Retour gagnant pour John Le Carré
Quelle souffrance de se jeter dans la lecture du nouveau roman de l’un de ses écrivains de chevet, d’être enthousiasmé, emballé, emporté du tout début à la toute fin et malgré tout d’en vouloir à l’auteur ou à sa traductrice. Pour un mot, un seul, pas plus. Un mot qui ne passe pas. Un mot qui reste en travers la gorge. La seule réserve, le seul regret, la seule question sans réponse. Mon cas avec Retour de service (Agent Running in the Field, traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 302, 22 euros, Seuil) de John Le Carré.
D’abord rendre hommage au maitre. Non du roman d’espionnage mais du roman. Cornwell alias Le Carré en est un depuis la parution de L’Espion qui venait du froid (1963). En un peu plus d’un demi-siècle, il a construit un monde, un univers, une œuvre qui prolongent ceux de ses propres maitres Joseph Conrad et Graham Greene, et dans un genre différent Dickens et Balzac. A deux reprises ses lecteurs ont pu craindre qu’il ne rangeât définitivement sa machine à écrire : lorsque le mur de Berlin est tombé et avec lui l’intérêt du public pour les ambiances de guerre froide, leurs enjeux politiques, les paranoïas ordinaires des gens du Renseignement des deux côtés ; et lorsque l’écrivain a commencé à atteindre « un certain âge » (il est né en 1931).
Julien Gracq m’avait expliqué un jour que passés, disons, 75 ans, un romancier devait sérieusement renoncer à son art. L’écrivain pouvait certes continuer à donner des livres de chroniques, de souvenirs, de portraits, de vagabondages, de brefs récits mais il n’avait plus l’énergie nécessaire, tant physiquement que moralement ou psychiquement, pour créer des personnages de fiction et les porter durant toute la gestation d’un roman. Georges Simenon, Michel Tournier et tant d’autres encore (on pourrait convoquer l’histoire littéraire mondiale) le confirmaient et l’illustraient même par leur attitude ; Julien Green, né en 1900, demeurait l’un des rares à le démentir en publiant de 1987 à 1994 sa trilogie romanesque sur fond de guerre de Sécession Dixie ; cela suscita de tels doutes chez les critiques que son éditeur Claude Durand m’avait dit à l’époque être prêt à sortir du coffre le manuscrit autographe afin de prouver qu’il était bien de la main de l’auteur. John Le Carré, passé l’âge dit fatidique, a écrit ces douze dernières années sans que sa plume ne faiblisse Un homme très recherché, Un traitre à notre goût, Une vérité si délicate, L’Héritage des espions ainsi que, hors-fiction (encore que, parfois, on a pu se demander…) ses mémoires Le Tunnel aux pigeons !
Le tout dernier témoigne de sa forme. Anatoly, dont le prénom a été anglicisé en Nathanaël et diminué en Nat, 47 ans, né en Neuilly quand son père y officiait à l’Otan, est un agent de terrain des services de renseignements britanniques. Il vient de rentrer à Londres. Alors qu’il espère raccrocher et rester au pays afin de poursuivre le job plus tranquillement, après vingt-cinq ans de maison au Bureau, on lui confie une ultime mission : diriger le Refuge, une sous-station du département Russie. Pompier volant aguerri, officier traitant russophone, il est l’homme de la situation. Des pré-retraités de l’espionnage s’y roulent les pouces avec d’anciens transfuges de l’ex-KGB, à l’exception d’une brillante jeune femme récemment recrutée afin de coller aux basques d’un oligarque ukrainien. Voilà le canevas. Manque l’essentiel : le grain de sable.
Il s’appelle Ed, il est bien plus jeune que Nat, et lorsqu’il parle de politique, on croirait vraiment entendre la colère personnelle de John le Carré lorsque, dans ses articles, il dénonce « le délire absolu » de « ce suicide collectif » qu’est le Brexit, vomit les conservateurs à commencer par Boris Johnson « à l’ignorance crasse » et ne ménage pas les travaillistes, voue Trump et Poutine aux gémonies ou accable les multinationales du médicament ou de la technologie pour leur maxi-profit- sans faire pour autant du roman un brûlot politique. La rencontre entre Nat et Ed a tout d’un formidable coup de foudre amical. Sauf qu’au bout, un piège se dessine, avec son lot d’agents dormants et de taupes réveillées, de désillusions chahutées et de loyautés contestées, et se referme…
La complexité des situations, qui a souvent dérouté ses lecteurs, cette fois n’est plus un obstacle – même si certains agents racontent parfois des salades à vous en rendre végétarien ! (Le Carré m’avait expliqué un jour qu’elle était due à sa longue pratique de l’allemand qui lui était devenu une langue naturelle, et qu’il avait donc tendance en anglais à rejeter le verbe à la fin ce qui compliquait un peu la compréhension…). Et ça tient, comme dans ses grands romans des années 80, car sa virtuosité est intacte. Cela ne va pas de soi quand un créateur a inventé un monde si personnel, si connoté à sa manière propre, qu’il donne l’impression d’avoir créé ses propres poncifs. Le tout est d’admettre que le temps est venu de s’en débarrasser. Ce qu’il a fait sans pour autant se moderniser en s’aidant des béquilles narratives de la technologie (textos, ordinateurs etc) ; au contraire même puisque l’un de ses personnages en revient au bon vieux papier, et même à la casserole pour décacheter les enveloppes à la vapeur comme à l’autre siècle car « c’est devenu plus sûr ».
Simplement, sa langue est plus limpide sans s’être pour autant asséchée et sans que la complexité des personnages n’en souffre (lire ici un extrait). Le récit y gagne en nervosité ce qu’il perd peut-être en profondeur. Moins de détails (paysages, décors, vêtements etc) mais qu’importe : on est de plain-pied dans l’histoire dès l’entame et on y reste jusqu’au bout car les dialogues et les portraits sont au poil. Ce n’est pas une question de suspens, comme chez Patricia Highsmith par exemple, mais d’empathie, de familiarité, de convivialité avec des gens qu’on ne voudrait pas quitter sans savoir comment ils s’en sortiront. D’autant que Le Carré use pour son 25ème roman d’un fil rouge qui nous les rend plus proches encore : le badminton.
Tant Nat que Ed en sont fanatiques. Ils y excellent. Tout les ramène à un affrontement permanent de part et d’autre du filet, une raquette dans une main et un volant dans l’autre. (Jean-Paul Dubois n’avait pas agi autrement dans La Succession mais avec la cesta punta, variante de la pelote basque). Bien sûr, on pourrait facilement reprendre et chipoter Le Carré sur la supériorité dont il crédite le badminton « cet art de la subtilité » par rapport au squash « jeu de massacre ». Evidemment, dès lors qu’on en fait « le roi des sports »… Il a tort mais qu’importe. En revanche, on a envie de le suivre et d’explorer plus avant la nature de grands solitaires qu’il prête aux badistes. Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, cela explique le titre du roman en français Retour de service, même s’il joue aussi habilement sur la polysémie du mot « service ».
Ce n’est peut-être qu’un détail mais généralement, je ne peux m’empêcher de prêter attention aux expressions signalées d’un astérisque par le traducteur comme étant « en français dans le texte ». Cela renseigne non seulement sur les traits de caractère que l’auteur nous prête mais aussi sur la popularité de certaines expressions françaises à l’étranger. Dans Retour de service, on trouve bien « pour la bonne bouche », « tour d’horizon », « voilà » « croûtes au fromage »… Mais une expression domine de manière récurrente : « mes chers collègues ». Pourquoi ? Aucune idée. A croire que ça ne se dit pas en anglais car il est difficile de croire qu’outre-Manche, leurs bureaux soient dénués de collègues.
A propos, j’allais oublier le mot qui m’est resté en travers la gorge ; il apparait dès la première page à la fin du premier paragraphe : « …un couloir qui dessert les vestiaires et les douches genrés ». Je ne dispose pas de l’édition originale du roman et j’ignore même comment se dit « genré » en anglais (à partir de gender je suppose) ; mais franchement, un écrivain tel que John Le Carré, avec la culture, la langue, l’écriture qui sont les siennes, est-il capable d’user, qui plus est sans italiques ni guillemets, d’un mot si tendance, si laid, si connoté à un milieu qui n’est pas le sien ? J’en doute. Mais après avoir lu ce mot-là sous sa plume, je m’attendais à trouver pire encore, « racisé », au détour d’une page. De même je ne l’imagine pas se servir de « la perfide Albion », poncif archi usé dont même les Français n’osent plus abuser pour désigner l’Angleterre. Maintenant que mes doutes et ma petite colère sont sortis, je me sens encore plus à l’aise pour louer la qualité de la traduction de ce roman par Isabelle Perrin : avec sa mère Mimi Perrin (par ailleurs une personnalité des grandes voix du jazz en France), elles sont les fidèles et précieuses porte-voix de l’œuvre de John Le Carré depuis la Maison Russie en 1989 et Isabelle Perrin désormais seule depuis Un traitre à notre goût en 2011.
(« John le Carré, en décembre 2018, lors d’une manifestation contre le Brexit » photo Sean Smith ; « Le Carré » photo D.R.)
1 535 Réponses pour Retour gagnant pour John Le Carré
Il faut lire aussi les romans des Goncourt, surtout « Germinie Lacerteux », un peu méconnu comme livre mais intéressant comme document romanesque sur la misère des petites gens.
Ohff, je ne lis pas greene, sur la plage. Ni ailleurs, du reste. Les gestes barrière…
Je ne sais pas si Passou sera convaincu pas vos enfumages. M’est avis que de nota, a une avance sur vous et vos suppositoires. D’autant plus si c’est de notoriété publique.
Mais philopede, allez au bout de la démo, histoire de voir si Passou va rencerser sa table de chevet.
A moins que ce ne soit qu’insinuations?
Renverser la table , lol.
Jour de Pentecôte, miss Sasseur, contentez-vous de cet éclairage de vos faiblardes lanternes. « Stamboul train » ne passera jamais en feuilleton sur franceculture.
Pauvre connard, de philopede, l’Église se passera l’aise de vos génuflexions un peu extrêmes, comme celles de greene.
Pas grave non plus, Janssen, cela vous promet de belles découvertes (au pluriel, car ses autres récits méritent d’être lus). Certaines nouvelles ont un côté Tchékhov, d’autres pourraient rappeler Théophile Gautier ou Prosper Mérimée (« Le trône d’Abou Nasr »), et d’autres encore sont de la même veine fantastico-mélancolique que sa Chouette aveugle (« La griffe » ou « Trois gouttes de sang »).
À d’autres moments Dostoïevski (qu’il aimait) n’est pas si loin (le scandale du mal et de la souffrance des faibles, mais sa compassion est plus concise).
La satire des religieux ne manque pas (notamment un récit de pèlerinage particulièrement croquignolet, ou « L’homme qui tua son désir » et Hâdji Aghâ) mais le Bazar est aussi source de comédie.
(Espérons que Fariba Adelkhah pourra bientôt revenir.)
Cette grande gueule de philopede a accusé Le Carre d’antisémitisme, un jour de Pentecôte.
On va voir ce qu’il a dans le slip pour prouver ce qu’il avance.
Je n’en demande ni plus, ni moins.
Tandis que je soulage ma vessie, je m’aperçois soudain que des dizaines d’abeilles bourdonnantes, échappées des ruches voisines, m’entourent dangereusement.
J’accélère le processus de vidange, secoue l’objet concerné et le remmaillote subrepticement.
–
Tu t’es fait piquer le jonc et t’oses pas le dire, jazzi. Faut vite sucer le venin dans un cas pareil, surtout si ça gonfle.
Parce que ce coincé du cul, voyeur,n et vicieux, comme antisémite il se pose là !
Donc il doit bien avoir une petite idée de ce qu’il avance, a propos de Le Carre.
Quand j’étais petit j’allais des fois au parc Montsouris, au manège de chevaux de bois, où il fallait attraper des anneaux de métal avec une baguette de bois, et je les raflais tous évidemment, ce qui laissait déjà deviner la rapidité et la précision que je développerais plus tard aux arts martiaux et notamment en kung-fu.
Bref. Il y avait aussi le circuit de petites voitures tout en béton, avec le tunnel. Il y est toujours, mais depuis les tablettes et les consoles, les petites voitures ça fait très has been.
@ x
Je vous ai re-remercié une seconde fois cet après midi. Vous n’avez pas lu mes deux posts ?
Ne jamais oublier que Sadeq Hedayat était aussi traducteur. Il a traduit Kafka (de l’allemand ? Du français ? Je ne sais plus ) au persan, ce qui fut pour lui, une véritable gageure. Mais il a excellemment tenu le pari et sa fameuse traduction est un bonheur pour les iraniens qui voulaient lire Kafka dans leur langue. La langue de Sããdi.
heureusement que c’est aux buttes chaumont que j’ai fait ça! on a prophétisé que mes menus seraient plus chiadés que les vôtres!
bonsoir
@En bas, à gauche du spectateur.
