite, avec son accord, à son petit copain, un vrai grand benêt.
Le film s’attache essentiellement au procès d’assises, deux ans après les faits (entre temps, la fille laissée en liberté a été dotée d’un bracelet électronique), en présence des parents tout à la fois solidaires et passablement désemparés (émouvants et ravagés Roschdy Zem et Chiara Mastroianni).
D’autant plus que celle-ci doit faire face à une redoutable avocate générale, Anaïs Demoustier (la soeur du cinéaste, qui délivre ici un jeu scolaire, sans nuance).
Dans ce film-procès, tout est à charge contre la supposée criminelle.
Ni la police ni la justice ne nous offre d’autres pistes possibles à suivre.
Et malgré de nombreuses zones d’ombre, celle-ci apparait coupable, forcément coupable.
Les jurés comme les spectateurs n’ont plus qu’à juger en leur âme et conscience et selon leur intime conviction.
Quelque soit la sentence, nous ressortirons tous du palais de justice ou de la salle de cinéma avec une certaine frustration.
Et qui dit frustration dit déception…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585512&cfilm=262182.html

Chaloux dit: à

Cette pauvre Cricri Gobetout allée jusqu’à prendre la parole à des obsèques alors qu’on ne lui demandait rien du tout. Indiscrète jusqu’à la moelle, fouineuse, importune,intrusive jusqu’au malaise…

Jazzi dit: à

Qu’elle que soit…

et alii dit: à

au fait, le nouveau ministre neuro:

1. Enfin !
Il en rêvait, c’est fait : à 39 ans, Olivier Véran est le nouveau ministre des Solidarités et de la Santé. Macroniste de la première heure, le député isérois succède à Agnès Buzyn qui a finalement accepté, sur demande de l’Elysée, de remplacer Benjamin Griveaux dans la bataille des municipales à Paris. Véran hérite d’un portefeuille ministériel vaste : trois secrétariats d’Etat lui sont rattachés. Même si elle est pilotée depuis Matignon, la brûlante réforme des retraites est aussi dans son périmètre.

Sainte Agnès envoyée au bûcher parisien
2. « Légitime »
« Olivier était le plus légitime pour faire le job », note un élu de la majorité. L’intéressé coche, il est vrai, de nombreuses cases : médecin hospitalier, rapporteur général de la commission des Affaires sociales depuis le début du quinquennat et rapporteur du volet organique de la réforme des retraites depuis janvier, Olivier Véran maîtrise a priori son sujet. « Il n’y aura pas de période de chauffe, je connais les dossiers », a-t-il d’ailleurs assuré dès son arrivée lundi 17 février.

3. Dr Véran
Neurologue au CHU de Grenoble depuis un peu plus de dix ans, ce père de deux enfants continuait jusqu’à présent de consulter régulièrement, en plus de son activité de parlementaire. Il est aussi titulaire d’un master en gestion et politique de santé, obtenu à Sciences-Po Paris et consacré aux déserts médicaux.

4. Chantiers
Avenue de Ségur, plusieurs dossiers attendent déjà le nouveau ministre : épidémie de coronavirus, débat sur les retraites, retour à l’Assemblée nationale de la loi de bioéthique… « Mais, en réalité, ses trois gros morceaux seront la loi grand âge, un dossier sans cesse repoussé par l’exécutif (qui doit être présentée à l’été 2020), la réorganisation de la médecine de ville et, surtout, la désespérance actuelle dans laquelle se trouve l’hôpital public », assure-t-on au ministère de la Santé.

Tout juste nommé, Olivier Véran annonce une enquête nationale sur le « mal-être » des soignants
5. Mélomane
Pianiste amateur, joueur de violon, d’ukulélé et d’accordéon, Olivier Véran est aussi, apprend-on sur sa déclaration d’intérêts et d’activités déposée à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie publique (HATVP), président de l’orchestre symphonique universitaire de Grenoble.

et alii dit: à

importune,intrusive jusqu’au malaise…
c’est exact!

et alii dit: à

Qu’elle que soit…
non !quelle que soit

Jazzi dit: à

Merci de me lire (attentivement) et de me corriger, et alii !

B dit: à

Jazzi, ce film est tout à fait raccord avec l’actualité. Violation de la sphère privée, le crime n’est pas symbolique et vient clore une amitié. L’amitié ne pardonne pas mais enfin , tout de même, le motif devient insuffisant à justifier tant la sexualité est banalisée. N’importe quoi d’autre aurait pu illustrer la trahison, qu’est ce qu’on en a à faire de toutes ces scènes en assaisonnement pour pimenter la sauce. Quand on en a vu une, on les a toutes vues. Je garde en mémoire celle assez furtive de – in the cut – qui si ma mémoire ne me trompe pas, par un détail signifiant sert à identifier un coupable.

Marie Sasseur dit: à

Le service neurologie du CHU de Grenoble est mondialement connu. Pour une découverte signalée par Passou, dans l’un de ses romans.

