Pascal Quignard dans la nuit de sa musique intérieure
Peut-on dire d’un roman qu’il est splendide ? On peut, et pas seulement sur le plan le plus évident, esthétique ou artistique, d’autant que l’on a rarement l’occasion de le faire. Dès la première page de L’amour la mer (400 pages, 22 euros, Gallimard), le pacte de lecture engage à s’accorder au rythme propre à l’auteur, à la cadence intérieure de Pascal Quignard. Ou pas. Ceux qui l’aiment prendront ce train et ne le regretteront pas. Car tous les Quignard sont convoqués sous la signature de ce livre : le conteur, le musicien, le romancier, le poète, le fragmenteur, l’essayiste, le moraliste, tous irrigués et nourris par le grand lecteur à la curiosité intacte qu’il n’a jamais cessé d’être. Comme s’il avait formé le projet de se rassembler dans ces pages. On retrouve d’ailleurs ici des personnages, là des tableaux ou des morceaux de musique déjà vus, entrevus ou entendus dans tel ou tel de ses livres sans que ce soit un procédé de citation ou de resassement tant leur présence a leur place ici. Il y est à son meilleur et parvient à captiver avec une histoire inédite malgré les reflets de son univers devenu familier au grand nombre de lecteurs qui le suivent depuis son premier récit Le Lecteur (1976) ou son premier roman Carus (1979).
Le titre L’amour la mer est déjà énigmatique. Une critique a indiqué une piste : l’un des plus célèbres poèmes baroques, le sonnet « Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage » (1628) de Pierre de Marbeuf. Au fond qu’importe. Nous sommes en 1652. Le royaume de France, en pleine guerre avec l’Espagne, voit l’autorité monarchique contestée. Quatre ans après la limitation des pouvoirs du souverain par le Parlement de Paris, la Fronde des Princes dite aussi « guerre des Lorrains », ultime rébellion nobiliaire du XVIIème siècle, est à son apogée. En octobre de cette année sanglante, Louis XIV entre dans Paris et s’installe au Louvre. Mais les fracas de l’Histoire en marche paraissent loin au lecteur pris dans la bouleversante histoire d’amour entre Hatten et Thullyn.
Lambert Hatten de Mulhouse, un copiste, doux et si peu arrogant, qui peine à apparaitre en société, déteste ça par peur d’être vu et dévisagé tout simplement. Hatten qui s’est damné en abandonnant Dieu pour la musique. Hatten qui refuse de publier sa musique et même de la jouer. Hatten follement aimé de Thullyn, qui apprit la viole de gambe de son maitre monsieur de Sainte-Colombe, cette femme si mystérieuse qui un jour l’abandonne pour regarder la mer suédoise dans le golfe de Botnie. Ils n’arrêtent pas de s’aimer, de se séparer, de se retrouver et de s’aimer encore.
D’autres personnages, empruntés eux à l’Histoire, illuminent cette histoire à commencer par le principal, Johann Jakob Froberger (1616-1667), compositeur, organiste et claveciniste allemand que Bach revendiquera comme l’un de ses maîtres ; on lui doit l’invention de la suite de danses, de la suite française ; il était maitre de chapelle de l’empereur Ferdinand à la cour de Vienne, maître de musique de la princesse Sibyla à la cour de de Stuttgart, luthérien converti au catholicisme par nécessité (impossible autrement de se rendre à Rome) et compositeur du Tombeau de Monsieur de Blancrocher qui est la première « suite » du monde baroque. Un homme dont la grâce s’était réfugiée dans les mains.
On fait donc connaissance chemin faisant (c’était un grand voyageur) de la duchesse douairière Sibyla von Mömpelgard- Württenberg, son amie d’enfance devenue sa protectrice, du savant jésuite Athanasius Kircher, et l’on retrouve le grand violiste Monsieur de Sainte-Colombe échappé des pages de Tous les matins du monde, l’organiste John Blow maitre de chapelle de la cathédrale Saint-Paul à Londres, et Blancrocher le plus fameux luthiste de son temps. Passent aussi dans le décor Frescobaldi, Poussin, Titon du Tillet, dans des paysages où la brume surgit par bouffées.
Quelques néologismes affleurent : abandonnement, sobriquetter… Rien de gratuit dans ce qui obéit à une nécessité et non à une affectation dans cette langue d’une beauté saisissante. Quignard use de la liberté créatrice d’un artiste qui n’a plus rien à prouver. Il répugne à employer le verbe « peindre » quand il s’agit de pasteller car enfin comment désignerait-on celui qui manie un bâton de sang, un charbon de bois, une mine de plomb, comment ? Le paradoxe n’en est pas un car seuls les écrivains dans la parfaite maitrise de leur art parviennent à ressusciter un écheveau de sensations, de sentiments, d’émotions aussi complexe grâce à une écriture d’une telle limpidité.
L’univers de Quignard est aussi charnel que minéral. Sans jamais se prendre pour le philosophe qu’il ne prétend être, il excelle à tirer sa part d’ombre du moindre détail. Chaque phrase est à sa juste place longtemps mûrie. Un style parfois économe, au risque de la sécheresse, tout en demeurant de bout en bout d’une grande sensualité. Tout le roman semble justifier la définition que Jean Tardieu donnait de la poésie : quand un mot en rencontre un autre pour la première fois.
Le roman baigne dans la musique baroque qui a été inventée dans ces moments-là. Seule la supplante à la fin la musique de la mer et des vagues. De la viole, du luth, du théorbe, de la lyre. La musique est partout même quand elle semble absente. « Ceci tuera cela » annonçait Victor Hugo dès l’intitulé d’un chapitre impromptu au sein de Notre-Dame de-Paris. Ici aussi : on croit que chaque instrument, en triomphant, va éliminer ceux qui l’ont précédé. La musique, « sanglot de mort », y est associée au chagrin. Les trois signes de la mort :
« Le souffle sur les lèvres, au moment où il les quitte, quand il rejoint tout entier le vent qui passe.
Le pouls qui s’interrompt, le mouvement du cœur qui cesse de battre, au bout du bras.
Les mouvements du dernier rêve, qui agitent le cerveau, derrière les yeux, , qui dressent le sexe pour le dernière fois, sans que l’âme le décide, qui pressentent le noir dans le noir ».
La nuit aussi est partout, « la nuit qui couche des corps sur la terre comme une vague immense », la nuit millénaire et l’ombre bleue tombée du ciel.
« Mais quelle folie que de prétendre mettre au jour ce que cache l’ombre de la nuit.
N’y a-t-il pas de la démence à jeter dans la lumière ce que l’immense masse bleue de la nuit préservait ?
On ne divulgue pas ce qu’on ose en secret ».
Voilà un écrivain qui vit, lit, rêve et écrit dans un autre temps que le nôtre. Pas seulement une époque d’avant mais une temporalité différente qui ignore la vitesse, la rapidité, la précipitation qui gâtent tant notre sensation du monde. Et même au sein de ce passé-là, il n’y reste pas, revient toujours à la matrice, la scène primitive, l’origine, la nuit des temps. Ou, à tout le moins, là où la parole a émergé. Un vrai roman gouverné par une histoire, articulée par des descriptions et des dialogues autour de personnages. Mais un roman si difracté qu’il pourrait être sous-titré en couverture « romans » malgré l’unité du tout. Dès le départ, on sait que l’on va s’offrir le luxe inouï de le lire lentement, de se l’approprier à son rythme parce que sa densité l’exige mais aussi par pur plaisir de le savourer en repoussant l’instant de la fin.
Dans cette histoire toute de douceur, de tendresse et de violence, le narrateur voit du silence dans les mains du pianiste suspendues au-dessus du clavier. De brèves séquences silencieuses comme autant de chapitres permettent un approfondissement progressif des situations. L’image de l’estran, zone de balancement des marées, est récurrente dans son œuvre comme un fil rouge de livre en livre ; elle resurgit ici à point nommé pour faire le lien. Par ce reflux, il faut aussi entendre ce qu’elle charrie d’échos et de résonance de l’ancien temps dans le nôtre : épidémies, fronde, fanatisme religieux… Inutile de souligner les concordances d’autant que l’auteur s’en garde bien, mais elles s’inscrivent naturellement dans les interstices.
Il n’est question que de partir, ce rêve de bon projectile. De s’enfuir pour mieux se réfugier ailleurs. Tout pour la beauté de l’élan initial. On pourrait en rester là si tant de départs n’engendraient tant de séparations et si celles-ci n’étaient pas, le plus souvent, incompréhensibles à rendre fou, inintelligibles à mort.
Vraiment, splendide.
(« Vue du port d »Anvers, 1658 de Jean-Baptiste Bonnecroy ; L’Extase de sainte Thérèse (ou Sainte Thérèse en Extase ou Transverbération de sainte Thérèse, sculpture en marbre du Bernin, 1647-1652, église Santa Maria Della Vittoria, Rome Nicolas Tournier, Le Christ porté au tombeau, vers 1632, huile sur toile, musée des Augustins, Toulouse ». N.B. Ces tableaux sont décrits dans le roman de Pascal Quignard )
972 Réponses pour Pascal Quignard dans la nuit de sa musique intérieure
Pour l’amour de Pascal Quignard
En haine de la musique
…
J’ avais oublié, passée la majesté du premier vers , combien Marbeuf concettise à mort: On n’est pas loin du Sonnet à la Princesse Uranie sur sa fièvre! Pour le reste, cela parait idéal à lire avec Harnônarhdt ou Leocourt en fond sonore, pour celles et ceux qui les’supportent encore !
LUNDI 14 FEVRIER 2022, 5h42, 9°, pluie fine enfin ! vent d’est léger
Tentant après la lecture du billet de Passou, et 22 euros ce n’est pas la mer à boire, hein ?
On achète. Chez Amazon, évidemment. Ils ont un bon service.
Musique poésie amour mer, ça change des bruits de casseroles, des discours creux sans imaginire, de la peur d’aimer, de l’étroitesse du hall de l’immeuble, chapelle des dealers cultivés au chanvre.
