Retour gagnant pour John Le Carré
Quelle souffrance de se jeter dans la lecture du nouveau roman de l’un de ses écrivains de chevet, d’être enthousiasmé, emballé, emporté du tout début à la toute fin et malgré tout d’en vouloir à l’auteur ou à sa traductrice. Pour un mot, un seul, pas plus. Un mot qui ne passe pas. Un mot qui reste en travers la gorge. La seule réserve, le seul regret, la seule question sans réponse. Mon cas avec Retour de service (Agent Running in the Field, traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 302, 22 euros, Seuil) de John Le Carré.
D’abord rendre hommage au maitre. Non du roman d’espionnage mais du roman. Cornwell alias Le Carré en est un depuis la parution de L’Espion qui venait du froid (1963). En un peu plus d’un demi-siècle, il a construit un monde, un univers, une œuvre qui prolongent ceux de ses propres maitres Joseph Conrad et Graham Greene, et dans un genre différent Dickens et Balzac. A deux reprises ses lecteurs ont pu craindre qu’il ne rangeât définitivement sa machine à écrire : lorsque le mur de Berlin est tombé et avec lui l’intérêt du public pour les ambiances de guerre froide, leurs enjeux politiques, les paranoïas ordinaires des gens du Renseignement des deux côtés ; et lorsque l’écrivain a commencé à atteindre « un certain âge » (il est né en 1931).
Julien Gracq m’avait expliqué un jour que passés, disons, 75 ans, un romancier devait sérieusement renoncer à son art. L’écrivain pouvait certes continuer à donner des livres de chroniques, de souvenirs, de portraits, de vagabondages, de brefs récits mais il n’avait plus l’énergie nécessaire, tant physiquement que moralement ou psychiquement, pour créer des personnages de fiction et les porter durant toute la gestation d’un roman. Georges Simenon, Michel Tournier et tant d’autres encore (on pourrait convoquer l’histoire littéraire mondiale) le confirmaient et l’illustraient même par leur attitude ; Julien Green, né en 1900, demeurait l’un des rares à le démentir en publiant de 1987 à 1994 sa trilogie romanesque sur fond de guerre de Sécession Dixie ; cela suscita de tels doutes chez les critiques que son éditeur Claude Durand m’avait dit à l’époque être prêt à sortir du coffre le manuscrit autographe afin de prouver qu’il était bien de la main de l’auteur. John Le Carré, passé l’âge dit fatidique, a écrit ces douze dernières années sans que sa plume ne faiblisse Un homme très recherché, Un traitre à notre goût, Une vérité si délicate, L’Héritage des espions ainsi que, hors-fiction (encore que, parfois, on a pu se demander…) ses mémoires Le Tunnel aux pigeons !
Le tout dernier témoigne de sa forme. Anatoly, dont le prénom a été anglicisé en Nathanaël et diminué en Nat, 47 ans, né en Neuilly quand son père y officiait à l’Otan, est un agent de terrain des services de renseignements britanniques. Il vient de rentrer à Londres. Alors qu’il espère raccrocher et rester au pays afin de poursuivre le job plus tranquillement, après vingt-cinq ans de maison au Bureau, on lui confie une ultime mission : diriger le Refuge, une sous-station du département Russie. Pompier volant aguerri, officier traitant russophone, il est l’homme de la situation. Des pré-retraités de l’espionnage s’y roulent les pouces avec d’anciens transfuges de l’ex-KGB, à l’exception d’une brillante jeune femme récemment recrutée afin de coller aux basques d’un oligarque ukrainien. Voilà le canevas. Manque l’essentiel : le grain de sable.
Il s’appelle Ed, il est bien plus jeune que Nat, et lorsqu’il parle de politique, on croirait vraiment entendre la colère personnelle de John le Carré lorsque, dans ses articles, il dénonce « le délire absolu » de « ce suicide collectif » qu’est le Brexit, vomit les conservateurs à commencer par Boris Johnson « à l’ignorance crasse » et ne ménage pas les travaillistes, voue Trump et Poutine aux gémonies ou accable les multinationales du médicament ou de la technologie pour leur maxi-profit- sans faire pour autant du roman un brûlot politique. La rencontre entre Nat et Ed a tout d’un formidable coup de foudre amical. Sauf qu’au bout, un piège se dessine, avec son lot d’agents dormants et de taupes réveillées, de désillusions chahutées et de loyautés contestées, et se referme…
La complexité des situations, qui a souvent dérouté ses lecteurs, cette fois n’est plus un obstacle – même si certains agents racontent parfois des salades à vous en rendre végétarien ! (Le Carré m’avait expliqué un jour qu’elle était due à sa longue pratique de l’allemand qui lui était devenu une langue naturelle, et qu’il avait donc tendance en anglais à rejeter le verbe à la fin ce qui compliquait un peu la compréhension…). Et ça tient, comme dans ses grands romans des années 80, car sa virtuosité est intacte. Cela ne va pas de soi quand un créateur a inventé un monde si personnel, si connoté à sa manière propre, qu’il donne l’impression d’avoir créé ses propres poncifs. Le tout est d’admettre que le temps est venu de s’en débarrasser. Ce qu’il a fait sans pour autant se moderniser en s’aidant des béquilles narratives de la technologie (textos, ordinateurs etc) ; au contraire même puisque l’un de ses personnages en revient au bon vieux papier, et même à la casserole pour décacheter les enveloppes à la vapeur comme à l’autre siècle car « c’est devenu plus sûr ».
Simplement, sa langue est plus limpide sans s’être pour autant asséchée et sans que la complexité des personnages n’en souffre (lire ici un extrait). Le récit y gagne en nervosité ce qu’il perd peut-être en profondeur. Moins de détails (paysages, décors, vêtements etc) mais qu’importe : on est de plain-pied dans l’histoire dès l’entame et on y reste jusqu’au bout car les dialogues et les portraits sont au poil. Ce n’est pas une question de suspens, comme chez Patricia Highsmith par exemple, mais d’empathie, de familiarité, de convivialité avec des gens qu’on ne voudrait pas quitter sans savoir comment ils s’en sortiront. D’autant que Le Carré use pour son 25ème roman d’un fil rouge qui nous les rend plus proches encore : le badminton.
Tant Nat que Ed en sont fanatiques. Ils y excellent. Tout les ramène à un affrontement permanent de part et d’autre du filet, une raquette dans une main et un volant dans l’autre. (Jean-Paul Dubois n’avait pas agi autrement dans La Succession mais avec la cesta punta, variante de la pelote basque). Bien sûr, on pourrait facilement reprendre et chipoter Le Carré sur la supériorité dont il crédite le badminton « cet art de la subtilité » par rapport au squash « jeu de massacre ». Evidemment, dès lors qu’on en fait « le roi des sports »… Il a tort mais qu’importe. En revanche, on a envie de le suivre et d’explorer plus avant la nature de grands solitaires qu’il prête aux badistes. Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, cela explique le titre du roman en français Retour de service, même s’il joue aussi habilement sur la polysémie du mot « service ».
Ce n’est peut-être qu’un détail mais généralement, je ne peux m’empêcher de prêter attention aux expressions signalées d’un astérisque par le traducteur comme étant « en français dans le texte ». Cela renseigne non seulement sur les traits de caractère que l’auteur nous prête mais aussi sur la popularité de certaines expressions françaises à l’étranger. Dans Retour de service, on trouve bien « pour la bonne bouche », « tour d’horizon », « voilà » « croûtes au fromage »… Mais une expression domine de manière récurrente : « mes chers collègues ». Pourquoi ? Aucune idée. A croire que ça ne se dit pas en anglais car il est difficile de croire qu’outre-Manche, leurs bureaux soient dénués de collègues.
A propos, j’allais oublier le mot qui m’est resté en travers la gorge ; il apparait dès la première page à la fin du premier paragraphe : « …un couloir qui dessert les vestiaires et les douches genrés ». Je ne dispose pas de l’édition originale du roman et j’ignore même comment se dit « genré » en anglais (à partir de gender je suppose) ; mais franchement, un écrivain tel que John Le Carré, avec la culture, la langue, l’écriture qui sont les siennes, est-il capable d’user, qui plus est sans italiques ni guillemets, d’un mot si tendance, si laid, si connoté à un milieu qui n’est pas le sien ? J’en doute. Mais après avoir lu ce mot-là sous sa plume, je m’attendais à trouver pire encore, « racisé », au détour d’une page. De même je ne l’imagine pas se servir de « la perfide Albion », poncif archi usé dont même les Français n’osent plus abuser pour désigner l’Angleterre. Maintenant que mes doutes et ma petite colère sont sortis, je me sens encore plus à l’aise pour louer la qualité de la traduction de ce roman par Isabelle Perrin : avec sa mère Mimi Perrin (par ailleurs une personnalité des grandes voix du jazz en France), elles sont les fidèles et précieuses porte-voix de l’œuvre de John Le Carré depuis la Maison Russie en 1989 et Isabelle Perrin désormais seule depuis Un traitre à notre goût en 2011.
(« John le Carré, en décembre 2018, lors d’une manifestation contre le Brexit » photo Sean Smith ; « Le Carré » photo D.R.)
1 535 Réponses pour Retour gagnant pour John Le Carré
On peut faire beaucoup avec un coq :
renato, OK!vous le passez à l’âne ,mais ça on l’a déjà traité sur la RDL
Début, naturellement.
Etes-vous déjà si vieille que vous puissiez ainsi vous revendiquer d’une génération qui aurait combattu dans la vérité, et déjà oubliée, à la différence de l’actuelle, indifférente ou mieux mobilisée dans l’agressivité hyper individuelle ?…
Tous les dix ans, c’est le même refrain néo féministe…, flux et reflux du « progrès » dans la nécessité de faire advenir des moeurs plus égalitaristes entre les humains… Or, l’égalité statutaire des sexes n’a jamais été l’horizon idéal de la démocratie représentative, puisque par définition, vouloir l’égalité des genres et des races… dans la liberté n’est qu’une aporie maléfique, un combat somme toute un brin douteux. Si l’on y réfléchit convenablement.
« tout est fécond sauf le bon sens »
dire cela de nos jours paraîtrait scandaleux
. Avec leur prestance et leur plumage, ils étaient particulièrement bien traités dans le but de les présenter à des concours agricoles. On parlait donc de coq de panier ou coq de bagage pour faire allusion au coq que l’on transportait au marché pour qu’il conserve la valeur marchande la plus importante qui soit.
Ce n’est qu’à partir du 17ème siècle que l’on commence à évoquer la pâte. En effet, les coqs que l’on jugeait les plus précieux étaient recouverts d’une pâte qui rendait leurs plumes encore plus brillantes, d’où la naissance de l’expression. Finalement, un « coq en pâte » était choyé, reposé et engraissé pour qu’on lui fasse surtout l’honneur de le manger… Heureusement, l’usage moderne n’a gardé que le côté positif de l’expression et une personne vivant « comme un coq en pâte » est quelqu’un d’aisé qui mène une existence douillette, tout simplement !
@ Eeckhoud, lui, a souffert de la faim.
Et de pas mal d’homosexualité refoulée, quand la panse fut repue. Qui a inspiré des larmes à Charles Aznavour. Voir son hallucinant Escal Vigor. – Ignorais ses liens avec Zola. Il est vrai que les « histoires littéraires », je les laisse bien volontiers aux spécialistes.
Les appels gouvernementaux à la solidarité et au bénévolat ne sont pas des nouveautés historiques. S’adressant en particulier aux femmes, la gratuitisation du travail participe de la casse du service public qui a fragilisé la capacité de réponse à la pandémie.
La frontière entre les confiné.es et les autres, les caissières, aides-soignantes, infirmières, d’ordinaire « invisibles » désormais surexposé.es, au double sens du terme, à la fois sur-visibilisé.es dans l’espace public et mis.es en danger, par leur métier a relancé des débats fondamentaux sur la valeur du travail et sur son genre.
Mais alors que la crise du coronavirus met en évidence la sous-valorisation de ces activités professionnelles, en majorité exercées par des femmes, qui apparaissent pourtant dans le contexte actuel, et de façon criante, comme essentielles, et même vitales, elle met également sous le projecteur d’autres formes d’activités que les activités professionnelles, des activités que d’aucuns qualifieraient spontanément de « hors travail » et qui sont, là encore, en majorité exercées par des femmes. « Élans de solidarité » des Français.es qui s’engagent bénévolement auprès des soignant.es, jeunes volontaires en service civique inscrit.es par Martin Hirsch dans le plan de déconfinement, étudiant.es en soin infirmiers « réquisitionné.es », couturières qui font des masques bénévolement, parents qui font l’école à leurs enfants… Plusieurs textes féministes ont vite souligné les dangers pour les femmes de la vie confinée en mettant en miroir la charge du travail domestique qui leur était massivement assigné et les risques auxquels l’emprise de la vie domestique, ses dominations, ses violences pouvait les confronter. Mais à cette importante exception près, qui concerne »
« vie des idées »
je me souviens quand la caissière dusupermarché avait un badge:mon sourire est gratuit
bonne suite
une expression anglaise pour le billet (sur la vie des idée
ces appels au bénévolat, lancés par des dirigeants politiques en temps de crise, sont pratiques courantes et portent même un nom : « the call to service ».
https://laviedesidees.fr/Travail-gratuit-et-guerre-des-valeurs.html
j’ai appris la philosophie en mangeant des papillotes.
