Philip Roth ou la terrible ambiguïté du « je »
Les réseaux sociaux vont-ils instrumentaliser sa biographie pour faire de Philip Roth (1933-2018) le Harvey Weinstein des Lettres américaines ? C’est à craindre et ce serait la pire des méprises. Cela abîmerait inutilement et abusivement le livre de Blake Bailey et son héros. Encore que le pire n’est jamais sûr. Ainsi vient-on d’apprendre que ce livre tant attendu par les lecteurs de Roth vient de voir sa commercialisation « suspendue« par son éditeur même, WW Norton. Pourquoi, grands dieux, alors qu’il vient à peine de paraitre, qu’il connait un succès public et critique mérité (ici et là) ? Parce que près d’un quart de siècle après, quatre anciennes élèves de Blake Bailey (1963) viennent soudainement de se rappeler qu’il aurait eu naguère des « comportements inappropriés » (la litote d’insinuation qui tue désormais) lorsqu’il enseignait à la Lusher Middle School (Nouvelle Orléans) par des allusions à leur sexualité, des blagues salaces, qu’il les aurait ainsi « préparées » à de futures liaisons avec lui lorsqu’elles deviendraient adultes (!) et qu’il les aurait par la suite harcelées et même, dans un cas, violée. Prudent et courageux, c’est à dire cédant à la tyrannie ambiante, son éditeur a donc décidé d’interrompre temporairement la vente de son livre, le temps, on peut le supposer, d’enquêter sur ces accusations. L’auteur incriminé a d’ores et déjà tout rejeté en bloc et en détail par la voix de son avocat; l’école en question a précisé qu’elle n’avait jamais reçu de plaintes de quiconque à l’époque et par la suite; quant à son agent littéraire (The Story Factory), sans l’ombre d’un doute, il vient de le virer. Finalement, contrairement à ce que l’aurait craint, Philip Roth s’en tire mieux que son biographe, pour l’instant.
En l’autorisant à fouiller dans ses archives (correspondance, manuscrits etc) et à interroger ses amis et relations, à condition de les laisser, lui ses ayant-droits, rectifier toute erreur factuelle le cas échéant, l’écrivain lui avait juste dit :
« Je ne veux pas que vous me réhabilitiez. Rendez moi intéressant, c’est tout ce que je vous demande ».
Puis il lui avait suggéré un titre : « La terrible ambiguïté du « je » ». Finalement, ce sera Philip Roth. A biography– ce qui est au fond une autre manière de dire la même chose. Ce pavé de 900 pages, qui parait le 8 avril à New York chez Norton et à Londres chez Jonathan Cape (en France fin 2022 dans une traduction de Josée Kamoun sous la direction éditoriale de Ran Halevi chez Gallimard) s’est voulu à l’image de l’œuvre dans ce que celle-ci peut comporter de provocateur, d’indécent, d’obscène dans l’exposition de la vie privée.
Il suffit d’avoir lu quelques uns de ses romans de Portnoy et son complexe (1969) au Théâtre de Sabbath (1997) parmi ses trente et un livres pour deviner sans même l’avoir jamais rencontré qu’il était aussi invivable que complexe, et que la vie avec lui devait être aussi enrichissante qu’épuisante. Déjà, le simple fait qu’il ait tenu obstinément à s’assurer le contrôle de la biographie qui lui serait un jour inévitablement consacrée donne une idée de sa volonté de tout maitriser de ce qui le concernait- et plus encore à titre posthume. Dans ses dernières années, alors qu’il avait définitivement renoncé à écrire et que sa libido l’avait abandonné, il avait auditionné plusieurs biographes réputés.
Avec ses amies Hermione Lee and Judith Thurman, ce fut bref car elles avaient elles-même décliné sa proposition. Finalement, Ross Miller, professeur d’anglais à l’université du Connecticut et neveu du dramaturge Arthur Miller, s’avéra le plus sérieux ; le chantier avança, leurs liens se resserrèrent à mesure des confidences jusqu’à se rompre lorsque Roth jugea les questions de son biographe vraiment trop intrusives, surtout lorsqu’elles tournaient autour de « toute ces putains de conneries de misogynie » ; de toute façon, Ross Miller lui-même en avait assez de l’interventionnisme de son sujet, instruit par l’expérience lorsqu’il avait assuré l’édition des Œuvres de Roth pour la Library of America et que Roth avait tenu à rédiger lui-même la chronologie commentée tout en la signant du nom de Miller. Leur amitié n’y survécut pas.
C’est alors que Blake Bailey (1963) fut approché en raison de la qualité reconnue de ses trois biographies d’écrivains déjà parues (John Cheever, Richard Yates, Charles Jackson). Dès l’entretien d’embauche, il comprit qu’avec un vivant il en serait autrement qu’avec des morts, surtout si le vivant en question est précédé par sa légende : un sondage le désignait alors comme « le plus grand romancier américain vivant » maintes fois lauré aux Etats-Unis et à l’étranger tout au long du dernier demi-siècle, pour avoir élevé l’obsession de soi au rang d’un des beaux-arts avec un génie, une énergie, une intelligence, une veine comique, une puissance créatrice inégalées ; mais la légende de l’écrivain n’allait pas sans la réputation de l’homme chez lequel le meilleur côtoyait le pire mais rarement l’un sans l’autre : d’un côté généreux, tendre, vulnérable, drôle, attentionné avec ses amis et sa famille, de l’autre cruel, pervers, égoïste, autodestructeur, manipulateur, déloyal, obsédé sexuel, incapable d’aimer sans blesser. Un artiste, quoi. La littérature n’est pas un concours de beauté morale, dit il. Certes… Peu lui importait d’être odieux lorsqu’il avait l’impression que c’était du temps perdu pour l’écriture
« Pourquoi un goy de l’Oklahoma écrirait-il l’histoire de ma vie ? » demanda donc Philip Roth à Blake Bailey lequel lui répondit aussitôt : « J’ai bien raconté celle de Cheever sans être moi-même un bisexuel alcoolique issu d’une famille puritaine. » C’était parti pour sept ans d’immersion dans le rothland ! Dire qu’il y a du cambrioleur en tout biographe évite de reconnaitre qu’il y a aussi du prédateur en lui. Et du psychanalyste, avec un cas comme Roth plus qu’avec tout autre.
Bailey, qui a poussé la sympathie jusqu’à l’empathie, a eu la chance que son héros meure trois ans avant la parution du livre. C’est à peine s’il s’est engagé dans l’examen critique de l’œuvre, ce qui est assez singulier pour une biographie littéraire. Il s’est contenté du minimum syndical : un résumé de l’intrigue et une synthèse de la réception critique. A croire que l’œuvre l’intéresse moins que l’homme. Et là, il excelle tant son enquête est riche, neuve, fourmillante de détails inconnus sur sa lutte avec ses démons, ses conflits intérieurs, les traumatismes nés de ces deux mariages et le sentiment d’avoir été piégé, son hystérie sexuelle, son inclinaison pour les femmes beaucoup plus jeunes que lui… Son ressentiment vis-à-vis de Claire Bloom, sa deuxième épouse, demeurait inentamée malgré le passage du temps. Un passé qui ne passe pas manifesté par une soif de vengeance inextinguible. Dans un document de 295 pages intitulé « Notes pour mon biographe », il réfutait mot à mot les mémoires de celle-ci, publication qui l’avait anéanti ; il fallut toute l’influence de ses amis pour l’empêcher de publier ce texte cruel et implacable.
Il n’y a que les Américains et les Anglais américanisés pour accorder du crédit à l’expression « biographie définitive ». Les autres savent qu’une vie d’écrivain ne l’est jamais, elle est tout le temps en perpétuelle expansion, surtout après la mort, tant qu’on trouvera des témoignages, des lettres et des archives inédites…. Sans attendre 2050, date à laquelle l’accès aux archives Roth sera libre, on sait déjà que les temps ont changé. On ne couche pas avec ses étudiantes, comme il l’a fait. Les femmes, le rapport aux femmes, l’obsession des femmes. Selon son biographe, on a beau sembler s’éloigner du sujet, tout y ramène, tous l’y ramènent. Les confidences, les anecdotes, les témoignages relatives à ses comportements vis-à-vis d’elles (épouses, maitresses, liaisons…) mis en regard du traitement des personnages féminins par le romancier dans son œuvre offre un tableau qui ne passe plus aujourd’hui comme il passait autrefois ; ce qui était controversé, critiqué, dénoncé aujourd’hui ferait hurler.
L’air du temps a changé. Son biographe reconnait « sa stupéfiante insistance » avec elles. N’empêche qu’à son chevet comme à son enterrement, elles n’étaient pas minoritaires si l’on en croit le défilé de ses ex et de ses admiratrices dont plusieurs écrivaines connues (Susan Sontag …). Il y avait interdit toute présence divine et toute prise de parole à l’exception de la lecture d’extraits de ses romans par des amis choisis afin que nulle autre voix que la sienne propre ne l’accompagne dans l’au-delà. Too much ? Disons plutôt Roth jusqu’à la fin- et même un peu plus.
(« Philip Roth » dessin de John Minnion, « Philip Roth chez lui » photo James Nachtwey)
1 512 Réponses pour Philip Roth ou la terrible ambiguïté du « je »
« Berne, très critiquée pour ces faits »
Sur la forme, synecdoque ?
je suis en train de lire un bouquin de Nietzsche « par delà l’art et la manière », tu connais.
maintenant je vais changer mon fusil d’épaule, dire des trucs simples, genre slogan publicitaire, du genre :
Roth est un écrivain à thème, une fois qu’on a pigé le thème ça sert plus à rien de lire le bouquin.
Jazzi, tu peux m’aider sur un truc d’ordre pratique : pour suivre tes conseils j’ai essayé de mettre la tête dans le micro onde mais du coup j’arrive plus à fermer la porte, c’est normal ?
Roth aurait dû faire comme Proust rassembler du matériau et écrire « la Recherche du thème perdu » en vue d’écrire son roman.
@MC
Merci de cette lecture du dénouement d’Iphigénie qui me donne à reflechir de nouveau à la mienne
Une remarque sur les beaux vers de Corneille que vous avez cités; ils laissent penser qu’à l’époque classique le verbe cesser pouvait avoir la valeur transitive de « faire cesser »
Tennesse Williams
—
Renato, savez-vous sur quel support le grand Tennessee écrivait ses idées de nouvelles (moins connues que les pièces, mais géniales) ou de pièces? C’était quand il enchaînait les petits boulots, comme bon nombre d’écrivains US, pas nés une cuiller en or dans la bocca?
Puck
Trouvé cela pour vous
@vedo
d’où est tirée cette leçon d’acceptation d’une chasteté forcée ?si elle vient de Cicéron (de Senectute ) aucune chance que j’aie pu la lire plus tôt dans les extraits de cette oeuvre « ad usum delphini »que j’ai eus en main
C’est bien Nietzsche qui parle de l’homme du Ressentiment, non?
Dans le mille.
Jibé,
A propos des voix, oui, nous en attribuons une, bien particulière à chacun, comme dans un roman. Inconsciemment nous lions une certaine façon de s’exprimer à un grain de voix, à un rythme. Certaines nous sont connues (vidéos, rencontres…), d’autres sont modelées par des rapprochements avec des êtres rencontrés dans la vie, des voix d’acteurs, de politiques. Tout cela est très mystérieux.
Il m’est arrivé, il y a longtemps, de rencontrer dans une réunion informelle deux personnes qui ont dévoilé sous quel pseudo ils intervenaient sur un blog où j’aimais m’exprimer, que j’aimais lire. Ils n’avaient ni la voix ni le physique que je leur prêtais. Brusquement, ils devenaient étrangers… D’autrefois, aucune déception. L’être réel rencontré était en harmonie avec l’image et la voix qu’il laissait transparaître par l’écriture.
et je ne fais que donner mon humble avis, par contre ce qui devrait sidérer les rdliens c’est de lire des commentaires de ce tonneau, mais là personne ne moufte, ce qui en dit long sur votre compte à tous :
—
A chaque fois, le pervers intégral fait le même coup:
D’abord, pour faire le malin il débine un bouquin qu’il n’a pas lu, celui de Claude Lévy en l’occurrence; ensuite, il se prend une mandale en retour, car on n’insulte pas un spécialiste et ami de Saul Bellow (on critique son travail avec des armes critiques); enfin, il vient pleurer dans les jupons de qui veut bien le lire.
Même fonctionnement sado-maso qu’avec Paco275.
Qui débine lâchement doit craindre le retour du boomerang (proverbe Gunggari).
