
On n’a pas lu le même livre
Qui a bien pu inventer cette formule désolée à la lecture d’un article, ou après avoir lu ici même ou entendu au « Masque et la plume », un commentaire portant au nues, criant au prodige ou rivalisant d’érudition pour arrimer aux œuvres les plus prestigieuses un roman qui nous est tombé des yeux avant de nous tomber des mains ? Alors, oui, accablé, consterné, résigné, on rend les armes à bout d’arguments : « Manifestement, on n’a pas lu le même livre… ». Façon de parler, bien sûr : le livre est bien le même mais pas le regard. Le plus souvent le fossé parait impossible à combler de l’encensement à l’éreintement. On veut bien faire la part de la subjectivité dans le jugement, croire que tous les goûts sont dans la nature à commencer par le mauvais. Mais l’incompréhension parait irréductible lorsque se manifeste une opposition du tout au tout, du chef d’œuvre à la nullité. A croire qu’on ne parle pas la même langue.
La fameuse formule a encore de beaux jours devant elle en cette rentrée littéraire, surtout lorsque votre interlocuteur renonce à expliciter son jugement d’un air satisfait par une autre formule celle-là sans appel : « C’est plus compliqué que cela… il y a un dispositif… ». Pourtant, à bien y réfléchir, non, ce n’est pas si compliqué à constater : une langue pauvre, des situations invraisemblables, des personnages qui parlent tous d’une même voix, un récit qui se perd en digressions inutiles et surtout, l’insondable ennui qui s’en dégage, de cet ennui que vous ne pardonnerez jamais à l’écrivain car il vous a volé des jours de votre vie, ceux que vous avez perdus à le lire.
La critique artistique n’a rien d’une science exacte ; si elle repose bien sur un certain nombre de critères, ceux-ci ne sont pas toujours objectifs. S’agissant de livres, on pourra toujours évoquer la qualité de la langue, l’imagination de l’auteur, l’originalité de l’histoire, le nouage de l’intrigue, la richesse des dialogues, l’expression d’une sensibilité, la puissance du suspens etc Tout cela se discute, question d’honnêteté, de bonne foi, mais certainement pas de gentillesse ou de méchanceté, comme on l’entend parfois à propos de tel ou tel réputé à la dent dure, un critique ne jugeant pas en fonction de l’effet qu’il produira mais d’un absolu de la littérature.
Certains écrivains, ceux qui ont « la carte » délivrée par les tenants de la pensée unique, sont surévalués. Signeraient-ils une copie de l’annuaire des téléphones qu’ils seraient encensés pour leur geste postmoderne. Un exemple parmi d’autres pêché dans la rentrée étrangère, d’autant plus édifiant que son cas est mondial : le norvégien Karl Ove Knausgaard (Oslo, 1968). De quoi nous entretient-il dans son cycle de romans autobiographiques intitulé Mon combat (dans l’édition allemande : Mein Kampf…), six volumes en tout parus en France chez Denoël depuis 2012, le dernier ces jours-ci ? De lui, de sa vie, de son petit monde, toutes choses qui ne présentent aucun intérêt car Knausgaard est tout sauf un artiste. Il se contente de raconter platement un réel on ne peut plus banal en s’imaginant qu’il énonce une vérité littéraire parce qu’il dit ce qu’il pense. « Il dit tout, absolument tout » se pâme la critique un peu partout. Ce qui est vrai mais à quoi bon lorsqu’on n’a rien à dire ?
Quand on songe aux milliers de pages qu’il a noircies afin d’y mettre en scène le vide absolu de son existence, on demeure perplexe. Il y a perdu sa famille et ses amis, tous également écoeurés par son déballage sans nécessité, et gagné argent et notoriété. Mais le pire est ailleurs : dans la cécité littéraire et l’abaissement du sens critique de ses innombrables lecteurs qui en ont fait « le Proust norvégien » ou « l’auteur du roman du siècle » etc A ceux qui n’auraient pas patience ni le goût d’aller vérifier sur pièces, on ne saurait trop recommander au moins la lecture des entretiens accordés par Knausgaard. Je ne sais plus quel auteur confiait : « J’adore donner des interviews : ça me permet de savoir ce que je pense ». Dans le cas présent, l’exercice doit lui être douloureux car le fait est qu’il ne pense rien.
Cela dit, il y a de quoi rester optimiste. Car si la saga egolâtrique du plus vain des norvégiens à plume est un succès mondial, la France est l’un des rares pays où elle laisse les lecteurs indifférents. De quoi nous rassurer sur notre esprit critique en particulier et notre équilibre mental en général. Ou alors c’est qu’on n’a vraiment pas lu le même livre.
(« Jack Nicholson bavardant accueillant un nouveau pensionnaire » photo extraite du film de Milos Forman Vol au-dessus d’un nid de coucous, D.R.)
1 601 Réponses pour On n’a pas lu le même livre
La critique artistique n’a rien d’une science exacte
…c’est exact!
Tout laisse à penser que Jupiter lui-même est en voie de trumpisation active. Les dieux sont en passe de tomber sur la tête et il n’y a vraiment pas de quoi se bidenner.
Un réquisitoire bien torché et paradoxalement sans trop de mots, le vide appelle le vide. Il va donc être possible, enfin, de dériver au fil des inspirations sans rendre de comptes, bons ou mauvais, à cet auteur enrichi.
On ne se demande pas qui est le plus fou des personnages sur la photo. Le monde rendu fou vote pour des fous néanmoins les fous au pouvoir sont ils responsables de la pathologie votants? Qui de la poule ou de l’oeuf?
des votants. (Quand ils n’en sont pas encore arrivés au point de s’être fait confisqué ce maigre pouvoir de décision.)
On peut néanmoins se demander lequel des principes de liberté, d’égalité et de fraternité doit primer l autre …
Les dieux sont en passe de tomber sur la tête et il n’y a vraiment pas de quoi se bidenner.
Oui, c’est juste, nous sommes la proie de la pluralité des cultes et de leurs exigences, divergences. Je sais qu’il ne faut pas jeter l’huile sur le feu, de là à couper la tête à Macron, non, Il n’est pas un roi.
« La critique exacte n’a rien d’une science artistique »
c’est bien vrai !
magnifique critique de ce superbe film de Milos Forman ! bravo !
« S’agissant de livres, on pourra toujours évoquer la qualité de la langue, l’imagination de l’auteur, l’originalité de l’histoire, le nouage de l’intrigue, la richesse des dialogues, l’expression d’une sensibilité, la puissance du suspens etc »
Un catalogue de recettes en vigueur datant du XIXe siècle, Passou !
Depuis, le Nouveau Roman est passé par-là…
En France, depuis la révolution, nous avons eu Badinter qui interdit la guillotine. Les français ou résidents ne devraient pas réinstaurer la peine capitale au nom d’une croyance. S’ils ne sont pas contents, qu’ils passent par les voies légales pour obtenir la justice des hommes. Un Dieu, quel qu’il soit a t il ordonné à des hommes de lui rendre justice en cas de besoin? Que dit le Coran à ce sujet, exactement?
« La critique artistique n’a rien d’une science exacte »
avec tous ces commentateurs débiles de la rdl qui ont inlassablement répété (à tort) que les critique des passou étaient soporifiques parce qu’il n’était engagé dans rien, passou nous prouve que c’est absolument faux !!!
passou est un critique qui n’a pas peur d’entrer dans le lard des auteurs quand ces derniers le méritent !
Plus sérieusement, B, avez-vous des informations, des indices, qui pourraient nous renseigner sur le choix de l’élu des jurés Goncourt, parmi les 800 nouveaux romans de la rentrée littéraire ? Le vote par correspondance est-il admis par la procédure ? Un juré peut-il donner mandat à un autre pour le représenter ? La visioconférence est-elle envisageable ? …
le Nouveau Roman
Toujours pas goûté à Robe grillée.
« Il se contente de raconter platement un réel on ne peut plus banal en s’imaginant qu’il énonce une vérité littéraire parce qu’il dit ce qu’il pense. « Il dit tout, absolument tout » se pâme la critique un peu partout. Ce qui est vrai mais à quoi bon lorsqu’on n’a rien à dire ? »
et vlan dans les rotules !
ça c’est de la critique pleine de convictions menée par un critique qui n’a pas froid aux yeux !
ça vient d’où cette expression « ne pas avoir froid aux yeux » ?
« parmi les 800 nouveaux romans de la rentrée littéraire »
avec le confinement on est passé à 86459 nouveaux romans.
normal : avant quand il arrivait un coup dur les lecteurs trouvaient refuge dans la lecture.
aujourd’hui ils trouvent refuge dans l’écrituqe qui raconte leurs déboires…
les temps changent.
« Toujours pas goûté à Robe grillée. »
normal : c’est plus compliqué de cuisiner des pommes de terre en robe grillée qu’en robe des champs.
« Il se contente de raconter platement un réel on ne peut plus banal en s’imaginant qu’il énonce une vérité littéraire parce qu’il dit ce qu’il pense. »
C’est exactement ce que je fais ici… et ça ne me rapporte pas un sous !
d’ailleurs c’est compliqué de cuisiner des pommes de terre en robe tout court, parce que habiller des pommes de terre en robe… suivant les pdt utilisées il faut leur faire faire les robes sur mesure.
Puck, il est parfois agréable de sentir l’air vif sur la cornée, cela m’est arrivé en rentrant alors,que j’ étais passé, fatiguée. Cela n’a rien à voir avec l’expression. Je cherche.
Cette expression date du XVIe siècle. « Avoir froid » était régulièrement associé à une partie du corps pour désigner un sentiment, une sensation. Dans ce cas-là, les yeux sont associés à la peur, employée à la forme négative. « Ne pas avoir froid aux yeux » désigne alors une personne audacieuse.
Lasse, auriez vous lu le Proust norvégien?
Jazzi : C’est exactement ce que je fais ici… »
exact ! rien n’est plus compliqué que pondre de banalités.
« auriez vous lu le Proust norvégien? »
un peu mon neveu que je l’ai lu !
ça refroidit un peu au début, mais c’est bien.
faut dire que les norvégiens leur spécialité c’est plutôt le ski de fond : ils ramassent toutes les médailles olympiques.
@ « Il se contente de raconter platement un réel on ne peut plus banal en s’imaginant qu’il énonce une vérité littéraire parce qu’il dit ce qu’il pense. »
Pourquoi faut-il que la littérature vienne se mêler de politique et compliquer à outrance les principes qui nous gouvernent ? La DDH 89 énonce ses fins dans son préambule : « afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous » … pure folie que tout ça ; une « décapitation » aura donné l’occasion d’une régression ?
Je propose une lecture qui vise le bonheur de tous :
https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/droit-national-en-vigueur/constitution/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789
2014 l’avis de Pierre Assouline n’a pas changé
http://larepubliquedeslivres.com/karl-ove-knausgaard-proust-norvegien-phenomene-de-societe/
Cela dit, je souhaite aux Jivaros bien de chez nous, réducteurs de tête approximatifs, une agréable soirée devant un écran.
l’avis de Passou, sur cet écrivain qui n’en est plus un aux dernières nouvelles, est passé à la postérité numérique :
Le terrorisme vise la terreur pour tous, le silence imposé, le rapport de force puisque le droit ne donne pas suite à des poursuites invalidés par le Droit français . Un Droit, des cultures différentes, un socle fragilisé par la propagande politico- religieuse. Ce malheureux professeur aurait pu présenter une caricatures Christ sans courir aucun risque. Une partie de la population se sent humiliée dans le cadre des lois en cours dans le territoire. Selon elle, l’autre partie attachée à ce dispositif est mécréante et à ce titre mérite la mort. Les hommes et femmes qui choisissent un pays d’accueil devrait savoir dans quel monde dans toutes ses dimensions, il leur faudra accepter de vivre.
Devraient.
