de Pierre Assouline

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La République des livres
Quand Barceló métamorphose Kafka

Quand Barceló métamorphose Kafka

Un matin, Gregor Samsa, un jeune commis voyageur, se réveille mais a du mal à sortir de son lit pour se rendre à son travail. Et pour cause : couché sur le dos, il s’est transformé pendant la nuit en un monstrueux insecte. Sa famille est horrifiée à sa vue. Bientôt, la honte sociale la submerge, notamment vis à vis de leurs sous-locataires. Sa mère ne parvient pas à surmonter le dégoût que sa vue lui inspire, sa sœur est pleine de compassion, son père le prend en haine et tente de l’écraser. Blessé, désespéré de ne pouvoir en sortir, finalement lâché et rejeté par tous les siens, Gregor ne se nourrit plus, finit par se dessécher et par mourir. Soulagée, la famille peut reprendre une vie normale, sa sœur s’épanouir enfin et trouver un mari….

Tel est l’argument de la Métamorphose (Die Verwandlung, 1912), nouvelle dans laquelle Vladimir Nabokov voyait la quintessence de toute l’œuvre de Franz Kafka et que George Steiner louait fort et haut notamment pour « ses passages hilarants au possible, quand au pense que ce texte contient « le » mot des camps de la mort, la « vermine ». Rarement une allégorie aura donné lieu à tant d’interprétations. On dira que c’est sa fonction, surtout si elle accède avec un tel génie à l’universel. On n’imagine pas qu’elle soit jamais considérée comme datée. Tout le monde s’y est mis et pas seulement chez les kafkologues patentés : écrivains, critiques, universitaires, dramaturges (inévitablement, air du temps oblige, l’insecte s’est mué en robot, psychanalystes, musiciens, compositeurs (un opéra), cinéastes, sociologues, peintres, sans oublier les lecteurs.

Qu’est-ce qu’un peintre pouvait en faire ? Miquel Barceló, le plus international des peintres espagnols, en fait la démonstration avec éclat en « illustrant » de 60 aquarelles, même s’il ne s’agit pas seulement et pas vraiment de cela, une nouvelle édition de ce classique moderne (143 pages, 45 euros), saisissante de liberté et d’inventivité, dans une collection dédiée de Gallimard où l’éditeur sollicite un artiste afin de le soumettre à l’épreuve d’une telle rencontre, d’un tel affrontement. De relire ce livre en grand format (250 x 325 mm), composé, mis en page et imprimé avec un soin d’artisan méticuleux, dialoguant régulièrement avec l’interprétation, j’allais écrire : la traduction et pourquoi pas, d’un grand artiste (il s’y était déjà essayé avec Faust et la Divine Comédie), donne au lecteur le rare sentiment de découvrir cette histoire pour la première fois et dans une nouvelle dimension, un plaisir de lecture d’un type différent que seul peut procurer ce type de collection (on peut ici le feuilleter). S’il la connait bien, il ne peut qu’être frappé de plein fouet dès l’entame par ce profus déploiement de couleurs dans un monde ouvert, même si l’on fréquente de longue date son univers et que l’on sait sa passion pour la vraie nature des pigments, les disparitions et les transformations qui s’opèrent sous ses yeux pendant l’alchimie des mélanges et de la synthèse ; alors que, mû par un étrange réflexe, on aurait tendance à l’imaginer en noir et blanc dans l’espace clos de la chambre. Les photos des appartements de la petite bourgeoisie pragoise de l’époque, qu’il a examinées dans ce but, révèlent quelque chose de plus gai, moderne, avec des papiers peints saturés de bleu de Prusse inspirés du jugendstil. Sa palette luxuriante ne doit rien à son environnement : confiné d’ordinaire dans la maison-atelier de Majorque, son île natale, il a peint son Kafka il y a un an au bord de la mer en Thaïlande sur de grands carnets au format fac-similé du livre sans oublier de « tâcher » des pages de texte, de les maculer légèrement sur les bordures, pour « reflèter cette idée d’une contamination qui s’étend, à partir d’un noyau obscur ». N’empêche que sa lecture de La métamorphose le renvoie, lui aussi, à son soleil noir, aux périodes les plus enténébrées de son enfance :

 « Quand on est adolescent, en proie à un mal-être, on est tous des monstres sous le regard familial et nous nous sentons des monstres ! »

Si Miquel Barceló revendique son affinité avec la littérature, jusqu’à écouter un audiolivre de la Recherche du temps perdu en travaillant plutôt que de la musique, pour autant son œuvre n’a rien de littéraire. La traduction choisie est celle de Jean-Pierre Lefebvre, maitre d’œuvre de la Pléiade/Kafka parue il y a cinq ans. Sous sa plume, un mot-clé du texte a subi une métamorphose lorsque Gregor Samsa, présenté comme Ungeziefer n’est plus « une vermine » mais « une bestiole ». Ce qui présentait l’avantage à ses yeux de mieux refléter la polysémie du mot en évoquant tant son changement d’humain en cloporte, que « le retournement des sentiments qui se produit au sein de la famille de Gregor Samsa ». « Vermine », « insecte », « punaise », « cafard » et « cancrelat »… On pourra toujours essayer de le représenter, ce qu’il est vraiment est irréductible à toute autre forme d’art que la littérature, ce qui n’enlève rien à la réussite de Miquel Barceló, une prouesse. Pour la femme de ménage, il n’était que « la chose d’à côté », et pour les Samsa, qui ne pouvaient même plus prononcer son nom d’humain, leurs fils n’était plus que « ça ». Mais comment rendre ça sur des aquarelles ?

Dans l’édition espagnole qui vient de paraitre chez Galaxia Gutenberg, le livre ne s’intitule plus comme avant La metamorfosis mais La transformación. Le journaliste d’El Pais (ici leur entretienqui a rencontré Miquel Barceló pour en parler avec lui estime que la nuance entre les deux s’accorde mieux avec l’univers kafkaïen…

Le premier tour de force de Kafka, et son sens du comique et de la dérision, son humour et son ironie ravageurs, n’y sont pas étrangers, aura été de faire accepter par ses lecteurs l’idée qu’un homme puisse se transformer en insecte, phénomène surnaturel s’il en est que l’on est sensé, tout comme la famille Samsa, considérer comme naturel. On dira que c’est la moindre des choses puisqu’il ne s’agit pas d’une métaphore filée mais bien d’une allégorie comme procédé d’invention, s’étendant non sur un passage ou un paragraphe mais sur toute la nouvelle, que l’on peut à raison qualifier de fantastique, comme c’est souvent le cas, sans vouloir trop l’enfermer dans une catégorie littéraire.

 « Cette grave blessure, dont Gregor souffrit plus d’un mois – personne n’osant enlever la pomme, elle resta comme un visible souvenir, fichée dans sa chair – parut rappeler, même à son père, qu’en dépit de la forme affligeante et répugnante qu’il avait à présent, Gregor était un membre de la famille, qu’on n’avait pas le droit de le traiter en ennemi et qu’au contraire le devoir familial imposait qu’à son égard on ravalât toute aversion et l’on s’armât de patience, rien que de patience… »

Kafkaïenne, la Métamorphose ? Elle en est même l’archétype. Mais de toutes les interprétations, l’une des plus fécondes, qui pousse à la lecture du texte en parallèle avec celle de la Lettre au père, consiste à y voir surtout la métamorphose de la famille face au monstre, l’exclu, le mis à l’écart, l’intrus qui n’est plus des nôtres, le condamné à la solitude parmi les siens. Nabokov, qui a privilégié cette interprétation tout en méprisant ce que les psy ont prétendu en faire, voit en les Samsa de médiocres et vulgaires bourgeois flaubertiens embarrassés par le génie de leur fils. Le vrai parasite, ce n’est pas l’insecte, c’est eux.

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commentaires

1 008 Réponses pour Quand Barceló métamorphose Kafka

puck dit: à

qu’est-ce qu’une décision arbitraire ?

c’est simple : c’est une décision avec laquelle on est pas d’accord.

c’est pour ça que les types qui sifflent des pénalty même quand il y a pas faute on les appelle des arbitres, parce qu’ils prennent des décisions arbitraire qui ne plaisent pas à la moitié des joueurs présents sur le terrain, et voilà.

DHH dit: à

@jazzi
j’ai dû mal m’exprimer
: ce qu’il fallait comprendre c’est qu’au sein de la population berbere d’AFN il y avait une minorité juive , provenant de la judaisation ancienne de certaines communautés ; ceux de ces juifs berberes qui vivaient dans les regions relativment isoléees ont eu au fil des generations peu d’occasion de se mêler aux immigrés originaires d’Espagne ,ce qui a preservé chez eux certains traits physiques caracteristiques au sein du judaîsme marocain

Jean Langoncet dit: à

Le prix de la tribalité et de son affranchissement est à lire

Janssen J-J dit: à

Ils vont faire beaucoup d’efforts pour elle, le 24 décembre, m’ont-ils affirmé, et je garde toute confiance en leur équipe, dans la journée du 25, nous pourrons aller déjeuner à sa table, à l’écart des autres pensionnaires habituels, nous ont-ils garanti. On a du beaume.
https://www.huffingtonpost.fr/entry/comment-les-ehpad-se-decarcassent-pour-organiser-un-noel-a-leurs-residents_fr_5fd1f525c5b68256b112b2d1

NB / Je n’ai jamais rencontré Jean-Louis Trintignant au café. Il aurait eu 90 ans aujourd’hui. Je lui souhaite une longue vie avec toute la mémoire de ses souvenirs.

puck dit: à

et le jour où un arbitre sifflera un pénalty en faisant la joie de tous les joueurs présents sur le terrain il faudra lui trouver un autre nom.

du genre un « conciliateur », mais pas un « arbitre ».

pourquoi ? parce que le joueur de foot n’a pas la notion de « tragique », il est juste dans le juste et l’injuste.

pourquoi ? parce que c’est ce qu’on appelle la « modernité », depuis Racine c’est comme ça.

quand un arbitre siffle un pénalty dans une pièce de Racine, ou même de Sophocle, les joueurs ne s’en prennent pas à lui, ils estiment que c’est leur destin.

faut relire le bouquin de Steiner sur Antigone c’est ce qu’il dit et Steiner c’était pas la moitié d’un imbécile, l’arbitraire il connaissait ça comme sa poche.

what else ?

Bloom dit: à

Les asiatiques n’avaient pas encore été contraints de quitter leurs pays

B. vous n’avez donc pas eu le bonheur de côtoyer les enfants des fonctionnaires vietnamiens que la France a emporté dans ses malles après Ðiện Biên Phủ? Ils avaient des prénoms français (comme les enfants de harkis), portaient des costumes cintrés, dansaient sur James Brown, et étaient craints comme le Dragon pour leur grane maitrise du Viet Vo Dao.
Les filles étaient d’une beauté troublante et lorsqu’elles nous invitaient chez elles,les effluves d’une toute autre cuisine étaient une véritable invitation au voyage.
C’était avant le grand retour des identités meurtrières…

Bloom dit: à

granDe…

Jean Langoncet dit: à

Lorsque keupu sera mieux luné, il nous entretiendra de l’importance de la formation de la jurisprudence pour faire vivre des principes ; plutôt que des les diluer dans une profusion de règlements abscons ou de les réduire à une charia

Jean Langoncet dit: à

des les > de les

et alii dit: à

puck , mais vous n’avez pas encore compris que ce qui intéresse ici, c’est si vous avez les yeux du jardinier , ou les yeux du prince***, et non ZENON ni Lao Tseu
BONSOIR

Jean Langoncet dit: à

Nota : j’aurais du écrire charia entre guillemets ; les propos d’un Zemmour de La Télé en sont une illustration

puck dit: à

oui Bloom : l’homme est un animal inémancipable.

un coup il est nationaliste, et après la fin des nationalismes il devient identitaire : il a toujours besoin de s’inventer une prison pour s’enfermer tout seul lui-même.

comme dit l’autre : nous n’avons jamais été moderne.

sauf peut-être dans les années 70, pendant une très courte période, avant l’arrivée des sectes et l’interdiction de faire pousser de l’herbe sur son balcon.

rose dit: à

Janssen-JJ
ournée du 25, nous pourrons aller déjeuner à sa table, à l’écart des autres pensionnaires habituels, nous ont-ils garanti. On a du beaume.

