Retour sur la famille communiste
Comme Rondes de nuit d’Amaury Nauroy mais dans un registre très différent, c’est le genre de livre naturellement éclipsé par la rentrée littéraire car hors-normes, décalé, discret, pas du genre à se pousser du col ou à s’imposer sur les tréteaux, publié par une petite maison d’édition, toutes choses qui le font rapidement disparaître des radars de la critique et des libraires. Pourtant, quel récit poignant que Fils d’Adam (108 pages, 15 euros, Exils) –et non, rien à voir avec le Adam & Eve évoqué dans le billet précédent !
Cet Adam s’appelait Rayski. Juif polonais émigré à Paris dans les années 30, jeune militant communiste avant la guerre, il est de ces individus que la guerre a révélé à eux-mêmes avant de les révéler aux autres. Durant toute l’Occupation, il assure dans la capitale la fonction clandestine de responsable de la FTP-MOI, la main d’œuvre immigrée des francs-tireurs et partisans, organisation de résistance armée au sein du PC. Souvent les siens se font prendre, torturer, déporter, exécuter. Pas lui, ce petit bonhomme frêle mais d’une force intérieure et d’une détermination sans faille qui fait penser par bien des côtés et pas seulement pour la silhouette à Daniel Cordier, le secrétaire de Jean Moulin. Après la guerre, il choisit de rentrer en Pologne avec sa famille. Le Parti le promeut, lui confie de hautes responsabilités dans la presse. Au cours d’un voyage à Paris, un tribunal polonais le condamne pour trahison par contumace ; il reste donc en France ; mais là, un autre tribunal militaire le condamne à sept ans de prison pour espionnage. Fresnes, Evreux…
L’auteur de cette « lettre au père » est son fils, Benoit Rayski. Durant, une centaine de pages il interpelle son géniteur, l’engueule, le houspille, lui réclame des comptes, lui pose des questions, sollicite des éclaircissements, demande pardon et tant de choses encore qu’un fils se presse d’adresser à son père quand il sent sa fin proche et plus encore lorsqu’elle est déjà passée. Tutoiement ou vouvoiement, le procédé n’est pas nouveau, très réussi dans La Modification (1957) de Michel Butor, vite lassant dans L’Autre qu’on adorait (2016) de Catherine Cusset. Benoit Rayski, lui, a su trouver la bonne distance et le ton adéquats, ce qui n’allait pas de soi tant l’exercice est délicat avec une telle partition.
Jamais larmoyants ni lyriques, ses accents sont souvent pathétiques bien que sa plume soit d’airain, et ses phrases, brèves, sèches ; les formules claquent ; son humour est noir mais son autodérision, étincelante ; ses regrets émeuvent autant que ses reproches glacent. Quand il ne le comprend pas, il l’accable. Il ne comprend pas pourquoi son père a voulu revenir après la guerre dans un pays qui, en 1946 encore, laissait ses villageois massacrer des rescapés d’Auschwitz qui osaient rentrer pour reprendre possession de leur maison, ou des nationalistes extraire ces mêmes survivants des trains pour les abattre ; la Pologne retrouvait le goût du pogrom comme s’il ne s’était rien passé entre temps.
« En réalité, c’est à toi, mon père, que j’en veux le plus. Comment as-tu pu revenir dans un pays où on nous haïssait tant ? »
Le fils est retourné sur les traces du père, à Bialystock sa ville natale, au camp de Treblinka, à Varsovie fouiller les archives, dans les cimetières écouter les voix échappées des caveaux. Devenu journaliste, pisse-copie et éditorialiste (France-Soir, Le Matin, L’événement du jeudi…) puis essayiste, il semble s’être lancé dans l’écriture de ce livre en fredonnant « la mélodie déchirante » de J’aimerai toujours le temps des cerises, en revisitant l’histoire illustrée de la Commune et des communards. Devenu très tôt viscéralement anticommuniste, jusqu’à être dénoncé comme tel par un billet rageur et talentueux d’André Wurmser à la une de l’Humanité (une légion d’honneur !), il n’en écrit pas moins : « Je ne me suis jamais consolé de la mort, le 28 mai 1871 d’Eugène Varlin, secrétaire français de l’Internationale », massacré par les Versaillais. Fils d’Adam porte le sous-titre paradoxal de « Nostalgies communistes ». Mais ce n’est pas du communisme dont il est nostalgique, c’est de son enfance baignée d’espérance communiste. Avec le recul, on le sent pris par la suite dans un romantisme qui l’entraine dans la fascination des hommes d’action, brigadistes, militants, terroristes, agents, espions, comme s’il se rêvait en personnage de la Condition humaine de Malraux.
Au-delà du cas Rayski, c’est bien d’un retour sur la chose communiste qu’il s’agit. Non pas à la manière rigoureuse et exhaustive des lourds pavés de Thierry Wolton, ni à la façon cynique et délirante du gourou Badiou. La réflexion que mène là Benoit Rayski m’a ramené à une conversation de jadis avec Marguerite Duras. Elle me racontait comment en 1950 dans sa cellule Saint-Germain-des-Près, alors qu’avec Jorge Semprun, Dionys Mascolo, Robert Antelme et quelques autres, ils ironisaient sur Aragon entre autres caciques, la conversation fut rapportée le lendemain par Semprun à Jean Kanapa et l’exclusion du petit groupe de « traitres trotskistes » du Parti fut décidée peu après :
« On l’a vécu comme un traumatisme comme si notre propre famille nous reniait, nous rejetait ».
Il y a de cela chez Adam Rayski. Ce sentiment, difficile à comprendre aujourd’hui, d’avoir tissé des liens de parenté indestructibles avec un monde bien au-delà de la politique. Plus dure fut la chute. Lorsque Adam Rayski publia ses mémoires dans les années 80, il insista pour maintenir son titre face à une éditeur dubitatif : Nos illusions perdues. C’est dire la profondeur du désenchantement fut-il vierge de toute amertume malgré les couleuvres avalées (les crimes de masse de Staline, le pacte germano-soviétique, le massacre de Katyn, les purges de l’après-guerre, la persistance de l’antisémitisme…). Une famille, vraiment. D’ailleurs, jamais à cours de métaphore, Benoit Rayski désigne le communisme comme Folcoche, la mère de Vipère au poing : haïssable, elle n’en reste pas moins une mère.
Sur sa tombe au Père-Lachaise, on peut lire cette inscription :
« Adam Rayski 1913-2008. Il fut terroriste et communiste quand il fallait l’être ».
Sur ce petit livre bouleversant qui lui est une manière de tombeau dans le sens poétique que la Renaissance lui a accordé, on devine sur la couverture cette inscription subliminale :
« Parce que c’était lui, parce que c’était moi ».
Sauf que n’est pas d’amitié qu’il s’agit mais bien d’amour. Rappelez-vous Cioran :
« On écrit des livres pour y dire des choses qu’on n’oserait confier à personne »
(« Le 2 mai 1945, trois soldats soviétiques hissent le drapeau sur le Reichtsag à Berlin », photo D.R. colorisée ; « Adam Rayski » photo D.R.)
1 134 Réponses pour Retour sur la famille communiste
12h37 quelle déception, on n’aura commis aucune ode à la frite et à la bière .
La partie intéressante est celle qui manque, les lettres de Dominique Rollin. Pourquoi sont-elles censurées ainsi, et leur publication remise aux calendes grecques ? D’autant plus que Rollin n’est plus là pour protester. C’est vraiment se voir trahir par cet infâme Sollers, le paltoquet, avec la plus parfaite bassesse…
qui bossent à l’encodage pour gagner leur quignon …
qu’est-ce? Sollers transformé en fin exploitant de la fine vermicelle bruxelloise, c’est simplement scandaleux.
Les lettres de Rolin risquent de ne jamais voir le jour, et ce serait bien dommage de ne pas savoir au juste ce qu’elle pensait de Sollers, qui est quand même un écrivain qui ne vaut rien. Il y a là véritablement un scandale littéraire, une atteinte à la mémoire de Dominique Rolin. C’est du grand n’importe quoi !
Je ne vous permet pas d’insulter mon neveux et sa fiancée, de brillants jeunes universitaires qui gagnent leur vie honnêtement, maintenant cela suffit votre sale caractère.
Cette édition de la correspondance se présente comme un travail pseudo-scientifique, avec des notes en bas de page. Mais il ne faut pas s’y laisser tromper, tout ça a été fait avec cet amateurisme dont Sollers nous a habitué depuis longtemps. Toujours tirer la couverture à soi, et tant pis pour cette pauvre Rolin qui peut aller se faire cuire un oeuf !
Avec Kristeva, ça risque de ne pas être aussi simple. Elle n’est pas une petite bonne femme qui va se laisser écraser, et elle est bien vivante, elle !
Je remercie mon éditeur belge d’avoir publié quelques un de mes poèmes. J’aime la Belgique, pays de Brel, de Devos, de Magritte et de Jean Ray.
La correspondance de Sollers avec Rolin comptera quatre volumes, chacun ne contenant les lettres que d’un seul écrivain pour mieux en goûter l’unité de style et éviter les allers retours avec un index qui ralentirait la lecture. Sollers a fort bien expliqué ce choix éditorial, soyez patient Delaporte, dépensez vos ronds pour ce premier volume et le second suivra d’autant plus vite.
Le meilleur de l’émission fut cependant le diagnostic porté sur la génération régressive qui n’écrit plus, perd la mémoire et confesse (à son épouse psychanalyste) son incapacité à se concentrer devant des petits paragraphes à lire sans illustration.
Un ton inattendu qui a largement compensé la langue de bois entendu au cours de l’interview qui suivait de M. Karmitz.
