de Pierre Assouline

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La République des livres
Nager et nager encore, de l’ivresse électrique au nirvana

Nager et nager encore, de l’ivresse électrique au nirvana

Ne demandez jamais à un nageur compulsif pourquoi il nage. C’est encore plus vain que de demander à un écrivain pourquoi il écrit. Le nageur ne peut même pas se rabattre sur la réponse définitive de George Mallory lorsqu’on lui demandait pourquoi il voulait gravir l’Everest (« Parce qu’il est là »). Le nageur va d’un bord à l’autre de la piscine toucher des carreaux de faïence, retourner au point de départ, recommencer encore, compter les carreaux au fond du bassin avant de compter les virages, enfiler les séries, et ainsi de suite jusqu’à épuisement durant son entrainement plusieurs heures par jour. Ce qui à la réflexion n’est pas plus absurde que de pousser un ballon puis de courir après. Sauf qu’on ne s’y amuse pas autant. Encore que nager en pleine mer favorise les rencontres inopinées en l’absence de ligne d’eau.

Nager est tout sauf ludique. On y acquiert sens de la résistance, faculté d’obstination, goût du dépassement de soi ; pour les nécessiteux, la résilience y est favorisée ; pour ceux qui ont du mal à habiter leur corps, la natation offre une réconciliation ; pour tant d’autres elle permet de réaliser un rêve d’harmonie intérieure, une douce sensation de grand vide, une capacité inouïe de se mettre à l’écoute de soi pour une fois loin du monde, hors d’atteinte. Autant la nage que la natation. Exactement ce que l’on ressent à la lecture de Nages libres (153 pages, 17 euros, Equateurs), doux recueil de 22 textes brefs qui sont autant de nouvelles (mais le genre est, on le sait, invendable en France, aussi l’éditeur ne précise rien et on le comprend). L’auteur Lucas Menget a été un jour grand reporter mais nageur toujours. Dès qu’il perçoit le clapot d’une piscine, il la cherche et saute dedans ; dès qu’il devine au loin les rouleaux d’un océan, il court et saute dessus. Le plus souvent, il nage à domicile, dans le Finistère nord, dans le fol espoir de capter cette fameuse « ivresse électrique » évoquée par Michelet dans La Mer (1860). Il admire ces retraités réunis au sein de clubs très actifs et qui se donnent pour rituel de se retrouver tous les matins toute l’année sur le rivage pour plonger dans une eau souvent glacée (et pas seulement le 1er de l’an sur la plage de Nice). Parmi ces cénacles de papys et mamys résistants, celui des « Ours blancs de Biarritz » ou celui des « Bonnets rouges de Locquirec » parait bien persuadé qu’il n’est pas de meilleure hygiène que la baignade en eau froide, vieille pratique qui remonte au début de notre ère tant elle avait, déjà, la réputation d’être bénéfique pour la circulation et la respiration. On ne brûle pas seulement davantage de calories : le nombre de globules blancs augmente et les défenses immunitaires s’accroissent.

On y apprend des choses surprenantes : qu’au XIXème siècle, la plupart des marins ne savaient pas nager ; que Benjamin Franklin, oui, le rédacteur de la Déclaration d’indépendance, n’est pas seulement l’auteur d’une théorie de la natation qui fait référence mais aussi l’inventeur des palmes et plaquettes, ces dernières étant bricolées avec des morceaux de palettes de peintres. L’auteur passe, sans prendre le temps de se sécher, de la piscine de l’hôtel Hamra sous les bombes à Bagdad, à l’invention du désir de plage par le photographe du bonheur français Jacques-Henri Lartigue.

Un chapitre m’a comblé particulièrement car il rend justice à un livre et au film qui en a été tiré- les deux aujourd’hui oubliés : « The Swimmer », nouvelle de John Cheever parue en 1964 dans The New Yorker, suivi par The Swimmer (Le Plongeon), réalisé par Frank Perry (mais terminé par Sydney Pollack) sorti en 1968 avec le très athlétique (et pour cause : un ancien acrobate de cirque) Burt Lancaster. L’histoire d’un homme en maillot de bain surgi d’une forêt du Connecticut qui plonge dans la première piscine venue, celle de riches amis heureux de le retrouver, et qui décide sur sa lancée de rentrer chez lui en nageant de piscine en piscine et de jouir de ses rencontres… ; mais au-delà de son aventure aquatique aussi excentrique que captivante, c’est à une critique de la vanité du rêve américain que les auteurs se livrent dans la traversée de cet univers de piscines privées. Lucas Menget a eu la bonne idée de relire et revoir les deux œuvres en parallèle et il a relevé la présence d’une scène si bouleversante dans le film, mais qui n’existait pas dans la nouvelle, qu’elle lui met les larmes aux yeux : rencontrant un petit garçon triste et solitaire assis au bord d’un bassin vide, le nageur le prend par la main, l’emmène au fond et lui apprend à nager en lui mimant patiemment tous les gestes avant de lui confier :

 « N’oublie jamais, petit, que quand tu nages, tu es le capitaine de ton âme »

Quelques écrivains sont convoqués ici ou là : Albert Camus dès l’épigraphe pour son évocation de « la mer chaude » dans La Mort heureuse, ou l’immonde Paul Morand pour ses pages éblouissantes sur les bains de mer et cette réflexion : « La mer n’a pas d’âge, couverte de rides, elle les perd aussitôt ». Sinon, par moments le ton de Lucas Menget fait penser à celui d’Olivier Frébourg dans La Grande nageuse (Mercure de France, 2014) et celui de Christian Authier dans De chez nous (Stock, 2014), deux bijoux d’écriture fluide et douce qui signalent une même famille d’esprit.

Récemment, le Journal de nage (Seuil) de Chantal Thomas nous a rafraichi avec bonheur et mélancolie ; et on peut déjà révéler (mais pas plus) qu’à la rentrée, Julie Otsuka réserve de belles surprises aux amateurs dans La Ligne de nage, traduit de l’anglais à paraitre chez Gallimard ; la romancière américaine y note par exemple que lorsqu’on nage longtemps, « vous ne savez plus où finit votre corps et où commence l’eau, la frontière s’estompe entre vous et le monde. C’est le nirvana »– ce qui ne va pas de soi lorsqu’on passe l’essentiel de son temps en allers-retours  » au fond d’une boite en béton géante ». Mais à la réflexion, hormis le classique, incontournable, unique et scintillant classique du genre Héros et nageurs (réédité par Nevitaca en 2019) de Charles Sprawson, les livres sur les nageurs, la nage et la natation sont assez rares. Non que celle-ci soit peu inspirante mais elle résiste à la transposition littéraire. Difficile d’écrire quand on a la tête sous l’eau et les bras occupés.

Avant Nages libres, le dernier choc dans le genre remontait à 2012. Certains s’en souviennent peut-être, dans La Traversée de la France à la nage (25 euros, 716 pages, Pol). Pierre Patrolin donnait une preuve d’amour pour la littérature, ses pouvoirs d’enchantement, son explication du monde, une fiction où tout est vrai. Le narrateur de ce livre hors-genre aux allures de récit traverse la France, Massif Central avec le reste autour, à la nage tous sens aux aguets. Une course d’obstacles (rapides, goulets, barrages) que ce voyage dans la France plutôt qu’un voyage en France. Il observe les chemins de halage, hume les berges, écoute la rumeur du monde, s’imprègne de la nature, regarde les gens, toise les péniches. Les merles babillent, les mésanges zinzinulent, les bécasses croulent, les crapauds coassent et le nageur nage. Ainsi va la France vue du fleuve. Au début, on se demande combien de temps il va tenir ; non pas physiquement mais littérairement ; car c’est souvent monotone et donc nécessairement répétitif, en dépit de la diversité des régions traversées ; et pourtant le courant nous emmène, nous emporte et nous capture jusqu’au bout.

Des lecteurs rameront certainement avant de renoncer à mi-parcours et de couler. Ils ne sauront jamais ce qu’ils ratent. Rarement la France nous aura paru aussi agréablement profonde. Une France sans chichis, sans politique, sans médias, sans embarras. Une France rêvée peut-être, mais une certaine France. Celle des chambres d’hôte, des gîtes d’étape, des écluses, des auberges qui ne se poussent pas du col, des bistros à flippers, des bar-tabac qui vendent de tout en vous du donnant du Monsieur tout en vous appelant par votre prénom. Hôtel du Lac, hôtel des Beaux-Arts, hôtel des Platanes, hôtel Terminus, le Repos du Pèlerin, et mon préféré, l’hôtel des Demoiselles Coiffées…

 Le narrateur se laisse aller, ce dont on ne saurait le blâmer car ses aventures entre barrages et vallées ont de la grandeur. Gide disait qu’il faut toujours se laisser aller à sa pente, pourvu que ce soit en montant. Ce qui est le cas. On voit passer le cirque Roger-Lanzac à Aiguillon. La nuit, il rêve qu’il marche dans un désert brûlant. Enfin un écrivain qui mouille sa chemise ! Le nageur solitaire raconte et décrit au présent de l’indicatif. Son regard géologique emprunte à Julien Gracq pour l’art du paysage et à Roger Caillois pour le toucher des pierres. Son lexique végétal est d’une étonnante richesse. Il lui arrive de croiser des humains, du genre sac à dos, casquette et canne, randonneurs essoufflés aux souliers lourds. Pas le moindre dialogue pour autant. Quelques propos rapportés, des signes, des traces, de quoi se faire son petit cinéma portatif et il repart pour son road movie aquatique. Patrolin patrouille ainsi pendant des dizaines de pages, que dis-je, des centaines de pages, protégé par sa combinaison de plongée. Sereinement, tranquillement, ardemment, passionnément, indifféremment, selon les circonstances où la météorologie, les couleurs de l’eau et l’harmonie des lieux ont leur part, autant que son niveau d’épuisement.

Car ce n’est pas sans danger ; notre héros prend des risques. On ne sait trop où il va, ce qui est au fond sans importance. Aussi loin que l’on aille, ce n’est jamais qu’à la recherche de soi. On croit se rappeler qu’il s’est fixé la frontière belge comme objectif, mais là ou ailleurs… Voici la Meuse qui glisse plus qu’elle ne coule, le bassin de l’Oise par la Vesle. Voici la Garonne. Voici la Loire. Voici l’Aisne. Des aulnes, des peupliers, des saules, des frênes, des roseaux. Voici le Quercy. Et là, la Truyère, ses gorges et ses barrages. Il nage aussi en ville, ce qui nous vaut des moments émouvants page 537 : nageant dans une rue, il perçoit la musique de la famille à l’heure du dîner, les enfants qui rient dans leur chambre, la mère qui les appelle, des bruits d’assiette qu’on pose sur la table, les informations à la télévision ; et lui qui croise un rat souriant et rase les murs. Il nage en forêt et dans les bois. Quand le fleuve n’a plus de rives, il nage dans le paysage tel un peintre marchant dans le motif. Il nage pour avancer, fouette l’eau de ses jambes, d’une brasse économe.

