Quand Barceló métamorphose Kafka
Un matin, Gregor Samsa, un jeune commis voyageur, se réveille mais a du mal à sortir de son lit pour se rendre à son travail. Et pour cause : couché sur le dos, il s’est transformé pendant la nuit en un monstrueux insecte. Sa famille est horrifiée à sa vue. Bientôt, la honte sociale la submerge, notamment vis à vis de leurs sous-locataires. Sa mère ne parvient pas à surmonter le dégoût que sa vue lui inspire, sa sœur est pleine de compassion, son père le prend en haine et tente de l’écraser. Blessé, désespéré de ne pouvoir en sortir, finalement lâché et rejeté par tous les siens, Gregor ne se nourrit plus, finit par se dessécher et par mourir. Soulagée, la famille peut reprendre une vie normale, sa sœur s’épanouir enfin et trouver un mari….
Tel est l’argument de la Métamorphose (Die Verwandlung, 1912), nouvelle dans laquelle Vladimir Nabokov voyait la quintessence de toute l’œuvre de Franz Kafka et que George Steiner louait fort et haut notamment pour « ses passages hilarants au possible, quand au pense que ce texte contient « le » mot des camps de la mort, la « vermine ». Rarement une allégorie aura donné lieu à tant d’interprétations. On dira que c’est sa fonction, surtout si elle accède avec un tel génie à l’universel. On n’imagine pas qu’elle soit jamais considérée comme datée. Tout le monde s’y est mis et pas seulement chez les kafkologues patentés : écrivains, critiques, universitaires, dramaturges (inévitablement, air du temps oblige, l’insecte s’est mué en robot, psychanalystes, musiciens, compositeurs (un opéra), cinéastes, sociologues, peintres, sans oublier les lecteurs.
Qu’est-ce qu’un peintre pouvait en faire ? Miquel Barceló, le plus international des peintres espagnols, en fait la démonstration avec éclat en « illustrant » de 60 aquarelles, même s’il ne s’agit pas seulement et pas vraiment de cela, une nouvelle édition de ce classique moderne (143 pages, 45 euros), saisissante de liberté et d’inventivité, dans une collection dédiée de Gallimard où l’éditeur sollicite un artiste afin de le soumettre à l’épreuve d’une telle rencontre, d’un tel affrontement. De relire ce livre en grand format (250 x 325 mm), composé, mis en page et imprimé avec un soin d’artisan méticuleux, dialoguant régulièrement avec l’interprétation, j’allais écrire : la traduction et pourquoi pas, d’un grand artiste (il s’y était déjà essayé avec Faust et la Divine Comédie), donne au lecteur le rare sentiment de découvrir cette histoire pour la première fois et dans une nouvelle dimension, un plaisir de lecture d’un type différent que seul peut procurer ce type de collection (on peut ici le feuilleter). S’il la connait bien, il ne peut qu’être frappé de plein fouet dès l’entame par ce profus déploiement de couleurs dans un monde ouvert, même si l’on fréquente de longue date son univers et que l’on sait sa passion pour la vraie nature des pigments, les disparitions et les transformations qui s’opèrent sous ses yeux pendant l’alchimie des mélanges et de la synthèse ; alors que, mû par un étrange réflexe, on aurait tendance à l’imaginer en noir et blanc dans l’espace clos de la chambre. Les photos des appartements de la petite bourgeoisie pragoise de l’époque, qu’il a examinées dans ce but, révèlent quelque chose de plus gai, moderne, avec des papiers peints saturés de bleu de Prusse inspirés du jugendstil. Sa palette luxuriante ne doit rien à son environnement : confiné d’ordinaire dans la maison-atelier de Majorque, son île natale, il a peint son Kafka il y a un an au bord de la mer en Thaïlande sur de grands carnets au format fac-similé du livre sans oublier de « tâcher » des pages de texte, de les maculer légèrement sur les bordures, pour « reflèter cette idée d’une contamination qui s’étend, à partir d’un noyau obscur ». N’empêche que sa lecture de La métamorphose le renvoie, lui aussi, à son soleil noir, aux périodes les plus enténébrées de son enfance :
« Quand on est adolescent, en proie à un mal-être, on est tous des monstres sous le regard familial et nous nous sentons des monstres ! »
Si Miquel Barceló revendique son affinité avec la littérature, jusqu’à écouter un audiolivre de la Recherche du temps perdu en travaillant plutôt que de la musique, pour autant son œuvre n’a rien de littéraire. La traduction choisie est celle de Jean-Pierre Lefebvre, maitre d’œuvre de la Pléiade/Kafka parue il y a cinq ans. Sous sa plume, un mot-clé du texte a subi une métamorphose lorsque Gregor Samsa, présenté comme Ungeziefer n’est plus « une vermine » mais « une bestiole ». Ce qui présentait l’avantage à ses yeux de mieux refléter la polysémie du mot en évoquant tant son changement d’humain en cloporte, que « le retournement des sentiments qui se produit au sein de la famille de Gregor Samsa ». « Vermine », « insecte », « punaise », « cafard » et « cancrelat »… On pourra toujours essayer de le représenter, ce qu’il est vraiment est irréductible à toute autre forme d’art que la littérature, ce qui n’enlève rien à la réussite de Miquel Barceló, une prouesse. Pour la femme de ménage, il n’était que « la chose d’à côté », et pour les Samsa, qui ne pouvaient même plus prononcer son nom d’humain, leurs fils n’était plus que « ça ». Mais comment rendre ça sur des aquarelles ?
Dans l’édition espagnole qui vient de paraitre chez Galaxia Gutenberg, le livre ne s’intitule plus comme avant La metamorfosis mais La transformación. Le journaliste d’El Pais (ici leur entretien) qui a rencontré Miquel Barceló pour en parler avec lui estime que la nuance entre les deux s’accorde mieux avec l’univers kafkaïen…
Le premier tour de force de Kafka, et son sens du comique et de la dérision, son humour et son ironie ravageurs, n’y sont pas étrangers, aura été de faire accepter par ses lecteurs l’idée qu’un homme puisse se transformer en insecte, phénomène surnaturel s’il en est que l’on est sensé, tout comme la famille Samsa, considérer comme naturel. On dira que c’est la moindre des choses puisqu’il ne s’agit pas d’une métaphore filée mais bien d’une allégorie comme procédé d’invention, s’étendant non sur un passage ou un paragraphe mais sur toute la nouvelle, que l’on peut à raison qualifier de fantastique, comme c’est souvent le cas, sans vouloir trop l’enfermer dans une catégorie littéraire.
« Cette grave blessure, dont Gregor souffrit plus d’un mois – personne n’osant enlever la pomme, elle resta comme un visible souvenir, fichée dans sa chair – parut rappeler, même à son père, qu’en dépit de la forme affligeante et répugnante qu’il avait à présent, Gregor était un membre de la famille, qu’on n’avait pas le droit de le traiter en ennemi et qu’au contraire le devoir familial imposait qu’à son égard on ravalât toute aversion et l’on s’armât de patience, rien que de patience… »
Kafkaïenne, la Métamorphose ? Elle en est même l’archétype. Mais de toutes les interprétations, l’une des plus fécondes, qui pousse à la lecture du texte en parallèle avec celle de la Lettre au père, consiste à y voir surtout la métamorphose de la famille face au monstre, l’exclu, le mis à l’écart, l’intrus qui n’est plus des nôtres, le condamné à la solitude parmi les siens. Nabokov, qui a privilégié cette interprétation tout en méprisant ce que les psy ont prétendu en faire, voit en les Samsa de médiocres et vulgaires bourgeois flaubertiens embarrassés par le génie de leur fils. Le vrai parasite, ce n’est pas l’insecte, c’est eux.
1 008 Réponses pour Quand Barceló métamorphose Kafka
rose, hélas, plus aucune trace d’Antonin Artaud à Ivry, selon mes Promenades dans le Grand Paris :
« Parvenus à l’avenue Danielle Casanova, nous remarquons au n°152, à gauche, un beau bâtiment moderne en rotonde. C’est la médiathèque municipale, due à l’architecte Nina Schuch, et inaugurée en 2001. Son auditorium a été baptisé Antonin Artaud, en hommage au poète mort à Ivry en 1948, dans la maison de santé du docteur Delmas, sise au 23 rue de la Mairie. Inutile d’en rechercher la moindre trace, cette dernière se trouvait à l’emplacement de la cité Maurice Thorez et la rue de la Mairie a été rebaptisée avenue Georges Gosnat. »
J’ai découvert ceci, il y a aussi du même auteur, Kafka, contre l’oubli, le récit. Pour ceux qui aurait déjà terminé la lecture de L’anomalie et serait en panne d’inspiration.
« … c’est trop dur d’être aimés par des cons… »
Ce qui vaut aussi piur les lecteurs de Dostoïevski.
quand les gens sont en fin de vie ,avec des maladies, il est excessif de parler d’amour de la part des soignants,qui ne les connaissait pas avant de s’en occuper,comme certains le font et à eux adressés,il me semble que respecter la dignité d’un être humain ne demande pas tels excès de langage, surtout quand la pratique courante frôle la maltraitance , pas forcément par malveillance, ni même indifférence, mais méconnaissance absolue
Il est évident que la Métamorphose de Kafka a une dimension politique, éthique et politique, une grosse dimension politique, très grosse.
du coup faut pas limiter ce texte à la famille.
« Du reste, ils parlent avec un accent, même si le yiddish de Bohême est abandonné dans les familles en voie d’assimilation linguistique.
C’est ainsi que Kafka raconte à Max Brod l’impression qu’il fit lors de son arrivée au sanatorium de Merano :
Au bout de quelques mots à peine, on reconnut que j’étais de Prague. Tous deux, le général qui était assis en face de moi et le colonel, connaissait (sic) Prague. Étais-je Tchèque ? Non.
Et Kafka continue :
Va donc maintenant expliquer à ces bons yeux de militaire allemand ce que tu es en vérité. Quelqu’un dit : Allemand de Bohême, un autre « Kleinseite ». Puis tout s’apaise et on continue à manger, mais le général, dont l’oreille fine est formée à l’école philologique de l’armée autrichienne, n’est pas satisfait. Après le repas, il recommence à douter des sonorités de mon allemand, peut-être est-ce plus l’œil que l’oreille qui doute. Maintenant je puis tenter d’expliquer cela par ma qualité de Juif. Scientifiquement certes, il est satisfait, mais humainement, non. »
cité par
II. Kafka, passeur de yiddish
Régine Robin
Dans Le deuil de l’origine
« Kafka déclare [17]
[17]
Ibid., p. 309. : « Bleiben Sie aber still, dann sind Sie plötzlich mitten im Jargon. Wenn sie aber einmal Jargon ergriffen hat-und Jargon ist alles. Wort, chassidische Musik und das Wesen dieses Ostjüdischen Schauspielers selbst-, dann werden sie ihre frühere Ruhe nicht mehr wiederkennen. Dann werden Sie die wahre Einheit des Jargons zu spüren bekommen, so stark, dass sie sich fürchten werden, aber nicht mehr vor dem Jargon, sondern vor sich » (« mais restez silencieux, et vous vous trouverez tout à coup au beau milieu du yiddish. Et une fois que vous aurez été ému par lui car le yiddish est tout, le mot, la mélodie hassidique et la réalité profonde de cet acteur juif lui-même-vous ne retrouverez plus votre calme d’autrefois. C’est alors que vous serez à même d’éprouver ce qu’est la vraie unité du yiddish, et vous l’éprouverez si violemment que vous aurez peur, non plus du yiddish, mais de vous).