Living Room Music, partition :
Quignard se déguste, en effet, à petites lampées, en lenteur. Avec lui on voyage, loin des autoroutes littéraires, dans des sentiers de terre et d’herbe, peu empruntés, avec des détours dans des zones à peine explorées, à la découverte d’un patrimoine négligé par les circuits convenus. Et s’il faut du son pour accompagner cette déambulation -quoique le silence soit préférable-, Jordi Savall, peut-être ?
« Il répugne à employer le verbe « peindre » quand il s’agit de pasteller car enfin comment désignerait-on celui qui manie un bâton de sang, un charbon de bois, une mine de plomb, comment ? »
Colorier, peut-être, et plus simplement…
L’autre jour, à côté de moi, dans le métro, tandis que tout le monde fixait son smartphone, une jeune femme lisait. Sur la couverture j’ai pu déchiffrer le nom de l’auteur : Pascal Quignard…
Ou « coloriser », mais c’est déjà un peu plus ampoulé !
Pour ne dire qu’une évidence !
Jean-Étienne Liotard, Nature morte aux figues, 1782 — pastel
@ Harnônarhdt ou Leocourt
… un ravissement, une légèreté à chaque matin du monde, une baguette inégalée que les mauvais quolibets n’ont jamais touchée. Peut-on encore entendre du néo-baroque après une telle empreinte du maestro ?
https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/classique/nikolaus-harnoncourt-quot-papequot-du-renouveau-baroque-met-fin-a-sa-carriere_3392485.html
Cet ouvrage de Quignard, commandé dans la foulée de lecture du billet passoulinien, arrive demain.
S’il ne me plait pas, je le filerai au patron du Bar des Sportifs qui le déduira de mes arriérés* chez lui…
* un sportif se donne à fond dans tous les domaines importants de la vie !
Pascal Quignard, c’est un auteur pour femmes précieuses et hommes efféminés, non ?
Et l’est bin bielle, cette élégie amoureuse maritime de Valentin de Marbeuf
Bàv (14.2 – 8.46)
—
Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage,
Et la mer est amère, et l’amour est amer,
L’on s’abîme en l’amour aussi bien qu’en la mer,
Car la mer et l’amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux qu’il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu’on souffre pour aimer,
Qu’il ne se laisse pas à l’amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l’amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l’amour, sa mère sort de l’eau,
Mais l’eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l’eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j’eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
@ jzmn, mesurez vos insultes à l’égard de passoul, voy’hons donc, c’est pas le moment de faire capoter l’entreprise !
Je vous propose de « coloriser » (bien préférable à pastelliser), c’est moins maniéré, comme disait Uranie.
@ « combien Marbeuf concettise à mort »
concertise, plutôt, non ?
Pierre de Marbeuf!
« Coloriser » me parait très infantilisant, un ressenti personnel, comme appartenant à un vocabulaire de gosse ! Aucun absolu dans les goûts : donc, laissons l’auteur choisir, lui, le « pastelliser »
(…qui a un côté « laitier » tout à fait charmant.)
C’est bien le dernier livre dont j’eusse pensé que JC l’achetât !
(j’ai bon DHH ?)
« Mais l’eau contre ce feu ne peut fournir des armes. »
Pourtant quand on a le feu au Q, une bonne douche glacée est toujours recommandée, JJJ !
Je suis généralement séduit par Quignard. Pas tout, mais souvent. Là, j’ai envie de lire, car s’il « n’est question que de partir »… j’y vais aussi.
JJJ, sur le fil précédent j’ai répondu à votre réponse.
« Un vrai roman gouverné par une histoire, articulée par des descriptions et des dialogues autour de personnages. »
L’anti nouveau roman, en somme, ou le retour à la case départ ?
@closer
Afin de progresser dans la connaissance des pseudo-personnes, pourquoi cette pensée si tranchée ?
closer a raison, JC, étonnant, chez toi, cette littérature de tapette !
En protestation (amicale) contre toute morbidité en musique, je remets, encore une fois, ceci: https://www.youtube.com/watch?v=bLRHf_j1dLI
Aussi:https://www.youtube.com/watch?v=0-sXAqgP5KE
3’25: « Our favorite composer was… »
quand il s’agit de pasteller
Dans la famille Latour, ne pas confondre Quentin avec Georges. Quignard esthétise pour latinistes vautrés sur ligne et roset, fin de race que les Chinois nous envieront dans vingt ans.
@Jazzi
C’est quoi une « littérature de tapette » ?
On peut aimer les pions du baroque, leurs fausses notes garanties d’époque, leur découverte tardive de l’orchestre symphonique .On peut aussi penser qu’ils ont durablement amoché Neuf fois sur dix , et les deux flamands en tête,la musique qu’ils étaient supposés défendre,
Dès la première page de L’amour la mer../..Ceux qui l’aiment prendront ce train et ne le regretteront pas
pourquoi pas son pédalo..ha si j’étais freudien..j’en frais des thunes
On ne divulgue pas ce qu’on ose en secret
on m’a pas fait encore cette vaine promesse qu’elle dirait bonne clopine..hou bien j’ai houblié par courtoisie
PHIL? EXCUSES/
Latour, c’est BRUNO
et Quentin de La Tour
Mais un roman si difracté qu’il pourrait être sous-titre en couverture « romans » malgré l’unité du tout.
hum..quand on aime on compte pas mais quand qu’on l’écrit faut être pharmacien lassouline..
Quignard esthétise pour latinistes vautrés sur ligne et roset
mais mon cul de lectrice par dessus les live chiants à rénateau sur la table basse qu’elle dit bonne clopine..je ramasse la mise
Pourtant quand on a le feu au Q, une bonne douche glacée est toujours recommandée, JJJ !
ça éteint que les petites natures de tarlouzes..pour les grosses ça diffère..ça recule..ça capitalise quelle dirait bonne clopine
Les mouvements du dernier rêve, qui agitent le cerveau, derrière les yeux, , qui dressent le sexe pour le dernière fois, sans que l’âme le décide
..ça c’est au apéros du club des pendus à kabloom et bodjo d’euxfeurd
@ Pierre de Marbeuf!
Valentin…, c’était plus au goût du jour, meuh… Est-il bêtat, ce pécressien du lundi !
C’est bien le dernier livre dont j’eusse pensé que JC l’achetât !
vous avez petite mémoire..et mauvais profilage du jicé..le dernier four date un peu..il veut capitaliser sur un nouveau pour pourrir lassouline pendant 6mois..il va lui faire payer au centuple
Quignard, « fin de race que les Chinois nous envieront dans vingt ans. »
Elle est pas mal celle-là, Phil; assez juste mais un poil vacharde. Ce côté afféterie de langage chez Quignard évoque assez la décadence aristo. Mais il n’empêche: une qualité de description étonnante. Lire du latin est un plaisir partagé (par moi en l’occurrence) dont j’aime ne pas me priver.
« qui dressent le sexe pour le dernière fois, sans que l’âme le décide »
qu’est-ce que l’âme vient foutre là?
@ les deux flamands en tête
mais je crois qu’Herreweghe Philippe appréciait beaucoup le boulot d’Harnoncourt Nikolaus, et qu’il ne prit jamais ombrage de ses prétendus « massacres »… Il en fit son miel, bien au contraire… Mais qu’avez-vous mangé avec votre picotin d’avoine, ce matin ? … De l’alun minque, peut-être !?
de la peur d’aimer, de l’étroitesse du hall de l’immeuble
monumental..jicé..
qu’est-ce que l’âme vient foutre là?
..pour kabloom et bodjo tu dmandes pas..tu sras hinvité jambon..fais pas la gueule
« Mais l’eau contre ce feu ne peut fournir des armes. »
..suffit dprende le train baroz..sans houblier de composter hévidemment qu’il dirait dédé
« Il répugne à employer le verbe « peindre » quand il s’agit de pasteller car enfin comment désignerait-on celui qui manie un bâton de sang, un charbon de bois, une mine de plomb, comment ? »
Colorier, peut-être, et plus simplement…
« grisaille » baroz..memling..et les franseuziches surtout..caloté « chiaroscuro » par la renaissance hitalienne..
On peut aussi penser qu’ils ont durablement amoché Neuf fois sur dix
lorigine du baroque est une deuxième « révélation » de l’hantique meussieu courte..il « amoche »..le terme me semble bon..havec légitimité hintrinsèque
Pascal Quignard, c’est un auteur pour femmes précieuses et hommes efféminés, non ?
baroz et dirfilou ne lisent que bear magazine..c’est biaisé qu’elles diraient la vérité et drh
il y en a qui oublient que sur ce blog, les femmes sont d’autant plus mrécieuses que les autres sont ridicules;
bonne journée
précieuses, et qui est le garde du corps de jazzy
P?Assouline aussi aimes histoires belges,surtout quand le nom est lisible en questions de poésie ;en vers;
Anvers est reconnue comme étant la capitale mondiale du diamant depuis des siècles, un titre pourtant bien difficile à obtenir. Le commerce de diamant s’est développé dans la région il y a près de 500 ans, lorsque les premiers diamants bruts ont été importés d’Inde. Les commerçants dans le domaine ont progressivement acquis une réputation de prestige grâce à leur attention aux détails et à la qualité de leurs sélections, au point d’attirer les faveurs de François 1er, roi de France, qui préféra les maîtres tailleurs d’Anvers à ceux de Paris pour ses commandes de diamants.
Ou « coloriser », mais c’est déjà un peu plus ampoulé !
Pas vraiment, car ce verbe renvoie à un procédé qui consiste à mettre des couleurs à ce qui est initialement en noir et blanc, notamment les photos et films dit « d’époque ».
Un vrai travail d’expert.
Philippe Hairvague: psychiatre reconverti en chef d’orchestre, coupable entre autres du massacre d’ Armide et de la passacaille finale. Ne peut faire qu’aussi mal que les deux sus-nommés, et partant, ne saurait les critiquer, sauf à se renier lui-même. Cas typique de vérole baroque institutionnalisée par là mal nommée Harmonia Mundi. Maintenant, si on trouve Marbeuf céleste, et qu’on ne voit pas de différence entre concetti et concerto…
« C’est quoi une « littérature de tapette » ? »
Pascal Quignard est à la littérature ce que Jean Bologne était, cinq siècles plus tôt, à la sculpture : un maniériste, JC !
Splendide, forcément splendide, s’écrie Passou en levant son petit doigt et buvant son thé sans s’étouffer !