« Des féministes, je crois qu’il y en a toujours eues. »
Clopine, je crois qu’on n’accorde pas dans ce cas. « Des féministes, je crois qu’il y en a toujours eu. » Au masculin. Oh pardon.
Clopine, c’est une dépêche AFP pour vous: « Des militantes seins nus dénoncent à Paris le calvaire des vaches laitières. »
vanina dit
@ phil
Je préfère encore un resto du coeur, au cynisme facile de quelqu’un qui coupe les propos des lecteurs qui cherchent de comprendre une tragédie historique, mes amitiés, et aucune vanité.
…les « services » du roitelet.
« Un groupe privé regroupant quelque 8 000 membres des forces de l’ordre publiait des messages racistes et sexistes. »
Le Parisien.
« Publiée mercredi, l’enquête de Streetpress tombe au plus mal pour la police française, dans un contexte où les manifestations contre les violences policières se multiplient, après l’onde de choc de la mort, aux Etats-Unis, d’un homme noir, George Floyd, tué par un policier blanc l’empêchant de respirer lors de son interpellation. Mardi, près de 20 000 personnes ont défié l’interdiction de manifester à Paris pour dénoncer les violences et le racisme d’une partie de la police, emmenées notamment par la famille d’Adama Traoré, mort il y a 4 ans peu après son interpellation musclée par les gendarmes. »
« Des militantes seins nus dénoncent à Paris le calvaire des vaches laitières. »
en Australie des kangourous ont aussi manifesté contre les mères porteuses.
Et Alii, je veux si peu « être la première, la seule » (wouarf !) que je n’hésite pas à solliciter, à chaque fois, les filles de ce blog, quand il s’agirait d’épauler un peu mes remarques ou au moins, sinon les approuver, du moins les commenter.
Donc, plutôt que de « rebondir » sur un truc comme « sage-homme », j’espérais obtenir de vous une réaction à la lecture de Drillon…
Mais seule Ed semble réagir à ce qui, moi, m’a sauté aux yeux.
Bref.
Pensez de moi ce que vous voudrez, mais si vous pouviez de temps en temps faire preuve d’un tant soit peu de bon sens… (ceci dit sans acrimonie, mais serez-vous capable de vous en apercevoir, allez savoir !?)
Ah là là.
« C’est mon visage, mec,
Je n’ai rien fait de mal, mec
S’il te plaît ! S’il te plaît !
S’il te plaît, je ne peux plus respirer
S’il te plaît mec, quelqu’un…
S’il te plaît mec, je ne peux pas respirer
Je ne peux pas respirer
S’il te plaît
[Paroles incompréhensibles]
Mec, je ne peux pas respirer, mon visage…
Levez-vous !
Je ne peux pas respirer
S’il vous plaît, votre genou sur ma nuque
Je ne peux pas respirer
Merde, je ne peux plus bouger
Maman ! Maman !
Je ne peux pas, mon genou, ma nuque…
Je ne peux plus, Je ne peux plus
J’ai une peur d’enfer
Mon ventre me fait mal
Ma nuque me fait mal
J’ai mal partout
Un peu d’eau, donnez-moi un peu d’eau
S’il vous plaît, s’il vous plaît
Je ne peux pas respirer, Officier
Ne me tuez pas !
Vous êtes en train de me tuer
Voyez, je ne peux plus respirer
Je ne peux plus respirer
Vous êtes en train de me tuer
Vous êtes en train de me tuer
Je ne peux pas respirer,
Je ne peux pas respirer,
S’il vous plaît monsieur, s’il vous plaît monsieur »
les 7 paroles du Christ sur la croix :
Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font.
Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
à sa mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple: « Voici ta mère ».
Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné?
J’ai soif
Tout est accompli.Père, je remets mon esprit entre tes mains.
https://www.youtube.com/watch?v=tnNjsAGkgN0&list=RDtnNjsAGkgN0&start_radio=1&t=9&t=9
De grosses banques européennes et notamment françaises achètent depuis peu de temps de grosses quantité d’or et de métaux rares.
Il pourrait s’agir d’une stratégie destinée à garantir leur survie fin 2020-2021.
La valeur de l’or et des métaux rares pourrait en effet se trouver décuplée lorsque l’effondrement se produira.
« seule Ed semble réagir »
Nous sommes les deux seules féministes du blog. Pour moi, « femme féministe » devrait être un pléonasme, ca tombe sous le sens. Mais bon…les autres femmes – RDL ou non, on s’en fiche – ont plus la flemme qu’autre chose. C’est fatiguant de ne pas se laisser faire, moi-même je me saoule 🙂
Mais enfin qui est ce Monsieur Drillon dobt j’entends parler depuis des mois maintenant et dont on ne trouve pas le moindre commentaire ?!
Ai-je raté quelque chose ?!
Vanina, je comprends tout à fait que la littérature comme l’or soit une valeur refuge, plus encore qu’avant, l’état du monde pour ceux qui s’en soucient et dont dépend la condition des peuples et de leurs descendants est alarmant. Chacun sa solution, comprendre en explorant les mondes théoriques peut aider à mettre à distance la réalité, en plus du plaisir’ de la découverte, de l’affinement d’une sensibilité, je vois dans cette immersion des vertus thérapeutiques. Ceci sans vouloir dire que les grands lecteurs sont de grands malades toutefois c’est un peu une parenthese que chacun ménage dans le flux chaotique des événements.
En décembre il y avait de fausses éboueuses qui venait chercher leurs étrennes dans l’immeuble. Ça n’a pas marché.
Je n’ai jamais été feministe, je me contente d’être une femme, un sujet comme un autre.
Parce qu’elles étaient blondes.
Une femme n’est pas un sujet comme un autre, c’est un sujet porteur de chromosomes xx. Il existe en effet d’autres sujets porteurs de chromosomes xy. Ce phénomène étrange existe aussi chez les drosophiles, les mouches du vinaigre.
Il me semble que s’il y avait quelque chose à reprocher à ce texte de J.D. (Nous avons accepté sans protester…) ce serait d’effacer une différence de budget entre disons les maîtres de requête au Conseil d’état, fiscalistes, ophtalmologistes, pilotes de ligne d’une part (hommes ou femmes) et femmes de ménage (ou « techniciens de surface ») et chômeurs de l’autre : les uns doivent pleinement assumer leur veulerie, leur stupidité, car une amende (ou même plusieurs) n’aurait pas changé grand’chose à leur train de vie, alors qu’à moins de sonder les cœurs et les reins, et faute de sonder les portefeuilles et les comptes en banque, il est bien difficile de juger les seconds, et de faire la part des choses entre docilité consternante et prudence : 135€ puis 200€ mettait leur dignité hors de prix.
Après, on m’expliquera que le féminisme ne contribue pas à camoufler ce que l’on n’appelle plus la lutte des classes depuis que les riches l’ont gagnée. Indignons-nous, ré-écrivons tout en écriture inclusive puisque cela change tout d’avoir UNE ministre de la Justice, UNE ministre du travail, UNE porte-parole du gouvernement (comme on a constaté une amélioration notable du quotidien des femmes lorsque nous avions l’immense bonheur de bénéficier d’UNE PATRONNE des patrons). Puisque c’est un bonheur d’être licencié par UNE D.R.H.
Surtout ne nous arrêtons pas là : M. J.D. aurait dû colorer sa liste (peu importe que LA porte-parole assume de mentir pour protéger son patron, puisqu’elle représente en elle-même et par elle-même un progrès radieux, forcément radieux, doublement radieux, et enterrons toute espèce de différence entre elle et les femmes de chambre en grève à l’hôtel Ibis), aucune allusion à la diversité façon Benetton c’est tout bonnement scandaleux. Bien entendu, manque aussi la moindre allusion à la sexualité déviante (comme disent les autres) extrêmement difficile à vivre quand on est marchand d’armes, rentier ou pharmacien. Et qui dira le calvaire des radiologues sikhs (quelle horreur la laïcité à la française) et des musiciens d’orchestre shintoïstes, hein ? Ozy disparu, personne pour chercher des poux dans la tête de M. J.D. parce qu’il a mentionné un rabbin mais pas d’imam, ni de prêtre, ni de pasteur, ni de pope, ni de marabout ?
Et des non-valides, des personnes à mobilité réduites qui, comme les autres, ont signé sans sourciller leurs auto-attestations ? elles passent à travers les gouttes du mépris ? C’est intolérable.
Ne pas les mépriser au même titre que les autres pour leur veulerie, leur stupidité, leur absence de révolte est une forme de mépris pour tous les porteurs de handicap.*
Ça ne se passera pas comme ça !
En revanche le manque d’imagination budgétaire, ça passe comme une lettre à la poste, ça ne « saute aux yeux » de personne, pas même de ceux qui ont pleuré avec V. Lindon.
Quant à ceux qui osent le mentionner, ce sont en même temps des bolchéviques attardés et des machos. Brave new world…
* Dont je ne me moque pas, pas plus que des femmes, des minorités visibles, etc.
petitix
P.S. Où est le hautboïste ? Peut-être dans son souffle.
Clopine, Dr.llon ainsi que celui que vous appelez « notre hôte » ne manquent pas une occasion de dauber féminisme, écriture inclusive et études de genre. Au point qu’on pourrait croire qu’ils en sont à numéroter leurs abattis. Ils ne sont guère épris, ni l’un ni l’autre, de nouveauté, d’originalité, de modernité rimbaldienne « absolument moderne », on pourrait les croire légèrement enfermés « dans des [très vieux] cadres existants [et étriqués]». Espérons qu’il leur reste un peu du fameux bon sens alinien.
kangourou @ hamlet
vous m’avez remis en mémoire : »
S’affrontent en effet – et c’est une des intrigues du livre – deux groupes politiques radicaux. D’un côté se réunissent, autour du leader travailliste Willie Struthers, les ouvriers et syndicalistes rouges. De l’autre se sont agrégés, derrière l’avocat juif Benjamin Cooley, dit « Kangourou », les anciens combattants et une partie du prolétariat. D’un côté, le socialisme ; de l’autre, le fascisme. D.H. Lawrence rejoue-t-il, à la mode marsupiale, le roman à thèse, vaguement malrucien, des temps nouveaux ? Pas vraiment. Comme son contemporain John Cowper Powys, Lawrence est moins intéressé par les motifs les plus matériellement politiques que par la translation qui s’opère entre les espérances individuelles – rationnelles ou mystiques, conscientes ou inconscientes – et la promesse politique collective. Le livre progressera moins à coup de dialogues rationnels »
quand on m’en parla, un professeur, on me parla d’antisémitisme à propos de ce livre , et je n’ai pas eu envie de le chercher; aujourd’hui reste internet mais les savant.es de ce blog pourront peut-être donner une opinion lucide
(ce serait une autobiographie 😉
s://brumes.wordpress.com/2014/10/08/contre-limpossible-unite-kangourou-de-d-h-lawrence/
chère clopine, I am sorry, so sorry, je ne fais pas de « fixette » comme on dit en erdélien, et ne parle pas votre langue préférée de dénigrement des femmes philosophes ,des sciences par exemple, au collège de philosophie; je ne milite pas pour votre personne aspirant aux VOIX des erdéliens comme certains l’ont BIEN remarqué? PAR LEADERSHIP sur les femmes et si je vais chez un médecin professionnel assermenté, c’est en connaissance de cause et de la pathologie et du médecin qui m’explique bien mon bilan sanguin et autres analyses qu’il a pris la précaution de demander avant de « toucher », « comparer »;
la fixette n’est pas mon truc, je ne considère pas LSP comme des trolls et autres jugements inconsidérés; je ne fais pas faire mon travail par les autres, même d’enquête et de « renseignements » ;
soignez vous bien , les articulations comme le genou sont très importantes !
je ne danse pas ;
Excusez-moi de ne pas participer à ce débat, je n’en aurais pas le temps : aujourd’hui c’est mon tour pour les courses, la cuisine, l’aspirateur, les poubelles, la lessive, le lave-vaisselle, les vitres etc. Je ne passe pas la cireuse, je le ferai demain.
Mon témoignage ne vous apporterait pas grand-chose si ce n’est que je vous dirais que je trouve le féminisme à priori de l’Inquisiteuroclopine complètement débile et l’écriture inclusive un meuble inutile. D’ailleurs, si ça trouve, MR. (abus de textes classiques français) Drillon participe autant que moi et même davantage (figure de style, c’est impossible) aux tâches ménagères de son foyer…
LE CERCUEIL ET LES CLOUS
Après l’article du « Lancet », qui semblait promettre au Professeur Raoult, le cercueil et les clous, ont poussé des cris de joie , en premier lieu le dénommé Olivier Véran, ministre de la Santé dans un concours de circonstances après le départ de Mme Buzyn remplaçant M. Griveaux pour cause de braguette,
Olivier Véran, ai-je dit, et « en même temps » Cohn-Bendit, Jean-Michel Aphatie, le généraliste de plateau TV Marcel Ichou, omniprésent, le néphrologue de plateau TV , omniprésent, Gilbert Deray, l’acharnée anti-Raoult Karine Lacombe, invitée vingt fois, le Pr Eric Caumes ( qui avait parlé de « théorème de Brandolini » -tordant!-, le pauvre Jérôme Salomon,l’annonceur de morts chaque soir, et plusieurs membres du comité de scientifique (base de la politique sanitaire du gouvernement).