Il nage en brasse coulée. Il nage sur le dos, se laissant tirer par le courant et par son seul compagnon de voyage, qu’il appelle affectueusement « mon baluchon », sac étanche qui contient sa carte de crédit, ses allumettes, ses chaussettes de laine, ses clés. Ce baluchon est si incarné qu’il en devient le Sancho Pança de ce Quichotte en slip de bain. Le narrateur nage des palmes aux pieds mais pas aux mains alors que des plaquettes feraient l’affaire. Il dit n’avoir le sentiment d’être vraiment mouillé que lorsqu’il sort de l’eau, ce qui ouvre des abîmes de perplexité. De toute façon, à peine sorti, il a hâte de reprendre l’eau. Lorsqu’il n’est pas dans l’eau, il est au bord de l’eau. Il faut un grand effort pour qu’il aille jusque chez Proxi se ravitailler, même s’il avoue souvent guetter les villages et espérer une boulangerie. Pas de lecture signalée si ce n’est, dans un bistro, celle d’une affiche promotionnelle pour le dernier numéro de Tracteurs, passion et collection annonçant un beau dossier sur « De Troyes à Vierzon en SFV 302 ». Il s’arrête dans des endroits où l’on n’aurait pas idée d’aller mourir : Loures-Barousse, Montréjeau, Granges-sur-Lot, Castelmoron, Port d’Agrès, Pierrefiche, Châtillon-Coligny, Entraygues, Sainte-Livrade auprès desquels Montargis, c’est New York.

 Le nageur est un solitaire dont les civils sur la berge s’imaginent qu’il s’ennuie, alors que, comme le coureur, il écrit dans sa tête, s’invente des mondes, dresse le bilan de sa vie, imagine le passé et revisite le futur. Et parfois, rien. On n’est pas chez Maupassant. On est chez personne d’ailleurs tant cela ne ressemble à rien de connu ou répertorié dans nos catalogues. Cette histoire, rapportée d’une écriture douce et fluide, est fascinante. D’autres s’y seraient noyés.

(« Burt Lancaster dans The Swimmer » photo D.R.; « A Noël, le froid n’arrête pas les « Ours blancs de Biarritz » photo D.R. ; « Le toulousain Léon Marchand, champion incontesté des Mondiaux de natation à Budapest tout récemment » photo Attila KISBENEDEK : « Nageur dans la Seine » photo D.R. )

P.S. du 13 juillet : « En attendant Nadeau » consacre son hors-série d’été à « Nager »...

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

1 279 Réponses pour Nager et nager encore, de l’ivresse électrique au nirvana

Jean Langoncet dit: à

Bien vu, renato. Cela permet d’apprécier où la propagande sévit tous azimuts

Marie Sasseur dit: à

Swimming cool la suite, toujours avec Elle, qui a exploré le phénomène.

Le grand plongeon des écrivains.

Julia Mattera
Le Syndrome de la brasse coulée
Ancien champion de natation, Oscar pensait agir pour le bonheur des siens. Toute son énergie était tournée vers sa réussite afin de les mettre à l’abri du besoin. Mais lorsque sa femme le quitte, lasse de ses absences, il se laisse sombrer, s’éloignant de son fils, de sa famille et de ses racines.
C ’était compter sans la détermination de sa mère, qui décide d’élaborer un stratagème pour le faire revenir dans sa région natale et, surtout, le sortir de sa coquille et de son train-train quotidien.
Qui aurait pu prévoir qu’en devenant professeur d’aquagym dans une maison de retraite Oscar apprendrait à être heureux ?
Littérature française
Paru le 04/05/2022
Genre : Littérature française

https://editions.flammarion.com/le-syndrome-de-la-brasse-coulee/9782080282743

Soleil vert dit: à

Il y a tout de meme un évènement cinématographique qui a perturbé l’ivresse natatoire, c’est Les dents de la mer.

et alii dit: à

le corps tatoué des nageurs! il y a des règles (interdits)aux compétitions olympiques:
« Champion paralympique à Londres à l’âge de 15 ans seulement, Josef Craig a pu retrouver les bassins le lendemain de sa disqualification, sur 50 m et 400 m. Avec un cache sur son tatouage (au niveau des anneaux olympiques mais pas sur la flamme, voir à 0’47 » sur la vidéo) cette fois, il a même décroché la médaille d’argent du 400 m nage libre (S8).Champion paralympique à Londres à l’âge de 15 ans seulement, Josef Craig a pu retrouver les bassins le lendemain de sa disqualification, sur 50 m et 400 m. Avec un cache sur son tatouage (au niveau des anneaux olympiques mais pas sur la flamme, voir à 0’47 » sur la vidéo) cette fois, il a même décroché la médaille d’argent du 400 m nage libre (S8).
https://www.lefigaro.fr/le-scan-sport/buzz/2016/05/06/27002-20160506ARTFIG00066-un-nageur-disqualifie-des-championnats-d-europe-a-cause-d-un-tatouage.php

Damien dit: à

Aujourd’hui, j’ai vus « Rikin’s Festival » de Woody Allen. La presse l’a descendu, surtout « Libé », désormais incompétent. Moi, j’ai éprouvé un grand plaisir, un bel intérêt. Allen arrive encore à se renouveler, dans les émotions et les sensations. Cette fois, son héros est un sympathique Juif new-yorkais, cinéphile grincheux, écrivain raté, mais excellent professeur de désir. Garrel, en metteur en scène vaniteux et creux à l’extrême, est excellent. L’actrice qui joue la femme adultère (eh oui ! mais le mari est cocu, ce qui est également dur à porter) ne m’a pas tellement plu ; mais la toubib dont le personnage principal tombe amoureux m’a séduit. Il y a aussi Sergio Lopez, dans un petit rôle complètement halluciné de peintre à la Antonin Artaud ! Je ne me suis pas ennuyé. Je pense aller voir prochainement « Jesus Lopez » de M. Schonfeld.

et alii dit: à

L’auteur de « Pools », un recueil de photos qui vient de paraître chez Rizzoli, la journaliste britannique et ex-nageuse a rassemblé les plus belles photos de piscines. “À l’instar de l’amour, il est difficile de capter l’essence de la natation”, déclare-t-elle.
« Pools », peut également être source d’évasion. Sabato s’y est plongé pour vous en présenter les plus belles images et les histoires les plus originales.
https://www.lecho.be/sabato/photographie/ode-a-la-piscine-de-gatsby-le-magnifique-a-david-hockney/10227122.html

et alii dit: à

Marie-France Pisier est une actrice, scénariste et réalisatrice française, née le 10 mai 1944 à Đà Lạt (à l’époque en Indochine française) et morte le 24 avril 2011 à Toulon (Var)1.
retrouvée par son mari Thierry Funck-Brentano inanimée au fond de la piscine de leur villa de Saint-Cyr-sur-Mer

et alii dit: à

et, je ne ferai pas la plonge
vous pouvez chercher le plongeoir

D. dit: à

Un homme qui admire le cul de Macron est un homme qui admire le cul de Macron. Ni plus, ni moins. Je vous mets au défi de démontrer le contraire.

et alii dit: à

D UN HOMME QUI ADMIRE : d’où savez-vous qu’il admire ? (il peut très bien le dire (pour ne pas perdre un pari)et ce n’est pas nécessairement vrai)
quels sont les signes de cette admiration là ; cette admiration précisément?

Jean Langoncet dit: à

Pas trop mal vu connarD ; UBER et la stratégie dite de la « pyramide de merde ». Voilà à quoi s’expose ici bas

Jean Langoncet dit: à

@D. dit: à
💩

No worries ; même si vous n’êtes à l’évidence pas un cadeau pour la collectivité, votre test de dépistage du cancer colorectal est pris en charge à 100% par l’assurance maladie

Jazzi dit: à

Merci, Damien.
Au vu de la critique, j’hésitais à aller voir le dernier Woody Allen.
Grâce à toi, je n’y manquerais pas…

JC..... dit: à

JEUDI 14 JUILLET 2022, 7h04, 24°, temps calme et ensoleillé

ET WOKE LA GALERE !

Ceux et celles qui font passer une société judéo-chrétienne quasi parfaite à une société wokeo-crétine nulle à chier devraient être fusillés tels les déserteurs de WWI, abattus comme des rats parisiens dans de sordides tranchées sans le moindre confort.

Bonne FetNat, très chers contribuables genrés !

renato dit: à

Je ne vais pas spoiler Rifkin’s Festival, chacun a droit à ses découvertes, mais le film ne m’a pas convaincu. Tout semble déjà vu, déjà entendu dans les œuvres précédentes du new-yorkais ; c’est comme si quelqu’un avait créé un logiciel sophistiqué qui puiserait dans l’œuvre complète de Woody Allen pour écrire et réaliser un nouveau film.
Œuvres citées par WA dans Rifkin’s Festival :
Citizen Kane
8 et 1/2
Un homme et une femme
Les Fraises sauvages
À bout de souffle
Jules et Jim
L’Ange exterminateur
Persona
Le Septième Sceau.

JC..... dit: à

LUTTER CONTRE LE CHAOS

J’attaque ce jour l’ouvrage de Marcolongo, Andrea, Belles Lettres 2020, traduction Béatrice Robert-BoissierETYMOLOGIES POUR SURVIVRE AU CHAOS, reçu hier.

Je sais que vous luttez de toutes vos forces contre le chaos. J’en fait autant 20 minutes par jour, montre en mains.

Je vous tiens au courant.
(Comme critique littéraire, Passou n’a rien à craindre de Jissou, bien évidemment !)

closer dit: à

Oui Renato, un programme d’intelligence artificielle qui détient en mémoire tous les films de Woody Allen, en crée un nouveau une fois par an à partir de ce matériau de base. Un androïde sosie de WA est présent sur le plateau et joue parfaitement son rôle.

Bolibongo dit: à

D. dit: à

💩 💩 💩 💩 💩 💩 💩 💩 💩

Avec la chaleur extrême, tout remonte à la surface de ce blogue piscine!

closer dit: à

Tu es amoureux de la belle Andrea JC ?

renato dit: à

Peut-on dire de Woody Allen ce qu’il disait de Mahler, JUNG et d’autres ?

Yale : Pour moi, LeWitt est surestimé, en fait il pourrait être un candidat pour notre académie. Mary et moi avons inventé une académie du surfait.
Mary : Oui, nous l’avons fait.
Yale : Pour des gars comme Gustav Mahler.
Mary : Isak Dinesen et Carl Jung.
Yale : Scott Fitzgerald.
Lenny Bruce. Ne l’oublions pas. Et Norman Mailer ?
Isaak : Ils sont tous géniaux pour moi. Tous ceux que vous avez mentionnés.
Yale : Et ensuite ? Il y en avait un autre…
Mary : Non, non, je ne l’ai pas fait, c’était le tien. Tu te souviens ? Heinrich Böll.
Isaak : Surfait ?
Yale : De toute façon, nous ne voudrions pas laisser de côté…
Isaak : Et pour Mozart ? Yale : Vous ne voudriez pas laisser Mozart de côté tant que vous y êtes.
Mary : Eh bien, alors Vincent Van Gagh ou Ingmar Bergman ?
Isaak (à Tracy) : Van Gagh ? C’est Van Gagh ?
Yale : Ah, maintenant vous vous êtes mis dans le pétrin avec Bergman.
Isaac : Bergman est peut-être le seul génie du cinéma actuel.

