Quand Barceló métamorphose Kafka
Un matin, Gregor Samsa, un jeune commis voyageur, se réveille mais a du mal à sortir de son lit pour se rendre à son travail. Et pour cause : couché sur le dos, il s’est transformé pendant la nuit en un monstrueux insecte. Sa famille est horrifiée à sa vue. Bientôt, la honte sociale la submerge, notamment vis à vis de leurs sous-locataires. Sa mère ne parvient pas à surmonter le dégoût que sa vue lui inspire, sa sœur est pleine de compassion, son père le prend en haine et tente de l’écraser. Blessé, désespéré de ne pouvoir en sortir, finalement lâché et rejeté par tous les siens, Gregor ne se nourrit plus, finit par se dessécher et par mourir. Soulagée, la famille peut reprendre une vie normale, sa sœur s’épanouir enfin et trouver un mari….
Tel est l’argument de la Métamorphose (Die Verwandlung, 1912), nouvelle dans laquelle Vladimir Nabokov voyait la quintessence de toute l’œuvre de Franz Kafka et que George Steiner louait fort et haut notamment pour « ses passages hilarants au possible, quand au pense que ce texte contient « le » mot des camps de la mort, la « vermine ». Rarement une allégorie aura donné lieu à tant d’interprétations. On dira que c’est sa fonction, surtout si elle accède avec un tel génie à l’universel. On n’imagine pas qu’elle soit jamais considérée comme datée. Tout le monde s’y est mis et pas seulement chez les kafkologues patentés : écrivains, critiques, universitaires, dramaturges (inévitablement, air du temps oblige, l’insecte s’est mué en robot, psychanalystes, musiciens, compositeurs (un opéra), cinéastes, sociologues, peintres, sans oublier les lecteurs.
Qu’est-ce qu’un peintre pouvait en faire ? Miquel Barceló, le plus international des peintres espagnols, en fait la démonstration avec éclat en « illustrant » de 60 aquarelles, même s’il ne s’agit pas seulement et pas vraiment de cela, une nouvelle édition de ce classique moderne (143 pages, 45 euros), saisissante de liberté et d’inventivité, dans une collection dédiée de Gallimard où l’éditeur sollicite un artiste afin de le soumettre à l’épreuve d’une telle rencontre, d’un tel affrontement. De relire ce livre en grand format (250 x 325 mm), composé, mis en page et imprimé avec un soin d’artisan méticuleux, dialoguant régulièrement avec l’interprétation, j’allais écrire : la traduction et pourquoi pas, d’un grand artiste (il s’y était déjà essayé avec Faust et la Divine Comédie), donne au lecteur le rare sentiment de découvrir cette histoire pour la première fois et dans une nouvelle dimension, un plaisir de lecture d’un type différent que seul peut procurer ce type de collection (on peut ici le feuilleter). S’il la connait bien, il ne peut qu’être frappé de plein fouet dès l’entame par ce profus déploiement de couleurs dans un monde ouvert, même si l’on fréquente de longue date son univers et que l’on sait sa passion pour la vraie nature des pigments, les disparitions et les transformations qui s’opèrent sous ses yeux pendant l’alchimie des mélanges et de la synthèse ; alors que, mû par un étrange réflexe, on aurait tendance à l’imaginer en noir et blanc dans l’espace clos de la chambre. Les photos des appartements de la petite bourgeoisie pragoise de l’époque, qu’il a examinées dans ce but, révèlent quelque chose de plus gai, moderne, avec des papiers peints saturés de bleu de Prusse inspirés du jugendstil. Sa palette luxuriante ne doit rien à son environnement : confiné d’ordinaire dans la maison-atelier de Majorque, son île natale, il a peint son Kafka il y a un an au bord de la mer en Thaïlande sur de grands carnets au format fac-similé du livre sans oublier de « tâcher » des pages de texte, de les maculer légèrement sur les bordures, pour « reflèter cette idée d’une contamination qui s’étend, à partir d’un noyau obscur ». N’empêche que sa lecture de La métamorphose le renvoie, lui aussi, à son soleil noir, aux périodes les plus enténébrées de son enfance :
« Quand on est adolescent, en proie à un mal-être, on est tous des monstres sous le regard familial et nous nous sentons des monstres ! »
Si Miquel Barceló revendique son affinité avec la littérature, jusqu’à écouter un audiolivre de la Recherche du temps perdu en travaillant plutôt que de la musique, pour autant son œuvre n’a rien de littéraire. La traduction choisie est celle de Jean-Pierre Lefebvre, maitre d’œuvre de la Pléiade/Kafka parue il y a cinq ans. Sous sa plume, un mot-clé du texte a subi une métamorphose lorsque Gregor Samsa, présenté comme Ungeziefer n’est plus « une vermine » mais « une bestiole ». Ce qui présentait l’avantage à ses yeux de mieux refléter la polysémie du mot en évoquant tant son changement d’humain en cloporte, que « le retournement des sentiments qui se produit au sein de la famille de Gregor Samsa ». « Vermine », « insecte », « punaise », « cafard » et « cancrelat »… On pourra toujours essayer de le représenter, ce qu’il est vraiment est irréductible à toute autre forme d’art que la littérature, ce qui n’enlève rien à la réussite de Miquel Barceló, une prouesse. Pour la femme de ménage, il n’était que « la chose d’à côté », et pour les Samsa, qui ne pouvaient même plus prononcer son nom d’humain, leurs fils n’était plus que « ça ». Mais comment rendre ça sur des aquarelles ?
Dans l’édition espagnole qui vient de paraitre chez Galaxia Gutenberg, le livre ne s’intitule plus comme avant La metamorfosis mais La transformación. Le journaliste d’El Pais (ici leur entretien) qui a rencontré Miquel Barceló pour en parler avec lui estime que la nuance entre les deux s’accorde mieux avec l’univers kafkaïen…
Le premier tour de force de Kafka, et son sens du comique et de la dérision, son humour et son ironie ravageurs, n’y sont pas étrangers, aura été de faire accepter par ses lecteurs l’idée qu’un homme puisse se transformer en insecte, phénomène surnaturel s’il en est que l’on est sensé, tout comme la famille Samsa, considérer comme naturel. On dira que c’est la moindre des choses puisqu’il ne s’agit pas d’une métaphore filée mais bien d’une allégorie comme procédé d’invention, s’étendant non sur un passage ou un paragraphe mais sur toute la nouvelle, que l’on peut à raison qualifier de fantastique, comme c’est souvent le cas, sans vouloir trop l’enfermer dans une catégorie littéraire.
« Cette grave blessure, dont Gregor souffrit plus d’un mois – personne n’osant enlever la pomme, elle resta comme un visible souvenir, fichée dans sa chair – parut rappeler, même à son père, qu’en dépit de la forme affligeante et répugnante qu’il avait à présent, Gregor était un membre de la famille, qu’on n’avait pas le droit de le traiter en ennemi et qu’au contraire le devoir familial imposait qu’à son égard on ravalât toute aversion et l’on s’armât de patience, rien que de patience… »
Kafkaïenne, la Métamorphose ? Elle en est même l’archétype. Mais de toutes les interprétations, l’une des plus fécondes, qui pousse à la lecture du texte en parallèle avec celle de la Lettre au père, consiste à y voir surtout la métamorphose de la famille face au monstre, l’exclu, le mis à l’écart, l’intrus qui n’est plus des nôtres, le condamné à la solitude parmi les siens. Nabokov, qui a privilégié cette interprétation tout en méprisant ce que les psy ont prétendu en faire, voit en les Samsa de médiocres et vulgaires bourgeois flaubertiens embarrassés par le génie de leur fils. Le vrai parasite, ce n’est pas l’insecte, c’est eux.
1 008 Réponses pour Quand Barceló métamorphose Kafka
Ni des , rayer porcelaine. SVP.
@ B / Mon fils écrasait ses mégots dans l’armoire, il les planquait sous les chaussettes (…) j’ai quand réussi à asseoir mon autorité pour le faire renoncer à cette variété fort jolie du reste.
Bravo. Vous avez dû pas mal souffrir. Bon, j’espère que tout va mieux entre vous maintenant, depuis lors… Je sais que nos parents en ont bavé, naguère… Mais à quelque chose, malheur est bon, comme dit un proverbe… même les fistons ont dû se ranger, et pour peu qu’ils aient eu des enfants eux-même, auront mieux su les préserver de la drogue.
Enfin je dis ça, mais j’imagine… j’ai eu pas mal de témoignages en ce sens.
Les moches se plaignent des beaux, les pauvres des riches…
Un film pour calmer les méchants !
https://www.youtube.com/watch?v=CekfeQc_S00
états pendant lesquels je sentais que je n’étais pas seulement parvenu à mes propres limites, mais aux limites de l’humain en général.
https://oeuvresouvertes.net/spip.php?article2181
Dans les récents mémoires de Jean-Noël Jeannenay, (le reocher de Süsten mémoires 1942-1982), on trouve dans une mine, un portrait éblouissant de Malraux en 1962 (p. 92-92). L’écriture, un peu trop travaillée peut-être, on frise le frelaté décalé du classicisme chateaubrianesque… Remarquez, il y a longtemps qu’on n’a pas lu une prose aussi étincelante… Ça peut plaire à d’aucuns.
Je pense que Passoul va bientôt nous chroniquer ça… (au Seuil, 25 euros).
Dommage que je puisse pas vous copier-coller ces deux pages. Bàv,
J-N. Jeanneney, « le rocher de Süsten »,
désolé… oupst.
même les fistons ont dû se ranger, et pour peu qu’ils aient eu des enfants eux-même, auront mieux su les préserver de la drogue.
C’est cela oui. Vous savez 3J que les dealers font des dégâts sans que le milieu familial puisse être incriminé ou culpabilisé. Les mafias saupoudrent la planète. Mais la cocaïne c’est tellement plus classe que le cannabis . C’est aussi plus dangereux bien que les résines dérivées soient truffées de produits qui donnent naissance à des cancers incurables et précoces . Les gamins des banlieues commencent à fumer à 13, 14 ans. A 30, 35, pour les plus malchanceux c’est direction cimetière après un passage à Villejuif. La cocaïne elle aussi majore entre autres inconvénients le risque de développer un cancer. Produit non substituable. La désintoxication n’est pas gagnée d’avance comme pour de nombreuses autres addictions légales dont alcool, tabac.
Bravo. Vous avez dû pas mal souffrir. Bon, j’espère que tout va
De quoi je me mêle? Gardez donc vos voeux pour vos proches. Je racontais cela parce que j’y vois un aspect amusant. Mais il est vrai qu’un rien me met en joie , ou que je cherche à m’amuser de tout sans tomber dans le cynisme.
et alii dit: à
» Les yeux bleus, cheveux noirs » de Marguerite Duras, publié aux éditions de Minuits en 1986, ce sont ceux de Yann Andrea. «
H’y pense depuis hier et alii, ne savais pas que c’étaient ceux de Yann Andréa. Je pense souvent à lui aussi. Le frère d’Isabelle Adjani, Éric Hakim a travaillé avec Marguerite Duras.
www.http://youtu.be/tccbU_5EUrc
Ce qui caractérise aussi Adjani c’est son humour très fin.
B
de pauvres juifs errants.
C magnifique ds l’histoire, le juif errant. Autant que Job.
On rêve de ce dénuement dont on s’éloigne tout le temps.
G bcp de choses à vous dire ; je vais commencer par et alii.
Dommage que je puisse pas vous copier-coller ces deux pages. Bàv
Janssen-JJ
Vous pouvez les enregistrer et les retranscrire.
Et « Mon vieux » ?
B
nous nous détestames de façon aussi réciproque qu’intense de façon sporadique.
Parfois c slt un des deux qui déteste l’autre allègrement. C sa manière à lui/elle de couper le cordon ombilical.
Je constate que les grands amours/grands attachements se terminent souvent avec une cruauté incommensurable.
Rose, à la fin, tout peut sembler cruel. La belle indifférence.
Jazzi
Elle les emmène à l’école pkoi elle ne reste pas avec eux ?
tout peut sembler cruel. La belle indifférence
B
Un morceau du coeur en moins. Restera un lobe.
@ B. De quoi je me mêle?
en effet, avez raison de protester, c juste que je comprends pas l’ordre de vos deux réactions… Voulais pas m’immiscer. Pourquoi vous justifier, c’est pas logique.
@ Rôz, zut, j’ai oublie « Mon vieux ». Vais tâcher d’y penser demain dimanche avec les « talas »…
Bonne soirée, non ?
Et alii
Je vous parlerai de Kenza après.
Sur Delajoux.
J’ai un autre point de vue, Gala, Point de vue images du monde, chez le dentiste ou le coiffeur.
Elle, Isabelle Adjani, venait de se faire plaquer méchamment càd sans ménagement par Jean Michel Jarre qui donne l’impression d’être un sacré connard mais que je ne connais pas plus que ça.
Il s’est marié tt de suite avec une autre femme,mineure, Anne Parillaud ? qui a été utilisée. Moche.
On l’a vue, elle, avec ce médecin grand et bel homme, marcher sur la plage – vu une photo dans Paris Match- et elle était totalement désespérée.
