Nicolas Bouvier, de Genève à Genève en passant par le reste du monde
Quel beau titre que « La Suisse est folle » ! C’est tellement vrai même si cela ne saute pas aux yeux ni aux oreilles tant tout y paraît calme, apaisé, neutre quoi. Un petit pays dont il suffirait de déplier les montagnes pour voir à quel point il est grand, en fait. Ne pas s’y fier car en dessous, ça bout. Paraît-il car contrairement à la France, cela ne se traduit pas comme ailleurs. Si en France, on conteste, on se met en grève, on manifeste tout le temps, là-bas on vote tous les dimanches. Ils appellent cela la démocratie participative. Il y fait bon y vivre et, mieux encore, bon y mourir. C’est plus reposant mais n’empêche pas que tout dans la vie quotidienne est sujet à taxes et amendes, que les impôts y sont (bien) élevés, que la délation y est encouragée par esprit de civisme, que l’on y est patriote de son canton plutôt que de son pays etc
En fait, le titre de ce nouveau volume signé Nicolas Bouvier (1929-1998) est double : Genève. La Suisse est folle (édition bilingue français/anglais, 107 pages, 14 euros, éditions Héros-Limite). Car les deux sont atteints. Normal pour une ville qui n’a que dix kilomètres de frontière commune avec la Confédération helvétique, contre cent soixante avec la France. Le jour, elle a bien des attraits insoupçonnés (voir ce reportage original). La nuit, elle mérite bien son surnom de Calvingrad.
En 1985, un proche collaborateur de Jean Malaurie le rencontra pour lui proposer d’écrire une socio-anthropologie de sa ville. On rêve encore de ce qu’aurait été ce volume de la mythique collection « Terre humaine » si seulement le projet avait abouti. Les années ont passé et en 1991, Nicolas Bouvier s’est retrouvé dans un amphithéâtre de la University of South California (Los Angeles) à parler de « sa » Genève à lui. Il le fit à la Bouvier, en écrivain cousu par sa ville et décousu par ses voyages, mélangeant les échelles et les points de vue et en privilégiant la réflexion par analogie.
Ceux qui connaissent mal cette histoire y découvriront le rôle central joué par des hommes de foi et de bonne foi (au sens où l’entendait Montaigne), ces théologiens libéraux au XVIIIème siècle, des réformés marqués tant par l’esprit de Descartes que par les sciences naturelles qui encouragèrent un éloge de la nature encore très présent dans la ville (son extraordinaire bibliothèque botanique en témoigne encore). De grandes familles de patriciens protestants, ancrés dans la haute banque genevoise, financèrent le développement de cet esprit. Ce qui permet au passage à Bouvier de remercier Louis XIV pour « la plus grosse boulette » qu’il ait jamais commise en révoquant l’Edit de Nantes. On découvrira également dans ces pages que la Suisse a donné au monde des précepteurs nomades et des nounous de qualité pour l’éducation des progénitures des grandes familles princières européennes.
On connaît les grands genevois : Calvin, Rousseau, Dunant (le fondateur de la Croix-Rouge internationale). Mais on sait moins que la Chaux-de-Fonds à elle seule a donné elle aussi quelques personnalités hors-pair au monde. Bouvier en cite deux : Frédéric Sauser et Charles-Edouard Jeanneret, les deux ayant changé de nom pour se faire connaître (Blaise Cendrars pour l’un, Le Corbusier pour l’autre) ; mais au passage il oublie un troisième enfant de cette même commune du canton de Neuchâtel : Louis Chevrolet qui, lui, conserva son nom pour briller dans la course et l’industrie automobile américaines. Bouvier en conclut que la Suisse est décidément un pays trop petit pour les génies car ils sont trop dérangeants pour« une société compassée ». On ne saurait lui donner tort.
Il y a tant de choses en si peu de pages qu’on ne peut qu’inviter le lecteur à s’y plonger, même si rien n’y est développé car le format de la conférence ne s’y prêtait pas. Dommage car un point m’intrigue qui aurait mérité plus ample commentaire. Bouvier assure en effet que « nostalgie » est un mot inventé à la fin du XVIIème dans une thèse (1688) par un aliéniste alsacien pour désigner le mal du pays des mercenaires suisses combattant sous des couleurs étrangères. Que la nostalgie du paradis perdu de l’enfance soit un thème récurrent de la littérature suisse romande, nul n’en disconvient, les œuvres d’Amiel, Rousseau et d’autres en témoignent. Que le thème y soit obsédant « comme si l’âge adulte était un âge de plomb menant droit au pêché et à la perdition », certainement. Mais en quoi est-ce exclusivement suisse ? En 1522 déjà, « Heureux qui comme Ulysse » dans les Regrets de Du Bellay… Et comme par ailleurs, tout aussi rapidement, Bouvier helvétise l’invention de la pendule à coucou, erreur répandue depuis une réplique fameuse d’Orson Welles dans Le Troisième homme, alors qu’elle revient au Wurtenberg…
Il est vrai que si l’on considère que cette ville et ce pays évoluent dans une folie invisible, alors tout est possible. Bouvier y croit avec des pages convaincantes sur la passion suisse de l’art brut (ah, la collection de Lausanne !), fêlure dans l’âme nationale qui fait de la Confédération l’un des lieux les plus exotiques qui soient. Il est vrai quand on lit Frisch, Dürrenmatt, Chessex, Walser, ou Mars de Fritz Zorn, et quand on regarde ce que Soutter, Aloïse, Wölfli ont dessiné dans leurs asiles, ont comprend que Bouvier évoque « la démence tranquille et mortelle » à laquelle peut mener « le conformisme pleutre ». Autant dire qu’il ne conçoit pas un instant que ses compatriotes puissent passer pour des êtres raisonnables. Ce qui les rend si attachants. CQFD.
Nicolas Bouvier, je l’avais rencontré à plusieurs reprises pour des entretiens à la radio ou ailleurs. Dès la première fois, je suis tombé sous le charme. D’abord celui de ses livres, ensuite sa voix, son sourire, son regard et surtout ce que d’autres appelleront selon les cas une éducation, une courtoisie, un respect de l’autre, de la politesse, que sais-je encore, toutes qualités qui s’exprimaient parfaitement dans son savoir-vivre. Car Nicolas Bouvier savait vivre. Ses récits en témoignent, qu’il s’agisse de Chronique japonaise, Le poisson-scorpion, Le dehors et le dedans, Le journal d’Aran et d’autres lieux, sans oublier bien sûr L’Usage du monde, indispensable bréviaire pour une vie au moins. L’Echappée belle, publié à Genève chez Métropolis, était un recueil de textes épars un peu décoiffé et lunaire comme lui mais d’où se dégage un charme inouïe. Il ne s’y montrait pas travel writer ni écrivain voyageur, ni même étonnant voyageur, appellation baudelairienne devenue désormais des labels pour festivals.
Bouvier, ce serait plutôt un maître à déambuler. un pérégrin, l’ambassadeur le plus pur de la Suisse nomade. Un homme doux et calme mais qui souffrait de claustrophobia alpina depuis son plus jeune âge. Il racontait que la calamiteuse météorologie de Genève sa ville natale, avait favorisé très tôt des lectures intensives. Elles lui donnèrent très vite l’envie de déguerpir le plus loin possible du jet d’eau. Il disait aussi qu’on part pour fuir ce qu’on ne peut que fuir… :
«… des lieux, des familiers, des raisons qui nous chantent une chanson si médiocre qu’il ne nous reste qu’à prendre les jambes à notre cou, on part pour s’éloigner d’une enfance, pour ne pas occuper la niche que les autres déjà vous assignent, on part pour ne pas s’appeler Médor ».
Voilà ce qu’écrivait Nicolas Bouvier et qui retentit encore comme une leçon de vie. On en retrouve encore la trace et l’esprit dans l’album Les leçons de la rivière (Zoé/JPM guides, 2006) co-signé avec le photographe Françis Hoffmann. L’héroïne en est la Verzasca, une rivière du Haut-Tessin qui se jette dans le lac Majeur qui se jette dans le lac Majeur, une rivière à laquelle Bouvier trouvait un talent fou, enchâssée dans une vallée de pierres calligraphiées. Lire Charles-Albert Cingria en roue libre(Editions Zoé, 2005), c’est lire deux livres en même temps : l’un sur Cingria, l’autre sur Bouvier. Il n’est pas indispensable d’être Suisse pour apprécier ce précieux traité de l’art de circuler. Avec trois mots pour devise : « Un mètre carré, et l’univers ».
« Je pense à ces clameurs lamentables qui, dans les civilisations primitives accompagnaient chaque soir la mort de la lumière, et elles me paraissent tout d’un coup si fondées que je prépare à entendre dans mon dos toute la ville éclater en sanglots. Mais non. Rien. Ils ont dû s’y faire ».
Nicolas Bouvier a passé sa vie à prendre son temps en bourlinguant à travers le monde, en se donnant le suprême luxe du temps, non par goût des pays lointains, de l’exotisme ou que sais-je encore. Non, ce qu’il recherchait partout dans le monde, c’était la liberté intérieure et la légèreté. Il se disait lorsqu’il les aurait trouvées, il aurait enfin acquis une forme de sagesse. Elle existe bien cette Suisse qui a la bougeotte, vagabonde, à mille lieux de son poncif, petit morceau d’Europe figée dans les conventions bourgeoises et la rigidité calviniste. Nicolas Bouvier assurait qu’il y avait une vraie violence dans la Suisse à condition d’oser la regarder. Le suisse nomade le fascinait. Il le considérait comme l’archétype de l’autre coté de la montagne. Au fond, si nous ne cessons tous autant que nous sommes de nous poser une seule question tout au long de notre vie, Bouvier lui aura passé la sienne à se demander :
« Mais qu’est-ce qu’il y a de l’autre coté de la montagne ? »
Quelque chose de mieux et de meilleur mais on ne le voit pas. Il a été partout, longtemps. Il y a d’ailleurs croisé plus de Suisses qu’il ne l’imaginait. Avant, les Suisses voyageaient pour fuir la misère, aujourd’hui parce qu’ils ont les moyens de voyager. Mais à San Francisco par exemple, il a constaté l’importance de la colonie suisse en découvrant qu’elle comptait trois sociétés de chant rivales. Aujourd’hui Nicolas Bouvier repose dans le cimetière communal qui jouxte sa maison de Cologny, à huit kms de Grand-Lancy où il était né, dans le canton de Genève. Peut-être avait-il enfin trouvé l’harmonie du monde : elle était en lui.
(Photos Nicolas Bouvier – en toit cas pour la première et la dernière car pour les autres, il pourrait s’agir d’un homonyme…)
1 609 Réponses pour Nicolas Bouvier, de Genève à Genève en passant par le reste du monde
il reviendra > il reviendra en vogue
https://www.youtube.com/watch?v=iy6wryJMwVU
Titre contemporain de L’usage du monde ; l’air du temps de 63
Quelques minutes qui valent toutes les oeuvres complètes de tous les hamlets de la « musique » atonale du XXe siècle:
l’Andante du Concerto pour piano nº 2 de Chostakovich, avec la brésilienne Cristina Ortiz:
Merci de vos réponses Clopine (la phrase de Ponge attribuée à Breton n’était pas de votre fait) et Jazzi.
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Mélomanes.
« Widor expliqua qu’il tentait des expériences musicales sur les animaux. Il avait promené un orchestre au Jardin d’Acclimatation. Le rhinocéros fonçait sur la grosse caisse. Les phoques adoraient tout, sauf le jazz ; leurs goûts allaient surtout à la musique ancienne ; aussitôt, ils devenaient rêveurs… Wagner faisait hurler les loups, les renards, les chacals. L’éléphant estimait Gounod. Le crocodile, lui, c’était le mélomane par excellence, l’habitué des concerts Colonne ; sa passion pour l’orgue était telle que Widor en avait ramené un à domicile, afin de lui jouer du Bach. À part les araignées qui manifestent volontiers leur penchant pour les clairons, les insectes se montraient indifférents aux orphéons militaires. »
– – – – –
Je suppose que quelqu’un a déjà mis en lien l’ouverture de Guillaume Tell, et notamment son Ranz des vaches.
Je n’ai pas trouvé la version (ou plutôt le hautboïste) que je cherchais pour ce dialogue flûte-cor anglais (l’allegro vivace est en prime)
https://www.youtube.com/watch?v=6y7tjxii2y4
Fiat? Lux?
La meilleure interprétation que je connaisse de l’ouverture « Guillaume Tell »:
https://www.youtube.com/watch?v=qOofwWT3Edc
Personne fait comme ce vieux sorcier de Karajan, après les premières gouttes de pluie et l’extraordinaire crescendo, éclater l’orage avec autant de tension, intensité et puissance (à partir de 2 min 55).
La fin montre aussi la fabuleuse machine à faire de la musique qu’était son Berliner Philharmoniker.
La première apparition de cet instrument de torture remonte au début du XVIe siècle. En 1596 la première image du piano (ou orgue) à chats apparaît, des centaines d’années avant l’invention du véritable piano. Le dessin est tiré du livre Emblemata saecularia: mira et iucunda varietate saeculi huius mores ita exprimentia ut sodalitatum symbolis écrit par JeanThéodoredeBry, graveur sur cuivre et éditeur allemand.
Un instrument thérapeutique
Un demi-siècle après la première apparition iconographique de cet instrument mystérieux, l’orgue à chats fait une forte impression dans le domaine thérapeutique. Une légende raconte qu’un prince italien a subitement été guéri en voyant l’image de ces chats « musiciens ».
https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/la-legende-du-piano-chats-le-plus-sadique-des-instruments-1392
Plus récemment, cette légende a inspiré le court-métrage The cat piano, sorti en 2009 et primé au festival d’Annecy. Le film d’animation invente une ville de chats musiciens où rôde un humain maléfique qui enlève les chats pour concevoir l’atroce piano à chats et jouer une symphonie de miaulements sordides.
lux Interior
https://www.youtube.com/watch?v=xBTagCdKVyA
Architecture :
@Soleil vert – 16h03
Grand merci pour ce lien qui fait écho au twit de Passou. Je n’avais pu écouter cette rediffusion.
(Genève, décidément, nous réserve bien des surprises…)
Passou avait déjà évoqué dans un beau billet Jean Starobinski (« L’usage de la beauté du monde » le 4 août 2016) à propos de son essai L’Encre de la mélancolie et dans un autre plus récent, lors de l’annonce de sa disparition :
http://larepubliquedeslivres.com/pour-saluer-jean-starobinski/.
Maintenant, grâce aux rediffusions de l’été, c’est un entretien où J.Starobinski, face à A.Finkielkraut, présente deux essais : Accuser et séduire sur Jean-Jacques Rousseau et «Diderot. Un diable de ramage».
Quel feu d’artifice. Ils sont aussi brillants l’un que l’autre et tellement paisibles. Voilà une vraie conversation comme on en rêve.
Rousseau en colère est étonnant !
Rappelons les termes qui lui venaient à l’esprit en écrivant à Mme de Warens : « Je tiens au cul et aux chausses des gens qui m’ont fait du mal ; la bile me donne des forces et même de l’esprit et de la science : La colère suffit et vaut un Apollon. »*
Diderot n’est pas en reste !