Tous ces gens méritant le goudron et les plumes ( après les rétractations de trois auteurs de l’article sur quatre), je voudrais tout de même signaler un petit exploit. Tout ce beau monde ayant fait profil bas, le néphrologue anti-Raoult
Gilbert Deray, a demandé, à s’exprimer (encore), toute honte bue,à la télé comme à la radio, en bottant en touche. Chapeau, l’artiste !
d’ailleurs , pour la cohérence, je vous assure, chère clopine que j’ai lu les commentateurs de la page de LSP que je trouve passionnante:
PUBLIÉ LE16 NOVEMBRE 2009 PAR CORRECTEURS
Il y a cheikh et Sheikh
J’en ai marre de Dd/CT les prétendues deux seules femmes féministes du blog. Si elles sont un pléonasme, je suis quoi, moi, vexé comme un pou d’être exclu de cette majorité numérique ?… un ongle incarné dans la chair, peut-être ?
je vais te pourrir la vie, hé oui Pablo, je vais te la pourrir ta vie parce qu’on ne peut pas passer lâchement ce que tu dis.[…] je vais
continuer de te pourrir la vie.
(hamlet dit: 4 octobre 2018 à 12 h 33 min)
je suis resté assez vieux jeu : les mots respect, pudeur, intimité, reconnaissance, confiance etc.. je continue d’y croire
hamlet dit: 30 juin 2019 à 22 h 43 min
ils faisaient quoi tes parents ? ils cultivaient les oranges en Andalousie en faisant travailler des marocains sans les payer ?
hamlet dit: 3 juillet 2019 à 11 h 09 min
où est donc passé cet art de la conversation et de la galanterie qui était autrefois le fleuron de notre belle nation…?
hamlet dit:
Le cynisme infini du Pétomane insignifiant…
@ Mais enfin qui est ce Monsieur Drillon dobt j’entends parler depuis des mois maintenant et dont on ne trouve pas le moindre commentaire ?!
Ai-je raté quelque chose ?!
Voici un lien dans la rubrique d’à côté droit, qui parait tous les vendredis sur cette chaine. Autant il est adulé par EC57, autant PA est détesté par le même. Or ce sont deux frangins misogynes, d’après nos féministes patientées, qui ne valent pas plus cher l’un l’autre.
Essayez de consulter, D., et de nous donner votre opinion intersidérale… Car vous savez bien qu’icite, tout se termine toujours en pour ou contre… et qu’une fois fixé les pieds dans la glèbe, on ne peut plus y déroger. (en ce moment c’est l’actu et la célébration du 60e billet de cet hébergé qui a fermé son commentarium, pour cause qu’il supportait pas la vinaigrette des erdéliens).
http://larepubliquedeslivres.com/n-60/
Bàv !
hamlet dit:
« C’est mon visage, mec,
Je n’ai rien fait de mal, mec […]
les 7 paroles du Christ sur la croix : […] »
Haydn – The Seven Last Words of Christ.
Merci, hamlet.
Insoutenable… Le mal a le visage de cet homme agonisant. On dirait vraiment qu’il n’y a pas d’espoir. Un scandale. Le mystère de la souffrance est inséparable du mystère du mal.
Ivan, devant le mal, la souffrance, l’injustice régnant partout dit à Aliocha :
«J’accepte Dieu, directement et sincèrement […] D’accord, mais figure-toi qu’au bout du compte ce monde de Dieu, moi, je ne l’accepte pas et, même si je sais qu’il existe, je ne l’admets pas du tout. […] Je préfère rester avec les souffrances non vengées. Mieux vaut que je reste avec mes souffrances non vengées et mon indignation insatiable, quand bien même j’aurais tort. »
(Dostoïevski, Les Frères Karamazov, traduction d’A.Markowicz -Actes Sud /Babel)
Le livre de Job, son cri aussi. Le Dieu des abîmes…
La petite fille attachée et torturée par des parents pervers, dont Bardamu entend les cris à travers la cloison ; la mort du petit Bébert. (Le Voyage)
« Lait noir de l’aube nous le buvons le soir
nous le buvons midi et matin nous le buvons la nuit
nous buvons nous buvons
nous creusons une tombe dans les airs on n’y est pas couché à l’étroit »
(la Todesfuge (Fugue de mort) de Paul Celan).
Souffrances physiques et mentales, souffrances de la faim, de la maladie et de la violence, souffrances que l’on commet et que l’on subit… Perte du sens de la vie.
Madame Chaloupe a bien de la chance. Chez moi ça laisse à désirer. C’est pas dégueu non plus, mais les amours de ma vie laissent beaucoup de poils et de cailloux de litière. Donc ce n’est jamais propre, et c’est fini au bout de qq heures suihant le ménage.
@ Ozy disparu, personne pour chercher des poux dans la tête de M. J.D.
Allons donc, x, ne jouez pas les modestes. Vous êtes parfait dans ce rôle, et d’une remarquable efficacité dans l’ironie de cette prise de position salutaire. Ne vous abritez pas derrière ce sinistre hérésiarque aux amandes, car vous avez infiniment plus de talent. Quant à ceux qui ont besoin de s’identifier au bonhomme en question, muzical à ses heure perdues et grillon du foyer sentencieux le reste du temps, laissons-les s’amuser un brin, claquemurés aux choses du ménage comme tous les vrais hommes sages-femmes d’aujourd’hui, c’te blague !
je mets une bibliographie assez nourrie de DHLawrence
à quoi j’ai envie de revenir sérieusement;
(il avait quand même été pris pour un espion!)
https://xn--rpubliquedeslettres-bzb.fr/lawrence-9782824901060.php
@PC, ne chantez pas trop tôt victoire sur la cyclosporine du Pr Zombie-Raoult…
La suite va devenir encore plus passionnante sur les méthodes d’avancée de la science expérimentale, à l’heure du post ultra libéralisme compétitif !…
Ne sacrifiez pas à des bons mots. Laissez les sur la chaine de Justice au Singulier. Avez-vous reçu le livre du fiston. Il se fait attendre à la commande. Des fois qu’il serait parti en fumée… ? Allez, un petit gin tonic, c’est l’heure. J’ai terminé le repassage du petit linge de ma compagne, une tâche sacrée, le repassage des nuisettes, un art fort délicat non sous traitable. Tchin !
faire du mal c’est faire du bien
je vous assure c’est pour son bien
comment on se retrouve dans un totalitarisme orwellien estampillé 1994 good is bad ou je ne sais plus… comment on peut tuer le lien social en se soumettant à une idéologie mensongère
ou alors ce qui ne tue pas rend plus fort
oui mais ceux qui en viennent à se tuer ?
ah ça il ne deviennent pas ces merveilleux résilients n’est-ce pas…
1984
« ne chantez pas trop tôt victoire »
personne capable de faire des tests comme il faut en double aveugle depuis le temps (!) que la polémique dure et où on en est resté à des positions quasiment idéologiques (encore) c’est cela le scandale
chaque semaine ils disent que les résultats viendront bientôt… j’ai entendu dire que Raoult aurait pu prendre deux semaines pour le faire au début mais il préfère se draper dans son rôle de représentant d’une élite (méprisée) plutôt que donner une validation scientifique à son coup de poker…
usant
ça saoûle
quand à 25 ans, l’amie Martha joue l’ami Franz :
oui MS/Rosmond… ça saoule comme dirait raoule !
@ une validation scientifique à son coup de poker
J’adore la formule… Hélas, tout comme Trum, il ne pourra pas évoquer longtemps les vertus de la sérendipité…, même avec un zeste de prescience et d’intuition… Hein. Les Sokal et Bricmont veillent encore des deux côtés des imposteurs… Il faudra inventer d’autres paradigmes pour asseoir de nouvelles croyances sur de nouveaux schémas, comme dirait hamlet. Croyez-moi !
La pauvre Gigi la visqueuse est en pleine panique fielleuse. J’espère que le 15 fonctionne bien dans sa cambrousse…
Hurkhurkhurk!
christiane dit:
Ivan, devant le mal, la souffrance, l’injustice régnant partout dit à Aliocha
»
les 3 frères incarnent 3 formes d’humanité, 3 chemins possibles. Steiner dit Tolstoï ou Dostoïevski sont 2 visions du monde, Dostoïevski en propose 3 :
– Ivan est celui qui croit dans la possibilité de rendre l’homme meilleur en rendant le monde meilleur, l’homme des Lumières, l’homme du progrès, l’athée, socialiste etc… Ivan c’est Tolstoï, le père de la révolution bolchévique.
– Aliocha c’est le contraire d’Ivan, au début on pense que Dostoïevski va en faire son préféré, son chouchou, Aliocha c’est Dieu, le Christ, c’est la Grâce de l’innocence, mais c’est une erreur : Dostoïevski ne fait pas ce choix-là.
– Dostoïevski fait le choix de Dimitri, c’est celui dont il est le plus proche, et il est le plus proche de l’homme, Dimitri n’est qu’humain, il se comporte avec tous les défauts et les qualités de l’humain, il démontre qu’Ivan a tort de penser qu’une société meilleure peut créer un homme mailleur en apportant la preuve que chaque individu est lui-même traversé par le bien et le mal, et que rien ne pourra changer ça, Dimitri démontre que ce flic possédait en lui la possibilité de retirer son genou, autant que celle de ne pas le faire, ce qui permet de basculer d’un choix à un autre ? ça c’est tout un mystère.
#oui MS/Rosmond… ça saoule comme dirait raoule !
Je pensais bien faire mouche.
Il se trouve que depuis cette chasse à l’Algérien, et autre ordures dumeme, je voulais mettre en évidence, que ces insultes et harcèlement, sous différents pseudos, proviennent du même » service », d’un des « leurs ».
@ poussière
au fait, connaissez vous ce roman injustement oublié. Alors qu’il n’était pas si nul que ça en son genre… Il avait des accents surannés de Virginia W et modernes de Huguenin…
Je ne sais pourquoi, il m’a longtemps marqué. Et je l’ai redécouvert intégralement à 35 ans d’intervalle, un acte qui ne m’arrive que très rarement. IL faut dire, après la Promenade au Phare, le chef d’eouvre de l’inspiratrice de GG M, d’après feu GWG…
https://www.babelio.com/livres/Lehmann-Poussiere/85978
Poussière, pourquoi avoir ainsi dévoilé votre pseudo ? C’est un peu bébête, non ? Avez-vous fait bonne chasse au contrat d’apprentissage sur la plage, aujourd’hui ? Vous avez manqué aux SR, hein ! Avions failli perdre la trasse… Ne paniquez pas. Zen, tout va bien, Didier L. a bien les choses en mains, avec mes judicieux conseils « benalliens » en matière de MO. Anne et Rachida nous suivent 5/5.
#oui MS/Rosmond… ça saoule comme dirait raoule !
Il est bon et bien, de comprendre d’où cause le keuf de la rdl, qui ne veut pas mieux qu’eux:
« Ce site d’information en ligne a publié jeudi une enquête révélant l’existence d’un groupe Facebook « TN Rabiot Police Officiel » présenté comme un groupe de discussions réservé aux forces de l’ordre et qui comprendrait 8 000 membres. Selon l’enquête, de très nombreux messages haineux, racistes, sexistes, homophobes et vulgaires y sont échangés entre participants. »
Sud Ouest
il est 20 h 01 ce 05/06/2020.
C’est pour me repérer, à tout à l’heure!
😉
Willem le Kooning
Excavation
1950
(*) L ‘ excavation est une superbe photo et la plus grande peinture de Kooning, l’aboutissement d’environ 6 ans de travail dans un nouveau genre d’abstraction qu’il a appris pour la première fois de son ami proche, l’artiste Arshile Gorky. C ‘ est une grande composition sans centralisée, peut-être une réponse aux peintures de Jackson Pollock qu’il a commencé à réaliser en 1947. Pour toutes les éclaboussures de peinture de Pollock, la peinture de Kooning sort autant plus agressive et complexe dans sa structure. Comme dans la peinture de Pollock, personne n’est plus importante que les autres, mais il y a un sens clair de structure, d’une sorte d’architecture qui tient ce champ de passage qui tournent ici et là comme la foudre. De gros coups de viande épais d’une peinture chaude couleur crème semblent être posées sur une peinture plus colorée en dessous. Des lignes noires minces faites avec une brosse de peintre en peinture émail très fine attachent ces coups épais de peinture crémeuse dans des formes qui sont très suggestives de tout, des pièces de corps aux bâtiments sans jamais rien décrire définitivement. De Kooning est apparemment retourné dans la peinture ici et là avec des touches de verts très lumineux, de jaunes, de rouges, de blues et de lavandes. Mais, une grande partie de la couleur semble provenir des phases antérieures de la peinture sous-dessous (c’est peut-être pour ça qu’elle s’appelle Excavation). Les gouttes de Pollock peuvent être plates comme une casserole ou aussi profondes que l’espace en fonction de la façon dont vous les regardez. De Kooning nous donne une sorte d’espace froissé et plus ambiguë qui n’est ni la clarté de la perspective linéaire, ni le plan d’image entièrement plat de l’abstraction pure dans une œuvre de Malevich ou Mondrian. Il est plus proche de l’espace ambigu créé par Picasso et George Braque dans leurs peintures analytiques cubistes de 40 ans avant Excavation. Comme dans ce travail cubiste, la distinction entre la figure et le sol, la masse et le volume, près et loin, le premier plan et l’arrière-plan, est complètement effondrée. Au lieu de la grille cubiste, il y a une structure beaucoup plus branlée dans la peinture de DeKooning créée par les interactions des couleurs et des coups de pinceaux. C ‘ est une peinture violente chargée électriquement sans images violentes.