Les Belges défendent effectivement la littérature et la langue française contre les apports « allochtones », comme ils disent, que la France veut inutilement privilégier.
Peut-être faut_il rappeler le mot de votre compatriote Dirk Van der Kruysse à votre serviteur, comme je m’étonnais de l’aptitude de la Belgique à défendre ses écrivains et ses chercheurs:
« Nous sommes un petit pays.. C’est pour cela que nous nous défendons mieux. »
C’était à Oxford.
Que d’autres en prennent de la graine, de ce coté-ci du Quiévrain. Lire la critique de l’Université Française dans le Libé d’hier par une canadienne qui sait de quoi elle parle.
Pays de Grevisse de Rodenbach, de Maeterlinck d’Henri Vernes, de Jean Ray, de François Emmanuel, du Père Guillaume,le spécialiste de Nerval, et de combien d’autres…
JEFF ;
« Des frittes et du vin de Moselle »
Jacques Brel
Tiens, on a oublié Verhaeren et Ghelderode! Et Ruysselbergue, et Jean Delville en voie de réhabilitation par l’équipe de Daniel Gueguen!Faudrait faire un tour à la librairie du Centre de Wallonie-Bruxelles de temps en temps….
M ‘enfin, et la BD?
Delaporte, c’est bien de défendre Dominique Rolin,mais commencez pas respecter son nom. Il ne comporte qu’un seul L.Vous avez donc si peu lu ses oeuvres?
« soyez patient Delaporte, dépensez vos ronds pour ce premier volume et le second suivra d’autant plus vite »
Mais personne ne va acheter ce premier volume, qui couvre une période extrêmement peu intéressante, surtout vue par Sollers. Ce premier volume va faire un flop, et remettre en question les volumes qui auraient concernés les lettres de Dominique Rolin. C’est un choix éditorial calamiteux qui a été fait.
et Yourcenar…qui notait en son temps la correction de la langue française enseignée dans les écoles belges, restée à l’écart des velléités politiques françaises, pour son grand bien.
Magda Goebbels a fréquenté ce genre d’école (ceci dit pour contenter tout le monde).
Paul Edel, vous n’allez quand même pas défendre cette grosse arnaque éditoriale ?
On a encore oublié Annie Cordy !
La relation passionnelle et conflictuelle entre le père et le fils Rayman, telle qu’évoquée dans le livre chroniqué par Passou, rappelle celle de MàC avec son illustre paternel. Peut-on imaginer la lettre qu’il aurait pu adresser à son père ? Il est vrai que dans ce cas d’espèce, c’est le père qui a enterré le fils…
« M ‘enfin, et la BD? »
Suprématie belge !
Et l’inventeur du big-bang, de la formation des mondes, le génial chanoine Georges Lemaitre
Rayski, pas Rayman, pardon !
Sur France-Inter, Sollers ressasse son éternel discours, tel qu’il n’a pas changé depuis le début de sa carrière. Cela devait fatiguer beaucoup Dominique Rolin, qui était plus inventive et moins monotone (et don, pour répondre à Paul Edel, qui me cherche, je n’ai pas lu tous les livres, mais simplement deux ou trois, qui m’ont paru délicats et subtils) :
«Hélas, la Française a baissé de niveau depuis le XVIIIe siècle. On est passé par le romantisme, ça a été une sorte de cure, de mélancolie. Le XVIIIe siècle c’est l’humour, les libertés, le libertinage et les Lumières. La Française ne fait guère partie de mes fréquentations. Je ne sais pas trop où elle en est.»
La Française a certes d’autres choses à faire que de lire les élucubrations de ce porc de Sollers, un goujat qui manque de politesse, il faut enfin le dire.
Pays de Grevisse de Rodenbach
pays de dutrou de dodo..des foireux fiscaux..des broc marrons..du pot belge..des plus gros labo de mdma..et du trafic de pti dchien en partance pour la tanerie à keupu..ça va bien
« M ‘enfin, et la BD? »
Suprématie belge !
ça va bien haussi le robinet catho callobo mon colon
«Hélas, la Française a baissé de niveau depuis le XVIIIe siècle. On est passé par le romantisme, ça a été une sorte de cure, de mélancolie. Le XVIIIe siècle c’est l’humour, les libertés, le libertinage et les Lumières. La Française ne fait guère partie de mes fréquentations. Je ne sais pas trop où elle en est.»
La Française, une salade, de la volaille ou une qualité de poire ?
En effet Jazzy, cela m’y a fait penser, il aurait dû l’écrire, peut – être l’a – t – il fait … il faudrait demander à son éditrice préférée.
@ petit rappel, détonnant votre chanoine carolo, comme quoi on en apprend tous les jours en venant ici.
et Yourcenar…
ça dit tout..verlaine y flinguait..au moins bodler prenait un peu d’distance..les belges c’est des gros malins alleye alleye..
Parfois, les femmes, qui sont fines mouches, lorsqu’elles tombent sur un goujat, se partagent la tâche. Elles se mettent à plusieurs, pour amortir le désagrément, et font croire au goujat qu’il est polygame ! C’est ce qui est arrivé selon moi à Sollers. Du danger de vivre avec des femmes plus intelligentes que soi !
La Française ne fait guère partie de mes fréquentations. Je ne sais pas trop où elle en est
elle te pête au nez..nabot
Toute la vie de Sollers est une comédie débile : il se sera rêvé écrivain, il ne l’était pas ; polygame, il ne l’était pas non plus ; libertin, il n’était que pauvrement cynique ; raffiné comme on l’était au XVIIIe, il n’aura été qu’un rustre complètement aliéné par la société du spectacle, etc., etc. Une vie catastrophique et artificielle, le vide et le néant.
Paul Edel, vous avez renoncé à défendre votre chouchou ? Cela vaut mieux…
La Française a certes d’autres choses à faire que de lire les élucubrations de ce porc de Sollers, un goujat qui manque de politesse, il faut enfin le dire
c’est un crétin qui est morfondu que de jouer l’dédain fort français d’avant guerre c’est dvenu le parti d’l’antifrance..il fait mine d’errer dans des nonlieux connu de lui seul..souvent couru a manatane ou oxford..un sale con..un psycosomatique..qui faut hignorer pour s’en guérir..t’es salment vérolé dlalourde
Une histoire belge racontée par votre serviteur, une fois !
Coup de folie à Bruxelles
Le 10 juillet 1873, Verlaine quitte furtivement la chambre qu’il partage avec Rimbaud au premier étage de l’Hôtel de la Ville de Courtrai, sis au n°1 rue des Brasseurs. Une étroite artère du centre-ville de Bruxelles, située juste derrière la rue de l’Amigo. Récemment élargie, celle-ci abrite à l’époque des boutiques et logements de savetiers, marchands de sabots et de loueurs de brouettes ou de charrettes à bras.
La chambre contiguë à celle des deux amants, est occupée par la mère de Verlaine.
Après avoir traversée la Grand-Place, ce dernier pénètre à 9 heures pétantes chez l’armurier Montigny, au n°11 de la Galerie de la Reine, qui constitue avec la Galerie du Roi et la Galerie des Princes les Galeries royales Saint-Hubert. Là, Verlaine, à qui Rimbaud a signifié la veille son intention définitive de le quitter, fait l’acquisition d’une arme et d’une boite de 50 cartouches.
Après quoi, il passe le reste de la matinée à écluser des verres d’absinthe dans une taverne anglaise de la rue des Chartreux.
A son réveil, Rimbaud, surpris de ne pas retrouver son amant à ses côtés dans le lit, va frapper à la porte de la mère de celui-ci, qui ne peut lui donner aucune explication sur l’absence de son fils.
Vers midi, tandis que le temps est exceptionnellement caniculaire pour Bruxelles, Verlaine, passablement agité, déboule soudainement dans la chambre. Il exhibe sous le nez de son jeune amant le pistolet protégé d’une gaine de cuir verni ainsi que la boite de cartouches qu’il vient d’acheter. Puis il l’emmène déjeuner à la Maison des Brasseurs, sur la Grand-Place. Les deux hommes vident quelques chopes de bière et discutent de leurs projets littéraires respectifs.
De retour à l’hôtel vers 14 heures, les deux amants, échaudés par l’alcool et excédés de chaleur, reprennent leurs sempiternelles disputes. Verlaine hésite toujours entre le désir de renouer avec sa femme, sa passion pour Rimbaud ou ses velléités de suicide. Le ton monte nettement. Ni tenant plus, Rimbaud se précipite alors dans la chambre voisine et exige que Mme Verlaine lui donne vingt francs : le prix d’un billet de chemin de fer, en troisième classe, à destination de Paris.
Celle-ci fait la sourde oreille. Rimbaud crie, menace, Verlaine vient alors le saisir par les épaules et l’entraine dans leur chambre, fermant à clé derrière lui.
Des éclats de voix se font entendre : « Voilà pour toi, puisque tu pars ! », aussitôt suivis de deux coups de feu. Une balle blesse Rimbaud au-dessus de l’articulation du poignet gauche. L’autre va se loger dans le plancher.
Soutenu par la mère et le fils, ce dernier est conduit à l’hôpital Saint-Jean, en face du jardin botanique. Au médecin qui le prend immédiatement en charge, il explique qu’il s’est blessé en nettoyant une arme. Sans plus d’explications, celui-ci panse sa blessure et lui annonce que la balle qui s’est logée dans son avant-bras ne pourra être extraite que dans deux ou trois jours.
