de Pierre Assouline

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La République des livres
Paul Morand, un homme méprisable mais quel écrivain !

Paul Morand, un homme méprisable mais quel écrivain !

Enfin, « la » grande biographie de Paul Morand (1888-1976) ! Encore que on aurait pu survivre sans elle un certain nombre d’années de plus. Car s’il y a bien un auteur dont l’œuvre nous intéresse davantage que la vie, c’est bien lui. Un cas d’école, un de plus. Rassurez-vous, on ne vous fera pas le coup des deux Morand, le bon et le mauvais- l’affaire Céline a de longue date épuisé le procédé. D’ailleurs, dans son Paul Morand (478 pages, 24 euros Gallimard) qui parait dans quelques jours, Pauline Dreyfus (1969) est bien trop fine mouche pour verser dans ce travers. Sa dette, prévient-elle d’emblée, ne s’adresse qu’à l’écrivain car elle est purement« esthétique » ; pour autant, elle ne cèle rien de ses faits, actes et écrits et de son ascension dans un milieu social qu’elle connait bien.

Je l’avoue, je ne suis pas entré vierge dans ce gros livre dense, bourré de références mais écrit au galop, effet renforcé par le choix du présent de l’indicatif, jusqu’à rendre léger et invisible l’effort documentaire. De Morand, j’avais quasiment tout lu, dans des éditions originales dénichées chez les bouquinistes des quais de Seine ou aux Puces de Saint-Ouen, dès l’âge de 20 ans. Depuis, mon admiration pour l’incomparable styliste, modèle étincelant pour tant de ceux qui se piquent d’écrire, ne fut jamais entamée par ce que j’avais pu découvrir du personnage au cours de mes propres recherches pour les biographies de Jean Jardin et de Gaston Gallimard ou pour des articles de fond sur les écrivains pendant la guerre. Il faudrait lire tout écrivain en se gardant de ne jamais porter de jugement moral sur l’attitude de l’homme derrière la plume. On pourrait croire que l‘énumération qui suit a été choisie à dessein ; elle est pourtant continue et récurrente dans la biographie de Pauline Dreyfus et tant pis si cela aboutit, probablement contre son vœu, à un portrait à charge.

Alors, Paul Morand ? Un homme dépourvu de qualités humaines, lâche et méprisant, mufle avec les femmes, cynique avec les éditeurs, opportuniste avec tout le monde, ingrat jusqu’à la déloyauté avec ses amis, incapable de la moindre empathie avec ce qui n’est pas lui, d’une cupidité sans limite et d’une vénalité qui n’a jamais désemparé, bourgeois qui thésaurise jusqu’à son dernier souffle, le cœur sec, dépourvu de tout sens moral, prêt à tout pour jouir d’un honneur convoité, le dégoût des autres très sûr, de la morgue et un mépris de classe à revendre, une aversion profonde pour les enfants inexistants dans toute son œuvre à l’exception de la nouvelle Feu Monsieur le duc (il n’eut de cesse de rejeter Jean-Albert de Broglie, petit-fils de sa femme, laquelle l’avait recueilli jeune orphelin). Pour le dire avec la délicate métaphore qui lui est chère (« Une de ces merdes juives qui ont besoin d’autrui pour exister » écrit-il dans une lettre à propos de Bernard Frank), le fameux jugement jeté par Napoléon à la figure de son ministre lui va comme un gant : « De la merde dans un bas de soie ». Encore que Talleyrand, lui, c’était quelqu’un. Mais Paul Morand ?

On a l’habitude de l’enrôler dans la fameuse brochette des écrivains du Quai d’Orsay : Paul Claudel, Jean Giraudoux, Alexis Leger/Saint-John Perse… Ce qui est un mythe dénoncé par Pauline Dreyfus car il n’a pas fait carrière dans la Carrière : il y a laissé la trace et le souvenir éphémères d’un médiocre diplomate, ambassadeur en tout et pour tout durant quarante-deux jours dans des conditions qui ne sont pas à son honneur que ce soit à Bucarest ou à Berne, dilettante revendiqué dont l’activité ne fut gouvernée que par un goût effréné de la mondanité. Rien ne l’aimantait comme la fréquentation des altesses, des titres et des grandeurs d’établissement. Un petit monde superficiel et vain. Paul Morand y fit merveille très tôt par son entregent, la clé pour y pénétrer. Sauf que, contrairement à d’autres ambitieux à leurs débuts dans le monde, ce qui leur était un moyen chez lui est devenu une fin. Jamais il n’est sorti de ce microcosme où il s’est épanoui en ne cessant de courir le cachet pour n’avoir jamais eu les moyens de ses goûts (vint un temps où la fortune familiale de sa femme s’était évanouie). Même sa maitresse en titre (May de Brissac) a un pedigree très gratin. D’ailleurs, entre autres révélations, Pauline Dreyfus avance que c’est elle, plus encore que sa femme, qui est à l’origine de la radicalisation politique de Morand à partir de 1935 et de son basculement vers l’admiration pour les régimes autoritaires, les nationalismes, les promesses de la nouvelle Allemagne et la dénonciation de la décadence à l’œuvre en Europe. Hitler n’était pas vraiment son genre de beauté car tout de même, il exagérait un peu, mais Mussolini… Ses convictions ? Il n’en a même pas. S’il choisit de se ranger aux côtés de Laval au début de l’Occupation, c’est par pur opportunisme. Il en sera récompensé en 1942 avec le poste de président de la commission de censure cinématographique.

Intelligent, vif, cultivé, polyglotte, il avait tous les dons mais qu’en a-t-il fait ? Giraudoux était son précepteur ; Proust, qui s’était toqué de lui, l’avait adoubé en préfaçant Tendres stocks mais jamais ne l’influença, et pour cause : l’auteur de la Recherche travaillait, creusait, remettait cent fois sur le métier, ne cessait d’approfondir quand Morand, homme du premier jet, ne songeait qu’à produire « un bruit de castagnettes ». Ce qui a souvent poussé le milieu littéraire à le rapprocher de son grand ami Cocteau ; une erreur d’appréciation car, pour superficiel et léger que cet artiste complet ait pu paraitre, il travaillait énormément comme en témoigne sa production multiforme (romans, films, tableaux, dessins, poèmes…) alors que Morand, qui avait tant de facilités, dédaignait le travail et l’effort à l’égal de travers méritocratiques. De toute façon, il avait un poil dans la main et rien ne lui aurait fait renoncer à la satisfaction de ses plaisirs immédiats : le luxe, le confort, la rareté, un certain hédonisme et un vrai dandysme, l’achat compulsif de puissantes automobiles, la conquête de toutes les femmes. Sur ce chapitre-là, Pauline Dreyfus brosse le portrait convainquant d’un enfant unique choyé par les femmes, à la recherche perpétuellement insatisfaite de consolations, qui avait épousé une femme de sept ans plus âgée que lui avec laquelle il n’eut bientôt plus guère de relations sexuelles et qui tenait le registre de ses innombrables liaisons successives, en mère maquerelle et rabatteuse. Princesse Soutzo par son premier mariage, née Hélène Chrisoveloni, elle était si obsédée par la pureté de son sang grec, et si durablement et pathologiquement antisémite, que cela en devenait suspect. La biographe révèle en passant quelques ellipses narratives dans le CV de « l’aristocrate roumaine » née en fait dans le ghetto de Galati (Moldavie) d’un père banquier levantin et d’un grand-père usurier…

Dès Ouvert la nuit, il trouve la note juste : vitesse, densité, brièveté. Pas de gras, une écriture à l’os, un rythme syncopé. Ses formules, jamais gratuites, font mouche. Lorsqu’il fait connaissance de Jean d’Ormesson, il le résume d’un trait qui lui restera : « Un écrivain mis en bouteille au château ». Du genre à remercier Edmonde Charles-Roux pour l’envoi de son nouveau livre par ces mots : « J’aime votre virilité ; vous n’avez pas le style clitoridien, si vous me permettez ». Le succès confirme son coup d’essai. Son genre, ce sera la nouvelle. Pas étonnant qu’il ait consacré un portrait au maître Maupassant et qu’il ait dirigé avec succès une collection de nouvelles chez Gallimard. S’il s’en éloigne, c’est le plus souvent pour le meilleur (la chronique où il excelle) parfois pour le pire (le roman – L’Homme pressé n’est pas ce qu’il a fait de mieux). Souvent sa paresse l’emporte sur ses facilités. Pour la série de ses portraits de villes (New York, Bucarest, Londres…), il rétribue des nègres (Jean Jardin, Georges Cattaui) chargés d’enquêter, de constituer une documentation et de rapporter des anecdotes à sa place. Lui-même se dit trop flemmard pour se lancer dans une saga à la Buddenbrock. C’est une grande sagesse de connaître ses limites. Lui se sait sprinteur et non marathonien. Mais un bon contrat peut facilement avoir raison de son souffle court.

L’allure de Chanel, œuvre de commande qui demeure son plus grand succès commercial, vaut moins pour ses qualités littéraires que par la vista du portraitiste. Après tout, le cas échéant, il n’hésite pas à être le fournisseur des fournisseurs (La Grande Maison de blanc, entre autres) en publiant des textes de commande publicitaires sous leur enseigne. Peu d’écrivains y auront cédé comme lui quand il ne les aura pas sollicités. Pas du genre à résister à une telle tentation lorsqu’elle est bien dotée. A l’Institut, il n’avait pas seulement légué une grande partie de sa bibliothèque mais aussi une forte somme d’argent destinée à doter un prix Paul Morand. Romain Gary, premier lauréat, jugea préférable, en tant que juif et que gaulliste, de décliner l’honneur en 1978, manière de mettre en accord ses actes et ses idées ; le prix échut donc pour sa première édition à JMG Le Clézio.

On peut avoir des hauts-le-cœur en examinant des archives et Pauline Dreyfus, qui en a vu d’autres, reconnait que ce fut son cas à un moment de son enquête biographique. Il s’agit entre autres des dizaines de pages consacrées dans le Journal intime de Morand au projet de la fille sa maitresse d’épouser Simon Nora, un Juif. Manifestement, ce que cela inspire au couple d’anciens amants est si abject que la biographe décide de ne pas en faire état et d’évacuer définitivement de la biographie le personnage de May de Brissac. Car on s’en doute, c’est sur l’antisémitisme de son héros que le biographe d’un tel personnage est attendu au tournant. En principe, pour lui comme pour d’autres (Kipling, Heidegger etc), ces choses-là ne s’écrivent pas, du moins pas publiquement. Il faut laisser passer le temps, le délai de prescription imposée aux archives, pour y voir enfin clair. Dans le cas de Morand, il n’y avait guère que France-la-doulce (1934), satire des milieux du cinéma cosmopolite à Paris, qui avait fait tiquer tant la charge était féroce, mais enfin, cela se voulait justement une satire- même si les Allemands, qui s’empressèrent de la faire traduire, la publièrent sous le titre Le camp de concentration du bon Dieu… Pour le reste, des remarques par ci par-là. Jusqu’à la parution il y a quelques années du Journal inutile et de la correspondance avec Jacques Chardonne et Roger Nimier. Là au moins, c’était clair. Il n’est guère de pages où ne coule son fiel à l’endroit « des Juifs et des P.D. ». D’autant plus cruel qu’il le fait avec l’ironie dévastatrice et l’art de la pointe qui sont sa signature. Pauline Dreyfus alourdit le dossier car elle a eu l’autorisation de fouiller dans son Journal de guerre Londres-Paris-Vichy 1939-1943 (qui parait également ces jours-ci chez Gallimard, 1025 pages, 27 euros) ainsi que dans l’ensemble du fonds Morand à la Bibliothèque nationale et aux archives de l’Académie française. La biographe tord le cou à un lieu commun selon lequel sa femme avait rendu Morand antisémite. En fait, bien qu’il fut servi de ce côté-là entre sa femme et sa maitresse en titre, il n’avait besoin de personne.