Bof, Renato, le tableau de Chardin, la fillette au volant me plaît beaucoup plus.
« La pratique féminine du jeu de volant, ancêtre du badminton, remonte au moins au xviiie siècle, où des peintres comme Fragonard et Chardin ont témoigné de cette activité chez les jeunes filles de bonnes familles[7].
Quant aux règles du badminton actuel, elles furent élaborées en 1873 : des officiers anglais revenus des Indes, se trouvant réunis dans le château du Duc de Beaufort à Badminton (ville anglaise du Gloucestershire), en vinrent à évoquer le jeu indien du « poona », qui se pratiquait avec une raquette et une balle légère. Ils se mirent alors en tête d’y jouer. Mais n’ayant pas de balle sous la main, ils décidèrent d’utiliser un bouchon de champagne, auquel ils attachèrent quelques plumes. Amusés et séduits par leur trouvaille, ils décidèrent de faire connaître ce jeu, sous le nom du château où il était né : Badminton[8],[9],[10]. Le nom commun badminton est donc un onomastisme. Quatre ans plus tard, les premières règles du jeu étaient publiées. »
Wiki
je « répondais à D et son manège ; au parc des buttes chaumont, il y avait aussi des balançoires et guignol
J’ai oublié bêtement de préciser que Hedayat a traduit « La Métamorphose » de kafka.
Mes excuses.
chez les jeunes filles de bonnes familles[7].
ma fille disait que c’était son jeu préféré;
son frère a été minichampion de squash et sait tout sur les raquettes, les cordes etc; il a même été « moniteur dans un club à LYON ,je crois;je ne suis pas fâchée que sa santé l’ait obligé à arrêter
J’ai seulement répondu à une question, Marie ; et n’ai avancé aucun jugement.
Mais moi j’en ai émis un un Renato. De jugement.
Mais le choix est large, dans les représentations artistiques du jeu de volant :
« For centuries Battledore and Shuttlecock was a casual game played without a net by adults and children. During this era one often finds serious portraits and scenes that have battledores and/or shuttlecocks as props and sometimes as a major theme. In modern day art shuttlecocks are more often themselves seen as art and badminton becomes action art. »
Le squash, Et Al, ça va bien pour taper contre un mur. Un défouloir,souvent.
» Tout les ramène à un affrontement permanent de part et d’autre du filet, une raquette dans une main et un volant dans l’autre. »
Le jeu de volant, j’en garde le souvenir d’ un plaisir d’enfance, sans filet.
Cette crise du Covid19 me semble une sacrée supercherie destinée aux nigauds et aux jobards que nous sommes pour je ne sais quelle(s) raison(s).
Et pourtant je ne suis pas du tout un partisan des thèses complotistes.
Mais le doute et plus que permis et même légitime.
« je ne suis pas fâchée que sa santé l’ait obligé à arrêter »
rien que pour ça : QUELLE HORREUR !
Marie Sasseur dit: à
Le squash, Et Al, ça va bien pour taper contre un mur. Un défouloir,souvent.
Dans les années 80, les yuppies de tous ordres, moustache ou pas, firent du racquetball une variante plus brutale encore du squash de papa. de nostra, auquel je signale, au passage, que l’ombelle ne fait pas d’ombre mais de l’ombe (c’est paraît-il plus doux), vous dira tout des vertus de cette spécialité à faire tomber les murs.
j’ai cru comprendre que le squash était un sport assez violent;et après une competition , mon fils gouta au retour à la drogue, pour suivre le groupe qui le « poussait » comme « leader » en quelque sorte; il avait mieux à faire que jeune champion , surtout que sa santé ne lui permettait pas de se soumettre à ce train de violence;
Marie Sasseur dit: à
Le squash, Et Al, ça va bien pour taper contre un mur. Un défouloir,souvent.
Dans les années 80, les yuppies de tous ordres, moustache ou pas, firent du racquetball une variante plus brutale encore du squash de papa. de nostra, auquel je signale, au passage, que l’ombelle ne fait pas d’ombre mais de l’ombe (c’est paraît-il plus doux), vous dira tout des vertus de cette spécialité à faire tomber les murs.
l’ombelle
en ce qui concerne m:on fils, ce n’était pas tout à fait du squash « de papa »;il connaissait une fille , très poussée par sa mère, « ultra psy et féministe »et il voulait faire comme elle;d’autant que mon mari, « le papa » avait toujours été incapable de pratiquer aucun sport, même pas la natation ;il ne savait pas nager, et ça finissait par faire problème;
maintenant, mon fils -c’est un homme « mur »nage comme il veut, et a pratiqué le ski, mais sa santé (arthrose) l’handicape et je lui ai conseillé de demander conseil à ses médecins ,pour ne pas se saccager
#j’ai cru comprendre que le squash était un sport assez violent;
Quand c’est le mur qui renvoie, la violence est celle de celui ( rarement vu des femmes, mais en ces temps de genders dopés aux hormones, comme au temps des nageuses est-allemandes, on ne sait plus trop…) qui envoie.
L’ombelle, le mur ne nécessite pas vraiment une résistance particulière, a peine un truc au poinçonnement, s’agit pas non plus de lancer de poids, ou de bélier !
à propos des « juifs »
:
Central to my argument was what I called the “T.S. Eliot blind spot when it came to Jews,” Hamlet being, in my view, a Jewish play manqué, and Hamlet himself almost as Jewish a character as Shylock: Shylock, if you like, without the gaberdine but with soliloquies. It was the way Hamlet ran rings around his false friends and tormentors that reminded me of Shylock, the thin skin, the sharp retorts, the jokes that could be taken for solemn affirmations and solemn affirmations that could be taken for jokes. What further made him Jewish, I went on, was his submission to incarceration, whether actual or imagined, in the form of Denmark with its many confines, wards and dungeons, the bad dreams, the inky cloak, the tight knot of prevarication into which he ties himself, the compulsive introspection, the adopted madness.
My paper foundered, not on Hamlet, T.S. Eliot or even the question of what Shakespeare knew about Jews, but the nature of Jewishry itself. Did I know enough about Jews? Could my premise that submission to incarceration was a Jewish trait bear scrutiny? Was it based on anything more than personal experience? I happened to be a self-incarcerator myself, but did that license me to extrapolate a general truth about Jews? »
https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/howard-jacobson-coronavirus-lockdown
Renato, finalement, j’aime mieux ce tableau, il y a comme du Lorrain, dedans.
http://www.worldbadminton.com/pictures/fineArt/images/zocchi_games.png
un peu moins de mépris pour le squash svp ! ce « sport » a connu son heure de gloire dans las années 90, les années Reagan Tchatcher, ce tournant dans l’histoire dans l’occident où le capitalisme ultra libéral est devenu an apocalyptic weapon ! a gun to kill les plus faiblards !
le squash c’est comme un ring de boxe, c’est comme une tranchée de 14 : seuls les plus forts peuvent survivre…
c’est l’ordre naturel des choses ! c’est même Darwin qui l’a dit !
à la fin d’une partie de squash il ne doit y avoir un vainqueur et un perdant : il doit rester un mort et un vivant ! c’est pour ça que c’est pas un sport pour les gonzesses ! la gonzesse ça éprouve de la pitié, au squash celui qui a la moindre pitié pour son adversaire il est mort, Reagan c’était un cow boy c’était déjà comme ça dans ses films : tuer l’autre pour survivre !
et l’autre le Carré qui nous pond des bouquins où il dénonce à tort et à travers les magouilles des puissants c’est juste un truc d’hypocrites pour journalistes new yorkais qui veulent être du bon côté du manche !
ouai t’as lu le dernier le Carré, t’as vu les sociétés pharmaceutiques, ouai c’est tous des enfoirés ! ben oui mon couillon les mecs ils pensent que les banques vont leur passer du pognon juste pour leurs beauX yeux ?
les mecs ils veulent avoir le beurre et l’argent du beurre, on baigne d’ans l’hypocrisie généralisée avec des grands écarts entre les discours et les réalités qui feraient pâlir d’envie les danseuses du Bolchoï !
c’est ça le squash : un endroit où on remet les pendules à l’heure !
#à la fin d’une partie de squash il ne doit y avoir un vainqueur et un perdant : il doit rester un mort et un vivant !
Le vainqueur, c’est le mur! 😜
les éditeurs ont vendu des millions de bouquins sur l’indignation et la dénonciation des magouilles en tous genres.
la dénonciation de magouilles et la dénonciation sont devenue le carburant qui fait tourner le moteur de le grande machine culturelle.
tout ça en temps réel : faire la guerre pendant qu’on écrit des livres, des chansons, réalise des films qui dénoncent la guerre.
c’était la part de rédemption, jusqu’au jour les types qui avaient été voir ces films se sont rendus compteurs qu’ils avaient produits par Weinstein et réalisés par ses amis complices…
hamlet dit: à
de nota, 400 km/h c’est nul, j’ai un pote à Marseille avec qui je jouais à la belote, un jour il m’a dit qu’on a mesuré la vitesse quand il distribuait les cartes : 423 km/h !
–
Bof… Ça fait que 0,34 mach au niveau de la mer et à 20°. L’extrémité d’un fouet depasse largement mach 1. Le claquement est d’ailleurs dû au franchissement du mur du son.
le vainqueur c’est le mur… n’importe quoi : le mur est l’excuse, le prétexte, c’est juste le « c’est pas moi qui te tue c’est le mur » où le mur est symbole du système incontournable du crime.
désolé si je t’ai tué, c’est pas ma faute à moi, c’est la faute au mur…
toutes les entreprises envoyaient leurs commerciaux : allez-y ! enfilez-moi ce short et prenez cette raquette, ils les faisaient rentrer dans l’arène et à la fin ils gardaient les survivants et ils licenciaient les perdants !
squash, saut à l’élastique etc… les sociétés ont inventé dans les années 90 tout un attirail de systèmes sélectifs.
fini la bonne vieille graphologie, on va passer au paint ball avec des balles en caoutchouc spéciales : surtout pensez bien à ne pas enlever vos lunettes…
@ IL FAUT LIRE aussi les romans des Goncourt, surtout « Germinie Lacerteux », un peu méconnu comme livre mais intéressant comme document romanesque sur la misère des petites gens.
On sait pas trop pourquoi il FAUDRAZIT l’avoir l, alors qu’il y a des plombes que c’est fait, pas vrai, CT ?…
Ce commentaire est le troisième du même ramponneau en moins de 5 jours. C’est-i que ce Didier Chalumineux voudrait se refaire une virginité ? Eocore raté. Voyons la suite : » cette crise du Covid19 me semble une sacrée supercherie destinée aux nigauds et aux jobards que nous sommes (!!!!) pour je ne sais quelle(s) raison(s) ». Décidément, le sycophante qui nous venait de Tombelaine, il est impossible de garder son masque sur le nez plus de 5 minutes, autrement dit, à un PN de se la refaire…, c + fort que de l’ail des ours chez li tout.
Toute l’industrie culturelle tire ses profits de la dénonciation et de l’indignation.
Toute l’industrie culturelle tire ses profits de la dénonciation et de l’indignation :
et ça si on ne l’a pas compris alors on a rien compris.
L’ombelle,j’ai pris un r pour écrire votre nom, et maintenant de quoi j’ai l’air? Je vous présente mes excuses.
Je ne pense pas que JLC ait jamais été antisémite, contrairement à ce qu’on voudrait laisser accroire, par le biais des journaux espagnols. Je dirais même que j’en suis sûr. Par ailleurs, il n’a jamais cru à la menace du « péril jaune » (dite de l’étoile du soleil levant).
Phil : dear Passou, souvenez-vous de « Stamboul Train », orient-express qui conduisait le mercanti « Myatt » à Constantinople, dont le profilage par Greene dut faire les délices de Céline….
Dear Phil, c’est insuffisant et léger pour taxer GG d’antisémite. Vous savez bien que la polémique à l’époque de la parution d' »Orient-Express » (1932) est née du fait que des lecteurs ont pris au premier degré les remarques effectivement antisémites relatives au personnage de Carlton Myatt, négociant obsédé par ses origines juives. On en revient à Shylock et Shakespeare et quantité d’autres. Que trouve-t-on de cette nature sous la plume de GG dans ses articles, ses interviews et d’autres de ses livres ?
Décès de Christo :
L’ombelle des talus, c’est joliment dit, bien sûr, mais on ne peut pas s’empêcher de trébucher sur les ombrelles de Cambrai ou les parapluies de Cherbourg. A quoi bon s’en excuser si la plume fourche à se sujet ? (voilà ce que je pense, et sans vouloir offenser personne dans la défense de son pseudo panoramique). Bàv,
Allons bon, Christo maintenant, 84 ans, après Marc Tuffet (88). Décidément !… Souvenir : l’emmaillotage du Pont neuf couvert de fleurs et gardé par des vigiles fleuri. Un bon moment, j’avais pris plein de photos, je ne connaissais pas jzmn à ce moment-là.