Christiane,
je me doute que telle que je vous imagine, vous n’êtes pas, car de toute façon c’est très vague dans mon esprit. La voix essentiellement, je ne peux pas savoir, mais le rythme je peux être plus près. On n’écrit pas comme on parle mais il y a un phrasé révélateur, j’ai pu souvent m’en rendre compte. Mais tout cela reste très « mystérieux », vous avez raison, ce sont en fait des projections, comme lorsqu’on lit un roman et qu’on est déconcerté de ce qu’un cinéaste peut en faire dans le choix des acteurs ou la mise en scène. Parfois ça colle : par ex, Mort à Venise, livre et film, une évidence.
Ce qui est amusant, c’est cette façon que nous avons tous à y revenir régulièrement, à ce « comment est-il ou elle dans sa dimension physique? », car nous finissons par nous échanger des confidences très révélatrices, voire intimes, juste en passant, ce qui donne à nos relations un statut tout particulier. Inhabituel pour nous qui sommes nés…avant.
Chez moi, rose, ne vous en déplaise, les pucerons colonisent les tomates; tout le monde met des oeillets d’Inde pour contrecarrer l’assaut. Nul manuel de jardinage, une adaptation.
Quant à « natif d’avril », c’était juste un clin d’oeil, pas de quoi en faire une thèse, mais bon, bref. Passons.
« Qui débine lâchement doit craindre le retour du boomerang « (proverbe Gunggari).
je ne sais pas s’il est authentique celui là, mais il est foutument adapté!
Le pb de cette rhétorique du parti de la FI, (avec laquelle j’aurai été en accord toute ma vie professionnelle et privée) ?… elle est devenue totalement inaudible aujourd’hui, de sorte que la censure espérée du CC sur maints articles de la loi définitivement votée le 14 avril ne sera évidemment pas au rendez-vous… La vraie question, pour les gens attachés aux valeurs libertaires vécues comme opposées aux valeurs sécuritaires, est de bien comprendre pourquoi, en eux-mêmes, ils se sont repliés et tus sur cette partition en eux, au point d’avoir fini par accepter la mise ne place d’une logique sécuritaire autoritaire globale comme d’un moindre mal, une sorte de gêne nécessaire et temporaire à la démocratie des libertés, laquelle n’aurait rien à voir avec les thèses populistes de l’extrême droit. J’estime pour ma part que, de ce
https://lafranceinsoumise.fr/2021/04/20/la-proposition-de-loi-pour-une-securite-globale-preservant-les-libertes-appelle-la-censure-du-conseil-constitutionnel/
@ ibe, intéressants, vos essais d’explications… Je ne parle pas des tomates (encore que) mais de votre perception projective d’une voix à partir d’une écriture avec ses récurrences… Je fus ténor dans une chorale d’amateurs éclairés dans ma trentaine, mais aujourd’hui, oui, à la soixantaine, j’ai en effet une voix de basse plutôt enrouée… Je n’arrive plus à pousser ma voix de fausset comme naguère pour accompagner les scholl ou autres jarousski, enfin « mes » contre-ténors de prédilec. dont on a enfin dépassé le folklore de leur prétendue nécessaire castration.
Oui, nous sommes des natifs du printemps, et c’est une explication de quelque chose, le fait que nous sommes communément sensibles au chant des oiseaux, et j’en suis bien sûr, à la musique d’Olivier Messiaen… Allez, Jibé et christiane, ne me dites pas que pas vous, hein !?…
Je vous souhaite une bin belle journée, ainsi qu’à Emma et sa fille, celle qui lui est attachée et si combattive. A ++
(NB / Aujourd’hui, parait que c’est « journée mondiale de lecture »… Vais enfin pouvoir faire autre chose pour une fois que n’est pas coutume par rapport au reste des 364 – Me mettre à peindre, Ch., à rechanter, à marcher, à écouter le murmure du vent du sud dans les ramures des cytises, du bouleau, du prunus, des sapins, des pommiers, cerisiers et cognassiers, -oui j’ai tout ça, explosé de couleurs vives-, une bonne idée, non ? qu’en pensez-vous ?)
désolé, chers erdéliens, mais mon clavier commence à avoir des ratés… Ne croyez pas qu’il vous en veuille… mais voilà, il vieillit lui aussi, malgré la joie du mois d’avril.
(cf. HiFi-Génie ?…, un débat un brin obscur pour moi, mais certainement très profond… Merci DHH et MC de nous maintenir le niveau de la chaine à très bonne hauteur de plafond).
UN article ce matin dans le New Yorker
‘
Blake Bailey crossing his arms
Cultural Comment
Blake Bailey, Philip Roth, and the Biography That Backfired
The author of one of the year’s biggest books has been accused of sexual assault. Strangely, it was precisely his subject that exposed him to scrutiny.
mais rien de particulier à signaler
bonne journée
de me mettre à peindre
Oh merci!
les pouces opposables :
Une équipe internationale de scientifiques a récemment annoncé la découverte d’une nouvelle espèce de ptérosaure pourvue de pouces opposables. Inédite chez ces créatures, cette structure leur aurait conféré d’importants avantages.
LE PREMIER ENREGISTREMENT D’UN VÉRITABLE POUCE OPPOSABLE
S’il est communément admis que les pouces opposables représentent une caractéristique clé nous distinguant de la plupart des autres espèces, des chercheurs ont récemment procédé à l’analyse fossile d’un ancien reptile volant de l’ère jurassique, ayant révélé que la petite créature présentait également une telle particularité. Selon l’équipe, il s’agirait d’une adaptation à un mode de vie arboricole, qui aurait permis à cette espèce de ptérosaure, surnommée « Monkeydactyl », d’occuper une niche écologique distincte et d’y prospérer, il y a 160 millions d’années.
https://dailygeekshow.com/dinosaure-pouce-opposable/
@ Oh merci!
Merci… de la fermer ?… Pas de quoi, hein !… La fermerai jamais, racontpataptitvi…
35 ans de Tchernobyl… mais qui se souvient encore de ce qu’il fabriquait ce jour là ?… des erdéliens n’étaient même pas encore nés, qu’on disait à leurs parents de point s’inquiéter, que le nuage s’arrêterait à nos frontières… A cette époque, nos politiques savaient nous rassurer, hein…, et le sida, c’était qu’une histoire de pédales droguées improductives et stériles sur le plan génétique, donc pourquoi s’en faire ?…
https://theconversation.com/three-mile-island-tchernobyl-fukushima-le-role-des-accidents-dans-la-gouvernance-nucleaire-159375?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201928818872&utm_content=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201928818872+CID_f46f55391d8bca4d220734711b105540&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=mettre%20en%20lumire%20le%20travail%20de%20normalisation
Cela dit, on en a vécu, des vertes et des pas mûres… Hélas, à force, on est devenus moins combattifs contre la persistance de la connerie humaine. On a fini par s’y résoudre, peu ou prou, après tant de siècles… sancho a remplacé quijote… Comme disait le bon Jerphagnon, pourquoi en faire le vecteur d’une histoire propre à SMS, hein ?
Ne pas confondre le poil de martre avec la moelle de pâtre.
Proverbe (grec) en I Frigelli. 😉 En eau libre.
( Iphigénie en Aulide pour les francophones.)
Revenons à monsieur Lapin Ture, Brinqueballe!
Heureux dans son jardin.
Lapin Ture de Frigelli?
Tu parles!
https://www.youtube.com/watch?v=xn_GRwXdsp8
mon clavier commence à avoir des ratés…
–
… si c’était que le clavier…
bloom, je me souviens avoir entendu Derrida dire qu’il était un homme de ressentiment;
juste pour dire que philomag rappelle que Macron s’était approprié le mot déconstruction dont est donnée une « analyse » mais où ne figure pas la définition de « la déconstruction » que je préfère approuvée par Derrida lui-même (« plus d’une langue ») qui est dans le livre avec C.Malabou sur les voyages -sauf erreur de ma mémoire)
Air du temps
La déconstruction : attention, zone de chantier
https://www.philomag.com/articles/la-deconstruction-attention-zone-de-chantier
ce livre avec MALABOU est JACQUES DERRIDA. – La contre-allée
Catherine Malabou, Jacques Derrida
D., p.s. à propos de Klee
— en désordre —
Selon l’ancien maire de Berne, le centre dédié à Klee représente « une occasion unique de faire un beau geste envers Paul Klee et sa famille ».
Deux jours avant la mort de Lily Klee, le 20 septembre 1946, afin d’éviter une vente totale des œuvres de Paul Klee, les amis et collectionneurs bernois Hans Meyer-Benteli, Hermann Rupf, Rolf Bürgi et Werner Allenbach ont acheté l’intégralité du patrimoine artistique et ont transféré la propriété de la collection à une société dédiée à l’artiste., La fondation Paul Klee fut créée l’année suivante et la collection fut exposée au Kunstmuseum de Berne.
En 1948, Félix s’installe également avec sa famille à Berne et il s’engage à faire valoir ses droits d’héritier unique sur la succession de son père. Commença une bataille juridique de quatre années entre lui et la société Klee, qui se termina en 1952 par un règlement à l’amiable. Les bien ont été divisés, mais les deux collections sont restées à Berne.
Enfin, à l’initiative des héritiers de Felix Klee, de la fondation Paul Klee et des autorités bernoises, les deux collections ont été réunies et exposées dans le nouveau centre Paul Klee créé par Renzo Piano :
Et alii
Malabou ?
Malabou, bout d’ficelle, selle de ch’val, ch’val de course, course à pieds (Marie Jo Pérec).
Bisous (pas dormi, frôlé l’infarctus hier aprem).
rose,veillez sur vous (avec l’aide d’un vrai médecin)vous savez qu’on dit que l’infarctus est mal diagnostiqué chez les femmes
cen’est pas une fixette féministe:
Une récente étude montre que les femmes mettent une trentaine de minutes de plus à appeler les secours quand elles font un accident cardio-vasculaire. La raison? Une méconnaissance des premiers symptômes.
Les femmes écoutent-elles suffisamment leur cœur? Non, à en croire une récente étude qui montre qu’elles mettent en moyenne 37 minutes de plus que les hommes à appeler les secours quand elles font un infarctus. Un retard problématique quand on sait que les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de décès des femmes en France. En Europe, 2,1 millions de femmes en meurent chaque année, selon le Réseau européen de cardiologie.
Cette étude suisse, publiée dans l’European Heart Journal: Acute Cardiovascular Care , a analysé les données de plus de 4000 patients (dont près d’un quart de femmes) admis pour un infarctus du myocarde à l’hôpital Triemli à Zurich (Suisse), entre les années 2000 et 2016. Selon l’étude, ce manque de réactivité retarde la prise en charge: les femmes attendent 215 minutes contre 192 minutes pour les hommes. «Lors d’un infarctus il faut revasculariser le cœur dans les trois heures, chaque minute compte», rappelle le Dr Claire Mounier-Vehier, présidente de la Fédération française de cardiologie et chef du service de médecine vasculaire et hypertension artérielle au CHRU de Lille.