De retour à l’hôtel, Rimbaud réitère son intention de quitter Bruxelles et de prendre le premier train en partance pour Paris. Il ramasse ses effets, tandis que Verlaine s’agite à nouveau. Sa mère remet aussitôt à Rimbaud les vingt francs demandé.
Alors que le trio s’achemine en direction de la gare du Midi, à la hauteur de la place Rouppe, Verlaine, désespéré, s’immobilise et menace de se suicider. Lorsqu’il glisse la main dans sa poche, Rimbaud prend peur et s’enfuit en courant. Plus loin, il interpelle un agent de police en faction sur la place et, désignant Verlaine du doigt, lui déclare : « cet homme veut me tuer ! »
Tout le monde se retrouve au commissariat central de la rue de l’Amigo. Là, Verlaine avoue au policier qui l’interroge qu’il a « cédé à un moment de folie ». Il est immédiatement écroué, sous l’inculpation de coups et blessures volontaires, et conduit dans une cellule. Tandis que Rimbaud et la mère de Verlaine peuvent regagner leur hôtel librement, non sans avoir été priés au préalable de rester à la disposition de la police pour la suite de l’enquête.
Théodore t’Serstevens, le juge d’instruction chargé de l’affaire, va mener une enquête serrée. Lors de l’interrogatoire de la victime, il lui rappelle que la femme de Verlaine reproche à son époux la trop grande intimité qui les lie entre eux. Ce à quoi Rimbaud répond : « Oui, elle nous accuse même de relations immorales. Mais je ne veux pas me donner la peine de démentir pareille calomnie. » Néanmoins, lors de la perquisition du lieu du drame, le magistrat trouve parmi les papiers de Verlaine la lettre récemment envoyée de Londres par Rimbaud, où ce dernier supplie : « Reviens, reviens, cher ami, seul ami » ainsi que le poème Le Bon Disciple, daté de mai 1872, dans lequel Verlaine s’interroge sans aucune ambiguïté : «Quel Ange dur ainsi me bourre/Entre les épaules tandis/que je m’envole aux Paradis ? » et qui s’achève par le quatrain suivant : « Toi le Jaloux qui m’a fait signe/Ô me voici, voici tout moi/Vers toi je rampe encore indigne/Monte sur mes reins, et trépigne ! ».
Malgré sa lettre de rétractation, datée du 19 juillet, dans laquelle Rimbaud affirme avoir été blessé accidentellement, sans « préméditation criminelle », le 8 août Verlaine est condamné à deux ans de prison ferme et à une amende de deux cents francs.
bérénice dit: 17 novembre 2017 à 19 h 46 min
On demande François Delpla à la réception.
* * * *
petite malheureuse arrêtez vous allez nous porter la poisse
« La liberté régresse dans tous les domaines, la liberté de penser, d’imaginer, de faire à peur près ce qu’on veut en demandant la permission » se plaint Sollers. Mais ce qui régresse le plus, n’est-ce pas Sollers lui-même, et son manque de talent ? Quand il se plaint que son navet « Femmes » ne pourrait plus être publié aujourd’hui, n’est-ce pa s plutôt en réalité un progrès, et la preuve que la société na évolué dans le bon sens ? Sollers est un nostalgique du temps où le droit de cuissage existait. La liberté a bon dos !!!
« La Française a certes d’autres choses à faire que de lire les élucubrations de ce porc de Sollers »
« Pig » en anglais.
« Ce balance ton porc m’inquiète pour les porcs »
De son groin, et grâce à son instinct animal, Sollers sent le danger qui va dans sa propre direction.
Bilal visionnaire ?
la brayonne-hihan- se goure d’époque.
Ne pas oublier Christin, svp.
Pour l’étoile rouge, voir le volume » Fins de siècle », avec trois » tableaux » (1979/1990) « les phalanges de l’ordre noir » (1979) où l’on retrouve le terrorisme d’extrême-gauche et les Brigades Internationales, fidèles à leur ideal ( qui avaient quand même aider à la libération de la France, mais tout le monde parisien l’a oublié…) et qui sèment la mort.
Et puis » partie de chasse » en 1983, où l’URSS, et « les pays frères », qui iront jusqu’au meurtre politique »
Et enfin « Epitaphe », le mur est tombé…
Quand je dis que j’ai un problème avec la grammaire, on ne veut pas me croire…
Arrêtez de dire du mal à propos des Belges et du Congo, j’ai mal à ma » famille ».
Paul Edel insiste sur le l en trop…
Alors que le loup est ailleurs. Et tel quel !
https://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20120524.OBS6490/un-amour-clandestin-de-dominique-rolin.html
Un vieux libidineux, ce Joyaux, avec Môssieu Pivot pour faire la chandelle…
Si j’ai bien compris, les amours dystopiques ayant le vent en poupe, Sollers déballe son paquet, cela ne m’intéresse pas trop.
Bérénice pour vous conforter dans vos idées sur la Belgique, vous pouvez regarder les émissions de TV Thor de Marc Herman qui piège les vedettes du show biz français en se faisant passer pour un journaliste flamand à la ramasse, un vrai bijou …
Alors je ne connaissais pas cette histoire, de 2012. Mais Kristeva cocue, voilà qui ne manque pas de sel. C’était quoi, déjà la 7ème fonction du langage, conjuguer le verbe cocufier à tous les temps ?
« Sollers déballe son paquet »
C’est un paquet vide, qui fait pchittt ! Qui va acheter ça ? Si Sollers était un bon vendeur, ça se saurait. Mais, après son passage à la radio, tout le monde a compris qui était le bonhomme, un type sans intérêt qui se fait mousser grâce à sa réputation surfaite. Sollers est un cas incroyable de néant, qui doit tout aux journalistes superficiels et à Gallimard, maison qui l’entretient on ne sait trop pourquoi, espérant faire une bonne affaire ? Mais le Sollers est contre-productif ! Ils auraient dû le comprendre depuis longtemps.
Un écrivain adoubé par Mauriac n’est pas une mauvaise valeur.
Ha les Katangais c’était quelque chose…
Et les diamants qui sortaient tout taillés du sol !
quel cloporte ce bas rosis…
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…écrire, lire, ou autres pensées, ce n’est pas, à porter, un jugement participatif,…
…écrire, et se faire comprendre, avec les donnés de son temps,de sa région aboutie,…
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…ne pas se victimiser, à suivre, les directives des souffrances expliquées, ou autres de celles des autres,…
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…rester, détacher, de tout,…j’essaie,…
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….nous ne sommes pas des sujets de l’Inca, ou autres finalités, d’autres croyances, qui, se ramenent, à nous obliger, à rester, dans un contexte rentable, de victime de toutes sortes de croyances ou éléments de corroborer, le soutien, d’une économie sociale, de substitution,….
…
…rester, ou devenir, plus libres, de croire, en soi, par soi-même, en tout,…
…Non,…je ne suis pas, le descendant, d’un harponnés des cœurs, ou à d’autres concepts,!…
…je suis, moi, je n’ai, qu’une nation, moi,…
…mon roi, mon empereur, mon dieu, je ne suis, tout, en moi, pour moi,…
…à l’exclusion, tout, et chacun,…
…dans , les normes démocratiques à jours,…en partages avec le monde entier,…
…les érosions des droits, nuisent , aux droits,…
…Ah,!Ah,!…Ollé,!…à la tauromachie des esprits,…etc,…
…tolérance zéro,…faire sa propre liberté porno,!…Bip,!Bip,!…Go,!…
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…Non, je n’ai rien, à croire,…à porter, ou apprécier, les goûts, dispositifs enchevêtrer, de quiconque,…et, en être hisser, ou rabaisser,!…de tout amalgames,…voilà, etc,…
…à leurres des opinions,…
…
Chantal, vous avez des nouvelles de Giovanni ? c’est inquiétant.
14h05 et Cécile de France si belle dans ‘ Un secret.
Bérénice pour vous conforter dans vos idées
Ma bonne Chantal, je n’ai jamais développé d’idées, c’était juste pour faire suer .
Pour avoir connu un Monsieur Adamski, je me suis demandée quelle était l’origine du suffixe -ski dans les noms propres polonais ( pour le reste, shut up !, I’m born with strange feet))
Alors, alors, c’est très amusant.
« La caractéristique la plus marquante des noms polonais est la terminaison en -ski et en -orocki. Ces terminaisons étaient à l’origine utilisées par la noblesse pour se distinguer du reste de la population. Mais, petit à petit, leur usage s’est répandu chez les paysans qui utilisaient les suffixes pour signifier « fils de ». »
source:internet.
on écrit: je me suis demandé, all inclusive, non ?
J’ai découvert Dominique Rolin avec un livre jubilatoire « le Gâteau des morts ». Le texte est présenté comme un « roman »mais avec cet auteur on hésite toujours à écrire le mot « roman » » tant on l’impression de lire un « journal intime » ébouriffant d’imagination, de drôlerie, d’a- parte, de vaillances, d’images déviantes, d’invocations surprises, et d’escapades dans l’écriture.. Non pas le train-train chronologique de ce qui lui arrive –sa famille, ses amours, ses rencontres- – mais de ce qu’elle imagine et rêve dans une totale liberté face à la page blanche..
Elle publie « Les marais » en 1942 . Un curieux livre de rêve éveillé, de journées d’enfance, de plénitude un peu onirique, d’heures désœuvrées, d’images de désir.. Prose qui mêle des mariages d’images, des flots de sensations, des tropismes et de phases d’attention soutenue dans une fête de silence. Ce livre bourgeonne dans une brulure, une incandescence très singulière qui reste d’une fraicheur absolue à la relecture, trente ans plus tard…
Dans ces « marais» des heures sensuelles, des faims étranges qui s’expriment, une atmosphère lourde, une palpitation, et parfois, comme une exploration d’un bras d’eau morte.. Elle ose des trucs pas possibles : des incantations poétiques, des souvenirs savamment désordonnés et fugaces, et ça marche.