Pour le saluer.
de nota soyez rassuré, vous apparaîtrez parfait en toutes circonstances, y compris en cow-boy plein d’urbanité, tant que l’heure du thé marque votre méridien quotidien.
https://www.youtube.com/watch?v=sa7EkXpy8jE
« Les parisiens sont devenus de plus en plus chenus, revêches et carrément ronchons. »
C’est ton autoportrait, D.idier ?
« l’emmaillotage du Pont neuf »
J’y étais, JJJ !
On s’est peut-être croisé ?
Janssen J-J dit:
C’est-i que ce Didier Chalumineux
Mais non, face phion glycériné, ce n’est pas moi.
Je ne trolle pas.
Tu ne sais jamais ce que tu lis.
Chaque jour tu te révèles plus con que la veille.
Ton seul talent.
« Quand il aime une internaute, il préfère toujours l’imaginer en jeune garçon »
A la cuisse ferme et aux fesses bien pommelées, JJJ…
Alexia Neuhoff ce n’est quand même pas Charlotte Rampling dans Portier de Nuit ?
Graham Greene antisémite ?
Il y a un portrait quasi-célinien brossé par Greene d’un personnage, Sir Marcus, dans son roman « Tueur à gages ».
Mais finalement que nous importe tout cela.
C’est pas parcequ’un écrivain qu’on admire est antisémite que nous allons, nous lecteurs, le suivre dans cette voie.
On oublie de le dire mais les lecteurs sont parfois plus intelligents que les auteurs qu’ils lisent.
Graham Greene a disparu, son procès n’est plus à faire et son talent n’en est pas moins important.
Christo
[Pietro Magni, Monumunto a Leonardo, Milano, Piazza della Scala] :
Ozy et x, vous m’avez donné l’envie de lire La chouette aveugle de Sadeq Hedayat !
Très troublant votre analyse de mon rapport à la ville, DHH !
Et assez juste…
Christiane, quand je marche dans Paris, j’écris dans ma tête et je me souviens. Partout dans Paris, j’ai des souvenirs et désormais, hélas, j’ai l’impression de me déplacer dans mon cimetière personnel. Beaucoup de mes amis et connaissances sont morts. C’est tout ce que je n’ai pas dis dans ces itinéraires de déconfinement. Et je me souviens aussi de tous les livres des écrivains flâneurs amoureux de Paris que j’ai lu, morts ou contemporains…
@ Jazzi
Lisez les oeuvres de Sadeq Hedayat dans les Éditions Corti. Pas dans d’autres.
Et priez pour les deux : Sadeq et José.
Bonne lecture.
Ozymandias : tout à ma tentative de situer S. Hedâyat à l’intention d’un éventuel lecteur français, j’ai oublié de vous remercier pour la citation (pourtant sur mesure !) défendant l’anonymat. (De quel texte est-elle tirée ?)
Je m’en acquitte avec retard : « mersi ».
Un aspect que nous n’avons ni l’un ni l’autre encore mentionné, c’est le tropisme vers l’Inde.
— — — — —
Mémorable partie de squash dans le roman Saturday de Ian McEwan.
JLC est un écrivain du complotisme, de la théorise du complot, du conspirationnisme, du « on nous cache la vérité », à partir de là il est forcément antisémite, il ne peut pas en être autrement.
Le personnage se Sir Marcus dans le roman de Greene « Tueur à gages » est juif.
Pardon pour cet oubli.
« Pardon pour cet oubli. »
On l’avait bien compris, Didi ye !
Les emballages de Christo etaient des oeuvres très mineures et faciles, extrêmement coûteuses au contribuable qui évidemment n’en aurait jamais voulu s’il avait été seulement consulté. Quelques autres oeuvres de grande dimension davantage intéressantes et durables. Je n’ai rien contre l’homme mais disons le : son oeuvre n’est presque rien comparée à celle de tant d’autres, et sa notoriété tenait uniquement de la complaisance d’un exécrable microcosme artistique et médiatique d’une certaine époque. Dans moins de trente ans Christo ne sera plus connu de personne et disparaîtra des encyclopédies. Son « oeuvre » rejoindra le grand néant d’où mystérieusement elle jaillit un jour.
Lui survivront durant des siècles ou des millénaires de simples et géniales figurines façonnée par des artistes inconnus et pauvres.
@ x
La citation de Hedayat sur l’anonymat comme privilège n’est pas tirée de l’un de ses livres, je pense.
J’ai lu, il y a longtemps, un article dans « Le Nouvel Observateur » rédigé par Jean-Paul Enthoven sur Hedayat qui avait pour titre, d’ailleurs, « Les Soleils noirs de Sadeq Hedayat » dans lequel Enthoven insistait sur l’angoisse chronique de cet « exilé du dedans » que fut le futur suicidé iranien de Paris.
Et c’est dans cet article que j’ai lu la citation en question qui m’avait marquée car j’étais déjà un lecteur de Hedayat vu que ses oeuvres déjà traduites en arabe, du persan, m’étaient familières.
Et selon Enthoven, la citation est tirée d’un entretien accordée par Hedayat à un journal français, je ne sais plus lequel.
Mais, bien évidemment, je peux me tromper car ça fait longtemps que je n’ai pas relu Hedayat.
D. dit: à
Lui survivront durant des siècles ou des millénaires de simples et géniales figurines façonnée par des artistes inconnus et pauvres.
C’est le point de vue d’un amibe et il doit comporter quelque mérite, par endroits
https://www.youtube.com/watch?v=Mc6XQVtgzTo
Personne n’a réagi. Les oeuvres de Christo etaient autofinancées par la vente des études préalables, seule raison de leur autorisation de réalisation concrète.
Il s’agissait selon les termes des artistes emballeurs de monuments de les révéler en les cachant, ce qui est extraordinairement prétentieux pour ne pas dire méprisant.
D.
Vous ne le savez pas peut-être mais Christo et sa femme avaient des origines extraterrestres !
Des Pléïadiens !
Couvrir les monuments est une tactique militarogalactique pour faciliter le repérage en cas d’invasion pléïadienne de la Terre.
Et vous D., n’êtes-vous pas l’un des leurs ?
Attention ! Je vous surveille…
HouououoouououSlashbingtan’gbochk !!!
D sur Cristo Peut-être les penser,ces oeuvres, comme spectacles,du même ordre,genre, que des « parades-défilés » (carnavals) ou feux d’artifice, alors elles soutiennent la « comparaison »
, ce qui est extraordinairement prétentieux pour ne pas dire méprisant.
peut-être simplement maladroit,mais il fallait bien dire quelque chose pour faire accepter leur projet ;
J’écoute la nuit
la nuit s’écoute
la nuit m’écoute
car la nuit aussi
écoute…
nocturnement.
Tu écoutes les mensonges de la nuit ou la nuit écoute les tiens, OZY ?
https://www.youtube.com/watch?v=0MYN8mAEKUo
Christo, 1961
Traverser de jour comme de nuit le pont Neuf, entièrement emballé, lampadaires y compris, était un pur enchantement. On y recevait en plus au passage un petit carré du tissu d’emballage, que j’ai longtemps conservé mais dont je ne sais plus ce que j’en ai fait, renato !
https://christojeanneclaude.net/__data/b061012a4589944cca4c8fda686da734.jpg
Je me méfie toujours des gens qui ne mentent pas. Ne pas mentir est un signe de naïveté et dans la vie de tous les jours, les naïfs sont toujours perdants.
Ne pas savoir mentir c’est ne pas savoir vivre.
Mais je me méfie encore plus des gens qui disent, hypocritement et lâchement, qu’ils haïssent le mensonge. Ceux-là sont souvents des minables qui veulent cacher leur minablerie innée en essayant de faire croire aux autres qu’eux, ils ne mentent jamais. Les pauvres !
Mais j’ai beaucoup d’admiration pour les gens qui savent mentir comme les écrivains, les vrais, qui nous enchantent par leurs écrits et nous ravissent par leurs histoires pas du tout vraies.
Le mentir-vrai comme la vérité-mentie sont le lot des grands esprits.
Jazzi,un autre amoureux des cafés de Paris,comme toi, le paysan de Paris Aragon.
» Les mots m’ont pris par la main »
Je demeurai longtemps derrière un Vittel-menthe
L’histoire quelque part poursuivait sa tourmente
Ceux qui n’ont pas d’amour habitent les cafés
La boule de nickel est leur conte de fées
Si pauvre que l’on soit il y fait bon l’hiver
On y traîne sans fin par la vertu d’un verre
Moi j’aimais au Rocher boulevard Saint-Germain
Trouver le noir et or usagé des sous-mains
Garçon de quoi écrire Et sur la molesquine
J’oubliais l’hôpital les démarches mesquines
À raturer des vers sur papier quadrillé
Tant que le réverbère au-dehors vînt briller
Jaune et lilas de pluie au cœur du macadam
J’épongeais à mon tour sur le buvard-réclame
Mon rêve où l’encre des passants abandonna
Les secrets de leur âme entre deux quinquinas
J’aimais à Saint-Michel le Cluny pour l’équerre
Qu’il offre ombre et rayons à nos matins précaires
Sur le coin de la rue Bonaparte et du quai
J’aimais ce haut Tabac où le soleil manquait
Il y eut la saison de la Rotonde et celle
D’un quelconque bistrot du côté de Courcelles
Il y eut ce café du passage Jouffroy
L’Excelsior Porte-Maillot Ce bar étroit
Rue du Faubourg-Saint-Honoré mais bien plus tard
J’entends siffler le percolateur dans un Biard
C’est un lieu trop bruyant et nous nous en allons
Place du Théâtre-Français dans ce salon
Au fond d’un lac d’où l’on
voit passer par les glaces
Entre les poissons-chats les voitures de place
Or d’autres profondeurs étaient notre souci
Nous étions trois ou quatre au bout du jour assis
À marier les sons pour rebâtir les choses
Sans cesse procédant à des métamorphoses
Et nous faisions surgir d’étranges animaux
Car l’un de nous avait inventé pour les mots
Le piège à loup de la vitesse
Garçon de quoi écrire »
Un poème extrait du recueil » Le roman inachevé «
D,
La neige des souvenirs…
https://www.pinterest.fr/pin/378865387379779970/
« le circuit de petites voitures tout en béton, avec le tunnel a été une boucle de bonheur » pour mon petit-fils. Un vrai ruban de Moebius.
Jazzi, je lis tes marches dans Paris…
C’est comme cela que tu as évoqué Patrick Modiano… « inlassable arpenteur des rues à la recherche de son lointain ou proche passé »
Et tu choisis « Nice mélancolie »… Quelques lignes des « dimanches d’août », page 53 : « Les fantômes ne meurent pas. Il y aura toujours de la lumière à leurs fenêtres. […]
C’est du printemps que j’ai peur. Il revient chaque fois comme une lame de fond, et chaque fois je me demande si je ne vais pas basculer par-dessus bord. […]
Je n’étais pas encore un fantôme, comme ce soir. »
Pour vous deux, quelques lignes de l’essai de Jankélévitch « L’irréversible et la nostalgie », page 270 et suivantes :
« Le charme un peu amer du déjà-plus se dégage dans la lenteur des souvenirs comme le parfum des fleurs languissantes s’exhale dans la nuit. […]
L’homme désœuvré s’attarde à loisir, longuement, lentement, dans la contemplation statique de la qualité : il la tourne et la retourne sous toutes ses faces pour en respirer le parfum ; il distille et bois à petits traits ce breuvage pour en percevoir toute la saveur ; il flâne paresseusement dans les pelouses du souvenir
Comme l’irréversible ne sera jamais revécu, la conscience, souffrant de ce vide qui se creuse derrière elle, cherche à redonner un corps et une consistance au passé vaporeux. […]
Le nostalgique est en même temps ici et là-bas, ni ici ni là, présent et absent. […]
Les souvenirs remontent paresseusement à la surface dans la vacance du présent. […]
La nostalgie est un mal irradiant, diffluent, migrateur. Une partie infiniment lointaine ne peut être rejointe qu’à l’horizon d’un voyage interminable. »
Comme à la fin d’une rhapsodie de Liszt, une note sensible demeure suspendue… ou le charme d’un Nocturne de Chopin.
Année LvB, Symphonie n. 4 Op. 60 :
Louis Aragon fut un beau menteur.
Il n’a pas seulement bellement menti dans ses oeuvres, il a aussi menti sur sa vie et ses amours.
A-t-il jamais vraiment aimé son Elsa ?!
Mentir-vrai et aimer-faux selon Aragon.
, ce qui est extraordinairement prétentieux pour ne pas dire méprisant.
c’est un bon exemple de cette « psychologie » aberrante àmes yeux qui sévit sur la RDLet qui est étrangère aux billets si communicatifs de P.Assouline(j’en ai relu un ancien hier et avec un plaisir infini)
peut-être que prétention et mépris sont les affects principaux des contributeurs du « clan » ?