15Là, c’est le mot Furcht, « la peur », qui surgit. Ce n’est plus Angst, l’angoisse. On passe dans le texte de l’angoisse à la peur. L’angoisse n’est sans doute pas sans objet pour Lacan, le désir, mais la peur, elle, a bel et bien un objet. Le yiddish angoisse Kafka, car le désir ne vise pas là quelque chose de réel chez Kafka, mais une langue imaginaire. À la fin de son intervention, il en a peur, car il a constitué un objet. Ce n’est pas le même qu’au départ, ce n’est pas un yiddish imaginaire. C’est par l’annonce que quelque chose va avoir lieu par la bouche de Löwy que tout bascule. Une écoute n’est pas sans objet, un discours peut être sans écoute.
inFranz Kafka : Écoutez le yiddish
Max Kohn
https://www.cairn.info/revue-figures-de-la-psy-2007-2-page-193.htm
quand les gens sont en fin de vie ,avec des maladies, il est excessif de parler d’amour de la part des soignants,qui ne les connaissait pas avant de s’en occuper
Excusez et alii, ce post est il la suite d’un précédent? Récemment j’ai recueilli le temoignage d’un jeune infirmier, si ce n’est pas de l’amour c’est une grande humanité. J’ai été admirative de la forme de sa pitié qui l’engageait tout entier. Je ne sais pas si en pareilles circonstances j’aurais fait comme lui. Vous ne soupçonnez pas la nature de la charge humaine engagée entre soignés, vieillards des Ehpad et soignants. Il y a bien sur de temps à autre des signalements, des enquêtes, des traitements honteux mais en gériatrie, notamment, il y a une nette progression de la mentalité et de la qualité des soins et de la relation. La méthode humanitude est présente et en dépit de la charge de travail, le personnel est souvent admirable.
La méthode humanitude est présente et en dépit de la charge de travail, le personnel est souvent admirable.
je n’ai jamais dit « le contraire »
moi, j’ai recueilli le témoignage d’une « aide soignante » sur des morts -que j’avais aussi connus, et aidés vivants, et elle en a profité pour me raconter la mort de sa mère à l’hôpital,alors qu’elle était fillette et la naissance de sa fille ,aujourd’hui 4O ans ou presque, la fille- j’ai appris à écouter , même une femme qui me crache dessus sur blog littéraire!
avez vous lu les critiques chez Nadeau?
UN COMMENTAIRE SUR UN BLOG/
en fait où que Kafka a dit une telle chose (moi j’ai lu cette idée de S. Sweig mais pas avec le mot pitié) ?
« la pitiee est un sentiment negatif, et qd on en ressent envers une personne que l’on aime, alors il n’y a plus d’amour »
Si tu as de la pitié à un moment pour ton partenaire, ca veut dire que l’amour d’antant n’en était pas tout à fait.
https://www.feujworld.fr/forums/potins-ragots/pitie-contre-amour-t8946-3.htm
ans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau ne se borne pas à mettre en lumière la détermination ontologique de « l’amour de soi » comme principe constitutif de l’essence de la subjectivité et fondement de l’être en général. « Médit[ant] sur les premières et plus simples opérations de l’âme humaine » [1]
[1]
J.-J. Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de…, comme il l’écrit, il se consacre en même temps à dégager un « second principe » sis dans la nature de la subjectivité et qui se trouve, comme le premier, « antérieur à la raison » [2]
[2]
Ibid., p. 126., à la naissance comme à l’exercice de la raison. Ce principe, qu’il conçoit comme une « dérivation » ou une « émanation » de l’amour de soi, il le nomme « pitié » ou « compassion », et c’est sur la plénitude particulière de ce sentiment qu’il s’efforce alors de fonder la totalité de sa morale.
https://www.cairn.info/revue-dix-huitieme-siecle-2006-1-page-463.htm
Non je n’ai pas lu en attendant Nadeau. En revanche, je ne sais toujours pas à quoi est du votre post sur la nature des relations soignants soignés qui m’a paru tomber comme un cheveu su4 la soupe. L’amour de son prochain, vous savez que dans l’histoire des infirmières e5 de l’infirmerie, un quasi monopole était auparavant exercé par des religieuses. Alors oui, il est possible de parler d’amour, d’empathie, de sympathie, de pitié, de compassion concernant ce domaine d’exercice professionnel.
Et je ne crache pas et alii, je réagis à vos interventions alimentées aujourd’hui- dirait-on- par une nouvelle pile à quartz. Vous êtes parfois dithyrambique, parfois comme ces chevaux qui pour une ombre se cabrent. A ce propos , les chevaux, j’ai lu hier la réaction d’un éleveur qui après que le rapport de gendarmerie ait conclu à ce que la majorité des mutilations des équidés n’étaient pas de nature humaine faisait appel à des présumées attaques de blaireaux. Bref, ce monsieur n’y croyait pas à ce rapport des autorités.
BIEN SUR B QUE nul ne vous oblige à connaître les questions de santé de Kafka , si voys yeux de « mer du nord » y sont allergiques et que vous en tenez pour la levrette;
bonne journée (sans crachat par « humanitude » ( j’ai vu un titre sous cette étiquette dans un hosto mais j’avais mieux à lire!) )serait-elle covidienne :(« quand dire, c’est faire »)donc ne me questionnez plus vous êtes trop l’oeuvrette pour me « retenir »dans vos filets
On naît con et alii mais je crois que votre cas relève de la pathologie.
Des blaireaux qui attaquent les chevaux et aux parties génitales et/ou les oreilles ?
C koi cette histoire ?
on se demande si B N4EST PAS convaincue d’être l’autorité soignante!
ce n’est pas dans la tête c’est sur l’obs:
Ce chirurgien est l’inventeur, dans les années 2000, avec huit autres médecins français, d’une prothèse vaginale baptisée « Prolift », un hamac en plastique posé à l’intérieur du vagin et destiné à traiter la descente d’organes (prolapsus). Cette invention, commercialisée par le labo américain Johnson & Johnson, a inondé le monde pendant sept ans jusqu’à son retrait du marché.
Puisqu’elles ne sont pas des cadavres, les femmes ont fini par se faire entendre… Et qu’ont-elles dit ? Dans les premiers procès, qui ont eu lieu aux Etats-Unis (à partir de 2008), puis en Angleterre et en Australie, en 2017, les victimes ont décrit un implant qui « cisaille le vagin », qui fait l’effet d’une « râpe à fromage » ou d’un « papier de verre ». Qui se rétracte, tire sur les terminaisons nerveuses, perfore la vessie ou le rectum. Rend les rapports sexuels impossibles, pousse la douleur jusqu’à l’insupportable, gâche la vie.
l’obs:
Me Hélène Patte Nous défendons des femmes qui ont l’impression d’avoir été complètement abandonnées. Elles se sont battues seules contre des médecins qui leur ont dit, pendant des années : « Non, il n’y a pas de problème physiologique, c’est dans votre tête. »
B.
J’le crois très fort cela
« […] de l’infirmerie, un quasi monopole était auparavant exercé par des religieuses. Alors oui, il est possible de parler d’amour, d’empathie, de sympathie, de pitié, de compassion concernant ce domaine d’exercice professionnel.
J’le vois pour ma mère.
J’crois pouvoir rajouter la tendresse.
Si la personne soignante élimine -condition sine qua non- toute vélléité d’autorité / autoritarisme et est animée par bienveillance et respect envers la personne soignée.
Non mais aussi et alii, pour se mettre un hamac en plastique dans le vagin, faut pas être tranquille.
tout juste ai-je la mémoire des causeries « intellopsy » de B sur ce blog !
et j’ai mieux à lire , côté infos
bonne journée
Psychopathe, cultivé, universitaire et fou. C’est mon point de vue. Je garde le droit d’observation et d’expression, tout comme vous et alii. Nous sommes, si inégaux de nature, les uns dotés de cerveaux surpuissants, les autres tout juste médiocres, égaux en droit. Et mon point de vue ne repose absolument pas sur le savoir prétendu scientifique et psychanalytique voire psychiatrique ( je ne suis pas docteur) mais sur le regard, le constat.
rose:
pour se laisser mettre ! (et par quels maîtres?
eh bien, le savoir des déchiffreurs d’écritures comme le cunéiforme repose sur l’étude !
du coup faut pas limiter ce texte à la famille.
Puck
On peut être sourd comme un Pô et néanmoins pas bouché. Cela a été dit ds les 50 premiers commentaires.
Puck
You Hou
Schboung la planète Terre.
@ si voys yeux de « mer du nord » y sont allergiques et que vous en tenez pour la levrette ;
oui, là on a fini par battre un record de dérapages en début d’aprème. Que pasa ? Mais est-ce la même ? Pourtant on la croyait s’être habituée à sa prison mentale undercover…
https://journals.openedition.org/champpenal/8987
pour constater et observer l’écriture cunéiforme, on recommendera à la dame B /
MALBRAN-LABAT Florence | Laboratoire Archéorientwww.archeorient.mom.fr › annuaire › malbran-labat-fl…
Principales publications. Ouvrages MALBRAN-LABAT F., 1976; 1986, 5ème et 6ème éditions, revues et corrigées du Manuel d’épigraphie akkadienne de R …
B.
Je ne repasse plus. Et ris encore. Vous redéclenchez le processus :
B dit: à
Psychopathe, cultivé, universitaire et fou.
Pourra dire au chauffeur de taxi : À l’asile de fous !
B NOUS TOUT RACONTE SUR SUS QUESTIONS DE SEXUALITE;elle s’attaque aux chevaux , juments (verte) ou des pas mures? QU’elle aille à son fourrage!
Le village de Villers-Robert dans le Jura, où Marcel Aymé a passé son enfance, a servi en partie d’inspiration pour le village de Claquebue. Il a séjourné au village Montchauvet (Yvelines) pour écrire son roman.
Une aire de repos sur l’A39, située à Colonne dans le Jura, a été appelée l’« aire de la Jument verte ».
Marcel Aymé est un des rares écrivains à avoir parlé de l’hygiène intime des femmes. Il cite dans La Jument verte le cas du curé de Claquebue qui « Le curé de Claquebue (…) sachant que le bidet ou la Gyraldose ont des effets plus subversifs qu’un banquet anti-clérical, il en préservait ses ouailles1. »
hélas, plus aucune trace d’Antonin Artaud à Ivry, selon mes Promenades dans le Grand Paris :
Jazzi
C bien triste. J’essaierai de vous publier une photo qd j’aurai fini le bouquin.
quant à vous ROSEj’ai la douleur de vous rappeler:
J. Rogozinski, Guérir la vie. La passion d’Artaud
Et alii
Je suis surbookée en bouquins. Mais après Cendrars, je lirai tout Artaud. Pour la résistance à l’enfermement.
Pkoi et alii la douleur
rose, excusez moi de me répéter,
bonne journée
Tout excusé, et alii
rose: excusée!