D ans son œuvre, il y a une dose de fantastique, des culbutes chronologiques, des saisons oubliées, des zones intermédiaires, des morceaux d’anthologie d’écriture spontanée.. Elle multiplie les passerelles entre passé, présent et futur(ça chez elle s’est remarquable, le saut vers le futur…) et une absolue liberté pour passer du réel à l’imaginaire et de jouer sur l’entre deux. Chez elle le vraisemblable est une prison, alors elle écrit pour s’en évader , avec une allure souvent zigzagante mais avec, également, un sens de la solitude et de la liberté d écrire comme un cadeau quotidien. Sensations, vibrations, parfois apesanteur, sentiments crus, rigolade, désordre, confidences noires, pulsion vitale.
Plus tard en 1952 elle obtient le prix Fémina avec « le souffle ». là encore elle va à la pointe extrême des sensations mais déjà avec un sens étonnant de la construction. Il y a chez elle un coté « je balance par-dessus bord, les recettes du roman traditionnel » .Liberté griffue, à moi ! Elle laisse proliférer ses monologues intérieurs en cacade, sans les barrières des convenances sociales.Voir la manière dont elle parle de sa famille et de ses filles..Oui, il y a en elle de la « Margot l’enragée .Elle convoque les morts et les vivants dans la meme fricassée, quelque chose d’exploratoire heureux… oui, il y a toujours de l’escapade chez elle, du risque, des phrases chanceuses, du spontané, et ses pages parfois s’envolent veres l écriture automatique. Bref, merveille.
Sa vaillance d’écriture se retrouve aussi dans son comportement social. Un jour elle claqué la porte du jury Femina,dont elle était membre parce qu’elle trouvait que ses collègues donnaient trop dans la « vieillerie »,dames peureuses, agrippées à de vieux clichés,des trajectoires trop attendues, femmes tatillonnes, pas claires devant les audaces d’écriture. . Elle militait pour des Pinget, des Claude Simon au féminin. Elle aimait des Unica Zürn ou des Redonnet, elle voulait ouvrir en grand les portes et fenetres du roman francakis trop bien ratissé.
Sa longue histoire d’amour avec Sollers a -t-elle eu une influence dans sa manière décrire ? Tous deux ont une liberté de construction, un gout pour la confidence, le vagabondage .Comme lui ,elle aime par exemple les jaillissements désordonnés, brefs, claquants, la boite à surprises, mais à l’intérieur de découpages abstraits. Elle peuple ses pages de brusques dérapages de conscience, ne s’interdit jamais de jubiler dans les loufoqueries mais dans un cadre tres discipliné.Oui, elle ouvre des écluses.
C’est particulièrement réussi dans un récit « Deux », ou dans « La rénovation » .
il y a chez elle une fabuleuse grotte aux merveilles, et une rigolote « déchetterie mentale » qui fait penser au pop art,si spontané,coloré ,pimpant, enfantin.
Oui, elle mérite qu’on en reparle et qu’on la relise.
…
…l’égocentrisme,…un art, une sublimation,…
…
…au moins,…à suivre,…s’il en reste,…
…
Chantal dit: 18 novembre 2017 à 13 h 19 min
« Que tu es con, JC »
Ô Chantal !
tu n’es pas loin de la vérité, comme tout le monde. Cependant ton opinion – mais que vaut ton opinion – est pauvre.
Le fait que je sois ‘comme tu dis est une opinion’ qui n’est pas généralement partagée, dieux merci !
Calme toi. Sors des lettres, navigue dans le dur et on en reparle, okay ?
Rolin baise avec Sollers qui, pour vivre, publie son blabla : que voulez vous que l’on en foultre ?….
Bonne nuit, les pions.
Giovanni Sant’Angelo dit: 18 novembre 2017 à 16 h 33 min
je n’ai, qu’une nation, moi,…
C’est le seul logement qu’on peut pas revendre !
le playmobil a fini de ramer, qu’est-ce qu’on en a à faire. A se demander ce qu’il vient tapiner icitte. Suicidaire !
Chantal, ma demande à propos de Giovanni est sérieuse. Je soupçonne une usurpation.
Du répit pour toi landouille de JC, je pars lundi pour l’université de Berkeley afin de recevoir le diplôme de mon master concernant les « sciences du comportement » étudiées pendant quatre ans… si tu me donnes ton adresse postale je me ferais un plaisir de t’en adresser copie d’autant que ton cas est étudié, répertorié et validé… à plus et bonjour à toute ta charcuterie en attendant mon retour à la fin du mois
tarzoune qui peut que pendouiller en frontpage sanshonte haucune..sapré tarzoune
ho toi l’écorcheur de pti chien ta gueule
C’est le seul logement qu’on peut pas revendre !
au fin fond de l’espace ya les bodisnatchère..y donnerait pas telment cher..t’as pas faux
dieux merci !
t’as la foi jicé!
source:internet
..keupu y’est menacé dans son être..tarzoune c’est lplus con
au moins la vérité à polo est ailleurs..il a lpetit doigt raide sur la couture du patalon mais raide toudmême
tu vois ducon tu es le lucky luke des pseudos, tu en changes aussi vite que ton ombre. T’as de la chance de ne pas te prendre une chasse au cul.
Un écrivain adoubé par Mauriac n’est pas une mauvaise valeur
tendron y valait ptête sa main au cul qui dit phil..momo il havait l’oeil..mais de biais attation
Paul Edel nous a donné sa lettre à Dominique; c’est pas rien. Nique, Nique, Nique.
Réponse à une question posée en mp : le cas bouguereau a-t-il fait l’objet d’un exposé : non, car jugé « insignifiant »
http://www.lefigaro.fr/livres/2012/05/15/03005-20120515ARTFIG00693-dominique-rolin-est-morte.php
L’année où Albert Camus publie L’Étranger, on la découvre avec Les Marais, un roman salué par Cocteau et Max Jacob, qui écrit, trompé par l’androgynie de son prénom: «Monsieur, vous avez, vous et vous seul, compris ce qu’est la beauté et la création.»
« Adam Rayski 1913-2008. Il fut terroriste et communiste quand il fallait l’être ».
Verrons-nous dans nos cimetières cette épitaphe un peu modifiée : « il fut terroriste et islamiste quand il fallait l’être » ?
#balancetonporc m’inquiète pour les porcs »
… pas seulement pour les porcs. J’ai eu la curiosité de visiter le site en question : dans ce flot de confidences sous anonymat, comment faire la part exacte entre vérité, calomnie, mythomanie délirante, fantasme ou simple farce ?
…
…mais, si, c’est bien, moi, l’original,…
…
…le Giovanni,…qui se perpétue,…libre en tout,…pour vous servir,…sans piles,…aux souvenirs des lucioles,…tant qu’à faire,…
…
…entre deux courses, d’entretiens,..etc,…
…
…trop, heureux, de sa petite bibliothèque, à trouver, des détails précis, sur ses arts visuels, pour rester floue et brefs, en partage,…
…participer, participons, sans se mouiller,!…à l’eau, aux huiles,!…à tout ces écrivains,…
…et, re – courses,!…etc,…
…ces choix et distanciations entre chimies et digestions d’esprits,…à s’intérioriser,…
…rien, que ce là,!…le manège de sa vie,…et ses comédie humaines,…aux lucres,…
Le Ministère de la Culture a validé l’abandon du mot « nègre littéraire »
De fait, « valider » fait partie des mots-clés de notre « modernité » à l’envers : qu’il s’agisse de langage ou de vie sexuelle, il importe d’être validé. Décidément le politico-linguistico-sexuellico-cocorico correct a le vent en poupe.
Jean dit: 18 novembre 2017 à 18 h 40 min
« il fut terroriste et islamiste quand il fallait l’être » ?
Yes pour le parallèle très ézactement ézact…
Merci Paul Edel pour ce texte vibrant, enlevé, impromptu, fin et sensuel de Dominique Rolin. Elle avait ce quelque chose entre Dulle Griet et Till L’espiègle .
« Oui, elle ouvre des écluses. »
Sollers aussi à ce compte-là : dégâts des eaux garantis !
15h59 / 17h24
Un lien / obs (lvdb)
Une méditation de lecteur (P.Edel)
Deux écrivains qui se cognent l’un à l’autre : Dominique Rolin et Philippe Sollers. C’est loin dans le temps d’avant, une aimantation transgressive pour la société…
Ils en ont fait de l’écriture. Ils s’écrivaient. C’est une façon de se côtoyer qui ne nécessite pas – sauf occasionnellement – la rencontre amoureuse des corps. Ils ont besoin, même ensemble, de leur bulle de solitude, de leurs rites, pour écrire.
Je ne connais pas ces livres fantasques et inclassables de D.R qu’évoque P.E. Je ne connais que son visage, sa silhouette : quelle classe ! Une rareté dedans/dehors.
Lui, aussi a un visage et une voix qu’on n’oublie pas. Homme de deux femmes, une à qui il écrit, l’autre avec laquelle il vit. Une qui agite le monde jusqu’à ce que toutes les flèches de la rose des vents s’affolent, l’autre qui décrypte à l’infini les pensées humaines et les comportements. C’est ainsi, une histoire à la « Jules et Jim » ? Peut-être…
Donc Sollers revendique la matière d’écriture de leur correspondance. En s’écrivant, construisaient-ils un manuscrit posthume ? (du moins pour elle.) Un tome de ses lettres. Un tome des siennes. Étrange. La pensée de chaque écrivain primera sur l’histoire du couple au jour le jour.