L’étude de sa correspondance sur la durée montre bien que la haine des Juifs lui a été un oxygène de sa jeunesse à ses tous derniers jours. Bien sûr, et comment ne pas donner raison à sa biographe, au début il est surtout le produit de son temps et son milieu- mais à force de le répéter on en vient à oublier ou ignorer qu’au même moment, il en est d’autres, du même milieu et de la même génération, qui ont su se soustraire à cette mentalité et à ces préjugés ; puis s’y superpose tôt le ressentiment de l’écrivain qui ne parvient pas à se faire élire sous la coupole alors que Maurois né Herzog, lui… ; le pacifisme d’un munichois enthousiaste qui voit un fauteur de guerre en tout Juif ; l’angoisse d’un bourgeois qui craint que le Front populaire favorise l’arrivée au pouvoir de judéo-bolcheviques ; mêlez le tout à la crainte du lendemain d’un parvenu qui se sent menacé dans son ascension sociale et sa réussite mondaine… Voilà comment on en vient à considérer en permanence « les youpins » non plus comme des êtres humains mais comme « des asticots » ou « des microbes ». Sous l’Occupation, l’antisémitisme devient chez lui « une grille de lecture », le tamis par lequel il interprète toute déclaration. Pourtant, l’aigri en lui s’est apaisé depuis qu’il fraye avec le pouvoir, qu’il est reçu par les nouveaux maitres. On le voit souvent avec Louis Darquier de Pellepoix, un fanatique nommé à la tête du commissariat aux questions juives pour remplacer un fonctionnaire jugé trop mou. Il est aux premières loges parmi ceux qui savent ce qui se passe, d’autant que Darquier, qui tient scrupuleusement registre des rafles, convois et déportations, se confie volontiers à lui. « L’opinion est choquée des mesures contre les Juifs mais une fois ceux-ci partis, personne n’y pensera plus » note-t-il. Et la confidence de Benoist-Méchin (« les Juifs n’ont pas idée de ce qui va leur arriver… ») ne l’ébranle pas davantage. C’est peu dire qu’il est indifférent au sort des populations traquées. Bien plus tard à la télévision, sans se départir d’un accent très gratin assez obscène en l’espèce, il dira avoir crû qu’on les envoyait au STO comme les ouvriers. Dans des wagons à bestiaux ? Avec leurs vieillards et leurs enfants ? Décidément, le cynisme jusqu’au bout.

Nommé ambassadeur de France en Roumanie afin de prendre le large quand ça se gâte, il met son poste à profit non seulement pour y freiner l’activisme de la France libre, mais pour tenter de récupérer les biens de sa femme, de se livrer au trafic de devises et à des spéculations financières incompatibles avec son statut. Lorsqu’il finira par abandonner son poste, il n’en prendra pas moins soin d’affrêter un train rempli de sa garde-robe et des fourrures de sa femme, de meubles, de tapis et des trois cents bouteilles de champagne conservées dans la cave de l’ambassade pour les diners officiels. Un collabo ? Certes mais trop habile à se faufiler entre les gouttes et trop désinvolte pour qu’on puisse vraiment lui faire porter le poids d’une quelconque responsabilité politique. De la race des collabos mondains, ceux qui arrivent toujours à s’en tirer par l’étendue de leur entregent et par la solidarité de classe. Les collaborationnistes les vitupéraient ; Céline les avait en horreur, quand bien même ces « canailles » eussent-elles fait « jazzer » la langue. D’ailleurs, l’écrivain en Morand fut à peine réprouvé à la Libération. Mais placé hors-course par la distance (il s’est exilé en Suisse) et par l’air du temps (l’existentialisme), il retrouve les Juifs comme boucs-émissaires idéaux : à qui d’autre attribuer son absence de reconnaissance littéraire dans la France des années 50-60 ? Mais le temps n’y fera rien et, malgré la récupération par les Hussards, il mourra en auteur pour happy few. On dira que l’homme a fait du tort à l’écrivain et puis voilà.

Pauline Dreyfus date de la parution de Milady un tournant décisif dans son œuvre. Le fait est que ce récit à l’écriture classique et au statut improbable, à mi-chemin entre la nouvelle et le roman, est l’un de ses grands livres. De même que Fouquet ou le soleil offusqué, Venises ou encore le Flagellant de Séville qu’elle juge étrangement « laborieux ». Qu’importe, tout cela est affaire de goût. Cette passionnante biographie est à citer en modèle pour sa pénétration, sa clarté, sa nouveauté, sa richesse et surtout son honnêteté. Tout en admirant son héros, Pauline Dreyfus ne renonce jamais à son esprit critique ; elle est tout sauf inconditionnelle, jamais dupe du personnage ; elle va jusqu’à livrer aux lecteurs qui ne partagent pas ses vues de quoi augmenter et argumenter leur mépris de l’homme derrière l’auteur. Mais s’il est un point sur lequel on ne la rejoindra pas, c’est sur le bouleversement qu’elle prête à Morand dans l’histoire de la littérature. « Il a révolutionné le style littéraire » écrit-elle au motif que Céline, qui lui a véritablement révolutionné la langue, avait loué chez Morand celui avait su la faire « jazzer » ; elle y revient plus loin : « Ce que Morand a tenté avec ce récit d’une facture inédite, c’est une révolution littéraire » écrit-elle à propos de Rien que la terre, quintescence de son art poétique puisqu’y sont exaltés les voyages, la vitesse et la modernité. Désolé mais non, il n’a rien révolutionné du tout, pas plus que Proust et d’autres de ce calibre : des Rabelais, des Céline et des Joyce ne courent pas les rues et encore moins les cocktails. Ce sont des exceptions. Il ne suffit pas d’être brillant, à l’occasion brillantissime. Les nouvelles et les chroniques de Paul Morand ne sont rien d’autre, quand elles le sont, et c’est déjà beaucoup car il demeure un maître dans son domaine- malgré les artifices (lire ici la critique de Fin de siècle par Pascal Pia).

Au fond, outre sa passion pour son épouse Hélène (le nazisme fait femme jusqu’à son dernier souffle) son existence aura été gouvernée par le goût de l’argent et l’idée fixe de son admission à l’Académie française. Mêlé très tôt à l’avant-garde artistique, il s’en était coupé pour s’enivrer dans la mondanité. Etant ce qu’il fut, il ne pouvait donner autre chose que ce qu’il donna. On peut toujours spéculer sur l’œuvre qu’aurait pu être celle d’un homme aussi comblé de dons et qui fut assez lucide pour savoir qu’il les avait gâchés. Un homme méprisable, mais quel écrivain !

(Photos Man Ray et Henri Cartier-Bresson)

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commentaires

1 648 Réponses pour Paul Morand, un homme méprisable mais quel écrivain !

bouguereau dit: à

c’est vrai baroz..comme disent les ricains il a la gueule de celui qu’on aime hair..de notaire de province qu’a tuer la ptite fille et qui doit payé qu’il dirait dirfilou..et pourtant il y a la magie des livres..dedans c’en est un serviteur..va comprende

et alii dit: à

je viens juste de lire
sur Némirovsky:
son recueil Films Parlés (1935)10 dans lequel
elle s’essaie à une écriture cinématographique. Il s’agit aussi de l’unique ouvrage de l’auteur
paru chez Gallimard, grâce à l’intercession de Paul Morand.

Jazzi dit: à

Céline, lettre à Milton Hindus du 11 juin 1947 :

«[…] je dois confesser cependant que je trouvais Paul Morand de l’autre après-guerre, dans le genre, « Ouvert la nuit », plus savoureux, plus costaud, bien mieux armé. Toute la différence du mousseux au champagne — de la masturbation laborieuse à la giclée franche. Paul Morand est le premier de nos écrivains qui ait jazzé la langue française — Ce n’est pas un émotif comme moi mais un satané authentique orfèvre de la langue. Je le reconnais pour un maître — comme Barbusse du Feu. »

Bloom dit: à

Le tropisme pro-allemand de Morand était partagé par un célèbre nationaliste irlandais condamné pour haute trahison et au procès duquel le vrai jeanfoutre faux-hélvète assista. Il s’agit de…

et alii dit: à

« La mort de Némirovsky, écrit La Farge, éclipse la vie qui l’a précédée et rend difficile de parler d’elle autrement qu’en personnage tragique, martyr, ou sainte juive ». Mais, ajoute La Farge, il faut examiner la vie de Némirovsky avant son arrestation – en particulier sa collaboration avec l’hebdomadaire Gringoire et avec des intellectuels de droite comme Paul Morand. Il en résulte que Némirovsky était « moins angélique que ses lecteurs ne voudraient le croire ».45 »
https://journals.openedition.org/rief/1251

J.L. Beaufils dit: à

Mais qui est donc ce renato ( renateau?) que certains ici nomment le raté de la réussite à Paul Morand?
On ne comprend pas très bien qui est qui sur ce blog dont j’appréhende, en tant que nouvel intervenant, la lecture suivie.
( Dirfilou? keupu? Térézoune? etc.)

Bloom dit: à

comme Barbusse du Feu.

Sinon qu’il y est allé au feu, Barbusse, quand le Morand saur aura nagé en eaux troubles comme d’hab et fait jouer ses relations pour se faire réformer en 14 alors qu’il était sportif et tout et tout.

Jibé dit: à

@ Céline, lettre à Milton Hindus du 11 juin 1947, celle là, je la trouve superbe, juste ce qu’il faut pour exprimer ce qui doit l’être
où l’on voit que Céline, c’est rien de le dire, jazze foutument bien la langue française, en émotif qu’il est !
merci Jazzi de ce passage!

rose dit: à

Dirfilou? keupu? Térézoune? etc.
Afrenchézado.
Là, mystère total, ma foi.
Et taxifolia.

rose dit: à

Les vacheries, on les regrette toujours vivement.
Autant s’en passer.
Comme cela, pas de regrets.

rose dit: à

renato, bonne soeur, et moi moine à Ganagobie. Y aura intérêt à boucler le cloître nuitamment, et à mettre le frère de Jacques à faire des rondes.
Une pensée pour vous Chantal B.. Et une aussi pour vous Christiane P.. Vous espère toutes deux en forme.

et alii dit: à

je n’en suis pas encore à penser que tous ceux et celles qui écrivent dans leur « commentaire » mon pseudo se rabattent sur moi comme bouc émissaire, faute d’une pensée ou d’un travail : « honnête » de leur part, comme » il est écrit -peut-être demandé dans le billet, mais comme quelqu’un qui ne fera jamais de ses ami-e-s, ni de ses maître-s ses -ces contributeurs qui ont oublié que l’on dit que la « bêtise,c’est d’insister »;ce sont des personnes souvent jalouses et envieuses, même si elles n’en ont pas conscience, et ne conçoivent pas que tout le monde ne s’intéresse pas au blog,au billet, et
accessoirement ,aux contributeurs -trices de la même façon ;
bonne soirée

bouguereau dit: à

Morand, un cosmopolite comme et alii les aime, Bloom

en chaussette tintinoïde dans la phumée et les rivets à la devindèle du ferry..du temps de lartdéco du temps où la technologie étoye maous et viril..ses narines ne renonce pas au contact de cet esclave bien musculeux et valorisant de son style..dirphilou son samsung il le tient comme un bibron de vazline..un moutard auquel il beurre la fesse..céline pareil..faut regarder derrière..toujours derrière..cet henpher de flamme qui les fait beaux..alors qu’c’est des crapeaux

bouguereau dit: à

se rabattent sur moi comme bouc émissaire, faute d’une pensée ou d’un travail : « honnête » de leur part

c’est comme mélanchon le copin à jicé qui se plaint d’être ‘un bouc émissaire de confort’..que dirfilou il le prendrait à la longue pince à renard enragé..pour ‘maltraitance’.. comme moi mon larbin..halors que ça n’a rien a voir : c’est privé!

et alii dit: à

la première personne qui me suggéra de lire MORAND était une libraire de Provence dont je compris vite « les convictions »:j’ai changé de librairie

bouguereau dit: à

dont je compris vite « les convictions »:j’ai changé de librairie

faut toujours préférer les chapelles crapeauteuse au marchand dsoupe..aux bouquins..faut un biotope..derrière..tiens lassouline le live in maui de 70 est sur youtube dpuis 1 mois..foxy c’est le mieux

Nicolas dit: à

Jazzi dit: à
Morand, un cosmopolite comme et alii les aime, Bloom
https://www.youtube.com/watch?v=4mvm5arhHm8

les jeunes y ressemblent déjà à des vieux poncifs, aucun intérêt, si ce n’est pour faire la sieste le dimanche

Nicolas dit: à

Que vient faire Kiefer au Panthéon ?

bouguereau dit: à

pour ‘maltraitance’

..atteinte à l’honneur de la légion étangère sacrénom

Jean Langoncet dit: à

(Masque de protection FFP2
Pour éviter les risques d’inhalation de poussières toxiques, de fumées et d’agents pathogènes, il est impératif de protéger les voies respiratoires supérieures (nez, bouche, gorge…). Différents masques de protection permettent de prémunir votre santé. Le masque FFP2 est le seul dispositif pouvant filtrer les particules présentes dans l’air ainsi que les virus transmissibles par voie aérienne ou par voie « gouttelettes ». C’est également le seul type de masque qui protège les proches de l’utilisateur de toute contamination. Nous vous proposons des masque FFP2 homologués et répondant aux normes en vigueur en matière d’efficacité, d’hygiène et de sécurité.)

Jean Langoncet dit: à

(C’était un message du ministère de la santé ?)

JiCé..... dit: à

Le niveau des papoteurs littéraires de ce blog de prestige est si faible….si faible…. !

Changeons de pissotière !

Jazzi dit: à

« à mettre le frère de Jacques à faire des rondes. »

A condition que les fouilles avec palpations soient autorisées, rose !

Nicolas dit: à

Te fais pas dessus jc

Marc Court dit: à

Nemirowski, « Films Parlés »
A Y regarder de près, je me demande si « Jean Barrois » de Martin du Gard n’est pas le premier du genre. Mais voila: Le Cinéma ne parle pas encore à l’époque;
« Le Nazisme faite femme » Belle formule, Pierre Assouline.Et, d’autres, l’ont dit très beau papier.