A propos de Kafka et de la question si complexe du judaïsme, qui divise les commentateurs, les biographes, notons que de toutes ses nombreuses nouvelles, une seule fait une référence directe à la question juive, « Dans notre synagogue », rédigée vers le fin de 1920 , quatre ans avant sa mort. Or, ce récit, découvert assez tardivement, met en scène…. un animal bizarre ! « De la taille d’une martre », qui habite dans la synagogue, dans une petite communauté des Tatras, en Slovaquie. Difficile de dire à quelle espèce il appartient, sinon que le narrateur dit qu’il est « laid ».On sait qu’il a de grandes dents et un pelage dur comme une brosse,« sa couleur est un vert bleu clair. Personne n’a jamais touché ses poils, on ne peut rien en dire ; on serait presque tenté d’affirmer que sa couleur réelle aussi est inconnue ; peut-être la couleur visible provient-elle de la poussière et du mortier qui se sont pris dans ses poils, elle n’est d’ailleurs pas sans rappeler le badigeon de l’intérieur de la synagogue, seulement elle est un peu plus claire ». Ce qui est étrange c’est que jamais Kafka n’a parlé à ses proches, à ses amis, ou à Milena, de cette nouvelle. Ce qui est évident, c’est que le texte fait allusion à l’érosion du judaïsme de l’Europe central, notamment quand le narrateur de Kafka s’adresse à ce curieux rongeur pour affirmer : » Si on pouvait se faire comprendre de lui, on pourrait le consoler en lui disant que la communauté de notre petite ville de montagne diminue d’année en année et que, dès maintenant, elle a bien du mal à faire face aux frais d’entretien de la synagogue. Il n’est pas exclu que, dans quelque temps, la synagogue soit transformée en grange ou en autre chose du même genre et que l’animal connaisse enfin le repos qui lui manque si douloureusement. » Et Saul Friedländer, dans son « Kafka, poète de la honte » précise avec prudence : impossible de reconstituer les intentions de Kafka.
Journal de Kafka (traduit par Marthe Robert) Grasset.
Année 1920 -19 octobre.
« Celui qui, vivant, ne vient pas à bout de la vie, a besoin d’une main pour écarter un peu le désespoir que lui cause son destin – il n’y arrive que très imparfaitement -, mais de l’autre main, il peut écrire ce qu’il voit sous les décombres, car il voit autrement et plus de choses que les autres, n’est-il pas mort de son vivant, n’est-il pas l’authentique survivant ? Ce qui suppose toutefois qu’il n’ait pas besoin de ses deux mains et de plus de choses qu’il n’en possède pour lutter contre le désespoir. » (p.520 – Livre de Poche 3001.)
1921 et non 1920
Et si Kafka n’avait aucune intention dans ses écrits. Écrits vains d’un anonyme écrivain pratiquant une écriture ab absurdo, si je puis dire.
Et si le tuberculeux qu’il fut et qui pensait dans son Journal que « Quand on est malade on ne s’ennuie pas, car la maladie nous occupe », voulait juste « s’autocatharsiser » en couchant ses pensées errantes dans des cahiers destinés à être brûlés après sa mort.
Et si, et si, et si…
Mettons nous d’accord et n’ergotons plus : c’est Kafka, la vermine ! ….Next ?
sur la réception(critique)de l’oeuvre de Kafka
https://books.openedition.org/septentrion/69243?lang=fr
Benjamin devant Kafka
Jean Bollack
p. 213-277
« l’authentique survivant »
Quel beau titre cela ferait pour une auto fiction, C. !
« le narrateur dit qu’il est « laid » »
Avec son teint bistre, sa peau olivâtre, son poil brun et dru, son visage triangulaire et ses oreilles pointues, impossible de ne pas voir dans cette sorte de martre un autoportrait de l’artiste, Paul !
Moi je ne le trouve pas laid, plein de charme, tout au contraire…
https://www.babelio.com/livres/Kafka-Journal/3299
parjure et hantisémite..s’autoportraitre baroz
c’est Kafka, la vermine ! ….Next ?
ddt..vdqs
impossible de reconstituer les intentions de Kafka
en fsant l’con polo y croit haller tout droit au paradis des futés..mais dans le virage des tribunes..faut négocier
ce mot de « survivant »je l’ai aussitôt « traduit » en « allemand » et avec la question de « la survivance » nachleben et comme déjà évoquée avec renato,je vous mets un lien un peu sérieux qui prend en compte et la
question de la crise et celle de la psyché , etcelle de la traduction
in CRISE ET SURVIVANCE. ABY WARBURG ET LA GUÉRISON SANS NOM
https://adhoc.hypotheses.org/ad-hoc-n3-la-crise-lien-vers-le-numero-complet/crise-et-survivance-aby-warburg-et-la-guerison-sans-nom
bonsoir
Et si, et si, et si…
keupu..c’est le plus tout droit dans l’virage
noir et blanc
Oui c’est étrange, les cancrelats sont rouges, ça faisait déjà une couleur. En noir et blanc, n’imp.
https://thumbs.dreamstime.com/z/cancrelat-rouge-56835957.jpg
je viens de lire un bel entretien dont la conclusion est
« . L’analyse d’un texte est toujours aussi l’analyse de sa propre situation.
Romer auteur pour moi passionnant
https://www.philomag.com/articles/thomas-romer-lanalyse-dun-texte-est-toujours-aussi-lanalyse-de-sa-propre-situation
bonsoir
Entretien réalisé en marge des rencontres Recherche et création, organisées par l’Agence nationale de la recherche dans le cadre du Festival d’Avignon les 9, 10 et 11 juillet 2015.
À visionner: la rencontre entre Thomas Römer
« Et si, et si, et si… »
Et si Max Brod avait respecté les dernières volontés de Kafka, « la vermine » aurait disparue et ne se serait pas métamorphosée en l’un des auteurs majeurs du XXe siècle…
Jazzi. la collection Folio a publié en 2 volumes,grâce à Claude David, tous les textes qui ont été autorisés par Kafka, dont « la métamorphose ». Le résultat est étincelant. Bien sûr que nous, sommes heureux de lire « l’Amerique » et » Le château »,mais on voit bien que l’exigence formelle de Kafka était très haute, comme Flaubert,son maitre. Ce Flaubert qu’il cite souvent. Dans aucun texte, ni dans sa correspondance, ni dans son Journal il laisse entendre qu’il incline à adhérer à religion.C’est la littérature qui nourrit son « feu sacré ». C’est dit et redit.Max Brod a brouillé les cartes. Heureusement les textes sont là.
Il est évident que la Métamorphose de Kafka a une dimension politique, éthique et politique, une grosse dimension politique, très grosse.
du coup faut pas limiter ce texte à la judaïté de son auteur, pas plus qu’à son physique ingrat.
Paul Edel dit: Heureusement les textes sont là.
»
heureusement pour qui ? il me semble que Kafka se foutait éperdument de ses lecteurs et d’être lu ou ne pas lu.
Je me souviens d’une très belle analyse de Darrieussecq, où elle se mettait à la place de la soeur (ou de la mère ?) de Samsa, disant qu’elle aurait préféré avoir un ours en peluche plutôt qu’un cafard.
à partir de là tout est possible ! je veux dire qu’à partir de là on se demande si Kafka n’avait pas tort, je veux dire au final, tout bien pesé.
t’en penses quoi greubou ? toi aussi tu regrettes qu’il ne se soit pas transformé en nounours ?
je me souviens : elle avait dit un truc du genre « si Samsa s’était transformé en peluche au moins sa soeur aurait pu le prendre dans ses bras ».
après c’est l’auteur de « Truisme », un livre qui a été encensé par la critique à sa parution ! à partir de là tout est possible ! quand c’est pas du lard…
je me souviens : Darrieussecq était interviewée par Raphael Enthoven, sur France Cul : « si au moins il avait été transformé en peluche sa soeur aurait pu le prendre dans ses bras ».
et là je m’étais dit pourquoi ce traitre de Brod de mes deux n’avait pas écouté son ami Kafka ?
trahi par son meilleur ami ! quel cauchemar !
du coup faut pas limiter ce texte à la judaïté de son auteur, pas plus qu’à son physique ingrat.
Pas plus puck qu’à sa famille.
Cindy Sherman à la Fondation Louis Vuitton, jusqu’au 03 janvier 2021.
J’ai horreur du prénom Cindy. Très laid.
Alors que Dimitri… Ça c’est joli.
Même renato ce n’est pas trop mal. C’est René en Italien je crois.
Rose je déteste pas mais ça a un côté mystique.
Puck ce n’est pas un prénom et à l’envers ça fait keupu.
D;
passez-vous de la suite. Et cessez d m’espionner.
Nicolas ça fait mignon mais les Nicolas sont sournois. En règle générale. Ce n’est pas le cas du nôtre ici, je préfère le préciser.
& moi, je dis que Kafka était beau, physiquement, c’était mon type d’homme,
qu’il a eu raison d’être ambivalent à l’égard de ses écrits après sa mort, il avait confiance dans la décision de son ami Max quoi qu’il ait pu faire, car il n’en savait rien,
mais il savait que son père Hermann ne lui en voulait pas vraiment,
il avait une haute conscience de la justice et du problème de la culpabilité à vivre, transcendée,
je dis qu’il était pathétique, écorché et inconscient de son génie, et que son besoin de normalisation était légitime,
qu’il aimait passionnément des femmes, ses amies, et ses parents et ses soeurs, et qu’il n’éprouva jamais aucun désir sexuel pour ses meilleurs amis qu’il amusait
qu’il avait une conscience professionnelle extraordinaire envers les pauvres et sut se servir de ses compétences juridiques pour les mettre au service des opprimés, tous les jours, en allant au boulot, comme Pessoa ou Torga
que personne de ses exégètes n’arrivera jamais à épuiser la profondeur de ses nouvelles inachevées, par définition
que son inachèvement perpétuel fut la condition de sa survie à la tuberculose
je dis que son obstination à évacuer sa misère ou son marasme quotidiens (pas de coquetteries dans son journal, que des profondeurs abyssales, et de la rigolade) lui permettaientt d’affronter sa journée à Prague.
Que son prétendu masochisme existentiel était en réalité une pulsion altruiste que personne ne pouvait comprendre, l’histoire de la poupée à la petite fille
que ses névroses n’en étaient pas,
que j’aime cet écrivain et l’aimerai toujours,
que Jissé est un sale con, à vouloir et salir et le cloportiser ainsi.
Que Frantz était un saint de la solitude, marthe et paul pour écrire, il ne fallait que personne puisse le déranger, voilà ce que je pense, c inorthodoxe mais juste. Mais vous savez, je l’ai tellement pratiqué et relu toute ma vie…
Que la fin de sa vie avec Dora fut heureuse et apaisée à Berlin
Et que mon collègue Bernard Lahire n’a pas réussi à me désenchanter son univers.
Je dis ça, je dis rien, de toute…
Epoui, c’est pas le sujet, comme dirait jzmn ou chantal. Que va-t-il se passer en 2024 ?… je crains un brin, l’année bétove sera finie…
de vous espionner ?!
JJ je ne sais pas si c’est Jean-Jacques où Jean-Joël où Jocelyn-Julius.
>et alii, toute excusée
et alii dit: à
signalé par philomag:
« Pourquoi vouloir exclure l’immonde du monde ? », se demande la critique d’art Marion Zilio dans son récent essai paru aux PUF, Le Livre des larves. Elle se donne pour objectif de réhabiliter ces bestioles honnies, dans une perspective à la fois esthétique, écologique et politique.