Une phrase, tirée du Neveu de Rameau annonce la couleur : «J’ai un diable de ramage saugrenu, moitié des gens du monde et des lettres, moitié de la halle.» L’aveu suggère à Starobinski son joli titre : Diderot. Un diable de ramage.
«Autant d’hommes, autant de cris. […] Combien de ramages divers, combien de cris discordants dans la seule forêt qu’on appelle société. »
Comme l’écrit Yves Stalloni à propos de cette émission « Répliques » sur France Culture, où Alain Finkielkraut recevait donc Jean Starobinski :
« En marge de ces deux livres, on pourrait, pour justifier l’intérêt de cette publication conjointe et du rapprochement entre Rousseau et Diderot, reprendre cette proposition développée au micro de Finkielkraut : Rousseau recherche des totalités ; il aspire, tout seul, à fonder des systèmes, à s’assurer la maîtrise d’un sujet, à bâtir un ensemble qui en épuise la matière. Il est fils d’horloger.
À l’inverse, Diderot est l’homme du discontinu, du rebond, de l’improvisation, d’une pensée vagabonde réfractaire aux agencements académiques. Il virevolte, papillonne et tranche dans le vif. Il est fils de coutelier. On échappe difficilement à son ascendance. »
*L’indignation fait jaillir le vers !
Juvénal (satire I, v. 79), brûlant d’écrire contre la corruption des mœurs de son temps, débute ainsi : Si natura negat, facit indignatio versum (Si la nature ne m’a pas fait poète, l’indignation fera jaillir le vers).
Boileau, dans sa première satire, a paraphrasé ainsi Juvénal :
« [..]Et quel homme si froid ne serait plein de bile
A l’aspect odieux des mœurs de cette ville ?
Qui pourrait les souffrir ? Et qui, pour les blâmer,
Malgré Muse et Phébus n’apprendrait à rimer ?
Non, non, sur ce sujet, pour rimer avec grâce, il ne faut point monter au sommet du Parnasse ;
Et sans aller rêver dans le double vallon,
La colère suffit, et vaut un Apollon.[…] »
Juvénal s’attaque à la corruption de son siècle, ce sont les mauvais poètes qui échauffent la bile de Boileau. Et Rousseau le citant s’attaque à la corruption du sien.
Une piste à suivre dans les lectures d’été…
François de Rugy avait mis toute la gomme : quand on peut se le permettre impunément, pourquoi se limiter bêtement ? Sauf que de tels excès au détriment de la République, eh bien un jour vient où il faut payer l’addition. Et là c’est beaucoup moins festif. Tous les citoyens deviennent « gilets jaunes » devant une telle infamie. La révolution siffle aux oreilles des coupables surpris les mains dans le pot de confiture :
« Sur la table des salons de l’hôtel de Lassay, résidence de la présidence, ont été servis des homards géants, du champagne et des vins de la cave de l’Assemblée – du Château Cheval Blanc 2001 estimé à 550 euros la bouteille ou du Château d’Yquem 1999, estimé à 265 euros. »
Puisqu’on a écrit sur Marta Argerich, je me hasarde. Les comparaisons entre pianistes sont tellement futiles, mais je partage une déception à propos de M.A.. Peut-être est-elle trop douée. (Elle aurait commencé ses journées par la Toccata de Schumann…). J’aurais voulu qu’elle fasse au moins un enregistrement mythique comme il en existe par d’autres.
un enregistrement mythique comme il en existe par d’autres.
Pour cela, il y a Aretha Franklin in Amazing Grace, Los Angeles église Baptiste.
Je vis, je meurs, je me brûle et me noie
J’ai chaud extrême en endurant froidure
Griveaux, De Rugy et la clique.
Ce qui marche c’est l’adoubement. La haute fidélité et la servilité.
Pour le.reste.c’est à l’identique. Ils finiront seuls et haïs.
Comme Tibère à Capri.
Les dictateurs.
Oui, Rose, « Ruerunt in servitum… »
Le summum de la connerie réactualisé :
Vouloir se mettre au niveau des Gilets Jaunes.
« Sauf que de tels excès au détriment de la République, eh bien un jour vient où il faut payer l’addition. »
Il conviendra de s’entendre sur qui paie l’addition.
En macronie, sont du genre flambeurs.
« CE VIEUX SORCIER DE KARAJAN » (pablito le 11 juillet 2019 à 0 h 03 min)
ou essai d’analyse selon Bourdieu des représentations du capital culturel en 2019.
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« ce vieux sorcier de Karajan », que nous dit cette expression quelque peu ampoulée et précieuse ?
s’il est un personnage appartenant au décor de la musique classique dont peu, même les moins enclins à écouter cette musique, ignorent l’existence c’est bien Herbert von Karajan.
ce chef d’orchestre des plus célèbres incarne une tout une époque, tout un style inspiré par un mélange entre l’opéra italien et la grosse Berta deutsch quality du répertoire musical romantique allemand.
Avec une identité bien marquée, aujourd’hui quelque peu dépassée (cf nouvelles propositions baroques ont démontré que ses choix pour les symphonies et autres messes de Mozart jouées comme s’il s’agissait de l’Or du Rhin n’étaient pas forcément d’une grande subtilité, certains se demandant même si cette notion de subtilité ne lui étaiet pas totalement étrangère).
Donc voilà, Herbert von Karajan, un chef d’orchestre que tout le monde connait plus ou moins, au moins de nom.
du coup pourquoi ajouter à son sujet cette formule lourdingue, kitsch et ampoulée de « ce vieux sorcier » – qui en plus ne veut rien dire sinon dire quelque chose que nous allons maintenant analyser de près en suivant une approche bourdieusienne.
première question : qui parmi ceux qui fréquentent ce blog auraient pu utiliser une pareille formule ? certainement pas renato, ni Edel, ni Court, ni X, ni pas mal d’autres, disons que les seuls qui en seraient bien capables seraient Clopine, chaloux et éventuellement passou (il nous a déjà fait des coups similaires).
pourquoi par exemple renato n’emploierait jamais une formule aussi vulgaire : « ce vieux sorcier de Karajan », parce que pour renato ce capital est acquis, ils est ingéré, digéré, il n’est pas juste un vernis et donc il n’a pas besoin de recourir à ce type de formulation langagière de type performatif (en disant que c’est un sorcier je vais en faire un sorcier) et visant à démontrer quelque chose de soi (moi j’ai vu que type est un sorcier).
de plus ce langage ampoulé autant qu’inutile vise à créer cet entre soi où les codes sont partagés à priori avec son duettiste chaloux : « lui il sait de quoi je veux parler », dans la foulée l’autre aurait dû partir dans une envolée du genre : « ah oui quel grand sorcier en effet ! ». Cette approbation mutuelle servant à les conforter dans ce qu’il imagine relever d’une exception, sauf que cette exception se crée elle-même par le langage.
Comme le rappelait à juste titre Clopine, Bourdieu s’est pas mal servi de Proust, justement parce que Proust épingle cette sottise langagière dans la bourgeoisie arriviste de son époque. Si Proust faisait dire à Mme Verdurin « ce grand sorcier Karajan » cette façon d’épingler ce langage « nouveau riche de la culture » ne pouvait que réjouir Bourdieu dans la mesure elle dénonce une chose qu’il ne pouvait pas connaitre compte tenu de ses origines sociale : qu’un capital culturel peut aussi reposer sur du vent.
un autre auteur chez qui l’on pourrait retrouver cette formule « c vieux sorcier de Karajan » c’est bien sûr Flaubert. Lui si prompt à sauter sur tout ce qui pouvait révéler la sottise, on retrouve l’équivalent de ce type de formule chez presque tous les personnages qu’il veut dégommer parce qu’ils représentent ce qu’il voulait dénoncer : la bêtise, une expression « ce vieux sorcier Karajan », pour Flaubert, c’est du pain béni.
voilà, je pense que nous reviendrons là-dessus parce qu’il y a d’autres expressions du même tonneau qui valent aussi leur pesant de cacahouètes.
En voiture Simone.
« Souvent sale, polluante et toujours en panne, la voiture de Gaston Lagaffe avait l’habitude de rouler moins vite que certains piétons.
La liste des inventions ajoutée à cette fausse Fiat est impressionnante : Gaston y a monté un gazogène à essence, un chauffage qui récupère les gaz d’échappement, un aspirateur de neige intégré à l’habitacle, un airbag géant et des ceintures de sécurité connectées aux roues ! »
http://www.envoiturecarine.fr/2014/la-fiat-509-de-gaston-lagaffe/
« après les premières gouttes de pluie et l’extraordinaire crescendo, éclater l’orage avec autant de tension, intensité et puissance (à partir de 2 min 55). »
je me permets juste de signaler, juste pour ceux qui ne connaitraient pas cet opéra, qu’on n’entend pas vraiment l’orage éclater, je veux dire on entend juste des notes de musique, l’orage lui, il fait partie de la narration, ça fait partie du livret, de l’histoire qu’on nous raconte.
du coup si un jour vous allez écouter cet opéra, vous n’avez pas besoin de prendre avec vous un imperméable ou un parapluie, ou un paratonnerre ou une assurance spéciale contre la foudre.
l’Andante du Concerto pour piano nº 2 de Chostakovich, avec la brésilienne Cristina Ortiz:
Pablo, est-ce que tu connais la version de Kraïnev? A mon avis, la plus aboutie.
« après les premières gouttes de pluie et l’extraordinaire crescendo, éclater l’orage avec autant de tension, intensité et puissance (à partir de 2 min 55). »
je le précise juste parce que la même musique aurait pu servir à décrire la bataille de Waterloo, auquel cas l’autre zouave nous aurait dit qu’il entendait la charge de la cavalerie et le bruit des canons.
qu’on soit bien d’accord il faut pas avoir peur ça reste juste de la musique.
d’ailleurs même, si vous n’aimait pas les orages, que vous avez peur de la foudre, vous pouvez fermer les yeux et imaginer que la charge de la cavalerie dans un western avec John Wayne, je veux dire si vous préférez les westerns à l’histoire de la Suisse.
Du coup si un jour vous allez écouter cet opéra, vous n’avez pas besoin de prendre avec vous un imperméable ou un parapluie, ou un paratonnerre ou une assurance spéciale contre la foudre.
Évitez aussi d’emmener à cette représentation ce pauvre Hamlet qui vous fera C… toute la soirée.
Chaloux dit: 11 juillet 2019 à 7 h 29 min
alors ça c’est pas du jeu, c’est comme le Ravel par Richter : vous utilisez la liste des propositions de YT qui défile sur la droite !
sérieux vous n’allez faire comme amazon ou quand on achète un cd on reçoit toutes les offres du genre :
« si vous avez aimé le concerto 2 de Chostakovich par Ortiz vous allez aimer celui de Vladimir Krainev »
Chaloux dit: 11 juillet 2019 à 7 h 31 min
non mais chaloux reconnaissez que c’est débile de dire « on entend éclater l’orage » alors que tout le monde voit sur scène qu’il y a une tempête.
même une maitresse de maternelle ne prend pas les gamins pour des imbéciles à ce point !
reconnaissez que c’est à mourir de rire quand même.
soyez honnête chaloux, vous allez à l’opéré voir Guillaume Tell, et dans le dernier acte quand le bateau est pris dans la tempête que ça pète de tous les côtés vous avez un abruti à côté de vous qui vous dit : « écoute la musique on entend l’orage ».
non mais sérieux chaloux : qui fait ça ?
tu imagines la discussion avec Rossini : « et là vous avez voulu faire entendre l’orage ? » et l’autre qui répond « non, là j’ai voulu faire entendre une partie de golf, c’est l’ambiance au country club de Lausanne »
hamlet dit: 11 juillet 2019 à 7 h 36 min
Tête de con d’Hamlet, tu le donnes le lien du 2e concerto par Kraïnev? Il n’existe pas.
Chaloux dit: 11 juillet 2019 à 7 h 45 min
d’accord je vais vérifier, mais reconnaissez que vous avez fait le coup pour Richter, non ?
et attention à vous : je vais vérifier tous les prochains…
Ducon de Hamlet, je n’ai pas cité Richter.
si c’est pas toi c’est l’autre
quant à l’ouverture de Guillaume Tell la meilleure version, de très loin c’est celle-là.
parce que là, il faut surtout bien regarder à 3mn50 (comme dirait l’autre imbécile), au moment où l’orage commence, tout est dit ! rien à ajouter !
c’est divin, la totale perfection, ah ce vieux sorcier Lantz tout démarre à 3mn50 :
Il est l’heure d’aller te recoucher, Hamlet. Gros dodo!
Hamlet, représentez vous l’apocalypse et ses fracas d’enfer, des déferlantes diaboliques, le ciel obscur zébré d’éclairs, l’air empli d’électricité et d’un vacarme incroyable. Là vous joignez l’orage qui souvent accompagne la tempête, avec la fureur des vents déchaînés, faudrait demander à un marin quel bruits sont produits par l’événement météorologique, fracas, hurlements, gémissements,sifflements, feulements, battements, systole et diastole en arythmie,un deluge de sons ahurissants et terrifiants en plus de l’intempérie.
Ce qu’il fallait écrire (malheureusement, la suite est réservée aux abonnés):
8h13 vous avez raison, c’est comme son frère !
du Château Cheval Blanc 2001 estimé à 550 euros la bouteille ou du Château d’Yquem 1999, estimé à 265 euros. » Delaporte.
Estimation ne vaut pas expertise, voire contre expertise!
C’est comme le prix la truffe, sujet à variations. 😉
il n’existe pas:méfiezvous, on m’a fait le coup 2fois:ah c’est une budse ce type, sans esprit ,le vrai beauf!
bonne journée
« Finalement, ce ne sera pas Daniel Auteuil mais Gérard Depardieu qui incarnera le commissaire Maigret »
Merci Passou de nous indiquer le Maigret qui fera l’objet de cette adaptation, « Maigret et la jeune morte ». J’aurais préféré Auteuil à Depardieu, je ne sais pas pourquoi. Je n’ai pas lu ce Maigret, je ne sais ce qu’il vaut. Il y a une fiche Wikipédia qui donne du coup envie de le lire. Un fait divers d’une banalité navrante : une jeune fille d’un milieu très modeste qui est assassinée pour des motifs stupides. Qui jouera la jeune fille ?
une buse
Sarah, à mon avis,la contre expertise dans le cas du vin et d’ailleurs l’expertise ne sont pas envisageables. Il ne s’agit toujours que d’une estimation puisque pour en juger sans aucun risque d’erreur il faudrait pouvoir déguster et comme ces vins sont rares, les bouteilles peut-être orphelines, l’estimation s’appuie vraisemblablement sur une trace historique. Je vais chercher sur quels documents s’il y en a s’appuient les oenologues pour garantir l’exception d’un vin de collection.