Mais alors quel beau rôle de composition pour elle et lui leurs souvenirs, parfois avec trèmolos obligés, sur Marcel Proust!

Bloom dit: à

Nicolas dit: à

Te fais pas dessus jc

trop tard…jissé fait d’suss…encore…

le vla qui court se redéguiser en dame libraire refilant du Morand en dessus et du pamphlet en loucedé…

un Zéro, un vrai!

Bloom dit: à

Nemirowsky
Marc Court

C’est Némirovsky, avec un ‘v’ et un ‘é’, M. Court, signe de francisation on ne peut plus patent, mais qui n’en reste pas moins un fichu nom venu d’ailleurs, comme Anquetil, du scandinave Asketill, chaudron des dieux.
Il est clair que cette très grande écrivaine a dû faire des contorsions et avaler des couleuvres pour se faire accepter. Et puis ses portraits de « la tribu » ne sont pas très flatteurs, notamment celui du héros éponyme de David Golder, que ma grand-mère, dont le nom débutait par Gold, lut avidement selon le folklore familial.
« Suite Française », écrit plus de 12 ans après radiographie avec mille fois plus de tranchant les mesquineries de la société française sous la botte allemande allemande qu’aimait tant lécher Morand.
Elle s’était abstenue de mordre la main qui lui donnait à manger. Cette main-là lui a tordu le cou.

Bloom dit: à

qui n’en FAIT pas moins

Marc Court dit: à

Certes, Bloom, mais je ne faisais que répondre à Et A Et Alii et sur le point précis de Films Parlés. A noter qu’un grand bonhomme comme Ramuz avait mené là-dessus des recherches autrement décisives qu Martin du Gard, empêtre dans son parti-pris de dialogue systématique, mais lui, pour dynamiter la convention romanesque.
Bien à vous.
MC

Jazzi dit: à

IRENE NEMIROVSKY

Campagnes interdites

Irène Némirovsky est née en 1903, dans une famille de riches banquiers juifs de Saint-Pétersbourg. Chassée de son pays par la révolution bolchévique et installée en France, elle était déjà un auteur notoirement reconnu, lorsqu’elle fut arrêtée, en juillet 1942, dans un village du Morvan, où elle s’était réfugiée avec ses deux fillettes. Et d’où elle fut directement envoyée à Auschwitz, en passant par le centre de tri de Pithiviers. Peu de temps après, son époux, Michel Epstein, qui était resté à Paris, connaitra le même sort. Seules, les deux enfants du couple, Denise Epstein et l’écrivain Elisabeth Gille, parvinrent à passer entre les mailles de la police de Vichy. Après la guerre, il leur fallut beaucoup de temps pour qu’elles trouvent enfin la force de lire le manuscrit qui figurait parmi les papiers laissés par leur mère. Et c’est après plus d’une soixantaine d’années que nous avons pu découvrir, à notre tour, la Suite française, une puissante fresque romanesque, qui sonna la résurrection littéraire d’Irène Némirovsky. Son roman dépeint l’exode de juin 1940, qui précipita en masse les habitants des grandes villes sur les routes des campagnes françaises, dans un désordre inouï, ainsi que les premières années de l’occupation allemande, tel, ici, à Bussy, un petit village de centre de la France.

« Les Allemands avaient pris possession de leurs logis et faisaient connaissance avec le bourg. Les officiers allaient seuls ou par couples, la tête dressée très haut, faisaient sonner leurs bottes sur les pavés ; les soldats formaient des groupes désœuvrés qui arpentaient d’un bout à l’autre l’unique rue ou se pressaient sur la place, près du vieux crucifix. Lorsque l’un d’eux s’arrêtait, toute la bande l’imitait et la longue file d’uniformes verts barrait le passage aux paysans. Ceux-ci, alors, enfonçaient plus profondément leurs casquettes sur le front, se détournaient et, sans affectation, gagnaient les champs par de petites ruelles tortueuses qui se perdaient dans la campagne. Le garde champêtre, sous la surveillance de deux sous-officiers, collait des affiches sur les murs des principaux édifices. Ces affiches étaient de toutes sortes : les unes représentaient un militaire allemand aux cheveux clairs, un large sourire découvrant des dents parfaites, entouré de petits enfants français qu’il nourrissait de tartines. La légende disait : « Populations abandonnées, faites confiance aux soldats du Reich ! » D’autres, par des caricatures ou des graphiques, illustraient la domination anglaise dans le monde et la tyrannie détestable du Juif. Mais la plupart commençaient par le mot Verboten – « Interdit ». Il était interdit de circuler dans les rues entre neuf heures du soir et cinq heures du matin, interdit de garder chez soi des armes à feu, de donner « abri, aide ou secours » à des prisonniers évadés, à des ressortissants des pays ennemis de l’Allemagne, à des militaires anglais, interdit d’écouter les radios étrangères, interdit de refuser l’argent allemand. Et, sous chaque affiche, on retrouvait le même avertissement en caractères noirs, deux fois souligné : « Sous peine de mort. »
Cependant, comme la messe était finie, les commerçants ouvraient leurs boutiques. Au printemps de 1941, en province, les marchandises ne manquaient pas encore : les gens avaient tellement de stocks d’étoffe, de chaussures, de vivres qu’ils étaient assez disposés à les vendre. Les Allemands n’étaient pas difficiles : on leur refilait tous les rossignols, des corsets de femme qui dataient de l’autre guerre, des bottines 1900, du linge orné de petits drapeaux et de tours Eiffel brodés (primitivement destinés aux Anglais). Tout leur était bon.
Aux habitants des pays occupés, les Allemands inspiraient de la peur, du respect, de l’aversion et le désir taquin de les rouler, de profiter d’eux, de s’emparer de leur argent.
– C’est toujours le nôtre… celui qu’on nous a pris, pensait l’épicière en
offrant avec son plus beau sourire à un militaire de l’armée d’invasion une livre de pruneaux véreux et en les facturant le double de ce qu’ils valaient.
Le soldat examinait la marchandise d’un air méfiant et on voyait qu’il
pressentait la fraude, mais, intimidé par l’expression impénétrable de la marchande, il se taisait. Le régiment avait été cantonné dans une petite ville du Nord depuis longtemps dévastée et vidée de tous ses biens. Dans cette riche province du Centre, le soldat retrouvait quelque chose à convoiter. Ses yeux s’allumaient de désir devant les étalages. Ils rappelaient les douceurs de la vie civile, ces meubles de pitchpin, ces complets de confection, ces jouets d’enfants, ces petites robes roses. D’un magasin à un autre, la troupe marchait, grave, rêveuse, faisant sonner son argent dans ses poches. Derrière le dos des soldats, ou par-dessus leurs têtes, d’une fenêtre à une autre, les Français échangeaient de petits signes – yeux levés au ciel, hochements de tête, sourires, légères grimaces de dérision et de défi, toute une mimique qui exprimait tour à tour qu’il fallait avoir recours à Dieu dans de telles traverses, mais que Dieu lui-même… ! qu’on entendait rester libre, en tous cas libre d’esprit, sinon en actes ou en paroles, que ces Allemands n’étaient tout de même pas bien malins puisqu’ils prenaient pour argent comptant les grâces qu’on leur faisait, qu’on était forcé de leur faire, car, après tout, ils étaient les maîtres. « Nos maîtres », disaient les femmes qui regardaient l’ennemi avec une sorte de concupiscence haineuse. (Ennemis ? Certes… Mais des hommes et jeunes…) Surtout, cela faisait plaisir de les rouler. « Ils pensent qu’on les aime, mais nous, c’est pour avoir des laisser-passer, de l’essence, des permis », pensaient celles qui avaient déjà vu l’armée occupante à Paris ou dans les grandes villes de province, tandis que les naïves campagnardes, sous les regards des Allemands, baissaient timidement les yeux ».
(« Suite française », Editions Denoël, 2004)

Jean Langoncet dit: à

(@the happy few
Depuis le début de la crise sanitaire, l’État se mobilise pour accroître le stock de masques grand public :
il agit pour renforcer la production sur le territoire national : avec son appui, les entreprises françaises industrielles fabriquent des masques de haute protection pour tous, en adaptant pour certaines d’entre elles leurs outils de production.
dans la perspective du déconfinement, l’État met au service des Français un ensemble d’informations et de contacts leur permettant de fabriquer leur propre masque dans le respect du cadre défini par les autorités sanitaires et des spécifications de l’AFNOR (Association Française de NORmalisation). Ces masques font l’objet de tests quant à leurs performances de filtration (https://www.entreprises.gouv.fr/covid-19/liste-des-tests-masques-de-protection) et son reconnaissables au logo qui doit figurer sur leur emballage ou leur notice;
il met au service de tous un ensemble d’informations et de contacts leur permettant de fabriquer leur propre masque dans le respect du cadre défini par les autorités sanitaires et des spécifications de l’AFNOR (Association Française de NORmalisation)

Jean Langoncet dit: à

(MIS À JOUR LE SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2020 À 11H00)

Jean Langoncet dit: à

(Lorsqu’un malade de la Covid-19 ne porte pas de masque et que vous n’en portez pas non plus, votre niveau de protection contre le coronavirus est inexistant.
Lorsqu’un malade de la Covid19 ne porte pas de masque mais que vous en portez un, votre niveau de protection contre le coronavirus est faible.
Lorsqu’un malade de la Covid19 porte un masque et que vous n’en portez pas, votre niveau de protection contre le coronavirus est modéré.
Lorsqu’un malade de la Covid19 porte un masque et que vous en portez un également, votre niveau de protection contre le coronavirus est fort.
https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/masques-grand-public )

Jean Langoncet dit: à

OÙ SONT LES MASQUES ?

Jean Langoncet dit: à

Jean Langoncet dit: à
(C’était un message du ministère de la santé ?)

Jean Langoncet dit: à
(Masque de protection FFP2
Pour éviter les risques d’inhalation de poussières toxiques, de fumées et d’agents pathogènes, il est impératif de protéger les voies respiratoires supérieures (nez, bouche, gorge…). Différents masques de protection permettent de prémunir votre santé. Le masque FFP2 est le seul dispositif pouvant filtrer les particules présentes dans l’air ainsi que les virus transmissibles par voie aérienne ou par voie « gouttelettes ». C’est également le seul type de masque qui protège les proches de l’utilisateur de toute contamination. Nous vous proposons des masque FFP2 homologués et répondant aux normes en vigueur en matière d’efficacité, d’hygiène et de sécurité.)

Jean Langoncet dit: à

@Le masque FFP2 est le seul dispositif pouvant filtrer les particules présentes dans l’air ainsi que les virus transmissibles par voie aérienne ou par voie « gouttelettes ».

Ceci est établi depuis au moins dix ans.

et alii dit: à

Liberté académique sous pression en Belgique: le long bras de Pékin
27 OCT. 2020 PAR CARTA ACADEMICA BLOG : LE BLOG DE CARTA ACADEMICA
Peu d’académiques témoignent des pressions subies lorsqu’ils critiquent les politiques chinoises dans l’espace public. Ces menaces répétées, qui passent souvent inaperçues, font pourtant le lit de la censure et de l’autocensure. Il est donc plus que nécessaire de dénoncer ces mécanismes insidieux qui menacent directement la liberté académ mediapart

Jean Langoncet dit: à

@et alii

Pas besoin de bifurquer sur médiapart pour tenter de noyer le poisson; rapprochez-vous de n’importe quel utilisateur de produits phytosanitaires, des paysans si vous voulez, pour en avoir le coeur net. Les FFP2 sont imposés.

Jean Langoncet dit: à

« l’État se mobilise pour accroître le stock de masques grand public :
il agit pour renforcer la production sur le territoire national : avec son appui, les entreprises françaises industrielles fabriquent des masques de haute protection pour tous, en adaptant pour certaines d’entre elles leurs outils de production. »

Faut-il en rire avec la vache assignée à ses alpages ou prendre le maquis pour y trouver meilleurs pâturages ?

JiCé..... dit: à

Mercredi 28 octobre 2020, 6h27, 13°

Un lecteur de bon sens sait bien que la littérature est pure distraction, et qu’il est ridicule de fouiller la vie privée des auteurs car cela n’apporte rien au livre lu à part ce qu’on y met soi-même.

Raison de plus pour affirmer sans fausse honte qu’il y a, ici, beaucoup de cons et de connes fouille-merde littéraires qui s’en préoccupent par voyeurisme sot, désœuvrement maladif, n’ayant rien d’autre à foutre dans leur vie que causer.

Pour rien.

Marc Court dit: à

Un lecteur de bon sens ne pense pas que la Littérature ne soit qu’une vaine distraction.Pour cela, il y a celle des Gares, très bien nommée.

