Pour saluer Daniel Cordier
Cet homme-là, j’ai vis-à-vis de lui une dette inestimable et je ne cesserais de l’honorer, elle donc lui. Un jour, il m’a offert une phrase. Ca n’a l’air de rien et pourtant, cela peut suffire à engager une vie. Surtout si cette phrase en contient beaucoup d’autres lesquelles, reliées entre elles, constituent une vision du monde. De ce cadeau une amitié est née. Elle a duré une quinzaine d’années et s’est achevée à la suite d’un malentendu mais qu’importe.
En 1989, Daniel Cordier, qui vient de s’éteindre à l’âge de 100 ans, était inconnu du public. Seuls le connaissaient une poignée d’historiens de la Résistance et des survivants des réseaux et des mouvements qui s’en souvenaient à peine (Cordier relevait de « l’intendance » diront certains non sans mépris, autant dire le petit personnel qui ne saurait avoir voix au chapitre), et quelques experts en art contemporain. Les deux mondes qui avaient été successivement les siens pendant et après la guerre : après être entré dans la clandestinité comme secrétaire de Jean Moulin, il avait promu nombre d’artistes alors méconnus (Dewasne, Dubuffet, Matta, Gabritschevsky, Tinguely, Titus-Carmel, Dado, Réquichot, Bellmer …) dans la galerie qui portait son nom et qu’il avait ouverte dans ce but, tenue à bout de bras pendant huit ans (la donation d’une grande partie de sa collection au Centre Pompidou en est le reflet). Après quoi il se retira et profita de la vie sans jamais renoncer à l’intérêt pour la peinture de son temps, en parfait amateur et connoisseur dans l’acception la plus noble des termes.
Il avait si bien mis ses jeunes années à distance (seule exception : sa déposition au procès de René Hardy en 1947 lui reprochant sa responsabilité dans l’arrestation de Moulin à Caluire) que l’Histoire l’avait oublié en retour. Les chercheurs ne sollicitaient pas sa mémoire et lui ne s’en plaignait pas car il avait tourné la page, ne se sentant vraiment pas une âme d’ancien combattant pour avoir trop souffert dans sa jeunesse de la mémoire pesante de « ceux de 14 ». Jusqu’à ce que la guerre le rattrape dans les années 70. Participant à un débat des « Dossiers de l’écran », une émission-phare de la télévision de l’époque, il fut stupéfait par les accusations proférées en direct par Henri Frenay, co-fondateur du mouvement de résistance Combat, contre « Jean Moulin l’agent crypto-communiste » allant jusqu’à insinuer qu’il avait été un espion soviétique, qui seront suivies par des insinuations sur sa prétendue homosexualité en un temps où cela pouvait encore discréditer une personnalité publique (« Mais enfin, souriait Cordier en me racontant l’épisode, c’était un homme à femmes et moi, quand j’avais 22 ans, je couchais avec des garçons de mon âge, pas avec un vieux de 43 ans ! »). Il quitta l’émission assommé et s’en voulut de n’avoir pas su ni pu réagir comme il convenait pour défendre son patron contre la calomnie. Le scandale éclata mais, à titre personnel, le choc fut tel qu’il le décida à consacrer sa vie à réparer l’outrage.
Il s’immergea dans les considérables archives qu’il avait conservées, ce qu’il s’était bien gardé de faire jusqu’alors, et écrivit des milliers de pages sur « le patron ». De cette entreprise rare et remarquable (Jean-Louis Crémieux-Brilhac est l’autre exception qui confirme la règle) où un acteur de l’histoire immédiate s’en fait l’historien sans que cela tourne à des Mémoires, sortit Jean Moulin. L’inconnu du Panthéon, trois volumes que les éditions Lattès publièrent de 1989 à 1993. Un monument et pas seulement par la taille. Un chef d’œuvre dans l’ordre de la biographie historique. A la parution du premier volume, ayant pu le lire sur épreuves des semaines avant, je fus sidéré par la richesse, l’originalité, la densité, la nouveauté de son travail. Et pour cause : il se basait tant sur sa mémoire d’hypermnésique obsédé par le détail et sa vérification, hanté par le spectre de l’anachronisme, perfectionniste jusqu’à remettre bien plus que cent fois sur le métier, que sur des archives sur lesquelles nul n’avait travaillé comme il l’avait fait (lui seul était en mesure de décrypter quantité de messages qu’il avait lui-même cryptés sous l’Occupation).
Tous les journaux postulèrent pour obtenir l’exclusivité de sa première grande interview et s’il me l’accorda pour le magazine Lire, c’était parce qu’il avait lu la biographie que j’avais consacré à Daniel-Henri Kahnweiler, le marchand des cubistes… « Comme ça, on parlera aussi de ce grand bonhomme ! ». Il m’invita à le retrouver à Biarritz où il résidait alors. Notre entretien commença vers 10h pour s’achever vers 17.00. Et pendant toutes ces heures, il ne cessa de parler, de raconter, de se remémorer, d’analyser, sans précipitation mais avec une précision qui me laissa pantois car son propos était toujours d’une grande densité. Bien qu’il fut plus âgé que moi d’une trentaine d’années, il en ressortit en pleine forme, prêt à poursuivre si nécessaire, notamment sur l’histoire de l’art et sur sa passion de la littérature, et moi, exténué.
L’homme, dandy d’un raffinement vestimentaire très anglais dans le contraste des couleurs, reflet d’un tempérament provocateur, se révéla certes prolixe, bavard, intarissable, digressif, sans en faire des tonnes sur le romantisme de la clandestinité ni chercher à se mettre en avant, démystifiant tout ce que cette activité avait pu avoir d’héroïque en montrant bien qui étaient les soutiers de la Résistance, mais passionnant, d’une intelligence aiguë et d’une mémoire phénoménale. Et tellement attachant car si libre. Nous nous sommes revu, écrit, téléphoné par la suite. J’ai naturellement lu tous les livres qu’il a écrits par la suite notamment ses remarquables mémoires de guerre Alias Caracalla (Gallimard, 2009) et Les Feux de Saint-Elme (Gallimard, 2014), ses souvenirs d’adolescent gidien découvrant sa sexualité et son irrésistible attirance pour les garçons dans le pensionnat catholique où il était élève. Mais j’en suis resté à « la » phrase qu’il avait prononcé lors de notre toute première conversation car elle était de nature à gouverner, engager, dominer une vie : la sienne, la mienne et celle de tant d’autres. Elle n’a l’air de rien, cette phrase. On la dirait banale. Et pourtant, elle me poursuit depuis des années.
C’était à l’été 1942. Daniel Cordier, 22 ans, engagé dans la France libre dès juin 1940, tout à sa haine du maréchal Pétain à qui il ne pardonnera jamais de s’être couché en signant l’armistice au lieu de continuer le combat, venait de passer plusieurs mois à être formé aux techniques du Renseignement par le BCRA en Angleterre. Après y avoir suivi une spécialisation en transmissions radio (codage, décodage etc), il fut parachuté en France, en zone libre près de Montluçon, pour servir de radio à Georges Bidault, alors l’un des chefs du mouvement Combat. Sauf qu’à l’arrivée, le jeune homme vit son affectation modifiée et il retrouva secrétaire d’un autre dirigeant de la Résistance dont « Rex » était le pseudonyme (et dont il apprendra bien plus tard qu’il s’appelait Jean Moulin). Le soir où il lui fut présenté, le « patron » l’emmena dîner dans un restaurant de la place Bellecour et lui demanda de raconter sa vie.
Alors deux heures durant , Cordier lui raconta son jeune passé d’activiste : antisémite, antiparlementaire, anticommuniste, antidémocrate, antirépublicain, antimaçon… Nationaliste au point de promettre le poteau d’exécution à Léon Blum dès la fin de la guerre mais guère plus tendre vis-à-vis du « traitre Pétain » coupable d’avoir baissé les armes. Issu d’une famille de la grande bourgeoisie négociante bordelaise, animateur d’un Cercle Charles Maurras et responsable des Camelots du roi, peu avant de trouver un bateau pour l’Angleterre à défaut de l’Afrique du nord, il en était encore à briser les vitres des magasins juifs de sa ville à la tête de son petit groupe de nervis. Durant tout le récit, Rex/Jean Moulin ne dit mot. Puis il lui confia :
« En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ».
Et en faisant quelques pas dans la rue, cet homme qui allait devenir le plus recherché de France à la fois par la police de Vichy et par la Gestapo, celui à qui l’on doit d’avoir unifié les mouvements de résistance derrière le général De Gaulle, ce haut-fonctionnaire radical-socialiste, préfet d’Eure-et-Loir révoqué et mis en disponibilité par Vichy, l’engagea comme son secrétaire particulier (secrétaire : homme du secret) ; il lui témoigna une absolue confiance dans la clandestinité en lui confiant la tache de le remplacer en son absence auprès des mouvements pour leur distribuer l’argent de Londres et les consignes du chef de la France libre. Est-il besoin de préciser que tout alors les opposait, qu’ils étaient aux antipodes l’un de l’autre par leur éducation, leurs convictions, leurs valeurs ?
Me croira-t-on si j’avoue que, plus encore que la fameuse formule sur la république des lettres, « la » phrase de Jean Moulin, ligne de vie qui contient tellement de choses, évoque, raconte, cristallise bien plus que ce qu’elle énonce, a inspiré il y a quinze ans le nom de baptême de ce blog ?
(« Daniel Cordier » et « Jean Moulin sur une façade à Chartres » photos D.R.)
1 187 Réponses pour Pour saluer Daniel Cordier
Méduse pétrifiée par Bernini :
https://pbs.twimg.com/media/En64cL-W8AMpSWP?format=jpg&name=small
« Ma patrie intellectuelle, je l’ai trouvée dans l’oeuvre des épistémologues italiens et français: Brunschwicg, Enriquez, Vailati, Meyerson, Cavaillès… »
encore une Belle Brochette d’Ordures Morales Communistes !