Leur histoire n’a pas marché avec Delajoux je ne saurai dire pkoi mais ensuite ils ont eu des pbs d’argent.
Un homme, la femme n’a pas à le payer. La réciproque est vraie.
Autonomie.
C ds la liste des cadeaux de Noël, être autonome.
Je ne savais rien du reste longuement détaillé, ni que c’était le médecin de Johnny.
Je crois 3J que nous n’avons pas le même sens de l’humour. Pour le reste, c’est une réponse bien que Kafka fut juif et l’est encore pour l’éternité à la dérive quasi systématique sur ce blog, à qui pourra s’afficher appartenant et rattaché au peuple « Élu ». Quelquefois d’ailleurs l’itinéraire des filiations va jusqu’à emprunter les routes de la soie les plus improbables.
Janssen-JJ
Vous n’êtes pas aux pièces et n’avez aucune obligation légale.
« Mon vieux » peut attendre. Il est mort.
Bonne soirée, non ? Suis soucieuse. Ai raccourci drastiquement l’échange téléphonique avec ma mère.
Dois répondre à et alii et retrouver Chester Himes.et attaquer Éducation européenne.
Jazzi dit:
C., j’ai vu le film qui en a été tiré, que j’avais beaucoup aimé, et dont j’avais parlé ici et chez Annelise Roux.
Je découvre… Merci. Giacometti, son atelier rue H.Maindron, la fondation qui a reconstitué son atelier et qui expose ses œuvres rue Victor Schoelcher. Les deux dans le 14e à Paris.
Sur cette présentation on le voit chercher le regard d’une statuette en terre :
https://www.fondation-giacometti.fr/fr/institut
J’avais hésité avec le portrait de Saskia au chapeau de paille à larges bords (1633). Mine d’argent sur parchemin enduit de blanc d’os et de gomme, tracé d’une main légère, exécuté au lendemain des fiançailles.
Pas de couleur pour les yeux ! mais quelle douceur dans son regard et j’imagine, dans celui amoureux de Rembrandt.
« C’est le plus intime et le plus émouvant des dessins de Rembrandt, explique Mària van Berge-Gerbaud, directeur de la Fondation Custodia où il était exposé. C’est une journée d’été. Il fait chaud et elle est amoureuse. On voit encore le bonnet de Saskia sous le chapeau de paille sur lequel les fleurs des champs reposent en ornements. Le trait de ce portrait est si spontané, comme la joie qui brille dans ses yeux. Je n’ai jamais vu un regard d’une telle vivacité capté par un dessin ! »
Il est, pleine page, dans un livre que je feuillette souvent :Les Yeux de Rembrandt de Simon Schama (Seuil). Livre où sont présentés ses autoportraits, ses principales toiles, ses dessins, ses gravures. Quelle acuité dans les regards et un commentaire solide.
@Puck
Au temps pour moi(j’adore cette expression depuis qu’on m’a expliqué comment l’écrire)
J’ignorais qu’il y eût aussi une école primaire de filles Lamoricière à Oran et pas seulement un lycée de garçons de ce nom; une ignorance qui tient au fait que ma scolarité primaire ne s’est pas déroulée dans cette ville mais dans un village de la région
Et alii
Passionnant. Demain je vous parlerai de Fadela.
Kenza : ds le désordre.
Ce n’est pas elle qui a inversé l’ordre des génerations : c’est l’analphabétisation de ses parents.
Ce n’est pas on la tutoie. Les africains du ‘ord nous tutoient. L’instrument de communication fait que l’on répond sur le même modèle.
Son père : ce n’est pas qu’il se bat pas. C que sa vie est difficile. Double bataille : contre l’arrachement au pays. Contre la langue qu’il ne possède pas.
c qu’il y a tant de malentendus… Mais avec les meufs, c tjs réparab’, rassurant, même si lumoure passe gnrlmt moins bien que lamoure…
ne soyez pas inquiète, rôz, tout va bien se passer, suis sûr. Moi, j’ose pas regarder les revues Match dans les cabinets dentaires. Mais j’ai bien vu que certains arrachent les pages sur la vie d’isabeladjagnie pour alimenter le savoir de la rdl. Merci, hein.
Relu le chapitre que Maurice Blanchot réserve à F.Kafka dans L’espace Littéraire (folio essais) n°89. Il cite souvent son journal, remarque qu’il contient des nombreux fragments d’histoires inachevées, cite des passages de ses romans, analyse certains de ses personnages, note « ce terrible état de dissolution de lui-même » qui commande son exigence d’écrire.
« J’ai aujourd’hui un grand désir de tirer tout à fait hors de moi, en écrivant, tout mon état anxieux ». 8 décembre 2011.
Quand en 1916, il demande un congé pour s’engager, devenir soldat, projet qui n’aura pas de suite car F.Kafka est déjà malade, M.Blanchot s’interroge : « nous ne saurons jamais s’il aurait pu, comme un autre Rimbaud, renoncer à son unique vocation pour l’amour d’un désert, une migration infinie, l’exil où il aurait trouvé la sécurité d’une vie justifiée – ni non plus s’il l’y aurait trouvée.
Il ne peut vivre seul ni avec d’autres.
Christiane et jazzi
https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/cMdeMBj
En hommage à Giacometti.
DHH
En hommage à vous et aux peintres orientalistes
https://images.app.goo.gl/GMtPzoqoebrRYNiY8
un personnage de l’Anomalie se traîne avec « tout Gary » en pléiade dans le boeing, car c’est pas trop lourd à porter dans les bagages : l’avez-vous vu ?
Et alii
L’étonnant c lorsque cela prend la forme d’ukase.
« Il n’est pas arabe, hein ? Ou noir ? Etc »
Comme une angoisse ancestrale. Un interdit à ne pas trahir.
Un carcan.
Bonne soirée
Janssen-JJ c deux tomes et un album.
Je ne l’ai pas encore récupéré le goncourt.
Information :
« Cette année, la « date de l’hiver », ou solstice d’hiver 2020, est précisément pour le lundi 21 décembre. Ce jour marquera le rallongement des journées jusqu’au solstice d’été du lundi 21 juin prochain… mais aussi le début des trois mois les plus froids de l’année. »
@rose
En métropole comme en Algérie le statut des juifs de septembre 40 excluait juifs de la fonction publique ce qui concernait les enseignants comme les autres fonctionnaires
une mesure qui a concerné tout le corps enseignant français et n’ pas epargné des figures de l’université comme Marie jeanne Durry ou Jacqueline de Romilly
Magnifique chapitre consacre aux dernieres classes de professeurs de lycée dans le livre de Claude Singer que j’ai cité
Ce soir j’ai mangé des endives au jambon sans nitrate de sodium de chez Fleury-Michon.
Je recommande cette excellente maison.
Je fais la Béchamel moi-même. Ce n’est pas trop difficile. On part d’un beau morceau de beurre et d’une belle farine T-35. Quand le roux est prêt on ajoute doucement le lait. Assaisonnement. On enrobe les endives cuites roulées dans le jambon Fleury-Michon. Du fromage râpé en abondance, puis 1/2 heure au four à 180 degrés Celcius. Un délice.
D. Donnez nous donc une salade cuite. J’ai rencontré aujourd’hui en plein soleil aux environs de midi deux belles à cornes avec leur robe d’hiver, l’une n’a pas prêté attention à ma présence , l’autre en m’écoutant a tiré sa grande langue aussi ai-je compris que j’obtiendrai son amitié en lui offrant de l’herbe qui comme chacun le sait est toujours plus bête en dehors pré.Je lui ai donc refilé des pissenlits sans fleurs qu’elle a semblé aimer, je l’ai aussi félicité pour sa robe. Magnifiques bovins, les moutons quant à eux devaient stationner dans un coin reculé, deux petits ânes se maintenaient à l’écart un peu plus haut dans cette pâture inhabituelle pour notre département. Les agriculteurs se livrent de temps en temps à des expériences nouvelles. Un type, l’autre fois, m’a raconté s’être fait chargé par le bouc.
4 claviers
Des belles à cornes ? Réellement ?
Oui, D, comme vous et moi. Enfin, comme tout individu qui se respecte.
Année LvB, Bagatelles Op. 126, #3 Richter
13.12 — 6.40
Dimanche 13 décembre 2020, 7h11, 10°
Seigneur, puisque c’est ton jour écoute !
Fais comprendre aux idiots de cette planète, en particulier les écolos de UN, que ce n’est pas le « réchauffement climatique » qui est mortel à terme pour la Terre et ses peuplades, mais plutôt le « réchauffement des surnatalités » non-contrôlé, imbécile…
Bien à Toi
@le « réchauffement des surnatalités » non-contrôlé
Contrôle des naissances : Deng Xiaoping avait tout compris avant tout le monde
J’ai connu le grand* Deng bien après la Longue Marche.
Ayant fait ses études à Paris, Deng parlait un français impeccable au jeune aventurier que j’étais à cette époque.
En ce qui concerne la surnatalité, ses trois mariages lui apportèrent cinq pitchounets aux yeux bridés.
Grand homme, très habile…
*1,48m
…dimanche 13 décembre 2020 à 9 h 50 min.
…
…comme d’habitude, des commentaires express,!…pour se dégager au » point Godwin « ,!…à l’heure,!…
…
…d’un » Brexit » à l’autre, pour unir l’Europe,!…merci,!…Grande Bretagne,!…
…
…un ridicule, à s’exploiter,!…avec ses droits à toutes les mers du monde,!…
…
…venir parler de Brexit, pour une frontière de pêches dans la Manche, ou ailleurs,!…
…
…le travail, pour se donner la peine de pêcher plus, avec de nouveaux chalutiers dans l’atlantique, ou aux autres contours des colonies » européenne « ,!…
…
…God save the quéen,!…Absolutly,!…
…restons salés, et comestibles,!…etc,!…
…le ridicule ne tue pas,!…di corsa,!…
…
…dimanche 13 décembre 2020 à 10 h 12 min.
…
…l’opportunité de l’accès aux connaissances pour le travail » longue durée « ,!…
…
…un style sans connaissances disproportionnées,!…
…
…Urhushi , » les Laques du Japon »
…par Christine Shimizu.
…Flammarion Paris 1988.
…le sens des affaires et du travail bien fait.
…etc,!…la vie, exister pour l’industrie,!
…
@Rose
merci pour ces images
j’ai pu mettre des noms sur certains elements des paysages représentés:la montagne Santa Cruz avec son magnifique fort espagnol dominant la baie, le promontoire du cap Falcon
RACISME (publié sur un autre blog)
Sur le terrain de foot dont il a été parlé il n’y a pas eu de racisme. Si dans une langue étrangère qui n’est pas la nôtre un mot veut dire « Noir » et nous fait penser à un mot français qu’il ne faut pas utiliser car il a une connotation dépréciative, il n’y avait pas de quoi, en effet, en faire des tonnes.
Quelle aubaine ce fut pour les vrais racistes de langue française ! On a pu s’en donner à cœur joie.
En réalité, le racisme est partout, sur notre globe, sauf sur ce terrain de foot.
Il n’y a sans doute pas plus de racisme (avoué ou proclamé ou honteux) ici que sur d’autre blogs.
On répondra simplement à qui soutiendrait que « le racisme ne veut rien dire » que le racisme peut aisément se définir. Est in-dé-nia-ble-ment raciste qui porte un jugement sur un être humain dès sont berceau au motif qu’il serait Juif, Noir, Jaune…ou Blanc. Et qui , dans la foulée, a des conduites in-justes, agressives ( parfois criminelles) à l’encontre de cette personne.
Il y a trente six façons de contourner, de gommer, de nier cette évidence. J’ai connu une époque où quantité de gens disaient : « Je ne suis pas raciste, mais… ». Nous avons à présent en France (et donc ici) pour nous dire : « Je suis raciste et je suis bien content de l’être ». Une autre catégorie nous dit : « Le racisme ne veut rien dire. » Un troisième groupe nous dit : « Nous sommes des Blancs, des Français, des catholiques, et nous avons bien raison de nous méfier des Noirs, des étrangers, des gens qui ont d’autres croyances religieuses les nôtres… De nous méfier, d’éviter, de ne pas louer notre logement, de ne pas embaucher, de souhaiter l’expulsion, l’arrestation… mais ne venez pas nous reprocher d’être racistes … »
Je suis extrêmement minoritaire (mais pas seul dans mon cas). Je pense n’être pas raciste. C’est comme ça. Je l’ai dit, je le redis. Je ne porte de jugement (comme on doit le faire dans les prétoires) que sur une personne à la fois. Noir, Jaune, Blanc, Homme, Femme, professeur, juge, avocat, journaliste, homme politique…Je n’ai pas d’avis général. J’attends de connaître, j’attends les paroles , j attends les conduites. Si un Noir est une ordure, je le penserais, en me moquant bien de sa couleur . Je pense le plus grand mal d’Amin Dada et de Bokassa. Je pense aussi le plus grand mal du Blanc Hitler et du Blanc Staline. La couleur de la peau est vraiment de peu d’importance.