JE n’ai rien avalé de ce qu’ils ont essayé de me faire croire de/sur l(eur) « être comme »; mais « pourquoi tant de mépris » ?
DIDIER
Alberto MANGUEL Tous les hommes sont des menteurs
Merci Hot Pepper (?) d’avoir signalé ici le décès de Christo et penser que le Pont Neuf sera « édifié », habillé post mortem!
Intéressante bataille que la contre vague du nouveau réalisme avec Restany contre l’avalanche américaine de l’art dont Christo fait partie.
BIGARD-MACRON
Téléphoner à Bigard, décorer Houellebecq, s’entretenir avec Villiers, téléphoner 45 minutes à Zemmour, aller voir Raoult à Marseille pendant trois heures…Nous aurons d’autres surprises de ce genre dans les deux ans qui restent avant la présidentielle. Il s’agit pour le Président de séduire, de donner des signes , et, au fond, de neutraliser, ou de colmater, pour être réélu plus sûrement après une second tour où l’adversaire est déjà connue, sauf coup de théâtre , attentat ou décès.
À propos de traduction, Mimi Perrin
https://www.youtube.com/watch?v=VFiFW6gOrxE
Jazzi, j’aime votre enthousiasme de témoin « christonien », il y a du jeu, de la participation chez cet artiste comme d’ailleurs chez les autres « nouveaux réalistes »!
Les européens contre « l’agressive » Amérique, c’est aussi cela Christo, il les a emballé, les américains, plutôt deux fois qu’une!
lmd dit: à
À propos de traduction, Mimi Perrin
Franchement insupportable l’image du fumeur mâcheur grossier de chewing-gum en fond d’écran!
Ce (nouveau) Didier m’a l’air de découvrir le monde du raoultisme. Enfin un nouvel internaute et frais moraliste littéraire sur la chaine qui va venir nous éduquer sur l’art Agon et Cons Sorts…
Bonjour n° 57, j’espère en revanche que vous êtes de moins en moins con chaque jour. Je crois savoir que votre élargissement du CDBF approche à grands pas. J’en suis même quasi sûr, de source bien informée. Vous allez bientôt pouvoir reprendre des jolis coloris. Bàv.
(Nous sommes ce 1st juin 2020, 9.31, et je mets fin à mon journal du covid19, vu que l’ancien monde va se reproduire exactement comme le nouveau, ni en mieux, ni en pire, n’est-ce pas les Michels Welbec-Onfraie ?).
Excusez moi d’interrompre cet orgasme continu et indécent de la vieille maitresse d’école mais je voudrais revenir sur deux commentaires dont l’un particulièrement
nauséabond, a déchaîné une colère que je me voudrais de garder comme conseillère, alors que son auteur est toujours tellement prévisible dans l’abjection.
Relisant:
« Début de gâtisme chez le Carré par partisanerie. Le Carré est-il aussi antisémite que Graham Greene, that is the good question. »
« JLC est un écrivain du complotisme, de la théorise du complot, du conspirationnisme, du « on nous cache la vérité », à partir de là il est forcément antisémite, il ne peut pas en être autrement. »
Ces deux considérations, encore ce matin stupéfient par leur non sens.
La première sans cause a effet, et la seconde pure derision.
J. Le Carre a traité B. Johnson de porc ignorant, dans ce » roman » alors que de toute évidence B. Jonhson, a reçu une éducation et des valeurs qui manquent à J.Le Carré.
L’enfumage consiste alors à mettre cette ignorance, celle de Le Carré sur le compte d’in antisémitisme supposé qu’il tiendrait de G. Greene, son » maître « , comme le présente Passou ( pour Passou, tout le monde est dominé par un maître, c’est un axiome dont il peine à se défaire…).
C’est d’une logique imparable.Tu balances une énormité , et aux autres de se demerder pour en prouver l’inanité.
Technique de révisionniste, Schopenhauer doit avoir décrit ce stratagème sous d’autre terme.
Et tout le monde, comme la merde attire les mouches, de se ruer sur cet « argument « , sans en remettre en cause le fondement:
Pourquoi traiter B. Johnson de porc ignorant ferait il de lui un antisémite?
Le deuxième commentaire, maintenant, celui d’amlet.
Laissons la conclusion, pure dérision, en réponse à l’outrance du premier. Pour mieux s’intéresser à la veine complotiste qui irrigue ce roman de Le Carré.
Car oui, c’est un roman complotiste.
Il est meme étonnant que cela ne soit pas souligné, avec l’importance nécessaire.
Mais venant d’un de basse extraction, si on peut dire, arrivé dans un monde très sélect qui n’était pas le sien, prof d’allemand à Eton, puis commis d’ambassade où grouillaient des espions, pour finir par etre du service, à se demander d’ailleurs, si en ce temps là tout le personnel d’ambassade n’était pas de la barbouze, et doublé d’un antiamericanisme primaire, oui tout cela conduit à se demander si J. Le Carré n’a pas pâti de simple convoitise, de grand démagogie et de pure ignorance, vis a vis d’un monde auquel il n’appartient pas. Plus allemand que Brit’
Bonne journée.
Un lien.
https://www.lexpress.fr/culture/livre/1969-l-express-va-plus-loin-avec-john-le-carre_2066518.html
Pourquoi traiter B. Johnson de porc ignorant ferait il de lui ( Le Carré)un antisémite?
A-t-il jamais vraiment aimé son Elsa ?!
Didier, Alsa, c’est du flan!
Bonne journée.
J’aurais été convaincu d’une chose, par deux ou trois sympathiques erdéliens : la nécessité de découvrir « La chouette mystérieuse chez Corti », de Sadeq Heyadat…, car IL FAUT l’AVOIR LUE (oui !). Et cela me changera de « Fantômette contre le Hibou », un classique devenu un brin lassant, au bout de la 4e relecture !
@ jzmn, « Alexia Neuhoff ce n’est quand même pas Charlotte Rampling dans Portier de Nuit ? »
N’insultons pas les erdéliennes que nous ne connaissons pas. Imaginons simplement leur plastique à partir du style de leurs commentaires, voilà ce à quoi nous pouvons seulement prétendre. Et laissons le charme agir ou non.
(NB / quelqu’un a-t-il qq chose à rajouter pour muscler les arguments liés à la querelle de l’antisémitisme du Carré Rouge ou du Graham Vert ? -… Je rappelle aux turfistes qu’on joue icite au badminton seulement, pas au squasch ni à la clysteria ! 😉 (je sais, je sais… peux point m’en., et ma matinée est joyeuse, vais recevoir mes nouvelles langues de flammes).
Le monde d’après n’aura aucune particularité nouvelle puisqu’il sera aussi « après » que le monde d’avant.
Entre l’ancien et le nouveau, rien ne change sauf l’adjectif qu’on lui colle, à son nom.
Dear Passou Bond,
c’est organque, l’activité en blog est souvent « insuffisante et légèrement taxatoire ».
n’ai pu lu les interviouves de Graham Greene, quelques romans suffisent à mon bronzage, même pas celui cité par « Didier ».
mais ses critiques de cinéma, métier qu’il exerça abondamment avant de faire de l’espionite, comme vous savez. années trente, avis raciaux ça et là pas piqués des vers, comme dans « Stamboul train », bruts de décoffrage. Arguments un peu faiblards de Greene post-polémique.
what else. les fans de Bond votent pour « Goldfinger », seul film à touche et titre antisémite de la série, à l’insu de son plein gré of course. 1964, les belles années sans pédaleurs wikipédia.
#on joue icite au badminton seulement,
lol, faut simplement choisir le bon volant.
l’art Agon
n’est-ce pa vous qui teniez à Bouveresse? encore une « fixette »;(erdélien terminale) la maison d’édition est à Marseille;je n’arrive pas à penser s’il titre des oeuvres comme Gallimard (tweet) à sa guise
je vous enverrai le catalogue pour agoniser en silence
@ Phil. Vous étiez donc visé par la philip(pique) des plages ? Bien apprécié l’élégance de votre réponse.
@ x. Merci d’avoir rappelé le sort de Fariba dans les gêoles iraniennes d’Evan. Je n’avais pas vu qu’elle en avait « pris » pour six ans, le 16 mai dernier. L’horreur ! Je crains que ce que notre diplomatie a réussi avec Roland soit moins porteuse de chanceuse à Fariba. Il faut pourtant garder l’espoir.
Amitiés à rôz et à votre mère, si vous jetez un oeil (Sachez bien que je ne vous oublierai jamais. Vous aurez été la plus émouvante et merveilleuse erdélienne jamais rencontrée sur cette chaîne. M’aurez souvent soutenu le moral à votre insu. Voilà, c’est dit ! Je vous embrasse sans masque, si vous me permettez cette privauté, et comme si vous existiez réellement).
Dear Phil, Bref vous n’avez rien d’autre concernant « l’antisémitisme de Graham Greene ». M’est avis que la prochaine fois vous devriez avoir plus de biscuits avant de vous embarquer à l’aveugle dans ce genre d’accusation publique.
Marie Sasseur, Le Carré et Bojo ont tous deux deux fréquenté Oxford. Même éducation. Mais on peut être diplômé des plus prestigieuses universités et devenir « un porc ignorant ». Bojo en est la plus parfaite illustration.
« Mais on peut être diplômé des plus prestigieuses universités et devenir « un porc ignorant ». Bojo en est la plus parfaite illustration. »
Bof, Passou, l’un est premier ministre, et l’autre ancien scribouillard d’ambassade en allemagne.
Cqfd ?
« C’est aussi parce que j’ai reçu une éducation allemande. Je suis allé à l’école en Suisse, après la guerre, où j’ai lu et étudié l’allemand, la littérature et la philosophie surtout. »
C’est loin Oxford !
« Inside Eton College, the exclusive boarding school that’s been called ‘the nursery of England’s gentlemen’ and that counts Boris Johnson, Prince William and Eddie Redmayne among its graduates »
Les deux premiers romans de Le Carré « L’appel du mort » et « Chandelles noires ».
Les lire pour bien comprendre la genèse de Smiley. Deux premiers romans nullement considérés comme des erreurs de jeunesse !
A Cambridge, c’est une autre histoire.
Le magnificent five.
https://crimereads.com/the-day-the-cambridge-five-spy-ring-defected/
cet orgasme continu et indécent de la vieille maitresse d’école
Hurkhurkhurk!
Il parait que Macron craint « qu’un fou ne s’empare de L’Élysée ».
Je ne sais pas qui a répondu que cette crainte était la meilleure définition de la schizophrénie.
Je suis le veilleur de la rue de Flandre,
Je veille tandis que dort Paris.
Vers le nord un incendie lointain rougeoie dans la nuit.
J’entends passer des avions au-dessus de la ville.
Je suis le veilleur du Point-du-Jour.
La Seine se love dans l’ombre, derrière le viaduc d’Auteuil,
Sous vingt-trois ponts à travers Paris.
Vers l’ouest j’entends des explosions.
Je suis le veilleur de la Porte Dorée.
Autour du donjon le bois de Vincennes épaissit ses ténèbres.
J’ai entendu des cris dans la direction de Créteil
Et des trains roulent vers l’est avec un sillage de chants de révolte.
Je suis le veilleur de la Poterne des Peupliers.
Le vent du sud m’apporte une fumée âcre,
Des rumeurs incertaines et des râles
Qui se dissolvent, quelque part, dans Plaisance ou Vaugirard.
Au sud, au nord, à l’est, à l’ouest,
Ce ne sont que fracas de guerre convergeant vers Paris.
Je suis le veilleur du Pont-au-Change
Veillant au cœur de Paris, dans la rumeur grandissantev
Où je reconnais les cauchemars paniques de l’ennemi,
Les cris de victoire de nos amis et ceux des Français,
Les cris de souffrance de nos frères torturés par les Allemands d’Hitler.
Je suis le veilleur du Pont-au-Change
Ne veillant pas seulement cette nuit sur Paris,
Cette nuit de tempête sur Paris seulement dans sa fièvre et sa fatigue,
Mais sur le monde entier qui nous environne et nous presse.
Dans l’air froid tous les fracas de la guerre
Cheminent jusqu’à ce lieu où, depuis si longtemps, vivent les hommes.
Des cris, des chants, des râles, des fracas il en vient de partout,
Victoire, douleur et mort, ciel couleur de vin blanc et de thé,
Des quatre coins de l’horizon à travers les obstacles du globe,
Avec des parfums de vanille, de terre mouillée et de sang,
D’eau salée, de poudre et de bûchers,
De baisers d’une géante inconnue enfonçant à chaque pas dans la terre grasse de chair humaine.