Enseignant décapité : « Nous sommes doublement horrifiés par ce crime abject car c’est un nouvel affront à notre foi et à notre religion », s’indigne le CFCM
(Je réserve le commentaire qu’en a fait Dylan à l’époque, sur question du guignol des enfants du rock ; une autre fois https://www.youtube.com/watch?v=ekrzLtCKMJg )
(Si seulement les trois religions du livre pouvaient faire bonne figure à ce point … )
Qui sait? On a vu l’Histoire rédimer des malades de l’écriture comme le Sire de Gouberville qui fit la gloire de Madeleine Foisil que sa prose en soit plus agréable. Peut-etre trouvera-t-on dans trois siècles des vertus historiques ou socio-dritiques à ce René Béhaine nordique.
Le Nouveau Roman, qui ne l’est plus guère, n’interdit que je sache ni au style,ni à la poésie, ni à la beauté d’exister en dehors de lui. « Le Livre du Retour » de Sylvia Baron Supervielle montre ce qu’on peut faire quand on a du style , et ses labyrinthes me paraissent autrement concluants que ceux des éditions de Minuit. C’est autre chose que les écrivaines si bien nommées et les autrices à la petite semaine qui promènent leur miroir de poche cassé le long du chemin. notez que ce sont de bonnes pondeuses: La Delphine, l’Amélie, etc. C’est sans doute leur seule vertu…
Bonne soirée.
MC
Le droit coutumier et la tête du client font toujours bon ménage, MC. Allez en paix jusqu’au petit déjeuner dominical.
(Zino a fait faux bond à La Havane depuis belle lurette pour livrer ses tripes au roulage mécanique de la République dominicaine ; autant fumer des queues d’ail avec le king d’outre-Manche https://www.youtube.com/watch?v=3Y71iDvCYXA )
Knausgaard
C pourtant la même démarche empruntée par Nanni Moretti : moi, je
Il y a gagné la notoriété et perdu sa femme.
Loin nous sommes du
Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi. de jean-jacques rousseau.
Que veut dire ne pas avoir froid aux yeux ?
date du XVIe siècle. « Avoir froid » était régulièrement associé à une partie du corps pour désigner un sentiment, une sensation. Dans ce cas-là, les yeux sont associés à la peur, employée à la forme négative. « Ne pas avoir froid aux yeux »
Un froid glacial vous pénètre jusqu’à l’os.
Il est annonciateur de la mort.
Chez les chinois, l’air froid qui pénètre par la bouche touche les bronches/les poumons et est très mauvais pour la santé (respirer l’air glacial sous un foulard permet de le tiédir avant qu’il n’atteigne les bronches.
Ne pas avoir froid aux yeux signifie que Caïn, lui, a gardé un oeil ouvert dans la tombe.
Oeil qui n’a pas froid. Curieux singulier.
Chantal
Qu’y a-t’il de meilleur que les artichauts ?
Fausse manœuvre, tout mon message s’est effacé.
Merci Jibé de votre soutien.
Ai pété un joint de culasse.
Je peins. Travaille, cuisine. Brioche. Cake aux fruits. Potée. Canette (oranges, navets ou olives vertes ? Je tergiverse) et navarin d’agneau.
Ma fille et moi avons fini de nous engueuler.
Doumé m’a dit « je suis fier de toi ». Jamais personne ne m’avait dit ça.
Je peins (en bâtiment).
« La critique artistique n’a rien d’une science exacte »
Inexacte non plus d’ailleurs.
Une fausse bonne idée
Les plus jeunes d’entre nous savent peu de choses sur Edith Cresson. Ils doivent au moins savoir, qu’entre Rocard et Bérégovoy, elle fut…dix mois (!) à Matignon, sur décision de Mitterrand. Il avait cru avoir une bonne idée ; ce fut une fausse bonne idée. Non pas du tout parce que c’était une femme,loin de moi cette pensée stupide !, mais parce qu’elle eut des comportements, des paroles, des décisions qui la discréditèrent non seulement dans l’opposition, dans l’opinion, mais dans on propre camp.
Dans un tout autre genre, Jean Castex, Premier Ministre, censé être meilleur que son prédécesseur, se révèle jour après jour, de plus en plus décevant. Ses sondages dégringolent à grande allure.
Lui aussi déplaît à l’opposition, à l’opinion, et dans son propre camp.
On se demande parfois pourquoi le Président l’a choisi. C’est simple : il y avait, même si tous les Français ne le savaient pas, des désaccords de fond entre Edouard Philippe et le chef de l’Etat.
L’idée principale était de mettre à Matignon un homme qui , sans broncher, appliquerait docilement toutes les volontés du Château.
Las, la plupart des Français le sentent bien, toutes les insuffisances, tous les ridicules, toutes les rodomontades, pèsent lourd dans la balance. Il est cuit. Osons le dire, il est cressonisé.
Un problème aigu se pose au Président : peut-il trouver un remplaçant ? C’est peu probable. Vu les échéances électorales , départementales, régionales et, c’est le plus important pour lui, .
la présidentielle. Il va lui falloir subir jusqu’au bout les effets de cette énorme erreur de casting . Jusqu’au descendra-t-il dans les enquêtes d’opinion ? A mon avis, des records seront battus.
rose, comment s’est passé l’entretien de votre mère avec la juge des tutelles ?
Condamnée à rester à l’ehpad ou autorisée à retourner at home ?
C’est quoi le « propre camp » de Jean Castex ? Sarkozy ?
Tandis qu’Edouard Philippe était plutôt juppéiste.
Deux hommes de la droite traditionnelle, ni marchistes ni macroniens à l’origine.
Nous sommes déjà dans les primaires en vue de la désignation du futur candidat pour les prochaines élections présidentielles.
Avec une prime à l’occupant du poste…
Il est sexy le Proust norvégien !
Le mannequin idéal pour la pub à destination des séniors et des sénioritas, à fort pouvoir d’achat…
« La critique artistique n’a rien d’une science exacte »
Existerait-il une science inexacte ?
« Qu’y a-t’il de meilleur que les artichauts ? »
Les coeurs d’artichauts !
Mais d’où sort Doumé, rose ?
Sciences exactes : physique, chimie, biologie, etc.
Sciences inexactes : histoire, sociologie et les disciplines apparentées aux humanités.
Conspiration :
https://twitter.com/Hendrik23411681/status/1317702927310618624
Curieux cette concentration de grands erdéliens qui n’aiment pas la littérature intimiste, auto fictive, trop nombriliste à leur goût.
Passou, Paul Edel ou Bloom veulent qu’on leur raconte des histoires !
Toute science n’est-elle pas, par définition, exacte, renato ?
Si elle est inexacte, c’est qu’elle n’est donc pas scientifique !
Ces étiquettes : exact/inexact, ne sont pas les bonnes…
« Edith Cresson (…) eut des comportements, des paroles, des décisions qui la discréditèrent non seulement dans l’opposition, dans l’opinion, mais dans on propre camp. »
Pour l’édification des plus jeunes, rappelons qu’elle déclara que les asiatiques étaient des fourmis (à petites bites ?) et que les Anglais étaient tous pédés (comme des phoques ?) !
Depuis, elle a abandonné la politique pour se consacrer entièrement à l’entomologie !
Des tentatives ont été faites pour appliquer la méthode scientifique aux sciences humaines — psychologie, sociologie, histoire, l’économie, droit et science politique —, toutefois les difficultés dans son application, y compris la reproductibilité du phénomène observé, sont évidentes.
Néanmoins, et nonobstant ces disciplines ne soient soumises à des critères rigides de vérification expérimentale, elles aussi peuvent être définies comme des sciences — systèmes de connaissances empiriques —.
Si exacte vs inexacte ne plait pas, on peut la distinction entre les sciences dures, considérées comme des sciences exactes, telles que les sciences expérimentales et appliquées, et les sciences douces.
on peut la distinction > on peut SE TENIR A la distinction
Le voilà rhabillé pour l’hiver, le Norvégien. Jamais rien lu de lui, juste un nom pour moi ce qui va ds le sens de ce qu’écrit Passou -aucune notoriété en France.
Au début, j’ai cru qu’il allait parler du dernier Enthoven (le fils) dont on dit que son déballage est vide de chez vide. Mais que je n’ai pas lu non plus.
@rose
aux olives, je suggère.
c’est « comme un critique littéraire qui causerait de mauvais livre »
bouguereau a dit ça hier du cigarillo, que j’admets fumer volontiers. Des déchets de tabac, qu’y dit.
Et?
Le saucisson aussi, c’est des déchets, même le bon.
oups, rendons à César: c’est Phil, repris par bouguereau qui m’adresse cette analogie.
Parler de mauvais livres, c’est être comme un cigarillo par rapport à un cigare.
J’arrive à l’instant sur ce nouveau post… (18.10.20_10.03) Coup de foudre immédiat pour ce Knausgaard. Je pars toutes affaires cessantes à la recherche des 6 tomes de Mon combat, d’autant plus assuré d’en avoir une envie pressante que j’eu cette nuit même la prémonition de ceci : Passoul allait m’offrir quelque chose imminemment… Car nous avions préalablement conclu ce deal : dès que des reliefs seraient tombés de ses piles pour cause d’insondable ennui, il me les refourguerait, ce qui le débarrasserait bien de son plancher encombré. Je pourrais alors les dévorer tranquillement, assuré que nous ne lirions jamais les mêmes… Et ma soeur Duconne, témoin d’un tel maquignonnage, nous balançait, rageuse : « bon deal gagnant-ga gnan-gnan, JJ, tu perds jamais le Nord, toi, hein ! »…
A bin de la chance d’avoir eu l’honneur de votre plume acerbe, cher Passoul, ce bougre de « proust norvégien ». Tout plutôt que rien, voilà ce qu’ils disent là bas, et c’est la morale à tirer de ce billet, car il nous en faut toujours une.
Merci, merci, on s’ennuie jamais avec les billets, à la différence de certains de vos biogs et romans inégaux ! Vous souhaite une bin belle journée d’amitiés et de réactions herdéliennes de qualité (sans C-C) à la question suivante : que faites-vous en cas d’insondable ennui de lecture ?
Avec ce Knausgaard, M. Assouline nous ressert un rakfisk vieux de 6 ans, assez logique concernant un mets fermenté (3 mois habituellement). Ce qui aura peut-être inspiré l’éditorialiste P. Charoulet à sortir du congélateur une vieille salade de cresson. Démonstration est faite que critique littéraire d’une part et science politique d’une autre sont des sciences dures (ou exactes) puisque « le phénomène observé » est « reproductible ».
Gageons que notre hôte n’a pas envisagé d’aller visiter les fjords norvégiens cet automne. Ou alors il lui faudra y aller incognito. Et emmitouflé. Peut-être sa critique (il n’est jamais meilleur que lorsqu’il dézingue à tout va) se ressent-elle de l’arrivée des froids chez nous ? S’il avait critiqué le norvégien (flemme d’aller chercher l’orthographe exacte de son nom) en plein printemps, les épines auraient-elle été moins affutées ? Un petit manque de soleil, comme le diagnostiquerait DHH, préside-t-il à cet éreintement ?
@ rénato, dans notre milieu…, on parle de « sciences molles » plutôt que de « sciences douces ».
@ oui, rôz, quid de la décision de la JT, je voulais savoir aussi, si c’est pas trop indiscret, suis toujours soucieux ?
@ à Necdote. Il était heureux d’être ainsi retracé dans ses moindres faits et gestes privés. Attendait de voir apparaître sa gueule dans le trombinoscope idoine, sachant que les fifilles risqueraient la déception ou la pamoison. C’était sans compter les failles et donc les bavures des honorables correspondants des SRT. Pourtant, ils en recrutaient à tour de bras, des corvidés noirs. Les trous dans le filet des couvre-feux, c’était la liberté qui leur restait encore.
@ PC : « Il va lui falloir subir jusqu’au bout les effets de cette énorme erreur de Castex » (d’humour excellent !)
@ P..k, « rien n’est plus compliqué que pondre de banalités ». Toutafé. Y’en a qui y arrivent pas, les pauvres, sont bin à plaindre !