Sarah, l’estimation touche à la valeur commerciale, l’évaluation pratiquée par des experts approche de la qualité supposée des vins qu’il faut étant donné le prix des ventes garantir. Le lien donne une idée du travail des experts
Un avis éclairé sur Amazon à propos de ce Maigret, qui a été adapté notamment pour la TV anglaise, ainsi que pour la française avec l’inénarrable Jean Richard :
« Un des plus aboutis des romans de Simenon mettant en scène Maigret. L’enquête est très bien exposée et la méthode du commissaire – si toutefois on peut parler de méthode – s’expose ici de manière particulièrement lumineuse. Après avoir collecté des informations décisives, Maigret, aidé par son fidèle adjoint Lucas, devancé un moment toutefois par le zélé inspecteur Lognon, part sur les traces d’une jeune femme retrouvée assassinée dans un square à Paris. Quel périple dans les rues de la capitale, le soir fatal, a-t-elle suivi ? Quelles motivations l’ont guidée tout au long de ses déambulations nocturnes ? Maigret ne tardera pas à découvrir le coupable pour avoir réussi à se glisser dans la peau du personnage, ce à quoi Lognon ne peut pas parvenir, faute d’empathie, ou par excès de zèle justement.
Cet épisode paru initialement en 1954 a été adapté à l’écran pour la télévision en 1973, avec Jean Richard, François Cadet, l’inénarrable Ginette Leclerc, dans le rôle d’une loueuse de vêtements, et Christine Laurent dans celui de la victime. »
Consultez la version en ligne
Mediapart
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L’ALERTE DE MEDIAPART
Rugy: les contribuables ont aussi enjolivé à grand frais l’appartement du ministre
PAR FABRICE ARFI ET MARINE TURCHI
Après les somptueuses réceptions sur fonds publics des époux Rugy, Mediapart révèle que le ministre de l’écologie, numéro 2 du gouvernement, et sa femme ont fait réaliser plus de 63 000 euros de travaux, payés par le contribuable, dans les appartements privés du ministère. Face à ces travaux de confort, dont un dressing au coût exorbitant de 17 000 euros, le couple a fourni des réponses pour le moins alambiquées.
@bérénice,
L’estimation, c’ est gratuit, l’ expertise c’est payant et souvent assermentée ( lorsqu’un juge le requiert au tribunal par exemple ) pour retrouver le liquide précieux, c’est trop tard, il est ingurgité. Il serait étonnant qu’un juge demande à boire de telles bouteilles, la justice n’a pas les moyens de se payer de telles splendeurs.
Quelques indications du prix du marché avec à droite les appréciations des œnologues patentés (cliquez dessus et lisez.
Ce site est top sérieux mondial dans la profession et le patron est un ami ;).
https://www.millesimes.com/liste.html?pageType=affaires_amateurs&filter%5B0%5D=etiquette&filter%5B1%5D=niveau&filter%5B2%5D=fin_de_loge&pn=20&o=2&d=1&p=14
Lognon ne peut pas parvenir, faute d’empathie, ou par excès de zèle justement.
bonne psychologie :la RDL devrait en prendre de la graine
1500 handicapés sont dans un état comparable à celui de Vincent Lambert.
A qui le tour?
Vont-ils avoir leur peau un par un comme ils ont eu la sienne?
et que nos inspecteurs évaluent la table au niveau d’une de nos distinctions,le guide rouge lemonde
c’est Clopine qu’il faut visiter,elle saura répliquer,avec les preuves
Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un Maigret au cinéma. Il est dommage qu’Auteuil se soit désisté. Je me demande aussi si le choix de Patrice Leconte est adéquat. Quelle atmosphère va-t-il rendre ? Ne fera-t-il du roman qu’une simple illustration ? C’est plus un faiseur qu’un vrai cinéaste, avec un univers. Je suis inquiet. Et Depardieu en Maigret, cela risque d’être énorme, peut-être trop ? Je suis inquiet. Je ne sais si j’irai voir ça au cinéma. Je regarderai ce qu’en diront les critiques. Et puis je vais commencer par lire le roman. Simenon, on aura beau dire, c’est fait pour être lu, avant tout. Cette rage de faire des adaptations de romans pour le cinéma !
A qui le tour?
Un verre d’ Yquem et ça repart!
Il va falloir rajeunir un peu Depardieu. Le faire maigrir. Maigret, c’est certes un gros plein de bière, qui raffole de la choucroute, mais quand même. Depardieu va forcer sur la choucroute, la bière, le calva, etc. (avec un point, Passou, svp !).
un moyen pour les belges de récupérer Depardieu ?
rappel : en Belgique il n’y a pas d’isf, ni d’impôt sur les plus values, et les droits de succession sont quasi nuls.
A propos du point qui termine l’abréviation « etc. », cf. Grévisse :
« Le point indique la fin d’une phrase. Il se place après un mot écrit en abrégé. » (§ 2757)
Depuis fin 2018, le monde des Muscle car connaît une vraie révolution. Aujourd’hui Charge Automotive, une marque britannique, ajoute sa pierre à l’édifice en dévoilant une Mustang électrique. Un bijou mêlant design culte et consommation plus écologique.
Pour beaucoup, conduire une Mustang est un rêve. Cependant, malgré sa renommée, la voiture est souvent inaccessible car trop chère et très gourmande en essence. De plus en plus d’entreprises cherchent donc à moderniser ce modèle ainsi que l’ensemble des Muscle car. Charge Automotive en fait partie. Il y a peu, l’entreprise a présenté sa Ford Mustang modifiée. Celle-ci a en effet une particularité : sous son châssis d’époque, on trouve un moteur électrique.
et alii : c’est quoi cette histoire de grève des femmes en Suisse ?
continuez donc comme ça de faire les malines si vous voulez que les femmes soient obligées de faire deux ans de service militaire comme les mecs pour apprendre à obéir et respecter la loi !
Passou n’a toujours pas rectifié, et enfin mis un point après « etc » au premier paragraphe de cette note. C’est pourtant une coquille indéniable, et même une faute d’orthographe !
– Hier soir, vers minuit, un petit bébé est resté seul sur la scène, à plat ventre, avant que le rideau ne tombe. Il a bien failli pleurer mais il avait un jouet, il le regardait, et fut étonné de recueillir tant d’applaudissements.
Sur cette derière vision de la messe pour les vivants, j’ai dormi, apaisé et heureux comme rarement.
(c/° R. Pichon/R. Castellucci/ensemble Pygmalion… dans un Requiem transfiguré à Aix… Un moment de grâce, si rare sur l’Arte).
Voilà le roman de Simenon dont il est question, Delaporte.
https://www.amazon.fr/Maigret-jeune-morte-Georges-SIMENON-ebook/dp/B0088DBL3Q
La Marseillaise que Gainsbourg avait adaptée en reggae portait le titre « Aux armes, et cetera ». Gainsbourg avait en effet remarqué que sur le manuscrit, Rouget de Lisle avait écrit « et cetera » pour ne pas répéter sans cesse le refrain « Aux armes citoyens ». L’abréviation de « et cetera » c’est « etc. » avec un point. Passou devrait corriger.
Passou, quand vous aurez le loisir de passer par ici, il vous sera sans doute loisible de corriger et de mettre enfin un point final à votre « etc » qui conclut le premier paragraphe de votre texte, afin d’avoir la bonne orthographe qui est « etc. ». Merci d’avance.
Sarah, nous ergotons sur un point de vocabulaire. Pour le reste , je rencontre quelques difficultés à relier les contenus à votre raisonnement débouchant sur un juge ( si vous pouviez développer afin que je saisisse votre cheminement), je m’en tenais au domaine du vin , des vins rares et chers nécessitant le travail d’experts oenologues. Le Estimer :
https://fr.m.wiktionary.org/wiki/estimer
C’est étonnant, est estimée la valeur commerciale et sont évaluées après expertise les qualités gustatives du vin alors que évaluer renvoie à la valeur. Valeur peut lui meme renvoyer à l’estime ou au commerce. On tourne en rond.
hamlet,c’est vous qui apprenez le norvégien, je croi;pour vous perfectionner, il faut aller là bas;ils ont surement des restes de pratique des jeux et c’est nous qu’on va gagner:
En 2018, les archéologues ont exploré la ville de Bergen en Norvège. Alors qu’ils creusaient dans le district de Vagsbunnen, ils ont trouvé un cube en bois à côté d’une rue médiévale. Puisque chaque côté du cube avait des points, le cube a été identifié comme un dé. A Bergen, on avait trouvé plus de 30 dés de l’époque médiévale, si bien que personne n’a été étonné — au début. Mais très vite, les chercheurs ont remarqué que le dé n’était pas normal. Cet artefact datant de 600 ans, manquait de côtés pour le 1 et le 2. Il y avait des côtés avec des 3 à 6 points, et à la place du 1 et du 2, il y avait un 4 et 5 en plus… Cette zone a
https://dailygeekshow.com/artefacts-archeologiques-medieval/3/
Janssen J-J dit: 11 juillet 2019 à 10 h 19 min
????
sérieux ? ça vous a plu ? vous avez aimé ça ? cette mise en scène ? ces partis-pris ?
le fait même de mettre en scène ce Requiem ?
par le saint Sanctus et l’agnus dei on marche sur la tête !
Imaginez Depardieu dans une fiat topolino ! Ne ferait-il pas un merveilleux Nicolas Bouvier ?
folie
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53439.html
Si vous ne l’avez pas lu, Sarah:
« Ces spécialistes aguerris des évaluations de caves autant que des authentifications de bouteilles mettent leur connaissance approfondie du marché au service de leurs clients amateurs, collectionneurs ou professionnels, qu’ils soient vendeurs ou acheteurs.
Pour chaque bouteille qui passe entre leurs mains, les experts de Baghera/wines garantissent la traçabilité et l’authenticité, ainsi que des conditions optimales en matière de sécurité, de transport et de stockage. »
Cela rejoint ce que je supposait de cette approche des qualités des vins passibles d’enchères tres chères.
, je crois
Supposais. Correcteur.
j’espère que pablito ne l’a pas regardé sinon il va nous sortir que dans le Lacrymosa on entend les gens se jeter par la fenêtre…
c’est pas possible, il faudrait retrouver le sens du sérieux, de la pudeur, on ne peut pas laisser faire tout et n’importe quoi, c’est pas possible.
on ne peut pas mettre en scène un Requiem, et si les gens perdent les pédales il devrait y avoir un loi qui l’interdise ! même à Aix en Provence qui est depuis des années la capitale du mauvais goût mozartien.
il y a des choses qu’on ne peut pas représenter et mettre en scène.
quand j’ai regardé ce truc monstrueux j’ai compris pourquoi tant de gens finissent par se convertir à l’Islam.
limite ça donne envie de se convertir à l’Islam et d’interdire la figuration du sacré par le premier imbécile venu !
vous imaginez dans quelle direction toutes ces débilités nous entrainent ?
Aux armes et caetera :
@ hamlet, un fiscaliste te dirais le contraire.
http://marieemmapaoli.blog.lemonde.fr/2013/01/28/la-france-terre-dexil-fiscal-pour-les-belges/
ou alors cela dit quelque chose de notre société ? ce besoin de tout représenter, de tout mettre en scène.
le signe de la disparition de la transcendance, écouter le Requiem ne suffit pas, impossible de trouver une source intérieure pour se raconter l’histoire, et du coup on a besoin de voir sur une scène des gens danser, faire le mort, mourir, parce que si la mort n’est pas imagée sur le plateau elle n’existe pas, la mort n’existe plus, c’est totalement effarant.
» je rencontre quelques difficultés à relier les contenus à votre raisonnement débouchant sur un juge »
😉
Le prix de la bouteille achetée n’est pas forcément le prix de la bouteille revendue.
Souvenez-vous de la vente des bouteilles de vins de l’Élysée par Hollande il y a peu.
Si l’affaire de Rugy passe au tribunal, il sera question peut-être de rembourser la somme des vins bus ( on ne parle même pas des homards!) qui devra être estimée par un expert rétribué par le tribunal.
Est-ce clair? 😉
voyage
https://www.imdb.com/showtimes/title/tt7566518/FR/91440/
Chantal dit: 11 juillet 2019 à 10 h 45 min
génial ! merci !
c’est donc pour ça que Depardieu est parti en Russie.
il faudrait envoyer votre lien à la famille Auchan, si ça se trouve ils ne sont pas courant, et avec un peu de chance ça les ferait revenir en France : leurs impôts nous manquent…
Si vous ne l’avez pas lu, Sarah
Je préfère le boire, Bérénice!
louis de Funès dans « Les aventures de Rabbi Jacob », réalisé par gérard Oury en 1973 (LES FILMS POMEREU / HORSE FILM / AFP)
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franceinfo Culture avec agences
Rédaction Culture
France Télévisions
Mis à jour le 10/07/2019 | 23:09
publié le 10/07/2019 | 19:55
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il y a 11 minutes
DIRECT. Mort de Vincent Lambert : son neveu exprime « son soulagement après des années de souffrance pour tout le monde »
« Et maintenant, Rabbi Jacob, il va danser! » : 46 ans après la sortie du film avec Louis de Funès, un flashmob a réuni mercredi 10 juillet quelques 200 fans qui ont reconstitué la célèbre scène de la danse traditionnelle au coeur du quartier juif de Paris.
Vidéo intégrée
Nathalie Arensonas
@N_Arensonas
Rabbi Jacob, le retour. En attendant Rabbi Jacqueline
81
18:49 – 10 juil. 2019
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Le même prof que Louis de Funès
« Grâce au film et à Louis de Funès, cette danse traditionnelle festive symbolise le vivre ensemble. Au-delà des générations depuis la sortie du film, elle réunit des gens de toutes confessions. Cela me rend fier et heureux », a confié à l’AFP Ilan Zaoui, le chorégraphe du film. Comme il l’avait fait avec Louis de Funès, il a donné mercredi un cours accéléré aux 200 fans, petits et grands, qui participaient au flashmob. Une fois prêts, les participants s’en sont donné à coeur joie, formant une grande farandole.
« La danse n’était pas prévue dans le scénario. Gérard Oury a décidé de rajouter cette scène qui n’a pas été tournée rue des Rosiers, trop petite, mais dans un décor reconstitué à Saint-Denis », a précisé Ilan Zaoui.
« J’ai fait répéter plusieurs jours Louis de Funès aux studios de Billancourt. Il a été un très bon élève d’autant que c’est une danse très physique et donc fatigante », a-t-il ajouté.
Film culte
Dans le film rediffusé régulièrement à la TV après avoir attiré en France près de 7,3 millions de spectateurs en salles, Louis de Funès, alias Victor Pivert, campe un industriel français empli de préjugés racistes, antisémites et xénophobes. Poursuivi par des barbouzes, il se déguise en rabbin pour leur échapper, à la veille du mariage de sa fille.
Parmi les scènes d’anthologie de ce film, celle de la danse traditionnelle hassidique dans le décor de la rue des Rosiers, l’artère centrale du quartier juif parisien, en plein Marais. Victor Pivert, pris pour un vrai rabbin, se retrouve obligé d’entrer dans la danse.
Le film de retour dans les salles et la musique dans les bacs
Le 31 juillet, Louis de Funès aurait eu 105 ans. Ce jour-là, sera inauguré à Saint-Raphaël (Var), non loin de Saint-Tropez, un musée consacré au populaire acteur qui réunit toujours les générations.