La détestation des larves est-elle vraiment justifiée ? « Alliées de la justice » dans l’élucidation d’affaires criminelles (car permettant de dater la mort d’une personne), les larves sont aussi des figures positives de la métamorphose et du collectif, selon l’autrice. Les parasites sont des « faiseurs de monde », au sens propre comme au figuré, dont nous aurions beaucoup à apprendre. Creusons un peu ce plaidoyer en faveur des larves pour mieux comprendre nos éventuels préjugés…
« Que ces êtres abjects délivrent le secret de notre fin est sans doute l’affront le plus intolérable lancé à notre humanité », explique Marion Zilio.
, elles contiennent la promesse de métamorphoses à venir. Les larves vont en effet se changer en insectes infiniment variés et se doter à cette occasion de têtes ressemblant à des masques. La larve incarne un passage de la simplicité à la complexité, elle est cette « personnalité unique qui se conserver sous des formes multiples », pour Marion Zilio. Les êtres humains seraient-ils jaloux de cette plasticité dont ils sont privés ? C’est une lecture possible. Une autre approche avancée par Marion Zilio consiste à s’inspirer de ces métamorphoses pour se penser soi-même comme un être en devenir permanent : « L’état larvaire insiste sur le fait que nous demeurons à jamais indéfinissables aussi bien à nous-mêmes qu’aux autres »
« Si la métaphore a quelque chose de séduisant, la question finale à laquelle elle mène vire à l’excès. L’autrice du Livre des larves inverse la perspective au point d’affirmer que les humains sont, à leur manière, des parasites, car ils ne sont pas autosuffisants : « La prédation est une forme extrême de parasitisme. Plus qu’un prédateur, l’être humain est un parasite, au même titre que le pou. » Un refrain quelque peu éculé, qui affaiblit le propos général… On est tenté d’objecter que c’est tout le vivant, à ce train, qui tient du parasitisme ! Pas seulement les êtres humains ni « le capitalisme, qui exploite et rend malade ». Reste que Marion Zilio parvient à infléchir notre haine viscérale de la vermine pour en faire un éloge à la fois politique et esthétique : « Les larves comme les parasites sont les petits, les méprisés, les invisibles, la masse des travailleurs de l’ombre. » Ces organismes dépourvus d’oreilles, de bouche et d’yeux seront-ils seulement sensibles à cette déclaration de paix ? »
https://www.philomag.com/articles/le-livre-des-larves-de-marion-zilio?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=6bee8ea31e-newsletters_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-6bee8ea31e-217926025
les oreilles décollées, bof
Clopine
Impressionnant la qualité de la vie en ville !
« Allons, échappons-nous de cette atmosphère délétère par un hors-sujet du jour : je vous copiecolle la description de mon nouvel appartement, na… »
Non avec vous aux plaques à induction ; pour le reste, d’un confort douillet vous profitez…
Et alii
votre texte absolument passionnant a disparu dans son entier. L’ai cherché trois fois, je renonce.
Dslée.
reste que ce petit bout
« L’Internationale des républiques d’enfants 1939-1955, par Samuel Boussion, Mathias Gardet, Martine Ruchat, éditions Anamosa, 2020. Voir présentation : ici et là. Les auteurs recensent 22 républiques d’enfants en Europe : outre celles déjà citées ci-dessus, ils décrivent la Ferme-école de Longueil-Annel devenue le Hameau-école de l’Île-de-France près de Paris (créé en 1945 par un psychiatre, Robert Préaut), le Home pour enfants espagnols de Pringy (Haute-Savoie), Gaudiopolis près de Budapest, la Cité joyeuse près de Bruxelles, Giardino di infanzia, Republica dei ragazzi ou Scuola-Città en Italie. Par ailleurs, ils dressent une petite fiche biographique pour 62 personnes qui se sont mobilisées à l’époque pour ces villages d’enfants. » »
Bsolument passionnant et alii, Ah.
Tâcherai de remettre en ordre tout le reste.
A ne pas rater :
https://www.lcp.fr/programmes/emission-speciale/mon-vieux-par-elie-semoun-43405
D c’est un je ne sais quoi, même pas un pseudo, une lettre, à peine la moitié d’un pseudo, autant dire presque rien. Un malentendu. ^^
D est un clone d’acarien, autant dire un presque rien utile et nécessaire, le roi des moquettes, des matelas, des canapés. Vous pouvez fantasmer! Asthmatiques et tuberculeuses, s’abstenir.
Bonsoir Nicolas, je peux vous faire la bise ? J’suis covid neg!
C. dit: à
A ne pas rater :
https://www.lcp.fr/programmes/emission-speciale/mon-vieux-par-elie-semoun-43405
christiane me l’a offert ce soir à 22h14 après l’avoir visionné. La clausule est extra-ordinaire. Moins apprécié le monologue avec l’urne de Maman sur scène.
Rempli de poésie de tendresse et de réconciliation, cet homme a une soeur avec qui il s’entend et qu’il aime. Il a filmé son père.
Un malentendu. ^^
Une Anne au Mali ?
Ou sur le fleuve Sénégal ?
C un D trois.
L’alpha de l’omega.
suis aussi covid.neg. et fière de l’être.
Jazzi, je possède un quarto de FK, j’en ai lu une partie et comme je suis un peu lente et ignorante, je n’ai pas encore atteint le stade où son humour s’il n’est pas noir ne me paraît comme une évidence. J’ai beaucoup plus ri avec La disparition, par exemple, c’est le premier qui me vient, Westlake, Vian, Le tellier, Flaubert, l’unique Chateaubriant à mon actif et d’autres encore. La lecture de Kafka me demande encore à présent un effort .
Virez le -ne-, svp.
(Those Chess boys… https://www.youtube.com/watch?v=qIvy9nSlZf0&feature=emb_logo )
La phrase de Blake : énergie est éternel délice.
pensez-vous que KAFKA serait passé lire sue ce blog savoir ce qui s’y disait ? ET FLAUBERT? et Proust?
PORTEZ -VOUS BIEN!
Jeudi 10 décembre 2020, 5h25, 6°
Né con, je donne des cours, ici et là, depuis des lustres par altruisme universitaire.
Les exercices pratiques sont mises en œuvre sur le blog de Messire Assouline par des élèves prometteurs. Amis, développez vos dons, avec succès, au Cénacle des Sanvoie !
Vous finirez peut être premier de cordée !
Lire l’œuvre étrange de ce petit bonhomme malade, Frantzounet, s’explique par la curiosité littéraire, certes, mais aussi par le fait qu’un lecteur souffrant aime ses collègues en douleur, et leur souffrance si proche des siennes.
ça te dirait d’examiner en détail avec moi l’usage des parenthèses chez Marcel Proust, JC ?
Merci pour l’entretien de Thomas Römer, et alii. Passionnant.
Année LvB, op. 120, 33 variations en ut majeur sur une valse Diabelli, #3 Buchbinder
10.12 — 6.59
Ami JiBé, l’usage des parenthèses chez Prout-Prout l’Escagassé me passionne. Hélas, mon agenda ne me permet pas d’y consacrer une heure, une minute, une seule seconde même!
Au lever du jour, agiter en eau calme mes deux pelles dans deux dames de nage prévues à cet effet, me tente infiniment plus que ton offre …
BàT, noble Cannois expatrié !
Artaud et Kafka ont en commun la lettre « K », suivie d’un point pour Franz, redoublée pour Antonin.
« Me Virginie Le Roy, spécialiste des dossiers de terrorisme, sort de sa réserve, après la publication du rapport de l’éducation nationale qui dédouane l’institution. Dans un entretien au Monde, elle critique la « manœuvre politique » derrière ce document et estime que l’Etat a failli dans sa mission de protection de Samuel Paty, malgré les nombreux signaux d’alerte émis. »
Il y a 14 ans de cela, lorsque les élèves eux-mêmes, totalement déjantés, des cassos comme dit un gardien de la paix du commissariat du XIII ème, à Marseille, ont commencé à frapper les professeurs, il n’y a eu qu’une consigne donnée aux chefs de établissement « Pas de vagues ».
Le temps passant, cela donne un professeur décapité.
Oui, l’institution est coupable de son « pas de vagues ».
… celle de Victor Miesel est pas mal non plus : « il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension ». (hommage du jour à Samuel Paty),
[ Helmut Newton portrait de Pina Bausch
Je me reprends
lorsque les élèves eux-mêmes, totalement déjantés, des cassos comme dit un gardien
lorsque des élèves eux-mêmes, totalement déjantés, des cassos comme dit un gardien de la paix.
Certains.
et alii dit: pensez-vous que KAFKA serait passé lire sue ce blog savoir ce qui s’y disait
»
probablement pas, et saurait été bien dommage parce qu’il aurait adoré ce que je dis… si ça se trouve nous serions devenus potes, je lui aurais chanté : toi le frère que je n’ai jamais eu, sais-tu si tu avais vécu ce que nous aurions fait ensemble… et hop ! je lui aurais appris les accords et comme ça on l’aurait chantée ensemble…
bonjour puck
si ça se trouve nous serions devenus potes,
remarquez qu’entre potes et poètes, ce n’est que l’histoired’une lettre :e ;mais quelle histoire! Perec l’avait dit
Lara dit: Et si Kafka n’avait aucune intention dans ses écrits.
»
c’est quoi ces conneries ? vous voulez dire que cette histoire il l’aurait pour son pote Helmut, qui avait une soeur casse burnes et des parents chiants, juste pour faire marrer ses autres potes, qu’il aurait écrite en un jour et le soir il l’aurait fait lire à ses potes, dans un café, en buvant des bières, et qu’ils se seraient bien fendus la poire en se moquant de leur pote Helmut ?
c’est ça ? juste une farce de collégiens ? et que ça servirait à rien d’en faire un plat ?
mais vous êtes qui vous ? vous voulez mettre au placard tous ces psy qui ont écrit sur ce cafard ? tous ces critiques qui ont passé leur a cherché le sens de cette histoire comme dans la nouvelle de James ? et même ce pauvre peintre, pote de passou qui s’est fait à peindre des tableaux qui ne ressemblent à rien juste pour donner du sens à cette histoire ?
passou vous pouvez nous virer cette gonzesse en bloquant son adresse IP : elle fait rien qu’à nous plomber l’ambiance et nous prendre pour des imbéciles en disant que Kafka n’avait pas d’intentions !!!
des intentions je peux vous en pondre 10 à la douzaine vieille chipie !!!
d’ailleurs cette nouvelle de James « la marque dans le tapis » est excellente : je ne lis jamais un article à passou sans y penser.
Paul Edel avait dit dans un article une truc du genre que « l’homme dans le sous-sol » de Dostoïevski c’était l’histoire d’un type sado maso qui aimait se faire du mal.