@ Septuagésime. A la recherche du temps perdu aux critères de la scientificité de la critik littérale (F. Mouriac).
@ JF, Je t’inviterais bien à visiter les arènes de Plumaçon, car elles en valent le détour. Peu de bobos parigots les connaissent, on sera tranquilles… Faut bien avouer qu’hors des livres issus de la St-Germain con-finée, le monde de la géographique réelle n’existe point.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ar%C3%A8nes_du_Pluma%C3%A7on
Bàv,
Cher Jazzi, quand tu déclares: » Passou, Paul Edel ou Bloom veulent qu’on leur raconte des histoires ! » je m’inscris en faux.Complètement.
Toi qui fréquentes mon blog tu sais que je ne privilégie pas du tout ceux qui racontent des histoires ».Je mets en avant
Hardellet, Audiberti et son « journal du dimanche », je préfère la veine autobiographique chez Thomas Bernhard ou le Journal de Handke, dont l’œuvre n’est qu’un marche de solitaire parmi les chemins de l’europe.Dans Gombrowicz ,ses romans souvent m’ennuient un peu, jamais son « journal » .J’aime Jean Rolin,et ses carnets de solitude ou les paperolles-pamphlets colériques d’ Arno schmidt..Ils sont tous bien loin du roman traditionnel..Ils sont parmi mes auteurs préférés et même Virginia Woolf,je ne suis pas sûr qu’elle » raconte des histoires » mais qu’elle collectionne des « moments »et des illuminations de sa vie intérieur comme on attrape des papillons. Une exception: Stendhal, j’aime autant des romans que ses « souvenirs d ‘égotisme » et sa « vie de Henry Brulard ».
ce que Cresson a laissé d’exceptionnel, c’est le culte des petites culottes ; ce pourquoi il faut non seulement de la dentelle mais des visites de folies
de bergères; ce ne sont pas les moutons clopiniatres qui me contrediront
mais vous avez entendu:Lledo a dit qu’il avait le scanner de TRUMP et confirmé l’interprétation de folie;ça c’est de la critique artistique
Francois Heilbronn
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LES COMPLICES DU MEURTRE DE SAMUEL PATY : LA MOUVANCE PRO-PALESTINIENNE PRO-HAMAS ET DIEUDONNE EN FRANCE, LES FRERES MUSULMANS
Le prédicateur musulman à l’origine de la « fatwa » contre Samuel Paty en garde à vue est l’imam Abdelhakim Sefrioui du Conseil des imams de France, soutien du gourou antisémite Dieudonné, et fondateur du Collectif pro-Hamas palestinien et antisémite Cheikh Yassine.
Il a un lourd passé de propagande antisémite et antisioniste. Il menace depuis plus de dix ans notre ami l’imam de Drancy Hassen Chalghoumi à qui j’exprime toute mon amitié et ma solidarité.
Depuis 20 ans nous ne cessons de répéter que l’incitation à la Haine contre les Français juifs comme l’appel à la disparition d’Israël dans le paysage politique et médiatique français par des prédicateurs financés par les mouvements islamistes conduiront à des crimes contre la République et la France. Que l’aveuglement, voire la complaisance sur ce sujet sont criminels. Une fois de plus, hélas, nous y sommes avec l’égorgement de Samuel Paty.
Voici les informations sur ce propagandiste de haine de la République Française, d’Israël et des Juifs. (Source : Marianne, Libération, Frédéric Haziza)
ABDELHAKIM SEFRIOUI, « Frère musulman, pro-Hamas : Sefrioui, le prédicateur à l’origine de la fronde contre l’enseignant décapité »
Portrait dans Marianne du 17 octobre Par Étienne Girard et Paul Conge
« Abdelhakim Sefrioui, prédicateur islamiste connu du renseignement, a été placé en garde à vue dans l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty, décapité à Conflans. Le 8 octobre, il avait appelé à la mobilisation contre l’enseignant.
Son CV dévoile un profil de militant islamiste chevronné et propalestinien. Tour à tour imam, associatif véhément, libraire, soutien de Dieudonné, prédicateur, expert de l’agit-prop et militant antisioniste virulent, il est depuis le début des années 2000 de toutes les manifestations défendant de près ou de loin une vision radicale de l’islam. « Cet homme est dangereux, il séduit la jeunesse. Il est plus dangereux que Tariq Ramadan car il séduit la base, les parents », affirme auprès de Marianne Hassen Chalghoumi, l’imam de Drancy. En 2011, il avait dû être placé sous protection policière après des menaces proférées par Abdelhakim Sefrioui et ses soutiens.
Abdelhakim Sefrioui, né en 1959, apparaît dans les radars du renseignement au début des années 2000, dans l’Essonne. En tant que président de l’association culturelle des musulmans des Ulis, il se fait le leader d’une contestation communautaire tendant à ce que le projet de mosquée initié par la commune soit revu. Ses méthodes sont celles de l’agit-prop : il multiplie les appels à manifester, harcèle la municipalité. « C’est un revanchard, il s’inscrivait dans la vaste mouvance marocaine islamiste alors active dans l’Essonne », se souvient Bernard Godard.
Dans le comité de campagne de Dieudonné
Au milieu des années 2000, Sefrioui, qui se fait appeler imam depuis ses prêches aux Ulis, gère en parallèle une librairie-maison d’édition , rue Jean-Pierre Timbaud, dans le onzième arrondissement de Paris, Arrissala. Au cours de la même période, il s’initie… à la politique, en rejoignant l’éphémère comité de campagne de Dieudonné pour la présidentielle de 2007. Candidature finalement avortée, faute d’obtention des 500 signatures.
En 2006, Sefrioui préface un ouvrage de l’imam Youssef Qaradhawi, le maître à penser des Frères musulmans. « C’est un frère musulman extrême », nous indique Hassen Chalghoumi, menacé pendant plusieurs mois par l’activiste et ses amis. Début 2010, l’imam de Drancy est en effet pris pour cible par le collectif Cheikh Yassine, fondé par Abdelhakim Sefrioui en l’honneur d’un dirigeant du Hamas, l’organisation palestinienne considérée comme terroriste en Europe. « Cette mosquée a été financée par la mairie et elle est gérée par un pion des sionistes, M. Chalghoumi, manipulé par le CRIF. », vitupère le prédicateur auprès du « Parisien ».
À plusieurs reprises, le collectif Cheikh Yassine manifeste devant la mosquée de Drancy. Le 26 janvier 2010, un groupe de 80 personnes pénètre même dans l’enceinte. « À cause des menaces, j’ai dû être placé sous protection de la police », raconte Hassen Chalghoumi, qui affirme aussi que « deux personnes de Cheikh Yassine sont venus chez (lui) pour (l)’agresser ». En juin 2010, deux personnes appartenant au collectif Cheikh Yassine ont été surprises en train d’escalader le mur du domicile de l’imam, une caméra à la main.
Détestation d’Israël
Le rapport de force direct avec les représentants religieux qui ne se conforment pas à leur vision de l’islam est une habitude des réseaux Sefrioui, à en croire Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris jusqu’en 2019. « J’ai connu ce Marocain qui gravitait dans le cinquième arrondissement de Paris et dans certains mouvements radicaux. Je ne pouvais que susciter son ressentiment, comme à tous ceux qui m’en ont voulu d’être plutôt laïque. Ce genre d’individus étaient vraiment dans des mouvances assez dangereuses. J’ai eu quelques menaces. La police m’a obligé à être sous protection », explique le dignitaire à Marianne.
En 2014, le ministère de l’Intérieur envisage de dissoudre le collectif Cheikh Yassine, initiateur de plusieurs manifestations pro-palestiniennes virulentes, pour antisémitisme. Souvent vêtu d’un keffieh, Abdelhakim Sefrioui y harangue les foules, en hurlant sa détestation d’Israël. Dans une vidéo de 2010, on l’entend, exalté, parler de Gaza comme du « plus grand camp de concentration que l’humanité ait connu ». Selon « Libération », les liens de Cheikh Yassine avec le forum internet Ansar Al-Haqq, connu pour faire la promotion du djihad, sont même questionnés.
Liens avec l’extrême droite
Son organisation a aussi des liens avec des structures étiquetées à l’extrême droite. En 2010, on le retrouve aux côtés du site conspirationniste Alter-info, poursuivi devant le tribunal pour antisémitisme. Au micro d’Arte, il crie, déchaîné : « Est-ce que les juifs n’ont pas de mauvais ? Si ! ». « On aurait dû interdire ses actions il y a bien longtemps », enrage Hassen Chalghoumi.
Il est toujours membre du conseil des imams de France, un groupuscule radical fondé en 1992, et dont il a été trésorier. « Ils ont été les premiers à se pavaner avec la barbe et à former des gens un petit peu radicaux et très hostiles, un peu comme le GIA, comme ces mouvements dangereux qui ont vécu en Algérie, mais aussi en France », se rappelle Dalil Boubakeur.
Cher passou, on attend avec intérêt votre analyse percutante du profil d’une oeuvre de votre sélectionnée camerounaise, les impatientes …
https://www.arte.tv/fr/videos/099531-001-A/djaili-amadou-amal-le-combat-d-une-femme-africaine/
Sinon je finirai par croire est-ce naïf que vous vous préoccupez davantage de votre rôle secondaire dans la petite histoire de la critique à la Jean – Paul Bresse.
Après avoir rencontré les fantômes d’Irène Frain, de Nathalie Rheims, de Lola Lafon, de Camille de Toledo, du Yogiste rétrogradé, et d’un chat du Lubéron.
Bàv.
@@ » ceux qui n’auraient pas patience ni le goût d’aller vérifier sur pièces, on ne saurait trop recommander au moins la lecture des entretiens accordés par Knausgaard. »
Ca c’est du défi, Didon.