Bloom
Merci pour l’exposé très détaillé sur les jury.
puck dit:
« christiane, dans cet extrait Bouveresse parle-t-il de Musil ? »
Non, Puck, de Wittgenstein (comme l’indique le titre de « essais III » : « Wittgnstein & les sortilèges du langage ».)
Le sommaire :
Avant-Propos
Les problèmes philosophiques & le problème de la philosophie 1
Que peut la philosophie ? 39 (dont l’extrait)
Wittgenstein, le langage & la philosophie 61
Savoir, croire & agir 95
« Le tableau me dit soi-même… » 121
La « causalité » des raisons 159
Les « énigmes du temps » 189
Notes et index…
(je pense aussi qu’il n’aurait pu être attribué à son regard sur Musil)
Bonne soirée et merci pour ce partage.
Que du sérieux aujourd’hui, ça rigole pas et je suis en retard. J’ai carrément raté le train.
Sinon capté 15 secondes de Zemmour sur Cnews: IL N’Y A PAS DE VIOLENCES POLICIÈRES, puisque ces gens n’ont pas le droit d’être là. C’est presque Heidegger!
Vailati, l’épistémologue Giovanni Vailati, je suppose, est mort en 1909 ; le PCI nait en 1921. Par ailleurs, Vailati disait de soi-même : « je suis devenu un peu plus giolittien que je ne l’était ». Or, Giolitti était un libéral modéré.
Puck, rappelez moi, s’il vous plaît, les passages édifiants justifiant l’antisémitisme puis l’extermination des juifs qui n’étaient pas des êtres et la raison de leur non- être selon ce grand philosophe.
@C’est presque Heidegger!
C’est flatteur pour Jicé
@Bloom
consternant cet article , auquel on aurait peine à croire s’il n’était pas truffé d’éléments averés confirmant cette dénonciation sans appel des vilenies du Renaudot
On ne comprend pas, pour ne pas dire qu’on comprend trop, pourquoi ce brûlot n’a eu à ce jour aucun echo dans la presse française
@ clopine
votre post de ce soir,signant votre retour à la joie de vivre m’ réjouie
j’espère que votre travail sur votre roman avance bien
Ce qu’il y a de sur, si on en croit le post de Bloom , c’est que que vous n’aurez pas le Renaudot ,car vous ne remplissez pas ses discutables critères d’éligibilité.
Mais il vous reste le Goncourt et le Femina
Non pas le Femina, c’est Serge Joncour qui l’a emporté cette année pour Nature Humaine, un roman du reste assez moyen… Ni le Médicis qui a été attribué à notre amie Chloé Delhaume (pas lu)… Quant au Goncourt 2020, sera attribué demain et CT n’est pas sur la piste. En revanche, PA est sur le pied de guerre et défendra avec la dernière énergie la déontologie malveillamment mise en cause du prix Drouant.
Bon, il reste un an à CT pour retrouver ses esprits et peaufiner son texte proustien (La prisonnière délivrée…, suite picaresque) qui devrait avoir ses chances et nous faire un carton.
Bàv,
@IL N’Y A PAS DE VIOLENCES POLICIÈRES, puisque ces gens n’ont pas le droit d’être là
Il ne peut pas y avoir eu de crime contre l’humanité durant la seconde guerre mondiale puisque les juifs et quelques autres catégories de vertébrés n’étaient pas à proprement parler des hommes du point de vue de leurs bourreaux.
Le droit d’asile est un faux problème puisqu’il n’y a pas de réfugiés politiques qui fuient leurs régimes tyranniques mais seulement des migrants économiques et par conséquent sans statut juridique reconnu sinon celui d’expulsés de la place de la République.
s’agissant enfin des supposées violences policières, l’affaire est simple et d’une parfaite logique : supprimez les vidéos et il n’y aura plus de violences policières.
Un tout dernier mot sur les réseaux sociaux. Ils devraient être purement et simplement interdits de diffusion, dès lors que n’importe qui peut y prétendre n’importe quoi sans qualification (entendu tel quel dans la bouche d’un chroniqueur régulier de CNEWS, B)
« Wittgenstein ne fait partie d’aucun enseignement philosophique? » Voila du nouveau.
Renato, merci pour les bouquins sur Abby W.
Bonne nuit.
MC
…lundi 30 novembre 2020 à 6 h 00 min.
…
…il n’y a pas lieu de remuer, la merde des écrivains,!…à s’en répartir, les niveaux,!
…
…rien ne sert de s’y apitoyer en lignes,!…
…il en faut tirer la » chasse « , en tout lieux, sur tout chemins,!…
…
…et repartir du bon pied, droit,!…se lever et s’endormir, l’air frais et l’esprit au repos,!…tendance cool,…
…
…chacun son rôle, au cinéma contraignant,!
…rien de nouveau, la Lune sans oxygène,!…
…
…à savoir s’occuper de ses seuls oignons, c’est déjà çà de bien de gagner,!…
…le seul souhait,!…à n’y rien con-prendre!
…vive les questions sans réponses oscillantes,!…tout est ferme,!…etc,!…
…les affaires, en passer par les doutes d’y celles,!…
…tirades à la bonne semaine,!…
…
Lundi 30 novembre 2020, 6h42, 12°
Magnifique brûlot NYT sur les mœurs littéraires autour du Renaudot. Comme dit l’autre, les copains d’abord, mes amis ! Les coquins, avec eux ….
C’est ça, la France des Lumières, partout, toujours. Humains, trop humains, les crapules.
@ « Du jour au lendemain, le lauréat est propulsé sur la liste des best-sellers et l’éditeur s’attire la gloire dans un pays qui considère sa littérature comme un des piliers de sa grandeur et de sa place dans le monde. »
Prions, en ce grand jour de consécration,
pour que cette bestsellarisation académique ne participe pas, en ces temps de liberté confisquée, d’une obscurité qui vient : Tout ce qui n’est pas interdit, devient obligatoire.
J’ai peur pour l’intelligence.
Année LvB, Sonate n 32, Op.111 en ut mineur, #4 Pollini :
30.11 — 6.54
30/11/2020, 6h58, 1°C
Merci pour cette tentative de faire comprendre aux braves gens qu’avec le temps et l’espace hyper dimensionnés, les outils euclidien et newtonien atteignent leur limite et ne sont plus que de petites aides bien pratiques pour les petites choses vivantes de la planète bleue.
Tiens, c’est pour le croquignol des maths, le crack des fonctions de base, le king des additions et des soustractions , le maouss du tableur excel simplifié des sciences éco .
Raconté par un académicien ( sciences morales et politiques) :
Les pieds nickelés.
MC dit: à
« Wittgenstein ne fait partie d’aucun enseignement philosophique? » Voila du nouveau.
»
MC je parlais pas de sa version « soft » qui elle est enseignable, sinon les profs de philo évitent de se tirer une balle dans le peid, déjà qu’ils enseignent une discipline pas facile ils essaient d’éviter au max les emmerdes.
Sasseur !!!!!!!!! tu sais si Cordier a envoyé des lettres de dénonciation de juifs aux allemands ?
D. Cordier raconte une histoire héroïque, une tragédie.
« En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine »
là où il devait être excellent c’est dans l’art de se foutre de la tronche de ses interlocuteurs.
comme dit passou : il était le seul capable de décrypter ses messages cryptés, comme greubou.
Sasseur d’accord ! mais comme on le disait de Churchill et Roosevelt, autant ils étaient héroïques pour combattre les nazis, autant leur antisémitisme faisait qu’ils devaient pas bousculer au portillon pour sauver des juifs.
puck dit: à
« En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine »
là où il devait être excellent c’est dans l’art de se foutre de la tronche de ses interlocuteurs.
»
et ça j’ai le flair pour le repérer à 10 kms !
@autant ils étaient héroïques pour combattre les nazis, autant leur antisémitisme faisait qu’ils devaient pas bousculer au portillon pour sauver des juifs.
De qui tu causes ?
à moins qu’il soit devenu républicain quand il a commencé à se faire de la thune en vendant des tableaux ? ça l’a rendu républicain et aussi un peu juif.
la vie réserve parfois des surprises et des messages cryptés que seul Dieu peut décrypter.
de tous les antisémites qui se sont battus contre les nazis.
Tu causes de ceux qui n’ont pas mis des bombes sur les voies ferrees pour arrêter les convois de la mort ?
Énonce clairement le dilemme, car c’en est un.
j’veux mon n’veu que ce devait en être un fuchin’ dilemme de se retrouver entre le marteau et l’enclume !
Allez zou, à tout à l’heure. On a conf’ call sur zoom. Moi je serai sur teams.
😜
Sasseur tu sais toi combien de résistants ont envoyé des lettre de dénonciation anonymes au allemands pour dire « là se cache une famille juive… » ? et si Cordier en fait partie ?
fuckin’ dilemme Sasseur !
Géométrie non euclidienne.
Je vais le dessiner.
La diagonale avec le clavier était pourrite.
J’ai beau chercher, je n’arrive pas à comprendre l’importance d’avoir eu une « enfance républicaine ».
En plus j’ai envie de rajouter « républicaine, démocratique et populaire » pour faire mon ayatollah des pays de l’Est, tellement l’idée d’une « enfance républicaine » est ridicule…
Personne n’est parfait, hein, à part la jeune voisine aux courbes non-euclidiennes.
Sasseur !!! n’oublie pas de prendre ta sérotonine avant de partir !
@ »tu sais toi combien de résistants ont envoyé des lettre de dénonciation anonymes au allemands pour dire « là se cache une famille juive… » ? et si Cordier en fait partie ? »
Ouh là, les suppositoires de la kommandantur fransssaise, vont bon train icite.