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Mimi Pinson dit: à

A la plage, certains ne font pas que bronzer !
Miró, sur la plage de la Barcelonette, ramasse un bois flotté qui l’inspire pour son travail de sculpteur. Barcelone 1955. Photo prise par de merveilleux Ernst Scheidegger.
.
Joan Miró attentif à chaque détail, puisait son art dans les merveilles et surprises de la nature. Comme ces bois flottés ou les grandes racines de rhizomes sèches.
Dans le « Mas Miró », à Mont-Roig, on retrouve tous ces éléments.

https://scontent.fcdg3-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/293389445_590605795763532_6370200648535676464_n.jpg?stp=dst-jpg_p526x296&_nc_cat=106&ccb=1-7&_nc_sid=2c4854&_nc_ohc=291CYFfefvkAX8Ux9rs&tn=qN9_qV25yHsZCJHc&_nc_ht=scontent.fcdg3-1.fna&oh=00_AT8tFybZMQuNsP_l0oE2RNWjFH277r4S8l3rXYn0_1pNLQ&oe=62D4E803

renato dit: à

La scatophilie peut vite se transmuter en scatophilie.

et alii dit: à

L’impact des congés payés et la naissance du tourisme populaire
Dans la nuit du 7 au 8 juin 1936, à l’hôtel Matignon, sont signés les accords entre le nouveau président du Conseil, Léon Blum, la confédération générale de la production française (CGPF) et la confédération générale du travail (CGT). Ces accords prévoient la généralisation des conventions collectives, la création des délégués du personnel et une augmentation de 12 % des salaires. Mais on retiendra surtout l’instauration de la semaine de 40 heures et l’octroi de 15 jours de congés payés, ce qui va avoir un impact direct sur les loisirs des Français et contribuer à créer le tourisme populaire.
https://archivespasdecalais.fr/Decouvrir/Un-document-a-l-honneur/L-impact-des-conges-payes-et-la-naissance-du-tourisme-populaire

Jazzi dit: à

Je me souviens que Jacques Chesnel était un inconditionnel de Woody Allen.

Jazzi dit: à

Hélas, après la naissance du tourisme populaire, la guerre, la défaite, l’exode, l’occupation, la rafle…
Est-ce réarmer la France, qu’il aurait fallu faire ?

Ed dit: à

Bon 14 juillet à tous de la part d’une expatriée qui découvre les traditions françaises, le tout sur fond de cœur brisé. Pour une foi, pas de chronique à refourguer.

JC..... dit: à

Tu es amoureux de la belle Andrea JC ? (closer)

Ami, j’ai tellement lu depuis 1932 que cela m’emmerde maintenant la plupart du temps.

Andrea est fraiche, belle et intelligente. Je l’adore ! Ses livres sont tout à fait désirables…

et alii dit: à

et lui, vous le reconnaissez-content/uploads/mort-venise-01.jpg

Janssen J-J dit: à

@ la tripotée de romancières qu’on nous inflige,
et des désirs qui nous affligent…
https://www.dailymotion.com/video/x2mnxx
Dukalm, mon colon bine !… Respectons l’écriture féminine qui a pris beaucoup de retard depuis Louis l’abbé. Elle doit rat-traper le maître nageur… ou se pisser dans la glycine => Le sujet. BJàv,

JC..... dit: à

« Est-ce réarmer la France, qu’il aurait fallu faire ? » (jazzi)

Produire des armes ne résout pas le problème du réarmement. Le problème, c’est le porteur qui est vide, creux.

Gonflé certes mais comme une baudruche politique.

Qui est prêt à se battre pour défendre une France envahie par le doute ?

Janssen J-J dit: à

@ Pour une foi, pas de chronique à refourguer.

Nous com-pâtissons dans la foi retrouvée… Seule la bible est vraie, et ce n’est pas de la littérature lustrale et baptismale !

https://www.youtube.com/watch?v=tO4XYZppCkk

Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ La scatophilie peut vite se transmuter en scatophilie

Oui, pour que tout et rien ne change, en matière de désirs coprophiles, voire coprophages…
(Wladimirj…, où est passé l’Estragonj ?)

Damien dit: à

On trouve des informations sur internet, à propos des deux actrices de Woody Allen. Gina Gershon, qui joue la femme (adultère), est née en 1962. Elle est donc plus âgée que moi. C’est une actrice brillante, qui a beaucoup tourné à Hollywood. Elle est d’origine juive, nous dit sa notice. Quant à Elena Anaya, elle est plus jeune. Née en Espagne, c’est une vraie aventurière, férue de karaté. Elle a tourné avec Almodovar. Elle a même joué dans un film érotique, où elle était tête d’affiche. Elle est très probablement lesbienne, mais reste discrète sur sa vie privée. J’ai bien apprécié sa prestation avec Woody Allen. Elle est très élégante (rien à voir avec « Gazon maudit »). Elle laisse passer juste ce qu’il faut d’émotion. Je pense aussi que Woody Allen est un excellent directeur d’actrices.

J J-J dit: à

@ Qui est prêt à se battre pour défendre une France envahie par le doute ?

Moij !… depuis que je suis nez français, j’arrête pas de me battre contre ça, même durant mes congés bien payés, merci Léon !

MC dit: à

« La tripotée de romancières qu’on nous inflige ». Je n’ai pris à dessein que les plus médiocres, JJJ.

Janssen J-J dit: à

(SUJET) cette nuit, j’ai nagé jusqu’à trois heures sous la pleine lune, et me suis endormi à cinq. Le bassin n’eut pas besoin de son éclairage artificief. Nous n’avons pas eu de feu, à cause d’une interdiction préfectorale générale dans notre contrée. Je me suis levé à 8.30, pour aller consulter la rdl… Pas folichonne, cette nuitée, on a enregistré pas mal de noyades et dû draguer les excréments à la marie salope. Y’a des nuits de pleine lune comme ça… Mais l’Etalye veille au grain… Ouf-Kir !

J J-J dit: à

(SUJET) ah bon ?… parce qu’il y en aurait quelques-unes surnageant au-dessus des flots bleus ? Des noms !

Jazzi dit: à

« merci Léon ! »

A quand la maison individuelle et piscine pour tous, JJJ ?

J J-J dit: à

@ Je pense aussi que Woody Allen est un excellent directeur d’actrices

(c HORS le SUJET). Comme vous avez de la chance de penser !… Car c’est pas donné à tout le monde, hein, voilà. Bàv,

Jazzi dit: à

Cessez donc de nous narguer avec votre piscine, JJJ, tandis que nous, pauvres erdéliens, suons sous la canicule !

et alii dit: à

aujourd’hui, je pense à mon père qui aimait la plage de Cayeux; sur mer;on m’avait appris à nager à la piscine, mais à Cayeux,pas de méchant maître nageur;
je suppose que je mettais déjà le maillot entortillée dans une serviette; je ne me souviens que d’un garçonnet avec lequel je jouais l’après midi;mon père nous laissait la semaine et revenait pour le week end;mais je devais lui écrire ;il réclamait mes lettres; j’ai retrouvé un courrier de lui où il le demandait ;

Janssen J-J dit: à

@ A quand la maison individuelle et piscine pour tous,

de qui jzmn ?… Mme Anne ne vous en a pas encore offert une gratuitement ? Ce derait pas très étonnant…
Allez lui présentez vos excuses pour les rats, et surtout ne l’appelez pas Léon !
https://www.youtube.com/watch?v=ubda1oan0O0
BJàv,

Janssen J-J dit: à

@ Cayeux… Ai déjà lu ça quelque part, chez Goliarda S. ou chez Elena F. Si en plus on NOUS déforme sciemment les C-C pillés pour nous faire accroire, à qui se fier sur cette chaîne ?
Bàv,

et alii dit: à

Playa de Poniente offre des services complets : une location de chaises-longues et parasols (en service 11 mois par an), un accès handicapés, des douches et des toilettes gratuites, ainsi que des aires de jeux pour enfants, des surveillants de baignade et même une bibliothèque publique située sur la plage. Dans les rues derrière la promenade, vous trouverez plusieurs parkings gratuits.
c’est à BENIDORM Espagne;
https://www.vacancesespagne.fr/Benidorm/articles/guide-plages-benidorm
nous y avons poussé une fois, en été:la foule qi mangeait sur la plage, affreux!;on n’est pas restés

et alii dit: à

musique:
Regardez les militaires qui interprètent de façon surprenante la chanson « Les Champs Elysées » de Joe Dassin devant la tribune officielle. C’était un moment à la fois original et étonnant de cette
https://www.dailymotion.com/video/x82oq1o

et alii dit: à

c’est sur une plage (où l’on m’avait envoyée en vacances avec ma logeuse-une vieille dame timbrée qui faisait des fugues- et ses enfants-que j’ai rencontré
Alfred Loewenguth , avec sa famille,(15 juin 1911-11 novembre 1983) est un violoniste français.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Loewenguth

renato dit: à

«… scatophilie peut vite se transmuter en scatophilie »

Du propre ou figuré et vice-versa.

Bloom dit: à

Piscine, le personnage.
Dans The Life of Pi/ L’Odyssée de Pi, film tiré du roman de l’écrivain canadien Yann Martell, le protagoniste, un jeune Indien de Pondichéry, s’appelle Piscine Molitor Patel.
Aung Lee a tourné une partie du film dans le quartier musulman de Pondichéry, le plus ‘typiquement typique’ de la ville, ainsi que sur l’estacade au sud du boulevard de mer & au lycée français, ancien Collège royal fondé dans les années 1820.
Aung Lee a tenu à impliquer la population locale lors du tournage, y compris Lakshmi, l’éléphant du temple dédié à Ganesh.
Depardieu y joue un petit rôle, celui du cuisinier bourru & antipathique du rafiot qui transporte la ménagerie d’Inde au Canada.
Piscine boit la tasse mais s’en sort. Le tigre aussi…

Woody Allen n’a plus rien à dire depuis au moins 15 ans, et il le fait savoir en passant son temps à se caricaturer lui-même.
Roth, avait compris qu’il faut savoir mettre fin à sa carrière soi-même pour éviter le ridicule.

Paul Edel dit: à

Jazzi, parmi les comédiennes si bien dirigées par Woody Allen, je range à part l’étonnant numéro de Radha Mitchell , australienne qui joue en parallèle une fille paumée, déjantée, sur le registre tragique, et en alternance, sur le registre de comédie. Une performance qu’elle mène avec une telle maitrise et un naturel sidérant. Woody Allen, comme Bergman, est un fondu de la direction des comédiennes et sait toujours les distribuer avec intelligence et dans les plus petits rôles. Voir l’exemple d’Elaine May, dans le rôle d’une femme sympa qui comprend tout de travers .Superbe de drôlerie. Dans la vie réelle une très bonne réalisatrice, il faut voir A new Leaf en 1971, comédie loufoque .

renato dit: à

« Roth, avait compris qu’il faut savoir mettre fin à sa carrière soi-même pour éviter le ridicule. »

Borges avait dit, justement, qu’un vieux artiste ne peut bien faire que ce qu’il a toujours fait.

