de Pierre Assouline

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La République des livres
Nager et nager encore, de l’ivresse électrique au nirvana

Nager et nager encore, de l’ivresse électrique au nirvana

Ne demandez jamais à un nageur compulsif pourquoi il nage. C’est encore plus vain que de demander à un écrivain pourquoi il écrit. Le nageur ne peut même pas se rabattre sur la réponse définitive de George Mallory lorsqu’on lui demandait pourquoi il voulait gravir l’Everest (« Parce qu’il est là »). Le nageur va d’un bord à l’autre de la piscine toucher des carreaux de faïence, retourner au point de départ, recommencer encore, compter les carreaux au fond du bassin avant de compter les virages, enfiler les séries, et ainsi de suite jusqu’à épuisement durant son entrainement plusieurs heures par jour. Ce qui à la réflexion n’est pas plus absurde que de pousser un ballon puis de courir après. Sauf qu’on ne s’y amuse pas autant. Encore que nager en pleine mer favorise les rencontres inopinées en l’absence de ligne d’eau.

Nager est tout sauf ludique. On y acquiert sens de la résistance, faculté d’obstination, goût du dépassement de soi ; pour les nécessiteux, la résilience y est favorisée ; pour ceux qui ont du mal à habiter leur corps, la natation offre une réconciliation ; pour tant d’autres elle permet de réaliser un rêve d’harmonie intérieure, une douce sensation de grand vide, une capacité inouïe de se mettre à l’écoute de soi pour une fois loin du monde, hors d’atteinte. Autant la nage que la natation. Exactement ce que l’on ressent à la lecture de Nages libres (153 pages, 17 euros, Equateurs), doux recueil de 22 textes brefs qui sont autant de nouvelles (mais le genre est, on le sait, invendable en France, aussi l’éditeur ne précise rien et on le comprend). L’auteur Lucas Menget a été un jour grand reporter mais nageur toujours. Dès qu’il perçoit le clapot d’une piscine, il la cherche et saute dedans ; dès qu’il devine au loin les rouleaux d’un océan, il court et saute dessus. Le plus souvent, il nage à domicile, dans le Finistère nord, dans le fol espoir de capter cette fameuse « ivresse électrique » évoquée par Michelet dans La Mer (1860). Il admire ces retraités réunis au sein de clubs très actifs et qui se donnent pour rituel de se retrouver tous les matins toute l’année sur le rivage pour plonger dans une eau souvent glacée (et pas seulement le 1er de l’an sur la plage de Nice). Parmi ces cénacles de papys et mamys résistants, celui des « Ours blancs de Biarritz » ou celui des « Bonnets rouges de Locquirec » parait bien persuadé qu’il n’est pas de meilleure hygiène que la baignade en eau froide, vieille pratique qui remonte au début de notre ère tant elle avait, déjà, la réputation d’être bénéfique pour la circulation et la respiration. On ne brûle pas seulement davantage de calories : le nombre de globules blancs augmente et les défenses immunitaires s’accroissent.

On y apprend des choses surprenantes : qu’au XIXème siècle, la plupart des marins ne savaient pas nager ; que Benjamin Franklin, oui, le rédacteur de la Déclaration d’indépendance, n’est pas seulement l’auteur d’une théorie de la natation qui fait référence mais aussi l’inventeur des palmes et plaquettes, ces dernières étant bricolées avec des morceaux de palettes de peintres. L’auteur passe, sans prendre le temps de se sécher, de la piscine de l’hôtel Hamra sous les bombes à Bagdad, à l’invention du désir de plage par le photographe du bonheur français Jacques-Henri Lartigue.

Un chapitre m’a comblé particulièrement car il rend justice à un livre et au film qui en a été tiré- les deux aujourd’hui oubliés : « The Swimmer », nouvelle de John Cheever parue en 1964 dans The New Yorker, suivi par The Swimmer (Le Plongeon), réalisé par Frank Perry (mais terminé par Sydney Pollack) sorti en 1968 avec le très athlétique (et pour cause : un ancien acrobate de cirque) Burt Lancaster. L’histoire d’un homme en maillot de bain surgi d’une forêt du Connecticut qui plonge dans la première piscine venue, celle de riches amis heureux de le retrouver, et qui décide sur sa lancée de rentrer chez lui en nageant de piscine en piscine et de jouir de ses rencontres… ; mais au-delà de son aventure aquatique aussi excentrique que captivante, c’est à une critique de la vanité du rêve américain que les auteurs se livrent dans la traversée de cet univers de piscines privées. Lucas Menget a eu la bonne idée de relire et revoir les deux œuvres en parallèle et il a relevé la présence d’une scène si bouleversante dans le film, mais qui n’existait pas dans la nouvelle, qu’elle lui met les larmes aux yeux : rencontrant un petit garçon triste et solitaire assis au bord d’un bassin vide, le nageur le prend par la main, l’emmène au fond et lui apprend à nager en lui mimant patiemment tous les gestes avant de lui confier :

 « N’oublie jamais, petit, que quand tu nages, tu es le capitaine de ton âme »

Quelques écrivains sont convoqués ici ou là : Albert Camus dès l’épigraphe pour son évocation de « la mer chaude » dans La Mort heureuse, ou l’immonde Paul Morand pour ses pages éblouissantes sur les bains de mer et cette réflexion : « La mer n’a pas d’âge, couverte de rides, elle les perd aussitôt ». Sinon, par moments le ton de Lucas Menget fait penser à celui d’Olivier Frébourg dans La Grande nageuse (Mercure de France, 2014) et celui de Christian Authier dans De chez nous (Stock, 2014), deux bijoux d’écriture fluide et douce qui signalent une même famille d’esprit.

Récemment, le Journal de nage (Seuil) de Chantal Thomas nous a rafraichi avec bonheur et mélancolie ; et on peut déjà révéler (mais pas plus) qu’à la rentrée, Julie Otsuka réserve de belles surprises aux amateurs dans La Ligne de nage, traduit de l’anglais à paraitre chez Gallimard ; la romancière américaine y note par exemple que lorsqu’on nage longtemps, « vous ne savez plus où finit votre corps et où commence l’eau, la frontière s’estompe entre vous et le monde. C’est le nirvana »– ce qui ne va pas de soi lorsqu’on passe l’essentiel de son temps en allers-retours  » au fond d’une boite en béton géante ». Mais à la réflexion, hormis le classique, incontournable, unique et scintillant classique du genre Héros et nageurs (réédité par Nevitaca en 2019) de Charles Sprawson, les livres sur les nageurs, la nage et la natation sont assez rares. Non que celle-ci soit peu inspirante mais elle résiste à la transposition littéraire. Difficile d’écrire quand on a la tête sous l’eau et les bras occupés.

Avant Nages libres, le dernier choc dans le genre remontait à 2012. Certains s’en souviennent peut-être, dans La Traversée de la France à la nage (25 euros, 716 pages, Pol). Pierre Patrolin donnait une preuve d’amour pour la littérature, ses pouvoirs d’enchantement, son explication du monde, une fiction où tout est vrai. Le narrateur de ce livre hors-genre aux allures de récit traverse la France, Massif Central avec le reste autour, à la nage tous sens aux aguets. Une course d’obstacles (rapides, goulets, barrages) que ce voyage dans la France plutôt qu’un voyage en France. Il observe les chemins de halage, hume les berges, écoute la rumeur du monde, s’imprègne de la nature, regarde les gens, toise les péniches. Les merles babillent, les mésanges zinzinulent, les bécasses croulent, les crapauds coassent et le nageur nage. Ainsi va la France vue du fleuve. Au début, on se demande combien de temps il va tenir ; non pas physiquement mais littérairement ; car c’est souvent monotone et donc nécessairement répétitif, en dépit de la diversité des régions traversées ; et pourtant le courant nous emmène, nous emporte et nous capture jusqu’au bout.

Des lecteurs rameront certainement avant de renoncer à mi-parcours et de couler. Ils ne sauront jamais ce qu’ils ratent. Rarement la France nous aura paru aussi agréablement profonde. Une France sans chichis, sans politique, sans médias, sans embarras. Une France rêvée peut-être, mais une certaine France. Celle des chambres d’hôte, des gîtes d’étape, des écluses, des auberges qui ne se poussent pas du col, des bistros à flippers, des bar-tabac qui vendent de tout en vous du donnant du Monsieur tout en vous appelant par votre prénom. Hôtel du Lac, hôtel des Beaux-Arts, hôtel des Platanes, hôtel Terminus, le Repos du Pèlerin, et mon préféré, l’hôtel des Demoiselles Coiffées…

 Le narrateur se laisse aller, ce dont on ne saurait le blâmer car ses aventures entre barrages et vallées ont de la grandeur. Gide disait qu’il faut toujours se laisser aller à sa pente, pourvu que ce soit en montant. Ce qui est le cas. On voit passer le cirque Roger-Lanzac à Aiguillon. La nuit, il rêve qu’il marche dans un désert brûlant. Enfin un écrivain qui mouille sa chemise ! Le nageur solitaire raconte et décrit au présent de l’indicatif. Son regard géologique emprunte à Julien Gracq pour l’art du paysage et à Roger Caillois pour le toucher des pierres. Son lexique végétal est d’une étonnante richesse. Il lui arrive de croiser des humains, du genre sac à dos, casquette et canne, randonneurs essoufflés aux souliers lourds. Pas le moindre dialogue pour autant. Quelques propos rapportés, des signes, des traces, de quoi se faire son petit cinéma portatif et il repart pour son road movie aquatique. Patrolin patrouille ainsi pendant des dizaines de pages, que dis-je, des centaines de pages, protégé par sa combinaison de plongée. Sereinement, tranquillement, ardemment, passionnément, indifféremment, selon les circonstances où la météorologie, les couleurs de l’eau et l’harmonie des lieux ont leur part, autant que son niveau d’épuisement.

Car ce n’est pas sans danger ; notre héros prend des risques. On ne sait trop où il va, ce qui est au fond sans importance. Aussi loin que l’on aille, ce n’est jamais qu’à la recherche de soi. On croit se rappeler qu’il s’est fixé la frontière belge comme objectif, mais là ou ailleurs… Voici la Meuse qui glisse plus qu’elle ne coule, le bassin de l’Oise par la Vesle. Voici la Garonne. Voici la Loire. Voici l’Aisne. Des aulnes, des peupliers, des saules, des frênes, des roseaux. Voici le Quercy. Et là, la Truyère, ses gorges et ses barrages. Il nage aussi en ville, ce qui nous vaut des moments émouvants page 537 : nageant dans une rue, il perçoit la musique de la famille à l’heure du dîner, les enfants qui rient dans leur chambre, la mère qui les appelle, des bruits d’assiette qu’on pose sur la table, les informations à la télévision ; et lui qui croise un rat souriant et rase les murs. Il nage en forêt et dans les bois. Quand le fleuve n’a plus de rives, il nage dans le paysage tel un peintre marchant dans le motif. Il nage pour avancer, fouette l’eau de ses jambes, d’une brasse économe.