La calomnie, tu sais ce que c’est?
JiCé….. dit: à
J’ai beau chercher, je n’arrive pas à comprendre l’importance d’avoir eu une « enfance républicaine ».
»
pas l’importance : la « chance » ! « la chance d’avoir eu une enfance républicaine ».
c’est une question de statistique et de GPS JC : tu parcoures la France en demandant aux jeunes « êtes-vous conscient de la chance d’avoir une enfance républicaine ? » et tu verras que la réponse est fonction de l’endroit où tu poses la question.
y’a des endroits où ils te regardent avec es yeux tout rond parce qu’ils comprennent même pas de quoi tu causes…
Un bon coup de poing dans la gueule, ça oui, c’est un geste héroïque manqué ( de Passou),à science po.
Marie Sasseur dit: la calomnie, tu sais ce que c’est?
»
tu dis ça pare que t’as pas bien lu l’article de passou : un type qui casse les vitres des magasins juifs et qui veut faire la peau à Blum… ce n’est qu’une question, mais vu le contexte je trouve pas qu’elle soit calomnieuse.
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Insolite.Las des moqueries, le village de Fucking change de nom
EUROPE
PLANÈTE BUZZ
AUTRICHE
EL PAÍS – MADRID
Publié le 27/11/2020 – 16:38
Des touristes se prennent en photo devant le panneau du village de Fucking, en Autriche, le 18 juin 2008. Photo by Mladen ANTONOV / AFPDes touristes se prennent en photo devant le panneau du village de Fucking, en Autriche, le 18 juin 2008. Photo by Mladen ANTONOV / AFP
Cette bourgade de 106 habitants, située en Autriche, a pris une décision radicale. Le nom du village, Fucking, sera remplacé au profit du plus neutre Fugging. L’objectif : en finir une fois pour toutes avec les plaisanteries des étrangers.
bonne journée
Mais enfin, par les amygdales externes de Pol Pot !, qu’est ce que ça veut dire « la chance d’avoir eu une enfance républicaine » ? …ça ne veut strictement rien dire…
Mon enfance fut royale ! ça, ça a du sens…Républicaine ! quelle connerie !
et alii dit: à
ce que précise TOTH:
Instructif !
Les Stones, Beatles, Pink Floyd, Mayall, etc., ont eu une enfance monarchique et on ne peut pas dire que le résultat soit à jeter à la poubelle.
Question de Court / Réponse de Puck sur Wittgenstein.
Que pense l’excellent J.Bouveresse, spécialiste de Wittgenstein, de cette question ? ( Voici quelques extraits de l’introduction de « Essais III – Wittgenstein et les sortilèges du langage » (Agone) :
« Le prestige dont jouit à présent un auteur comme Wittgenstein en France -dans le milieu philosophique et peut-être plus encore en dehors de lui -ressemble par bien des côtés, à un véritable paradoxe. Parmi tous les grands philosophes contemporains, il y en a peu qui aient été si abondamment traduits et commentés dans les dernières années.
———————————————————————
les raisons que l’on trouve aujourd’hui un peu partout de célébrer Wittgenstein […]. Sa personnalité hors du commun, sa biographie fascinante, son mode de vie anticonformiste et ses comportements excentriques font le bonheur des amateurs d’histoires (vraies ou inventées) et d’anecdotes en tous genres.
———————————————————————–
Son manque total de considération pour la philosophie académique et son mépris bien connu de l’institution philosophique lui valent la sympathie de ceux qui disent et répètent depuis des décennies que toutes les choses qui comptent réellement en philosophie ne peuvent se faire qu’en dehors d’elles et même directement contre elles.
———————————————————————
Mais dans tout cela, on a peu de chances d’entendre parler de son œuvre philosophique, du genre de révolution qu’elle a effectué, des raisons pour lesquelles elle est considérée aujourd’hui à peu près partout comme l’une des plus importantes du XXe siècle, des problèmes d’interprétation difficiles qu’elle soulève et des discussions et des controverses auxquelles elle donne lieu.
———————————————————————–
La séduction des explications de cette sorte ne tient sûrement pas à l’importance de ce qu’elles expliquent (qui se réduit la plupart du temps à rien) mais à la capacité qu’elles ont de transformer en explications éliminatives, dont l’effet principal est de faire disparaître l’objet auquel on était censé s’intéresser (le contenu d’une philosophie) et de détourner l’attention vers d’autres choses plus excitantes ou en tout cas moins rébarbatives. »
Les textes réunis dans ces Essais III m’ont aidée à pénétrer dans le monde de réflexions philosophiques de Wittgenstein (qui ne ressemble à rien de ce à quoi ma formation reçue en philosophie m’avait préparé) et ont changé mes façons de penser la philosophie.
« Wittgenstein détruit comme il le reconnaît, beaucoup de choses et la difficulté est de se persuader qu’il le fait dans l’intérêt de la philosophie elle-même. »
Le réponse de Puck est parfaite.
« Ouvrage particulièrement court (environ 70 pages) mais particulièrement complexe, le Tractatus a donné lieu à de nombreuses mauvaises interprétations – ou alors mésinterprétations. Tandis que la signification profonde de ce texte est pour Wittgenstein éthique, la majorité des lectures ont mis en avant son intérêt en logique et en philosophie du langage. Ce n’est que récemment que les études qui lui sont consacrées ont commencé à considérer l’aspect mystique de l’œuvre comme central . »
http://www.histophilo.com/tractatus_logico-philosophicus.php
Question de Zoltán Abádi-Nagy
Vous dites qu’une œuvre doit être autonome. N’est-il pas parfois difficile pour un écrivain d’adhérer fermement à ce principe? En d’autres termes, n’êtes-vous jamais ennuyé par des interprétations erronées de vos œuvres?
Réponse de Gaddis
Quel écrivain n’est pas? Et à moins que vous n’écriviez « ce qu’ils veulent » — je veux dire, simplement pour l’argent — n’est-ce pas notre histoire, depuis Melville? Cela vient avec le territoire, comme l’a dit le dramaturge.
Dis Marie Sasseur aurais – tu l’obligeance de me mettre le lien Teams pour la Visio ce midi en direct de Drouant, je prépare mon arrière – plan. En attendant bon Arbre à Tractatus.
Une pensée pour les jurés privés de dessert et le chef Drouant encabané.
Chantal ? je n’ai sans doute pas été assez claire; pour les invitations zoom, voir Passou. Je suis sur un autre reseau.
Du reste Chantal, nous n’avons pas fait cuisine ensemble. J’en reste à : vous saluant bien cordialement, etc.
Chantal, c’est une histoire belge:
« Grâce à une maladresse sur les réseaux sociaux, un journaliste néerlandais a réussi à s’introduire vendredi à une visioconférence confidentielle des ministres de la Défense de l’Union européenne. L’équipe de la ministre de la Défense des Pays-Bas avait publié par erreur une partie du code d’accès. »
Europe1
Merci, je vais sagement regarder sur Twitère …
Ce serait quand même plus chicos d’avoir une lucarne interactive sur la RDL, la chaîne d’info en continu est toujours dans la marge.
Les noms d’oiseaux volent entre hollandais et belges pour le moment, on est interdits de shopping chez eux.
Quelle panade ! En même temps comme on dit chez vous, c’est le moment de revoir son plan épargne, vu les plantages gouvernementaux, je me fais de la tisane d’Arthémise, c’est dégueulasse mais j’ai la pêche.
L’interview Zoltán Abádi-Nagy-Gaddis est du 4 novembre 1986, publiée dans le n° 105 — hiver 1987 — de The Paris Review :
https://www.theparisreview.org/interviews/2577/the-art-of-fiction-no-101-william-gaddis
Christiane, merci pour votre soutien!
comme dit l’ami Ludwig : « Le doute ne peut exister que là où il y a une question, une question que là où il y aune réponse, et celle-ci que là où quelque chose peut -être dit »
et quand on passe tous les écrits philosophiques, affirmations, assertions et autres vérités, à la moulinette wittgensteinienne il en ressort un truc qui ressemble plus à du boudin qu’à de la philosophie.
j’avais écouté une émission les chemins de la philo avec un spécialiste de Wittgenstein, c’est l’émission radiophonique la plus drôle que j’ai jamais écouté.
notre Adèle première de la classe prenait des exemples : quand Descartes dit… cela signifie donc rien ?
l’autre : effectivement ça ne veut rien dire.
Adèle : oui mais quand Kant dit que… cela représente tout de même une réalité…
l’autre : non, si on prend cette phrase mot par mot, d’un point de vue logique du langage ça ne veut rien dire du tout…
Adèle s’énervant et perdant de plus en plus les pédales : oui mais quand Platon écrit… c’est tout de même clair !
l’autre : non, c’est tout sauf clair… parce qu’il donne une réponse à une réponse qui n’est pas posée…
encore plus drôle qu’un sketch de Pierre Dac et Francis Blanche.
sûr que l’intention de LW n’était pas de démolir la philosophie traditionnelle.
sa seule motivation résidait dans le fait que si la philosophie n’a jamais rien résolu des problèmes des hommes, si l’homme est dans la même situation aujourd’hui qu’il y a 3000 ans c’est pour une raison très simple : parce que le langage est toujours le même, et si le langage reste le même alors les problèmes restent les mêmes, et si on veut en sortir il ne faut pas poser des questions « philosophiques » mais interroger le langage qui sert à poser ces questions.
c’est d’une logique implacable.
cela nait de la prise du constat d’échec de la philosophie, l’écart entre ce qu’elle vise et le résultat obtenu, ce n’est même pas un écart c’est carrément un abyme.
alors on peut considérer la philosophie juste comme une activité littéraire sympatoche qui se lit dans un fauteuil près de la cheminée ?
le problème est que LW a failli embrocher Popper avec un tison de cheminée ! du coup même la cheminée il faut l’éviter.