D. dit: à

Le 14 juillet est tombé bien bas.
Avec moi ça changerait vraiment.
Déjà le Chef des armées aux Invalides, à l’ombre de l’Empereur. Le petit palais de l’Elysée n’est qu’une relique de la vie politique du 20ème siècle. Et d’une partie du 19ème. S’y trouver bien c’est déjà n’avoir rien compris à son époque ni à la grandeur de la France.

D. dit: à

Le défilé vient de se terminer. Je l’ai trouvé minable. Non de la faute des militaires. Une fois de plus un petit défilé de rien. Qui ne reflète que très peu ce que devrait etre l’Armée française aujourd’hui.

D. dit: à

Macron, le président mondialiste ubériste, observe, l’air inspiré, un mièvre spectacle de music-hall parfaitement indigne de la grandeur de la France. Et il faut voir comment il semble l’apprécier.

Janssen J-J dit: à

La propriété d’une piscine privée n’est pas incompatible avec le statut d’erdélien. Il suffirait que chacun fournisse honnêtement tous les éléments de son « patrimoine », de son âge et de son sexe pour que nous puissions formaliser une typologie un peu plus rigoureuse entre les erdélien.nes, et de mieux comprendre ainsi d’où ils.elles parlent.
Mais cette transparence ne risque pas d’advenir, les gens préfèrent insinuer des saloperies les uns sur les autres. Un doute assaille et grève cette opinion…
Je PENSE (sic) que le partage des eaux piscicoles (SUJET) entre eux demanderait à s’établir autour des deux polarités généralement les plus clivantes : être vs avoir. Mieux même… entre : « avoir sans-être » et « être-sans-avoir » croisées avec la varible Parisien/Provincial.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ D. c’est quoi encore, cette histoire de défilé ?

Damien dit: à

« Woody Allen n’a plus rien à dire depuis au moins 15 ans, et il le fait savoir en passant son temps à se caricaturer lui-même. »

Je ne vois pas les choses comme ça. C’est ce que répète inlassablement la presse à propos de « Rifkin’s Festival » et c’est injuste. En réalité, depuis « Manhattan », Woody Allen fait chaque année à peu près le même film, avec les mêmes ingrédients et le même humour juif. Des films qui, tous, lui ressemblent, et qui sont inimitables. Cette année, il a fait pareil, et tout le monde trouve ça mauvais. C’est absurde. Pendant plusieurs décennies, ça vous plaisait, et là, vous changez d’avis, par une sorte de caprice étonnant et débile. Non vraiment, détendez-vous. N’ayez pas peur d’être out, laissez-vous séduire et rendez les armes : oui, Woody est toujours aussi drôle et amusant, rempli de fantaisie, bref génial. « Rifkin’s Festival » a l’air d’être un film de jeunot, presque un premier film. J’attends la renaissance de Woody Allen. Il va certainement se réincarner en quelque chose ! Ce serait dommage qu’il prenne sa retraite.

Janssen J-J dit: à

(varible = variable)… et toutes les fautes relevées trop tardivement dans ses messages sont imputables à un clavier défectueux qui n’enregistre pas toujours toutes les lettres, et surtout à l’absence d’un correcteur d’alerte préventif … Mais surtout, au fait qu’on lui a toujours interdit de se relire avant de valider le message par la touche idoine.

Janssen J-J dit: à

Comme si tous devaient être obsédés par macron pour pouvoir communiquer… Voilà comment on nous regarde de l’étranger (Suisse, Brésil, Belgique, Bretagne), à la rdl française…l C’est t’ontheux et t’affligeant de donner un spectacle pareil au monde qui nous lie et relit.
Bàv,

Patrice Charoulet dit: à

Thierry Leterre, auteur notamment de la meilleure biographie d’Alain qui soit, a écrit un compte rendu du livre de Pascal Engel sur Julien Benda. Le voici :

Pascal Engel, Les Lois de l’esprit. Julien Benda ou la raison, Paris, Ithaque, 2012, 374 p., 30 €
1Pascal Engel signe ici un plaidoyer en faveur de la pensée d’un auteur sinon oublié, du moins délaissé : Benda (1867-1956). Il en montre l’intérêt philosophique en dépit de la dispersion d’une œuvre s’étendant de la littérature au journalisme et de la philosophie au pamphlet. Cette préoccupation initiale se déploie en une large contribution sur une question dont on ne saurait dire qu’elle est accessoire ou aisée à traiter : celle de la raison. On ne s’attendra donc pas à une biographie de Benda, même si Pascal Engel nous fournit les détails nécessaires à l’intelligence d’une vie sans grand événement, et mentionne quelques idiosyncrasies (telle une déplorable misogynie) sans s’y attarder.
2Le livre se signale d’abord par ses qualités formelles (papier, fonte, typographie). L’auteur a pris le soin de donner un index des œuvres et des noms. Les notes ne dévorent pas le texte principal tout en fournissant l’information nécessaire en bas de page. Le style, une fois admise la nécessaire complexité dans l’expression des idées, est agréable à suivre et sert une argumentation particulièrement articulée faisant honneur à la tradition logique dont se réclame, dans ce livre comme dans les précédents, Pascal Engel.
3Il faut mesurer la difficulté de l’entreprise : traiter et d’un auteur (Benda) et d’un sujet (la raison) est d’autant moins aisé ici qu’on a un peu perdu de vue l’auteur et que le sujet est particulièrement coriace. Pascal Engel mène ces deux projets en partant d’une perspective centrale, la prise de position ferme de Benda en faveur d’un rationalisme intransigeant, défini comme une défense des lois et des valeurs de l’esprit. On trouve là l’unité d’une œuvre un peu disparate. En toute occasion, Benda défend des valeurs qu’il dit éternelles, et qui sont celles de l’esprit : la justice, la vérité, et par-dessus tout la raison. Celle-ci est un grand idéal intemporel : elle nous fournit des principes qui ne varient pas et s’appliquent sans changer en fonction du contexte.
4Pascal Engel part souvent de Benda pour le déborder et conduire son propre développement. Il ne démérite pourtant pas comme commentateur. Sa contribution est même essentielle sur un point crucial : comprendre la position de Benda à propos de ce qu’il appelle les « clercs », c’est-à-dire les intellectuels. On a souvent noté son incohérence apparente. D’un côté, Benda accuse les « clercs » de trahir leur mission en s’engageant politiquement dans les passions du siècle au lieu de se consacrer exclusivement à l’exercice de la raison ; de l’autre il s’implique lui-même. Ses positions seront tantôt appréciées aujourd’hui (dreyfusard, démocrate), tantôt susciteront l’incertitude (anti-munichois mais aussi belliciste avoué), voire la désapprobation (communiste défendant la légitimité des procès staliniens). Sur le fond, Pascal Engel montre que Benda n’est nullement en contradiction avec lui-même : il s’engage pour défendre les valeurs de l’esprit et pour cette raison critique les intellectuels quand ils mettent leur esprit au service de valeurs « séculières ». À ses yeux, c’est une trahison de penser que la vérité est dépendante de « l’engagement ». Cela ne signifie pas que l’on ne puisse s’engager au nom de la vérité.
5On est moins convaincu par d’autres aspects du livre. D’abord, dans la nuit rationaliste de Benda tous les chats philosophiques sont gris. Le rationalisme critique d’un Brunschvicg, où la raison construit ses affirmations à mesure du progrès de la conscience ; le rationalisme souple d’un Bachelard, où la raison se construit par ses négations ; la critique bergsonienne du rationalisme ; le rationalisme d’Alain, où le jugement rend raison de la raison : ces positions, si adverses les unes par rapport aux autres, se trouvent rejetées et trop souvent au même titre. Benda le répète : la raison est une, universelle, de tous temps et de tous lieux. Hors de cette position qu’on a souvent qualifiée d’étroite, tout semble se confondre dans une même désapprobation bruyamment exprimée. Le problème, c’est que l’historien de la philosophie – ou le philosophe ne méprisant pas aussi nettement les nuances que Benda – ne trouveront pas leur compte dans ce qu’il faut bien appeler des amalgames.
6On est aussi réservé sur le double principe de comparaison qui sous-tend la réflexion. D’une part, les positions de Benda sont mises en parallèle avec des problèmes que notre époque philosophique pose. D’autre part, Pascal Engel compare souvent Benda avec des philosophes de langue anglaise qu’il apprécie et approuve visiblement – Russell, Williams, voire Peirce. La première stratégie ignore tout souci historique. Cela n’est pas contradictoire avec une pensée qui se veut « fixe », mais ne représente qu’une maigre contribution pour saisir les problèmes d’une époque bien différente de la nôtre. La seconde stratégie est peut-être encore plus dommageable : elle montre que, pour comprendre Benda, il lui faut peut-être des tuteurs autrement robustes. Ce qu’aperçoit en lui Pascal Engel, d’autres l’ont dit – et mieux.
7On referme les Lois de l’esprit avec une impression curieuse. On admire le très beau travail de Pascal Engel en défense d’un certain type de rationalisme – qu’on soit convaincu par ce rationalisme est une autre question. Mais on ne se débarrasse pas de l’impression que Benda est à Engel ce que Rancé est à Chateaubriand, ou l’oiseau sous la charmille à Lequier : un sujet sans grand intérêt ouvrant sur une œuvre puissante. Paix aux abbés et aux moineaux !

P.-S. Ce compte rendu est signalé après l’émission consacrée par Régis Debrzy sur Frande Cukture au livre « La Trahison des clercs » de Julien Benda, où l’un des deux invités était Pascal Engel. (P. Ch)

JC..... dit: à

HONTE

Ce jour, la honte d’être français.

Une peuplade qui fit preuve de courage en WWI et bien avant, et de voir ce qu’un Président personnellement inachevé succédant à d’autres manchots incompétents peut aimer, un 14 juillet.

Quelle merde, quelle bassesse, quelle méconnaissance de ce qui pourrait réunir unir, partager en communauté nationale, des millions d’êtres simples, complètements mésestimés ! A vomir !

Merci mon Dieu ! Bravo Lucifer, t’es le meilleur, on est tous derrière toi…

Jazzi dit: à

Le léZard passe une petite annonce !

Phil dit: à

Régis Debrzy sur Frande Cukture

trahison des clairs

Jazzi dit: à

Message codé : azed l’aile au cul !

Jazzi dit: à

azed c’est l’aile au cul !

Jazzi dit: à

Faut retourner chez l’oculiste, Phil !

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…jeudi, 14 juillet 2022 à 13 h 08 min.