Du Beaumes de Venise ? Avec le menu de Noël ?
Nous, à la légion, on attend les propositions du lieutenant-colonelle en chef, pour passer Noël avec notre famille à l’Ehpad, puisqu’il y a refus de faire sortir les résidents chez nous.

rose dit: à

Et non les yeux de Zénon ni les yeux de Lao Tseu.

puck dit: à

et alii dit: puck , mais vous n’avez pas encore compris que ce qui intéresse ici
 »

mais si j’ai bien compris ! je l’ai compris très vite, même tout de suite, même si j’ai essayé de faire comme si je n’avais pas compris, car je savais que si je montrais que j’avais compris cela m’attirait des ennuis.

vous connaissez Pascal ? le type qui a inventé le baromètre pour mesurer la pression atmosphérique et le boulier pour calculer les probabilité de gagner au tiercé ? hé ben Pascal, qui n’était pas la moitié d’un con sinon il n’aurait jamais inventé le baromètre, dit qu’il y a des habiles, des demis habiles et des je sais plus quoi ?

puck dit: à

hé ben je me range dans la catégorie des je sais plus quoi : preuve que j’ai bien compris.

Jean Langoncet dit: à

@hé ben Pascal, qui n’était pas la moitié d’un con sinon il n’aurait jamais inventé le baromètre, dit qu’il y a des habiles, des demis habiles et des je sais plus quoi ?

C’est sourcé

C.P. dit: à

Dexter, comment ça, « je ne sais plus quoi » ? Il s’agit du peuple. Entre les
habiles et lui, Pascal démolit les demi-habiles (souvent assimilés aux « dévots ») : ils croient louer les « habiles », sans se rendre compte que ceux-ci, par la « pensée de derrière », rejoignent au fond les jugements du peuple.

Janssen J-J dit: à

ah oui, du baume au cœur de Venise… j’espère vous pourrez aller vous mettre à sa tab’ avec la caporale également. Sera peut-être plus humaine… ? Excuses pour lortog. Mil amitiés,

rose dit: à

Janssen -JJ
Ai transmis illico votre lien du Huff.Post en demandant et nous et nous ?

CP a répondu le peuple sur Pascal et je ne sais pas quoi. Qui fait écho ?

B dit: à

Bloom, oui je pensais après avoir envoyé ce post que nous n’avions pas vécu notre jeunesse avec le fait religieux, son retour.
Oú je vivais il était possible de lier amitié avec quelques enfants de diplomates africains et des parisiens punis que leur famille envoyait à la campagne pour qu’ils travaillent mieux. C’était une bonne époque où le mixage social était naturel.

C.P. dit: à

rose, Dexter savait très bien qu’il s’agissait du « peuple », mais il faisait le saucisson pour ne pas se dire « peuple » dans ses jugements. Il a bien tort.

B dit: à

Journée du 25, nous pourrons aller déjeuner à sa table, à l’écart des autres pensionnaires habituels, nous ont-ils garanti. On a du beaume.

Rose. le juge des tutelles doit vous voir comme si vous étiez un dangereux terroriste. Vous aviez retenu votre mère sans autorisation, vous le payez. Incroyable que ne vous soit pas permis de la sortir pour Noël.

Nicolas dit: à

Et si on f’sait l’éloge funèbre de K., ça l’f’frait non ?

Jean Langoncet dit: à

@l’éloge funèbre de K.

Du Péricles administré par voie orale en dragées pour soutenir un couvre-feu passé dans les moeurs comme lettre à la poste ? Bien senti, Nicolas.

Jean Langoncet dit: à

Tiens tiens … du suspect

« Notre constitution politique n’a rien à envier aux lois qui régissent nos voisins ; loin d’imiter les autres, nous donnons l’exemple à suivre. Du fait que l’État, chez nous, est administré dans l’intérêt de la masse et non d’une minorité, notre régime a pris le nom de démocratie. En ce qui concerne les différends particuliers, l’égalité est assurée à tous par les lois ; mais en ce qui concerne la participation à la vie publique, chacun obtient la considération en raison de son mérite, et la classe à laquelle il appartient importe moins que sa valeur personnelle; enfin nul n’est gêné par la pauvreté ni par l’obscurité de sa condition sociale, s’il peut rendre des services à la cité. La liberté est notre règle dans le gouvernement de la république et, dans nos relations quotidiennes, la suspicion n’a aucune place ; nous ne nous irritons pas contre le voisin, s’il agit à sa tête ; enfin nous n’usons pas de ces humiliations qui, pour n’entraîner aucune perte matérielle, n’en sont pas moins douloureuses par le spectacle qu’elles donnent. La contrainte n’intervient pas dans nos relations particulières ; une crainte salutaire nous retient de transgresser les lois de la république ; nous obéissons toujours aux magistrats et aux lois, et, parmi celles-ci, surtout à celles qui assurent la défense des opprimés et qui, tout en n’étant pas codifiées, infligent à celui qui les viole un mépris universel. »

Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, II, 36-43, V` siècle av. J.-C.

JiCé..... dit: à

Samedi 12 décembre 2020, 5h25, 9°

Hier, j’ai rencontré Stan Laurel. Il m’a présenté son pote Oliver Hardy. Que je ne connaissais pas.

(à joindre aux informations capitales échangées sur le blog de Passou ces jours-ci…)

rose dit: à

à joindre aux informations capitales échangées sur le blog de Passou ces jours-ci
J’espère que vous allez faire la sieste aujourd’hui.
Qu’à 16 h on aura droit au goûter et qu’ à 18h ce sera Variétés.
Bisous

J’espère aussi que Coralie Dubosc, hé, sera vaccinée en number one et que cela la calmera.
En deux, Marlène Schiappa.
Ras le Q.des agitées de bocal.

rose dit: à

C.P
Dexter, un saucisson ?
Je dirai tête de veau ravigote.
La classe ne suivait plus alors Dexter a boudé. Nous avons opposé refus de travailler.
À bras croisés.
Bonne journée

JiCé..... dit: à

Dexter ? une tête de taureau revigorant …

rose dit: à

Non Dexter n’a pas boudé. C pas son style. Il s’est occupé ailleurs, sans nous.

B dit: à

Les filles étaient d’une beauté troublante et lorsqu’elles…

La dernière jeune femme asiatique notable m’est apparu l’hiver dernier. Toute de bleu vêtue, un bleu Klein, avec une capuche d’esquimeau, un visage à faire rêver tous les hommes. Elle attendait sur une trottinette High Tech son tour à la boulangerie. Il est vrai que quand elles sont belles, elles ne font pas semblant.

B dit: à

Arbitraire

https://www.cnrtl.fr/definition/arbitraire

Ceci étant les décisions d’un arbitre peuvent être arbitraires, je ne sais pas s’ils se servent des vidéos comme dans certaines disciplines pour vérifier. Je crois qu’au football, non.

B dit: à

Imaginez les match, attendez, stop, on vérifie. Tous les joueurs figés comme à Pompeï et au coup de sifflet ils repartiraient après un arrêt sur image plus ou moins long.

renato dit: à

hamlet voulait dire « arbitral » mais question de se la jouer intelligent, il a cru bon sous-entandre que dans le foot il n’y a pas de règles, ce qui est plutôt normal pour un qui se croit doué d’esprit. Pourtant il devait savoir que les plaisanteries le plus courtes sont les meilleures.

Alexia Neuhoff dit: à

Aucun physionomiste du blog ne nous a précisé la couleur des yeux de certain polémiste du PAF, juif algéro-berbère dont le nom signifierait « olivier », symbole kabyle de force et bienfaisance, ailleurs de paix et de réconciliation. Pas étonnant que les oliviers soient décimés par le pourridié.

B dit: à

Les arbitres vus les moeurs contemporaines doivent trembler, je les imagine bien gardés comme des secrets .

rose dit: à

Sans nous Samsa

rose dit: à

Il est vrai que quand elles sont belles, elles ne font pas semblant.

Heureusement pour nous, les occidentales lourdes et pas graciles, qu’elles sont glaciales. Cela nous laisse nos chances.
Maigres.
Même Houellebecq s’y met.

closer dit: à

Glaciales? C’est vous qui le dites Rose…

Janssen J-J dit: à

@ la limite ppale des instruments de mesure de l’aversion générale à la vaccination tiendrait dans ce que les composantes émotionnelles et culturelles de cette aversion ne seraient pas capturables par la seule dimension cognitive de la mesure disponible de cette attitude.
C’est du moins ce que j’ai cru comprendre, etalii.
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-2020-2-page-243.htm

Jazzi dit: à

Un regard de velours rien que pour vous,Alexia…

Janssen J-J dit: à

Oublié de signaler à l’Herdélie le cadeau de noël anticipé offert à nos nos deux filles et au garçon… Ont mis trois jours pour s’y habituer, et maintenant, ça y est, ont pris le pli. Font des nuits de 12 heures en ce moment. Se lèvent en pleine forme.
https://www.omlet.fr/shop/elevage_des_poules/eglu_cube/
NB / Je vais leur lire quelques pages de la vie d’Henry Brulard, cette aprèm… pour calmer leur faim insatiable.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

Vous pensez vraiment que des français sains d’esprit accordent encore du crédit à ce bouffon d’EZ, jzmn ?

rose dit: à

Glaciales, closer.,
L’éducation.
(Je dis bcp de stupidités, car, vivant au raz des pâquerettes, je côtoie un brin vers de terre et insectes d’hiver, et je vois le monde d’en bas).
C pas l’tout. Besoin de bois. Fait froid.

rose dit: à

« Aucun physionomiste du blog ne nous a précisé la couleur des yeux de certain polémiste du PAF, juif algéro-berbère dont le nom signifierait « olivier. »

Verts, zyeux de vipère.

JiCé..... dit: à

Le magnifique, l’admirable, l’éblouissant Eric Zemmour, même lourdingue parfois, apparait à mes yeux judicieux bien plus futé que les éleveurs de gallinacées, toujours sots à pleurer.
(Il est vrai que je préfère les Pensées de Groucho à celles de Blaise.)

En ce qui concerne l’aspect glacial des belles asiatiques, tout vulcanologue vous arrange ça en quelques instants ! Se méfier des idées reçues.

rose dit: à

23 octobre 2020 LSP
Le sujet des yeux bleus
« Martinez remarque la façon qu’a Bouarfa de dire bonjour: ce n’est pas un simple « Salam » mais une longue phrase : « Que la paix soit sur vous ainsi que la miséricorde de Dieu et ses bénédictions ». Tout à fait dans le style des musulmans extrêmement pratiquants. Quant à Saïd Kouachi, avec « ses yeux clairs et sa bouche épatée », « il ne dit pas un mot ». Ce frère Kouachi, Martinez l’a-t-il vu une fois, deux fois ? En tout cas, il s’en souvient.
L’avocate générale se demande quelle peut bien être la raison de cette « hypermnésie » : le garage marche bien, il y a beaucoup de passage, or Martinez se souvient particulièrement bien de ces deux visites.
L’avocate générale : Si ces visites étaient si anodines, pourquoi vous en souvenez-vous si bien ?
Martinez : C’est comme un flash qui revient. Il (Kouachi) a pas une tête banale, un rebeu qui a un teint mat et les yeux clairs… »

Y a plus de commentaires ouverts sur LSP ?

rose dit: à

Tout vulcanologie en activité.
Ce qui n’est pas gagné.

et alii dit: à

cessez de faire vieillir mon système imminitaire
bonne journée

renato dit: à

Anniversaire d’une pionnière.