Pourquoi cette levée de boucliers ?
Je pense que Delaporte a senti des choses justes.
Mais surtout merci à Lvdb et P.Edel pour ce donné à connaître.
Ça change de l’Histoire évoquée ici, encore que l’Histoire traverse peut-être ces lettres…
Je me demande comment on peut qualifier de fantasques et inclassables des livres qu’on n’a pas lus. En ce monde tout est classable, y compris les espèces merdoïdes, voir G. Sand à Flaubert.
Chantal merci mais cette oeuvre de Dominique possède autant de vérité féminine et de réussites originalrs que celle de Duras et peut être restera t elle davantage quel couple joyeux pour la littérature
Cette histoire autour du nègre littéraire me stupéfie. Un témoin, Une cicatrice de l’histoire et de la langue qu’il faut au contraire conserver.
@Delaporte dit: 18 novembre 2017 à 13 h 41 min
elles ne sont pas censurées et feront partie du deuxième tome à paraitre. Le choix de Sollers est de faire paraitre séparément toutes les lettres de l’un, puis de l’autre afin d’estomper l’effet correspondance.
Vous êtes injuste avec Sollers. j’ai quelques livres de lui qui sont un régal. Vous êtes plus juste avec Dominique Rolin.
Je reste prudente dans cette affaire Christiane, les deux correspondances séparées par Gallimard c’est peut – être quelque chose qui a aussi à voir avec la répartition des droits d’auteurs et leurs ayant – droit tout simplement, belle nuit, j’ai des idées qui volent un peut partout c’est très agréable.
J’ajoute que je ne connais pas les livres de Dominique Rolin évoqués Par P.Edel. Le seul que j’ai lu passionnément Dull Griet n’a rien à voir avec cette correspondance mais avec un tableau de Pieter Breughel l’Ancien. Le tableau « Dull Griet » d’une inspiration fantastique où la cruauté est présente. On y voit une sorte de mégère en furie au premier plan, traversant la toile où des femmes assomment des démons, sur fond d’incendie et bien d’autres scènes…. Cette géante hallucinée porte un casque et une robe de paysanne. Des yeux globuleux, des bouches voraces surgissent ça et là.
Dominique Rolin semblait fascinée par les maîtres flamands (Breughel mais aussi J. Bosch). Origine plus ancienne de son pays ? Allégorie de la folie ? Cette Maria Janion lui inspire une écriture qui confond sa voix à la sienne. Identité « fantasmatique » car elle laisse librement s’exprimer ses fantasmes… Fiction étrange qui m’avait passionnée à l’époque où je découvrais à Amsterdam le Rijksmuseum et ses fabuleuses collections de peinture flamande du XVIé et XVIIe siècles.
@Chantal dit: 18 novembre 2017 à 21 h 40 min
Oui, Chantal, je découvre ce côté inconnu de son écriture par le lien de lvdb, l’émission matinale sur France Inter et la belle méditation de P.Edel. Mon seul livre d’elle, lu , relu et aimé et Dull Griet…
quizz
qui a dit : « Que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance, voila une condition première de la paix sociale. »
indice : ce n’est ni Sollers ni Dominique Rolin ni Paul Edel
vous voyez passou comment ils sont vos lecteurs : vous nous pondez un truc bien lourd et eux ils papotent sur les derniers commérages de la vie littéraire.
au moins ce qui est certain avec nos écrivains c’est que c’est pas eux qui pousseront le peuple à faire la révolution.
d’ailleurs le roman a été inventé pour empêcher la révolte, avoir son nez plongé dans un bouquin il n’y a rien de tel pour ignorer ce qui se passe devant chez soi, même l’hyper nombriliste Montaigne l’a dit en son temps, lui aussi s’était plongé dans les bouquins pour faire l’autruche.
Une idée de fin du monde clairement exprimée et hante l’homme contemporain le poussant à des comportements de fuite au réel qui peuvent être salutaires ou suicidaires dans ce film hyper-réaliste » Faute d’Amour » ( tableau à la Bruegel pour finir) , l’homme a de tous temps cherché refuge , les livres en sont d’enrichissants mais ne réussissent plus qu’à servir d’isolant un peu comme des bunkers nous protégeraient de multiples projections – c’est mon sentiment. Passons sur le faire valoir d’un acquis culturel jusqu’à la valeur ajoutée et considérons l’immense misère, la pauvreté avec dédain ou mansuétude, est-ce que c’est utile et efficace?
J’ai essayé d’élever le débat avec Verlaine et Rimbaud
et j’ai été rejeté par LVDLB dans le caniveau, hamlet !
« JAZZI dit: 18 novembre 2017 à 15 h 05 min
Une histoire belge racontée par votre serviteur, une fois !
Coup de folie à Bruxelles »
18h40 à cette différence dans ces fanatismes que l’un fut anti-clérical avec toute l’outrance et l’exacerbation d’une croyance politique , que l’autre veut imposer une croisade à ‘envers pour régler le sort de dynasties qui utilisent des ouailles fraîchement converties , les guerres emploient à présent toutes les technologies de pointes terriblement tueuses en plus de libérer les mêmes pulsions archaïques que depuis toujours, massacres, viols, vengeances, pillage, destructions gratuites et débiles. Des réflexions autour des notions de terrorisme d’état et terrorisme privé
Demain, à la messe, lecture de la parabole des talents, chez Matthieu :
« À celui qui a, on donnera encore,
et il sera dans l’abondance ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a. »
la parabole des talents vaut parabole de l’argent, Delaporte.
Mais peut-on dire que le talent va au talent ?
« la parabole des talents vaut parabole de l’argent, Delaporte.
Mais peut-on dire que le talent va au talent ? »
Commentaire très énigmatique, Jacuzzi. Qu’entendez-vous par exemple par « parabole de l’argent » ?
…
…Sergio,…18 h 02 min,…
…
…c’est, le seul logement qu’on ne peut pas revendre,…
…
…et je ne produit, rien,…donc,…vous n’aurez rien à revendre,…
…Ah,!Ah,!…
…tu l’aura t’à revanche à revendre,…avec ou sans la mort, à nous détrousser,…les vies, et comptes,…
…les collections à leurres,…
…des sommets d’idiots du chiffre,…sur le bonheur,…etc,…
Que voulez – vous hamlet, je lis dans mon coin c’est pas cher et je ne fais de mal à personne c’est tout ce qui me reste à faire après une semaine de folie, deux jours d’émeutes suite à un match de foot et à la venue d’un youtuber star d’instagram, on se fait contrôler pour un rien, tolérance zéro. Ce n’est pas en regardant l’actu internationale que je vais bondir de joie.
Dans le temps je jouais les robins des bois, cela m’arrive encore, mais pour le moment je ne peux pas me le permettre.
Enfin, mon cher Jacuzzi, trêve de commentaires saumâtres, on en saura plus demain en écoutant attentivement le sermon du curé, du moins moi…
J’ai regardé les photos, elle est pas belle du tout ! Elle a dû coucher pour avoir le titre !
« Une étudiante en médecine indienne a été sacrée Miss Monde samedi dans la cité balnéaire chinoise de Sanya, faisant de l’Inde le pays le plus titré du concours, à égalité avec le Venezuela. »
…
…entre curés et putes, la vie est trop belle,…
…tout le reste, des pies de vaches sacrés, à presser,!…
…
…les raccourcis du savoir-vivre,…tenir, une échoppe,…hospitalité et convives, a son auberge » espagnole « ,…du tout cru,…
…etc,…cuis,…
…
Miss Monde
Miss Monde a un côté visage vulgaire qui me plait beaucoup, la rondeur de ses cuisseaux m’enchante, bref je ne la ferais pas payer pour causer d’Heidegger sur sofa, façon Tariq …
Au plats pays, Chantal, subit : » on se fait contrôler pour un rien, tolérance zéro. ». Voilà ce que c’est que de ne pas avoir la bonne couleur, blanc sanitaire.
Hamlet dit quelque chose d’extrêmement vrai : les lecteurs aiment plonger la tête dans les livres, les autruches préfèrent le sable …
Pourquoi appeler un nègre… un « prête-nom » ? C’est ridicule. Il faut vraiment avoir du temps à perdre pour débattre sur le sujet.
C’est d’ailleurs mon cas, j’adore perdre mon temps.
Par exemple, en tentant de retrouver un livre dans la masse inutile qui dort sur étagères, pour ne pas avoir à le racheter sur Amazon.fr …
Coup de folie à Bruxelles.
« Il y a dans l’acte de Philippe Sollers une confiance dans les générations futures », souligne Dominique Allard, le directeur de la Fondation Roi Baudouin. « Car ces lettres sont très intimes, et avaient pour vocation à la base d’être éphémères et non la mission d’être un jour publiées. »
Ce qui d’emblée, en ayant rapidement lu ce qui est possible en ligne, parait absolument faux.
Je n’ai pas à l’instant d’autres exemple en tête de ce qui se fait de mieux dans le vrai-faux spontané éphémère non destiné à la postérité, mais qui était fait pour l’être. Mais » lettres à Lou » du Poète est est un éclatant exemple.
Sauf que là, sous réserve de confirmation, les deux protagonistes étaient de connivence, pour la » postérité ».
Spontanéité ? Je dirais même, que c’est tout le contraire.
Mais plus grave, cette mise en forme, à posteriori, lettres de l’un, puis lettres de l’autre dénature complètement le procédé même de cet amour platonique.
Le boulot va au contraire consister, pour les « amateurs », à remettre en concordance, la chronologie des écrits, sauf à considérer, que tout est un fatras de 2 monologues.