Il nage en brasse coulée. Il nage sur le dos, se laissant tirer par le courant et par son seul compagnon de voyage, qu’il appelle affectueusement « mon baluchon », sac étanche qui contient sa carte de crédit, ses allumettes, ses chaussettes de laine, ses clés. Ce baluchon est si incarné qu’il en devient le Sancho Pança de ce Quichotte en slip de bain. Le narrateur nage des palmes aux pieds mais pas aux mains alors que des plaquettes feraient l’affaire. Il dit n’avoir le sentiment d’être vraiment mouillé que lorsqu’il sort de l’eau, ce qui ouvre des abîmes de perplexité. De toute façon, à peine sorti, il a hâte de reprendre l’eau. Lorsqu’il n’est pas dans l’eau, il est au bord de l’eau. Il faut un grand effort pour qu’il aille jusque chez Proxi se ravitailler, même s’il avoue souvent guetter les villages et espérer une boulangerie. Pas de lecture signalée si ce n’est, dans un bistro, celle d’une affiche promotionnelle pour le dernier numéro de Tracteurs, passion et collection annonçant un beau dossier sur « De Troyes à Vierzon en SFV 302 ». Il s’arrête dans des endroits où l’on n’aurait pas idée d’aller mourir : Loures-Barousse, Montréjeau, Granges-sur-Lot, Castelmoron, Port d’Agrès, Pierrefiche, Châtillon-Coligny, Entraygues, Sainte-Livrade auprès desquels Montargis, c’est New York.

 Le nageur est un solitaire dont les civils sur la berge s’imaginent qu’il s’ennuie, alors que, comme le coureur, il écrit dans sa tête, s’invente des mondes, dresse le bilan de sa vie, imagine le passé et revisite le futur. Et parfois, rien. On n’est pas chez Maupassant. On est chez personne d’ailleurs tant cela ne ressemble à rien de connu ou répertorié dans nos catalogues. Cette histoire, rapportée d’une écriture douce et fluide, est fascinante. D’autres s’y seraient noyés.

(« Burt Lancaster dans The Swimmer » photo D.R.; « A Noël, le froid n’arrête pas les « Ours blancs de Biarritz » photo D.R. ; « Le toulousain Léon Marchand, champion incontesté des Mondiaux de natation à Budapest tout récemment » photo Attila KISBENEDEK : « Nageur dans la Seine » photo D.R. )

P.S. du 13 juillet : « En attendant Nadeau » consacre son hors-série d’été à « Nager »...

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

1 279 Réponses pour Nager et nager encore, de l’ivresse électrique au nirvana

et alii dit: à

Skorpios est vendue à un trust agissant pour le compte d’Ekaterina Rybolovleva, fille du magnat russe Dmitry Rybolovlev, ex « roi de la potasse » et propriétaire de l’AS Monaco.

Jazzi dit: à

et alii demande si vous n’auriez pas la version « femme habillée, homme nu » en magasin, renato !

Janssen J-J dit: à

j’aime beaucoup les deux paires, de mûrissement légèrement différent. Il faudrait les soupeser, mais j’avoue une préférence a priori pour la paire n°1.
merci, Bàv,

et alii dit: à

2ROTISME?RELIGION? CUPIDITé:
CAVAFY, un vrai grec, et un vrai poète:
le poème inachevé Μετὰ τὸ Κολύμβημα (Après la Baignade), composé en juin 1921 :

Tous deux nus, ils venaient de sortir de la mer
sur le rivage de Samos, du plaisir de la baignade
(c’était un torride jour d’été).
Ils n’étaient pas pressés de s’habiller, hésitaient
à recouvrir leur superbe nudité plastique
qui complétait si harmonieusement la beauté de leurs visages.

Ah ! Les anciens Grecs avaient le sens du beau,
eux qui représentaient, nue et intégrale,
la beauté de la jeunesse.
cité in:
https://books.openedition.org/pulm/1209?lang=fr

et alii dit: à

je me souviens en effet du beau nageur grec qui plongea et ramena -quoi, je ne sais plus-qu’il offrit à ma fille émerveillée ;

MC dit: à

« Les prostituees sont moins compliquées que les Philosophes ». Nelson Algren, après le passage de la tornade Beauvoir….

et alii dit: à

renato, lorsque je demande quelquechose, même si ce n’est pas « pour moi » (cela arrive assez souvent en ce moment, je le fais moi-même;
n’ayez pas confiance en quelqu’un qui dit parler en mon nom , me connaître, ni me comprendre; vous pouvez être juge vous même!
d’une façon ou d’une autre, tout ce que vous envoyez m’intéresse, ne serait-ce que en réveillant pour moi des souvenirs

Phil dit: à

Dear mr Court, Beauvoir partageait pourtant le goût du scotch avec Algren et celui des prostitués, certes mâles avec Genet. Il semble que le prix Pulizer aie plombé la relation, money as usual more than la putasserie.

et alii dit: à

« C’est lourd, ça tient chaud, c’est trop dur ». Au bord d’une piscine de Yokohama, Mutsuo Koga, un médecin de 27 ans, en sueur sous un casque de métal, se prépare à cette éprouvante nage traditionnelle, sanglé dans une armure noire en aluminium par-dessus ses vêtements. « Ce qui m’inquiète, c’est de savoir si j’arriverai à sortir de l’eau. Ca fait trois ans que je ne l’ai plus fait », dit-il juste avant de plonger. Cette nage pour le moins curieuse remonte aux 15ème et 16ème siècles. C’était le temps du Japon féodal, le temps où les samouraïs écumaient le pays pour faire respecter la volonté de leurs maîtres.
https://www.lemonde.fr/sport/article/2012/10/09/un-bon-samourai-n-a-peur-de-rien-pas-meme-de-nager-en-armure_1772159_3242.html

et alii dit: à

suite:
Ils doivent également apprendre le « hayanuki », une pratique indispensable pour remonter une rivière à contre-courant, et qui consiste à tenir le buste le plus haut possible hors de l’eau tout en écrasant régulièrement les bras à la surface. Il arrive à ces nageurs de s’entraîner dans la nature, mais sans armure. Mais même en bassin, avec un attirail de 10 kilos sur le dos, bien plus lourd une fois gorgé d’eau, il faut quoi qu’il arrive maintenir la tête bien hors de l’eau et garder ses esprits: l’obstacle en face de vous peut être un rocher à éviter… ou l’épée d’un ennemi, disent les puristes gardiens de la tradition.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Un peu d’autodérision.

Prof de français jusqu’à 65 ans, je me pique de découvrir dans le langage d’autrui les fautes de français qui s’y trouvent. Je suis surarmé : J’ai environ deux cents dictionnaire unilingues, dont cinq dictionnaires de difficultés de la langue française. J’ouvre mes dictionnaires dès qu’un problème de langue française est devant moi.Presque tous les jours et, parfois, plusiseurs fois par jour.
Un de mes amis, dont la langue française n’était pas la langue maternelle, et qui a dû travailler en France après ses vingt ans, m’adresse un courriel pour me signaler une faute de français qu’il trouve dans l’une de mes pauvretés récentes. Quelle est cette erreur ?Trouvant un mot plus court que l’autre, j’ai mis trois fois de suite « car », au lieu d’utiliser « parce que » et, plus grave encore, me dit-il, j’aurais mis « car » ,non après une virgule, mais après un point. Très surpris, je l’ai remercié en lui disant que j’allais ouvrir mes cinq dictionnaires de difficultés de la langue française.pour vérifier Je suis allé de découverte en découverte. A l’issue de ce parcours , je parviens à cette conclusion : Il a raison et j’ai eu tort. Pendant toute ma vie, je n’avais jamais entendu parler de cela.
Autre conclusion : On n’en a jamais fini avec la langue française, qu’on ne connaît jamais complètement.

Jazzi dit: à

D’autant plus qu’elle évolue constamment, Charoulette !

Jazzi dit: à

« C’est lourd, ça tient chaud, c’est trop dur »

Allons, ne soyez pas vulgaire, et alii !

et alii dit: à

P.Charoulet,
mais une entorse aux principes les plus sournois ne serait pas un péché mortel! au contraire! êtes vous versé en étymologies? pour cet aspect, il vous faut surement doubler vos étagères pour d’autres dictionnaires! et prévoir des voyages ! oh que je vous envie! quel homme heureux vous êtes avec cet avenir d’alphabets à l’horizon, de « pré », et de « post »!et vous pourriez nous raconter vos aventures!

lmd dit: à

Mercredi matin, au bateau à 8 heure et quart, mer d’huile ; au Tiboulen du Frioul, amarrage sur une bouée sur corps mort ; nagé, nagé, fait le tour de l’ilot, (bandes de castagnoles, de blades, de saupes , daurades en petite maraude) .
Jeudi matin mer d’huile, etc .

…une vaste lame le porta vers l’âpre rivage, et il y eût déchiré sa peau et brisé ses os, si Athènè, la Déesse aux yeux clairs, ne l’eût inspiré. Emporté en avant, de ses deux mains il saisit la roche et il l’embrassa en gémissant jusqu’à ce que le flot immense se fût déroulé, et il se sauva ainsi ; mais le reflux, se ruant sur lui, le frappa et le remporta en mer. […] Là, enfin, le malheureux Odysseus eût péri malgré la destinée, si Athènè, la Déesse aux yeux clairs, ne l’eût inspiré sagement. Il revint sur l’eau, et, traversant les lames qui le poussaient à la côte, il nagea, examinant la terre et cherchant s’il trouverait quelque part une plage heurtée par les flots, ou un port. Et quand il fut arrivé, en nageant, à l’embouchure d’un fleuve au beau cours, il vit que cet endroit était excellent et mis à l’abri du vent par des roches égales. Et il examina le cours du fleuve, et, dans son esprit, il dit en suppliant :
– Entends-moi, ô Roi, qui que tu sois ! Je viens à toi en te suppliant avec ardeur, et fuyant hors de la mer la colère de Poseidaôn. Celui qui vient errant est vénérable aux Dieux immortels et aux hommes. Tel je suis maintenant en abordant ton cours, car je t’approche après avoir subi de nombreuses misères. Prends pitié, ô Roi ! Je me glorifie d’être ton suppliant.
Il parla ainsi, et le fleuve s’apaisa, arrêtant son cours et les flots ; et il se fit tranquille devant Odysseus, et il le recueillit à son embouchure. Et les genoux et les bras vigoureux du Laertiade étaient rompus, et son cher coeur était accablé par la mer. Tout son corps était gonflé, et l’eau salée remplissait sa bouche et ses narines. Sans haleine et sans voix, il gisait sans force, et une violente fatigue l’accablait….

et alii dit: à

désolé, monsieur jazzi, c’est une citation , et je respecte l’auteur de ces propos

et alii dit: à

Dès le choix de la France pour organiser les Jeux olympiques de 2024, la mairie d’Aubervilliers a souhaité accueillir le complexe aquatique des épreuves. C’est finalement la ville de Saint-Denis qui a été retenue. Mme Meriem Derkaoui, l’ancienne maire communiste d’Aubervilliers, a juste pu prétendre à la création d’un complexe sportif destiné à l’entraînement des compétiteurs. Ce projet de 33 millions d’euros, financé pour un tiers par la Société de livraison des ouvrages olympiques (l’établissement public Solideo), a été repris par Mme Karine Franclet, la nouvelle maire Union des démocrates et indépendants (UDI). Il est constitué d’un bassin de cinquante mètres, homologué pour les compétitions, d’un bassin de vingt-cinq mètres, accessible à tous les nageurs, ainsi que d’une halle de loisirs avec saunas, hammam, salle de gymnastique et solarium. La mairie envisage de déléguer la gestion à l’un des grands groupes privés du secteur
https://www.monde-diplomatique.fr/2022/07/BAQUE/64861

closer dit: à

Très bel extrait de l’Odyssée lmd.