Un lecteur de bon sens sait qu’un auteur se situe dans son temps pour le Meilleur et pour le Pire. Et que son oeuvre en porte nécessairement la trace.
Tout aller-retour avec la Vérité finit toujours par se savoir. Et il lui est inutile de faire du Guillemin à la petite-semaine pour s’en apercevoir.
Un lecteur de bon sens se méfie pour tout écrivain du coté Joueur de Flûte de Hamelin. Il ne s’agit pas de se laisser emporter, il s’agit de comprendre. Doit-on penser que cette dimension devient secondaire ici?
Un lecteur de bon sens accueille toujours avec faveur un supplément d’information argumenté et précis sur l’oeuvre et son auteur. Ce qu’a fait semble-t-il Catherine Douzou (Merci, B , Pour ce très intéressant lien!)
Un lecteur de bon sens notera enfin qu’elle ne fait pas ce dont on l’accuse, puisqu’elle part des peu connues -et pour cause! Chroniques de l’Homme Maigre », et montre dans des oeuvres ultérieures et sous un autre régime le recyclement de la thématique collaborationniste. Le durcissement des années 1937 avec regard appuyé Outre-Rhin a été partagé par beaucoup de signatures qui n’ont pas toutes finies Collabos…
Enfin, c’est peut-être triste pour certains, mais le Lecteur de Bon Sens ne peut que tenir compte du flot montant de la Vérité. Après, tout dépend de l’échelle: ce flot là n’a pas abaissé Hugo. Morand, c’est une toute autre affaire. Cela dit, pourquoi s’interdire de le savoir lorsque c’et pertinent?
Bien à vous
MC

Errata dit: à

Le lecteur de bon sens (Majuscules impropres)

et alii dit: à

sur le blog à SOLLERS

et alii dit: à

EXCUSES
« Les Anglais nourrissent désormais la volaille avec sa propre fiente déshydratée, produit qu’ils nous vendent : ils ont donc trouvé le mouvement perpétuel et la solution de la question sociale : il va nous suffire de manger notre propre merde. »

Janssen J-J dit: à

Guy des Gares relève-t-il d’une lecture de bon sens ou d’une lecture de sens commun ?

Merci pour votre « défense » de la trace de l’époque et de la recherche de la Vérité chez le lecteur de bon sens. Mais enfin, pourquoi anéantir votre argumentaire par cette chute malheureuse distinguant Hugo de Morand ? En quoi serait-elle pertinente pour étayer vos propos liminaires ? Elle ne l’est pas, ce me semble.
Bien à vous, MC.
(NB/ ne tenez pas compte de l’ironie grasse de la question du début).

Janssen J-J dit: à

« Faire du Guillemin » ? Pourriez-vous être plus explicite à ce sujet, à l’égard de nous autres, erdéliens minoritaires, qui ne connaissions point cette expression populaire. Merci, le cas échéant, MC.

et alii dit: à

 » A 20 ans, il n’écrivait pas encore mais lisait beaucoup, était socialiste comme tout le monde à Sciences Po. Il évoque son année à Oxford qui l’a conforté dans son culte de la beauté, se souvient de sa rencontre avec Alexis Leger (dit Saint-John Perse). Il parle de son séjour à Londres en tant qu’attaché d’ambassade puis de son retour à Paris où il a travaillé avec Philippe Berthelot au Ministère des Affaires Etrangères, un personnage unique, »
https://pileface.com/sollers/spip.php?article860

bouguereau dit: à

« Ils pensent qu’on les aime, mais nous, c’est pour avoir des laisser-passer, de l’essence, des permis »

un lecteur de bon sait que tant qu’il ne sait pas qu’il est cocu il sait que c’est un lecteur de bon sens meussieu courte..

bouguereau dit: à

Les Anglais nourrissent désormais la volaille avec sa propre fiente déshydratée, produit qu’ils nous vendent : ils ont donc trouvé le mouvement perpétuel et la solution de la question sociale : il va nous suffire de manger notre propre merde

ça fait au moins dpuis 20 ans que ça dure renfield..ça m’rappelle nos 2 veaux de lyon et de saint étienne

JiCé..... dit: à

Mon point de vue diffère de cet autre point de vue, respectable, qui affirme que la littérature est « recherche de Vérité » !

C’est quoi la Vérité avec une majuscule ?…

A mes yeux, cela n’existe pas la ‘Vérité’ et la littérature n’est pour tout lecteur de bon sens que rencontre avec des propos d’auteurs, le dire de leurs vérités singulières qui fournissent bonne distraction au lecteur, parmi d’autres actes de la vie d’un homme de bon sens.

Ainsi, foutons nous gaiement de l’influence de vérités inutiles genre Totor enfile Tatave ou la bonne Yvonne ramassant les miettes tombées à terre.

BàV (majuscule bien méritée)

Jibé dit: à

Je partage les remarques de M Court, le lecteur de bon sens sait très bien que tout auteur est perméable à son temps, que la vérité se saura, qu’on ne perd rien à connaître un auteur même si ça ne dit rien de sa valeur d’écrivain ou de peintre, ou de musicien…etc.
Surtout, un lecteur de bon sens devrait se souvenir qu’on est toujours prompt à fustiger un auteur qui a pris le mauvais sens 70 ans plus tôt…
Que d’écrivains présents, il en reste quand même, seront lus à la lumière de leur époque et auront des petits comptes à rendre à la postérité d’un monde dont ils n’imaginent même pas qu’il aura tellement changé que tout jugement de valeur s’appuiera sur des variables insensées pour lui!
Houellebecq et l’islamisme? Machin ou Truc et l’islamo-gauchisme? Muche et le féminisme? Bidule et le communaautarisme? etc etc etc A chacun son affaire Dreyfus ou son boulet immoral pour plus tard…

bouguereau dit: à

Un lecteur de bon sens sait bien que la littérature est pure distraction, et qu’il est ridicule de fouiller la vie privée des auteurs car cela n’apporte rien au livre lu à part ce qu’on y met soi-même

chtement..laisse donc tes semblabe prendre leur entertainment là où il le trouve jicé

bouguereau dit: à

le ricard c’est certain..mais si tu veux nous faire croire jibé qu’on va faire des doctorats d’état sur les cracotte..car dans le phutur t’as ldroit d’y mettre cque tu veux mais ya des limites à la décence qu’il dirait meussieu courte

bouguereau dit: à

Un lecteur de bon sens sait bien que la littérature est pure distraction

qu’ils pilpoulent tant qu’il veulent mais avec le dessin idolâtre y’a pas de quoi rigoleye qu’il dit erdogan

bouguereau dit: à

qui lui a véritablement révolutionné la langue, avait loué chez Morand celui avait su la faire « jazzer »

chacun à leur façon grotesque le paradosque de ces littérateurs c’est d’avoir mis ‘lhauteur’ à la portée de nous les caniches jicé..ce qu’ils aurait du toujours être?..car ce sont bien des ptis soleil miteux qui se laissent regarder hen phace..quant à la littérature..c’est hune tout autre -histoire-..comme beaucoup d’enculés d’antant -le lecteur la lectrice- aime surtout l’amour..s’en foute de tout autre « obscur objet »

et alii dit: à

qui lui a véritablement révolutionné la langue, avait loué chez Morand celui avait su la faire « jazzer »
mon dieu, mon Dieu, il cite P.Assouline( le billet); ça va faire jazzer la contrôleuse de « la famille »

Jazzi dit: à

Un lecteur de bon sens prépare ses piles de livres à lire et organise son logis en fonction des semaines à venir.
Ce que je fais.
Bon confinement chers ami(e)s erdéliens !

renato dit: à

Entendu ce matin : « La réalité ce n’est pas ma tasse de thé ». Je me suis dit que les pots de fleurs ne tombent jamais des balcons au bon moment.

Paul Edel dit: à

Pour le proche confinement Jazzi, je sors de ma bibliothèque Salvatore Satta le sarde ,Audiberti et Benjamin Péret,Robert Desnos,Roger Vitrac, et tout André Breton, car je veux des champs magnétiques,une Martinique charmeuse de serpents, et une clé des champs et des poissons solubles.

et alii dit: à

ne ratez pa l’autre pauline tweet PROUST ET race

Jazzi dit: à

A situation surréaliste lectures adéquates, Paul !
Le Jour du jugement de Salvatore Satta me parait particulièrement bien approprié.
Moi, qui ai déjà relu le Nouveau Testament dans sa continuité, je vais en profiter pour faire de même avec l’Ancien.
Il n’est pas impossible que je vienne vous en proposer des extraits ici pour que nous communions ensemble…

Paul Edel dit: à

Jazzi: Amen..

et alii dit: à

Proust,ça s’est passé presque pareil pour moi;non pas ennui, mais je n’accrochais pas;
« Il y a d’abord eu une rencontre ratée, quand j’étais au collège ou au lycée, »

Jazzi dit: à

SALVATORE SATTA

Personnages en quête de résurrection

Après une brillante carrière de juriste sur le continent, Salvatore Satta (1902-1975), dernier rejeton d’une famille nombreuse de la haute bourgeoisie de Nuoro, est retourné jouir d’une retraite bien méritée dans sa bonne ville natale. A sa mort, parmi ses papiers, on découvrit le manuscrit de ce qui deviendra Le jour du jugement, son roman posthume publié en 1979, et auquel il s’était entièrement consacré durant les quatre dernières années de sa vie. Une savoureuse chronique du temps perdu de son enfance, ainsi que des habitants et de leur tas de misérables petits secrets de cette singulière capitale de la Sardaigne intérieure du début du XXe siècle. Entrons sur ses pas dans le cimetière communal, source de son inspiration première, en sachant toutefois que Satta écrivit, plus loin dans son texte : « on peut en arriver à mettre en doute jusqu’à notre existence même : ou alors, notre réalité n’est que dans la mort. L’histoire est un musée de figures de cire. »

« C’est ici le lieu. Voici les deux angelots de marbre, penchés tristement l’un vers l’autre et pleurant à jamais les morts orgueilleux de la famille Mannu ; voici la dalle mortuaire de Boelle Zicheri, le pharmacien qui, par la haine qu’il portait à tous les siens, avait laissé tout son bien à l’hôpital ; voici la tombe de Don Gaetano Pilleri, prolongeant sa propre haine à l’égard du clergé par l’absence de toute croix ; voici les premières sépultures des familles pastorales, avec les sobriquets mués en patronymes et les fiers portraits dans leurs costumes sur des plaques ovales en émail ; voici la stèle brisée d’un jeune homme (on y lit : « tu pleures et moi, je dors au loin, dans ce sol sacré ») qui angoissait mes nuits ; voici encore l’enclos en fer, modeste, où demeure captif Maître Manca, notre prof’, désormais dans l’impossibilité de redevenir Pedduzza (ou Petit Caillou) et de retourner à la taverne où, un soir, il avait glissé sous la table, foudroyé par le dernier verre de vin de sa vie…
Je pourrais d’ici, dans un rayon de cent mètres, marquer les limites de ces murs antiques et humides : il suffit de suivre tout ce que le temps a noirci, défait, oublié, tout ce qui est mort pour la deuxième fois. Au-delà de ces pauvres tombeaux, un autre bout de terre s’étend, court et infini, avec quelques vestiges de croix de traviole, des crucifix renversés, comme s’ils avaient achevé leur fonction. Je me demande s’il est encore le moindre espoir dans ces sépultures où les morts restent esseulés, sous ce sol où les ossements d’innombrables générations s’entassent et se confondent, devenus eux-mêmes sol. Dans ce coin ultime du monde, par tous ignoré sauf par moi, je sens bien que la paix des morts n’existe pas, qu’ils sont libérés de tous problèmes un seul excepté : le fait d’avoir été en vie. Les nécropoles étrusques sont habitées par la rumination des bœufs, les tombeaux les plus vastes transformés en bergeries : on pose sur les petits lits de pierre les marmites et les faisselles, humbles accessoires de la vie pastorale. Personne ne se souvient plus que ce sont là des tombeaux, pas même le touriste frivole qui gravit le sentier creusé dans le rocher et se risque dans l’obscurité profonde, où sa voix retentit. Pourtant ils sont bien là : depuis deux ou trois mille ans, car la vie ne peut pas vaincre la mort, pas plus que la mort ne peut vaincre la vie. La résurrection de la chair commence le jour même où l’on meurt : ce n’est point un espoir, ce n’est point une promesse, ce n’est point une condamnation. Pietro Catte, l’homme qui s’était pendu à un arbre la nuit de Noël dans le champ de Biscollai, se figurait qu’il allait pouvoir mourir : et maintenant il est là lui aussi (les curés l’ont fait passer pour dément, afin de le pouvoir enterrer dans ce sol sacré), avec Don Pasqualino et Fileddu, avec Don Sebastiano et Oncle Poddanzu, avec Chanoine Fele et Maître Ferdinando, avec les paysans de Seuna et les bergers de San Pietro, avec les prêtres, les voleurs, les saints, les oisifs du Corso* : tout un enchevêtrement inextricable, ici, sous cette terre.
Ainsi que dans une de ces processions extravagantes du Paradis de Dante, les hommes de ma gent défilent, dans des théories interminables, mais sans les candélabres. Ils s’adressent tous à moi, ils cherchent à déposer entre mes mains le fardeau de leur vie, l’histoire sans histoire de l’existence qui a été la leur. Des mots de prière ou d’ire sifflent dans le vent parmi les buissons de thym. Une couronne de fer se balance sur une croix défaite. Et il se peut qu’au moment même où je pense leur vie, du fait même que j’écris leur vie, ils me voient sous l’aspect d’un dieu dérisoire, qui les rallie tous et les rassemble au jour du jugement, afin de les libérer à jamais de leur mémoire. »
(« Le jour du jugement », traduit de l’italien par Nino Frank, Editions Gallimard, 1981)

*Le cimetière reproduit la hiérarchie sociale des trois quartiers de la ville : le quartier pauvre de Seuna, reconnaissable par ses maisons basses abritant exclusivement les agriculteurs ; San Pietro, plus prospère, où résident principalement les bergers, le plus souvent adeptes de l’abigéat (le vol de bestiaux, une tradition propre à cette caste sarde semble-t-il !) et enfin le quartier aristocratique et bourgeois du Corso.