ça c’est pas donne du sens : c’était carrément faire un contre sens inspiré par la lecture de Nabokov.
parce que cette histoire est pascalienne, ce type souffre de sa conscience trop lucide comme dit Pascal, et dire que c’est un sado maso revient à dire que Pascal serait aussi un sado maso, ce qui ne rimerait à rien.
mais c’est pas grave, faire un contre sens c’est encore donner du sens !
d’en faire un plat ?
quand j’étais jeune ,il ne fallait pas faire de plat en plongeant à la piscine
La photo a été prise en juillet 1914, sur une plage du Danemark. Deux hommes, en maillot de bain, sont assis côte à côte, dans le sable. Le premier a un corps maigre, des oreilles décollées et un sourire timide. Son compagnon, d’aspect plus robuste, arbore un visage radieux, un sourire détendu. Il se tient droit, il fixe l’objectif d’un air fier. Les deux hommes se sont rencontrés à Prague, un an auparavant. Le premier, Kafka, travaille dans une agence d’assurances à Prague. Le second, né en Moravie, a quitté son pays pour faire des études de médecine à Vienne, puis à Berlin. Il se nomme Ernst Weiss.
Avant de rejoindre cette station balnéaire, ils ont fait une halte au grand hôtel Askanisher Hof de Berlin. Ils s’y sont rendus à la demande de Felice Bauer, la fiancée du garçon maigre. Le » procès » de Kafka eut lieu dans une des chambres de l’hôtel. Ernst Weiss devait jouer l’avocat de la défense auprès de son ami mais il hait Felice Bauer et c’est avec soulagement qu’il constate la rupture des fiançailles.
En cette année 1914, Ernst Weiss n’a publié qu’un seul roman, la Galère, l’histoire d’un médecin meurtrier. Il ne sait pas encore que dans quelques mois il va s’engager pour quatre ans comme médecin militaire sur le front de l’Est. Il ne sait pas qu’au lendemain de cette » grande guerre » il publiera une dizaine de livres avant que la peste brune ne le contraigne à l’exil en 1938 et ne le conduise, le 14 juin 1940, le jour où l’armée allemande fait son entrée dans Paris, au suicide.
Cet été-là, sous le soleil danois, Ernst Weiss est à l’affût d’un signe qui achèvera de le convaincre d’abandonner la médecine pour la littérature. Ce signe ne lui apparaîtra qu’après la guerre. En 1920, il ôte sa blouse, jette son scalpel. Jusqu’à la fin de sa vie, il restera cependant hanté par la figure du médecin, non pas l’homme de science au noble savoir, mais le médecin aux pulsions criminelles, l’homme par qui le scandale et le malheur arrivent. En témoigne le dernier manuscrit achevé avant son suicide et publié seulement en 1963, le Témoin oculaire (1), où un médecin, malgré le pressentiment des fléaux à venir, veut rendre la vue au caporal Adolf Hitler.
https://www.lemonde.fr/archives/article/1992/02/22/l-ami-de-kafka_3878903_1819218.html
Au dire de tous, Kafka était un bon nageur. Dans ses journaux et lettres, il évoque les sorties de natation et la recherche d’endroits où se baigner lors de ses voyages. Son père l’a emmené à une école de natation sur la rivière Vltava dès son plus jeune âge. C’était la cause d’une certaine angoisse car il avait honte de son corps maigre, surtout par rapport à la masse de son père, mais Kafka appréciait l’eau. (Il était aussi un avide rameur.) Son biographe Reiner Stach note que «l’école de natation civile est devenue l’un des lieux urbains les plus importants auxquels il est resté dévoué tout au long de sa vie et auquel il a repensé avec nostalgie, même dans les dernières heures précédant sa mort. » 2La natation fait son apparition dans une entrée de journal bien connue où l’autodestruction de la civilisation européenne et le sport préféré de Kafka flottent onirique sur la même mer: «2 août. L’Allemagne a déclaré la guerre à la Russie – Natation dans l’après-midi. 3 Et dans une lettre adressée à Felice Bauer, sa fiancée récurrente et récurrente, Kafka se plaint des recommandations de son médecin pour traiter son épuisement et ses éventuelles palpitations cardiaques, en partie à vacances maintenant (impossible), prendre des médicaments (également impossible), bien dormir (également impossible), ne pas aller au sud, ne pas nager (également impossible) et mener une vie tranquille (le moins possible de tous). 4 Nager est impossible, ne pas nager est impossible: y a-t-il un moyen de sortir – ou peut-être plus profondément – de cette énigme
https://www.cabinetmagazine.org/kiosk/schuster_aaron_28_may_2020.php
Je ne suis pas dans ma patrie et je ne vous connais ni ne vous comprends. Et maintenant quelque chose qui est en quelque sorte, même si pas exactement, incompatible avec cette notion d’erreur: cela ne me dérange pas beaucoup que je ne vous comprenne pas et, de même, le fait que vous ne me compreniez pas ne semble pas vous déranger . Je n’ai pu que déduire du discours du vénérable monsieur qui m’a précédé que c’était d’une tristesse inconsolable, et cette connaissance n’est pas seulement suffisante, en fait pour moi c’est trop. Et en effet, il en va de même pour toutes les conversations que j’ai eues ici depuis mon retour. Mais revenons à mon record du monde. Je n’ai pu que déduire du discours du vénérable monsieur qui m’a précédé que c’était d’une tristesse inconsolable, et cette connaissance n’est pas seulement suffisante, en fait pour moi c’est trop. Et en effet, il en va de même pour toutes les conversations que j’ai eues ici depuis mon retour. Mais revenons à mon record du monde. Je n’ai pu que déduire du discours du vénérable monsieur qui m’a précédé que c’était d’une tristesse inconsolable, et cette connaissance n’est pas seulement suffisante, en fait pour moi c’est trop. Et en effet, il en va de même pour toutes les conversations que j’ai eues ici depuis mon retour. Mais revenons à mon record du monde.
Nous avons ici une variation intéressante sur le thème kafkien de l’échec. Au lieu du perdant, de la victime ou du schlemiel, c’est l’histoire d’un champion, le grand nageur. Mais de quel genre de succès s’agit-il? Vous gagnez une médaille olympique, puis vous êtes de retour chez vous, en prononçant un discours de victoire, sauf que vous n’êtes pas chez vous, que personne ne parle votre langue et que vous ne savez pas nager. C’est ce que
Puck, Plutôt que « La marque dans le tapis » : « Le motif dans le tapis « (the figure in the carpet)
le sourire de KAFKA:
https://www.cabinetmagazine.org/kiosk/cabinet_kiosk_28_may_2020_schuster_aaron_003.jpg
Enigmatique aventure par l’écriture de René Char dans les Feuillets d’Hypnos, (1943-1944), dédiés à Albert Camus, écrits alors qu’il résistait à l’invasion allemande et au nazisme.
« Un vivant habité par les ténèbres, la Résistance, la vie, la mort, l’art… 237 notes.
12
« Ce qui m’a mis au monde et qui m’en chassera n’intervient qu’aux heures où je suis trop faible pour lui résister. Vieille personne quand je suis né. Jeune inconnue quand je mourrai.
La seule et même passante. »
185
« Quelquefois mon refuge est le mutisme de Saint-Just à la séance de la Convention du 9 Thermidor. Je comprends, oh combien, la procédure de ce silence, les volets de cristal à jamais tirés sur la communication.
Bon, après FK, il faudrait reprendre le débat sur le dossier des « imams juifs », ici, je pense… A commencer par l’exemple de Drancy,
https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Imam-Hassen-Chalghoumi-Je-suis-une-cible-1716046
Bàv,
sur E Weiss,wiki dit:
Ernst Weiss est né à Brno , en Moravie , dans l’ empire austro-hongrois (aujourd’hui République tchèque) dans la famille d’un marchand de tissus juif prospère. [1] Après que son père soit mort quand il avait quatre ans, il a été élevé par sa mère Berta, née Weinberg, qui l’a conduit à l’art. [1] Cependant, après avoir terminé ses études secondaires à Brno, Litoměřice et Hostinné , [2] il est venu à Prague pour étudier la médecine. En 1908, il termina ses études à Vienne et devint chirurgien. Il a pratiqué à Berne , Vienne et Berlinmais il a développé la tuberculose et a essayé de se rétablir en tant que médecin de navire lors d’un voyage en Inde et au Japon en 1912. [1] En 1913, il a rencontré Rahel Sanzara , une danseuse, actrice et, plus tard, romancière, et leur relation a duré jusqu’à sa mort. cancer en 1936. [1] La même année, il a rencontré Franz Kafka et ils sont devenus des amis proches. Kafka a écrit dans son Journal de 1914 : « 2 janvier. Beaucoup de temps bien passé avec le Dr Weiss ». [3] Weiss était en contact avec d’autres écrivains du Cercle de Prague tels que Franz Werfel , Max Brod et Johannes Urzidil . [4]En 1914, Weiss retourna en Autriche pour commencer une carrière de médecin militaire. Il a servi pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale sur le front de l’ Est , [5] gagner finalement une croix d’ or pour la bravoure. [1] Après la guerre, il vécut à Prague, alors capitale de la Tchécoslovaquie . Il a abandonné sa carrière médicale en 1920 lorsqu’il a fini de travailler dans un hôpital de Prague. [4] En 1921, il a déménagé à Berlin, [2] et a commencé sa période d’écriture la plus prolifique, en publiant presque un roman par an. [5] Cette période a pris fin quand, en 1933, il est retourné à Prague pour soigner sa mère mourante. [3] Il ne
« Il était aussi un avide rameur. »
Euh…. un ‘avide’ rameur….?
Certes, certes !
Weiss se suicide ?
Un con de moins !….
Pourquoi ?
Parce que se suicider est un acte d’une infinie imbécillité égocentrique.
l’institution est coupable de son « pas de vagues ».
—
Le Canard d’hier reprend son article du 6 mai:
« En décembre 2019, peu avant l’arrivée du coronavirus en en Europe, le Quai d’Orsay et l’Elysée avaient reçu des informations alarmantes dont ils n’ont tenu aucun compte. L’ambassadeur de France à Pékin, Laurent Bili, venait d’avertir Jean-Yves Le Drian et Emmanuel Macron qu’un dangereux virus était signalé à Wuhan (..) Il était encore possible (…) de consituer un stock de masques, de tests et de respirateurs. Mais Macron n’a pas trouvé le temps d’y penser. »
Et Le Canard d’ajouter dans son édition d’hier:
« A l’époque, Jean-Yves Le Drian avait protégé le Président et nié l’existence de ce télégramme de l’ambassadeur de France. Rideau. »
Pas de vagues? Une première mars. Une deuxième en novembre. Une troisième en janvier?
Négligences criminelles.
en mars
Bon eh bien je quitte ce blog, puisqu’il en est ainsi.
L’Incipit de La Métamorphose ouvre sur l’extraordinaire : Gregor, représentant de commerce, se réveille transformé en quelque chose qui ressemble à un cafard. Ça doit être un choix de traduction pas facile car Ungeziefer vaut vermine ou parasites — type poux, puces, punaises —, en d’autres mots : animaux nuisibles. Mais on l’employé aussi pour ces insectes qui se nourrissent de matières végétales ou animales ce qui irait bien avec le cafard car le cafard aime la farine et le sucre mais aussi la matière organique en état de décomposition avancé ; sa fonctionne aussi pour la pomme lancée par la sœur. Enfin, le fait de savoir que pour quelqu’un Ungeziefer vaut bestiole aura au moins fait rire ma compagne, ce qui est toujours à prendre.