Le groupe raciste de ce blog aura beau me vouer aux gémonies, me haïr, tenter de me tourner en dérision. On ne les changera pas. Et ils ne me changeront pas.
jo dassin avait les yeux bleus parce que sonpère était un coiffeur d’odessa et que c’est aujourd’hui dimanche
vous voyez bien que Dassin » n’a rien à voir avec le Da Sein
« Je pense le plus grand mal d’Amin Dada et de Bokassa. » (Patrice de Chatroulé)
Nous sommes deux ! Encore que le sacre de ce con de Bokassa, quelle rigolade surréaliste…
(ne ratons aucune occasion de vivre farces et attrapes)
NOUVEAU SANTON Raoult
https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/insolite-un-santon-a-l-effigie-du-professeur-raoulthttps://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/insolite-un-santon-a-l-effigie-du-professeur-raoult
Mis en vente 35 euros, avec deux autres santons représentant une infirmière et un médecin de la peste du XVIIIe siècle (avec son masque en forme de bec d’oiseau), ils se sont arrachés en seulement quelques jours.
voulezvous vous faire santonner? ET quel écrivain?
Toutes les commandes ou presque peuvent être satisfaites, comme un santon à l’effigie d’un proche ou d’une célébrité. « Les gens viennent avec une photo et je réalise le santon », explique-t-elle tout simplement, après avoir récemment expédié l’une de ses créations jusqu’en Corée du Sud. Ses riches étals sont également truffés de personnages célèbres, de Richelieu à Balzac en passant par Rabelais. « J’ai rencontré des santonniers provençaux à mes débuts il y a dix ans,raconte Sophie. Aujourd’hui, certains d’entre eux me passent des commandes… »Un signe qui ne trompe pas.
Ah oui, à propos de la métamorphose il me revient soudain que Marthe Robert (?) suggère que Hermann Kafka traitait son fils de Käfer, (insecte proche finalement de notre cafard, mais qui serait plutôt une coccinelle). Käfer est une insulte du même type que cafard. C’est à vérifier mais il me semble que cette insulte désignait aussi les juifs. Toujours est-il que l’insulte du père est l’inspiratrice de la métamorphose, le fils reprenant l’insulte pour la retourner comme un doigt de gant, du genre: ah tiens oui, voyons voir « si j’étais un cafard »! Ironie cruelle tournée contre soi-même, Selbstironie qui est motrice d’un texte dont Kafka lui-même dit dans une lettre à Felice qu’elle est affreuse. Un exégète suggère par ailleurs que le cafard vient d’une pièce que jouaient des juifs de l’est en yiddisch à Prague à l’époque de l’écriture du texte. Un acteur imitait un cafard et Franz Kafka au grand dam de son père s’était lié avec ces acteurs pouilleux que Franz trouvait prodigieux et ils l’étaient sans doute.
Le mot Ungeziefer que K utilise est en fait un masque… excusez le mot: une « métamorphose » de cette insulte paternelle.
On comprend obscurément ces choses en lisant la nouvelle fantastique; surtout l’ironie qui tout compte fait, au-delà de ces sources, dit une chose qui ne cessera d’être reprise jusqu’à Joséphine: la poésie est de nos jours dans une telle disgrâce, la grâce ayant fondu au ciel des mille feux meurtriers de la guerre, que pour parler du poète il n’est plus qu’à dire: voilà ce qu’est un poète, une vermine, pas davantage. Non pas en vrai, ai-je envie de dire, mais dans l’inconscient collectif, voilà comment on voit le poète. La boucle est alors bouclée de l’insulte du père (qui considérait son fils comme un raté infoutu de faire tourner la boutique) à la situation de l’écrivain. On a envie de dire: et tout le reste est littérature, surtout rature.
Pour empêcher ce renversement, Cendrey recourt à ce qui est non pas le secret mais le principe même de l’écriture: le détour. Plus de cible, plus de flèche, juste la corde bandée, ses vibrations. Cendrey va donc « passer » par « autre chose »: la mort du père, qu’il va aussitôt doubler de la fameuse Lettre au père de Kafka, qu’il va également doubler de sa propre « lettre au père », laquelle est lue à la faveur d’un colloque sur Kafka. Il peut alors planter le décor, non seulement une bourgade normande, mais aussi ses habitants, ses atavismes, ses dénis, ses monstres – bourgade dans laquelle il vient habiter, faisant d’elle un livre, et de lui l’habitant du livre, l’invité réticent d’une histoire qui est déjà en marche.
Le premier chapitre est peuplé d’animaux: chien, pigeon, pigeonneau, chat, rat, canard, cane – comme si, avant d’en arriver à l’auteur de La Métamorphose, il fallait aussi à Cendrey affronter un autre bestiaire, en passer par une autre ménagerie, faire vibrer l’animal et l’humain au prisme de la violence avant d’en arriver à la bête humaine chargée de l’éducation de jeunes enfants – débusquer un rat, ce qu’il fait littéralement dans ce premier chapitre, le rat étant caché dans le pigeonnier:
« Je découvre avec irritation que les pigeons, non contents de leurs manières criminelles [ils laissent crever leurs enfants], sous-louent leur pigeonnier à un énorme rat. »
https://towardgrace.blogspot.com/search/label/animaux
« Nombre de beurs et de gens même qui vivent dans les banlieues, quelle que soit leur origine ethnique, ont un accent qui n’est plus français tout à fait. […] C’est tout à fait sidérant. » Car lui, Finkielkraut, n’a pas d’accent. Pourquoi? Ses parents pourtant en avaient un ! Oui mais lui, non. Comment se fait-ce ? « C’était pas possible que j’aie un accent puisque j’étais né en France. » Ah. Effectivement. C’est logique. C’est vrai qu’on ne s’est pas assez penché sur cette question de l’accent comme facteur permettant de repérer les élément rétifs à l’intégration. Il faut donc de toute urgence définir, identifier et promulguer un accent qui soit « français tout à fait ». Vaste programme. Heureusement Alain nous a mis sur une piste, cet accent étalon est en fait… un non-accent. Si tu es né en France, en principe, tu n’as pas d’accent, donc un accent tout à fait français.
Le problème quand on écoute parler Finkielkraut, quand il agite la main droite (hasard?) en évoquant la « civilisation française » et « une autre manière de parler » dont il est « interdit » de « dire du mal », le seul accent qu’on perçoit est celui de la bêtise. Pourquoi pas des contrôles d’accent dans la rue, tant qu’on y est? Il semblerait que le mot « verbaliser » ait hélas plusieurs sens
CLARO…
Vous en pensez quoi de la nouvelle traduction du mot Ungeziefer, Raymond, la vermine devenant bestiole ?
Le présent, un âge impudique et stupide, et je souligne impudique.
El Sissi légion d’honneur !
A propos de « La métamorphose » de Kafka , il faut remarquer que c’est dans les débuts de sa correspondance avec Felice Bauer , dans une période de vraie jubilation amoureuse que Kafka rédige cette « Métamorphose ». Voici ce qu’il en dit dans une lettre écrite au cours de la nuit du 23 au 24 novembre 1912.
« Chérie ! Quelle histoire excessivement répugnante, celle que je viens une fois de plus de pousser de côté pour me remettre en pensant à toi. Elle a déjà progressé un peu au-delà de la moitié, du reste en général, je n’en suis pas mécontent, mais pour être répugnante, elle l’est sans limites, et ces choses-là, vois-tu, sortent du même cœur que celui où tu loges et que tu tolères comme logement. N ’en sois pas triste, car, qui sait, plus j’écris, plus je me libère, et plus je serai pur et digne de toi. »
C’est aussi dans une deuxième lettre écrite le lendemain matin, il lui dit qu’il sort de sa bibliothèque un livre de poésie chinoise et il lui recopie un poème de Yan-Tsen-Tsaï(1716-1797). Visiblement, concerne la Chine littéraire l’intéresse.
.. Le mot vient du néerlandais kakkerlak et désigne à l’origine une blatte ou un cafard. En effet, le «cancrelat» est un insecte qui nous vient d’Amérique et que «l’on retrouve sur les navires et dans les réserves de denrées alimentaires». Par extension, le mot a fini par caractériser quelqu’un de méchant, de sournois ou encore, de laid «avec des côtés mesquins et veules».
https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/dix-mots-obscenes-a-employer-sans-paraitre-grossier-20191017
SUR LA REMARQUE DE R.Prunier
il se trouve que j’ai pensé à « kafre » que j’ai entendu comme insulte à une femme:alors j’ai cherché ;
j’ai en outre trouvé
Racine kfr et philologie : importance et significations bibliques, post-bibliques et coraniques
Gallez Edouard-M., in Le texte arabe non islamique, Studia Arabica vol. XI, éditions de Paris, 2009, p.67-87 (colloque de Toulouse, le 22 octobre 2007)
http://www.lemessieetsonprophete.com/annexes/kfr.html
Dans la hiérarchie des pharaons égyptiens « démocrates », il nous faut placer El Sissi à la droite de Moubarak et autres Nasser à rien !
Egypte ? Pharaon ensablé
Russie ? Tzar cruellement mou
USA ? Businessman volatile
Deutschland ? Führer prudent
France ? Euh, Con sans succès
si bien que:
» de même que le terme kâfer serait encore plus une insulte vis-à-vis des chrétiens que des juifs. Mais dans le texte coranique, il n’en est pas ainsi.
JiCé
Angleterre ?
Paul Edel merci pour la citation que je en retrouvais pas dans Lettres à Felice.
Pour le mot « Ungeziefer »; ce qui est important c’est le UN qui signale une négation. C’est quelque chose de négatif. On s’en doutait un peu. Le mot désigne en fait tous (sens collectif de « ge » dans Ungeziefer) les parasites qu’on peut trouver dans la cuisine, blattes, cafards, araignées, jusqu’aux souris. Par ailleurs ziefer, en ancien allemand signifie « sacrifice » (zebar)… Ce sont donc des animaux tellement ignobles qu’ils ne peuvent pas servir au sacrifice. Ungeziefer signifie en bref: insacrifiable. Ils ne méritent que mépris et n’ont même pas la capacité d’être sacrifiés pour complaire aux dieux et rendre la cité plus pure. On voit que le choix de « Kafka » (nom qui lui-même n’est pas loin de Käfer, même s’il s’agit du choucas en tchèque) est donc particulièrement bien choisi. Ungeziefer c’est l’image de Franz à travers ce que le fils entend de ce que le père pense de lui: même pas fichu d’être sacrifié. Vraiment nul, même mort, juste bon à être balayé et jeté à la poubelle. Incapable de quoi que ce soit. Inutilisable en cas de nécessité de bouc émissaire. Humiliant pour le père qu’un Ungeziefer pareil: il ne peut même pas jouer le rôle d’Isaac. Dieu n’exigerait rien du tout d’un Herrman qui serait père d’un aussi répugnant fils. On est au comble de l’humiliation . Un père découvrant que son fils est homo serait moins pire que ce fils de commerçant (sérieux, bourgeois) qui écrit des livres (le comble de l’humiliation est qu’il soit écrivain). Rire caricatural qui jalonnera longtemps l’histoire de la fiction écrite. On pourra faire désormais difficilement pire… et plus drôle.
Ceci dit, reste à le traduire: « vermine » va très bien…
Boris Johnson est un très grand gouvernant, bien supérieur à nos ministres et à notre président.
Il a assuré avec brio la souveraineté de Royaume et reste inflexible et intransigeant.
La France ferait bien de s’inspirer de cette remarquable et salvatrice politique et nos gouvernants essayer de se mettre au niveau d’un tel personnage que j’oserai comparer à Churchill.
Merci à et alii pour ses précisions complémentaires
Paul Edel dit:
« A propos de « La métamorphose » de Kafka […] »
Et, dans son journal :
« Grande répugnance à l’égard de La Métamorphose. Fin illisible. Imparfaite presque jusqu’au fond. Le résultat eût été bien meilleur si je n’avais pas été dérangé à ce moment-là par le voyage d’affaires. » (19 janvier 1914)
Et un peu avant, en novembre 1913 :
« Je vais recommencer à écrire, mais que de doutes, entre temps, sur ma création littéraire ! Au fond, je suis un être incapable et ignorant qui, s’il n’avait été mis de force à l’école, serait tout juste bon à rester blotti dans une niche à chien. […] La lecture du Journal m’émeut. Est-ce parce que je n’ai plus la moindre sécurité dans le présent ? Tout m’apparaît en tant que construction. La moindre remarque d’un autre, le moindre spectacle vu par hasard bouleverse tout en moi, même les choses oubliées, même les choses totalement insignifiantes. Je suis plus vacillant que jamais, je ne sens que la violence de la vie. Et je suis vide, absurdement. Je suis vraiment comme une brebis perdue dans la nuit et la montagne, ou comme une brebis qui court après cette brebis. Être aussi perdu et n’avoir pas la force de le déplorer. »
Merci Rose. Pour vous :
https://www.fondation-giacometti.fr/fr/evenement/67/latelier-dalberto-giacometti-vu-par-jean-genet
Merci C. Et DHH. Ai noté, vais lire.
Et alii pas du tout sur vos motifs aléatoires.
https://youtu.be/FaswDILZU8c
Joe Dassin le lien est le facteur récessif : myope. Et distant.
