de Pierre Assouline

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La République des livres
Quelle heure est-il ?

Quelle heure est-il ?

Il peut paraitre extravagant, élitiste, snob ou déplacé de porter au pinacle une œuvre que presque personne ne peut voir. Ou alors dans des circonstances assez particulières. Et pourtant, on ne connait guère de spectateur de The Clock qui n’en ait émergé dans un état d’envoûtement et qui n’ait eu de cesse de s’en faire le héraut. Qu’on la qualifie d’installation vidéo, d’œuvre audiovisuelle ou simplement de film, la chose en question ne relève en réalité d’aucune catégorie. Elle n’en propose pas moins une réflexion inédite sur le Temps à travers un réexamen inédit de l’histoire du cinéma et complète merveilleusement le grand livre de l’historien David S. Landes L’Heure qu’il est. Les horloges, la mesure du temps et la formation du monde moderne (Gallimard, 1987).

Pour mieux saisir de quoi il s’agit, il faut déjà se figurer le dispositif qui permet le visionnage de The Clock de Christian Marclay, à savoir une salle qui permette la projection du film sur grand écran durant vingt-quatre heures ininterrompues de midi à midi ; le spectateur, assis dans des canapés espacés les uns des autres, peut entrer et sortir à sa guise, découvrir l’œuvre à n’importe quel moment sans que sa compréhension en pâtisse. Ce film hybride est constitué du montage d’environ dix mille extraits (entre quelques secondes et une minute en moyenne) de films datant des origines du 7ème art à nos jours, du nanar au chef d’œuvre, dans toutes les langues et tous les pays ; autant de citations et d’emprunts dont la technique doit à Dada et à Marcel Duchamp ; chaque fragment conserve sa musique et ses voix originales non doublées et non sous-titrées ; tous ont en commun de donner l’heure en temps réel à l’instant même où le spectateur les regarde soit par son évocation dans les dialogues soit par des montres, carillons, pendules, horloges, réveils, alarmes, cadrans numériques, coucous qui apparaissent à l’image, sans oublier les garde-temps d’autrefois qui donnaient l’heure la plus exacte partout dans le monde grâce notamment aux chronomètres de marine.

The Clock n’a pas d’autre intrigue que le Temps. Très vite, sa vision dégage quelque chose d’hypnotique qui entraine le spectateur dans une spirale sans fin, qu’il soit un simple amateur ou un cinéphile averti capable de reconnaitre au premier coup d’œil des plans du Cuirassé Potemkine, du Troisième homme, de Pulp fiction ou aux premières notes de musique la scène finale duel à trois dans Le Bon, la brute et le truand. Quelle que soit sa durée, chaque séquence semble réglée par un mécanisme de haute horlogerie par la grâce d’un montage virtuose qui élimine tout hiatus dans le passage de l’une à l’autre alors qu’elles n’ont rien à voir entre elles. Une diabolique machine à remonter le temps qui présente toute la palette des émotions soutenue par la partition immersive et addictive de ces tics-tacs coalisés qui agit comme un liant sonore entre les fragments. On peut en voir ici un extrait mais qui rend compte assez mal de l’effet produit en réalité car les séquences s’enchaînent (ici c’est un peu meilleur).

Christian Marclay, helvéto-américain né en 1955, s’est fait assister de six chercheurs pour mener à bien son œuvre pendant trois ans. The Clock a été révélé en 2011 lorsqu’il a été couronné du Lion d’or du meilleur artiste à la Biennale de Venise. Le film appartient conjointement aux collections du Centre Pompidou / Musée national d’art moderne, de l’Israël Museum de Jérusalem et de la Tate à Londres qui l’ont projeté ; mais cette œuvre itinérante a été déjà prêtée à nombre de musées à travers le monde tels que le White Cube de Londres, au MoMA à New York, le Berardo à Lisbonne. J’ai pu la voir cet été à Genève le Mamco l’’ayant projeté dans un cinéma désaffecté. En France, on peut ou on a pu le voir à la Fondation Luma à Arles depuis le 26 juin dernier. Il suffit de surveiller les programmations muséales…

C’est peu dire qu’il a partie liée avec la mort : « Une cigarette qui brûle, c’est le sablier du XX siècle, l’équivalent de la bougie dans un tableau du XVI siècle, la même valeur de memento mori » dit Maclay. Soudain le titre d’une série historique de la RTF puis de l’ORTF des années 50-60 nous revient à l’esprit et s’impose pour rebaptiser ce film venu de nulle part et semblable à nul autre : « La caméra explore le temps ». Mais avec un « t » capital à « Temps ».

(« Harold Lloyd dans Safety Last/Monte là-dessus, 1923)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire.

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commentaires

1 086 Réponses pour Quelle heure est-il ?

bouguereau dit: à

Mais cette accusation ne résiste pas à l’examen. En menant avec rigueur l’enquête sur les circonstances du meurtre et en révélant l’identité de l’assassin, ce livre montre que des pans entiers de notre culture reposent sur une erreur judiciaire

non mais frinchmin..

renato dit: à

«… dommage que le public peut pas voter… »

Depuis 1978 le public du Festival de Toronto (cinéma) décerne le People’s Choice Award. Plus intéressant que Venise, Cannes, etc.

bouguereau dit: à

Quand Londres rendra les frises du Parthénon, ça laissera fera nettement plus de vide

et la pierre de rosette..haprés macron la rendra..havec un contrat de 15 sousmarin ariane..ça vaut bien ça

Jibé dit: à

Shuggie Bain de Douglas Stuart, c’était bien, ça. Un portrait de l’Ecosse
cf Kirkus Review (starred review):

“An instant classic. A novel that takes place during the Thatcher years and, in a way, defines it. A novel that explores the underbelly of Scottish society. A novel that digs through the grit and grime of 1980s Glasgow to reveal a story that is at once touching and gripping. Think D.H. Lawrence. Think James Joyce . . . A literary tour de force.”

bouguereau dit: à

rénateau y dit que tout l’monde il a ldroâ de faire son donald..c’est ça la démocratie sacrénom

bouguereau dit: à

An instant classic

c’est livré en powdeur par fédesque qu’il dirait dirfilou..lassouline lui c’est du pondéreur par voie fluviale..vdqs

Soleil vert dit: à

François-Henri Désérable, lauréat du Grand Prix du roman de l’Académie française 2021 pour « Mon maître et mon vainqueur » (Gallimard)

Soleil vert dit: à

« François-Henri Désérable a remporté le Grand Prix, doté de 10 000 euros, avec beaucoup de justesse, au 3e tour du scrutin, avec une voix de plus que pour Le Dernier Tribun (Grasset) de Gilles Martin-Chauffier et en écartant aussi le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr et son roman La Plus Secrète Mémoire des hommes (Philippe Rey) qui reste en lice pour le prix Goncourt et le Renaudot dont l’annonce est attendue le 3 novembre. » RFI

Jazzi dit: à

« Plus intéressant que Venise, Cannes, etc. »

Un peu de respect pour mes villes originelles, stp, renato, et pas de démagogie !

Jazzi dit: à

svp, pardon !

puck dit: à

« François-Henri Désérable a remporté le Grand Prix, doté de 10 000 euros »

quel Grand Prix ? Monaco ? quelle misère même la Formule 1 c’est plus ce que c’était. on verrait des McLaren dans les prochaines manifs de gilets jaunes que ça m’étonnerait pas.

renato dit: à

Démagogie ?! quelle démagogie ?

Jazzi dit: à

Alexia Neuhoff qui déshabille Passou et Paul Edel d’un seul coup, c’est fortiche !
Mais qui se cache sous Alexia ?

puck dit: à

la démagogie c’est le nom que donnent les journaleux parisiens quand le bas peuple veut faire leur boulot à leur place qui dirait Balzac.

puck dit: à

Mais qui se cache sous Alexia ?
 »
le seul truc que je sais c’est que c’est la seule personne qui me fait flipper à donf sur ce blog.

sérieux j’ai trop peur d’elle : Jazzi tu me protèges ?

Jazzi dit: à

Oui, c’est moi qui ai posé la question, le boug. Je suis le grand spécialiste des questions bêtes. Demande à renato.
puck, il a dit seulement que tu avais une petite bite…

puck dit: à

« puck, il a dit seulement que tu avais une petite bite… »

c’est même pas vrai ! c’est Alexia qui l’a dit !
ou renato ? ou rose ?

me souviens plus mais c’est pas moi greubou je te le jure sur la tête de Paul Edel !

puck dit: à

moi j’ai juste dit que d’une manière générale ceux qui disent aux de « fermer leur gueule » ils ont des petites bites.

c’était juste une généralité.

Marie Sasseur dit: à

F-H Désérable avait déjà gagné un prix de l’AF, en 2013… strange…
J’ai beaucoup aimé son Evariste ( Galois).

puck dit: à

« ils ont des petites bites. »

parfois même qu’une.

Marie Sasseur dit: à

C’etait pas la moitié d’un âne, Evariste.

 de François-Henri Désérable tient du roman comme de la biographie, de la vie imaginaire comme du double portrait en miroir : François-Henri Désérable, citant Pierre Michon en exergue de son livre, fait d’Évariste Galois le « Rimbaud des mathématiques ».  Son roman vient de paraître en poche, chez Folio, retour.