“Every canvas is a journey all of its own.”
Helen Frankenthaler

https://pin.it/4Te13hD

et alii dit: à

Les éditions Voir de près et À vue d’œil inaugurent le mercredi 20 janvier prochain à Paris La librairie des grands caractères, première librairie en France exclusivement dédiée aux livres en grands caractères. Située dans le 5e arrondissement, à deux pas du Panthéon, elle proposera des ouvrages adaptés pour les amoureux des livres qui ont des problèmes de vue et des troubles d’apprentissage.

Jazzi dit: à

Pour Zemmour, je ne sais pas, JJJ, je ne le lis ni ne l’écoute jamais, c’était pour faire plaisir à Alexia, qui nous reprochait de l’avoir oublié. C’est en effet un berbère aux yeux clairs.
Pas sympa pour les yeux verts yeux de vipère, rose !
Entre 500 et 800 euros l’Eglu Cube, ça fait cher pour votre oeuf quotidien !

et alii dit: à

bedos était berbère aussi, non?

Janssen J-J dit: à

bin dommage pour vous, jissé, arriverez jamais à la cheville de vos zamours. Surtout, ne vous détachez pas de ses basques, des foik vous feriez naufrage. Restez bin crocheté, vous rappelle que cet homme juif a d’abord la haine de soie, ce qui produit qq biais à son humeur et ses baves. Surtout quand on voit sa tronche, c’est pas du Yankélevitch sous LSD, hein, ça m’craint la décadence !

Bloom dit: à

Nick Rodwell, le bien nommé.
His rod nicks well…

J. J-J dit: à

@ ça fait cher pour votre oeuf quotidien !
quand on aime, on compte pas…, et le but n’est pas de manger des oeufs, jzmn, c comme pour jeanne d’arc, c’est pas elle qui va vous rapporter des oeufs, hein !
(trouvé un mauvais jeu de mots dans l’anomalie : un coup de dé jamais n’abolira le bazar)… Achevé le Goncourt, quelle déception !

Pour JL, sait-on jamais : « décidément vieillir ce n’est pas seulement avoir adoré les Stones et se mettre à adorer les Beatles »…

Pour ceusses qu’ont pas lu l’opus, une petite énigme à résoudre en Herdélie qui tient en un mot – expliquez pourquoi : « les pauvres en ont ; les riches en ont besoin ; et si on en mange, on meurt »…
Bàv,

JiCé..... dit: à

Le magnifique, l’admirable, l’éblouissant Eric Zemmour, même juif, apparait à mes yeux affutés bien plus séduisant, beau, élégant, que les éleveurs de gallinacées, paysans instruits toujours moches et cradingues à souhait !

puck dit: à

la couleur des juifs algéro berbères ?
je sais juste que si les américains n’avaient pas débarqué à Oran tous ces juifs auraient été déportés en Allemagne, déjà ils portaient l’étoile jaune à l’école.

et à quelques semaines près hop ! tous zigouillés !

ces juifs sont importants parce que c’est les seuls qui ont été sauvés par les alliés, sans en avoir l’intention bien sûr puisque Roosevelt était malheureusement aussi antisémite que Churchill.

et sans ce débarquement il n’y aurait pas de Derrida, de Roger Hanin, de Michel Boujhena, de Timsitt, de Darmon, de Patrick Bruel , d’Enrico Macias et même DHH ne sera pas là à blablater sur ce blog !

et surtout le plus important à mes yeux : moi bien sûr…

suffisait que les américains dans leur QG à la noix plannifie leur débarquement un mois plus tard et hop ! plus personne !

JiCé..... dit: à

L’illustration du barbouilleur Barcelo, en tête de billet, représente une de ses visions colorées laide à chillier : l’immense Christiane se préparant à défenestrer la minable blatte Gigi la Visqueuse, pauvre insecte à la dérive.

puck dit: à

et Eric Zemmour aussi : il doit d’être là au débarquement américain.

c’est fou ce qu’un débarquement peut changer la vie des gens, il suffit d’un rien pour passer de l’être au non être.

puck dit: à

le plus drôle dans l’Histoire c’est que quand les américains ont débarqué à Oran ils se sont battus contre les français commandés par le maréchal Juin (!) et hop! : 4000 morts ! bien fait pour leur tronche !

renato dit: à

« … élégant… » ?!

Oui, bien sûr, une élégance forcée, apprise sur le tard.

renato dit: à

Il y a les paranoïaques qui reçoivent des ordres via TV et les crètins qui interprètent les livres selon leur histoire personnelle.

Jazzi dit: à

Non, cette étude date de 1912.

puck dit: à

Jazzi pourquoi juif ? le berbère le plus célèbre c’est Zidane et il est pas juif !

Berbères et juifs étaient là avant l’invasion arabe au premier siècle après JC (pas celui du blogapassou).

du coup les berbères ont été bien plus potes avec les juifs qu’avec les arabes durant des siècles et peut-être même encore maintenant ?

Jazzi dit: à

Parce que nous n’avons évoqué ici que des berbères juifs aux yeux clairs, puck. D’où ma confusion avec DHH, hier.

JJJ, voilà ce que Passou disait récemment de L’Anomalie. Que lui répondriez-vous aujourd’hui, après votre lecture ? Il me semble qu’un roman ou récit ne peut pas être réductible à des jeux de mots et autres calembours. Ce n’est pas ce que faisait George Perec, chef de file suprême de l’Oulipo !
https://larepubliquedeslivres.com/de-quelques-anomalies-qui-sont-le-sel-de-la-rentree/

Jazzi dit: à

puck, la discussion est partie, de mon fait, avec le cas des yeux de Seymoun et Passou.
Oui, Zidane, fils de harkis, est le plus bel exemple aujourd’hui. Beau comme un Dieu, peut-être, un génie du ballon, incontestablement, mais je lui trouve un air… bêta !

vanina dit: à

Tarde venientibus ossa

A propos de Mario Lavagetto, et son oeuvre, il faut ajouter que l’explorateur et cartographe maximus du roman moderne en Europe, dans toute sa complexité et richesse, est Giacomo Debenedetti. D’una culture alarmante, ses carnets de travail ont été publiés par les soins de sa femme, Renata Orengo. Le premier à traduire et étudier Proust en Italie, l’Enciclopedia Treccani nous en offre un portrait excellent. Ignore s’il est connu en France. Il onorait le propos « only connect ».Un grand européen, qui a compris et raconté la conscience malheureuse comme personne.

@DHH

Christoph Ransmayr est Autrichien, son roman sur l’exile d’Ovide s’appelle « Die letze Welt » et un autre, moins connu, « Morbus Kitahara ». Des paysages d’un inconfort total, et des humains aux prises avec leur inconfort intérieur.

renato dit: à

De Giacomo Debenedetti 16 ottobre 1943, je ne sais pas s’il est traduit en fr.

Jazzi dit: à

« D’une culture alarmante »

Belle expression, Vanina, mais qu’entendez-vous par là ?

DHH dit: à

@Puck
Non les juifs d’Algerie ne devaient pas porter l’étoile ,pas plus les adultes que les enfants, qui, eux, de toutes manières ne l’auraient pas portée à l’école, car ils en avaient été exclus

DHH dit: à

@Vanina
j’avais aussi beaucoup aimé de Ransmayr un autre livre dont j’ai oublié le titre, qui qui a pour sujet la narration d’une expédition polaire qui s’est réellement deroulée .
Apres avoir failli mal tourner pour les participants s’est miraculeusement bien terminée à la faveur cette année là d’une avance exceptionnelle du moment, ce printemps, où la banquise a commencé à fondre

puck dit: à

DHH dit: Non les juifs d’Algerie ne devaient pas porter l’étoile
 »

alors ça, il faut y aller mollo avec ce genre d’affirmation et regarder les choses cas par cas et ville par ville, voire école par école.

déjà pour cette décision de faire porter l’étoile l’Algérie arrive avant la France.

je veux bien que je raconte pas mal de conneries sur ce blog mais pas des conneries de ce genre : si je le dis c’est juste parce que je le sais de personnes qui l’ont portée à l’école ! qui plus est l’école primaire à Oran et aussi à Mostaganem !

sérieux si on s’y met à plusieurs à pondre des conneries sur ce blog ça va vite devenir le bordel !

Janssen J-J dit: à

merci @ jzmn, je recherchais justement la chronique de passoul sur l’Anomalie…
…ironie, humour, virtuosité de sa construction, originalité du propos, tension de l’intrigue formidablement nouée. Ludique, dit-il…
Bien sûr, il y a un peu de tout cela, et j’y ai été sensible… Ai souri parfois…, de là à m’esclaffer face aux chutes sur des formules convenues finissant par nous alourdir l’ensemble (genre : « je ne connais pas de pb qui résiste à une absence solution »), non… pas vraiment d’esclaffage.
J’imagine que les goncourt ont voulu faire preuve d’audace en consacrant un genre hybride à mi chemin entre uchronie, SF, polar et roman d’aventures. OK, mais au total, on peut s’aller dormir tranquille, une fois le book refermé…
M’est avis que ce roman témoignera pour l’avenir d’une macération liée au confinement de l’auteur durant l’année 2020 (de mars à juin)., et d’un grand sens de l’opportunité…
J’ai été presque sensible à l’habilité de son narcissisme qui se moque du succès possible de son roman éligible aux prix littéraires. Mais n’ai pas été convaincu par l’hypothèse de la duplication de son histoire romanesque, par le biais d’une théorie astrophysique d’un monde virtuel qui chercherait à rejoindre une réalité tangible. Il aurait dû creuser beaucoup plus autour de la formule néo cartésienne 2.0, « je pense, donc je suis presque sûrement un programme », ou « dans notre hypothèse, nous ne sommes pas des êtres réels. Nous croyons être des humains alors que nous ne sommes que des programmes », etc. A vrai dire, HLT ne tient pas le pari d’aller beaucoup plus loin dans son intrigue. Il préfère convoquer des théologiens ridicules, ou des philosophes et logiciens sur le mode burlesque, avec le Trump au bureau ovale s’adressant au petit connard de Macron (sic). et nous le faire dans : « je vais dégommer le prochain avion »

Trop de clins d’oeil, bien trop de ficelles… A la longue, j’avoue que cela m’a bien agacé, jzmn, mais j’imagine que cela vous ravirait, au contraire…
J’attends du reste que les nombreux lecteurs de l’Herdélie démentent la sévérité de ce propos… Hein. Serais prêt al’hors à en réviser le caractère un brin abrupt… Vous savez, je ne suis pas toujours en accord avec l’état dans lequel je me trouve au sortir d’un bouquin, quand il a bien décanté avec mon temps linéaire……Jzmn, je vous rappelle que je ne suis pas un critique littéraire de profession. Donc, ne m’accablez pas plus, j’essaie de vous répondre comme je le peux, avec toute la maladresse possib’, mais avec sincérité.
NB/ ai préféré le CR de « l’Usine nouvelle ». M’y suis senti plus proche…
https://www.usinenouvelle.com/editorial/entracte-livre-dans-l-anomalie-herve-le-tellier-entremele-aero-simulation-numerique-et-metaphysique.N1039319

Bàv,

C. dit: à

Les yeux et le regard…
« […] si j’appréhende le regard, je cesse de percevoir les yeux : ils sont là, ils demeurent dans le champ de ma perception, comme de pures présentations, mais je n’en fais pas usage, ils sont neutralisés, hors jeu […]. Ce n’est jamais quand des yeux vous regardent qu’on peut les trouver beaux ou laids, qu’on peut remarquer leur couleur. Le regard d’autrui masque ses yeux, il semble aller devant eux. […] »
(L’Être et le Néant – Sartre)

puck dit: à

« Le regard d’autrui masque ses yeux, il semble aller devant eux »

ouai… ça c’est ce que nous, dans notre jargon philosophiques, nous appelons une approche « phénoménologique ».

je suis pas sûr que les non initiés comprennent.

puck dit: à

en fait la phénoménologie c’est un truc tellement compliqué que je préfère pas trop l’expliquer.

déjà avec Pascal et ses habiles, ses demi habiles et ses je sais pas quoi c’est un peu limite.

puck dit: à

cela dit je veux bien me lancer… alors par où commencer ?

première chose à faire : visionner cette scène d’un film sur la phénoménologie du regard et si certains ont des questions parce qu’ils comprennent pas qu’ils n’hésitent pas à lever la main pour les poser :

https://www.youtube.com/watch?v=eERh2CmpELs

Jazzi dit: à

Merci, JJJ. Je souhaitais vos impressions, pas forcément une critique en bonne et due forme. Non, je n’ai pas partagé l’emballement de la herdélie sur ce Goncourt et n’ai pas grand désir de le lire. En plus, cette histoire de passagers d’un avion, qui avaient déjà débarqués bien des mois auparavant, m’évoque une série déjà vue à la télé. J’ai oublié le titre, mais puck, grand spécialiste en la matière, pourrait nous le rappeler ?

puck dit: à

Jazzi : « Non, je n’ai pas partagé l’emballement de la herdélie sur ce Goncourt et n’ai pas grand désir de le lire. »

tu m’étonnes !

rose dit: à

Qu’ils n’hésitent pas à lever la main pour pointer.

rose dit: à

Non. Pour tirer.

