de Pierre Assouline

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La République des livres
Quand le secret tue plus que la vérité

Quand le secret tue plus que la vérité

Peut-on raisonnablement faire confiance à un homme qui se permet d’écrire des notes cryptées dans ses Pléiades en les maculant à l’égal de vulgaires livres de poche ? M’est avis que non. Si les jurés de la cour d’assises d’Ille –et-Vilaine avaient commencé par là, ils auraient gagné du temps.

L’affaire, comme on dit, défraya la chronique. Vous vous souvenez peut-être de Maurice Agnelet, avocat tenant cabinet au cours Saleya, manipulateur et charismatique, lâche et fourbe, séducteur casqué roulant en BMW 750, grand notable niçois, conseiller municipal, vénérable de sa Loge, président de la Ligue départementale des droits de l’homme, allié de Jean-Dominique Fratoni qui rêvait de récupérer les parts du « Palais de la Méditerranée », casino de la famille Le Roux voisin du sien sur la promenade des Anglais. Avocat et amant d’Agnès Le Roux, Me Agnelet reçut ès-qualités trois millions de francs (nous sommes en 1977) virés en Suisse en contrepartie du vote lors de l’assemblée générale de la S.A. du Palais de la Méditerrannée, somme qu’il s’empressa de détourner à son propre profit. Entre temps, elle avait disparu… Il l’avait assassinée, abandonnant le corps en pleine nature à même le sol près de Monte Cassino en espérant que la décomposition ferait son œuvre.

La Déposition (235 pages, 19 euros, L’Iconoclaste) est remarquablement écrit et composé, d’une main qui tremble parfois car l’émotion allait parfois de pair avec la sidération et l’épuisement, toujours avec dignité, un esprit critique jamais pris en défaut. Un vrai morceau de littérature à ranger aux côtés des classiques du genre, les judicaria de Gide, Simenon, Kessel, sans oublier Jean-Marc Théolleyre, dédicataire de ce livre, homme et journaliste admirables qui suivit les affaires de justice pendant des décennies pour Le Monde.Agnes-Le-Roux

Pascale Robert-Diard y assure depuis treize ans la chronique judiciaire avec un équilibre et une sérénité d’autant plus remarquables que l’atmosphère des cours de justice est enflammée et violente. Elle a suivi l’affaire Le Roux. Son livre n’en est pas le compte-rendu. C’est d’autre chose qu’il s’agit. De l’après, du lendemain, et donc de l’au-delà de l’affaire. Très précisément du cas de conscience de Guillaume Agnelet, fils de Maurice Agnelet, longtemps soupçonné, accusé, condamné puis acquitté du meurtre de sa maitresse Agnès Le Roux, jusqu’à « la » déposition. Celle du fils qui l’accablait. L’événement si inattendu qu’il n’était même pas redouté. Le détail qui a fait tout provoqué le chaos, réduit le paysage familial à un champ de ruines et envoyé Maurice Agnelet finir ses jours ou presque (20 ans) en prison en 2014.

 « La cour d’assises est un lieu d’apartheid. Il y a le côté blanc, celui des victimes, à tout le moins celles et ceux qui demandent à la justice de les reconnaître comme telles, et le côté noir, celui de l’accusé. Par cercles concentriques, cette séparation s’étend aux familles, aux amis des deux parties qui ne se mélangent pas sur les bancs du public. La travée leur sert d’infranchissable frontière. Ce qui est vrai dedans l’est aussi dehors. Il suffit d’observer la curieuse parade qui s’exécute devant le distributeur de boissons ou de friandises vers lequel tout le monde se dirige lors des suspensions d’audience. Une hiérarchie tacite s’y instaure. Les familles et les amis des victimes passent devant, ceux des accusés attendent leur tour »

L’auteure a écrit au fils. Une longue lettre. Il lui a répondu, ils se sont rencontrés à plusieurs reprises, il s’est raconté pour se reconstruire, convaincu qu’il ne pourrait résoudre son « dilemme plus que cornélien » qu’en se trouvant enfin « au pied du pied du pied du mur ». De toute façon, ses parents diraient qu’il était en souffrance depuis longtemps, proche de la folie et qu’il y basculait après avoir tenté de s’adresser à Dieu, ou du moins à son intercesseur le plus connu, François, vous imaginez…

Alors il lui a parlé comme il avait fait sa déposition, animé d’une colère sourde mais inextinguible. Pour se libérer de ce qui l’oppressait depuis si longtemps et respirer enfin : « Parce que le secret tue plus que la vérité » et qu’il en serait mort. Elle a recollé les morceaux autrement. Le récit né de son enquête devrait être le rêve de tout chroniqueur judiciaire car rien ne devrait être frustrant comme de s’arrêter à la fin d’une affaire et de passer à une autre.

On y voit une famille exploser en direct, ses secrets voler en éclats. Rien n’est impudique comme un procès. Rien n’est obscène comme un dossier d’instruction, cœurs et corps mis à nu. L’intimité y est violée jusqu’à l’indécence, les avocats ne reculant devant rien tant que le président ne les rappelle pas à l’ordre. Il faut y avoir assisté une fois au moins pour prendre la mesure de ce que peut être un déballage public de cette nature.

Parfois, Agnelet se lâchait. Surtout devant les siens. Une fois, qui fut la fois de trop, il a dit :

« De toute façon, tant qu’ils ne retrouvent pas le corps, je suis tranquille… Et moi, le corps, je sais où il est ».

Le fils a parfaitement entendu. Désormais il sait. Sa mère aussi a entendu. Elle, elle sait depuis longtemps, et bien d’autres choses encore, car il lui a raconté avoir tiré sur sa maitresse dans son sommeil pendant la Toussaint lors d’un week-end en Italie, mais elle fait celle qui ne veut pas savoir. Comment vivre avec ça quand on est « le bon fils » ? Pas vu pas pris. Une défense en béton pour un être amoral que son cynisme protège du doute. Il avait si peu de sens moral qu’il n’imaginait pas que les siens pussent en avoir.

Les cinq Pléiades de Montaigne, Gide, Rimbaud et les deux d’Hemingway sont pour l’auteur le fil rouge de l’assassinat. Pas pour ce qui y est imprimé mais pour ce qui y est noté. « 17 mai 1977- Genève-PM-PV-Amitiés » « Mercredi 2 novembre 1977 Reclassement dossier PM-PV- Liberté » etc Longtemps, il ne sera question dans sa bouche que de « disparition » d’Agnès Le Roux. Ni meurtre ni assassinat. « Disparition » qui désormais rime étrangement avec « déposition ». Un prétoire, cela sent tellement les planches qu’un rédacteur en chef serait bien inspiré un jour de demander à un critique dramatique de couvrir un procès et à un chroniqueur judiciaire de critiquer une vraie pièce de théâtre. Ils n’en seront pas dépaysés.

Pascale Robert –Diard a de l’attention pour tous, y compris les magistrats dont elle rapporte l’émotion lorsqu’ils donnent lecture de l’article 353 sur l’intime conviction, donnée essentielle dans une affaire toute d’hypothèses, sans scène de crime ni preuve criminelle :

« C’est le plus beau texte de la justice pénale Certains présidents le récitent sans baisser les yeux sur leur code. On reconnaît les plus grands d’entre eux à la façon qu’ils ont d’ne détacher lentement chaque phrase comme s’ils voulaient les faire pénétrer dans la conscience des jurés. On se prend à haïr ceux qui le marmonnent ou avalent ses mots »

acques Vergès soutenait que dans un procès, chaque partie propose son propre montage, au sens cinématographique du terme, et qu’il y manquait non la synthèse, ni l’entre-deux la seule version qui soit la plus proche de la vérité : celle qui fasse la part belle aux incertitudes en restituant « le tremblé de la réalité ». C’est ce qu’a justement réussi Pascale Robert-Diard dans La Déposition qui contient le procès Agnelet en creux, avec une qualité qui fait souvent défaut dans les compte rendus que proposent les journaux : la délicatesse.

 (« Maurice Agnelet en 2007 » photo Stéphane Mahé ; « Agnès Le Roux » photo D.R.) 

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commentaires

830 Réponses pour Quand le secret tue plus que la vérité

JC..... dit: à

Confidence matinale, je comprend la passion que peuvent éprouver certaines personnes pour un fait divers singulier, surtout s’il est commis par un grand bourgeois irréprochable sur le papier.

Mais j’avoue ne pas y succomber : un « beau meurtre » me laisse aussi froid que la victime !

La banalité du mariage de milliers de petites filles mineures pratiqué par des population considérant la pédophilie comme « culturelle » m’interpelle infiniment plus que la lutte de pouvoir, de territoire, chez les notables niçois. Voila crime bien plus atroce, toléré celui là ….

Quand à la justice humaine !….

René Audran est mort assassiné, Georges Besse est mort assassiné, Jean-Marc Rouillan, l’assassin, est à moitié libre : il donne des interview, il a des idées, il parade, il écrit des livres, il est bien vivant, lui … Sans commentaires.

JC..... dit: à

Avant d’entamer une journée à haute responsabilité, nous souhaitons à ceux qui peuvent rester en leur doux foyers, une bonne journée de lecture !

Aux travailleurs, aux travailleuses qui vont tenter de travailler, les malheureux :
bon courage à tous !

Aux militants naïfs, aux soumis à l’idéologie ancienne, à ceux qui religieusement vont adorer leur déesse impotente la vieille dame GREVE, il serait temps qu’ils changent de déesse :
adorez plutôt la déesse REFORME, mes amis …. !

JC..... dit: à

Afin d’éviter toute confusion : une journée à haute responsabilité doit se traduire par « rendre hommage durant 14 heures à la douce, tendre, aimable vierge PARESSE » …..