Évariste Galois est sujet et objet du récit de François-Henri Désérable, selon le micro-genre romanesque de la vie brève puisque le « mathématicien de génie » mourut en duel à 20 ans en 1832. L’écrivain construit une forme d’hypothèse biographique — « on est réduit à imaginer », « tout cela n’est qu’une hypothèse bien entendu », dans un balancement entre les « on sait » et « on ne sait pas », très michonien. L’auteur entrechoque passé et présent dans des allers-retours ironiques adressés à une « mademoiselle » pour construire le roman d’un nom : « on le prénomma Évariste, du grec áristos – le meilleur. Tout est déjà écrit. »

Reprendre le cours d’une vie trouée, c’est, de 1811, année de naissance d’Évariste Galois à Bourg-la-Reine, à mai 1832, traverser la naissance du XIXè siècle, les Trois Glorieuses, croiser Robespierre comme Nerval, être face à des archives sérieuses de l’Histoire tout en jouant de pieds de nez blagueurs et ironiques, c’est dire une vie fulgurante dans un roman qui ne l’est pas moins, une prose « sans culotte » comme déjà celle de son recueil de nouvelles, Tu montreras ma tête au peuple.

De même que « résoudre une équation, c’est trouver la valeur d’une inconnue », il s’agit de faire de cette exploration identitaire un inédit, alors que sur Évariste Gallois « on ne compte plus les essais, les biographies, les témoignages de contemporains. On ne compte plus les colloques, les mémoires, les thèses, les articles. On a tout dit et son contraire : on s’est souvent trompé ».

Qui est alors Évariste ? « Il fut aux mathématiques ce qu’à la poésie fut Arthur Rimbaud : un Rimbaud qui n’aurait pas eu le temps de nous envoyer la Saison à la gueule ; qui aurait cassé sa pipe après Le bateau ivre » ; pour le connaître il faut refuser la légende, ce qui a été raconté et construit, aller vers une essence. Dire « le Nombre en personne », rappeler combien ses travaux — sur la théorie des groupes, les fonctions elliptiques, les radicaux — furent incompris de son temps, jugés « sabir ». Trouver la musique échevelée de ces vingt courtes années en vingt chapitres, « une vie qui fut un crescendo inquiétant, tourmenté, au rythme marqué par le tambour de passions frénétiques jusqu’à l’effondrement final ».

https://diacritik.com/2016/09/06/francois-henri-deserable-je-vous-parlerai-devariste-tel-quil-fut-et-non-tel-quon-le-fit/

Marie Sasseur dit: à

28/10/2021, 20h29, heure de Paris.

puck dit: à

pour entrer dans le moderne le Goncourt devrait ressembler à the Voice : appeler le 08001010 et si vous avez aimé Angot tapez 1, si vous avez aimé Dupond-Monot (le double de Dupont-Monod) tapez 2 etc…
l’émission serait présentée par passou ça explose l’audimat.

même les présidentielles ça devrait ressembler à the Voice.

et alii dit: à

un menu
à la table d’un restaurant à la mode.( mieux qu’un menu Goncourt) Après qu’on lui a servi « une émulsion de pétoncles provenant de pêches locales enchâssée dans un mélange d’œufs de poisson surgelés sur un lit de mousse de canneberge fraîchement cueillies, le tout baigné dans de la fumée de cônes de sapins de glace »,
c’est rapporté dans philomag à propos de pig (nicolas cage réalisé par Michael Sarnoski,)
bonsoir

puck dit: à

« 20h29, heure de Paris. »

depuis que la Qatar a racheté le psg même l’heure est de Paris !

puck dit: à

et alii je vous préviens : ne commencez pas à envahir le blogapassou avec vos commentaires !

nous avons voté : vous avez droit qu’à 1 commentaire par heure de Paris !

Petit Rappel dit: à

Le talent de Deserable ne m’avait pas sauté aux yeux dans son premier opus. Il me semble que le grand prêtre de la Caméra-Stylo, le Père Astruc, a consacré une dramatique à Gallois.

Marie Sasseur dit: à

Galois, commencer par écrire son nom sans faute.

une main... dit: à

Gallois, ce nom qui nous l’ écosse?

Marie Sasseur dit: à

Moi, je mise tout sur MMS, le 3 novembre prochain.
Le match va se jouer entre Ouologuem et George Floyd.
Entre l’ histoire et le fait divers.
Entre la litterature et l’opportunisme.
Entre un chouchou et un autre.

Janssen J-J dit: à

@ je ne me suis jamais remis des bévues de ces erdéliens qui n’ont pas cru à la profondeur du mouvement des gilets jaunes, et qui les ont spontanément assimilés à de vulgaires beaufs… genre TTLT et jzmn… Je n’arrive pas à dépasser leurs réactions primaires de l’époque. Et d’un…
@ je trouve qu’Alexia a bien tourné grâce à jmb… On l’avait toujours prise pour une gourde un peu coincée… Il n’en est rien, et je le savais dès la première minute, qu’elle deviendrait elle-même icite. On le mésestime, mais jmb aide beaucoup les gens timides à s’émanciper un brin.
@ C’est à WGG qu’il faut imputer le paternité du réel et son doub’ (rosset). Il ne jurait que par ça, Moin l’ia pas oublié, alors que Pkt prenne le relais en loucedé , ça m’vénère.
@ de manière générale, j’M bien hamlet, mais pukt me gonfle à un point… en ce moment !
@ quant à ma duconne, je préfère ne rien en dire, ce soir…
@ cantat rôz, est partie en voyage pour quelques jours.
Sinon, le prix d’goncourt, je m’en tape cette année, quand on sait déjà chez qui il va aller…, c traumatik…
… L ‘est 21h20, adieu les gremlin’s déjantés… ! Hàv (hont’avou !)

Marie Sasseur dit: à

Evariste Galois ou la Nuit tragique

2021

Fabien Barcelo – Bruno Alberro

Il était grand temps de consacrer un opéra à ce mathématicien à la vie si romantique, tâche qu’ont relevée le jeune compositeur Fabien Barcelo et son librettiste Bruno Alberro, déjà auteur d’un ouvrage sur le sujet.

La création mondiale a eu lieu à l’occasion du 3ème Festival des Soirées Lyriques du Ventoux, sur la scène en plein air du Jardin Singulier à Saint-Léger-du-Ventoux, minuscule village dans l’ombre du Géant de Provence. 

https://www.florilege-maths.fr/fiche/evariste-galois-ou-la-nuit-tragique/

Trop tard.

MC dit: à

«  Que n’a-t-il daube sur Balzac…. » ( le Krakatoa de médisance qui signe MS ) Ah bon ?!J’ ai simplement signalé que sa particule était fausse. Le papa s’appelait JF Balssa. Et nonobstant ce fait avéré, avec la sûreté d’information qui vous caractérise, vous soutîntes qu’elle était authentique! Il faudrait peut-être ne pas avoir la mémoire déformante.Mais c’est trop vous demander. Vous vous complaisez dans l’a peu près et la déformation, quand ce n’est pas la diffamation ou l’insulte.

Janssen J-J dit: à

T’imagines ma sasseur s’appeler Marie Deserable !!!
N’importe quoi, MC !

Marie Sasseur dit: à

Mon pauvre Passou, vous traînez a votre suite des vieux queutards, et moi un ver genre arenicole, ver bibi des sables ( en photo ou sur YouTube: une horreur)

Marie Sasseur dit: à

Vous avez tort de mépriser Evariste.
Un génie.

« Le bitcoin est retombé cette semaine autour de 6500 dollars.

La monnaie cryptée est à la mode et elle permet même des levées de fonds de plusieurs millions de dollars en quelques secondes, ouvrant les portes d’un scénario qui pourrait bouleverser l’économie des startups.

Et dans le domaine de la cryptographie, on utilise beaucoup de mathématiques, et notamment ce qu’on appelle les corps de Galois, en référence au mathématicien Evariste Galois. »

https://www.businessinsider.fr/voici-la-vie-rocambolesque-devariste-galois-ce-genie-francais-mort-a-20-ans-qui-a-revolutionne-les-mathematiques-42138

Jean Langoncet dit: à

@@ C’est à WGG qu’il faut imputer le paternité du réel et son doub’ (rosset). Il ne jurait que par ça, Moin l’ia pas oublié, alors que Pkt prenne le relais en loucedé

Rien d’étonnant à cette reprise, s’agissant d’une thèse à peu près de l’épaisseur d’une omelette, comme il a été maintes fois dit ; pour les amateurs de sensations fortes canal historique, voir Les analogues du réel à L’Ether Vague

Janssen J-J dit: à

Tentative d’épuisements d’un lieu provincial : ———–
1 – voilà la liste des VOIX des chanteurs français que j’ai en horreur depuis toujours : florent pagny ; serge lama ; francis cabrel ; garou ; stéphane escher ; michel sardou ; serge gainsbourg ; jean-louis aubert ; renaud ; benjamin biolay ; jean-jacques goldman ; vincent delerm ; bénabar ; thomas dutronc.

2 – et les VOIX que j’aime par contraste, d’une émouvance constante : alain bashung ; georges brassens ; gérard manset ; jean ferrat ; alain souchon ; daniel balavoine ; julien clerc ; eddie mitchell ; christophe ; serge reggiani ; michel polnareff ;

3 – voilà la liste des VOIX des chanteuses françaises que je déteste le plus constamment : sheila ; vanessa paradis ; nicole croisille ; lara fabian ; bjork ; sylvie vartan ; stone & charden ; céline dion ; nana mouskouri ; olivia ruiz.