Et de fait, ça l’est… un peu trop, peut-être ?
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5d/Giambologna_raptodasabina.jpg
Comment pourrais-je en bénéficier, Passou ?
https://www.lexpress.fr/culture/prix-litteraires-a-l-academie-francaise-il-y-en-a-pour-tout-le-monde_2167740.html
Qu’est-ce qui les rend si grognons, ce matin ? Aussi chagrins que le ciel de ce lundi ? L’oral raté de Valérie P. ? La défaite de l’Irlande au rugby ? La dégringolade des bourses ? Poutin aux portes de l’Ukraine ? Pierre Assouline nous offre dans l’écrin d’un joli billet le bijou Quignard, et ça boude, et ça fait la moue, et ça tord le nez.
Et Hidalgo qui n’en finit pas de baisser dans les sondages, Alexia, et Taubira qui s’accroche aux branches, rien ne va plus !
Où l’on va comme ça ?
Que voulez-vous ? Je n’ai jamais cru aux platitudes de « Tous les Matins du Monde », immense service enfin à l’obscur Sainte Colombe dont les manuscrits dormaient dans la bibliothèque d’ Alfred Cortot, soit dit en passant. Alors le barde de la Viole de Gambe, je m’en méfie…
on se demande ce qui trouverait grasse, vu la vérole baroque d’H M (Haruki Murakami ?)
Finalement, ma soeur est quasi mieux traitée parmi toutes les baroqueuses réunies.
NPC concetti grossi & concerto grosso, grognon, y’a quand même du patinage artistique sur glace, Alexia !…
les manuscrits dormaient dans la bibliothèque d’ Alfred Cortot
Je les avions consultés bin avant, mais les avions trouvés trop verts, just’ bons pour des gougeats…
Jordi Savall,… faut toujours se méfier des Catalans colombophiles, z’envoient en guénéral de mauvais messages à la France musicale profonde, pour sûre !
« … maniériste… ?! »
Il faudrait préciser, car le maniérisme comme catégorie montre ses premières expressions déjà chez Raffaello et le dernier Michelangelo. Comme dit Wölfflin : « au milieu de la Renaissance, dès qu’une « fine crête » est atteinte, elle est aussi franchie.
Enfin, pas envie de me perdre dans le souvenir de mes désormais lointains études, mis pour ne plus tomber dans cette grossière erreur voyez d’Arnold Hauser Maniérisme : La crise de la Renaissance et l’origine de l’art moderne.
Incidemment, voir l’usage du terme ‘maniera’ chez Bellori à propos de Caracci et chez Vasari selon qui ‘maniera’ était simplement la forme d’expression propre à un artiste, etc.
Puis il y a la question des relations qu’un artiste entretient avec le pouvoir. Pour cet aspect encore Hauser, Histoire sociale d’art et de littérature.
«… vérole baroque… »
Il faudrait aussi revoir la référence au ‘baroque’ — catégorie depuis belle lurette…
La gambisteDyck, Anthonis van ; 1599–1641 (atelier ?).
“La gambiste”.
(Autrefois considéré comme le portrait de Mary Ruthven, épouse de l’artiste). Huile sur toile, 114 × 96 cm.
Munich, Alte Pinakothek.
https://www.akg-images.co.uk/Docs/AKG/Media/TR3_WATERMARKED/3/c/6/2/AKG50544.jpg
Quignard dit qu’elles ont des cals au gras des doigts de la main gauche
“Quignard dit…”
Quiconque ait fréquenté des violonistes, guitaristes, ets. le sait.
ets. > etC.
………Je vois que renato à déjà réagi, mais je poste néanmoins :
Jazzy ; vous évoquez le maniérisme à propos de Pascal Quignard. La définition du maniérisme (qui appartient à l’origine aux arts plastiques) est délicate à transposer dans la littérature. Des auteurs ont abordé cette question mais je ne me suis jamais intéressé à la question et je ne sais donc pas du tout où est la pertinence. C’est dans le domaine d’expertise de Marc Court .
Le mot manières est ambigu. Lorsque vous évoquez la tasse de thé le doigt en l’air, faire des manières, c’est un tout autre sens, et peindre ou écrire à la manière de, c’est aussi un autre sens. Le maniérisme est intervenu en réaction à une évolution qui s’est identifié dans l’apogée de la renaissance, au moment ou les règles formelles transmises par le savoir commun ont atteint une perfection. Les maniéristes ont transgressé ces règles. Votre exemple l’Enlèvement des Sabines est juste. Je n’ai pas assez lu de livres de Quignard pour reconnaître cette recherche formelle. J’ai plutôt le souvenir d’une écriture ”digne”.
Que Quignard se soit beaucoup intéressé au maniérisme n’en fait pas un maniériste.
Un Manieriste : Pontormo (Visitation) :
musique, colloque Quignard
sur le monde:
Pascal Quignard en émergea exténué, comblé, amusé, étonné, ému. Jusqu’aux larmes, enfin, une fois et une seule. Lorsqu’il apprit qu’Emmanuel Lévinas, son vénéré professeur de philosophie à Nanterre, avait confié que cet étudiant-là serait plus tard « une corne de bélier ». Mieux qu’un diplôme.
une corne de bélier, c’est précis, c’est le shofar
Elément indispensable dans la tradition juive, le shofar est instrument fabriqué à partir d’une corne d’un animal cacher, généralement le bélier. Les fidèles entendent résonner 100 sonneries différentes lors des 2 jours de prières de Roch Hachana.
https://levjudaica.com/signification-du-shofar-dans-le-judaisme/
Ce n’est pas au sens propre mais dans le sens péjoratif actuel que je qualifiais le style de Quignard de « maniériste », lmd.
Injustement sans doute, mais de manière à booster un peu le commentarium bien somnolent…
Le plus drôle c’est d’imaginer JC lisant son Quignard sans briser sa biscotte !
https://www.bing.com/videos/search?q=la+cage+aux+folles+biscotte&&view=detail&mid=180257D87C159213C63B180257D87C159213C63B&rvsmid=7F202D68FBF6EF24D1207F202D68FBF6EF24D120&FORM=VDRVRV
..c’est ça baroz..tu boustes
Il faudrait aussi revoir la référence au ‘baroque’
il est resté a turin et t’as pas ltemps..tu boustes..mais pas telment
Oui Renato, mais Jean Rousset, las de l’hypertrophie impulsée à une notion qu’il connaissait mieux que personne, a pu écrire un clairvoyant « Adieu le Baroque », devant le bric-à-brac baroqueux qui s’amoncelait déjà…
‘maniera’ était simplement la forme d’expression propre à un artiste
la manière quoi en francais rénateau..fais simple..mais baroz a des comptes sessuels a régler..comme drh dit la vérité aux menteurs..ou kbaloom et bodjo donne des leçons de démocratie..à qui..avec qui..heureusement qu’on se sent pas concerné..sinon ça srait lourd..mais c’est léger
« Adieu le Baroque », devant le bric-à-brac baroqueux qui s’amoncelait déjà…
hallons meussieu courte..hallons!..bonjour madame la baronne et térezoune
Si l’eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j’eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
C’est beau comme un jour de saint Valentin!
merci, jazzy;
si vous voulez entendre le shofar « librement »,il vous suffit d’aller aux BUTTES Chaumont (vous connaissez, je crois) lors d’un étrange rituel juif où on jette le péchés dans l’eau Le premier jour de Roch Hachana après la prière de l’après-midi, nous nous rendons auprès d’un lac, d’une rivière ou de la mer (de préférence un cours d’eau contenant des poissons), et récitons la prière de Tachlikh, dans laquelle nous jetons symboliquement nos péchés à l’eau et laissons nos anciens manquements derrière nous, démarrant ainsi l’année sur de nouvelles bases.
Si le premier jour de Roch Hachana tombe un Chabbat, le Tachlikh est fait le second jour de Roch Hachana. Une personne qui n’a pas la possibilité d’accomplir cette cérémonie à Roch Hachana pourra le faire jusqu’au dernier jour de Souccot.
il y a toujours des pères avec leurs fils qui ont leur shofar (puisque c’est la date), le sonnent éventuellement en plaisantant et parleront sans doute si vous les questionnez sans hostilité (ils ont l’oreille fine!)
https://fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1286750/jewish/Jetez-vos-pchs.htm
Jean Rousset, las de l’hypertrophie impulsée à une notion qu’il connaissait mieux que personne
elle est héternelment recommencé « cette notion » msieu courte..elle existait havant même d’havoir un nom..hé houi..faut faire simple et modeste..on ne fait que la -re-découvrir..toujours..surtout depuis le début de hinventaire pharaonesque des « arts » de cette plantête..du coup ton hean rosset a des airs de provinces
Que j’eusse éteint son feu de la mer de mes larmes
..de mon cul eutété plus corinthien
« il vous suffit d’aller aux BUTTES Chaumont »
Cela sa fait près de chez moi, au lac Daumesnil. Importante communauté juive à Saint-Mandé. Sans oublier ma voisine de palier…
« baroz a des comptes sessuels a régler.. »
Qui n’en a pas, le boug !
Même Patrice Charoulet…
voisine de palier?
MAIS O% EST Leau?
LA CORNE DE Bélier ?
IL FAUT MARCHER UN PEU .
Question catégories, eventuellement — passer dans Deelp — :
http://amsdottorato.unibo.it/5516/1/Rico_Domìnguez_Marcos_tesi.pdf
L’ Herne, Quignard
(Interdit aux moins de 18 ans en bandeau orange sous blister.)
Page 29, article de Jean-François Lyotard, dans le choix de P. Quignard lui-même : MUSIQUE MUTIQUE
» C’est une erreur, grave et courante, d’imposer aux œuvres de l’art une classification par périodes ou par écoles. On ne classe en réalité que des produits culturels, qui appartiennent en effet aux phénomènes observables de la réalité historique, comme le sont les évènements politiques, les mutations démographiques, les changements économiques. Mais ce qu’il y a d’art dans les œuvres est indépendant de ces contextes, même s’il ne se manifeste qu’en eux et à leur occasion. L’art de l’œuvre est toujours un geste d’espace-temps-matière, l’art de la pièce musicale, un geste d’espace-temps-son. »
Ce geste n’est pas le fait de l’auteur. Le travail de l’auteur est de laisser le son faire un geste qui paraît excéder l’audible et d’en consigner la trace dans l’espace-temps-son qui détermine le champ de l’audible. Ce geste n’est pas moins puissant en émotion dans une musique nô que dans un lied de Schumann. La lumière d’une fresque de Piero della Francesca n’est pas moins « invisible » que celle d’une aquarelle de Cézanne. »
C’est une erreur, grave et courante, d’imposer aux œuvres de l’art une classification par périodes ou par écoles.