JC..... dit: à

PARESSE est vierge, détestant faire quoique ce soit, amour compris …

christiane dit: à

Année 2008… Le souvenir d’un procès d’Assise où j’étais citée comme témoin est éclairé par le souvenir de la présence attentive de Pascale-Robert Diard. Pour qui a conversé avec elle, lu ses chroniques dans le quotidien Le Monde, ou suivi ses billets sur son blog, nait un sentiment de profond respect et d’admiration. Respect parce que son regard attentif, ses prises de notes incessantes fouillent la vérité de tous : citoyens si divers, réunis le temps du procès. Atmosphère solennelle d’un procès d’Assises. Choc étrange de ces voix qui se croisent : l’accusé(e), les témoins, la Présidente, les avocats, les jurés, les magistrats professionnels mais aussi, donc, de simples citoyens qu’un tirage au sort ou une convocation du ministère de la justice transformera en juré ou en témoin (à charge ou à décharge), le public – dont les journalistes et les élèves qui se préparent à la magistrature. Et au fil des jours du procès le sort de l’accusé(e) (là, d’un crime), se joue sur des preuves mais aussi sur d’infimes convictions liées aux témoignages qui vont ou enfoncer l’accusé(e) ou introduire un questionnement qui lui sera peut-être favorable.
Je revois les longues attentes dans la salle des pas perdus entre les interruptions du procès ou dans l’attente de la décision des jurés. Lieu et temps des rencontres imprévues où l’on échange ses impressions. On ne sort pas indemne de ces cessions où la vie de l’accusé(e) est mise à nu. Les débats consacrés à sa personnalité y occupent une place importante. On raconte tout de sa vie dans le détail. Informations reprises par les médias.
Se situer alors entre les regards de haine et de compassion n’est pas un choix facile. « … cette séparation s’étend aux familles, aux amis des deux parties qui ne se mélangent pas sur les bancs du public. La travée leur sert d’infranchissable frontière. Ce qui est vrai dedans l’est aussi dehors » (extrait du livre de PRD inclus dans le billet). Rester neutre ? prendre ses responsabilités ? On se retrouve à nager en eaux troubles. « Rien n’est impudique comme un procès. Rien n’est obscène comme un dossier d’instruction, cœurs et corps mis à nu ». Et pour les jurés, comment décideront-ils de la culpabilité ? Comment choisiront-ils la durée d’une peine ? C’est une responsabilité énorme de décider d’envoyer quelqu’un en prison pour de nombreuses années.
À l’issue des débats, la cour entend la plaidoirie du représentant des parties civiles, les réquisitions du ministère public qui, devant la cour d’assises, prend le nom d’ avocat général (grand moment d’humanité dans le procès auquel j’assistais), et les explications de la défense. L’accusé(e) a la parole en dernier (autre souvenir poignant dans ce procès).
J’ai hâte de lire ce livre « La Déposition », qui se situe dans la vérité d’un procès d’Assises. Déjà les chroniques judiciaires de Pascale-Robert Diard je les attendais pour leur qualité mais jamais encore un procès qu’elle a suivi n’avait donné naissance à un livre.
Toutefois, un espace vierge échappe à tous ces temps fébriles, celui de l’après-procès « De l’après, du lendemain, et donc de l’au-delà de l’affaire(…) le chaos, réduit le paysage familial à un champ de ruines ». Qu’est devenue l’accusé en prison, au-delà de sa libération, dans son retour à la vie civile. Son acte et la peine infligée et vécue l’ont- il (elle) prêt à continuer à vivre le plus honnêtement possible ou l’installera-t-il(elle) dans un esprit de rancœur, de vengeance contre la société ?

gérard-Jean dit: à

Quelle classe, ce Maurice Agnelet ! Autre chose que ce pitoyable d’Ormesson qui n’en finit pas de partir de la vessie.

JC..... dit: à

Pour répondre à la dernière phrase de Christiane concernant le vivre-honnête au sortir de la peine, Jean-Marc Rouillan, Patrick Henry et d’autres criminels/terroristes libérés n’ont pas bougé d’un iota, ils replongent dans la justification de leurs actes.

La prison n’est pas un lieu de réinsertion, mais un espace de stockage, pourri, fait pour rassurer le troupeau des honnêtes gens qui n’aiment pas croiser des assassins en liberté.

La bonne solution est la Loi du Talion. Simple. Définitive. Economique….

gérard-Jean dit: à

La bonne solution est la Loi du Talion. Simple. Définitive. Economique…. (JC)

Je sens que je vais débarquer à Porquerolles avec ma bonne vieille kalach

JC..... dit: à

Je te signale, Jambrun, que la plage d’Argent est minée, la Milice Voltairienne patrouille jour et nuit, et que si tu choisis le drône discret ou l’hélicoptère bruyant, nous avons dans l’équipe deux Agrégés de l’Université : l’un en Tir Forain, l’autre en Défense Aérienne ! Plutôt qu’avec kalach, pointe-toi avec des fleurs…

christiane dit: à

@JC….. dit: 9 mars 2016 à 8 h 35

« ils replongent dans la justification de leurs actes. »
Pas toujours exact, heureusement !
mais il y a tout aussi pervers : ils se refont le film de leur vie, jusqu’à… l’acte et en font porter la responsabilité sur tous les autres (Famille… institution… société) et s’innocentant deviennent accusateur, épris d’un désir de vengeance… Ils deviennent alors, imprévisibles et dangereux.

gérard-Jean dit: à

Qui se souvient des ectoplasmes René Audran et Georges Besse ? En revanche, Jean-Marc Rouillan le Magnifique continue de défrayer la chronique par des déclarations qui font débat. Le voilà, le vrai vainqueur, le seul vainqueur : le vivant ! Qui se préoccupe aujourd’hui d’Agnès le Roux ? En revanche, Maurice Agnelet soumet à la Cour de justice européenne un nième pourvoi en cassation. Son avocat s’agite pour défendre ses intérêts. Maurice Agnelet, le vainqueur : il est vivant ! Je dois reconnaître ce titre de gloire au polichinelle médiatique d’Ormesson : en dépit de ses ennuis de vessie, il est encore vivant. « Je suis encore vivant ! », s’écrie Caligula à la fin de la pièce de Camus. Ceux qui sont morts sont morts. Gloire aux vivants !

gérard-Jean dit: à

Plutôt qu’avec kalach, pointe-toi avec des fleurs… (JC)

J’ai soudoyé au Levant les servants d’une batterie de missiles. Tu sais qu’ils ont un penchant à tirer dans tous les coins (voir « Nice Matin » de la vieille époque). Si je débarque de la Tour Fondue, ce sera avec des chrysanthèmes !

Chaloux dit: à

JC….. dit: 9 mars 2016 à 5 h 58 min

Aux militants (…), à ceux qui religieusement vont adorer leur déesse impotente la vieille dame GRÊVE, il serait temps qu’ils changent de déesse :
adorez plutôt la déesse MISÈRE, mes amis …. !

la vie dans les bois dit: à

Quel beau billet.

Ce qui interpelle, c’est pourquoi cette affaire:
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/11/les-temps-forts-du-proces-agnelet_4399719_3224.html
en particulier aura poussé plus loin encore, la mise à nu d’un procès et de ses protagonistes, de la part de Pascale R.-D. à l’initiative d’un remarquable recueil des grands procès, 100 audiences exceptionnelles, parues dans le journal Le Monde.

« J’aime particulièrement les audiences confie Pascale Robert-Diard, mais, ce que j’aime par-dessus tout ce sont les témoins. De l’affaire la plus triste, la plus lourde, la plus ennuyeuse parfois, jaillit toujours un témoin formidable(…) Les témoins c’est la parole spontanée, la vie du dehors qui fait irruption dans le prétoire, avec ses accents, ses expressions, ses mots difficiles à trouver, les mots des pauvres gens, souvent »
« Parfois les témoins se sont endimanchés, comme pour aller au théâtre ou chez le médecin. Ils prêtent serment de dire toute la vérité, rien que la vérité. Cela leur donne de l’importance »…
In  » les gâteaux de Bernard Cantat » par P. R-D.

gérard-Jean dit: à

adorez plutôt la déesse MISÈRE, mes amis …. ! (Chaloux)

La misère des uns fait la richesse des autres. Comme quoi il y a une justice immanente.

JC..... dit: à

Le vit dans les doigts fait bien sortir la principale qualité jambrunesque de Pascale Robert-Diard : la perversité sous toutes ses formes, dont la judiciaire.

Je suis certain que la donzelle, bave aux lèvres, passe ses RTT dans les abattoirs, à regarder le sang des bœufs gicler dans la sciure des condamnés à mort….

bouguereau dit: à

Gloire aux vivants !

un jour jean marron j’ai pécho un trés vieux catéchisme dans une brocante..jle rtrouve pu chus fumaçe..parait quça vaut des thunes..je lisais à voix haute dans ma cuisine à la cantonnade..il devenait tout gras..patiné!..question « pourquoi ceux qui vivent dans le péché peuvent ils malgré tout havoir l’air heureux? » réponse « pasque dieu leur laisse ici bas un peu de bonheur havant qu’ils aillent en enfer »

bouguereau dit: à

PARESSE est vierge, détestant faire quoique ce soit, amour compris …

le coup dla viande froide..quekfois c’est pas mal quand qu’on se sent vivant pour deux

bouguereau dit: à

adorez plutôt la déesse REFORME

..cette vieille vache

bouguereau dit: à

ce pitoyable d’Ormesson qui n’en finit pas de partir de la vessie

mais qu’est ce qu’il a donc fait pour mériter ça !

bouguereau dit: à

ça tombe il suffit de commettre d’office lassouline pour témoigner qu’il gribouille sur ses pléiades..

bouguereau dit: à

Quand le secret tue plus que la vérité

umberto il dirait que pour faire du chiffre sur internet faut tabler sur le complot..

JC..... dit: à

Tu vois, Bougboug, moi qui suis athée comme un phoque, j’ai acheté à un pote broc de Montpellier, un catéchisme datant de 1707 !

Quel régal de le parcourir ce vieux livre abimé, raturé, pourri dans la forme … ! Et pour le fond : une merveille de fourberie structurée, savaient y faire les propagandistes catholiques !

JC..... dit: à

« le coup dla viande froide..quekfois c’est pas mal quand qu’on se sent vivant pour deux » (Bouguereau, en liberté même pas surveillée)

Nécrophile !….

bouguereau dit: à

Peut-on raisonnablement faire confiance à un homme qui se permet d’écrire des notes cryptées dans ses Pléiades à l’égal de vulgaires livres de poche ? M’est avis que non.

mine de rien comme insipite ça décoiffe..

gérard-Jean dit: à

Quelle volupté ce doit être tout de même, après avoir commis quelques assassinats, de se retrouver libre. Libre de cracher (in petto) chaque matin sur ses victimes, et, pourquoi pas, de recommencer. Cela vaut bien de passer quelques années sous les verrous (des années pas inutiles d’ailleurs, on s’y fait des amis, on y noue des relations utiles, on fait verser des pleurs de compassion dans les chaumières en clamant avec constance son innocence, avec le relais d’un comité de soutien). Si nous ne succombons pas à la tentation, c’est que, a dit le poète, notre âme, hélas, n’est pas assez hardie. Pascale Robert-Diard est sûrement une excellente chroniqueuse judiciaire. Mais c’est le contraire de ce qu’elle fait qu’il faudrait faire, c’est le contraire qui serait excitant : prendre systématiquement le parti des accusés manifestement coupables, travestir en sincérité la fourberie, en courage la lâcheté, ridiculiser les avocats et les témoins de la partie civile. Il faudrait, pour cela, évidemment, écrire ailleurs que dans « le Monde ». A quand un quotidien résolument antisocial ?

bouguereau dit: à

un catéchisme datant de 1707

en question réponse aussi ?

bouguereau dit: à

Libre de cracher (in petto) chaque matin sur ses victimes, et, pourquoi pas, de recommencer.

tu sais jean marron tu peux acheter des petits dessins de tueur en série sur internet..et même faire des commandes

bouguereau dit: à

Nécrophile !….

on l’appelle comme ça « le coup dla viande froide »..mais c’est usurpé..chus sur que cricri elle aurait des trucs a dire si elle pouvait lire ça..mais voilà..elle s’interdit

Chaloux dit: à

gérard-Jean dit: 9 mars 2016 à 9 h 24 min

Pas faux évidemment. Mais en votant en 2012, je ne pensais pas contribuer à donner le pouvoir à l’esclavagiste Macron qui est derrière cette loi.