Réalisées par Gérard Oury en 1973, Les Aventures de Rabbi Jacob ressortent pour la première fois en version restaurée 4K dans une soixante de salles en France. La bande originale du film, épuisée depuis trente ans, est de nouveau disponible dans les bacs.
ceux qui voulaient voir christiane:
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/rabbi-jacob-200-personnes-reprennent-sa-danse-dans-un-flashmob-a-paris_3530089.html#xtor=SEC-912
En mettant en lien le Ranz des vaches, il s’agissait d’illustrer un des stimuli infaillibles de la nostalgie (selon J-J. Rousseau, si je me souviens bien) et accessoirement de vous faire écouter un peu de cor anglais (parce qu’il n’y a pas que le piano, la guitare, le luth, le théorbe, hein…) Au nom de la diversité (la parité pour les bois ? pas demain la veille. Les pianistes et l’esprit d’équipe …)
Au lieu de cela, je m’aperçois que j’ai remis une pièce dans la machine.
– – – – –
Hamlet, je pensais que vous alliez réagir à propos de Chesterton. D’accord, je ne vous avais pas interpelé nommément (à la différence de Clopine pour A. France), mais cette attaque ad personam aurait dû vous inspirer quelque réflexion. Si Campos n’était pas un des hétéronymes de Pessoa, nous réagirions peut-être différemment (même moi).
Mais on ne peut pas être sur tous les fronts, je suppose : Chantal, ceux qui partent en Belgique ou en Suisse pour échapper au fisc ne sont pas salariés. Et au Portugal ce sont en général des retraités, calibre différent (ce n’est plus les voyages forment la jeunesse, c’est après nous le déluge.) Mais quand on ne taxe pas les uns, il faut bien se rattraper sur les autres, c’est un choix politique.
– – – – –
Intervilles (comme dit Phil) :
Personne pour trouver l’auteur de la citation sur les mélomanes et le drôle de public de Widor ?
Un indice supplémentaire : c’est aussi un voyageur.
voyageur?même in
Le diabète pourrait être favorisé par des précurseurs d’adipocytes voyageurs
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwChcqWgxWhNNzSSRzXMSTjhklV
@10.34, Comme vous, j’ai été scandalisé, premier réflexe, à l’entente de tous ces bruitages parasitant cette nouvelle version du Requiem qui m’était totalement étrangère (sur FC, lundi)… Mais je suis habitué aux « provocs » de Casellucci, et quand j’ai appris qu’on allait voir sa mise en scène à la télé, j’ai pas mal hésité. C’est une itw de Raphael Pichon dont j’apprécie la direction d’orchestre et son choeur Pygmalion, qui m’a convaincu. Bien sûr… le folklore balkanique, bien sûr la bagnole cabossée, bien sûr la gamine accrochée et transformée en bouc émissaire endossant les péchés du monde… Bien sûr, la nudité des trois efflanqués autour du foyer, des réprouvés et des larves convulsives sous la terre…
Mais enfin quoi, c’était là des VIVANTS dans la résurrection des morts auprès du Très-Haut. Et le propos intime de Mozart luttant contre sa propre fin n’a-t-il jamais été mieux saisi que dans cette mise en scène ? En quoi vous donc a-t-elle gêné, franchement ? Croyez vous qu’on en soit encore à se demander s’il faut bannir les représentations d’une impossible transcendance divine ? Et qu’il faille rechercher des parallèles oiseux avec l’islam ? un peu de bon sens, voyhons conc, H. !
Je crois qu’en fermant les yeux mi ensommeillés, tout en se concentrant sur le Dies irae, l’Agnus dei et le Lacrimosa, beaucoup de nos malades à l’agonie dans les ehpad ont repris espoir, ont dépassé leur angoisse de la mort imminente. J’ai vu des larmes de bonheur et d’espoir couler à nouveau sur les joues de certains d’entre eux.
Et vous, H. !… Vous voudriez leur enlever cela, ne pas le voir ! Je vous apprécie, vous le savez, mais me demande parfois si vous n’êtes pas pire dans vos « parti-pris » musicaux conservateurs que les deux péteuses snobinardes musicomanes que vous ne cessez de brocarder sur la rdl, à juste titre d’ailleurs, quoiqu’en vain.
A votre tour, cessez de vous prendre, parfois. Sérieux, H., je vous le demande, au nom du légendaire civisme collectif habituellement de mise sur la rdl.
BàV.
à mon avis x , il doit y avoir de gros poissons qui ont réussi à avoir la nationalité belge et touchent un salaire français. Suis pas spécialiste.
Ecouter l’émission sur Rousseau, m’intéresse davantage.
Je n’y suis pas arrivée. (à écouter le Requiem d’hier au soir avec chants grégoriens et « tableaux vivants »).
J’ai abandonné en pestant, et en me promettant d’aller assister, un jour, à ce Requiem en étant si proche des chanteurs que je sentirai leur souffle sur mon visage, et que je pourrai voir leur poitrine se soulever.
Je me disais ça dans la rage que me procurait mon indifférence à ce qui se passait sur l’écran et ne me touchait pas.
Mais en vrai, c’était du bluff.
Parce que la raison, bien sûr, a vraie, je l’avais lue quelques jours avant, chez Bourdieu :
» L’oeuvre d’art ne prend un sens et ne revêt un intérêt que pour celui qui est pourvu du code selon lequel elle est codée ».
…
Le sel de l’histoire, pour moi, est que ma vie aura été jalonnée de la découverte de cette évidence grâce précisément à ce Requiem.
A 18 ans,
Aujourd’hui.
Et dans des sens diamétralement opposés. L’ignorance humiliée d’hier, emportée par le désir,
L’indifférence résignée d’aujourd’hui, soutenue par le sentiment d’injustice.
Allons bon. Je dois donc, en maugréant, céder le pas, reculer, laisser la place. Ravaler mon désir. Qu’il repose en paix.
10h53 bonne réponse. Vous avez gagné un séjour dans le Médoc.
How Psychiatry and Hallucinogenic Drugs Meet in Painting
The Bethlem Museum of the Mind’s latest exhibition Brilliant Visions: Mescaline, Art and Psychiatry plunges into the murky world of psychosis and psychedelics.Bethlem’s famous nickname “Bedlam” has migrated into English as a synonym for chaos and confusion. If, like me, you have a mental illness, the institution’s name can bring to mind visions of purges, bleeding, and patients in chains — not the most comfortable image for a hospital which exists to alleviate mental distress.
Rather than shy away from its past, Bethlem meets it head on in one of London’s most compelling small galleries. Bethlem Museum of the Mind is the hospital’s onsite gallery space, whose mandate is to curate exhibitions about the intersection of art and mental healthcare. What that means in practice is hosting exhibitions which grapple with Bethlem’s chequered legacy of healing, coercion, and shame.
It’s also a celebration the 100th anniversary since Ernst Späth first synthesized mescaline, influencing a generation of spiritual seekers, artists, and psychiatrists. Unsurprisingly, it’s psychiatry which takes the centre stage at Bethlem, particularly the infamous Guttman-Maclay experiments. In the 1930s, the two doctors gave mescaline to “psychotic” patients (a dated term for what was likely schizophrenia) and asked them to make art “to explain themselves.”
Unsatisfied with the results, the doctors recruited Surrealist painters to take the drug, in the hope that mescaline would produce an “artificial psychosis.” The result was an experimental collection of paintings in fragmented colors and shapes. The swirling designs in vibrant colors show how much the fashion choices of the 1960s owe their origin to psychedelics. The most striking among them is “Mescaline Painting — Blue & Red Abstract” (1938) by an anonymous participant, where energetic strokes of paint are set against a vivid blue background.
https://hyperallergic.com/504621/how-psychiatry-and-hallucinogenic-drugs-meet-in-painting/?utm_medium=email&utm_campaign=Daily%20071119%20-%20Disgraced%20Billionaire&utm_content=Daily%20071119%20-%20Disgraced%20Billionaire+CID_8575eaacfa262f5d577dfc84205173bc&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=How%20Psychiatry%20and%20Hallucinogenic%20Drugs%20Meet%20in%20Painting
CINEMA ET LITTERATURE
« Vita & Virginia » de Chanya Button.
Il ne suffit pas de maitriser plus ou moins la technique ni d’aimer et de connaitre l’oeuvre et la vie du personnage principal pour réussir un bon biopic.
Qualités que l’on ne conteste pas à la réalisatrice Britannique dont le film m’est apparu, malgré tous les bons ingrédients de départ, tel une mayonnaise ratée !
Dieu sait que je ne suis pas insensible au genre biopic, mais cette évocation des amours saphiques de Virginia Woolf (Elizabeth Debicki) et de Vita Sackville-West (Gemma Arterton), m’a paru proprement grotesque et je n’ai jamais pu entrer dans le film.
J’en suis même sorti profondément irrité !
Les deux comédiennes, toutes en pâmoisons de sublimité, ne sont plus ici que des mannequins sans âmes. Leur physique, qui aurait pu apporter une certaine modernité intemporelle au film, est plutôt de l’ordre de l’uchronie.
Ajoutez par-dessus cela l’interprétation caricaturale d’Isabella Rossellini dans le rôle de l’austère lady Sackville et la valse des maris de ces dames, réduits à de gentilles tapettes, et le tour est joué !
Allez comprendre, avec ça, que de cette relation sulfureuse, anticonformiste, ait pu sortir « Rolando », le roman qui apporta enfin à Virginia Woolf une relative célébrité.
A défaut d’une vision singulière et du moindre parti-pris, le film de Chanya Button ne nous offre plus que des images d’illustration !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584025&cfilm=248675.html
Merci, Jazzi, une place de cinéma économisée : je te crois sur parole.
Perso, si je devais filmer un truc sur Virginia Woolf, ce serait sans doute, plus que ses amours, son rapport à la peinture et à sa soeur que je mettrai en avant.
Et je jouerai à fond la caisse sur l’opposition entre des scènes à l’extérieur, sur falaises blanches et prairies vertes se détachant sur la mer, et la lourdeur empesée à l’extrême d’intérieurs victoriens.
Et juste une tache Monica Lewinsky pour évoquer le sexe. Ca suffit bien, et c’est ce que Woolf elle-même emploie, alors.
Rajouter les s au conditionnel
« une place de cinéma économisée »
Dommage, Clopine.
On apprend parfois beaucoup des films ratés : tout ce qu’il ne faut pas faire conduisant naturellement à ce qu’il vaut mieux faire !
Oui, mais j’ai peu de sous, Jazzi ! (encore moins depuis que je suis à la retraite)
Je ne sais pas… Je serai à Paris mardi matin prochain, et à chaque fois c’est la même chose : il y a des films qui y passent et qu’on ne verra pas, ni chez moi, ni à la télé bien sûr, ni même ailleurs. Et comment les connaître ?
Bref.
« Et comment les connaître ? »
A quoi ça sert que je me décarcasse, ici et chez Annelise !
Euh, c’est peut-être un prochain voyage à Paris, hein. Rien n’est fixé. Mais à chaque fois j’enrage, comme un gamin devant un coffre à jouets fermé, dont il n’aurait pas la clé. C’et surotu ça que je veux dire.
Ben justement, ça fait trop. Si tu devais indiquer un film à voir cette semaine à Paris, un seul, ce serait ?
Je ne peux te répondre que sur la semaine échue, Clopine.
Parmi les sorties de la semaine dernière, j’ai vu trois films ayant pour point commun les années 1970 : « Yesterday » du cinéaste britannique Danny Boyle (sur les Beatles), « Rojo » de l’Argentin Benjamín Naishtat (époque du coup d’état) et « So Long, My Son » du Chinois Wang Xiaoshuai (sur le dernier demi siècle de l’histoire de la Chine).
A toi de choisir selon tes goûts et ton humeur !
sapré baroz, le goût du mélange, eva peron en chine, le tout fourré dans le popcorn.
A Vienne (Wien) le café mélange (« mélanche ») avait son nuancier. baroz enlarge ze limits, pulvérise le nuancier.
@Clopine dit: 11 juillet 2019 à 11 h 33 min
Très beau et très courageux. Là, Bourdieu a toute sa place. Annie Ernaux apprécierait ce commentaire.
Il vous suffirait de joindre ce requiem à une émotion forte (circonstance, ami…) pour que votre sensibilité trouve le chemin de la beauté de cette œuvre. (Le conditionnel se transformerait alors, non en futur, mais en… présent.)
En fin de compte, mon avis change, vous êtes quelqu’un de bien.
saprée Christiane, gare au soleil..
@11.33, vous êtes une écorchée vive, tout comme moi. Nous avons vécu exactement les mêmes choses, mais moi, aujourd’hui, je cherche l’apaisement et à me débarrasser de la rage et de l’humiliation qui, toute ma vie, m’ont rendu fataliste et un brin malheureux. Et je n’y arrive pas toujours, je n’ai jamais eu de clés, mais je me suis obstiné à esayer celles qui me tombaient sous la main. Et micracle, quelques-unes se sont ouvertes; cmme chez Charles Juliet, au fur et à mesure de son avancée en âge… Pour moi, une avancée décisive fut le jour où j’ai compris que Bourdieu (dont je m’étais gavé durant plus de vingt ans) m’avait durablement paralysé plutôt que libéré. C’est Vincent de Gaulejac qui m’aida à sortir de ma putain de « névrose de classe ». Oui, la sociologie clinique qu’il pratiquant avec bienveillance, ça existe… On tombe dessus ou pas. Et puis, on en fait quelque chose ou pas.
J’espère que vous trouverez un jour un peu de la sérénité qui est au fond de vous, mais que vous avez toujours eu « intérêt » à brider depuis l’âge de 18 ans. Vous ne serez pas plus « libre », mais tout simplement libérée de quelque chose. J’en suis même persuadé.
« baroz enlarge ze limits »
Pour mieux rechercher l’unité, Phil !
Eva Peron en Chine sur la musique des Beatles = les années 1970. Auxquelles font écho le papier de Passou sur l’écrivain vagabond genevois.
Grande actualité sur ces années-là, les nôtres, où artistes, journalistes, intellos de tous bords semblent aller chercher la réponse aux questions actuelles.
Tout y étaient en germe pour les générations d’après guerre, tant sur les plans politiques, économiques, sociologiques, culturels, écologiques, consuméristes, etc., etc. (ai-je bien mis les points, Delaporte ?)…
hamlet dit: 11 juillet 2019 à 6 h 58 min
Les « analyses » musicales de notre Grand Pétomane Tonitruant de la Pensée la Plus Creuse, sont toujours hilarantes. Et montrent de mieux en mieux qu’il est en train de devenir fou.
C’est pathétique d’assister à cela en direct. Mais en même temps très réjouissant pour celui qui collectionne ses Perles comme moi. Là j’ai chopé une fabuleuse d’une grosseur exceptionnelle.
(Je viens de faire une grande trouvaille : pour obtenir des perles d’une qualité de Connerie exceptionnelle de notre Grand Pondeur il suffit de multiplier les liens musicaux avec des commentaires qui excitent sa bêtise la plus crasse).
En tout cas, ce vieux sorcier de Karajan encu… bien profond avec sa baguette notre Gros Crétin atteint d’un alzheimer galopant compliqué par une Surdité de plus en plus handicapante.