Cela dit, le langage de K. est simple, fluide, presque léger et contraste avec la dureté et la difficulté des sujets abordés aussi qu’à la représentation obtuse, terrifiante et aveugle. La métaphore de l’insecte nous dit que pour Samsa — K. ? — il n’y a pas de réalisation de soi, pas même sous cette forme de « perversion » ; que prisonnier de sa dépendance à la famille, il dénie de liberté par le biais de l’anéantissement de la personnalité.
Pour revenir au présent kafkaïen, nous pouvons être reconnaissant à cette pandémie car elle a révélé l’impressionnante quantité de crétins qui parlent et parlent et parlent parce que c’est tout ce qu’ils savent faire.
Oups ! «…mais aussi la matière organique en état de décomposition avancé », ce qui en fait un animal utile.
« Methamorphosen » musique de Richard Strauss.De la beauté
à écouter en boucle.
« According to Quennie » roman subtil et renversant à lire en anglais, Beryl Bainbridge scripsit.
Mne snilos,( j’ai revé)les russes ont le datif et la forme impersonnelle et au passè simple, que Angela Merkel séquéstrait mon pauvre pécule, pour nous punir des folles dépenses en fruits secs, oranges et chocolat.
Réveil difficile , mal au dos féroce.
Pour les croyants, une prière pour que cette année meurtrière nous épargne d’autres douleurs.
Souvenir amical à Jazzi, et compliments sincères pour ses choix littéraires, le descriptif étant souvent du plus grand réconfort pour les coeurs ulcérés.
J’étais lis sur Pessoa là, Livre(s) de l’inquiétude, « nous nous promenions parfois en nous donnant le bras, sous les cèdres et les arbres de Judée et aucun de nous ne songeait à vivre. Notre chair était pour nous un parfum vague et notre vie l’écho d’une source qui murmure. Nous nous donnions la main et nos regards se demandaient ce que pouvait signifier être sensuel, vouloir réaliser charnellement l’illusion de l’amour… »
Il lisait Kafka Pessoa?
Merci, C., je viens de voir le très émouvant document de Elie Sémoun sur son père.
Le fait qu’il danse avec les cendres de sa mère, sur scène, n’est pas plus dérangeant, pour moi, que l’évocation de vos père et mère ici-même, rose…
Peut-on savoir pour qu’elle raison tu t’es fait virer aussi rapidement de de ton dernier poste en Indes, Bloom ? Qu’est-ce que tu as encore fait comme connerie ?
Salut amical à vanina !
« Enfin, le fait de savoir que pour quelqu’un Ungeziefer vaut bestiole aura au moins fait rire ma compagne, ce qui est toujours à prendre. »
Pourquoi, elle n’est pas riante de nature, renato ?
« Pour les croyants, une prière pour que cette année meurtrière nous épargne d’autres douleurs » (Vanina)
Croyant de souche, j’espère l’inverse et un océan de douleurs en décor tant est nécessaire la fracture avec les temps actuels … tellement stupides.
Cela implique souffrance chez la vermine incapable d’humilité, c’est prévisible, dont nous savons dans quelles catacombes elles se reproduisent, ces salopettes !
JiBé, tu n’es pas au courant ?
Bloomie le Zombie est l’enfant naturel du Pandit Nehru et de Lady Mountbatten !!!
Oeuf corse…
“Avant ils couraient pour éviter les coups de fouet, aujourd’hui ils courent pour éviter les tacles”
(Vikash Dhorasoo, qui compare le sort des footballeurs noirs à celui des esclaves)
Nous adorons, mais nous nous refusons à tout commentaire irréfléchi…uhuhuhu !
« uhuhuhu ! »
Tu as un lien de parenté avec Chaloux, JiCé ?
Les manuscrits de Kafka sont à Oxford, à la Bodleian Library.
Il faut rendre hommage à Max Brod pour les avoir sauvés, non pas une, mais trois fois. La première, connue de tous, lorsqu’il décida de ne pas respecté la volonté du défunt de les détruire. La deuxième fois, en 1939, alors que la Wehrmacht occupait Prague et qu’il les emporta avec lui à Tel Aviv. Une troisième fois, à l’époque de la désastreuse expédition de Suez, en 1956, quand il fit expédier les manuscrits en Suisse, avant qu’ils trouvent le chemin d’Oxford où l’éminent germaniste britannique Malcolm Pasley travailla à en offrir les versions considérées comme définitives aujourd’hui.
Singulière parenté entre l’histoire de l’Europe, et particulièrement celle des Juifs, et le destin de ces oeuvres.
On rappellera pour mémoire que les trois soeurs de Kakfa périrent dans les camps d’extermination nazis: Elli and Valli,à Chelmno, en 1942; Ottla, la plus jeune et sa préférée, à Auschwitz en 1943.
respectER…
Peut-on savoir pour qu’elle raison tu t’es fait virer aussi rapidement de de ton dernier poste en Indes, Bloom ? Qu’est-ce que tu as encore fait comme connerie ?
—
Tu veux avoir des problèmes, Baroz?
Alors, cesse de colporter tes propos diffamatoires, ok?
« Chaloux »
« Les ultimes survivants du Titanic montèrent dans la dernière Chaloux.peu »
URGENT
Horrible !
L’un des derniers représentants de la liberté d’expression, frère jumeau de Pablo El Pabo, l’admirable Chalou.peu.peu a été décapité par un modérateur tchetchène au service du mal.
On a retrouvé sa tête dans un site jivaro type Le Bon Coin… A vendre 5 euros, 4 sans les oreilles
Peut-on savoir pour qu’elle raison tu
je fais le voeu que ceux qui se jouent ici en maîtres observent une orthographe respectueuse des usages valables pour tous ceux qui ont été régulièrement
scolarisés
On a retrouvé sa tête dans un site jivaro type Le Bon Coin… A vendre 5 euros, 4 sans les oreilles
C’est peu quand on sait combien il aimait l’argent et craignait d’en manquer pourles siecles des siècles. Je ne sais d’i son âme à pu trouver l’apaisement. Souhaitons le en mémoire de ce qu’il fut.
Bloom, y’ a sûrement un Canard enchaîné dans les états voisins vu que personne hormis Taiwan n’y a prêté d’importance que les états voisins ont tous des ambassades. E Philippe déclarait qu’un virus ne passait pas les frontières par les aéroports ou quelque chose s’approchant. Ma pharmacienne relayait la consigne étatique concernant les masques alors que l’Italie sombrait.
d’approchant, si. Correcteur. Ma salade d’excuses habituelle.
Très décevantes ces illustrations de Miquel Barceló.
Très décevantes ces illustrations de Miquel Barceló.
c’est aussi mon avis;mais peut-être ne passent-elles pas très bien l’épreuve de « la toile »;d’autant que dès qu’on ouvre livre, elles influencent notre réception ;je crois que KAFKA ne tenait pas à des « images » pour l’insecte (je ne peux vérifier ici)
AN, vous ne le connaissez pas, dans le cas contraire, sauf à vouloir brouiller les pistes, vous feriez son éloge bien quici vous n’y consentiez guėre souvent.
Kafka et la photo(avec Janouch)
Conversations avec Kafka
Au printemps 1921, on installa à Prague deux de ces cabines de photo instantanée qui venaient d’être inventées à l’étranger et qui, sur une feuille de papier, fixaient seize expressions différentes du sujet, ou même peut-être davantage.
Arrivant chez Kafka avec l’une de ces séries de photos, je déclarai d’un ton réjoui : « Pour quelques couronnes, on peut se faire photographier sous tous les angles. Cet appareil est un Connais-toi-toi-même mécanisé.
– Vous voulez sans doute dire : Méconnais-toi-toi-même ! » dit Kafka avec un fin sourire.
Je protestai : « Comment cela ? La photographie ne ment pas, pourtant !
– Qui vous dit qu’elle ne ment pas ? » Kafka pencha la tête sur l’épaule : « La photographie enchaîne le regard à la surface des choses et camoufle généralement leur nature cachée, qui ne fait que filtrer comme un clair-obscur mouvant à travers leur physionomie.
Les lentilles les plus précises ne sauraient saisir cela. Seule le peut la sensibilité, et en tâtonnant. ou bien est-ce que vous croyez que l’insondable réalité, qu’au cours de toutes les époques passées des légions de poètes, de savants et autres magiciens ont affrontée dans l’angoisse de leurs désirs et de leurs espoirs… que cette réalité qui se dérobe sans cesse, nous allons désormais l’atteindre en appuyant simplement sur le bouton d’un mécanisme de quatre sous ?… J’en doute. Cet appareil automatique ne représente pas un perfectionnement de l’œil humain, il représente uniquement une vertigineuse simplification de l’œil de mouche. »
:
Ce livre est peut-être un produit. Pour ceux qui ne sont pas allés fouiller dans les textes et le parcours de l’auteur il sera accepté et apprécié car détaché de toutes vérités biographiques et littéraires. C’est un surgeon . Ceci dit, je n’ai pas regardé les aquarelles, simplement lu la brève présentation de l’artiste peintre pour qui ce livre est ancré dans l’histoire familiale et qui le relit tous les dix ans. C’est intriguant, j’aurais aimé qu’il en dise plus sur cette relecture cyclique.
effectivement, le test cha.chale, ça marche, j’avions pas encore vraiment compris qu’l’avait été viré… mais pas pablo75… C’est-i que par solidarnosc, tchétéra ?
interprétation d’ADORNO
« en particulier à un passage très précis du texte d’Adorno, qui se trouve à la fin de l’essai, et qui part de la question de savoir si l’on peut parler d’une « théologie kafkaïenne »4. Je pense que ce passage, si nous parvenons à le comprendre, irradiera certainement l’ensemble de l’essai. J’effectuerai ensuite ce « retour au texte kafkaïen » qui me semble manquer, et montrerai ainsi que la lecture d’Adorno permet, en dernière instance, de revenir à Kafka, et d’éclairer, un peu, ce qui s’y passe.
Kafka : une « photographie de la vie terrestre prise à partir de la perspective du rachat »
5Si l’on tente de retracer la genèse de la présence de la photographie dans l’interprétation d’Adorno, l’on découvre que la première occurrence se trouve dans une lettre de décembre 1934, adressée à Walter Benjamin, et dans laquelle Adorno parle de son interprétation « la plus ancienne » de Kafka (l’édition originale précise qu’elle date de neuf ans auparavant, c’est-à-dire de 1925) :
5 Lettre d’Adorno à Benjamin du 17 décembre 1934, in Correspondance, op. cit., p. 76-81. Ed. original (…)
« Je vous cite ma tentative d’interprétation la plus ancienne de Kafka : c’est une photographie de la vie terrestre prise à partir de la perspective du rachat [aus der Perspektive des erlösten] »5.
https://journals.openedition.org/cps/1913
B dit: à
« AN, vous ne le connaissez pas, dans le cas contraire, sauf à vouloir brouiller les pistes, vous feriez son éloge bien quici vous n’y consentiez guėre souvent. »
Curieux ! Chaque fois (ou presque) que j’exprime ici une opinion (fort rarement), ce.tt.e B se fait un devoir de surenchérir uniquement pour me débiner. Donc « je ne connais pas Miquel Barceló ». Je ne l’ai jamais approché physiquement, il est vrai, mais j’ai souvent vu ses oeuvres exposées, peintures, dessins, céramiques, etc. depuis bien longtemps. Ce qui m’autorise à trouver ces productions assez médiocres, faibles, pour ne pas dire bâclées.