( Alors votre » maniérisme », et la discussion oiseuse qui s’en est suivi…)
On ne classe en réalité que des produits culturels
le « produit culturel » / art était ptête son baroud..oubien une pirouette acceptabe de l’époque..hen attendant ça agrave note cas..mais quest ce qu’on va dvenir!
Qui n’en a pas, le boug !
Même Patrice Charoulet…
keupu sait même pas cque c’est..il fait semblant d’en havoir pour « se donner un genre »..belle espression pleine de vibrions qu’il dirait quignard
C’est une erreur, grave et courante, d’imposer aux œuvres de l’art une classification par périodes ou par écoles
ptête que c’est bicoz la rligion..princesse dla commande hen somme ! ça nous donne des princeps..on peut havec dleffort théologique subsummer..dailleurs le produit culturel exiss quand qu’y en a plusieurs de rligion..héhoui baroz..y’a luttamort..sinon faut « tolérer »
« Dès le départ, on sait que l’on va s’offrir le luxe inouï de le lire lentement, … »
Lire lentement est en effet un luxe, et je me suis payé ce luxe pour vous lire, cher Mr Passou; un très beau texte, mais je ne connais pas Pascal Quignard.
Vous lire lentement, aussi parce que parfois c’était dificile:
« Il n’est question que de partir, ce rêve de bon projectile… » , très dificile, au dessus de mes capacités.
Mais j’ai aimé ce billet
..et c’est pas pour rien qula maison de tolérance rssembe a un roman de dutour..tout s’esplique!
très dificile, au dessus de mes capacités
dla fausse modestie..les gens sont méchants mais ils aime a se montrer gentils c’est le début dla circonlocution..du bémol..du bécarre..dla fausse note qu’il dirait msieu courte
Chaque phrase est sa juste place longtemps mûrie.
–
Ne manquerait-il pas un « à » dans cette phrase, et donc une virgule ensuite…?
« Chaque phrase est à sa juste place, longtemps mûrie. »
Il n’est question que de partir, ce rêve de bon projectile. De s’enfuir pour mieux se réfugier ailleurs
c’est dubo dubon du marvellous..du munchausen..épicétou
Ne manquerait-il pas un « à » dans cette phrase, et donc une virgule ensuite…?
yes..but less iz more
» quand un mot en rencontre un autre pour la première fois. »
je connaissais la définition;j’avais déjà eu la crainte que la pratique ne devienne une tactique;
mais en réalité, je crois qu’elle restreint de beaucoup l’art poétique; (je n’ai jamais « vérifié » si « ça marchait » toujours , faute d’une culture suffisante, me dis-je)
Pour Alexia, 19 minutes d’oral réussi de Pécresse, tout frais de ce matin:
Comme dirait Claudio: « é melhor não cutucar a onça com vara curta »…
La panthère a du répondant.
Sur le Baroque, voir aussi Eugenio d’Ors (1881-1954):
« C’est alors qu’apparaît la pensée d’Eugenio d’Ors sur le baroque, qu’il élaborera sur les deux ou trois premières décennies du XXe siècle et dont il ne déviera plus. L’originalité fondamentale de sa théorie du baroque est qu’il s’agit d’un type qui échappe à toute forme d’historicité, qu’elle soit linéaire ou cyclique. »
«C’est une erreur, grave et courante, d’imposer aux œuvres de l’art une classification par périodes ou par écoles.».
L’erreur c’est la classification dans telle catégorie, pas de reconnaître la réalité de la catégorie (même s’il n’y avait aucune ouvre à mettre dans cette catégorie, haha).
Valérie Pécresse n’a aucune chance, c’est la seule qui ne sache pas sourire.
@ MC, vous allez sans doute nous asséner que ce Beaussant ne savaiit point ce qu’il racontait…
https://www.youtube.com/watch?v=YOTIP68NF-E
… qu’il aurait mieux fait de lui faire ses adieux plutôt que d’entrouvrir ce genre de musique au monde du deuxième XXe qui l’avait un brin perdue de vue…
Dois-je vous confesser que votre érudition sectaire commence à sérieusement me courir. Car enfin !… en quoi votre arrogance souffrirait-elle de ne point s’étalager avec des arguments un peu moins péremptoires le plus souvent assassins ?
Un bon conseil : sentez-vous mieux à l’aise avec votre bile, votre haleine de phacochère ne s’en ressentira que mieux. Croyez-moi, cher PR/MC, je sais de quoi je parle en tant que stomatologue baroque…
Nous savons bien que nous sommes tous, les erdélien.nes de fieffé.es imbéciles sur cette chaine en dehors, mais qu’à force d’être dissuadés, on ait envie de vous mettre…
Allez, encore un petit effort et Portez-vous mieux (Pvm) !
closer, Eugenio d’Ors p. 28 au lien donné plus haut.
« Il faudra attendre la réévaluation du concept par Eugenio D’Ors dans sa célèbre conférence « fenêtre » de Tomar (1931) où il explique les termes de sa vision dualiste, fondée sur l’antithèse vie-raison comme meilleur support critique en défence et justification du baroque. », etc.
—éventuellement : http://amsdottorato.unibo.it/5516/1/Rico_Domìnguez_Marcos_tesi.pdf —
avec retard, sur lundi matin:
» Dans « ce carnet de terrain », la chercheuse a suivi la route du plastique au Vietnam. Elle y décrit l’économie et la vie dans des « villes plastiques » submergées de détritus, du sol au plafond. Arrivés par conteneurs depuis l’Occident, les déchets redeviennent une matière dite première. Des travailleurs vietnamiens trient, à leur tour, compactent et refont du plastique avec du plastique.
in:
La vie en plastique
Une anthropologie des déchets avec Mikaëla Le Meur
[lundisoir]
Cher JJJ , j’ai dit en liminaire « on peut aimer les ions du baroque. » Aimez-les, mais par pitié pas le triumvirat flamand-huguenot, dont on se demande s’il n’a pas, inconsciemment, une mauvaise revanche à prendre sur la musique de Louis XIV. Dois-je vous rappeler qu’au point de vue sectaire, ils ont tout fait pour torpiller de très belles restitutions faites avant eux avec faste et grandeur? Que les ténèbres de Couperin pour les Religieuses ne sont pas faites pour être chantées par l’équivalent de castrats?etc, etc.
puisque cela n’a pas été dit dans la video,
Le spécialiste de la musique baroque qu’est Philippe Beaussant a demandé à ses amis musiciens (William Christie, Jordi Savall, Jean-Paul Malgoire, etc. ) de lui confier leurs plus savoureuses recettes d’après-concert…
“Il doit y avoir une connivence secrète entre l’oreille et le palais. La preuve est que les musiciens sont des gourmands. Et comme ils sont artistes, ils ne se contentent pas de manger ou même de bien manger : ils font la cuisine.
Ceux que je connais jouent principalement la musique baroque, qui est particulièrement raffinée comme on sait, et demande du doigté, du jugement, de la délicatesse et de l’invention. Ils parlent entre eux de cuisine et de sonates, et se réunissent pour déguster.
Voulez-vous connaître le secret de la véritable ratatouille niçoise telle que la faisait le grand-père de Jean-Claude Malgoire ? Les recettes catalanes de Jordi Savall ? L’époustouflant sardi a beccafieu de Fabio Biondi ?
actes sud:
Mangez baroque et restez mince
Philippe BEAUSSANT
https://www.actes-sud.fr/node/10611
Tous les Matins du Monde est le fruit d’un rêve. Alain Corneau nourrissait depuis longtemps le désir de réaliser un film traitant d’un sujet musical. Il aura suffit d’une rencontre à la fin des années 80 avec un écrivain mélomane pour que ce projet prenne forme. Alain Corneau et Pascal Quignard se rencontrent à l’occasion d’un concert de viole de gambe. Ce jour-là, Alain Corneau propose à Pascal Quignard d’élaborer le scénario d’un film musical. Il se trouve que Quignard vient justement de publier un essai intitulé La leçon de Musique inspiré par Marin Marais. Ce livre lui vaut d’ailleurs de participer à une émission de radio à laquelle participe aussi un éminent violiste.
Le 14 avril 1988, Jordi Savall et Pascal Quignard sont les invités de Jean-Michel Damian, le producteur de l’émission Désaccord Parfait. Une programme phare de France Musique où s’est peut-être joué le destin de Tous les Matins du Monde comme le confiait Jordi Savall à Alain Duault en 1991.
Ce soir je mange du rôti de porc froid-mayonnaise avec in reste de pommes de terres sautées que je vais faire réchauffer.
Et vous, Monsieur Court ?
C’est toujours très beau, c’est un voyage qui ravit à chaque page tournée, la langue vous happe comme jamais dans un texte contemporain et miracle il écrit avec la même solennité affectée (humour ?) pour éloigner les maussades qui lui envient son talent et perçoivent obscurément qu’il est un des meilleurs écrivains vivants. A force d’être amoureux de la langue on dirait qu’il la guide de loin et qu’elle se développe toute seule, il la laisse écrire ce qui donne un sentiment de liberté ahurissant (voir son « gradus » dans Rhétorique Spéculative qui donne quantité de conseils sur l’écriture conçue comme un rêve); c’est un musicien (pratiquant depuis l’enfance), découvreur stupéfiant – Monsieur de Sainte Colombe, mais aussi Apronenia Avitia, Lycophron etc. qui reprend la manière des très grands, en suivant la geste inconsciente qui court sous les sonates. C’est un écrivain hors norme qui se repaît des découvertes au fond récentes des sciences humaines (Levi Strauss, Bataille, Benveniste) pour en faire son excellence fragmentée. Un de ses derniers livres (Les Larmes) comme les autres s’en va vers l’origine non pas de la musique (voir l’indispensable Haine de la Musique) mais de la langue française, vers la première phrase du français. Tout ou presque est inventé. C’est donc un roman. Il est ce mélange rare de quelqu’un qui enseigne et raconte dans le même temps (érudition étourdissante); « Il est si grand qu’on ne voit que ses pieds » (Cocteau à propos de Goethe). Sa musique faussement glacée est un long « grave » par lequel il fait bon se laisser prendre. C’est nous dans ce temps accéléré mais armés soudain d’un étrange tempo d’éternité (oui, cela existe). Il n’est pas du tout au même niveau que les œuvres dont il est souvent parlé ici ou là pour évoquer les ouvrages de notre temps. C’est autre chose, présence inoubliable dans la langue, érudition exceptionnelle, il est unique.