Chaloux dit: à

De plus, rien n’est plus lié à l’existence d’une démocratie même imparfaite que le droit du travail. Plus ce droit va se dégrader, plus les entreprises deviendront de petites dictatures, et moins le débat démocratique général sera possible. Cette loi est une reprise en main politique -et même un transfert de pouvoir au monde la finance, le fameux « ennemi » de Hollande- et ne créera pas le moindre emploi, ce qui n’est absolument pas sa destination. Pas étonnant qu’on essaie de vendre Macron aux bobos dans les années qui viennent.

gérard-Jean dit: à

« Il faudrait, pour cela, évidemment, écrire ailleurs que dans « le Monde ». A quand un quotidien résolument antisocial ? »

Après ça, ce matin, je m’en va faire l’emplette de mon quotidien favori. Le même depuis des décennies. Lequel ? « Le Monde », évidemment.

Pauvre type.

Chaloux dit: à

au monde DE la finance

D. dit: à

Je connais des phoques très croyants.

Phil dit: à

Du Dallas pour agrégés. la bm 7.50 c’est en version L, au moins ?

D. dit: à

Une solution serait de faire une machine à café pour les familles de victimes et une autre pour les familles accusés.
Ou alors on supprime toutes les machines et chacun apporte son thermos.

JC..... dit: à

@Chaloux
On ne peut pas reprocher au merveilleux Macron d’être esclavagiste ! Il faut bien donner à s’occuper aux esclaves qui naissent en grand nombre dans nos banlieues bleues, fruits de la copulation utile pour l’entière jouissance d’un instant des Parents Copulateurs frénétiques et la joie prolongée, affectueuse, du Grand Capital, enfileur lui de toute une vie…

@Bougboug 9h57
Questions/Réponses bien sûr, dans mon exemplaire de 1707 !
Page 125
Q : Quelles sont les choses que les Chrétiens, en quelque état qu’ils se trouvent, doivent imiter en Jésus-Christ ?
R : Son détachement de toute cupidité, c’est à dire, de toute sensualité, de tout orgueil, de toute curiosité, de tout avarice.
(… tout ce que j’aime, quoi !…)

D. dit: à

750, c’est pas énorme.
Moi en dessous de 1500 j’ai même pas un regard.

D. dit: à

Il fait combien le scooter rose de JC ?

JC..... dit: à

D.
Le scooter rose fait à peu près 120 journées de Sodome …

Chaloux dit: à

JC, le premier enfileur de France, c’est tout de même le parti socialiste. Je ne parviens plus à comprendre comment j’ai pu jeter ma voix dans ce cloaque pendant 25 ans.
Il faut revoir le statut des hommes politiques et les responsabiliser sur leurs propres deniers. J’y pensais en écoutant ce pauvre Chatel l’autre jour. Gaz de schiste, OGM, si tu veux, à condition qu’on répare les dégâts avec ton fric.

jissé le néant dit: à

« transfert de pouvoir au monde la finance, »

l’idéologie reptilienne càd moderne

William Legrand dit: à

Madame Verniglia, qui habite en face du deux pièces de JC et qui le voit tous les jours, affirme qu’il ment comme un arracheur dedans au sujet de son scoutère qu’est un vieux manurhin d’avant-guerre tout déglingué qu’il n’ose même plus sortir car les gens rigolent, ya longtemps qu’il trimballe plus personne, les gens ont peur

la vie dans les bois dit: à

Javert, est-ce que ton travelo peut ne pas prendre ses noirs désirs pour une réalité.
__________
Cette intime conviction, basée sur un gribouillage de livres « sacrés », devrait valoir au témoin les foudres de Themis.

christiane dit: à

« Le catéchisme » ? « la religion » ? Où comment ajouter du sens à une réalité déroutante souvent incompréhensible (exemple frappant dans la citation de Bouguereau !). Lacan écrivait : « La religion est le gîte originel du sens. Les religieux sont capables de donner du sens vraiment à n’importe quoi. Ils sont formés à ça. La religion est faite pour ça, c’est-à-dire pour qu’ils ne s’aperçoivent pas de ce qui ne va pas… » (conférence de presse à Rome (1974)
La justice ne donne pas du sens à tout. Elle approche un crime, un accusé, tente de comprendre comment ça s’est passé, les circonstances et un peu… pourquoi ça s’est passé.
Comment entrer dans les méandres du refoulement qui, souvent, a précédé le passage à l’acte où deux vies ont basculé en un instant : celle de la victime, celle du meurtrier ? On convoque des experts qui tourneront autour de l’acte sans vraiment l’expliquer. Au bout du compte, on ne sait pas… Il reste un doute… et le doute bénéficie souvent à l’accusé.
Rendre la justice est un des exercices les plus périlleux qui soit.
Et hélas, ce que dit Gérard-Jean est l’autre côté de l’apparence. Qu’est-ce qui se cache dans la pensée de l’accusé, se déroule, se modifie au cours du procès et des années d’incarcération dans l’entrelacs des paroles des uns et des autres, dans la mémoire de ce qui a été dit, entendu et vécu ? Des glissements imperceptibles vers la rancune peuvent conduire – si ce n’est à une récidive- à un enfermement psychotique et narcissique…
Un sentiment d’égarement nous saisit quand on pense à cette frange de l’humain qui est frôlée dans ces procès d’assises. Qui sommes-nous ? Quel est ce creux mystérieux où tombent les paroles non dites des pensées sombres ? Cette violence du crime est une des formes possible de la violence si abondamment répandue en ce monde.
Pascale Robert Diard laboure dans l’humain et pas d’une façon « angélique » (cf. le com. de G-J). Son écriture rejoue fidèlement les heures du réel d’un procès. Elle n’écrit pas un « catéchisme », ne donne pas du sens à tout, accepte l’ambiguïté des accusés, des témoins. Elle ne se place pas dans la fiction mais dans le journalisme de presse judiciaire comme une entomologiste. Elle est là, assiste, voit et écoute directement – y compris aux ratés de la machine- relevant les mots et les registres de vocabulaire, les façons de s’exprimer de chaque « acteur » du procès, décortiquant rigoureusement le dossier qui lui est remis. Tout cela ne la protège pas évidemment d’un possible subjectivisme. Les différents articles des journaux ne donnent pas toujours la même version des procès et l’influence de la presse est énorme dans l’opinion publique et même sur les jurés, parfois… La justice dans sa complexité se laisse difficilement approcher. Son travail ? des explorations… et aussi celui d’une femme de littérature car il y a talent d’écriture (Comme Jean-Marc Théolleyre, à qui est dédié ce livre, pour les brillantes chroniques des procès qu’il a couverts).

la vie dans les bois dit: à

Ce qu’il y a de sublime, dans tous les sens du terme, à la base de cette affaire, c’est peut-être l’absence du corps de la victime. Il faut que je remette la main sur ce fameux livre de Simenon. J’y reviendrai…

gérard-Jean dit: à

Qu’est-ce qui se cache dans la pensée de l’accusé, se déroule, se modifie au cours du procès et des années d’incarcération dans l’entrelacs des paroles des uns et des autres, dans la mémoire de ce qui a été dit, entendu et vécu ? Des glissements imperceptibles vers la rancune peuvent conduire – si ce n’est à une récidive- à un enfermement psychotique et narcissique… (Christiane)

La vérité, sans doute, c’est que tout ça n’a pas de sens. Ou n’a qu’un sens provisoire, relatif, changeant, fragile pour les seuls vivants, et seulement tant qu’ils sont vivants. Claude Simon, au début de « Histoire », cite ce passage de la huitième Elégie de Duino, de Rilke :

 » Cela nous submerge. Nous l’organisons. Cela tombe en morceaux. Nous l’organisons de nouveau et tombons nous-mêmes en morceaux « .

avec modération dit: à

Chaloux dit: 9 mars 2016 à 11 h 09 min

Vu le « choix » plus que limité…

Jibé dit: à

Maurice Agnelet ne donne pas l’air d’être submergé et tombé en morceaux, il reste toujours aussi « monolithique », ferme comme un roc infracassable, immarcescible, sans regrets ni remords !

laissez venir à moi les simplets dit: à

christiane dit: 9 mars 2016 à 11 h 19 min
« Les religieux sont capables de donner du sens vraiment à n’importe quoi. »

Si on peut appeler ça du sens ..
De la sidération, plutôt

bouguereau dit: à

Nous l’organisons de nouveau et tombons nous-mêmes en morceaux

sic transit métastase jean marron..ha tu communies havec lui au finiche

bernadette dit: à

Quand on pense aux vrais héros, désintéressés, qui sont injustement soupçonnés, accusés… par les gueux, seigneur!

bouguereau dit: à

De la sidération, plutôt

..c’est bien mieux

bouguereau dit: à

La vérité, sans doute, c’est que tout ça n’a pas de sens

la vérité n’est pas référente au sens jean marron..dailleurs elle tue moins que le secret..ha!

bouguereau dit: à

fragile pour les seuls vivants, et seulement tant qu’ils sont vivants

subjectiviss..ennemi du prolétariat!

bouguereau dit: à

Un sentiment d’égarement nous saisit quand on pense à cette frange de l’humain qui est frôlée dans ces procès d’assises

cricri me relit..des mains balladeuses au procés ? tu tiens quelquechose là cricri

JC..... dit: à

NOUVELLES POLITIQUES

« Le meilleur joueur de go au monde, le Sud-Coréen Lee Sedol, a concédé sa défaite, ce mercredi, face au programme Alphago conçu par Deep Mind (Google), au terme d’une partie serrée qui inaugurait une série de cinq matches prévus. » (Le Monde)

Il est grand temps d’installer une Entité d’Intelligence Artificielle à l’Elysée, une entité qui gouvernera intelligemment, qui prendra de bonnes décisions, qui rendra coup pour coup, qui innovera, qui sera sans effort meilleure que le Petit Bedonnant élu par les veaux hexagonaux, ce bon à rien de Pépère François qui nous a trompé avec une fourberie toute socialiste ….