» LIRE AUSSI – Les maladies cardiaques des femmes sous-estimées
et alii, il me semble avoir lu quelque part que les symptômes de l’infarctus chez les femmes étaient moins aigus, moins caractéristiques et partant, moins reconnaissables, par la victime…
sida?
lorsque mon amie m’a parlé de sa thyroïde, elle est revenue sur Tchernobyl avec des enquêtes plus récentes que:
Thyroïde et Tchernobyl
POSITION DU GROUPE DE RECHERCHE SUR LA THYROIDE
Face aux interrogations, aux inquiétudes et aux polémiques qui se développent à propos de l’augmentation de la fréquence des maladies de la thyroïde en France, et des relations possibles de cet état de fait avec l’accident de Tchernobyl, le Groupe de Recherche sur la Thyroïde, filiale de la Société Française d’Endocrinologie, précise la position des thyroïdologues face à cette situation.
parce qu’elle vit et travaille en milieu médical
oui, closer, renseignez-vous !
femmes cardiologie :
pour vous orienter ,un commencement :
https://sante.lefigaro.fr/article/infarctus-des-symptomes-plus-difficiles-a-identifier-chez-les-femmes/
Je sais bien que l’ explication Racine égale Port- Royal ( pas précisément des cures ´ des Messieurs) peut sembler bien demodee, mais Goldmann a pu écrire un Racine et le Dieu cache. Et plus profondément toute l’ époque est ravagée par la polémique sur la Grace entre Arnauld, Pascal, et les Jésuites. Il me semble que quelque chose comme ca anime aussi ce dénouement. Ne serait-ce qu’un Augustinisme selon lequel il faut adorer la Volonté de Dieu, qu’elle se manifeste dans la Possédée qui ne guérit pas malgre les exorcismes comme Elisabeth de Ranfaing en Lorraine, ou dans la grâce de vivre qui a pour corollaire celle de mourir. Plus profondément un homme du Dix-septième siècle ne peut éviter cette image d’un Dieu Roi aux desseins cachés. Deja Corneille dans Œdipe ( 1660) place un providentialisme tres Augustinien: « Le Ciel assez souvent par de secrètes suites… » Je pense qu’il en est de meme ici pour Racine . Ce grand retour au providentiel commence à baisser au profit de la querelle du tacitisme avec Othon et Britannicus qui tous deux pointent l’envers du décor, mais tous deux n’ont pas disparu et coexistent d’une certaine manière dans Iphigenie . Ce n’ est pas monothéiser la pièce: un passage que j’ai cité parle des Dieux, et il n’est pas le seul.c’est lire avec les lunettes de son temps. Voilà ce que peut dire quelqu’un qu’on enferme dans les curés bretons’ qui est sensé ne pas lire les écrivains dont il parle,et precher Dieu sait pourquoi la scientologie à ses heures perdues, mais à qui parfois on consent à adresser bien rarement une question pertinente! MC
@ si c’était que le clavier…
D., je me félicite que vous ne m’aimiez pas, vu que vous êtes bien le seul sur cette chaîne m’envoyer des signes explicitement négatifs, malgré tous mes efforts de fraternisation générale, parfois incompris…
_ j’agasse la populasse des ajh’asses de Grasse, à la ramasse, je t’embarrasse avec ma chiasse…_ (Je vous attends sur le pré pour une superbe joute d’allitérations)
…
Vous avez bien compris que cette logorrhée matinale récurrente, au delà de son contenu souvent insignifiant m’est utile pour démarrer ma journée, débarrassé des miasmes de la société, pour mieux repartir en lecture et en écriture égoïstes, en pensées et en actions… Voilà pourquoi ce blog m’est devenu si utile tous les matin, c’est mon journal en temps réel qui a juste changé de statut par rapport à celui du passé, sans réactions, et croulant sous la poussière de papier. Icite, c’est beaucoup + rigolo… Pas vraiment de l’addiction, justin brin comme ma rampe de lancement matinale… Là, tu me comprends mieux maintenant, Philippe ?…
Bàv (24.4.21_11.33)
Merci Courtaud, croyez en ma très profonde gratitude, qui reste rare, mais intérêt général oblige.
@ à qui parfois on consent à adresser bien rarement une question pertinente!
Heureusement, MC? que vous avez DHH pour rester à votre hauteur… Pour ma part, je me garderais bien de la vouloir guérir…, t surtout de vous poser la moindre question « censée » (sic), vu ma profonde méconnaissance au sujet de la querelle du tacitisme que l’on verrait déjà se profiler dans Othon et Britannicuste. Personnellement, j’aurais des doutes, mais ne saurais les justifier de manière à vous convaincre de ne pas faire fausse route sur les chemins de basse bretagne. Je préfère me taire, j’en ai déjà un brin mal au crâne.
Bàv Marc, je crois que oui, vous tenez le bon bout pour nous convaincre, CT et SMS notamment, de la modestie de votre valeur intellectuelle intrinsèque.
C’est exact, Closer. Il y a cinq ans, j’ai vécu cela hésitante… Le SAMU m’a dit que j’avais eu une bonne idée de les appeler. Quelques heures plus tard, je n’aurais peut-être pas pu le faire…
Tout s’est bien terminé. J’oublie les deux stents que l’on m’a posés. Habiter Paris ou une autre grande ville a bien des avantages en matière de secours d’urgence.
À Cochin, huit jours à converser avec tous les étudiants qui apprennent autant qu’ils soignent mais j’étais heureuse de regagner mon appart.
JJJ « les scholl ou autres jarousski, enfin « mes » contre-ténors de prédilec. »
moi itou! les stabat chantés par ces deux là!
« communément sensibles au chant des oiseaux, et j’en suis bien sûr, à la musique d’Olivier Messiaen… Allez, Jibé et christiane, ne me dites pas que pas vous, hein !?… »
ben si, en effet…
C’est toujours un plaisir de vs lire
Rose,
Que voulezy dire par « j’ai frôlé l’infarctus » ?
Qu’avez vous ressenti ? Avez-vous consulté un médecin ? N’était-ce ce pas une crise d’angoisse ? Vous auriez toutes raisons d’en avoir. Épargnez-vous.
Que voulez-vous dire
JJJ,
Qu’elle est la question ? « natifs du printemps, et c’est une explication de quelque chose, le fait que nous sommes communément sensibles au chant des oiseaux, et j’en suis bien sûr, à la musique d’Olivier Messiaen… Allez, Jibé et christiane, ne me dites pas que pas vous, hein !?… »
Pour le mois de naissance ? Oui, mars.
Christiane
Oui. Je crois que c’était une crise d’angoisse mais qui se porte sur le coeur.
J’ai pensé mourir sur place.
J’ai demandé à ma mère si je pouvais écrire l’épisode, elle m’a dit oui, mais pas le courage ad libitum.
Je suis très affectée par ce que subit ma mère. Je le porte de plein fouet.
Pas sûre d’arriver jusqu’à l’âge auquel je me suis programmée en subissant des secouements pareils.
À compter du 1er mai, je me distancie.
Le médecin, je l’attends pour la vaccination. Lundi je retente le rendez-vous.
Êtes-vous vaccinée Christiane ?
Oh Mala boude et c’est tant mieux!
Nous reste Malaparte.
Oui, Rose, je suis vaccinée. Mais revenons à vous. Cette situation avec l’ehpad vous torture. Et je ne comprends pas que les instances judiciaires dont votre avocat, la mairie du lieu, la presse.. ne puissent faire évoluer cette situation d’enfermement décidé par un tiers (sauf s’il la loi pour lui).
Votre médecin pourra faire le point en ce qui vous concerne. Écoutez le.
L’Unesco n’avait pas tort de fixer un nombre minimum de pages à ce qu’on appelle un livre – 49,
Bloom dit:
—
A chaque fois, le pervers intégral fait le même coup:
D’abord, pour faire le malin il débine un bouquin qu’il n’a pas lu, celui de Claude Lévy en l’occurrence; ensuite, il se prend une mandale en retour, car on n’insulte pas un spécialiste et ami de Saul Bellow (on critique son travail avec des armes critiques); enfin, il vient pleurer dans les jupons de qui veut bien le lire.
»
dommage vous avez oublié en cours de route le coup du fasciste.
autre déception l’absence de majuscules : « pervers intégral » c’est pas terrible.
si vous voulez vraiment reprendre le flambeau de pedro il faut écrire : le « Gros Pervers Intégral ».
« suffit de gratter la mince couche de culture pour que, cacher derrière l’humaniste, apparaisse l’animal » (proverbe freudien)
caché
@ Ch / Pour le mois de naissance ? Oui, mars.
Oui, c ce que je voulais dire, vous êtes également née au printemps, dans une transition poissons-bélier, voilà pourquoi vous aimez tant le chant des oiseaux, et donc, forcément aussi la musique de Messiaen… Je l’ai senti depuis longtemps à votre voix mélodieuse, cette implicite philosophie panthéiste et sensualiste de votre approche, parfois un peu verte, au vivant. Bàv,
Un peu verte oui, normal, les bourgeons font des tentatives infructueuses. Un grand coup de gel et hop ils ferment l’écoutille !
Mais parfois, un rayon de soleil, un chant d’oiseau et hop, ils recommencent à y croire au printemps !
fausse route?
On parle de « fausse route » alimentaire lorsqu’un aliment ingéré passe dans les voies aériennes au lieu des voies digestives.
En effet l’aliment en question passe alors au niveau du larynx, de la trachée ou des bronches, plutôt qu’au niveau de l’œsophage et de l’estomac provoquant ainsi une toux brutale et une difficulté à respirer.
Dans la vie courante, face à cette difficulté à avaler, on dira vulgairement qu’on a « avalé de travers » ou « que c’est passé par le mauvais trou
mais elle peut également survenir chez les patients ayant eu un AVC par exemple et même chez l’adulte bien portant ayant une mauvaise posture par exemple. ».
et alii, merci pour ce rappel précis et intéressant de ce que l’on appelle « avaler de travers ».
effectivement il n’est pas rare que, s’apercevant trop tard et subitement qu’il a fait fausse route, un individu avale de travers cette nouvelle.
# »Son ressentiment vis-à-vis de Claire Bloom, sa deuxième épouse, demeurait inentamée malgré le passage du temps. Un passé qui ne passe pas manifesté par une soif de vengeance inextinguible. »
Je connais peu d’écrivains aussi peu animés par » une soif de vengeance » vis a vis des femmes, eussent-elles été ses épouses légitimes que Ph. Roth.
Plutôt une féroce lucidité, dont il ne n’exclut pas, en responsabilité d’ailleurs.
Le Bailey aura encore pris ses désirs de prédateur pour des réalités et Passou qui emboîte le pas…
Bref, il a été ici mentionné Nietzsche ( pas touche !) comme l’homme du ressentiment.
Une grosse connerie.
Ce matin, j’ai repensé au cheval de Turin. ( l’Italie me manque tellement que tout est prétexte à y repenser, et ce n’est pas cette photo d’une squadra azzura sur la neige, qui va calmer cette absence)
Donc, ce matin, une femme assez âgée pleurait à la caisse, en déballant ses effets sur le tapis roulant. Pas fait gaffe.
Jusqu’a ce que la caissière, plus aware, lui demande ce qui arrive.
La dame assez agee explique qu’elle venait de se faire insulter, sans qu’elle ait compris pourquoi.
Je vais vous dire, ( hors état d’urgence, ce qui somme toute reste exceptionnel, et hors le cas de vieilles connes perverses) ,ça calme.
@Oh Mala boude et c’est tant mieux!
Un jour, un mot.
Mal de ventre
Wesh, ça vient de vieux loin.
Bref, il a été ici mentionné Nietzsche ( pas touche !) comme l’homme du ressentiment.
Une grosse connerie.
»
ça dépend comme ça été formulé, si c’est pour dire que Nietzsche a voulu montré que le christianisme s’est bâti sur le ressentiment et un désir de vengeance des plus faibles vis à vis des forts alors c’est vrai. D’ailleurs Nietzsche de Paul qu’il est celui qui a instillé ce ressentiment à grande échelle en l’universalisant, la preuve que lui avait ses épitres contrairement à certains ici dont je tairai le nom.
Le ressentiment : une maladie contemporaine ?
https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/depasser-le-ressentiment-pour-sauver-la-democratie-avec-cynthia-fleury
Mais il existe de bonnes raisons d’être en colère, on peut se sentir traité de manière injuste, et développer du ressentiment en se disant victime de manière objective. Ce ressentiment peut alors donner lieu à une politique adéquate. « On peut tout à fait reconnaître objectivement des injustices et construire une action politique, mais en même temps, on doit toujours par devant, pour protéger son sujet et protéger les sociétés d’une traduction politique du ressentiment, précisément, ne pas se socialiser comme victime. Ce sont deux choses différentes ».
Dans son livre, Cynthia Fleury se penche sur le cas de Frantz Fanon, qui voulait « restaurer un orgueil blessé » et « soigner le colonisé ». Il disait « je ne suis pas esclave de l’esclavage qui a déshumanisé mes pairs », c’est-à-dire qu’il n’y a pas de fatalité et qu’on pourrait donc imaginer guérir du ressentiment. Frantz Fanon a effectué ce travail de déconstruction du ressentiment.
https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-26-septembre-2020
L’une, Cynthia Fleury, analyse le ressentiment, « arme des faibles ». L’autre, Pascal Bruckner, s’insurge contre le retournement qui fait des hommes occidentaux, blancs, les « boucs émissaires » de toutes les luttes d’émancipation. Autour de ce grand thème nietzschéen, les deux livres se croisent. Les deux auteurs ont eu la générosité de se lire mutuellement. Ils ne s’accordent pas, mais sortir du ressentiment, sans doute, commence par des regards réciproques.
Cynthia Fleury lue par Pascal Bruckner
Ci-gît l’amer. Guérir du ressentiment / Cynthia Fleury / Blanche / Gallimard / 336 p. / 21 €
https://www.philomag.com/articles/victimes-ou-coupables
Le ressentiment : une maladie contemporaine ?
»
Nietzsche donne la réponse : si comme il le dit le christianisme s’est construit sur le ressentiment on peut déduire 2 trucs :
– le ressentiment ça existe depuis longtemps,
– qu’est-ce qu’on en fait dans des sociétés post chrétiennes ?