Soleil vert dit: à

Paul Edel dit: à
Pour le proche confinement…

Le BTP serait exclu des mesures de confinement. Génial, les marteaux-piqueurs vont pouvoir ouvrir le trottoir en dessous de chez moi pendant mon confinement.
Torture pour torture Je vais demander asile à Guantanamo.

Paul Edel dit: à

Mort d’Alain Rey:quel immense bonhomme radieux et curieux qui a ouvert un chantier lexicographique miraculeux avec son grand dictionnaire Robert, entre autres.

et alii dit: à

sur ADRIEN PROUST
Marcel n’avait que six ans en 1877, quand son père publia sa thèse raciale. Il ne se rendait pas compte de ce qu’elle impliquait. Mais, à vingt-huit ans, en hiver 1900, il le comprenait mieux que personne. Son père fréquentait les diplomates les plus antijuifs qui soient, liés aux intérêts de l’alliance aryenne contre Israël assimilé alors à l’empire britannique, maritime et cosmopolite, c’est-à-dire «sémitisé».
Patrick Mimouni sur la règle du jeu ;

et alii dit: à

lain Rey: C’est toujours très difficile de donner un sens précis à ce genre de mot qui terminent en “phobie”. Ça vient du grec. D’abord, ça s’est employé chez les médecins ou les psychiatres pour désigner une peur maladive du domaine de l’affectif qui l’emporte sur le rationnel. Tous les mots en “phobie” sont à envisager et à discuter parce qu’ils entraînent des réactions politiques ou sociales en fonction du point de vue où on se place. Quant à “Islam”, c’est le nom d’une religion. Donc l’islamophobie devrait être la peur panique et donc la haine d’une religion qu’est l’Islam. Si on en était resté à ça, il n’y aurait pas de discussion, car ça voudrait dire que c’est une haine hostile envers les musulmans.

Pourquoi n’en est-on pas resté là comme vous dites?

Vous avez des “islamophobes” qui sont des défenseurs de la laïcité qui critiqueraient tout aussi bien le judaïsme ou le christianisme et vous avez des “islamophobes” qui sont contre la population maghrébine installée en France. Le mot a dérapé dès le départ et il devient complètement faux. Ce serait la même chose si on parlait de “christianophobie” ou de “judéophobie”.

Est-ce pour cela qu’on a inventé le terme “antisémitisme”?

L’antisémitisme, ça ne va pas vous étonner, c’est un emprunt à l’Allemand “antisemitismus”. C’est une façon détournée d’être hostile non pas à la religion judaïque, mais aux juifs. C’est une façon de déguiser le racisme et de le diriger vers une communauté très précise. Alors que dans le mot “antisémitisme”, on serait contre la culture sémite, c’est à dire aussi contre les Arabes qui ont une langue sémitique.

Le mot « islamophobie » est tout à fait hypocrite
Alain Rey, linguiste
En 2015, vous plaidiez pour l’emploi du mot “musulmanophobie”. Le défendez-vous toujours?

J’avais envisagé un “musulmanophobie”. Je l’ai d’ailleurs vu dans une revue qui n’existe plus, Candide, dans le numéro du 22 avril 1926, pour être précis. À l’époque déjà on se préoccupait du fait que si vous êtes hostile aux musulmans ou à des musulmans, ce n’est pas la même chose que d’être hostile à la religion musulmane. Il est normal dans une république laïque de pouvoir critiquer la religion. Si on passe de la critique à la haine et à la réprobation, c’est beaucoup moins bien. C’est du politiquement correct de dire “islamophobie”, car on dit “je suis contre la religion” et pas “contre les musulmans”. C’est tout à fait hypocrite.

Mais “musulmanophobie” serait beaucoup trop général car les antimusulmans en France ne sont pas forcément hostiles à tous les musulmans du monde, comme les Pakistanais par exemple. On n’osera pas parler d’arabophobie non plus, car le mot est trop ambigu et les antimusulmans ne sont pas contre les grands savants arabes comme le médecin Avicenne ou les poètes arabes.

Pourquoi ce mot crispe-t-il?

C’est toujours pareil, il y a des thèmes qui deviennent efficaces pour se faire élire, on s’en saisit, on en trouve des mots et ça devient des mots à peu près vides de sens ou ayant deux sens contradictoires. Il y a eu des anticommunistes de droite et des anticommunistes de gauche.

Alain Rey,
AFP
Alain Rey, linguiste
Pensez-vous qu’il faille un autre mot pour remplacer “islamophobie”?

Ce serait bien de trouver un nouveau mot, mais je crains que, quel que soit le mot qu’on trouve, on se trompe. On confond toujours la définition et le mot comme on l’emploie qui est soumis toujours à des passions et non pas à la raison. L’anticommunisme aussi a dérapé aux États-Unis.

Pensez-vous que certains s’abritent derrière la définition pour ne pas défiler dimanche et que d’autres l’utilisent pour décrédibiliser la manifestation?

La confusion est utilisée politiquement de tout côté. Il y aurait un nettoyage non pas ethnique, mais sémantique à faire! En fait, ce contre quoi on se mobilise, à tort ou à raison, ce n’est pas contre la religion, mais contre la façon dont l’Islam est vécu dans la discussion politique. Le terme est terriblement réducteur et ça dirige d’une manière parfois approximative, inexacte et insuffisante, mais c’est commode. Comme tous les mots utilisés en politique, on ne peut plus les analyser, mais ça devient une arme contre les autres.

Il y aurait un nettoyage non pas ethnique, mais sémantique à faire!
Alain Rey, linguiste
Est-ce propre à l’époque où ça a toujours été comme ça?

Ça a toujours été comme ça, mais aujourd’hui ça prend une résonance particulière avec les réseaux sociaux qui sont le réceptacle d’insanités extraordinaires, même s’il y a des choses intéressantes. Elles se répandent dans le monde entier, ça fait une vibration internationale, les mots sont repris dans plusieurs langues. Le mot “islamophobie” a été traduit en anglais par exemple, mais il n’existe pas en arabe parce qu’on a du mal à avoir peur de soi-même.

Il y a un débat sur l’origine du mot “islamophobie”, certains disent qu’ils remontent aux années 1970 avec l’Ayatollah Khomeini, d’autres dans les années 1920…

Non, c’est plus tardif. Dans les années 1930 ou 1940, mais il a pris après la guerre de 40. En Algérie, il y avait les colons islamophiles et les colons islamophobes. On ne parle plus d’islamophilie. Ça veut dire qu’on ne s’occupe que de ce qui est négatif par rapport à l’Islam. C’était lié à l’Histoire, c’est maintenant lié à l’immigration.

Cette manifestation aurait-elle eu plus de succès si elle s’était appelée “pour l’islamophilie”?

Elle n’aurait peut-être pas eu plus de succès, mais appeler cette manifestation “pour l’islamophilie”, ç’aurait été plus décent. Manifester contre une phobie c’est impossible.

« Musulmanophobie n’a pas eu de succès car il est un peu trop long »
Alain Rey, linguiste

Alors quel est le bon mot?

Il n’y a pas de mot et c’est heureux, il y aurait des gens pour s’en emparer…

Mais ne pas nommer les choses, c’est également dangereux…

Oui…

Prenez homophobie par exemple, le mot est tout à fait admis maintenant…

C’est encore pire au point de vue de l’analyse, car “homo” veut dire “même” donc ça voudrait dire “haine du même” sauf que ce n’est évidemment pas le sens du mot “homophobie”. Dans ce cas, on a utilisé un procédé fréquent en anglais, on coupe les mots. En France, on imite ce procédé comme pour “handisport”, ce n’est pas le sport des mains, mais des handicapés. L’abrègement du mot “homosexuel” a donc donné “homophobie” plutôt que “homosexualitophobie”. Musulmanophobie n’a pas eu de succès, car il est un peu trop long.

On pourrait donc faire “musuphobie”?

On pourrait oui, dans le genre.

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https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-mot-islamophobie-est-hypocrite-selon-le-linguiste-alain-rey_fr_5dc4190fe4b005513883a141?ncid=other_huffpostre_pqylmel2bk8&utm_campaign=related_articles

Bloom dit: à

Chassée de son pays par la révolution bolchévique et installée en France, elle était déjà un auteur notoirement reconnu, lorsqu’elle fut arrêtée, en juillet 1942, dans un village du Morvan, où elle s’était réfugiée avec ses deux fillettes.

Un peu sommaire et édulcoré, Baroz.

Myriam Anisimov, préface à l’édition 2004 de Suite française, p.22.

« Le 13 juillet 1942, les gendarmes sonnent à la porte des Némirovsky. Ils viennent arrêter Irène. Elle est internée le 16 juillet au camp de concentration de Pithiviers dans le Loiret. Le lendemain, elle est déportée à Auschwitz par le convoi numéro 6. Elle est immatriculée au camp d’extermination de Birkenau, affaiblie, passe par le Revier, et est assassinée le 17 août 1942.
Après le départ d’Irène, Michel Epstein n’a pas compris que l’arrestation, la déportation, signifient la mort (…) il reste avec ses filles à Issy-l’Evêque. Il écrit au Maréchal Pétain pour expliquer que sa femme a une santé fragile, et il sollicite la permission de prendre sa place dans un camp de travail.
La réponse du gouvernement de Vichy sera l’arrestation de Michel au mois d’octobre 1945. (…)Il sera à son tour déporté à Auschwitz le 6 novembre 1942, et gazé à l’arrivée.
Aussitôt après avoir arrêté Michel Epstein, les gendarmes s’étaient présentés à l’école communale pour s’emparer del a petite Denise, que sa maîtresse réussit à cacher dans la ruelle de son lit.
Les gendarmes français ne se décourageront pas et s’acharneront ensuite sur les deux fillettes en les recherchant partout pour leur faire subir le sort de leurs parents (…) »

Bloom dit: à

« octobre 1942 », bien sûr.

et alii dit: à

Bloom
mais vous savez bien que pour BAROZZI, IL N ‘y a plus ni juif, ni grec, ni homme, ni femme ;et prêche-t-il, il n’y a plus que des homosexuel-le-s !

et alii dit: à

Adrien et Marcel Proust devant l’anthropologie et l’ethnologie
3On a longtemps épilogué sur toute la culture que Marcel Proust devait à sa mère. Le livre de Christian Péchenard, Proust et son père1, rappelle utilement qu’il y a, tout aussi important, un « côté » du père, et plus précisément du père médecin. Selon le critique les tapisseries de l’église de Combray représentant Esther et Assuérus seraient la transposition esthétique du couple parental, Jeanne Weil et Adrien Proust. « Elle avait séduit Assuérus qui était aryen (…). La magnifique histoire d’Esther, apprise dans la Bible, s’exprimait tout entière dans cette œuvre qui avait été si longue à peindre, si longue à tisser (…) »2.

3 Marie Miguet-Ollagnier, « La Recherche, Tombeau d’Adrien Proust ? », Bulletin d’informations prousti (…)
4 Marie Miguet-Ollagnier, « Le père Norpois et le roman familial », Revue d’Histoire littéraire de la (…)
2J’ai moi-même essayé de montrer que dans A la recherche du temps perdu Marcel Proust avait dédoublé la figure du docteur, spécialiste international d’hygiène, en prêtant ce qu’il éprouvait d’admiration affectueuse pour son père, à une grand-mère préoccupée d’hygiène3, et en attribuant des soucis déplaisants de carrière à l’ami diplomate du père romanesque, M. de Norpois4, homme ayant choisi la « carrière » et décourageant le héros, s’il choisissait d’être écrivain, d’imiter Bergotte, simple joueur de flûte.
https://books.openedition.org/pufc/1279?lang=fr

Jazzi dit: à

Le monde est gai, et alii, ne soyez donc pas si triste !

bouguereau dit: à

c’est certain qut’es un hinclusif baroz..renfield snife le renfermé

bouguereau dit: à

Mort le Jour du reconfinement !

baroz est dans lsecret djupiter à pas cher..profite!