bouguereau dit: à

Le scooter rose fait à peu près 120 journées de Sodome …

elle est à chaine pas a cardan comme la béême

Jibé dit: à

« le Petit Bedonnant élu par les veaux hexagonaux »

Ce n’est pas gentil pour ueda, Chaloux et Daaphnée, JC !

bouguereau dit: à

Pépère François qui nous a trompé

toi haussi !..il est trop fort

bouguereau dit: à

baroz..fais pas le comblé..hon te croit pas

ça recommence dit: à

fourberie toute socialiste

il préfère la fourberie fachisse

raymond dit: à

« les veaux hexagonaux  »

adolf le brêle, sa marine, ses chèvres…

christiane dit: à

@bouguereau dit: 9 mars 2016 à 12 h 03 min
Hors humour, sait-on vraiment qui sont ceux que nous y côtoyons et qui l’on est face à eux ? On entre par l’écoute dans les conséquences d’un acte qui a tout fait basculer et a tout ravagé dans la vie de celui qui est l’accusé et dans celles de ceux qui l’entouraient. On découvre une personnalité ignorée. On « frôle » , oui, l’immensité de la violence et de l’interdit : donner la mort. « Donner »… drôle de verbe en cette circonstance…
Et nous, témoins, jurés, magistrature, journalistes, lecteurs de journaux, auditeurs, devrons nous situer en conscience face à l’acte et au criminel et nous serons souvent… « égarés », indécis.
Les romans de Simenon et de Fajardie m’ont souvent aidée à dépasser ce sentiment d’égarement en me coulant dans la conscience de leurs témoins, de leur inspecteur préféré.
Mais le réel… aie, c’est difficile…

christiane dit: à

PS : sans ce billet , je ne serais pas revenue écrire ici.

raymond dit: à

Christiane,on dit aussi « trouver la mort »!!

la vie dans les bois dit: à

« Un prétoire, cela sent tellement les planches qu’un rédacteur en chef serait bien inspiré un jour de demander à un critique dramatique de couvrir un procès et à un chroniqueur judiciaire de critiquer une vraie pièce de théâtre. »

encore un conseil !
Mais les chroniqueurs judiciaires- de talent-publiant dans un journal français de grande écoute sont peu nombreux.
Une injustice, mon intime conviction, me fait dire qu’à part Pascale Robert-Diard, il n’y a guère que S. Durand-Soufflant pour s’aligner.

la vie dans les bois dit: à

Et parmi les écrivains français vivants qui peuvent s’emparer d’un fait divers, dans la peau du criminel, là, le rôle est tellement risqué, – j’oublie Gustave, lui, il est le coupable idéal, et ce rôle lui plaît trop- que je n’en compte qu’un- provisoirement. Il s’agit d’ Emmanuel Carrère.

la vie dans les bois dit: à

le texte sur l’intime conviction est peut-être le plus beau texte de loi, pour les jurés.
Mon intime conviction, là-encore, me ferait dire à certains témoins qu’il feraient bien de relire celui relatif au délit de non-assistance à personne en danger.

DHH dit: à

le post de Christiane a cet accent particulier de verité et de sincerité lucide de celle qui parle par experience et a eu l’occasion, parce qu’impliquée, de mediter sur la complexité des sentiments et des passions à l’œuvre dans un proces d’assises ; elle avait livré des allusions sur ce blog à la part qu’elle avait prise à un procès d’infanticide.
Pascale Diard ,rendant compte de ce procés avait ecrit dans le Monde à propos d’un temoignage douloureux qui a tétanisé le jury comme il a fasciné la journaliste, un texte magnifique de sensibilité et d’intelligence qui m’avait impressionnée, même bouleversée.
Plus tard j’ai decouvert que le témoin objet de l’article est celle qui se fait appeler ici Christiane

christiane dit: à

@raymond dit: 9 mars 2016 à 12 h 55 min
« Trouver » la mort… Cela fait penser aux victimes accidentelles.
Quant à « donner », c’est tellement plus évident dans l’expression : « donner » la vie.
Peut-on « donner » la mort ? (L’euthanasie, peut-être, mais c’est un autre problème)
Dans le dico : « Donner la mort. Faire mourir, tuer. L’hôpital, où ils venaient chercher la guérison, leur a donné la mort (Cadet de Gassicourt, Mal. enf.,t. 1, 1880-84, p. 191).C’était difficile de croire qu’on pouvait donner la mort avec ces engins-là (Sartre, Mort ds âme,1949, p. 155). »….
Le sujet n’est pas l’être humain….

la vie dans les bois dit: à

Angot disait très justement, et en substance: quand ils entendent le mot amour, certains se croient obligés d’aller chercher le dictionnaire.

theo dit: à

« Trouver » la mort… Cela fait penser aux victimes accidentelles. »

‘trouver la mort dans un accident’.
‘donner la mort ‘
ya qu’en français

theo dit: à

se donner la mort

christiane dit: à

« non-assistance à personne en danger »
Pas dans le procès que j’ai suivi. Cette personne, l’accusée, a eu des institutions Toute l’aide possible mais les problèmes qui la rongeaient ne pouvaient être solutionnés dans cette structure.
Quant à l’enfant, victime, elle a bénéficié de toute l’aide qu’il était possible de lui donner par et dans l’école.
Le lien complexe qui existait entre la mère et l’enfant, la vie mouvementée de la mère depuis une enfance terrible, ses attentes des astrologues… et pour l’enfant un mal-être dont l’origine (connue) était extérieure à l’école, dépassaient de loin les compétences de ces structures et aussi de ses amis, de sa famille comme cela a été exprimé au fil de témoignages bouleversants. Néanmoins, son acte a surpris et terrassé tous ceux qui la connaissait.

Al Ceste dit: à

Agnelet n’a pas fait que tuer Agnès Le Roux, il a aussi détruit sa famille.

Le seul à survivre, mais à quel prix, est celui qui l’a « trahi ». M’étonnerait qu’il dorme bien alors que son géniteur, lui, plus que probablement, dort comme un loir.

Aujourd’hui, article sur/contre Todd)

christiane dit: à

theo dit: 9 mars 2016 à 13 h 36 min

(« se » donner la mort)
Oui, votre exemple est peut-être le seul où se verbe a un sens.

la vie dans les bois dit: à

J’ai retrouvé ce livre de Simenon, auquel m’a fait penser l’histoire d’Agnès Le Roux.
Simplement il est en italien. C’est une longue lettre où le coupable souhaite s’adresser au juge, au juge qu’il a choisi. La parfaite perversion rhétorique.

JC..... dit: à

Quittons nous sur un vœu, mes frères et mes sœurs, donnons nous la mort les uns, les autres, mais tudieu : la petite ….

Jibé dit: à

« le témoin objet de l’article est celle qui se fait appeler ici Christiane »

Ce n’est pas un pseudo, DHH.

Jibé dit: à

Très petite, en ce qui te concerne, JC !

DHH dit: à

@JIBE 13 h 48
mais ce n’est qu’un prénom.
et même si c’est le vrai cela ne compromet pas l’anonymat

christiane dit: à

Ce qu’on pouvait lire dans les journaux lors du premier procès à Bobigny (puisqu’il y a eu appel de la Procureur trouvant la peine de 10 années de prison trop légère) éclaire déjà ce qui a été « Une vie entière de souffrances »
« Lors de ses aveux en garde à vue, une quinzaine de jours après la découverte du corps de la fillette,… explique son geste par des « difficultés d’ordre sentimental et relationnel » et son incapacité « à rendre heureuse sa fille ». Pour les policiers, la jeune femme était affaiblie par un ensemble de difficultés. « Chagrin d’amour, difficultés matérielles, enfant turbulente, difficulté à trouver sa place dans la société. Tout a pu jouer », énumère un enquêteur au procès.
Cette première journée aura également montré que la vie entière d’… a été marquée par des souffrances affectives, quand sa sœur aînée, qu’elle adore, lui révèle avoir une relation « taboue » avec son père. Ou quand son demi-frère, dont elle était très proche, se pend. « L’affection, elle ne l’a pas eue », résume l’enquêteur de personnalité en relatant le passé de l’accusée, élevée au … dans une fratrie recomposée autour d’un père, économiste français, qui a eu huit enfants de quatre femmes différentes.
Enceinte de …, elle décide de retourner en Afrique et de partir à la recherche de sa mère à laquelle son père l’a arrachée à l’âge de deux ans, pour la protéger. Lorsqu’elle la retrouve, cette mère se drogue et n’arrêtera pas. … tentera de l’en empêcher, en vain. Elle mourra quelques mois après. » (AFP)
Et face à cette vie de souffrances que peu connaissaient avant le procès, l’école a quand même fait ce qu’elle a pu à travers de nombreuses instances, sociales, psychologiques, éducatives. Dans ce cas « non assistance à personne en danger » me parait vraiment… déplacé.

theo dit: à

christiane dit: 9 mars 2016 à 13 h 38 min

c’est ‘donner’ qui choque, en français

la vie dans les bois dit: à

Cette affaire Agnelet /Le Roux a aussi cela de remarquable, c’est qu’en l’absence de scène de crime et de preuve criminelle, elle donne lieu à presque 40 ans de procédures judiciaires.

christiane dit: à

Ou encore, en 2006, cet autre article de Ludovic Tomas (Je remplace les noms par …) montre bien l’immensité du problème.