Le commissaire Moulin is dead.
le fait d’avoir un Dieu qui pardonne les fautes à un type qui les confesse c’est déjà une aberration au regard du monde, de l’univers : en dehors du chrétien il n’existe rien ni personne qui soit pardonné, je veux dire ça viendrait à l’idée de personne de pardonner un soleil d’avoir bouffer toutes planètes alentour, ou à un lion d’avoir bouffé une gazelle qui va laisser une flopée d’orphelins.
Pour le dire simplement JJJ, et citer je ne sais plus quel contemporain de Corneille : « Avant, il nous montrait la gloire, maintenant, il nous en montre les ressorts.Le Tacitisme, c’est à la fois la cuisine et le poker menteur que se livrent les monstres pour garder ou obtenir le pouvoir. Sertorius est le dernier don Quichotte héroïque cornélien,ça ne lui porte pas bonheur. Othon est de la même farine , et bien sûr à peu près tout Racine avec ce mélange complexe de passion, de fatum, de Dieu et de pouvoir. Steiner dans la mort de la Tragédie a raison de voir dans la Mort de Pompée et le Conseiller Photin le commencement de la fin de cette morale héroïque dont Cinna est le point transcendant. Il faudrait ajouter Heraclius et Rodogune contemporains d’une perte de confiance durable de la Monarchie. Pertharite essaie de raccommoder collegialement un usurpateur aux grandes qualités et un Roi qui détrône n’en garde pas moins « son caractère » comprendre son côté oint de Dieu qui n’ est pas négociable. L’échec de la pièce,la centralisation grandissante du théâtre et du pouvoir faciliteront aussi cette irruption d’un tacitisme théâtral dans la mesure où on joue pour le Roi et après pour Paris..,
Guillemets après ressorts. Othon a été filmé par Straub. C’est une piece que j’aime beaucoup.
TUER AU NOM DE DIEU
Depuis des millénaires, des gens ont tué « au nom de Dieu ». Scandaleusement, éhontément, immondement, Tous nous donnent , devraient nous donner envie, de vomir. Ne serait-ce qu’en France, au XVIe s. , uns foule de protestants ont tué des catholiques au nom de Dieu. Et une foule de protestants ont tué des catholiques au nom de Dieu. Parlait-on de «terrorisme » ? Parlait-on « d’attentat » ?
Chez nous, ces temps-ci, quand un homme sort un couteau et tue, en louant Dieu (dans une autre langue que le français), une personne avec ce couteau, une personne qu’il ne connaît pas ou qu’il croit faire partie d’un ensemble qu’il croit détester, presque tous les commentateurs (journalistes, politiques…) ne craignent pas de parler de «d’attentat » ou de « terrorisme ». Il s’agit d’un crime inspiré par une (sotte) croyance religieuse. Crime scandaleux, honteux, immonde comme les millions de crimes « religieux » (avec guillemets) antérieurs.
Charoulet avez-vous lu cette tribune , le push de generaux? On se croirait revenu au temps de l’oas.
Le putsch
Deux génies à Port-Royal
Pourquoi donc Racine ? À l’époque de cette «méditation» sur le Traité du vide, Pascal, âgé de 28 ans, était tombé malade et menacé de paralysie. Installé à Paris après la mort de son père, il menait ce qu’on appelle une vie mondaine. Cela ne dura pas. Sa sœur, Jacqueline Marie (1625-1661), était entrée au couvent de Port-Royal et contribua à le rapprocher des Jansénistes, dont il prit la défense contre la Sorbonne, ce qui conduira à la rédaction des Provinciales [ou Lettres écrites par Louis de Montalte à un provincial de ses amis et aux RR.PP. Jésuites sur la morale et la politique de ces pères] (P. s.n. 1656-1657, in-4°), qui furent publiées clandestinement en 1656. Un exemplaire de cette édition originale, dans une reliure janséniste en veau moucheté, a été vendu 4 500 €, à Drouot, le 7 juin 2018 par Jean-Jacques Mathias, assisté de Christian Galantaris. Quant à Jean Racine, il avait suivi ses humanités à Port-Royal auprès de sa grand-mère. Après les étourdissements de la cour, il rejoignit les Jansénistes et demanda à y être inhumé, comme Pascal. Les cendres des deux génies ont été transférées en 1711 à l’église Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.
https://www.gazette-drouot.com/article/pascal-et-racine-en-equilibre/12038
Pour le dire simplement JJJ, et citer je ne sais plus quel contemporain de Corneille : « Avant, il nous montrait la gloire, maintenant, il nous en montre les ressorts »
Je suis toujours traversé par une série de sentiments contradictoires a vu de vos réactions à mon égard, MC. – 1/ d’abord, je suis écrasé par le mesure de l’immensité de mes ignorances ; ensuite, surpris par votre bienveillance pédagogique à l’égard de cette ignorance puisque vous semblez vouloir la combler « en toute simplicité », en dépit de mon persifalge, or vou pourriez légitimement en rajouter dans l’acidité ou ne pas répliquer. Or ce n’est pas votre attitude… Enfin, en relisant votre réponse plus calmement, je reste pantois de ce que vous puissiez citer de mémoire un contemporain de Corneille dont vous auriez oublié le nom… Mais là, hop, je ne vous suis plus… « Voyons MC, comment peut-on citer un auteur de mémoire entre guillemets comme d’un verbatim, sans vouloir donner le nom de l’auteur, ni la référence exacte… comme si vous ne vouliez point m’écraser d’un poids supplémentaire… Ce faisant, pour ne pas me perdre la face, je n’ai plus qu’à vous renvoyer à une légère faillite de votre habituelle déontologie…
A dire vrai, tout cela n’a pas grande importance, je ne vais pas recycler tout cela dans un cours… Mais ce qui m’embête, c’est pour DHH : va-t-elle y retrouver ses petits dans tout ce Tacitisme ?… Pour ma part, malgré votre clarification, j’en suis encore plus obscurci, n’ai toujours pas compris si cela avait ou non à voir avec l’historien latin qui aurait entrepris d’apprendre à jouer au poker menteur à Corneille ? (re légère ironie)…
Je m’égare un brin, mais pas tant que ça finalement… Quid ?
NB/ Je viens enfin d’achever l’Henry Brulard et pris moultes notes au soleil… Cela m’a bien enthousiasmé, j’ai surtout appris quelque chose que je portais en moi d’analogue à Stendhal… Cela porte le nom de « syndrome de Brulard »… Je ne vous explique pas ce qui n’est sans doute qu’un lieu commun pour vous, mais pour moi une nouveauté et peut-être pour quelque erdélien demeuré : « trouble de la mémoire qui substitue au souvenir lui-même des images vues ou informations perçues ultérieurement » (Dominique Viart). Paraitrait que Claude Simon en aurait décortiqué le procédé dans la Route des Flandres, mais là encore, je ne vous apprendrai rien.
Comment pourrais-je d’ailleurs prétendre à quiconque d’apprendre qq chose de nouveau chez nos grands littéraires de cette chaine, pauvre de moi… Il y a ces phrases terribles que j’aurais tellement pu écrire à la place de Brulard : « le trouble extrême chez moi détruit la mémoire »… (…) ou celle-ci : « un des malheurs de mon caractère est d’oublier le succès et de me rappeler profondément de mes sottises »… Du coup, je me sens moins seul… Hein,
Pardon MC, je me suis momentanément égaré. Merci quand même pour votre patience face à mon impatience et au soin de vos réponses brillant généralement par leur politesse jurant sur la relative trivialité ambiante.
Bàv, et très cordialement, J J-J.
C’EST QUAND MËME VRAI QU4ON N’A PAS CITE LE TITRE Peau noire, masques blancs ?de F.Fanon! que rappelle C.Fleury
c’est quand même bizarre:si je vous cite les institutions ,praticiens, auteurs experts professionnels (comme C.FLEURYqui créa la chaire de l’hôtel DIEU
https://www.aphp.fr/connaitre-lap-hp/recherche-innovation/nos-chaires-de-recherche/philosophie-lhopital-la-chaire°)
vous ne « le » croyez pas ; il faut que ce soit certifié par un « ego erdélien » comme Christiane ou JJJ qui se dit omnithérapeute-polyglotte ;
et vous ne le croyez pas,m’accusez de ne pas partager ;aussi parce que je n’appartiens pas au ministère de la brosse à reluire MDLBAR AVEC BAV ;
désolated;
bonne fin de journée
Finalement, relire :
https://pbs.twimg.com/media/EzvjUxfWQAQwY6M?format=jpg&name=medium
le lien ne marchait pas:
La philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury inaugure une chaire de philosophie à l’Hôtel-Dieu (Paris), accessible à tous les publics, afin de faire de l’hôpital “un lieu ouvert, de circulation et d’échange des savoirs”.
« Réinventer la relation au soin, à la maladie, à la vie » : c’est avec ce crédo que la philosophe Cynthia Fleury inaugure, ce mardi à 18 heures à l’Hôtel-Dieu (Paris), la première chaire de philosophie au monde créée par l’hôpital. Elle tâchera, comme il est écrit dans un mot d’introduction, de faire du soin « une dimension constitutive du sujet dans la Cité », convaincue qu’en « intégrant l’hôpital, la philosophie rappelle la nécessité de penser le soin de façon holistique, et que le premier dispositif hospitalier – avant toute technicité – est la qualité intersubjective et interrelationnelle qui se tisse entre les différentes personnes qui traversent son espace/temps si particulier. »
https://www.philomag.com/articles/une-chaire-de-philosophie-inauguree-dans-un-hopital-parisien
Chère DHH, oui la citation vient de « De Senectute ». Il me semble qu’il s’agit de bien mieux qu’une acceptation d’une chastetée forcée. J’aurai passé beaucoup de temps avec Cicéron (surtout avec ses lettres).
« et citer je ne sais plus quel contemporain de Corneille : «(…)c’est à la fois la cuisine et le poker menteur que se livrent les monstres pour garder ou obtenir le pouvoir (… »
un contemporain de Corneille qui dit que les monstres se livrent à un poker menteur pour obtenir et conserver le pouvoir ? comme ça à vue de nez j’aurais dit Stanley Kubrick ?
Cynthia Fleury inaugure une chaire de philosophie à l’Hôtel-Dieu (Paris), accessible à tous les publics, afin de faire de l’hôpital “un lieu ouvert, de circulation et d’échange des savoirs”.
»
pourquoi pas après tout si elle trouve une astuce philosophique pour augmenter le salaire des infirmières ? et réussit à troquer la circulation des savoirs cotre celle des infections nosocomiales.
Rose a peut-être fait un malaise vagal. Ce n’est pas grave mais très impressionnant. Il faudra que son médecin confirme mon hypothèse.
Closer,
Un malaise vagal ne provoque pas de douleur, juste un évanouissement bref et cotonneux, parfois accompagné de vomissements si c’est apresy un repas (situation la plus frequente).
3J, vous pourriez résumer en deux ou trois phrases courtes et claires votre texte adressé à MC ci-dessus?
Merci.
Et alii,
« vous ne « le » croyez pas ; il faut que ce soit certifié par un « ego erdélien » comme Christiane ou JJJ qui se dit omnithérapeute-polyglotte « ;
Outrecuidant personnage. Si parler de ce qu’on a vécu est faire preuve d’ego, je désespère de dialoguer un jour avec vous.
puck:elle n’est pas seule :
voyez vous même:
https://www.aphp.fr/connaitre-lap-hp/recherche-innovation/nos-chaires-de-recherche/philosophie-lhopital-la-chaire
christiane, sur ce blog, raconte pas ta vie n’est pas un nom propre;à la différence de TYNDALE dont( j’ai rappelé le nom ;quant à l’intimité, je suppose que CLOPINE N’A PLUS BESOIN DE VOS SERVICES ;mais pourquoi diable voulez vous dialoguer avec moi?
EH BIEN Ce n’est pas réciproque! allez au diable comme vous me l’avez conseillé parce que je ne sais pas dire-écrire- « garce » comme vous connasse » et toute l’anthologie erdélienne; Daï, Daï ;
zut, je trouve une translittération en « day » , pourtant la prononciation n’est pas celle du mot anglais;
vends guitare Fender Stratocaster de 1967 ayant appartenu à Paul Personne – prix : 12 mille euros à débattre.
oupss désolé je me suis planté de forum.
et alii dit: puck:elle n’est pas seule
»
non je sais bien hélas.
je dis hélas parce que dans le même temps ils ne prennent pas de médecins généralistes à la Sorbonne en classe de philo, alors que ce serait probablement bien plus utile à la société.
notre temps:
Les connaisseurs du monde de l’art repéreront le travail réel de Delvoye dans l’exposition du musée où Sam est invité à s’asseoir pendant des heures dans le film. L’artiste fait même un camée, jouant le rôle de l’agent d’assurance qui vend l’assurance du collectionneur sur l’œuvre. (Être une œuvre d’art vivante s’accompagne de problèmes de conservation inattendus, il s’avère que l’acné est de retour pour être précis.)