…libre à tout le monde,!…les pensées,!…

…ou allons-nous, avec l’économie escroquée pour tous,!…voyez vous-même,!…

…des comparaisons,!…les autoroutes éclairées la nuit, qui paye,!…

…vos enfants, sans électricité, pour étudier la nuit,!…
…les artistes, pour créer des chefs-d’œuvres,!…sans électricité,!…

…en plus, la lumière, est restreinte,;!…

…dans les années 60, à 80,!…les lampes à 150 watts ,!…pour travailler chez-vous de nuit,!…
…aujourd’hui, des limites à 60 watts,!…
…tout le monde travaille dans le noir,!…

…en plus, comment, voulez-vous, allumés vos divers accessoires de bijouterie-orfèvrerie, pour vos créations artistiques personnelles-privés,!…au prix – privé, du kw heure,!…

…que ce soit, à la cire-perdue, ou autres- techniques archaïques-simplistes,!…

…l’art nouveau en 2022,…des éléments- plaqués, soudées au mini chalumeaux à gaz,!…
…les nouveaux César,, avec vos débris d’or,!….c’est pas du cinéma,!…

…des colliers pour putes qui s’ignorent, à se reconnaitre de loin,!…maisons de mode,!…et ses droguées,!…adeptes à tout,!…

…passer les frontières, avec le con, la vaisselle en or, c’est pas à Marie-Antoinette d’y passer la radio à ses diamants aux prix du pain au peuple,!…

…maintenant, les diamants artificiels, plus dur que les vrais,!…avec qu’elle électricité,!…

…une roue-motrice avec témoin lampe vacillante, chez-vous à installer,!…
…avec des souris-blanche, bien nourries,!…

…la pensée libre,!…mais pas, pour escroquer son peuple,!…
…çà coute très cher, l’abus de confiance, par les systèmes d’accumulations des profits,!…
…tout n’est pas Minc,!…çà alors,!…
…etc,!…générer des profits,!…techniques,!…
…sans concurrences déloyale,!…

…l’autre jour,!…un pseudo-ami de longue date arnaqueur; me dit que j’ai besoin, d’un autre ami  » riche « , pour bien mener, ma continuité en bonne main avisée,!…
…on s’est pas, ou on s’avance,!…
…après, quelques années,!…
…ou il s’approprie tout,!…
…il est en divers  » défaut de payement « , et même mes œuvres ou capital, serait revendus, comme de çà propriété,!…
…et y entraine, tout ses amis trier sur le volet,!…
…vive les amis, des amis collaborateurs,!…
…la politique des escrocs, tout azimut,!…

…l’art secret d’artiste, les ingéniosités,!…faire et refaire toujours le même style, s’est preuves d’incompétences,!…
…comme des artistes-robots, c’est cons,!…
…etc,!…Go,!…

B dit: à

Qui est prêt à se battre pour défendre une France envahie par le doute ?

Si nous étions envahis par une consistance autre nous pourrions tenir deux jours. Ensuite rupture de stock.

et alii dit: à

à midi, j’ai levé mon verre à la FRANCE, A LA PAIX!
ce fut une surprise pour tout le monde

Jazzi dit: à

Oui, mais la paix a un prix, et alii.
Et ce prix est parfois la guerre !
Doit-on abandonner l’Ukraine à elle-même et à la Russie ?

et alii dit: à

c’est un signe troublant que Poutine ait la légion d’honneur

et alii dit: à

Le 22 septembre 2006, Jacques Chirac a remis à Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, les insignes de Grand-Croix de la Légion d’honneur. Ce grade, le plus élevé dans cette distinction, est réservé aux chefs d’État des pays les plus proches de la France. Selon le porte-parole de l’Élysée, “la contribution de Vladimir Poutine à l’amitié entre la Russie et la France” motive cette décoration. Reporters sans frontières s’indigne que la plus élevée des décorations de la patrie des droits de l’homme ait été attribuée au président russe à l’occasion d’une visite en France qui s’est achevée par une rencontre tripartite, France – Russie – Allemagne, le 23 septembre à Compiègne.

et alii dit: à

procès de Vladimir Rakhmankov, rédacteur en chef du journal électronique Kursiv. Inculpé d’ “outrage à un représentant de l’État” (art. 319 du code pénal) après avoir intitulé l’un de ses articles “Poutine, symbole phallique de la Russie », le journaliste risque jusqu’à 12 mois de travaux forcés.

et alii dit: à

Après le producteur américain Harvey Weinstein, accusé d’agressions sexuelles et de viols, c’est au tour de Bachar al-Assad de faire l’objet d’une mesure de retrait de la Légion d’honneur. Le dirigeant syrien, que la France accuse d’être à l’origine de l’attaque chimique présumée du 7 avril, avait été fait grand-croix de la Légion d’honneur – le plus haut rang de cet emblème national – en 2001 par Jacques Chirac, alors président de la République.
Les sanctions sont de trois types : le blâme, la suspension temporaire et l’exclusion définitive de l’ordre. Le maréchal Pétain, reconnu coupable d’intelligence avec l’ennemi et de haute trahison, le général Aussaresses, condamné pour apologie de crimes de guerre, ont par exemple tous deux perdu leur distinction. La suspension et l’exclusion sont prononcées par le Grand maître de la Légion d’honneur, qui n’est autre que le président de la République.
Les dossiers sont instruits par le grand chancelier, nommé par l’État. Le général Puga occupe ce poste depuis 2016. Ensuite, le conseil de l’ordre, composé de 17 membres nommés par le président de la République, émet un avis sur l’une des trois sanctions. « La décision finale est prise par le président de la République », explique la grande chancellerie de la Légion d’honneur.

« Une procédure disciplinaire prend entre plusieurs mois et plusieurs années », ajoute-t-elle. En revanche, pour les Français condamnés à une peine supérieure à un an de prison ferme, l’exclusion est automatique.

Une seule sanction pour les médaillés étrangers
Avant 2010 et l’ajout d’un article dans le code de la Légion d’honneur, il n’était pas possible de sanctionner un médaillé n’ayant pas la nationalité française. Désormais, un étranger qui « a commis des actes ou eu un comportement susceptibles d’être déclarés contraires à l’honneur ou de nature à nuire aux intérêts de la France à l’étranger ou aux causes qu’elle soutient dans le monde » peut se voir déchu de la distinction. Cette sanction particulière est « la seule qui peut s’appliquer aux étrangers », souligne la grande chancellerie.
https://www.la-croix.com/France/Comment-passe-retrait-dune-Legion-dhonneur-2018-04-17-1200932380

et alii dit: à

Ainsi, l’ex-dictateur panaméen Manuel Noriega, condamné pour blanchiment d’argent, le styliste John Galiano, condamné pour injures racistes et antisémites, ou encore le cycliste Lance Armstrong, qui a avoué s’être dopé, se sont vu retirer leur Légion d’honneur.

et alii dit: à

Plusieurs présidents français ont utilisé l’attribution de Légions d’honneur à des fins diplomatiques. Passées sous silence car elles ne sont pas publiées au Journal officiel, ces attributions sont parfois contestées lorsqu’elles sortent à la lumière. Aujourd’hui, plusieurs sont pointées du doigt, celles d’Omar Bongo et de Vladimir Poutine notamment.

Paul Edel dit: à

Je parle de « Melinda et melinda »

A propos de Woody Allen
je parle de Rahda Mitchell pour « Melinda et Melinda » et d’Elaine May pour « Escroc mais pas trop »

et alii dit: à

L’imaginaire de l’eau chez Jean-Philippe Toussaint
Mina Darabi Amin Maryam Farbod
Université de Tabriz, Tabriz, Iran
Chez Toussaint, l’eau, et surtout l’eau coulante, peut sembler à premier abord une source de l’apaisement. Dans La salle de bain -dont le titre révèle déjà une certaine attirance pour l’eau-cet élément revêt la posture d’un calmant qui peut consoler le personnage. Le roman commence justement dans la salle de bain de l’appartement du narrateur où il passait ses après-midi. La vie quotidienne du narrateur semble s’unir avec cet espace clos, et plus généralement, avec l’eau qui s’y coule. En tant qu’élément apaisant, l’eau permet au personnage de mener une réflexion réticente, sans l’obliger à faire une quelconque activité: «je coulais là des heures agréables, méditant dans la baignoire, parfois habillé, tantôt nu» (Toussaint, 1985: 11). La vraie histoire du roman commence lorsqu’un jour, le narrateur décide enfin de prendre «le risque de compromettre la quiétude de [s]a vie abstraite» et sort de la salle de bain (Toussaint, 1985: 15). Malgré cette sortie hésitante au début du roman, le narrateur y rentre à la fin du roman, déclarant que: «c’était dans la salle de bain que je me sentais le mieux» (Toussaint, 1985: 122).

Or, il ne faut pas se contenter de l’apparence, car le narrateur semble suggérer une pensée plus cachée, une idée plus latente. La monotonie de l’écoulement de l’eau exprime indirectement la monotonie de la vie du narrateur où il ne se passe rien que de très banal, de routine et de quotidien. Ainsi, le narrateur se donne à l’eau, il est un «être voué à l’eau», et, selon Bachelard, un tel être «meurt à chaque minute, sans cesse quelque chose de sa substance s’écoule» (Bachelard, 2003: 13). L’eau devient donc le symbole d’une mort quotidienne: «la mort quotidienne n’est pas la mort exubérante du feu qui perce le ciel de ses flèches; la mort quotidienne est la mort de l’eau»
https://relf.ui.ac.ir/article_23882.html
bonnes escarmouches!

Janssen J-J dit: à

@ passoul,
avant de twitter pour les confrères, pourriez rendre hommage au commentarium de votre chaine qui a déjà largement couvert le sujet… Il est vrai que tout ce qui construit et béquille vitre blog d’intervenautes passionnément épris ne vaut guère trempette à vos yeux. Quelle ingr-attitude frinc’mint…

et alii dit: à

Chez Toussaint, il existe très peu de cas où l’eau soit la source du bonheur. Par contre, ces rares images sont très claires et très précises. L’eau de la piscine dans Faire l’amour peut nous servir comme un bon exemple. La chaleur peut se ressentir bien: «Il faisait très chaud dans de l’enceinte de la piscine, presque moite» (Toussaint, 2002: 39). Le reflet d’une lumière douce est aussi très tôt distinguable dans cette image: «L’eau de la piscine était immobile dans la nuit, parcourue de lueurs fugaces et de reflets mouvants. Figée dans la pénombre, elle avait une apparence de plomb fondu, de mercure ou de lave, et semblait reposer là de toute éternité, […]» (Toussaint, 2002: 38). Le narrateur évite de parler directement du lait, mais la blancheur et la lueur argentine de l’eau, qui est comme «un plomb fondu» ou de «mercure», peuvent très bien susciter l’image du lait chez le rêveur. Et tout de suite après, cette beauté lactée de l’eau de la piscine devient le calment qui peut apaiser l’esprit de toutes les douleurs. Comme l’affirme Bachelard, c’est le rappel d’un souvenir heureux: «le plus tranquille et le plus apaisant des souvenirs, le souvenir du lait nourricier, le souvenir du giron maternel» (Bachelard, 2003: 141):
L’imaginaire de l’eau chez Jean-Philippe Toussaint

D. dit: à

De toutes façons la « légion d’honneur » ne vaut plus rien apres l’avoir décernée à tant de gens de si peu de valeur depuis tant de décennies. A commencer par un certain nombre de personnes dites influentes du monde de la haute finance et des affaires, particulièrement contestées. Plus tout un tas d’autres qui n’ont jamais fait autre chose que le travail pour lesquelles elles été payées, souvent grassement, par l’état. Ou subventionnées.