« Quand le désespoir fait plier l’amour d’une mère »

« Infanticide . En octobre 2003, … était retrouvée sans vie dans le parc de …. La mère, qui a reconnu avoir étranglé sa fille avec un fil de laine, est jugée à Bobigny.
Mettre fin à la vie de la personne que l’on aime le plus au monde reste un geste parmi les plus incompréhensibles chez l’être humain. D’ailleurs … ne sait toujours pas ce qui, ce 10 octobre 2003 dans le parc de … , l’a poussée au pire des actes. Elle est assise dans l’herbe, en train de tricoter, tandis que sa fille de sept ans se lance dans la construction d’une cabane en bois. … demande un morceau de laine qu’elle met autour du cou, à la manière d’un collier. Sa mère passe alors derrière elle, prend le fil et commence à serrer. Elle ne s’arrêtera que lorsque son enfant, qu’elle tient entre ses genoux pour l’empêcher de se débattre, ne respire plus. Faisant d’abord croire à une disparition au cours d’une promenade, la mère, alors âgée de …, n’avouera que lors de sa garde à vue, deux semaines après le drame un mal-être discret mais puissant : « Elle m’empêchait d’avancer dans la vie. Je l’ai tuée parce que jamais je ne serais arrivée à lui offrir une vie heureuse », a-t-elle fini par déclarer, résumant ainsi le double malaise sur lequel repose l’affaire. Mère irréprochable, complice et parfois fusionnelle, mais psychologiquement fragile et sentimentalement instable, … n’est pas le genre de personne à étaler ses problèmes personnels. Au pire, pouvait-on déceler quelques difficultés à canaliser l’énergie débordante, voire l’indiscipline, de sa fille et à asseoir son autorité. Ainsi qu’à construire une relation amoureuse durable. Le matin même du meurtre, la jeune femme avait longuement téléphoné à son ex-compagnon, dont elle était séparée depuis quinze jours. La veille, elle avait également fait appel à des marabouts et des voyants pour les interroger sur son avenir sentimental. Outre l’impression d’être parfois dépassée par sa situation de mère célibataire, Eva est plutôt décrite comme une femme joyeuse, qui ne laisse rien transparaître de son mal-être, pourtant bien réel.
Une existence tourmentée. Fille naturelle d’un fonctionnaire français expatrié et de sa gouvernante …, elle est née, en …, à B. Mais c’est au … qu’elle grandit, dans la pauvreté et déconsidérée parce que métisse, parce qu’enfant illégitime. Au milieu des années quatre-vingt-dix, après la mort de son père qui ne l’a reconnue que sur le tard, elle vient en France où un ami du défunt l’adopte. Là encore se pose la question de l’identité, de l’intégration dans la société. À cette époque, elle vit dans un squat parisien, avec une de ses sœurs. Au chômage, sans formation, elle survit grâce aux aides sociales. Elle finit par retourner au … où naît …. Mais le géniteur, un ami musicien, suivra un autre chemin que celui de père de famille. C’est un autre compagnon d’… qui adopte …
Malheureusement, son comportement violent pousse la maman à revenir en France, avec sa fille. La situation sociale et financière d’… ne s’améliore guère si ce n’est qu’elle loge dans un petit appartement, au …. Suivies par des psychologues, mère et fille donnaient l’image de deux sœurs. La première frustrée de ne pouvoir garantir un futur radieux à la seconde tout en lui reprochant ses échecs amoureux. … encourt trente ans de réclusion… »
(Ludovic Tomas – Article paru dans l’édition du 13 juin 2006.)

Ludovic Tomas

Article paru dans l’édition du 13 juin 2006.

la vie dans les bois dit: à

il a l’air interessant ce fait d’hiver vu par des journalistes.
Dommage que je n’ai pas trop le temps de lire les dépêchess afp.

La pression des médias sur la justice criminelle, là encore, il faudrait voir si la communication internet mass media est de nature à donner aux débats la sérénité qu’ils requièrent.

christiane dit: à

Ou encore celui-ci (Libération) de Pierre PEROT — 17 juin 2006 . Et ce sera le dernier de tous ces articles que je pourrais citer et que j’ai gardés :
« … pose délicatement ses mains sur le rebord du box, s’approche du micro et prononce d’une voix tremblante : «Je lui ai dit que cela lui faisait un joli collier, que la couleur du fil allait bien avec sa peau et j’ai commencé à le serrer de plus en plus fort autour de son cou.»

Dreadlocks. Cette jeune métisse de .. ans accusée du meurtre de sa fille …, 7 ans, a été jugée pendant quatre jours à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Tandis qu’elle s’avance dans le box de la cour d’assises, ses dreadlocks, noués derrière la tête, se balancent au-dessus de son chemisier blanc. La douceur de son regard et la finesse de ses traits jurent avec la gravité de l’acte qu’elle reconnaît avoir commis.
Dans l’après-midi du 10 octobre 2003, … avertit le commissariat du … de la disparition de sa fille. Le soir même, le corps est retrouvé dans le parc de …, avec des marques de strangulation. Douze jours plus tard, la mère passe aux aveux après sa troisième audition en garde à vue.
Légèrement voûtée sur sa chaise, tête baissée, elle semble impassible à l’écoute de l’ordonnance de mise en accusation . Ce matin-là, c’était un vendredi, elle ne s’était pas réveillée pour accompagner l’enfant à l’école. Alors elle a décidé d’emmener … se promener dans le parc. La petite fille a commencé à faire une cabane, plantant des bâtons dans l’herbe. … tricotait. … est venue lui demander un fil de laine pour attacher ses bâtons, elle a elle-même noué par jeu le fil autour de son cou.
Son enfance au Burkina, … l’a décrite comme «Cendrillon sans les bons côtés». Le père absent, elle est élevée au milieu de sept demi-frères et sœurs par une belle-mère violente. Après la mort de son père en …, elle s’installe à Paris et commence, dit-elle, «la chute libre» : «Je buvais et je me droguais, j’allais de cages d’escalier en squats.» A 20 ans, elle est enceinte, mais le père, engagé ailleurs, ne reconnaît pas l’enfant. Elle l’élève seule, cherche un autre père pour …, qui s’était mis à appeler «papa» tous les copains de sa mère. Cet automne 2003, … habite un appartement du …, mais demeure sans profession. La rupture avec son petit ami favorise, selon les experts psychiatres, une «détresse existentielle».
Larmes. Alors que la chaleur commence à peser sur le public, le médecin légiste lit le compte rendu de l’autopsie. …, presqu’absente jusque-là, commence à s’agiter, triture de plus en plus nerveusement le mouchoir qu’elle tient entre ses doigts, et s’effondre en larmes. Il a fallu ce récit pénible pour qu’elle pleure. Or ses amis, son ex-petit ami, la directrice de l’école de … qui défilent à la barre, disent tous la même chose : «Eva était très aimante. Elle était capable de tout pour sa fille et partageait plein de choses avec ….» La mère n’a jamais frappé l’enfant, elle ne savait rien lui refuser. Elle-même répète sans cesse : «Je n’arrive toujours pas à comprendre…» La présidente l’interroge sur les raisons qu’elle aurait eues de tuer sa fille. … répond : «Je regardais …. Je me suis rendu compte que je n’arrivais pas à la rendre heureuse, je culpabilisais de ne pas être une bonne mère.»
(…)
Alors que l’avocat général avait requis vingt ans d’emprisonnement, jugeant que la jeune femme avait agi dans un geste «égoïste», et non de «souffrance» selon les termes de son avocat, Eva a été condamnée vendredi à dix ans de réclusion. »

Voilà, je ne reviendrais pas sur ce procès mais j’espère que la personne qui répète inlassablement (ici) « non assistance à personne en danger » à l’égard de l’École que je représentais au procès cessera de lancer des accusations erronées.
Je remercie DHH (qui a bien senti ce malaise) d’avoir fait le lien, par deux fois, entre cette magnifique chronique de Pascale-Robert Diard et ma signature ici (qui n’est, Jibé, effectivement pas un pseudo).
Merci aussi à Pierre Assouline qui a mis en ligne ce magnifique billet qui m’a permis d’éclaircir certains points.

Jibé dit: à

DHH, alors qu’elle visitait habituellement le blog de Pascale Robert-Diard sur le site du Monde, Christiane aperçut un jour de la lumière qui filtrait sous la porte de la RDL. Poussée par la curiosité, telle la dernière épouse de Barbe bleue, elle commis l’erreur fatale d’entrer dans ce salon et de se présenter en toute candeur sous son patronyme. Depuis, elle ne sait plus comment elle s’appelle et sa vie se divise en avant et après… Passou ! Comme la plupart d’entre nous ?

Jibé dit: à

Curieusement, je ne me souviens pas ce qui m’a amené ici !

D. dit: à

Voilà, je ne reviendrais pas sur

Il faut davantage soigner vos conjugaisons, Christiane. Vous en êtes capable.

Sergio dit: à

La BMW R75 c’est du bon ferrail mais bon…

Dans le genre ludique le pilote avisé s’orientera plutôt vers la MV du roi Ago ! Ca c’est pas des machins qui traînent…

christiane dit: à

@Jibé dit: 9 mars 2016 à 14 h 46 min
Que cela est joliment dit, Jibé, et exact. Avant celui de Pascale-Robert Diard où j’ai lu la chronique avant qu’elle ne paraisse sur Le Monde (sur son conseil) je ne savais pas que des blogs existaient et encore moins qu’on pouvait y poser des commentaires. Le premier que j’ai posé sur la RDL, je l’avais signé de mon prénom et de mon nom puisqu’il était demandé et que j’ignorais qu’on pouvait le remplacer par un pseudo. C’était donc en avril 2008… Ayant lu des romans de Pierre Assouline, des articles dans des revues quand j’ai vu que lui aussi tenait un blog, je l’ai ouvert par curiosité.
La comparaison avec le conte de Barbe-Bleue est bien trouvée pour symboliser l’univers effrayant et tentaculaire d’internet que je découvrais alors.
Et voilà, on est rejoint parfois par le réel…

la vie dans les bois dit: à

L’école est une institution trop importante et ma reconnaissance infinie pour quelques maîtres. Pas de quoi accepter un quelconque rôle de proc’ à leur égard. Surtout pas. Trop de respect pour leur bonté. C’est un don. Tellement rare… .

Jibé dit: à

Ou encore d’autres choix possibles !
Louis-Ferdinand Céline lu par… (Guillaume GALLIENNE, Julien GUIOMAR, Stanislas de la TOUSCHE, Christophe MALAVOY, Guy MARCHAND, Michel PICCOLI, Fabrice LUCHINI, Denis PODALYDES, Pierre BRASSEUR, Michel SIMON et ARLETTY)

Les trois derniers seront les premiers… à réécouter !

Sergio dit: à

Ha ben y avait des belles brunes, à ces époques…

christiane dit: à

@D. dit: 9 mars 2016 à 14 h 57 min
Oui, D, merci. C’est la fatigue et le stress. Se faire traiter de « vieille carne » et pire parce qu’on a été témoin à un procès d’Assises et qu’on n’a pas à rougir ni du témoignage, ni de l’accompagnement (lettres et visites) à cette pauvre maman dépassée par son acte, n’est pas juste et difficile à vivre.
J’avais vraiment envie de fermer mon ordi !

Phil dit: à

L’Edouard roule en bm ?

la vie dans les bois dit: à

Mais on a tous eu aussi des mauvais maîtres, c’est plus courant , et facilement reconnaissables. Eux dans la pièce ils s’octroient avec aplomb, le beau rôle, comme dans une fable de La Fontaine…Sans aucune morale.

Phil dit: à

souvent c’est un signe. dans la série des Colombo, le méchant roule toujours en mercedes. Soit les producteurs roulent en bm, soit ils n’aiment pas l’Allemagne.

D. dit: à

Vous êtes peut-être trop émotive, Christiane.

Phil dit: à

c’est comme le goût pour les chicons, dédé, ça ne se contrôle pas.

bouguereau dit: à

le méchant roule toujours en mercedes

c’est fini dpuis longtemps phil..par contre l’accent français..une valeur sure

bouguereau dit: à

c’est comme le goût pour les chicons

roulé au jambon avec bien du gruyère..une stella artois..du mangé de reine dirait dafnoz

bouguereau dit: à

Vous êtes peut-être trop émotive, Christiane

ton père tout craché cricri !

bouguereau dit: à

Clopine et M. Court sont demandés à la barre !