La Haine de la Musique est un ouvrage paru vers la fin des années 90 qui va à l’origine de la musique par le biais de la mue. De même que Les Larmes cherche l’origine de la langue française. C’est le seul écrivain vivant qui ait de semblables ambitions.
On n’a pas encore dit son dessein profond : le Dernier Royaume désigne la vie qui nous est allouée, notre existence hic et nunc. Et le premier royaume est donc ce temps que nous passâmes dans le ventre de notre mère. Il dit presque que c’est une fiction dont il fait le fond de ses divers volumes; il a même rattaché tardivement Vie Secrète (bien meilleur ouvrage sur l’amour que le livre de Rougemont) à la série du Dernier Royaume.
Personnellement j’aime un peu moins ses romans adjacents (Villa Amalia ou Les Larmes) que les livres qui appartiennent à Dernier Royaume qui sont presque (!) des traités de sciences humaines en style ancien toujours impeccable. Le solennel qu’on lui reproche est une recherche du silence qui lui permet de creuser un endroit où poser la musique de ses mots. Comme tout grand écrivain il est différent de tous les autres et la difficulté à le lire est de s’habituer au ton, à la tonalité.
Disons ce qu’il en est du ton : comme pour faire de la musique on exige le silence, le ton écrit, son style s’appuie sur le silence et c’est pourquoi paragraphes et chapitres sont d’une brièveté calculée ; l’œuvre nous rappelle constamment qu’il écrit sur le blanc et à la profusion bavarde de notre temps il oppose un ton latin ; ce même silence qui nous est nécessaire pour lire est mimé par le texte et l’on dirait parfois qu’il veut au cœur même de la lecture nous enfermer dans le silence de la poche amniotique du premier royaume. « In angulo cum libro » (dans un coin avec un livre) est très souvent mentionné comme pour nous rappeler qu’il est un ardent partisan de l’anachorèse. L’extrême charme du Dernier Royaume est le mélange d’anecdotes de toutes les époques, qu’il réinvente à son gré, et de considérations prélevées aux meilleures sources des sciences et de la culture ancienne ou moderne.
Il est politique comme on pourrait le dire de Montaigne. Ne te mêle pas des affaires du monde et écris comme on grave ! Sauf que chez lui on sent (il le dit presque) qu’il est terrifié par les autres, par le social, et sa démission de toutes ses fonctions en 1996 est l’évènement risqué qui fit de lui un vrai lecteur et un écrivain à part entière. C’est à cet endroit qu’il convient d’évoquer son refus total de la philosophie, ahurissante attitude incompréhensible pour celui qui n’a pas vraiment lu ses textes ; il s’appuie pour ce faire dès le début (Rhétorique spéculative) sur un auteur latin (Fronton, maître de Marc Aurèle) qui s’est élevé dans toutes ses œuvres contre l’assimilation au social, au groupe, à l’autre, à la pensée générale. On dirait que c’est ce refus de la philosophie qui structure sa pensée ainsi que l’attachement à la création ex nihilo (il faudrait sur ce point préciser mais ce n’est pas le lieu) ; ainsi Les Larmes disent-elles à peu près: on ne sait rien de l’invention du français, tant mieux, voilà une fiction qui monte en moi, voyons voir ce qu’elle donne. La littérature isole, la philosophie regroupe, tel est le principe qui préside à ses choix. Son ouvrage sur le sur-moi est à cet égard très éloquent : Critique du Jugement (Galilée)… beau pied de nez à la philosophie, provocation qu’on n’attend pas de la part d’un conteur.
Il a tellement écrit qu’on ne peut citer toutes ses œuvres. Le dernier récemment paru chez Galilée concerne l’invention du théâtre (Performances de ténèbres); il faut dire son regard stupéfiant depuis qu’il se mêle d’en faire lui-même, à sa manière. On ne peut guère aller plus avant (ou arrière). Il faut dire aussi que cette fois il s’expose physiquement aux regards des spectateurs ; il signale que c’est un tournant dans sa vie, aussi important que sa démission de 1996; la peur semble vaincue ou plutôt transmuée par la nuit du spectacle où il s’avance, un rapace vivant posé sur le poing : on lira dans Performances de ténèbres ce qu’il entend par ce geste et son avance muette sur la scène avec cet oiseau de mystère qui depuis les cintres vient se poser sur sa main gantée.
« quand un mot en rencontre un autre pour la première fois. »
Impossible à vérifier !
Louise Bourgeois.
Pascal Guignard partage le même goût que Passou pour le peintre Rustin.
@ Aimez-les, mais par pitié pas le triumvirat flamand-huguenot, dont on se demande s’il n’a pas, inconsciemment, une mauvaise revanche à prendre sur la musique de Louis XIV
___
vous voilà un peu calmé, MC !… Mais nom de dieu, essayez de vous montrer un peu moins étroit et moins cassant avec ces huguenots que vous méprisez… Que faites-vous dire à leur « inconscient », sinon de projeter le vôtre, borné par votre idée d’un grand siècle au catholicisme funèbre, prétendu âge d’or ayant catastrophiquement révoqué l’édit de Nantes et assombri à jamais le potentiel européen de ses voix célestes,…
(nb) Par pitié, D. et etalii, n’allez pas confondre jean-paul et jean-claude Malgoire avec les menus baroques de Jean-Pierre Coffe. Merci.
Amanda Lire dit: à
Pascal Guignard partage le même goût que Passou pour le peintre Rustin.
–
…un tout ptit pneu.
Oui je sais, être sans arrêt chambré, c’est crevant à la fin.
Si je vous gonfle, dites-le moi franchement.
c surtout qu’il guigne à côté le pascal, et d’un œil torve 😉
Vous ne buvez plus de vin « pour faire passer ou couler » D ?
la « cuisine baroque » est un livre de P.B. QU’IL présenta personnellement sur france musique lorsqu’il sortit:je m’en souviens
les insinuations malveillantes sont une habitude de
Jcube , un principe qu’il croit pouvoir dire spirituel pour impressionner les contributeurs-trices, et écraser tout le monde il y a trop longtemps qu’l me dégoûte pour ne pas le dire
bonsoir
JORDI SAVAL
https://www.youtube.com/watch?v=mmgWV-11Ph8
SAVALL
Je suis passé à la vodka, Closer. Je me russifie comme Джерард Depardieu.
Je ne les méprise pas,( avec le nom que je porte😄!). Qu’ont en commun Dénis Crouzet, Roger Zuber, Frank Lestringant et j’en oublie, sinon une recherche haute et exigeante ? Et j’en ai dit ici souvent du bien. Je dis que certains musicastres flamands règlent leurs comptes avec Louis XIV. Quant à Harnoncourt, je rappelle qu’il juge la musique de Lully « absolument dénuée d’intérêt. » Je ne remets pas non pas plus en question l’érudition des Quignard, mais je crains de ne voir au mieux que bande dessinée cultivée dans cette transposition romanesque d’un siècle que je connais peut-être trop. J’y reviendrai après avoir vu la chose.
Votre cas est 1 brin désespéré, je le crains.
Mais bon, cela n’engage que moij…
BN et Bàv
MARDI 15 FEVRIER 2022, 5h27, 8°, mistral fort qui a déverrouillé le ciel de pluie antérieur
« Votre cas est 1 brin désespéré, je le crains. » (Gigi)
Foin de modération, cornecul ! C’est ton cas qui est désespéré, La Visqueuse, et pas qu’un brin !
Living Room Music, autre exécution:
Quignard fait bien autre chose que du maniérisme, c’est même un peu paresseux de revenir toujours à ça quand on parle de lui. Car , bien sûr, il y a ces références assumées, cette manière de poser la phrase et de laisser entre deux des soupirs, mais il y a aussi cette rigueur et cette retenue sombre qui évoquent bien autre chose. Quignard travaille la pâte d’une époque (ce peut être la romanité tardive, la période carolingienne ou le moment baroque) et il le fait en adhérant au temps qu’il traverse.
Pourtant, je ne dirais pas « érudit » en parlant de Quignard, je dirais empathique avec l’esprit de l’époque qu’il donne à lire et totalement subjectif.
Les poètes baroques
Daniel Bergez, Christiane Lauvergnat-Gagnière, Anne Paupert, Yves Stalloni, Gilles Vannier
Dans Précis de littérature française (
bonne journée
https://www.cairn.info/precis-de-litterature-francaise–9782200626457-page-147.htm
Le léZard a trouvé ce film proprement splendide, oui. Un film historique qui revient sur un temps et des lieux où l’homosexualité était jugée illégale, mais où, même en prison, l’amour était encore possible ! A condition de bien vouloir en payer le prix…
C’est ici
https://www.lelezarddeparis.fr/l-homosexualite-au-temps-de-la-prohibition
@JIBE
Vous qui aimez lire le latin avez vous eu l’occasion de remarquer ,que pour une grande partie son Albucius est demarqué, pour ne pas dire plagié ,de la série des « cas » juridiques-biscornus- étudiés dans l’école de Sénèque le rhéteur ?
De ses romans je n’ai lu que Villa Amalia qui m’a laissée sur ma faim .
En revanche je suis reconnaissante à Quignard de m’avoir éclairée sur le Simplicius Simplicissimus de Grimmelhausen, de m’avoir fait sentir la force de cette œuvre touffue dans laquelle je n’arrivais pas à entrer, et de m’avoir fait comprendre , pourquoi elle a eu ce rôle fondateur .