Je suis le veilleur du Pont-au-Change
Et je vous salue, au seuil du jour promis
Vous tous camarades de la rue de Flandre à la Poterne des Peupliers,
Du Point-du-Jour à la Porte Dorée.[…]
Robert Desnos
Je ne pense pas que les organsmes de l’ombelle des talus puisse intéresser notre communauté (sic). Ces propos sexistes n’honorent vraiment pas celzéceux qui les profèrent et en ricanent. Je n’aime pas ces quolibets permanents au ras du sexe, surtout quand ils proviennent de gonzes mythomanes et jalouses. Aucun mec sexiste de cette chaine n’oserait se permettre d’en faire autant. Il est apparent que du haut de son féminisme, on peut tout se permettre le lundi au soleil de la plage pentecôtiste.
On se demande en outre pourquoi Bouveresse viendrait faire sa pissette sur Aragon. N’importe quoi.
janssen J-J dit: « Ces propos sexistes n’honorent vraiment pas celzéceux qui les profèrent et en ricanent. Je n’aime pas ces quolibets permanents au ras du sexe, surtout quand ils proviennent de gonzes mythomanes et jalouses. Aucun mec sexiste de cette chaîne n’oserait se permettre d’en faire autant. Il est apparent que du haut de son féminisme, on peut tout se permettre le lundi au soleil de la plage pentecôtiste. »
Oui, JJJ, lamentables soubresauts d’obsédés jaloux. Pas la peine de s’y arrêter…
Je n’ai pas lu « La chouette aveugle » et ne peux donc vous en parler.
bon, je vois que ça n’a guère avancé sur cette question essentielle et on ne sait toujours pas si le Carré était antisémite.
c’est là où l’on mesure la baisse de niveau de ce blog, du temps d’Al.ba ce genre de question était réglée en 3 coups de cuillères à pot, alors que là ça patine, et ça patine, Dieu que ça patine.
désolé, mais si ce blog ne sert même plus de savoir qui est antisémite et qui ne l’est pas je ne vois plus l’intérêt d’y revenir !
Pourquoi traiter B. Johnson de porc ignorant ferait il de lui (Le Carré) un antisémite?
Marie Sasseur dit:
Parce que Boris Johnson est juif.
Aragon ment ? eh oui..
Toutes les variations sur le « mentir-vrai », Aragon s’en explique en long et en large. Et notamment sur ce cheminement imprévisible de sa prose romanesque qui démarre toujours sur une phrase magique. Cette première phrase est une sorte de note unique donnée par le diapason de ‘l’inconscient.. et qui rappelle ces phrases de demi-sommeil qui ont hanté les Surréalistes, de Breton à Desnos.. Ce premier jaillissement possède le mystérieux charme d’un bout de chanson (ou de mélodie) qui vous trotte dans la tête , apporté directement par les alizés de l’inconscient. Comme l’accapare le vers de Racine « Je demeurai longtemps errant dans Césarée » tel qu’il le rapporte dans « Aurélien ».
A partir de ces « Incipit » -qu’on se souvienne de : « La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il l’a trouva franchement laide »..ou bien « Cela ne fit rire personne quand Guy appela M. Romanet papa. »- ensuite, sur cette phrase d’ouverture, Aragon affirme qu’il improvise, bidouille, tricote le reste du roman, phrase après phrase, improvise comme en jazz, ou tire sur le fil du tricot un peu à l’aveuglette. Il ne suit (dit-il) aucun plan, aucune logique sinon celle de ses variations et fugues sur un « Moi » fracturé avec une absolue confiance en son jaillissement naturel, sa source d’inspiration.. Et il affirme qu’il n’a aucune idée de l’endroit où cette première phrase va le mener. Un peu comme le Stendhal de »la chartreuse de Parme » et sa dictée de 53 jours à son secrétaire.
Ce qu’on peut remarquer c’est qu’il rejoint toujours les mêmes thématiques : angoisse identitaire qui vient de son enfance quand on le présentait, dans une stupéfiante comédien bourgeoise, comme le frère de sa mère et le filleul de son père. Angoisse d’un temps déraisonnable , qui fragmente, fractionne, divise ce « moi » dont l’ étrangeté lui flanque le vertige (c’est si bien exprimé dans l’admirable « Blanche ou l’oubli » 1967) et puis, avec le Aragon « amoureux » , le fou d’Elsa (ou d’une autre), il conjugue sur tous les tons et tous les rythmes, la parfaite inaccessibilité de l ‘Autre.
Evidemment, ça n’excuse en rien ses erreurs politiques, son adhésion au stalinisme ! et son aveuglement si tardif envers les directives du PCF. Ecoutons-le : « Pauvre gosse dans le miroir. Tu ne me ressembles plus, pourtant tu me ressembles. […] Je me répète. Cinquante-cinq ans plus tard. Ça déforme les mots. Pauvre gosse dans le miroir. Tu ne me ressembles plus, pourtant tu me ressembles. […] Je me répète. Cinquante-cinq ans plus tard. Ça déforme les mots. Et quand je crois me regarder, je m’imagine. C’est plus fort que moi, je m’ordonne. Je rapproche des faits qui furent, mais séparés. Je crois me souvenir, je m’invente. Je n’invente pas cette histoire de Grand’mère, mais quand était-ce ? Ces bouts de mémoire, ça ne fait pas une photographie, mal cousus ensemble, mais un carnaval. « Extrait du « Mentir-vrai »
passou : « il apparait dès la première page à la fin du premier paragraphe : « …un couloir qui dessert les vestiaires et les douches genrés ». »
les « vestiaires et les douches genrés », voilà ça c’est qu’on appelle un indice et je ne comprends qu’on l’aie laisser de côté : avec la douche on voit à quoi il fait allusion, et le mot « genré » veut bien dire ce qu’il veut dire du genre « tiens ces gens ont un genre un peu bizarre, sont-ils bien comme nous », et ce « comme nous » qui apparait ici dans la bouche de le Carré veut bien tout dire dans la différence ontologique entre le « comme nous » et le « pas comme nous » qui n’est pas sans rappeler les théories de Carl Schmitt et la prose heideggerienne sur l’authenticité de l’être ! donc on peut voir dans cette phrase la proximité de pnsée entre le Carré, Heidegger et la pensée nazie ! et voilà comment on règle ce genre d’affaire ! et en voiture Simone emballez c’est pesé !
Les emballages de Christo etaient des oeuvres très mineures et faciles, extrêmement coûteuses au contribuable qui évidemment n’en aurait jamais voulu s’il avait été seulement consulté.
D. dit:
Moi j’ai été au Pont-Neuf emballé et je n’ai pas vu de l’Art nulle part. Christo était un génie de l’esbroufe, puisque pour bien vivre en s’amusant et sans travailler en faisant n’importe quoi, il faut du génie, en plus d’un culot d’acier.
Quand dans 200, 300 ans quelqu’un trouvera dans une vieille encyclopédie un texte sur son activité, il pensera que notre époque était une
époque délirante où les gens étaient devenus fous. Les psychologues du futur vont se régaler avec le cas de tous ces millions de moutons qui se croient intelligents et cultivés parce qu’ils avalent tout ce qu’on leur dit d’avaler. Jamais dans l’histoire de l’Humanité autant de crétins auront vu habillé le roi nu.
Il s’agissait selon les termes des artistes emballeurs de monuments de les révéler en les cachant, ce qui est extraordinairement prétentieux pour ne pas dire méprisant.
D. dit:
C’est surtout d’une connerie sidérante…
Traverser de jour comme de nuit le pont Neuf, entièrement emballé, lampadaires y compris, était un pur enchantement.
Jazzi dit:
Ah, bon? Moi je l’ai traversé plusieurs fois et j’ai trouvé cela stupide à chaque fois.
Les européens contre « l’agressive » Amérique, c’est aussi cela Christo, il les a emballé, les américains, plutôt deux fois qu’une!
Pat V dit:
Ils ont dû être effondrés les américains d’avoir été emballés plutôt deux fois qu’une par Christo…
merci P.Assouline pour le tweet traduction de Foucault passionnant;j’ai aussitôt associé avec une scène de Hogarth : »the reward of cruelty hogarth »
https://int.search.myway.com/search/AJimage.jhtml?&enc=0&n=78678586&p2=%5EBZC%5Exdm163%5ETTAB03%5EFR&pg=AJimage&pn=1&ptb=B3D10299-AD04-4FBA-93A6-8E510D0BBAC6&qs=&searchfor=the+reward+of+cruelty+hogarth&si=&ss=sub&st=tab&tpr=sbt&trs=wtt&imgs=1p&filter=on&imgDetail=true
Avoir fait une partie de ses études à Berne c’est loin d’avoir avoir une éducation allemande. Le fait de croire qu’il s’agit de la même soupe en dit long sur le niveau ‘kulturrel’ demandé pour devenir secrétaire d’ambassade et être recruté par un service dit d’intelligence.
Le sexisme à l’envers, ça existe aussi.
Des femmes qui profèrent des horreurs sur les hommes sont légion.
Machisme inversé.
Puisque les femmes veulent ressembler aux hommes et bien qu’elles aillent au bout et qu’elles finissent par les imiter en tout si elle le peuvent.
JLC est un écrivain du complotisme, de la théorise du complot, du conspirationnisme, du « on nous cache la vérité », à partir de là il est forcément antisémite, il ne peut pas en être autrement.
hamlet dit:
Tu as oublié d’ajouter: « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison ».
Ta devise ne serait pas par hasard « Chaque jour devenir un peu plus con »?
M’est avis que la prochaine fois vous devriez avoir plus de biscuits avant de vous embarquer à l’aveugle dans ce genre d’accusation publique
..l’antisémitisme est ici hassez un chiffon rouge grotesque pour qu’il le reste un peu pour -tout- le monde..et dire que dirfiloo ‘accuse’ c’est vraiment de la pose..aux chiottes larbitre
« si ce blog ne sert même plus de savoir qui est antisémite et qui ne l’est pas je ne vois plus l’intérêt d’y revenir ! »
hamlet dit:
Si tu essais là de te refaire une virginité ici, c’est raté.
On te connaît par coeur ici.
d’avoir avoir > d’avoir EU
« Un quart des britanniques vivant en France est en Nouvelle Aquitaine. En Dordogne, cela représente près de 7.000 personnes. »
Et dieu sait que les habitants de cette petite Angleterre périgourdine sont a sweetness of life. J’espère pouvoir en retrouver certains cet été.
Vous laisse à votre gazon très peu anglais, avec la vieille maitresse, beuurk.
j’ai un petit pèlerinage à faire, today.
D. Didier. Delaporte.
comme vous y allez dear Passou… »accusations publiques »..le prestige de votre considérable blog tient plus au harangueur sur monticule Hydepark que de la Maison Blanche;
questions « biscuits », me semble que vous abusez de ceux de la traduction. Greene en boite d’origine « Stamboul Train » rappellerait à vos papilles exercées chaque tour de Céline, sans l’humour ! croyez-vous les lecteurs de 1932 si naïfs dans la confuse, allons bon. Les mêmes, devenus vénérables en 1964, ont bien reconnu dans « Goldfinger » le juif hongrois arnaqueur de l’immobilier londonien. soit, trouvons une tête d’oeuf (egghead, qui compilera les délétères influences de la prose de Graham Greene, couverte par sa majesté la Queen.
Pour la route, réconcilions-nous sur le dos des Grecs c’est naturel, voici mon biscuit:
https://www.youtube.com/watch?v=RL40xchXXeA
« Alberto MANGUEL Tous les hommes sont des menteurs »
ça c’est ce qu’on appelle un paradoxe logique (je me demande si c’en est pas un à Russell) qui a été résolu par le premier théorème de Gödel sur les l’ensemble des ensembles qui n’appartiennent pas à eux-mêmes.
« tous les hommes sont des menteurs » :
si c’est vrai c’est que tous les hommes ne sont pas menteurs, si c’est faux c’est ce qui est dit n’est pas vrai, donc si c’est vrai alors la proposition est fausse, et si c’est la proposition est vraie alors c’est faux ne peut être résolu qu’en faisant appel à un métalange (ou méta ensemble) permettant de résoudre le fait que si l’on remonte l’enchaienement de toutes affirmations logiques on arrive forcément à une affirmation originelle qui est non démontrable et non vérifiable, une proposition de type axiomatique comme point de départ de la contructution d’un métalangage faisant consensus dans l’esprit de tous les humains comme vérité n’ayant pas besoin d’être démontrée.
et si maintenant on applique ce théorème de Gödel à l’affirmation : « le Carré est antisémite » je laisse vous laisse d’imaginer la conséquence logique de cette proposition.
Tout Aragon est à enjamber. Sans jeu de mots.
e prestige de votre considérable blog tient plus au harangueur sur monticule Hydepark que de la Maison Blanche;
Excellent.
c’était l’apéritif.
voilà le biscuit pur sucre:
https://mobile.twitter.com/hori_shigeki/status/1247739225493008394
Déconfinement J+21 (dimanche 31 mai)
Grande traversée d’est en ouest de Paris, avec un changement d’étape à la gare du Nord.
Là, au terminus du bus 46, pris à la porte Dorée, vers 15 h 50, je monte une demie heure plus tard dans le 43, à son point de départ. Direction : Neuilly-Bagatelle, où j’arrive un peu avant 17 heures.