Le titre conçu par LW était, ce qui n’est pas sans intérêt, Logisch-philosphische Abhandlung ; nous douvons le titre definitif à George Edward Moore qui le suggera comme hommagé au Tractatus theologico-politicus de Baruch Spinoza.
Bon, pour les plus petits, car même l’ineffable hamlet semble souvent oublier le 1. :
Die Welt ist alles, was der Fall ist.
1.1 Die Welt ist die Gesamtheit der Tatsachen, nicht der Dinge.
1.2 Die Welt zerfällt in Tatsachen.
Pour les plus petits, je disais :
http://www.bazzocchi.net/wittgenstein/tractatus/deu/index.htm
Puis, si les bas bleu ressentent le besoin dupe se tenir au raccontard d’un pseudo-divulgateurs plutôt que se tenir aux textes tant pis pour elles-eux.
« Sasseur tu sais toi combien de résistants ont envoyé des lettre de dénonciation anonymes au allemands pour dire « là se cache une famille juive… » ? et si Cordier en fait partie ? » (Puck)
Question grotesque et malhonnête! Aucun évidemment n’a pu « écrire aux allemands » pour dénoncer qui que ce soit.
Oui, Puck,
et J.Bouveresse dans cet essai(III) rappelle la pénible histoire des démarches entreprises par Wittgenstein, entre l’été de 1918 et celui de 1920, pour faire publier le Tractatus, avant d’analyser cet écrit et les autres de ce philosophe pas ordinaire…
Ainsi ces deux extraits de lettres échangées à ce propos.
Il écrivait par exemple à Russel, de Cassino, le 12 juin 1919 : « Il y a quelques jours je t’ai envoyé mon manuscrit par l’intermédiaire de Keynes. […] c’est le seul exemplaire corrigé que je possède et c’est le travail de ma vie ! Plus que jamais, maintenant je brûle de le voir imprimé. Il n’est pas gai de devoir trimbaler avec soi en captivité ce travail une fois achevé et de voir au-dehors la stupidité continuer son jeu ! Et il n’est pas moins amer de penser que personne ne comprendra cet ouvrage alors même qu’il sera imprimé. »
Dans une autre lettre, aussi pessimiste, écrite à Ludwig von Ficker, probablement à la mi-octobre 1919, il écrit :
« J’ai achevé il y a environ un an, peu de temps avant d’être fait prisonnier, un ouvrage philosophique auquel j’avais travaillé pendant les sept années précédentes. Il s’agit, pour parler en termes tout à fait stricts, de l’exposé d’un système. et il faut dire que l’exposé est extrêmement condensé, car je n’y ai retenu que ce qui m’est venu – et comme cela m’est venu – réellement à l’esprit. Aussitôt après avoir terminé le travail, alors que j’étais en permission à Vienne, j’ai voulu chercher un éditeur. Mais la chose présente une grosse difficulté. Le travail est de dimensions très réduites, il compte environ 60 pages. Qui écrit des brochures comportant 60 pages sur des choses philosophiques ? les ouvrages des grands philosophes ont tous autour de 1000 pages, et les ouvrages des professeurs de philosophie ont également à peu près les mêmes dimensions. Les seuls qui écrivent des ouvrages philosophiques de 50 ou 100 pages sont l’espèce caractéristique des plumitifs sans espoir, qui n’ont ni l’esprit des grands messieurs ni l’érudition des professeurs et voudraient pourtant à tout prix avoir une fois quelque chose d’imprimé. C’est pourquoi de telles productions paraissent effectivement la plupart du temps à compte d’auteur. Mais je ne peux tout de même pas mêler l’ouvrage de ma vie – car c’est ce qu’il est – à ces écrits-là. […] Il s’agit d’un travail strictement philosophique et en même temps littéraire, mais on n’y pérore cependant pas dans le vide. »
Puck, pourquoi ne te demandes-tu pas plutôt combien de militants communistes ont léché le q des allemands pour obtenir des facilités de propagande (reparution de l’Humanité par exemple) avant que Hitler attaque l’URSS?
(tu vois, je suis sympa, je ne suppose même pas qu’ils aient pu dénoncer qqun)
Autant, puck, j’aime échanger avec vous sur Musil ou Wittgenstein, autant je suis choquée par cette question que vous posez : « tu sais toi combien de résistants ont envoyé des lettres de dénonciation anonymes au allemands pour dire « là se cache une famille juive… » ? et si Cordier en fait partie ? »
Vous auriez pu écouter ce bel entretien, hier, entre Daniel Cordier et Régis Debray, présenté dans le documentaire : « Daniel Cordier, la résistance comme un roman », réalisé par Bernard George. Des paroles très proches de ce qu’il a écrit dans « Alias Caracalla ». Vous ne poseriez plus cette question.
« Première partie « LES REBELLES DU 17 JUIN 1940 »
Daniel Cordier a 20 ans le 17 juin 1940, lorsque le maréchal Pétain demande l’armistice. Il a beau être monarchiste, il est révulsé. Pour continuer à se battre, il rejoint Londres un peu par hasard. Incorporé dans la Légion d’un général (alors inconnu), De Gaulle, il fait ses classes d’officier puis entre dans les services secrets de la France Libre. Parachuté à Lyon pour être secrétaire de Georges Bidaut, membre du réseau Combat, il doit remettre l’argent de la Résistance au représentant de De Gaulle en zone libre : Rex – qui n’est autre que Jean Moulin. Rex lui demande de devenir son secrétaire…
Seconde partie « REX (JEAN MOULIN), MON PATRON »
En zone sud, la plupart des grands mouvements et réseaux de Résistance s’opposent à Rex. Daniel découvre alors, derrière l’idéal, un dangereux «nœud de vipères». Il devra l’ affronter seul quand, avant de partir à Londres, Rex lui confie le pouvoir… Il découvre aussi l’énorme enjeu politique derrière ces disputes entre résistants. Pour asseoir l’autorité de De Gaulle, contesté par les Alliés, Rex veut créer le Conseil de la Résistance, regroupant tous les mouvements, les partis politiques démocratiques et résistants. Ce sera le CNR. Daniel assistera alors à sa création. Dans l’ombre d’un Rex qui, à tous égards, changera sa vie… » (Rédigé par Benjamin et publié depuis Overblog)
12h43, 30/11
Hervé le Tellier !
https://www.facebook.com/photo?fbid=10158838039273114&set=a.10152901160943114
Prix Goncourt 2020 : « L’Anomalie » d’Hervé Le Tellier, un grand roman qui semble tombé du ciel
« Né le 21 avril 1957, Hervé Le Tellier choisit d’abord la voix des mathématiques avant de se tourner vers le journalisme. »
Tres bon argument, je vais donc le lire… 😉
https://www.lefigaro.fr/livres/herve-le-tellier-prix-goncourt-2020-avec-l-anomalie-20201130
soit dit en passant, ROUBAUD EST AUSSI MATHEMATICIEN
Marie Hélène Lafont pour le Renaudot, je vais y voir.
L’émission de David Courrier : interview de Le Tellier.
https://www.facebook.com/BX1officiel/videos/2751755281753961
SUR ROUBAUD, les maths, les nombres :
Mathématiques, portraitsRetour à la rubrique
QUELQUES VIES PLUS OU MOINS BRÈVES DE JACQUES ROUBAUD
https://images.math.cnrs.fr/Quelques-vies-plus-ou-moins-breves-de-Jacques-Roubaud.html
Pourquoi voler cette victoire au papou, sous prétexte que Roubaud a fait des maths. Mystère de la logique….
Le Tellier a dit qu’il n’écrivait pas » pour avoir un tel prix ».
Il a bien fait de le préciser, car des bêtes à concours, c’est pas ce qui manque.
On ne peut pas dire que les chaines TV en continu ,entre 12 heures 30 et 13h.30 en font trop sur le Goncourt et le Renaudot.Un simple bandeau qui défile et basta.. Pour un pays qui vante sa Culture et qui a demandé avec raison l’ouverture urgente des librairies pendant le confinement ,pour un pays qui s’honore de placer les écrivains très haut, on ne peut pas faire plus étriqué que ces simples bandeaux défilant sans présenter même une simple photo du laureat, ni un ou deux extraits d’ entretiens qui existent sur le net….Que font les attachées de presse de ces prix?
Heureusement que Cordier n’a pas eu une enfance républicaine!
https://www.la-couronne.org/histoire/monarchistes-furent-premiers-resistants-france-saviez/
Pas vrai Puck?
S’il avait eu une enfance républicaine, il aurait pu attendre le 22 juin 1941 pour entrer en résistance!
Tu es bien emmerdé Puck! Tu n’avais qu’à pas poser ton ignoble question à Sasseur! Même Christiane est scandalisée!
Tres juste Paul.
L’immédiateté est ailleurs, effet collatéral, et les journaleux privés d’annonce en présentiel, ont fait ce qu’ils savent faire : leurs » reportages » sensationnels en boucle, et JP. Pernault, fidèle a lui lui-même, au cul des vaches.
water closed, laisse moi en dehors de ton militantisme pour zemmour.
Prix Goncourt 2020 : « L’Anomalie » d’Hervé Le Tellier
»
yesssssssss!!!!!!!!!!
Je suis très heureux pour Marie-Hélène Lafon (dont j’ai lu le livre renaudotisé), une écrivaine pudique mais surtout pas mièvre, très forte au contraire, avec un ton bien à elle, immédiatement reconnaissable.