« Pour un cœur, la vie est une chose simple : il bat aussi longtemps qu’il peut, puis il s’arrête. Un jour ou l’autre, ce mouvement scandé cesse de lui-même et le sang commence à refluer vers le point le plus bas du corps où il s’accumule en une petite flaque visible de l’extérieur, comme une tache molle et sombre sur la peau de plus en plus blanche, en même temps que la température baisse, que les membres se raidissent et que les intestins se vident. Ces transformations des premières heures se font si lentement et avec une telle assurance qu’elles ont quelque chose de rituel en elles comme si la vie capitulait selon des règles précises, un genre d’accord tacite auquel même les agents de la mort se soumettent avant d’entamer leur invasion du territoire qui, elle, est irrévocable. Rien ne peut arrêter les hordes de bactéries qui commencent à se disséminer à l’intérieur du corps. Si elles avaient essayé, ne serait-ce que quelques heures plus tôt, elles auraient été combattues immédiatement mais là, tout est calme et c’est sans peine qu’elles s’enfoncent de plus en plus dans les zones sombres et humides. Elles abordent les canaux de Havers, les cryptes de Lieberkühn et les îlots de Langerhans. Elles atteignent la capsule de Bowman dans les néphrons, la colonne de Clark dans le corps spinal et la substance noire dans le mésencéphale. Puis elles touchent le cœur. Il est toujours intact mais dépourvu du mouvement auquel toute sa construction était dédiée, on dirait un lieu déserté, comme un chantier que des ouvriers auraient abandonné en toute hâte avec ses véhicules immobiles et brillants dans la nuit, ses baraquements vides et ses wagonnets pleins, suspendus, arrêtés dans leur ascension de la paroi rocheuse. »
« Il peut donc sembler que la mort se distribue selon deux systèmes différents. Le premier est lié à la dissimulation, la pesanteur, la terre et les ténèbres, le second à la transparence, la légèreté, l’air et la lumière. Quelque part dans une ville du Moyen-Orient, un père et son fils se font tuer au moment où le père essaie d’écarter le fils de la ligne de tir. L’image de leurs corps, enlacés au moment où les balles les touchent et les font tressauter sous l’impact, est filmée, transmise à un des milliers de satellites qui tournent autour de la Terre puis diffusée sur les téléviseurs du monde entier, de là elle pénètre dans notre conscience comme une image supplémentaire de morts ou d’agonisants. Ces images n’ont aucun poids, aucune dimension, aucune temporalité, aucune localisation, ni aucun lien non plus avec les corps d’où elles proviennent. Elles sont nulle part et partout. La plupart d’entre elles ne font que nous traverser puis disparaissent, d’autres, pour des raisons diverses, restent et vivent dans l’obscurité de notre cerveau. Une skieuse tombe dans une descente et se sectionne l’artère fémorale, le sang coule en une traînée rouge sur la piste blanche, elle meurt avant même que le corps achève sa course. Un avion décolle au-dessus des maisons de banlieue, des flammes s’échappent de ses ailes, il explose et se transforme en boule de feu dans le ciel bleu. Un soir, un bateau de pêche coule au large de la Norvège du Nord, les sept membres de l’équipage se noient, le lendemain, l’événement est relaté dans tous les journaux, c’est un mystère, dit-on, car la mer était calme et le bateau n’a émis aucun signal de détresse, il a simplement disparu. C’est cet aspect-là de l’événement que les rédactions des journaux télévisés soulignent en montrant les images d’une mer calme filmée depuis un hélicoptère sur les lieux de l’accident. Sous un ciel nuageux, la houle gris-vert paisible et lourde est d’un autre tempérament que les brusques sommets d’écume blanche qui apparaissent çà et là. Je suis seul à regarder ces images. C’est sûrement une journée de printemps car mon père travaille dans le jardin. Les yeux rivés sur la mer, je n’entends pas ce que dit le commentateur quand, tout à coup, apparaissent les contours d’un visage. Je ne sais pas combien de temps ça dure, quelques secondes, peut-être, mais suffisamment longtemps pour que ça m’impressionne énormément. Dès que le visage disparaît, je me lève pour aller raconter ça à quelqu’un. Ma mère est de garde, mon frère a un match et les autres enfants de la cité ne m’écouteront pas. Ce sera donc papa, me dis-je en me dépêchant de descendre l’escalier. J’enfile des chaussures, une veste, ouvre la porte et contourne la maison en courant. Nous n’avons pas le droit de courir dans le jardin et, avant d’arriver dans son champ de vision, je ralentis et finis par marcher. Il est derrière la maison, en contrebas, là où il y aura un potager, et il frappe avec une masse sur un morceau de rocher. Bien que la dénivellation ne soit que de quelques mètres, la terre noire bêchée où il se tient et l’épais bosquet de sorbiers qui pousse derrière lui au-delà de la clôture font que le déclin du jour est plus avancé de ce côté-là. Quand il se redresse et se tourne vers moi, son visage est pratiquement dans la pénombre. »
« sciences molles » est une copie carbone de soft science : des Anglais parout, Janssen J-J.
Cela dit, de James Walvin Histoire du sucre, histoire du monde
Titre original : How Sugar corrupted the World. From Slavery to Obesity
https://www.letemps.ch/culture/lepopee-sucre-lhistoire-dun-desastre-social
chantal,
Sinon je finirai par croire est-ce naïf que vous vous préoccupez davantage de votre rôle secondaire dans la petite histoire de la critique
P.Assouline nous incite à comprendre le job,et comment on s’y prépare, sans verser dans dans des imitations « jalouses » ou « inconsidérées », sa préoccupation est une préoccupation d’enseignant -entre autres-pour affiner l’esprit critique des lecteurs de la scène en connaissance de « cause » (de causeries et de contextes);et il y a dans les contextes
Notes de synthèses : La notion de sciences de l’éducation
https://www.persee.fr/doc/rfp_0556-7807_1978_num_43_1_2145
il y a des pays qui ont limité l’enseignement des sciences humaines!
« Abandonner les sciences humaines et sociales?
Parmi elles se trouve notamment une controverse grandissante autour d’une directive issue du Ministre de l’éducation, Hakubun Shimomura, encourageant les universités publiques japonaises (il y en a 86 en tout) à abandonner l’enseignement des sciences humaines et sociales et à « favoriser des disciplines qui servent mieux les besoins de la société », c’est-à-dire les sciences et technologies ainsi que les formations techniques.
https://blogs.letemps.ch/antoine-roth/2015/09/22/lenseignement-des-sciences-humaines-et-sociales-en-danger-au-japon/
Il faut enfin citer un dernier facteur, peut-être le plus important de tous, à savoir les effets sur le système universitaire japonais du vieillissement de la population, qui affecte le Japon tout comme ses voisins ou une grande partie de l’Europe, mais qui est ici plus avancé qu’ailleurs. Du au faible taux de natalité qui règne dans l’archipel depuis plus de deux décennies, le nombre de jeunes en âge d’entrer à l’université à fortement baissé. Si l’on ajoute à ce phénomène l’attrait continu des grandes villes et des prestigieuses universités qu’elles abritent, on comprend vite que de nombreuses universités provinciales (ainsi que les universités privées moins prestigieuses) ont connu une importante baisse de fréquentation, des classes à moitié vides, et par conséquent des difficultés financières.
L’invitation à réduire l’enseignement des sciences humaines est donc également (et peut-être avant tout) une reconnaissance des réelles difficultés auxquelles font face un nombre non négligeable d’universités publiques japonaises loin des grands centres urbains.
J’avais capté depuis le temps qu’il faisait oeuvre didactique plutôt que combat de chefs, cependant certaines sélections muettes laissent pensive.
https://www.furet.com/livres/les-boxeurs-et-les-dieux-jean-paul-besse-9782738469144.html#resume
Jean Langoncet, pour incroyable que cela puisse paraître, je sais toujors comment je dépense mon argent — cela dit l’origine des n° 2 est connue.
Molassons-nous… il est vrai que les italo-suisses et les québécois sont moins paresseux que les franglais pour nous restituer du bon français.
NB / il y a des pays qui ont limité l’enseignement des « sciences humaines » sur les causes de l’obésité ! Quant aux « sciences sociales », elle n’avaient rien à en dire de plus que les sciences dures. Donc, on les fit taire. Bàv,
au japon:
L’éducation morale dans les écoles élémentaires et du premier degré secondaire
Pour l’enseignement de la philosophie, il n’y a pas à proprement parler de classe de philosophie mais seulement des classes d’éducation morale jusqu’au second degré du niveau secondaire. À ce niveau, les enseignants apprennent à leurs élèves comment juger les questions morales et comment avoir une bonne conduite morale avec le but d’enseigner la bonne citoyenneté.
Le » Course study » pour le premier niveau des écoles secondaires définit ainsi l’objectif de l’éducation morale : » L’éducation morale vise à développer la moralité comme par exemple les émotions morales, le jugement moral et la volonté de pratiquer cette morale dans toutes les activités scolaires « .
Ainsi, l’éducation morale au niveau des enseignements élémentaire et secondaire du premier degré inclut souvent un entraînement scolaire ou un complément de formation chez soi. Le » Course of study » définit le contenu de l’éducation morale de la manière suivante (Course of study pour les écoles secondaires de premier niveau 1999) :
Concernant soi-même : prendre de bonnes habitudes, se maintenir en bonne santé physique et mentale, faire preuve d’espoir, de courage et de détermination, d’indépendance et du sens des responsabilités, poursuivre la vérité et des idéaux, développer sa personnalité.
Concernant les relations avec les autres : être poli envers autrui, aimer l’humanité, considérer et apprécier autrui, cultiver l’amitié, respecter les personnes de l’autre sexe, respecter les différences et les personnalités.
Concernant la nature et la vie : aimer et protéger la nature, respecter les animaux et les vies humaines, croire au sublime de la vie.
Concernant le groupe et la société : contribuer à la société, comprendre le sens des lois et les respecter, avoir le sens du devoir commun et de la solidarité, respecter la justice et la » fairness « , réaliser une société sans discrimination ni préjudice, comprendre l’importance du travail et du service social, aimer et respecter la famille, l’école, la région et le pays, contribuer à la paix et au bonheur universel.
L’éducation philosophique dans l’enseignement secondaire de second niveau
Dans les écoles secondaires de second niveau, la philosophie est enseignée dans la classe de Rinri (morale) qui est elle-même une matière de Komin (civisme, ou éducation civique). Le Komin comporte trois matières : société contemporaine (sociologie), éthique, politique et économie. Comme suggéré par le nom, l’importance est donnée, en classe d’éthique, aux questions de la vie, de la morale et de la politique, plutôt qu’aux questions philosophiques comme la métaphysique, la vérité et la connaissance, la science, la relation corps-esprit etc. En ce sens, la philosophie est la prolongation de l’éducation morale qui est offerte aux premier et second degrés du secondaire. L’éthique est en général une matière optionnelle. Le cours d’éthique a lieu habituellement une heure par semaine durant une année au second degré de l’enseignement secondaire.
http://www.educ-revues.fr/DIOTIME/AffichageDocument.aspx?iddoc=32661
« il frappe avec une masse sur un morceau de rocher. Bien que la dénivellation ne soit que de quelques mètres, la terre noire bêchée où il se tient et l’épais bosquet de sorbiers qui pousse derrière lui au-delà de la clôture font que le déclin du jour est plus avancé de ce côté-là. Quand il se redresse et se tourne vers moi, son visage est pratiquement dans la pénombre. »
ce passage est très beau, en regard à ce qui dit avant. Les norvégiens ont passé des siècles à essayer de briser les rochers que les montagnes déversaient sur leurs petits surfaces cultivables. Un travail sans fin de Sisyphe : plus ils cassaient ces rochers ou les balançaient dans les fiords et plus les montagnes en envoyaient de nouveaux, avec le risque de ne pas pouvoir faire pousser les récoltes qui épargneraient de la famine.
Comment, dans ces conditions, ne pas voir dans cette cruauté de la nature, une punition divine ?
C’est dans ce contexte que sont nées des communautés, congrégations au départ luthérienne, piétiste, méthodistes etc… exigeant de leurs membres qu’ils se soumettent à des règles de plus en plus dures et sévères.
C’est ce que genre de chose qu’il faut avoir à l’esprit quand on lit ces lignes de cet enfant qui descend pour annoncer les tristes nouvelles du monde à son père, et le trouve se livrant à ce rituel ancestral norvégien rappelant ces siècles où ce peuple a connu le pire.
il y a des adeptes de la sociologie prétendument scientifique qui ont cru devoir aller au charbon pour étudier l’univers mental des boxeurs américains. Wacquant par exemple. Et Bourdieu, son père spirituel craignait pour le fanatisme de son poulain à vouloir pratiquer de l’observation participative au long court. Plus tard, CT, un cinéaste (?) voulut montrer que la socio était bien un « sport de combat », plutôt que de rester sur la touche à observer pour comprendre. Aujourd’hui, plus aucun sociologue « adepte de la culture de l’excuse » et des fake news en matière de passage à l’acte chez l’islamiste radicalisé ne croit plus à rien, en dehors du rôle de « l’expert » destiné à s’en remettre aux Valses-Hésitations de Macron. Plus personne ne croit à la théorie du désir mimétique au principe de la violence et du sacré, ni à celle du rapprochement possible de moi à moi en passant par l’Autre, un principe philosophique de Ricoeur Paul bien mal mis en pratique par son prétendu disciple en gilet jaune.
NB : L’Herdélie saure retrouver tous les liens utiles, flemme de les chercher itou…
Bloom veu(t) qu’on l(ui) raconte des histoires !
—
Des mensonges qui disent la vérité, pas des cracs, dont les prototypes sont pour moi Les Grandes espérances de Madame Bovary.
Le reste est littérature…
(Q rouge @ super banko): A-t-on déjà vu de mauvais critiques littéraires parler d’un très bon roman ? Dans les deux cas, donner un exemple.
@ Chantal : Les 3 finalistes pour le Grand Prix du Roman de l’Académie française 2020 sont :
-Héritage, de Miguel Bonnefoy (Rivages)
-La Grande Épreuve, d’Étienne de Montety (Gallimard)
-L’Historiographe du royaume, de Maël Renouard (Grasset)
Je n’en connais aucun. Désolé de n’en point vous faire une critique circonstanciée en prévision finale. Bàv,
Le « dernier » Jean Philippe Toussaint (Les émotions, POL) est à chiech. Voilà une critique scientifique chiadéch, comme on les aime à la RDL !