Quelle traduction ?

et alii dit: à

je regrette que les personnes qui reprochent à une autre d’être vulgaire – elle et non les propos écrits- ne définisse pas ce qu’elle entend par « vulgaire » et vulgarité !

Janssen J-J dit: à

anéfé, pmp je regrette souvent ma propre vulgarité quand je ne me sens pas à la hauteur ou au niveau de l’écriture des autres. J’ai tendance à toujours prendre le contre-pied de la vulgarité immanquablement détectée dans le travail de maîtrise de chacun sur sa propre écriture, de sa manière de se mettre en scène, ou d’interpeler les gens… D’un autre point de vue, on peut admettre qu’il y a pas mal de noblesse pathétique chez qui besogne par crainte d’être taxé.e de vulgarité au point d’en demander explications.
Bàv (je ne discute pas, ni ne vise quiconque, ni ne souhaite de réponses directes ou indirectes à ce sujet de bassinoire).

Bolibongo dit: à

toilettes spéciales pour collecter l’urine et en faire du fertilisant.

C’est ce que certain(e)s font depuis longtemps :pisser sur les plates-bandes!

lmd dit: à

traduction, Leconte de Lisle.

closer dit: à

merci lmd

et alii dit: à

excuse:ne définissent pas
approche de la questionpour un blog qui s’est présenté comme « prestigieux »et « lacanien »(et que j’ai été « personnellement invitée à suivre activement
DANTE
De l’éloquence en vulgaire
Lire un extrait
Avant de choisir le toscan pour écrire la Comédie, Dante a pensé l’usage du vulgaire, langue du peuple, en l’opposant au latin, langue des lettrés. Le Traité de l’éloquence en vulgaire (1304), paradoxalement écrit en latin, constitue une démonstration à la fois politique et linguistique en faveur de ce « vulgaire illustre » indispensable à l’unification de la nation italienne. Dante y décrit philosophiquement le parler propre de l’homme en tant qu’être social et rationnel, réinvente son origine dans l’unité de l’idiome adamique et sa diversification après Babel, puis il construit le « vulgaire illustre » comme l’Un devant éclairer tous les usages multiples, et établit, à partir des pratiques poétiques excellentes, les règles qui le gouvernent. C’est donc en tant que théoricien politique qu’il revendique une autorité sur la langue et donne au poète une fonction essentielle dans la cité des hommes.
La nouvelle traduction proposée ici en regard de la version originale s’accompagne d’un apparat de notes qui donne pour la première fois au lecteur français un accès à ce texte aux facettes multiples, en prise sur les doctrines de son temps, et d’un glossaire qui explicite la technicité et la précision du vocabulaire utilisé par Dante, tant en latin qu’en italien.
https://www.fayard.fr/sciences-humaines/de-leloquence-en-vulgaire-9782213637983
bonne suite

et alii dit: à

pour votre riz:
« Retrouvez toute la liste des rappels produits sur le site rappel.conso.gouv.fr. Lancé il y a plus d’un an par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), cette plateforme recense l’ensemble des rappels de produits classés par catégories (alimentation, hygiène beauté, maison habitat…). Seuls les médicaments ne figurent pas dans la liste.

Toutes les procédures de rappel sont également publiées sur le compte Twitter @RappelConso, régulièrement mis à jour, ou sur les sites Internet des enseignes.

et alii dit: à

c’est renato qui connait la chanson du gazon et des coccinelles; donc :je ne la cherche pas dans la meilleure interprétation :c’est votre bon dieu qui me pardonnera

et alii dit: à

pour nager, là, macache!
. Récemment, une telle piscine de saumure a été découverte au fond du golfe d’Aqaba, au nord de la mer Rouge.

MC dit: à

Quand les K se multiplient ( Klytemnestra) et qu’Ulysse est rendu par Odysseus, ça ne trompe pas, Closer, c’est Lecomte de Lisle, qui n’a pas été pour rien l’ami de Louis Ménard et le lecteur attentif des « Rêveries d’un Païen Mystique . » N’ayant pu être Maire en 1848, ni donner des lecteurs à son Catéchisme Républicain, il se retire dans la tour d’ivoire de Vigny, lequel lui aurait dit en début de carrière : «  Mon enfant, ne soyez pas trop chaste! ». Mais il lui a manqué une Marie Dorval, et , plus profondément, une » Colère de Samson »…,il lui reste le Parnasse, et, à traduire ,les Grecs, et les Romains, son Eschyle et son Sophocle font un peu scenes de menage en alexandrins….! MC

MC dit: à

Reste aussi des oments ou la poésie vient : le Manchy, les Elfes, que Claude François voulait danser. ( un radiateur y a mis bon ordre) peut-être certaines grandes machines animalières façon Vol du Condor. Sûrement pas les poèmes nordiques. Désopilante version d Agantyr! Il y a du Rosa Bonheur chez ce poète….

MC dit: à

Vous oubliez, Phil, la Beauvoir contrefaisant la Sevigne dans ses « Lettres à Nelson Algren » ça ne manque pas de sel germanopratin non plus! J’ai eu ce volume, mais elle y prend tant la pose que j’ai du m’en séparer. Bien à vous. MC

Bloom dit: à

La nouvelle sinistre des Affaires étranges, connue diversement dans le milieu sous les sobriquets de « mère emptoire » ou d »immonde diplomatique ».
La langue, inépuisable rebelle!

Pablo75 dit: à

Trouvant un mot plus court que l’autre, j’ai mis trois fois de suite « car », au lieu d’utiliser « parce que » et, plus grave encore, me dit-il, j’aurais mis « car » ,non après une virgule, mais après un point. Très surpris, je l’ai remercié en lui disant que j’allais ouvrir mes cinq dictionnaires de difficultés de la langue française.pour vérifier Je suis allé de découverte en découverte.

Patrice Charoulet

A-t-on connu dans ce blog (qui pourtant a tout connu) un plus grand enculeur de mouches en plein vol que notre Andouille de Dieppe?

Janssen J-J dit: à

frutti tutti, cf.
@ A-t-on connu dans ce blog (qui pourtant a tout connu) un plus grand enculeur de mouches/ -. de mémoire, non… Même pas WGG, mais peuj me tromper.
@ (sic stantibus / des oments) le compte mwitter de Lecomte de Lisle, ça vaut bien un Rouget, une « Colère de Samson », un dalaï l’hamam… c’te pauvre Meauboir, aura subi toutes les amoinies…
@ sinistre des étranges affaires, mame colomma ?… y ont fait un poulet gratiné dans le Volatile.
@ jL (tchin, poupoute !)
https://wukali.com/2022/04/23/vladimir-poutine-sa-caricature-et-ses-demons/16645/
Bàv,

Janssen J-J dit: à

homophobisme
@ je ne comprends pas, j’ai pourtant beaucoup d’amis parmi ces gens-là, dans mes collectivités territoriales (C-C p/ Mme Cayeux Caroline).
Il ne vous aura pas écharpé. que.
Bàv

rose dit: à

Propos homophobes de Caroline Cayeux : après les excuses, « il faudra passer aux actes », exige Marlène Schiappa
Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la vie associative, est revenue vendredi sur France Inter sur les propos homophobes de la ministre Caroline Cayeux au sujet du mariage pour tous, que cette dernière regrette, les qualifiant de « stupides » et « maladroits ».

Article rédigé par

franceinfo

J’ai deux propositions par terre.
Que l’on allongé Cayeux par terre et lui crache dessus.
Si elle n’a pas compris, qu’on l’enterre et la lapide à coups de pierre.

Quant à Schiappa, cette horreur, on sait pkoi elle est revenue !

Grandes félicitations à ce gouvernement de Vulcain !

closer dit: à

Oui MC, cette traduction a un parfum de 19 ième siècle qui lui donne un charme supplémentaire. Maintenant je ne sais pas ce que cela donnerait sur la distance. Pour une lecture intégrale j’ai été convaincu par Philippe Jaccottet.

closer dit: à

Je n’ai rien contre les macronistes. J’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là.

J J-J dit: à

Je n’ai rien contre les charoulets, j’ai beaucoup d’amis parmi ces dieppois-là.

rose dit: à

J’ai reçu cet après midi le cadeau d’anniversaire que j’ai fait à ma maman. Il a mis quatorze jours pour arriver de Moscou.
Elle va l’ouvrir dimanche ou elle vient passer une semaine de vacances chez moi.

et alii dit: à

je n’ai rien contre les erdéliens, mais je n’ai pas du tout d’amis parmi ces gens là auxquels je souhaite un succès clair et incontesté dans leurs stories , avec des boulevards de compliments qu’ils pourront se réciter avant de s’endormir et retraduire dans des langues distinguées dont ils jalousent les accents depuis leur premier bavoir;
bonne nuit

et alii dit: à

hélas, BLOOM:
olyglotte sans mystère – Il parle 46 langues, dont une vingtaine d’Afrique, qu’il a appris à manipuler, après l’équivalent de 5 millions d’heures de calcul (environ 570 ans !), à l’aide de 176 milliards de paramètres. Le millier de chercheurs impliqués dans son développement l’ont appelé Bloom. Il s’agit du premier grand modèle d’intelligence artificielle de traitement du langage naturel de ce niveau – comparable à ceux, par exemple, développés par Google – dont le code, les bases et la dynamique d’apprentissage sont ouverts à tous, contrairement aux « boîtes noires » des modèles développés par les géants du numérique. [CNRS] L’hebdo de Pour la Science #104

B dit: à

J’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là.

Des amis avec lesquels vous discutez musique militaire? Modes et travaux, littérature?

Phil dit: à

Contrefaisant la Sevigne

Bien vu dear mr Court, mais la contrefaçon apparaît plutôt après la rupture avec Algren avec effectivement des portraits de la « famille » germanopratine qui devaient agacer l’homme taiseux (pas thèseux) de Chicago.

MC dit: à

En effet, plus taiseux que théseux, ce qui devait être un crime irrémissible pour la perruche Beauvoir, Phil. ( On juge l’épistolière…) Nelson par ci, Nelson par là, la Dame en fait. Vraiment des tonnes.