De Kooning a passé une grande partie de 1950 à travailler sur Excavation dans un studio sombre sur la 4 e avenue en face de Grace Church. La peinture a traversé de nombreuses phases, commençant par un groupe de figures dans un intérieur avec une porte et une lumière. Un vestige de la porte survit au centre du bas de la peinture. Nous pouvons voir une phase précoce de la peinture sur certaines photos de couleurs prises alors que de Kooning a travaillé sur la photo. C ‘ est radicalement différent de la peinture que nous voyons maintenant.
(*) Source : Les Péculiers de Contrelight
Jansen: « J’en ai marre de Dd/CT les prétendues deux seules femmes féministes du blog. Si elles sont un pléonasme, je suis quoi, moi, vexé comme un pou d’être exclu de cette majorité numérique ?… un ongle incarné dans la chair, peut-être ? »
Vous n’avez pas l’air de comprendre que Clopine hait les hommes machos, et méprise les hommes féministes. Soupçonnés, souvent à juste titre, d’être féministes par lâcheté.
le froid au temps du covid témoignage
comme prévu et, au cours des sept jours qui suivent, traverse le passage de Drake et explore la péninsule Antarctique en passant au large de l’île Danco, Paradise Bay, le chenal Lemaire avec ses falaises abruptes qui plongent dans un passage encombré d’icebergs, et l’île de la Déception, située à 120 km au nord de la péninsule Antarctique.
PUBLIÉ LE30 MAI 2020 PAR MARC GOZLAN
Covid-19 : trois médecins à bord d’un navire de croisière en Antarctique témoignent
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/05/30/covid-19-trois-medecins-a-bord-dun-navire-de-croisiere-en-antarctique-temoignent/
bonsoir
#il est 20 h 01 ce 05/06/2020.
C’est pour me repérer, à tout à l’heure!
Sur l’éthylotest?
C’est un peu facile de penser que les keufs se bourrent la gueule, pour se livrer à leurs basses œuvres.
On avait déjà eu la ligue du lol- en majorité des journaleux- et maintenant des ordures de keufs que plus rien n’arrête. Qu’ils croient.
JJJ, vous vous méprenez : votre féminisme est non seulement remarqué, mais, au moins pour moi, est totalement réconfortant : il rassure sur la capacité masculine à se remettre en cause.
Car il faut se remettre en cause, dès qu’on s’approche du féminisme, et quel que soit son sexe, n’est-ce pas. S’il y a une chose que le féminisme nous apprend, outre que l’acquis sera toujours, pour le meilleur et pour le pire, plus fort que l’inné, et que le chemin est très long pour acquérir la conscience de soi, et encore plus long pour comprendre que cette conscience de soi est le fruit de déterminismes qui dépassent le cercle étroit de votre existence propre. Ce qui hérisse le poil d’une Angot tout entière adressée à elle-même, et qui donc… N’a rien compris à l’oppression dont elle est victime… (outre le fait qu’elle est la plus désagréable possible). Bref.
#Zola qui n’a manqué à peu près de rien.
Il s’est même rendu en Belgique pour s’inspirer d’un écrivain, Georges Eekhoud, qui parlait de déshérités qu’il ne connaissait pas. Eeckhoud, lui, a souffert de la faim.
« Zola qui n’a manqué à peu près de rien. »
C’est vrai. Il a reçu une éducation exemplaire. Et son ami Cezanne, le bourgeois, l’aura un peu beaucoup jalousé…
« Il s’est même rendu en Belgique pour s’inspirer d’un écrivain, Georges Eekhoud, qui parlait de déshérités qu’il ne connaissait pas. Eeckhoud, lui, a souffert de la faim. »
Drole de réflexion débile. » vis ma vie ».
Et pour le bonheur des dames, j’imagine que Zola passe dans les cabines » genrees » d’essayage.
Pour un militant de la cause miserabiliste des invertis, que ne faut-il pas lire…
… Et je n’oublie pas qu’un des soutiens les plus fervents du féminisme fut endossé par un homme : Condorcet. Si JJJ est le Condorcet de ce blog, cela lui assure un retentissement qui sera d’autant plus durable que les pauvres préjugés qui perdurent dans l’esprit de la plupart des erdéliens (et de quelques erdéliennes, comme l’ineffable Christiane, qui sait à peine qu’une Simone de Beauvoir a pu exister, et se contente de se pâmer devant les écrivains sexistes qu’on lui donne en exemple) sont eux condamnés à sombrer sans plus d’effet qu’un déchet jeté à l’eau.
Il y a des groupes facebook plus amusants que d’autres.
Vu ce comics:
Alerte coronavirus.
Conseil du gouvernement
chloroquine, prudence !
-plutot que de guérir de façon hasardeuse avec le Pr Raoult, il est préférable de mourir sans prendre de risque.
Dommage qu’ils ne se soient pas rencontrés avant la ménopause de l’une et l’andropause de l’autre (à moins qu’il ne se soit agi d’un genre de ménopause aussi): ils auraient pu nous fabriquer un prototype. Quant au reste, contrairement à ce que croit la débiloclopine, elle est à mettre dans le même sac non seulement que son amie Gigi la visqueuse mais aussi que la Cricri Gobe Tout. Même vermine. Même destin. Même sac.
C’est bien, ça, dr Lecter:
« Dès qu’ils le purent en 1919, les Lawrence fuirent l’Angleterre et allèrent s’installer pendant deux ans en Sicile, à Taormina, d’où ils firent quelques voyages à travers l’Europe. Lawrence y finit La Verge d’Aaron (1922), roman où l’on voit apparaître les thèmes de l’amitié entre hommes et du leader charismatique. Il y écrivit aussi, outre diverses nouvelles et l’amusant récit d’un voyage en Sardaigne, Sardaigne et Méditerranée (1921), ses très allègres Études sur la littérature classique américaineet deux livres de « pseudo-philosophie » qui partent d’une critique de Freud: Psychanalyse et Inconscient(1921) et Fantaisie de l’inconscient (1922). C’est également en Italie qu’il composa la plupart des étonnants poèmes du recueil Oiseaux, Bêtes et Fleurs (1923), où il poursuit sa méditation amusée sur l’univers naturel sexué et sa réflexion souvent amère sur l’homme, cet animal social et politique perverti par des siècles de judéo-christianisme et d’idéalisme. »
« ‘Snake’ is probably D. H. Lawrence’s best-known poem. Lawrence wrote ‘Snake’ while he was living on the island of Sicily, in the beautiful resort, Taormina, on the east side of the island. ‘Snake’ is conversational in tone, which makes it reasonably accessible; nevertheless, some words of analysis on the poem’s language and meaning may be useful. »
https://interestingliterature.com/2018/09/a-short-analysis-of-d-h-lawrences-snake/
ce qui est étrange, c’est que le pronom personnel de la première personne du pluriel semble avoir disparu
(« avions » etc) je me demande si c’est une question d’identité et de « conscience de soi » comme dit l’autre , ou de « traduction » mais traduction de quoi ou de qui?
parce que « nous » est » l’analogue » de « we » en anglais prononcé comme « yes » mais selon quel philosophe?
PUISQU’il y a eu un séminaire ainsi présenté par son « auteur »(trice voir LSP sur ce point) et dont voici l’énoncé en français
« Nous proposons une dimension du « nous » à ressaisir autrement que par le biais
identificatoire d’une conception affective de la compréhension. Après avoir détecté en
« Nous » une variante du solipsisme exposé dans le Tractatus (5.62-64), nous voyons à
l’autre bout du continuum, un « nous » dilué jusqu’au grand nombre, que Wittgenstein
appelle après Nietzsche la « horde » (Big Typescript 1933). En écho à Gustave Le Bon, la
foule serait linguistiquement parlant un « nous » aliéné par les confusions contre lesquelles il
incombe à la grammaire philosophique de lutter. Bref un non-Nous. Si le « Nous » de la
grammaire se détache comme « l’accord dans le langage », du « consensus d’opinions »,
comment se constitue-t-il ? Selon quelle praxis ? À Piero Sraffa, économiste proche de
Gramsci, Wittgenstein doit le concept marxiste de « praxis » (selon Amartya Sen) mais aussi
l’aspect physionomique de la gestualité. D’où l’importance de l’expressivité dans la
philosophie seconde. Retenons deux traits dans la compréhension en musique :
l’intransitivité et la gestualité, qui contribuent à la constitution en acte, au sein de la praxis,
d’un « nous » sensible, jamais déterminé comme d’emblée social. Quand Wittgenstein
déplore un « Nous » fragmenté, c’est pour l’opposer à une culture soudée par le « sens du
Tout » sur le modèle de l’œuvre musicale, semblable à cette « civilisation » dont a rêvé
Gabriel Tarde pour qui il fallait « avec un minimum de vie utilitaire, un maximum de
travail esthétique », étant donné que « en vivant de peu, on a beaucoup de temps pour
penser ». La musique suggère une image d’un « nous » sensible distancié du pathos d’uneNous proposons une dimension du « nous » à ressaisir autrement que par le biais
identificatoire d’une conception affective de la compréhension. Après avoir détecté en
« Nous » une variante du solipsisme exposé dans le Tractatus (5.62-64), nous voyons à
l’autre bout du continuum, un « nous » dilué jusqu’au grand nombre, que Wittgenstein
appelle après Nietzsche la « horde » (Big Typescript 1933). En écho à Gustave Le Bon, la
foule serait linguistiquement parlant un « nous » aliéné par les confusions contre lesquelles il
incombe à la grammaire philosophique de lutter. Bref un non-Nous. Si le « Nous » de la
grammaire se détache comme « l’accord dans le langage », du « consensus d’opinions »,
comment se constitue-t-il ? Selon quelle praxis ? À Piero Sraffa, économiste proche de
Gramsci, Wittgenstein doit le concept marxiste de « praxis » (selon Amartya Sen) mais aussi
l’aspect physionomique de la gestualité. D’où l’importance de l’expressivité dans la
philosophie seconde. Retenons deux traits dans la compréhension en musique :
l’intransitivité et la gestualité, qui contribuent à la constitution en acte, au sein de la praxis,
d’un « nous » sensible, jamais déterminé comme d’emblée social. Quand Wittgenstein
déplore un « Nous » fragmenté, c’est pour l’opposer à une culture soudée par le « sens du
Tout » sur le modèle de l’œuvre musicale, semblable à cette « civilisation » dont a rêvé
Gabriel Tarde pour qui il fallait « avec un minimum de vie utilitaire, un maximum de
travail esthétique », étant donné que « en vivant de peu, on a beaucoup de temps pour
penser ». La musique suggère une image d’un « nous » sensible distancié du pathos d’uneNous proposons une dimension du « nous » à ressaisir autrement que par le biais
identificatoire d’une conception affective de la compréhension. Après avoir détecté en
« Nous » une variante du solipsisme exposé dans le Tractatus (5.62-64), nous voyons à
l’autre bout du continuum, un « nous » dilué jusqu’au grand nombre, que Wittgenstein
appelle après Nietzsche la « horde » (Big Typescript 1933). En écho à Gustave Le Bon, la
foule serait linguistiquement parlant un « nous » aliéné par les confusions contre lesquelles il
incombe à la grammaire philosophique de lutter. Bref un non-Nous. Si le « Nous » de la
grammaire se détache comme « l’accord dans le langage », du « consensus d’opinions »,
comment se constitue-t-il ? Selon quelle praxis ? À Piero Sraffa, économiste proche de
Gramsci, Wittgenstein doit le concept marxiste de « praxis » (selon Amartya Sen) mais aussi
l’aspect physionomique de la gestualité. D’où l’importance de l’expressivité dans la
philosophie seconde. Retenons deux traits dans la compréhension en musique :
l’intransitivité et la gestualité, qui contribuent à la constitution en acte, au sein de la praxis,
d’un « nous » sensible, jamais déterminé comme d’emblée social. Quand Wittgenstein
déplore un « Nous » fragmenté, c’est pour l’opposer à une culture soudée par le « sens du
Tout » sur le modèle de l’œuvre musicale, semblable à cette « civilisation » dont a rêvé
Gabriel Tarde pour qui il fallait « avec un minimum de vie utilitaire, un maximum de
travail esthétique », étant donné que « en vivant de peu, on a beaucoup de temps pour
penser ». La musique suggère une image d’un « nous » sensible distancié du pathos d’uneNous proposons une dimension du « nous » à ressaisir autrement que par le biais
identificatoire d’une conception affective de la compréhension. Après avoir détecté en
« Nous » une variante du solipsisme exposé dans le Tractatus (5.62-64), nous voyons à
l’autre bout du continuum, un « nous » dilué jusqu’au grand nombre, que Wittgenstein
appelle après Nietzsche la « horde » (Big Typescript 1933). En écho à Gustave Le Bon, la
foule serait linguistiquement parlant un « nous » aliéné par les confusions contre lesquelles il
incombe à la grammaire philosophique de lutter. Bref un non-Nous. Si le « Nous » de la
grammaire se détache comme « l’accord dans le langage », du « consensus d’opinions »,
comment se constitue-t-il ? Selon quelle praxis ? À Piero Sraffa, économiste proche de