DHH dit: à

@Puck
Eh bien ces personnes vous ont raconté n’importe quoi
l’Algérie relevait des autorités de la zone dite « libre ».et c’est seulement en zone occupée que le port de l’étoile a été imposé par une de décision des autorités allemandes qui y détenaient le pouvoir
En revanche le pouvoir pétainiste nourrissait un projet visant a faire à terme de tous les juifs de France des citoyens de seconde zone, avec un statut de sujets les excluant de diverses fonctions et prérogatives, ce que ne réalisait que partiellement le statut d’octobre 40.
Dans cette perspective a utilisé l’Algérie comme terrain experimental pour l’application ces mesures plus radicales, afin d’en tirer de leçons en vue de leur extension future à tout le territoire national
Ces mesures d’exclusion particulières ,provisoirement limitées à l’Algerie et y renforçant les dispositions du statut des juifs etaient:
• d’une part la privation de de la nationalité francaise , ce qui s’est realisé par l’abolition du decret Cremieux et a fait des juifs algériens francais depuis au moins deux generations des « juifs indigènes algériens » (formulation qui figure sur les diverses cartes d’identité de membres de de ma famille que je détiens )
• d’autre part l’exclusion des enfants juifs des écoles publiques

puck dit: à

je suis sûr que Paul Edel non plus il aime pas le Tellier.

comme il n’aime pas Chevillard et Gailly et les autres.

c’est la faute de la critique littéraire si la littérature est devenue aussi tristounette !

et là il faut rendre hommage à passou et au jury du Goncourt d’avoir osé donner ce prix à un bouquin et auteur déjanté et considérer que la littérature c’était pas qu’un truc pour parler des paysages ou raconter l’histoire de sa vie et de sa mère ! putain d’époque proustienne !

rose dit: à

La phénoménologie c’est du phénoménal avec du logos.

Janssen J-J dit: à

@ DHH, vous faites allusion à RANSMAYR :
Die Schrecken des Eises und der Finsternis, 1984, publié en français sous le titre « Les Effrois de la glace et des ténèbres », traduit par François et Régine Mathieu, Maren Sell Éd, 1989 ; réédition, Paris, Seuil, coll. Points. Roman, n° 433, 1991…
à mes yeux, son meilleur !…
Et je vous dirai mon sentiment sur son plus mauvais : « La montage volante »… L’avez-vous lu ? Sinon, ne le faites pas…
Bàv,

rose dit: à

DHH
À partir de quand a été mis en place le protocole de ce terrain expérimental en Algérie ?

renato dit: à

José Cabanis chez Paul Edel.

rose dit: à

DHH
Où allaient les enfants qui n’étaient plus scolarisés à l’école publique ?

C. dit: à

Janssen J-J dit:
(à propos de L’Anomalie de Le Tellier).
« Bien sûr, il y a un peu de tout cela, et j’y ai été sensible… Ai souri parfois…, de là à m’esclaffer face aux chutes sur des formules convenues finissant par nous alourdir l’ensemble (genre : «je ne connais pas de pb qui résiste à une absence solution»), non… pas vraiment d’esclaffage. […] »

J’ai ressenti un pu cela. Un jeu de virtuose, une construction magistrale, efficace pour ce roman choral. De ces passagers, lesquels sont réels, lesquels virtuels ? comment chacun d’eux va-t-il affronter une autre réalité de lui. Dupliqués peuvent-ils vivre avec leur double ? Peuvent-ils revenir, modifié ce qui a été fait, vécu pendant ces trois mois ?
Un roman plaisant à lire, intelligent, malicieux. Un bon moment de lecture. Des questions retrouvées sur les rapports de la science et de l’irrationnel.
Mais peu de profondeur dans la psychologie des personnages. Le jeu de l’oulipien était-il de jouer sur les possibilités offertes par les personnages si différents (un tueur, un architecte, une avocate, une petite fille, une star, un écrivain…), autant de romans esquissés et de genres littéraires convoqués.
Un roman de science-fiction ? Un futur casting pour une série télévisé (cf « Lost ») ? Mais d’autres romans et essais lus en cette même période étrange de confinement ont davantage retenu mon attention.

C. dit: à

puck dit:
« Le regard d’autrui masque ses yeux, il semble aller devant eux »
ouai… ça c’est ce que nous, dans notre jargon philosophiques, nous appelons une approche « phénoménologique ».

Je me souviens des regards, rarement de la couleur des yeux sauf pour la colère, ne dit-on pas « un regard noir » ?

rose dit: à

Fils de harkis.
Je crois que c une erreur de confondre les harkis et les Berbères.

Jazzi dit: à

Marie Sasseur, qui avait commandé le livre, a dû disparaître dans un vol aérien ? B. aussi me semble t-il, mais elle n’en dit rien !

Vous jouez seulement les go between ou vous lisez aussi les chroniques de Paul edel, renato ?

closer dit: à

Témoignage d’un juif d’Algérie:

https://www.cairn.info/revue-inflexions-2014-2-page-111.htm

Comme un autre témoin, il indique que le port de l’étoile jaune était prévu et se « préparait ». Mais je n’ai trouvé aucune indication qu’il ait été effectivement mis en place. Les anglo-américains sont sans doute arrivés à temps…

Une fois de plus Puck fantasme. Il se repose évidemment sur des sources communistes des années cinquante qui voulaient faire oublier leurs propres turpitudes…C’est comme pour les « millions » de lettres de dénonciation.

Sacré Puck! Et sacré JB, qui aurait mieux fait de se taire avec les yeux bleus de je ne sais qui…Deux sacrés fouteurs de m…

Jazzi dit: à

« Je me souviens des regards, rarement de la couleur des yeux »

Pour quelqu’une qui s’intéresse à la peinture et aux couleurs c’est étrange, C. !

Jazzi dit: à

« Deux sacrés fouteurs de m… »

En ce qui me concerne je le prends comme un compliment, closer.

Jazzi dit: à

Le portrait de Jeanne d’Arc dont on ne possède aucune reproduction, mais moult témoignages, closer :

« C’est alors qu’on annonce une étrange visite. La cour s’en promet quelque divertissement. Une jeune fille de seize ans, d’origine paysanne, venue des Marches de Lorraine, se dit envoyée par le Roi du Ciel pour sauver le royaume de France. Le Dauphin a décidé de la recevoir. (…)
À cette heure tardive, on se presse dans la salle du trône. Plus de cinq cents chevaliers éclairés par une forêt ardente de torches s’immobilisent soudain et regardent vers la porte. Ils voient survenir à pas décidés un petit page dont l’habit noir et gris de gros drap contraste rudement avec leurs brocards, leurs fourrures d’argent et d’hermine, leurs tuniques de soie brodée. Des yeux verts et lumineux, un visage osseux aux pommettes hautes, un casque de cheveux sombres coupés au bol, et cette démarche souple, presque animale que donne l’habitude de marcher pieds nus… »
(« Gilles & Jeanne » de Michel Tournier)

Janssen J-J dit: à

C ou closer … (?) ont tendance à confondre Jissé (JC) et Jibé (JB), lequel a hélas disparu par solidarité avec Ch., chassée de guerre lasse par le meute telle une malpropre.
Le premier, en revanche, sévit depuis toujours. Or, il a bin le droit, même s’il n’est pas toujours très fut’fute dans ses orientations idéologiques néo-nihilistes et ses dérapages mal contrôlés.
Bàv, jmb et AN.

Janssen J-J dit: à

@ bjr jzmn, pourriez-vous nous donner le sommaire des auteurs convoqués dans votre futur goût de Jeanne d’arc ? Ce serait rudement sympa, sauf si le Mercure vous l’a interdit, bien sûr.
Et le goût de Dieu dans toussa, c’est pour juillet 2021 ?

DHH dit: à

@Rose
les familles juives se sont organisées dans des appartements, en recourant aux instituteurs et institutrices( dont ma mere) qui avaient éte chassés de leur poste
Et il y a eu l’initiative des freres Benichou qui ont crée et organisé une véritable école privée fonctionnant du primaire a la terminale avec majoritairement comme enseignants des profs exclus exclus de leurs poste dans l’enseignement public
C’est dans cette ecole que Camus , alors un peu en panne à Oran , a enseigné quelque mois avant l’ opportunité qui lui a ete offerte en Metropole
Apres le debarquement et le retour des eleves dans l’enseignement public, cette école « le cours Descartes » a prospéré en accueillant les cancres que le lycée ne voulait pas garder ,et les juifs y étaient comme dans le reste de la population en minorité
Dans ma jeunesse, nous les éleves du vrai lycée nous regardions de haut ceux qui étaient « chez Benichou »
dans son excellent ouvrage ;Vichy l’université et les juifs , Claude Singer consacre un chapitre à ce qui s’est passé dans l’enseignement en Algérie sous Vichy
Pour votre autre question je pense que les mesures complémentaires spécifiques à l’Algérie ont été prises concurremment avec le statut d’octobre 40, à quelques jours ou semaines près :on peut retrouver la date exacte dans le livre de Laurent Joly :Vichy et la solution finale « 

Jazzi dit: à

Dès que ce sera annoncé par le site des éditions Gallimard, JJJ. Au début de l’année prochaine…

DHH dit: à

@closer
merci pour ce lien
le resumé qui nous est proposé me semble parfaitement juste et dit fort bien ce que je n’aurais pas su aussi bien dire, notamment sur cette assimilation galopante des juifs d’Algérie et son caractère à double titre exceptionnel:
D’une part , dans la mesure où elle ne resultait pas d’une immersion dans une culture dominante comme ce fut le cas pour toutes les vagues anterieures en France d’immigration, mais en quelque sorte de l’importation de la culture à imiter.
D’autre part d’une acculturation/déculturation à marche forcée dont elle a été le théâtre, qui a fait qu’en deux generations non seulement on avait oublié la langue judeoarabe des grands parents ,mais aussi que la méconnaissance de la religion et l’abandon de sa pratique se mirent a valoir comme un label de modernité et de « francité, et que ceux qui portaient un prénom comme Esther ou Moïse le portaient comme un boulet et tentaient de se faire appeler Edith ou Maurice.
je crois avoir ecrit un post ici sur le sujet

DHH dit: à

@Jazzi
Est-ce que votre recueil fait une place des textes portant sur explications psychiatriques du personnage ,souvent vue comme une schizophrène?

puck dit: à

ouai et les américains quand ils sont arrivés ils ont brûlé toutes étoiles jaunes sur la place de la mairie. sinon de quelle école vous parlez ? Lamoricière où celle d’en bas vers la rue Gambetta ? parce qu’à la Lamoricière il restait plus qu’une seule juive pendant la guerre dans toute l’école c’était ma tante tata Annette que Dieu ait son âme, elle travaillait tellement bien à l’école qu’ils l’ont pas virée ! et tous les matins elle chantait « Maréchal nous voilà » avec les autres, mon Dieu quelle triste époque.