Je viens de regarder les pages offertes au visionnage. Ne sachant rien du reste, pour ma part je dirai qu’elles m’inspirent .
Tàpies?
Vraiment navrée AN, mais je ne m’empěcher d’associer votre pseudo à un autre. Ce que sont lourds à porter mes traits paranoïdes. Et plus encore cette tendance systématique à la médisance. Confiteor.
l’inversion chez KAFKA:
« Adorno ne précise pas quel texte de Kafka peut être lu à partir de cette hypothèse, mais l’on peut penser, il me semble, à La Métamorphose : Grégoire, à cause de l’animalité qu’accueille son corps bien malgré lui, commence dans la deuxième partie du récit à grimper aux murs, inversant soudain la perspective qu’il avait toujours eue de sa chambre. Son sol devient le plafond : il voit le monde à l’envers. Et l’indice de sa métamorphose se loge dans le fait qu’il commence à se sentir mieux, lui qui devient un véritable insecte, lorsqu’il peut être au plafond. Ce bien-être nouveau lui est difficilement contrôlable :
15 Nous soulignons, pour donner ici à voir la résonance entre l’allusion à la pendaison des Juifs tort (…)
16 Nous préférons sur ce point la traduction de Claude David, qui rend ainsi la notion de « distractio (…)
17 Franz Kafka, « La Métamorphose », trad. Alexandre Vialatte, in Œuvres complètes, t. II, p. 218.
« Il finit par prendre l’habitude de se promener dans tous les sens, pour se distraire, sur les murs et sur le plafond. C’était surtout le plafond qu’il aimait, pour s’y laisser pendre15 [hing er gern] ; c’était tout autre chose que le plancher : la respiration devenait plus libre, un léger mouvement d’oscillation vous traversait le corps, et dans l’état d’abandon heureux16 [glücklichen Zerstreutheit] qui saisissait là-haut Grégoire, il lui arrivait à sa propre surprise de lâcher le plafond et de s’aplatir sur le sol »17.
A la Kunzt Gallery. Si vous avez des sous, une idée de cadeau pour Noël.
« Au fond — ou à la limite — pour bien voir une photo, il vaut mieux lever la tête ou fermer les yeux. « La condition préalable à l’image, c’est la vue », disait Janouch à Kafka. Et Kafka souriait et répondait : « On photographie des choses pour se les chasser de l’esprit. Mes histoires sont une façon de fermer les yeux. » La photographie doit être silencieuse (il y a des photos tonitruantes, je ne les aime pas) : ce n’est pas une question de « discrétion », mais de musique. La subjectivité absolue ne s’atteint que dans un état, un effort de silence (fermer les yeux, c’est faire parler l’image dans le silence). »
Roland Barthes, La Chambre claire, Note sur la photographie
(fermer les yeux, c’est faire parler l’image dans le silence)
c’est une bétise d’hanalphabète qui prends des chiures de mouche pour une page du coran..jicé va hincontinent couper la tête de cet hignorant par allah
Ce qui m’autorise à trouver ces productions assez médiocres, faibles, pour ne pas dire bâclées
au début il était pas comme ça alesquia..c’est hun peu comme le grotalemand kifère..ça blablate..sans mauvais jeux de mot attation qu’elle dirait les formi a dali
j’avions pas encore vraiment compris qu’l’avait été viré…
encore à circonlocuter a sprende les pieds dans sa barbe çuilà..
Je crois que La Métamorphose ne peut être illustré qu’indirectement ; que Samsa peut être dit mais ne peut pas vu. Ce n’est pas un hasard si Kramm*, peut-être le meilleur illustrateur de Kafka — ne s’y est pas essayé.
• https://blogfigures.blogspot.com/2010/12/kramm-kafka-zyklus-1951.html
voir au pied de page le lien vers le texte de Gadamer, Kafka und Kramm
l’admirable Chalou.peu.peu a été décapité par un modérateur tchetchène au service du mal
même si moins par moins ça fait plus qu’il dirait keupu..c’est pas bien davoir reclu mon larbin dans sa cuisine..en tout cas lassouline t’as été beaucoup..beaucoup plus patient avec lui qu’avec moi
peut pas vu > peut pas ETRE vu
Je crois que La Métamorphose ne peut être illustré qu’indirectement
« hindirectement » signifie simplement qu’une image littéraire est un commentaire rénateau..si beuys t’avais pris un pavé et écrit dessus un postit dessus collé ‘première pierre du chateau’ cétait miraculo
Tu voulait dire mira culo, bouguereau ?
https://i.pinimg.com/originals/1c/ae/0a/1cae0a84dbd9f6de0938804ba437fed0.jpg
l’illustration est hinterressante quand qu’elle « désirée » par l’auteur..même si c’était souvent qu’un mariage de raison par l’éditeur..l’auteur est ‘hengagé’..sinon faut vraiment ressentir un besoin estremmment pressent de lillustrateur..là alesquia a pas faux..bratchélo est vaguement distrait
Puck dit : »Mais vous êtes qui vous ? »
JE SUIS TA MÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈRE !!!
Mais je ne ressemble pas du tout à Dark Vador !
Tu voulait dire mira culo
zouzou je crois disais que kafka ça manquait de cul..pourtant il était vachtement hinterressé il parait
@ lassouline t’as été beaucoup..beaucoup plus patient avec lui qu’avec moi
ah bon vous aussi jmb étiez au purgatorium ? De retour ?… mais sous quel acte d’allégeance de barbouze ?
S’en passe des choses, icite, mine de rin… Et la mère ma soeur ? et le D. qui s’en vate une fois d+ ? Et Ch. qui revint pas… Et le minimum syndiqué jzmn, privé de cinoche, qui boude ? et le bon Jibé parti avec Ch. faire les 400 coups. Et le bon Castex qui doit faire sa nouvelle conf… !
A croire que les confinages liés aux macroniens ont fini par ravager les mouquaires. Que tout s’est détraqué, cette année. Qu’il faudrait plutôt fermer boutique, une bonne fois pour toutes, non ?
L’anomalie, en suis page 97. Pour l’instant, grosse déceptivité, le ficus a soif.
Alors, cesse de colporter tes propos diffamatoires, ok?
baroz il est toujours à diffamer kabloom..il a dit telment du mal de cricri que bonne clopine en a pris un coup dvieux qu’elle en est à causer induction havec rose..baroz il a lmauvais oeil épicétou
MADAME COUILLARD
COUILLARD
I. Adj., pop. Qui a de gros testicules. Bélier couillard. Regardez-les! Non! Son Excellence le Suprême-Préfet! Sérieux comme un âne couillard! (CLAUDEL, Tête d’or, 1901, p. 231).
(Extrait du TLF)
Or, une dame, députée macroniste, je le vois dans un débat TV, a ce patronyme. C’est Madame Couillard. Elle aurait pu changer de nom. Mais non. Je rappelle qu’aux dernières législatives, sur les panneaux électoraux, il y avait la tête du nouveau président et à côté la tête d’une inconnue ou d’un inconnu soutenant le programme du nouveau président. Ce fut un torrent, un triomphe, une avalanche qui écrasa la concurrence. Même une Madame Couillard l’emporta dans sa circonscription. C’est dire !
First Ambassador:
…his commandment is fulfill’d,
That Rosencrantz and Guildenstern are dead (…)
– Hamlet, Act V, sc.2
Qu’il faudrait plutôt fermer boutique, une bonne fois pour toutes, non ?
c’est pas tes oignons..compte pas sur la providence pour te rende plus malin qut’es..lhomme le vrai..choisit!..sfaire henculer..passe?..mais pas par dépit
charoulé est toujours con comme un balai..c’est un hinvariant qu’il dirait cloclo
Miquel Barceló fut inspiré par l’espace souterrain la grotte Chauvet ainsi que par ses voyages en Afrique (à partie de 1988). Il s’installera, plusieurs mois à Sangha sur la falaise de Bandiagara, comme en attestent ses dessins rapides et lavis d’aquarelle dans de nombreux carnets réalisés lors de ces voyages et aussi ses lithographies, sculptures, poteries en terre. Période où il choisissait des tons gris, ocre-rouge, souvent réalisés à base de pigments et de terres trouvés localement.
«L’artiste de la grotte Chauvet travaillait avec des charbons de bois, préparait son mur, sa giornata, comme un peintre de fresques. Il trouvait la couleur ocre et la couleur rouge dans les environs. Il grattait l’extérieur de la figure pour la mettre en valeur, comme le ferait Tintoretto. Le peintre de Chauvet a préparé des échafaudages, il a préparé son noir, il a préparé son mur… »
D’autres influences ? Jean Dubuffet – Antoni Tàpies – Jackson Pollock – Jean Fautrier – Cy Twombly – Ryman et de Kooning.
En 1980, la visite à Joan Miró dans son atelier orienta son travail vers la transparence de l’aquarelle, les couleurs vives.
Aimant la littérature (Nabokov, Fitzgerald, Proust, Joyce, Baudelaire, Kafka, Dante…), « il s’y était déjà essayé avec Faust et la Divine Comédie« .
Alors, La Métamorphose de Kafka… « Qu’est-ce que Miquel Barceló pouvait en faire, en «illustrant» de 60 aquarelles cette nouvelle édition de ce classique moderne » ?
Certains y admirent « liberté et inventivité, donnant au lecteur le rare sentiment de découvrir cette histoire pour la première fois et dans une nouvelle dimension. », d’autres soupirent, détestent.
L’éditeur a sollicité l’artiste « afin de le soumettre à l’épreuve d’une telle rencontre, d’un tel affrontement ». (« Livre d’art qui sera mis en page et imprimé avec un soin par un artisan méticuleux.)
Miquel Barceló « s’y était déjà essayé avec Faust et la Divine Comédie.
« Qu’est-ce que voir ? Qu’est-ce que voir quelque chose ? Qu’est-ce que voir une image ? […] le mouvement de la pensée selon lequel voir serait un effet du visible, qui à son tour nous serait ouvert par la vision, provoque un tournoiement sans fin de la réflexion sur elle-même […] quelque chose qu’on doit à la puissance du logos et non au pouvoir de nos yeux. » écrit Marie José Mondzain dans ce bel essai Homo spectator – Voir, faire voir. Méditation née de la visite de la grotte Chauvet.
Avec cette création (billet), il faut s’engager sur la chemin imaginaire des signes. Miquel Barceló a-t-il joué le scénario d’un retour, d’une redescente vers la grotte matricielle, entre lumière et ténèbres ? l’irréelle fragilité de ses aquarelles (lien) fera-t-elle surgir l’infranchissable d’une métamorphose ? Le créateur d’images adossé aux mots de Kafka qui font entendre terreur et désespoir dans une apparition cauchemardesque, horrifiante… Qu’est-il possible de créer, de cacher, de montrer dans ce récit cruel où le frêle Gregor Samsa rampe sur les murs et le plancher de sa chambre au milieu du venin et des langues fourches des autres, progressivement disqualifié, écrasé, balayé ? Nouage d’une œuvre d’art et d’un texte de deuil, de disparition. Passage…
On se calme, Bloom. C’était une simple question en forme de supposition. Tu réponds par oui ou par non ou tu réponds pas. Pas besoin de te couvrir derrière le Canard enchaîné pour colporter tout le mal que tu penses de tes employeurs non plus.