4 – et celles que j’adule et vénère depuis toujours : véronique sanson ; barbara ; françoise hardy ; france gall ; jane birkin ; catherine ringer ; brigitte bardot ; patty smith ; mylene farmer ;

Janssen J-J dit: à

@ votre suite des vieux queutards,
… toujours mieux que de traîner une vermine excisée du clito…,
comme disait un contemporain de Mathurin Régnier…
(+ un conseil d’infusion verveine-menthe, comme remède…)
__________
Doncques, sans mettre enchere aux sottises du monde,
Ny gloser des humeurs de dame Fredegonde,
Je diray librement, pour finir en deux mots,
Que la plus part des gens sont habillez en sots.

https://fr.wikisource.org/wiki/%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_de_Mathurin_R%C3%A9gnier/%C3%A9d._Viollet_le_Duc,_1853/Satyre_IV

D. dit: à

Mon cher Puck, ces derniers jours, j’ai énormément réfléchi sur de nombreux dossiers et il se dégage deux évidences : premièrement il faut un ministère du bois car le bois est crucial pour l’avenir industriel de la France. Et nos forêts sont incroyablement mal gérées avec une législation et des assurances qui n’encouragent aucunement l’investissement dans les forêts. Nous avons chez nous une mine d’or potentielle.
Deuxièmement, oui il existe bien sur Terre des aéronefs, pilotés par des militaires, capable d’une totale invisibilité. Je les ai vus.

Marie Sasseur dit: à

@toujours mieux.

Au bout de 16 ans passés à commenter sur un blog, ce vieux commentateur aux pseudos multiples, jjj, puck, d, Alexia, bougreau, et autres, non, on ne peut pas dire que « c’est toujours mieux » ses délinquances verbeuses. Une déliquescence indigne, un cerveau malade d’où ne s’écoulent plus que des livixiats.
Infect!

B dit: à

Infect? quelles raisons à votre humeur belliqueuse ce matin?

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lixiviat

Merci pour ce nouvel élément, je ne dîne pas en ville mais je tenterai de trouver un usage à cette métaphore. La nuit agit comme un filtre et chaque matin est comme le premier d’une planète naissante.Non?

Marie Sasseur dit: à

A mercredi prochain, Passou.

Vendredi 29/10/2021, 7h36, heure de Paris.

B dit: à

Vous prenez l’avion pour une destination de rêve? Un peu l’impression d’attendre d’embarquer, il faudrait sonoriser l’a énoncé des heures faites par Marie.

B dit: à

L’annonce, excusez le correcteur emmerdant.

Phil dit: à

s’agissant d’une thèse à peu près de l’épaisseur d’une omelette, comme il a été maintes fois dit

Voulez-vous nous remettre cette « omelette », dear mister Langoncet ? Gare aux abus de plati-nes Dylan

Jazzi dit: à

Il semblerait que le cinéma d’anthologie soit tendance, se demande le léZard de Paris !

et alii dit: à

mieux inspirés

et alii dit: à

Bien mené, ce roman graphique revient sur une lutte mythique de 1973. Photo Dargaud
Les crises du capitalisme s’enchaînent et se ressemblent. Besançon, avril 1973. La marque horlogère Lip, dont les origines de la création remontent aux années 1860, est en danger de mort. Ses actionnaires principaux, des Suisses, veulent licencier à tout va alors que l’entreprise se porte bien. Les rumeurs vont bon train : le PDG aurait démissionné, le bilan serait bientôt déposé. «Cette boîte est un véritable repaire de gauchistes» à en croire certains. S’il n’y avait pas «sans arrêt des grèves et des revendications», peut-être que cela ne se serait pas passé ainsi. Solange, embauchée depuis un an à la chaîne, n’a pourtant pas «l’impression d’être trop payée». Elle est l’héroïne principale de Lip, des héros ordinaires, une bande dessinée de Laurent Galandon (scénario) et Damien Vidal (illustrations) chez Dargaud.
https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fnext.liberation.fr%2Fculture%2F2014%2F04%2F24%2Flip-strip-pour-les-ouvriers-horlogers_1003814

et alii dit: à

, dans la postface de la BD, «Lip n’est pas devenue une chose dépassée en quarante ans ; Lip reste une réalité bien vivante, en plein dans l’actualité» – il cite Florange. Et sur quoi va déboucher cette résistance face aux actionnaires ?

Janssen J-J dit: à

– elle m’affecte du syndrome Bayard, ast’heure, l’A-D B,, c’est fort aimab’ à elle, bien qu’un brin paraono… Bon vent ma soeur, au vomitoire de CDG !… Elle attend le verdique du prix G…. ! wath’s a folk !
– « puck, d, Alexia, bougreau, et autres » (sic) apprécieront d’être réduits à des pseudopodes de jjj…. Moij y suis pour rin, bien que ce pourrait êt… flatteur, mais j’aurions préféré Cricri et Cloclop…
– Homlet ?… Jean L. faisait allusion à la non-thèse de clément rosset, « le réel et son double », je crois.
*** Cela dit, salut au nouveau monde virtuel de big Zuk… Ekberg… anita… Va vous falloir évoquer les FAMAM, ast’heure !… Vous souhaite bin du piaisi… Mais faites sans moij…, comme si j’étions point làs, Bàv.
(29 X 21@9.10)

closer dit: à

Question à JzzB: est-il possible d’apprécier « The French Dispatch » sans avoir une culture cinématograhique encyclopédique (comme la tienne) ou est-ce un film d’initiés pour cinéphile ?

bouguereau dit: à

« Une cigarette qui brûle, c’est le sablier du XX siècle, l’équivalent de la bougie dans un tableau du XVI siècle, la même valeur de memento mori »

en noir et blanc..eumfré bogarte et son imper couleur glaviot philip moris..ac son gros soufflant qui fait une grosse bosse dans sa poche au dsus du grand lit d’alesquia

et alii dit: à

LIP, l’imagination au pouvoir
par Serge Halimi, 20 mars 2007
Au départ, en avril 1973, quand Lip annonce aux quelque 1 300 salariés que des licenciements vont intervenir dans l’entreprise d’horlogerie, le syndicaliste ouvrier Charles Piaget se montre hostile à la grève. Il préfère que ses camarades freinent le rythme des machines et celui des mains ; mais « ils avaient tellement les cadences dans la peau que c’était pas possible de ralentir ». Ils arrêtèrent de travailler dix minutes par heure. Ainsi commença la longue aventure des « Lip » qui, comme souvent dans l’histoire des mouvements ouvriers, partit de revendications très « raisonnables »
LIP, l’imagination au pouvoir
par Serge Halimi, 20 mars 2007
Au départ, en avril 1973, quand Lip annonce aux quelque 1 300 salariés que des licenciements vont intervenir dans l’entreprise d’horlogerie, le syndicaliste ouvrier Charles Piaget se montre hostile à la grève. Il préfère que ses camarades freinent le rythme des machines et celui des mains ; mais « ils avaient tellement les cadences dans la peau que c’était pas possible de ralentir ». Ils arrêtèrent de travailler dix minutes par heure. Ainsi commença la longue aventure des « Lip » qui, comme souvent dans l’histoire des mouvements ouvriers, partit de revendications très « raisonnables »

bouguereau dit: à

Il semblerait que le cinéma d’anthologie soit tendance, se demande le léZard de Paris !

baroz se rêve en manchettes sur la fift avnue havec majorette

bouguereau dit: à

ta guueule poufffiasse!

Phil dit: à

..un film d’initiés pour cinéphiles..

Metafilm disait le considérable Wgg. Des années avant le boss fessbouc et sans lécher le derrière à Trump.

bouguereau dit: à

…et oui lassouline..la reconnaissance de tes strings de caractère tu te les accroches en bouche d’oreilles..ça fait querelle de brest

bouguereau dit: à

..il disait qu’on allait à la guerre civil dracul..il est tapi dans un trou qu’il a creusé avec son couteau de survie en sologne..il mange des lapins pas cuit et pas cachère..je sais pas si yavé va lui pardonner

bouguereau dit: à

capable d’une totale invisibilité. Je les ai vus

les supèrepouvouères à supèredédé

bouguereau dit: à

J’ ai simplement signalé que sa particule était fausse

haaa..c’est plus raccord avec sa trogne fleurie..en littérature la particul ça doit se trainer comme un homard au bout d’une corde..c’est tout hun foutu boulot

pourmapar dit: à

Et comblanchien, ça sonne bien!

et alii dit: à

ça doit se trainer comme un homard au bout d’une corde..c’est tout hun foutu boulot
c’est même pour ça qu’on dit être à la traîne

pourmapar dit: à

La nostalgie camarade, depuis ces éternelles discussions avec Lope de Vega Pablo département Paris.
Yves Michaud vient de bublier son  » L’art, c’est bien fini » ( et la beauté aussi, donc.) Essai sur l’hyper-esthétique et les atmosphères chez NRF/essais Gallimard.
Après Descola, pauvres de nous!

pourmapar dit: à

« publier » effectivement.

et alii dit: à

crustacés

Dans les années 70, Jean-Paul Sartre se défonçait tellement à la mescaline, un puissant hallucinogène tiré d’un cactus mexicain, qu’il était parfois victime d’hallucinations crustacées pas piquées des hannetons, au point qu’il lui arrivait parfois de se croire poursuivi sur les Champs-Elysées par des bataillons de homards, souvent décrits par ses soins comme des crabes. L’histoire est déjà connue des sartriens, mais, révèle le «Sunday Times On Line», un nouveau livre, qui sort ces jours-ci à New York, apporte des précisions inédites sur ce flirt poussé de Sartre avec la folie.