@ B, C, D, JC, 3J, MC : ça va ?
D = 1/2(MC)
signifie que D en sait deux fois moins que MC.
c’est sûr Kafka est né au mauvais endroit à la mauvaise époque.
60 ans plus tard, si ses parents immigraient aux US il aurait été à Woodstock fumer des chichons en écoutant Carlos Santana.
déjanté comme il était j’aurais bien vu Kafka bassiste dans un groupe de rock.
Jeanneney, dans ses mémoires, a vraiment l’art du portrait : edgar faure, paul morand, chaban delmas, un feu vrai d’artifice !…
Comme promis, Malraux, pour le plaisir de la prose de JNJ :
« Malraux se saisissait d’une formule mondaine qui passait à portée, s’y attachait un instant puis réagissait à profusion en dérivant vers des rivages inattendus, fidèle à une pente naturelle, cependant, qui le faisait remplacer toute chose dans le mouvement long de l’histoire humaine. Il créait un tel sentiment de spontanéité que l’idée d’une esbroufe, qui affleurait parfois, se dissipait dans l’ébahissement de l’inattendu. Son propos convoquait l’anecdote et la promouvait au-delà de ses limites. Ses tirades divergeaient soudain vers des répliques brèves, vibrantes de couleurs, de rebondissements, d’éclairs. L’abscons n’était pas absent, ni le péremptoire. Il piquait, séduisait, enchantait parfois dans l’instant et on éprouvait je ne sais quelle gratitude pour la générosité de cette éloquence. Au reste, l’efflorescence était telle que le témoin s’inquiétait qu’elle glissât sur la mémoire, peinant à en restituer ensuite, sur l’écritoire, autre chose qu’un résumé efflanqué. On regarderait alors son éprouvette à demi vide, mi-fasciné, mi-décontenancé. Je me fis l’observation que c’était peut-être le fait du poème, qui meurt sous la forme ou qu’accable une traduction, le fait d’un art, illogique, jamais bridé, source en tout cas de joie singulière ». (p. 94)
@rose
Angleterre ? Rien de meilleur qu’une démocratie royale, aristocratique
@ B, C, D, JC, 3J, MC : ça va ?
Oui, très bien et toi ? Vivre au milieu de cons instruits ne me pose aucun problème !
« La moindre remarque d’un autre, le moindre spectacle vu par hasard bouleverse tout en moi, même les choses oubliées, même les choses totalement insignifiantes. Je suis plus vacillant que jamais, je ne sens que la violence de la vie. Et je suis vide, absurdement. Je suis vraiment comme une brebis perdue dans la nuit et la montagne, ou comme une brebis qui court après cette brebis. Être aussi perdu et n’avoir pas la force de le déplorer »
ça ressemble à un résumé des « carnets du sous sol » de Dostoïevski, notamment la seconde partie où le type fait aussi une fixation sur un truc « insignifiant ».
la conscience ça fonctionne de façon vraiment très bizarre : il y a une partie qui voit des choses et l’autre partie qui en fait toute une histoire, du coup cette fixette empêche d’avoir une vue d’ensemble.
heureusement aujourd’hui on trouve en pharmacie des tas de drogues diverses et variées qui atténuent ce genre de truc.
raymond dit:
« Ah oui, à propos de la métamorphose il me revient soudain que Marthe Robert […] »
Marthe Robert… Je relis l’introduction au Journal de Kafka qu’elle a traduit magnifiquement. Comme elle a bien cerné sa personnalité et sa difficulté à vivre dans Prague, cadre de ses promenades solitaires, à cause de « la situation historique, sociale et ethnique de la ville qui fait naître pour lui, une distance absurde, infranchissable, entre des hommes apparemment liés par les mêmes intérêts et le même genre de vie. Les différences de langues, de mœurs et de cultures qui maintiennent strictement séparés les trois groupes humains rassemblés là depuis des siècles. » (Les Tchèques qui sont le fond de la population laborieuse, les Allemands de Bohême et « les Juifs qui forment une classe où dominent la haute bureaucratie et la bourgeoisie commerçante.) « Comme intellectuel juif de langue allemande appartenant à une famille aisée de commerçants presque entièrement germanisés, Kafka se voit placé dans une situation qui, par son anomalie même, l’oblige à justifier son existence plus qu’aucun homme ne s’est cru tenu de le faire. La justification, n’est pas seulement dictée par une loi intérieure, elle est imposée par les circonstances qui, sans cesse, viennent fortifier du dehors, le soupçon de Kafka contre lui-même. »
Elle ajoute :
« Juif, il est triplement suspect aux yeux des Tchèques, car il n’est pas seulement Juif, il est aussi allemand, il est aussi fils d’un commerçant dont la plupart des employés sont Tchèques. Mais Allemand, il ne l’est que par la langue, ce qui, certes, le relie fortement à l’Allemagne, mais nullement aux Allemands de Bohême qui à ses yeux, ne peuvent être qu’une piètre caricature » (note du 16 octobre 1911, p.85).
puck dit:
« ça ressemble à un résumé des «carnets du sous sol» de Dostoïevski, notamment la seconde partie où le type fait aussi une fixation sur un truc «insignifiant». »
Merci pour ce livre que je n’ai pas encore lu !
@ puck, je regrette que vous m’ayez mis à côté de JC, surtout qu’il met jamais son masque et que je risque gros.
Puck, bien, merci. Serai de retour ce soir, tard.
roe:
Joe Dassin le lien est le facteur récessif : myope. Et distant.
non, c’est myope et astigmate , et je vous assure que la musique « c’est mieux là ou mieux là, je la connais ;
Quelqu’un, le pseudo me fuit, a dit ici que les romans de Pynchon ce sont des livres pour les hommes — curieuse question : les livres pour les femmes et les livres pour le homme ! —, et maintenant je me demande si The Recognitions aussi que les autre livres de Gaddis sont pour les femmes ou pour les hommes.
Curieux parallèle — du moins dans le titre — avec Recognitiones du Pseudo Clément.
« Ungeziefer »
—
« ungeheueren Ungeziefer »: l’adjectif ‘ungeheuren’, ‘monstrueux’ est largement aussi important que le substantif, qu’il soit traduit par ‘vermine’ ou ‘bestiole’…
Grégoire Samsa rejoint d’un coup de plume les grands personnages du panthéon tératologique.
@ Patrice Charoulet
« Sur le terrain de foot dont il a été parlé il n’y a pas eu de racisme. Si dans une langue étrangère qui n’est pas la nôtre un mot veut dire « Noir » et nous fait penser à un mot français qu’il ne faut pas utiliser car il a une connotation dépréciative, il n’y avait pas de quoi, en effet, en faire des tonnes.
Quelle aubaine ce fut pour les vrais racistes de langue française ! On a pu s’en donner à cœur joie…. »
Ce que parler veut dire !
Vous êtes certainement l’un des plus respectable de ce blog.
RACISME (suite)
Je viens de gribouiller ici quelques mots intitulés « Racisme ». Cela fait, j’ai continué à lire les Mémoires de Catherine Clément, mariée à 20 ans, mère à 21 ans, Normalienne, reçue première à l’agreg de philo à 22 ans. Je tombe à l’instant, page 170, sur ces faits :
On la nomme, pour son premier poste au lycée de Beauvais. On lui confie notamment une mathélem. Le premier jour, à son entrée dans cette classe, elle voit au tableau, écrit à la craie : « Rallumez les fours !». Aux cours suivants, elle n’enseigna pas de philosophie ; elle lut à ses élèves en entier« Le Dernier des Justes » d’André Schwarz-Bart à ses élèves.
Ensuite, elle donna ses cours de philo.
@ puck, je regrette que vous m’ayez mis à côté de JC, surtout qu’il met jamais son masque et que je risque gros. (Gigi)
Il risque gros ! Comme si mourir petit était un risque gros.. uhuhu !
En cas d’inexistence des races, il n’y a pas de racisme possible !
(…seulement, voilà, il y a …)
@ JC, « Vous êtes certainement l’un des plus respectable de ce blog ». Vous souhaite de vivre longtemps, hors-rdl, tel astanaze le gentleman.
Chaque fois que je lis votre pseudo, vanina, je ne peux m’empêcher de sourire. C’est à cause d’une camarade de classe du lycée Carnot à Cannes. Du temps où j’étais en terminale, en 1970, bien que le lycée ne soit pas encore devenu mixte, outre la trentaine de garçons, on comptait parmi nous quatre ou cinq filles : les jeunes Cannoises qui avaient choisi le russe en seconde langue, que l’on n’enseignait uniquement qu’à Carnot. Les pauvrettes, elles étaient constamment houspillées par la horde des mâles en rut, pire que les commentatrices de ce blog ! L’une d’entre elles, brune racée passablement snob, s’appelait Isabelle Coda Forno. Chaque fois qu’elle arrivait, Michel Perez, le gauchiste de la classe, qui la trouvait par trop bourgeoise, s’exclamait : « Tiens v’là Godasse Porno ! ». Chaque mois, ce même Perez me disait : « Oh, Baroz, toi qui es un véritable démocrate, tu me l’achètes La Cause du Peuple ! ». Journal alors interdit de vente, qu’il refilait sous le manteau aux lycéens et que j’achetais immanquablement. Un jour, il mit ses idées en pratique et alla lancer un cocktail molotov sur le plus luxueux des yachts du port de Cannes. Ce qui lui valut un séjour en prison. Parmi mes camarades il y avait aussi Michel Bottero, le fils d’un épicier du boulevard Carnot, studieux et boutonneux, qui militait activement au PC. Moi, mon préféré c’était Olivi. Un Corse, roux foncé, poilu et sexy en diable, qui nous réunissait parfois dans sa chambre, sortait sa guitare et nous chantait du Brassens.
Quelques années plus tard, installé à Paris, je rencontrai par hasard dans la rue Michel Bottero. Il était marié, père d’une petite fille et était devenu un cadre éminent du Parti Communiste. Il m’apprit qu’Isabelle Coda Forno avait suivi des cours de théâtre et était comédienne. En nous quittant, il me proposa de venir prendre un pot chez lui un soir prochain. C’est là que je la revis à nouveau et m’exclama à son arrivée : « Mais comment vas-tu Isabelle ! » Elle me corrigea sèchement : « Non, désormais c’est Vanina, Vanina Coda Forno, mon nom d’artiste. »
Depuis, je n’en ai plus jamais entendu reparler…
Gigi, vous en êtes un autre ! vivez longtemps ! caché et heureux (si possible !)….
@ MC, … d’A. Schopenhauer, cette saillie découverte aujourd’hui (in, traduct° des P&P, Auguste Dietrich, 1905):
« La présence d’une pensée est comme la présence d’une femme aimée. Nous nous imaginons que nous n’oublierons jamais cette pensée, et que cette femme aimée ne pourra jamais nous devenir indifférente. Mais loin des yeux, loin du cœur ! La plus belle pensée court danger d’être irrévocablement oubliée, si nous ne la notons pas, et la femme aimée de nous être enlevée, si nous ne l’épousons pas ».
« Chaque mois, ce même Perez me disait : « Oh, Jazzi : « Baroz, toi qui es un véritable démocrate, tu me l’achètes La Cause du Peuple ! ». Journal alors interdit de vente, qu’il refilait sous le manteau aux lycéens et que j’achetais immanquablement. Un jour, il mit ses idées en pratique et alla lancer un cocktail molotov sur le plus luxueux des yachts du port de Cannes. »
Closer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
je viens de trouver un nouveau communiste enragé bolchévique stalinien sur le blogapassou !
vous devinerez jamais qui c’est !
comme c’est pas mon genre de dénoncer je vous dirai pas qu’il s’appelle Jacques Barozzi !
si vous voulez qu’on fasse une descente chez lui avec Phil et vos autres potes fachos je peux trouver son adresse.
JiCé….. dit: En cas d’inexistence des races, il n’y a pas de racisme possible !
(…seulement, voilà, il y a …)
»
ami JC je crois qu’il faut inverser ton raisonnement : les races sont juste une invention des racistes, une vue de l’esprit, en l’occurrence de leur esprit, sans racistes pas de races.
Ami puck, les races existent. Le nier ne mène nulle part. Etre raciste est pour moi un constat sans importance, le reste est affaire de mode à la con.
(retrouve tes cours de logique ! enjoy !)
Janssen J-J dit: @ puck, je regrette que vous m’ayez mis à côté de JC
»
désolé c’est pas moi c’est la faute à l’alphabet.
@ RM « Quelqu’un, le pseudo me fuit, a dit ici que les romans de Pynchon ce sont des livres pour les hommes »
C’était SV, je crois, mais il citait quelqu’un évoquant Pynchon. Avait mis le lien? Bàv,. Qu’allez vous devenir après le 17 décembre. Sachez au moins que vous aurez accompli un tour de force sur cette chaine, tous les jours, un nouveau bétove, personne n’aurait été capab’ de ça…. Et à titre purement gratuit, hein, on ne pourra point dire qu’on n’avait pas su. Les journées sont les plus courtes de l’année, et je n’aime pas du tout cette période, surtout les dimanches, qu’est-ce qu’on s’emmerdre ! Voilà.