‘The Silence’, dernière histoire de Don DeLillo: “I wondered what would happen if power failed everywhere, nothing functioning … a universal blackout.”
Salut les Amish!
Le job…
« Il faut d’abord reconnaitre que les critiques se lisent entre eux. Par exemple, lorsque Pierre Assouline écrit : « L’histoire littéraire n’est pas avare de grands romans où, en apparence, il ne se passe rien. Sauf que tout y advient quand rien ne se passe : un univers surgit, des personnages prennent forme, une sensibilité se dessine, une sensation du monde se précise petit à petit… Alors que là, rien. Du moins rien ne se produit dans l’écriture » (2014), il reprend quasi mot pour mot un article publié un mois auparavant par William Deresiewicz : « It’s not that nothing happens. There are plenty of great novels in which “nothing happens”—most obviously, Ulysses and Mrs. Dalloway, each of which recounts the activities of an ordinary person over the course of a single day. […] The problem with My Struggle is that nothing happens in the writing. » (2014) La similitude entre les deux phrases prouve que les critiques s’empruntent des idées, ils « s’inter-prêtent » (Citton, 2010) des manières de parler de l’œuvre. Tout comme les protagonistes-critiques d’Enquête sur Hamlet, les commentateurs de Knausgård se livrent une féroce bataille pour savoir quelle interprétation devrait faire consensus. »
Lien indispensable ! A lire !
Le « dernier » Jean Philippe Toussaint (Les émotions, POL), que je suis en train de lire, est un complément et une création artistique menée avec bio, suite à » la clé USB ».
Autant le personnage principal du premier volet avait peu, ou aucune psychologie, ( sauf la fin, » elliptive, comme on dirait : pudique), autant ce deuxième volet, de ce qui est appelé à devenir une trilogie, nous donne une lecture plus intime de la vie privée de Jean Detrez aux prises avec l’hydre de Bruxelles.
J’espère que Passou ne fera pas l’impasse sur cette rentrée » étrangère » !
Jazzi : moi non plus j’aime pas trop les livres qui racontent des histoires.
passé un certain âge je trouve que ça fait pas sérieux de raconter des histoires : la limite c’est 12 ans, jusuq’à cet âge on peut lire des livres qui racontent des histoires, après c’est trop nunuche.
à moins bien sûr, comme dit Bloom que ces histoire soient écrites dans une belle langue littéraire bien stylée.
disons que jusqu’à 12 ans on est plutôt sensible au fond de l’histoire, après 12 ans l’important c’est surtout la forme, quelle que soit l’histoire racontée : un écrivain peut raconter n’importe quoi à condition que ce soit bien écrit.
voilà mon avis César !
pred par exemple un livre comme Mme Bovary : ça fait plus sérieux pour adulte de dire « j’ai été très sensible au style » plutôt que « j’ai été sensible à l’histoire » qui serait la marque d’un retour en enfance.
alors que si tu racontes une histoire à un enfant de 8 ans pour l’endormir c’est hyper rare de l’entendre s’exclamer avec de fermer les yeux : c’est bien écrit, mazette quel style !
en fait c’est un truc anthropologique : l’humain a besoin de repères plus ou moins précis pour pouvoir différencier l’enfant de l’adulte : le style en fait partie !
presque toute l’œuvre de Gombrowicz porte sur ce phénomène, et c’est loin d’être inintéressante.
sauf pour ceux qui préfèrent lire son journal plutôt que ses romans parce qu’ils se sentiraient visés.
et les romans non auto-biographiques de Thomas Bernhard sont très proches de ceux de Gombrowicz.
c’est pour ça que ceux qui préfèrent lire le journal de Gombro en principe ils préfèrent aussi lire les livres auto bios de Bernhard, toujours éviter de sentir visés.
norvégien(ne)
voilà le mot qui va déchaîner notre HOMLET.
l’essentiel du billet serait-il
» Tout cela se discute, question d’honnêteté, de bonne foi, mais certainement pas de gentillesse ou de méchanceté, comme on l’entend parfois à propos de tel ou tel réputé à la dent dure, un critique ne jugeant pas en fonction de l’effet qu’il produira mais d’un absolu de la littérature.
Le tout est de bien doser le carburant.
J’entends bien renato. N’étant qu’un petit amateur très occasionnel, souffrez néanmoins ma préférence pour les havanes.
Pour Greg Lukianoff et Jonathan Haidt, auteurs de The Coddling of the American Mind, quelque chose d’étrange et de nouveau s’est produit à partir de 2013 : les étudiants se sont mis à réclamer non pas la liberté de parole, mais la censure, l’interdiction de parole et de présence des personnalités qui leur déplaisent.
renato
il y avait là-bas l’expression « fumer la paille de son matelas »
je ne l’ai jamais fait, mais quand je suis à court, il me semble que je fumerai n’importe quoi »du moment que ça se fume »
« La mission de la Fondation pour les droits individuels dans l’éducation est de défendre et de soutenir les droits individuels des étudiants et des membres du corps professoral des collèges et universités américains. Ces droits comprennent la liberté d’expression, la liberté d’association, une procédure régulière, l’égalité juridique, la liberté religieuse et le caractère sacré de la conscience – les qualités essentielles de la liberté. FIRE informe les étudiants, les professeurs, les anciens élèves, les administrateurs et le public des menaces qui pèsent sur ces droits sur nos campus et fournit les moyens de les préserver.
FIRE a été fondée en 1999 par le professeur de l’Université de Pennsylvanie Alan Charles Kors et l’avocat des libertés civiles de Boston Harvey Silverglate après la réponse écrasante à leur livre de 1998 The Shadow University: The Betrayal Of Liberty On America’s Campuses .
https://www.thefire.org/about-us/mission/
@ »Le « dernier » Jean Philippe Toussaint (Les émotions, POL) »
C’est çla, oui.
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Les_Emotions-3326-1-1-0-1.html
@ « absolu de la littérature ».
moi je veux bien, mais qu’on m’explique le mystère de cette formule péremptoire et définitive ne souffrant apparemment d’aucune discussion possible !…
@ « Il dit tout, absolument tout » (se pâme la critique un peu partout, -> sauf celle de Passoul tombé dans les pâmes). « Ce qui est vrai, mais à quoi bon lorsqu’on n’a rien à dire ? »
N’avoir rien à dire…, n’est-ce pas précisément là que réside l’absolu de la littérature sans message et sans finalité… ? Et les « vrais » écrivains comme moi, dans ces conditions ? Ne seraient-ils pas ceux qui ne diront jamais rien ?
Il faudra nous trancher quelque jour ce dilemme scientifique pour avancer un brin, sinon, on ne lira jamais les mêmes livres !…
@ merci Duconne, pour votre sang-froid constructif sur J-P. Toussaint. Sans clé USB, je vais essayer d’entrer dans votre point de vue qui nous change de votre manière habituelle. En suis bin estomaqué. Seriez-vous enfin en train de tomber amoureuse de votre nouvel.l, ma soeur. Bàv,
et alii, vous qui revenez si souvent sur la religion juive, question religion, c’est en Norvège que sont apparues les « églises » luthériennes les plus dures, les plus coercitives pour leurs ouailles.
non pas parce que les gens y sont plus tordus qu’ailleurs, mais parce que la nature y est plus cruelle, voire impardonnable.
oups …
de tomber amoureuse de votre nouvel.le amoureux.se, ma soeur.
(il a mangé un fragment)
n’empêche que c’est rare de voir pasou ramer à contre courant.
il l’avait fait pour welbec, et je vois pas trop qui d’autre ?
quand un critique dit ce qu’il n’aime pas on entre mieux dans son esprit.
par exemple le fait de dire « il ne dit rien du tout » en 6 volumes, cela pose la question par rapport aux livres où passou a eu l’impression que l’auteur avait à dire quelque chose.
un bon critique est un critique capable de porter un jugement critique sur lui-même : comprendre pourquoi il éprouve le sentiment qu’un auteur dit là quelque chose et là rien du tout.
parce que tout cela reste tout de même très subjectif : dis-moi les livres que tu aimes et je te dirai ce que tu es…
qui tu es
« Mais le pire est ailleurs : dans la cécité littéraire et l’abaissement du sens critique de ses innombrables lecteurs »
comme Sasseur avec Carrère ? ou les autres avec Welbec ?
« la cécité des lecteurs et l’abaissement du sens critique »…
passou va bien finir par nous pondre du Bloy.
« Il se contente de raconter platement un réel on ne peut plus banal en s’imaginant qu’il énonce une vérité littéraire parce qu’il dit ce qu’il pense. »
Il dit ce qu’il pense. Wesh, on se demande ce que donnerait un parti pris litteraire inverse, celui du faux cul.
On rigole, mais ce sont mes dernières heures en zone libre, et je compte bien en profiter. So, bon aprèm.
j’aime pas trop les critiques violentes qui alimentent les polémiques.
je préfère les trucs plus pacifiques, surtout pas les temps qui courent il faut prendre sur soi et apaiser les esprits.
in fine éviter de parler des livres qu’on n’aime pas pour se concentrer sur ce qu’on aime : l’amour sauvera le monde !
quitte à sombrer dans le soporifique vaut mieux prôner l’amour.
Puck, votre exemple bovaryen est mal choisi, vu que les littéraires ne tombent en pâmoison que devant la correspondance flaubertienne, tellement plus émouvante que les romans…
(pas taper, Paul Edel, merci)
Marie Sasseur dit: Il dit ce qu’il pense.
»
qui ça ? Emmanuel Carrère ?
alors là, à votre place je ne parierai pas mon string : dans le top ten des faux culs il arrive dans le top ten, et pourtant y’a de la concurrence.
Puck, si vous aviez lu attentivement le « Journal » de Gombrowicz, vous auriez constaté une chose capitale : l’auteur revient sans cesse sur ses romans, sur le thème central de « l’immaturité », sur l’existentialisme, sur son érotique, etc.. L’écrivain explique, commente, défend les thématiques de ses romans touffus et ironiques. C’est justement ce qui me passionne. Nous sommes dans l’atelier du romancier. Il revient souvent sur plusieurs pages à son texte capital « Ferdydurke » qui a posé des problèmes à de nombreux lecteurs et suscité des malentendus.
« Ferdydurke pose tout le combat de Gombrowicz , bouquin -manifeste ,déroutant ,inclassable, si salutaire :est-il un roman d’apprentissage ? ou son contraire ? Une apologie de la déconstruction ? Un retour à « l’homme du souterrain » qui fascinait Dostoïevski.
Jojo Kowalski, le narrateur se voit reprocher par son entourage son » immaturité ». Et c’est bien autour de cette notion que le livre tourne et que la meilleure partie de l’œuvre rayonne à une époque ou le communisme et le nazisme et leurs slogans tonitruants voulaient construire un « homme nouveau ». Et Gombrowicz dévoile sans pitié les dessous humains et leurs motivations. Il nous dit : derrière des discours pompeux , glorifiants derrière les grandes poses des hommes politiques il y a du vide grandiloquent,une Forme vide, et une maturité mensonge. Il écrit en 1937, quand culmine le communisme stalinien et le nazisme. .Au fond, il nous murmure : »Allons, humains, ne prenons pas trop aux sérieux nos gueules et nos cuculs. » Quand je le lis, je découvre une mise en garde toujours tres saine contre la pompe et les discours creux de certains dirigeants, et une critique bien perspicace de nos actuels dirigeants dans des situations insolites, (le coronavirus). On mesure qu’il nous met en garde depuis 1937 alors les comportements et emportements d’un Trump en campagne électorale..