Quant au roman sujet du billet ,j’essaierai de le lire ;mais malgré la chaleur avec laquelle ce roman est défendu par Passou , je crois que je serai incapable de l’aimer , ’etant totalement ignare en musique et donc dépourvue toute familiarité avec ce qui apparemment lui donne son sens
Quand vous aimez vous aimez, superbe illustration et défense de l’oeuvre de Pascal Quignard, Ray…mond !
parmi vous, certains ont-ils l’impression, quandils repensent à leurs reves de nuit, d’avoir rêvé de musique, meme en ses formes les plus « simples » comme le titre d’une chanson(par les noms évoqués dans le rêve? et vous renato?
Si les rêves font appel au visuel pour s’exprimer à quatre-vingt-dix pour cent, les autres sens aussi sont sollicités, mais de façon ponctuelle. Il est possible de percevoir de la musique ou des chansons de manière très distincte. Parfois, la musique est le seul élément du rêve, aucune image n’étant liée à elle. Le souvenir reste très prégnant une fois réveillé.
+ Positif : Les rêves de musique sont en rapport avec une réelle harmonie intérieure qui se concrétise et rayonne en nous. Ce sont de grands rêves. Il peut s’agir d’une créativité qui se matérialise et s’exprime harmonieusement. Cette harmonie que nous vivons se propage alors autour de nous ; elle est perceptible pour l’entourage comme une douce musique. Plus cette musique nous enchante, plus elle est en rapport avec une beauté intérieure. La perception de cette musique est si forte que la mélodie peut rester en mémoire au réveil, de façon hypnotique, mais elle est difficilement restituable, voire impossible à restituer.
– Négatif : Toutefois, de véritables cacophonies peuvent nous poursuivre jusqu’au réveil. Elles sont le témoin d’un désordre intérieur, d’une mésentente et, évidemment, d’un manque total d’harmonie. Notre vie quotidienne manque de sérénité et nous ne sommes pas en phase avec notre environnement.
Parfois, nous pouvons entendre une chanson, une voix seule, mais dont le souvenir des paroles reste très confus. Elle est souvent terriblement nostalgique. Ces rêves sont en rapport avec un passé absorbant. Ils correspondent au souvenir inconscient de la voix maternelle qui berçait l’enfant. Les mots, incompréhensibles pour un tout petit, n’avaient pas d’importance, mais la chanson et la voix étaient rassurantes. Ces rêves sont des réminiscences. Ils surviennent dans des phases de régression déclenchées parfois par une introspection, une volonté de se pencher sur son passé, mais aussi par une fuite de la réalité, une propension à trouver refuge dans le passé et l’enfance Or, il faut se méfier du chant des sirènes.
À lire aussi : Rêver d’instruments de musique
Cette définition provient du Nouveau dictionnaire des rêves de Tristan-Frédéric Moir (Editions L’Archipel) et du site tristan-moir.fr
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Non, jamais rêvé de renato, et alii !
« Deux voix me parlaient…/Et l’autre : “Viens ! oh ! viens voyager dans les rêves,/Et celle-là chantait comme le vent des grèves,/ Fantôme vagissant, on ne sait d’où venu,/Qui caresse l’oreille et cependant l’effraie.” »
Charles Baudelaire, La Voix
1Dans ces vers sont comme exprimées les deux faces du sujet. D’abord le poète y fait entendre une musique, mystérieuse, douce et violente à la fois, qui évoque le rêve ou porte au rêve. L’histoire de la musique occidentale (mais une enquête dans les répertoires de musique traditionnelle serait tout aussi fructueuse) offre, du Moyen-Age à la période la plus contemporaine, une abondante production directement liée à la représentation du rêve. Ce sont les nombreuses scènes de « sommeil » de l’opéra baroque, les cauchemars et rêveries fantastiques de l’ère romantique ou les échos oniriques des mystères de l’âme humaine, rendus par Mahler, Zemlinsky et les musiciens de la seconde école de Vienne…
inLa musique et le rêve
Élizabeth Giuliani
https://www.cairn.info/revue-etudes-2003-3-page-375.htm
ce matin, une femma amie, mais qui ne savait pas que j’ai longtemps songé à devenir « musicienne » ayant sérieusement étudié le piano, m’a montré une vidéo d’une fillette handicapée presque aveugle et jouant du piano; elle m’a raconté que beaucoup de kinésis étaient presque aveugles (mais là on s’approche du »toucher » (article du monde)
La folle taxiflette nous bourre le mou, c’est pas dieu possible!
C’est pas les sports d’hiver ici!
Ça colle chez la folle! 😉
, c’est pas dieu possible!laissez Dieu et ses anges musiciens tranquilles ,si vous ne connaissez pas un seul instrument , ni un seul air;du vent, du vent, les ignares en musique et en rêves!
starobinski:
https://www.youtube.com/watch?v=GYEYmFBqsY8
La trombonneuse des lilas, sa bonne amie et son mentor musical?
Le triangle des Bermudes! 😉
Allo, papa, tango?
Ignare toi-même!
(Il est mort Schumann.)
L’aventure baroque / Jean Rousset ; édité par Michel Jeanneret ; [préface de Michel Jeanneret et Jean Starobinski] ; [choix de textes de Andreas Gryphius et Angelus Silesius traduits par Jean Rousset]
: De Organographia (Wolfenbüttel 1619/1620)
Nomenclature de tous les instruments anciens et modernes
Description des orgues anciens et modernes
Ce volume contient des illustrations d’instruments, qui sont des sources précieuses pour la fabrication d’instruments historiques. Les gravures sont rassemblées dans la partie finale, intitulée Theatrum instrumentorum seu sciagraphia.
Volume 3 : Termini musici (Wolfenbüttel 1619) – traite de la musique vocale.
Le Syntagma musicum est un important ouvrage musicologique de Michael Praetorius paru au xviie siècle.
@ AL, Ne pas toucher aux délirantes, c le ppe de base auquel il faudrait s’astreindre. Car sinon, on peut récolter ceci, genre : « il y a trop longtemps qu’l me dégoûte pour ne pas le dire »… une femme amie me disait ce matin que ça pouvait faire mal à la compassion spontanée qu’entretiennent les erdéliennes à son égard.
@ PA, Le sexe et l’effroi était un grand livre, parmi bien d’autres… En revanche, beaucoup d’autres de ses journaux auraient gagné à ne pas être publiés… Mais allez savoir pourquoi, on revient toujours vers PQ sur la pointe des pieds et des patins couffins, à cause d’une petite musique raf(fém)inée dans l’écriture et sa sensualité androgyne de cet écrivain musicié. On peut lire ses bouquins qui causent de musique pour leur musicalité stylistique sans rien connaître des répertoires mobilisés, je croisj, c du – mon en-cas.
Bàv, DHH. Admirez cet envol de nos saintes colombes et surtout les arabesques de nos chevaliers gambette sur la baie de l’Aiguillon.
https://www.google.com/search?q=chevaliers+gambettes&rlz=1C1CHBD_frFR843FR843&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwi9m824xIH2AhUqxIUKHdEwDVwQ_AUoAnoECAIQBA&biw=1424&bih=772&dpr=1
@ jzmn comprend votre enthousiasme pour ce film qui a dû pas mal vous érotiser les nerfs, les affects et la fibre militante… De là à aller le voir, hein ! Mieux vaudrait le conseiller aux populistes autrichiens. Et d’ailleurs, a-t-il eu droit de cité dans ce pays largement homophobe ?
nb (rien à voir, rptv. Vu hier soir ‘J’embrasse pas’ de Téchiné, manqué à l’époque de sa sortie et ça nous rajeunit point, mais l’a pas trop vieilli, ce film… Remarquable prestation du petit Manuel Blanc. Philippe Noiret, dans son rôle quasi paternel faisait point trop crédib’. Quelle émotion portant de réentendre sa voix chaude et grave !
BJ et Bàv,
@ /// La parution de « l’amour la mer » (Gallimard)en cette année 2022 confirme l’exceptionnelle qualité de ses écrits. C’est un roman, mais c’est bien plus que cela. C’est de l’histoire du baroque. Mais c’est bien plus que cela. C’est nous et bien nous. C’est incroyablement émouvant, varié, direct et chantourné. Un merveilleux voyage.///
Merci Raymond Prunier pour ce magnifique hommage à Pascal Quignard. Vous y avez oublié la chute que je me permets de copier-coller. De votre légendaire modestie… Bàv,
@ jzmn, MC et Jibé
à tout hasard, un document juste mis en ligne sur la toile susceptible de vous intéresser à des titres parisiens divers
https://www.youtube.com/watch?v=SzYhr3yaHhY
Bàv,
« Mais c’est avant tout entre le royaume des morts et celui des vivants que l’instrument sert de lieu de communication, comme le suggère une image située dans l’un des passages les plus tendres de Tous les matins du monde, »ce n’est pas moi qui le dis;
je ne suis pas un instrument de backroom
« Beaucoup de ses journaux auraient gagné à ne pas être publiés. » Admiration lucide,JJJ, qui inclut je le suppose le prime et fort ennuyeux Boutes. ( pas d’accents sur ce correcteur anémique. Désolé.)
Pascal Quignard, une voix singulière; son avant-dernier roman, Dans ce jardin qu’on aimait, avec ce révérend Cheney qui collecte la musique des oiseaux comme un remède à la solitude et la mort est un texte d’une forte dignité élégiaque.
Côté musique des sphères, l’interprétation par le contre-ténor russe Dmitry Sinkovsky de l’« Erbarme dich » de la Passion selon Saint-Mathieu, est tout simplement divine.
Le Haut-Rock du baroque.
Haussmann, Poubelle, Lépine…
De grands préfets à Paris, JJJ
« je ne suis pas un instrument de backroom »
Mais qui dit ça, et alii !