Sam rencontre l’analogue à l’écran de Delvoy lorsqu’il est expulsé d’une galerie ouverte par le marchand d’art Soraya (Monica Bellucci) pour avoir mangé trop de vin et de fromage (qui n’y est pas allé?) Et est rapidement tenté par l’offre de l’artiste – non vendre son âme, mais son dos.
«Nous vivons à une époque très sombre où si vous êtes syrien, afghan, palestinien, etc., vous êtes persona non grata», dit le personnage de Jeffrey dans une interview après le dévoilement de l’œuvre. «Je viens de faire de Sam une marchandise, une toile, pour qu’il puisse désormais voyager à travers le monde. Parce qu’à l’époque où nous vivons, la circulation des marchandises est beaucoup plus libre que celle des êtres humains.Les connaisseurs du monde de l’art repéreront le travail réel de Delvoye dans l’exposition du musée où Sam est invité à s’asseoir pendant des heures dans le film. L’artiste fait même un camée, jouant le rôle de l’agent d’assurance qui vend l’assurance du collectionneur sur l’œuvre. (Être une œuvre d’art vivante s’accompagne de problèmes de conservation inattendus, il s’avère que l’acné est de retour pour être précis.)
Sam rencontre l’analogue à l’écran de Delvoy lorsqu’il est expulsé d’une galerie ouverte par le marchand d’art Soraya (Monica Bellucci) pour avoir mangé trop de vin et de fromage (qui n’y est pas allé?) Et est rapidement tenté par l’offre de l’artiste – non vendre son âme, mais son dos.
«Nous vivons à une époque très sombre où si vous êtes syrien, afghan, palestinien, etc., vous êtes persona non grata», dit le personnage de Jeffrey dans une interview après le dévoilement de l’œuvre. «Je viens de faire de Sam une marchandise, une toile, pour qu’il puisse désormais voyager à travers le monde. Parce qu’à l’époque où nous vivons, la circulation des marchandises est beaucoup plus libre que celle des êtres humains.
Monde de l’art
Nominé aux Oscars « L’homme qui a vendu sa peau » est basé sur une véritable œuvre d’art du provocateur belge Wim Delvoye
Delvoye fait également une apparition dans le prétendant tunisien du «meilleur film étranger».
non vendre son âme, mais son dos.
quand on en a plein le dos! (images sur le site)
Tacite!Oui bien sûr JJJ. Disons pour faire simple qu’il y a deux manières de conter l’ Histoire de Rome, celle de Tite-Live, considérée comme légendaire, qui charrie des mythes : Romulus mais aussi Les Horaces, comme s’appelait primitivement la pièce de Corneille, et fait parler des héros sur lesquels on a rien.Et puis il y a l’ Histoire politique, impériale avec toute la cuisine que le mortel ne voit pas. Et de ce côté là, Tacite et Suetone, qui ont fréquenté les archives de l’ Empire. Le terme de Tacitisme apparaît dans les années 1660,quand la monarchie absolue est bien établie et ne fait plus rêver. Corneille vivant sous Louis XIII ou Richelieu gouvernait rêvait d’un Roi juste et fort. Maintenant qu’ Auguste est en place, il est déçu. Il y a dans Corneille un côté que la République était belle sous l’ Empire. Ce qui le déçoit c’est le machiavélisme des élites -le Tacitisme leur sert de caution – Et puisque ces pièces ont du succès avec le jeune Racine, pourquoi ne pas en écrire? c’est pourquoi ce théâtre, cornélien ou racinien, surtout Racinien, est assuré du succès reflétant les centres d’intérêt de la jeune Cour, tandis que Corneille est étiqueté vieille cour. Donc oui, Tacitisme égale réaction contre ce qu’on juge être la morale noble du XVI et XVII, portée par des gens qui n’ ont plus grand chose à voir avec l’ esprit de gloire et tout avec le machiavélisme. Réaction aussi contre le théâtre noble façon Le Cid. Bientôt le Roi va soutenir la pièce à intermèdes musicaux, puis l’ Opera, regrouper les Troupes de l’ Hotel de Bourgogne et de Molière , une nouvelle page va s’ouvrir. En même temps, un comedien anonyme mais cité dans la thèse de mon bon Maître Couton, tire la morale de temps difficiles à sa façon : « Puisque Corneille est mort qui nous donnait du pain, Faut vivre de Racine, ou bien mourir de faim! »
DHH,
j’ai admiré mais peu compris votre dialogue avec M.Court en ce qui concerne la fin d' »Iphigénie ». J’avais lu et tellement apprécié votre introduction de la tragédie de Racine dans les Classiques Larousse et en particulier l’étude comparative que vous faites avec la pièce d’Euripide et même plus brièvement avec celle de Rotrou (publiée en 1642).
Je trouve essentiel que vous insistiez sur l’innovation apportée par Racine dans ce dénouement et surtout les raisons pour quelles il a totalement inventé le personnage d’Eriphile.
Ce dénouement ne vous a pas comblée, il vous parait artificiel, même capable d’altérer le climat d’austérité tragique de la pièce.
Pour vous « la tragédie exigeait une autre fin que ce happy end d’où la vertu sort triomphante et où le vice est sévèrement puni. (Vous auriez préféré que la pièce se termine à l’instant où Iphigénie quitte la scène.)
J’ai apprécié l’analyse subtile que vous faites du personnage d’Eriphile, comme celle d' »un mauvais ange inquiétant attaché aux pas » de la lumineuse Iphigénie, « que l’on voit évoluer tout au long de la pièce et pas seulement au dénouement » et « mûrir sa jalousie et son orgueil » et « c’est à son intervention que l’Iphigénie de Racine doit être emmenée au supplice et non à un ordre d’Agamemnon. »
La tragédie de Racine est beaucoup « plus complexe que la pièce grecque ». « Les hésitations d’Agamemnon », faible et hésitant, y jouent un grand rôle. Et cette menace que représente Eriphile est très intéressante.
Vous écrivez : « La tragédie de Racine est le spectacle d’un conflit de sentiments autour de la décision du sacrifice ; alors que chez Euripide l’intrigue est linéaire et que l’intérêt de sa pièce réside dans la peinture pathétique du cheminement qui conduit Iphigénie et ses parents à la résignation. »
« L’envie », écrivez-vous comme son trait dominant pour cette « orpheline, exilée, captive qui souffre de l’horreur de sa destinée ».
Oui, « Iphigénie a tout ce dont Eriphile se sent privée » (« naissance illustre, affection tendre d’une famille, amour du fougueux Achille »).
Son besoin d’un destin illustre elle le trouverait dans ce besoin de se venger, d’une cruauté exemplaire, son suicide « ostentatoire » sera au même titre que ce crime inabouti, encore mû par « ce besoin orgueilleux de se singulariser ».
Vous montrez bien comment, « à mesure que la tragédie avance, les personnages s’enfoncent dans l’erreur et secrètent un monde de plus en plus étouffant qui les écrase. »
Tout cela m’a paru lumineux (l’analyse des autres personnages aussi, la légende des Atrides et toutes ces notes de bas de page qui éclairent les scènes.)
MERCI et merci aussi à M.Court d’avoir entamé ce débat.
Béla Bartók, Le Mandarin merveilleux :
et alii dit: « christiane, sur ce blog, raconte pas ta vie n’est pas un nom propre;à la différence de TYNDALE dont( j’ai rappelé le nom ;quant à l’intimité, je suppose que CLOPINE N’A PLUS BESOIN DE VOS SERVICES ;mais pourquoi diable voulez vous dialoguer avec moi?
EH BIEN Ce n’est pas réciproque! allez au diable comme vous me l’avez conseillé parce que je ne sais pas dire-écrire- « garce » comme vous connasse » et toute l’anthologie erdélienne; Daï, Daï ; »
Alors vous , la vanité vous trouble l’esprit. Avoir besoin de vous ? Vouloir dialoguer avec vous ?
Pauvre trublion, c’est par compassion que de temps à autre, je relève l’intérêt d’un de vos liens. Pour le reste vous êtes un envahisseur collant sur ce blog vos tartines de délires insipides.
Sasseur cherche à dialoguer avec vous (Et Al, Léa…). Ne confondez pas, misérable petite grenouille qui veut se faire aussi grosse qu’un bœuf.
Quant à Clopine, la belle garce », je n’ai jamais cherché à l’aider. La mépriser et être complètement indifférente à sa présence me suffit.
Allez au diable, pauvre con !
closer dit: 3J, vous pourriez résumer en deux ou trois phrases courtes et claires votre texte adressé à MC ci-dessus?
Merci.
»
je ne veux bien sûr pas répondre à la place de 3j, mais je dirais qu’il commence par dire son admiration pour l’érudition de MC, ensuite il le remercie de mettre cette érudition au service (et gratuitement) de lecteurs moins érudits comme lui, ensuite il lui pose une question assez difficile sur le fait de se souvenir mot pour mot d’une citation en ayant oublié le nom de l’auteur, ce qui n’arrive que chez les très érudits.
la seconde partie de son message est assez terrifiante, en fait il avoue un crime, sans doute cachait-il la victime dans son jardin à côté du poulailler, toujours est-il qu’il avoue l’avoir achevé, sans dire comment, on imagine que ce doit être à coup de pioche ? et là où l’on atteint le comble du sordide c’est que non seulement il dit l’avoir achevé, mais en plus il dit y avoir pris plaisir.
en espérant vous avoir aidé, libre à vous d’appeler la gendarmerie de la Rochelle.
pauvre christiane, gardez votre compassion pour vos guignols chaloupesques et votre psychologie d’arrière poulailler ; vous avez besoin d’exprimer votre mépris? et la haine que vous auriez apprise, avez vous écrit sur ce blog !!!- apprise , cette haine « de », « avec » vos « ami-e-s »
non merci j’ai des interlocutrices bien éduquées , et qui ne me bassinent pas ! bonne soirée, méprisez vous bien , bonne haine!
Pauvre idiot, vous êtes incapable de respecter des interlocutrices éduquées. Ainsi avez-vous diffamé DHH. Raison pour laquelle, d’ailleurs, clopine n’a jamais répondu à vos encouragements mielleux, vous disant nettement qu’elle n’avait pas apprécié la façon dont vous parliez à DHH. Mais voilà, vous étiez vert de jalousie parce qu’elle est cent fois plus savante que vous. Aussi la rabaissez-vous à sa cuisine ou à sa religion. Vous êtes fat et malhonnête,un peu antisémite. Nuisible et pleurnichard. Heureusement on peut sauter vos crises de commentaires interminables …
le lien de Charlie-ROT
https://charliehebdo.fr/2019/07/societe/lappendice-de-philip-roth/
ROTH
Merci, renato, pour ces informations concernant Klee.
les interlocutrices éduquées. Mort de rire.
je ne sais pas s’il est authentique celui là,
—
Bien vu, Jibé. Alexandre Vialatte est un des mes auteurs de chevet, ergo…
@ Merci Marc de m’avoir éclairé… Je retiens donc ceci :
« Ce qui le déçoit c’est le machiavélisme des élites -le Tacitisme leur sert de caution– Et puisque ces pièces ont du succès avec le jeune Racine, pourquoi ne pas en écrire ? c’est pourquoi ce théâtre, cornélien ou racinien, surtout Racinien, est assuré du succès reflétant les centres d’intérêt de la jeune Cour, tandis que Corneille est étiqueté vieille cour. Donc oui, Tacitisme égale réaction contre ce qu’on juge être la morale noble du XVI et XVII, portée par des gens qui n’ ont plus grand chose à voir avec l’ esprit de gloire et tout avec le machiavélisme. Réaction aussi contre le théâtre noble façon Le Cid ».
Je forwarde derechef votre réponse à Closer… Qui n’avait pas compris notre dialogue en Q/R…, il ne lui était évidemment pas adressé. De quoi se mêle ce demeuré, franchement ?
Bon, Puck vient d’arriver à ma rescousse… un peu tardivement, certes, mais l’est quand même sympa sur la première séquence de son argumentaire en simplification, compatissant à Closer… Sur la deuxième, en revanche, je mets mes go… et lui dis Stop/Halt !… Il a des essccuses, l’est en pleine créativité dans son nouveau polar. Il a besoin de moi, j’accepte volontiers l’augure d’en être le cobaye. C’est très gratifiant… Du reste, j’ai toujours pressenti que cet erdélien aux multiples humeurs avait du talent, il faut donc l’aider à l’en convaincre, car il est souvent inhibé par le doute depuis le harcèlement dont MD a fait l’objet ici de la part de 2 ordures, dieu merci dégagées voie 12 par la sagacité passoulinienne. Merci puck, continuez ainsi !… Le début du polar est très alléchant. Je peux vous fournir une description réaliste du commissariat de mon copain de LR, voire vous faire visiter la centrale de St Martin dans l’île de Ré d’à côté, si vous aviez besoin d’aller jusqu’au bout de votre démarche… Et vous n’aurez pas de mal à rehausser le niveau, vu que Marie-Claude a commis récemment un très mauvais polar local dans la contrée… Ce qui ne nous a pas fait de la bonne pub… Hein,
http://www.editions-sudouest.com/livres/rochelle-belle-mortelle/
Bàv et bon courage,
Vous savez, JJJ, j’aime tout le monde.