« Talking with Sartre » (Yale University Press), c’est son titre, est constitué d’une série de conversations inédites entre le philosophe et John Gerassi, un professeur de sciences politiques, dont les parents étaient des amis proches de Sartre. Fernando Gerassi, un juif turc, qui fut un des généraux de l’armée républicaine pendant la guerre civile espagnole, était l’époux de Stepha, une Ukrainienne, qui fit connaissance de Sartre et Beauvoir (dont elle allait devenir une grande amie) à la Closerie des Lilas, alors qu’elle venait de s’installer, en attendant d’accoucher, dans une clinique sise juste en face de la célèbre brasserie parisienne.
sur l’obs
https://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20091125.BIB4479/quand-sartre-voyait-des-homards-partout.html

renato dit: à

Metafilm est un peu con, Phil, métacinéma est préférable si on parle d’un film dont le ‘regista’ est conscient des structures et styles, de mécanismes productifs et économiques et de l’histoire de la discipline, décide de devoiler la supercherie, de révéler le truc.

Paul Edel dit: à

Bouguereau, Dracul ( comme tu l’appelles),et son vélo électrique en Sologne, donc WGG, était un excellent lecteur.Sur Thomas Mann, par exemple, il explique à propos de la nouvelle « La mort à Venise »:
« Je voudrais simplement dire que l’aspect classique de cette nouvelle, son « art de la transition », comme dirait Leo Spitzer, n’empêche nullement un charme poétique d’opérer, par ses images, ses métaphores, son rythme lent avec de longues phrases qui forment comme des arabesques, un charme sulfureux, qui veut traduire et y réussit parfaitement ce qu’on a appelé à propos de Th. Mann « la maladie européenne ». C’est essentiellement de ça dont nous parle cette nouvelle, cette atmosphère de serre chaude où une civilisation et ses valeurs bourgeoises dans ce qu’elles ont de plus remarquables, d’universelles, avec la grande référence obligée du début à Cicéron et à l’art de l’éloquence sur laquelle repose notre droit et toute la littérature classique, le « motus animi continuus », le mouvement continu de l’âme » dans l’application bien réglée et bien comprise de l’effort dans le travail, sont en train de se décomposer comme un arbre déraciné dans des marais. Venise est vue comme une lagune, comme un marais, un marais séduisant, enchanteur, mais un marais quand même, où toute une société, le haut du panier, entre en état de putréfaction. Il ne faut pas non plus se tromper sur le sens à donner au mot « classique » à propos de cette nouvelle. Elle est très ambiguë de ce point de vue. Classique dans sa manière, elle en dénonce également l’art et la fin. »
Bien vu.

et alii dit: à

bon ,sur ce fil, on préférera la brasserie lipp

renato dit: à

devoiler > dévoiler

et alii dit: à

Sartre le devenir génial!
 » « Jamais d’intimité avec moi. Toute la postérité pour toujours entre moi et moi. Je n’adhère jamais à moi-même : tout ce que je sens je le sens pour autrui [12]
[12]
Les Mots…, op. cit., p. 942 ; et pp. 1155, 1238-1239.. » Car le choix de vivre en immortel implique la sujétion au regard d’une Postérité = Dieu imaginaire, d’un public à venir.

4Sous ce regard clinique provisoirement incarné par Nizan, Sartre devient vite le psychologue hors pair de ses états de conscience. Il analyse sous l’influence de Proust les mécanismes de ses sentiments et médite exclusivement sur l’écriture, l’écrivain et la littérature ; c’est ainsi qu’il apprend à penser. Mais parce qu’il se veut romancier, il est encore un piètre philosophe en classe terminale, et même en
https://www.cairn.info/revue-philosophique-2015-2-page-169.htm

Phil dit: à

« Le mépris » est le genre de film jugé aujourd’hui « metafilm », dear Renato, avec quelques autres qui mettent hollywood en abîme comme la fausse monnaie, eût dit Gide. Oui metacinéma est plus juste.

Soleil vert dit: à

La longue préface de Serge Lehman à l’anthologie Les maitres du vertige consacrée à la proto-SF française. Les récits sont issus de la période 1918-1935, mais l’introduction condense un demi-siècle d’histoire littéraire.

J’y reviendrai, mais comme dirait Angot, fabuleux, fabuleux, fabuleux. Une mine d’information. Il y a cette thèse soutenant qu’au sortir de la première guerre mondiale, l’imaginaire français se tourne, via la pataphysique, vers le surréalisme plutot que le merveilleux scientifique

et alii dit: à

suite à P.Edel
mais aujourd’hui on a peur de la disparition pure et simple de VENISE ? et on n’accorde aucune confiance au MOSE.

Soleil vert dit: à

L’invention de Morel, une filiation des machines célibataires concept inventé par Michel Carrouges et retravaillé par Deleuze et Guattari

J’ai loupé cela !

et alii dit: à

La chronique du New York Times.Modern Love : “En entendant la voix de mon père cinquante-trois ans après sa mort, j’ai compris ce que je cherchais”
a première fois que j’ai entendu la voix de mon père, il était mort depuis cinquante-trois ans. Tout a commencé quand ma cousine, qui vit à Jérusalem, m’a donné 25 bandes audio conservées dans des boîtes métalliques rondes. Elle les avait trouvées en nettoyant la maison de ses parents.

“C’est ton père en train de chanter de l’opéra, me dit-elle lors d’une de mes rares visites en Israël. J’ai aussi trouvé ses partitions, des négatifs et des photos. Cela vous revient à toi et ta sœur.” Après la mort de mon père, en 1965, au Canada, sa famille a conservé une bonne partie de ses affaires. C’était une façon de repousser le moment des adieux définitifs.

“Regarde cette photo de lui, dit ma cousine en me tendant la photo d’un jeune homme à l’allure empruntée, les yeux perçants sous un mono sourcil épais, esquissant un timide sourire. À qui ça ressemble ?”

“J’imagine qu’il me ressemble un peu”, répondis-je, quelque peu
https://www.courrierinternational.com/article/la-chronique-du-new-york-times-modern-love-en-entendant-la-voix-de-mon-pere-cinquante-trois?xtor=EREC-21-%5Bnl_bestof%5D-20211029-%5Bla_chronique_du_new_york_times_modern_love_en_entendant_la_voix_de_mon_pere_cinquante_trois%5D

Bloom dit: à

Le métacinéma est la continuation de la métafiction par d’autres moyens. Une façon de dire au lecteur/spectateur que la suspension de l’incrédulité est une simple convention.
Si Sterne est le Dieu du méta-, Godard et Truffaut (La Nuit américaine), sont deux de ses prophètes.

et alii dit: à

renato, merci pour tout

Marcel Duchamp
(1887, France – 1968, France)

Système d’horlogerie / Combat de boxe

1912 – 1968https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/cAXzRp

et alii dit: à

Susan Beatrice, alias Sue, habite dans le New Jersey, aux USA et son atelier, judicieusement nommé « All Natural Art » est situé à New York. Là-bas, elle y exerce le métier de peintre et de sculptrice. Ses travaux sont aussi variés que des sculptures sur sable, des peintures, des créations de bijoux, ou, plus particulièrement, des sculptures de petits objets en métal recyclé.

C’est sur cette dernière technique artistique que nous nous arrêterons un instant. À partir de matériaux récupérés, pour la plupart des engrenages de montres, mais aussi du verre pilé ou des pierres, elle crée de merveilleuses sculptures, parfois de taille miniature, avec une précision étonnante. D’un réalisme étonnant, ses œuvres témoignent de sa grande dextérité dans le maniement des objets infiniment petits.
https://mrmondialisation.org/elle-cree-detonnantes-sculptures-avec-des-mecanismes-dhorlogerie/

une main... dit: à

Comblanchien de comblanchien!