CNRTL
3[Avec insistance sur l’idée d’abolition de la volonté, de l’autonomie personnelle] Être un instrument au service de qqn; n’être qu’un instrument, un simple instrument, un instrument aveugle, docile, passif. Serviles instruments de coupables projets, De ce nouveau tyran sommes-nous les sujets? (Lamart., T. Louverture,1850, I, 4, p. 1277).Et voilà qu’on n’en peut plus de n’exister pas par soi, de n’être toujours qu’un instrument aux mains de maîtres inconnus, de faire écho à leur sottise
« De là à aller le voir, hein ! »
« Great freedom » illustre pourtant les conséquences sur le terrain du paragraphe 175 du Code Civil allemand, qui a criminalisé l’homosexualité entre 1872 et 1994, en Allemagne et en Autriche, JJJ.
mais oui MC, j’en prends et j’en laisse, faudrait pas croire… Bàv
. Dans La Nuit sexuelle, l’écrivain pense plus largement les modalités de perception et de représentation de la nuit. Il précise, par exemple, que la nuit primitive invisible est à distinguer de la nuit utérine – la “poche d’ombre” – qu’il considère comme un lieu contenant et origine de toute expérience sensorielle, assurant ainsi au corps sa prééminence sur la pensée, (comme le rythme sonore est un contenant, ainsi qu’il le dit dans La haine de la musique).
Il donne, par ailleurs, dans Abîmes une définition très ouverte de la nuit : “Nuit veut dire […] milieu non borné sans perception.” Ainsi, ce qui retient son attention, ce n’est pas spécifiquement l’expérience commune de la nuit qui succède au jour, ni même la nuit de la mort (puisqu’aucun vivant n’en a encore fait l’expérience) mais bien davantage – conférant ainsi au motif sa dimension ontogénétique et phylogénétique – celle à l’origine de l’humanité (la nuit intersidérale du temps avant le temps, le mythe du big-bang de la physique contemporaine), la nuit originaire. Dans La Nuit sexuelle, si la nuit est l’image source et pérenne de tout notre imaginaire autant que fruit de notre imagination et le relais d’un temps immémorial, la trace irreprésentable d’un instant source, pour lesquels les images hallucinatoires ou les images de rêves fonctionnent comme appeaux, comme signes, elle est davantage encore. Elle fait retour dans tout ce qui nous obsède et dans tout ce que nous faisons : la lecture, la peinture, l’art, l’amour. Elle est en chacun le fonds de la prédation. D’un point de vue rhétorique, la première expérience sensorielle vécue in utero soutient la thématique du noir, du non visible, d’une obscurité qui protège, d’une antériorité sans traces reconnaissables et ses différentes dénominations fonctionnent comme un élargissement du champ visuel signalant une contigüité des domaines de la pensée, du sens et du vécu dans son attache la plus intime. Au cœur de la mythologie de l’écrivain, elle est un espace de pensée et de création et la clé de tout un dispositif d’écriture puisqu’elle ne peut s’approcher que dans la métaphore et le mythe. Comme l’est la scène ultime de la mort de chacun, elle est la butée sensible et rhétorique de son discours.
IN La nuit et le silence des images. Penser l’image avec Pascal Quignard
Bernard Vouilloux
2011
Image et prédation chez Quignard NON FICTION
BONNE JOURNEE
Hermann
entre 1872 et 1994, en Allemagne et en Autriche
dear Baroz, d’un paragraphe l’autre
aujourd’hui l’Autriche vaccine obligatoire, ça ne dérange pas franceculture. L’épisode du tatoué qui vire sa cuti est sûrement destiné aux lecteurs efféminés de Quignard.
@ pour info, sur un objet réputé scabreux, mais portant de mieux en mieux travaillé par des historiens de talent qui le prennent au sérieux… Une somme…
https://laviedesidees.fr/La-France-un-pays-de-flics.html
Qu’est-ce donc qu’une « nuit sexuelle » ?!
La représentation des ruines que propose les romans de Quignard s’appuie sur un dialogue implicite entre l’écriture et l’art visuel. Cette rencontre entre le mot et l’image autour du motif de la ruine est également à l’œuvre dans le récent ouvrage Sur l’idée d’une communauté de solitaires de Quignard, publié en 2015. Le sujet principal est clairement indiqué par le titre de sa première partie : « Les ruines de Port-Royal ». Celle-ci contient un texte donné par l’auteur lors de deux conférences : « le jeudi 4 octobre 2012, en compagnie d’Elisabeth Joyé, au clavecin et de Laurence Plazenet » et « dans la cathédrale de Coutances, le jeudi 10 juillet 2014 , en compagnie de Jean-François Détrée à l’orgue puis au clavecin 15 ». Il s’agit donc de la trace écrite d’un échange oral et musical, que l’auteur a donné à plusieurs reprises. Le lieu auquel le titre fait référence est le site de Port-Royal des Champs, où se trouvent les ruines de l’abbaye de Port-Royal, lieu de vie des Solitaires au xvii e siècle, et qui fut détruit sous les ordres de Louis xiv au début du xviii e siècle. Les restes matériels de l’abbaye sont aujourd’hui quasi inexistants ; les « ruines » dont parle Quignard ne sont pas des vestiges architecturaux mais des personnes disparues, dont la vie s’est vendue au xvii e siècle et qui ont été délaissées par l’Histoire. Les figures dont il est question dans le texte sont, pour la plupart, récurrentes dans l’œuvre de Quignard : le peintre Georges de La Tour, par exemple, dont les tableaux n’ont été redécouverts qu’au début du xx e siècle, et Jean de Sainte-Colombe, le violiste et maître du compositeur Marin Marais. À ces figures familières s’ajoutent d’autres inconnus, tels que Gilberte Pascal, la sœur du philosophe, et Monsieur de Pontchâteau, qui « faisaient office de jardinier à l’extérieur de l’enceinte de Port-Royal des Champs » ( SLC, p. 27). À l’étape de Pontchâteau, les figures convoquées par Quignard ne sont liées à Port-Royal que de manière périphérique, détournée, voire négative. Ainsi, M. de Sainte-Colombe aurait employé pour l’enseignement de ses enfants un certain Monsieur de Bures, « un homme qui appartenait à la société qui fréquentait Port-Royal » ( SLC , p. 25), tandis que Georges de La Tour, mort en 1652, « n’aura jamais connu l’existence de Port-Royal des Champs » ( SLC , p. 12).
9L’ambition affichée de Quignard n’est pas de faire état de ruines matérielles, mais de traiter de ce qu’il évoque comme « l’invention passionnante — même
INPascal Quignard : du monument à la ruine, de la ruine au vivant
https://journals.openedition.org/tangence/354
Malgré l’excellente recension de l’ouvrage « L’histoire des polices en France des guerres de Religion à nos jours » de Vincent Milliot, Emmanuel Blanchard, Vincent Denis et Arnaud Houte, Yann Philippe ne nous dit pas pourquoi l’on assiste à une vague sans précédente de suicides aussi importante dans ce corps professionnel, signe d’un vrai malaise, JJJ.
Moi j’ai toujours été pour la vaccination obligatoire en masse au pistolet et je n’ai pas l’intention de changer.
Dans le livre: Sur l’idée d’une communauté de solitaires est intégrée une photo d’une tasse à café
au sujet de laquelle Quignard raconta » que Giacomo Meyerbeer avait donnée à son élève, mon arrière-grand-père, organiste d’Ancenis , Julien Quignard »
Quignard évoque une série de liens familiaux, artistiques et patriotiques qui ont été rompus. Ces ruptures de carrière sont causées par la disparition physique du père et du grand-père paternel de l’écrivain, par l’écriture, que l’auteur a préféré à une musicale, et par l’histoire collective qu’incarne la nationalité allemande à où « la moitié de [sa] famille avait renoncé […] en 1871 » ( SLC, p. 58).
(suite de l’article) »Giacomo Meyerbeer, fils premier propriétaire, est un compositeur allemand du xix e siècle connu pour une suite d’opéras romantiques montés à Paris, dont Robert le Diable (1831) et Le Prophète (1849). Malgré le succès rencontré de son vivant, sa notoriété dans les siècles qui ont suivi est largement due à la haine que sa personne et son œuvre ont causé chez le compositeur Richard Wagner. Comme l’indique John Deathridge, Meyerbeer fut d’abord une influence majeure pour Wagner avant de devenir pour lui une cible privilégiée d’attaques antisémites violentes. Sous son influence, les opéras de Meyerbeer ont été interdits par le gouvernement nazi 17. À ce titre, la tasse symbolise non seulement une histoire familiale, paternelle et intime, mais également un moment sombre de l’histoire, et incarne l’une de ces figures oubliées que Quignard se souvient au sein de son écriture. »
@ jzmn, Pourquoi demander son « opinion » à ce pauvre Yann Philippe sur ce qui vous préoccupe ? Si les auteurs recensés ne disent rien sur l’homicidité policière contre soi-même, c’est parce qu’il s’agit d’un épiphénomène ultra contemporain hors longue durée de leurs travaux. Cela ne les empêche pas de savoir fort bien à quoi s’en tenir tenir en tant que citoyens attentifs et éclairés sur les scies journalistiques et policières des prétendues statistiques de « victimisation suicidogène » dans ce milieu, ce qui ne les empêche pas d’une réelle préoccupation pour son « malaise », comme il en va dans d’innombrables segments des services publics quasiment démantelés par la folie néo libérale depuis une vingtaine d’années…
Allons plutôt lire les bons auteurs non suspects, qui savent quand même encore un brin garder la tête froide, avant des élections présidentielles populistes à connotation ultra sécuritaire.
Par exemple, une suggestion parmi bien d’autres…, le bon Georges Moréas, ancien grand flic, blogueur très informé et équilibré sur les questions policières, et aujourd’hui, avocat.
https://www.lemonde.fr/blog/moreas/2021/05/24/une-police-en-desherence/
Bàv,
« Qu’est-ce donc qu’une « nuit sexuelle » !? »
Une nuit blanche… de foutre, D. !
« et aujourd’hui, avocat. »
Il ne l’est plus, JJJ. Il a rendu récemment son tablier pour une retraite sans aucun doute bien méritée…
@ jzmn, sans vouloir abuser, ni donner aucune leçon de morale, ce vieux papier de 1O ans d’Age de GM et la réponse de Louboutin et Desforges peut vous offrir pas mal d’autres pistes… Sait-on jamais ? Je crois savoir que Pascal Q. l’avait pas mal médité à la grande époque de Sarkozy-Guéant.
https://www.lemonde.fr/blog/moreas/2011/09/23/suicides-serie-noire-dans-la-police/
Bàv,
C’est exact, anéfé, jzmn ! Bàv
Ah je comprends mieux, jazzi. Mercu.