Gramsci, Wittgenstein doit le concept marxiste de « praxis » (selon Amartya Sen) mais aussi
l’aspect physionomique de la gestualité. D’où l’importance de l’expressivité dans la
philosophie seconde. Retenons deux traits dans la compréhension en musique :
l’intransitivité et la gestualité, qui contribuent à la constitution en acte, au sein de la praxis,
d’un « nous » sensible, jamais déterminé comme d’emblée social. Quand Wittgenstein
déplore un « Nous » fragmenté, c’est pour l’opposer à une culture soudée par le « sens du
Tout » sur le modèle de l’œuvre musicale, semblable à cette « civilisation » dont a rêvé
Gabriel Tarde pour qui il fallait « avec un minimum de vie utilitaire, un maximum de
travail esthétique », étant donné que « en vivant de peu, on a beaucoup de temps pour
penser ». La musique suggère une image d’un « nous » sensible distancié du pathos d’uneNous proposons une dimension du « nous » à ressaisir autrement que par le biais
identificatoire d’une conception affective de la compréhension. Après avoir détecté en
« Nous » une variante du solipsisme exposé dans le Tractatus (5.62-64), nous voyons à
l’autre bout du continuum, un « nous » dilué jusqu’au grand nombre, que Wittgenstein
appelle après Nietzsche la « horde » (Big Typescript 1933). En écho à Gustave Le Bon, la
foule serait linguistiquement parlant un « nous » aliéné par les confusions contre lesquelles il
incombe à la grammaire philosophique de lutter. Bref un non-Nous. Si le « Nous » de la
grammaire se détache comme « l’accord dans le langage », du « consensus d’opinions »,
comment se constitue-t-il ? Selon quelle praxis ? À Piero Sraffa, économiste proche de
Gramsci, Wittgenstein doit le concept marxiste de « praxis » (selon Amartya Sen) mais aussi
l’aspect physionomique de la gestualité. D’où l’importance de l’expressivité dans la
philosophie seconde. Retenons deux traits dans la compréhension en musique :
l’intransitivité et la gestualité, qui contribuent à la constitution en acte, au sein de la praxis,
d’un « nous » sensible, jamais déterminé comme d’emblée social. Quand Wittgenstein
déplore un « Nous » fragmenté, c’est pour l’opposer à une culture soudée par le « sens du
Tout » sur le modèle de l’œuvre musicale, semblable à cette « civilisation » dont a rêvé
Gabriel Tarde pour qui il fallait « avec un minimum de vie utilitaire, un maximum de
travail esthétique », étant donné que « en vivant de peu, on a beaucoup de temps pour
penser ». La musique suggère une image d’un « nous » sensible distancié du pathos d’uneNous proposons une dimension du « nous » à ressaisir autrement que par le biais
identificatoire d’une conception affective de la compréhension. Après avoir détecté en
« Nous » une variante du solipsisme exposé dans le Tractatus (5.62-64), nous voyons à
l’autre bout du continuum, un « nous » dilué jusqu’au grand nombre, que Wittgenstein
appelle après Nietzsche la « horde » (Big Typescript 1933). En écho à Gustave Le Bon, la
foule serait linguistiquement parlant un « nous » aliéné par les confusions contre lesquelles il
incombe à la grammaire philosophique de lutter. Bref un non-Nous. Si le « Nous » de la
grammaire se détache comme « l’accord dans le langage », du « consensus d’opinions »,
comment se constitue-t-il ? Selon quelle praxis ? À Piero Sraffa, économiste proche de
Gramsci, Wittgenstein doit le concept marxiste de « praxis » (selon Amartya Sen) mais aussi
l’aspect physionomique de la gestualité. D’où l’importance de l’expressivité dans la
philosophie seconde. Retenons deux traits dans la compréhension en musique :
l’intransitivité et la gestualité, qui contribuent à la constitution en acte, au sein de la praxis,
d’un « nous » sensible, jamais déterminé comme d’emblée social. Quand Wittgenstein
déplore un « Nous » fragmenté, c’est pour l’opposer à une culture soudée par le « sens du
Tout » sur le modèle de l’œuvre musicale, semblable à cette « civilisation » dont a rêvé
Gabriel Tarde pour qui il fallait « avec un minimum de vie utilitaire, un maximum de
travail esthétique », étant donné que « en vivant de peu, on a beaucoup de temps pour
penser ». La musique suggère une image d’un « nous » sensible distancié du pathos d’uneNous proposons une dimension du « nous » à ressaisir autrement que par le biais
identificatoire d’une conception affective de la compréhension. Après avoir détecté en
« Nous » une variante du solipsisme exposé dans le Tractatus (5.62-64), nous voyons à
l’autre bout du continuum, un « nous » dilué jusqu’au grand nombre, que Wittgenstein
appelle après Nietzsche la « horde » (Big Typescript 1933). En écho à Gustave Le Bon, la
foule serait linguistiquement parlant un « nous » aliéné par les confusions contre lesquelles il
incombe à la grammaire philosophique de lutter. Bref un non-Nous. Si le « Nous » de la
grammaire se détache comme « l’accord dans le langage », du « consensus d’opinions »,
comment se constitue-t-il ? Selon quelle praxis ? À Piero Sraffa, économiste proche de
Gramsci, Wittgenstein doit le concept marxiste de « praxis » (selon Amartya Sen) mais aussi
l’aspect physionomique de la gestualité. D’où l’importance de l’expressivité dans la
philosophie seconde. Retenons deux traits dans la compréhension en musique :
l’intransitivité et la gestualité, qui contribuent à la constitution en acte, au sein de la praxis,
d’un « nous » sensible, jamais déterminé comme d’emblée social. Quand Wittgenstein
déplore un « Nous » fragmenté, c’est pour l’opposer à une culture soudée par le « sens du
Tout » sur le modèle de l’œuvre musicale, semblable à cette « civilisation » dont a rêvé
Gabriel Tarde pour qui il fallait « avec un minimum de vie utilitaire, un maximum de
travail esthétique », étant donné que « en vivant de peu, on a beaucoup de temps pour
penser ». La musique suggère une image d’un « nous » sensible distancié du pathos d’uneNous proposons une dimension du « nous » à ressaisir autrement que par le biais
identificatoire d’une conception affective de la compréhension. Après avoir détecté en
« Nous » une variante du solipsisme exposé dans le Tractatus (5.62-64), nous voyons à
l’autre bout du continuum, un « nous » dilué jusqu’au grand nombre, que Wittgenstein
appelle après Nietzsche la « horde » (Big Typescript 1933). En écho à Gustave Le Bon, la
foule serait linguistiquement parlant un « nous » aliéné par les confusions contre lesquelles il
incombe à la grammaire philosophique de lutter. Bref un non-Nous. Si le « Nous » de la
grammaire se détache comme « l’accord dans le langage », du « consensus d’opinions »,
comment se constitue-t-il ? Selon quelle praxis ? À Piero Sraffa, économiste proche de
Gramsci, Wittgenstein doit le concept marxiste de « praxis » (selon Amartya Sen) mais aussi
l’aspect physionomique de la gestualité. D’où l’importance de l’expressivité dans la
philosophie seconde. Retenons deux traits dans la compréhension en musique :
l’intransitivité et la gestualité, qui contribuent à la constitution en acte, au sein de la praxis,
d’un « nous » sensible, jamais déterminé comme d’emblée social. Quand Wittgenstein
déplore un « Nous » fragmenté, c’est pour l’opposer à une culture soudée par le « sens du
Tout » sur le modèle de l’œuvre musicale, semblable à cette « civilisation » dont a rêvé
Gabriel Tarde pour qui il fallait « avec un minimum de vie utilitaire, un maximum de
travail esthétique », étant donné que « en vivant de peu, on a beaucoup de temps pour
penser ». La musique suggère une image d’un « nous » sensible distancié du pathos d’uneNous proposons une dimension du « nous » à ressaisir autrement que par le biais
identificatoire d’une conception affective de la compréhension. Après avoir détecté en
« Nous » une variante du solipsisme exposé dans le Tractatus (5.62-64), nous voyons à
l’autre bout du continuum, un « nous » dilué jusqu’au grand nombre, que Wittgenstein
appelle après Nietzsche la « horde » (Big Typescript 1933). En écho à Gustave Le Bon, la
foule serait linguistiquement parlant un « nous » aliéné par les confusions contre lesquelles il
incombe à la grammaire philosophique de lutter. Bref un non-Nous. Si le « Nous » de la
grammaire se détache comme « l’accord dans le langage », du « consensus d’opinions »,
comment se constitue-t-il ? Selon quelle praxis ? À Piero Sraffa, économiste proche de
Gramsci, Wittgenstein doit le concept marxiste de « praxis » (selon Amartya Sen) mais aussi
l’aspect physionomique de la gestualité. D’où l’importance de l’expressivité dans la
philosophie seconde. Retenons deux traits dans la compréhension en musique :
l’intransitivité et la gestualité, qui contribuent à la constitution en acte, au sein de la praxis,
d’un « nous » sensible, jamais déterminé comme d’emblée social. Quand Wittgenstein
déplore un « Nous » fragmenté, c’est pour l’opposer à une culture soudée par le « sens du
Tout » sur le modèle de l’œuvre musicale, semblable à cette « civilisation » dont a rêvé
Gabriel Tarde pour qui il fallait « avec un minimum de vie utilitaire, un maximum de
travail esthétique », étant donné que « en vivant de peu, on a beaucoup de temps pour
penser ». La musique suggère une image d’un « nous » sensible distancié du pathos d’une
participation à un collectif par identification. Intransitivité de l’expression en musique et
gestualité entrent dans la configuration mouvante d’un « nous » en sorte que se dire « nous »
n’est jamais coextensif à être-Nous (« esprit objectif » selon Descombes) sauf par une
participation corrélative d’une absence à soi d’être-nous sur la scène de l’usage. Wittgenstein
et Adorno ont tous deux pensé cette participation en termes non subjectifs d’intégration des
formes de gestualité venant de l’œuvre appelant à « faire sienne la tendance du matériau ».
Séances avec intervenants :
– Jeudi 19 mars : Patrice Loraux
– Jeudi 2 avril : Thierry Machuel
– Jeudi 4 juin : Stefano Oliva
La liste complète des intervenants
séminaire de
Antonia SOULEZ
Nous, esprit objectif à l’épreuve de l’art
https://ciph.org/IMG/pdf/Prog2019-20S2_s.pdf
bonsoir
Je suis super ménopausée, ma mère m’a confié recemment avoir été enquiquinée avec ces choses jusqu’à plus de soixante-dix ans, pour les mecs, ça donne quoi en dehors du fléchissement organique ¿
sur antonia Soulez
Elle a codirigé le Collège international de philosophie de 2001 à 2004. En 2004 et 2005, elle bénéficie d’une délégation au CNRS, dans l’équipe IDEAT de Costin Miereanu (musique). Elle a mené à partir de 2006 un séminaire régulier de philosophie et musique hébergé à la MSH de Paris nord (Plaine St Denis) en collaboration avec Horacio Vaggione alors chercheur-compositeur dir. CICM Paris8/MSHParisnord.
Après avoir soutenu une thèse de philosophie grecque, elle s’est tournée vers la philosophie contemporaine du langage et de la logique. Parallèlement à des travaux collectifs qu’elle a menés sur le Cercle de Vienne qu’elle a contribué à introduire en France, et sur Wittgenstein à la période intermédiaire duquel elle s’est intéressé en traduisant d’importants inédits des années 1930, elle se consacre à l’écriture poétique. L’univers musical, de première importance depuis sa petite enfance, est une source. A la croisée de différentes activités qu’elle qualifie de « pluri-registres », elle cultive philosophie, poésie et musique et publie respectivement dans ces trois domaines.
Antonia Soulez a obtenu à l’issue du 36e congrès mondial des poètes la médaille de bronze du Pen Club de Prague, pour le 2e prix de la meilleure poésie. Le poème primé est « Inquiète la mer », dans sa traduction en anglais de Jackie Kiang, « Disquiet sea », qui figure dans l’anthologie du Congrès. « Inquiète la mer » est extrait du recueil de poésie Timbres paru en 1999 aux éditions d’Écarts (Mireille Batut d’Haussy)
Elle a codirigé le Collège international de philosophie de 2001 à 2004. En 2004 et 2005, elle bénéficie d’une délégation au CNRS, dans l’équipe IDEAT de Costin Miereanu (musique). Elle a mené à partir de 2006 un séminaire régulier de philosophie et musique hébergé à la MSH de Paris nord (Plaine St Denis) en collaboration avec Horacio Vaggione alors chercheur-compositeur dir. CICM Paris8/MSHParisnord.
J’ai lu du DH Lawrence il y a
fort longtemps alors que nous sejournions en Grece presque antique, c’était rudement beau, sauvage et non européen. Il fallait que les lectures s’ accordent aux paysages, une espece de dandysme .
Biographie de Piero Sraffa
Intéressante, hamlet, votre plongée dans ce roman par la fratrie (ne pas oublier le quatrième, le fils illégitime) et Le père dont la mort transforme le roman en thriller.