D. dit: à

Eh puis créons la légion d’Uber. Avec qui vous savez comme grand maître.
Après tout il nous a expliqué qu’encourager l’extrême précarité dans la jeunesse laborieuse était vertueux.
Et les papy boomers à la retraite de se dépêcher de voter pour lui. Ah ben oui. Ils ont tout eu, eux. Dans l’isoloir ils peuvent chier tranquille sur les générations d’en dessous. Et regarder le défilé à la télé en sirotant du rosé bien frais. La pizza arrivera, en vélo.

et alii dit: à

Faire l’amour est le récit d’une rupture. Sous le signe de l’eau, de la vague et du vague. La pluie de Tokyo, le miroitement d’une piscine sur le toit d’un hôtel, les larmes de Marie. Jean-Philippe Toussaint tisse les gestes et les regards d’un amour qui se défait, leur tendresse, leur violence, leur crudité. Il dit tout de la perte, de soi comme de l’autre, dit la beauté froide et inquiétante, étrange de Tokyo, cadre d’une rupture et d’un retour à soi. Son roman est une histoire simple, en apparence, mais sublimée par une prose dense, précise, sensuelle. Le portrait d’une femme aimée, trop aimée, mal aimée, une femme « imprévisible et fantasque, tuante, incomparable ». Faire l’amour est une dérive, aquatique, mélancolique, sismique, à l’image de ce tremblement de terre alors que le narrateur et Marie se séparent, à Tokyo, un « séisme de si faible magnitude que je me demande si ce n’était pas que dans nos cœurs qu’il s’était produit ».
https://diacritik.com/2017/10/12/les-quatre-saisons-de-lamour-jean-philippe-toussaint-m-m-m-m/

et alii dit: à

BERLIN/LE LIQUIDROM:
FLOAT WITH LIGHTS
Every Tuesday, the LIQUIDROM invites you to FLOAT WITH LIGHTS. After dusk, colorful light globes additionally illuminate the entire minimalist oasis of the sauna and spa landscape.

To accompany FLOAT WITH LIGHTS, we put on LOUNGE CHILLOUT MUSIC to make your stay even more enjoyable. Pure feel-good atmosphere!
https://www.liquidrom-berlin.de/en/events.php

et alii dit: à

Deligny
« L’eau de la piscine venait directement de la Seine, sans être filtrée ni chauffée. « Elle était froide et sale, disait Mamaji. L’eau, qui avait déjà traversé tout Paris, était plutôt dégoûtante. Et en plus les baigneurs la rendaient totalement infecte. » D’un air entendu, Mamaji murmurait des détails choquants qui étayaient son propos. Il nous confiait que les Français avaient de très mauvaises habitudes d’hygiène personnelle. « La piscine Deligny, de ce côté-là, était déjà plutôt mauvaise. Le Bain-Royal, un autre lieu d’aisances sur la Seine, était pire. À Deligny, au moins, on recueillait les poissons morts. » Quoi qu’il en soit, une piscine olympique est une piscine olympique, effleurée par une gloire immortelle. Mamaji parlait toujours de Deligny av
vos idoles!
Au XXe siècle, on y discute, on y drague, on y bronze, on y prend un verre, on y joue au ping-pong… et, éventuellement, on y nage. On s’y montre aussi : Jean Marais, Michèle, Michèle Morgan ou Audrey Hepburn… Les premiers seins nus y font leur apparition au début des années 70, au grand dam du maire du 7e arrondissement, l’inamovible Édouard Frédéric-Dupont, dit «Dupont des Loges» . Le très prude député du Rhône Emmanuel Hamel écrira une lettre de protestation au ministère de l’Intérieur en août 1973, en raison de la proximité de la piscine avec l’Assemblée nationale.

Gabriel Matzneff, le « pédophile » (cabine 41) note dans ses Carnets :

« Samedi 1er octobre 1983. Hier, amour (sodomite) avec Anne, sortie de classe à 10heures, puis piscine -la mélancolie dorée de la fin de saison à Deligny, le soleil pale décrit dans Isai-, visite de Marie Elisabeth qui se plaint de ma froideur ».

« En 1993, trois ans seulement après un accident provoqué par le heurt d’une péniche, la piscine Deligny sombra en moins de quarante minutes. Deux cent ans d’exotisme et de frasques aquatiques parisiennes finirent par quatre mètres de
http://www.berthomeau.com/2016/05/la-traversee-de-paris-3-la-piscine-deligny-je-me-souviens-perec-debord-modiano-les-ris-de-veau-les-rognons-mes-pois-mes-pieds-et.htm

et alii dit: à

et le must:
Jacques Lacan avait une très belle propriété où il passait tous ses week-ends et ses étés. Le gourou de la psychanalyse avait coutume de s’y baigner tout nu, dans la piscine, en fin de matinée. Quand je suis allé à Guitrancourt, j’ai interrogé les habitants, nul ne semblait savoir qui était ce Jacques Lacan
https://www.philomag.com/articles/les-villages-preferes-des-philosophes

et alii dit: à

rêvez avec ROUSSEAU AU BORD bercés par le flux des eaux du lac de BIENNE!
bonne suite

renato dit: à

Le rosé c’est le standard-intégrale des alcolo, D., et la pizza ce sera maison… mais pas aujourd’hui avec 36° ; si c’était pour moi uber et autres tripadvisor seraient sur la paille, mais tout le monde veut se voir comme exceptionnel, donc : uber, tripadvisor, ventesprivées et ainsi de suite.

Incidemment, D., prêtez attention au reflex Pierre et le loup.

et alii dit: à

je signale à P.Charoulet que selon le monde :
[l’équivalent féminin du mot « aumônier » n’existe pas; comment commenterait-il cela?

Patrice Charoulet dit: à

Baisemain

Rappel (pour qui l’ignorerait) :

« Baisemain à la française
Cette pratique est une invention récente et ne s’est répandue qu’au début du Xxe soiècle. Elle s’inspire d’une tradition médiévale qui consistait pour un  à baiser la main de son seigneur..
Le baisemain « à la française » ne doit se pratiquer, en principe, que dans un lieu fermé, lors de réunions, de réceptions, etc., mais jamais dans la rue ou dans un lieu public (restaurant par exemple.C’est à la femme de prendre l’initiative. Selon les règles classiques, seules les femmes mariées ou les femmes célibataires de position importante ou âgées peuvent recevoir cet hommage.
Après que la femme a tendu la main, l’homme doit s’incliner, jambes serrées, et saisir délicatement la main de la femme afin de l’effleurer du bout de son menton, sans l’embrasser réellement. Cette main n’est normalement pas gantée en dehors des tenues de soirée. »

Ce rappel s’imposait, car tous les Français qui ont jeté un œil à la télé sur le défilé du 14 juillet (j’ai regardé ce défilé assez distraitement, de temps en temps, en faisant autre chose) ont pu voir M. Macron, arrivant à la tribune offIcielle serrer quelques mains à des ministres notamment et faire soudain un baisemain à
…………………………………..sa femme !
Je tiens d’abord à préciser que je n’ai voté ni pour Mme Le Pen, ni pour M. Mélenchon, et que je préfère voir M.Macron que ces deux-là à l’Elysée. Ces lignes sur le baisemain du président ne sont donc pas un moment d’un combat politique contre le président en place. Elle viennent d’un étonnement.
Je n’ai jamais fait de baisemain de ma vie et n’ai jamais vu personne en faire. Mais les ducs , les princes, les rois font-ils un baisemain en apercevant leur femme sur une tribune officielle, leur femme qu’ils sont censés voir matin, midi et soir ? J’en doute fort. Ai-je été le seul à avoir été plus que surpris ?

renato dit: à

Aumôniere vaut escarcelle (petit sac plat que l’on portait pendu à la ceinture).

renato dit: à

«… serrer quelques mains à des ministres notamment et faire soudain un baisemain à
…………………………………..sa femme ! »

Il parle au gens avec une main dans la poche, ce qui n’est vraiment pas élégant.

et alii dit: à

MAIS EVÊQUE A-t-il un féminin?

Jazzi dit: à

« donc : uber, tripadvisor, ventesprivées et ainsi de suite. »

Et surtout Amazon, renato !
Jamais pour moi.

et alii dit: à

papesse existe!c’est un métier?

et alii dit: à

Renato, il y a aussi « aumonerie » ,mais ce n’est pas le féminin non plus d’aumônier

et alii dit: à

N’oublions pas de baiser la pierre qui orne l’anneau d’un évêque : mais c’est un témoignage de piété catholique auquel n’obligent pas les simples usages mondains.

renato dit: à

«… mais ce n’est pas le féminin non plus d’aumônier »

C’est exactement ce que j’ai dit !

renato dit: à

«… c’est un témoignage de piété catholique… »

Un acte de soumission mafieuse, plutôt.

renato dit: à

Papesse : dans la légende, une femme élevée à la papauté : le P. Giovanna. Ou bien, terme de comparaison du confort et de la tranquillité enviable d’une femme (elle reste toute la journée dans un fauteuil servi et vénéré comme une papesse) ou de son attitude autoritaire et intransigeante.

Bolibongo dit: à

Jacques Lacan avait une très belle propriété où il passait tous ses week-ends et ses étés. Le gourou de la psychanalyse avait coutume de s’y baigner tout nu, dans la piscine

Ah, voilà d’où vient la tradition des culs nus chez les intellectuels germanopratins?

et alii dit: à

il y a des hommes qui embrassent sur le front (pour moi, c’est affront!)

et alii dit: à

c’est un affront

Pablo75 dit: à

« Baisemain
Rappel (pour qui l’ignorerait) :
« Baisemain à la française
[…]
Je tiens d’abord à préciser que je n’ai voté ni pour Mme Le Pen, ni pour M. Mélenchon, et que je préfère voir M.Macron que ces deux-là à l’Elysée. Ces lignes sur le baisemain du président ne sont donc pas un moment d’un combat politique contre le président en place. Elle viennent d’un étonnement.Je n’ai jamais fait de baisemain de ma vie et n’ai jamais vu personne en faire. Mais les ducs , les princes, les rois font-ils un baisemain en apercevant leur femme sur une tribune officielle, leur femme qu’ils sont censés voir matin, midi et soir ? J’en doute fort. Ai-je été le seul à avoir été plus que surpris ? »

Patrice Charoulet dit:

Mais, à ton âge, tu n’as rien de mieux à faire dans la vie que t’étonner de conneries pareilles? Tu crois qu’après ta mort, quand tu seras de l’autre coté, quelqu’un va te demander si tu as été ou pas surpris par le baisemain de Macron à sa femme le 14 juillet 2022?