Gombrowicz c’est sans pitié pour les dirigeants, mais pas qu’eux… Enfin il le dit clairement pour lui l’artiste devrait se sentir « pénétré et engendré d’en bas par des forces qu’il avait jusque-là négligées… Il ne se sentirait pas seulement Père, mais à la fois Père et Fils, et il n’écrirait plus en savant, en subtil et en mûr, mais en Savant toujours ensottisé, en Subtil brutalisé, en Adulte rajeuni sans cesse… » Voilà l’enseignement de Gombrowicz. Vous êtes meilleur, Puck, sur Dostoïevski que vous défendez sur mon blog.
@B
Vous écrivez
« Ce malheureux professeur aurait pu présenter une caricature Christ sans courir aucun risque »
C’est un peu ce que j’ai fait dans une classe de jeunes lyceens pour la plupart musulmans au moment du proces des caricatures dont nous debattions
Nous avons lu et expliqué ,en miroir de la scène dans le nouveau Testament, le texte iconoclaste d’Alphonse Allais sur la passion racontée comme une course cycliste.
Et nous avons conclu que dans un pays, le notre, pourtant de tradition catholique , où la liberte d’expression permet l’impression, la circulation et la reproduction libres d’un tel texte, où son etude dans le cadre laïc qu’est l’ecole ne fait pas probleme quelles que soient les appartenances religieuses des eleves ,il n’y a aucune raison pour que des caricatures de Mahomet aient un statut différent
Tournesol à Pierre Reverdy
Les torpeurs se déployaient
comme la buée
Au Chien qui fume
Où venaient d’entrer le pour
et le contre
André Breton
I beg to differ, à propos du norvégien, lu en italien
il y a belle lurette, mais pas nul du tout sur le plan descriptif. Il m’est resté en mémoire tout le récit ahurissant de la mort du père et du nettoyage au sens propre et métaphorique, de la maison familiale, et du pardon filial. Il se soulait à la bière, le pauvre, et
il avait coulé tout son argent dans cette entreprise.
Pas un larbin, un enseignant délaissé par sa femme.Prononcer le nom de Proust est à tous points de vue, une grossière erreur. Le norvégien n’a pas crée un monde aux profondeurs abissales, il raconte sa vie.
A la lettre W comme V.W. attention à « The Common Reader », un bijou à savourer dans les soirs froids, avec ou sans vin de Porto. Ma came à moi c’est la camomille.
Tout à fait en phase avec Paul Edel, fascinée par le journal, les lettres, les longs passages ou Henri James amasse des détails qui semblent inoffensifs, les gants laissés sur un guéridon dans Achmatova, les foucades des Dostoyevskij, les randonnées dans les bois de Handke, son souci des souliers…Les presque rien qui vous posent votre sujet.
A propos des Russes, Tolstoi avait tant sermonné sa prèmière fiancée,Valeria Vladimirovna Arsenieva, que la pauvre,éxcédée, rompit les fiancailles. Tolstoi avait déjà montré ce penchant lourdaud qui va éclater dans sa viellesse.Tout cela se trouve dans ses lettres. Les tchéchènes ont donné du fil à rétordre au russes du nord depuis longtemps, et les gens du Caucase sont en général détéstés et honnis dans la principauté de Moscou. Les Culs Noirs, voilà le racisme triomphe, et les guerres continuent.
Entendu ce matin au bistrot : « Ils ont ruiné le pays de mon père et maintenant ils ruinent le pays de mon fils ».
@Paul Edel : tout à fait d’accord avec vous :
– « dans son journal il l’explique »
– dans ses romans il le raconte.
voilà après certains préfère qu’on leur raconte et d’autres qu’on leur explique.
je dirais même plus que si Gombro ne vous avait pas expliqué dans son journal ce qu’il raconte dans Ferdydurke je ne suis pas certain que votre idée sur ce récit soit tout à fait le même.
préfèreNT
il y a ceux qui ne veulent pas que des moulins à vent soient autre chose que des moulins à vent, et les autres.
pas de bol : Cervantès n’a pas écrit de journal pour expliquer sa démarche à ses lecteurs.
Oui, Paul, mais toi tu as entendu parler du Nouveau Roman, notamment Claude Simon, dont tu nous as souvent parlé en retour et dont on ne peut pas vraiment dire qu’il nous raconte des histoires.
Mais je faisais plutôt allusion à la tendance auto fictive actuelle. J’ai pas l’impression que Christine Angot ou Emmanuel Carrère soit ta tasse de thé. Ni même celle des jurés Goncourt, qui les ont retirés de leurs listes de présélection. Le plus souvent en faveur de raconteurs d’histoires de moindre importance.
C’est vrai, Assouline, on lit rarement le même livre, les Dicker qui ne sont que les redites de bouquins ecrits 200 fois, les romancieres fabriquées de toute pièce pour faire plaisir à Macron, les petits tas de papier de Garcin, tous ces navets dont vous faites depuis des années l’éloge sans la moindre vergogne.
« Ils ont ruiné le pays de mon père et maintenant ils ruinent le pays de mon fils ».
On dirait une définition de mots croisés, renato. Mais de qui s’agit-il ?
je faisais partie des lecteurs qui ne comprennent un auteur du premier coup.
ex Nietzsche, j’ai lu un tas de commentateurs où je ne comprenais rien à ce qu’ils racontaient, et miracle ! je l’ai compris quand j’ai lu Chestov.
quand il dit que chez N. l’absence de Dieu /la mort de Dieu n’est pas une bonne nouvelle, du genre : « youpi ! Dieu est mort », mais au contraire un cri de désespoir, que tout ce qu’écrit Nietzsche n’est que l’expression d’un désespoir et d’une conscience malheureuse de cette absence de Dieu : et là hop ! la lumière !
comme quoi même si un lecteur français est différent d’un lecteur russe, ce dernier il peut quand même aider à comprendre.
« prend par exemple un livre comme Mme Bovary : ça fait plus sérieux (…) de dire « j’ai été très sensible au style » plutôt que « j’ai été sensible à l’histoire »
En revanche, pour « Un Coeur simple » on peut dire que l’on a été plus sensible à l’histoire, puck.
larche de noé sauva nos pères mais l’absynthe pernod fils baroz..c’est du lacan baroz..faut toujours tout te dir
mettre a mal sa subjectivité peut être vouloir atteindre a la vérité de la démocratie lassouline..warren buffet qui cause assez peu a quand même dit quand donald a été élu ‘hon s’en fout, ça n’a aucune himportance’..pour faire cours: est ce qu’a l’épicentre hinconnu de la critique c’est de dip state de jéruzalème?
« Manifestement, on n’a pas lu le même livre… ». Façon de parler, bien sûr
c’est a rapprocher du ‘on ne vit pas dans un même monde’..si d’aventure l’on croit à la littérature..pas vrai?
Vérité/mensonge, imaginaire/réalité…
En littérature il n’y a pas de postulats qui vaillent,
seulement des résultats.
Par exemple, j’adore les Mémoires de Casanova, qui peuvent se lire autant comme un roman que comme un récit.
« En revanche, pour « Un Coeur simple » on peut dire que l’on a été plus sensible à l’histoire, puck. »
Jazzi tu devrais pas inverser ta phrase : en revanche on est plus sensible à l’histoire qu’au style que pour un coeur simple.
c’est effectivement le seul livre de Flaubert où le lecteur peut mettre en avant l’histoire plutôt que le style, pour montrer aux autres lecteur que c’est un lecteur cool et qu’il a bon coeur et une âme sensible.
mais Jazzi je peux t’assurer qu’une fois sur deux c’est tout du flan !
@et pourtant y’a de la concurrence.
Certainement connard, tu es en pôle position.
greubou tout ça c’est de ta faute !!!
à force de répéter à passou que ses critiques sont soporifiques il a fini par se ruer dans les brancards du premier norvégien qui passe le pauvre !
La critique artistique n’a rien d’une science exacte ; si elle repose bien sur un certain nombre de critères, ceux-ci ne sont pas toujours objectifs
ils sont souvent parfaitment objectifs lassouline..c’est que les objets mis en branles sont telment légions qu’on est jamais daccord sur l’ordre des manipules phalange et cohorte and so on..en escluant même quun auteur peut se prende pour yavé qu’il dirait l’agité du bocal
Marie Sasseur dit: à
@et pourtant y’a de la concurrence.
Certainement connard, tu es en pôle position.
»
vas-y Sasseur, défoule-toi : j’ai décidé de ne plus répondre aux insultes.
n’empêche que, Carrère est le roi des faux cul.
ne pas l’admettre c’est tout de même être de très mauvaise foi.
mais je pense que tu as un petit faible pour les faux culs.
Sasseur : c’est ton côté glamour.
t’es quand même bien rigolote.
s’il faut tout vous expliquer, puck, j’ai cru nécessaire de poster quelques commentaires sur ce que vous appelez ,vous aussi, »la religion juive »lorsque
quelques erdélien-ne- ont jugé nécessaire de m’instruire en celle-ci comme leur privilège ,et leur exclusivité en ce bas monde, et de devoir me psychanalyser Haddaddictivement ,peut-être parce que cela se sentait que j’avais adoré Ferdydurke
et le relirai peut-être si mes conditions de vie présentes changent (je ne me sens pas vraiment vieillir, mais je rajeunirai plutôt à cause d’internet -mais je crois que ma vue a encore
baissé -)ce que j’ai appris quand j’étais en Suède, c’est à embrayer les conversations par des considérations climatiques,comme me l’avait dit ma « logeuse », et je trouve aujourd’hui que c’est bien commode ;
je peux vous dire que j’ai rêvé de chinois et de chinoises très séduisants,un rêve qui ne se raconte pas ici, mais qui m’a troublée au point que dame mélanie(62 ans) -de côte d’ivoire-m’a dit qu’elle avait fait du karaté , sa ceinture, et non du judo comme je l’avais compris;
bonne journée
greubou, je remarque que dans tes réponses tu te montres moins méprisant à l’endroit (et à l’envers) de ton prochain : tu as fait un travail sur toi-même ?
c’est bien.
Je dis qu’un homme qui a malmené son jugement dans trop d’éloges de circonstance, est un homme dont l’avis n’est plus fiable, un homme qui ne sait plus lire.
« C’est plus compliqué que cela… il y a un dispositif… ». Pourtant, à bien y réfléchir, non, ce n’est pas si compliqué à constater : une langue pauvre, des situations invraisemblables, des personnages qui parlent tous d’une même voix, un récit qui se perd en digressions inutiles et surtout, l’insondable ennui qui s’en dégage
et si c’est donald qui te répond ‘donc vous démontrez que c’est un dispositif trés cohérent’ tu réponds ‘tes porte avions sont en mou de veau! la preuve tu t’en sers pas telement..ptite bite’..et tu sens libre et communiste comme keupu
et alii je serais bien mal placé pour vous dire que vous gonflez votre monde avec tous vos commentaires sur la « culture juive ».
faudrait faire le décompte pour savoir qui de vous ou moi pond le plus de commentaires sur le blogapassou.
pour moi il ne faut pas me le reprocher ça vient de ma névrose maniaco-dépressive, et taper sur un malade c’est le signe d’un manque d’humanité !
mon larbin il dit que t’en as une petite lassouline..il a moins d’ambition..c’est de sa condition..il vit dans un monde de tinette et de casserole..j’interdis qu’on dise que c’est de sa faute!
et alii j’ai fait le compte des commentaires sur cette page :
greubou : 7
et alii : 12
puck : 28 (soit environ 78%)
mais comme je suis névrosé maniaco-dépressive, désolé : on peut pas me le reprocher.
Nadine Bousemolle vit dans un monde de chaises percées. J’interdis qu’on dise que c’est de sa faute.
« … névrosé maniaco-dépressive… »
Tiens ! J’aurais choisi d’autres mots.
renato faites preuve d’un peu d’humanité svp.
pensez par exemple au Jugement Dernier.
renato quand je dis faites preuve d’un peu d’humanité je veux dire au moins celle de corriger mes fautes d’orthographe : « maniaco-dépressiF »
Un auteur qui ne se prendrait pas pour Yavé serait-il un auteur, le boug ?