Une fois de plus, je constate qu’en matière de populo, le bois de Boulogne n’a rien à envier à son jumeau de Vincennes.
Aux interminables cohortes de voitures garées serrées sur la route de Longchamp, à la hauteur de la plaine de Bagatelle, correspond la multitude des familles rassemblées autour des nappes de pique-niques déployées sur les larges pelouses s’étendant depuis la route jusqu’à la Seine.
Ne se croirait-on pas sur les plages de la Costa Brava au pic de la saison estivale ?
Changement radical d’atmosphère en entrant dans le parc de Bagatelle, protégé de ses murs, en vis à vis de la route, côté bois.
Malgré une forte fréquentation, l’ambiance est des plus compassée.
Un public sélect, plus mobile et moins débraillé, le portable à la main, y photographie les diverses collections de plantes réunies en ces lieux, où depuis longtemps m’attachent des liens privilégiés*.
Principalement en cette saison, les clématites, pivoines, iris d’eau et, surtout et partout, les roses, qui débordent largement de la roseraie.
Après une consciencieuse prise de contact horticole, me permettant au passage d’admirer la gamme des violets pâles aux mauves les plus foncés des iris ou les grappes mûrissantes et onctueusement parfumées de roses anciennes aussi grosses que des points, je me dirige vers le petit kiosque vert amande, en surplomb de la roseraie, d’où l’on a une vue imprenable sur le jardin et, au-delà, sur le Mont Valérien, en face, et les tours de la Défense, à droite.
Deux jeunes couples avec enfants s’y étaient installés qui, fort heureusement, à mon arrivée, s’apprêtent à en repartir.
Au moment du départ, l’un des deux hommes demande alors aux trois autres, en désignant l’élégante petite construction en bois : « C’est bien ce que l’on appelle un kiosque ? »
Je lui réponds aussitôt : « C’est le kiosque de l’Impératrice, d’où Eugénie surveillait les leçon d’équitation du prince impérial, du temps où la roseraie n’existait pas encore. »
Après m’avoir lancé un regard muet où se lisait un air de gratitude, les deux couples reconsidérèrent avec attention le modeste bâtiment puis me cédèrent aussitôt la place.
Je m’étais à peine installé tout à mon aise sur la banquette de droite, quand je vis deux femmes arriver et s’assoir sur la banquette libre, à ma gauche.
L’une âgée et l’autre plus jeune, d’allure et de ton manifestement bourgeois, mais d’apparence austère. Affichant ostensiblement toute absence de coquetterie, telles les dames patronnesses qui dans mon enfance m’enseignaient le catéchisme.
Avec ses cheveux gris, gras et filasses et un liseré sombre de moustache, la plus jeune m’apparut franchement laide.
Sans se soucier de moi, elle raconta à la plus vieille, d’un air scandalisé, que son dernier compagnon lui avait proposé, de façon emberlificotée, de l’emmener dans un club échangiste.
« Êtes-vous certaine d’avoir bien compris ? », lui demanda son aînée.
« C’était parfaitement clair », répliqua-t-elle, ajoutant doctement : « Les hommes n’ont pas la même conception que nous de la fidélité. »
« Pas tous ! » protesta l’autre.
Tandis qu’elle poursuivait ses récriminations sur le thème de la manie qu’avaient les hommes a regarder des films pornos sur internet, je me suis éclipsé discrètement, passablement agacé, pas tant par ses propos, que par le sans gène manifeste dont elle témoignait envers ma personne, à laquelle elle jetait de temps en temps des regards furtifs.
Je suis finalement allé m’assoir devant l’orangerie, exposant, vêtu comme à mon habitude d’un T-shirt et de bermudas, mon visage, les yeux fermés, et les parties découvertes de mon corps aux rayons régénérant du plein soleil.
Sur un autre banc, séparé du mien par un bel oranger en pot, se tenaient deux couples d’un âge vénérable.
Près de l’un des deux hommes on pouvait voir un déambulateur.
L’autre, de taille moyenne, mince, le crâne passablement déplumé, se leva. La chemise bleue, boutonnée aux poignets, un noeud papillon à dominante rouge au col, la veste rejetée en arrière sur l’épaule, il demanda à la cantonade, d’une voie grave, en détachant lentement chaque mots : « Par-où-va-t-on ? »
Mais c’est Giscard, me suis-je exclamé in petto !
C’était assez saisissant, mais lorsque celle supposée être sa femme, s’est levée à son tour, les cheveux courts blancs et le fessier généreux, je n’ai nullement reconnu Anémone ?
Plus tard, je pu constater combien les paons, heureux de retrouver enfin leur public d’admirateurs, déployaient, avec un rien de suffisance, leurs larges queues en éventail.
Entré dans le parc par la grille de Sèvres, j’en suis sorti par la grille d’honneur.
De là, j’ai poussé jusqu’au Pré Catelan, qui venait juste de fermer, et me suis encore attardé dans le bois de Boulogne, avant de regagner le métro à la porte Dauphine.
*https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3346400n.texteImage
Les éditions Agone, fondées en 1998, sont une maison d’édition indépendante, association à but non lucratif, issue d’une revue du même nom Agone, fondée à Marseille en 1990. Les ouvrages sont distribués par Les Belles Lettres.
wiki
Le lien
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3346400n.texteImage
passou : « JLC accable les multinationales du médicament ou de la technologie pour leur maxi-profit (…). »
et qui se cachent derrière ses multinationales et ces banques, qui actionnent les fils invisibles qui plongent ce monde dans le chaos, qui se cachent derrière ces complots d’état, derrière ces conspirations qui oeuvrent pour le malheur du monde ?
qui ? allez-y ! donnez la réponse, j’attends…
complots, conspirations etc… : le Carré n’a rien fait d’autre que réécrire à sa sauce le protocole des sages de sion !
JLC c’est la bible des électeurs d’Orban, Kovind, Bolsonaro, Duda, Trump, Poutine etc…
Peut-on parler de Greene sur ce blog sans se croire obligé de l’accuser post-mortem d’antisémitisme?
Le réduire à cela me semble un peu bête de la part de ceux qui font semblant de l’avoir lu.
Paix aux morts et Kaddish pour tous nos regrettés.
et alii dit: Les éditions Agone
»
une excellente petite maison d’édition marseillaise ! son boss a écrit un livre que je conseille : « La Trahison des éditeurs » :
« L’édition est la grande absente des analyses du rôle de l’industrie des relations publiques dans l’« éternel combat pour le contrôle des esprits ». Pourtant, comme les autres médias, l’édition est depuis longtemps aux mains de grands groupes, souvent les mêmes. Et elle remplit la même fonction dans le maintien de l’ordre idéologique. Suivant la même logique de croissance par acquisition qui prépare la suivante, les grands éditeurs perpétuent l’existence d’un type d’acteur qui, du seul fait de sa taille et de son mode d’organisation, forge un monde social et économique face auquel les idées de changement ne pèsent pas grand-chose. La distinction artificielle entre « groupes de communication » et « groupes éditoriaux » occulte le rôle de ces entreprises dans une société à caractère de masse : transformer les lecteurs en consommateurs et limiter la capacité d’agir du plus grand nombre.
Écrit par un éditeur, ce livre propose à la fois une antilégende de l’édition et les bases d’une réflexion sur les responsabilités sociales et politiques de tout métier. Un questionnement qui prend une forme plus directe lorsqu’il touche à la diffusion d’idées : de quelles manières et sous quelles bannières défendre quels projets de société. »
Didier dit: Peut-on parler de Greene sur ce blog sans se croire obligé de l’accuser post-mortem d’antisémitisme?
»
non.
et je ne vois pas trop l’intérêt de poser ce genre de question idiote.
voilà le biscuit pur sucre
il des airs de gert fröbe pédophile qu’elle dirait ta copine massoeur..préfèrer les voix vaginales..comme du temps de fip
https://www.youtube.com/watch?v=vqNcyFNMfLM
question : quel est le nom de ce jeune américain, élève au lycée janson de sailly qui a dit « je compris qu’il fallait haïr le juif à l’égal de l’allemand autrement on n’était pas français, et je voulais être français » ?
quelques lignes plus loin Green dit nson antisémitisme prit fin d’un seul coup », il raconte quand il passe devant l’appartement de leur propriétaire Mme Rothembourg,, sa mère lui demande de ne pas faire de bruit parce qu’elle est malade, il lui répond « quelle importance puisqu’elle est juive », et sa mère lui fait dire des prières le soir même pour demander pardon à Dieu d’avoir tenu de tels propos abominables sur cette dame.
Greene est un très gros enfumeur.
Julien Green, mais il faut lire toute la page.
Chaloux dit: Julien Green, mais il faut lire toute la page
»
jusqu’à : « elle me fit demander pardon à Dieu » c’est bien ce que j’ai dit me semble-t-il, avant de préciser que c’était un enfumeur de première.
et ça :
JLC c’est la bible des électeurs d’Orban, Kovind, Bolsonaro, Duda, Trump, Poutine etc…
pas de réaction ?
Hamlet, le fait que vous l’ayez dit ne prouve rien.
Camarade Hamlet, faire l’éloge des éditions Agone et ne pas dire qu’elles publient généreusement Bouveresse!
Chaloux, détrompez-vous : Poliakov dans son « histoire de l’antisémitisme » à l’entrée Green il ne cite que le début de ce passage « je voulais être français », sans aller jusqu’à ce que vous appelez « la fin de la de la page », est-ce une omission de Poliakov ? je ne le pense pas.
de nota, entre autres.
de nota, on peut regretter le temps où il existait une cohérence entre les éditeurs et les livres qu’ils publiaient, comme Maspéro et d’autres, aujourd’hui on trouve des livres qui font l’éloge du marxisme chez Seuil ou Flammarion, comme on peut voir dans un défilé d’un grand couturier un mannequin avec un tee shirt avec la tête du Che ou de Trotski.
les plus futés c’est les chinois : pendant la guerre froide les américains faisaient la guerre pour lutter contre le communisme, à l’époque il n’imaginaient pas une seconde qu’un pays communiste allait plomber l’économie de tous les pays capitalistes en copiant leur modèle économique, tout en restant communiste bien sûr, c’est une des plus grosses cocasseries de l’Histoire.
Hamlet, je ne mets pas Poliakov en doute, mais vous, qui confondez témoignage et profession de foi.
Chaloux : en quoi le fait citer l’extrait d’un bouquin vous permet de tirer cette conclusion : vous confondez ce témoignage lié à cette citation avec une profession de foi.
pas étonnant que vous vous entendiez bien avec Pablo.
Ah, le bon temps de Cristo… Quand on emballait les ponts, et aussi les petits Grégory, par en dessous…
(bon d’accord, je sors.)
Le réveil économique chinois initié par Deng Ziao Ping a permis à la Chine de battre les occidentaux sur leur propre terrain en jouant avec leurs propres règles.
Le monde tremble déjà.
Le prochain réveil militaro-guerrier de la Chine lui permettra d’abattre l’Occident.
Le monde s’écroulera.
Et alii dit, parlant des contributeurs du blog su peu a la hauteur du maître et de ses billets:
« peut-être que prétention et mépris sont les affects principaux des contributeurs du « clan » ?
Comme on dit dans les cours de recréation :c’est celui qui le dit qui l’est.
Pourquoi suis-je plus attirée par les romans policiers que par les romans d’espionnage, même si ce ne sont pas mes lectures préférées ?
Peut-être parce que le cadre et les personnages ressemblent plus à notre quotidien alors que le roman d’espionnage se construit souvent sur fond de guerre froide entre pays ennemis ou dans un cadre de politique internationale. Difficile aussi de cerner « l’espion » (« l’agent secret » ?), sympathique, antipathique, traître ou non ? L’idée de mission (dérober des renseignements), de secrets, de complots, un univers souvent militaire… Des poursuites mais pas d’enquête comme dans le roman policier. Le détective est sympathique, l’espion c’est selon le camp auquel il appartient (monde de manichéisme classant les pays selon des critères caricaturaux : le bien (celui de l’espion / la CIA) contre le mal (souvent à l’Est…)
Les deux types de romans pour s’évader du quotidien ?