Vous avez raison de poser ces deux éventualités. pourquoi ce policier de Minneapolis n’a pas retiré son genou sachant qu’il était en train de donner la mort (I can’t breathe. Please.) ? en moins de cinq minutes, il répète seize fois qu’il ne parvient pas à respire, puis il ne réagit plus. Pourquoi les autres policiers n’ont pas réagi ? Les vidéos des témoins et des caméras de surveillance sont accablantes.
Merci d’avoir mis ici ses paroles.
Trouille fou – pot de colle,
pourriez-vous éviter de me citer dans vos commentaires, surtout pour multiplier ces contre-vérités. Parlez du féminisme, de votre cuisine, des pommes, de Proust… Bref, de ce qui vous plaît mais laissez-moi en dehors de vos élucubrations (et vérifiez bien l’auteur des commentaires que vous critiquez. Celui de DHH, que vous m’avez attribué, contrairement à ce que vous écrivez n’avez rien d’excessif. Relisez-le).
JJJansen:
Jansen, relisez Clopine:
« JJJ, vous vous méprenez : votre féminisme est non seulement remarqué, mais, au moins pour moi, est totalement réconfortant : il rassure sur la capacité masculine à se remettre en cause. »
Vous voyez bien qu’elle vous méprise. Vous la rassurez, vous vous remettez en cause, tout cela la dégoûte.
Janssen J-J dit: à
@ <i<expressions viscérales
en italiques…, veulent point toujours s'éviscérer (sévices – errer ?) Pas étonnanfle.
Et Jean Langoncet ?
S'en est allé sévir chez Paul Edel, as it seems ; est-il almé pour y demeurer, lactescente JJJ ?
1 à l’erdélie, Il y a quelque chose de réconfortant à être vilipendé de tous les côtés.
2 Ne me comparez pas à Condorcet, CT, c’est ridicule. Situé à côté du jeune collègue Jablonka, ce serait déjà pas si mal. Encore faudrait-il qu’il soit lu, comme l’avait fait Rôz.
Avant tout; MS, j’essaie de comprendre le boulot des keufs, et tant pis si l’on m’assimile à quelque brebis galeuse de cette korpo sans faire la différence d’avec la situation US. Pas grave… je suis habitué aux justicières qui aboyent de loin et demandent protection pour tout et n’importe quoi dès qu’elles sont dans la géhenne des banlieues. C’est the France.
@ Fouk ‘verlan de keuf/bonjour le new pseudo, MS), je crois hélas que CT est un peu plus complexe que ce à quoi vous la réduisez. Plus je la pratique, plus je pense qu’elle est simplement maladroite dans sa manière de toréer; mais qu’elle a un fond de générosité qui remonte à loin. Et je ne l’ai pas toujours cru.
@ Quant à Ch., c’est une Anémone !… Il nous en faut ! Pourquoi ne pas reconnaitre ses innombrables qualités ?
@ Quelle que soit la sensibilité et le caractère des mâles d’ici, ce que je trouve assez fascinant, c’est la non solidarité entre eux, ils ont tous une personnalité estimable comme toutes les meufs, à part un ou deuse irrécupérables et encore), et ils ont raison de l’être, sinon il faudrait bien les inventer.
#Avant tout; MS, j’essaie de comprendre le boulot des keufs, et tant pis si l’on m’assimile à quelque brebis galeuse de cette korpo.
Stop là.
Moi les ordures je ne leur laisse pas le dernier mot.
Encore une fois, un probable problème d’éducation sans doute, mais en d’autres circonstances, la droite bien alignée serait partie avant que tu aies pu dire ouf.
C’est kom ça . Les salopes pas le gente de la famille…
Aïe.
Surtout pas le genre.
Janssen J-J dit: à
@ <i<expressions viscérales
en italiques…, veulent point toujours s'éviscérer (sévices – errer ?) Pas étonnanfle.
Et Jean Langoncet ?
S’en est allé trouver chez Paul Edel un refuge aux élans lactescents aussi éphémère que nécessaire, as it seems
https://pauledel.blog/2020/05/24/lamerique-de-nixon-vue-par-updike/
hamlet dit: « quand à 25 ans, l’amie Martha joue l’ami Franz »
Je ne la reconnais pas tant je suis habituée à son apparence ces dernières années.
Martha Argerich, célèbre pour son caractère impétueux, sa vie chaotique, une indomptable. Sacrée pianiste qui semble jouer d’instinct : concertos de Beethoven, Schumann, Ravel, Prokofiev, Chopin, Liszt, Chostakovitch… Quel répertoire ! Un goût de liberté et beaucoup de courage (son cancer et des deuils) dans le monde de la musique. 80 ans… chevelure blanche dénouée, doigts vagabonds sur le clavier, impérieuse. Un mystère…
@clopine
Je ne trouve pas le texte machisto-mysogyne dont vous dénoncez le sexisme .
Sur le sujet voila où j’en suis quand je mesure le chemin parcouru depuis que je suis entrée dans la vie active il y a pres de 60 ans
Une chose aujord’hui est évidente : tout ce que le femmes avaient à acquérir de libertés et de droits à inscrire dans les textes elles l’ont . Et cela n’allait pas de soi ;elles l’ont obtenu de haute lutte ; songez par exemple que mes camarades scientifiques qui voulaient devenir ingenieures n’avaient le droit de se présenter ni a polytechnique ni aux mines .*
Désormais tout ce qui reste a conquérir se situe dans les esprits et relève du culturel/ et du sociétal ; et même si cela ne va pas assez vite dans certains milieux ,que de chemin déjà parcouru en ce domaine !Pour ne citer que quelques exemples :
-La morale d’aujourd’hui reconnaît au hommes la même liberté qu’aux hommes en matière de vie amoureuse et sexuelle;
-les taches menageres sont de moins en moins perçues comme genrées
. -Dans la vie professionnelle nous nous heurtions à forteresses officielles imprenables ,autre chose que ces plafonds de verre qui subsistent ici ou là , et la présence des femmes est devenue normale au plus hauts postes dans l’Etat et le entreprises, bénéficiant même d’une discrimination positive, patente dans l’administration.
Le combat feministe aujourd’hui en Occident n ’appelle plus à mes yeux un militantisme virulent et voyant mais releve de l’action psychologique patiente, et il se déconsidère en se focalisant à grands cris sur des broutilles comme l’écriture inclusive ou la modification des noms de métier.
La seule inegalité dont helas on ne triomphera pas, sauf avec une improbable révolution culturelle ,c’est que pour un femme son apparence physique pèsera toujours plus lourd dans l’image qu’on aura d’elle que ce qu’elle pese pour un homme , et ce pour tous les pans de sa vie,professionnelle ,sociale ,amoureuse
-La morale d’aujourd’hui reconnaît au hommes la même liberté qu’aux hommes en matière de vie amoureuse et sexuelle;
il suffisait de l’écrire!
Bon Chaloux, cette cireuse ?
@ Diap (petit nouveau, petite nouvelle). Nous sommes de la même trempe CT et moi, nous ne nous méprisons pas, nous sommes maladroits, nous ne voulons pas la guerre, et désirons ardemment la paix. Simplement, nous sommes mal « armés » pour savoir l’obtenir, hélas. Et je ne le lui envoie pas dire, quand elle me fait iech. Voilà notre faiblesse. Le faiseurs de guerre et d’embrouille ont toujours « gagné » mais en général, ils ne savent pas quoi. Bof, moi, j’essaie de résister à leurs « bons conseils », d’aller mon chemin, totalement ouvert à tout et totalement irrécupérab’ à la Normandie…
Vous verrez, un jour, je vous expliquerai pourquoi j’adore la musique de Chaloux, il en aura tellement honte qu’il finira par jeter l’éponge Aku de l’rdl, et arrêtera de ricagner jaune à otut bout de champ comme un âne.*Quant à Clopine, il y a longtemps qu’elle a dépassé son statut d’ânesse. L’est devenue une belle jument isabelle. Et c’est un compliment, croyez le bien !
Moi les ordures je ne leur laisse pas le dernier mot.
L’essentiel est de se faire du bien par où ça passe, c’est pas très constructif l’indignation, mais ça permet de passer à autre chose rapido, hein… Avoir le dernier mot ordurier pour pouvoir dormir tranquille, voui, c’est une technique de sommeil comme une autre. A chacune la sienne, pas vrai ?
C’est impardonnable, au depart qu’avait fait Georges Floyd qui justifie son interpellation? Tant d’autres ont ete abattus sans raisons alors qu’il existe des moyens non lethaux pour immobiliser un homme, désarmé qui plus est.
« c’est la non solidarité entre eux »
Vous oubliez nos Laurel et Hardy, JJJ.
Ils se reconnaîtront…
#L’essentiel est de se faire du bien par où ça passe, c’est pas très constructif l’indignation, mais ça permet de passer à autre chose rapido, hein…
Ah oui ça ça, fait du bien de se sentir soutenue par cinq siècles de solides racines.
Limite, je gâche cette richesse, pour me faire une ordure de keuf sur le net, qui n’en mérite pas tant.
Et ça, c’est pas bien.
Mais je pense à la descendance. Et là mon pauvre, même pas tu penses à compter tes abattis. si je me souviens bien de ton » portrait » dressé par Passou.
JJJ, je n’ai (que je sache) aucun contentieux avec J.D.
Il me semble que l’on peut signaler l’existence d’un angle mort (ou d’une tache aveugle) dans un texte sans vouer son auteur aux gémonies.
Je réagissais à la réaction de Clopine, pas parce que c’est elle, ni parce qu’il s’agit de féminisme, mais parce que j’en ai marre de voir à quel point la nouvelle bien-pensance, en donnant la priorité au « sociétal », détourne l’attention du social.
En l’occurrence, invoquer le féminisme permet de jouer les procureurs « pour le principe » (alors qu’il n’y a aucun privilège à figurer dans l’inventaire des imbéciles menés comme des moutons) sans se soucier de savoir si cela a ou non un rapport avec l’argumentation et la teneur du texte. Est-ce vrai ou non que nous sommes tombés à pieds joints dans la sidération, le piège décrit dans la théorie du choc ? A posteriori, que penser de notre absence de réaction ?
L’impensé que CT dénonce chez l’auteur lui permet apparemment de le lire en se désintéressant du sens de son texte, uniquement à la recherche du symptôme, pour le « prendre en faute » (selon ses critères à elle). Elle se dispense ainsi de reconnaître que cet inventaire-là est fort bien troussé. Et accessoirement, cela paraît l’autoriser à regarder de haut et même à faire la leçon, sans trop s’encombrer d’humour ni de politesse, à une personne avec laquelle la comparaison serait sinon redoutable…
(Mais rendons-lui cette triste justice : Clopine n’a pas l’exclusivité de la méthode pas plus que le féminisme n’est la seule cause ravalée sur ce blog au statut d’instrument au service d’un ego.)
En outre, je persiste à penser que l’impensé budgétaire, lui, méritait d’être signalé parce qu’il affecte la validité du jugement porté indistinctement sur tous les moutons infantilisés qui ne se sont pas rebiffés : une amende à taux fixe, indépendant du revenu d’un ménage, pourrait tout de même avoir eu un effet dissuasif très différent selon les moyens dont on dispose.
Cela dit, j’avais pris soin d’écrire SI (« s’il y avait quelque chose à reprocher à ce texte »), parce que les voisinages cocasses de l’inventaire a priori loufoque quand on ignore où il va nous mener (quel point commun ?) contribuent au plaisir de lecture autant qu’ils ont dû concourir à celui de l’écriture. Que deviennent-ils l’un et l’autre si l’on n’écrit plus qu’avec un « gardez-vous à droite, gardez-vous à gauche » dans l’oreille ?
@dans mon dernier post il faut corriger le lapsus a juste titre relevé par Et ALii
lire: « aux hommes et aux femmes » evidemment
DHH, pour la moralité, c’est théorique. Vous n’effacerez pas l’idée que chacun, chacune reste silencieux sur son quant à soi et qu’il est beaucoup admis, pardonné, accepté, sous certaines conditions. Qu’un homme soit volage c’est un Casanova, pour les femmes c’est toujours autre chose.
Le féminisme de la brayonne, c’est celui des nageuses est-allemandes, fortes en épaules et tout des les pommettes et le menton, le tout » proéminent »
Y’a que des des homos peu sapiens sur ce blog, depuis que les femmes l’ont déserté (re-helas…)
Causant de prognathes:
« Igor et Grichka Bogdanov, ainsi qu’un fils de diplomate franco-congolais, sont soupçonnés d’« escroquerie aggravée » sur un millionnaire qui s’est suicidé en 2018. »
« La décision de renvoyer ou non en correctionnelle les frères Bogdanov et un fils de diplomate franco-congolais, accusé des mêmes faits, revient désormais au juge d’instruction chargé du dossier. Les trois hommes nient avoir abusé de la crédulité de Cyrille P., un ami qu’ils connaissent depuis quelques mois quand commence l’enquête, fin 2017. Cet ancien hôtelier, un millionnaire souffrant d’une psychose maniaco-dépressive selon les experts, s’est suicidé le 31 août 2018, à l’âge de 53 ans, depuis les falaises d’Étretat (Seine-Maritime). »
Le point
L’inventaire de Drillon était un inventaire à la Prévert, brillant et amusant.
DHH a parfaitement pondéré le féminisme excessif de Clopine sur ce texte.