MC dit: à

PS l’homme qui achète du St Simon à deux balles et parfois, à l’entendre, oins, pourrait-il laisser tranquille Mr Charoulet, qui lui n’a jamais embêté personne? Bonne Nuit. MC

Damien dit: à

On va commémorer dimanche les 80 ans de la Rafle du Vel d’Hiv. Dans une interview au « Figaro », Georges Bensoussan mesure la portée de cet événement historique fondamental :

« Or ce qui s’est passé là constitue au-delà du peuple juif une césure dans la condition humaine et une atteinte irréversible à la notion de personne. Le ressassement mémoriel, à lui seul, ne nous dit rien de cette fracture qui dans nos sociétés post-nazies entame jusqu’aujourd’hui tout sujet humain. »

Alors, que faut-il faire ? Il y aura des commémorations, dimanche, c’est un moindre mal. Aux participants ensuite de faire en sorte que cela ait un sens. Pour moi, ça en a un. Bensoussan va sans doute trop loin en avançant que ça ne sert à rien. Parce que ça sert toujours à quelque chose, même de façon minime. Nous nhe sommes plus dans la politique des grands pas, il faut le savoir…
A noter une très belle parution, de Laurent Joly, « La Grande Rafle du Vel d’Hiv », chez Grasset. Je vais me le procurer.

et alii dit: à

e. L’élection est un phénomène
singulier et vertical, c’est l’antivulgarité. Le comble de l’élection
consiste à décoller, et passer outre les frontières et les codes qui
compartimentent la société, et sont intrinsèquement vulgaires. C’est
ce que Nabokov veut dire lorsqu’il évoque le pochlost, mot russe
qui peut être considéré comme un équivalent de « vulgaire ». Le
pochlost est une faute de goût au sens où on surajoute un commeil-faut à la nature. « L’authentique, l’innocent, le bon n’est jamais
pochlost. » Le pochlisme, c’est la cravate peinte qui cache la pomme
d’Adam, explique Nabokov. Un paysan ne devient philistin, conti
ZAGDANSKI VERITE VANITE VULGARITE VACUITE
http://parolesdesjours.free.fr/vulgaritetexte.pdf

JC..... dit: à

SAMEDI 16 JUILLET 2022, 6h55, 26°, temps calme

LE PLAISIR DES MOUCHES

Cela me parait respectable d’enculer des mouches car cela ne remet pas en cause autre chose que la morale, un concept dépassé partout dans le monde par la réalisation des plaisirs.

Ce qui est inadmissible, c’est que l’on envisage d’autoriser le Mariage pour Toutes avec les humains.

Là, je dis STOP !!!

Voulez vous mettre à bas la civilisation judéo-chrétienne, bande de tarés ???

B dit: à

Closer, parcouru rapidement les titres de la presse et je comprends que vous revenez sur l’expression stigmatisante ou maladroite, selon, de Me Cayeux qui par le passé récent a défendu son opposition au mariage pour tous comme beaucoup. Si préoccupée suis-je par d’autres problèmes je considère qu’elle allume un incendie qui sera prétexte à la remplacer par quelqu’un de plus jeune, pus ouvert à l’évolution de la société .

B dit: à

Plus. J’ajoute que luttant contre une tendance au conservatisme je ne suis pas très favorable à l’exploitation de la misère des unes pour fournir des enfants aux autres alors même que nous souffrons d’une surpopulation .

B dit: à

Regardé hier soir le portrait de V Poutine sur bfm je crois. Ce doit être moralement douloureux pour ses homologues non corrompus de devoir travailler, parlementer en connaissance de causes avec ce genre d’individu. Pervers narcissique? Psychopathe, il n’est pas le seul dirigeant à l’être – pourri jusqu’à l’os et obsédé par l’accumulation de richesses. Série de témoignages édifiant, majoritairement russes et pas des moindres, quelques ambassadeurs, quelques hommes d’affaires. Pour finir le président de la chambre basse de la fou la clame que les sanctions ils s’en foutent en souhaitant une longue vie au président démocratiquement élu.

B dit: à

La Douma pour la fou. Correcteur.

et alii dit: à

REMARQUONS SUR LE MËME SITE/
Le 16 juillet marque les 80 ans de la Rafle du Vélodrome d’Hiver. À cette occasion, découvrez l’histoire de cet épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale, qui a notamment abouti à la création d’une Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France. Cette journée est commémorée chaque année le 16 juillet si ce jour est un dimanche ; sinon elle reportée au dimanche qui suit. Elle est donc fixée au dimanche 17 juillet pour cette année 2022.
https://www.defense.gouv.fr/sga/actualites/journee-nationale-a-memoire-victimes-crimes-racistes-antisemites-letat-francais-dhommage-aux-justes

rose dit: à

Ce qui est inouï est que les postes de pouvoir tiennent très longtemps entre les mains d’individus pareils.

B dit: à

Rose, à son service quelques dizaines de milliers d’hommes uniquement pour assurer sa sécurité, une armée pour ainsi dire. Pas d’assassinat envisageable, pas de coup d’État possible, toute opposition anéantie avec le cynisme qu’on lui connaît.

et alii dit: à

Sarah El Haïry : « La jeunesse doit être une priorité pour tous les membres du gouvernement »
Jeunesse sous la tutelle des Armées, Service National Universel, abstention, oppositions… Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse, répond à L’Express.
DANS L’HEBDO DU 21 JUILLET Durée : 8 min
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/lrem/sarah-el-hairy-la-jeunesse-doit-etre-une-priorite-pour-tous-les-membres-du-gouvernement_2177033.html?m_i=PnkPI32wDUVFEwbWNpGa11cUxlEd4ADaHRSlj%2B7LHRNQPQpoQfPC7RbQVBRDR_ObU06ME6c5BmEOy5HCmadeRguzPygbAw&#xtor=EREC-5240-%5BNL_le_debrief%5D-20220715&utm_source=lexpress&utm_medium=email&utm_campaign=5240-%5BNL_le_debrief%5D&utm_content=EREC&utm_term=_&m_i=szpsirWHxzWFyphtK7DsTSgxfeR%2BRcb0o%2BgTFgAObBiSJzkQjg5lJKaix2KAJZYPtHZWEqU8w38U01Q61C80JBurs7H8Tn&M_BT=626038538462

et alii dit: à

mediapart:
Service national universel : la punition collective nocturne dans un lycée strasbourgeois passe mal
Lors d’une session du Service national universel, plus d’une centaine d’adolescents ont subi une punition collective par une session de pompes dans la nuit. Le rectorat de Strasbourg a réagi dès le lendemain en suspendant l’un des responsables, l’autre a démissionné.

Bolibongo dit: à

SAMEDI 16 JUILLET 2022, 6h55, 26°, temps calme

Pmp, levé à 6 h 50 et j’en fait pas un cas d’honneur! 🙂

et alii dit: à

B il me semble que Me est l’abrévation consacrée pour Maître, un mot sur lequel ce blog est très frileux

pourmapar dit: à

Ai écouté l’émission sur la rafle du Vel d’Hiv sur les ondes de France Inter avec les témoignages des enfants échappés.
Terrible!
L’histoire nous revient sur la face comme un boomerang.
Les Bousquet, Darquier et autres rouges-bruns sont encore et plus que jamais parmi nous!

Amanda Lire dit: à

Pas question, @pourmapar, de nager entre deux eaux dans ces circonstances!

« D’une manière générale on utilise cette expression pour désigner une personne qui refuse de s’engager, qui ne fait pas de choix, qui ménage la chèvre et le chou : dans ces cas-là, on nage entre deux eaux. C’est en fait au 14ème siècle que l’on commence à le dire et plus spécifiquement dans le domaine maritime : « nager » signifie « conduire un bateau ».

Dès lors, le capitaine qui arrivait à nager entre deux eaux était celui qui, malgré de mauvais courants et des vents contraires, réussissait à garder le cap dans la direction souhaitée. En France on a, pour la même signification, « ménager la chèvre et le chou », mais aussi « couper la poire en deux », ou encore « être assis entre deux chaises », ce qui n’est jamais l’idéal, vous en conviendrez.

Au Brésil, on dit « avoir un pied sur chaque canoë »

Dans les pays anglo-saxons on utilise « to swim between two waters », au Brésil on dit « avoir un pied sur chaque canoë »et en Argentine on préfère « quedar bien con dios y con el diablo », vous avez compris : « bien se conduire avec Dieu et le diable ».

et alii dit: à

B @pervers narcissique
« Ainsi, cela semble être une spécificité très française que l’usage de « pervers narcissique » à titre de catégorie générique, réunissant l’ensemble des profils inadaptés à des relations symétriques et incapables d’accorder psychologiquement et pratiquement la moindre place à l’autre, jusqu’à le réduire à l’état d’objet qu’il devient possible de manipuler massivement et de détruire : ce qu’on appelle, par exemple dans le monde anglo-saxon, des personnalités « toxiques », « extrêmement narcissiques », « psychopathiques-narcissiques » ou « hautement conflictuelles ».

En somme, dans les usages ordinaires, « pervers narcissique » = « personnalité à fuir » (ou « à combattre » avec des moyens appropriés s’il n’est pas possible de fuir).

Un seul exemple : Psychopath Free, livre-témoignage qui a été un best-seller en 2015 aux États-Unis, a été traduit cinq ans plus tard en français sous le titre Comment je me suis libéré d’un pervers narcissique. »
in
https://theconversation.com/pervers-narcissiques-pourquoi-ce-terme-donne-limpression-quils-sont-partout-184961?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2016%20juillet%202022%20-%202350123425&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2016%20juillet%202022%20-%202350123425+CID_94c6265341c15decb08997c74ed171f2&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Pervers%20narcissiques%20%20%20pourquoi%20ce%20terme%20donne%20limpression%20quils%20sont%20partout

et alii dit: à

ondine:
https://www.youtube.com/watch?v=fbKoTckghqs

Dans la mythologie germanique, une ondine est un génie féminin des eaux ; la roussalka des langues slaves lui est à peu près identique. Ce nom peut également désigner :

et alii dit: à

entre deux eaux
ondoyant

rose dit: à

d’hommes uniquement pour assurer sa sécurité

Tous les hommes de pouvoir de cet acabit, dictateur, finissent assassinés ou en fuite.
De la gloriole initiale reste la poussière, grise, fine, sale. Sauf les cheveux.

rose dit: à

À B. com précédent.

rose dit: à

Crevée.
Pas dormi, ou si peu.
Vais nager.
Âme en peine.

rose dit: à

Ondine, Adjani, sublime, 17 ans, Comédie française.

et alii dit: à

Monsieur Charoulet
« entre deux eaux » en français;
mais en hébreu l’eau :maïm est un pluriel!
Dimanche 14 octobre 2018 – 14:29 dans une « conversation hébreu »
Pourquoi les mots en hébreu, shamayïm, maïm, haïm, panim, elohim, sont-ils toujours au pluriel.
« Ainsi la vie – h’aim – est plurielle dans son expérience, dans ses formes ;

le visage – panim – contient de nombreux aspects (pan).

Elohim constitue, selon beaucoup, l’ensemble des forces naturelles (eloha).

Seuls les mots Shamayim et Mayim sont toujours au pluriel – et cela provient de leur étymologie particulière.

et alii dit: à

hébreu:
Ce mot Shamaïm = SH-M-Y-M, signifie les Cieux,en hébreu.C’est un des noms de Dieu.Mais voyons ceci sham maïm’ « ici les eaux » (les cieux)
signifie les eaux ou l’eau,car en hébreu,l’eau est toujours au pluriel.

Ceci se rapporte à la Genèse où l’on distingue les eaux supérieures actives et les eaux inférieures passives.

Janssen J-J dit: à

@ les filles du blog -> Retour aux fondamentaux de Racamier au sujet de la PN (Police Nationale) : (« une organisation durable ou transitoire caractérisée par le besoin, la capacité et le plaisir de se mettre à l’abri des conflits internes et en particulier du deuil, en se faisant valoir au détriment d’un objet manipulé comme un ustensile et un faire-valoir »).

@ -> / »l’homme qui achète du St Simon à deux balles »/ parfois, il dit des choses pas trop bêtes à Dieppe, quand il s’éloigne du pucier de St Oin.