Qu’a bien pu répondre D. Rolin, 56 ans, à Ph, 33 ans, à sa question dans une lettre de 1959 : « est-ce que tu baises ? »
erreur, en 1959, D. avait 46ans et Ph., 23 ans.
Ph. un gigolo pour vieilles dames esseulées, et veuves.
Dans le genre « pig », on a vu pire. Ceux qui piquent le pognon, en plus.
on va préférer se refaire un film.
Qu’a bien pu répondre D. Rolin, 56 ans, à Ph, 33 ans, à sa question dans une lettre de 1959 : « est-ce que tu baises ? »
On est bien dans de la littérature de « connivence »…..
ou dans un remake de « tournez-manège » 😉
Costumes dada :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/06/sophie-taeuber-arp-costumes.html
Esperanza Spalding :
« Du répit pour toi landouille de JC, je pars lundi pour l’université de Berkeley afin de recevoir le diplôme de mon master concernant les « sciences du comportement » étudiées pendant quatre ans… » (Laura Delair)
Bonjour et bon voyage, ma petite andouillette chérie qui réjouit mon cœur !
Moi qui n’ai pour diplôme qu’un minable doctorat dans la science la plus dure, je suis jaloux de ton master en blabla comportemental !
Comme je te sens fière d’avoir réussi quelque chose.
Tu me manques déjà….uhuhu ! Bon voyage chez les sauvages trumpiens.
Et à bientôt !
…
…
…c’est bizarre, je vois, des chapeaux du temps des imperméables gris-blanc,…quand, je cligne des yeux,…par moments,…
…en particulier, comme celui de l’australien, qui débarque à N-Y,…
…Bon, le moins, semble avoir, en plus, une sorte d’aigle, comme les alpins,…
…bizarre, tous ces détails, avec, de l’imagination improvisée, en clignant, les yeux,…Ah,!…c’est déjà, partis,…Ah,!…bon,!…
…çà doit être par le jambon des fesses,…
…extra, le voyant,à leurres,…
…l’I-cone,…indivisible,…les diamants sont éternels,…
…Ah,!Ah,!…
…
Gessen & Hakuin :
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/02/blind-men-crossing-bridge.html
…
…le duré et ses putes,…un filon,…comme des cathédrales à détruire, …avec toutes, les religions d’argent,…aux bûchers,…
…
…renversent, les ordres établis, pour le seul, profit, d’intellos collabos, et leurs ministères,…
…capitalistes et communismes, le même combat, détruire, les oligarchies, pitoyables,…etc,…la main aux fesses,…
…Go,!…
…
Parabole de l’argent
« À celui qui a, on donnera encore,
et il sera dans l’abondance ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a. »
C’est plus clair, Delaporte ?
Et si l’argent va à l’argent, peut-on dire que le talent va au talent ?
…
…pas, un rond, pour la culture passée des cathédrales, pour soumis,…d’Office,…
…le glas de l’éternel, sur l’exploitation, de l’homme, par d’autres hommes,…
…
…l’Europe, tous des polonais,et témoins de Jéhovah,…aux paradis, se prendre pour des dieux, les doigts, dans le nez,…
…concours, et tours de manèges,…Hop la dis, Hop la da,…et Barbe à papa,!…
…du foutre, Oui,!…s’il en reste,…
…etc,…
« …c’est bizarre, je vois, des chapeaux du temps des imperméables gris-blanc,… »
C’est la fin, GS’A !
Les métastases des images de l’enfance…
Go !… etc.
au suivant…
« Qu’a bien pu répondre D. Rolin, 56 ans, à Ph, 33 ans, à sa question dans une lettre de 1959 : « est-ce que tu baises ? » »
« La femme française a baisé de nouveau »
A sa vue, il y a de quoi terroriser les harceleurs !
http://www.leparisien.fr/faits-divers/abus-sexuels-nicole-belloubet-veut-avancer-vite-19-11-2017-7401552.php
…
…la modération, le pouvoir des complices d’escrocs,!…
…tout est dis, à ses lèches-bottes,…
…etc,…
Vous êtes vraiment méchant avec Nicole, bonjour Jazzman ! mais très drôle…, faut bien en convenir. Allez, c le jour du Seigneur qui pardonne tout, comme dirait Derrière la porte.
c’est les chveux qui font caraboss..elle dvrait faire 2 couettes et mette des chaussurre vernis..havec moi comme relouqueur elle frait bombasse
Les métastases des images de l’enfance…
ha que djiovanni il a du mal a respirer
Delaporte 23h49 : minable.
Vous êtes allé communier (sans confession) ce matin après avoir proféré ça avant de vous endormir?
Parabole de l’argent
si t’avais lu lgros léon tu saurais que tout l’argent c’est tout le sang du christ qui coule dla croix baroz
Nicole Belloubet a un look de vieux travelo germanopratin bon chic bon genre…Quel boulet, une gueule pareille !
Synthèse : à choisir, entre la grimper* ou grimper l’Everest, je choisis l’Everest !
*la franchise peut être vulgaire, c’est un droit constitutionnel pour les âmes simples
J’ai regardé les photos, elle est pas belle du tout ! Elle a dû coucher pour avoir le titre !
c’est une espérience dlalourde d’aller à une selection..c’est long..chiant..et le pestacle est dans la salle..un peu comme à la corida…tu vas à la corida 3j?
germanopratin bon chic bon genre…
pas telment..c’est cqui la sauve..et elle a pas peur..c’est un bon point
Vous êtes allé communier (sans confession) ce matin après avoir proféré ça avant de vous endormir?
joli propos de vipère lubrique
Je ne comprends pas comment les femmes d’un certain âge n’intuitent pas, devant leur miroir reflétant les rides disgratieuses, le ridicule de passer leurs cheveux à la teinture !
Toutes des fourbes, feu au culte, les vieilles ….
Y’en a qui ont des » indignations » à pas cher… Lavande a de ces coureux, tudieu, qui font trembler la stratosphère…
Bas rosis, cette correspondance sent le » moisi », comme Sollers.
Aucun problème sur la question, quand remise dans son contexte.
Sollers est un libidineux, qui est en mission, do you see ?
En mission de missionnaire jésuite, qui en a dans la culotte: baisez comme des bêtes.
Le problème de cet adage: « faites l’amour, pas la guerre », ce sont ses papiers militaires.
Pour un P4, excusez-du peu, ce monsieur n’est pas vraiment à la hauteur.
Me fais-je bien comprendre, une fois ?
« un droit constitutionnel pour les âmes simples » oui, c’est un peu comme le code pénal qui s’est toujours montré impuissant à enrayer le connerie humaine. La modération fait toujours sauter ma réponse à la question d’Hamlet, caisse qui lui prend ? voyons voir ci c’est à cause de ce nom sans points qui déplairait au robot : (Jean Bau.dril.lard, à l’ombre des majorités silencieuses).
des courroux, des courroux, diable.
« un droit constitutionnel pour les âmes simples » oui, c’est un peu comme le code pénal qui s’est toujours montré impuissant à enrayer le co.nn.erie humaine. La modération fait toujours sauter ma réponse à la question d’Hamlet, caisse qui lui prend ? voyons voir ci c’est à cause de ce nom sans points qui déplairait au robot : (Jean Bau.dril.lard, à l’ombre des majorités silencieuses).
Et les hommes, c’est encore pire ! Il y en a des si noiraud-du-cheveu-teint, qu’on dirait des clowns tristes…
Je ne pense pas que quand on a été réformé P4 à la grande époque, on ait quoi que ce soit à se reprocher sur le plan des performances sexuelles, bien au contraire.
bande de naufrageurs
Sollers est le prototype du baiseur parisien, façon Closerie des Lilas … on peut le considérer de nos jours comme un terroriste sexuel !
Bien sûr, bien sûr, faut voir comme il les attend ses papiers, Ph. Joyaux…
qui déplairait au robot
et ceux là havec leurs gnoux cagneux qui couine c’est pas mieux non pus jicé..faut mette de l’huile mais de l’huile d’olive dirait baroz
Sollers est le prototype du baiseur parisien, façon Closerie des Lilas
y’en a des qui se teigne et d’ote qui se font des réputes..c’est plus hencore ornement de babouin
Sollers est le prototype du baiseur parisien, façon Closerie des Lilas
y’en a des qui se teigne et d’ote qui se font des répûtes..c’est plus hencore ornement de babouin
« J’ai regardé les photos, elle est pas belle du tout ! Elle a dû coucher pour avoir le titre ! »
Nicole ? Avec Macron ? Dur dur d’être président !
Nicole Belloubet devrait demander des comptes à Sollers sur ses actes sexuels passés ! Pas en tête à tête, hein ! Il serait capable de s’en sortir par la petite porte ….
tu vois 3j..les boot kiffent les ptîts chapeâu
Dur dur d’être président !
le pouvoir ça donne la trique baroz
Il y a bien longtemps que je ne suis pas allé à la Closerie des lilas !
Cette brasserie avait bien du charme, mais comme Les deux magots, Le Flore ou La Coupole, elles ne sont plus ce qu’elles ont été…
c’est dpuis qut’y vas pus havec ta tablette baroz
Et la famille communiste, dans tout ça ?
Ben, elle fait comme on faisait à l’époque, de l’autre côté du rideau de fer sanglant, elle regarde sans rien dire, elle attend que ça passe, elle crée des blagues sublimes… qui circulent et réjouissent le prisonnier en attendant un meilleur des mondes possible
Qui va acquérir la feuille d’or de la couronne de laurier de Napoléon mise en vente aujourd’hui à Fontainebleau, les fonds seront intégralement réservées au profit d’œuvres caritatives.