Phil-opede, mandez-nous donc ces références littéraires.

rose dit: à

Christiane

Solidaire avec vous.
Stupidité des attaques de Chaloux.

Chaloux dit: à

Cette pauvre Cricri Gobetout allée jusqu’à prendre la parole à des obsèques alors qu’on ne lui demandait rien du tout. Indiscrète jusqu’à la moelle, fouineuse, importune,intrusive jusqu’au malaise…

Jusqu’au chantage :

« Est-ce que je mêle des addictions de chaloux ? Est-ce que j’en parle, ici ? et pourtant, si j’étais indiscrète… »

Sur quelles bases, il me reste à l’apprendre et je l’apprendrai.

(Rose, s’il vous plait, mêlez-vous de vos affaires qui semblent déjà un brin compliquées).

Pablo75 dit: à

Mardi, 18 février 2020, 14h34

Qui peut croire une seconde que Poutine se fatigue à s’immiscer dans l’élection parisienne et dézingue un politicien aussi insignifiant que Griveaux pour rendre un immense service à Macron en lui permettant d’investir une candidate présentable?
closer dit

Qui peut croire une seconde que Poutine ne s’amuse pas à s’immiscer dans la politique française (comme il l’a fait dans l’espagnole lors du faux referendum catalan de 2017 en inondant les réseaux sociaux d’images de la police se bagarrant avec des manifestants datant de 2 années auparavant) et dézingue un politicien aussi prétentieux et anti-russe que Macron pour montrer de lui et de son gouvernement une image accablante?

Parce que je te signale que peu de gens dans le monde comprennent comment un ami, collaborateur et ex ministre de Macron, en pleine course à la mairie de Paris pour le parti du Présidente, peut, malgré ses multiples activités, s’amuser à se filmer en se branlant pour draguer des femmes sur les réseaux sociaux.

Tu ne crois pas que l’image dans le monde de la France en général et celle du parti qui la gouverne en ce moment en particulier, ont pris un sacré gros coup avec cette affaire?

Je te signale aussi que cela pourrait n’être qu’un premier avertissement sans frais (ou avec peu de frais) à l’adresse de Macron. Parce que je me rappelle avoir lu dans la presse espagnole il y a quelque temps déjà que Putin n’aurait seulement des images très compromettantes de Trump.

Il faudra regarder de près le ton de Macron en s’adressant aux Russes dans les prochaines semaines ou mois.

Jazzi dit: à

Oui mais Agnès Buzin peut réserver des surprises, Pablo75, là où avec Griveaux c’était déjà râpé !
Merci qui ?

Chaloux dit: à

Macron ne peut pas penser que la Russie soit un allié, because son fantasme d’espace euro-américain qui n’existera jamais. Le Brexit le montre assez.

Villani commence à baisser son froc, on n’en attendait ni plus ni moins de lui. Jadot aussi…

et alii dit: à

retour au billet?
Les héritiers ont alors agi en contrefaçon de droits d’auteur contre Jeff Koons, sa société éponyme et le Centre Pompidou. Ils demandaient leur condamnation à la somme d’1.500.000 euros pour le préjudice patrimonial et à la somme d’ 1.000.000 d’euros pour l’atteinte au droit moral (soit 800.000 euros au titre de l’atteinte à l’intégrité de l’œuvre et 200.000 euros au titre de l’atteinte à la paternité de l’œuvre).

Ils demandaient également que le Centre Pompidou soit condamné solidairement avec Jeff Koons et sa société à hauteur de moitié de ces montants.

La société Jeff Koons et le Centre Pompidou contestaient l’originalité de la photographie, mettant en avant le caractère banal et naturel de la pose des deux enfants nus se tenant la main. Mais la société Jeff Koons ne contestait pas expressément que la photographie ait servi de point de départ à l’œuvre « Naked », indiquant que l’artiste l’avait transformée en une œuvre nouvelle et indépendante qui s’en éloignait fortement et qui portait l’empreinte de sa personnalité.

Dans son jugement du 9 mars 2017, le tribunal retient que si le statut d’œuvre de l’esprit de la sculpture « Naked » n’est pas discuté, Jeff Koons a clairement dicté à son studio la reprise des enfants du portrait pour les transposer sous la forme d’une statue en porcelaine kitch qui figure la découverte de la sexualité dans un sens propre à l’artiste.

Selon le tribunal, il s’agit bien d’une contrefaçon car l’artiste a délibérément incorporé dans son œuvre nouvelle les composantes de la photographie constituant ainsi une œuvre composite qui ne pouvait se faire qu’avec l’accord de l’auteur de l’œuvre préexistante.

et alii dit: à

Pourtant, par son essence même, l’appropriation a rapidement commencé à soulever des questions d’ordre juridique au regard du droit de la propriété intellectuelle.