Elle ne s’est jamais laissé aller à l’autofiction (on devrait plutôt parler de q-fiction) ou à une quelconque soumission à l’air du temps. Au passage, un article en ligne rappelle que le Renaudot a été attribué à cinq femmes au cours des dix dernières années, contre deux pour le Femina et le Goncourt, ce qui affaiblit quelque peu l’attaque du NYT.
Je crois comprendre que les Goncourt et Femina ont été aussi attribués à des oeuvres de fiction véritable…Sortirait-on du tunnel?
Ferme la, S. il fallait bien que je situe la question de P. d’où tout est parti…
christiane dit: à
Autant, puck, j’aime échanger avec vous sur Musil ou Wittgenstein, autant je suis choquée par cette question que vous posez : « tu sais toi combien de résistants ont envoyé des lettres de dénonciation anonymes au allemands pour dire « là se cache une famille juive… » ? et si Cordier en fait partie ? »
»
j’en sais rien ! d’où ma question.
passou a écrit un livre sur les lettres de dénonciation : il doit connaitre le profil type du dénonciateur, pas moi !
je ne sais même pas si quelqu’un qui a été antisémite peut un jour cesser de l’être ?
closer dit: Tu es bien emmerdé Puck! Tu n’avais qu’à pas poser ton ignoble question à Sasseur!
»
il n’y a pas d’ignoble question : il n’y a que des ignobles réponses.
« L’Anomalie » d’Hervé Le Tellier… J’ai vraime
nt hâte de découvrir ce roman. Le rêve de beaucoup pouvoir changer ce que le temps nous impose : un passé et un avenir et un présent si éphémère tiraillé entre ce qui a été et ce qui n’est pas encore. Là, (à lire Passou dans un billet antérieur) deux évènements n’auraient pas dû coexister pour les passagers de cet avion. Comment Hervé Le Tellier a-t-il joué avec cette torsion impossible du temps ? Qu’en a-t-il fait ?
Alors que nous sommes renvoyés par la rêverie à revivre certains moments du passé ou à imaginer plusieurs futurs possibles ou à se demander ce qu’aurait été notre vie si un jour lointain nous avions fait un autre choix ?
Le roman apporte cette infinie liberté : rendre possible nos rêves les plus fous.
Puck,
j’ai écouté ce vieil homme hier, raconter sa vie et je l’ai cru. Je le crois incapable d’avoir commis ces actes ignominieux. Croire l’autre… nous n’avons que cette frêle passerelle dans bien des circonstances pour rejoindre l’autre…
@ »Que font les attachées de presse de ces prix? »
Marrant, a la réflexion.
On pourrait se demander ce que foutent certains critiques litteraires, isolés sur une plage pourrie, vagues putrides, mouettes mazoutees, etc. Et toute leur collec’ d’auteurs morts et enterrés , de leurs souvenirs de vieux, en guise de » neuf », dont personne n’ a rien a cirer .
Heureusement que Passou avait déjà pris les devants. ( voir sa chronique sur la rdl)
Avec ce petit bémol, et finalement agaçant :pourquoi poser un diagnostic psychiatrique, forcément psychiatrique, si c’est un roman ludique, et à la construction savamment étudiée, de mondes parallèles.
Je vais m’offrir ce livre pour Noël. On pourra pas dire que je résiste beaucoup à cette bestsellarisation.
Mais si on est sur une bonne veine, comme avec le Goncourt 2019, pleasure to board this plane…
christiane d’accord, et désolé si ma question était déplacée.
il y a eu quand même eu près de 5 millions de lettres de dénonciation envoyées pendant l’occupation, c’est pas rien.
au moment du procès Barbie je pensais qu’on allait enfin savoir qui avait dénoncé ces gamins qui vivait dans le trou du cul du monde, loin de tout et dont tout le monde ignorait l’existence à l’exception de quelques personnes.
qui avait pu faire un truc aussi ignoble ?
je me souviens à l’époque j’avais envoyé un tas de lettres, parlé avec un tas de personnes, j’imaginais que des gens savaient, mais que personne ne voulait le dire, mais peut-être que seul Barbie le savait.
« On pourrait se demander ce que foutent certains critiques littéraires, isolés sur une plage pourrie, vagues putrides, mouettes mazoutées, etc. »
Réponse à la délabrée du bulbe,certains critiques littéraires se sentent en pleine forme face à une Marie Sasseur plus mazoutée que jamais.
Ce que la kommandantur franssaise, nomme « le trou du cul du monde », c’est la même sortie que Walibi, sur l’A43. Pouvez pas vous tromper, quand vous reviendrez faire les cons dans un parc d’attraction. Ou quand vous pourrez revenir en station de ski.
Moi je n’ai aucun problème à dire ce que je pense d’un critique litteraire mazouté qui attend l’Oracle de tf1, sur sa plage se St Malo, idiot utile de sociopathes en tous genres, mais surtout du même !
« les juifs, un peuple sûr de lui et dominateur ».
le cliché antisémite le plus débile qui puisse exister sorti de la bouche même du libérateur de la France comme s’il n’avait jamais entendu parler des camps d’extermination.
Sasseur, Walibi ? tu y as été ? pas à Walibi mais dans cette maison ? tu y as été ?
le cliché antisémite le plus débile : pas débile, le plus sordide.
Tiens, le critique litteraire mazouté voulait une photo du lauréat Goncourt à la télé ?
Encore une » image » ?
On va peut-être lui proposer autre chose en guise de critique pro.
Un embarquement immédiat.
faudrait demander à passou, mais c’est le processus normal de la recherche historique : au début reste cantonné dans les grandes catégories et après, avec le temps, on commence à entrer dans les détails de l’histoire :
» c’est le processus normal de la recherche historique : au début reste cantonné dans les grandes catégories et après, avec le temps, on commence à entrer dans les détails de l’histoire »
C’est pour ça que des archives, laissées aux mains d’un seul m’a paru suspect.
Heureusement des jeunes chercheurs ont pris le relais, mais avec plus de 1000 commentaires, et 11 jours sur un même sujet, les liens donnés,
je pense que les squatteurs de Passou sont des fumistes. Dans le meilleur des cas.
…lundi 30 novembre 2020 à 15 h 11 min.
…
…par Jupiter,…comme j’avait oublier, un rappel; c’est que tout le monde ne vit pas sur le même quidam ou énergumène bougre citoyen, en somme; de l’économie rapace – coyote,!…à jour des investissements comparatifs,!…
…
…et donc, ce qui reste rassurant, c’est l’instabilité à la vie, ou l’on sait pertinemment, qu’après chaque obstacle ou avantages franchis, on se retrouve avec de nouveaux » problèmes » liées, aux obstacles dépasser, franchis,!…
…
…se garder des changements, à qui profite le crime, » organisé » avec forces systématiques, pour se changer,…les roues !?…par exemples,!…la tête autonome,!…aux progrès.
…
…économies ou un lâcher d’étages de notre fusée en gravité de confort,!…
…
…aux économies locales, savoir se passer » des grands et petits magasins « ,!…
…
…son confort, poulaillers lapins et légumes à porter de mains,!…
…vivre c’est déjà survivre, avec rien,!…
…retour sur investissements ?!…
…etc,!…Go,!…& libre à tout,!…
puck dit:
« christiane d’accord, et désolé si ma question était déplacée. il y a eu quand même eu près de 5 millions de lettres de dénonciation envoyées pendant l’occupation, c’est pas rien. »
Terrible… et les auteurs souvent n’ont pas été retrouvés… La fiction souvent (romans ou cinéma) s’est emparée de cette honte qui a envoyé mille et une familles à la mort.
https://www.cairn.info/revue-archives-juives1-2013-1-page-12.htm
Romans et films qui en sont nés…
« L’Armée des ombres » Joseph Kessel – « Uranus » de Marcel Aymé – « Marie Octobre » de Jacques Robert – Le « Journal » d’Anne Franck -« Au bon beurre ou Dix ans de la vie d’un crémier » de Jean Dutourd – « La Rafle » de Rose Bosch – « Le Corbeau » de Henri Georges Clouzot « La Cliente » de Pierre Assouline – « Le Dernier Métro » de François Truffaut -« Au revoir les enfants » de Louis Malle – « Suite française » d’Irène Némirovsky.
Dans « le Mémorial des enfants juifs déportés de France », Serge Klarsfeld cite le témoignage de Sarah Lichtstein, arrêtée à 14 ans, avec sa mère, lors de la rafle du Vél d’Hiv’, le 16 juillet 1942 :
«Je ne porte pas l’étoile jaune. Des autobus arrivent sans cesse et, pendant que la police s’occupe des nouveaux venus, je m’avance un peu sur le trottoir. Un agent s’approche de moi et me demande : «Qu’est-ce que vous faites là ? » Je réponds : «Je ne suis pas juive, je suis venue voir quelqu’un». «Foutez moi le camp, vous reviendrez demain » dit-il (…) Je prends la rue Nocard, en face du Vél d’Hiv’ et là, je la suis n’osant me retourner, tremblant qu’on me rappelle et le cœur lourd d’avoir laissé maman. Au bout de la rue un agent arrête les gens qui veulent entrer. Je m’avance le cœur battant, mais il me laisse passer croyant que j’habite un immeuble de cette rue. Sarah retrouvera sa mère qui avait pu s’échapper une demi-heure plus tard. Après deux années de répit, dénoncées, elles seront déportées à Auschwitz par le convoi no 75 du 30 mai 1944, mais elles ont survécu.»
Le voyeurisme…terrible aussi.
Cordier dit bien qu’au moment de cette rencontre où Moulin lui dit cette phrase « en vous écoutant je me rends compte… » il est encore maurassien, monarchiste et antisémite (antisémitisme à la Bernanos), ensuite le changement s’opère quand il découvre l’antisémitisme nazi, et là il va protéger des juifs des nazis, en tout cas c’est ce qu’il dit et on n’a pas de raison de ne pas le croire.