En ce temps-là, tout le monde était marxiste, puck. En terminale, notre prof de philo était un certain Yves Le Borgne. Un Guadeloupéen, qui avait été muté de force à Cannes pour ses activités d’indépendantiste. Un jour, il vint en classe, s’enchaîna et débuta une longue grève de la faim. Je le trouvais un peu trop sectaire. C’est lui, alors qu’il nous avait donné un devoir sur l’amitié, me prit à parti devant toute la classe en nous rendant les copies parce que j’avais évoqué le lien privilégié entre Verlaine et Rimbaud. Il était aussi un peu raciste, en parlant de moi, en mon absence, il avait demandé aux autres élèves : « Il n’est pas là aujourd’hui, le grand blond ? »
https://97land.com/yves-leborgne-le-creole-nest-pas-une-langue-authentique-ni-une-idole/
et cette vanina zanini, elle était pas un brin vaniteuse ? et ce michel bottero, c’était pas le fils de jean, par hasard ?
…vu que tous les gens que vous avez côtoyé finirent par la célébrité, sinon à quoi bon vous en gausser ?… c’est comme si moi, je vous parlais de nicole demecnem, de gilles rouhaut ou de lionel simon, à cause du peuple, j’aurais bonne mine, hein ?
JiCé….. dit: Ami puck, les races existent.
»
j’ai pas dit qu’elles n’existaient pas, elles existent, mais que chez les animaux domestiques, c’est l’équivalent des variétés pour les végétaux.
si on prend par exemple les différences « races » chez les chiens leurs gènes sont très différents.
alors que génétiquement il n’y a autant de différences génétiques entre un noir et un blanc qu’entre deux noirs ou de blancs, voire moins.
et donc s’il y a moins d’écarts « génétiques » entre un noir et un blanc qu’entre deux blancs on ne peut pas parler de race.
sinon il faudrait que les bruns aux yeux noirs ou les blonds aux bleus constituent des « races », ce qui ne tient pas la route.
et là autant je suis nul en littérature autant en génétique je suis incollable : la génétique c’est mon domaine de compétence un peu comme Stendhal pour Paul Edel.
c’est comme dans le roman « la Marque » de Philip Roth le noir qui se fait passer pour un juif.
les seules distinction qu’on peut faire sont d’ordre visuel et là ça ne tient pas, mon père était métis il était très blanc, sa soeur était très noir, moi quarteron je suis très blanc et j’ai un fils qui est très noir : vous imaginez un peu le bordel pour s’y retrouver.
Quand notre camarade Perez se retrouva en photo à la une de Nice Matin, notre prof de philo nous proposa de nous cotiser pour lui envoyer de l’argent en prison. Et même Godasse Porno, pas rancunière, donna son obole…
Les neuf célibataires émettent des gaz.
https://youtu.be/FWWpNpYF1kk
Maman !
En réponse à Janssen-JJ
https://youtu.be/FWWpNpYF1kt
Janssen-JJ
« la femme aimée de nous être enlevée, si nous ne l’épousons pas ».
…dimanche 13 décembre 2020 à 17 h 50 min.
…
…le fait, du racisme, en somme pour moi,!…
…
…c’est rien que des considérations gratuites, dans l’échelle des stratifications, pour se hisser à mieux se faire » voir « , entre blancs,!…
…
…le racisme n’existe pas,!…combien de générations pour une famille d’ouvriers, à se positionner » bourgeoise « ,!…
…
…les gens dans les oubliettes, des rôles du pouvoir,!…
…adhérer à un partis – pris,!…pour sanctifier sa famille, à l’esprit de l’élite, au moins corporatiste,!…
…
…comment vivre libre,!…en Europe,!…avec tout ces alibis de puissants démocrates,!…
…
…les clans et sectes, pour se prévaloir de renvoyez l’ascenseur, entre – eux,!…
…
…le parfait européen, ou çà,!…etc,!…
…à nos bourses,!…di corsa,!…Kafka
…Barcelo’ métamorphose qui que quoi , avec ses aquarelles » bidons « ,!…
…à l’enseigne des têtes perdues,!…etc,!…
…
Myope et astigmate c le cumul des fonctions.
Quant à « mieux là où mieux là », cela reste un mystère.
La mariée mise à nu par ses célibataires même
Neuf célibataires qui émettent du gaz.
Maman 😥
En réponse à Janssen-JJ et Shopenhauer
« […]et la femme aimée de nous être enlevée, si nous ne l’épousons pas ».
Nombre de Vanina Coda-Forno recensées sur Google.
Une au Cannet. Qui est la petite Cannes. Tél le caneton qui est le petit de la cane.
Un coup d’oeil à Chester Homes me fait craindre le pire.
Je crois que lorsque Jackson retrouve Imabelle, il y croit encore. Mais quel con.
Crénom ce correcteur en loucedé.
rose dit: à
Nombre de Vanina Coda-Forno recensées sur Google.
Une au Cannet. Qui est la petite Cannes. Tel le caneton qui est le petit de la cane.
Un coup d’oeil à Chester Himes me fait craindre le pire.
Je crois que lorsque Jackson retrouve Imabelle, il y croit encore. Mais quel con.
@ Ensuite, elle donna ses cours de philo.
Ainsi donc, cette histoire ne s’achèvera pas sur quelque tombe à visiter en souvenir. Car la fumée qui sort des crématoires obéit tout comme une autre aux lois de la physique: les particules s’assemblent et se dispersent au vent, qui les pousse. Le seul pèlerinage serait, aimable lecteur, de regarder parfois un ciel d’orage avec mélancolie
Janssen J-J,
Qu’est-ce que je vai devenir après le 17 décembre ? On verra ça, par ailleurs pour moi c’est le 16, mais on ne va pas fignoler la d’ssu.
Puisqu’il semble que vous conservez un souvenir de cette histoire de livres pour femeles et pout mâles de l’espèce, pourriez-vous me dire — dans les grandes lignes — où se situe la différence ? dois-je penser que toutes les femelles que je frequente et qui aiment lire Pynchon ce sont des mâles ?
(troisième tentative !)
Je risque gros. (Gigi)
Il risque gros ! Comme si mourir petit était un risque gros.. uhuhu !
JiCé
« Selon un dicton de Harlem, le maigre assis souffre autant que le gros qui galope. »
Chester Himes
@Puck
Quel monologue violent, arrogant, obscur, méchant, sarcastique, bouleversant. Récit écrit à son retour du bagne en 1864 juste après Souvenirs de la maison des morts (1861).
Un cri venu d’en bas, de ce sous-sol, celui d’un clandestin écorché vif qui jouit de faire du mal, de se faire haïr. La conscience est son grand mal, sa souffrance.
Plus fort que La métamorphose, aussi fort que Beckett (L’Innommable).
Merci, Puck pour ce texte qui m’écorche. (Pas encore lu entièrement la deuxième partie plus courte, plus lyrique « A propos de neige fondue », un récit où il raconte pourquoi il en est arrivé là.)
Les Carnets du sous-sol – Fiodor Dostoïevski – 1864 (traduction d’André Markovic.) – Début de la première partie.
« Je suis un homme malade… Je suis un homme méchant. Un homme repoussoir. Voilà ce que je suis. Je crois que j’ai quelque chose au foie. De toute façon, ma maladie, je n’y comprends rien, j’ignore au juste ce qui me fait mal. Je ne me soigne pas, je ne me suis jamais soigné, même si je respecte la médecine et les docteurs. […] Oui, c’est par méchanceté que je ne me soigne pas. Ça, messieurs, je parie que c’est une chose que vous ne comprenez pas. Moi, si! Evidemment, je ne saurais vous expliquer à qui je fais une crasse quand j’obéis à ma méchanceté de cette façon-là; je sais parfaitement que ce ne sont pas les docteurs que j’emmerde en refusant de me soigner; je suis le mieux placé pour savoir que ça ne peut faire de tort qu’à moi seul et à personne d’autre. […]
Il y a longtemps que je vis comme ça – dans les vingt ans. Maintenant j’en ai quarante. Avant, j’ai été fonctionnaire, maintenant je ne le suis plus. J’étais un fonctionnaire méchant. J’étais grossier, c’était une jouissance. Je ne prenais pas de pots-de-vin, vous comprenez, il fallait bien que je me dédommage – ne serait-ce que comme ça. (Mauvaise pointe, mais je ne la barre pas. Je visais l’effet comique en l’écrivant; maintenant je comprends assez que je ne cherchais qu’à crâner, d’une façon ridicule – je ne barre rien, exprès!) Parfois, les solliciteurs s’approchaient de ma table pour un renseignement, je grinçais des dents en guise de réponse et je ressentais une jouissance insatiable quand j’arrivais à leur faire de la peine. J’y arrivais presque toujours. Ils étaient presque tous béni-oui-oui – eh, des solliciteurs. Mais parmi tous les gandins il y avait surtout un officier que je ne pouvais pas voir en peinture. Il refusait absolument de se soumettre et faisait un tintouin odieux avec son sabre, je lui ai fait la guerre six mois durant. Et je l’ai eu. […] Et cependant, messieurs, savez-vous ce qui, surtout, faisait le fond de ma méchanceté? C’est là qu’était le nœud de l’affaire, c’est là qu’était la saleté la plus nauséabonde, qu’à chaque instant, même dans mes montées de bile les plus irrépressibles, je comprenais honteusement que non seulement je n’étais pas un homme méchant – je n’étais même pas aigri: je ne passais mon temps qu’à faire peur aux moineaux, et je trouvais là toute ma satisfaction. J’avais l’écume aux lèvres, mais il m’aurait suffi qu’on m’apporte une poupée, qu’on me donne du thé avec du sucre, je me serais radouci – je vous le jure. Même, l’émotion m’aurait serré la gorge – après, sans doute aurais-je grincé des dents contre moi-même, de honte, et j’aurais eu des insomnies pendant des mois. Je suis comme ça.
J’ai menti plus haut, en disant que j’étais un fonctionnaire méchant. J’ai menti par méchanceté. Les solliciteurs ou l’officier, c’était un jeu, rien d’autre; en fait, je n’ai jamais pu devenir méchant. Je ressentais à chaque instant au fond de moi une foule, oui, une foule d’éléments les plus hostiles à la méchanceté. Je les sentais grouiller à l’intérieur, ces éléments hostiles. Je savais bien qu’ils y avaient grouillé toute ma vie et qu’ils ne demandaient qu’à jaillir au-dehors, mais je refusais, je refusais, oh oui, je refusais de les voir jaillir. Ils me martyrisaient jusqu’à la honte; ils en arrivaient à me donner des convulsions – et comme j’ai fini par en avoir assez, mais assez! Tout doux, messieurs, n’auriez-vous pas l’idée que je bats ma coulpe devant vous – que tout se passe comme si je vous demandais pardon de je ne sais quoi?… Je suis sûr que oui… Bah, pensez ce que vous voulez – moi, je vous assure que ça m’est égal…
Non seulement je n’ai pas su devenir méchant, mais je n’ai rien su devenir du tout: ni méchant ni gentil, ni salaud, ni honnête – ni un héros ni un insecte. Maintenant que j’achève ma vie dans mon trou, je me moque de moi-même et je me console avec cette certitude aussi bilieuse qu’inutile: car quoi, un homme intelligent ne peut rien devenir – il n’y a que les imbéciles qui deviennent. Un homme intelligent du XIX° siècle se doit – se trouve dans l’obligation morale – d’être une créature essentiellement sans caractère; un homme avec un caractère, un homme d’action, est une créature essentiellement limitée. C’est là une conviction vieille de quarante ans. Maintenant j’ai quarante ans – et quarante ans, c’est toute la vie: la vieillesse la plus crasse. Vivre plus de quarante ans, c’est indécent, c’est vil, c’est immoral. Qui donc vit plus de quarante ans? Répondez, sincèrement, la main sur le cœur! Je vous dis, moi: les imbéciles, et les canailles. […] J’ai bien le droit de le dire, je vivrai au moins jusqu’à soixante ans. Je survivrai jusqu’à soixante-dix! Et jusqu’à quatre-vingts!… Ouf, laissez-moi souffler.
Vous devez croire, messieurs, que j’ai l’intention de vous amuser? Là aussi, vous faîtes erreur. Je ne suis pas du tout le boute-en-train que vous croyez, ou que vous croyez peut-être; mais si ce bavardage vous énerve (je sens qu’il vous énerve), et s’il vous vient l’idée de me demander: qui suis-je au juste? – je vous réponds: je suis un assesseur de collège. J’ai été fonctionnaire, pour me payer mon pain (seulement pour cela), et puis, l’année dernière, quand un de mes lointains parents m’a laissé six mille roubles d’héritage, je me suis pressé de démissionner et je me suis installé chez moi, dans mon trou. J’y habitais avant, dans ce trou, mais maintenant, je m’y suis installé. Ma chambre est moche, elle est sale, elle est au bout de la ville. Ma bonne est une paysanne, elle est vieille, elle est bête et méchante – en plus, elle pue que c’est insupportable. On me dit que le climat de Petersbourg me fait du mal et qu’il est très coûteux de vivre à Petersbourg avec des moyens aussi misérables que les miens. Je sais cela mieux que ces conseillers si sages, si doués d’expérience, mieux que les béni-oui-oui. Eh bien, je reste à Petersbourg: je ne sortirai pas de Petersbourg! Si je ne sors pas, c’est que… Ah, mais ça n’a rigoureusement aucune importance, que je sorte ou que je ne sorte pas.