Les auteurs de romans d’espionnage ont-ils été eux-mêmes espions ? (Graham Greene, Cornwell alias « John le Carré » ?)
comment le Carré peut-il être contre le Brexit alors que tous ses livres représentent un plaidoyer « pro-Brexit » : comment un auteur peut-il avoir aussi peu d’intelligence sur ses propres écrits ? il a une cacahouète à la place du cerveau ? comment c’est possible ?
sans compter bien sûr les critiques qui condamnent le conspirationnisme et le complotisme tout en faisant l’éloge de ses bouquins.
on marche complètement sur la tête !
je ne suis pas du clan, et ne veux pas en être! je ne dirai jazmais à personne ici « je t’aime je t’aime » ça ce n’est même plus du « mépris » mais je ne cherche pas à nommer quiconque ,ni quoi que ce soit, moderne, manouche ou gothique »lire le tweet de traduction « foucault » si passionnant, à la différence des recettes numériquement inclusives ;
j’ai réalisé que les dames éprises de gérer le
« féminin juive » n’avaient pas nommé » eliette Abécassis » (wiki plrécise » Son père, Armand Abécassis, enseigne la philosophie et est un penseur renommé du judaïsme dont la pensée a imprégné l’interprétation talmudique strabourgeoise. Il a notamment joué un rôle considérable dans la création et l’enseignement de l’école Aquiba de Strasbourg. Sa mère, Janine, est professeur et spécialiste de psychologie de l’enfant et du développement3,4. Dans plusieurs romans à portée autobiographique, Éliette Abécassis déclare avoir été très influencée par le milieu et l’éducation religieuse sépharades, mais avoir également parfois été étouffée par elle et tenté de s’en émanciper à de nombreuses reprises, surtout au cours de sa jeunesse. Elle déclare son attachement à l’universalisme français. »
Jazzi,
le parc de Bagatelles… « Principalement en cette saison, les clématites, pivoines, iris d’eau et, surtout et partout, les roses, qui débordent largement de la roseraie. »
C’est le souvenir que j’en garde.
Plus tard, le jardin de Giverny…
la page wiki sur ELIETTEest plus précise puisqu’elle va jusqu’à rappeler:
« En 2014, elle publie Un secret du docteur Freud, écrit avec l’aide de sa mère, psychanalyste.
il va sans dire que je ne demande pas pourquoi cet oubli d’Eliette Abecassis; j’ajouterai, ce qui est de mauvais gout, qu’elle est très jolie
christiane, pas tous des livres d’espionnage, si vous ne l’avez pas déjà lu, vous pouvez lire « un homme très recherché », c’est plus un polar, même un excellentissime polar.
donc le féminin
https://www.rtbf.be/emission/sous-couverture/detail_eliette-abecassis-vous-donne-rendez-vous?id=10418730
@ TXFL : l’art Agon -> Agone ?… OK. Mais Bouveresse dans toussa ? dites nous le cheminement de votre âme caulerpinée en association libre sur le divan lacanien de Mme Récamier, si vous le pouvez (une affaire d’épices Thème au Logis, peut-être ?). Merci. Oh et puis non, pas la peine, FMLP !.
@ (quel lien ?) Camarade Hamlet, faire l’éloge des éditions Agone et ne pas dire qu’elles publient généreusement Bouveresse !
@ Didier Delaporte ?… J’espère que non !… Laissez les morts mourir en paix au Vatican.
@ N’arrive pas à savoir quand et pourquoi on a bifurqué de Graham à Julien. Vais pas convoquer la remontée du fleuve Alphée (de « fluviatile », hello Zerbie !)
@ Une belle défense littéraire d’Art Agon par PE/JPA. Prenez-en de la green, Desiderio de Saxe Cobourg-Gotha !… au lieu de l’enjamber avec vos Badsoie. Merci pour la Vichy Célestins, berkl.
@ Qui, au juste, a lu « La légende de Gosta Berling », de Selma Lagerlof ?
Bonne baise crapulingue en missionnaire à tous.tes ! Orageux, en fin de journée seulement.
(C°20 – Excellent le dialogue des deux carmélites sur le banc du jardin d’acclimatation). La moustachue espérait vous voir réagir. Auriez pas dû vous défiler, jzmn, et lui expliquer avec toute la courtoisie souhaitée, tous les délices et utilités des bacroumes usagés par de nombreux hétéros désireux de s’encanailler un brin après tant d’ennui avec leur légitime épouse peu douées pour la pipette félibrige. Expliquer que les pornographies sur l’internet ne sont en généal qu’un entremets avant d’aller faire un tour au bois de Bouboule (d’après mes anciens souvenirs des temps dissipés de ma Jeûnesse avec Lucien)…
Elyette A est normalienn,c’esune universitaire de formation pjuilosophique qui s’est fait connaitre paer e une unifversitaire sest fait connaître du grand piblic par des œuvres romanesques de qualité.
Puis installée dans l’establishment littéraire elle a exploité le filon avec des romans médiocres ecrits à la va vite-et fabriqués à coups de recettes qui « marchent ,tels l’autofiction dont j’ai oublié le titre ou elle brode autour de son parcours du combattant pour obtenir un divorce religieux arrivé trop tard pour faire au desespoir de la narratrice de l’enfant conçu avec son nouveau compagnon autre chose qu’un bâtard(mamzer) aux yeux de Dieu .
Cette ecriture ‘industrielle culmine avec Sefarad , dont le fil directeur est le destin d’une famille sefarad a travers les siecles ;elle y elle a rassemblé tous les clichés et poncifs en circulation, pour aboutir à une oeuvre insipide ,manquant de souffle, de sincerité et,dont les trucs de fabrication sautent aux yeux .
Elle a , semble -t-il, commencé par rassembler de manière quasi encyclopédique tout ce qu’elle a pu trouver ou connaître sur le monde séfarade en termes d’histoire , de sociologie, de linguistique :Aussi bien les événements qui ont marqué ce monde avant et après l’expulsion que son devenir ,au Maroc en Turquie et aussi ,ses avatars récents en France en Israël ou au Canada ,avec les aléas divers, économiques, psychologiques ,religieux de son intégration dans les sociétés d’accueil, sans oublier le rappel de traditions, leur maintien ou leur évolution , comme la clé de la maison d’Espagne ,transmise au fils ainé de génération en génération, sans oublier des anecdotes significatives péchées ici ou là destinées a pimenter son recit .
Munie de tout ce matériau mis en fiches, et sans refuser les grosses ficelles ,l’auteure a usé de sa facilité d’écriture et de son expérience du métier romanesque pour fabriquer avec des personnages inventés et une intrigue tarabiscotée un produit fini qui raconterait une histoire familiale tricotée avec ce matériau et visant à l’exploitation la plus rentable de cette moisson documentaire ..
Le résultat est à la littérature ce qu’un plat amoureusement mijoté est à ces plats préparés , offerts sur une gondole de supermarché sous conditionnement UCF (unité consommateur frais)
C’est la 6e fois qu’on nous vend icite de l’Eliette A Bécassine… Mais ce n’est pas une fixette, parait-il. Disons alors que nous n’aimons l’indigence de la pensée de ctte prétendue philosophe. Elle est en outre d’une mocheté à faire peur !… et quoique fille de son père (et justement… parce que, comme les Enthoven, les Glucksmann ou les Bedosse nous font le coup à chaque fois, à nous autres les fils de rien ou de chien, comme Anne Hidalgo -oxymorus-), elle ne casse pas 3 juifs à cent canards. Va pas révolutionner la pensée de Finkielkraut issue de celle de Léwinas.
En tant que non-juif, je me situe au delà de toussa, et ne le regrette point. Adhonc, Le Carré kabbaliste !…
au carrefour de la théorie des ensembliers ? Tu m’en diras temps keupu ! (ou keupue, on sait pu trop ce qu’IL FAUT écrire).
c’est celui qui le dit qui l’est.
ça, c’est « genré » male, en français scolaire
Paul Edel me donne envie de relire dans Aurélien d’Aragon, mes passages préférés, et le Jazzi des jardins de Bagatelle, d’en recopier un.
Ainsi, page 498 de mon folio, chapitre LX, Giverny, sous le signe de l’impressionnisme :
«Il faisait une manière de soleil, et il y avait des couleurs tendres dans les champs, un piquetis d’herbe pâle sur les velours labourés beiges, blancs, bruns et roses ; les premières fleurs blanches aux arbres fruitiers. Le paysage s’adossait aux coteaux voisins, couronnés de buissons et coupés de carrières, avec un petit chemin de fer à sable. Puis la route, les champs, et le fouillis qui cachait la Seine. Tout cela s’étendait à plat sur des kilomètres. De l’autre côté de la vallée, tout s’estompait, on devinait des plateaux, un pays qui continue.»
et au chapitre suivant :
« Elle se laissait porter par le temps. Elle ne résistait plus à ce qui lui arrivait, à ce désordre d’évènements et de pensées. Tout avait commencé comme une volerie… Il semblait d’abord à Bérénice que tout cela n’aurait pas de durée. C’était, dans le premier moment, une flâne qui se prolongeait. Vous connaissez ce sentiment : on devrait être ailleurs. […] C’est cela le temps volé. […]
Le printemps envahissait le monde des profondeurs de la terre, de l’humidité des champs. Il était comme une buée qui se lève. Il avait la lenteur et la lourdeur de l’eau tiède. »
je n’ai jamais dit qu ‘Eliette A(féminin français d’élie?)était un grand -bon écrivain;ce qui est sur c’est qu’elle est lue par des juives qui ne sont peut-être pas plus douées qu’elle mais ont besoin de la dénigrer pour se faire valoir;on est en droit de supposer qu’Eliette a peut-être plus de savoir et de talents qu’elle ne consent à en montrer ;
« en toutes choses il faut considérer la fin »;
hamlet dit: « christiane, pas tous des livres d’espionnage, si vous ne l’avez pas déjà lu, vous pouvez lire «un homme très recherché», c’est plus un polar, même un excellentissime polar. »
Chic, alors ! Merci.
Demain, ouverture officielle des terrasses des restaurants et cafés. J’y serai !
Déconfinement vôtre
Animée d’une soudaine magnanimité janssénienne, attristée de voir le clan se déchirer, j’attire l’attention sur le fait que tandis que DHH dénigre Elyette, Et Alii fait la promotion d’Eliette. C’est un peu comme confondre curry et carry. Un petit rappel gastronomique que Maupassant ne renierait pas : « Et tout à coup la table se trouva divisée en deux clans, les uns tolérant et les autres ne tolérant pas le jambon ».
christiane, faut quand même faire gaffe : le Carré c’est de la littérature pour « Gilets Jaunes », du coup faut prendre du recul, sinon vous allez vous retrouver dans les manifs à casser les vitrines.
« Et tout à coup la table se trouva divisée en deux clans, les uns tolérant et les autres ne tolérant pas le jambon »
C’était avant ou après le déconfinement, Alex !
@ D.
Le réveil économique chinois initié par Deng Ziao Ping a permis à la Chine de battre les occidentaux sur leur propre terrain en jouant avec leurs propres règles. Le monde tremble déjà.
Le prochain réveil militaro-guerrier de la Chine lui permettra d’abattre l’Occident. Le monde s’écroulera.
DiDier Dit
Tu dis, comme d’habitude, n’importe quoi. La Chine a un gros problème: elle a besoin de 6-7 % de croissance annuelle pour donner du travail aux millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché et pour maintenir le peuple content. Et pour obtenir cette croissance, qu’elle n’obtient pas depuis plusieurs années déjà, elle est entièrement dépendante des exportations, c’est-à-dire du reste du monde. Avec le covid et la ré-localisation des industries stratégiques en Occident, plus la guerre sale et sans merci des États-Unis qui a commencé avec Trump, cela va être de plus en difficile pour le pouvoir chinois de faire que les chinois s’enrichissent à un niveau qui tue dans l’oeuf toute contestation.
Il y a, en plus, beaucoup de corruption en Chine, un système bancaire fragile et beaucoup de jeunes scientifiques brillants qui partent travailler en Occident, où ils gagnent beaucoup plus d’argent.
Bien avant l’Occident s’écroulera le régime chinois actuel, qui n’a rien de communiste, d’ailleurs (les jeunes chinois ne connaissent rien au marxisme, par exemple). C’est une dictature dans un pays très divisé entre une partie très primitive et sous-développée et une autre (les grandes villes) très technologique et occidentalisé. Le ciment du peuple chinois n’est pas du tout le communisme mais le nationalisme.
Cela rappelle le franquisme des années 60, où le développement économique fulgurant a débouché tout naturellement sur la démocratie, parce qu’aucune idéologie sérieuse soutenait l’ensemble. Il y avait des lignes rouges politiques à ne pas dépasser, mais en dehors de cela les gens faisaient ce qu’ils voulaient, parfois au nez et à la barbe de la police, comme à Ibiza ou à Madrid et Barcelone (ou la drogue, les orgies et le mode de vie « hippie » étaient plus que tolérées).
Oui, un bien beau roman classique, Aurélien, peut-être un peu trop précieusement écrit : « un piquetis d’herbe pâle sur les velours labourés beiges, blancs, bruns et roses » ?
« Barcelone (ou la drogue, les orgies et le mode de vie « hippie » étaient plus que tolérées) »
Où à Sitges, très prisée des gays franquistes, Pablo75 !
@ « en toutes choses il faut considérer la fin »;
YES, mais méditons aussite : « fais ce keupue, advienne que pourrue ! »
Enfin des chroniques sur les meilleurs cafés déconfinés de Paris, jzmn. Je vous conseille de commencer par La Palette, proche de St Germain. Le décaféiné y est particulièrement délicat. Un muste.