@ -> / »une très belle parution, de Laurent Joly (…) Je vais me la procurer »/ – Bonne chance, pourvu n’être pas déçu par cet achat. Il est vrai qu’il fera joli dans la mini bibli,

@ -> /luttant contre une tendance au conservatisme/ toujours méritoire de lutter contre ses tendances, oui.

Bàv, keep cool :
https://www.youtube.com/watch?v=mIzTHUaRm3s

Jazzi dit: à

« PS l’homme qui achète du St Simon à deux balles et parfois moins »

Peu importe le prix, pourvu qu’on ait le texte !

Jazzi dit: à

Montreuil, pas Saint-Ouin, JJJ !

et alii dit: à

bien sur, je n’oublie pas suzanne qui prenait elle aussi un bain

D. dit: à

Suzanne, de Leonard Cohen.
Magistralement interprétée par Greame Allwright.
C’était du temps où on savait faire de la musique et chanter.

www.http://youtu.be/koQWu8VsKEc

et alii dit: à

Vent printanier », c’est le nom de code que le gouvernement de Vichy a donné à la « rafle du Vél d’Hiv », sous l’impulsion d’Adolf Eichmann. Le responsable logistique de la « solution finale » avait lancé une vague de rafles dans toute l’Europe.

Le 1er juillet 1942, il se rend à Paris pour imposer ses conditions : « Le rythme prévu jusqu’ici de trois transports hebdomadaires contenant chacun 1000 juifs devra être intensifié rapidement, en vue de libérer totalement et le plus vite possible la France de ses Juifs. » Jean Leguay, délégué de la Police de Vichy en zone occupée et René Bousquet, secrétaire général de la Police française, en serviteurs zélés, mettent au service de la volonté nazi quelque 4500 agents. Si bien que « Pas un soldat allemand ne fut nécessaire à l’accomplissement de ce forfait », comme le rappelait l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, en 1997. « Cette rafle fut décidée, planifiée, réalisée par des Français. »

et alii dit: à

LAROUSSE/
Le nom rafle est admis dans le registre courant au sens de « action de tout emporter » ou de « opération policière ». En revanche, le verbe rafler est familier.

et alii dit: à

ET APRES?
. Au mois d’août 1958, le Vélodrome d’Hiver accueille un centre de rétention de Français musulmans d’Algérie (FMA) sur ordre du préfet de Police de Paris récemment promu, Maurice Papon11,12.

Jazzi dit: à

Paris, le 13 Juillet 1942 Circulaire n° 173-42 (Extrait)

À Messieurs les Commissaires Divisionnaires, Commissaires de Voie Publique et des Circonscriptions de Banlieue.

[…] Les Autorités Occupantes ont décidé l’arrestation
et le rassemblement d’un certain nombre de juifs étrangers. La mesure dont il s’agit ne concerne que les juifs des nationalités suivantes :
– Allemands, Autrichiens, Polonais, Tchécoslovaques, Russes (réfugiés ou soviétiques, c’est-à-dire “blancs” ou “rouges”), Apatrides, c’est-à-dire de nationalité indéterminée.
Elle concerne tous les juifs des nationalités ci-dessus, quel que soit leur sexe, pourvu qu’ils soient âgés de 16 à 60 ans (les femmes de 16 à 55 ans).
Parmi les personnes arrêtées, vous distinguerez le nombre de celles qui sont conduites à Drancy de celles qui sont conduites au Vélodrome d’Hiver.
Les enfants de moins de 16 ans seront emmenés en même temps que les parents.
Vous constituerez des équipes d’arrestation. Chaque équipe sera composée d’un gardien en tenue et d’un gardien en civil ou d’un inspecteur des Renseignements généraux ou de la Police Judiciaire.

[…] Les équipes chargées des arrestations devront procéder avec le plus de rapidité possible, sans paroles inutiles et sans commentaires. En outre, au moment de l’arrestation, le bien-fondé ou le mal-fondé de celle-ci n’a pas à être discuté. C’est vous qui serez responsables des arrestations et examinerez les cas litigieux qui devront vous être signalés.

[…] Des autobus, dont le nombre est indiqué plus loin, seront mis à votre disposition.
Lorsque vous aurez un contingent suffisant pour remplir un autobus, vous dirigerez :
– sur le Camp de Drancy : les individus ou familles n’ayant pas d’enfants de moins de 16 ans;
– sur le Vélodrome d’Hiver : les autres.
Vous dirigerez alors les autobus restants sur le Vélodrome d’Hiver.

[…] Enfin, vous conserverez, pour être exécutées ultérieurement, les fiches des personnes momentanément absentes lors de la première tentative d’arrestation.

Pour que ma Direction soit informée de la marche des opérations, vous tiendrez au fur et à mesure, à votre Bureau, une comptabilité conforme au classement ci-dessus.
Des appels généraux vous seront fréquemment adressés pour la communication de ces renseignements.
Parmi les personnes arrêtées, vous distinguerez le nombre de celles qui sont conduites à Drancy de celles qui sont conduites au Vélodrome d’Hiver.
Pour faciliter le contrôle, vous ferez porter au verso de la fiche, par un de vos secrétaires, la mention « Drancy » ou « Vélodrome d’Hiver » selon le cas.

Les services détachant les effectifs ci-dessous indiqués devront prévoir l’encadrement normal, les chiffres donnés n’indiquant que le nombre des gardiens. Les gradés n’interviendront pas dans les arrestations, mais seront employés selon vos instructions au contrôle et à la surveillance nécessaires. Total des équipes : 1472 ; total des gardiens en civil ou en tenue : 1568. En outre : 220 Inspecteurs des Renseignements Généraux et 250 Inspecteurs de la Police Judiciaire.
Garde des Centres primaires de rassemblements et accompagnements des autobus. Total des gardes et gardiens : 430.

Circonscriptions de banlieue
Toutes les circonscriptions de banlieue, sauf celles des Lilas, de Montreuil, Saint-Ouen et Vincennes, constitueront leurs équipes spéciales d’arrestation, assureront la garde de leurs centres primaires de rassemblements et l’accompagnement, à l’aide de leurs propres effectifs.
Totaux : 60 gendarmes, 20 gardiens en tenue et 53 gardiens en civil.
La Compagnie du Métropolitain, réseau de surface, enverra directement les 16 et 17 juillet à 5 heures aux Centraux d’Arrondissements où ils resteront à votre disposition jusqu’à fin de service : 44 autobus.
En outre, à la Préfecture de Police (caserne de la Cité) : 6 autobus.
[…] La Direction des Services Techniques tiendra à la disposition de l’État-Major de ma Direction, au garage, à partir du 16 juillet
à 8 heures : 10 grands cars.
[…] De plus, de 6 heures à 18 heures, les 16 et 17 juillet, un motocycliste sera mis à la disposition de chacun des IXe, Xe, XIe, XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements.
La garde du Vélodrome d’Hiver sera assurée, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, par la Gendarmerie de la région parisienne et sous sa responsabilité.

Tableau récapitulatif des fiches d’arrestations : Paris : 25 334 ; banlieue : 2 057 ; total : 27 391.

Le Directeur de la Police municipale, Hennequin
http://cultivoo.fr/documents/articles/veldiv.pdf

Janssen J-J dit: à

@ A quand une poupée Barbie à l’effigie de et alii ?

une tête d’hydrocéphale bourrée de j… sur un corps squelettique, plaisantez !… ce serait pas du Barbie, mais putôt du Papon, & ron & ron petit pat’… etc

*** Marre de marre de tous ces liens sur ce qui n’est pas le SUJET du jour. On finirait par devenir petit célinien, à force ! – Je sais je sais-j, c pas bien de dire l’aigreur qui nous traverse parfois. On le pense pas vraiment, hein…
https://www.youtube.com/watch?v=OEkJ45ZXK-o
Mais de grasse, faites la terre et la taire, saint touin-touin !
Bàv

Janssen J-J dit: à

mé oh…, tu peux pas non pu enlever leur gagne-pain aux invalides du mulot programmés H24 pour marcher à la chaîne à côté du vélo, heé !

et alii dit: à

qui veut,et peut,écrire en quelques lignes le « sujet »
du jour, et rien que le « thème » du billet de P.Assouline?

Janssen J-J dit: à

et d’ailleurs, je vais te dire une bonne chose : quand on s’enthousiasme trop vite, arrive tout aussi vite la déception, voire l’anéantissement et l’effondrement, le choc de…
Et les pris.es à témoin, consternés, sidérés, pantois, cois, béats, peuvent pas te rattraper le coup. C’est trop tard.

et alii dit: à

IL Y A DES DOUCHES AUSSI BIEN DANS LES PISCINES PRIVEES et sur les plages où c’est l’habitude des baigneurs de passer se doucher avant et après leur bain;

et alii dit: à

quant à claquer le baigneur, vous êtes prié de revoir les cours ( de français, éducation enfants) donnés même dans des mairies parisiennes sic:
Le baigneur en argot désigne le postérieur, car avant l’existence de la douche, il était fréquent de prendre des bains de siège d’où l’appellation « baigneur » pour le derrière. Donc l’expression « claquer le baigneur » veut tout simplement dire : « donner une claque sur les fesses ». À ne pas confondre avec le beignet qui représente la figure.

J J-J dit: à

(observateur) /le « thème » du billet de P. Assouline/ oui c’est ça… le « sujet du jour »… Mais comme il a été épuisé à force d’avoir soutiré tous les remugles de la nage à la pistoche, faut bin trouver un autre SUJET…, donc : « la rafle » de Vel d’Eté et ses corrélats. Ben non ! Car, pourquoi avoir attendu pile-poil 80 ans pour nous imposer ce sujet ?
__________
(nb / En attendant (G.), on sait toujours pas qui a mis une boule noire pour empêcher le masqué de la plume d’accéder au jury du goncourt à Decoin.
Bien sûr, chacun a sa petite idée. Mais chut…, c’est pas encore le SUJET du jour, hein !)

et alii dit: à

il a été déjà dit que ce blog n’était pas « à la demande » et il n’est pas interdit d’aller mener son enquête sur des « nageurs-nageuses » rencontrées « à l’occasion » !

Jazzi dit: à

Non, il n’y avait pas de douches au vélodrome d’hiver en ce beau jour d’été, et alii !