Jazzi dit: à

(Non, DHH. « Les goûts de… » sont avant tout des anthologies littéraires. La parole est donnée aux meilleurs textes d’écrivains, d’historiens, de poètes et, s’agissant de Jeanne d’Arc, je lui donne plusieurs fois la parole à… elle-même.)

puck dit: à

Jazzi tu pourras dire que c’est la faute de Jeanne d’Arc qu’on n’a jamais pu mettre en place un système parlementaire comme le voulait les anglais ?

s’il y avait eu un parlement on aurait jamais eu la Révolution, et aujourd’hui on ressemblerait à l’Angleterre.

Jeanne d’Arc c’est sans doute la pire chose qui soit arrivée à la France.

closer dit: à

Finalement t’as bien fait JB! ça a fourni un sujet de conversation…Il semble qu’il en manque un peu sur ce billet.

Puck, vous parliez tout à l’heure de phénoménologie. Faites-nous donc un petit exposé clair et concis là-dessus. J’ai toujours eu du mal avec Husserl.

puck dit: à

et si on continue de faire un objet de culte de cette pire chose politique qui soit arrivée à la France c’est à cause du bourrage de crâne qu’on subit à l’école.

c’est totalement incompréhensible.

Jazzi dit: à

Le choix de la couverture est du ressort de l’éditeur, puck. Jeanne était brune. Celle-là me convient parfaitement. Elle ressemble étonnamment à ma première (et dernière) fiancée, qui avait 17 ans et moi 16, à l’époque. A part qu’elle était tout aussi androgyne mais blonde et juive polonaise, de surcroit…

puck dit: à

closer dit: Puck, vous parliez tout à l’heure de phénoménologie.
 »

désolé je ne parle pas avec les gens qui traitent tata Annette de communiste ! c’est comme ça !

Jazzi dit: à

« s’il y avait eu un parlement on aurait jamais eu la Révolution, et aujourd’hui on ressemblerait à l’Angleterre. »

si si si… et tu serais reine, puck !

Jazzi dit: à

« c’est à cause du bourrage de crâne qu’on subit à l’école. »

Pas du tout, puck. C’est bien parce que c’est toi, voici l’incipit de mon introduction :

« En chacun d’entre-nous, le goût du rationnel ne le dispute-t-il pas au goût du merveilleux ?
Bien avant d’ouvrir leurs livres d’Histoire, les enfants de France, de Navarre ou d’ailleurs connaissent déjà l’histoire de Jeanne d’Arc .
Grâce à elle, ils savent qu’il était une fois… non plus un prince qui épousa une bergère, mais une bergère qui fit d’un prince un roi ! »

DHH dit: à

@Puck
vous continuez à dire des bêtises
Peut-etre votre tante a t-elle benficie d’un traitement de faveur ,non pas parce qu’elle etait bonne éleve ce qui etait inopérant,, mais au titre des quelques dérogations qui avaient été prévues au compte -goutte et sous certaines conditions pour les enfants dont les pères avaient été décorés en 14/18
Je connais deux freres ,qui, seuls de tous leurs cousins , sont restés au lycée par ce que leur père s’était montré héroïque aux Dardanelles
je ne sais pas dans quelle école ou lycée était scolarisée votre tante ,en tout cas ce pouvait etre Lamoricière qui était un lycée de garçons; il a été renommé apres l’independance lycée Pasteur ,car il aurait été inconvenant de continuer à honorer une figure de la conquête coloniale ,

Jazzi dit: à

« ça a fourni un sujet de conversation… »

Oui, et des plus passionnants sur les berbères d’Afrique du Nord, closer.

et alii dit: à

puck, il y a aussi un article du monde qui relate:
« . « Il nous racontait, amusé, que de Gaulle ne lui avait parlé durant tout leur entretien que d’un certain « Max » (Jean Moulin), ce qui ne lui disait évidemment rien du tout à l’époque », se souvient son ancien camarade Jean-Louis Crémieux-Brilhac, qui décrit José Aboulker comme « un prince de la jeunesse, très beau, très intelligent et très courageux ».
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2009/12/01/jose-aboulker-neurochirurgien-grand-resistant_1274570_3382.html

rose dit: à

Oui. Mais Adjani est-elle berbère par son père Jazzi ?

Jazzi dit: à

« vous continuez à dire des bêtises »

Mais puisque C.P. vous dit qu’il fait le saucisson (c’est-à-dire l’andouille), DHH, vous pouvez le croire !

rose dit: à

Voilà Puck : de l’intérêt d’avoir été héroïque aux Dardanelles.

rose dit: à

« décrit José Aboulker comme « un prince de la jeunesse, très beau, très intelligent et très courageux »

C mon voisin. Lui restait que les deux dernières attributions. Voilà Jazzi, c la vie.

rose dit: à

Jazzi
Grâce à elle, ils savent qu’il était une fois… non plus un prince qui épousa une bergère, mais une bergère qui fit d’un prince un roi ! »

Je me demande si vous ne seriez pas un peu fleur bleue ?

rose dit: à

il faut prendre l’allumée de Besson pour mettre sur la couverture

Ah non. Ça ne va pas recommencer le grand cinéma. On dirait un garçon.
Or, Jeanne d’Arc est une fille.

puck dit: à

DHH dit: @Puck vous continuez à dire des bêtises (…) en tout cas ce pouvait etre Lamoricière qui était un lycée de garçons (…)
 »

putain vous voulez dire que ma tante était mon oncle ?

DHH arrêtez svp vous êtes en train de détruire toute mon histoire familiale, déjà que j’en pas beaucoup je tiens à conserver le peu que j’ai.

par contre nous savons maintenant qu’Oran était la capitale mondiale du transgenre :

http://oran1950.free.fr/ECOLE%20LAMORICIERE/slides/ECOLE%20LAMORICIERE%20FILLES%20194X%20XXX.html

puck dit: à

en plus moi la famille j’en ai rien à cirer je suis un pur produit de la génération 70 : pas de liens, pas de patrie, pas d’identité, pas d’attaches, que la liberté !

en fait je suis resté très Easy Rider !

cela dit ça m’étonnerait que Jeanne d’Arc soit brune vu qu’en Lorraine à l’époque il n’y avait que des blondes !

pourquoi une quarteronne tant qu’on y est !

rose dit: à

DHH
C stupéfiant ce que vous nous expliquez : non seulement les enfants mais en plus les enseignants ont été exclus des écoles publiques.
Et quand cela a-t-il été réhabilité ? À la fin de la guerre ?
Quant à votre autre remarque, longtemps ici, hors l’École Alsacienne et autres joyeusetés hors normes, les écoles privées étaient bien plus « nulles » que le public et accueillaient un certain nombre de cas pathologiques. Cela s’est équilibré, je pense.

Aux alentours d’octobre 1940, ces décisions discriminatoires étaient prises par Pétain lui-même ?

Jazzi dit: à

rose, le père d’Adjani était kabyle et aussi beau que Marlon Brando !

« Il s’appelait Mohammed Chérif Adjani. Un nom qui ne sonnait pas très français. Né en 1923 à Constantine, en Algérie, il s’était engagé tout jeune, à 16 ans, dans l’armée, lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais aux yeux de certains, peu importait qu’il ait servi et risqué sa vie pour ce qui était alors sa patrie.
Venir s’installer dans l’Hexagone en étant originaire du Maghreb n’allait pas de soi. Aussi, très vite, devenu garagiste à la Libération, Mohammed ressent la violence du racisme ambiant à son égard. « Jeune, j’ai vu mes parents souffrir, vient de confier l’actrice à notre confrère Télé 7 Jours. Mon père était maltraité par les gens qui l’employaient ».
Mais ce n’est pas la seule cause de son calvaire. En effet, Mohammed avait épousé une ravissante jeune femme, rencontrée en Allemagne lors de son service militaire, Augusta Emma Schweinberger, surnommée Gusti. Mais alors que les deux émigrés auraient dû se soutenir l’un l’autre face aux difficultés de la vie, c’est une nouvelle violence qui s’exerce sur la personne de Mohammed. Isabelle avait expliqué l’intensité de cette violence au Nouvel Observateur, en 1985 : « Ma mère était bavaroise. Elle se sentait très mal dans un pays où elle était arrivée sans parler un mot de français, et ne supportait pas que son mari soit algérien. Elle disait qu’il était d’origine turque et je le croyais. Entre mes parents, il y avait un racisme conjugal. Ma mère traitait mon père de “Crouille” et lui répondait “Sale Boche !” Il s’appelait Mohammed, mais ma mère l’avait obligé à changer de prénom. Sur notre boîte aux lettres, il y avait : “Chérif Adjani”. Ma mère trouvait que ça faisait américain. »
L’on peut imaginer ce que ressentait la petite fille, qui ne comprenait rien aux scènes terribles qui se déroulaient sous ses yeux, pétrifiée de voir ses parents, ces êtres qu’elle aimait le plus au monde, se déchirer ainsi. Elle porte d’ailleurs sur elle l’empreinte de cette mésentente fondamentale, puisque son prénom, Isabelle, est le témoin d’un combat que son père avait perdu : « Il aurait voulu m’appeler Yasmine, mais elle a refusé. Et il a obéi. » En même temps, la future actrice comprenait aussi beaucoup de choses, sans doute, de ces choses qui fabriquent le terreau de ce que l’on peut appeler la sensibilité, ou l’intelligence.
Mais avec son frère, Éric, de deux ans son cadet, elle ne pouvait qu’assister, impuissante à ces échanges terribles : « On était très malheureux d’être témoins de cette souffrance », a-t-elle encore confié à Télé 7 Jours. » (en 2019)

Clopine dit: à

je crois, je n’en suis pas sûre hein mais je crois, qu’on n’a pas la preuve que Jeanne d’Arc ait mis un jour le pied devant la cathédrale de Rouen… Les seuls endroits réellement authentifiés comme l’ayant accueillie sont le Donjon tout près de la gare, et évidemment la place du Vieux Marché… Mais je ne pense pas du tout que le procès ait eu lieu à la Cathédrale.

Donc, l’image choisie pour la couverture de ton ouvrage, Jazzi, est certes belle mais a-historique, puisque rassemblant deux éléments (Jeanne et la cathédrale de Rouen en fond) dont rien ne nous dit qu’ils ont un jour co-existé…

J’y vois l’influence sournoise de Notre-Dame de Paris, d’Hugo, rapprochant Jeanne d’Esméralda, wouarf. (mais manque la chèvre, ahaha).

Plus sérieusement, pourrais-tu chercher si ce que j’avance est exact ? Moi, j’ai toujours entendu parler du Donjon et de la place du Vieux Marché. Jamais de la cathédrale…

rose dit: à

Les cas pathologiques étant légion, l’a bien fallu les partager. Moitié dans le public, moitié dans le privé.

puck dit: à

d’ailleurs le mythe Jeanne d’Arc a été inventé au départ pour revendiquer la Lorraine à la France et éviter que les allemands nous la pique !

quant aux probabilités que Jeanne d’Arc ait réellement existé elles sont plus minces qu’avec le Christ.

mythologie quand tu nous tiens…

et l’autre imbécile qui disait que la post modernité ce serait la fin des grands récits… encore un qui s’est mis le doigt dans l’oeil.

rose dit: à

autre face aux difficultés de la vie, c’est une nouvelle violence qui s’exerce sur la personne de Mohammed. Isabelle avait expliqué l’intensité de cette violence au Nouvel Observateur, en 1985 : « Ma mère était bavaroise. Elle se sentait très mal dans un pays où elle était arrivée sans parler un mot de français, et ne supportait pas que son mari soit algérien. Elle disait qu’il était d’origine turque et je le croyais. Entre mes parents, il y avait un racisme conjugal. Ma mère traitait mon père de “Crouille” et lui répondait “Sale Boche !”  »

Et bien,l’ambiance devait être charmante à la maison. Il en est sorti une actrice d’exception.

puck dit: à

« Quand on est adolescent, en proie à un mal-être, on est tous des monstres sous le regard familial et nous nous sentons des monstres ! »

marrant je pensais que cette phrase était d’Hitler.

rose dit: à

Il est mort bien jeune son père. Elle a hérité de sa bouche. Mais il ne s’est pas carapaté en courant de chez cette bonne femme horrible ?

rose dit: à

Il est mort bien jeune son frère aussi. Mais de quoi ?

rose dit: à

. Entre mes parents, il y avait un racisme conjugal. Ma mère traitait mon père de “Crouille” et lui répondait “Sale Boche !”