Je ne crois pas que Ch. fût particulièrement « anti GJ », à la différence de Ed. (préfigurant sa moutarde) et de Jazmn. L’une à cause qu’elle n’aimait pas les beaufs, l’autre à cause que cela mettait à mal son esthétique des calmes rues de Paris (ah.. le terme de « populo » sous la plume de sa dernière chronique !).
Pour infos à caractère communautaristes !
https://www.gaymag.fr/sitges-une-des-principales-destinations-gay-despagne/
Où à Sitges, très prisée des gays franquistes, Pablo75 !
Jazzi dit:
Ou à Benidorm – et beaucoup d’autres endroits…
Tant que le fric rentrait, le franquisme faisait la sourde oreille. Comme le communisme chinois aujourd’hui.
Blabla allait beaucoup à Sitgès, tout en prétendant que les gays n’y sévissaient plus, assertion qui a beaucoup fait rire un de mes amis qui n’y va pas que pour s’y baigner. Sacré Blabla!
Quichotte vs ananas
La Chine interdit l’élevage de chiens et chats pour la consommation:
« China prohíbe criar perros y gatos para su consumo humano al no considerarlos ganado.
Al año se matan diez millones de cánidos y tres de felinos en el país origen del Covid-19, vinculado a la ingesta de animales. »
« (ah.. le terme de « populo » sous la plume de sa dernière chronique !) »
Oui, comme aristo, sans guillemets, JJJ. Je n’utilise pas le mot avec des pincettes. Le populo, j’en sors, moi, monsieur !
Démouettage
Cherchant un autre mot dans le dernier Petit Robert, je suis surpris de trouver à côté du mot que je cherchais « dépigeonnage ». Définition : « Opération destinée à débarrasser les grandes villes des pigeons. » Exemple donné : « Le dépigeonnage de Paris ».
Chaque année, nous sommes gratifiés dans la presse de la liste des nouveaux mots du Petit Larousse ou du Petit Robert.
Je m’y prends une année à l’avance. Je suggère aux rédacteurs du Larousse et du Robert , qui sont probablement très nombreux à me lire ? d’ajouter un nouveau mot, sur le modèle de « dépigeonnage » : celui de « démouettage ».
Avec la définition suivante : « Opération destinée à débarrasser une ville d’un excès de mouettes. » Le Petit Robert indiquant très souvent l’auteur de ses citations , je suggère la citation suivante : « Je souhaite le démouettage de Dieppe » (Patrice Charoulet).
P.-S . Par chance, je dispose d’un garage pour ma (petite) voiture. Tous ceux qui n’ont pas ma chance maudissent les mouettes et les goélands toute l’année : ils doivent nettoyer leurs voitures sans garage ,perpétuellement, à cause de ces oiseaux.
Il n’y a pas que les voitures qui reçoivent ces déjections aviaires ; il y a parfois aussi, plus rarement, les têtes humaines. Et ce n’est pas vraiment réjouissant.
Il se pourrait bien que cela se fût passé sous vos yeux, au Bois, sur ces affreuses nappes à carreau disposées sur l’herbe des pique-niques prolétariens que vous nous narrâtes. On sent une déception à ce spectacle. Sans doute aviez-vous espéré croiser les Guermantes en grand équipage ? Les temps changent, il faut vous y faire. Je note (pour m’en réjouir) que vous avez le réflexe pédagogique (petite conférence autour du kiosque), que pour une fois votre vessie vous a laissé en paix, que vous avez chipé les crayons de Daumier pour cruellement portraiturer ces dames du Bois (voyou !). Quant à l’apparition de Giscard, vous ne dites pas si c’est après avoir tiré sur le joint.
PS : vous aurez noté que notre ami Phil se met à son tour à gazouiller… les temps changent réellement.
Les iris sont passés. Vont être remplacés bientôt par les lys martagon.
Giverny s’apprte à réouvrir^son jardin, mais en nombre limité de visiteurs et dument enregistrés. Il y a quelques années, j’y croisais souvent Françoise Mallet-Joris, avec sa soeur et sa mère. Elles se laissèrent prendre en photo sur mon insistance. De même que l’Abbé Pierre, au monastère Saint-Wandrille, dans une boucle de la Seine, en aval.
Tout cela n’intéresse personne, je le sais bien, sauf mon ami Philippe qui feint de ne pas les lire, tout en copiant-collant religieusement toutes mes interventions erdéliennes. Voilà pourquoi je n’ai aucun scrupule à lui raconter quelques souvenirs de ma vie, en permanence réactivés sur cette chaîne.
NB/ Je pense fournir icite la liste de mes lectures du premier semestre 2020 (à la fin juin, en principe), à mon cercle littéraire en déshérence depuis trois mois, et à mon ami Philippe qui n’en fait pas partie, mais a apprécie d’être conseillé à partir d’un assortiment de mes diverses compétences de lecturomane.
(des extraits de mon journal du COVID’19)
Cordialement,
Blabla allait beaucoup à Sitgès, tout en prétendant que les gays n’y sévissaient plus, assertion qui a beaucoup fait rire un de mes amis qui n’y va pas que pour s’y baigner. Sacré Blabla!
Chaloux dit:
C’est sûr que ce n’était pas un hasard. Mais fou comme il était, peut-être il a cru que les femmes de Sitgès, en manque de mâles hétéros, allaient se rabattre sur lui…
Sans parler du bruit, Patrice Charoulet. Qu’est-ce que ça gueule, ces bêtes-là ! Il y en a plein le ciel de Paris.
Il était si romanesque. Les messages de l’au-delà dans la neige, etc.
mon larbin parle à ses amis des baffes qu’il prend ici..pour décompenser..sapré larbin?
Le populo, j’en sors
il a eu dla promotion qu’elle dirait alesquia
« Et tout à coup la table se trouva divisée en deux clans, les uns tolérant et les autres ne tolérant pas le jambon »
les maisons ‘pour ça’..au veaudoré..c’était les charcutrie qu’il aurait pouffé léon
Les mouettes et les goélands seraient à mon avis très favorables au décharouletage de Dieppe. J’écris immédiatement à divers dictionnaires.
et aussi les petits Grégory, par en dessous…
et pis c’est pas arrivé prés dchez moi qu’elle dit bonne clopine..
« Après Boulinier, une autre librairie ferme dans le Quartier Latin.
Après l’emblématique enseigne du «Boul Mich», c’est au tour de la librairie Picard & Epona d’Actes Sud de mettre la clef sous la porte. Les premières d’une longue série. »
Jamais entendu parler de cette librairie…
J’écris immédiatement à divers dictionnaires
tu vas y entrer tout vivant…huuuuurkurkukurkurkurk
Pauvre Tata Bousemolle, pauvre nain de jardin demeuré, j’allais écrire que ta bêtise te perdrait. Mais non, c’est déjà fait.
Hurkhurkhurk!
« que pour une fois votre vessie vous a laissé en paix »
Ne riez pas charmante Alexia. C’est un vrai problème pour les flâneurs qui marchent quatre à cinq heures d’affilée loin de chez eux, en buvant généralement une canette de coca sur le parcours, pour se désaltérer et revigorer, sans possibilité de se rabattre dans le moindre café. Il reste les sanisettes-Decaux, me direz-vous. Quand on en a urgemment besoin, elles sont hors d’usage. Et quand par miracle elles fonctionnent, il y a la queue ! Comment faites-vous mesdames ? Prévoyant un long retour, je me suis isolé dans un petit cabinet de lecture en plein air dont Bagatelle a le secret. Aménagés par le paysagiste anglais Thomas Blaikie, Il faut les connaître. On fend un buisson d’apparence hermétique, et l’on se retrouve dans une sorte de chambre végétale, agrémenté d’un banc. Et bien même là, j’ai dû pisser en surveillant d’un oeil inquiet un gros bourdon noir qui tournait alentour !
En principe les bourdons ne piquent pas.
@ PC / « Il n’y a pas que les voitures qui reçoivent ces déjections aviaires » IL FAUT rester en « mode avion » plutôt qu’en « mode wifi », à mon avis. Mais commençons par dératiser les mouettes, on passera ensuite par les roms, et puis… par d’autres porteurs de peste… L’essentiel est que la Charoulie-Charoulae huppée à Dieppe soit enfin débarrassée de ses masques à déjections.
@ jzmn, Tous les éléments de votre biographie alto-vénitienne attestent à satiété que vous n’êtes point issu du peuple, à moinsss de votre mentir-vrai, ce qui nous ferait évidemment l’esthète très chic, conformément à notre vision primtive (un délice de Pente-Côte-Rotie).
@ AN : je vous attendais sur Caran d’Ache plutôt que Daumier. Mais vos remarques sont toujours Excelsior. J’y goûte mon extrême plaisir. Restez zen à l’égard de mes compliments, ils ne sont pas liés à un flirt quelconque à peu de frais, soyez-en bien convaincue. Viennent du fond de mon corazon au coriza.
@ On dirait qu’ils s’ennuient d’avoir perdu le bon Widergangster en albâtre fragile. Feront’ils quelque jour leur autocritique maintenant qu’il n’y a plus personne pour relever leurs harcèlements habituels ? Je sais WGW heureux à Stiges, Lamothe-Beuvraon, Kiev Pont l’Abbé sur Champagne, St Malo et Berchtesgaden. C’est un très grand voyageur ! Il a presque achevé son opus magnum sur l’indicible de la Shoah pimentés de quelques apophtegmes de Clément Rossé (sic) sur le même et l’autre, en « quotes ».
un flaneur à paris..havec du coca baroz..le bz bz du boudron noir disait monjoie ou sindni
en principe
haa je te préfère fataliss poussant ta charette pleine de tes vieux trognons..qu’en fièvre égorgeuse mon larbin..tu t’épargnes du mal
Pablo (futur prix Nobel d’économie) : La Chine a un gros problème: elle a besoin de 6-7 % de croissance annuelle pour donner du travail aux millions de jeunes
»
les américains ont un gros problème : les actionnaires et les fonds de pension mettent la pression pour obtenir des taux de rentabilité des actions d’au moins 10 à 15%.
jusque-ici le levier essentiel pour augmenter le rendement d’une action était le licenciement pour externaliser la main d’oeuvre avec des coups secondaires déments : délinquance, criminalité, drogue, prison, tribunaux etc…
cette remise en question du système comptable représentait le thème central de la campagne de Joe Biden.
Moi je conseille en général aux flâneurs d’emporter leur sonde intercrurale sous leur djelabah ou sarouelle. Et de ne pas l’ouvrir à tous les vents. Et aux flaneuses de ne pas porter de slip, de porter une robe et de s’accroupir en faisant accroire qu’elles inspectent de près les pâquerettes et insectes des pelouses.
NB / Ca marche très bien en tout cas avec ma compagne. Et n’attends icite aucun quolibe-colombin relatif à ces très sérieux conseils vécus).
@ le licenciement pour externaliser la main d’oeuvre avec des coups secondaires déments
Pourriez-vous préciser votre pensée, elle n’est pas d’une construction des plus limpides, et pourtant ce sujet non sexuel nous intéresse a priori vivement, béré et moi. Merci.
Jazzi, cette histoire de toilettes dans la Ville est très sérieuse, en fait, et j’ai pas mal galéré là autour. Tu as parfaitement raison : les sanisettes payantes Decaux sont à la fois indiscrètes, si souvent en panne, et de toute façon pas assez nombreuses…
J’ai longtemps râlé contre la discrimination (encore une !) entre hommes et femmes, quand il s’agit de vider sa vessie. Mais j’ai fait comme tant d’autres femmes avant moi : j’ai juste rusé, pris le chemin de traverse.
Deux exemples : je ne me laisse plus jamais intimider par les silhouettes apposées sur les portes. S’il y a foule (et c’est si souvent !) chez les « Dames » et que les « Messieurs » sont inoccupés, m’en fous, je brave l’horrible tabou pesant sur nos fonctions naturelles, et utilise les toilettes des mecs. A part les « pissotières », elles sont si semblables à celles des filles ! Franchement…
Deux. Je repère les endroits publics. Les musées, les halls d’exposition, les écoles même. J’y entre sans crainte, je demande les toilettes : très souvent, elles sont en accès libre.
Il y a ainsi une lecture de la Ville suivant ses besoins, si peu reconnus soient-ils, si « triviaux », mais qui sont là encore une mainmise masculine…
Bref.
Je me dis que peut-être nos filles auront ce libre accès à l’espace public, qui me fut, qui nous fut, refusé, et avec cette impudence mêlée d’ignorance qui fonde une société.
(désolée du couplet féministe, hein. Mais c’est pourtant, bel et bien, d’idées politiques qu’il s’agit.)
Pablo75 dit: à
D. Didier. Delaporte.
–
N’importe quoi. Tu fais une fixation obscessionnelle sur le D., Pablo. C’est tout.
les anglais ont limité le chômage partiel à 2500 livres par mois même pour un type de la City qui touchait 40 fois plus, en France c’était 80% quel que soit le salaire, cherchez l’erreur.
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