à la question ordinaire d’abord..

Vieux blogueur dit: à

Ah les blogs ! C’est comme la langue : le pire et le meilleur ; enfin le meilleur c’était plutôt « avant », avant qu’une bande de joyeux lurons (pour ne pas être médisant) les utilisent comme terrain de jeux de mots douteux et lassants. J’ai commencé ici début 2006, je me suis aperçu que les noms apparaissaient lorsque j’ai commencé à recevoir du courrier des intervenants, heureusement dès le début j’avais employé un pseudo ! Je me suis demandé si cela n’était un truc pour dragueurs…. Puis je suis allé butiner ailleurs aussi, cela m’a permis de faire de joyeuses rencontres. Aujourd’hui je correspond encore avec de vieux copains, mais sur les blogs devenus trop bavards, je préfère regarder que participer.
Aujourd’hui j’ai été ému par le récit de Christiane.

bouguereau dit: à

Curieusement, je ne me souviens pas ce qui m’a amené ici !

ça commence comme ça baroz..et ça finit en disant mon amour à jean marron

Sergio dit: à

Ca sert à rien de rouler avec des berlines allemandes de Berlin, et même des multicylindres, toutes manières le Vinci il est enfoui comme dans l’organisation Todt à douze mille kilomètres de la terrasse du Fouquet’s où on veut faire apparaître son groin…

Avec les bécanes à pneus* ça irait encore mais meffe les longtarins ils ont vite fait de jeter des regards mauvais…

* Passeque le pneu arrière il énorme sinon croit que c’est un vélibe…

lola dit: à

@jibé 14h30 : à propos d’une autre affaire (noyade d’une enfant) à laquelle vous faites allusion, vous employez le terme d « Orestie », qui ne convient absolument pas.Il s’agit d’un infanticide.Et cela n’a rien à voir.
******************************************************
Ayant oublié les circonstances exactes des faits,je suis allée voir sur le net.J’y ai trouvé cette remarque intéressante, venant de l’un des avocats de la partie civile et concernant le récit de la mère de l’enfant noyée: « elle a une intelligence qui lui permet de présenter les événements de manière romanesque. »
Elle préparaît une thèse en philosophie sur « la théorie du réel ».
C’est en fait l’un des problèmes qui se rencontrent dans les grands procès. Les témoignages, le rappel des faits.Je pense à l’affaire d’Outreau,que j’avais suivie dans ses divers développements.
Je vais lire le livre de PRD, très bonne idée de P.A .
Dans l’affaire Agnelet,la mère de la victime joue un rôle important; mais avant tout, il s’agit du Livre.

D. dit: à

C’est une problématique qui mérite approfondissement, Sergio.

Jibé dit: à

Je sais bien lola que le mot orestie ne convient pas. Mais je le trouve trop beau et je l’employai dans le sens de tragédie, moins clinique que le sinistre infanticide, prétexte à un clin d’oeil à PPP.
https://www.youtube.com/watch?v=GxAwg-kVkw8

D. dit: à

Je veux dire par là qu’on ne peut pas y apporter des réponses toutes faites comme dans votre dernier post.

D. dit: à

Jacques, aimez-vous les endives au jambon ?

Jibé dit: à

Beaucoup, D., ainsi que les endives gratinées ou sautées au beurre, pas trop aqueuses ni laiteuses ou crémeuses…

Sergio dit: à

D. dit: 9 mars 2016 à 16 h 08 min
C’est une problématique qui mérite approfondissement

Ben oui ! Mainenant c’est tout dans les Berluti ! Avant y avait six Porsche place Stan qui s’entrechoquaient devant chaque bistrot… Pis les Berluti faut les ferrer sinon les use tellement c’est loin !

christiane dit: à

@la vie dans les bois dit: 9 mars 2016 à 15 h 16 min
J’espère que cette vague de sous-entendus que vous aimez distiller en reprenant depuis des mois des parties de mes post pour vous en moquer et me couvrir d’insultes va s’arrêter.
Si vous êtes E.M… c’est absurde et immérité et contradictoire avec votre gratitude exprimée tant de fois à l’heure où tous vous tournaient le dos et où j’allais tous les mois vous remonter le moral à Fleury malgré l’horreur que m’inspirait votre crime.
Si vous n’êtes pas E.M… cessez de faire mémoire d’une enfant qui ne vous appartient pas et que vous évoques dans les termes « ma petite ange » et qu’elle a tuée dans un geste toujours incompréhensible, et, de cette mère que vous avez dit ne pas être un soir.
Reverser sur l’institution les difficultés particulières de sa (votre) vie passée n’est ni intelligent, ni juste. Son (votre) problème était d’ordre intime…
Je vous rappelle aussi que depuis la rentrée, l’enfant ne dormait plus chez sa mère, sans que l’école ait été avertie et qu’elle n’est rentrée chez elle que la veille des évènements.(Cela je l’ai appris au procès). Aucun rendez-vous, aucun contact avec l’école n’avait été pris par la mère en cette rentrée scolaire dans les jours qui ont précédé cet évènement terrible.
Quant aux rares fois où je l’ai rencontrée à l’école (sortie de la garderie, elle était souriante ou triste, réservée et très fuyante…

D. dit: à

Vous avez bien raison. L’endive est un excellent légume, à condition de ne pas la prendre trop légume
Par contre, il nourrit insuffisamment, à l’instar de la salade. C’est pourquoi il est indispensable de lui adjoindre hydrates de carbones, protéines et acides gras.
Et il se trouve que nous avons tout cela dans le jambon et la béchamel dont la base est un roux, c’est à dire de la farine et du beurre.
L endive au jambon est non seulement délicieuse mais diététique.

D. dit: à

Trop amère, pas trop légume. Pfff…

Sergio dit: à

Mais le corps s’il se carapate ! Alors là, la catégorie des mecs qui creusent y a du boulot…

D. dit: à

Vous savez, Sergio, la place Stan se suffit à elle même. Il est superflu d’y ajouter des Porsche ou autres mécaniques carrossées.

la vie dans les bois dit: à

J’ai du mal exprimer mon attachement à l’enseignement de quelques valeurs sûres. La justice est bien évidemment l’une de ces valeurs, au sens philo, et plus tard, j’ai pas pris option théâtre. C’est du ressort de l’intime , ouais, on peut dire ça.

la vie dans les bois dit: à

Comme Sergio, en matière de justice, j’ai aussi qq bonnes références ciné, lui il creuse pas non plus.

Sergio dit: à

D. dit: 9 mars 2016 à 16 h 37 min
Vous savez, Sergio, la place Stan se suffit à elle même.

Ca je me tue à le dire… Mais l’on ne cesse d’y exposer, à grands frais va sans dire, des je ne sais quoi, des arbrisseaux, des pelouses en carré, des sapins de Noël grands comme les séquoias de Ferdine, ou alors les malheureux palmiers décatis qui font la navette gare-gouverneur tout au long de l’année…

codex dit: à

Angot disait très justement, et en substance: quand ils entendent le mot amour, certains se croient obligés d’aller chercher le dictionnaire.

Des sceptiques affligés de surcroît par ce siècle marchand, les mystiques se font rares et encore ils s’arment plus que de patience pour défendre l’idée de l’éphémère égoïste sentiment qui parvient à dévier la focale du narcisse qui loge en chacun de nous. et puis qu’est-ce que la présence du mot prouve, Dieu figure bien au lexique et personne n’est plus à l’abri de quoique ce soit alors qu’il veille à nous défendre du mal.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 9 mars 2016 à 16 h 55 min
il creuse pas non plus

Y a encore un problème technique oublié, c’est que tout le monde creuse personne aiguise les pelles ! Enfin si, en quatorze ou plutôt vers la fin, en dix-huit, là ils oubliaient pas de les aiguiser… Plus besoin du chassepot !

codex dit: à

C’est du ressort de l’intime , ouais, on peut dire ça.

Valeurs sûres: argent, sexe, beauté.
Sous catégories: à compléter.

William Legrand dit: à

Madame Verniglia revient du cinéma, elle a vu « Les tortues Ninja »; quand un gars a dit : « il a une tête à servir d’ouvre-boites », elle a pensé naturellement à JC qui habite en face de chez elle

la vie dans les bois dit: à

Ça je sais pas Sergio. Toujours est-il que dans la région de Cassino, les recherches du corps de Agnès Le Roux, qui avaient été relancées en 2014, ont été arretees au bout de qq mois.

Jibe dit: à

Il faut dire qu’il a de la gueule l’Agnelet sur la photo !
S’il est innocent, c’est un vrai cauchemar, s’il est coupable, guère moins !
Autour de lui tout à volé en éclats : situation, famille… Et lui, toujours droit, clamant son innocence tout en distillant quelques timides aveux mais nenni pour la restitution du corps du délit !
Ou du moins ce qu’il reste de cette pauvre victime de l’amour…

christiane dit: à

@Lola dit: 9 mars 2016 à 15 h 44 min
Voilà bien longtemps que je vous ai lue et ce post est vraiment intéressant. Ce que vous évoquez en ces termes : « elle a une intelligence qui lui permet de présenter les événements de manière romanesque. » évoque pour moi, en tous points, la personnalité de cette femme que je n’ai cessé d’évoquer sur cette page. Une grande intelligence, un goût du romanesque et une beauté fragile et pleine de dignité qu’elle doit avoir encore.

christiane dit: à

@ Codex
« ils s’arment plus que de patience pour défendre l’idée de l’éphémère égoïste sentiment qui parvient à dévier la focale du narcisse qui loge en chacun de nous. »
Vous pourriez traduire ?

la vie dans les bois dit: à

Je lis en survolant , n’ayant pas prete attention totalement à ce complément de « déposition »
Finalement la petite ange- qui n’est bien évidemment pas ma fille, comme pourrait le penser un cerveau dérangé- petite ange donc étrangement absente, de l’école, de tous les posts laissés sur cette affaire depuis 2008, oui depuis lors et ici sur la rdl par celle qui se présente comme témoin. C’est qu’à force on se pose des questions. Et on a eu les réponses, nécessaires et suffisantes. Amplement confirmees, illustrées ici. Voilà, c’est tout.

JC..... dit: à

Il y a des victimes de l’amour, comme cette petite héritière niçoise, imprudente, découpée en morceau, broyée au mixer, introduite dans des lasagnes d’exportation, dévorées par des petits Mongols affamés dans la cantine de l’Université d’Oulan-Bator … disparue la pitchounette !

Est-ce la seule ! QUE NENNI !….