En effet, l’absence de coopération entre l’artiste de l’œuvre préexistante et l’artiste qui se l’approprie fait régulièrement naître des litiges sur le fait de savoir si le droit d’auteur peut voir sa portée limitée au nom de l’art et de la liberté de création.

Le compte Instagram @whos____who a d’ailleurs été créé précisément dans l’objectif de dénoncer anonymement les artistes qui s’inspireraient de leurs congénères, au-delà, selon son créateur, de la notion d’appropriation.
http://www.cabinetbouchara.com/P-399-2-A1-l-appropriation-creation-originale-ou-atteinte-au-droit-d-auteur.html

et alii dit: à

Dans le même sens, les juges ont retenu que l’exploitation détournée de la fameuse photographie de Che Guevara constituait une parodie au sens du Code de la propriété intellectuelle, de sorte que la liberté d’expression devait prévaloir sur le droit d’auteur de la photographie d’origine (CA Versailles, 7 sept. 2018, n° 16/08909) :

Photo de Che Guevara réalisée par Alberto Korda

Chaloux dit: à

Alors, Cricri Gobetout, vieille grue, vieille maîtresse-chanteuse, mes addictions?

Si le renseignement ne vient pas à moi, j’irai le chercher là où il est.

rose dit: à

29 janvier à 19h23

Chez Annelise

J’arrive, j’arrive plus tard pour vous, Eriksen, demain sans doute. Internet gondole, ça n’aide pas. Evidemment pas d’accord du tout sur ce que vous dites d’American beauty. ça ne va pas d’écrire ça ? Vous cherchez la bagarre hein? « Vous voulez du sang? dixit le Locataire dans le film de Polanski. Vous l’aurez »

Cela a un goût de ça votre incessant désir de chercher noise. Surtout face aux gens corrects. Pour qu’ils vous remettent dans des rails.

Compliquées ?
Pas du tout.
Ai cauchemardé un vol au-dessus d’un nid de coucous, avec infirmières psychiatriques me laintenant au lit.
Cela se termina que je m’échappa et que dans la poche de l’une dépassait le cable de mon téléphone. Que j’avions récupéré, souriante. Suis bonne pour les scénarios. Tout en soutenant christiane, à donf les manettes. Ne vous en déplaise.

rose dit: à

Jazzi
Tu as écris avant hier pas de droits d’auteur sur les goûts de.
Comment se passent les émoluements, donc ?

DHH, dit: à

Sur Albert Memmi cité par et Alii
Les ouvrages romanesques d’Albert Memmi (la Statue de sel, Agar ,le Scorpion )sont un magnifique document ethnographique sur son milieu d’origine, le prolétariat juif arabophone d’Afrique du nord. Monde auquel les juifs assimilés francophones et déculturés du Maroc d’Algérie et de Tunisie Nord se voulaient étrangers , se contentant d’y recruter leurs bonnes et ne fréquentant son quartier que pour des achats dans ses épiceries et boucheries casher
Mais aussi, par la dimension autobiographique de ses romans, essentiellement Agar et la Statue de sel, Memmi nous raconte avec talent et de manière passionnante, dans sa version judéo-arabe, l’itinéraire classique d’un homme qui s’éloigne de son milieu d’origine par l’accès au savoir des autres , et qui en éprouve à la fois le bonheur d’une émancipation et l’inconfort d’une trahison . Comme mutatis mutandis l’itinéraire d’un Didier Eribon ou celui de l’héroïne dans la saga d’Elena Ferrante
Dans le cas de Memmi ,cette appropriation du savoir « profane » c’est-à-dire la langue, la littérature et la culture françaises, qui lui ont permis de devenir plus tard en France un universitaire reconnu, c’est l’Alliance israélite qui la lui a offerte.
Promue par des « israélites » français qui- avec un certain aveuglement, il est vrai- regardaient les juifs en terre d’islam comme une population inculte et arriérée , que seule la diffusion de la civilisation occidentale pouvait arracher à leur sauvagerie, l’Alliance israélite , en prenant en charge cette mission a fait émerger de Tanger à Chiraz des générations de francophones lecteurs de Molière et de Victor Hugo ,vivant les uns avec inconfort comme Memmi ,les autres avec plénitude comme Armand Abécassis, leur double culture .

Chaloux dit: à

avec Macron, la chasse va commencer le 1er juin.
C’est décidément l’ordure à tous les étages.

christiane dit: à

Chaloux au bar des flots noirs… triste naufrage…

christiane dit: à

rose dit: « Christiane
Solidaire avec vous.
Stupidité des attaques de Chaloux. »

N’est-ce pas !

christiane dit: à

« Quant à être indiscrète, Cricri Gobetout, bien des gens t’ont demandé ici de cesser de les harceler, par tous les moyens possibles que tu pouvais trouver, mails, lettres, et même éloges qui finissaient par leur être aussi insupportables que des insultes »

Pourquoi, cjaloux, mettre au pluriel votre unique source ?

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