Jazzi dit: à

closer, « The French Dispatch » est un bel objet esthétique qui peut se lire comme une BD. Des connaissances cinématographiques et littéraires, nous en avons tous, plus ou moins, ne peuvent pas nuire au spectateur qui le reçoit et lui donne une dimension ludique supplémentaire.

et alii dit: à

. Les éphémères vivent environ 3 ans à l’état de larve puis éclosent, se reproduisent en vol, les femelles déposent leurs œufs dans l’eau et les adultes meurent quelques heures plus tard, d’où le nom donné à cet ordre.

et alii dit: à

L’Immortelle était le nom attribué au 12e jour du mois de vendémiaire dans le calendrier républicain.

bouguereau dit: à

la série télévisée est lexoesquelette de toute narration..baroz en est la substantific en instant powdeur..ajouter une dose impériale deau fémissante..god bless netflisque

bouguereau dit: à

taa gheul pouphiasse

bouguereau dit: à

Si Sterne est le Dieu du méta

il réhinvente les jésuites..les acteurs qu’on peut pas henterrer à l’église..et les texans qui flinguent le méchant au saloon..la metafixion est une antilogie qu’elle dirait drh..et pas seulment en droit

bouguereau dit: à

Le métacinéma est la continuation de la métafiction par d’autres moyens

..haprés il y a des livres pour les critiques..écrivains..comme des films pour les metteurs en scène..comme il y a des bons bouquins ceux là pour bien exercer le métier de putains..

bouguereau dit: à

J’ai loupé cela !

bien résumé la méthestoire dta life qu’il dirait clint

Jazzi dit: à

« qu’il dirait clint »

J’ai aperçu Clint Eastwood, 91 ans, dans la bande-annonce de « Cry Macho », son dernier film comme acteur-réalisateur, qui va sortir prochainement sur nos écrans : beau visage, silhouette fragile et voix de… vieillard !

bouguereau dit: à

Bien vu.

franchment polo dracul faisait beaucoup trop dcritiques apareillées.. jle préférais à peu prés viandard sur son vélo électrique..la crème de golème

closer dit: à

Merci JB. A près un démarrage en fanfare (une pleine page élogieuse dans Le Figaro), la rumeur qui me parvient sur ce film est de plus en plus réservée, voire négative…D’où mon hésitation; le temps est le bien le plus précieux ! Surtout ne pas le perdre…

bouguereau dit: à

beau visage, silhouette fragile et voix de… vieillard !

pourquoi lui rapler son l’horloge biologique baroz..en tout cas djony y dirait quc’est lui qu’a les codes du plus gros métaconnard

Jazzi dit: à

Ne soit pas avare de ton temps, closer, et montre-toi généreux !

bouguereau dit: à

le temps est le bien le plus précieux ! Surtout ne pas le perdre…

« gagner sa vie » c’est loxymore le plus sinistre hinventé par la bourgeoisie cloclo

Bloom dit: à

à propso de méta :

« Zuckerberg said Meta would encompass Facebook as well as apps such as Instagram, WhatsApp and the virtual reality brand Oculus. »

Marcus me boy, mets ta démence là où le soleil ne brille pas, ok?

D. dit: à

De quel film parlez-vous, Closer ? On a du mal à vous suivre.

Janssen J-J dit: à

Je crois que notre ami Raoult se prépare des moments difficiles (je sais que vous savez, mais je dois avouer que ça continue de me sembler dingue !)
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/10/27/experimentation-sauvage-contre-la-tuberculose-a-l-ihu-de-marseille-une-enquete-interne-confirme-que-l-essai-n-etait-pas-approuve_6100134_3224.html
117000 victimes du covide 19 en france à ce jour, et ils veulent un mémorial… Pour célébrer quoi, au juste ? Ridicule et obscène…
(le temps est le bien le plus précieux, je crois qu’on le trouve dans l’exégèse des lieux d’aisance de la bourgeoisie commune).
Tirons la chasse à court, jmb. Drakul le solognot vous salue bien… On l’a vu herboriser avec 75 et 57, côté mothe-beuvron. Bàv

Janssen J-J dit: à

@ D. -> closer parle du film « French dispatch », je crois.

D. dit: à

Ce n’est pas à vous que j’ai posé la question, JJJ mais à Closer. De quoi je me mêle ?

Eriksen dit: à

FIRST COW de Kelly REICHARDT
Un remarquable western des petits espaces, des forêts, du froid, dans le nord de l’ouest américain au début du XIXe siècle.
Tous sont des accapareurs à des degrés divers : colons, commerçants, voleurs de lait.
Au coeur de ce chacun pour soi, l’histoire de deux échecs individuels qui s’associent : Cookie Figowitz, un cuisiner trouillard, et King-lu, un pied nickelé chinois au passé déjà lourd. Une association fugace – mortelle in fine – dans un contexte de forte adversité, sans signe apparant de sexe, d’amour, voire d’affects…juste solidarité et complémentarité. Il émerge de cette vie commune une certaine idée du couple.

«Deux sur une épave, c’est toujours mieux que chacun sur la sienne. » Ibsen, la maison de poupée.

D. dit: à

De quel film parlez-vous, Closer ?

et alii dit: à

Une ancienne horloge commandée par Louis XV retrouvée dans un tas de ferraille à Versailles
Déposée en une centaine de pièces détachées dans un garage inoccupé, situé à proximité de l’hôtel de ville de Versailles, l’horloge est restée dans un coin durant plus d’un siècle. « Ça fait trente ans que je suis installé ici et ce truc a toujours été là, raconte au Parisien, Bernard Draux. C’était l’horloge de l’église Notre-Dame de Versailles. Ils ont dû la changer à la fin du XIXe siècle car elle ne fonctionnait plus mais ils ne l’ont pas jetée, ils l’ont stockée là et ça a été oublié. »
https://actu.geo.fr/histoire/lancienne-horloge-de-louis-xv-retrouvee-dans-un-tas-de-ferraille-a-versailles-206747?utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_term=FR_Le+Monde+%28Soci%C3%A9t%C3%A9+%C3%A9ditrice+du+Monde%29_Le+Monde&utm_content=Une+ancienne+horloge+command%C3%A9e+par+Louis+XV+retrouv%C3%A9e+dans+un+tas+de+f&utm_campaign=pmo_geo_article_desktop_desktop_manuel_topads_102021&dicbo=v1-d83168e2f6505e27df4434e586a57340-007b8519305bcf5edf66b296b9a6ba6663-mftdgyrymi2gmljqgu2toljugmzgmljzgy2gmljymy3wenbrgu2tkmlbmy

et alii dit: à

Selon l’Article 2276 du Code Civil, le client peut revendiquer son objet 3 ans après la date de sa perte. Passé ces trois années, l’objet appartient à celui qui l’a trouvé.

et alii dit: à

Quand le terme est dépassé, il faut faire naître le bébé
C’est l’échographie du premier trimestre qui fixe la date du terme de la grossesse. Les médecins ne la comptent pas en mois mais en semaines, soit 41 semaines d’aménorrhée (39 semaines de grossesse). On parle de dépassement du terme à partir de 42 SA (40 semaines de grossesse). Dès 41 SA, une surveillance étroite est mise en place. En effet, le placenta vieillissant peut avoir des difficultés à assurer des échanges corrects entre la mère et le fœtus. Il y a des risques pour ce dernier, un défaut d’oxygénation entre autres. C’est pourquoi les futures mères ont un rendez-vous à la maternité chaque jour ou tous les deux jours pour un monitoring, une analyse d’urines et une échographie qui vérifie la quantité de liquide amniotique et les mouvements du fœtus. Son bien-être est ainsi évalué et l’accouchement déclenché le jour même si besoin. Au plus tard, il le sera à 41 SA + 6 jours. 20 % des futures mères accouchent entre 41 SA et 41 SA + 6 jours.

et alii dit: à

et le chinois?pour alexia!)
« Cent fleuves coulent vers la mer, à l’est ; quand s’en retourneront-ils vers l’ouest ? » Ces deux citations évoquent l’image d’un écoulement sans fin. Sans retour. Certes, les auteurs classiques chinois aiment à parler par images, et l’image de l’eau qui s’écoule irréversiblement vers l’océan est généralement employée pour déplorer le caractère éphémère de l’existence humaine, et non pour discuter de la temporalité concernant l’ensemble des choses de ce monde. Mais n’oublions pas que les Chinois, se livrent rarement aux exercices chers aux philosophes occidentaux que sont la démonstration et l’analyse de concept. Il nous importe maintenant d’examiner les écrits des Chinois qui se sont lancés dans ce genre d’exercices afin de voir comment ils conceptualisent le temps.

3La tentative la plus ancienne que l’on connaisse à ce jour d’une définition du concept de temps remonte au Mo zi [7]
[7]
Mozi (-478 à -392) : Philosophe qui vécut après Confucius, il…. Le texte original porte : « La durée (jiu) recouvre les divers temps [8]
[8]
Mozi jiaozhu, chapitre X, partie I, p. 473, Zhonghua shuju,… » ; et le commentateur ajoute : « La durée comprend passé, présent et avenir [9]
[9]
Ibid. ». Le signe jiu correspond ici au concept moderne, abstrait, de temps. Selon le texte original, il constitue l’ensemble de tous les moments concrets du temps que le commentaire définit par passé, présent et avenir. Après cette définition du temps, le Mo zi définit tout aussitôt l’espace : « L’étendue recouvre les divers espaces [10]
[10]
Ibid. », ce que le commentateur interprète comme suit : l’étendue comprend l’est et l’ouest, le nord et le sud, le haut et le bas, et le centre.

4Dans les classiques de l’antiquité chinoise, la première discussion bien formulée pour établir le caractère fini ou infini du temps et de l’espace se trouve dans le Lie zi, chapitre « Questions de Tang ».
https://www.cairn.info/revue-rue-descartes-2011-2-page-30.htm

Alexia Neuhoff dit: à

Voilà que Xavier Galmiche a reçu le prix Décembre pour son roman « Le Poulailler métaphysique ». Janssen J-J a été vu faire un grand feu dans son jardinet et y jeter des centaines de feuillets manuscrits. Après quoi il se serait enfermé dans son cabinet pour s’y lancer -à corps perdu- dans la rédaction d’un nouvel opus : « La tondeuse pataphysique ». Saluons (pour user d’un mot mis à toutes les sauces) ses capacités de résilience.