Mais bon: de quoi un honnête homme peut-il parler avec le plus de plaisir?
Réponse: de lui-même.
Et donc, je parlerai de moi.
2
Maintenant, messieurs, je veux vous raconter, que cela vous plaise ou non, pourquoi je n’ai même pas pu devenir un insecte. Je vous le dis avec solennité: j’ai voulu devenir un insecte à plusieurs reprises. Et, même là, je n’ai pas eu l’honneur. Je vous assure, messieurs: avoir une conscience trop développée, c’est une maladie, une maladie dans le plein sens du terme. La vie quotidienne ne se contenterait que trop d’une conscience normale, c’est-à-dire d’une conscience inférieure de moitié ou des trois quarts à celle qui est le lot de l’homme évolué de notre infortuné XIX° siècle, d’un homme qui aurait, de plus, le malheur particulier d’habiter Petersbourg,[…]. Par exemple, on aurait largement assez de la conscience qui pousse les hommes soi-disant d’exception, ou les hommes d’action. Ma main au feu, vous dîtes que j’écris ça pour crâner, pour faire le malin sur les hommes d’action, que mes crâneries sont de mauvais goût et que je fais du tintouin avec mon sabre, comme mon officier. Holà! messieurs, avez-vous déjà vu quelqu’un se vanter de ses maladies – ou, à plus forte raison, crâner avec ? […] »
Ce blog ne finira jamais de m’étonner. Je me souviens d’un qui donnait des leçons de littérature à longueur de journée et n’avait pas lu Le Maître et Marguerite ; maintenant j’en découvre un autre qui — premier quart du XXIe siècle — découvre Carnets du sous-sol. Heureusement nous sommes ici sur un blog lit-errante !
@ RM je vous ai déjà répondu sur vos obsessions de thomas pynchon… avec des liens.
Moi perso je ne partage pas cet avis comme quoi TP serait plutôt compris un écraivian pour lecteurs mâles plutôt que femelles.
D’ailleurs, Claro, l’un de ses meilleurs connaisseurs français ne le pense pas du tout. C extravagant. La plupart des critiques des livres de TP sont des femmes, comme le montre une simple consultation sur la toile. Et les hommages de certaines femmes sont super inspirées, comme ici :
https://www.cairn.info/revue-vacarme-2005-3-page-37.htm
Donc, non, je ne comprends rien à votre question un brin anxiogène, renato. Vous devriez plutôt nous donner votre opinion à ce sujet, non ? Personnellement, j’en tiendrais le compte le plus courageux. Car j’ai idée qu’elle serait bien arrêtée.
Tchin, c l’heure du gin martini dry !
Bàv,
Bien, amusements bien à part, pour ceux qui apprécient Gaddis : Nobody Grew But the Business: On Life and Work of William Gaddis, Northwestern University Press, 2015.
@Puck
Dans le début de la deuxième partie, ces passages peut-être que vous suggériez :
« […] il se mit à regarder autour de lui attentivement et avec une extrême curiosité. la foule, la vie extérieure, le bruit, le mouvement, toute cette médiocrité des choses de la rue, tout ce quotidien de la vie qui fatigue tant les affaires de Pétersbourg toujours en quête – si vainement mais si activement ! – du repas à conquérir par le travail ou autrement, toute cette banale prose et tout cet ennui évoquaient dans l’esprit d’Ordinov une joie sereine. […] Dès l’enfance il s’était fait un vague isolement intérieur […] et le rendait incapable de se concilier la sympathie des gens et d’arriver parmi eux à quelque situation. […]
Et il allait à travers les rues comme un réfractaire, ou plutôt comme un ascète qui aurait brusquement quitté sa muette solitude pour entrer dans une ville agitée et retentissante. Tout était pour lui bizarre et nouveau et il ne pouvait même pas s’étonner de son étonnement. […] »
Oui, on pense à Kafka….
@ le maigre assis souffre autant que le gros qui galope /
Bien vu… D’ailleurs, il suffit d’observer la gueule du souffre-douleur du sergent Garcia, le caporal lancier Reyes, pour s’en convaincre !
http://vivi8.free.fr/Zorro/Reyes.php
Bàv,
Janssen J-J, la question me semble pertinente car quelqu’un ici a justement dit que TP est une lecture pour mâles et j’aimerais savoir comment et où se fait la discrimination Femelle-Mâle. Dire que question un brin anxiogène me semble excessif, mais peu importe car je crois que une définition si péremptoire — unz lecture pour les hommes ! — mériterait une explication.
Oups ! que question > que MA question, pardon.
Autre fait curieux, ici l’on parle beaucoup de Kafka mais on oublie sans peine Clarice Lispector.
Les tories britanniques ressortent les bons vieux poncifs francophobes:
-Les « tabloids »: …the French, the old foe is back.
– La hantise de Michael Gove, d’après un de ses amis « …a new Battle of Trafalgar in the Channel with clashes between French and English fishing fleets and the navy and French )fishermen,”
4 annéess de gesticulations…
Les parkings du Kent sont encore des terrains vagues boueux,le gouvernement a demandé aux grandes chaines de supermarchés de faire des provisions de produits frais (!) tandis qu’il concentre les réserves de médicaments dans des lieux sécurisés. Surtout, le patronat anglais fait puissamment pression sur BJ pour qu’il arrache un accord, car ses prévisions sont très inquiétantes en cas de « no-deal ». Les rodomontades jingoïstes sont une façade et Falstaff n’amuse plus son monde. A quand la répudiation -We-know-thee-not-blond-man?
… certes, RM, mais je ne vois pas pourquoi j’irai défendre une opinion que pour ma part je trouve inepte… Et si soleil vert (SV) se sent le courage de s’y coltiner, je lui souhaite bien du plaisir. Voyez ? Bàv,
J’ignore si le nouvel althanaze sévira longtemps ici, comme il l’a fait jadis sous le soleil des amandes amères, mais bonjour son antisémitisme !…, Tout cela me semble relever de la plus puante effervescence maladive, que même un JC n’oserait pas.
Je trouve que cette rdl est de plus en plus sournoisement envahie par la fachosphère, si l’on n’y prend garde.
Les 3 récents évirés des pistes de ski de la rdl reviennent se venger sous de nouveaux oripeaux.
Si vous remontez le courant du fil Janssen J-J, vous verrez que ce n’est pas spécifiquement à vous que je posait la question.
je pense que boris johnson n’a jamais lu un roman de clarisse lispector, à la différence de barack obama. Ce qui nous fait une sacrée différence.
Je crois, RM que vous commencez à décon… sec grave, ce soir. Que vous arrive-t-il au juste ? Un mélange mal calibré dans le shake-up ? Auriez-vous la berlue « sconnie » ?
(je vous cite en CC) : « Janssen J-J, Qu’est-ce que je vai devenir après le 17 décembre ? On verra ça, par ailleurs pour moi c’est le 16, mais on ne va pas fignoler la d’ssu. Puisqu’il semble que vous conservez un souvenir de cette histoire de livres pour femeles et pout mâles de l’espèce, pourriez-vous me dire — dans les grandes lignes — où se situe la différence ? dois-je penser que toutes les femelles que je frequente et qui aiment lire Pynchon ce sont des mâles ? (troisième tentative !) ».
Je ne suis pas à la cantonade. Ah, ça non, hein !
Janssen J-J, chronologie !
1 — r. Quelqu’un, le pseudo me fuit, a dit ici que les romans de Pynchon ce sont des livres pour les hommes — curieuse question : les livres pour les femmes et les livres pour le homme ! —, et maintenant je me demande si The Recognitions aussi que les autre livres de Gaddis sont pour les femmes ou pour les hommes.
Curieux parallèle — du moins dans le titre — avec Recognitiones du Pseudo Clément.
2J. J-J. @ RM « Quelqu’un, le pseudo me fuit, a dit ici que les romans de Pynchon ce sont des livres pour les hommes »
C’était SV, je crois, mais il citait quelqu’un évoquant Pynchon. Avait mis le lien? Bàv,. Qu’allez vous devenir après le 17 décembre. Sachez au moins que vous aurez accompli un tour de force sur cette chaine, tous les jours, un nouveau bétove, personne n’aurait été capab’ de ça…. Et à titre purement gratuit, hein, on ne pourra point dire qu’on n’avait pas su. Les journées sont les plus courtes de l’année, et je n’aime pas du tout cette période, surtout les dimanches, qu’est-ce qu’on s’emmerdre ! Voilà.
2 — J. J-J.
vous ^tes du genre entêté, je vais finir par croire qu’ils ont raison, les autres…
Je cesse, faute de vous suivre,
et vous propose, tout comme à Jean Langoncet, une sorte de pacification du regretté Goeffrey O.
https://www.youtube.com/watch?v=aZs5eAljqLQ&list=PL3i0OucY6wSCafw6z3SRGbq7jdpjlaBtC&
index=233
Si vous n’y êtes pas sensible, je ne peux plus rien pour vous…
Allez, bonne soirée sur le lac de Constance.
(***Bises à mon amie Mathilde de Zurich, qui nous lit, comme elle lit Th. Pynchon avec passion).
@ RM, ah, je crois mieux comprendre quelque chose avec la wikipépé. Pardon pour avoir égratigné son patronyme. Faut peut-être pas non plus exagérer dans l’analogie avec FK… (sur l’histoire de leur LGBT avant la lettre)…
« Bien que le mot écrivain ait un féminin en portugais, Clarice Lispector refusa toujours son utilisation, assurant « appartenir aux deux sexes ». Elle est décrite par Benjamin Moser, comme : l’écrivain juif la plus importante depuis Kafka »
Il y aurait tout un travail scientifique à faire sur les méandres de la pensée des internautes sur cette chaîne. Ce serait pas impossible, mais moi, j’ai d’autres urgences, et pourtant ça m’intéresse.
J’aimerais faire des interviews avec chacun d’eux pour leur extirper ce qu’ils.elles ont dans le ventre. Mais c pas mal compliqué, je me souviens que dexter s’y était essayé par le passé, mais mal lui en prit. Echaudé, il s’est aigri, et pourtant on voit bien qu’il a gardé sa curiosité pour les autres, un peu comme jzmn, rôz et moi.
«…entêté… » dites-vous ? et ça envers et contre la chronologie ?! Enfin, BàV.
rose,pieux là, c’est ce que demande l’opticien quand il essaie les verres correcteurs pour les lunettes et fait lire au tableau des lettres :la première ligne, c’est SPA , comme Socrate Platon Aristote!
Clarice Lispector: Madame du Vide
https://www.theparisreview.org/blog/2020/12/10/clarice-lispector-madame-of-the-void/?mc_cid=f17b33bbc6&mc_eid=b1205f98e4
Puck,
revenant à ma citation précédente (première partie), je pense à deux autres écrivains.
Musil (L’HSQ) pour ces lignes :
« La vie quotidienne ne se contenterait que trop d’une conscience normale, c’est-à-dire d’une conscience inférieure de moitié ou des trois quarts à celle qui est le lot de l’homme évolué de notre infortuné XIX° siècle, d’un homme qui aurait, de plus, le malheur particulier d’habiter Petersbourg,[…]. Par exemple, on aurait largement assez de la conscience qui pousse les hommes soi-disant d’exception, ou les hommes d’action. »
Soit un homme quelconque, sans caractère, sans… qualités…
Je pense aussi à Michel Leiris pour L’Âge d’homme , une autobiographie écrite avec une grande liberté de ton où il aborde ses haines, ses démons intérieurs, sa face obscure, une confession sans honte, rejetant toute affabulation, écrivant sans filtre, cherchant des explications, fuyant et brisant le trop littéraire.(l’impression que donne le monologue halluciné dans cette fiction de Dostoïevski.)
Ecrivant ces mots je pense au portrait que F.Bacon a fait de lui et à ses nombreux auto-portraits.
Merci de donner envie de lire, de découvrir des livres comme P.Edel, Jazzi et Passou.
Janssen J-J,
j’aime vos questions, vos mises au point, votre approche des uns et les autres.
Géminides : ne ratez pas l’une des plus belles pluies d’étoiles filantes de l’année
Dans la nuit du 13 au 14 décembre 2020, si la couverture nuageuse le permet, vous aurez la chance d’apercevoir les Géminides, une des plus belles pluies d’étoiles filantes de l’année.
rose, pas pieux, mais mieux
rose, ça s’appelle une échelle optométrique:
https://www.nmmedical.fr/echelle-monoyer-5-m.html?gclid=CjwKCAiAlNf-BRB_EiwA2osbxRPlT9AqwA61M5-4zEaYI86KTnVv-TiP9HgOw1qwCZhJGeHzLNPMeBoCGGsQAvD_BwE
Crumb illustrant Kafka, ça tient la route.