Pourquoi avons-nous obéi ?
Parce que nous avions peur, peut-être ?
et tout des les pommettes
et tout dans les joues.
#L’inventaire de Drillon était un inventaire à la Prévert, brillant et amusant
Sauf pour les bâtons de ski.
Le bambou, c’est pas du coin.
Roland Jaccard sur Henri Guillemin:
https://leblogderolandjaccard.com/2020/06/05/le-billet-du-vaurien-les-confessions-dhenri-guillemin/
C’est sur que ce texte de J. Drillon , comparé à la parabole des talents, ça fait peur. Heureusement, la réalité a été moins sordide. Beaucoup ont utilisé des faux papiers, lol.
x… je ne retiens de votre texte que ce qui m’arrange, c’est-à-dire me rapproche de vous, [parce que les voisinages cocasses de l’inventaire a priori loufoque quand on ignore où il va nous mener (quel point commun ?) contribuent au plaisir de lecture autant qu’ils ont dû concourir à celui de l’écriture]. Car je ne mésestime ni l’une ni l’autre des deux dimensions relevées. A ce titre, ne n’ai point non plus de contentieux avec « maître » (Me) JD … J’ai juste été agacé que ce journaliste et panseur ait crû devoir me traiter de ‘pauvre Janssen » sur la rdl après avoir effacé mes réactions sur son propre commentarium. Je n’ai pas trouvé cela très fair-play, mais bof…, tout cela est oublié. Croyez bien que je ne boude pas mon plaisir chaque vendredi matin ni ne mésestime le sien à peufiner ses notules.
Comme pas mal d’entre nous qui attendons ces petits papiers avec quelque impatience pour en faire leur pâture personnelle, plus ou moins bien inspirée.
@ Vaut’il la peine de répondre à MS, qu’une fois de plus, je ne suis pas sûr de bien comprendre, et notamment sur ce dernier fragment où l’on retombe encore dans le tutoiement familier et cette histoire de rencontre avec Passoul : « Et là mon pauvre, même pas tu penses à compter tes abattis. si je me souviens bien de ton « portrait » dressé par Passou ».
Une vrai fixette collective, ma parole, cette histoire de « portrait dressé par Passou ». Pour ne pas parler de vrai charabia…, on fatigue.
Obéi à quoi, Jazzi ? Peur de quoi ?
Je n’y comprends goutte…
Bien sûr que l’écriture de Jacques Drillon est brillante, souvent amusante (mais le veut-il vraiment ?) et bien sûr qu’on pourrait s’en tenir au texte, sans jamais interroger ce qu’il y a dessous…
Mais si, au motif du « plaisir de lire », on ne peut relever les préjugés à l’oeuvre (et ici, on pourrait croire que c’est un brontosaure qui manie la plume, tant ce qui est exprimé fleure bon les années 50), alors, autant disposer d’oeillères avant d’aborder n’importe quel texte.
S’il est du droit de l’auteur de dire ce qu’il lui plaît, il est du droit du lecteur (ou, en l’occurrence, de la lectrice) de réagir…
Enfin, je ne crois pas me tromper. Mais bon, les manteaux offerts pour couvrir le camarade ne sont jamais assez épais : et pourtant, ma petite remarque n’était qu’un vent coulis, non une forte brise.
Imaginez ce qu’une Despentes pourrait sortir à un type comme Drillon.
Il est vrai que celui-ci en sortirait, certes mouillé, mais cependant se croyant au sec, tant la mauvaise foi imperméabilise.
https://leblogderolandjaccard.com/2017/09/12/amiel-etait-il-juif/
On n’en sortira jamais, etalii !… Heureusement pour vous, hein !, aurez encore du gain à coudre.
Igor et Grichka, vous en pensez quoi, sérérades ou aské-nases ?
Je préfère la parabole de Saint Simon a la lamentation couchée de J. Drillon.
C’est plus » constructif »
« Nous supposons que la France perde subitement ses cinquante premiers physiciens, ses cinquante premiers chimistes, ses cinquante premiers physiologistes, ses cinquante premiers mathématiciens, ses cinquante premiers poëtes, ses cinquante premiers peintres, ses cinquante premiers sculpteurs, ses cinquante premiers musiciens, ses cinquante premiers littérateurs ;
Ses cinquante premiers mécaniciens, ses cinquante premiers ingénieurs civils et militaires, ses cinquante premiers artilleurs, ses cinquante premiers architectes, ses cinquante premiers médecins, ses cinquante premiers chirurgiens, ses cinquante premiers pharmaciens, ses cinquante premiers marins, ses cinquante premiers horlogers ;
Ses cinquante premiers banquiers, ses deux cents premiers négociants, ses six cents premiers cultivateurs, ses cinquante premiers maîtres de forges, ses cinquante premiers fabricants d’armes, ses cinquante premiers tanneurs, ses cinquante premiers teinturiers, ses cinquante premiers mineurs, ses cinquante premiers fabricants de draps, ses cinquante premiers fabricants de coton, ses cinquante premiers fabricants de soieries, ses cinquante premiers fabricants de toile, ses cinquante premiers fabricants de quincaillerie, ses cinquante premiers fabricants de faïence et de porcelaine, ses cinquante premiers fabricants de cristaux et de verrerie, ses cinquante premiers armateurs, ses cinquante premières maisons de roulage, ses cinquante premiers imprimeurs, ses cinquante premiers graveurs, ses cinquante premiers orfèvres et autres travailleurs de métaux ;
Ses cinquante premiers maçons, ses cinquante premiers charpentiers, ses cinquante premiers menuisiers, ses cinquante premiers maréchaux, ses cinquante premiers serruriers, ses cinquante premiers couteliers, ses cinquante premiers fondeurs, et les cent autres personnes de divers états non désignés, les plus capables dans les sciences, dans les beaux-arts, et dans les arts et métiers, faisant en tout les trois mille premiers savants, artistes et artisans de France [2].
Comme ces hommes sont les Français les plus essentiellement producteurs, ceux qui donnent les produits les plus importants, ceux qui dirigent les travaux les plus utiles à la nation, et qui la rendent productive dans les sciences, dans les beaux-arts et dans les arts et métiers, ils sont réellement la fleur de la société française ; ils sont de tous les Français les plus utiles à leur pays, ceux qui lui procurent le plus de gloire, qui hâtent le plus sa civilisation ainsi que sa prospérité ; la nation deviendrait un corps sans âme, à l’instant où elle les perdrait ; elle tomberait immédiatement dans un état d’infériorité vis-à-vis des nations dont elle est aujourd’hui la rivale, et elle continuerait à rester subalterne à leur égard tant qu’elle n’aurait pas réparé cette perte, tant qu’il ne lui aurait pas repoussé une tête. Il faudrait à la France au moins une génération entière pour réparer ce malheur, car les hommes qui se distinguent dans les travaux d’une utilité positive sont de véritables anomalies, et la nature n’est pas prodigue d’anomalies, surtout de celles de cette espèce. »
Joaquín Rodrigo – Toccata
Rafael Aguirre, guitare
(Enregistré dans le domicile du compositeur à Madrid et dans sa maison de vacances, dans une petite ville à 68 km de la capital)
« Obéi à quoi, Jazzi ? Peur de quoi ? »
Obéir aux consignes d’autorisation de sortie, Clopine, et peur du virus.
(comme dit x, tu t’es trop attaché au problème sociétal au point d’en occulter le problème social)
L’Emmerderessoclopine a eu un petit différend avec Mr. D. il y a quelques semaines, à la conclusion duquel a fusé le mot « imbécile ». C’est elle-même qui l’a raconté. La pauvrette, peu habituée à se regarder en face, ne s’en est pas remise et agresse désormais MR. D. tous les vendredis. Tout comme Napoléon a dit « la révolution n’a été que le prétexte », on peut dire ici « le féminisme n’est que le prétexte ». Par définition et même par pléonasme, elle agresse davantage depuis qu’elle est à la retraite et n’a plus de petit grouillot à faire souffrir de ses doigts gourds (de gourdiflotte). D’autant qu’elle se rêvait reine des mouches d’ici, position que ni son absence de culture ni sa fort courte intelligence ne lui permettraient d’occuper. Encore un rêve brisé.
Bof, Jazzi, la formule est pour de vrai obscure et ne veut pas dire grand’chose (elle est cependant attirante, comme une formule à la Drillon, je te l’accorde). Différencier ainsi les problèmes « de société » (comme les évolutions des moeurs et de la morale) des problèmes d’organisation de cette même société (comme la discrimination d’un groupe social par rapport à un autre), est sans doute commode au niveau du vocabulaire, mais ne saurait occulter que la condition de la femme relève des deux aspects, bien entendu.
En réalité, cette « objection », votre honneur, n’en est pas une… Et relève de la simple formule, sans ouvrir de réelles perspectives de discussion.
Mais merci de ton explication, qui montre que tu as surtout été sensible au « reproche » de Drillon.
Je pourrais d’ailleurs être d’accord avec ce reproche, vu qu’il met en lumière cette soumission dont nous savons, depuis La Boétie, qu’elle est à la fois inhérente en nous tout en causant notre perte, mais cependant, pour que la démonstration soit vraiment probante, il aurait fallu que Monsieur Drillon nous expliquasse ce qu’il aurait fallu, à son sens à lui, faire : vu que sans répression ni contrôle aucun, chacun aurait tranquillement continué à vaquer à ses affaires en propageant le virus, d’après lui, quelle aurait été la mesure intelligente à prendre ?
Ces attestations grotesques et liberticides, à ses yeux, ont permis d’éviter une hécatombe. IL conviendrait aussi (en dehors de ce que les saillies de Jacques Drillon révèlent sur son inconscient machiste) d’en tenir compte, non ?
Bah, je dis ça, je dis rien. Je m’occupe, en fait, car nous sommes tous ici dans l’attente : notre ânesse Quenotte doit mettre bas, et chaque jour qui passe nous semble un jour de trop…
Bref. Saurai-je un jour concilier les deux chemins si contrastés de ma vie ? Rien n’est moins sûr, mais au moins, je les aurais parcourus avec disons une certaine mesure dans l’expression. Ou tout au moins de la politesse. Ce qui ne semble pas le cas de tout le monde…
Énumération
Une pierre
deux maisons
trois ruines
quatre fossoyeuses
une pépinière
des fleurs
une ratonne laveuse
une douzaine d’huîtres une bergamote une miche
une clarté de lune
une vague d’une taille considérable
six musiciennes
une porte avec sa natte de fibres de coco
une dame décorée de la légion d’honneur
un autre ratonne laveuse
une sculptrice qui sculpte des joséphine
la fleur qu’on appelle pensée
deux amoureuses sur une grande couche
une receveuse des contributions une chaise trois dindes
une ecclésiastique une inflammation à staphylocoque dorée
une guêpe
une néphroptose
une écurie de courses
une fille indigne deux sœurs clarisses trois sauterelles
une place supplémentaire repliable
deux filles de joie une tante cyprienne
une Mater dolorosa trois mamans pâtisserie deux chèvres de
Madame Seguine
une talonnette Pompadour
une causeuse Marie-Antoinette
une bonnetière Queen (Bloody) Mary I deux bonnetières Queen Mary II (1662-1694), trois bonnetières Queen Mary (de Teck) III
une traverse dépareillée
une pelote de ficelle deux épingles de sûreté une dame
âgée
une Victoire de samothrace une comptable deux aides-
comptables une femme mondaine deux chirurgiennes
trois végétariennes
une cannibale
une expédition coloniale une jument entière (!) une demi-
pinte de bonne lymphe une mouche tsé-tsé
une langouste à l’américaine une promenade à la française
deux pommes à l’anglaise
des lunettes une servante une orpheline une chambre à basse pression
une journée de gloire
une semaine de bonté
une double quinzaine de marie
une année terrible
une minute de pause
une seconde d’inattention
et…
cinq ou six ratonnes laveuses
une petite fille qui entre à l’école en pleurant
une petite fille qui sort de l’école en riant
une fourmi
deux pierres à faire des étincelles
dix-sept éléphantes une juge d’instruction en vacances
assise sur une chaise pliante
une campagne avec beaucoup d’herbe verte dedans
une vache
une autre vache
deux belles amours trois grandes orgues une génisse
marengo
une lune d’austerlitz
une bouteille d’eau de Seltz
une citronnade
une Petite Poucette une grande fête bretonne une croix de pierre
une échelle de corde
deux sœurs latines trois dimensions douze saintes femmes mille
et une nuits trente-deux positions six parties de
la terre cinq directions cardinales dix années de bonne et
loyale servitude sept transgressions capitales deux fesses et une chemise dix gouttes avant chaque collation trente journées
de prison dont quinze de cellule cinq minutes
de pause
et…
plusieurs ratonnes laveuses.
(Jacqueline Préverte, Paroles)
CT, ne me comparez pas à Condorcet, c’est ridicule ».
Très juste, d’autant qu’il a mal fini.
Hello, Mr Drillon,
Le coup de bambou,
Le retour de bâton.
#L’inventaire de Drillon était un inventaire à la Prévert, brillant et amusant
Sauf pour les bâtons de ski.
Le bambou, c’est pas du coin
Du noisetier, bien sûr.
https://www.skipass.com/blogs/traduski/68643-tout-ou-presque-sur-le-baton-de-sk.html
Année LvB, Op. 76 :
« Personne ne sait
Où est le centre de Los Angeles. » J. Drillon.