Excitons à nouveau notre Grand Âne Mal-entendant…
Écoute cela plusieurs fois à la suite, Gros Connard Sourd, regarde comment ce vieux renard ( ;-)) d’Herbert se la pète (on le voit bien à la fin dans son sourire narquois) en montrant aux Japonais ce qu’est diriger un orchestre fabuleux, le son extraordinaire qu’on peut en tirer quand on est un génie de la direction. Écoute cela bien Gros Pétomane, parce que personne dirige comme lui la dernière partie des « Pins de Rome » de Respighi, intitulée « Via Appia » et qui décrit le retour triomphant des légions romaines à Rome après leurs victoires. Écoute bien ce crescendo monumental et fais-nous encore un commentaire bourdieusien sur la musique tape-à-loeil de ce compositeur à qui on a reproché son attitude ambigüe envers le fascisme, dirigée par un chef qui eu le carnet du parti nazi.
https://www.youtube.com/watch?v=oEyxvFgNoq8
J’attends impatient ta nouvelle pluie de Perles. Merci d’avance.
Tout y était, pardon !
m’avait durablement paralysé plutôt que libéré.
ON Y ARRIVE!
moi, j’ai toujours pensé « autrement »;
l’amie de ma jeunesse , devenue traductrice et avec laquelle j’ai rompu parce que j’en avais marre de son avidité jalouse avec toutes les femmes-et même les hommes- disait comme une sensitive (je ne connaissais pas les mimosas pudicas)
mimosa voir PONGE
» Mon père avait, dans sa bibliothèque, le Littré, qui a une si grande importance pour moi, où j’ai trouvé un autre monde, celui des vocables, des mots, mots français bien sûr, un monde aussi réel pour moi, aussi faisant partie du monde extérieur, du monde sensible, aussi physique pour moi que la nature, la jusix [ la Nature] elle-même. C’est-à-dire que me plongeant dans le dictionnaire français, dans le dictionnaire Littré, parce que ce dictionnaire comporte de longs développements sur l’histoire des mots, la sémantique, et aussi sur l’étymologie, remontant fort souvent même plus haut que le latin, vers les racines védiques, eh bien, il est certain que là se trouve une des plus fortes imprégnations de mon enfance, et si l’on veut bien examiner mes textes de ce point de vue [ …] eh bien, on verra que je n’ai jamais cherché qu’à redonner à la langue française cette densité, cette matérialité, cette épaisseur (mystérieuse, bien sûr) qui lui vient de ses origines les plus anciennes. Que j’ai voulu en quelque façon [ …] regarder en face non seulement la langue maternelle, mais aussi bien la langue grand-maternelle ou des aïeules encore plus anciennes, et entrer profondément dans ce monde, aussi concret, je le répète, aussi sensible pour moi que pouvaient l’être les paysages, les architectures, les événements, les personnes, les choses du monde dit physique. »
Entretiens de Francis Ponge avec Philippe Sollers, Gallimard / Seuil, 1970
Notre hypothèse est que le dictionnaire n’est pas seulement une source d’inspiration, mais qu’il est un des principaux générateurs de la poétique de Ponge. D’une certaine manière, le dictionnaire dans la pratique de Ponge devient lui-même matière poétique à part entière.
http://palf.free.fr/lhpro/francais/mimosa/mimosa1.htm
LA SENSITIVE: moi, selon mon amie
« Je n’y suis pas arrivée. (à écouter le Requiem d’hier au soir avec chants grégoriens et « tableaux vivants »).
J’ai abandonné en pestant, »
Cette interprétation était peut-être tout simplement mauvaise Clopine! Bourdieu a commencé à vous marabouter et vous à emprisonner (les 3J n’a pas tord). Laissez le tomber!
@X : oui j’ai lu :
« Dehors G.K. Chesterton ! Christianisme pour illusionnistes, barrique de bière sur les marches de l’autel, adiposité de la dialectique cocney dont l’horreur du savon influe sur la propreté du raisonnement ! »
c’est drôle, je ne connais pas trop ce Campos, je crois qu’il est plus vieux que Pessoa ? plus colérique que lui ? aussi juif je crois ? d’où l’attaque du christianisme ?
je ne sais si cet effet de « drôlerie » est voulu ?
Clopine dit: 11 juillet 2019 à 11 h 33 min
Clopine Bourdieu va changer votre vie !
vous imaginez celle que vous seriez aujourd’hui si vous aviez commencé par Bourdieu au lieu de commencer par Proust ?
déjà votre écriture serait différente, à cause de Proust c’est trop pompé sur Edel, là il reste quelques petits « je sentirai leur souffle sur mon visage, et que je pourrai voir leur poitrine se soulever. » sinon le style est plus direct, c’est bien ! la langue littéraire c’est pas pour nous, c’est comme s’habiller en queue de pie pour aller traire les vaches !
Clopine !!! vous qui êtes maintenant la spécialiste de Bourdieu qu’avez-vous pensé de mon analyse du « ce vieux sorcier de Karajan » de ce matin ? ça tient la route ? je veux dire question Bourdieu ?
le savon?
ENCORE Ponge!
Le savon est une sorte de pierre, mais pas naturelle : sensible, susceptible,
compliquée.
Elle a une sorte de dignité particulière.
Loin de prendre plaisir (ou au moins de passer son temps) à se faire
rouler par les forces de la nature, elle leur glisse entre les doigts, y fond à vue
d’œil, plutôt que de se laisser rouler unilatéralement par les eaux.
Parce que la raison, bien sûr, a vraie, je l’avais lue quelques jours avant, chez Bourdieu :
» L’oeuvre d’art ne prend un sens et ne revêt un intérêt que pour celui qui est pourvu du code selon lequel elle est codée ».
Je dois dire que une énormité comme celle-ci, il fallait oser l’écrire! Clopine gobe ça et se torture…Le Requiem de Mozart « codé »! Est-ce qu’il « prend un sens »? Est-ce qu’il « revêt un intérêt »? Merci Clopine de nous avoir donné un exemple chimiquement pur de la fausseté et de la malfaisance de la pensée de Bourdieu.
« je ne connais pas trop ce Campos »
Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire, hamlet !
________________________________
ANTONIO TABUCCHI
Pessoa de Lisboa
Rarement une ville aura fait corps avec un poète comme Lisbonne avec Pessoa. Pessoa de Lisboa, que l’on peut traduire en français, tout en respectant la rime, par Personne de Lisbonne, est désormais omniprésent aux quatre coins de la ville. Sans même en avoir entendu parler auparavant et encore moins l’avoir lu, le « touriste » d’aujourd’hui, pressenti avant terme par ce poète visionnaire, ne peut pas le rater ! Sa statue en bronze le représente assis devant le café A Brasileira, divers portraits de lui sont reproduits sur les azulejos de la station Alto dos Moinhos du métro de Lisbonne, son image est reproduite à l’infini sur les moindres objets des boutiques de souvenirs ou les T-shirts et sa dépouille, enfin, a été transférée en 1985 au monastère des Hiéronymites, le Panthéon portugais, rejoignant celles de Vasco de Gama et de Camoens ! Inimaginable destin que celui de ce modeste employé de commerce, introverti et rêveur, saturé de cigarettes et d’alcool, mort à quarante-sept ans. Ayant peu publié de son vivant, signant ses œuvres de noms d’emprunt attribués à des personnages de style et de caractères différents, les célèbres hétéronymes inventés par lui, Pessoa laissa une malle remplie de manuscrits, source inépuisable de publications posthumes. Dans Les trois derniers jours de Fernando Pessoa. Un délire, l’écrivain Antonio Tabucchi met en scène les dernières rencontres entre le poète et ses principaux personnages : autant d’ultimes adieux terrestre et de rendez-vous pour l’éternité ! A l’issue de ce subtil récit, il dresse un court portrait de Pessoa, sans oublier les diverses facettes de sa personnalité éclatée et, finalement, réunifiée. Nous permettant ainsi de répondre, partiellement, à la question : « Mais qui était donc Fernando Pessoa ? »
« Fernando Pessoa
Fernando António Nogueira Pessoa est né le 13 juin 1888 à Lisbonne. Il était le fils de Magdalena Pinheiro Nogueira et de Joachim de Seabra Pessoa, critique musical dans un journal de la ville. Son père, malade de tuberculose, mourut quand Fernando Pessoa avait cinq ans. Sa grand-mère paternelle, Dionisia, était atteinte d’une grave forme de folie et mourut dans un asile d’aliénés. En 1895, il alla vivre en Afrique du Sud, à Durban, parce que sa mère s’était remariée avec le consul du Portugal en Afrique du Sud. Il fit toute sa scolarité en anglais. Il revint au Portugal pour s’inscrire à l’université, mais ne poursuivit pas ses études. Il a toujours vécu à Lisbonne. Le 8 mars 1914 apparut son premier hétéronyme, Alberto Caero, auquel succédèrent Ricardo Reis et Alvaro de Campos. Les hétéronymes étaient d’ « autres que lui », des voix qui parlaient en lui et qui eurent une vie autonome et une biographie. Il inventa toutes les avant-gardes portugaises. Il vécut toujours dans de modestes pensions ou dans des chambres en location. Il connut un seul amour dans sa vie, Ophélia Queiroz, employée comme dactylo dans la maison d’import-export dans laquelle il travaillait. Ce fut un amour intense et court. Il ne publia au cours de sa vie que dans des revues. Le seul volume publié avant sa mort est une plaquette intitulée Message, une histoire ésotérique du Portugal. Il mourut le 30 novembre 1935 à l’hôpital Saint-Louis-des-Français à Lisbonne, à la suite d’une crise hépatique, probablement causée par l’abus d’alcool.
Alvaro de Campos
Alvaro de Campos naquit à Tavira, dans l’Algarve, le 15 octobre 1890. Il reçut à Glasgow le diplôme d’ingénieur naval. Il vécut à Lisbonne sans exercer sa profession. Il entreprit un voyage en Orient, sur un transatlantique, auquel il dédia son petit poème Opiarium. Il fut décadent, futuriste, avant-gardiste, nihiliste. En 1928, il écrivit la plus belle poésie du siècle, Bureau de tabac. Il connut un amour homosexuel et entra dans la vie de Pessoa au point de gâcher ses fiançailles avec Ophélia. Grand, les cheveux noirs et lisses partagés par une raie de côté, impeccable et un peu snob, portant monocle, Campos était la figure typique d’un certain avant-gardisme de l’époque, bourgeois et anti-bourgeois, raffiné et provocateur, impulsif, névrotique et angoissé. Il mourut à Lisbonne le 30 novembre 1935, le même jour et la même année que Pessoa.
Alberto Caeiro
Alberto Caeiro da Silva, maître de Fernando Pessoa et de tous les hétéronymes, est né à Lisbonne en 1889 et mourut en province en 1915, tuberculeux comme le père de Pessoa. Il passa sa brève existence dans un village du Ribatejo, dans la maison d’une vieille grand-tante chez laquelle il s’était retiré à cause de sa santé fragile. Il n’y a pas beaucoup de choses à dire sur la biographie de cet homme solitaire et contemplatif qui mena une existence éloignée de tout tapage. Pessoa le décrit comme un homme blond, pâle, aux yeux bleus, de taille moyenne. Il écrivit des poésies apparemment élégiaques et ingénues. En réalité, Caeiro est un œil qui regarde, un prédécesseur de la phénoménologie qui allait surgir en Europe quelques décennies plus tard.
Ricardo Reis
Ricardo Reis est né à Oporto le 19 septembre 1887 et fut élevé dans un collège de jésuites. Il était médecin, mais nous ne savons pas s’il se servit de sa profession pour vivre. Après l’instauration de la République portugaise, il se retira en exil au Brésil à cause de ses idées monarchistes. Il fut un poète sensiste, matérialiste et néoclassique. Il subit l’influence de Walter Pater et du classicisme abstrait et distant qui fascina certains naturalistes et homme de sciences anglo-saxons de la fin du siècle.
Bernardo Soares
Nous ne connaissons pas sa date de naissance ni celle de sa mort. Il mena une vie très modeste. Il était « aide-comptable » dans la ville de Lisbonne, dans une maison d’import-export de tissus. Il a toujours rêvé de Samarcande. C’est l’auteur d’un journal lyrique et métaphysique qu’il intitula Le livre de l’Intranquillité. Pessoa le connut dans un petit restaurant qui s’appelait « Pessoa » et c’est en dînant que Bernardo Soares lui racontait son projet littéraire et ses rêves.
António Mora
Le philosophe António Mora, auteur de ce Retour des dieux qui allait constituer le grand livre du néopaganisme portugais, finit ses jours dans la clinique psychiatrique de Cascais. C’est justement dans cette clinique psychiatrique que Pessoa connut António Mora. Grand, imposant, le regard vif et la barbe blanche, António Mora récita à Pessoa le début de la lamentation de Prométhée tirée de la tragédie d’Eschyle. Et ce fut en cette circonstance que le vieux philosophe confia ses manuscrits à Pessoa. »
(« Les trois derniers jours de Fernando Pessoa. Un délire », traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro, éditions du Seuil, 1994.)
Dans la préface du guide « Lisbonne » de Pessoa, rédigée par Rogelio Ordóñez Bianco en 1994, nous glanons de précieuses informations sur le parcours du poète à Lisbonne. À part l’intermède de Durban, celui-ci n’a pratiquement jamais quitté la ville dont il fut le reclus consentant. Pour lui, dont ses contemporains pouvaient apercevoir la frêle silhouette titubante la nuit dans les rues du centre ville, tous les villages portugais étaient des quartiers de Lisbonne ; toutes les forêts incultes ses parcs et ses jardins. Fréquentant les bars et les modestes restaurants de quartier, il vécut dans des chambres meublées dont on a pu retracer l’itinéraire : Rua da Bela Vista, Largo do Carmo, Rua Passos Manuel, Rua Pascoal de Melo, Rua Dona Estefânia, Rua Antero de Quental, Rua Almirante Barroso, Rua Cidade, Rua Bernardim Ribeiro, Rua Santo António dos Capuchos, Rua Coelho da Rocha, Avenida Gomes Pereira et, pour finir, à l’hôpital Saint-Louis-des-Français, Rua Luz Soriano. Précisons encore que Teresa Rita Lopes, Professeur à l’Université nouvelle de Lisbonne, a recensé plus de 70 hétéronymes possibles d’après les manuscrits trouvés dans la malle aux trésors de Pessoa !
« vous allez à l’opéré voir Guillaume Tell, et dans le dernier acte quand le bateau est pris dans la tempête que ça pète de tous les côtés vous avez un abruti à côté de vous qui vous dit : « écoute la musique on entend l’orage ». »
hamlet dit: 11 juillet 2019 à 7 h 44 min
Notre Grand Pétomane est tellement Sourd qu’il a pris l’Ouverture de « Guillaume Tell » pour sa fin !!! Et il est tellement fou qu’il a vu dans les images de Karajan la dirigeant « un bâteau pris dans la tempête pendant que ça pète de tous les côtés ».
L’imbécillité de ce Grand Connard ne paraît pas avoir des limites… Il a passé la nuit à regarder sur Youtube l’opéra en entier (d’où ses commentaires si tôt ce matin et sa fatigue en écrivant « vous allez à l’opéré ») pour essayer de prouver que je me trompais en parlant d’orage (notre Grand Pétomane – entendant pour la première fois cette musique – avait pris cela pour une parodie de Pet Tonitruant – le son qui l’est le plus familier) et quand il a vu que c’était le cas il nous sort une de ses Âneries Monumentales dont lui seul a le secret !