Le commentaire de Patrice Charoulet sur madame Couillard, c’est un délit de sale gueule ?
« ah bon vous aussi jmb étiez au purgatorium ? »
Cessez de colporter des propos diffamatoires sur le boug, JJJ ! Vous aussi vous voulez un procès ? Ici, c’est capture d’écran et main courante dans la culotte de Sasseur !
Et ne faites pas le zouave, vous savez très bien que Christiane est revenue…
Plutôt étonné que le fait d’être classés non indispensables blesse des gens, car je me souviens qu’à un moment Montale a dit : « Je suis ici parce que j’ai écrit des poésies, un produit absolument inutile, mais presque jamais nocif. »
C’était une simple question en forme de supposition.
—
Tu me prends pour un con, Baroz? Tu répands tes calomnies et tu fais l’innocent, avec ta mentalité de concierge…
Tu mérites une bonne gifle, et si l’on était amené à se croiser par le plus grand des hasards, crois-moi, je ne me gênerai pas. Avec le Canard.
Occupe-toi de ton Q, de tes compilations, et cesse de me salir pas avec tes commérages, tes piteux sous-entendus de demi-mondain.
renato, cessez d’en profiter pour toujours glisser des photos cochonnes, sous prétexte que c’est d l’art.
C’est toujours comme ça quand l’on ne se revendique ni de droite ni de gauche, mais d’un supposé centre fédérateur. On se fait tirer dessus des deux côtes. Giscard en a fait jadis l’amère expérience. En 1981, Mitterrand et Chirac ne l’on pas raté. Aujourd’hui Macron est malmené à gauche par le Canard enchaîné et sur sa droite par le Sénat, qui dénonce en une du monde l’impréparation de sa gestion de la covid. Quand on aura Anne Hidalgo présidente, on sera mal barré !
renato
renato dit: à
Tu voulait dire mira culo, bouguereau ?
renato : je me questionne : à part le Q., à quoi pensez-vous ?
Ou, mieux, renato, pensez-vous ?
Aurais-je bien supposé, Bloom ?
Si penser c’est penser comme vous, c’est à dire raz les pâquerettes, je préfère ne pas penser.
merci renato
bis (dans la même semaine)
raz les pâquerettes
Il s’agit quand même d’une image de Ralph Gibson, Jacques !
@C’est toujours comme ça quand l’on ne se revendique ni de droite ni de gauche, mais d’un supposé centre fédérateur.
Quant à De Gaulle, il était naturellement au-dessus des partis.
Plutôt blanc translucide ou vert pâle Pessoa?
Jaune pipi?
oui, jzmn vous devenez de plus en plus honc ou lourd,
Je posais une Q à jmb. Pourquoi répondez-vous à sa place ? Pourquoi insultez-vous Bloom ? Je ne vois pas le retour de Ch. ? C’est quoi, cette histoire…? Et les culottes bouffantes de Ma soeur ?. Mais qu’est-ce qui vous arrive ? un crise de coupl’ systémique avec votre ami C… ? – Etait bin la peine d’aghonir CT de quolibets !…
Calmez-vous, jzmn…, 6 à Noël c pas si mal et zéro à sylvestre le 31 après 20 heures, bon bé ça va limiter la pol-hussion à pariss… Vous avez voulu makron ? ébé, vous l’avez eu ?
Maintenant, moij… juana de arce en téléski,… n’en n’attends pas grand’chose, personnellement. Alors, FNLPx… à l’apéro du soir, en visio-conférence !
Y’a pas de quoi, rose.
NP conf(hondre) Pessoa & Passouloa, Nico-là…., hein, en présentiel chaviré.
Le machin qui illustre le bidule, quel machin? Quel bidule? A l’envers, Eluard et Man Ray. C’est aussi plus que ça, 2 machins qui fusionnent. Une idée ?
Comment peut-on ostraciser bouguereau ? C’est incontestablement le seul à relever de ses pincées d’épices subtiles et hilarantes ce blog dorénavant en capilotade.
Jazzi dit:
« Merci, C., je viens de voir le très émouvant document de Elie Sémoun sur son père. »
Oui, Jazzi. Emouvant et délicat. Bien aimé aussi l’échange qui a suivi animé par Elizabeth Martichoux. Le professeur Dubois avec délicatesse et précision répond aux questions et d’E.Semoun et aux nôtres.
Le père reste très subtil. Bien aimé ce qu’il a dit sur la protection des Juifs au Maroc pendant la dernière guerre mondiale par le roi e Mohammad V.
« Les historiens n’ont pas d’archives ou de preuves directes d’activités d’assistance aux Juifs menées par le roi pendant la période de Vichy. Cependant, une forte tradition s’est développée le présentant comme protecteur des Juifs, ce même si Mohammad V a signé les ordres antisémites de Vichy, comme il entérina tous les autres ordres portés à son approbation dans le cadre de l’accord de parrainage. L’une des histoires appuyant la thèse du soutien de la famille royale aux Juifs est celle de la demande qu’auraient faite les Allemands, que les Juifs portent l’étoile jaune. Le roi « accepta », à condition qu’on lui prépare 80 badges jaunes. Lorsqu’on lui demanda pourquoi il en avait besoin, il aurait répondu : s’ils portent l’étoile jaune, alors moi et ma famille la porteront aussi. » (Centre de documentation du Judaïsme d’Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale).
PS : C. n’est pas tout à fait « christiane »…
J’ai mal entendu au D s’en va?
Comment peut-on ostraciser bouguereau ?
voici la + belle décla qu’une jeune femme ait jamais faite à cet herdélien d’exception…
Merci Alesquiane, car peu lui rendent l’hommage qu’il mérite, en générale…. L’va êt’ gêné…(tant)… pi !
Passou dit: Puck, Plutôt que « La marque dans le tapis » : « Le motif dans le tapis « (the figure in the carpet)
»
misère, c’est pas ma faute ! c’est à cause de ma femme qui me pompe l’air depuis une semaine pour que je passe à la droguerie pour acheter du K2R pour enlever une marque sur le tapis de l’entrée, comme si elle pouvait pas y aller elle-même se l’acheter son K2R ! sérieux qu’est-ce que j’en ai à taper.
heureusement pedro n’est plus là, sinon il aurait dit que cherche à justifier mon inculture…
mon Dieu quelle terreur ce pedro, moi il me faisait tellement peur qu’à cause de lui je suis plus venu sur le blogapassou pendant au moins 2 ans ! au moins 1 an… disons pendant des mois, oui au moins pendant quelques heures tellement j’avais peur de lui !
ThreeJ j’ai pas compris
JJJ, décidément vous ne savez pas bien lire. Je faisais de l’humour sur le boug, qui avait déjà répondu à votre question. Je n’insulte pas Bloom, mais je lui posais une question que je ne dois pas être le seul ici à me poser. Quant à Ch elle vient de vous répondre plus haut. Et pouvez-vous me dire quand j’ai agoni Clopine de quolibets ?
Quant à mes histoires de couple, mieux vaut que je ne vous réponde pas sur ce sujet ni ne vous demande comment ça va chez vous…
Emouvant d’entendre un alzheimer dire : « les souvenirs restent », C. ! Et plus tard, dans le cimetière de Fez : « Tous ces tas de souvenirs » !
Plus qu’à rose, j’ai alors pensé à JJJ, dont le cas est plus dramatique que celui d’Elie Seymoun…
Plus bas, pas plus haut.
J’en ai la tête à l’envers !
Nicolas dit: à
J’ai mal entendu au D s’en va?
–
Absolument. J’en ai assez d’être traité comme un moins que rien, d’être comparé à des animalcules.
Comme Jazzi et Clopine je me barre d’ici pour aller travailler à une grande oeuvre. J’ai envie d’être prix Goncourt. Je le mérite tout autant que Paul Edel. Par exemple. Et je ne pense pas qu’il dira le contraire parce que il sait bien ce que je veau.
bouguereau dit: à
charoulé est toujours con comme un balai..c’est un hinvariant qu’il dirait cloclo
–
Tu n’as pas le droit de dire ça, Bouguereau. Il signe de ses vrais nom et prénom, donc il t’est supérieur.
C’est vrai que tu as un côté concierge, Jazzi. Très bien vu, Bloom.
donnez des signes, par ces temps, vous n’imaginez pas comme c’est important de savoir que vous tenez le coup
Jazzi dit:
« Emouvant d’entendre un alzheimer dire : « les souvenirs restent », C. ! Et plus tard, dans le cimetière de Fez : « Tous ces tas de souvenirs » ! »
Oui et non… Il ne reconnait plus les lieux, ne sait pas vraiment où il est. Sa mémoire est vacillante, surtout pour le passé proche. Quant au passé lointain, son « effacement » progressif fait qu’il oublie la mort de sa femme, la revoit vivante, belle, gaie. Il reproche à son fils d’avoir évoqué sa mort. Restons avec les vivants dit-il. Le passé est le passé. Bel échange aussi sur le reproche que son fils lui fait : ne pas avoir pu assister à l’enterrement de sa mère.
Enfin, l’ensemble est bouleversant et parfois drôle. le « vieux » a le sens de l’humour, est parfois rugueux ! (ultime protection avant le naufrage…)
Kafka et le métro parisien…
« Quand j’ai pris le métro pour la première fois de ma vie, en allant de Montmartre aux Grands Boulevards, le bruit était terrible. Mais en général, il ne me gêne pas, il augmente même le sentiment calme et agréable que procure la vitesse. La réclame de Dubonnet est bien faite pour être lue, attendue, et regardée par des voyageurs tristes et désœuvrés. Le langage se trouve éliminé puisqu’on n’a ni à parler ni à la montée, ni à la descente. Grâce à la compréhension facile qu’il permet à l’étranger impatient dont les forces sont limitées, le métro est ce qui fournit la meilleure occasion de s’imaginer qu’on a compris d’emblée, correctement et vite, l’essence de Paris.[…]
Je monte à la porte Dauphine, la station est déserte, on aperçoit une grande quantité de tuyaux et l’on découvre la boucle où, après un aussi long trajet en ligne droite, les trains ont le droit de décrire leur unique courbe. Le passage des tunnels en train est beaucoup plus désagréable, ici, on ne ressent pas la sensation d’oppression que l’on éprouve en train sous le poids de masses montagneuses, même si la pression est compensée. De plus, on n’est pas loin des hommes, on est un élément d’une installation urbaine, quelque chose comme de l’eau dans les conduites.[…] »
« Notes de voyage : Lugano, Paris, Erlenbach ». – Août-septembre 1911.
K.souriant
https://pbs.twimg.com/media/Eo4gtcQW4AMUXE1?format=jpg&name=large
On est là, et alii !
Mais il est vrai qu’après deux confinements, on est tous remontés à cran…
Je suis passé à la bibliothèque aujourd’hui, j’ai emprunté « L’invention de Dieu » de Thomas Römer. grâce à vous. Passionnant. Texte limpide, clair, érudit, intelligent et jamais pédant, qui se lit comme une enquête archéologique et historique sur le « comment on est passé des dieux à Dieu. »…
et alii dit: à
donnez des signes, par ces temps, vous n’imaginez
À qui parlez-vous ?
Jazzi
Vous pourriez nous remettre le doc sur Thomas Römet d’ hier ? Marre de chercher une aiguille ds une botte de foin.
Römer
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