« Une nuit blanche… de foutre, D. ! »
On se calme ! Ce très bon article de Passou me donne très envie de lire ce roman de Quignard. C’est un auteur parfaitement doué pour le roman, plus selon moi que pour les essais. Mais alors, celui-ci se passe sous la Fronde ? Une époque passionnante que le cardinal de Retz avait si bien fait revivre. J’avais lu « Villa Amalia », jadis, qui se passait pour sa part à l’époque moderne. J’ai du mal avec les romans historiques. Comme ceux de Pierre Michon. Quignard est beaucoup plus sympathique que Michon, auteur très surfait selon moi. D’ailleurs, on annonce un prochain roman de Michon. Quelqu’un sait-il de quoi ça va parler ? Le roman de Quignard, dernier point, fait 400 pages : c’est énorme. Quiganrd écrit beaucoup, contrairement à Michon ! — Donc, je suis allé voir le « Tartuffe » d’Ivo van Hove à la Comédie-Française : un pur désastre, selon moi !!!
ça me sidère :
Robert Rockiki est diplomate à l’ambassade de Pologne d’Ankara, en Turquie. Passionné d’histracking – traçage historique – l’archéologue amateur est tombé par hasard fin 2021 sur les vestiges de la cité perdue de Thébasa, située à proximité du village de Pinarkaya, dans le centre-sud de l’Anatolie.
Je n’aime pas Molière, Damien. Et je pense que je ne l’aimerai jamais. Pour moi, c’est Molière qui est largement surfait. Je n’ai jamais pu comprendre pourquoi on l’enseignait dès le collège…
Il y a quelques temps, dans le métro, je lisais les quelques vers que la RATP affiche à l’intention des voyageurs, ce qui est une excellente idée soit dit en passant.
Je suis tombé sur un truc que j’ai trouvé pas authentique, bancale, pompeux. De loin je n’arrivais pas à lire le nom de l’auteur, écrit en petit.
Je le suis approché et j’ai pu lire : Molière.
Haussmann, Poubelle, Lépine…
De grands préfets à Paris, JJJ
—
Haussmann, tout le monde n’apprécia pas. Certes, la police, elle, adora.
Remember, le Marais a échappé à la destruction. Pas de vie nocturne interlope possible sous les bec de gaz.
Si le préfet Poubelle était propre sur lui, le préfet Papon fut une ordure.
On va pas nous servir une histoire de Paris aseptisée, genre ravi de la crèche sur FC le matin.
becS
Voilà, je viens de retrouver sur le site de la RATP. Je n’arrive pas à aimer ça.
www.http://ratp.fr/sites/default/files/styles/scale_m/public/article/image/moliere_large_3.jpg
Un choc pour moi qui viens d’apprendre le décès avant -ier de Mireille Delmas-Marty, 80 ans, une prof de droit pénal très ouverte sur le monde qui m’a durablement marqué. Elle dirigea longtemps la revue de science criminelle et de droit pénal comparé, crut toujours à la force pacifiante du droit, enseigna au Collège de France.
Elle fut l’une de nos plus talentueuses juristes française. Je veux la saluer… Ci(joint sa fiche Wiki… pour celzéceux de Neuilly qui…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mireille_Delmas-Marty
Cette nuit, j’ai rêvé que j’avais un piste important dans le 1er gouvernement du 1er mandat d’Eric Zemmour.
Eh bien je pense que c’est prémonitoire.
un piste important
—
Pistonné. Normal.
Quand ça se réalisera je ne pourrai pas commenter ici comme maintenant. Mais j’aurai mon compte Twitter. Bon on est pas tout-à-fait là encore.
Vous vous moquez de moi parce que vous êtes jaloux, Bloom. Hein ?
Molière dans le metro est une excellente idée ; qu’en disent les jeunes lorsqu’ils le découvrent au lycée?
En piste, D, au lieu de procrastiner. Nosferatu vous attend avant la fin de la saison 1 (4 mars).
Pas de saison 2 prévue. Sortie de piste aux essais, avant le 1er tour. C’est écrit sur le QR code dédié conçu par Masahiro Hara de chez Toyota.
Vous n’êtes pas dans le secret des dieux, je vois…tant pis.
Charles Dickens, l’auteur de David Copperfield et d’Oliver Twist, est considéré comme l’un des plus grands romanciers de son époque, notamment grâce à ses feuilletons qui étaient publiés dans les journaux anglais. Mais Dickens écrivait aussi en privé, en utilisant une sténographie qu’il appelait « l’écriture du diable », et qui depuis près de 160 ans restait un mystère indéchiffrable. Ancien sténographe judiciaire, « Dickens a appris un système de sténographie difficile, appelé Brachygraphie, qu’il évoque d’ailleurs dans son roman, David Copperfield, l’appelant un mystère sténographique sauvage », explique The Dickens Code, un site web dédié à la résolution de ce mystère et qui met à disposition des copies de certaines lettres de l’auteur. Le site ajoute que « Dickens a utilisé la sténographie tout au long de sa vie, mais pendant qu’il utilisait le système, il le modifiait également. Ainsi, les crochets, les lignes, les cercles et les gribouillis sur la page sont très difficiles à déchiffrer ». Le projet Dickens Code a donc offert à quiconque pouvait transcrire cette sténographie une somme de 300 livres sterling.
Et c’est finalement un Américain, Shane Baggs, qui n’avait jamais lu un roman de Dickens auparavant, qui est parvenu à déchiffrer l’une des lettres rédigées par l’auteur. Spécialiste en support technique informatique en Californie, Shane Baggs a passé environ six mois à travailler sur le texte, principalement après le travail. Il a déclaré qu’il avait entendu parler du concours pour la première fois par le biais d’un groupe sur Reddit dédié au craquage des codes et à la recherche de messages cachés.
https://www.geo.fr/histoire/le-code-de-charles-dickens-enfin-dechiffre-resolvant-un-mystere-vieux-de-160-ans-208332?utm_campaign=20220215&utm_medium=email&utm_source=nl-geo-archeologie#nlref=3f61450b4cf08e9d44ccf6c2f649e776&srAuthUserId=3f61450b4cf08e9d44ccf6c2f649e776&utm_campaign=20220215&utm_medium=email&utm_source=nl-geo-archeologie&nlsha=c9d208096a0cf9890af148e732b7f0569a768fe1b915dacd51f2d2d7cda0cdd7
@ DHH, On peut visionner ici sa dernière apparition, son débit affaibli, son humanisme protestant toujours chevillé à sa foi aux interdépendances solidaires, son optimisme raisonnable…
Cette grande dame, chère Mireille.
https://www.youtube.com/watch?v=zlX4YCEpFEc
je me demande si et alii, en plus d’être maman et grand-maman, ne serait pas aussi arrière-grand-maman.
est-ce que je me trompe, et alii ?
ce qui prouverait aussi que l’on peut être âgé et de son temps, alors même que l’on trouve tant de séniles sur certains campus….
merci, Claudio;
vos êtes surement perspicace; je ne peux pas vous contester; oui, ma petite fille est aussi maman,et maintenant une maman asse heureuse d’une petite fille
(au prénom impérial et tres français;(je n’y suis pas pour grans chose!)
assez
Hors sujet : je pense à ceux pour qui être écrivaine se borne à porter une jupe crayon…
Bon d’accord je sors.
@ D
Vous n’aimez pas Moliere
Mais l’avez vous bien lu ?
Il y a une fait indeniable qui rend patente la valeur de l’œuvre de Moliere c’est que les personnages qu’il nous presente ,sont des types si vrais qu’ilsn’ont pas veilli et nous eclairent sur des realités et des comportements d’aujourd’hui , et nous aident à les comprendre ,même à les décrypter quand nous y sommes confrontés
Subtile etude du snobisme ,ce travers qui détruit celui qui, comme monsieur Jourdain se coule maladroitement dans l’habitus du monde auquel il cherche à appartenir , et qui ne fait que se draper d’ oripeaux ,qui ne trompent que lui ,mais le mettent à la merci deprofiteurs , qui savent le flatter .Snobisme aussi chez ces ces deux gourdes attendrissantes de naïveté qui ont voulu jouer les Julie d’Angennes et s’extasient sur un sonnet ridicule , presenté dans un moment qu’elles croient mondain par des butors qu’on leur a presentés comme de beaux esprits ; elles ont leurs sœurs aujourd’hui ,qu’on peut faire s’extasier sur une œuvre contemporaine dite d’art qui relèverait du canular,
Et tant d’autres figures ,cette Frosine qui n’a pas veilli en se réincarnant dans nos commerciaux d’aujourd’hui ;Et Alceste ecartelé entre son moi et son surmoi ,entre ce qu’il veut être et ses sentiments pour une femme, qui comme Odette pour Swann « n’est pas son genre » .Et la jalousie des moches ,qui faute d’être courtiséees s’affichent vertueuses, et s’ingénient à nuire à celles qu’elles envient , en incriminant leur conduite (Arsinoe ).
Et Tartuffe dont on a vu tant de clones au comportement identique dans le monde politique, de ces politicards qui affichent un désintéressement austere , qui entendent servir et ne pas se servir , mais se montrent avides de fric et de places quant la situation le leur permet , abusant de la crédulité et de la sincerité des autres .
Magnifique galerie de personnages dont pourrait longuement étendre la liste
Relisez Moliere ! Vous ne serez pas déçu
Ettore Ferrari Le Procès de Giordano Bruno, bas-relief en bronze du socle de la statue de Bruno, Campo de’ Fiori, Rome.
@JJJ
mireille Delmas Marty rejoint dans mon pantheon des grandes figures feminines de cette generation deux autres grandes dames encore vivantes qui ont brillé au firmament du savoir en un temps où pour les femmes les places étaient chères :Mona Ozouf et Luce Perrot
Clopine, si c’est bien vous , bonjour;comment allez vous? et votre fiston, si vous permettez?
JE pense A vous, souvent, au moins chaque fois je viens jusqu’à la RDL.
pas trop dur pour vous , la période du virus?
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