Cette distinction entre ces deux types d’antisémitisme on la comprend, sans la comprendre vraiment, par exemple quand Bernanos dit « Hitler a déshonoré l’antisémitisme » je n’ai jamais trop bien compris cette phrase.
Pareil quand Cordier dit être encore antisémite (façon Bernanos) quand il rencontre J. Moulin.
Probablement que la plupart des auteurs de ces lettres de dénonciation étaient des antisémites à la Bernanos.
Y’a des subtilités qui m’échappent un peu.
Autre subtilité
Mode avion.
A quelle occasion cette » image » s’est-elle imposée comme l’évidence, sur la rdl ?
« au moment de cette rencontre où Moulin lui dit cette phrase »
Cordier a 22 ans ?
« il y a eu quand même eu près de 5 millions de lettres de dénonciation envoyées pendant l’occupation, c’est pas rien. »
Ce type est fou! L’article de cairn mis en ligne par Christiane, répertorie quelques dizaines de cas avérés, un nombre infime rapporté à la population de la région parisienne, région de très loin la plus touchée par la délation anti-juive…Il s’agit des cas ayant donné lieu à des conséquences néfastes pour les victimes et mis à jour à la Libération. Même en ajoutant les délations n’ayant abouti à rien, mettons dix fois plus, le chiffre de cinq millions ne correspond à rien.
Ce type est fou…
Marie Sasseur dit: Cordier a 22 ans ?
»
oui et Guy Môquet en avait 17, et l’enfant le plus jeune d’Yzieu avait 2 ans.
closer dit: à
« il y a eu quand même eu près de 5 millions de lettres de dénonciation envoyées pendant l’occupation, c’est pas rien. »
Ce type est fou!
»
qui ça ? moi ? parce que je me trompe dans les 5 millions de lettres ? c’est le chiffre que j’avais en tête, si je me trompe il suffit de me le dire simplement.
closer désolé, du coup j’ai cherché sur google.
là il arrive à 4 millions :
http://www.leblogtvnews.com/article-denoncer-sous-l-occupation-documentaire-inedit-101519318.html
qui dit mieux ?
Cordier était nullement originaire du monde endogamique de l’art officiel.
Un atypique.
https://www.franceculture.fr/peinture/daniel-cordier-et-lart-lheritage-immense-dun-autodidacte
et là 1.200 :
puck dit: à
Marie Sasseur dit: Cordier a 22 ans ?
»
oui et Guy Môquet en avait 17, et l’enfant le plus jeune d’Yzieu avait 2 ans.
Et Walter Lewino, entre autres?
Après la débâcle de 1940, âgé de 17 ans, Walter Lewino décide de rallier le général de Gaulle en Angleterre. Il est muté au Groupe Lorraine, en compagnie de Pierre Mendès France et Romain Gary. … Walter Lewino enchantait par sa culture, sa verve, son humour, sa simplicité.
( Et ça, ce n’est pas que du wiki source!)
sur wiki il dénonce le type qui a dénoncé les enfants d’Yzieu, il s’appelle Lucien Bourdon, il aurait reçu une demande à comparaitre au procès Barbie, incroyable ! à l’époque personne ne le connaissait.
@@puck dit: à
Marie Sasseur dit: Cordier a 22 ans ?
»
oui et Guy Môquet en avait 17, et l’enfant le plus jeune d’Yzieu avait 2 ans.
_______
Je ne suis même pas certaine qu’un bon coup de poing dans la gueule eût pu te remettre les idées en place.
La première fois qu’Yzieu a été mentionné sur ce blog , je me souviens de commentaires absolument immondes.
Et c’est toujours le même qui s’y colle. Encore aujourd’hui.
Simplement le dire.
Selon Antoine Prost, « les chercheurs qui ont travaillé sur les lettres de dénonciation, effectivement très nombreuses [entre 150 000 et 500 000 dans toute la France,] ont trouvé une minorité de dénonciation de juifs : on dénonce les trafiquants du marché noir, des voisins qu’on n’aime pas et qui écoutent la radio de Londres, des femmes de prisonniers qui trompent leur mari, etc… Et bien sûr aussi des juifs. »
Et tant qu’à faite: Izieu
Sur les lettres de délation, il faut demander a Passou. Lui a eu accès aux archives de la police.
Enfin plus récemment, on ne peut pas dite que ce sport nazional ait vraiment changé. Le # restez chez vous, s’est traduit par des courriers pas très jolis jolis. Ils ont sans doute ri, chez les keufs. Ces histoires, ils en sont friands.
@Cordier était nullement originaire du monde endogamique de l’art officiel.
On a répété 10 fois, a la suite de l’intéressé lui-même que J. Moulin était à l’origine de sa carrière de marchand d’art, mais visiblement il n »y a plus rien qui passe du premier coup ici.
A lors t’imagines, les pertes de transmission…
De Joncour à Le Tellier, l’oulipo rafle la mise… J’ai participé à un stage oulipien, dans l’atelier de Le Tellier. Ca n’a pas du tout, du tout collé entre nous : je l’ai trouvé hautain, avec des vannes douteuses sur le « vulgus pecum », et surtout s’accommodant un peu trop aisément d’une « petite cour » qui l’encensait… Je suis partie avant la fin, car, en plus, les exercices proposés ne m’avaient certes pas rassasiée. Je sais bien que dans ce genre d’atelier, « il en faut pour tout le monde », m’enfin, c’était quand même très basique (et les corrections tenaient compte du degré de courtisanerie des élèves, j’en ai eu la certitude plusieurs fois, ce qui m’a considérablement gênée : je n’avais pas envie de participer au truc.)
Mais à part ça, la virtuosité de Le Tellier est bien réelle, son esprit est mordant, son humour ravageur. Dommage donc que ses qualités humaines (car il doit en avoir quelques unes, tout de même, et est-ce vraiment sa faute si l’esprit courtisan est à ce point développé ?) ne soient pas à la hauteur, à mon sens, de son intelligence brillante.
que J. Moulin était à l’origine de sa carrière de marchand d’art
Vous êtes vraiment » testarda » ( comme vous êtes grossière ) à ne pas comprendre en parlant à côté et de travers.
Atypique, même par rapport à J. Moulin, en exposant des peintres émergents après la guerre – comme Dubuffet n’est pratiquement pas connu avant-guerre ( et une énorme majorité des peintres exposés par D. Cordier.)
J’ai participé à un stage oulipien
C’est de la rigolade en groupe.
Ah, ces humoristes littérairement distingués quelle ch. hi, han!
Tite annesque!
merci, clopine;
et est-ce vraiment sa faute si l’esprit courtisan est à ce point développé ?)très bonne question! ce n’est surement pas une exception; d’autres souvenirs?
Y AVAIT6IL AUTANT DE FEMMES QUE D4HOMMES? quel était « l’âge moyen »?avez vous pu sympathisé avec des gens?
C’était une très bonne idée :à récidiver !
bonne soirée
sympathiser ;
vulgum pecus
christiane dit: à
« L’Anomalie » d’Hervé Le Tellier… J’ai vraime
nt hâte de découvrir ce roman.
grrrr un Goncourt qui fleurte avec la SF et je n’en ai pas encore parlé.
Puck, je te renvoie à de nota qui cite entre 150 000 et 500 000 lettres pour toute la France, dont une minorité concernaient les juifs, ce qui est normal étant donné qu’il n’y avait de juifs en nombre que dans le département de la Seine et quelques très grandes agglomérations…Tes millions sont du délire pur.
D’ailleurs, l’article de Joly que tu mets toi même en ligne réduit à néant ta thèse des millions et montre que même la source de denota est sans doute exagérée…
Ce qui motive ma vive réaction à tous ces propos, aujourd’hui et à d’autres occasions, est l’application hargneuse, que toi et tes semblables de gauche mettent à toujours choisir les hypothèses les plus défavorables à nos parents et grands parents pour peindre avec une joie mauvaise un peuple de collabos immondes prêts à vendre leurs grands mères pour assouvir leurs haines ou leurs soif d’argent…Simone Veil n’a pas interdit pour rien la diffusion du Chagrin et la Pitié sur la TV publique! Et elle était bien placée pour en juger.
Et c’est comme cela que l’on se retrouve avec un peuple qui se hait lui-même parce que, systématiquement, on a amplifié démesurément le rôle d’une infime minorité de salopards et passé sous silence ou presque le rôle des héros.
Tout cela bien sûr n’est pas étranger au souci de parler le moins possible des crimes commis par la gauche et l’extrême gauche.
70 ans de lavage de cerveau et de bourrage de crâne, ça commence à bien faire!
«Sécurité globale» : Macron exprime sa colère, la majorité annonce une réécriture de l’article 24″
Qu’il les vire tous et qu’il démissionne!
Ok papate, on a bien compris, votre fixette sur le buffet, etc.
Fed up.
SV, ces mondes parallèles vous interpellent aussi. Faisant abstraction d’une erreur d’aiguillage qui le faisait ranger au rayon des dérangés, il vaut mieux y aller voir par soi-même. J’en suis convaincue.
Je ne sais pas si Le Tellier est désagréable humainement mais je l’aimais bien aux Papous et je l’ai entendu chez Guillaume Ermer, vendredi je crois, il m’a fait rire, avec son histoire d’avion et de double réalité. A imaginé que Trump avait été réélu ceci dit, on ne peut pas envisager de parler dans l’avenir sans se gourrer jamais. De toute façon, c’est de la pure fiction, et c’est tant mieux, ça repose.
« 70 ans de lavage de cerveau et de bourrage de crâne, ça commence à bien faire! »
closer, ce n’est pas du lavage gauchiste de cerveau, c’est le roman national: seule l’ext droite a dénoncé, seuls les ext droites et les cathos étaient antisémites… etc etc Et il y avait 40 millions de pétainistes. Bien sûr.