Comment peut-on être aussi définitivement frivole? Comment peut-on avoir un esprit aussi superficiel et une âme aussi vide?

et alii dit: à

il n’est pas interdit de savoir que
papesse CNRTL
. HIST. Reine et chef de l’Église anglicane. La papesse Élisabeth, la papesse des Anglais (Littré Suppl.1872).

renato dit: à

La papesse des tarots en référence à Jeanne la Papesse (les choses cachées).

Damien dit: à

J’ai feuilleté les magazines, j’ai regardé ce qu’ils disaient du film de Woody Allen : ils ne sont pas aussi sévères que la presse quotidienne, heureusement. Ils disent que « Rikin’s Festival » est un film pour les adorateurs chevronnés d’Allen. Quand mercredi j’y suis allé, je me suis installé dans un fauteuil au premier rang. Quelques instants plus tard, j’ai vu arriver un vieillard « chevronné », qui m’a demandé, complètement essoufflé, si c’était bien la salle pour le film de Woody Allen. Je l’ai rassuré. Eh bien, c’était sans doute quelqu’un qui a vu tous les films d’Allen depuis plusieurs décennies. J’aurais dû lui demander. Sauf qu’il était plus âgé que moi. Il devait avoir le même âge que Woody Allen (presque 90 ans !). Sinon, dans la salle il y avait un jeune homme, et, avec moi, c’était tout. Les journaux en ont dit tellement de mal ! — J’ai lu aussi, cet après-midi, dans « L’Obs », je crois, une bonne critique du film argentin « Jesus Lopez ». C’est certainement un film intéressant. Notre vieillard chevronné va pouvoir mourir, désormais, encore un film et Woody Allen arrête le cinéma. C’est énorme, comme dirait Lucchini !

Jacques dit: à

Pablo75,
Et ton âme à toi, elle est vide comment?
Pauvre vieux sorcier castillan qui s’intéresse bêtement aux astres parceque sa vie est vide de tout sens. Astrologie à la con et superstitions irrationnelles de toutes sortes, voilà ton misérable lot quotidien de conneries qui t’aide à supporter ton existence de cloporte de merde.
Va te faire foutre pauvre con.

B dit: à

Pablo, deux hommes m’ont gratifiée d’un baise-main, d’autres peut-être que j’ai oubliés. L’un d’eux est le second dans l’histoire de l’université française à s’être fait viré de la dite institution. En dehors de ses opinions, une sensibilité doublée d’une gentillesse alliées à un certain humour.

B dit: à

Vous ne connaissez que des malotrus,des gougnafiers.

B dit: à

D’un baisemain. Mes excuses ensoleillées et déshydratées voire lyophilisées.

Janssen J-J dit: à

@ B., vois pas l’intérêt de se mettre au premier rang quand il n’y a aucun autre neuneu dans une salle de cinéma. A moins d’extrême myopie cardiovasculaire. Bizarre qu’un vieux vienne se placer à vos côtés – L’est pas nette cette anecdote. (H-S)

Amanda Lire dit: à

voilà d’où vient la tradition des culs nus chez les intellectuels germanopratins?

BLBGO, il ne faut s’étonner de rien.
Ce matin même en allant acheter ma baguette de pain chez mon boulanger/pâtissier « Champion du monde! » (c’est écrit sur la banderole), je me suis ensuite rendue chez le buraliste pour acheter le journal Le Monde, qui soit dit en passant, a publié des pages « spécial natation » et puis je remarquais une boutique d’optiques, très chic, ayant fait sa vitrine sur le Tour de France qui passera quelques jours dans ma région. Des lunettes et des maillots de cyclistes et des affiches couleurs dont une représentant en grand format des cyclistes à poil! Cela m’a paru très incongru, croyant naïvement que la majorité des cyclistes en France, tout du moins, pédalaient en tenue sportive habillée.

Amanda Lire dit: à

croyant naïvement que la majorité des cyclistes en France, tout du moins, pédalaient en tenue sportive habillée.

Peut-être est-ce une déclaration officielle – un outing – d’une pratique cul-nu cyclette de l’opticienne? 🙂
Allez savoir!

D. dit: à

Le reflex Pierre et le loup ?
Pas compris.

B dit: à

que la majorité des cyclistes en France, tout du moins, pédalait habillée en tenue sportive .

B dit: à

BLB, je ne fais partie d’aucune chapelle et avant même d’avoir eu vent de Lacan, il m’arrivait de me promener nue dans les champs et par les plages. C’est surement de l’ordre de la régression. Nous poussions également des cris primaux et jouions du tam tam.

D. dit: à

Je ne comprends rien, Bérénice.
Pourquoi renato me causerait cyclusme ?

B dit: à

Vous êtes tout embrouillé, c’est pas lui qui cause cyclisme. Amanda en profite pour bourrer les urnes. Enfin tout de même ces champions qui arrivent aussi frais qu’une fleur après une épreuve de montagne ont du bouffer du lion.

D dit: à

Non mais Pierre et le 🐺??

D. dit: à

Ke suis en train de regarder Dans la peau de John Malkovitch et je ne comprends strictement rien à ce film. Heureusement que c’est gratuit, ça mnaurait fait mal de mettre unbseul euro dans ce truc.

D. dit: à

Tu l’as déjà vu, Bérénice ?

B dit: à

Oui, deux fois.

D. dit: à

Le prix du feu d’artifice parisien est un vrai scandale quand on sait qu’il est financé par les impôts des parisiens et regardé par très peu d’entre eux. Je ne regrette en rien mon installation à Chaville.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…vendredi 15 juillet 2022 à 01 h 56 min.

…la diffusion des pensées,!…au filet de pêche à mailles,!…

…ou est passé, mon texte d’hier ;…
…jeudi 14 juillet à 13 h 08 min.
…photocopier déjà,!…etc,!…Go,!…

…pauvre r.d.l,…champion des misères,!…
…je n’irais jamais à N-Y, trop de débiles exploités, à se montrer,!…
…pour les nuls à paître,!…soumis,!…
…même milliardaire,!…

MC dit: à

Merci Et Alii d’évoquer Alfred Loewenguth, qui, lors d’une soirée mémorable, me fit comprendre jusqu’ou pouvait aller la musique de Chambre. C’était bien plus qu’un violoniste, un authentique chambriste. Il fallait le voir dialoguer avec ses partenaires, ces derniers pas en reste, dans un difficile octuor dont le compositeur ne me revient pas. Je crois que c’est là que j’ai compris ce que peut-etre la musique de chambre. Que la terre lui soit légère, là ou il est.

Bolibongo dit: à

Mais B,c’est courant cette histoire de cul nu dans la campagne pour les femmes en général! 🙂

Même en ville.
Une amie allait chercher son pain du matin en jupe courte sans rien en dessous, et il fallait bien faire trois cent mètres pour ce faire. De plus la queue était longue avant de se faire servir par le boulanger qui a fait fortune!
C’était au Cap d’Agde et pas du tout chez les naturistes. Eux, ils ont un camp pour se mettre tout nu.
Mieux vaut les appeler les « protestants de la chair » selon une belle formule d’ Albert Camus dans Les noces à Tipasa.

Amanda Lire dit: à

De plus la queue était longue avant de se faire servir par le boulanger qui a fait fortune!BLG.

Les miches ont fait la fortune de ce bâtard!

Bolibongo dit: à

Amanda, que c’est facile!

Bolibongo dit: à

Une amie allait chercher son pain du matin en jupe courte sans rien en dessous

C’était sûrement par provocation personnelle, peut-être une nudiste contrariée que son éducation de paysanne ( habiter près de la mer fut une délivrance ) empêchait de passer véritablement à l’acte.
Qu’en pensez-vous B.?

Jazzi dit: à

Le vent a soufflé toute la nuit et il fait délicieusement frais ce matin à Paris.
Mais qui donc a parlé de la canicule du siècle ?

Amanda Lire dit: à

@Jazzi,
Fraîcheur en province aussi!
Debout à 5 h 26…mais JC ce matin ne s’est pas réveillé?

et alii dit: à

c’est juste en lisant votre post,ce matin, M.C,que je retrouve dans ma mémoire le nom de cette commune où j’ai « rencontré » (grand mot:j’étais à peine adolescente) Alfred Loewenguth; c’était Saint MICHEL CHEF CHEF, plus connu aujourd’hui pour ses galettes que pour avoir accueilli une autre violoniste nommée par WIKI :Ginette NEVEU !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Michel-Chef-Chef
je revassais ce matin dans mes souvenirs et cet été fut fécond d’expériences pour moi, sous le signe du « manque » et de la nage ; mais c’est là que pourrait commencer une autre musique pour moi
bonne suite

et alii dit: à

Ginette Neveu est une violoniste française, née le 11 août 1919 à Paris 10e et morte le 28 octobre 1949 dans l’île de São Miguel (Açores).

La mort, à seulement 30 ans, de cette violoniste virtuose prodige a un retentissement d’autant plus important qu’elle survient dans l’écrasement de l’avion également emprunté par le célèbre boxeur français Marcel Cerdan lors d’un vol Paris – New York, qui ne laisse aucun survivant.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ginette_Neveu

Phil dit: à

Accident dont se souviendra Beauvoir qui empruntait cette ligne pour rejoindre Algren sur le lac Michigan, où elle nageait et faillit se noyer. C’est la forme, etalii

et alii dit: à

phil, ,vous avez la forme,dites donc,
bien sur le castor s’est rapprochée de
L’île Beaver, ou Beaver Island, est la plus grande île du lac Michigan dans le comté de Charlevoix dans l’état du Michigan aux États-Unis.
; mais n’oubliez pas que , Manitou du Nord et Manitou du Sud. Le comté de Manitou est abandonné par l’État du Michigan en 1895.
et là wiki raconte:
Il s’oppose rapidement au non-Strangite de l’île dont il est régulièrement accusé de saisir de force leurs biens et de les agresser physiquement. L’hostilité entre les deux groupes va entrainer de grandes violences. Strang se montre aussi violent et dictatorial envers ses administrés, obligeant même les femmes à se vêtir de bloomer. »
c’est bloom qui va intervenir! chut!

et alii dit: à

habillées,
Au xixe siècle et au début du xxe siècle, le mot « bloomer » désignait une sorte de culotte bouffante que portaient certaines femmes pour faire de la bicyclette. Son nom vient d’Amelia Bloomer, féministe qui en fit la propagande à partir des années 1850. Il se démocratisa vers 1880, en relation avec les premières campagnes d’émancipation des femmes.
wiki

B dit: à

BlB, il est agréable de se balader sans rien dessous dans son salon, dans la possibilité d’une île la nana sort ainsi. C’est sûrement un peu risqué, les femmes se font violer pour moins que ça et même sans aucune raison.

et alii dit: à

Le gros rongeur semi-aquatique est qualifié d’espèce-ingénieur par les zoologistes. Il aménage en effet une hutte de branchages ou un terrier sur la berge d’une rivière pour loger sa famille. Puis il dresse un barrage en aval afin de faire monter le niveau de l’eau. L’entrée de son gîte est ainsi invisible des prédateurs et il peut stocker sa nourriture en l’immergeant. Simone de Beauvoir a tout de suite accepté d’être identifiée à ce bâtisseur. Après le décès de Sartre en 1980, elle a publié les lettres qu’il lui a adressées. Elle a choisi d’intituler ce recueil… Lettres au Castor.