La réussite du couple -encore faudrait-il être un couple – est une adaptation délicate, sensible impossiblemais alors commencer comme ça, me paraît obérer tout espoir pacifiste.
Peut-être que c une excitation sexuelle.

Jazzi dit: à

Clopine, Jeanne a été enfermée au donjon et jugée dans la chapelle du château royal de Rouen.

et alii dit: à

. Mais il ne s’est pas carapaté en courant de chez cette bonne femme horrible ?mais , rose, il l’a choisie parce qu’il soupçonnait ses possibilités d’être odieuse

Jazzi dit: à

rose, Adjani a déclarée aussi : «Ma mère n’avait pas de profession. Elle a été emmenée, presque enlevée, quand elle avait 25 ans, par mon père qui en avait 18. Ils étaient très beaux. Elle avait déjà deux petits enfants. Il l’a convaincue de le suivre, s’est fait menaçant pour arriver à ses fins… Elle était une otage, une otage qui n’a pas pu pardonner à son ravisseur.»
Son frère est mort en 2010, à 53 ans, d’une crise cardiaque. Très beau aussi, on peut le voir dans le Don Juan de Joseph Losey.

Clopine dit: à

Jazzi, merci, mais alors pourquoi la Cathédrale dans l’image retenue ? Pour identifier Rouen ? La place du Vieux Marché aurait été tout aussi efficace ?

rose dit: à

Elle est très très belle la choisie jazzi, avec sa coupe courte et ses yeux bleus marine. Et encadrée par tant de lys blancs.
La cathédrale.Clopine dit non.
Mr.Court, pourriez-vous nous dire l’inscription sur l’oriflamme ? Est-ce de l’ordre de « Boutons les anglais hors de France « ? Merci Mr Court.

closer dit: à

Sur ta photo du père d’Adjani, JB, on ne voit pas le principal: la couleur de ses yeux! Est-elle bleue comme celle de tous les berbères (enfin presque tous)?

Je remets une pièce dans la machine.

rose dit: à

Mais il ne s’est pas carapaté en courant de chez cette bonne femme horrible ?mais , rose, il l’a choisie parce qu’il soupçonnait ses possibilités d’être odieuse.
C d’un compliqué 🙄

Jazzi
Tu sais tout sur Adjani.
Voilà pourquoi c bien de prendre langue avec un de son pays.
Déjà tu n’es pas otage puisque tu es chez toi.

closer dit: à

« Elle avait déjà deux petits enfants. »

Que sont-ils devenus, JB? C’est important, surtout pour eux.

JiCé..... dit: à

On ne m’ôtera pas de l’idée que La Pucelle en avait un grain. Un grain énorme ! Genre Alice Patin-Coufin …

et alii dit: à

C d’un compliqué rose, c’est assez fréquent, ce « racisme conjugal », il faut croire que nous , les humains, sommes un peu plus tordus que les moutons

Jazzi dit: à

Le mausolée de la famille Adjani est au Père-Lachaise, où Isabelle ira les rejoindre un jour, rose. Pas très loin de la tombe de Sarah Bernhardt…

Jazzi dit: à

Adjani dit que son père était aussi beau que Marlon Brando, closer, et on peut le constater en effet. Brando avait les yeux très clairs…
La mère était très belle aussi, dans un autre genre.

et alii dit: à

retour « devant la loi » ou Kafka
. Assous, qui a été l’avocat d’Isabelle Adjani, s’est même offert le soutien de plusieurs ténors du barreau, comme Thierry Lévy ou Éric Dupond-Moretti. Pour son premier recours collectif contre les banques, le site est parvenu à fédérer 148.000 utilisateurs.

et alii dit: à

rose:
En 2011, il assous est l’avocat d’Isabelle Adjani, mise en cause dans une agression subie par son ex-compagnon, le docteur Stéphane Delajoux35. En 2018, il défend Abdellatif Kechiche dans le cadre d’une plainte pour agression sexuelle finalement classée sans suite pour cause d’« infraction insuffisamment caractérisée »36.

closer dit: à

C’est trop facile d’être belle quand tes deux parents sont beaux, JB!

Est-ce-que Bourdieu a parlé des rapports de domination engendrés par les héritiers de la beauté Clopine? C’est une source insupportable d’inégalité. Il va falloir y mettr bon ordre.

et alii dit: à

Depuis ce maudit mois de novembre 2009, Stéphane Delajoux, 44 ans, est devenu un homme qui fait encore plus parler. Pour ou contre. Les pros et anti Delajoux ont des tonnes d’arguments selon la thèse qu’ils défendent. Lui n’aspire qu’à deux choses : être blanchi et retrouver le calme. Ne plus lire, comme dans un numéro du Nouvel Observateur de décembre, l’humoriste Nicolas Bedos annoncer qu’il allait « se circoncire lui-même à l’aide d’un cutter gracieusement prêté par le docteur Delajoux, celui qui fit de la hanche de Johnny Hallyday une assiette de charcuterie corse ». Ne plus voir ses consultations à la Clinique internationale du parc Monceau fondre à vue d’œil, même si, depuis la dernière expertise médicale rendue début octobre les affaires ont repris, et que l’objectif des 300 interventions annuelles (à 500 euros chacune en moyenne, avant impôts) semble de nouveau envisageable.

L’extraordinaire offensive médiatique lancée par le clan Hallyday depuis des mois, à laquelle Delajoux a plusieurs fois répliqué, ferait presque oublier que ce patient singulier qu’est Johnny H. se porte
désormais très bien. Jet-ski l’été dernier, nouvel album ce mois-ci, le stade de France en juin. Qui aurait imaginé un tel programme il y a un an ? Car dans l’imaginaire collectif, une image et un mot collent à Stéphane Delajoux. La photo de Johnny dans son fauteuil roulant, arrivant à l’aéroport de Los Angeles le 2 décembre 2009. Et la charge de l’ancien producteur d’Hallyday, Jean-Claude Camus, évoquant, le 7 décembre 2009, « le boucher » Delajoux depuis l’hôpital Cedars-Sinaï de Los Angeles où avait été transférée la star française.

Où l’on se fait un nom
La productrice et cuisinière Julie Andrieu, jeune épousée de Delajoux (depuis la fin août 2010), raconte : « Dès que j’ai vu cette photo de Johnny en fauteuil, je me suis dit que ça sentait mauvais. Jusque-là je n’avais pas mesuré le risque que ça peut représenter d’opérer un tel patient. Pourtant Stéphane est resté d’un sang-froid hallucinant, il me disait que médicalement il n’avait rien à se reprocher. » Signe que le temps passe, Jean-Claude Camus a estimé en janvier 2011 que sa saillie était « une charge exagérée contre le docteur Delajoux ».

Bien avant d’opérer des stars, Stéphane Delajoux a voulu se faire un nom. Et pour cela, il a commencé par quitter le secteur public à la fin des années 90 – cet acte fondateur lui vaut encore de féroces inimitiés avec certains mandarins. « A l’époque, j’étais presque le seul neuro-chirurgien à tenter l’aventure du privé. Aujourd’hui encore, je ne cultive aucun réseau, je ne courtise personne, je m’en fous de ce qu’on pense de moi. » Une attitude bravache, notamment confirmée par certains de ses détracteurs, mais qui agace.

Quinze ans après, plusieurs pontes ne se sont pas fait longtemps prier pour raconter comment Stéphane Delajoux rata à deux reprises son diplôme d’études supérieures – diplôme qui donne officiellement le titre de neuro-chirurgien au terme de dix trimestres d’internat – avant de l’obtenir en 1997.
« Mémoire notoirement insuffisant » (1), avait tranché Rémy Van Effenterre, patron de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et président du jury qui a recalé Delajoux. D’autres se sont demandés, tel Philippe Even, président de l’Institut Necker de Paris, si ces sorties anti-Delajoux, « du jamais vu » (2), n’ont pas été déclenchées par la
« personnalité trop brillante, agaçante », du chirurgien. S’il ne s’agissait pas, au fond, d’une « rivalité public-privé », Delajoux ayant occupé un poste d’assistant à la Fondation Rothschild, « un hôpital privé qui se pose en rival des grands services de neurochirurgie de l’Assistance publique », selon Philippe Even.

Revenons en arrière. Le 2 octobre 1997, son diplôme en poche, Delajoux bascule dans le privé. Là où le nom du chirurgien, et non celui de l’hôpital ou du service, claque après une opération réussie. Là où on est, aussi, en première ligne lorsque cela dérape. Là où on peut exister par soi-même.
Une ambition légitime si l’on croit la belle histoire du jeune Stéphane. C’était il y a trente ans, lors des vacances de Pâques avec un copain dans la maison de famille. Madame Delajoux, enseignante d’histoire-géographie en collège, a invité à déjeuner l’un de ses amis chirurgien, qui reçoit un coup de fil en plein repas. Il doit filer à la clinique. La mère incite son fils de 14 ans, un peu glandeur, un peu réticent, à l’accompagner. Une révélation. « C’était une césarienne, l’intervention par excellence. Magnifique. En sortant, j’ai dit : “je serai chirurgien”. Tous les matins de ces vacances-là, ainsi que des suivantes, j’étais à la clinique dès 7 heures.»

Où l’on côtoie des stars
Son parcours ensuite traduit la justesse de la vocation ou l’acharnement au travail – ou les deux (bac C avec mention à 17 ans dans un lycée de Passy, premier au concours d’entrée en médecine, internat en neurochirurgie). La spécialisation en neurochirurgie fut choisie, dit-il, pour le prestige et au gré des rencontres avec des praticiens en la matière. Avec le temps est venu le goût pour le geste chirurgical noble et parfois risqué : « Cela dépend de la confiance qu’on a en soi. Je n’ai jamais stressé en opérant. »

Lorsqu’il parle de son métier, Stéphane Delajoux est très précis, un peu froid même, pour relater des souvenirs intimes : « Un jour à la Pitié-Salpêtrière (3), un homme d’une cinquantaine d’années est mort d’une rupture d’anévrisme ; opération en vain. J’ai annoncé la nouvelle à sa femme et à ses enfants, puis j’ai ressenti une grande urgence à rendre visite à mon père que je n’avais pas vu depuis une quinzaine d’années. Surtout qu’il habitait à 800 mètres de chez moi. » Patron d’une petite entreprise de joaillerie à Bougival, le père avait quitté le domicile familial alors que Stéphane avait 12 ans. « Ma mère m’a élevé seule, avec mes trois frères. On a compris l’importance des études et du travail. Nous étions dans la classe moyenne, pas dorée. » Les trois frères sont aujourd’hui artiste peintre (éric, 45 ans), cadre dans l’informatique (Marc-Henri, 40 ans) et trader (Julien, 38 ans).

Stéphane Delajoux vit la première partie de sa vie plutôt tranquillement. Il épouse une professeur de droit dont il a deux enfants (âgés désormais de 12 et 15 ans), et avec laquelle il a maintenu de bonnes relations. « Je ne suis pas un homme à femmes, je suis resté quinze ans avec la mère de mes enfants, cinq ans avec Isabelle, et je veux finir mes jours avec Julie.»

« Isabelle ». Adjani. L’autre obsession depuis la séparation officielle en novembre 2009. Leur rencontre, en 2004, est cocasse. Stéphane Delajoux reçoit un coup de téléphone d’un copain dentiste qui dîne avec une amie et Isabelle Adjani. L’amie dit souffrir d’une bosse à la tête. Le neurochirurgien arrive, prescrit un scanner pour le lendemain et prend la quatrième place à table. « Nous étions tous les deux libres à ce moment », précise-t-il d’Adjani et lui. L’histoire commence, elle durera cinq ans.