Maintenant que je sais comment exciter un tel Crétin Infini, je sens qu’on va s’amuser comme des dingues avec ses réponses où la bêtise la plus crasse et une schizophrénique certaine se mélangent si bien aux ravages galopants d’un début d’alzheimer.
Instructif cet intérêt de Ponge pour le dictionnaire.
Un exemple de la manière de ce De La Fontaine des choses :
Pablo75 dit: 11 juillet 2019 à 13 h 03 min
Ah Pablito ! Comme tu as du vocabulaire dans l’insulte et le crachat, bravo.
Dans la réfutation des propos d’Hamlet, là tu sembles un peu faiblard, limite très très petit joueur.
Mais je ne désespère pas de lire l’ombre d’une idée dans ta graphorrhée cracheuse.
Allez Pécuchet, un effort.
Jazzi dit: 11 juillet 2019 à 11 h 37 min
super ! merci Jazzi ! là au moins on sent que c’est investi !
il me semble qu’il faut vous dire que vos critiques ne doivent surtout pas ressembler à ce film.
incroyable tous ces bouleversements sur le blog de passou, une vraie révolution : Clopine va peut-être comprendre Bourdieu, notre Jazzi qui pousse un coup de gueule, il ne manque plus que notre pablito nous ponde un truc intelligent, gratuitement s’entend, parce qu’il parait que pour avoir accès à son intelligence il faut payer, les chiens font pas des chats….
alors ça c’est pas du jeu, c’est comme le Ravel par Richter : vous utilisez la liste des propositions de YT qui défile sur la droite !
sérieux vous n’allez faire comme amazon ou quand on achète un cd on reçoit toutes les offres du genre :« si vous avez aimé le concerto 2 de Chostakovich par Ortiz vous allez aimer celui de Vladimir Krainev »
hamlet dit: 11 juillet 2019 à 7 h 36 min
Tête de con d’Hamlet, tu le donnes le lien du 2e concerto par Kraïnev? Il n’existe pas.
Chaloux dit: 11 juillet 2019 à 7 h 45 mi
d’accord je vais vérifier, mais reconnaissez que vous avez fait le coup pour Richter, non ?
et attention à vous : je vais vérifier tous les prochains…
hamlet dit: 11 juillet 2019 à 7 h 54 min
Ducon de Hamlet, je n’ai pas cité Richter.
Chaloux dit: 11 juillet 2019 à 7 h 54 min
Tu les as bien pris dans la poire ces deux-là, Grand Pétomane Tonitruant de la Pensée la Plus Creuse ravagée par un alzheimer certain?
« super ! merci Jazzi ! là au moins on sent que c’est investi ! »
De rien, hamlet, si tu veux en savoir plus, tout est là !
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-du-Portugal
pado dit: 11 juillet 2019 à 13 h 24 min
faut dire que le coup du « ce vieux sorcier de Karajan » je vois pas trop comment on pourrait le réfuter.
j’ai lu une expression aussi croquignole.
sans compter tout ce qu’il y a derrière ce mot « sorcier », le côté ésotérique, chamanique, kabbalistique, auquel seuls les grands esprits comme chaloux et lui peuvent avoir accès, l’élection par la sorcellerie et tous ses sous entendus.
« ce vieux sorcier de Karajan »
sérieux pablito tu vas les chercher où tous ces trucs incroyables ?
en plus c’est totalement contre productif : tu voudrais qu’on se dise « wow s’il reconnait le sorcier en Karajan c’est qu’il doit être un esprit supérieur », alors qu’en réalité c’est juste une expression qui te fais passer pour un con.
et je ne suis même pas sûr que tu comprennes ce que j’essaie de te dire.
« est-ce que tu connais la version de Kraïnev? A mon avis, la plus aboutie. »
Chaloux dit: 11 juillet 2019 à 7 h 29 min
Du tout. Où tu l’as entendue?
Ponge :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/01/francis-ponge-le-cageot_28.html
Jazzi dit: 11 juillet 2019 à 13 h 33 min
merci Jazzi ! tu sais que j’ai presque tous tes autres Jazzi, et je conseille vivement à ceux qui ne les ont pas encroe de vite se précipiter pour les acheter !
Avec toutes ses aptitudes je me demande combien de lettres de dénonciation Pablito est capable d’écrire quotidiennement.
La Kommandantur doit crouler sous le courrier.
Ah oui Pablito, j’aimerais savoir si tu as écrit aux autorités suisses pour dénoncer le mec qui vote chez eux à la place de sa femme ?
« vous allez à l’opéré voir Guillaume Tell »
hamlet il préfère aller à l’hôpital voir la Walkyrie !
@ (les 3J n’a pas tord).
Relisez-vous closer, ce fragment n’a pas d’allure !
Et puis, laissez-là découvrir PB à son rythme, s’il est une clé pour elle qui lui permetrait de « relativiser » son amour de Proust.
C’est quoi, bordel, tous ces conseilleurs qui sont jamais les payeurs sur ce blog ?
hamlet dit: 11 juillet 2019 à 13 h 35 min
Et l’expression « vieux renard d’Herbert » tu ne la commentes pas? Tu as trop mal à la joue encore après avoir pris une autre baffe monumentale? Et pourtant je l’ai écrite express, vue la qualité de celles que tu as pondu grâce à « ce vieux sorcier », pour exciter encore plus ta capacité fabuleuse à pondre des Perles.
Merci, Grand Pétomane Tonitruant de la Pensée la Plus Creuse.
Jazzi « modernité intemporelle » ? celle-là il faudrait me l’expliquer.
Jansen : il me semble qu’en passant par et s’appuyant sur d’autres analyses (dont celles de Lahire) on peut aussi aboutir à autre chose et ne pas subir la tyrannie de la mode (dominante, exercée par les dominants d’aujourd’hui qui ne sont pas une « élite » intellectuelle ou culturelle).
Si une partie d’entre eux démolit (sous prétexte de « revisiter ») un patrimoine culturel potentiellement commun, et ce, dans l’indifférence générale, et que ce sont certains non-héritiers, ceux qui ont dû lutter pour le conquérir, qui le défendent contre ce sabotage irresponsable, vous me permettrez d’approuver (là aussi il faudrait invoquer le Principe responsabilité contre les Après nous le déluge) et de ne pas me joindre à la tentative d’intimidation (via l’accusation d’archaïsme, reprise par les suiveurs aux dents longues, ceux qui n’avaient pas d’héritage culturel mais s’en foutent totalement, les décomplexés qui « assument » d’autant mieux que qu’ils ont compris que les enjeux de pouvoir ont pour l’essentiel changé de lieux et que ce qu’il en reste se joue dans la fréquentation des sites culturels indépendamment du massacre infligé aux œuvres). Mais ce n’est pas demain la veille qu’on inventera une « icône » pour entraîner les enfants des écoles à protester contre cette autre course à l’abîme.
Pablo75 dit: 11 juillet 2019 à 13 h 30 min
tu rigoles ? c’est évident que tu vas piocher dans la liste des recommandations youtube qui défile sur la droite !
tu sais pablito, tu peux enfumer Bérénice Ed et beaucoup d’autres ici, mais à moi tu ne l’as fait pas, j’ai pris ta mesure au bout de trois commentaires, et tu n’as jamais démenti ma première impression : tu es un vantard, un fanfaron comme on en trouve à la pelle à Marseille, tu essaies de péter plus haut que ton cul, ta soi disant culture musicale n’est qu’une fine couche de vernis à travers laquelle on peut mesurer toute l’immensité de ta bêtise, tu es vulgaire, tu es bas de plafond, tu as la sensibilité d’une division de panzers, tu es lourdingue, tu n’as pas une once d’humour, incapable de la moindre réflexivité, aucun esprit critique, incapable du moindre pas de côté, tu prends tout au pied de la lettre, tu es l’incarnation même de la bêtise comme la décrivait Flaubert.
la seule chose que j’espère c’est avoir réussi à ouvrir les yeux de certains ici qui avaient très mal pris la première où je vous avais traités chaloux et toi et Bouvard et Pecuchet, tu vois maintenant je pense que la majorité qui te lisent ici partagent cette idée, et je n’ai pas eu beaucoup d’effort à faire pour démasquer vos tartufferies.
Closer, vous ne vous êtes jamais trouvé dans un musée avec des visiteurs dépourvus de clefs pour comprendre l’iconographie religieuse ?
Ou ricanant devant les ombres vertes sur le visage d’un portrait un peu trop « moderne » ?
Si ce genre de clefs (et il y en aurait des centaines, des milliers d’autres) est « inné » et non « acquis », me voilà rassuré :
1) vous les possédez toutes (quels que soient les arts, les genres, les époques), vous n’êtes pas de ceux qui n’y voient rien
2) les autres, ceux qui manifestement ne les possèdent pas, doivent être des extra-terrestres ou des créatures sub-humaines (ce qui est plutôt le but de ce genre de démonstration en général).
Bien à vous.
Pessoa & Co.
Hamlet 13 h 16, dites, et si vous faisiez un pas de côté ? Vous dire qu’on peut accepter les déterminismes bourdieusiens (de toute façon, celui qui les contredira n’est pas encore né, et pour cause, ils sont tellement démontrés qu’ils en deviennent inattaquables…) et écrire de manière littéraire ?
Proust ne CONTREDIT pas Bourdieu, Hamlet, enfin, rentrez -vous ça à coups de Distinction sur le sommet du crâne. Bourdieu « lit le Proust » en s’en servant comme illustration, mais avant tout il sait le lire et le goûte, sinon il ne s’en servirait pas avec ce mélange de recherche de « caution » et ce sens profond du texte proustien.
Et franchement, exclure l’un au profit de l’autre…
Moi, je veux tout manger. Fromage ET dessert. Et j’estime qu’on peut « voler comme le papillon et piquer comme la guêpe ». Ce dernier exemple peut également marcher dans mon cas, parce que je suis une pauvre fille dont l’histoire sera tristement racontée. (wouarf).
@13.47, merci x pour le rebond. Lahire est un collègue dont les livres m’nt également aidé à prendre mes instances avec PB. Mais je n’ai jamais renié ce dernier. Lahire est courageux, pas mandarin, et surtout fidèle à la scientificité de sa sociologie, ce qui n’est pas contradictoire avec certains de ses engagements politiques : je pense à ce moment où il a renvoyé Valls dans ses cordes… Lahire m’a fait beaucup de peine avec son livre sur Kafka, car il a su mettre à nu ce que je ne voulais pas voir chez lui, à me le désenchanter. Mais il a eu raison. Je pensais, après lui, ne plus pouvoir lire une nouvelle de K. Or, rien ne s’est avérfé plus faux. J’ai un peu oublié Lahire et je peux relire Kafka. Mais on n’est pas dans les mêmes registres. En revanche, je suis un admirateur de son « interprétations socologique des rêves », et ne craint pas de dire qu’il a produit là un chef d’oeuvre, un travail auquel ne se serait jamais coltiné Bourdieu.
En prendre et en laisser, c’est toujours pareil… le meilleur pour soi de ce qui peut nous aider à nous libérer un brin. Et faire gaffe à ne pas tomber dans un autre fanatisme. Nous sommes bien d’accord, x.
Récemment, la réflexion d’une autre « transfuge de classe », chantal jacquet, m’a fait pas mal gamberger aussi… « les transclasses » (qui vaut mieux que cette petite mise en scène médiatique). Je le signale au cas où…
https://www.youtube.com/watch?v=BwoLZgwZxLI
D’où Pablito nous enfume ? Je ne parle que chats avec lui, aucun enfumage. Avec les chats, personne ne triche.
Jazzi, merci, mais c’est terrible : aucun des trois ne me tente !
…
Le dernier film qui m’a plu, je devrais dire même qui m’a bouleversée et dont les images m’imprègnent encore, c’était sur… Netflix. Aïe. Ca s’appelle « Roma » et c’est une tentative de reconstitution des années 70, autour d’un personnage de servante assez bouleversant, faut bien le dire…
la Walkyrie !
vous êtes sur que ce n’est pas la vache qui rit de regarder passer les trains de voyageurs sans marchandise?
prendre mes instances
Pour la distance, faut de l’assistance publique
X – 13h57
Bravo !
Closer est décevant dans sa réaction… Elle m’étonne…
Il ne connaît pas les prouesses nécessaires dans un collège de banlieue pour faire écouter aux élèves du Mozart ou certains opéras comme « Salomé ». Dans les rayons de musique, ils s’arrachent plus certaines chansons que la musique de Mozart… (sauf pour les musiques dont ils peuvent dire : « Je suis sûr d’avoir entendu cette musique dans un film. J’adore cet air. » Sans la pub ou le cinéma, beaucoup de jeunes n’auraient pas écouter du classique…) La première approche musicale se fait souvent par le biais de la guitare. Instrument peu cher et assez facile à jouer. Presque tous les ados sont passés par là.
.. alors, leur demander d’éteindre leur iPod ?
Comment leur reprocher d’écouter du rap ou de la techno ? L’oreille s’habitue à une certaine musique… La mixité sociale existe-t-elle dans les salles de concert, les auditoriums ?
Or volià que les pauvres François Henri Goullet de Rugy et Séverine Servat de Rugy se voient reprocher d’avoir utilisé l’argenterie publique pour épater leurs obligés lors d’agapes privées…
Quand l’Ancien monde se rappelle à l’Ancien régime, il n’est plus qu’une résidence qui siée à ces misérables parasites mondains: la Lanterne.
Notre Grand Pétomane Tonitruant de la Pensée la Plus Creuse pond des Perles à une telle vitesse que j’ai du mal à suivre. Voici les dernières que son cerveau en compote a produit sur Proust, l’une de ses grands spécialités, une nouvelle série qui montre très bien que notre Pétomane est un cas très intéressant de génie inversé, c’est-à-dire de Connard Illimité. Voici, donc,
LES NOUVELLES PERLES SUR PROUST DU PÉTOMANE TONITRUANT DE LA PENSÉE CREUSE:
un amoureux de Proust, vu le niveau de religiosité où l’on place Proust échappe forcément à toute espèce de critique
(hamlet)
être lecteur de Proust ne risque-t-il pas d’infirmer la lecture de Bourdieu.
(hamlet)
voilà ce qu’est un monde proustien : non seulement un monde où l’on peut afficher son péris [sic] pour les pauvres, mais en plus on le faire en toute tranquillité.
(hamlet)
les lecteurs de Proust […] se laissent enfumer par la forme au détriment du fond.
(hamlet)
un monde proustien, à savoir un nombrilisme inutile
(hamlet)
pour Bourdieu le mieux pour vous est de faire comme pour Mann : laisser tomber et revenir à la lecture de Marcel Proust, au moins avec Proust on a pas besoin de réfléchir.
(hamlet)
chez Proust il n’y a pas de pensée.
(hamlet)
vous êtes une grande proustienne, afficher un mépris pour les pauvres vous êtes habituée.
(hamlet)
si Proust est un auteur qui ne pense pas le lecteur a toujours la possibilité de penser à sa place.
(hamlet)
il ne faudrait pas qu’être une fervente lectrice de Proust vienne handicaper votre lecture de Bourdieu.