Soleil vert dit: à

renato dit: à
«… machines célibataires… »

Bien vu. Le titre de l’œuvre de Duchamp est « La Mariée mise à nu par ses célibataires, même. », d’où sont extraites ces notes et que Carrouges a « théorisé ». Plus en amont on trouve l’inspirateur de Duchamp, Gaston de Pawlowski.

Mais ces machines célibataires c’est quoi ? Le prototype de ces machines autonomes dont Matrix fut un des aboutissements.

closer dit: à

French dispatch en effet

et alii dit: à

des créations pâtissières Ladurée§
Nous vous conseillons de commander votre/vos entremets 48H à l’avance afin d’assurer la disponibilité de celui/ceux-ci.
VOUS Y RETROUVEREZ

SAINT-HONORÉ VANILLE ?
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Bloom dit: à

‘First Cow’ au menu de ce soir. Merci pour la notule, Eriksen.

« French Letter, ou le martyr des mouches », d’Antony Shonyfroy. Dans le genre « méta-non fiction quasi-inexistentielle », difficile de faire aussi mièvre.

Bloom dit: à

Signe que le dérèglement climatique s’accélère, le prix Décembre est décerné en octobre,

une main... dit: à

Mets ta lique et tais-toi!

une main... dit: à

M’est ta Donne où l’as-tu laissée?
Pique House!

bouguereau dit: à

« La tondeuse pataphysique ». Saluons (pour user d’un mot mis à toutes les sauces) ses capacités de résilience

les rurbains se remarient..se mettent plutôt « à la colle » avec la « campagne »..il cohabite avec ceux qui sont surtout mariés à mort avec leur banque..la nature alesquia..c’est dla pornographie

bouguereau dit: à

Marcus me boy, mets ta démence là où le soleil ne brille pas, ok?

soldat kabloom..la langue..la langue..l’anglais pèse à peu prés 50 porte avions dans le complesque militaroindustriel de l’anglosfer..t’es un bon soldat qui charie hun peu son maréchal de linformation..mais je sais que danl’fond tu charries surout celui qui voudrait croire quon puisse hempêcher le soleil de briller..corrige la position

bouguereau dit: à

Signe que le dérèglement climatique s’accélère, le prix Décembre est décerné en octobre

point..le français de souche qui choisira d’écrire son premier roman en anglais doit être né..hier ou ce matin..alesquia prendra des photos et des vidéos quand lassouline dira « ce roman n’est pas plus mauvais qu’un bouqueur priz..en conséquence de quoi..je me dois..il est temps que je me mette à l’eau ferriguneuse..

bouguereau dit: à

et pendant ce temps là renato fait du contenu..

renato dit: à

Tu n’as évidemment pas analysé la vidéo, bouguereau !

moralès sed laisse dit: à

et pendant ce temps là renato fait du contenu..

L’eau bue éclate!

moralès sed laisse dit: à

C’est de la baguette qui tire au bazooka qu’il dirait le bouguereau!

Janssen J-J dit: à

@ merçi closer pour avoir haut piné à ma place : DD en est resté Béat-Bas comme un guy, n’a jamais rien compris à la french theory

@merssi AN pour m’avoir alerté sur cet imbécile qui remporte un prix littéraire à cause d’avoir écrit une crotte de volaille sur ce qu’il prétend être une expérience héroïque (dixit : « Ça me laisse sans voix (…). Je ne sais pas si vous avez déjà tué une poule, mais c’est une expérience »)… Et le gars, c’était même pas pour la bouffer… Anéfé, y’aurait de quoi s’arracher les pages ou de se déchirer la plume de rage… Déjà qu’on avait eu trois romans poulardiers : « c’est à cause des poules » (Jean-Jacques Reboux) ; « le chant du poulet sous vide » (lucie rico) ; puis « la fabuleuse histoire de Guirec et Monique » (Guirec Soudée)…. tchétérah… Non non, j’vas point écrire la tondeuse pataphysique, on a déja eu celle de Cadichon maniée par folcoche… Comme dirait l’Jmb, mersi jmb, toutta déjà été labouré, et moij & ma banque porno verte, c’est à lamoure comalaguère… ils ont assuré mon enclos à poules contre les prédateurs littéraires…
@ Saluons : je résilie mon contrat de résilience, comme diraient mon masseur Rurbain et ma soeur la Nique.

***Bob Morane contre les chacals, Bàv, ———-
(nb / viens d’achever le chapter sur la figuration dans les cultures à ontologie analogique…, ça décoiffe, hein… après ça, faut se détendre la méninge, voilà pkoi supra, hein ! c tumain, non ?…)

puck dit: à

sur la question soulevée ici, n’est-ce pas, du métalangage il faut noter tout de même, et je dis bien tout de même, que chez Wittgenstein, notamment dans son Tractatus, le langage est fermé sur lui-même, n’est-ce pas, il n’a pas d’ouvertures et ça c’est tout sauf une bonne nouvelle ! Et là, n’est-ce pas, l’isomorphisme entre le langage, la pensée et la réalité débouche sur l’indicibilité, inhibant n’est-ce pas la possibilité (citation) « de développer un métalangage apte à parler du langage depuis l’extérieur. Un usage métalinguistique ne serait en somme qu’un jeu de langage parmi d’autres, ni supérieur ni plus essentiel. Il nous est bien entendu possible de développer de nouveaux jeux, mais jamais aucun ne sera en position “méta” ». En somme, n’est-ce pas, si nous voulions résumer n’est-ce pas cette position de LW nous pourrions dire, avec toutes les précautions qui s’imposent à nous, n’est-ce pas et cela va sans dire qu’il n’y a ni métajeux ni métacalculs à moins bien sûr d’avoir une couille dans le potage.

puck dit: à

et là, n’est-ce pas, il faut bien sûr rappeler cette reflexion de Tarski sur Gödel rappelant, je cite : « l’impossibilité principielle pour certains langages d’énoncer leur propre sémantique, et notamment les conditions de satisfaction de leurs termes conceptuels, les conditions de vérité de leurs propositions ou encore les rapports de conséquence logique entre deux de ces propositions », notion que l’on retrouve dans le très fameux paradoxe du menteur connu aussi sous le nom de « c’est celui qui dit qui yé »

M. Victor dit: à

Temporalia, l’utopie des temps impossibles.

Janssen J-J dit: à

super RM, ce morceau de Vivaldi !… avec cette Maria au basson, et cet orchestre puissamment féminisé !… Belle trouvaille…, dans mes oreilles le lien pendant que je vous remercie… Merci.

puck dit: à

comme le disait ici même sur ce blog un dénommé hamlet en 2019 : « je vais vous expliquer le lien entre Gödel et Musil sur le métalangage dans le dialogue entre Stumm et Ulrich dans l’épisode de la bibliothèque : en fait c’est passionnant même pour les non mathématiciens comme vous ! ça concerne le premier énoncé de la théorie de l’incomplétude, Musil la met en application en imaginant une bibliographie des bibliographies. la bibliographie des bibliographies fait aussi bien sûr référence au paradoxe de Russell sur l’ensemble de tous les ensembles qui ne sont pas membres d’eux-mêmes. Russell avait le chic pour trouver des paradoxes. le paradoxe de cette bibliographie des bibliographie c’est pareil, à savoir que si cette bibliographie des bibliographies est un élément d’elle-même alors elle n’existe pas, par contre elle existe si elle n’est pas un élément d’elle-même. »

Janssen J-J dit: à

voila que l’keupu copie-colle les épigrammes de txfl sur Wittg…, en y rajoutant sa finale pirouette pour pas qu’on le croive au sérieux. C son jeu, cessons droit, cessa marque… nul ne peut y’interdire… moij l’admets. Tout l’monde doit bin pv s’esssprimer
(nb/le robot vient encore de censurer mes répliques sur les poules, y’en a marr, dora ! – peut-êt les remettra après examen approfondu ? guettez… AN, clooser et boug’maig !)

puck dit: à

ta gueule pouffiasse !

puck dit: à

… va te faire hanculer par …

puck dit: à

greubou ça te dérange pas si je te plagie ?

ça fait tellement du bien d’insulter son prochain.

Janssen J-J dit: à

@ si cette bibliographie des bibliographies est un élément d’elle-même alors elle n’existe pas, par contre elle existe si elle n’est pas un élément d’elle-même

Descola, il t’appellerait ça les fractales visibles qu’il te montrerait sur le support des massues des Marquisiens u/u,, i t’espliquerait ce qu’est un dispositif visuel d’emboîtements et d’itérations, typique des cultures de « l’archipel analogique », qu’il te dirait…
Wittg a rin découvert, borné par sa culture philosophique toujours infectée d’ontologie naturaliste… Pas croire à un grand génie, Grandet !
Me réponds pas si tu l’as pas lu… Fais nous pas ta marie ma soeur ! Bàv

puck dit: à

ta gueule bàv !

Jibé dit: à

Nommer son entreprise « Meta », c’est d’un prétentieux absolument typique de ladite méga-entreprise.