Les sœurs Cathala, qui avaient été envoyées au Vel’ d’Hiv’ munies de faux certificats d’assistante sociale par le Mouvement national contre le racisme, racontent :

« Le Vélodrome d’Hiver aurait contenu le premier jour environ douze mille personnes. Rien n’était préparé pour elles. Pas même de la paille. Les internés sont “installés” sur les bancs, ou assis par
terre. La nuit, les enfants couchaient par terre, les adultes sont restés assis sur les bancs. Pas de ravitaillement les deux premiers jours. Ceux qui n’avaient pas de provisions sont restés le ventre creux. Au troisième jour, on a distribué 70 g de pain et trois bols de bouillon Kub par jour et par personne.
Pas d’eau à boire ni pour se laver. Les W-C, au nombre d’une douzaine, furent vite bouchés et personne pour les remettre en état. Ils débordèrent et incommodèrent les internés. Cette situation n’a pas tardé à déchaîner une série d’évanouissements, de crises de nerfs, de poussées de maladies, de tentatives de suicide. Il n’y avait que trois médecins et un nombre insuffisant d’infirmières. Une jeune fille de seize ans a eu des syncopes pendant toute la journée qui a suivi sa libération (due à sa nationalité française). Une fois remise, elle a déclaré : “Un véritable abattoir, les malades crachent du sang ; on s’évanouit sans cesse. Les cris des enfants sont assourdissants. On devient fou. ”
Un ancien combattant, libéré avec sa famille, noir de crasse, déclare : “Nous sommes sauvés de la mort. J’ai été au front, j’ai été blessé, mais je n’ai jamais vu de choses pareilles.”
On a assisté à quelques fausses couches, à quelques accouchements. Une jeune femme est devenue folle et hurlait sans arrêt. Une mère de quatre enfants ne cesse de crier. Pendant toute la journée et toute la nuit, une rumeur assourdissante, un bruit infernal emplit l’enceinte.
Les mères, ne pouvant plus assister aux souffrances de leurs petits, demandent aux gendarmes de les tuer ensemble. Pendant les cinq jours, il y a eu plusieurs cas de crises de folie, des tentatives de suicide et une trentaine de morts, dont plusieurs enfants. Quelques mères ont réussi à faire passer leurs enfants de sept, huit et dix ans par un trou, les poussant hors de cette enceinte en leur disant : “Sauve-toi mon enfant, demande à de bonnes gens de t’accueillir, ta mère est perdue pour toujours.” Un gendarme, après une nuit de service, a confié, les larmes aux yeux : “Si je devais assister encore une nuit à ce spectacle, je deviendrais fou ou je me tuerais.” Les infirmières en chef menaçaient de quitter la place si on n’envoyait pas de secours immédiat.»
(op.cit.)

Janssen J-J dit: à

@ Montreuil, pas Saint-Ouin (sic), JJJ !
____
Argh damned ! l’a été contaminet par les puces du chat de saint-OUEN ! Qué mizaire ! Fait bin meilleur vivre là bas, vers chémoij, y’a pas d’rats
https://fr.wikipedia.org/wiki/Frontenay-Rohan-Rohan
Bàv, jzmn

J J-J dit: à

quand l’heure est grave, il faut toujours ajouter une pointe de dérision pour dérider les @ mosfères.
Voilà pourkoij… hein ! Bàv

closer dit: à

Malédiction américaine…Comme en 1944, les USA sont dirigés par un président qui n’a plus tous ses moyens face à l’ours russe (entre autre)

Jazzi dit: à

Lettre jetée d’un wagon de déportation
écrite par une enfant de 14 ans

« Chère Paulette,

Je suis dans un wagon à bestiaux pour la déportation. J’espère retrouver maman. On nous a fouillés hier, on n’a plus d’argent et le nécessaire pour écrire et tout ce qui coupe.
Je n’ai reçu aucune nouvelle de Paris et je n’ai reçu aucun colis. Vous embrasserez bien mon frère ; vous lui direz que j’ai beaucoup de courage. Vous embrasserez Dora aussi. J’espère qu’on se reverra bientôt. J’ai écrit çà en quelques minutes et je n’ai pas le temps ni la place de continuer.
Je vous embrasse de tout mon cœur et très fort.
Simone.
Je remercie beaucoup celui qui remettra ce mot, il me rendra un grand
service. »
(Le 28-8-1942)

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…samedi 16 juillet 2022 à 12 h 41 min.

…quand, tu sait tout, de ce qui t’intéresse,!…

…mais, qu’est ce qu’on s’ennuie, tout au long de sa vie,!…
…ramasser du pognon, à rien faire,!…
…choisir, les plus belles filles, s’il en restent,!…et puis après,!…
…leurs laisser le choix, pour se faire-faire cocu,!…tout plein,!…encore que çà rapporte – son – gros d’argent,!…en plus, d’avoir sa femme, comme une garce de prestige,!…

…enculé tout plein, il faut déjà être militaire aux fonctions et fermer les yeux sur les  » morts-a-l’aises  » en piscine,!…

…il faut aimé çà,!…comme de rentrer dans les ordres des cons planétaires à Dante,!…

…j’ai épousé, B.B., enfin ce qui en reste, après, son;  » en cas de malheur « , qu’il est bon, de changer de plateau,!…à ses gourmandises de jeunesse,!…

…un roman, pour se foutre du monde,!…
…ou est tu,!…tout nu,!…encore chaud,!…trépignant,!…j’accourt sur un mur d’exploiteur de taudis, en ruses et ses escroqueries d’amour,!…
…à nos pipi, caca,!…en liesses et ordures.
…etc,!…Go,!…a mon shot, Zeus de retour,!…avec ses banques hoff-shore,!…
…à Paradis Fiscaux,!…
…à témoins de Judas,!…vivre débiles,!…
…noyez, son poisson dans son eau-plate,!…
…etc,!…Go,!…ministre pourquoi faire,!…
…envoyez,!…

Jazzi dit: à

Il me faut encore vous parler du dernier film de Woody Allen, qui m’a bien plu…

Patrice Charoulet dit: à

@et alii

Vous commencez votre développement par « Monsieur », assorti de mon patronyme. C’est très aimable à vous.
Votre développement roule sur des mots de l’hébreu.
Libre à vous. Mais pourquoi diable avez-vous commencé de la sorte ?

et alii dit: à

monsieur Charoulet,c’est vraiment trop aimable à vous d’avoir prêté attention à ma « réflexion » sur le pluriel -en hébreu donc » a partir d' »entre deux eaux »,(je voulais rester sur le thème de l’eau l’hébreu n’étant pas bienvenu du tout sur ce blog alors que les « aspects » linguistiques me semblent toujours intéressants à considérer; c’est d’ailleurs le cas des « personnalités politiques » !
mais chez moi, c’est dès mon enfance que mon attention a été attirée sur cette question;

et alii dit: à

et puis, ce blog oblige à penser le « liquide », pas seulement les « liquidités », mais aussi un concept comme celui de « société liquide » et de  » La Vie liquide », deBauman

DHH dit: à

j’ai une amie qui avait 4 ans le jour de la rafle du Vel d’hiv .
seule lorqu les flics sont arrives elle etait avec sa grang mere qui la gardait pendant que sa mere etait allée faire des courses
Considérant que tous les habitants du logement n’etaient pas presents le policier chargé de l’arrestation a dit a son acolyte préférer repasser plus tard quand tout le monde serait là et il a fait discretement comprendre à la grand mere ce que cela signifiait et ce qu’elle avait à faire.
les trois femmes ont échappé au crime
heureusement qu’il y a eu beaucoup de policiers de cette trempe

DHH dit: à

correction
Elle etait seule avec sa grand’mere ,lorsque…

Bolibongo dit: à

La chienlit, c’esr et alii!

J J-J dit: à

-> to rdl, remember & expect !

https://www.youtube.com/watch?v=EYy0YS3AvI0

Tout ce que l’homme fut de grand et de sublime
Sa protestation ses chants et ses héros
Au dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd’hui surgit devant le crime

Et cette bouche absente et Lorca qui s’est tu
Emplissant tout à coup l’univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poète qu’on tue

Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Ah je désespérais de mes frères sauvages
Je voyais je voyais l’avenir à genoux
La Bête triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porté sur nos rivages

Quoi toujours ce serait par atroce marché
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les panthères
Et dont tremble un poignard quand leur main l’a touché

Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Quoi toujours ce serait la guerre la querelle
Des manières de rois et des fronts prosternés
Et l’enfant de la femme inutilement né
Les blés déchiquetés toujours des sauterelles

Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifié d’idoles
Aux cadavres jeté ce manteau de paroles
Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou

Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche .

Tout ce que l’homme fut de grand et de sublime
Sa protestation ses chants et ses héros
Au dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd’hui surgit devant le crime

Et cette bouche absente et Lorca qui s’est tu
Emplissant tout à coup l’univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poète qu’on tue

Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Ah je désespérais de mes frères sauvages
Je voyais je voyais l’avenir à genoux
La Bête triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porté sur nos rivages

Quoi toujours ce serait par atroce marché
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les panthères
Et dont tremble un poignard quand leur main l’a touché

Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

Quoi toujours ce serait la guerre la querelle
Des manières de rois et des fronts prosternés
Et l’enfant de la femme inutilement né
Les blés déchiquetés toujours des sauterelles

Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifié d’idoles
Aux cadavres jeté ce manteau de paroles
Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou

Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche .

Jazzi dit: à

Non, tous les Français n’étaient pas pétainistes !

« Ce 17 juillet, en fin de journée, selon la préfecture de police, le nombre des arrestations dans Paris et la banlieue était de 13 152. La différence par rapport à l’objectif de la police est de taille : les
4 000 gradés et gardiens chargés de l’opération étaient munis d’un peu plus de 27 000 fiches individuelles de Juifs immigrés, 13 848 personnes auraient donc échappé aux arrestations. Mais il convient de corriger ce dernier chiffre à la baisse, compte tenu des départs vers la zone libre après les premiers internements de mai 1941. En l’absence d’indications précises sur ces départs, on peut néanmoins situer le nombre de ceux qui avaient effectivement échappé à la rafle aux environs de dix mille. Ce qui met en valeur leur courage et l’envergure du mouvement de solidarité et de complicité des Parisiens. »
Adam Rayski

et alii dit: à

La chienlit, c’esr et alii!
POURQUOI VOS DOIGTS TREMBLENT-ILS pour m’insulter comme vous l’ont enseigné les erdélien-ne-s?
orthographe :c’est le t est à droite de l’R
ON DIT, C’EST VRAI’ « TOUT PERE FRAPPE A COTE »
essentiel, puisque:
Citation de LA FONTAINE extraite de l’article « pied » du dictionnaire de français Littré

Jazzi dit: à

Demain, c’est aujourd’hui !

Mais c’est toujours non pour moi.

rose dit: à

Fendre l’eau.

et alii dit: à

ROUBAUD:
« « Je nage une brasse de promenade, la tête hors de l’eau, une brasse calme, longue (je parcours à peu près ma longueur), pas rapide, pratiquement sans fatigue. Nageant, je peux voir devant moi, sous moi, les environs de la surface, comme dans une marche face à un vent tiède, sans violence.

Je pars vers l’horizon, vers sa distance, tout droit, loin du bord, vers l’angle de mer et de ciel, étroit, qui marque le bout de la vue. Je ne traverse pas d’un rocher à un autre dans une crique, je ne clapote pas parallèlement au rivage. Je vais vers le loin (parfois très loin), ensuite je me retourne, pour revenir.(…)

Au plus loin de mon parcours, je m’arrête. Je m’arrête un long moment, pas allongé dans l’eau (je ne m’intéresse pas au ciel) mais debout en elle, tourné vers le rivage, vers la terre assez lointaine, puisque je nage volontiers à un, deux, trois kilomètres même du bord; je la regarde, avec ses rochers, ses collines, ses arbres, ses maisons; j’entends la rumeur de la terre, comme jamais on ne peut l’entendre ailleurs qu’en la mer, à de telles distances, dans le murmure proche et distinct de la mer paisible, debout en elle, la tête seule hors de l’eau. Il n’y a personne; l’air lumineux chuchote, à double voix, de terre et eau. De tels moments, peut-être, donnent le sens de ma nage. »
https://norwitch.wordpress.com/tag/jacques-roubaud/

et alii dit: à

j’ai cité ROUBAUD, parce que, rêvant d’eau (du mot eau) j’ai rêvé du nom de Queneau qui après deux brasses de lettres a muté en quenottes !