D’autres, qui n’ayant rien oublié, souffrent en silence, comme je souffre, ne font pas travailler les magistrats lourdauds pour rien.

La loi du Talion ! Que diable….!

Jibe dit: à

Tuer son enfant ce n’est pas rien. Celle qui a rejeté son enfant à la mer est tous sauf un cas social. Belle, cultivée, vivant avec un artiste peintre côté dans un bel atelier de Saint Mande a quelques pas de chez moi !

gérard-Jean dit: à

Angot disait très justement, et en substance: quand ils entendent le mot amour, certains se croient obligés d’aller chercher le dictionnaire.

Ce n’est en effet qu’un mot, et dans le genre auberge espagnole, on n’aura sans doute jamais fait mieux. Ce serait sûrement aussi rigolo qu’instructif de confronter les définitions qu’en donnent les divers dictionnaires, à diverses époques. Convenons que la plupart des humains ignoreraient tout de l’amour si tant de gens n’avaient pas tant écrit pour tenter de prouver qu’il existe.

JC..... dit: à

La vie dans les doigts,
vous nous emmerdavez grave avec votre cancer affectif surjoué ! En avez vous conscience ?….

On est sur AGNELET, pas sur vos remugles….

La conscience ne vous guide jamais ? vous savez, ce criquet sur l’épaule ! celui que vous avez tué d’une tapette, comme on tue un insecte.

Jibe dit: à

La loi du Talion, la loi du Talion… Tu n’as que ce mot à la bouche, JC, tu veux assassiner qui ?

JC..... dit: à

Jibe dit: 9 mars 2016 à 17 h 57 min
« Tuer son enfant ce n’est pas rien. »

Mais si ! mais si ! question d’organisation ….

Jibe dit: à

LVDLB m’a tuer et JC veut me venger !

JC..... dit: à

JB
J’ai la liste, disponible pour la modeste somme de 100 euros, poste restante, Zurich.

bouguereau dit: à

..une joufflue passe mais manger jean d’o pour faute grave mettons..d’autant qu’il y a des morceaux..bon appétit la justice

la vie dans les bois dit: à

Bien sur qu’on est sur l’affaire. Et ce pleutre qui ne sait pas trop où il navigue voudrait venir au secours de la veuve et l’orphelin . Qu’il ne parl e pas de mot dont il ignore le sens…

bouguereau dit: à

Convenons que la plupart des humains ignoreraient tout de l’amour si tant de gens n’avaient pas tant écrit pour tenter de prouver qu’il existe

c’est xactement cque dit girard..mais t’avouras..halors c’est pasqu’on aurait répété adnauséam « d’ormesson n’est pas apétissant » que..c’est une thèse faible

JC..... dit: à

LVDLB,
Tu sais lire ?

bouguereau dit: à

Vous pourriez traduire ?

des considérations de gourmet cricri..les frolment d’cuisse dans les prétoires ça sressent

JC..... dit: à

Résumons : c’est tout de même plus élégant de parler d’amour que de blaise, non ?!

christiane dit: à

la vie dans les bois dit: 9 mars 2016 à 17 h 49 min
L’enfant…
Nous savons peu de choses sur le martyr qu’elle a subi cet après-midi là…
Ce qui était à dire a été dit au procès et encore avec réserve (pour le reste, discrétion professionnelle). Les journalistes ont parlé de ce qu’ils ont entendu dans ce tribunal, dans le ville où ils questionnaient tous ceux qui voulaient être interrogés. Le pire a côtoyé le meilleur… Les enseignants dont moi, la psychologue, sommes restés volontairement très discrets. C’était une obligation et un souhait. Le jour où vous avez rappelé sa mort sur ce blog, je n’ai pas fait écho, volontairement. Il faut que dans ce drame on protège autant que possible la mémoire de cette enfant et ce n’est pas ici le lieu d’en parler. Vous jugez vite et mal. Vous êtes agressive, souvent, illogiquement. Enfin… Peut-on cesser d’évoquer et la maman et l’enfant. Qu’elles soient en paix toutes les deux, une dans la mort l’autre dans la vie.
Sans vos injures et votre accusation infâme de « non assistance à personne en danger » et sans ce billet très beau de P.Assouline, je ne serais pas revenue sue ces tristes jours.
Encore un point, évoqué dans un de vos post perfides,ce n’est pas le mot « amour » que je cherchais dans le dictionnaire mais le mot « donner » accolé à la mort. Et enfin, je n’ai jamais cherché à « tirer des lauriers » de cette affaire criminelle à laquelle j’aurais aimé ne pas être mêlée mais j’étais « convoquée » par le ministère. Ce n’est pas moi qui ai écrit la belle chronique parue sur le monde ! et sur le blog de Pascale Robert Diard, dans les commentaires j’ai même rectifié deux actions qu’elle m’attribuait, dans son billet, par erreur : l’organisation des obsèques et de la cérémonie dans le jardin.

la vie dans les bois dit: à

Si le playmobil se demande si il m’intéresse, la réponse est non. Si il veut des adresses pr soigner son impuissance, à voir.

bouguereau dit: à

cricri est trés combative..elle me rappelle quelqu’un tiens

gérard-Jean dit: à

J’ai cherché dans divers dicos la définition de l’amour :

TLF :  » attirance affective ou physique qu’en raison d’une certaine affinité un être éprouve pour un autre être »

Littré :
1/ sentiment fort de tendresse et d’affection entre deux personnes ou encore une divinité ou un idéal
2/ acte sexuel, coït
3/ passion, intérêt

Wiktionnaire :
1/ sentiment intense et agréable qui incite les êtres à s’unir
2/ plaisir, intérêt
3/ copulation, relation sexuelle

Thésor de la langue française (1606)
Est l’affection passionnée qu’on porte à quelque femme

Dictionnaire de l’Académie française (1694) :

« Sentiment de celui qui aime »

Eh bé, voilà du grain à moudre. Exercice : appliquer ces diverses définitions au dernier bouquin d’Edouard Louis.

A tout prendre, je préfère encore la définition des Académiciens de 1694 : ils observaient de Conrart la réserve prudente !

gérard-Jean dit: à

Amour : quand je vois la gueule de mon prochain ou de ma prochaine à la télé, neuf fois sur dix j’ai la pulsion de dégainer ma kalach.

JC..... dit: à

Merveilleux ! le sentiment que la vie dans les bois est nue, désormais … cadavérique.

gontrand dit: à

« Riahd B. /Reda, violeur d’Edouard Louis dans son dernier roman, l’attaque pour atteinte à la présomption d’innocence »

L’exhibitionniste se prend un retour de bâton dans la figure. Voilà ce qui arrive quand on est devenu incapable de sublimer le vécu dans la fiction. Et il est loin d’être le seul à en juger par la production actuelle…

Qu’en pense la mama du bocage?

JC..... dit: à

Jambrun, nous savons bien que ce que tu appelle TV, c’est le miroir de ta salle de bains.

Au fait, tu en as combien de salle de bains ? Toutes avec WC à la japonaise, ou à la palestinienne, ou un exemplaire du Monde ?!…

JC..... dit: à

La mère Clopine a l’habitude des ânes…

gérard-Jean dit: à

Toutes avec WC à la japonaise (JC)

A la turque, eh, patate !

christiane dit: à

@bouguereau dit: 9 mars 2016 à 18 h 20 min
« Combattive » oui, mais au-delà d’une limite, je cesse et je change de trajet. Et là, croyez-moi, la coupe est pleine !!!
Alors, retour au calme, lecture, télé, musique, repas et oubli de ce combat contre un moulin à vent… Je ne m’appelle pas don Quichotte. Basta…

gérard-Jean dit: à

Voilà ce qui arrive quand on est devenu incapable de sublimer le vécu dans la fiction. (Gontrand)

… ou, plus simplement, quand on a omis d’inscrire « roman » sous le titre, et de changer les noms et prénoms, précaution qui, en principe, devrait vous éviter ce genre d’ennuis.

JC..... dit: à

HOLLANDE CIRCUS

« Le restaurateur Renato Bartolone va être décoré de l’ordre national du mérite jeudi par son propre frère, qui organise une réception à l’Assemblée nationale pour l’occasion. »

Mon frère, ma sœur, ton argent est bien employé !… vive la République des coquins !

christiane dit: à

@gérard-Jean dit: 9 mars 2016 à 18 h 28 min
Il en manque une : illusion !

JC..... dit: à

Christiane,
Ce n’est pas dans le cambouis que vous mettez les mains, ce n’est pas à l’esprit que vous vous adressez, ni au cœur : lorsque vous avez affaire à un étron qui sait lire et écrire, tirez la chasse ! C’est son destin …

la vie dans les bois dit: à

@18h27, quand j’ai écrit à 17h49: voilà, c’est tout, en rital, on traduit par: basta cosi.
Et puis, je me rends compte que parmi tous les intervenautes, habitués à la ramener ici, et depuis longtemps, finalement, aucun ne s’est intéressé à cette affaire.
Je garde cette prérogative de l’interpellation  » vieille carne » pour tous vos posts étouffants, c’est ma colère. Bah oui, mon intime conviction.

_______________

Alors donc, casinos et Riviera. Voilà la scène du crime qui préoccupe la grande gueule de ce blog. J’attends ses commentaires éclairés sur l’affaire.

bouguereau dit: à

A la turque, eh, patate !

pour la santé c’est bien..mais tout un chalet pour ça..c’est renier notre héritage romain

JC..... dit: à

On s’en fout des conséquences de tes déficiences mentales, mon bébé LVDB !