Jazzi dit: à

Alain Rey a t-il défini le mot « goyphobie » ?

bouguereau dit: à

Le mot « islamophobie » est tout à fait hypocrite

morand aurait pas dit mieux..c’est rien que du déli de sale gueule..quil dirait baroz pour faire le beau gosse

bouguereau dit: à

Torture pour torture Je vais demander asile à Guantanamo.

à tout prende soleil vert y préfère sfaire hanculer..c’est son choix qu’il dirait jicé

bouguereau dit: à

Entendu ce matin : « La réalité ce n’est pas ma tasse de thé ». Je me suis dit que les pots de fleurs ne tombent jamais des balcons au bon moment

si t’es du bon coté du balcon..rin a péter qu’il dit baroz..et même il ajoute qutu peux boire ton thé en calbut si tul renverse..la réalité c’est un peu chaud mais ça salit pas..et même make dze réality gr!t again..peut être

Jazzi dit: à

Avec toi tout tourne à l’enculade, le boug, et c’est moi que tu traite de… « hinclusif » !

Jazzi dit: à

Tu traites…

Si le mot « islamophobie » est tout à fait hypocrite, le mot « goyphobie » est parfaitement clair.

bouguereau dit: à

tout tourne à l’enculade

c’est le gros principe de réalité quelle dirait bonne clopine..

bouguereau dit: à

hévidemment toi tu vois tout en rose..

Jazzi dit: à

Je présente Irène Némirovsky et donne un extrait de son livre posthume.
Que croyez-vous qu’il arriva ?
En guise de remerciements, Bloom insinue que « j’édulcore » et et alii que je ne viens ici que pour faire du prosélytisme homosexuel.
Alors que j’ouvre une voie que chacun peut développer à sa guise, de préférence sans insulter l’autre : les corbeaux sont partout et pas forcément là où on les attend !

renato dit: à

Mois c’est le mot monothéiste qui m’induit à sortir mon 38 Special, le polythéisme grec est tellement plus amusant — même dans da version pop.

renato dit: à

Croyez-vous vraiment, Jacques, que Irène Némirovsky avait besoin d’une présentation ?

et alii dit: à

LE monde,c’est le grec ancien κόσμος, kósmos ,qu’ on trouve dans « cosmopolite »; (et voir les philosophes)
il y a aussi « l’immonde »

Jazzi dit: à

Il faut poser la question à Bloom, renato.

renato dit: à

Voyons-voir. Évidemment personne ne se réjouit des mesures de limitation de la vie en société ; mais 300 néo-fascistes dans une place italienne — multiplié par 5 ou 6 places — ce n’est pas une révolte générale. Ce ne sont que des pauvres crétins qui jouent l’insurrection populaire, instigués par quelques ridicules séditieux à qui l’échec aux élections est resté de travers de la gorge. Au fond, écouter les infos c’est amusant.

puck dit: à

bouguereau dit: à tout prende soleil vert y préfère sfaire hanculer..c’est son choix qu’il dirait jicé
 »

greubou pouvoir choisir est un luxe.

regarde ta connerie ce n’est pas toi qui l’as choisie, c’est elle qui t’a choisi, par tirage sort : t’es devenu con comme d’autres gagnent au loto ?

puck dit: à

renato, d’accord, mais qu’est-ce donc que l’antifascisme primaire ?

existe-t-il des antifascistes primaires comme il existe des anti-communistes primaires ?

et dans ce cas que fait-on des secondaires et des tertiaires ?

bouguereau dit: à

Au fond, écouter les infos c’est amusant

drolatique ou pas c’est un rite de ton culte que tu rends à ta réalité

un soldat romain croisa Archimède alors que celui-ci traçait des figures géométriques sur le sol, inconscient de la prise de la ville par l’ennemi. Troublé dans sa concentration par le soldat, Archimède lui aurait lancé « Ne dérange pas mes cercles ! » (Μὴ μου τοὺς κύκλους τάραττε Mē mou tous kuklous taratte). Le soldat, vexé de ne pas voir obtempérer le vieillard de 75 ans, l’aurait alors tué d’un coup d’épée

bouguereau dit: à

t’es devenu con comme d’autres gagnent au loto ?

tu connais la pub keupu..tu ne joues pas tu ne risques pas de gagner..toi c’est pas pareil..yavé t’a hélu

Janssen J-J dit: à

écouter les infos c’est amusant.
Quand on maitrise la situation pour soi-même, comme la plupart des erdéliens, ou c’est amusant, comparativement aux bandes de nazillons qui sévissent toujours en Italie.
Mais c’est une autre paire de manches pour celzéceux qui morflent tous les jours de solitudes, qui crèvent de pas manger à leur faim, de pas pouvoir bosser à cause du chomdu, de glapir des poumons à cause du glyphosate, de pas pouvoir lire les biographies de paul morand, de voir que la souffrance mentale invalidante est toujours présente après 27 ans de thérapies, de ne pas recevoir un brin d’espoir dans les yeux de sa mère, de craindre la mort qui est somme toute une délivrance, et l’enkhulerie générale un principe de réalité. Evidememnt pour celzéceux qui préparent leurs piles « delivràlire », comme d’autres s’équipent de paquets de pâtes et de PQ pour s’assiéger…, la « poliorcétique » à de quoi rendre hommage à Alain Ray. C’est le mot importé de la graisse antique que j’ai toujours le mieux préféré.
https://www.universalis.fr/dictionnaire/poliorcetique/
Bàv, les doktes,
Bàv au futur presbytère.

bouguereau dit: à

L’antisémitisme, ça ne va pas vous étonner, c’est un emprunt à l’Allemand “antisemitismus”. C’est une façon détournée d’être hostile non pas à la religion judaïque, mais aux juifs. C’est une façon de déguiser le racisme et de le diriger vers une communauté très précise. Alors que dans le mot “antisémitisme”, on serait contre la culture sémite, c’est à dire aussi contre les Arabes qui ont une langue sémitique

ratiocination grotesque..que les mots leur étymologie surtout contiennent toujours une substantifique moelle est un discours tenu par mon nom est personne à la dérida..mon cul surtout..mais on lui pardonne

Janssen J-J dit: à

je viens d’aller macheter le Verdier (CDT) des 4, vu que je le donne gagnant lundi prochain au 2e tour. Comme je donne perdant le donalduck, 2 j. plus tard. J’ai toujours été bon au loto, en principe. Espère, passoul et joe, que vous ne nous décevrez pas, hein !… Il y va d’un brin de sursis avant l’effondrement général. Ce soir, macron cause encore dans le poste pour nous rassurer. Ça craint, ma soeur.

bouguereau dit: à

Evidememnt pour celzéceux qui préparent leurs piles « delivràlire »

baroz est un bon français..y parait que le dvoir pour haider..c’est de pas tomber malade pour hencombrer..

puck dit: à

greubou, beaucoup de haine et de mépris de tes semblables en toi je ressens.

perché sur ta chaise, comme un juge arbitre, ou Zeus sur son nuage, tu distribues tes bons et tes mauvais points…

c’était quoi tes ambitions quand tu étais jeune ?

devenir un grand journaliste ? et tu finis sur ce blog mon pauvre.

Janssen J-J dit: à

@ mon cul surtout..mais on lui pardonne

oui, surtout si ses gros Roberts reposent tranquille sur la commode, Comodor.

puck dit: à

greubou, je pense qu’à une époque tu as dû respecter les gens, c’était il y a longtemps : tu t’en souviens ?

Bloom dit: à

En guise de remerciements, Bloom insinue que « j’édulcore »

Je n’insinue pas, je dis que tu édulcores. Et je le répète. Et pas qu’un peu. Tu « oublies » de dire que c’est la gendarmerie française qui l’arrête. Ça s’appelle comment, ce type d’omission?
Et il faudrait te remercier?
Ça ne s’arrange pas…

puck dit: à

3j : je suis cas contact ! essayer de respecter les distances de sécurité et les gestes barrières, et surtout éviter de vous approcher de mes commentaires.

je le dis pour votre santé.

bouguereau dit: à

c’était quoi tes ambitions quand tu étais jeune ?

‘ha ça..pour lorgner sur la greluche’..bref hon mdisait que jdevais en havoir ‘un peu plus’ keupu..

Janssen J-J dit: à

@ puck, jmb ne correspond pas du tout à l’image que vous vous faites de lui. C’est un modeste et un savant entravé, le plus modeste et savant de nous toussent. On voit bien que vous l’avez jamais réellement pratiqué, et la jalousie, c’est pas bin beau. En cours de français, ses élèves l’adorent comme ils adoraient wgw du temps où il enseignait encore au Portique. Vous avez toujours été un peu primaire dans vos jugements, mal distancié quoi…, un peu comme l’arable de service dans son échoppe de bouquins au fin fond du désert, ou comme toutes ces savantes, juives hâtées, qui nous copient-collent à tour de bras du derridadada déconstructible.
Vous n’avez pas les infos utiles à la bonne distanciation sociale en herdélie. Mais je pense que ça viendra un jour. J’ai confiance en sous, surtout en hamlet… Puck et Dexter, je me méfie de ces ancêtres, ça vous l’ferait putôt regraisser… M’enfin, ce qu’j’en dis, hein…
Bàv

puck dit: à

greubou tu as remarqué que ne fais rien d’autre que commenter les commentaires ? toujours en te moquant de ce que disent les autres.

tu leur as trouvé des petits surnoms de chiotte sorti tout droit de ton cerveau malade.

tu es un type vraiment détestable.

Janssen J-J dit: à

merci, mais TOKUP pas de la mienne, pukht… Pour l’instant, je suis ni contagié ni contagieux. J’ai toujours eu la bonne distanciation erdélienne. Je VOUS prie de garder votre cas contak pour vous, et de ne point harceler ni toucher au Meilleur de l’erdélie. Hein !
Bàv,

bouguereau dit: à

tu es un type vraiment détestable

..je juge comme baroz a son meilleur: sans gendarmerie ni assesseur ni clique keupu..essaie..essaie d’en faire hautant..tu te sentiras plus libre

Janssen J-J dit: à

@ essayer de respecter les distances de sécurité et les gestes barrières, et surtout éviter

C’est un impératif avec des ez au bout des verbes que vous m’adressez, ou un conseil que vous vous donnâtes à vous-même et à l’herdélie en général, docte dexter ?

B dit: à

soir, macron cause encore dans le poste pour nous rassurer. Ça craint, ma soeur.

Je crains,que ce ne soit pour nous assigner à résidence pour une durée plus ou moins longue. L’heure est grave.

B dit: à

La réponse du gouvernement de Vichy sera l’arrestation de Michel au mois d’octobre 1945. (…)Il sera à son tour déporté à Auschwitz le 6 novembre 1942, et gazé à l’arrivée.
Aussitôt après avoir arrêté Michel Epstein, …

Ces français diligents. Combien de familles traqués? Quelle naïveté ou quel aveuglement, les citoyens n’avaient en cette année pas encore idée de l’horreur nazie et de la compromission vichyste, de son zèle pour plaire à l’ami allemand. Pauvres gens. C’est monstrueux.

Janssen J-J dit: à

Dans le dernier roman de Mathias Enard, il y a un passage truculent et paillard de Gargantua en rut accroché au dôme d’une église, que n’auraient point renié les amateurs de Rabelais. Il raconte comment Ludivine de la Mothe (de Saint-Heray) s’y était prise pour calmer son mal d’amour… Il faut s’y être plongé, bien sûr, comme un Jonas dans le ventre de la baleine (p.229-237, -> à feuilleter dans toutes les bonnes librairies déconfinées… inutile de mettre 22.50 € dans ‘Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs’, d’Actes Sud).
Bàv… hors la pile,

B dit: à

Attaquées. Morand, lui, informé n’en avait cure. Chacun son malheur, incroyable qu’une plume comme celle-ci n’ait pas été bouleversée, révoltée. Quelle haine des juifs révélée par une indifférence totale.

Jazzi dit: à

Tiens, on va le remettre un coup au cas où renato n’aurait pas compris, Bloom !

« Le 13 juillet 1942, les gendarmes sonnent à la porte des Némirovsky. Ils viennent arrêter Irène. Elle est internée le 16 juillet au camp de concentration de Pithiviers dans le Loiret. Le lendemain, elle est déportée à Auschwitz par le convoi numéro 6. Elle est immatriculée au camp d’extermination de Birkenau, affaiblie, passe par le Revier, et est assassinée le 17 août 1942.
Après le départ d’Irène, Michel Epstein n’a pas compris que l’arrestation, la déportation, signifient la mort (…) il reste avec ses filles à Issy-l’Evêque. Il écrit au Maréchal Pétain pour expliquer que sa femme a une santé fragile, et il sollicite la permission de prendre sa place dans un camp de travail.
La réponse du gouvernement de Vichy sera l’arrestation de Michel au mois d’octobre 1942. (…)Il sera à son tour déporté à Auschwitz le 6 novembre 1942, et gazé à l’arrivée.
Aussitôt après avoir arrêté Michel Epstein, les gendarmes s’étaient présentés à l’école communale pour s’emparer del a petite Denise, que sa maîtresse réussit à cacher dans la ruelle de son lit.
Les gendarmes français ne se décourageront pas et s’acharneront ensuite sur les deux fillettes en les recherchant partout pour leur faire subir le sort de leurs parents (…) »

Bloom dit: à

C’est monstrueux.