De façon assez déconcertante, Stéphane Delajoux, lors de ses entretiens avec Next, évoque Isabelle Adjani le premier. Il veut en parler, convaincu que, le voyant presqu’à terre avec l’affaire Johnny, la star de cinéma, malheureuse après la rupture, a entrepris d’achever la bête blessée. Reviennent en mémoire cinq années tumultueuses, le bonheur des week-ends dans leur maison en Normandie « avec mes enfants, avec ses enfants », dit Delajoux, le souvenir, aussi, de « moments difficiles. Mais vous ne trouverez pas une photo de nous avant notre séparation. Nous étions très discrets ». Ce n’est pas tout à fait exact, on a pu apercevoir le couple en Corse dans un Paris-Match de 2005, mais Delajoux, il est vrai, ne court pas après les clichés. Il n’en a guère besoin. Être « Monsieur Adjani » procure déjà une telle puissance. « A un mois près, il aurait bénéficié du soutien d’Isabelle dans l’affaire Hallyday, note, un brin perfide, un proche de l’actrice. Dommage, car il n’a pas mesuré la puissance de feu du réseau de Johnny. Et se séparer d’Adjani, c’était la digue qui lâche. Il a fini par se retrouver seul. »

Novembre 2009, encore. La séparation du couple Delajoux-Adjani marque un coup d’arrêt à un projet commun de site de consultations médicales en ligne. Ce site, Docteur Plus (un nom imaginé par Isabelle Adjani), aurait dû voir le jour en janvier 2010. Les ex-amants se déchirent au sujet de 150 000 euros injectés par la star dans le projet. Selon Stéphane Delajoux, il s’agissait d’un investissement. D’après Isabelle Adjani, c’était un prêt.

Cette version semble l’emporter puisque Hervé Témime, l’avocat de Delajoux, a adressé à son confrère Jérémie Assous, qui défend Adjani, un courrier qualifiant la somme de prêt. Une façon habile et discrète de lever le pied dans ce conflit – celui avec Johnny doit suffire. Défenseur, entre autres, de François-Marie Banier, Bernard Tapie, Catherine Deneuve, Roman Polanski ou, récemment, des laboratoires Servier, Hervé Témime sait manœuvrer dans les affaires à forte dimension médiatique. A ce jour, Isabelle Adjani a récupéré 63 000 euros de Delajoux, qu’elle a reversés au Sidaction. « Ceux qui la connaissent savent qu’elle est capable d’une incroyable générosité, d’une grande sincérité, souligne un proche. Lorsque Delajoux a traversé une sale période avec son affaire des assurances, elle a fait le tour des rédactions pour le défendre. »

Où l’on fraye avec le danger
« L’affaire des assurances » est l’une des casseroles qui s’accrochent encore au sillage du chirurgien, et qui remontent à la surface lors des périodes troubles. En 1997, Delajoux, alors âgé de 33 ans, fait une chute de treize mètres dans un ravin en skiant hors piste à Val d’Isère. La violence du choc le fait craindre de rester paraplégique. Aujourd’hui encore, il est insensible des jambes et des fesses, marche en claudiquant car il ne peut pas se tenir sur l’avant de ses pieds. Après son opération à Lyon, Delajoux apprend que l’assurance ne prendra pas en charge les frais car l’accident est survenu hors piste. « Rien que pour l’hélicoptère, il y en avait pour 50 000 francs. Je venais d’acheter un appartement, un bébé était né juste avant… » Il tente le coup de l’escroquerie aux assurances et s’arrange avec un ami qui déclare l’avoir percuté sur une piste balisée (tout en oubliant avoir raconté la vraie version aux secouristes, et signé un procès-verbal que la compagnie d’assurance a récupéré).

Il recommence un an plus tard, toujours dans la même affaire, en simulant un accident de voiture avec un autre ami. Cette fois-ci, l’affaire finit devant un tribunal. La facture est lourde : en avril 1999, Delajoux passe quarante-cinq jours à Fleury-Merogis avant d’être condamné, début 2002, à trois ans de prison avec sursis. « Je trouvais que les sommes à débourser étaient injustes compte tenu de ma blessure. Mais j’ai menti, ce n’est pas bien et j’ai payé. »
Outre ces problèmes d’assurances, Stéphane Delajoux a également été sanctionné quatre fois (un avertissement, un blâme et deux suspensions) par ses pairs. S’il admet « des fautes », il souligne l’absence de conséquences médicales. Et rappelle les témoignages de patients satisfaits de lui, comme l’attestent de nombreux courriers qu’il reçoit. Next a contacté trois de ces personnes ravies : ainsi Charlotte Bruch qui, coïncidence, quittait la clinique du Parc Monceau lorsque Johnny s’installait sur la table d’opération : « Je ne pouvais même plus marcher jusqu’à ma boîte aux lettres en raison d’une hernie discale qui durait depuis des années. Depuis l’intervention, je marche et je ne souffre plus. En plus, avec lui, on comprend bien ce dont on souffre, il parle de façon claire. » Marianne Michaud, elle aussi, souffrait d’un écrasement des vertèbres. « Un ami m’a parlé de Stéphane Delajoux. Je suis venue à Paris, j’ai trouvé un homme compétent et gentil. Je ne comprends pas les attaques dont il est victime. » Quant à Philippe Pennetier, un médecin exerçant dans un hôpital public du centre de la France, nous dit, lui « envoyer régulièrement des patients, dont notamment deux cas qui avaient été récusés par des chirurgiens locaux. Delajoux a dit “oui” et tout s’est très bien passé ». La présidente de l’Ordre des médecins confiait, fin 2009, « garder un œil sur lui [Stéphane Delajoux] mais d’autres médecins, moins médiatisés, ont des dossiers bien plus lourds que le sien. Il ne mérite pas la mise à mort à laquelle nous assistons aujourd’hui ». (4)

Où l’on se retrouve à terre
« Mise à mort » ? L’image est un peu forte, mais Delajoux peut nourrir un certain sentiment de harcèlement. Le 11 décembre 2009, il s’est fait rouer de coups par deux individus en bas de son domicile, une conséquence de l’autre affaire de cette année-là, si spéciale.
Opérer normalement un patient hors normes c’est, dit simplement, le fond de l’affaire Delajoux-Hallyday. Mis à plat, le cas Hallyday peut se résumer ainsi : comme dans 10 à 20% des interventions en neuro-chirurgie, la dure-mère, cette membrane très fine qui abrite les racines nerveuses dans le cerveau et la moelle, a été déchirée, puis suturée, pour stopper l’écoulement du liquide céphalo-rachidien.

Dans leur rapport final rendu début octobre 2010, les experts Marc Tadié et Bertrand Gachot, neurochirurgien et infectiologue, ont estimé qu’une telle brèche constitue « un élément fréquent » et ne représente donc pas une faute dans la technique opératoire pratiquée le 26 novembre 2009. Les seuls reproches des experts tiennent donc à l’information faite au patient Hallyday, avant mais surtout après l’opération : « Le fait de ne pas avoir prescrit un repos strict au lit pendant quarante-huit heures ou d’avoir laissé le patient se lever le lendemain et sortir le surlendemain n’est pas conforme aux règles de l’art et a entraîné une perte de chance de voir la brèche se tarir que l’on peut estimer à 75%. » « Mais il a quitté la clinique sans mon autorisation, rétorque le chirurgien. Je l’ai opéré le matin, puis j’ai enchaîné avec d’autres interventions. Le lendemain, quand je suis venu dans sa chambre vers 17 heures, Johnny était déjà parti sans mon autorisation. Lors de la première opération, en 2008, tout s’était bien passé, il était sorti lorsque je l’y avais autorisé. Certes, il y eu une brèche de la dure-mère lors de cette seconde opération. C’est assez banal et j’en ai informé le médecin traitant de Johnny, ainsi que son infirmière personnelle. »

Et si la brèche n’a pas été mentionnée explicitement, rien n’a été fait pour la dissimuler. Les experts l’on décelée en repérant l’usage de Tissucol, une colle biologique qui sert à « colmater » ce type de brèche. Les deux avocats du chanteur, Mes Virginie Lapp et Claude Lienhard, balaient ces arguments : « Non, Johnny Hallyday n’a jamais été informé personnellement que la dure-mère avait été touchée, jamais. Ce n’est pas au patient de poser des questions, c’est au chirurgien de s’adapter à la personnalité du patient. Johnny ne veut pas la tête de Stéphane Delajoux, mais il ne souhaite pas que cela arrive à d’autres. Delajoux est dangereux. »

Et l’histoire ne s’arrête bien sûr pas là. Vers 5 heures du matin, dans la nuit du 29 au 30 novembre 2009, Laëticia Hallyday appelle Stéphane Delajoux. Johnny souffre d’écoulements dans le dos, son lit est trempé. Le médecin lui donne rendez-vous dès 8 heures à la clinique du parc Monceau. Johnny n’y arrive qu’à 16 heures et y subit jusqu’à 16 h 50 une petite intervention de la dure-mère consistant à suturer à nouveau la cicatrice. Mais impossible de garder Johnny un instant de plus en observation : il doit finir son déjeuner entamé avec Jean Reno à la Maison du caviar, un restaurant voisin. L’état alcoolique du chanteur, attesté par plusieurs infirmières présentes ce jour-là – mais que conteste son entourage –, ainsi que l’intervention incitent jusqu’à son garde du corps de garder le repos à la clinique. Rien n’y fait. Stéphane Delajoux sait que son patient doit s’envoler le lendemain vers Los Angeles. Il demande donc à une infirmière de s’assurer que la plaie cicatrise bien, ce qui sera le cas. « Je n’étais pas spécialement inquiet qu’il prenne l’avion. Au moins il serait allongé en première classe. Johnny m’a aussi assuré qu’il avait un médecin aux états-Unis. » Delajoux entre aussi en contact avec ce médecin et l’infirmière de Johnny aux états-Unis.

Une semaine après, on se souvient de l’émoi qui saisit la France au rythme des bulletins provenant de l’hôpital Cedars-Sinaï de Los Angeles. Entre le transfert de Johnny H., le 7 décembre, et une autre intervention, le 9. « Un enfer » a dit Laëticia aux experts. Ces derniers établissent fermement un lien entre l’infection contractée aux états-Unis – d’où l’intervention du 9 – et l’écoulement de liquide céphalo-rachidien, lui-même consécutif à la brèche de la dure-mère. Mais les médecins américains relèvent aussi, en marge de l’infection, les effets d’un syndrome de sevrage alcoolique qui ne facilitait pas une séquence post-opératoire. Resté à Paris, ce que lui reproche Laëticia, Stéphane Delajoux informe les médecins américains, leur faxe des documents. Il grapille aussi quelques informations par un de ses frères, Julien, le compagnon de Laura Smet, la fille de Johnny, et apprend ainsi que David Hallyday ne le met pas en cause. Nathalie Baye et Sylvie Vartan adressent aussi des messages de soutien à Delajoux.

Où l’on a envie d’ailleurs
Le 23 décembre 2009, Johnny sort du Cedars-Sinaï. Cela clôt une saga médicale qui, pourtant, pourrait ne jamais se finir à la barre d’un tribunal. Car, à l’image du dossier Bettencourt, la partie devrait se régler dans les prochains mois entre les avocats des assureurs, discrètement. Les négociations ne semblent toutefois pas terminées, comme en témoignent les toutes dernières charges, début mars, de Johnny Hallyday sur TF1 (« Delajoux n’a pas eu le suivi qui est de rigueur quand on est médecin »), comme le prouve aussi sa saisine de l’Ordre des médecins, une démarche que refuse de commenter Stéphane Delajoux. En tout cas, presque dix-huit mois après l’opération, le rocker semble plus que jamais déterminé à garder le chirurgien dans sa ligne de mire.