B dit: à

Les sequoias géants veulent et nos Landes également. D’années en années le territoire des arbres souffre, le feu tourne dans tous las pays et s’est installé durablement en Californie. Quelle cata!

B dit: à

Brûlent pour veulent.

B dit: à

ED signalait hier une grande tristesse, raison non précisée. Est ce l’état des choses en général ou un problème avec vos chats qui vous démoralise , ED?

D. dit: à

Une sale habitude prise par beaucoup d’hommes : circuler en short, à fortiori en ville. C’est, faut-il le rappeler, totalement inconvenant. Le short est réservé aux activités sportives ou aux challenges.
On se rend en tenue de ville -ou plus décontractée si l’on habite en dehors et si les circonstances le permettent- jusqu’au lieu de la pratique, et bien évidemment, on se change immédiatement après avoir pratiqué celle-ci.

D. dit: à

On peu enlever « celle-ci »

B dit: à

Debout à 5 h 26…mais JC ce matin ne s’est pas réveillé?

Était il occupé à épuiser ses forces physiques afin d’exploiter son érection matinale? C’est une question vu qu’après nous sommes en dehors du bain et sans clim ramollo chamallow

https://images.app.goo.gl/3pd2nx5MGQNBdwDy8

D. dit: à

Il est permis d’ôter sa veste par temps chaud, à condition de porter celle-ci sur le bras. Sauf pour les comtes, les ducs, les cardinaux et maréchaux, rois, empereurs et papes.

JC..... dit: à

Enfin B….!

Il ne manque pas, en système capitaliste de sous-traitants capable de répondre intelligemment à l’appel d’offres ERECTION MATINALE que tout féministe ressent au plus profond de son âme…

L’exploitation ? c’est la réalisation de masse des désirs les plus nobles !

Jazzi dit: à

Les films noirs ne donnent pas de nuits blanches au léZard, non mais !

Jazzi dit: à

D. tu ne vas pas remplacer mon ami Hector, qui me reproche de me balader en bermuda à Paris !
Il dit que je manque de dignité…

pourmapar dit: à

me reproche de me balader en bermuda à Paris !

Et lorsque c’est dans un restaurant gastronomique étoilé Michelin, Jazzi!
Cela nous est arrivé, nous étions en terrasse sous les marronniers, donc pas de chaleur excessive et une ventilation naturelle au travers les branchages, (Cela vaut tous les parasols du monde!) avec des voisins et voisines en short!
Ma compagne avec une jolie robe qui lui allait à ravir et moi en jean, haut de gamme, et chemise aux manches longues élégamment retroussées.
Bien déguster bien habillé, c’est autrement agréable que de « manger » en tenue de plage avec toute la disgracieuse discordance que cela comporte.

et alii dit: à

en bermuda
plus facile de montrer ses QI tstses que de voler de
ses propres L

et alii dit: à

Copacabana est un quartier de Rio de Janeiro au Brésil. Il est situé au sud de la ville. Le quartier comprend la plage du même nom, longue de 4,5 km, l’une des plages les plus célèbres de la planète.

Jazzi dit: à

« Bien déguster bien habillé »

Un restaurant naturiste a ouvert ses portes près de chez moi, il y a quelques années.
N’y suis jamais allé et je ne sais pas s’il est toujours ouvert ?

Jazzi dit: à

Cher(e)s ami(e)s erdéliens,

A défaut de Passou, croyez-vous que je devrais me proposer pour un futur « Goût de la nage » ?

MC dit: à

St Michel Chef Chef! Oui j’y suis passé il y a longtemps. Aucun souvenir précis hors ce nom. Bien à vous. MC

Janssen J-J dit: à

@ croyez-vous que je devrais me proposer pour un futur « Goût de la nage »

NON jzmn !!! vous aviez juré dégoûté, après le bide de Jeanne d’Arc ou de Jésus-Chrit que c’en était fini de cette série au mercure au chrome. A moinss que vos droits d’auteur après une trentaine soient déjà épuisés, là…, on dit pas… hein ! mais le boulot serait déjà pas mal prémâché… si bien que la rdl serait en droit de demander une part du gâteau.
Bàv.

J J-J dit: à

@ Bien déguster bien habillé, c’est autrement agréable que de « manger » en tenue de plage
Evidemment, ça concorde mieux gracieux, et facilite la digestion distinguée. Le prolétariat en est convaincu.

Jazzi dit: à

Aucun vide, mais faut-il qu’une page soit définitivement tournée, JJJ ?
Isabelle G. vient de m’annoncer que « Le goût de la nage » est prévu pour l’été 2023…

Jazzi dit: à

aucun bide…

Jazzi dit: à

Je ne pouvais pas laisser passer le 777e commentaire !

et alii dit: à

LE DU LEVANT
Accueil › Les îles › Le Levant
Cousue comme ses sœurs de criques rocheuses et de garrigue touffue, l’île du Levant cultive sa réputation de beauté rebelle. Si le Levant ne fait pas partie du parc national de Port-Cros, une autre particularité la protège des foules : elle est le berceau du naturisme. Son village d’Héliopolis est une ode au soleil, à la nature et à la contemplation.
ils ne promettent pas le nirvana,mais je connais une habituée qui se ramène toujours un adepte

closer dit: à

Bon ou pas bon « Les nuits de Mashad » JB? T’es pas clair…

et alii dit: à

et j’ai fait du ski nautique en corse

closer dit: à

Bon ou pas bon « Les nuits de Mashad » JB ? T’es pas clair…

et alii dit: à

Les plages de la Corse du Sud sont différentes de celles du nord. Le golfe de Porto-Vecchio offre quelques-unes des plus belles plages de la Corse : Palombaggia, Santa-Giulia et Rondinara sont les plus réputées. Le golfe d’Ajaccio est également très riche avec la plage du Capo di Feno dans un écrin de verdure et la plage de Mare e Sole à Pietrosella
c’est là que j’ai fait du ski! splendide expérience

et alii dit: à

ne faites plus pipi dans les piscines:
« Des chercheurs, des associations et même des entreprises s’intéressent à l’urine humaine comme alternative plus écologique aux engrais chimiques. Pour la première fois en France, un quartier entier de Paris va être équipé de toilettes spéciales pour collecter l’urine et en faire du fertilisant.

D. dit: à

Jazzi dit: à
D. tu ne vas pas remplacer mon ami Hector, qui me reproche de me balader en bermuda à Paris !
Il dit que je manque de dignité…

J’espère que tu vas vite corriger ça. Ce n’est pas une question de dignité mais tout simplement de maintien.

Jazzi dit: à

Plutôt bon, mais moins surprenant que « Border », closer.

et alii dit: à

Dans une interview exclusive au Wall Street Journal, Michael Phelps, l’athlète olympique le plus décoré de tous les temps, a annoncé cette nouvelle : les gens, à l’occasion, font leurs besoins dans la piscine.

Son compatriote nageur olympique Ryan Lochte a fait sensation récemment lorsqu’il aurait déclaré qu’il avait, à l’occasion, uriné dans la piscine; Phelps, cependant, a suggéré que ce n’était pas grave. « Je pense que tout le monde fait pipi dans la piscine », a déclaré Phelps. « C’est un peu une chose normale à faire pour les nageurs.

Jazzi dit: à

« J’espère que tu vas vite corriger ça »

ça fait plus de quarante ans que je porte, l’été, des bermudas à Paris. Et je n’ai aucune raison de changer mes habitudes !

D. dit: à

Tu fais comme tu l’entends, Jazzi. Ce n’est qu’une question de maintien.

JC..... dit: à

NATURISME

Faire du naturisme à Paris ! Dans un restaurant !…

Paris, la Ville des Rats !

Faut pas être con pour faire du naturisme sans la Nature ?

et alii dit: à

Le poète latin Horace, au 1er siècle av. J.-C., annonce: « L’heure viendra, mon enfant, où ton corps s’étant formé et ton esprit s’étant mûri, tu nageras, sans liège, en pleine eau ».

Cinq siècles auparavant, le Grec Solon disait déjà: « Les garçons doivent avant toute chose apprendre à nager et à lire ». Tous les Anciens s’accordent sur ce point, et Platon le répète: « un homme qui ne sait pas lire, écrire et nager est mal éduqué ».

En fait, dire de quelqu’un qu’il ne sait « ni lire ni nager » revenait à le traiter d’incapable. Le Romain Suétone, dans la Vie des Douze Césars, dit avec surprise de l’empereur Caligula: « Cet homme, qui apprenait si aisément tant de choses, ne savait pas nager! ».

et alii dit: à

A propos d’Alexandre, citons aussi la légende qui fait de lui le premier explorateur des fonds marins: il serait descendu à plusieurs mètres de profondeur, dans le Golfe Persique, vers 322 av. J.-C. à l’aide d’une cloche à plongeur, la colympha, formée d’un grand tonneau muni de hublots de verre.

et alii dit: à

Chez les Romains, comme son nom ne l’indique pas, l’urinatorétait un plongeur (souvent d’origine phénicienne) chargé de chercher des objets engloutis, d’intervenir sur les navires en difficulté, ou d’aller saboter les navires ennemis, voire d’en percer la coque.

Jazzi dit: à

« le Grec Solon disait déjà: « Les garçons doivent avant toute chose apprendre à nager et à lire ». »

Normal, la Grèce est le pays de la mer !

et alii dit: à

« Le PSG se moque du système, a commencé tranquillement Tebas avant de passer la seconde. On les a attrapés en train de faire pipi dans la piscine. Neymar a fait pipi du plongeoir. On ne peut pas l’accepter. »

Jazzi dit: à

Faire du naturisme sans la Nature c’est comme rester habillé dans un club à partouze, JC ?

Jazzi dit: à

« Neymar a fait pipi du plongeoir. »

Y a pas à dire, on en apprend des choses avec et alii !

et alii dit: à

APR7S HECTOR? ACHILLE ET SURTOUT SKORPIOS:
ne oasis de verdure, un éclat vert sur la mer bleue. Ceux qui s’approchent de Skorpios en bateau nagent parfois vers les deux petites plages clôturées qui permettent aux baigneurs d’effleurer la légende sans pénétrer dans l’enceinte de la propriété. Mis à part les haut-parleurs des bateaux à touristes qui viennent régulièrement brailler l’histoire de l’île et celle de son propriétaire, l’armateur Aristote Onassis, rien ne vient perturber la sérénité du lieu. Mais, il y a quelques semaines, Achille, un ancien marin du « Christina O. », le yacht d’Onassis, devenu chef gardien de l’île, a été convoqué à Athènes, chez un cabinet d’avocats. »
https://www.parismatch.com/People/Skorpios-La-fin-du-reve-d-Onassis-508847

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