Déjà, j’ai sfr dans le collimateur, sfr ça veut dire « la Parole » en hébreu, rien que ça. mais peut-être qu’ils ne savaient pas…

Le prix Décembre : sans rire JJJ, l’histoire d’un fermier intellectuel et de son poulaille, c’est vous? Allez, dites!

et alii dit: à

sfr ça veut dire « la Parole » en hébreu,
non, le livre sefer

et alii dit: à

Le Sefer Torah (en hébreu: ספר תורה – « livre [de] Torah » ou plus exactement rouleau de Torah (pluriel : Sifrei Torah)

Marie Sasseur dit: à

Merci pour cette histoire de Lipp et Piaget, sur les mouvements sociaux chez les travailleurs des horlogeries.
Ces mouvements sociaux ont été illustrés dans un très bon téléfilm,  » le temps d’Anna  » qui retrace l’histoire ( psy) de l’arrière grand- mère de la réalisatrice, Noémie Kocher originaire de la Chauds de Fonds…
La trame historique suit les débuts de la fabrique Mido, l’invention de la montre étanche , et les mouvements ouvriers des années 30.

« Les recherches de Noémie lui ont permis de pénétrer un monde ouvrier particulièrement maltraité ces années-là (une scène évoque la fusillade du 9 novembre 1932 à Plainpalais) et de découvrir les petits commerces illicites entre ouvriers suisses et douaniers français. Contre des sacs de charbon livrés par les seconds, les premiers cédaient des montres. »

https://www.letemps.ch/lifestyle/noemie-kocher-propose-un-poignant-telefilm-fond-dhorlogerie

Janssen J-J dit: à

@ ça fait tellement du bien d’insulter son prochain.

si ça vous f… du bien, alors vous gênez pas (cessons droit) …, cela dit, vous rehaussez pas les ébats dans le sens du prochain … je dissa, je dis rin, @ CT, bàv…

Janssen J-J dit: à

@ sans rire Jibé, non, c’est pas moi…
hélas pour vous, et tant mieux pour moij. Je sais que ça partait d’un bon fond.
Mais mes poules sont sacrées, et j’aurions point jamais l’idée de m’faire du blé sur ailes 🙂

Marie Sasseur dit: à

La marque West End Watch Co. fut créée en 1886. C’est le quartier de West End, à Londres qui en inspira le nom à M. Arnold Charpié, le représentant à Bombay de l’entreprise Alcide Droz & Fils, une entreprise d’horlogerie établie à St-Imier (Berne) depuis 1864 et qui développa la première montre attestée étanche : « L’Imperméable »[1] (actuellement exposée au Musée International de l’Horlogerie à La Chaux-de-Fonds).

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/West_End_Watch_Co.

La première montre, quel souvenir.

Marie Sasseur dit: à

La Chaux de Fonds.

Elle dort
Et de toutes les heures du monde elle n’en pas gobé une seule
Tous les visages entrevus dans les gares
Toutes les horloges
L’heure de Paris l’heure de Berlin l’heure de Saint-Pétersbourg et l’heure de toutes les gares
Et à Oufa le visage ensanglanté du canonnier
Et le cadrant bêtement lumineux de Grodno
Et l’avance perpétuelle du train
Tous les matins on met les montres à l’heure
Le train avance et le soleil retarde
Rien n’y fait, j’entends les cloches sonores
Le gros bourdon de Notre-Dame
La cloche aigrelette du Louvre qui sonna la Saint-Bathelémy
Les carillons rouillés de Bruges-La-Morte
Les sonneries éléctriques de la bibliothèque de New-York
Les campagnes de Venise
Et les cloches de Moscou, l’horloge de la Porte-Rouge qui me comptait les heures quand j’étais dans un bureau
Et mes souvenirs
Le train tonne sur les plaques tournantes
Le train roule
Un gramphone grasseye une marche tzigane
Et le monde comme l’horloge du quartier juif de Prague
tourne éperdument à rebours

Cendrars

puck dit: à

Janssen J-J dit: à

@ ça fait tellement du bien d’insulter son prochain.

si ça vous f… du bien, alors vous gênez pas
 »

3j en fait j’en sais trop rien faut plutôt demander à greubou, les insultes c’est pas trop mon truc.

puck dit: à

ta gueule pouffiasse !!!

x dit: à

On nous cache tout, on ne nous dit rien ! Ce n’est qu’au détour d’un article précieusement relayé ici que je l’apprends enfin : Paul Edel, ce petit cachottier, a de super pouvoirs. Perturber la trame temporelle, agir sur le passé ? Il peut le faire.
C’est — hélas — le côté obscur de la force romanesque qui est à l’œuvre ; plus de 20 ans après, ce monstre est parvenu à barrer la route d’un Prestigieux Prix Littéraire à un mort, et quel mort : l’orphelin inconsolé, l’homme qui aimait les puzzles, les chats et les contraintes. (C’est même un quart de siècle qu’il faudrait dire, si l’on se réfère à la date de parution du dernier roman de Perec (ce qui met d’ailleurs Fr. Tristan et jusqu’à Lucien Bodard pareillement hors de cause).)

Cela ne m’empêche pas d’être d’accord avec Jourde lorsqu’il parle de Chevillard, Michon et Pierre Senges. Et si je n’ai pas le souvenir d’avoir rencontré le moindre écho ici quand je faisais l’éloge de ce dernier (notamment pour Achab (séquelles)), je ne dois sans doute m’en prendre qu’à moi (à la piètre qualité des louanges tressées par mes soins ou à mon regrettable manque de discernement dans le choix des citations). Peu importe, puisse P. Jourde être, lui, entendu des lecteurs…
Cela dit, Fragments de Lichtenberg, que je considère comme le meilleur livre de Senges, est sorti en 2008. Est-ce faire preuve de mauvais esprit que de supposer que des considérations strictement littéraires n’auraient pas pesé lourd face au capital de sympathie dont bénéficiait d’emblée le lauréat de cette année-là, Atiq Rahimi, pour sa nationalité, son parcours, le sujet de son livre et les thèmes abordés ?
« Sanglant » mais pas totalement téméraire, l’article en question semble ne pas pousser l’impertinence jusqu’à mentionner qu’il peut aussi arriver au prix Goncourt de couronner une autrice médiocre. Conviendrait-il alors de faire semblant de ne pas s’en apercevoir ? Ce serait donc que « la bonne cause » n’est plus la cause littéraire, et que les critères de jugement doivent dans certains cas (mais attention, pas dans d’autres) faire preuve de flexibilité.
Ce même article ne semble pas non plus pousser le masochisme (pour un commentateur sportif) jusqu’à remettre en question l’existence même des matches : il persiste plutôt dans le goût de la mise en concurrence à un degré supérieur, entre instances organisatrices.
Non que la question de l’évaluation des évaluateurs soit sans importance (comment toutefois arrêter la régression à l’infini ?), mais elle débouche ici sur un « ailleurs c’est mieux » (they order, said [she] this matter better [in the UK]*), un peu « pat », qui me semble gommer bien des problèmes et des conflits (sans aller chercher loin, la version anglaise de l’article consacré au Booker sur wiki fournit par exemple un autre son de cloche). La possibilité même de comparer des incomparables , l’intérêt (autre que commercial) de le faire de cette façon et dans ce laps de temps sont-ils seulement examinés ?

En annexe (à double titre : à l’appui de la remarque de Jourde et en commentaire des pulsions qu’on vient de voir en action)

« “Ne te présente pas, dit Kafka, devant un tribunal dont tu ne reconnais** pas le verdict.” Il est bon de rappeler que le tribunal tient son pouvoir de la reconnaissance que nous lui accordons. Mais il serait faux de faire croire que l’on puisse échapper aux jeux qui ont pour enjeu la vie ou la mort symbolique : les catégorèmes les plus catégoriques sont là, dès l’origine — comme dans Le Procès où la calomnie est déjà là, à la première phrase —, sous la forme de tous les attributs constitutifs de l’identité sociale. Et l’image du Tribunal, réalisation du pouvoir symbolique absolu, n’est peut-être qu’une manière de désigner ce terrible jeu de société où s’élabore, dans l’affrontement incessant de la dénonciation et de la défense, de la calomnie et de l’éloge, le verdict du monde social, cet impitoyable produit du jugement innombrable des autres. »
(Pierre Bourdieu, Choses dites, mais la citation figure aussi dans son Esquisse autobiographique)

* on aura reconnu l’incipit de A Sentimental Journey de Laurence Sterne, recyclé.
(Et puisqu’il a été question de métafiction, Jazzi serait bien inspiré de réfléchir à la dimension métacinématographique du Genou d’Ahed.)
** REconnais (qui donne une phrase sensée) et non « connais ».

Janssen J-J dit: à

@ Ne te présente pas, dit Kafka, devant un tribunal dont tu ne reconnais** pas le verdict.
… Le débat fait toujours rage sur le sens à donner à ce célèbre fragment du Journal… Il n’est d’ailleurs pas prêt d’être tranché parmi les erdéliens. Pour résumer grossièrement la pbmtq… disons qu’
– Ou bien, « dont tu ne connais pas le verdict »…, autrement dit, parce qu’il n’y en a pas eu (ou pas encore eu -et qu’il n’y en aura jamais,n ce que tu ignores pour le moment), donc… tu dois l’attendre avec stupeur et tremblement, comme devant la porte du gardien, sans jamais lui demander qu’il te l’ouvre (ou te donne la sentence)…
– Ou bien « dont tu ne reconnais pas le verdit »… autrement dit, dont tu nies la faculté ou la prétention de tout tribunal extérieur à juger de ta culpabilité ou de ton innocence à ta place, alors qu’il n’a aucune légitimité à comprendre ce qui se passe en ton for intérieur…
Bàv, x. – (ne me souviens pas comment marthe richard l’a traduit)

M. Victor dit: à

Marthe Robert pour la traduction de Kafka.
Marthe richard c’est plutôt pour la traduction des maisons closes en fermeture.