-C’est au joaillier Biennais, un partisan de la première heure, que Napoléon confia le soin de réaliser les regalia du nouveau régime, à savoir les objets du pouvoir : les couronnes impériales, un globe, la Main de justice et un sceptre, pour la somme globale de 36 342 francs – un ouvrier parisien gagnait entre 500 et 600 francs par an. En octobre 1804, Biennais présente le diadème à l’Empereur au palais des Tuileries. Ce dernier l’essaye, mais le trouve trop lourd ; il veut une couronne légère, et surtout qu’elle ne glisse pas sur son front pour éviter le ridicule à tout prix. « C’est le poids des victoires, Sire, répond l’orfèvre. Et il faut beaucoup de feuilles pour les rappeler toutes. » « Alors, oublions-en quelques-unes, car je ne saurais courber la tête sous leur faix », tranche Napoléon. –
Lvdb – 7h11
écrit : « le vrai-faux spontané éphémère non destiné à la postérité, mais qui était fait pour l’être. »
Oui, là est le véritable problème. Avaient-ils écrit, tous deux, ces lettres, pour qu’elles soient publiées, un jour ?
On passe alors de la correspondance intime à l’ébauche littéraire…
Le fait qu’elles soient publiées séparément – si il y a eu accord- conforte cette impression.
Je n’imagine pas Sollers publiant les lettres de Dominique Rollin sans son accord…
Et les lettres de Kafka à Max Brod (censurées et triées par ce dernier) ou à Milena?
Ce billet magnifique de Pierre Assouline :
http://larepubliquedeslivres.com/franz-kafka-la-trace/comment-page-1/
J’ai regardé les photos.
Delaporte a raison.
Elle est d’une grande beauté, Manushi Chhillar
“I was blessed because I never had to sit my parents down and tell them what I wanted to do. They were observant. They always knew what I wanted. Since childhood, they used to say that ‘Sky is the limit, have the courage to pursue your dreams’. It just happened to me, I never felt in any way that I couldn’t do it… So, that worked out well with me,” she said.
cricri, faut pas tout mélanger.
Si vous ne comprenez rien, relisez ce que j’ai écrit.
cricri, voyez plutôt:
http://troyes-en-champagne.blogspot.fr/2015/04/bernard-milleret-artiste-sculpteur.html
une autre geule, nan ?
Ce billet de P.A remis en lien et cette phrase : « la postérité, cette garce qui tapine sur le trottoir de l’histoire littéraire.. »….
et voilà, on dirait que j’ai la poisse…à défaut de gueule.
bouh cricri, s’il faut relire tous les aphorismes de » Passou », pour s’en servir à mauvais escient, le poulet au four va carboniser.
la vie dans les bois dit: 19 novembre 2017 à 10 h 39 min
Ah, ça, je garde !
Ce sont les tablettes boboïdes qui ne vont plus dans les cafés de Montparnasse ou de Saint-Germain-des-Prés, le boug. laissant la place au tourisme culturel. Désormais, l’est de la rive droite est devenu le lieu incontournable des rendez-vous branchés. Tu veux les adresses ?
cricri, stop trolling, OK?
Basta.
Sollers est un baiseur. Et on a tout dit.
Dans le film russe primé à Cannes, le tableau presque final rappelle Paysage d’hiver de Bruegel l’ancien .
Macron a tout compris, il peut dormir tranquille : les sceaux seront bien gardés ; coiffée et attifée comme elle l’est, Nicole, avec son look d’épouvantail, personne ne va s’en approcher.
une passion virale inces-tueuse lavie=>cricri, joyeux sollers dans la pléiade n’est pas encore programmé, à ma connaissance. Marcel Campion a reçu des soutiens chenus, donc ça va marcher la roue. Très belle expo dans les parages. Le musée d’Autun est intéressant à visiter en ce moment.
Lavie, vous avez connu Sollers trop tard et n’y voyez que néron né en oubliant le brillant écrivain distingué d’abord par Mauriac.
Interrogé sur sa réputation de serial harceleur, Sollers répond dans La Croix :
« Plantons sans relâche la fraise habile dans le terreau fertile de l’abricot ! »
L’avez-vous vu, Jazzi?
Justement Phil, profitez de quelques pages de cette correspondance, dispo online, pour voir le courtisan à l’oeuvre…
ducon, à 10h49, t’sais que des fois t’as des fulgurances ?
Etonnant. Mais tu sais il restera toujours un petit ange silencieux entre nous… Cette » passion » crissianique l’a tuée.
C’est drôle, Sollers a été maoiste en ses jeunes années, comment en est-on arrivé sans prendre L’orient Express de la prise du Reichstag par les bolchéviques à la Chine de Mao en visitant alcôves et salons avec toutes ces querelles et séductions? PS se revendique comme libertin, il n’a pas toujours été vieux , pourquoi ce procès , la forme? aurait-il été goujat parmi ses frères?
@Lavie, vous avez connu Sollers trop tard
et encore Phil, vous ne l’avez pas connu » papa »…
Misère…
Il est père d’un fils comme Duras, c’est cela? mauvais ère selon vous, lv?
père, ( mes excuses présentables)
@ 10.45 Bien vu, le paysage d’hiver de Breughel !… J’ai vu ce film hier après midi et n’en suis pas tout à fait remis. On a peu remarqué la solidarité citoyenne enrégimentée dans la recherche de l’enfant, un trait survivant à mettre au crédit de la camaraderie soviétique dans ce qu’elle avait de meilleur. Même si nous autres, les occidentalo-centrés restons accablés devant le paysage de neige mélancolique qui se découvre par la fenêtre de l’immeuble. Un autre enfant vivant prend le relais, la planche sous le bras, et la vie continue parmi leurs cris.
Pour servir à l’histoire des cafés parisiens
Le café, qui suscite les idées, conjugué aux cafés, lieux de la libre parole : un cocktail détonnant, propice aux émeutes. Il n’en fallait pas plus pour que l’historien Jules Michelet, n’attribue au(x) café(s) un rôle primordial dans la Révolution française !
Il est vrai que, dans le sillage de Voltaire et des encyclopédistes, Robespierre retrouvait ses amis révolutionnaires au café Procope, voisin de son domicile. Déjà, en 1721, Montesquieu écrivait : « Si j’étais souverain de ce pays, je fermerais les cafés car ceux qui fréquentent ces endroits s’y échauffent fâcheusement la cervelle. » Il fut entendu par l’abbé Dubois qui, devenu premier ministre du Régent en 1722, interdit les jeux et les discussions politiques dans les cafés. Apparemment, sans succès.
Remy de Gourmont, dans ses Épilogues – Réflexions sur la vie – 1905-1912 (Mercure de France, 1913), écrit : « Il est peut-être sorti des cafés et des brasseries plus d’œuvres mémorables que des bibliothèques, ces vastes tombeaux. Je connais un homme de science qui va y écrire ses articles de biologie et je sais qu’un philosophe y a conçu et en partie rédigé des études importantes. C’est que le café offre au rêveur et au méditatif la solitude modérément bruyante qui nous convient le mieux. Et puis le café est un endroit où on se sent libre, souvent plus libre que chez soi. On s’y réfugie également contre l’isolement et contre la promiscuité du ménage. Le café est aussi le lieu idéal pour les disputeurs, les discoureurs, les teneurs de cercle, les prêcheurs d’esthétique. L’âme des jeunes gens y est plus docile, s’y plie mieux à la bonne parole. Toutes les révolutions littéraires ou politiques sont nées au café. »
Après la Première Guerre mondiale, Montparnasse fut le point de ralliement de la bohème internationale, notamment des peintres : La Coupole, le Sélect, le Dôme, la Rotonde, la Closerie des Lilas… furent autant de centres où les artistes aimaient à se retrouver. Mais juste avant la Seconde Guerre mondiale, un mouvement migratoire vers Saint-Germain-des-Prés commença à s’esquisser. Dès l’hiver 1938-1939, parmi les fidèles du Flore et des Deux Magots n’appartenant « ni tout à fait à la bohème ni tout à fait à la bourgeoisie », on pouvait déjà apercevoir Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, alors tout deux en plein anonymat et elle, passablement midinette.
Durant la guerre, notamment parce que les cafés étaient les seuls endroits convenablement chauffés, Sartre et Beauvoir y écriront leurs premières œuvres. Et c’est parmi cette jeunesse désoeuvrée, pour laquelle ils éprouvaient une « sympathie nuancé », que se recrutèrent, après la guerre, les « existentialistes », dont Sartre, à son corps défendant ( ?), fut le principal maître à penser ! A la fin du millénaire, environ un siècle après avoir occupé les cafés de la rive gauche, la jeunesse branchée, a retraversée la Seine, pour envahir cette fois-ci l’est de la capitale. Aujourd’hui, les « bobos », qui se recrutent principalement dans les métiers de la communication, se concentrent du côté de la Bastille et des rues de la Roquette, de Charonne, Saint-Maur ou d’Oberkampf, dans le XIe arrondissement. Leurs points de rencontre : le café Charbon, Chez Justine, la Mercerie, le Barracao, l’Estaminet, le Cithéa, le Public, le Styx ou encore le Zabar café. Pour la plupart, d’anciens bistros de quartier, où l’on peut boire et manger désormais dans une ambiance métissée, noyée de sons arabo-africains ou latino-américains.
Je vais faire comme Delaporte, relire la parabole des talents.
Bon dimanche.