(hamlet)
[Sur Proust] pendant des centaines de pages il nous gonfle avec son sentiment de solitude, même que le monde pourrait s’effondrer autour de lui (comme en 14) qu’il continuerait de nous gonfler avec son sentiment de solitude. c’est ce qu’on appelle une vision romantique du monde, à savoir une vision centrée sur soi et pas sur le monde. ce qui est à l’origine de la disparition de la conscience politique.
(hamlet)
même si tout joue dans sa faveur il ne faut laisser Proust envahir notre monde.
(hamlet)
Proust n’était pas un révolutionnaire, sa conscience politique est proche du zéro absolu, mais en même la Recherche aurait pu être un matériau non pas écrire un livre, mais pour amener une guerre civile.
(hamlet)
la politique est impuissante ? qu’importe je retrouve les joies de l’existence devant un tableau, en lisant Proust, ou en arrosant les légumes de mon petit potager.
(hamlet)
ce proustisme ambiant finira par nous péter à la figure
(hamlet)
Proust est bon sociologue, psychologue, ethnologue, anthropologue, philosophe, archéologue, et tous les autres « logues » possibles et imaginables, mais tout ça de droite, d’une bourgeoise de droite
(hamlet)
Proust aura joué le rôle du parfait idiot utile pour tous les camps
(hamlet)
Proust lui-même ne sert plus à rien, sinon satisfaire l’hédonisme imbécile.
(hamlet)
lire Proust en 2019 équivaut à faire une visite au musée d’Orsay, ou dans le secteur des impressionnistes au Louvre. Proust est devenu une attraction pour les touristes américains, comme Paris ne correspond plus à leurs attentes du coup ils lisent Proust, ils y retrouvent une France ringarde telle qu’ils se l’imaginent.
(hamlet)
le plus drôle dans cette histoire c’est que «lire Proust» est devenu un marqueur de distinction intellectuel, du coup le lecteur de Proust, avec toutes ses manières, ses épanchements, ses façons d’exprimer de manière emphatiques son admiration sans bornes pour son immense intelligence et son immense talent, sa façon de décortiquer la Recherche et définir les personnages comme s’il s’agissait d’un jeu de société, avec toute cette surenchère débile, au final le lecteur de Proust finit par ressembler comme deux gouttes d’eau aux personnages qu’il se plait à épingler dans son livre
(hamlet)
Proust est insipide
(hamlet)
*
des commentaires pondus en 2019 par des commentateurs vivants en 2019, non seulement incapables d’imaginer ce qu’était le monde à
l’époque où vivaient ces auteurs, mais en plus les jugeant du haut de cette suprématie absolue que représente la vie intellectuelle en 2019.
parce que pour dire autant de niaiseries et procéder à autant de raccourcis stupides au sujet il faut vraiment que ceux qui ont le bonheur
de vivre en 2019 soient arrivés à un summum d’intelligence.
(hamlet)
que pensez-vous de tous ces jugements expéditifs et à l’emporte pièce ? n’y a-t-il pas là quelque chose de révélateur de notre époque ?
(hamlet)
*
Et tout cela estampillé, certifié, authentifié, comme il se doit, par l’inoubliable devise définitive de notre Genie Absolu de la Connerie
la Plus Pure: « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison. »
« Parmi les sorties de la semaine dernière, j’ai vu trois films ayant pour point commun les années 1970 »
Cette nostalgie des années stupre est tout sauf catholique. J’irai quand même voir Rojo, à cause de ma passion pour l’Amérique du sud, l’Argentine en l’occurrence, ce pays époustouflant qui m’époustoufle de chez époustouflé.
Clopine dit: 11 juillet 2019 à 14 h 09 min
Clopine, c’était une question : et si vous aviez commencé par lire Bourdieu : les Héritiers, la Distinction, les cours du collège de France, la Reproduction etc… avant de lire Proust ?
qu’en serait-il aujourd’hui ? une question.
c’est juste parce que j’avais l’impression que cette lecture vous avait transformée.
mais je me trompe peut-être ?
Bien sûr que Proust ne contredit pas Bourdieu, je me disais juste que cela aurait pu petu-être changer votre manière d’écrire, ce soucis de toujours avoir une langue littéraire.
vous savez Clopine, c’est comme j’essayais de dire à Jazzi, il y a 2 niveaux d’écriture, l’écriture descriptive, les quais du Tibre, les tableaux, où l’écrivain se dispense de donner son avis, et le niveau 2 où l’auteur dit ce qu’il pense. Ce que je voulais dire à Jazzi c’est qu’une critique de film ne peut pas en rester au niveau 1, parelr d’une oeuvre ce n’est pas comme décrire son séjour à Rome ou faire la liste des fontaines de Paris, il faut se mouiller.
je sais plus pourquoi je vous dis ça ? vous m’avez embrouillé.
de Rugy n’a pas fait grand chose avec ses homards-mayo qui paraient-il avaient du poil aux pattes (aussi). Par contre avoir choisi de trahir la France en se ralliant à Macron est une faute monumentale et peu pardonnable.
Pablo75 dit: 11 juillet 2019 à 14 h 23 min
wow merci pablito ! c’est sympa moi je te défonces et toi tu me recopies.
je trouve ça génial ! par moment c’est même meilleur que Nietzsche.
si je n’avais été aussi fainéant j’aurais peut-être pu être un nouveau Nietzsche, le Nietzsche de ce début de millénaire.
j’aurais démonté Proust comme il a démonté Saint Paul, ç’aurait été grandiose !
et qui sait ça aurait peut-être changé le monde ?
C’est tout de meme curieux, ou désespérant, au choix, Clopine, que vopus alliez chercher dans Bourdieu la phrase qui justifie tous les abandons et toutes les démissions, au motif qu’il faudrait au préalable connaitre un code pour pénétrer dans une oeuvre d’art. Il y aurait une sorte de cordon douanier entre l’oeuvre et sa compréhension. Or je suis désolé, on ne copmprend pas sans premier contact,et sans émotion. Voila pourquoi la ligne Maginot Bourdieusienne me parait ici telle que vous la citez particulièrelment stupide, décourageante et vaine.Vous en reviendrez. quant à moi, je n’ain jamais vu de tableau qui m’ait dit « tu n’as pas mon code, passes ton chemin! »
MC
Vincent Lambert est mort en martyr.
Assassiné par privation d’eau. Mort de soif,
Ses assassins passeront devant les juges, tôt ou tard, ils passeront devant.
11 juillet 2019 à 14 h 33 mincalmez vous Hamlet,
A propos d’avoir ou ne pas avoir les bons codes, Clopine. Imagine quelqu’un ou quelqu’une débarquant ici, lisant le papier de Passou, puis commençant à dérouler le commentarium.
En tant qu’ancienne et détentrice des codes, quel conseils préalables lui donnerais-tu ?
Ed, en tant que dernière arrivante recensée, votre avis serait intéressant aussi !
it: 11 juillet 2019 à 14 h 34 minvous avez raison monsieur Court.et comme c’est vrai en musique!
christiane dit: 11 juillet 2019 à 14 h 22 min
X – 13h57
Bravo !
sûr qu’à chaque fois que X envoie un commentaire ce blog fait un bond vers le haut.
d’ailleurs je fais avec x comme pablito avec moi : je copie colle tout ce qu’il écrit.
x : il faut dire ce qu’il écrit ou ce qu’elle écrit ?
Après Proust, hamlet, et au nom de la parité, tu ne pourrais pas nous pondre des perles sur Virginia Woolf ?
Bibi « Mon Xénophon est à Paris »
L’Ibère : « Apprends à te la péter avec classe) »
Je crois qu’il y a ici une contradiction dans vos termes, au demeurant fort choisis, ne cultivant pas le noble art du pétomane qui, chez vous, prend dans vos invectives une place aussi démesurée que répétitive.
Mais en quoi cela vous gene-t-il que mon Xénophon soit effectivement à Paris? Sérieux, je n’y peux rien. On peut attaquer mon édition GF, ou l’avoir pour trois sous aux puces, dire que c’est épouvantablement ennuyeux, mais, avec le rayon gréco-latin, il n’en est pas moins à Paris.
Pardon,Je n’ai pas le droit d’avoir mon Xénophon à Paris? il y a une loi contre ça? Au Parlement européen, peut-être?
écoutez, il faut choisir entre dupliquer sa bibliothèque et ménager ses planchers. Par égard pour mes voisins du dessous, je les ménage (les planchers, pas les voisins!)
J’ai tort?
Bonne journée.
MC
PS
Vous ne comprenez pas qu’un libraire puisse connaitre son métier sans pour autant pressurer son client?
Jazzi dit: 11 juillet 2019 à 14 h 38 min
Pour avoir le bon code, il suffit de brancher la multi prises! 😉
Personne n’est obligé de tout aimer et comprendre en matière d’art. La clef,(?) c’est fait pour rentrer chez soi, à la maison, entre quatre murs alors que l’art c’est le grand air, l’absence de mur.
Ça y est, notre Grand Pétomane Tonitruant de la Pensée la Plus Creuse a pété en direct le dernier câble qui le maintenait encore amarré a terre:
[à propos de ses conneries monumentales sur Proust] « je trouve ça génial ! par moment c’est même meilleur que Nietzsche. si je n’avais été aussi fainéant j’aurais peut-être pu être un nouveau Nietzsche, le Nietzsche de ce début de millénaire. j’aurais démonté Proust comme il a démonté Saint Paul, ç’aurait été grandiose ! et qui sait ça aurait peut-être changé le monde ? »
Toute sa mégalomanie de Nul Définitif résumée dans une phrase.
Et en filigrane, on voit l’alibi qui se raconte à lui-même quand il se regarde dans la glace et voit sa tronche de Raté Complet: « si je n’avais été aussi fainéant ». C’est sûr: c’est moins dur de se dire fainéant que Crétin Irrécupérable.
X
Si, j’avais vu Chesterton, mais le tableau de chasse est tel chez Alvaro de Campos que l’attaque s’en trouve en quelque sort neutralisée. Je suis en train de lire ce qu’on à fait paraitre sous le titre La Fin de La Sagesse.
Bonne journée.
MC
Après Proust, hamlet, et au nom de la parité, tu ne pourrais pas nous pondre des perles sur Virginia Woolf ?
Jazzi dit: 11 juillet 2019 à 14 h 45 min
Bien sûr qu’il peut. Mais attends un peu qu’il lise (et arrive à comprendre) ce que dit la Wikipedia sur elle.
merci pour votre assistance publique, taxifofolle de 14.20. J’avais vu, mais pas cru bon de…
Gare à votre prochaine bévue, hein !
« jamais vu de tableau qui m’ait dit « tu n’as pas mon code, passes ton chemin! »
Mais le code barre a remplacé le code. Toute la différence entre l’objet d’art et celui de tous les jours.
Qu’est-ce qui distingue une toile vierge d’un tableau vide?
Un simple objet d’un ready made?
Voilà bien des questions que se pose Arthur C. Danto!
À Jazzi:
J’aime tellement Fernando Pessoa, que c’est une joie de croiser, par blog interposé, un autre amoureux de ses écrits et de sa vie. Si vous ne connaissez pas Requiem, court récit écrit en portugais par Antonio Tabucchi, dépêchez-vous d ele lire: une merveille!!! Puis, je vous conseille de jeter un oeil à la Fotobiografia de Maria José de Lancastere, lusitaniste et épouse de Tabucchi, 1981 (Christian Bourgois, 1990). Encore une merveille.
Vous pouvez aussi consulter/naviguer dans l’Arquivo Pessoa:
http://arquivopessoa.net
l’entreprise de démolition Hamlet a engagé un singe dactylographe patenté et court dans le vide rattrapé par la mécanique implacable du copié /collé, cette performance a quelque chose de magnétique et proche de la sidération, que tout nouvel arrivant en RDL ne pourra pas éviter. Les autres commentaires étant rejetés impitoyablement dans les marges, on assiste à un naufrage cathartique en direct de la pensée de quelques anciens, venus se réconforter sous le billet d’un Médor échappé de sa niche. J’écris, comme une respiration, en apnée, ne sachant si c’est l’eau de rose du sentimentalisme qui va l’emporter sur le faible radeau de la raison pure.
…et pourtant Onfray n’a pas dit que des conneries sur son propre accès à l’art contemporain, quand il expliquait que son milieu d’origine ne lui « avait pas donné les clés ».
On peut toujours se gausser, comme ici, ce jacques « Je suis long » sur le média à part…
https://blogs.mediapart.fr/jacques-chuilon/blog/010415/un-costard-pour-onfray
Pour autant… le témoignage d’Onfray garde sa valeur. Il a su transcender partiellement sa difficulté à percevoir l’innovation ou le suvisme en peinture, et se faire des amis chez d’illustres inconnus, G. Garouste par ex.. Il a su exprimer sa propre sensibilité pour des peintres désormais reconnus. Tel un Ch. Juliet époustouflé par le mutisme pictural de Bram van Velde. Je ne comprends pas ce peintre qui m’indiffère assez, mais je respecte le mystère de la fascination de Juliet. Faire partager son émotion aux autres, c’est autrement plus difficile. Je crois que Juliet était plus fasciné par BVV que par sa peinture. Mais c’est là une tout autre histoire. Ne sommes-nous pas souvent victimes de cette illusion, en littérature comme en peinture ? Indécidable !
Ce siècle avait quelque chose de net et de défini qui lui rappelait le XVIIIe siècle, sauf qu’on sentait dans l’atmosphère un tourment exacerbé, exaspéré – comme elle réfléchissait à la question, le tunnel immensément long, dans lequel elle semblait voyager depuis des centaines d’années, s’élargit : un flot de lumière y pénétra ; Orlando sentit ses pensées se resserrer mystérieusement et se raidir, comme si un accordeur de piano lui avait mis une clé dans le dos pour tendre ses nerfs au maximum ; au même moment, son oreille s’affina : elle entendait tous les chuchotements de la pièce, tous les craquements, au point que le tic tac de la pendule sur la cheminée lui faisait l’effet d’un martèlement. Pendant quelques secondes, l’éclat de la lumière continua à s’intensifier de plus en plus : elle voyait les objets de plus en plus distinctement, le tic tac de la pendule devenait de plus en plus assourdissant, jusqu’au moment où il y eut une terrifiante explosion à son oreille. Orlando sursauta comme si elle venait de recevoir un grand coup sur la tête. Elle en reçut dix. En fait, il était dix heures du matin. C’était le 11 octobre. C’était 1928. C’était l’instant présent.
Ouvrons les fenêtres.
Sharp Dressed Man Billy F Gibbons ZZ Ward Orianthi :
@ Pat V. « Qu’est-ce qui distingue une toile vierge d’un tableau vide ? »
Eh bien, moi qui vous ai à la bonne, j’aimerais beaucoup quelques réponses de votre cur à ce sujet. De vous, pas de AC Danto. Oui, ce serait chic de votre part. Par avance, merci. Car en dehors de la boutage de l’espace vide autour d’un trou, j’avoue ne pas savoir.
(Ne craignez pas, en vos réponses, les possibles quolibets des 2 petits cons. On ne va quand même pas se laisser perpétuellement tyranniser ou intimider par ces 2 merdeux narcisso, icite, merdr’alhors !).
BàV.
cru
boutade
etc.
(…) tout ça c’est un peu synagogue, hein, taxifofolle !