Devenu people malgré lui, Stéphane Delajoux ne peut même pas aller se faire oublier au Kenya. Encore une histoire rocambolesque. Il y a six ans, il achète un terrain sur l’île de Manda, au bord de l’océan Indien, sur laquelle il fait bâtir une luxueuse maison. L’opération a été menée avec son ami Elie Chouraqui (rencontré sur l’Ile de Ré où Delajoux possédait une belle villa lorsqu’il vivait encore avec sa première épouse). Des chiffres de centaines de milliers d’euros ont circulé au sujet de cette aventure kényanne. « N’importe quoi, rétorque le chirurgien. Entre le terrain, la construction et l’aménagement de la maison, j’ai dépensé environ 80 000 euros. L’argent vient de France et la maison est déclarée. » Stéphane Delajoux s’y rend environ deux fois par an, le plus souvent pendant les vacances scolaires de Noël, février et Pâques, ou au mois d’août. Mais pas cette année. « Je n’ai pas pu m’offrir les billets d’avion. » Pas pu, alors qu’il paye environ 10 000 euros mensuels nets d’impôts ? « Eh oui, j’ai de grosses difficultés financières et je n’ai pas le droit de faire des chèques très importants. Je paie la pension alimentaire de mon épouse, il y a l’Ursaff et le crédit de l’appartement [situé en bordure du parc Monceau, ndlr]. Mais je n’ai pas le moindre souci psychologique avec l’argent. Avec mon métier, je vois tellement de gens dans le malheur que les difficultés financières… » Aujourd’hui, c’est sans doute l’une des rares choses que Stéphane Delajoux partage avec Johnny Hallyday. Dont, c’est sûr, il n’ira pas voir le concert du stade de France, en juin.

(1) Le Point, du 6 octobre 2005.
(2) Ibid.
(3) Delajoux fut chef de clinique dans cet hôpital public parisien entre 1995 et 1997, avant de partir dans le secteur privé.
(4) L’Express, du 17 décembre 2009.

Précision : un an après l’opération si controversée de Johnny Hallyday, Next a voulu savoir qui était vraiment Stéphane Delajoux que la presse, à de rares exceptions près, étrillait semaine après semaine. La première rencontre a eu lieu le 15 novembre 2010 dans le bureau d’Hervé Témime, son avocat pénaliste.
L’accord conclu, une demie douzaine de rencontres auront lieu dans le bureau tout blanc que partage Stéphane Delajoux avec plusieurs autres chirurgiens de la clinique internationale du Parc Monceau. C’est aussi dans cette pièce que le chirurgien a examiné à plusieurs reprises Johnny Hallyday. Les entretiens sont achevés à la mi-mars.

Qui va payer ?
La bagarre médiatique et médicale vise à établir les responsabilités financières dans l’interruption de la Tournée 66 de Johnny Hallyday, dont une vingtaine de dates étaient encore prévues après l’opération du chanteur. Les discussions, très longues, devraient aboutir vers la fin 2011. S’il y a un accord entre les deux parties, il n’y aura pas de procès. Le plus grand secret entoure ces négociations. Il semble cependant que le montant du préjudice, initialement estimé à près de dix millions d’euros, soit désormais plus proche de cinq millions.
Les assureurs de plusieurs protagonistes sont concernés :
ceux de Jean-Claude Camus, l’ex-producteur de Johnny remplacé à l’automne 2010 par Gilbert Coullier, ceux des organisateurs de la Tournée 66, et bien sûr ceux de Johnny Hallyday, de Stéphane Delajoux et de la clinique Monceau où le chanteur a été opéré. Les assureurs semblent chercher une manière de répartir le préjudice entre les différents « camps ».
https://www.liberation.fr/societe/2011/04/02/dans-le-cerveau-du-docteur-delajoux_723790

Clopine dit: à

Closer, je ne sais ce qu’en dit Bourdieu (je demanderai) mais enfin le rapport au corps est bien entendu tout aussi déterminé par l’appartenance sociale que le reste. Les « riches » ont, non seulement une espérance de vie supérieures aux autres (de l’ordre de 8 ans de moins pour un ouvrier, je crois,je ne me souviens plus bien du chiffre mais c’est de cet ordre-là, et si ça n’est pas une « injustice », que l’on me dise ce que c’est) mais de meilleures dents, des cheveux bien plus soignés, une aisance dans les gestes, une bonne santé physique, un soin d’eux-mêmes en un mot, qui est transformé en signe de « beauté » pour ceux qui en sont dépourvus. Pour la famille Adjani, la beauté et la finesse des traits étaient peut-être des accidents, mais qu’un homme très beau choisisse une femme très belle est encore un déterminisme. Voir les travaux des anthropologues (encore des sociologues, me direz-vous…) là-dessus… Le hasard me semble exister bien peu, chez les humains (à mon sens), voilà tout ce que je voudrais avancer, et je suis toujours prête à apprendre. Que l’on m’accorde au moins cela, Closer…

C. dit: à

@Jazzi

« […] Mme de Guermantes se trouvait au milieu de tous ces gens de Combray dont elle ne savait même pas les noms, […] ne pouvant émettre ces regards volontaires, chargés d’une signification précise, qu’on adresse à quelqu’un qu’on connaît, mais seulement laisser ses pensées distraites s’échapper incessamment devant elle en un flot de lumière bleue qu’elle ne pouvait contenir, […] Je revois encore, au-dessus de sa cravate mauve, soyeuse et gonflée, le doux étonnement de ses yeux auxquels elle avait ajouté, sans oser le destiner à personne, mais pour que tous pussent en prendre leur part, un sourire un peu timide […] Ses yeux bleuissaient comme une pervenche impossible à cueillir et que pourtant elle m’eût dédiée »

En 1964, James Lord rendit visite à Giacometti dans son atelier de la rue Hippolyte-Maindron pour y poser dix-huit jours de suite…
Un récit de James Lord est né de ces journées et de cette amitié, Un portrait par Giacometti, traduit par P.Leyris pour les éditions Mazarine.
Alexandre Strauss a aimé ce livre :
https://www.alexandrastrauss.fr/un-portrait-par-giacometti/

rose dit: à

Et alii je vais lire maintenant info cairn.

Bloom dit: à

Idée de cadeau à mettre au pied du sapin, le « Petit guide de survie » publié par la maison d’édition catholique St Jude, dont voici ci-dessous le passionnant sommaire:

Anticiper
Trousses et kits
Sac d’évacuation
Vêtements – chaussures
Armes – couteau
Équiper sa voiture
Armes improvisées
Alimentation – salubrité
Produits de première nécessité
Si l’on doit partir
Sur la route
Psychologie
Spiritualité
Ou aller ?
Séismes / nucléaire / «no go zones»
Cas particuliers
Les gaz lacrymogènes
Piqûres
Accident
Survivre a la campagne
L’eau
Trouver à manger dans la nature
Chasser
Pêcher
Les nœuds
S’éclairer
L’hygiène
Devenir autonome
Étude de cas

A l’heure où danser le calypso n’est plus d’actualité, on peut toujours se rabattre sur la lecture en famille du collapso (et ressortir sa panoplie de Rahan).
Un cadeau alternatif et rigolo pourrait être Brautigan et sa pêche à la truite en Amérique.

rose dit: à

Jazzi
Eric Hakim n’avait que 22 ans ds le film de Losey. Il apparaît au milieu aussi. Il est à l’ouverture des double portes.

rose dit: à

Moi aussi je suis toujours prête à apprendre comme Clopine.
Mais il arrive qu’une femme très belle s’allie à un homme très laid, mais le contraire jamais.
C pck nous avons l’espérance au coeur.

Janssen J-J dit: à

non bourdieu n’a jamais parlé de ça… mais ses trois fils, emmanuel, jerôme et laurent ont explicitement dit à différentes collègues de leurs cercles, avoir pas mal souffert de la beauté intellectuelle (physique) et morale de leur père.

puck dit: à

Jazzi tu peux me dire une chose ? elle était où ta Jeanne d’Arc quand les anglais ont débarqué sur nos cotes et envahi la France en 1945 !!! après avoir bombardé et détruit les plus belles de nos villes pendant 5 ans !!! elle était où ta Jeanne d’Arc ! même les allemands n’ont même pas été capables de nous défendre quand les anglais nous ont envahi, quelle misère…

puck dit: à

« (…) avoir pas mal souffert de la beauté intellectuelle (physique) et morale de leur père. »

ouai c’est des conneries ils le disent tous : Delon, Halliday, Depardieu, tous ! même mes fils ils le disent.

puck dit: à

et j’ai oublié Belmondo.

puck dit: à

il n’y en a qu’un qui le dit pas c’est Vincent Cassel, et pourtant il est beaucoup plus moche que son père.

puck dit: à

et il sait même pas faire des claquettes !

puck dit: à

comme dit la potapassou : « Quand on est père, en proie à un mal-être, on est tous des monstres sous le regard familial et nous nous sentons des monstres ! »

puck dit: à

les ados se sentent tous des montres sous le regard familial… j’y crois pas ! c’est ça ! qu’ils commencent par ranger leur chambre, leurs joints et leurs préservatifs qu’ils laissent trainer partout et après on en reparle !

vanina dit: à

@ Jazzi

une culture sans bornes: Debenedetti avait fait des études sur presque tout le savoir disponible, né en 1901
il arrive tard à une chaire universitaire, trop « moderne », trop en avance sur les temps lents des académiciens.

. « ses yeux bleus », si je ne trompe, Saint-Loup et son monocle.Dans la « Recherche »

. « à la romaine, à la romaine,on la vend pas,on la promène »
bruits de la rue, Proust encore.

Embarras de richesse, où tout se tient, et le lecteur est toujours couvert d’un grand pan de velours mauve comme les yeux d’Oriane.

et alii dit: à

 » Les yeux bleus, cheveux noirs » de Marguerite Duras, publié aux éditions de Minuits en 1986, ce sont ceux de Yann Andrea. « 

B dit: à

crois pas ! c’est ça ! qu’ils commencent par ranger leur chambre, leurs joints et leurs

Mon fils écrasait ses mégots dans l’armoire, il les planquait sous les chaussettes. Il a eu aussi une période plantation inspirée, au bout d’un moment voyant croître ces plantes sur la fenêtre et exposées à tous les publics j’ai quand réussi à asseoir mon autorité pour le faire renoncer à cette variété fort jolie du reste. J’en passe et des meilleures. Ensuite, un peu plus tard dans la chronologie,nous nous détestames de façon aussi réciproque qu’intense de façon sporadique.

B dit: à

J’ajoute que si j’en crois le listing des patronymes des conversos, il serait par les deux côtés de la lignée grand parentale paternelle un peu juif. Mais bon, tout ça c’est pour redorer un blason que ma famille n’a jamais possédé puisque nous ne sommes ni des bourgeois grands ou petits, ni des propriétaires terriens, ni porcelaine aristocratie même désargentée . Nous sommes des pauvres. Et eux d’ailleurs si réellement leur judaïté était réelle, de pauvres juifs errants.

B dit: à

Rose, les femmes cherchent un male reproducteur en mesure d’assurer leur sécurité, celle de leur progéniture et leur confort selon des critères qui appartiennent à chacune des espèces. Le niveau d’exigence varie selon le niveau d’études, le type d’éducation, le milieu. En cela nous ne sommes pas très différents des animaux . Leurs protocoles de séduction sont simplement éloignés des nôtres quoi que. Il existe selon moi, par cette sélection consciente ou pas, une espèce d’eugénisme que l’on pourra voir social et bien qu’au sein de chaque couche de la société des individus se détachent du lot commun pour migrer vers une autre. Question de dotation de naissance, d’orientation, de chance ou de malchance. L’intelligence des parents ne se remarquait pas toujours dans les groupes d’en bas et on constate pour ainsi dire des aberrations qui si elles ont été aidées comme il fallait ont produit des individus brillants pour qui s’il ne disent pas d’où ils sont issus rien ne révèle le milieu d’origine . Cependant, ils sont bien les dépositaires d’une hérédité.

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