@C. dit: à
Janssen J-J,
j’aime vos questions, vos mises au point, votre approche des uns et les autres.
Mais que faire de la question du mystère ? L’aimer aussi ?
Beau à lire, mais qui nous dit que Dominique est une femme ?
Janssen- JJ
un peu comme jzmn, rôz et moi
Et et alii et Christiane et DHH
Buddy Holly & The Crickets take off
https://www.youtube.com/watch?v=9mDGcxbAusg
rose,Dominique est une femme:
leurs regards faulknériens m’auraient intimidée d’écrire.
@ Janssen J-J, j’aime vos questions, vos mises au point, votre approche des uns et les autres.
une telle entame me rappelle Ch (christiane). Seriez-vous son double ? Vous nous manquez tellement, il n’y aurait pas de honte à comebakiser, si vous en éprouviez le besoin.
Mon père aimait bien ce poème qu’il avait appris à l’école primaire. Et je vais lui rendre hommage, quelles que furent nos difficultés. C’est élie sémoune qui m’a mis un brin de sentimentalité avec son film, voilà pourquoi…
_______
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine,
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la douceur angevine.
rose dit à Janssen- JJ
« un peu comme jzmn, rôz et moi »
« Et et alii et DHH »
Et Alii ? (Philosophie et théologie) DHH (mémoire, grammaire, Histoire) Rose (conteuse des mille et un jours)…
Et un peu (pas assez ?) du Bo Diddley beat, ici
https://www.youtube.com/watch?v=STX44ukH7cE
Janssen J-J dit: à
@ Janssen J-J, j’aime vos questions, vos mises au point, votre approche des uns et les autres. »
« une telle entame me rappelle Ch (christiane). Seriez-vous son double ? »
Peut-être descendue d’un vol Paris-Paris qui a traversé un cumulonimbus à la mine scélérate, deux fois, à un mois d’intervalle, dans un ailleurs qui a des accents d’ici… Vertiges de la dualité…
« C » est Christiane, c’est une évidence. Les « j’aime » et « merci » en tête de phrase sont sa marque. Mais c’est très bien qu’elle revienne.
« La marque » ne serait pas plutôt « La tache » Puck?
merci Christiane pour ces extraits, j’aime bien ce passage :
« Maintenant, messieurs, je veux vous raconter, que cela vous plaise ou non, pourquoi je n’ai même pas pu devenir un insecte. Je vous le dis avec solennité: j’ai voulu devenir un insecte à plusieurs reprises. Et, même là, je n’ai pas eu l’honneur. Je vous assure, messieurs: avoir une conscience trop développée, c’est une maladie, une maladie dans le plein sens du terme. La vie quotidienne ne se contenterait que trop d’une conscience normale, c’est-à-dire d’une conscience inférieure de moitié ou des trois quarts à celle qui est le lot de l’homme évolué(…) »
je ne sais pas si Dostoïevski avait lu Pascal ? on retrouve chez ce dernier presque exactement ces idées. Pascal l’avait écrit en réponse au « Res Cogitans » de Descartes.
à la fin du « je pense donc je suis » Pascal aurait ajouter le mot « malheureux » : je pense donc je suis malheureux. on le retrouve aussi chez Pascal quand il parle du divertissement : un homme sans divertissement est un homme plein de misères, parce que ça l’oblige à penser.
et penser engendre toujours le malheur et la mélancolie : c’est le problème de ce type dans son sous sol, son hypocondrie vient du fait qu’il fait que penser, la conscience des choses ne peut que nous rendre malades, dans ces conditions effectivement il vaut mieux devenir un insecte.
closer dit: « La marque » ne serait pas plutôt « La tache » Puck?
»
non, j’ai déjà fait cette erreur et passou m’a corrigé : la tache c’est dans le titre de la nouvelle de James : « la tache sur le tapis ».
Boris Johnson n’a peut-être pas lu Clarice Lispector (d’ailleurs soyons francs qui l’a lu ici à par moi? (et en VO)), mais il a lu Homère dans le texte.
si quelqu’un a le téléphone de Kafka il peut lui refiler cette info ? :
Vertiges de la dualité,ou bien, C.
Bibliothèques
Art
Musées
Bien cordialement
@ya fighter
https://www.youtube.com/watch?v=sxmgl5x8d1A
Ne peux pas vous dire la fin
Suite à de grosses morts affreuses et bcp de violence, Chester Himes, la reine des pommes, cela se termine par un happy end.
Tout ça pour en arriver là, suis sur le cul.
DHH
Ce que vous racontez est inouï, et c une chance incroyable de le savoir. Ai noté ds votre remémorisation le mont Santa Cruz.
Vais signer le tout sur une carte.
Et alii
Fadela, la soeur ds le bus a grande conscience du danger et de l’importance de rester vivant.
@ J’ignore si le nouvel althanaze sévira longtemps ici…
c’est quoi le soleil des amandes amères?
Je suis suisse, je m’appelle Stéphane, avec un nom de famille typiquement romand, qui pourrait aussi être savoyard; j’habite une petite bourgade de Suisse romande d’environ 8000 habitants. Mon parler est presque sans accent, bien que je soit capable d’imiter parfaitement les vaudois, genevois et neuchâtelois, pour avoir vécu successivement dans ces 3 cantons.
Dans mon précédent message je citais simplement une phrase tirée de la dernière page du roman de André Schwarz-Bart « Le Dernier des Justes »; c’est faire de l’antisémitisme ????? Mais c’est exactement le contraire, si ce contraire peut exister!!
Je sais pas qui vous êtes, vous, mais depuis 3 semaines que j’observe ce blog, je ne vois pas ici « un blog de la facho-sphère », mais bien plutôt celui de la tartuferie élevée au niveau du grand art.
-> cet oscar brenifier m’a l’air bien charlatanesque
-> ai bien fait de pas corriger la marque de la tache sur la toile cirée
-> en tout cas, une lectrice avisée d’H. le Tellier, pas dieu possib’ que ma soeur se ferait passer pour ma cousine ?
Un doub’pas facile à gérer de paris à paris, entre nous, de toute… D’autant qu’en mars elle était pas encore enceinte comme en juin,
-> « l’heure du mystère » de germaine beaumont (après la chronique de jean nocher, à 19 h après l’extinction de l’angélus du soir, dans les années 50-60)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Nocher
-> J’aime beaucoup vos passages du coq à l’âne.
Bàv,
@ je ne vois pas ici « un blog de la facho-sphère », mais bien plutôt celui de la tartuferie élevée au niveau du grand art.
Bon, eh bé… l’orthographe ne s’améliore pas en Suisse de gauche. Bienvenue au clube, vous allez en baver avec la bizuterie raélienne !
Je connais bien Bussigny et Crissier, j’y ai vécu quelques années, mais le nb de snobs au km2, bonjour l’enfer ! Bon courage, Stéphane, hein.
Il est clair qu’on y déjeune très bien, en dehors des périodes déconfites. Çà reste encore assez cher, en francs suisses un peu plus faible qu’en euros. Ils ne prennent pas les bitcoins, hélas.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Restaurant_de_l%E2%80%99H%C3%B4tel_de_Ville
@ (à part elle) qui l’a lu ici à par moi?
grosse venteuse !… Stéphane de Crissier est un spécialiste émérite de Clarice L, mais pour l’instant, réfrène sa modestie philosémite.
Bàv,
Cindy Sherman :
Oh John le Carré vient de disparaître …
Puck,
« et penser engendre toujours le malheur et la mélancolie : c’est le problème de ce type dans son sous sol, son hypocondrie vient du fait qu’il fait que penser, la conscience des choses ne peut que nous rendre malades, dans ces conditions effectivement il vaut mieux devenir un insecte. »
Penser, se fier à la conscience qu’il a de lui-même enlève toute prise aux autres pour l’atteindre. Cette rumination constante, tellement lucide, liée à la vérité aussi immonde soit-elle, est pour lui chemin de liberté. Il devance ses interlocuteurs parce qu’il se connait, qu’il connait ses failles. Il semble qu’il n’y a plus d’écart entre ce qu’il pense de lui et ce que les autres pensent de lui. Il semble aller vers sa propre destruction. Tout sauf le bonheur s’il faut le payer par la perte de sa liberté souveraine.
Et bien sûr sa mélancolie et son ennui (partie 2) : «J’étais jaloux, je sortais de mes gonds… Et tout cela par ennui, messieurs, rien que par ennui : l’inertie m’accablait.»
Suivra sa recherche de palliatifs à l’ennui (comme dans le roman de Giono « Un roi sans divertissement ») jusqu’à la fascination du Mal et la phrase qui clôt le roman de Giono citée des « Pensées de Pascal » : « Qu’on laisse un roi tout seul sans aucune satisfaction des sens, sans aucun soin dans l’esprit, sans compagnies, penser à lui tout à loisir, et l’on verra qu’un roi sans divertissement est un homme plein de misères. »
Oui, c’est un digne héritier de Pascal !
Janssen J-J dit: « une lectrice d’H. le Tellier.
Un doub’pas facile à gérer de paris à paris, entre nous. »
Un voyage immobile qui superpose deux temps autour d’un vide intime…
Jean Langoncet dit:
« Mais que faire de la question du mystère ? L’aimer aussi ? »
Une énigme… on sait un peu mais pas tout… Quelque chose restera inexpliqué. Oui, aimer aussi cet impossible.
Même la nature perd ses repères. Lors de la dernière promenade avec mon chien j’ai vu un hérisson, et il était drôlement guilleret pourtant pour un qui devrait dormir depuis octobre déjà.
Chantal article passionnant in Le mOnde.fr
Le maître du roman d’espionnage John le Carré est mort à l’âge de 89 ans
Par Franck Nouchi
Publié hier à 23h30, mis à jour à 00h15
Lecture 13 min.
« L’Espion qui venait du froid » le rendit célèbre dans le monde entier. Après une carrière de diplomate, brièvement espion lui-même, John le Carré s’est consacré à l’écriture et laisse derrière lui plus d’une vingtaine de romans […]
Année LvB, Bagatelles Op. 126, #4 Gould
14.12 — 6.07
Lundi 14 décembre 2020, 5h58, 6°
Ami Puck, on ne va pas se fâcher pour si peu mais l’arbitraire pseudo-scientifique qui consiste à parler de race seulement sur des critères génétiques, par exemple les chiens(!), cela me fait rire aux éclats…
Brisons là, et bonne journée !
Je m’immisce, chat.
B
Ai attaqué Éducation européenne.
Jackson est maqué avec Imabelle, sale nouvelle pour lui, elle n’est pas fiable.
Souvent adaptés au cinéma,avec plus ou moins de bonheur, les romans d’espionnage de John Le Carré. Le romancier avait déclaré que voir un de ses romans adapté au cinéma, c’était un peu comme voir un bœuf transformé en bouillon cube. Une exception ,l’adaptation si réussie, si fidèle de « La taupe », par Tomas Alfredson en 2011, avec Gary Oldman dans le rôle de Smiley. On y aperçoit même la grande silhouette de John Le Carré, avec ses cheveux blancs, apparaitre dans une fête de Noël du MI6.
B.
En suis au chapitre XIII, in La Pléïade (put1 de notes !!!!).
Prends des notes pour en parler avec vous ensuite.
Nota :
Vous écriviez il y a deux jours
« On vous fait passer pour une dangereuse terroriste ».
Ma fratrie me démolit et me salit auprès de la Juge des Tutelles. Ils le font passer pour dangereuse*.
Ma mère est prise en otage. Et cloîtrée ds son EHPAD.
J’ai demandé une troisième fois à ce qu’elle vienne passer Noël chez moi.
Je publie ci-dessous ma lettre.
Qq jours avant, vous précisiez que la plupart de ces gens (des soignants) étaient formidables. Je plussoie : les aides-soignantes, l’animatrice, oui. Pas la direction, ni la curatrice qui sont des pompes à fric.
* Construit une nouvelle théorie : la victime c’est celui qui agit de manière monstrueuse : sa vie entière est pourrie par ses actes.
Les autres, que l’on appelle communément les victimes sont des crucifiés.
Y a pas photo.
La seconde position est bien plus enviable -la mienne- que la leur empoisonnée par leur fric acquis honteusement.
1 – Il semblerait que John le Carré vienne de commettre un Rond. S’est évaporé dans un gros nuage de la Cornouailles. Reviendra dupliqué.
2 – Bien gambergé en rêve sur deux séquences de la rdl laissées sur les reliefs de ma faim :
P1 – c’est l’existence des races qui crée le raciste
P2 – c’est le raciste qui crée les races
A. Schopenhauer est venu m’assister pour comprendre cette controverse et l’expliquer aux protagonistes. Il me disait que tout dépendait de l’intention idéologique les guidant au final pour faire accroire à la validité de leur dialectique. L’un, « raciste », doit s’accommoder de l’existence de race, pour pouvoir défendre l’idée implicite qu’on ne peut rien à l’existence des racistes, de êtres parfaitement logiques avec eux-mêmes. L’autre, « anti-raciste », tend à les combattre comme des gens propres à raisonner de manière falsifiée : s’il n’y a pas de races (car leur existence serait indémontrable), alors il n’y saurait y avoir de racistes.