Une main... dit: à

Et …

Une main... dit: à

Tout du même tonneau!

Une main... dit: à

Que d’eau! Que d’eau!

(La diarrhée.Recto tono.)
C’est pas la mer à boire!

Jazzi dit: à

Qui lit Queneau lit Georges Perec, qui a résumé la condition d’enfant rescapé de la rafle du vél’ d’hiv en quelques mots :

« Il n’y avait plus de passé… Je n’ai pas de souvenirs d’enfance… L’on n’avait pas à m’interroger sur cette question. Elle n’était pas inscrite à mon programme. J’en étais dispensé : une autre histoire, la Grande, l’Histoire avec sa grande hache, avait déjà répondu à ma place : la guerre, les camps. »

Une main... dit: à

L’amer à boire, si.

Apérol ou Picon.

DHH dit: à

A l’occasion du 80 eme anniversaire de ce crime,tous les medias sont prolixes sur la rafle du Vel d’hiv multipliant à l’envi les recits detaillés et bouleversants de cette operation de police immonde gerée par des fonctionnaires français et souvent realisée avec zele
Et c’est tant mieux ;on n’en fera jamais trop ; Aussi on ne peut qu »applaudir au constat de la resurgence depuis quelques annéees d’un souvenir resté bien longtemps enfoui dans l’oubli.
Deux souvenirs personnels sur la disparition i de cet événement de la mémoire collective,si tant est qu’il y soit jamais entré 1958 ,je suis avec des camarades de Khâgne, a priori pas des analphabetes nous sommes toutes férues d’histoire,, et, alors tres politisées , nous participons au Vel d’hiv à une grande manif pour la paix en Algerie :Pour aucune d’entre nous le lieu ne rappelait un evenement lié a la seconde guerre mondiale
1975-1977 pendant deux ans j’ai travaillé à Elf Aquitaine dans des locaux situées rue Nelaton a l’emplacement de l’ancien vel d’hiv, :Pusieurs fois jentre collegues nous avons evoque l’ancuien vel d’hiv et lles evenemnts sportifs et politiques qui se deroulaient dans cet emplacement ou etaient insrallés nos bureaux
Mais jamais personne ,moi pas plus que les autres autres,nous n’avons associé ne serait-ce que par une allusion le Vel d’hiv d’hiv à cette rafle , evenement que nous ignorions totalement
Plus generalement sur l’enseignement des crimes de cette periode les manuels d’histoire piublies dans les annéees 60 sont encore quasi muets
Dans ;celui de Chaulanges d’hoop qu’avaient en histoire mes élèves de français de première ,la Shoah apparaissait seulement avec une breve mention indiquant que la deuxième guerre mondiale avait été très meurtriere pour les populations civiles, notamment le populations juives ;
Et cela ne m’avait alors même pas interpellée ,tel était mon niveau de sous information de l’époque

et alii dit: à

à propos des « interprétations » de ma personne non sollicitées !- des contributeurs de la RDL? l’affaire uber le fait penser à une »conversation » en ma présence où un homme cuisinier a raconté que la danse
était la passion qui l’entretenait dans une forme exceptionnelle et a précisé qu’il connaissait des taxi-boys(profession qui n’a pas de féminin! voir internet) et j’ai cherché sur internet après!
je me souviens avoir entendu parler d’un psy qui était aussi danseur mondain :autrement dit des informations et informateurs plus fiables que les contributeurs-trices « psychologisants » de la RDL

et alii dit: à

m’a fait penser

Patrice Charoulet dit: à

Difficultés de la langue française

Le petit Larousse est le dictionnaire le plus utilisé en France.
Le petit Robert vient ensuite.
Ils rendent des services, mais ne répondent pas à toutes les questions que l’on peut se poser quand on est devant une difficulté : « Doit-on dire ceci ou cela ? »
Je signale à ceux qui l’ignoreraient qu’un immense dictionnaire qui coûte une fortune est en ligne : c’est le TLF (Trésor de la langue française). Pour la plupart des mots français, il offre un maximum d’informations. Il n’est plus édité et ne s’occupe évidemment pas des nouveaux mots.
Les écrivains français les plus célèbres du XXe sicèle ne juraient que par le Littré, qui est maintenant en ligne également. S’il offre une masse considérable de citations des meilleurs auteurs français du XVIIe, du XVIIIe et du début du XIXe, il ne répond pas toujours à la question que l’on peut se poser en 2022 : « Doit-on dire ceci ou cela? »
On trouvera la réponse à cette question dans Jean-Paul Colin, Dictionnaire des diffcultés du français, Le Robert, 1995.
D’autres livres l’avaient précédé :
Henri Bénac, Guide alphabétique des difficultés du français, Marabout, 1989
Maurice Grévisse, Le bon usage, 1964
Adolphe V. Thomas, chef correcteur des éditions Larousse, Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse, 1956
Joseph Hanse, Dictionnaire des difficultés grammaticales et lexicologiques, Baude , 1949
J’attire l’attention sur trois gros volumes, que vous aurez du mal à trouver, même d’occasion, sur Amazon, ou ailleurs : Paul Dupré, Encyclopédie du bon français dans l’usage contemporain,
Difficultés, Subitilités, complexités, singularités. éd. de Trévise, 1972 . C’est un trésor, qui pour chaque diffIculté, cite par ordre chronologique l’avis de toutes les autorités linguistiques, et qui conclut par l’opinion que l’on pourrait avoir sur cette difficulté.
Il va sans dire que le dictionnaire de l’Académie française, qu’il est permis d’acheter, demeure précieux. Petit problème : il n’est pas édité chaque année, mais de temps en temps, J’ai acheté le tome 1 en 1994, chez Jullliard, le tome 2 , Fayard éd. en 2001 , le tome 3 en 2011 . Et on attend le tome 4 pour les dernières lettres de l’alphabet.On ne sait quand il sera publié.
L’explication de cette lenteur est simple : des académiciens (pas tous!) se réunissent de temps en temps pour examiner quelques mots. Pendant ce temps-là, les équipes de chez Larouse ou de chez Robert, travaillent toute l’année et Larousse comme Robert, sortent une nouvelle édition chaque année.
J’espère ne rien avoir oublié d’essentiel. Bonne lecture et bon voyage !

et alii dit: à

à propos des souvenirs de cette histoire, il se peut
que des personnes-qui furent enfants- l’incarnent elles dans leur milieu sans le savoir ; et « comprennent » plus tard; ceux qui ont l’indiscrétion de vouloir « jouer » les tiers sont parfois tres mal inspirés de’ croire qu’ils sont « la personne » qui convient au rôle qu’ils désirent

Janssen J-J dit: à

@ POURQUOI VOS DOIGTS TREMBLENT-ILS pour m’insulter

pourquoi vos doigts crochus restent-ils agrippés un peu trop longtemps sur la touche majuscule POUR NOUS AGONIR ?
Une réponse dans le futur 4e tome de Paul Dupré, Encyclopédie du bon français dans l’usage futur de l’internet, Difficultés, Subitilités (sic), complexités, singularités, éd. de Trévise, sl., 1972.
J’espère ne rien avoir oublié d’essentiel, chère Madame pour vous aider à vous améliorer, ce qui n’a pas de prix, vous en conviendrez.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ à propos des « interprétations » de ma personne non sollicitées !

CESSEZ DE harceler L’RDL DE VOTRE AUGUSTE PERSONNE LIQUIDE, Gastonne !

et sachez qu’au 7, Rue Nélaton qui fut longtemps le siège de la DST, on y ressentait encore l’enfer, quand il fallait nous y rendre de 1985 à 2007 !

Janssen J-J dit: à

@ Théodore Dostoïevski – Frime et financement

je connaissions point cet auteur, tu m’étonnes que chez babelio, y’a souvent des ratés… j’espère qu’ils contrôlent avant d’émettre…
Bàv les tomates sont cuites avant d’avoir mûri, hélas

DHH dit: à

M charoulet
sans doute votre connaisance de la norme en matiere de ‘usage de la langue est-elle d’une richesse exceptionnelle ainsi que votre mîtise de toutes ses subtilités en ce qui concerne la emantique et la syntaxe
mais cet etat d’irréprochabilité la langue auquel vous vous referez doit -il être la reference absolue s’imposant à qui veut ecrire ou parler ? et doit-on vouer aux gémonies toutes ces expressions et formules que vous discréditez, mais qui sont le produit de la vie de la langue et de son dynamisme organisateur ?

DHH dit: à

correction
votre maîtrise

Jazzi dit: à

Chose promise chose due.
Le léZard a eu la bonne idée de suivre le conseil de Damien et non celui de Bloom !

MC dit: à

Le Dictionnaire de l’Académie
Cfl’Epigramme de Fontenelle, je crois, sur sa sage et prudente lenteur:
« Et le Destin m’aurait fort obligé,
S’ il m avait dit : « Tu vivras jusqu’au G! »

MC dit: à

Fontenelle allait mourir à cent ans en 1757…

rose dit: à

Jazzi

Les films qui l’ont nourri
Auxiliaire avoir

closer dit: à

Merci Ed; ça a l’air génial! On a pas si souvent l’occasion de s’amuser en ce moment…

Ed dit: à

@JJJ

Quel rapport entre le fait qu’un auteur ne soit pas connu et la qualité de son bouquin ?

@closer
Ravi que cela vous plaise. Le recueil fait beaucoup de bien, en effet. Et on reste admiratif du talent d’imitation et de détournement de l’auteur.

Jazzi dit: à

Merci rose, la chaleur revient à Paris et je mollis !

D. dit: à

La chaleur ne revient pas aujourd’hui, Jazzi. Il y a 27 à l’ombre en ce moment. C’est 12 de moins que les 38-40 que nous allons avoir lundi-mardi.
Je te promets que la différence est ÉNORME.

Jazzi dit: à

Mais ça remonte déjà par rapport à hier, où il faisait presque frais, D. !

D. dit: à

Le matin d’hier il faisait 17. Mais hier AP on avait 27 comme aujourd’hui. Ce matin on avait 19 à 07 h. 23 à 10h. 25 à 12h.

Jazzi dit: à

Oui, mais tu oublies le « ressenti », D.
Aujourd’hui, je ressens la chaleur…

J J-J dit: à

@ Quel rapport entre le fait qu’un auteur ne soit pas connu et la qualité de son bouquin ?