Oui, B, c’est le terme qui convient.
Encenser ceux qui ont été compromis avec ce pouvoir-là, à un haut niveau de responsabilité, participe aussi, quelque part, de la monstruosité.
Mais de nos jours, on ne risque ni le peloton d’exécution ni la tonte, n’est-ce pas?

Bloom dit: à

responsabilité(s).

gisèle dit: à

MORAND Intéressant de lire le discours de réception à L’Académie française prononcé par Jacques Chastenet,le 20 mars 1969.

« A ce Doge de Gênes qui, au mépris des lois de sa République,s’était vu forcé de venir faire sa cour à Louis XIV,quelqu’un demandait ce qui l’étonnait le plus à Versailles:
–c’est de m’y voir, répondit le Doge.
Que si quelqu’un me demandait ce qui aujourd’hui m’étonne le plus sous cette Coupole, je dirais: »c’est d’y voir Paul Morand pour la première fois. »
* la lecture du Discours de Morand, faisant l’éloge de Maurice Garçon,et la réponse de J. chastenet, faisant l’éloge de Morand, cela prend une vingtaine de minutes…quel beau style…

bouguereau dit: à

…quel beau style

si kabloom doit tondre cette pove gisèle et béré fusiller dans ldos keupu..pour que le bien la justice et le courage triomphe henfin..je nsais si baroz aura cette lachté de s’y opposer..moi j’ai rien vu

bouguereau dit: à

il y a un passage truculent et paillard de Gargantua en rut accroché au dôme d’une église

moi les kingkong à la dirfilou jleur dit au pied qu’elle dit térezoune

bouguereau dit: à

Désolé mais non, il n’a rien révolutionné du tout, pas plus que Proust et d’autres de ce calibre : des Rabelais, des Céline et des Joyce ne courent pas les rues

..ce fétichisme de la révolution qui subsumrait toutes les inventions a quand même une allure drolatique..car on ne peut à la fois dire que l’on subisse son loukaze pour le contredire comme souvent faux et usurpé..et dire en même temps qu’il ne peut pas havoir lieu tout le temps et que ces temps serait des temps fort et les autres des plus faible..y’a un bug qu’elle dirait tèrezoune

DHH dit: à

@Bloom jazzi
Triste echec de ces gendarmes zéles et consciencieux qui n’ont pu reussir la traque de ces petites filles qui leur aurait valu de la part de leurs chefs le satisfecit qu’ils esperaient
/Effectivement parmi tous ces suppots declarés de Vichy qui ont su organiser le brouillage de leur passé ,il n’y a pas que des grandes figures comme Morand ou Carcopino ,mais aussi tous ces anonymes du haut en bas de la hierarchie administrative et policiere qui se sont consciencieusement et energiquement impliqués dans la chasse aux juifs..
Une lecture passionnante à cet egard, la monographie que Laurent Joly ;le grand connaisseur de la periode àconsacre l’activité de la prefecture de Paris et a m’organisation de son service chargé traquer les juifs qui essayaient de passer a travers les mailles du filet
Une figure s’en détache, celle du chef de ce service , le manager efficace d’une troupe d’exécutants devoués à cette cause :M.Tulard le père de l’historien connu .La guerre finie ,il a continué de gravir sereinement les échelons d’une carrière administrative toute lestée d’honorabilité

bouguereau dit: à

(lire ici la critique de Fin de siècle par Pascal Pia)
Aussi ne se sent-il pas moins à l’aise qu’autrefois dans la nouvelle, dont Baudelaire sait qu’elle a « sur le roman à vastes proportions cet immense avantage que la brièveté ajoute à l’intensité de l’effet ». Baudelaire, il est vrai, prêchait un peu pour sa paroisse en soulignant « cet immense avantage ». Il se savait incapable de venir à bout du moindre roman

par exemple..ce sens de démonstration de l’amoindrissement pertinent..de la nouvelle pour tubar..n’est ce pas dun jean foutre de lecteur

renato dit: à

Qu’est-ce que je n’aurais pas compris, au juste, Jacques !

et alii dit: à

et
Laurence Schram, L’antichambre d’Auschwitz
Monique Heddebaut
. L’implication de l’auteure dans ce qui est devenu la Kazerne Dossin et sa place au cœur même des archives et des témoignages de la déportation en Belgique, lui ont permis de combler un vide historiographique et mémoriel. Elle a commencé à travailler en juin 1994 pour ce qui s’appelait à l’époque : le Musée Juif de la Déportation et de la Résistance à Malines (MJDR). Le but était de rassembler des documents susceptibles d’être exposés et de participer à la conception de ce musée qui a été ouvert en 1996. Elle a alors travaillé en tant qu’archiviste, avec pour mission de gérer le centre de documentation qui n’était pas prévu au départ, mais qui s’est rapidement imposé. En 2001, elle est devenue assistante du conservateur et archiviste en charge du centre de documentation et des recherches historiques, puis conservateur- adjoint en 2005. Un an plus tard, elle a participé à la nouvelle exposition belge à Auschwitz avec le regretté Maxime Steinberg, historien moins connu du public français que Serge Klarsfeld, mais dont les travaux ont la même envergure à l’échelon belge. Le MJDR est devenu Kazerne Dossin en 2012. L’historienne est désormais responsable de la section recherche.
https://journals.openedition.org/tsafon/448

renato dit: à

Eh ! Janssen J-J ! vous ne trouvez pas risible que des journalistes parlent des révoltes générales pour des manifs tout compe fait limités à une poignée de néo-fascistes ?

Paul Edel dit: à

Janssen J-J bonjour,
Vous parlez de « celzéceux qui morflent tous les jours de solitudes, qui crèvent de pas manger à leur faim » et dans une curieuse opposition vous vous en prenez visiblement à »celzéceux qui préparent leurs piles « de livràlire », comme d’autres s’équipent de paquets de pâtes et de PQ »
Mettre sur le même plan les livres et le PQ, je vous abandonne ce constat. Ensuite vous nous faites part (et tant mieux) de vos achats de romans, Enard et un possible Goncourt. Alors expliquez-moi pourquoi vous méprisez ceux qui font des piles de livre et,une heure plus tard, vous dressez votre liste de livres.. Quant à votre mise en affrontement les humiliés d’un côté et ceux, de l’autre, qui « font des listes de livres à lire », ça me fait penser à Sartre qui dans Le Monde du avril 1964 fait la déclaration célèbre : « En face d’un enfant qui meurt, La Nausée ne fait pas le poids » – proposition qui pour Sartre voulait dire : « que signifie la littérature dans un monde qui a faim ? ».Je refuse cette balance qui met dans un plateau un enfant qui meurt de faim et un livre sur l’autre pateau de la balance.

Je préfère de Sartre cette citation : « La culture ne sauve rien ni personne, elle ne justifie pas. Mais c’est un produit de l’homme : il s’y projette, s’y reconnaît ; seul, ce miroir critique lui offre son image. »

et alii dit: à

des enfants alors ont témoigné de leur expérience avec leurs mots:
Même si nous avons conscience de la nature des camps et des centres de mise à mort, des processus d’extermination, même si nous savons, même si nous – historiens, enseignants, associations – transmettons le plus possible et dans l’urgence, nous restons forcément à la porte du camp. Et à l’heure où s’achève « l’ère du témoin », à ce tournant d’une époque où il nous faut inventer d’autres formes de transmission de la mémoire, je ne peux m’empêcher de penser à l’inauguration d’une exposition au musée de la Résistance de Bondues sur « L’enfant et l’adolescent dans l’univers concentrationnaire ». Lili Leignel-Rosenberg, déportée en 1943 à Ravensbrück à onze ans, était assise à côté d’Antoine ce soir-là. Il avait été sollicité pour écrire dans le Livre d’or. Y figurent désormais ces simples mots : « Merci de penser à nous les déportés ».
https://journals.openedition.org/tsafon/2981

Jibé dit: à

@l’heure est grave
j’ai toujours adoré ce genre de cliché. L’heure est grave.
Il est supposé dire quoi, ce lieu commun mille fois resservi?
C’est juste pour faire genre?

Jibé dit: à

@JJJ je suis souvent d’accord avec vous, mais cette fois Paul Edel a raison de vous sonner les cloches: il n’y a pas d’opposition possible entre nos lectures et la misère des démunis. La culture pèse d’un poids immense quand il s’agit d’être humain et sensible à autrui, elle est constitutive de chacun de nous. Mais vous le savez, vous avez tapé trop vite, c’coup-ci

Chaloux dit: à

Gigi la visqueuse vient de nous apprendre il y a quelques jours qu’elle avait empoché 506 000 euros suite à la vente de son appartement de Meudon. Que n’en fait-elle don à ceux qui ont faim?
Sa vieille correctrice à fesses rouges servant la soupe aux affamés à la porte du pavillon… La Charente libre serait aux anges…

Hurkhurkhurk!

l’ombelle des talus dit: à

celzéceux qui vont mourir te saluent, Micron !
Haut les cœurs et bas les masques.

puck dit: à

Janssen J-J dit: à

@ essayer de respecter les distances de sécurité et les gestes barrières, et surtout éviter

C’est un impératif avec des ez au bout des verbes que vous m’adressez, ou un conseil que vous vous donnâtes à vous-même et à l’herdélie en général, docte dexter ?
 »

pas un conseil, juste le respect de la loi : les commentaires de blog DOIVENT les règles de distanciation et porter leur masque.

D. dit: à

Ce soir je mange du faux-filet de Limousine.

Janssen J-J dit: à

Paul Edel et Jibé, vous prenez trop facilement la mouche. Etes des trop susceptibles de gauche. A votre place, j’aurais eu la même réaction car je me se sens du même cluster. Bon, je trouve que la provoc a du bon. Comme j’adhère (au premier degré) à la haine que m’inspire le bonhomme dépeint dans le présent billet, une tache que je ne le lirai jamais, j’ai pensé que d’aucuns avaient bien de la chance de perdre leur temps à vouloir approfondir la connaissance d’une pareille engeance. D’ailleurs, vous avez avoué, Paul E., et MC (et Jibé ?) ne pas l’aimer et botter en touche avec les russes et Crevel, ce que j’ai apprécié… Etc. Je suis comme vous…, avec mes 500 000 francs d’héritage, j’en ai donné la moitié à mes créanciers, et renfloué la petite bibliothèque municipale du village qui n’a pas beaucoup de livres. Et oui, comme vous et jzmn, j’ai préparé ma liste comme tous les mois, confinages ou pas. J’ai même commandé Alice Coffin pour vous en parler plus tard, comme on me l’a demandé, vu que personne n’ira dépensé son argent pour essayer de comprendre les thèses de cette jeune femme.
J’ai bien conscience de ne pas toujours être léger, Alexis, donc je retire le comparatif avec les pâtes et le PQ. (NB/ je venais d’entendre cette info matinale qui s’était imposée subrepticement à ma plume divagatoire).
Conçois qu’elle ait pu vous choquer. M’enfin, si on devait être choqué par mes propos icite, que ne le serions-nous pas de celzéceux ? Voudrais juste suggérer de pas vous tromper de cib’. Bàv, mes chers deux estimables internautes. Et je vous emmerde, en attendant… pour ne pas parler de l’hameçon Dudule, restons polis, comme dirait ma soeur (térezoune ?) 🙂

Nicolas dit: à

On peut s’empêtrer dans des questions dilemmes plus légères, vaut il mieux lire un livre seul dans sa cellule en prison ou payer un coup au bar à un poivrot sdf?

Jazzi dit: à

« l’heure est grave »

Une façon de marquer un bon coup dans la narration orale : un effet de dramatisation…

Janssen J-J dit: à

les commentaires de blog DOIVENT les règles de distanciation et porter leur masque.

Mais cher ami, dès que je vous écris derrière mon écran, sachez que je mets mon masque, sachant la particulière menace engendrée par mes postillons vipérins à l’égard de l’erdélie. D’ailleurs, j’aimerais bien savoir depuis quel billet vous seriez devenu « cas contact »… Ce serait important de le savoir, car la virologie en réseaux sociaux littéraires est à ce jour encore assez mal documentée sur le plan scientifique. Des précisions vécues à ce sujet m’intéresseraient assez, voyez,
Bàv, puck, dexter, hamlet, gww, QSJ ?