Il faut que tu comprennes que tu as mis les doigts dans la porte du bus pour Versailles et qu’on ne peut pas partir avant de t’avoir raccompagnée à Charenton…

bouguereau dit: à

ou, plus simplement, quand on a omis d’inscrire « roman » sous le titre

t’es commis d’office jean marron..va cours vole

la vie dans les bois dit: à

Et au pleutre c’est ses intestins, qui se vident, quand il faut y aller. Aux faits.

bouguereau dit: à

Je ne m’appelle pas don Quichotte. Basta…

que non ! tu es l’élue..monte dans ton messerschmit vas cours vole..et sus!

les voisins dit: à

« lorsque vous avez affaire à un étron qui sait lire et écrire, tirez la chasse ! C’est son destin … »

c’est exactement ce qu’on fait quand par mégarde on tombe sur les trons adolf le reptilien des chèvres de pq

bouguereau dit: à

Il faut que tu comprennes que tu as mis les doigts dans la porte du bus pour Versailles et qu’on ne peut pas partir avant de t’avoir raccompagnée à Charenton…

..en limousine ça arrivrait pas..

gardel dit: à

A la lecture des premiers commentaires de ce blog on perçoit déjà le climat qui va s’installer pendant toute la matinée : des cris, des menaces de kalachs ou de drônes, des insultes réciproques, on s’étripe mutuellement, des appels au meurtre, le crime comme une forme d’art, des assassins en bonne santé, des cadavres disparus pour toujours dans un bosquet quelconque, et même des phoques croyantes – le tout pour rigoler un coup. Alors, on se demande : dans quel monde sommes nous? Il faudrait peut être sortir un peu de la littérature et des faits divers. Regarder dehors, le bleu du ciel, les manifs joyeuses, les tulipes qui poussent même debut mars, ces choses là. Et justement, question beauté – en pensant à Céline et son double Lavant, et sans offenser personne -, d’un coup je me suis rappelé d’un geste futbolistique de Messi et d’un autre, du genre un petit peu différent, de Dante Alighieri en réponse aux détracteurs de La Divine Comédie. Si mes souvenirs sont b… (mon portable sonne quelque part…). Voilà, je suis de nouveau là. C’était mon ami Emiliano Zapata qui m’invitait à le rejoindre Place de la République (pour une bonne casse!!) Avec l’excuse d’être engagé dans un sérieux travail de rédaction, j’ai fini par me libérer de ce bain de foule. Bon, allons voir. Mais d’abord une mise-en-espace, pour situer les deux joueurs du premier cas qui nos occupe (parce qu’ il s’agit de deux, un attaquant et un défenseur qui s’affrontent dans un coin du terrain). Un des protagonistes, Messi, a le ballon au pied; il ne bouge pas, si on exclut les feintes subtiles, à peine des vibrations des épaules ou des hanches. Face à lui le défenseur, chaque muscle en tension pour répondre de façon instantanée au dribble qui ne va pas tarder ou, mieux, si possible, essayer de l’anticiper si l’autre décide finalement de toucher, de caresser le ballon vers sa droite ou sa gauche. Chaque feinte de Messi reçoit, comme dans un miroir, l’immédiate réplique défensive pendant que le ballon, immobile sur le gazon et à quelques centimètres du pied gauche de l’attaquant, reste la proie de ce combat singulier qui n’excède pas trois ou quatre secondes. Parce qu’à la cinquième tout se déclenche : il y a un imperceptible et peut-être involontaire glissement du pied droit du défenseur qui crée une ouverture suffisante pour que Messi, dans un éclair, pousse le ballon dans l’espace ouvert entre les jambes. Après avoir contourné son adversaire encore immobile et étonné, et en rejoignant le ballon dans le dos de celui-ci, il file vers d’autres solides gaillards qui l’attendent de pied ferme. Mais ce n’est pas la suite de cette action qui doit nous préoccuper, car nous avions déjà assisté, en quelques secondes, à un geste d’une perfection dont la beauté, pour le dire avec un mot simple, quoique pertinent, nous sauve de l’atmosphère délétère et nihiliste dans laquelle quelques commentateurs de ce blog s’obstinent à nous submerger. Ah, j’ai oublié de mentionner Dante et sa réponse aux détracteurs de la Divine Comédie : « Ô vous dont la barque est petite, rétournez à vos rivages ». Bonne soirée!

pèces jaunes et talon.net dit: à

ton argent est bien employé !…

il pourrait certainement l’être mieux ! prions!

modération dit: à

gardel dit: 9 mars 2016 à 19 h 04 min
« A la lecture des premiers commentaires de ce blog on perçoit déjà le climat qui va s’installer pendant toute la matinée : des cris, des menaces de kalachs ou de drônes, des insultes réciproques, »

pour réf, voir du côté du c onn ard de porquerolles

la vie dans les bois dit: à

..en limousine ça arrivrait pas..

En Audi, das Auto, jamais.

la vie dans les bois dit: à

En Audi C, bien sûr…

la vie dans les bois dit: à

J’ai l’impression que la diva des salons parisiens ne sait plus trop à qui il a demandé de le violer…

JC..... dit: à

gardel dit: 9 mars 2016 à 19 h 04 min

Cela part bien, mais comme tout ce qui est trop long, c’est long… mais si ce n’était que long, misère de la mère sans nourriture pour ses enfants ! C’est arrogant….

Et sans raison.

JC..... dit: à

Quittons le parloir, et la prison, et la Justice, produit d’entretien des sociétés.

La vie et la liberté nous attendent ce soir pour une fête singulière : la GREVE n’a pas réussi à étrangler la REFORME, la PARESSE, l’AFFAIRISME et la COMBINE s’emparent des survivants…

Génial ! …. Bonne soirée les amis ! Cauchemar aux autres tarés du bulbe !….

François Delpla dit: à

Un partisan de la peine de mort qui insulte des manifestants censément nostalgiques du XIXème siècle, c’est assez savoureux !

christiane dit: à

gardel dit: 9 mars 2016 à 19 h 04 min…
Je crois reconnaître cette plume !
brillant !
(Une petite barque… Certains en rêvent, certains, l’ayant trouvée, en meurent…
Dante ?
Chant XII (Le purgatoire)
« … quel objet pesant
s’est-il ôté de moi, car en marchant
je ne sens presque pas de fatigue ? »

gérard-Jean dit: à

christiane dit: 9 mars 2016 à 18 h 50 min
@gérard-Jean dit: 9 mars 2016 à 18 h 28 min
Il en manque une : illusion !

Là, plutôt qu’aux dicos, c’est à Chamfort qu’il faut s’adresser : « l’échange de deux fantaisies et le contact de deux épidermes ». Comment condenser l’essentiel de façon plus économe ?

une question après l'autre svp dit: à

la diva des bulles étudiantes est-elle employée ?

codex dit: à

Vous pourriez traduire ?

Cristiane, si on largue très loin toutes affaires criminelles ou causes politiques justifiant comme depuis toujours les moyens par la fin, je n’ai pas encore lu dans mon parcours qu’il existe plus qu’un désir passionné qui parvient miraculeusement, si l’on excepte les intérêts cultivés, à nous égarer éperdu d’espoir et de bonheur dans le regard ou la pensée, présence…d’un autre.

MC dit: à

Sans avoir mauvais esprit,C’est en effet curieux ,pour répondre à Jibé, cette manie qu’ont les personnages d’Edouard Louis de démentir d’un livre à l’autre leur auteur!
On avait l’article de Caviglioli sur le milieu de l’artiste, on a maintenant son dernier personnage!
Il est heureux que Reda qui n’est pas Reda n’ait pas porté plainte pour violation de vie privée…Mais dans cette affaire, on n’en est plus à un paradoxe près…
Tout de meme, cela vous a un petit coté « moi y’en a vouloir des sous » qui casse comme une jolie porcelaine la gracieuse dialectique bourdieusienne sur le colonisé, de surcroit pas si rousseauiste que ça . A la place d’ E L, j’ y réfléchirais et je cesserais de jouer le bon sauvage à l’envers version Normale Sup.
MC

plaisir solitaire dit: à

MC dit: 10 mars 2016 à 0 h 44 min
« Sans avoir mauvais esprit »
Savoureux !

gérard-Jean dit: à

Fabrice Luchini, Guillaume Galienne, J-F Balmer, Denis Lavant, Denis Podalydès : lequel dit le mieux du Céline ?

Je n’en sais rien, mais l’attirance des comédiens pour les textes céliniens semble évidente. Ce qui les attire, ce sont les puissantes potentialités orales de ces textes orales, leurs incomparables richesses rythmiques et musicales. Céline a inventé une musique absolument neuve de la prose française.

codex dit: à

la gracieuse dialectique bourdieusienne sur le colonisé,

si vous pouviez résumer… quoiqu’il en soit pourquoi donc vous en prenez-vous à cet auteur, jeune, avec ce qui ressemble à du mépris, je ne l’ai pas lu mais il me semble que d’autres ont fait pire de la matière de leur vie. Qu’est-ce qui vous défrise chez lui, qu’il ne soit pas un bourgeois contenu, un prolo looser, un crétin dégénéré?

renato dit: à

« … des cris, des menaces de kalachs ou de drônes, des insultes réciproques »

Souvenir du temps où à la place de « kalachs » et « drônes » les conflictuels se contentaient de « batte de baseball »…

Ah! « c’était mieux avant »!

JC..... dit: à

Allons, allons, cod cod cod cod codex !

Ce pauvre Eddy EST un crétin dégénéré, on commence à s’en apercevoir, non ? On ne parle pas de l’œuvre, là, mais seulement de l’homme (si je peux m’exprimer ainsi, à l’état-civil)

christiane dit: à

@codex dit: 10 mars 2016 à 0 h 33 min

« – Vous pourriez traduire ?
– … je n’ai pas encore lu dans mon parcours qu’il existe plus qu’un désir passionné qui parvient miraculeusement, à nous égarer éperdu d’espoir et de bonheur dans le regard ou la pensée, présence…d’un autre. »

Continuez à vous perdre, ainsi. C’est très beau mais… risqué !

codex dit: à

JC si confiance et naïveté dessinent le périmètre de la débilité on comprend mieux les motifs des manifestants qui souhaitent en raison d’un parcours prévisible ou envisagé s’en démarquer pour éviter le vol qui a une lettre près voyage comme répréhensible dans un code ou dans un autre.

Sartoris dit: à

A propos d’Edouard Louis : MCourt et JC ou l’incarnation de l’acharnement bête et méchant, la condescendance et la vulgarité… ou l’inverse

JC..... dit: à

On peut être confiant…
On peut être naïf….
Eddy Beaucuculte est ni l’un ni l’autre … il est crétin et débile, le bougre, ce qui est tout autre !

codex dit: à

C’est très beau mais… risqué

Vous vous moquez! Certains diraient: Moi, mentir?
Je me contenterai à présent d’un moi, risquer? C’est couard, transfusé d’absence totale d’audace, je ne sais même pas si hormis une fin bâclée comme une balle perdue je serais capable d’offrir une contribution à la paix.

christiane dit: à

Le début de La déposition de Pascale Robert-Diard est étonnant. La superposition, en quelques lignes d’une voyageuse rêveuse dans un train allant vers Rennes, des images d’un film de Raymond Depardon consacré à l’image d’un candidat de la campagne présidentielle, la jeunesse de ces années 70 et soudain… le palais de justice de Rennes où l’on »jugeait un vieil homme au teint cireux, au visage mangé par une épaisse barbe blanche, qui était accusé » d’avoir assassiné « la jeune femme disparue à l’automne 1977 » et dont « le corps n’a jamais été retrouvé… »
Magnifique passage du temps…
Et on retrouve P.R-Diard, là où on l’attendait : « après avoir franchi la porte de la salle d’audience, je laisserais dehors les battements du monde pour ne plus m’intéresser qu’à ce qui se passait là, dans l’espace à la fois étroit et immense du prétoire. »
Et nous, lecteurs, sommes prêts à l’écouter… et à entrer dans cette histoire vraie, si complexe.

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