« L’avez-vous vu, Jazzi ? »
Oui, beau film, bérénice. On n’en a beaucoup parlé sur la RDC…
Cadeau matinal :
http://www.ina.fr/video/CPB7705957003
« Dominique ROLIN lit les premières lignes de son roman « Dulle griet »(Denoël). En vérité comme le fait remarquer Bernard PIVOT, le roman commence par la reproduction d’un tableau de BRUEGEL, « Dulle griet », formule flamande qui signifie « Margot l’enragée »… »
11h03 cette solidarité apparaît nettement à côté de l’égoïsme des parents, une rugosité russe qui ne fait pas de cadeau. J’ai été aussi remuée par cette projection pas uniquement en raison de l’enfant bien qu’il soit central mais aussi cette fenêtre sur la mondialisation et l’uniformisation des comportements, des consommations, toute cette froideur qu’elle provienne du passé ou qu’elle appartienne au temps présent avec ces êtres qui apparaissent un peu vides.
la vie dans les bois dit: 19 novembre 2017 à 10 h 43 min : cricri, stop trolling, OK?
Basta.
Idem, OK ?
va te cacher cricri, tu fais pitié.
Voici ce que j’en écrivais chez Annelise, béré et JJJ :
« JAZZI dit: 23 septembre 2017 à 18 h 48 min
Dur, très dur ce «Faute d’amour» d’Andrei Zviaguintsev. J’ai plutôt songé à l’Aventura d’Antonioni, pour la disparition de l’enfant, mais aussi à ses autres films pour l’incommunicabilité entre les êtres. Mais ici aucune dimension métaphysique. C’est purement matérialiste. Genia, certes, a des circonstances atténuantes, mais c’est la moins sympathique du couple et peut-être la plus fautive. N’avoue-t-elle pas n’avoir jamais aimé son mari et avoir voulu se servir de lui pour fuir sa mère ? Lui, on peut penser qu’il l’a bcp aimé et, contrairement à elle, était désireux d’avoir un enfant avec elle. Elle a aussi une fâcheuse tendance à se défausser de leurs responsabilités sur lui. Cela dit, elle est nettement plus belle que Macha, guère moins égoïste et reprochant déjà à Boris de la négliger alors qu’il recherche son fils ! Derrière elle, une autre redoutable belle-mère, « une Staline en jupon » se profile à l’horizon…
Dans cette Russie au capitalisme retrouvé, on sent, en effet, comme le suggère Annelise, un peu de nostalgie de l’idéal communiste perdu. C’était patent aussi dans « Léviathan » : l’idéal pas sa mise en pratique. C’est un peu de cet idéal de solidarité humaine que l’on retrouve chez les bénévoles de l’association GRED (groupe de recherche des enfants disparus) et de son efficace coordinateur. Les seuls héros positifs de cette histoire glaciale. Ces classes, moyenne et plus, tel le nouveau compagnon de Genia, sont très semblables aux nôtres. La différence majeure entre les Russes et nous, c’est que les médias sont totalement absent du processus d’alerte disparition.
A un moment donné du film, Andrei Zviaguintsev nous balade un peu en soulevant la piste d’un assassin : l’homme qui pénètre dans la forêt, juste après que Genia ait collé une affichette sur un pylône et que l’on revoit le lendemain, le visage patibulaire, regarder les affichettes placardées dans l’abri bus. Brouillage de piste ou élargissement de toutes les possibilités offertes de solutions dont on ne connaitra jamais le fin mot : accident, suicide, crime… Faites votre choix ! »
La vie ! tu fais envie ….
@Il -sollers- est père d’un fils comme Duras, c’est cela?
pas du tout il est un père d’un enfant comme ça comme ça:
« un obstacle à la réalisation de leur projet personnel. »
Entendu ce matin au Bartabacs de PQ : « JC n’est qu’un pâle toqué ! » dixit Dédé qui le connait bien
Quittons la déchetterie, à l’évidence en marche, sur un conseil qui ne coute rien et peut vous rapporter gros.
Approchez vous de votre compagne en ce lendemain d’élection avec l’œil et le comportement de circonstance, et dites lui tout simplement :
« Mon ange, pour moi, la plus belle femme du monde 2017, c’est toi…. »
N’en faites pas trop !
Laissez-la terminer son roman, ou la lessive, ou le ragoût pour les invités, ce soir …
« Sollers est un baiseur. »
(la vie dans les bois)
Cela fait très longtemps que Sollers est impuissant (alcool, tabac, drogues, mauvaise bouffe). Ça se sent très bien dans les petits livres de citations qu’il publie depuis longtemps (et qu’il essaie de faire passer pour des romans), des livres dans lesquels les femmes sont toutes rêvées – et mal. Je trouve, d’ailleurs, que Sollers ment très mal dans les livres que j’ai lus de lui (il y a quelques années j’en ai acheté, d’un coup, un bon paquet en poche aux Puces à 1 € pièce).
Je crois qu’il ne faut pas confondre Sollers avec Joyaux – ce dernier a toujours eu une vie beaucoup bien plus médiocre (et parfois difficile – le drame de son fils) que l’autre.
L’ Interview : Philippe Sollers – Stupéfiant !
https://www.youtube.com/watch?v=PSp8RFWmU28
« Avaient-ils écrit, tous deux, ces lettres, pour qu’elles soient publiées, un jour ? »
(christiane)
Il faut vraiment mal connaître les écrivains en général et Sollers en particulier pour se poser cette question…
l’idéal pas sa mise en pratique
sapré baroz
« Saint-Simon au fur et à mesure »
par Michel Crépu
http://www.lanrf.fr/blog/saint-simon-au-fur-et-a-mesure-n1000170
« Présentation de l’éditeur
Proche des plus hauts cercles du pouvoir, courtisan critique de Louis XIV, ami et conseiller malheureux du duc d’Orléans, Saint-Simon fut avant tout l’implacable chroniqueur de la cour de France, entre 1691 et 1723.
Ce volume, conçu comme un « auto dictionnaire « , rassemble les meilleures séquences du vaste tableau de moeurs brossé au fil du temps par un démystificateur sans égal. Rien n’échappe à Saint-Simon de la vanité des puissants, ni de l’infinie complexité des caractères humains. Découpé par thèmes, accompagnés de longs extraits choisis et commentés par les meilleurs spécialistes, le présent ouvrage permet de mieux accéder aux événements, aux personnages qui l’ont inspiré. En s’appuyant sur un ample florilège d’anecdotes et de portraits tout en finesse et en éclatantes singularités individuelles, il ne fait que souligner la cruelle vérité d’un univers de préséances où le tragique de la décadence le dispute au comique des êtres et des situations.
Saint-Simon n’a pas seulement laissé à la postérité ces Mémoires monumentaux, mais aussi un grand nombre de textes politiques, historiques ou judiciaires, notes et correspondances qui se rattachent à des querelles et des polémiques en même temps qu’ils expriment ses ressassements personnels. L’occasion est ici donnée de découvrir cette part de son oeuvre trop souvent méconnue.
À sa manière et dans la position qui fut la sienne, Saint-Simon s’inscrit pleinement dans le mouvement littéraire et intellectuel du siècle des Lumières dont il fut l’un des meilleurs observateurs et l’un des plus grands stylistes. Mais ce génie féroce et savoureux témoigne d’une perspicacité qui peut s’appliquer sans conteste à toutes les époques. »
« Saint-Simon au fur et à mesure »
par Michel Crépu
http://www.lanrf.fr/blog/saint-simon-au-fur-et-a-mesure-n1000170
cette fenêtre sur la mondialisation et l’uniformisation des comportements, des consommations
ici baroz c’est les cocos qui sauvent et dans ze square c’est les clodos..
« Tout Saint-Simon » (Bouquins, 2017)
Voir « Présentation de l’éditeur » (dont le texte, bizarrement, ne passe pas la modération) ici:
Il faut vraiment mal connaître les écrivains en général et Sollers en particulier pour se poser cette question…
sapré pédro..un torquémada épicétou
@ Jazzi
En regardant sur Amazon le « Tout Saint-Simon » je vois que Bouquins vient de publier « Paris secret » de Michel Dansel:
Tu connais? Ça vaut le coup?
@Pablo75 dit: 19 novembre 2017 à 11 h 56 min
Mais Dominique Rolin, Pablo ? je reviens encore à cet unique livre lu d’elle, il y a quelques années, dont j’avais noté certaines phrases comme celles-ci :
« J’étais née pour être le chantre d’une famille trop aimée, mal aimée, trompée, écartée, reprise, noyée, brûlée, reconstruite, visitée, retournée, travestie, invertie, lavée de tout soupçn, magnifiée, tuée à petit feu, inventée au jour le jour, immobilisée à tout jamais. (…) Tout vomir. Retourner le dedans pour en faire du dehors. » (p. 178 et 219)
Qui est-elle ? Qui est l’autre ? Dulle Griet, vertige de lecture roulant de métaphore en métaphore du passé au présent. Superposition entre le tableau de Breughel et la mort de son père. Douze pas au long des nuits de la mémoire. La géante est-elle sa mère ?
Après avoir lu ce livre, le reste, ces commentaires excessifs, futiles sur cette énième partition de P.Sollers est dérisoire.
Un clin d’œil peut-être au billet de Passou et à cette entreprise périlleuse de « Benoit Rayski qui durant « une centaine de pages interpelle son géniteur, l’engueule, le houspille, lui réclame des comptes, lui pose des questions, sollicite des éclaircissements… »
hamlet? à 22 h 50, a peut-être tort de s’inquiéter quand il interpelle Passou : « vous voyez passou comment ils sont vos lecteurs : vous nous pondez un truc bien lourd et eux ils papotent sur les derniers commérages de la vie littéraire. »
Tout n’est pas papotages et commérages…
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