M. Victor dit: à

…Richard…

M. Victor dit: à

Coupable d’exister, Kafka ne savait-il pas que dans le judaïsme le dernier verdict du Jugement dernier sera un verdict d’amour, car l’Homme, image de Dieu, ne sera pas jugé, il sera aimé.

Ed dit: à

Un roman d’horreur pour Halloween. Bon changement d’heure à tous. Ca va piquer – et c’est déjà le cas – au moral, mais profitons de la plus longue nuit de l’année. Personnellemet, j’ai prévu de danser ! En attendant, bonne lecture à tous.

Marie Sasseur dit: à

Si les jurys des prix litteraires n’étaient constitués que de caïmans de l’akademie ( copyright Dr Kafka), les pauvres petits lecteurs n’auraient que des accessits de 3eme cycle à se fader, des trucs qui paient de mots , s’écoutent écrire et tirent à la ligne.

Insupportable, insupportable, insupportable.

Est c’est ainsi que Christine pleura.

Laissons les cuistres sur leur quai des bulots, là-bas, à St Malo.

Et lisons.

Marie-France :

« Le dernier livre de Christine Angot  ? Magistral »

« Le père, Pierre, est un homme lettré qui parle trente langues. Des parents divorcés, un père charismatique, une mère effacée, le théâtre est en place. Il aurait pu être de ces pères qui éduquent, élèvent et guident l’enfant dans sa vie future. Ce que Christine lui demandera avec insistance, J’aimerais bien avoir des relations avec toi comme celles qu’ont les autres enfants avec leur père. Je voudrais savoir ce que c’est. Il y a un baiser sur la bouche, première violence avec effraction. »

Pour aller plus loin:

« Subvertir donc les canons, aller contre le bien-dit, les speech codes, contre, on pourrait dire, l’hypocrisie sociale ou la cosmétologie verbale – comme dirait Umberto Eco, qui voit dans le “politiquement correct” une solution outrageuse qui change le nom mais ne résout pas le problème1 –, utilisant donc des formes verbales qui gênent et font trembler les paladins (ou bien la société entière) des bonnes normes, afin que cette insolence, en troublant, puisse déclencher une réponse. Attentat au bon goût ou énonciation sans censure de pensées que partagent la plupart des gens, mais qui restent intimement cachées sous les conventions sociales? »

https://journals.openedition.org/carnets/6374

Marie Sasseur dit: à

« le meilleur livre de Senges, est sorti en 2008. Est-ce faire preuve de mauvais esprit que de supposer que des considérations strictement littéraires n’auraient pas pesé lourd face au capital de sympathie dont bénéficiait d’emblée le lauréat de cette année-là, Atiq Rahimi, pour sa nationalité, son parcours, le sujet de son livre et les thèmes abordés ? »

Pauvre conne immonde.

L’a-t-elle seulement lue, cette pierre de patience.

Marie Sasseur dit: à

Faisons plus compliqué, pour que les imbéciles illettrés comme petitix en aient pour leur prix, et que les petits lecteurs , lectrices surtout peut-être, se réjouissent de ce petit jeu littéraire.

Il y a un chapitre du livre de MMS,  » la plus secrète mémoire des hommes  » qui alterne dans son roman plusieurs styles d’ecriture, le monologue de Mossane, intitulé deuxième biographeme, trois cris en plein tremblement, qui rappelle , sur la forme et sur le fond au dénouement tragique, celui de la femme dans Syngué sabour.

B dit: à

MS, pour quelles raisons avez vous posé le mot – opportuniste – à propos de la plus secrète mémoire, il y a quelques jours, opportuniste n’étant guère élogieux si vous vouliez signifier qu’il répond à un débat actuel ou des questions de société ? Pour avoir lu quelques Goncourt et autres prix, je ne suis pas en total désaccord avec x qui sous entend que le Goncourt ne récompense pas toujours les meilleurs romans. La subjectivité ne répondrait elle pas aussi à l’ air du temps ou d’autres facteurs qu’il reste à identifier.

B dit: à

Je suis toujours assez surprise qu’il soit nécessaire pour quelqu’un qui lit beaucoup, habitué à la mise en confrontation d’arguments contradictoires , de la dualité des circonstances, d’en passer par l’insulte radicale.

Marie Sasseur dit: à

opportuniste – à propos de la plus secrète mémoire, il y a quelques jours

??

C’est dur d’être lue par des malcomprenants.

Si je pense cela a propos du bouquin opportuniste de L-Ph. Dalembert, je ne l’ai pas écrit assez fort !
( deux fois, assez clairement, pourtant !)

Entre George Floyd et Ouologuem, mon chouchou est le second.

Marie Sasseur dit: à

Et mort aux cons, pour finir, comme d’habitude !

Marie Sasseur dit: à

On verra ça mercredi prochain.
Ça va barder.

B dit: à

Vous êtes suicidaire.

B dit: à

Comme ce serait fastidieux de retrouver votre post qui d’ailleurs m’avait surprise, je laisse tomber.

Marie Sasseur dit: à

D’ici là, je serai fin prête.

« Moi les dingues, j’les soigne, j’m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer ce qu’est une lectrice. Aux quatre coins d’Paris qu’on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle… Moi, quand on m’en fait trop, j’correctionne plus, j’dynamite, j’disperse, j’ventile » 
(Récup, sans autorisation)

B dit: à

Parce que le premier était un ex délinquant et que la vie des humbles ne vaudrait rien à cote de celles des écrivains ou intellectuels, ou parce que le second est africain ? Cela justifierait les dérives racistes, les crimes de police, les guerres. Vous possédez surement d’autres arguments. Une question carrément indiscrète, avez vous dans votre vie expérimenté amour avec une personne de couleur, homme ou femme?

Marie Sasseur dit: à

Tata mégot, la vieille goudou érotomane veut mon 06, ou quoi ?

Je file au cimetière, on m’attend.

A mercredi.

puck dit: à

« les imbéciles illettrés comme petitix »

ah bon ? c’est pas trop l’impression qu’il donne quand on le lit.

puck dit: à

intéressants ces articles sur Angot, elle serait un peu la Jeff Koons de la littérature ?
vu sous cet angle ça la rend plutôt sympathique.

B dit: à

Je n’ai moi même pas encore essayé de péruvien, chilien, d’ argentin, canadien, guadeloupéen, d’anglais, allemand, américain du nord, irlandais, écossais, belge, suédois, danois, suisses, saoudien, quatari, indien, chinois, coréen, vietnamien, congolais,marocain, malien, etc etc. Je ne désespère pas, la vie est longue.

B dit: à

Tata vibro est sélective et ne sais pas échanger, prompte à l’insulte, au dénigrement, au rabaissement. Une méthode, une femme hors du commun.

B dit: à

Puck, je n’éprouve aucune sympathie pour JK.

puck dit: à

il faut se méfier des journalistes comme de la peste : ils fonctionnent comme des poupées russes, les relations entre eux, en interne, en externe etc…

le truc le plus drôle avec eux c’est quand on parle de bassesse et de compromission on ne parle jamais d’eux mais toujours des autres.

par exemple Edel quand il parle d’Illusions perdues on a l’impression qu’il en parle comme s’il avait fait carrière aux ponts et chaussées.

ils ont tellement intégré cet aspect « faux-cul » qu’ils n’en n’ont même plus conscience.

puck dit: à

B dit: à

Puck, je n’éprouve aucune sympathie pour JK.
 »

éprouver de la sympathie n’a aucune importance vis à vis de ce qu’il représente, sauf à dire que comme il incarne parfaitement notre monde il ne peut évidemment pas nous être sympathique dans la mesure où ce monde ne l’est pas, en ce sens il y a cohérence, le contraire ne le serait pas.

et alii dit: à

annales:
1. Ouvrage qui rapporte les événements en suivant l’ordre chronologique.
Synonymes :

chroniques – mémoires

puck dit: à

idem pour Angot, c’est pour cette raison qu’elle est autant détestée : elle est trop le reflet de notre société, comme Koons.

et alii dit: à

FIN., sing. et plus souvent au plur.
1. [Le plus souvent en parlant de l’extinction d’une dette] ,,Paiement fait chaque année, qui comprend à la fois le remboursement d’un capital emprunté et le paiement des intérêts.«  (Romeuf t. 1 1956). Première annuité, seconde annuité; payer par annuités, rembourser par annuités; annuités d’amortissement :
1. Ainsi, Gundermann, vous lui prenez son milliard? − Nullement, nous ne sommes pas des voleurs. Nous lui rachèterions son milliard, toutes ses valeurs, ses titres de rente, par des bons de jouissance, divisés en annuités. Zola, L’Argent,1891, p. 42.
bonne journée

puck dit: à

« les imbéciles illettrés comme petitix »

Sasseur elle prend toujours l’intelligence des autres comme une agression personnelle.

normal elle veut être la Reine du blogapassou pour être aimée et admirée par passou.

niveau maternelle.

et alii dit: à

journalier
. − Subst. Personne engagée pour un travail généralement agricole rémunéré à la journée. Honneur au brave prolétaire, Respect à l’humble journalier, Gagnant son modeste salaire Dans la campagne ou l’atelier! (Pommier, Républ.,1836, p. 3):
CNRTL

et alii dit: à

HEBDOMADAIRE

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