Il faudrait que je me souvienne, mais s’il existe, c’est downtown, près de la los Angeles river.
Personne ne sait où est le « centre », ce milieu politique de nulle part…
Et le mercato a la tête de la macronie, s’annonce sportif. Les députés marcheurs n’étaient que des figurants, recrutés sur internet, pour rester sur le banc de touche.
Ils ont vaguement manifesté leur intention de prendre la parole depuis la trahison de leur chef d’équipe…lol
« « Il va se faire plier la gueule mardi. En tout cas moi, je vais me lâcher », menace une élue. »
pour de vrai :comme les béquilles?
LA QUESTION A LAQUELLE VOUS AVEZ ECHAPPE:
que faisait Dieu avant la création?
MS, si j’ai bien tout suivi, c’est l’aile droite du parti qui réagit alors que l’aile gauche ne sembl pas toujours satisfaite des méthodes et décisions. Selon un sondage plus de 60% des français ne souhaitent pas le départ du premier ministre actuel, nommer B Lemaire à sa place ne changerait pas les orientations politiques de l’actuel gouvernement, peut être une question d’ombre et ensoleillement. Le Drian, pour une note gauchisante mais si le sondage indique que les français hors campagne électorale et débats audibles, visibles du plus grand nombre se droitisent, est ce un bon choix. Le sondage a t il été effectué à Neuilly.
Dr Lecter, poser la question, c’est déjà avoir la réponse
http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/oeuvres/augustin/confessions/confes1.htm
DTLA : Grand Park, City Hall, Grand Central Market ; sur Grand Avenue Los Angeles Philharmonic, Walt Disney Concert Hall (Frank Gehry), le MOCA — Museum of Contemporary Art —.
Je crois me souvenir du lieu où joue l’hautboïste, dois contrôler. Il est vrai que le fait n’est pas des plus signifiants.
« que faisait Dieu avant la création? »
Il se préparait spirituellement à commettre une grosse connerie… ou une blague : c’est selon les points de vue.
@Je crois me souvenir du lieu où joue l’hautboïste, dois contrôler.
Et rien sur cette petite église espagnole, Renato?
Renato, JD est lui même mélomane, musicien? J’ai lu son billet et pensé que ces conclusions devaient venir d’une expérience de la pratique instrumentale dont je ne pourrai absolument rien dire , possible aussi que JD se soit laissé entraîné par la logique d’un délire, réduisant ainsi son incapacité à dire, si lui même ne pratique aucun instrument,ce qui se joue dans l’esprit et l’intelligence musicale à oeuvre . Le Haut-Rhin doit être d’un exercice extrêmement difficile, il est injuste comme le remarque JD que ne soient pas promus ces excellents musiciens alors que nous sont servies des soupières sur les canaux ordinaires. Je confesse être partiale, Intolérante et imprévisible en matière de goûts et agacements musicaux
Le Haut-Bois, merdum!
Quel mufle ce Prévert, comparer toutes les femmes à des ratonnes laveuses !
Et que font les féministes ?
Très juste, d’autant qu’il a mal fini.
Excellente remarque.
« Le Haut-Rhin doit être d’un exercice extrêmement difficile »
Le Haut-Rein, B. ?
Les tripatouillages auxquels ont dû se livrer les sondeurs pour parvenir à ce résultat : 60% des français ne veulent pas du départ de Philippe…
Epoque de m….
– > que Monsieur Drillon nous expliquasse (« expliquât », plutôt, non ?)
– > LA QUESTION A LAQUELLE VOUS AVEZ ECHAPPE :
que faisait la création avant la naissance de Dieu ?
– > Que Condorcet ait mal fini a toujours fait sa grandeur à mes yeux. La vie de cet homme chaste m’a toujours paru plus estimable que l’opportunisme de celles du vice appuyé sur le bras du crime.
– > Laurel & Hardy ? Igor & Grichka ? 75 & 57 ?… Toussa, c’est un peu synagogue, non ?…
– > Un excellent reportage de D C-B sur France 5 ce dimanche à 23 heures. Un antisioniste peut-il ne pas être antisémite ?… Préparons nous à un débat sanglant lundi prochain.
Regrettable erreur commise à propos de la nouvelle appellation de la poétesse (après conversion posthume), aimablement signalée par l’Église Féministe des Premières Journées : ses poésies sont désormais signées Jacqueline de la Vertepasture.
Pour la peine, je dirai dix Je vous salue Virginie et je laisse ses lectrices revenir aux œuvres d’espionnage de Jane La Sphère.
3J, j’essaierai de suivre ce dossier. Que l’existence légale d’Israel constitue encore une question est pour moi inconcevable, ses optiques peuvent à mon avis peu documenté être mises en cause. Nombreux sont ceux ne cultivant aucun sentiment antisémite et regarde d’un oeil critique les politiques menées tout en prenant en compte les menaces multiples qui pèsent sur cet état. Le passif est lourd, les haines tenaces, les religions auxquelles sont alliés les pouvoirs sanglantes. Israël, l’oeil de Washington?
Je ne connaissais pas ce Gilles Le Gendre. Il est drôle ce député marcheur ou farceur. Il aurait révélé à Natacha Pologny que macron voulait virer philippe.
Durant trois mois, j’avais oublié l’existence de tous ces gens-là… Et m’aperçois qu’ils existent encore, n’ont jamais cessé de penser à leurs réélections aux municipales ou nominations au sein de l’Exécutif. Welbecq avait sans doute raison : rien de changé sous le soleil du pays, sinon « du plus pire ».
on dit que Dieu a créé le Leviathan pour jouer avec lui;
Sur la RDL,les contributeurs -trices qui se prennent pour Dieu-il y en a qui le disent et prétendent même avoir les confessions des autres pour le donner(le trahir? -leur inventent des « vices », des »fantasmes »pour ne pas se faire traiter de « petits joueurs » (expression du net) alors que ces autres travaillent ici sans filet(billet expression française)
L’expression « travailler sans filet » s’utilise à l’origine dans le monde du cirque et signifie « exécuter un numéro d’équilibriste sans filet de protection ». Par analogie, la locution s’utilise dans le monde du travail et signifie « prendre tous les risques, sans garantie (financière) ».
bonne journée à tous et toutes
Continuer le confinement à la campagne :
ce samedi 06/06/2020 à 10h07
@ b., J’aimerais vous faire cet aveu, une fois n’est pas coutume, ce qui me permettrait indirectement de régler mes comptes avec D. qui vous pratique en dépit amoureux depuis trop longtemps.
Vous rebondissez toujours sur les questions géostratégiques, économico-sociales et fiscales contemporaines, mais vos rebonds n’emportent pas très souvent le succès escompté. Je trouve cela émouvant. Comme ce matin, vos interrogations sur l’antisionisme. Vous essayez toujours d’exposer votre point de vue comme d’un tourment personnel. Je trouve cela méritoire, mais vos chutes m’attristent un peu : comme vous n’êtes jamais très sûre de vous et de vos opinions, -alors qu’on en perçoit clairement la charpente ossue et les aspérités (ce qui est rare sous les plumes d’icite)-…, vous préférez toujours invoquer d’insuffisances culturelles ou autres en vous en excusant de n’avoir pas fait assez d’études (comme dans une chanson d’A Souchon)…
Voilà une attitude tellement humble qu’elle ne peut qu’emporter mon estime, bien qu’elle reste cependant trop systématique. Heureusement, sur le terrain du sexe, là, on voit que vous n’avez pas froid aux yeux de vouloir toujours y goûter et vous y relancer fort allègrement. On sent une expérience personnelle particulièrement riche qui voudrait l’être encore. Chez vous, (est-ce lié à une déformation professionnelle du « care » ?), le langage des corps ou de la pulsion de vie n’a apparemment jamais été supplanté par celui des « idées », plutôt propre à la pulsion thanatique…
Tout cela fait entendre à la communauté bord’erdélique une voix précieuse et singulière qui l’enrichit, nonobstant.
Belle journée à vous, chère bérénice (b.), et ne voyez dans cette déclaration nulle malice, du respect et de l’estime, tout simplement.
précision
Au v. 26b, plusieurs traductions françaises prennent le Léviathan comme le sujet de « jouer » ou « s’ébattre » (p. ex. BC, Sem). On peut toutefois aussi traduire : le Léviathan, que tu as formé pour jouer avec lui (p. ex. TOB, NBS).↩
https://larevuereformee.net/articlerr/n276/la-thologie-de-la-cration-dans-le-psaume-104
j’ai trouvé un « second degré »
: Derek Chauvin, le policier blanc à l’origine de la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans, en appuyant longuement sur son cou, a été inculpé pour « meurtre au second degré », l’équivalent d’un homicide volontaire sans préméditation, selon la sénatrice démocrate du Minnesota Amy Klobuchar. Les trois autres policiers présents sur place au moment des faits vont également être poursuivis pour complicité. obs
ce n’est pas drôle
3J, oui c’est surement lié au metier mais je me souviens qu’un jour, alors que j’écoutais attentivement un de mes superieurs hierarchiques hautement qualifié ce mot – organique – m’est venu pour définir la pulsion ordinaire des hommes. Je l’ai conservé et l’utilise souvent, je suis assez moqueuse.
Avez-vous dit « organique » ?
Un passage des Carnets de prison, dans lequel Gramsci décrit l’identité et le rôle de l’intellectuel organique, par opposition à celui de l’intellectuel traditionnel. Gramsci souligne à titre préliminaire que l’homo faber ne peut pas être séparé de l’homo sapiens — distorsion faite par le capitalisme — et propose l’idée d’une intellectualité répandue, un nouveau type d’intellectuel qui n’est pas séparé pour profession et classe appartenant au reste de la société, mais issues de celle-ci et liées à la classe ouvrière par la tâche de construire activement son émancipation. A. Gramsci, Cahiers de prison, vol. III, Einaudi, Turin 1975.
B,si c’est bien vous qui avez parlé de la ménopause,un article sur la ménopause:
La ménopause est souvent vécue dans les pays occidentaux comme une maladie. Dans d’autres sociétés, l’arrêt des règles ne s’accompagne d’aucun symptôme et confère aux femmes une autorité accrue. Cette période d’infertilité a en tout cas probablement joué un rôle majeur dans la survie de notre espèce.
https://www.books.fr/verite-menopause/?utm_source=BooksletterA&utm_campaign=d57816ca10-EMAIL_CAMPAIGN_2018_11_22_08_38_COPY_03&utm_medium=email&utm_term=0_cc5d7ec8f0-d57816ca10-36578385
le livre présenté par Books
The Slow Moon Climbs. The Science, History, and Meaning of Menopause (« La lune, lentement, s’élève. Science, histoire et signification de la ménopause ») de Susan P. Mattern, Princeton University Press, 2019
merci, renato, parce que c’est aussitôt à cette expression d' »intellectuel organique » que j’avais pensée avec ce mot;
La question de l’intellectuel est un thème central dans les réflexions d’Antonio Gramsci et a constitué le fil rouge des études menées sur cet auteur. Le concept d’intellectuel permet en effet d’articuler les grandes lignes de la pensée de Gramsci, rendues difficiles d’accès par le caractère fragmentaire et disparate des Cahiers de prison. C’est d’ailleurs sans doute une des raisons du succès des écrits de Gramsci dans la deuxième moitié du XXe siècle, dans le contexte de l’interrogation sur le rôle des intellectuels et sur l’« engagement ». La seconde séance du séminaire sera donc l’occasion d’explorer la conception de l’intellectuel et de son rôle politique chez Gramsci. Un retour sur les concepts fondamentaux développés par l’auteur (l’intellectuel organique, l’intellectuel traditionnel et l’hégémonie) permettra de poser les bases pour une réflexion plus ciblée sur deux figures de l’intellectuel : le journaliste, métier un temps exercé par Gramsci, et l’écrivain populaire.
La séance est organisée par Anne-Florence Baroni, Franz Dolveck, Cédric Quertier et Céline Torrisi.
Cette deuxième séance du séminaire 2014-2015 des membres de l’École française de Rome aura lieu le vendredi 30 janvier 2015 à 14h, salle de séminaire, École française de Rome (Piazza Navona, 62).
https://semefr.hypotheses.org/1500
…samedi 6 juin 2020 à 15 h 46 min.
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…désolé,…il y a comme une surenchère libre à remplir des case à écrire ou à » colorier » de littératures diverses,…les textes cases soumis de Pierre Assouline,…
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…le gardiennage des enfants » punis » à rester sages comme des images à dessins photocopiés d’Epinal,…
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…pas d’opinions personnelles sauvages ou contradictoires, presque un concert ou orchestre avec des notes glaner, pêcher,en hymnes,…
…des klaxons, de références à des textes,…éparts,…réunis,…et dictionnaires,…
…nombrilismes privés de clans et factions d’intérêts liés au capital exploité,…
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…le de Gaule » dirait » ou en est ? la France, avec des vendeurs littéraires de » muguets de quatre saisons « ,…
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…mauvaises cuisines, en plus, ne dit t’on pas,… » ne crachez pas dans la soupe « ,…
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…à chacun son raz le bol,…etc, etc,…
…les idées perdues, en quinconces,…
…commerces de banquiers,!…
…quelle opinion, pourquoi faire !…
…zizanies,!…
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