Oui, Pessoa est un puits sans fond, Jorge R. !
____________________________
NUNO JUDICE
Les influences invisibles
Né en Algarve en 1949, le poète Nuno Júdice, a étudié la philologie romane à Lisbonne. Devenu professeur, il enseigne toujours la littérature portugaise à l’Université nouvelle de Lisbonne. Auteur de plusieurs recueils, traduits en français, italien et espagnol, il dirige également la revue Tabacaria, qu’il a fondée en 1996, avec le soutien de la Casa Fernando Pessoa. En introduction de son ouvrage Un chant dans l’épaisseur du temps, il rapporte les mots du poète António Ramos Rosa (1924-2013), qui affirme que tous les poètes contemporains ont lu Pessoa, mais qu’aucun d’eux n’a reçu la moindre influence de cet univers poétique. Moins catégorique que son confrère, Nuno Júdice pense, pour sa part, que : « l’influence de Pessoa se voit dans le fait que l’on ne la voit pas. » Sous influence ou sans influence, ce poème en forme d’hommage ?
PESSOA
Là où tu es, sans être jamais revenu de nulle part, sans volonté de partir là où tu n’arriveras jamais, parce que là c’est déjà hier, je te rencontre. Tu me demandes de m’asseoir : et tous deux, à la table d’un des cafés de l’Éternité, nous écrivons des lettres que jamais personne ne recevra. Mais tu ris, sachant que Lui, l’inConnu, est en train de les lire, et probablement aussi de les écrire, à travers toi, pour un autre qui a ton visage et tes mains, et cependant ce n’est pas toi, et qui me regarde maintenant. Et tu me dis : c’est un fantôme ! Et tu ris davantage, dans ces limbes où commence à tomber un crépuscule qu’ailleurs on appellerait la Mort : mais que tu sais être plus que la mort et, en même temps, une vie à laquelle nul n’oserait aspirer.
Et tu fais silence, songeant à celle à qui tu as écrit des lettres que personne d’autre que toi n’a jamais lues, même pas elle que tu regardais, dans un bureau plein de soleil et de vent, rêvant à des bateaux et à des voiles, tandis qu’elle pensait à ce que tu sentirais pour elle, sans savoir que ce que tu sentais, elle seule pouvait le sentir, dans ce reflet d’un temps où elle serait l’ombre, à peine, de quelqu’un qui pourrait avoir été. (Et cette ombre soudaine trouble ton ombre que je regarde, et qui me hante.)
11 juin 1985
lisbonne
(« Un chant dans l’épaisseur du temps », traduit du portugais par Michel Chandeigne, Poésie/Gallimard, 1996.)
Il se passent des drôles de choses sur ce blog. Tout d’un coup Court se met à parler comme hamlet:
Sérieux, je n’y peux rien.
MCourt dit: 11 juillet 2019 à 14 h 50 min
Et répond à x quand celui-ci interpelle hamlet:
Hamlet, je pensais que vous alliez réagir à propos de Chesterton.
x dit: 11 juillet 2019 à 11 h 15 min
X
Si, j’avais vu Chesterton,
MCourt dit: 11 juillet 2019 à 14 h 55 min
Étonnant, non?
Que x et hamlet, c’est le même mec, c’est clair depuis longtemps (si on lit toujours x comme étant hamlet, le pourquoi de ses posts se comprend beaucou mieux). Mais MCourt?
@ Ses assassins passeront devant les juges, tôt ou tard, ils passeront devant.
Ses parents, oui, ils y passeront, pour obstination déraisonnable !… Sûr qu’ils seront longtemps damnés en leur purgatorium.
Lui, enfin délivré de leur fanatisme, est-il désormais. Requiescat in pace !
Et vous, D., mentor de DLP, extrémiste, bouclez-là maintenant, n’en rajoutez pas.
Cela ne vous regarde pas !
Allez donc plutôt nous préparer vos directives anticipées, ce sera plus utile à vos parents, à vos péouses et à la rdl, en cas de pépins sur le pont de charenton et dans une de vos funestes galaxies.
Passou s’énerve !
« La tribune que consacre Michel Houellebecq à « Vincent Lambert, mort pour l’exemple » dans Le Monde est un concentré de bêtise, d’ignorance et de contre-vérités. Signé par un autre serait-il paru ? »
Passou n’a toujours pas mis de point à « etc » à la fin du premier paragraphe ! Preuve qu’il ne vient plus lire ce qui se dit ici. C’est les vacances.
« Vincent Lambert est mort en martyr.
Assassiné par privation d’eau. Mort de soif »
Je suis excessivement choqué par cette mort. Le mot « assassinat » n’est pas trop fort. Le martyre est celui d’une société de consommation putride qui se révèle d’une inhumanité totale. On se croirait sous le nazisme. Je parlais l’autre jour de la PMA/GPA avec quidam, à propos du livre de Sylviane Agazinski. Je lui disais que si les nazis avaient eu cette technique à leur disposition, ils l’auraient utiliser à fond. Notre civilisation humaine file un mauvais coton. – – Passou, mettez-nous un point final à « etc » svp !!!
si x = hamlet
alors
Court = Clopine
Christiane = bouguerau
3J = Ed
et least but not last :
et alii c’est passou
moi j’dis ça j’dis rien
connard de 15 h 03 min
je t’emmerde
11 juillet 2019 à 15 h 52 min
ô hamlet!
… en déroute totale, ce pauvre orphelin 57 qui en vient à chercher des complotistes partout, ast’heure.
Pablo Casals est tombé bien bas en CDBF depuis son abandon par le cheloux yvone lefébure qu’a jeté l’éponge sur le piano de george sand frappé par karajan, le temps d’une grosse pluie d’orage. Zimboumboum, la honte.
Tirez pas trop sur l’ambulancière, hamlète, elle est à terre depuis des plombres, et elle s’enfonce chaque jour un peu plusss.
Jazzi dit: 11 juillet 2019 à 15 h 50 min
tu sais pourquoi passou est aussi remonté contre welbec ?
c’est à ma connaissance le seul contre qui passou est remonté, mais comme c’est le plus coté c’est quand même courageux de sa part.
tu vois Jazzi ça veut dire que passou n’a pas peur de se mouiller et de se faire des ennemis.
et toi il faut que tu fasses pareil avec tes critiques de film ! sinon on s’endort en les lisant.
Par Le Parisien
Le 21 août 2018 à 20h05
Plonger dans une œuvre d’art, quoi de plus normal au moment de visiter une exposition ? Sauf qu’un touriste italien est littéralement passé à l’acte ce lundi au musée d’art contemporain de Porto, au Portugal. Comme le révèle le journal Publico, il a chuté de deux mètres de haut en observant d’un peu trop près l’installation du célèbre artiste britannique Anish Kapoor.
Cette œuvre, en forme de trou noir, s’intitule « Descent into the Limbo » (traduction : descente dans les limbes). Elle y est décrite par la rétrospective comme un « puits de 2 m de diamètre aussi profond que votre imagination ».
Chantal dit: 11 juillet 2019 à 15 h 24 min
c’est beau, c’est VW ?
J’ai écrit mon commentaire précédent alors que j’ignorais ce que Houellebecq écrivait sur le sujet. Je je rejoins complètement. Il remonte dans mon estime. La foi catholique l’inspire, et bientôt nous aurons un nouveau moine !
Zut ! on n’a pas eu le temps de lire le touite de passoul sur ouellebecque. Il a été retiré par le robot de la rdl ! De mieux en mieux ! C’est Hal9000 qui se rebiffe contre son maître, ma parole, ou quoi ?
J’espère que la MSS va nous le retrouver dans le darkweb, hein !…
Je suis sûr que sur la PMA/GPA Houellebecq est aussi contre. Il adopte un point de vue religieux sur les grands débats du moment. Il va monter très haut dans la hiérarchie, quand il sera moine, c’est lui qui prêchera toutes les âmes pieuses et servira d’exemple aux âmes damnées.
Chantal dit: 11 juillet 2019 à 15 h 07 min
j’aime bien le singe dactylographe, en tapant sur les lettres de façon aléatoire il peut écrire tout Shakespeare.
quant au fait que ce que recopie le singe fait que tout le reste semble nul à côté, en fait, j’aime cette idée aussi, ou comme dirait Rachel poule, comme idée je trouve que c’est bien.
En 2016, le plasticien Anish Kapoor a acquis le brevet du noir le plus noir du monde. Lui seul peut l’utiliser. Mais la riposte s’organise : un autre pigment ultranoir vient d’être mis sur le marché par l’artiste Stuart Semple, accessible à tous – sauf à Anish Kapoor.
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C’est un noir vraiment très noir, qui absorbe entre 98 et 99 % de la lumière visible. Baptisé “Black 3.0” (Noir 3.0), il est en vente sur la page Kickstarter de l’artiste britannique Stuart Semple. Mais, comme nous apprend le site Dezeen, n’importe qui ne peut pas l’acheter. Ou plutôt si : n’importe qui peut l’acheter, sauf une personne. Tout acquéreur doit en effet cocher l’assurance suivante : “Vous n’êtes pas Anish Kapoor, vous n’avez aucun lien avec Anish Kapoor, vous n’achetez pas ce produit pour le compte d’Anish Kapoor ou d’un de ses associés.”
@ Hamlet, oui c’est du VW.
Recycl’Art .
« Zut ! on n’a pas eu le temps de lire le touite de passoul sur ouellebecque. »
Le voilà :
« La tribune que consacre Michel Houellebecq à « Vincent Lambert, mort pour l’exemple » dans Le Monde est un concentré de bêtise, d’ignorance et de contre-vérités. Signée par un autre serait-il parue ? »
La même année, Stuart Semple a sorti un ultranoir parfumé à la cerise, mis en vente aux mêmes conditions légales. Et donc, en ce début d’année 2019, le “Black 3.0” : un peu moins noir que le Vantablack, certes, mais Stuart Temple assure que la différence entre les deux teintes ne se voit pas à l’œil nu. On attend désormais de savoir si riposte il y aura de la part d’Anish Kapoor. Le quotidien allemand Die Welt en est déjà à faire des paris :
Je conseille en effet la lecture de L’Homme désincarné de la philosophe et épouse féministe de Lionel Jospin Sylviane Agacinski. C’est dans la collection « Tracts » de chez Gallimard, 42 pages, et d’un prix défiant toute concurrence : 3,90 €. Sur le même sujet, vous lirez aussi le document de la Conférence des évêques de France (environ 5 €), un document clair et net, qui vous fera comprendre les enjeux de ce problème fondamental. On est loin du délire du journaliste Marc-Olivier Fogiel, dont on peut comprendre la souffrance, mais non le manque de conscience et de prudence.
Ce ne sont pas des critiques de films à proprement parler, hamlet. Je donne juste mes impressions sur des films que j’aime…
Contrairement à toi qui aime descendre des films que tu n’as jamais vus et que tu n’iras jamais voir !
Anish Kapoor
Anish Kapoor
48 pages
20 x 27 cm
book leporello
« Signée par un autre serait-il parue ? »
« Signée (sujet, la tribune) par un autre serait-ELLE parue ? »
Passou a besoin de vacances !
C’est Régis Debray qui avait ouvert cette collection chez Gallimard avec un texte pâteux sur l’Europe. C’était sans intérêt. Le 6e tract est de Cynthia Fleury, « Le soin est un humanisme », que je n’ai pas lu, mais elle a toujours de grandes idées, celle-là. Et donc le n° 7 c’est encore une femme, Sylviane Agacinski, qui s’en sort plutôt bien, dans une langue claire et compréhensible.
« Passou a besoin de vacances ! »
C’est aussi mon avis. Il n’a toujours pas corrigé, au 1er paragraphe, le « etc » orphelin d’un point, faute grave et persistante. Il devrait fermer la boutique pendant quinze jours, qu’on aille tous se ressourcer ailleurs !
Combien de pseudos a et a eu eu ici notre Pétomane? Zeno, Dexter, Lucien Bergeret, puck, x… Et peut-être pado. Lui, on dirait Blabla, mais il apparait toujours au bon moment pour défendre – de façon un peu trop débile – notre Gros Con, ce qui est suspect.
Et peut-être Court…
Si a cela on ajoute que D. et Delaporte donnent toutes les semaines de preuves supplémentaires du fait qu’ils sont le même type, que la Sasseur est multiple aussi, que Janssen J-J est une femme qui se fait passer pour un mec et qu’elle a aussi probablement d’autres pseudos, que derrière et alli on dirait qu’il se cache toute une bande de fous et qu’il y a pas mal d’autres pseudos douteux, on se demande combien de personnes participent vraiment dans ce blog. Et combien il y a de non tricheurs? Une douzaine?
@ Signée par un autre serait-il parue ?
serait-elle parue, la chronique ?… (un copié collé du touite de Passoul, est-ce possible ?)
qq’un d’abonné peut-il nous copier-coller l’intégralité du papier du monde ?
Il est bien vrai que cette obstination déraisonnable de passoul à l’égard de M. houellebecq (au niveau de la célébrité duqueil il cherche visiblement à se hisser) a quelque chose d’un brin suspect.
Bienvenue en votre club de paranos, somme toute, cher hôte, comme on dirait dans le nord ouest !
Vous m’énervez jzmn, à toujours couper mes effets !
70 hétéronymes chez Pessoa, ici on est encore loin du compte, Pablo75 !
(tu oublies Jorge Rodriguez qui semble avoir remplacé Claudio Bahia)
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Ce livre conçu par Anish Kapoor est sous la forme d’un leporello, un livre rel
J’y peux rien si vous êtes un peu lent à la détente, JJJ !
Bon, ne le dites pas à Phil, mais là je pars pour aller voir un film malaisien…
Le leporello, également appelé livre accordéon, ou encore livre frise, est un livre qui se déplie comme un accordéon grâce à une technique particulière de pliage et de collage de ses pages.
Le mot fait allusion à Leporello, valet de Don Juan, qui présente à Donna Elvira la longue liste des conquêtes de son maître, pliée en accordéon, dans le premier acte de l’opéra Don Giovanni de Mozart (sur l’air Madamina, il catalogo è
La plus minable des actions que l’on peut commettre lors d’une controverse, c’est de s’accrocher aux erreurs de grammaire et de syntaxe de l’adversaire.
G. Guareschi, Mondo piccolo.
@ que Janssen J-J est une femme qui se fait passer pour un mec et qu’elle a aussi probablement d’autres pseudos,
… ajoutons à ce délirant très mince que le pablo75 signe également depuis des plombres sous le pseudo de rose, chaloux, lavande, bouguereau, DHH, Ed. et etalii, comme chacun sait. So what ? + on est de fofolles dans le désert hispanique, hein, priscilla, + on chante, pas vrai ?
Souvenons du suicide assisté du père du narrateur de « La Carte et le territoire ». Ce dernier, dans un accés de colère exacerbée par le deuil, se rend à l’institut suisse responsable et frappe une employée. Finalement, ce que pense Houellebecq de tout cela était déjà dans ses livres, pas besoin d’en rajouter une couche avec sa tribune de me…
@ Pablo 75, tapez les eurogénèses d’eugène paul edel et vous aurez une petite idée de la constellation 3J
renato, « s’accrocher » est une chose, pointer en est une autre
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