Je vous aime comme vous êtes, mais pour moi vous présentez beaucoup d’inconvénients. C’est tout.
Fraternellement.
Je t’en foutrais du veau moucheté, moi.
puck dit: à
vends guitare Fender Stratocaster de 1967 ayant appartenu à Paul Personne – prix : 12 mille euros à débattre.
–
Je ne sais pas jouer de la guitare et je n’ai jamais trop aimé Paul Personne.
CHRISTIANEvous êtes à plaindre d’en arriver à cette comédie que vous inventez:en mal de MALE GAZE?
BIEN SUR QUE JE SUIS ANTISEMITE, de 1H à 4h du matin, un week end sur deux;ce qui me semble honnête pour suivre ce non kibbutz, non ulpan, usurpateur de toutes les identités qui ont Travaillé pour le bien commun
Janssen J-J dit: à
35 ans de Tchernobyl… mais qui se souvient encore de ce qu’il fabriquait ce jour là ?…
Moi! je pique niquais dans la campagne lorraine entre deux volées de cours, avec une amie, en plein soleil…et sous le nuage qui arrivait vitesse grand V via la Germanie. Le roman officiel nous disait que c’était zéro risque, après, à tout bout de champ n a eu « le risque zéro n’existe pas », et désormais on covide matin, midi et nuit, on est sous couvre-feu et en état d’urgence et, comme vous dites, c’est Waterloo morne plaine du côté des réactions .
puck, une dame m’a donné tout à l’heure un cours de grammaire (pêché sur internet!elle me l’a dit)
le pluriel d’un patron ?
DES SPOTS!
Dles interlocutrices éduquées
ce sont celles qui mettent une serviette de table autour de leur cou
Qu’est-ce qu’i lui prend, à et alii? On outrecuide dès lors qu’on parle un peu de soi, comme si ce n’était pas une porte d’entrée comme une autre pour entretenir avec bonheur une discussion et s’appuyer sur son expérience. Ce qui est gênant, c’est quand on élargit au niveau de la généralité ou de la théorie fermée son expérience, mais je e vois ni JJJ, ni Christiane dans cette posture, au contraire, je dirais.
Tiens, on est donc tous les trois des enfants du printemps, JJJ, Christiane et moi. Ajoutons passou, et plein d’autres. C’est pas de l’ego, de dire que ça vous donne un goût de petite enfance d’été. sans aller plus loin chercher d’autres effets…
à J.Drillon:
Du bon usage de la serviette
Précédente Suivante
» Pendant que vous mangez, gardez votre serviette sur vos genoux, dépliée à moitié. Même si l’on vous sert un plat en sauce, il est formellement interdit d’attacher sa serviette autour du coup ou de la caler sur le ventre. D’ailleurs, si vous avez des doutes sur vos capacités à manger proprement, évitez les sauces et autres coulis.
Du bon usage de la serviette
A ne pas faire / A faire © Aurélie Fardeau / JDN Management
» Vous avez cependant le droit de vous essuyer la bouche avec votre serviette. Dans ce cas, sachez qu’on ne la frotte pas énergiquement mais qu’on la tapote négligemment.
» Si, pour quelque raison que ce soit, vous devez vous absenter de table, l’erreur courante est de poser la serviette sur la table. Le bon geste consiste en fait à laisser tomber sa serviette sur sa chaise. Au moment de partir, seulement, vous pourrez la déposer sur la table, sans la plier ni la chiffonner.
Bloom,
Vialatte… et dire qu’on ne le réédite plus!
Décès de Alain Joubert le 22 avril 2021.
En attendant Nadeau sur son compte fb :
·
« Membre historique du Groupe surréaliste, longtemps collaborateur de la Quinzaine littéraire, il avait créé avec nous En attendant Nadeau en 2016 où il écrivait régulièrement : Alain Joubert, écrivain, poète, est mort ce matin à l’âge de 85 ans. Il était l’auteur de nombreux livres ; nous pensons à son dernier recueil de poésie, « L’autre côté des nuages » (2020), à ses essais comme « Le Mouvement des surréalistes ou le fin mot de l’histoire » (2001), à ses chroniques… Il publiait hier encore dans EaN une recension du roman d’Anton Stoltz, « Le jardin du Lagerkommandant ». Nous sommes en peine avec ses proches et lui rendrons hommage prochainement.
Tous ses articles sont réunis sur sa page d’auteur EaN 📕➡https://bit.ly/3xjbe7y
Christiane,
je vous ai rarement vu à ce point en colère- et je vous comprends. Les contrevérités, c’est pénible et insultant.
évidemment, j’ai envoyé un article pour les serviettes http://www.journaldunet.com/management/vie-personnelle/conseil/bonnes-manieres-repas-d-affaires/5.shtml
Et alii dit: »vous êtes à plaindre d’en arriver à cette comédie que vous inventez:BIEN SUR QUE JE SUIS ANTISEMITE, de 1H à 4h du matin, un week »
Dites donc c’est bien vous qui me répétez inlassablement : « je vous laisse avec vos amies juives ». C’est suspect a la longue…
Jibé dit à Christiane,
« je vous ai rarement vu à ce point en colère- et je vous comprends. Les contrevérités, c’est pénible et insultant »
Oui, Jibé, ma patience a des limites. Ce type est dément.
et dire qu’on ne le réédite plus!
—
Si Jibé,dans la collection Bouquins, Pierre Jourde a édité en 2017 une somme de chroniques.
Pur bonheur que cet homme à qui nous devons Kafka en fransoze, ainsi que les célèbres proverbes bantous, dont le célébrissime « Si tu ne digères pas la soutane, évite de manger le missionnaire », traduction libre de celui en Gungarri plus haut…
étant donné que vous êtes en famille, il y a la question du rond de serviette « personnalisé » (voir avec Drillon)
Christiane, Closer, Janssen JJ
Ai fait deux malaises vagaux. Un aux obsèques de mon père, l’aure quinze jours après à la Poste de mon village.
C’est un évanouissement où on tombe dans les pommes mais pour ma part ps profondément.
Hier, ai eu des palpitations cardiaques.
Ai saisi mon coeur à deux mains, ai pensé que j’allais mourir.
Je me suis ressaisie car j’étais en conversation* avec ma mère.
Vais aller voir mon médecin demain. Non, lundi.
j’ai dit un week-end sur deux! et pour tranquillisez ces omniscients du blog
pas de lien du tout pour le blog ! soignez-vous bien les uns les autres!
je ne vois vraiment pas pourquoi je me laisserais dicter des objets de désir par des gens qui se moquent les uns des autres et se tueraient pour un verre de champ!
Ma mère m’a autorisée à raconter.
Je faisais du repassage et elle du coloriage. On discutait sous What’ app et je la complimentais sur comment elle raisonnait bien, avait des idées claires ; qu’on la jugeait souvent comme une imbécile alors qu’elle analysait bien les situations. Mon père prenait seul toutes les décisions, lui faisait signer des feuilles vierges et continuait sans l’informer de la suite.
Et je félicitais de surcroît combien les relations s’apaisaient et maintenant sa fille aînée vient la visiter tous les quinze jours et même mange avec elle.
C’est elle qui me le dit. Elle note parce que sa mémoire immédiate fuit.
Nous étions dans une conversation fluide et sereine avec beaucoup d’équilibre.
Soudain, elle me dit avec une extrême gentillesse « non, mais si Geneviève est venue manger avec moi, c’est pour me faire signer des papiers. »
Mais quels papiers lui ai-je demandé et mon coeur a battu la chamade.
Je ne sais pas m’a -t’elle répondu. Je ne les ai pas lus, je lui fais confiance.
Je fus dans un état d’agitation extrême avec des palpitations cardiaques et j’ai pensé que j’allais crever sur place.
Ma soeur a fait cela avec mon père, cinq mois durant.
Elle a promis « lorsque ce sera fini avec papa, on prend maman et on fait pareil ».
J’ai peur de ma soeur.
Peur qu’elle me fasse passer pour folle.
Peur qu’elle me fasse placer sous tutelle.
Peur qu’elle m’assassine.
Je suis terrorisée par ma soeur aînée.
Trois semaines avant la mort de mon père elle lui a fait écrire un faux témoignage pour me couler, heureusement pour moi avec une erreur géante.
On attend le procès.
Si elle recommence pareil avec ma mère, je vais crever.
Ai prévenu la curatrice et l’avocate de ma mère.
Celle-ci m’a parlé. Dit que la colère ne sert à rien. In fine c la rage qui m’habite.
M’a demandé de me servir de la brosse à reluire envers la curatrice. En suis incapable.
M’a dit que la juge avait demandé le rapport de contre-expertise du médcin gériatre sous un mois. C’était le 8 mars.
Pense que si ma mère me porte tort, je vais crever.
De mon père, je l’ai vécu.
De ma mère, cela me fait un chagrin fou.
Sa mémoire fout le camp, revient, repart.
Elle est dans le déni le plus absolu et refuse de toucher à ses « acquis ».
Voilà.
Je vis une douleur extrême et je sens mon coeur battre. Palpiter.
Merci christiane, éprouvée est le mot qui convient.
Pas besoin de me répondre.
Oh merci pour un verre de champ!
ROTH
https://www.franceculture.fr/litterature/philip-roth-en-trois-oeuvres-incontournables
La nuit dernière, ai fait deux fois le même rêve.
Un était un rêve de terreur. Je l’ai répété le même, n’ai ps réussi à le mémoriser.
Le second était un rêve avec une grenouille vivante, transparente et en couleur. Et une grosse bulle irisée, comme du verre de Murano.
Je vais devoir me mettre à distance et travailler à mon équilibre personnel.
Je suis extrêmement secouée par deux membres de ma famille et mise rudement à l’épreuve.
C’est la seconde fois que ma mère cela. Elle vrille un trou dans la barque dans laquelle nous naviguons.
La première fois, j’ai quitté la barque.
Je ne saisis pas pourquoi lorsqu’il s’agit de se défendre elle-même, elle en est totalement incapable et se retrouve avec une lucidité zéro.
Ensuite, elle m’a dit ce n’est pas bien de signer sans savoir ce que l’on signe.
Je me retrouve comm.ça avc un degré d’anxiété à 140.
Par rapport aux questions que vous posiez ce matin, christiane, rien ne bouge, c le statu quo.
Il me semble que je commence à fatiguer.
DHH
Ai cuisiné votre velouté de poireaux : sublissime.
Merci !
ASSEZ DE CONTRE VERITES DE CHRISTIANE ;j’ai toujours dit que je ne suivais pas Clopine dans sa recherche de leadership en féminisme où elle accusait LSP D ËTRE des TROLLS; cdhristiane, c’est vous qui déraillez, confondez, je n’ai jamais été attirée par les contributrices de ce blog, comme interlocutrices dans des « histoires »;je trouve très triste pour elle l’épreuve que vit Rose où j’espère qu’elle arrivera à trouver des aides assez ouvertes pour surmonter les difficultés , qui touchent tant de gens maintenant ; je ne suis pas convaincue que le blog soit le meilleur espace pour discuter d’histoires si difficiles; une chose s’encourager a un trail de recherches de lectures, de lieux d’études, de professeurs -et cela Clopine l’a compris d’elle-même ,cette inclination de ses désirs d’études pour elle, sans trop fantasmer sur les baratins, et je suis sure que Rose trouvera très vite une issue à ses histoires de famille certainement plus complexes que ce qu’elle peut en dire sur le blog;il est important qu’elle ne laisse pas entamer sa santé pour tenir le coup; et les vrais médecins sont là pour ça;
pour me distraire , je ne cherche pas « des échanges » ni des « dialogues » avec des gens qui ont en plus des « fixettes » ;donc c’est clos pour moi; je pense qu’on peut apporter des liens avec des informations; des propos,des pratiques, des savoirs, qui éclairent des expressions, des usages ; (serait-ce l’usage de la bible en Angleterre!) voire des pratiques culinaires : dénigrer les « choses « des « autres »,par principe , est un jeu qui ne m’intéresse pas du tout ; ce n’est pas une initiation constructrice à « l’exercice critique »;si c’est ce que vous appelez votre « lacanisme » c’est votre affaire;
Douceur, Rose. Ne luttez pas. Laisser les angoisses fuir sur l’aile de la nuit. Douceur, Rose. Revenez à votre souffle. Faites-vous du bien. Pensez à ce que vous aimez : arbres, fleurs, vent, pierres du chemin, petites bêtes furtives. Douceur, Rose. Je vais faire le calme en moi pour qu’il vienne jusqu’à vous. Bonsoir.
d’ailleurs, je suis aussi « misogyne » l’autre week end sur 2, et de 5H à 8Hdu matin , top chrono;
Si ça se trouve, Christiane, Rose déteste les petites bêtes furtives.