Idem pour les artistes de toutes disciplines.
Ne les appelle-t-on pas des « créateurs » ?
« Tiens ! J’aurais choisi d’autres mots. »
Lesquels, renato ?
Vous parlez de ça, dexter, je suppose :
Vous savez bien dexter que lorsqu’on cite on ne corrige pas.
« Sasseur : t’es quand même bien rigolote. »
Je trouve aussi, puck.
Une fois passée la barrière de ses jets d’acide, on découvre le noyau : elle finit par être drôle. Tu crois qu’elle en est consciente ou c’est involontaire ?
« je pense que tu as un petit faible pour les faux culs. »
C’est pas sympa pour… Passou, puck !
Si bien que cette pauvre Nadine Bousemolle a dû percer tous les sièges de son ignoble logis, et mettre des seaux dessous. Pauvre vieille Nadine, dors dans tes seaux, dors sous le temps.
« lorsqu’on cite on ne corrige pas. »
Je le fais, pour plus de clarté, notamment au niveau des espaces. Et si je veux souligner une faute, je ne corrige pas et rajoute un (sic).
À propos des critiques, Jasper Johns, The Critic Smiles :
chacun interprètera selon ses goûts !
Des nouvelles de Pablo75, Chaloux ?
Vivement qu’il revienne, tu tournes coprophyle et coprophage !
Bon, pause comique :
J’en ai mal aux couilles, renato !
Jazzi dit: à
« Sasseur : t’es quand même bien rigolote. »
Je trouve aussi, puck.
Une fois passée la barrière de ses jets d’acide, on découvre le noyau : elle finit par être drôle. Tu crois qu’elle en est consciente ou c’est involontaire ?
»
Jazzi dans tous les cas Sasseur n’est pas méchante, c’est l’essentiel !
par contre elle a un très sale carafon, mais elle n’est pas méchante.
Jazzi dit: à
« Tiens ! J’aurais choisi d’autres mots. »
Lesquels, renato ?
»
Jazzi t’as le choix : débile, casse-couilles, encombrant, prétentieux, moraliste, charlatan, donneur de leçon, stalinien et encore en tas d’autres…
mais je ne suis pas méchant.
On dirait une définition de mots croisés,
Et vas-y que j’t’embrouille!
Bon, pause comique :
à rome et à athènes à médine on ne joue pas avec la nourriture rénateau..
Te concernant, baroze, je ne sais pas quel retour il faudrait souhaiter pour que tu cesses de sombrer. Quant au reste, moeurs obligent, tu en a bouffé et tu en boufferas certainement beaucoup plus que moi!
Hurkhurkhurk !
et dire que j’avais pensé que là où vous dites « j » -ne-parierais-pas,que j’aurais dit je -ne-mettrais-pas- ma tête à couper sic
n préférait soumettre les accusés à une épreuve appelée le « jugement de Dieu ». Celle-ci existait de différentes manières. Il pouvait s’agir de tournois, de duels, mais également d’autres formes d’épreuves beaucoup plus radicales. On attachait parfois un accusé par les poignets et par les chevilles et on le jetait dans l’eau. Si son corps flottait, c’est qu’il était coupable. Il pouvait également s’agir de tenir dans ses mains une barre de fer sortant des braises ou encore de laisser sa main dans les flammes. Si elle en ressortait indemne, cela signifiait que l’on était innocent. « Mettre sa tête à couper » est donc une référence à ce « jugement de Dieu », et on l’emploie lorsque l’on cherche à convaincre une personne que l’on a raison.
Quand on songe aux milliers de pages qu’il a noircies
Être peintre à son heure.
Un auteur qui ne se prendrait pas pour Yavé serait-il un auteur, le boug ?
Idem pour les artistes de toutes disciplines.
Ne les appelle-t-on pas des « créateurs » ?
jouant tout l’temps au dés yavé ne connait pas les necessités dune condition baroz..quelques contraintes font facilement système..un bien minable et ennuyeux qu’il dit lassouline..donald trouve que ça le fait..et même peut être again
Du temps où elle était en politique la nullité d’Edith Cresson était unanimement considérée comme une évidence.
Et comme une évidence également le fait que Mitterrand ne l’avait nommée premier Ministre que pour humilier Rocard, qu’il virait par haine, et qu’elle allait remplacer.
On a vu recemment dans un documentaire quelques images sur la Berezina qu’a été la présentation a l’assemblée de son discours de politique générale
Être peintre à son heure.
..ça soulage?
Cela dit, il y a de quoi rester optimiste. Car si la saga egolâtrique du plus vain des norvégiens à plume est un succès mondial, la France est l’un des rares pays où elle laisse les lecteurs indifférents. De quoi nous rassurer sur notre esprit critique en particulier et notre équilibre mental en général.
quand on entend lassouline hon a henvi d’envahir la norvège
et sur Trump
» Et d’ajouter : « Twitter étouffe la LIBERTE D’EXPRESSION, et en tant que Président je ne les laisserai pas faire ! », sous les yeux de ses plus de 80 millions d’abonnés.
Du temps où elle était en politique la nullité d’Edith Cresson était unanimement considérée comme une évidence
tèrezoune dirait fort oportunément que mette tout le monde daccord su ldos d’une femme n’a jamais dédouané les connards
Freud: »Après que le malade a raconté son histoire une première fois, nous le convions à s’abandonner tout à fait aux pensées qui surgissent en lui et à faire part, sans aucune réserve critique, de ce qui lui vient à l’esprit.
(dans l’édition allemande : Mein Kampf…)
c’est pas une raison pour en profiter pour tout dénigrer..
Les insignes de Chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur ont été remis le 26 septembre dernier à Me Marie-Pierre Dion par M. Pierre-Marie Miroux, président du comité valenciennois de la Société des Membres de l’ordre de la Légion d’Honneur. La cérémonie s’est tenue au château de Chantilly où Marie-Pierre Dion, conservateur général des bibliothèques, exerce aujourd’hui ses fonctions.
squ’au 3 janvier 2021, on peut découvrir au Domaine de Chantilly une exposition : Collectionner les livres d’heures. Trésors du duc d’Aumale.
« Vishnu Panchariya, lui, nous répond depuis le Rajasthan, cet État du nord-ouest de l’Inde, pays qu’il fait visiter de part en part à des touristes français depuis une dizaine d’années. « La principale particularité des Français, c’est l’esprit critique, estime-t-il. Quand vous posez une question à des Français, leur réponse va être aussi pointue, voire plus, que votre question. Si vous donnez une glace à un Indien et que vous lui demandez ce qu’il en pense, il va vous répondre que c’est bon, ou pas bon. Un Français va demander ce qu’il y a dedans, ou dire que c’est très bon, mais qu’avec un peu de sucre ou deux gouttes de vanille en plus, ç’aurait pu être délicieux. »
Sur l’article à propos de « personnages qui parlent tous d’une même voix », j’ai lu et entendu aussi l’expression de « porte-manteaux narratifs »
Sinon lecture de l’instructif Vers les étoiles
oh les filles oh les filles 🙂
* Si les autres parties du monde ont des singes ; l’Europe a des Français. Cela se compense.
« … débile, casse-couilles, encombrant, prétentieux, moraliste, charlatan, donneur de leçon, stalinien… » ?!
Voilà que dexter me mets ses paroles dans la bouche.
POUR Clopine:
Ce dimanche 18 octobre est la journée mondiale de la ménopause, un sujet très peu médiatisé. Quant à la sexualité des femmes de plus de 50 ans – des ménopausées donc – elle est encore plus taboue. Comme si les joies d’en bas*, le désir, le plaisir ne les concernaient plus. Qu’elles devaient naturellement prendre leur retraite sexuelle à ce moment-là. Eteintes parce qu’obsolètes, selon certains ignares. Cet âge de la vie des femmes est très, trop peu étudié. Car elles ont toujours une vie amoureuse, prennent l’initiative du divorce à 60 ans, utilisent des applications de rencontre, des sex-toys, « mènent une vie sexuelle selon qui elles sont, chacune individuellement et non selon leur catégorie d’âge telle que définie par l’Insee » raconte la psychanalyste et psychosociologue Catherine Grangeard. Tout en souffrant, parfois, du poids des préjugés… Nous parlons là de plus de 14.282.966 françaises, selon le recensement INSEE de 2019 ! « Une belle majorité silencieuse à réveiller » écrit la psychanalyste dans un essai de 218 pages publié chez Larousse (15,95€) où elle interroge le désir, l’amour, l’hétérosexualité et rétablit quelques vérités à rebours de nos représentations sociales. Entretien
Pour le romancier algérien Boualem Sansal, notre pays se croit frappé par des terroristes alors qu’il subit une guérilla islamiste qui prend son élan pour un jour atteindre les dimensions d’une guerre totale.
» Quelle horreur, quelle barbarie, on décapite un prof pour une caricature qui a fait mille fois le tour de la planète ! C’est dire la rancoeur et la folie des islamistes. On condamne en rivalisant d’émotion et de formules, on affirme son soutien à la famille de la victime, on rassure le corps enseignant et les parents d’élèves, on appelle à des mesures fortes, on promet la fermeté. Voilà ce qu’on entend sur les ondes. On fait son devoir, on a la conscience tranquille… jusqu’à la prochaine horreur, la prochaine barbarie.
Tout cela montre que la France ne comprend toujours pas la réalité à laquelle elle est confrontée. Elle se croit frappée par des terroristes, des jeunes fichés S ou pas, alors qu’elle subit une guérilla qui peu à peu prend son élan pour un jour atteindre les dimensions d’une guerre totale, comme beaucoup de pays l’ont vécue et la vivent encore à des degrés divers (Algérie, Mali, Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Somalie). »
https://twitter.com/mariannepayot
Faut voir bouguereau, jouer pas, d’accord, mais peut-on l’employer comme « instrument » de défense.
Klee
Je me souviens d’une fille qui était serveuse dans une taverne dans un village sur les rives du Tessin. Le vin était bon et le pot au feu se lassait manger. Entre un fanfaron — ganasa en milanais — s’assied à une table individuelle et passe commande pour un risotto avec les quailles. Bon une demi-heure passe, et la serveuse arrive avec la casserole du risotto avec les quailles et le fanfaron qui a bu quelques verres, lui pince les fesses. Sur quoi la serveuse lui renverse le contenu de la casserole sur la tête. Le fanfaron crie au scandale, prétend que la serveuse soit mise à la porte. L’aubergiste l’écoute patiemment puis il enlève sa ceinture et après une bonne leçon très phisique, il le met à la porte. La serveuse a gardé sa place et le chien de l’aubergiste s’est envoyé deux quailles et une bonne part de risotto.
Question. La serveuse a-t-elle joué avec la nourriture, ou pas ?
…dimanche 18 octobre 2020 à 18 h 44 min.
…
…il y a pas de quoi me traité de pauvre con,!…
…
…mais, si;…donc, nous mettons sur la table des discussions, aussi, de ce qui vient d’arriver à ce pauvre héritier du devoir républicain, sa nation,…aux enjeux,!…
…
…et, les dérives des étrangers avec leurs sectes communautaires,…
…déjà,…prendre des mesures pour se défendre, et donc, ne pas rester déstabiliser, dans le vécu de sa tolérance par rapport à l’homogénéité des ferveurs de ses propres lois, face à des criminels de l’obscurantisme religieux intolérable,!…
…
…conclusions, rapatrier chez-eux, les énergumènes religieux, et autres contextes identifiables sectaires; chez-eux,…avec tout les lots religieux d’intolérances diverses,!…
…
…la république, une !, et indivisible,!…
…
…les Lunes, pour les croyants soumis en adoration et servitudes volontaires, à rien foutre de leurs imaginations que de s’accoupler du matin au soir, à en être devenir nombreux, à vivre aux dépends des républiques.