Ce n’est pas la seule gauche qui a promu cette histoire là, les Gaullistes nous narrent la même -c’est bien de narration dont il s’agit, rien de « réel ».
Marie Sasseur dit: Et tant qu’à faite: Izieu
»
Et tant qu’à faiRe !
@closer : 100 mille au lieu de 5 millions ?
dont acte ! je reconnais mon erreur de 4 millions et 900 mille de trop.
quand à ce que vous dites sur l’auto-flagellation et la culpabilisation permanente que la gauche a instillé durant des décennies je partage tout à fait votre avis.
d’autant plus que cette obsession du passé, de l’Histoire, des fautes c’est juste un truc pour enfumer les gens, pour les détourner des véritables problèmes !
non, le seul vrai problème aujourd’hui c’est cet écart qui n’en finit plus de grimper entre la taxation et les revenus du capital comparés à ceux du travail.
ça c’est un problème, déjà soulevé par Marx à son époque et qui revient d’actualité, et qui a même fait traiter Biden de marxiste, parce qu’il veut s’attaquer à ce problème.
sinon j’ai juste dis que je ne comprenais pas la phrase de Bernanos : « Hitler a déshonoré l’antisémitisme ».
et sur ce coup je ne me risquerai pas à une interprétation parce que j’essaie de me limiter à une erreur par jour.
Eh bien, un peu plus, on allait passer à côté, didon…
Sasseur c’est quoi ton problème ? tu rumines encore ta colère que c’est pas ton pote Emmanuel qu’à pas eu le Goncourt ?
pour une fois qu’ils le refilent à un véritable écrivain et pas à un deux de tense névrosé dépressif qui fait la tronche pour donner l’impression qu’il écrit des trucs sérieux tu devrais être contente !
Sasseur tu sais quoi ? envoie un message à ton pote Emmanuel pour lui conseiller de bouffer de la sérotonine !
Si je ne suis que l’unique « raison », pour un véritable cinglé, de venir ici faire du harcèlement permanent, on va le mettre à la diète quelque temps. Plus efficace qu’une droite bien alignée.
Et Alli, si mes souvenirs sont exacts, il y avait beaucoup plus de femmes que d’hommes, la moyenne d’âge devait se situer aux alentours de soixante ans, et de certains autres ateliers montaient des fous rires bon enfant, qui venaient se heurter au « sérieux » que Le Tellier faisait régner dans son stage. Cela se passait à Bourges, et visiblement il y avait, parmi les participant.e.s, des habitués qui revenaient chaque année et n’auraient laissé leur place pour rien au monde. Du coup, les novices étaient isolés, et personne ne prenait la peine de venir leur parler : à eux de faire leur trou. Le mien fut vite fait, j’y ai plongé dès le premier jour et ne l’ai plus quitté. Je n’arrivais visiblement pas à jouer la comédie sociale requise. Cependant, certains participants, certains oulipiens patentés, avaient « de bonnes tronches ». Mais comme j’ai posté sur internet le récit plutôt critique de ma participation, je suis sûre d’être « non grata » désormais, bah, ce n’est pas bien grave : j’ai toujours considéré que les travaux oulipiens étaient des jeux. En tout cas, bravo à Le Tellier pour son Goncourt… L’Oulipo en compte-t-il d’autres (goncourés) dans ses rangs ? Je n’en sais rien.
« d’autant plus que cette obsession du passé, de l’Histoire, des fautes c’est juste un truc pour enfumer les gens, pour les détourner des véritables problèmes ! »
Pas entièrement faux Puck, mais peut-être pas uniquement dans le sens que tu crois…
c’est qui le cinglé ? c’est moi ? un qui me dit que je suis fou, l’autre cinglé ? j’y crois pas !
@closer, non effectivement pas dans le sens que je crois et que vous croyez, pour la bonne raison que vous ne savez pas tout ! ces gens dont vous parlez qui entourent Macron, ils appartiennent tous à une organisation secrète, en vérité c’est un peu spécial, ce sont des gens qui viennent d’une autre planète, ils ont une apparence humaine mais en vérité ils ne le sont pas ! j’en ai la preuve absolue ! parce que j’ai conservé un vieux séquenceur dans mon grenier, j’ai pris un cheveu d’un de ces types dont vous parlez et je l’ai séquencé, ça n’avait rien à voir avec un quelconque organisme biologique vivant sur cette terre ! je vous le dis ! ils sont venus pour prendre le contrôle de notre planète et nous anéantir !
Sasseur : on ne traite pas les gens de cinglé comme ça à la légère ! s’il y en a un qui est sain d’esprit sur le blogapassou c’est bien moi !
C’est D qui vous a révélé tout ça Puck?
Stendhal fatigué chez Paul Edem
Histoires du monde futur :
Je vais me décongeler des escargots pour fêter le Goncourt
>Puck : le cliché antisémite le plus débile qui puisse exister sorti de la bouche même du libérateur de la France comme s’il n’avait jamais entendu parler des camps d’extermination.
Un reste de Maurras …
puck dit: à @closer : « 100 mille au lieu de 5 millions ? dont acte ! je reconnais mon erreur de 4 millions et 900 mille de trop. »
Réfléchissez, puck. Pourquoi ce nombre est monté comme un cri en vous ? S’il y a une « centaine » de lettres de délation recensées concernant la présence de familles juives dans les appartements où ils se terraient essayant jour après jour de gagner un peu de temps avant l’arrestation, le camp de Drancy, la déportation, les tortures et la mort, il y a eu plus de cent silences complices d’indifférents, d’antisémites, de haineux, de jaloux qui n’ont rien fait pour empêcher cette extermination effroyable. Ces lettres sont la partie émergée d’un iceberg de haine.
Il y a les corbeaux et ceux qui ne disent rien et qui savent le poids de culpabilité et de lâcheté de leur silence. Qui ne dit rien, consent… à l’ignominie, aux rafles, aux arrestations.
Je pense à « Matin brun » (Cheyne) ce tout petit livre de Franck Pavloff qui dénonce ces « petites compromissions » en rappelant ceux qui choisissent la lâcheté et la soumission. La censure est au cœur du récit, muselant les journaux qui tentent de donner l’alerte.
https://www.youtube.com/watch?v=JP_D0l9p_zA&feature=emb_title
Puis ces mots :
« Quand ils sont venus
chercher les juifs
Je n’ai rien dit
Je n’étais pas juif […]
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne
pour dire quelque chose. »
Cette nouvelle est toujours d’actualité…
Et de l’autre côté de l’horreur il y a eu des millions de Juifs exterminés, pas une centaine… Je pense qu’inconsciemment votre pensée a fait le compte de lâches et le compte des morts assassinés.
Heureusement, il y a eu ceux qui ont caché, accueillis, protéger, les passeurs aussi. Ceux qui ont été honorés comme Justes par les rescapés si peu nombreux et les enfants de ces êtres martyrisés.
J’apprécie votre mémoire, votre révolte, votre colère. Elle n’est pas signe de folie.
de rallier le général de Gaulle en Angleterre. Il est muté au Groupe Lorraine, en compagnie de Pierre Mendès France et Romain Gary ❤️♥️❣️.
Jibé dit:
« je l’ai entendu chez Guillaume Ermer, vendredi je crois, il m’a fait rire, avec son histoire d’avion et de double réalité. A imaginé que Trump avait été réélu ceci dit, on ne peut pas envisager de parler dans l’avenir sans se gourrer jamais. De toute façon, c’est de la pure fiction, et c’est tant mieux, ça repose. »
Pas entendu cette émission mais j’ai commencé ce roman d’Hervé Le Tellier « L’anomalie » (Gallimard). Les si nombreux personnages, si différents les uns des autres, m’ont donné le tournis dans les premières pages mais le roman devient vertigineux et confirme l’impossible à mi-course quand les autorités réalisent que les 232 passagers et les 13 membres d’équipage du deuxième(?) Boeing 787 (« mais d’où sort cet avion ? ») sont génétiquement les mêmes individus que ceux du premier vol du Boeing 787…
C’est passionnant, drôle, fin, inquiétant… Comment expliquer cette « anomalie » ? et que faire de ces êtres humains ? Deux présents non superposables séparés par trois mois. Qu’est devenu chaque personnage dans ce temps-là ? Comment peuvent-ils renouer avec ce passé si récent ?
L’actualité traversant le roman est malléable, étirée, déformée… Un régal d’écriture qui trouvera des lecteurs, dont moi !
Heureusement, a Paris l’autre jour, il y a eu ceux qui ont aidé les migrants, les ont soignés, nourris.
Les passeurs aussi.
Ceux- ci ont fini en cabane.
Mondes parallèles. C’est pas du wikisource.
Daniel Cordier ne comprenait toujours pas, 80 ans plus tard, que pour la majorité des français , pendant l’occupation, leur seule préoccupation, c’etait de manger.
christiane
en pdf
http://www.ifecosse.org.uk/IMG/pdf/Matin_Brun_texte.pdf
onze pages
« Mais arrêtez de taper si fort, j’arrive »
Bcp d’erreurs orthographiques sur le pdf. Hum.
Nicolas dit: à
Je vais me décongeler des escargots pour fêter le Goncourt
–
Ça alors ! Moi aussi. Ce n’est pas une simple coincidence, mais ce qu’on peut nommer une synchronicité. Et pourtant Dieu sait que je n’apprécie pas le prénom Nicolas.
Je pense que c’est bon pour aujourd’hui, Rose. Tu as amplement commenté. Il faut en garder pour demain.
500 000 personnes dans la rue, dans les rue de France, samedi dernier, et …silence. La start’ du château ne communique plus. Ni sur twitter, ni rien. Tout en catimini avec des réunions secrètes.