@ vous présentez beaucoup d’inconvénients
Je le conçois fort bien, D., mais en quoi au juste vous inconvénié-je ? Est-ce par hasard que vous n’auriez plus le monopole de l’amour universel ? – Razssurez-vous, jeune camarade, je ne le revendique point, vu que je persiste et signe : à la différence de l’herdélie réunifiée, je vous exclus de mon amour, même si je regrette d’avoir à en faire l’aveu public, pour ma répute, c pas gégé… mais la franchise avant tout !
Sinon, oui, la journée a été chaude… Merveilleuse… J’espère qu’il en fut pareillement, malgré les tracas de rôz… Un velouté de poireau ?… rien de mieux pour s’en remettre et dormir un peu. Profondément…
NB. Ils sont sortis de leur trou d’Ariègehors du temps, après 40 j, croyaient n’en avoir fait que 30… Etaient fort déçus qu’on ne les ai pas laissés tranquilles dans leur bienheureux état d’hibernation totaly deconected… C incroyab’,… rôz !
Thomas P., de son côté, va bien pour le moment !
Petite prière pour vous, Rose.
Je pense à vous.
Et une pierre dans chaque camp, une!
Oh merci douceur!
L’histoire par Tacite… Napoléon détestait Tacite.
Pour en revenir aux pb du biographe de Roth, je m’aperçois n’avoir plus grand chose à rajouter sur le sujet… en dehors de ‘racontmoipatavi’, Philip. Tu saurais pas la rendre intéressante, hein !
@ MC
Sauf Iphigénie que je connaissais par le menu pour raison personnelle ,ma connaissance –surtout actuelle –des pièces classiques est trop scolaire et trop lacunaire pour que ce que expliquez sur la lecture politique de œuvres tardives de Corneille que vous connaissez bien ait un écho significatif en moi
Je le regrette mais il est clair que sur ces sujets je ne saurais comprendre votre propos et éventuellement réagir avant d’avoir lu ces pieces inconnues de moi ou oubliées (Sertorius Rodogune Othon),ce que votre post très savant m’incite à découvrir *
Encore a propos d’Iphigénie vous notez avec justesse tout ce qu’a de terrible , quand on sait la suite ,l’espoir formulé par Iphigénie que sa mère se consolera de sa perte a travers le bonheur que lui apportera Oreste son fils
,Pourquoi cite-telle Oreste et pas aussi Electre qui partagera avec lui la culpabilité ultérieure de l’assassinat de sa mère ?et pourquoi si on s’en tenait à citer un seul des deux enfants ne pas avoir cité Electre ,une fille plus propre à jouer un rôle consolant de remplacement auprès de sa mère ? Avez-vous une reponse autre que métrique
?
@Christiane
Mon post sur la fin d’Iphigénie visait à expliquer que le happy end qui termine la pièce est moins artificiellement plaqué qu’il en a l’air ,dans la mesure où il est l’accomplissement lourd d’ironie tragique d’une aspiration d’Europhile à s’approprier le destin d’Iphigénie
N’ayant plus chez moi d’exemplaire du petit classique pour vérifier ce qui y est commenté de cette fin, je pense d’après ce que vous m’en dites que je n’avais pas été sensible alors (en 1964) à cette ironie tragique du destin d’Eriphile , qui, , rongée par l’envie ,trouve dans une mort , promise à Iphigénie mais qui la frappe à sa place ,l’accomplissement sous une forme cruelle de sa quête jalouse
je m’aperçois n’avoir plus grand chose à rajouter sur le sujet…
Alors occupez-vous de vos poules couveuses Trigelli! 😉
3j j’ai lu la 4è de ce polar, c’est flippant, on y lit « Frédéric, son compagnon, enseignant et écrivain, va mener l’enquête », c’est hyper flippant.
déjà un enseignant qui a assez de temps libre pour écrire des bouquins limite passe encore, mais si en plus il lui reste encore du temps libre pour mener des enquêtes avec la police, moi je suis ministre de l’éducation je double les heures de travail de tous les enseignants pour éviter qu’ils s’occupent de leurs élèves et n’aillent pas glander avec les flics.
sûr qu’on verra jamais un truc du genre « une gonzesse infirmière et écrivaine à qui il reste du temps libre pour aider la police dans leurs enquêtes. Une infirmière la pauvre elle rentre le soir chez elle épuisée elle n’a qu’une envie : se mettre au pieu ».
ou « Jean-Louis, agriculteur et écrivain va aider la police à mener son enquête ».
pareil pour les plombiers, les maçons, les boulangers, enfin pareil pour tous les gens qui travaillent normalement.
sérieux il y a un gros problème dans notre société, je sais pas à quoi elle pense cette bonne femme pour balancer des trucs aussi flippants.
citation de christiane:s’adressant à et alii
Si parler de ce qu’on a vécu est faire preuve d’ego, je désespère de dialoguer un jour avec vous.
eh bien désespérez si vous avez jamais espéré: ça c’est vous qui le donnez à croire, pas moi;
Il serait temps d’arrêter de porter des jugements moraux sur les écrivains alors que seule l’appréciation littéraire compte. Sollers, sur ce point, a bien raison lorsqu’il passe en revue ces écrivains que l’on peut détester pour des raisons extra littéraires :
« Gide, le pédophile Nobel ; Genet, le pédé ami des terroristes ; Henry Miller, le misogyne sénile ; Georges Bataille, l’extatique à tendance fasciste ; Antonin Artaud, l’antisocial frénétique ; Jean-Paul Sartre, le bénisseur des goulags ; Louis Aragon, le faux hétérosexuel chantre du KGB ; Ezra Pound, le traître à sa patrie mussolinien chinois ; Hemingway, le machiste tueur d’animaux ; William Faulkner, le négrier alcoolique ; Nabokov, l’aristocrate papillonaire pédophile ; Voltaire, le hideux sourire de la raison dénigreur de la Bible et du Coran, totalitaire en puissance ; le marquis de Sade, le nazi primordial ; Dostoïevski, l’épileptique nationaliste ; Flaubert, le vieux garçon haïssant le peuple ; Baudelaire, le syphilitique lesbien ; Marcel Proust, l’inverti juif intégré ; Drieu La Rochelle, le dandy hitlérien ; Morand, l’ambassadeur collabo ; Shakespeare, l’antisémite de Venise ; Balzac, enfin, le réactionnaire fanatique du trône et de l’autel »
Je trouve cette chronique d’Alain Joubert de 2016 sur Michel Onfray parfaitement réductrice (pour ne pas dire autre chose) et bien dans l’air du temps de la cabale de détestation collective après l’encensement de ses débuts… Comment cet homme a-t-il pu gêner à ce point tant de gens qui avaient le malheur de ne point penser comme lui…? Faut-il être peu sûr de soi, quand même !
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2016/03/22/michel-onfray-art-du-vide/
La PENSEE d’Alain Joubert, Pat V. par contraste, franchement !… Doit-elle être vraiment saluée ?… Etes-vous bien sûr de sa disparition avant-hier ? Aucune trace sur la toile. Fake new, maybe ?
Marc LAUDELOUT merci!
« Antonin Artaud, l’ antisocial frénétique »
C’est pas plutôt parce que antisocial, il perd son sang froid?
C’est une histoire belge, cette liste.
Deux criminels dans la liste et pas écrivains.
Décès de Milva, magnifique chanteuse italienne le jour du souvenir de la résistance au fascisme en Italie.
et pas mal de pédales dans cette liste… Décidément, c’est quand même l’injure de prédilection… Laudeloup, et Ferdine, avait-on rien à y reprocher de ce côté-là, par hasard ?… Mais surtout, a t on été fouiller la mierda chez Sollers, la « grande kristévane », comme on l’appelle rue de l’Université ?
P. Edel…, une très mauvaise réaction de votre part… et tellement fastoche… Sollers, cité par Laudalot, mais c du très mauvais Lautréamont, quoi… Qui fait son petit effet, ‘paremment… Bofl.
Milva ? Ah zut !… Me souviens avoir découvert cette chanteuse adulée par Jacques Chancel, en 85, toujours aussi insupportable ce Chancel… sur les images d’archives. Bon ça nous rajeunit pas toussa, hein…
https://www.youtube.com/watch?v=hrwngSCIdLM
Donc, je salue la merrrrrrrrrrrrveilleuse Milva. Vais me réécouter quelques tubes avant l’endormissement. BN à tous.tes,
« Gide, le pédophile Nobel ; Genet, le pédé ami des terroristes ; Henry Miller, le misogyne sénile ; Georges Bataille, l’extatique à tendance fasciste ; Antonin Artaud, l’antisocial frénétique ; Jean-Paul Sartre, le bénisseur des goulags ; Louis Aragon, le faux hétérosexuel chantre du KGB ; Ezra Pound, le traître à sa patrie mussolinien chinois ; Hemingway, le machiste tueur d’animaux ; William Faulkner, le négrier alcoolique ; Nabokov, l’aristocrate papillonaire pédophile ; Voltaire, le hideux sourire de la raison dénigreur de la Bible et du Coran, totalitaire en puissance ; le marquis de Sade, le nazi primordial ; Dostoïevski, l’épileptique nationaliste ; Flaubert, le vieux garçon haïssant le peuple ; Baudelaire, le syphilitique lesbien ; Marcel Proust, l’inverti juif intégré ; Drieu La Rochelle, le dandy hitlérien ; Morand, l’ambassadeur collabo ; Shakespeare, l’antisémite de Venise ; Balzac, enfin, le réactionnaire fanatique du trône et de l’autel »
–
Rien sur Passou ? Ouf.
Milva & Strehler
Par exemple : https://www.youtube.com/watch?v=AOohql8w7HE
Ni sur D. ?
R-ouf !
« le marquis de Sade, le nazi primordial » là notre PH. Sollers n’a pas été jusqu’à préciser : » prédateur sexuel ».
Ciao Milla !
rose, vous devriez vous retirez sur la pointe des pieds de tout ce merdier familial et songer surtout à sauver votre peau.
Pensez aussi à vos filles !
DHH,
Donnez-moi le nom et l’adresse d’une librairie près de chez vous. Je me ferai un plaisir de vous offrir mon exemplaire. Comme cela vous pourrez vous relire. Bonne soirée.
DHH, je vais essayer de vous répondre. Peut-etre cet effacement d’ Electre (et d’Oreste) est-il corrélé au sujet de la pièce qui est la seule Iphigénie en Aulide. L’esthétique classique, qui veut que la Fable soit portée au plus haut point,ne souffre guère de diversion. L’invention d’Eriphile, cygne noir gémellaire du cygne blanc Iphigénie est déjà une grande audace.
Il y a plus. dans cet age qui se laisse gagner par les bienséances, la présence d’Electre ou d’Oreste introduirait le theme des Atrides et des parri et matricides.. Or les horreurs mythlogiques n’ont plus de succès dans la génération sortie de ce que nous appellerons le Baroque.Il y a un mot de Corneille dans une Préface à propos du « Thyeste de Mr de Monléon, dont le sujet ne lui a pas porté bonheur ». Ce n’est pas faux , la pièce n’a pas été imprimée. Et en dehors de la Thébaide, Racine aussi renonce à ses massacres scéniques pour lui substituer la liturgie que l’on sait: Messager, Récit, Dénouement tragique. Le tout plus Sénèquien que Grec, d’ailleurs.
En plus, aucun texte ancien , vous rectifierez si je me trompe, ne mentionne Electre à Aulide.Cela doit jouer aussi dans un théatre qui entretient un rapport tres serré avec ses sources, toujours citées depuis au moins Corneille, et que les contemporains et rivaux ne manquent pas d’aller vérifier.Une préface de Racine que je ne retrouve plus s’offre ainsi, au passage un massacre argumenté de l’Héraclius de Corneille accusé de libertés historiques!