…
…perspectives nulles aux tempérances d’investigations combinées, qui résultent de sectes et clans de » fromages » divers,!…
…
…les profits absurdes des diplomaties,!…
…conclusions les guerres totales en réciprocités,…communautaires, of course,!…
…
…qui n’est pas » laïque « , du vent et dehors,!…du territoire,!…
…
…combattre l’intolérance, déjà par l’exclusion,…sur les territoires associées.
…c’est le moins,!…
Incidemment, une demi-heure pour cuisiner un risotto, ce ne peut-être que du réchauffé cette histoire. Cet aubergiste jouait avec les traditions d’une manière intolérable. Une fermeture administrative de son établissement s’imposait, eut-il fallu convoquer Gadda.
@Tout cela montre que la France ne comprend toujours pas la réalité à laquelle elle est confrontée.
Heureusement que monsieur Sansal est là pour lancer des alertes. Il serait du genre à prendre la Republique française, ses éminents défenseurs et gardiens, pour des charlie, pour des charlots.
Voire !!!
« Le Sénat a créé une commission d’enquête sur les réponses apportées par les autorités publiques au développement de la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre, à la demande du groupe les Républicains »
http://www.senat.fr/commission/enquete/radicalisation_islamiste.html
Pour le nom Klee dans mon precedent post :
http://webbol.it/post-it/live/la-formula-di-paul-klee-e-il-convegno-su-cibo-e-politica/
La formula di Paul Klee e il convegno su cibo e politica.
Malheureusement il y a une mise à jour du site.
Désolé.
« deux quailles »
C’est une spécialité de milanais.
Quand on lit le résumé que donne du schéma actantiel de Greimas, on comprend comment des générations de potentiels créateurs ont été sacrifiées sur l’autel du structuralisme & du post-structuralisme. Todorov, un des grands théoriciens du premier, s’excusait presque d’avoir réduit la littérature à ça:
« En narratologie, le schéma actantiel, appelé aussi modèle actantiel, rassemble l’ensemble des rôles (les actants) et des relations qui ont pour fonction la narration d’un récit (un acte au théâtre). Il a été créé par Algirdas Julien Greimas en 19662.
Un personnage, le héros, poursuit la quête d’un objet.
Les personnages, événements, ou objets positifs qui l’aident dans sa quête sont nommés « adjuvants ». Les personnages, événements ou objets négatifs qui cherchent à empêcher sa quête sont nommés « opposants ».
La quête est commanditée par un émetteur (ou destinateur, ou énonciateur — voir l’article énonciation), au bénéfice d’un destinataire. D’une façon générale, tous les personnages qui tirent profit de la quête sont les bénéficiaires. »
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la narratologie n’est pas une affection du conduit nasal, mais bien un truc de naze.
C’est pas de la litterature, et encore moins une caricature charliesque.
Tout dispo en ligne.
PARTIE I : FACE À LA DIFFUSION DE LA RADICALISATION ISLAMISTE DANS LA SOCIÉTÉ, L’ÉTAT DOIT ENCORE RENFORCER LA COHÉRENCE DE SON ACTION
I. LE DÉVELOPPEMENT D’UN « SÉPARATISME ISLAMISTE » DANS LES TERRITOIRES DE LA RÉPUBLIQUE S’EST ACCÉLÉRÉ AU COURS DES VINGT DERNIÈRES ANNÉES
A. LES RACINES DE LA PROGRESSION DE L’ISLAMISME DANS LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE
1. De l’islamisme dans les pays à majorité musulmane à l’islamisme en France
2. La progression inquiétante de l’islamisme sur le territoire français : réalité, causes et stratégies
B. LA MISE EN PLACE D’UN ÉCOSYSTÈME COMMUNAUTARO-RELIGIEUX
1. Déconstruire le mythe d’une « communauté musulmane » unifiée et uniforme
2. Échapper au piège de la minimisation du phénomène de repli communautaire et religieux pouvant mener à la radicalisation
II. LE LIEN ENTRE LA CONNAISSANCE DU PHÉNOMÈNE PAR LES SERVICES DE L’ÉTAT, LA DIFFUSION DE CETTE CONNAISSANCE ET LA MISE EN ŒUVRE D’UNE POLITIQUE PUBLIQUE CIBLÉE EST ENCORE LARGEMENT PERFECTIBLE
A. DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT MOBILISÉS SUR LE SUIVI DE L’ISLAM RADICAL, DONT L’ACTION MÉRITE D’ÊTRE MIEUX EXPLOITÉE
1. Le suivi des mouvances radicales : une mission des services de renseignement territoriaux
2. Un renforcement conséquent, mais encore insuffisant du renseignement territorial
3. Une connaissance insuffisamment centralisée, qui ne permet qu’imparfaitement d’éclairer les pouvoirs publics
B. LA DÉFINITION SALUTAIRE, MAIS TARDIVE, D’UNE POLITIQUE PUBLIQUE CIBLÉE
1. Une prise de conscience récente de l’ampleur du phénomène par les autorités étatiques
2. Une stratégie nationale de coordination de la lutte contre l’islamisme encore au stade de l’ébauche
C. DES ACTEURS LOCAUX INÉGALEMENT CONSCIENTS DES ENJEUX
1. Des élus souvent démunis face à la pression de mouvances religieuses radicales
2. Mettre fin à toute forme d’accommodement local, par un accompagnement renforcé des élus locaux
III. LA LUTTE CONTRE L’ISLAM RADICAL NÉCESSITE DE DOTER LES POUVOIRS PUBLICS DE MOYENS D’ACTION NOUVEAUX, DANS LE STRICT RESPECT DES LIBERTÉS PUBLIQUES ET INDIVIDUELLES
A. DES OUTILS DE POLICE ADMINISTRATIVE À L’EFFICACITÉ LIMITÉE POUR LUTTER CONTRE L’ISLAM RADICAL
1. Un arsenal administratif enrichi au cours des dernières années, mais principalement orienté vers l’entrave de la radicalisation violente
2. Une mobilisation de moyens de police administrative de droit commun qui présente des limites
3. Un renforcement possible, à la marge, des pouvoirs de police administrative
B. UN CADRE PÉNAL À AJUSTER ET À MIEUX EXPLOITER POUR RÉPRIMER PLUS SYSTÉMATIQUEMENT LES MANIFESTATIONS DE SÉPARATISME
1. Un cadre pénal fourni pour réprimer les atteintes aux principes républicains
2. Une judiciarisation encore insuffisante de certains comportements
3. Une rénovation souhaitable de la police des cultes
C. UNE DIVERSIFICATION ANNONCÉE DES MOYENS D’ACTION POUR RENFORCER LE CONTRÔLE DES ACTEURS ET DES LIEUX DE RADICALISATION, QU’IL CONVIENT DE CONCRÉTISER
1. La fin des imams détachés : une mise en œuvre à ce jour incertaine
2. Le nécessaire renforcement du contrôle des financements étrangers
PARTIE II : PROTÉGER LES ENFANTS ET LES JEUNES
I. UNE PRISE DE CONSCIENCE DES ENJEUX DE RADICALISATION PAR L’ÉDUCATION NATIONALE ET L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, MAIS DES AMÉLIORATIONS POSSIBLES
A. DES TENDANCES ALARMANTES À LA REMISE EN CAUSE DES VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE ET AU SÉPARATISME
1. L’instruction à domicile en forte augmentation
2. Un développement important des établissements hors contrat, notamment dans le premier degré
3. Une remise en cause de la laïcité et des valeurs de la République à l’école républicaine
4. La question des personnels radicalisés ou faisant preuve de dérives communautaristes au sein de l’éducation nationale
B. UNE PRISE DE CONSCIENCE RÉCENTE DE L’ÉDUCATION NATIONALE
1. Une volonté ministérielle affichée depuis peu
2. Le Sénat, acteur majeur des récentes évolutions législatives pour renforcer le contrôle de l’instruction à domicile et des établissements hors contrat
3. Un renforcement des mesures de contrôle sur les établissements hors contrat
4. Des outils juridiques accrus pour lutter contre le refus des parents de se soumettre au contrôle de l’instruction à domicile
5. Malgré les avancées réalisées, de nombreux problèmes demeurent et des pistes d’évolution sont possibles
le résumé que donne + Wiki
Selon le type de ris, Jean Langoncet, la cuisson d’un risotto varie entre 18 et 20 minutes — dans ce cas il fallait compter le répos des cailles après cuisson, donc 30 minutes.
« Selon le type de ris, »
du riz de veau milanais.
RIZ, naturellement.
Pour en revenir à la triste actualité un sondage IFOP du 31/08/20 réalisé pour Charlie Hebdo
https://www.ifop.com/publication/droit-au-blaspheme-caricatures-liberte-dexpression-les-francais-sont-ils-encore-charlie/
A la question « Selon vous, les journaux ont-ils eu raison ou tort de publier les caricatures du prophète Mahomet ? » 31% des sondés estiment que « Ils ont eu tort car cela constituait une provocation inutile « . Et si on fait le focus sur les croyants … on monte à 69%
Pourquoi, au juste, je me souviens de Guareschi ?
Le blasphème n’est pas un délit dans le droit français. Depuis longtemps.
Il est brandi comme une victoire de la liberté de la presse, certains veulent y réduire la notion de liberté d’expression.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la narratologie n’est pas une affection du conduit nasal, mais bien un truc de naze
pas dac..les séries si prisées ne te donne pas raison..c’est bien mieux que les canevas anglosaxon.
« l’histoire » de l’histoire en littérature est un sujet copernicien..lhistoire s’est hindustrialisé..rien..rien ne lui échappe à l’hindustrie..l’industrie n’est pas méprisable..et surtout pas son -objet-
Ou des ris d’agneau. Cuisiner n’est pas cuire. Selon le type de riz (rond) et selon que l’on prend en compte ou non le temps de préparation, la durée de 30 minutes est suspecte, même avec des cailles de chasse qu’il eut fallu tirer dès la commande passée.
palabres palabres. Les recettes de Renato donnent heureusement du ton, sans h. Le « répos des cailles » semble faire suite au pas de l’oie.
L’ange de la cathédrale de Reims a le sourire de celui qui a vu des décapitations, écrivait Giono
Heureusement que monsieur Sansal est là pour lancer des alertes
pourquoi pas..il prêche pour sa paroisse..et ce n’est pas une honte d’en avoir une..on peut parler de quelquepart..quand c’est pas du mot croisé.
je dirais..heureusement..heureusement que les français sont des singes..et des vieux etc..qui bougent bien mieux les oreilles que renfield quand c’est necessaire..on compte sur eux
on peut parler de quelquepart..
Le probleme, c’est qu’on ne sait pas trop d’où parle monsieur Sansal. Le défaitisme de salon est très confortable.
Je l’ai croisé un jour dans un château de Bourgogne. Pas eu envie.
Question. La serveuse a-t-elle joué avec la nourriture, ou pas ?
rabelais dirait qu’il est permis et fort necessaire pour les italiens et les français de se payer de mot avec elle puisqu’ils ont la dessus une histoire fort commune
Je l’ai croisé un jour dans un château de Bourgogne. Pas eu envie
il ne t’a pas pincé la fesse et t’en fais toute une histoire térezoune..il fallait lui dire qu’il ne savait pas vivre..qu’en france ça se fait beaucoup etc.
photo extraite du film de Milos Forman Vol au-dessus d’un nid de coucous
Un mot tout de même, parce que la lutte contre le fanatisme islamiste ne peut pas se dissocier de la défense de la mission de l’école publique — non pas de la « liberté d’expression » de l’enseignant (Samuel Paty n’a pas fait usage de sa « liberté d’expression », il a fait son travail de professeur en abordant un thème du programme), mais du métier consistant à enseigner des savoirs et à former des citoyens d’une démocratie, c’est-à-dire des individus qui savent que la vie politique doit se dérouler dans l’espace profane de la raison publique et qu’elle doit en conséquence respecter les normes d’une rationalité partagée par tous.
Il ne s’agit pas ici de la liberté de croire, ni de la liberté de dire des insanités: il s’agit de l’obligation de respecter des normes de vérité et de rationalité. L’école est le lieu de l’apprentissage de cette obligation difficile.
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