Schopenhauer trouvait ce résumé des positions bien primaire et sot. Ce n’est pas ça qui importe vraiment dans l’art de la dialectique éristique, me dit-il, un brin méprisant. Dans le cas présent, la réfutation de la première proposition reste in rem et non pas ex concessis ni in hominen, et c déjà pas mal !. OK, mais dans la réfutation directe (je te rappelle le canon : la thèse réfutée part de l’idée qu’elle n’est pas vraie et alors, on lui en substitue une autre) ou dans la réfutation indirecte (P. s’efforce de prouver que la thèse de JC ne peut pas être vraie », par deux moyens : ou bien il peut utiliser l’apagogie (raisonnement par l’absurde) ou l’instance (le contre-exemple)…
Ok, Arthur, donc… je t’ai bien suivi, mais il se trouve que ces deux oiseaux-là ne sont pas clairs. M’appartient-il de clarifier la méthode du débat de leur controverse ?…
Il n’a pas voulu me répondre, ou du moins, s’est envolé dans les limbes avant que j’aie pu le retenir… Me laissant un goût amer dans la bouche avec cette insinuation fichée : « de toute façon, laisse les tomber, les hommes étant mauvais et fourbes par nature, chacun essaiera toujours d’imposer sa position quand bien même elle lui paraitra fausse ou douteuse. Mais sache qu’ils ne voudront jamais en convenir »… Alors je me suis dit : « n’essaie pas de t’en mêler, Jean-Jacques, à supposer que l’être humain serait bon par nature mais entravé par des chaînes incarnant le mal, dont il aurait à se libérer avec l’aide bienveillante de ses commensaux.
3 – J-N. Jeanneney… Un chapitre 5 passionnant et tout à fait insolite sur sa plongée au sein du concile de Vatican II en 1965 (‘un mécréant au concile’)…
Bàv, [J. ext., 15.12.20, 9.36]
Premier mail samedi 12 décembre 2020
»
Covid-19 : un nouvel assouplissement des règles dans les Ehpad pour les fêtes de fin d’année
Par Béatrice Jérôme – Le Monde
Les visites en chambres et les sorties des résidents seront autorisées du 15 décembre jusqu’au 3 janvier 2021, selon un nouveau protocole sanitaire.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/12/covid-un-nouvel-assouplissement-des-regles-dans-les-ehpad-pour-les-fetes-de-fin-d-annee_6063146_3224.html
Madame la Curatrice,
En copie à Mme X, directrice de l’Ehpad Y,
Nous passons nos journées à suivre et l’évolution de la crise et les décisions gouvernementales et la situation de nos parents enfermés et bouclés, de manière superfétatoire, ceci pour les protéger du virus : Monsieur le Président de la République a compris l’importance de maintenir le cintacintact entre résidents et leurs familles.
C’est la troisième fois que je sollicite l’autorisation de prendre ma mère pour quelques jours de vacances à Noël. Le 5 novembre, le 4 décembre et aujourd’hui le 12 décembre.
J’obtiens une fin de non recevoir ma otivée par la situation sanitaire et contraire aux consignes données par Monsieur le Président de la République.
Si, de manière obtuse, Madame la Curatrice, vous vous opposez une troisième fois aux vacances de Noël de ma mère avec une partie de sa famille, de manière contraductoires aux consignes gouvernementales, je sortirais alors de la résistance passive et pacifique sous laquelle je fonctionne depuis désormais neuf mois et demi.
Et mettrai alors en oeuvre le droit face à vous Madame la Curatrice, et votre placement abusif de ma mère en EHPAD contre son gré et sans l’avoir consultée.
Ma mère est informée, systématiquement de mes démarches et a donné son accord pour cette lettre et pour qu’elle soit publiée dans la presse.
Bien entendu, par correction, je supprime vos noms de famille et de l’Ehpad, chose qui sera remise pour le tribunal, mon but n’étant pas de vous nuire mais de défendre les droits de ma mère.
Avec l’expression de mes salutations,
Mme A.
Second mail samedi 12 décembre 2020
Mesdames la Curatrice et la directrice de l’Ehpad Y,
Un mort sur deux à 6% près est une personne âgée placée en EHPAD : les médias, le service de communication du gouvernement, les services de l’ARS PACA.
Dans le cas de ma mère, elle subit ce placement depuis neuf mois échus et quoique le comportement du personnel soit admirable de dévouement de gentillesse et de compétence, quoique Madame la Directrice ait un sens aïgu des responsabilités, aucune personne d’un âge certain n’a -sous couvert de la crise sanitaire- à être privée des fêtes de Noël qui sont familiales. De
Pour votre information :
Les résidents d’Ehpad représentent 44 % des morts du Covid-19
Par Léa Sanchez – Le Monde
EN UN GRAPHIQUE – 22 000 personnes qui étaient hébergées dans ce type d’établissements pour personnes âgées dépendantes sont mortes depuis le début de la crise sanitaire.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/03/les-residents-d-ehpad-representent-44-des-morts-du-covid-19_6062084_4355770.html
Avec l’expression de mes salutations,
Mme Jesépluki.
Je viens d’appeler l’Ehpad pour avoir un RV avec ma mère.
Les visites ont été réduites de trois à deux.
Pas de visite cette semaine pck un membre de ma fratrie y va.
La directrice a saisi le téléphone d’une main de maîtresse femme et vient de me pourrir un quart d’heure durant sans que je puisse placer un mot.
Suis secouée des pieds à la tête. Tremble. Ai le coeur qui bat à 140.
Ai écrit un com. Qui s’est effacé.
Entre autres pourrissements des pieds à la tête, elle m’a informée que lors du premier confinement de ma mère suite à son hospitalisation en clinique pour un syndrome de glissement, ma mère avait cassé une porte. Car elle était cloîtrée 14 jours dans un espace réduit à 8 m². Nous étions trois, deux amies et moi-même à lui faire un relai téléphonique constant.
Lorsqu’elle a commencé à ne plus s’alimenter, le docteur de l’Ehpad lui a dit vous n’avez rien.
Les manœuvres,pressions, stratégies tenaces ,rebondissements de Rose pour sauver sa mère des griffes de l’ EPHAD où elle est « détenue » ne sont pas sans rappeler les stratégies et missions du MI5 de John Le carré pour sauver un agent tombé aux mains des services de renseignements est-allemand dirigés par le terrible Karla pendant la Guerre Froide..
De trois à deux :
LMMMV pas de visites les week-end.
Deux personnes 45 mn de 15h30 à 16h15
Deux autres personnes de 16h15 à 17h.
Quatre familles par jour cinq jours par semaine.
Pour 50 résidents.
L’autre EHPAD a eu cas de convid chez un résident : les deux ont fermé 18 jours consécutifs.
La colonelle en chef dit : j’ai transformé ma résidence en bunker.
Elle, elle appelle ça sa résidence : sa pompe à fric.
A-t-il réussi Paul ?
La bouche amère, ai.
Chez Chester Himes, oui Jackson a vaincu.
Bérénice devient B; Deneb, Dimitri, devient D; Christiane devient C; Judith devient DHH; jusqu’où s’arrêtera ce rétrécissement des noms? Seul JC grossit en devenant JiCé…on ne risquait pourtant pas de le confondre avec Jésus Christ.
Le Carré a principalement puisé sa matière dans la guerre froide et les séquelles de celle-ci. Je dois avoir bien aimé The SPy Who Came In From the Cold » (dont je me refuse à écrire le titre français qui est un contresens) mais bien moins Absolute Friends. Mes préférés sont The Constant Gardener et Our Kind of Traitor, bien menés et surtout moins truffés d’expressions figées qui rendent son style assez lourdingue.
Une question restera sans réponse que j’aurais aimé lui poser: pourquoi n’a-t-il jamais écrit sur l’Irlande du Nord? Too close to home? Cela fut pourtant un sacré terrain de jeu pour le MI5 et le MI6, sans parler de la RUC Special Branch (RUC = ex-police d’Irlande du Nord, aujourd’hui PSNI)…
Le tristement célèbre Glenanne Gang composé composé de paramilitaires loyalistes responsables de meurtres et d’attentats à la bombe dans les comtés d’Armagh et de Tyrone dans les années 70 comprenait parmi ses membres non seulement des protestants extrémistes, mais également des soldats britanniques ainsi que des membres de services secrets britanniques. Voilà qui aurait pu constituer une belle rampe de lancement pour un thriller…
Hidden Agenda, de Ken Loach et Shadow Dancer de J.Marsh sont à ma connaissance les deux seuls films qui évoquent la guerre secrète dans la guerre qui ravagea la province pendant 30 ans. Et à part un polar d’assez mauvaise qualité (S. Hardiman ‘Operation 10’), le rôle très ambigu des services secrets britanniques semble n’avoir pas suscité d’enthousiasmes littéraires. La patate est probablement encore un peu trop chaude…
RIP, Mr Le Carré.
De 1912 à 1924, Franz Kafka a écrit une série de nouvelles, inaugurées par *La métamorphose , qui se caractérisent par des rencontres et des transformations entre humains et animaux : La taupe géante , Chacals et Arabes , Le Vautour , Le Chat et la souris , Les recherches d’un chien , Joséphine la cantatrice ou Le Peuple des souris . Récit inachevé, Le terrier* est l’une des dernières nouvelles écrites par Kafka à Berlin pendant l’hiver 1923-1924. L’auteur-narrateur de ce terrier, un troglodyte que l’on ne saurait définir, par la taille, l’espèce, la forme ni la couleur, nous fait partager avec une précision méticuleuse l’extrême ingéniosité de sa vie enterrée. L’homme-animal use de stratagèmes minutieux pour construire et entretenir une demeure-forteresse souterraine censée protéger des menaces extérieures, un havre de paix labyrinthique et radiaire dont on pressent qu’il deviendra bientôt une sépulture. Les interprétations semblent à la fois multiples et impossibles dans cette nouvelle, léguée comme un testament, où l’issue inexorable d’une destinée tragique se mêle à une extraordinaire distanciation comique. Avec Denis Lavant Réalisation: Michel Sidoroff**
https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-samedi-noir/le-terrier-de-franz-kafka-large-extrait
Lorsque j’entends « John le Carré » c’est Philby qui me vient à l’esprit — le timbre poste que l’URSS lui a dedié — et le beau texte de Brodskij.
« The SPy Who Came In From the Cold »
Mais comment le traduirais-tu, Bloom ?
et al., la question du monstre de Bosch à Kafka est un sujet recourrantl dand les debats entre artistes au XXe siècle, maintenant il commence à vieillir.
L’espion qui sortit de l’ombre, Baroz.
To come in from the cold, c’est « reprendre du service » (to come out of exile, isolation, etc.; resume an active role)
Toujours au XXe siècle, la question du monstre était parallèle à celle du bruit, vous vous souvenez, ne suppose de celui qui ne voulait pas de bruits dans son terrier !
Oups ! ne suppose > JE suppose
L’espion qui sortait du placard, en somme, Bloom…
tant que closer se rétrécit pas en clo(porte), TVB ! 🙂
Deneb, Dimitri,Dédé ?… n’importe quoi !
@ Jazzi
contente de vous faire sourire, mais je diffère bien de votre lycéenne, je suis une femme qui lit Pynchon avec délice, a une triste expèrience de EPHAD (soeur très souffrante et visitée pour 3 années bouleversantes),soigne son dos, soigne les restes de sa famille et vous propose la lecture de Lars Gustafsonn, grand narrateur qui pèse ses mots, et d’un poète, Seamus Heaney, un irlandais qui pénètre dans la terre et dans les fleuves de son pays et en ressort des découvertes de mémoire et d’histoire . Bloom s’y est certainement frotté. Qu’en pense-t-il? « Shadow Dance » , un roman que je n’arrive pas à récupérer.IRA et passion d’amour, c’est Ken Loach qui a le courage d’aborder des thèmes si difficiles.
@renato adieu à Pinin Brambilla. Nous lui devons le travail au Cenacolo de Leonardo.
« sortir du placard » est passablement désobligeant, or Alec Leamas a d’impeccables états de service.
Il est simplement « réactivé » pour les nécessités du service.
Il faut avoir lu le livre pour se faire une idée juste de son titre. Rien que de plus normal.
Il arrive aussi que les meilleurs soient placardisés pour donner la place à de plus médiocres, Bloom…
« Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre ».
Lao-Tseu
Merci vanina, la lombardaccia nous laisse un peu orphelins. Elle était une femme agréable : belle conversation, connaissances étendue. Elle acceoa que l’une de mes filles porte son prenom.
acceoa > accepa, pardon…
et al., la question du monstre de Bosch à Kafka est un sujet recourrantl dand les debats entre artistes au XXe siècle, maintenant il commence à vieillir.
renato, on a eu à supporter une mode d’anges:je préfère les monstres:plus de diversité!
d’ailleursvous avez une liste:
http://web64.ac-bordeaux.fr/fileadmin/fichiers/circos/biarritz/JPMERCE/MONSTRE/les_monstres_dans_la_litterature.pdf
serais je le millième, comme disait D. ?
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