Enfin, il y a le projet, dont subsiste à la BN un plan partiel, d’une Iphigénie en Tauride jamais finie. C’est tres vraisemblablement là qu’ Electre et son frere auraient pu paraitre, faute d’une Orestie impossible à écrire au Grand Siècle.. Il sera réservé je crois à Guymond de La Touche de l’ecrire au siècle suivant, et à Gluck de la sublimer musicalement, tandis que Longepierre et Crébillon s’empareront d’Electre, avec le peu de succès que l’on sait. Voila ce que je peux avancer, sans recourir aux arguments métriques.
Bien à vous.
MC
c’est un fait que les relations que les contributeurs entretiennent ne m’attirent pas du tout , non plus que leurs « jeux » comme ils les nomment , aux dépens des oeuvres ,des travaux, des auteurs moins attendus que leurs considérations erotico-psychologiques;
inutile de me prétendre particulièrement attirée par Clopine! seriez-vous à ce point jalouses d’elle ? C’est triste que vous ayez si peu de « contrôle » sur les affects, que vous manipulez,(clopine, comme rose d’ailleurs, est un être humain ,une femme, avant d’être « un « personnage ») j’ignore en vue de quelles fins; effectivement, il faut une sacrée « vanité » pour s’imaginer encore être une »rencontre » une « interlocutrice » « importante » pour l’autre qui ne vous demande rien, et n’a aucun compte à vous rendre a priori sur internet où « le mot est sésame » est « éligible »!
donc, je persiste, désespérez de dialoguer avec « moi »;
C exactement ce à quoi je pense jazzi.
Mettre les bouts.
Sauver ma peau.
Hier soir, pour la première fois depuis quatorze mois, je n’ai pas tel. à ma mère.
Prise ds un conflit de loyauté.
Et ai dormi d’un trait jusqu’à 4 h ce matin.
La vie continue. Anthony Quin dans un autre rôle que la Strada.
https://youtu.be/M5FtCIoJATM
« Anthony Quinn [ˈænθəni kwɪn], de son vrai nom Manuel Antonio Rodolfo Quinn Oaxaca, né le 21 avril 1915 à Chihuahua et mort le 3 juin 2001 à Boston, est un acteur, réalisateur et artiste peintre mexicano-américain, d’origine mexicaine par sa mère et irlandaise par son père. »
In wiki.
Mi ?
Parlé no.
Je le comprends.
Giorgio Strelher.
Giorgio Strehler
Si un environnement devient toxique, rose, il vaudrait mieux s’éloigner.
« l’espoir formulé par Iphigénie que sa mère se consolera de sa perte a travers le bonheur que lui apportera Oreste son fils
,Pourquoi cite-telle Oreste et pas aussi Electre qui partagera avec lui la culpabilité ultérieure de l’assassinat de sa mère ?et pourquoi si on s’en tenait à citer un seul des deux enfants ne pas avoir cité Electre ,une fille plus propre à jouer un rôle consolant de remplacement auprès de sa mère. »
DHH
C pourtant pas compliqué.
Le fils Oreste c le grand amour qui le lie à sa mère.
Tellement castrateur qu’il finira par l’assassiner d’un coup de poignard dans le dos.
Et la fille n’est que la pâle copie du destin d3 la mère dont la finalité tourne autour de souffrir en marchant la tête haute et en serrant les dents.
Vieille histoire de machisme in fine, dans laquelle les femmes admirables et exemplaires se retrouvent brisées, sans doute parce qu’elles sont admirables et exemplaires.
Renato
Je le comprends.
Ma soeur a déménagé il y a 2 ans et demi et est venue vivre à 500 mètres de chez moi, dans mon village.
Je vais adopter une des antiennes de Milva, Non je n’ai pas peur.
Vous ai lu, tous.
Les résumés sommaires sur les auteurs restent sommaires.
J.L. Beaufils, le jour de la resistence est le 25 avril.
( le choeur) le sang des Atrides .
Quatre des plus éminents enseignants, ou assimilés, de la rdl se sont exprimés sur un mythe qui, rappelons le-grâce à 3 auteurs majeurs de la Tragédie grecque, Euripide, Sophocle, Eschyle, et repris plus tard sur la scène française comme Tragédie classique ( Corneille Racine) et la scène allemande ( Goethe) est passé à la postérité.
Au niveau universitaire, les précisions apportées concernant le public et les commanditaires, auxquels s’adressait cette adaptation à la scène française, avec ses influences prêtées, avérées ou supposées , mais dignes de la Sorbonne( tacitisme ) restitue le contexte historique, ce en quoi il est nécessaire d’en saluer la mise au point.
Au niveau de la cour d’école, trois veilles mégères rivalisent d’hystérie, sans toutefois mesurer l’hilarité qui survient à lecture de leurs bassesses, et les démêlés personnels pour l’une, confèrent à sa tragédie personnelle mise en scène, un air de comédie comique en 50 actes: les atrides à l’ehpad.
« en dehors de ‘racontmoipatavi’, Philip. Tu saurais pas la rendre intéressante, hein ! »
Et pourtant, ce » racontage » de Philip Roth par lui-même, était une nécessité.
» Je me demande si le manque poignant des parents qui fait irruption dans la vie d’un homme de cinquante-cinq ans n’est pas en fait la pierre de Rosette de ce manuscrit »
le nazi primordial
—
Le terme « nazi » est impropre pour Sade car il implique une composante centrale antisémite.
Sollers se goure, ce qui n’est pas la première fois: quand on a été mao, on porte en soi l’erreur comme le Christ la croix sur son épaule.
Sollers, le bourgeois provincial touché par la grâce des massacres maoïstes.
Fantômes agglutinés en clinique familiale
Alberto Konicheckis
Dans Le Divan familial 2004/1 (
https://www.cairn.info/revue-le-divan-familial-2004-1-page-177.htm
bon dimanche
on parle de vous:
ont tous deux récemment créé un commandement militaire de l’espace, car une bonne partie des conflits actuels et futurs se mènent et se mèneront par le biais des satellites et grâce à leurs « yeux ».
mais que fait le commandement dela RDL?
PRECISION :
“Il est étonnant de constater qu’il existe une telle différence entre les maladies qui affectent les hommes et les femmes et entre les soins prodigués aux patients dans une société où nous avons un accès égal et uniforme au système de soins de santé”, interpelle David Westergaard, co-auteur de l’étude publiée dans Nature Communications. Les scientifiques pensent donc axer leurs recherches sur les différences de traitement entre femmes et hommes dans les hôpitaux, et ce, dès le plus jeune âge.
https://dailygeekshow.com/femmes-hommes-diagnostic/
Marie Sasseur
Idyllique vous êtes ❤🥰👌
Et alii
Lu noyau agglutiné.
C ds le sujet.
@ atrides à l’ehpad.
oui, sur ce coup-là, dois bin l’avouer : c la 1st time qu’un tel SMS me fait bidonner de rire à la matinale RDL… – Devriez poursuivre dans cette veine talen-tueuse, ma soeur, est pas pour dire… Çà vous rendrait plus sympatoche, hein.
Ce dimanche commence bien !… « Le rire chez les femmes », on en parlait justin peu avant, avec S M-B… Merci les filles, vous pouvez aussi faire rire des gars… quand vous vous mettez à vous chambrer le chambar !…
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50-du-week-end/l-invite-de-7h50-du-week-end-25-avril-2021
Bàv (25.4.21_9.15)
Bloom dit: à
« et dire qu’on ne le réédite plus!
—
Si Jibé,dans la collection Bouquins, Pierre Jourde a édité en 2017 une somme de chroniques »
alors là, Bloom, vous me faites grand plaisir. Je suis passé à côté de le réédition, et je vais pouvoir offrir Vialatte à mes neveux-nièces! Un bonheur! Merci à lui pour Kafka, merci à lui pour ses chroniques, et à vous pour cette réponse.
Et c’est ainsi qu’allah est…, etc etc (peut-on encore écrire ça?)
Miracle en RDL !
Marie Sasseur complimente M. Court.
Prévenez le Vatican…
JJJ
J’ai entendu l’émission: le rire a longtemps été considéré comme vulgaire chez une femme. Et ça dure! On est beaucoup plus coincé(s) devant Blanche Gardin que devant Coluche, ce me semble.
C’est pas encore fait, les filles, l’égalité d’accueil et de regard. Et tout ce qui s’ensuit.
Et c’est ainsi qu’allah est…
—
….là (?), ah là là…
l’hallali du halal aux Lilas, ah là là …
Pauvre Lila, povs’ lilas, pauvres aux Lilas, là..ah là là….
Bien sûr qu’on traite moins bien les femmes dans les hôpitaux, tout cela fait système. Les maladies « de femmes » sont ignorées, tout ce qui touche aux dysménorrhées, c’est encore largement motus.
eh oui, Bloom, avanies et framboises…
C’est bien, Boby Lapointe!
Je ne crois pas que le nazisme soit réductible à l’antisémitisme, Bloom. C’est le culte, dévoyé, de l’Homme Nouveau et de la pureté de la race. Rien à voir en effet avec le divin marquis…
@ Jibé / « Moi! je pique niquais dans la campagne lorraine entre deux volées de cours, avec une amie » – Ai cru lire : moi je niquais… avec une amie 🙂 – Et j’allais répondre : « faut jamais faire ça dans l’herbe aux inter-cours, ça déconcentre »…
Merci bien pour ce souvenir lorrain. Précis… Y’en a-t-il d’autres ?…
Moi…, j’étais dans mon bureau, Paris,dans le 1er, je peaufinais nos résultats de stats engrangées pour une étude avec la collègue Claudine (une vraie conne de statisticienne, entre nous… quand j’y repense), et tout d’un coup, voilà tipa qu’elle rapplique du sien, en hurlant telle une possédée : « je file à la maison où sont mes enfants pour aller calfeutrer les ouvertures, j’ai laissé les fenêtreouvertes : il parait qu’un nuage nucléaire de Russie arrive sur la France ! » (elle habitait dans le très chic 6e, et était plutôt du genre fainéante, toujours parasitée par des trucs extra professionnels). – « Reste là, lui dis-je, on n’a pas fini le boulot ! encore une bonne excuse pour te débiner. N’importe quoi, c’est quoi encore ces conneries de nuage, hein ? »… -> La suite, je sais plus, mais elle dégringola quand même fissa dans les escaliers…
Souvenir d’une mère-courage, totalement affolée par la peur de l’irradiation de ses mômes… A l’époque, Élisabeth Badinter nous racontait que l’instinct maternel de protection n’existait pas, et j’avais tendance à la croire… Enfin bref… A + Bàv,
Je suis d’accord avec Jazzi. L’antisémitisme est une conséquence du nazisme.
Piquer ou niquer sont des verbes délicats à manier, Jibé. Voir l’usage lubrique que JJJ en fait !
N’insiste pas, D. On va encore se faire insulter par Bloom, qui ne supporte pas que l’on nuance son propos…
Jazzi : le nazisme c’est « le culte, dévoyé, de l’Homme Nouveau et de la pureté de la race. »
le nazisme c’est effectivement une des réactions de violence possibles quand on plonge une population (arrivée à un certain niveau de civilisation et de culture) dans la misère et l’humiliation.
les autres réactions possibles c’est le bolchévisme, les khmers rouges, la révolution culturelle, le génocide du Rwanda, la Terreur de 1793 et encore un tas d’autres trucs.
mais au départ c’est toujours le même scénario qui fait naitre cette haine et cette violence, le nazisme n’échappe pas à cette règle.
après les juifs ça a été les premiers à dérouiller et qu’ils servent de défouloir pendant 2000 ans, y’avait pas de raison objective que ça change, en plus comme tu le disais Jazzi c’est eux qui ont tué le Jésus.
« les juifs ça a été les premiers à dérouiller et qu’ils servent de défouloir pendant 2000 ans »
c’est trop dans l’ordre.
« le culte, dévoyé, de l’Homme Nouveau et de la pureté de la race. » devient alors un outil permettant de redonner à cette population humiliée un sentiment de fierté.
mais si au départ tu n’as pas cette misère et cette humiliation alors tu n’a pas besoin de recourir à ces histoires à la con d’homme nouveau et de pureté de la race.
tu me suis Jazzi ?
j
à partir de là la seule responsabilité du politique (comme l’a remis en place Habermas après guerre) c’est de faire de la prévention, parce que quand la politique devient « curative » elle perd forcément les pédales.
porte des lilas
http://www.passionchanson.net/tag/porte-des-lilas/
et la crainte que l’on pourrait avoir aujourd’hui c’est de se dire que la politique a oublié cette évidence et n’arrive jamais à tirer de leçons de l’histoire.
après c’est peut-être ça qu’on appelle le « tragique » : une conclusion que l’on sait à l’avance dramatique, mais qui est en même temps inévitable, parce qu’elle est trop enracinée dans ce fait l’humanité.
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