NB. Mathias Enard s’est pas foulé dans le happy end de son 7e roman. M’enfin, j’en suis venu à bout. Demain, j’attaque le Mauvigner et le film ADN, (on l’a icite en sortie nationale et Macron va pas nous confiner). Merci Manu. Dans la nuit, quelques pages du bloc notes de Mauriac. Vous savez tout!… ma transpirance à moij. A la retraite, pas d’excuses, hein !
Bàv,

Jazzi dit: à

« La culture ne sauve rien ni personne, elle ne justifie pas. Mais c’est un produit de l’homme : il s’y projette, s’y reconnaît ; seul, ce miroir critique lui offre son image. »

On le constate tous les jours ici, Paul !
Et c’est pour ça qu’on revient s’y mirer…

D. dit: à

Ceux qui au quotidien ont négligé le port du masque vont-ils avoir le culot d’applaudir les soignants à 20h ?

D. dit: à

Moi je les applaudirai parce que j’ai tout rigoureusement respecté.

Jazzi dit: à

@DHH

Sait-on combien d’enfants juifs sont passés entre les mailles du filet, telles les filles Némirovsky ou les frères Joffo ?
Et grâce à qui ?

rose dit: à

Nous sommes la France.
Moi aussi.
Les EHPAD restent ouverts. 😆

rose dit: à

Un million d’enfants sur six millions de personnes juives sont restés pris dans les mailles du filet.

Marie Sasseur dit: à

# »j’ai pensé que d’aucuns avaient bien de la chance de perdre leur temps à vouloir approfondir la connaissance d’une pareille engeance »

Un diplomate.

et alii dit: à

rose, j’ai pensé à vous quand MACRON a parlé des visites EPHAD; vous pourrez tranquilliser votre maman;
courage!

Marie Sasseur dit: à

Reconfinés.
Voila ce terrible échec. Va falloir recourir aux petites magouilles habituelles, le laisser-passer.
Reste que demain pour faire provision de bouquins, à la librairie.

Passou, plutôt que de rester admiratif devant Morand, cacographe, think of it : Sois tu sers, sois tu te sers.

Marie Sasseur dit: à

Dater le truc.
28 octobre 2020, 20h44

rose dit: à

Et alii, merci ❣

Demain et après-demain pour la librairie.

Marie Sasseur dit: à

Etre ou ne pas. Je vous laisse cette magnifique faute, un lapsus. Soit.

Bloom dit: à

Il est temps de monter sa solidarité et de rebooster son anglais.
Appel de Shakespeare and Company, pour des commandes en ligne lors de ce second (deuxième?) confinement.
Dieu reconnaitra les siens:

One of the world’s most iconic bookshops, Shakespeare and Company, has appealed to its customers for help as it is struggling, with sales that are down almost 80% since March.

The celebrated Parisian bookstore told readers on Wednesday that it was facing “hard times” as the Covid-19 pandemic keeps customers away. France is expected to impose a new four-week national lockdown as coronavirus cases continue to surge; large swathes of the country, including Paris, are already under a night-time curfew.

“Like many independent businesses, we are struggling, trying to see a way forward during this time when we’ve been operating at a loss,” said the shop in an email to customers, adding that it would be “especially grateful for new website orders from those of you with the means and interest to do so”.
Shelf mythology: 100 years of Paris bookshop Shakespeare and Company
Read more

First opened by Sylvia Beach in 1919, the Parisian institution was frequented by writers including F Scott Fitzgerald, Ernest Hemingway, TS Eliot and James Joyce in the early 20th century. George Whitman opened today’s version of the shop in 1951, with James Baldwin, Lawrence Durrell, Allen Ginsberg and Anaïs Nin among its later visitors. Whitman envisaged the shop as a “socialist utopia masquerading as a bookstore”: writers are invited to sleep for free among the shelves in exchange for a few hours helping out, and more than 30,000 of the guests, named “tumbleweeds” by Whitman, have stayed since the store opened.

“We’re not closing our doors, but we’ve gone through all of our savings,” Whitman’s daughter, Sylvia Whitman, told the Guardian. “We are 80% down since the beginning of the first wave. We’ve now gone through all of the bookshop savings, which we were lucky to build up, and we have also been making use of the support from the government, and especially the furlough scheme. But it doesn’t cover everything, and we’ve delayed quite a lot of rent that we have.”

Suite & fin sur le site de la librairie où Joyce publia Ulysses…Yes.

Bloom dit: à

La librairie QUI publia Ulysses.
Yes.

Jibé dit: à

« Jibé, vous prenez trop facilement la mouche. Etes des trop susceptibles de gauche. A votre place, j’aurais eu la même réaction car je me se sens du même cluster »
meuh non cher JJJ, je n’ai chopé aucune mouche! eh oui, j’ai dit icite, comme vous dites, que je n’aime pas Morand, eh non, par contre je n’achèterai pas Alice Coffin même si je me prépare une liste de bouquins pour passer ce novembre de m.rde d’une année de m.rde! (jamais je n’aurais écouté de ma vie quatre fois un psdt de la République dans la même année, rien que ça…)
Je sais que je vais relire, mais je ne sais pas encore quoi, qui. Et lire du nouveau. Et faire une descente chez Gallmeister pour m’aérer.
Quelle merveille que la lecture existe et que je n’ai pas lu tous les livres!

Jibé dit: à

aïe! que j’aie…

D. dit: à

et alii dit: à

rose, j’ai pensé à vous quand MACRON a parlé des visites EPHAD; vous pourrez tranquilliser votre maman;
courage!

Vous n’êtes pas le seul, atelli, moi aussi j’ai pensé à vous Rose et à votre maman.
Et toc.

Soleil vert dit: à

>Jibé : »Et faire une descente chez Gallmeister pour m’aérer. »

Excellente idée

D. dit: à

Reste que demain pour faire provision de bouquins, à la librairie.

…elles devraient faire partie des commerces de première nécessité (grotesque : un livre ça ne nourrit pas, ça ne soigne pas).
Castex nous le dira demain.

D. dit: à

Je conspue tous ceux qui n’ont pas pensé à Rose et à sa maman.

D. dit: à

Il faut craindre en France des rébellions similaires à celles napolitaines.

Jazzi dit: à

J’y ai pensé, D, d’autant plus que je sors de la projection de ADN de Maiwenn, qui se passe en grande partie en Ehpad et nous parle de disputes entre frères et soeurs…
Un film pour vous, rose !

Janssen J-J dit: à

Ah ! dans mes bras, JB ! finalement, on a + de 4 points communs que d’alice coffin (pour elle, je vais me forcer, comme souvent…). Donc :
-> je n’aime pas Morand,
-> jamais je n’aurais écouté de ma vie quatre fois un psdt de la République dans la même année de merde
-> faire une descente chez Gallmeister pour m’aérer.
-> chic, les ehpad restent ouverts,

(NB/ un roman formid’ chez Gallmeister : ‘Incident à Twenty mile’ de Trevanian…, si vous ne l’avez pas vu, m’étonnerait).
Bàv,

B dit: à

Jibé, l’heure est grave. C’est juste parce qu’en tant que soignante je ne peux pas minorer la gravité de la situation, qui plus est pour les personnes gravement atteintes, les personnels qui de nouveau vont affronter l’afflux massif des malades en services de rea, vont voir mourir des milliers de gens malgré les efforts constants et la technique déployée.

Janssen J-J dit: à

D, tout le monde y a pensé, sauf une ou deux. Pourquoi nous conspuer ainsi à l’unisson ?
Nous tous, nous pensons souvent à votre amoureuse. On aimerait que vous nous en parliez plus souvent. Mais c’est peut-être une affaire trop privatisée.
Bàv,

Jazzi dit: à

Et vous ne pouvez pas rempiler à l’hôpital, B ?

B dit: à

Je voudrais vous y voir, vous, votre culture et toutes vos intentions, les meilleures cela va de soit, en temps normal seule le panier intellectuel et artistique semble seul à bénéficier d’une importance sans pareille. Les mots, les idées, Morand est un bon exemple pour illustrer l’humanité pensante, à côté des barbares.

Jazzi dit: à

Apparement, JJJ, la juge des tutelles n’a pas autorisée à la mère de rose de retourner chez elle ?

Janssen J-J dit: à

@ syntaxe D. pbmtq :

« des rébellions similaires à celles napolitaines ». – y préférer : « des rebellions similaires aux napolitaines »

@ Eric R. passe à la grande librairie du mercredi. Jamais lu cet hauteur. Pas envie. La ‘tête’ joue un grand rôle aujourd’hui, il faut bien le reconnaît’ ! Et j’aime pas trop sa tête de minitel qui me revient pas.

Jazzi dit: à

N’est-ce pas votre métier, B ?

B dit: à

Je me contenterai des Ehpad, à 61 ans Je ne suis plus à jour des techniques et appareillages. Je bosse, Jazzi, en free lance. En plus cela correspond tout à fait à m9n goût pour le travail inutile. Les vieux desservent plus le systeme, et j’entretiens de bonnes relations avec eux.

B dit: à

Tout à fait, infirmière spécialisée en puériculture, titulaire d’un bac sciences économiques et sociales.

Jazzi dit: à

« sa tête de minitel »

ça ressemble à quoi, JJJ ?
On avait parlé à son sujet de tête de garçon coiffeur.

D. dit: à

Si les cantines scolaires ainsi que les restaurants d’entreprises restent ouverts, ils seront des lieux de contamination très efficaces avec le taux de positivité actuel de 1/5. En gros sur 50 élèves en train de déjeuner, 10 seront contaminants. Idem dans les cantines. Il va falloir les fermer ou bien organiser de nombreux roulements permettant une très large distanciation (au moins 2 mètres de rayon autour de chaque élève où travailleur) et une désinfection obligatoire du mobilier entre chaque tour.

Janssen J-J dit: à

@ Apparement, JJJ, la juge des tutelles…

Oui, c’est ce qu’elle a expliqué. Elle n’a pas. Hélas. Peut-être aussi que la maman est devenue ambivalente à l’égard de son retour au bercail, surtout si elle a trouvé un bon compagnon. Je ne sais pas, je crois que ce n’est pas aussi simple.
Quant à Reinhardt, oui il ressemble à un garçon coiffeur aux temps du minitel, c’est un comédien français très moins talentueux qu’1 fabrice.luxini@free.fr , bien vu !…
Bàv,

DHH dit: à

@jazzi
Le chiffre existe sans doute mais je ne le connais pas
En revanche je connais des histoires qui sont de belles histoires, de flics qui ont saboté les ordres , notamment, en passant une première fois faisant semblant de constater que la famille n’était pas prête et annoncant leur retour dans la journée en laissant entendre qu’il souhaitaient ne pas les trouver chez eux
J’ai une amie qui avait alors 4 ans .Ce jour là elle était avec sa grand’mere qui habitait dans un immeuble tout proche et la gardait pendant que sa mère faisait des courses ;l’enfant était comme sa mère sur la liste de l’immeuble mais pas la grand’mere qu’ils n’avaient pas trouvée chez elle dans l’immeuble voisin et qu’ils retrouvaient maintenant
Arguant de la non correspondance avec la liste ils sont partis alors qu’.ils auraient pu attendre le retour de sa mère et emmener tout le monde ,y compris la grand mere retrouvée là
Une autre amie m’a raconté que la veille de la rafle sa grand mère avait été prévenue de ne pas être chez elle par une voisine antillaise dont le concubin également antillais était un agent requis le lendemain à l’aube pour ces basses œuvres

D. dit: à

Plus une aération large et fréquente.

D. dit: à

Ce ne sont pas les cours qui poseront problème mais la cantine.

Marie Sasseur dit: à

@@ »Reste que demain pour faire provision de bouquins, à la librairie.

…elles devraient faire partie des commerces de première nécessité (grotesque : un livre ça ne nourrit pas, ça ne soigne pas) »

C’est vrai ducon, on en avait oublié ton populisme grotesque à deux balles, bien confort sur ton rezo.

Tu n’as pas du en voir beaucoup des pancartes qui jalonnent des zones d’activité économique,  » 169 employés, 64 licenciés « . Connard. Va faire ton plein de pâtes et de pecul.

D. dit: à

Vous avez raison, Bérénice, ça va être épouvantable dans les hôpitaux en novembre.
Il faudrait déployer très largement dès hôpitaux de campagne du Service de Santé des Armées dès maintenant. Ça va être apocalyptique. Véritablement. Macron pourrait tomber pour de bon sur un coup comme ça.
Je crains de voir pire que ce qu’on a vu au printemps dans certaines régions d’Italue : les gens entassés agonisant sans soins aux portes des hôpitaux et des émeutes. halloween sera de la rigolade à côté de l’horreur véritable qui se prepare.

Marie Sasseur dit: à

# »à côté de l’horreur véritable qui se prepare. »

Et encore, tu n’envisages pas le pire: Que tu te fasses soigner.

D. dit: à

Vous n’avez pas compris le sens de mon commentaire Sasseur, soit je me suis mal exprimé, soit vous ne percevez pas toutes les subtilités de ma pensée. J’aurais tendance à opter pour le 2), non sauf votre respect puisque vous n’en méritez absolument aucun.
De personne.

Marie Sasseur dit: à

Ducon, ça fait bien bien longtemps que tu te marres tout seul. Sinistre.

Nicolas dit: à

Moi je pense que j’ai compris.
A demain

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