Mais aucun des auteurs pastichés par Spectator dans leurs titres de gloire n’a été écorché, en dehors de Fédor D, devenu adorateur de dieu… c’est tout ce que j’en disais…. Quant au reste, on ne comprend pas la question, mais vous n’attendez sans doute pas de réponse en dehors d’un compliment d’usage. Pourtant, elle doit gésir dans le rouge du coeur de boeuf de la tomate…
Bàv,
***on sent un rebond positif après l’échec sentimental précédent, vous avez la vie devant vous. Roulée jeunesse, dix de retrouvés…

Janssen J-J dit: à

Il caricature toujours un brin les choses, ce pauvre Michel. Il est vrai que, en tant que phénomène de foire, il ne craint pas de s’expliquer devant le monde entier… Auriez-vous une de ses itw sur l’actuelle guerre de la Russie, conduite par une journaliste ukrainienne au sujet du wokisme lepéniste en France depuis le traumatisme de la mitterandisation du monde ? Merci par avance,

Janssen J-J dit: à

par temps d’extrêmes canicules, faites comme moi : alternez toutes les deux heures une plongée de dix minutes dans votre piscine, suivie d’un retour réflexif bien senti sur la RDL, au frais, agrémenté d’un fond de musique baroque et les pages d’un bon polar noir, genre Ville sans loi de Jim Thompson. Dès la nuit tombée…, continuez, les bains peuvent être plus longs, la piscine n’en étant que plus désirable et la RDL moins utile. Y faire l’amour vers 23h-minuit, si l’on y trouve chaussure à son pied, bien évidemment.
La vie est si simple, si belle, si parfumée, si harmonieuse, profitez-en toute l’année comme moij ! Bàv,

Damien dit: à

Dans le film d’Allen, je ne pense pas que son cinéaste français m’as-tu-vu, jumeau de BHL, croie vraiment à ce qu’il raconte, notamment à propos de la guerre. C’est cela, l’art de la nuance chez Allen, qui a bien observé ses confrères. Il se permet d’en attaquer toute une catégorie, ayant déjà un pied dans la tombe. C’est ce que les journalistes de presse n’ont pas du tout aimer, dans « Rifkin’s Festival », un film libertaire. Pour la première fois, Allen remet en question le spectacle, et son absurdité fondamentale, dont lui-même a bien profité, il faut l’avouer. Si j’avais une question à poser à Allen, ce serait de savoir si, par exemple, il a été influencé par Jean Baudrillard, dernièrement. J’aime beaucoup cet auteur, également, « La Société de consommation » est mon livre de chevet depuis des années (disponible en « Folio »), et je me marre à fond ! Baudrillard connaissait bien l’Amérique, sur laquelle il a souvent écrit. Sous couvert de petites comédies de rien du tout, Woody Allen, le philosophe inconnu, nous donne des leçons de morale. Eh bien, moi, j’aime ça, et j’en redemande. Baudrillard–Allen, même combat ! Bienvenu au club, jazzi…

Patrice Charoulet dit: à

INTERDIT DE FUMER

Ce samedi avant 20 h j’ai vu sur la 5 l’émisssion où Antoine de Maximy filme ses voyages. Pays du jour : le Bouthan. Je ne connaissais pas. Je n’irai pas en vacances là-bas et je préfère vivre ici.
La seule chose qui m’a surpris : dans ce pays il est interdit de fumer des cigarettes, et, d’abord, d’en vendre. J’ignore tout du système politique, de l’économie , de la cultue, mais je trouve ce gouvernement courageux d’avoir interdit la vente et la consommation de cigarettes. Je me demandais s’il existait un pays où un gouvernement qui oserait ça. Eh bien, il en existe au moins un. Un exemple à suivre. A qui le tour ?

Jacques dit: à

Fumeurs ou non-fumeurs, on meurt tous.
Fumer tue.
Pas fumer tue aussi.

D. dit: à

Naître tue aussi.

B dit: à

Mondain a commencé par du figuratif et à force d’épures il a fini en carreaux.

B dit: à

Mondrian.

B dit: à

10000hectares, ça fait combien mesuré en km pour une surface géométrique? Ca brûle en Espagne aussi.

D. dit: à

Il y a 28,1 à Paris mais je ressens 28,3.

Jean Langoncet dit: à

@Le matin d’hier il faisait 17. Mais hier AP on avait 27 comme aujourd’hui. Ce matin on avait 19 à 07 h. 23 à 10h. 25 à 12h.

Dès lors que votre acolyte garde la tête froide et que l’hoplite du recoin abyssal peut s’ébattre virtuellement

Jean Langoncet dit: à

La menace d’une coupure d’internet imminante et durable serait peut-être de nature à faire entrer B et consorts en résistance à l’oppression durant plus de deux jours, étant entendu que les autres besoins vitaux soient garantis

D. dit: à

Ce que vous pouvez être bête, Bérénice…
Bien évidement 1 hectare n’est rien d’autre qu’un hectomètre carré, donc 100 m x 100 m.
Si vous étendez au kilomètre carré, vous, devez diviser par 10 pour une dimension et encore par 10 pour la seconde. Puisqu’un carré est en deux dimensions.
Donc 1 hectare = 0,01 km2 ma pauvre fille.

D. dit: à

25,92
Ressenti : 25,78.

et alii dit: à

si je voulais une interprétation de mes rêves,(réels ou fictifs) je ne la demanderais pas sur la RDL ni à quelque personne connue des erdéliens, homme , femme, ou trans !
et de mes rêves, comme de mes « ami-e-s », ou « connaissances » d’aujourd’hui ou « d’autrefois »;
je ne ressens aucun désir de familiarité avec les contributeurs – trices de ce blog , et cette absence d’intérêt pour leur personne me
« tranquillise » d’une certaine façon; elle devrait les aider à avoir conscience eux aussi qu’ au delà de leur désir de se mettre en scène,ils ne s’adressent pas à ma personne,par trop étrangère à leurs manigances et à ce qu’ils visent à travers celles-ci dans leur vie réelle!

Jean Langoncet dit: à

@au delà de leur désir de se mettre en scène,ils ne s’adressent pas à ma personne,par trop étrangère à leurs manigances et à ce qu’ils visent à travers celles-ci dans leur vie réelle!

où es-tu et alii et ton corps disloqué hante-t-il l’archipel des sirènes …
https://www.youtube.com/watch?v=-Bphb9EZaTE

MC dit: à

« Mondrian peint les carreaux de ma toile cirée. »
Jean Giono.

renato dit: à

Drôle la toile cirée de Giono !

Clopine dit: à

Perso, la piscine m’a sauvé la vie…

C’était le confinement, le second, du 30 octobre au 15 décembre 2020, « tout » était fermé et mon existence avait basculé. Seul UN bassin restait ouvert dans la région : le bassin extérieur de l’île Lacroix. Tout ce que la région compte de nageurs invétérés s’y donnait rendez-vous, ça venait de Dieppe voire de plus loin. Et pourtant, croyez-moi, ça caillait dur à Rouen en novembre et décembre. De plus, le personnel de la piscine était particulièrement remonté, on se faisait sermonner quasi à chaque fois entre les vestiaires et les douches… Et puis il y avait le premier obstacle à franchir : sortir par l’escalier qui mène à l’extérieur, laisser sa serviette à l’abri de la pluie sur la rampe dudit escalier, franchir les cinq mètres qui le sépare du bassin, et plonger le plus vite possible dans l’eau chaude. Nager. Puis affronter le deuxième obstacle, le plus terrible : sortir du bassin, sentir tout le froid descendre d’un coup dans vos os, s’emparer de sa serviette et descendre le plus vite possible rejoindre l’intérieur…

Mais j’étais si délabrée et si obsessionnelle sur ce qui m’était arrivé (je pense que la Rdl s’en souvient, j’ai écrit cette histoire lamentable) que j’avais absolument besoin de nager. De combattre l’appréhension du froid et des couloirs de ligne surpeuplés. Oh, je ne suis certes pas une championne, mais je m’applique. La nage est un sport tellement métaphorique ! J’avais un tel besoin de rafraîchir ma pauvre tête, d’opposer à mes idées la nécessité d’une respiration calme. L’élément liquide était le seul où mon tremblement intérieur semblait non pas s’apaiser (je nageais en tremblant !) mais correspondre à la poursuite de ma vie, me prouver que j’étais encore capable de ça. Et puis comme tous les étés de mon enfance ont comporté au minimum un mois et demi de piscine municipale, je retombais dans l’odeur chlorée comme dans mon liquide amniotique. Evidemment, je n’étais plus la même, mais j’étais là.

Evidemment aussi, maintenant les femmes qui vont à la piscine ont des déodorants qui semblent résister à l’eau, et ces odeurs, surtout avec le brouillard flottant à la surface qui résultait de la rencontre du froid ambiant avec l’eau chauffée, m’importunaient prodigieusement, en altérant celui du chlore, le seul que je supporte à la piscine.

Et puis il y a les hommes,qui mettent plus souvent des palmes au pied, nagent plus vite que vous, et vous dépassent en vous heurtant souvent… Et sans s’excuser la plupart du temps (les femmes à palmes, elles, s’excusent).

Mais en glissant dans l’eau je me sentais encore vivante. Entrant dans l’avenir à reculons, comme aurait dit Valéry, mais au moins en y faisant des pieds et des jambes…

J’apportais ma serviette de bain, verte et satinée, grande, douce, chaude – un peu trop belle sans doute. Un matin particulièrement froid, je ne l’ai plus trouvée accrochée à la rampe et j’ai bien grelotté en la cherchant en vain. J’ai été héroïque, aussi héroïque que Dimitri Karamazov n’assassinant PAS son père. J’ai résisté à l’impulsion d’à mon tour m’emparer de la serviette d’un autre, et de m’enfuir enveloppée dedans. Je me suis (mal) séchée avec mon tee-shirt, et suis repartie encore humide sous mon pull et mon manteau.

Et suis revenue deux jours après, comme d’habitude, avec une vieille serviette déchirée à un bout, qui n’a éveillé et n’éveille désormais aucune convoitise !

Pendant tout ce mois de novembre où mon coeur était aussi gelé que la météo, je n’ai résisté à la désespérance que grâce à l’enveloppement tiédasse de l’eau bleue dans son bassin rectangulaire. Et désormais rouennaise, j’avais droit en plus au tarif municipal !

D. dit: à

Clopine, je suis né palmé. Je possède de larges membranes naturelles entre les doigts de pieds. Du coup je nage extrêmement vite en faisant de grosses vagues autour de moi.

rose dit: à

Témoignage émouvant, Clopine.
Le premier confinement était du 16 mars 2020 à mai 2020, je ne sais le combien.
Aujourd’hui, à la piscine, je regardais aussi les hommes nager, si différemment de nous.
Hier, au lac, nager et nager.

rose dit: à

Et hier, disais à deux femmes au bord du lac. On nage, on nage. On est en train de devenir des poissons.
Une m’a répondu on prend de l’âge, on prend de l’âge. La seconde a ri. Ai répondu, pas grave puisqu’on nage.

Jacques dit: à

La piscine comme thérapie. L’eau qui guérit.
Merci Clopine pour votre beau témoignage.

Damien dit: à

jazzi, votre brochure sur la Rafle du Vel d’Hiv’ est plutôt réussi. C’était du bon boulot et utile. Elle méritait d’être relue aujourd’hui. Il y avait aussi, parmi tant de livres consacrés à cet événement, celui de Claude Tevry et Paul Tillard, pour lequel le grand Joseph Kessel s’était fendu d’une préface. Kessel, un auteur que l’on redécouvre. Je voudrais lire son « Mermoz », par exemple, et j’ai déjà son « Belle de jour » qui m’attend, en « Folio ». Parce que, bien sûr, il est dans la Pléiade.

JC..... dit: à

DIMANCHE 17 JUILLET 2022, 5h24, 26°, vent d’Est bien établi

« Je nageais en tremblant » (Clopine)

Décidément….

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