Ah, derniere minute, les brutes parlent aux brutes.
« Le président de la République Emmanuel Macron donnera une interview jeudi après-midi en direct au média en ligne Brut, a appris franceinfo lundi 30 novembre auprès du média en ligne »
Je pense que H. Le Tellier va hélas pâtir de son anti-macronisme primaire sur la rdl. Tant que c’était pour rigoler d’un doux-dingue, ça allait; mais là, c’est plus pareil… Un vent de panique souffle au sommet.
C’est koi, Brut, a part une pub pour apres-rasage ?
« Brut est lancé le 16 novembre 2016 sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter par Guillaume Lacroix, fondateur de Studio Bagel, et Renaud Le Van Kim, l’ancien producteur du Grand Journal de Canal+ d’où vient également le directeur des rédactions de Brut Laurent Lucas[1]. Ce nouveau média veut se distinguer de ceux plus traditionnels et tenter de s’adapter aux jeunes utilisateurs de smartphones et de réseaux sociaux. » Lol
Passou, c’était le choix du Maroc, du coup. C’est sûr. 😁
Moi aussi je séquence mais dans ma cave.
J’ai séquencé un poil pubien de ma gardienne d’immeuble, habilement prélevé, et bien elle en est aussi. Mêmes séquences.
30/11/2020, 22h37
Le vol Paris- New-York est annulé. Il est reporté en mars 2021.
Très difficile car l’auteur encensé, je le becte pas.
J’ai mis l’illustration pour Clopine avnt de lire la suite du billet. C’eût pu être des chaussures au lieu du sac, mais fallait que la note soit salée.
La jeune voisine aux courses euclidiennes peut aller se rhabiller. Fait pas le poids à la fille en le croco.
Enfin, ya des filles à poil, pour JC et renato. Avec des mecs tout habillés. Qui z’ont rien compris. Mais z’ont le temps devant eux.
Calme-toi, rose, calme-toi.
Zen, rose, zen.
Les pétales de chrysanthème
Se cambrent dans leur blancheur
Au-dessous de la lune
Hisajo
Merci Rose/M. pour le texte de « Martin Brun » de F.Pavlof. Je garderai un bon souvenir de vous.
Je suis revenue faire un dernier tour de piste pour vous et pour dire à clopine, à chhhaaallloup ce que je pensais d’eux. Le nouveau billet de Passou ne me donne pas envie de commenter. Déception là-aussi comme avec M.Court et Jazzi.
Il reste Jibé le fidèle, le pur, JJJ et ses extravagantes tendresses et colères. Puck/hamlet feu follet, Gisèle et Phil dont j’ai apprécié le côté silex, Soleil vert, rare, bouguereau intéressant et insupportable, JiCé, provocateur et raciste, parfois tendre. Et Alii belle création qui fait mémoire d’un grand, grande culture et manie de la persécution, Paul Edel que j’aime lire. DHH et Lavande, deux grands dames de cœur et de culture. B., tonique et râleuse. D., un peu poète, un peu farceur.
Et Marie Sasseur qui ne m’a pas épargnée mais qui courageusement rappelle l’actualité et envoie bouler tous les soumis. Bravo à elle.
J’en oublie certainement, le fil de commentaires est un vrai bottin ! mais il se fait que je m’ennuie ici, maintenant. Je vous laisse aux papotages dont ceux de clopine, toujours au mieux de sa forme, à l’amnésie confortable et au moaaa toujours aussi envahissant.
Bonne nuit à tous. Je reprends la route, allégée.
Je suis d’accord, le billet suivant n’incite pas à commenter. Des histoires de cul à Berlin. Encore.
Trêve hivernale, bonnes fêtes de fin d’année a celles qui partent. J’en suis.
RECTIFICATION
« JiCé, provocateur et raciste, parfois tendre. » (Christiane)
Provocateur ? non ! lucide et franc seulement…
Raciste ? oui ! on me l’a appris à l’école de la république : l’humanité est diversement colorée, noir, blanc, jaune…
Tendre ? parfois ! lorsque le jeu en vaut la chandelle…et qu’elle est tarifée !
Année LvB, Sonate pour piano n 32, Op. 111, #5 Richter
1.12 — 6.37
J’en suis.
Que vous ne vous en vantiez pas eut étonné. Quelle chance, j’imagine que c’est pour autre chose qu’une mission humanitaire. Vous vous y prenez en avance, l’Avent n’étant que tout juste à l’ordre du jour. Avertir la population, c’est généreux. Nous prendrons nos dispositions pour pallier à votre éloignement privé de wifi. Grande frustration sera , qu’allons nous sans vous devenir et sans pubs.pi qui rêve depuis longtemps à un Noël sous des sapins chargés de neige et de cristaux étincelant au soleil, feu de cheminée dans un chalet fouiller, senteurs des cuissons de volailles dans l’attente de convives amitueux et chaleureux.
Moi pour pi. Fouiller pour fouiller. Mes excuses, le correcteur incorrigible!
Douillet.
Je souhaitais me procurer l’Anomalie le dernier d’avant la fermeture, en rupture et sur click et clock aussi, il va me falloir voir s’ils sont reapprovisionnés. Pourvu que oui. Sinon je serai contrainte de le commander. Hourra pour le Tellier!
Et alii, je s’inquiétait pour l’oulipien? J Roubeaud, il n’est plus tout jeune. Je l’avais vu et entendu en 1993 et lu depuis quelques-uns de ses livres.
Sasseur s’évadera-t-elle en Andorre? La confidence irait elle jusqu’à fournir des précisions, la Suisse? May be? Je me surprends à la curiosité de cabinet.
Rose quand vous aurez le temps et puisque vous l’aimez, lisez de Gary, l’éducation européenne, je l’ai préféré à la promesse de l’aube. Vous me direz ce que vous en pensez.
Des convives affectueux et chaleureux dans un chalet douillet. Des gens calmes et équilibrés.
Je l’ai aussi commandé l’Anomalie.
Chic également pour Le Tellier et Marie Hélène Laffont. De gros bosseurs valorisés.
Autre chose que les copains de les copains sont mes copains ce qui est un procédé usant.
B
Je vais chercher aujourd’hui. Ce carton là, je l’ai à proximité.
Ainsi que Jacqueline de Romilly.
Je ferai une infidélité à Ulysses pour me remettre des gros rats qui bouffent les cadavres ds les cimetières.
‘L’Ane au Mali’, ou les tribulations de Robert Louis Stevenson et de Modestine au Sahel…
B
Je l’ai dans le tome 1 de la Pléïade.
J’me farcis « Une petite femme » au pt’ou déj. Et je l’attaque ds la journée.
Une petite femme suivie de l’Orage
Carnets de l’Herne.
La femme.
Un écrivain, Romain Gary.
Nouvelles parues dans Gringoire
24 mai 1935
15 février 1935
Simone Lacombe
Hélène Partielle
Bonne journée, j’enchaînerai avec Éducation européenne.
Hélène Partolle
Bien à vous Christiane…
@ Christiane
jolie galerie de portraits pour le discours de votre pot de départ!
Bon vent pour la suite
Bien à vous
DA
Je suis d’accord, le billet suivant n’incite pas à commenter.
Ce blog est tel que lorsqu’on prend congés, il y a toujours un habitué du bouge, qui met le pied devant la porte.
Avec la familiarité de mise ici:
« Sasseur s’évadera-t-elle en Andorre? La confidence irait elle jusqu’à fournir des précisions, la Suisse? May be? Je me surprends à la curiosité de cabine »
Il n’y a guère de mystère à expliquer me concernant: j’ai une vie en dehors de ce blog, ce qui ne semble pas être le cas de tous.
Alors, explain.
Devant le billet suivant- sur la bio d’un photographe allemand- je préfère ajouter les précisions, sur ce billet Cordier. N’est-il pas emblématique d’un engagement, avant celui d’être le secrétaire de. ?
De mystère il n’y en a plus.
J’ai l’impression d’assister à la fin du combat avec l’ange , où un homme se débat, avec quelque chose qui lui est personnel.
Quand un homme peut écrire, et le penser, que la femme est avant tout à soumettre, ou plus exactement ne se comprend que soumise, et que l’amitié homme-femme ne peut se départir d’un fond de » saloperie » , que je comprends comme pulsion sexuelle, moi, je le dis, un homme comme ça, éveille nécessairement mon intérêt.
Aucun billet de ce blog, absolument aucun, n’a jamais mis en avant que des portraits de femmes soit soumises, à leur condition, à leur entourage, soit en état de faiblesse psychologique , soit incarnant le désir sexuel, tarifé ou non. Soit dominatrice et castratrice.
Le couple est toujours présenté soit comme une servitude volontaire de l’un des deux, soit pour conventions sociales, un contrat. L’ensemble familial n’est jamais présenté, que comme déséquilibré.
Ce combat, que j’imagine assez déstabilisant, passe alors par une nécessaire ? atteinte à la dignité. Une atteinte a la dignité de la femme.
Cette atteinte pour paraître acceptable peut etre a prétexte culturel, de pratique religieuse, de coutumes ancestrales, ou du milieu dans lequel cette » opinion » s’épanouit.
Autrement dit, sur un air de danse en ligne: « le violeur c’est toi ». Et c’est ton problème.
Pour ne plus y voir de mystère , dans cette atteinte portée à la dignité de la femme, sans que celui qui y a recours, ne puisse l’expliquer, c’est peut-être ma seule anomalie.
Avoir pleinement vécu la mixité, et la saine et très stimulante emulation. A la marge de la condition féminine, mais, à mon petit niveau, devant.
Houston, do you copy that.
End of transmission
rene hardy au travers des gouttes…un cedric jubilar !
tropfort
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