de Pierre Assouline

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Retour sur la famille communiste

Retour sur la famille communiste

Comme Rondes de nuit d’Amaury Nauroy mais dans un registre très différent, c’est le genre de livre naturellement éclipsé par la rentrée littéraire car hors-normes, décalé, discret, pas du genre à se pousser du col ou à s’imposer sur les tréteaux, publié par une petite maison d’édition, toutes choses qui le font rapidement disparaître des radars de la critique et des libraires. Pourtant, quel récit poignant que Fils d’Adam (108 pages, 15 euros, Exils) –et non, rien à voir avec le Adam & Eve évoqué dans le billet précédent !

Cet Adam s’appelait Rayski. Juif polonais émigré à Paris dans les années 30, jeune militant communiste avant la guerre, il est de ces individus que la guerre a révélé à eux-mêmes avant de les révéler aux autres. Durant toute l’Occupation, il assure dans la capitale la fonction clandestine de responsable de la FTP-MOI, la main d’œuvre immigrée des francs-tireurs et partisans, organisation de résistance armée au sein du PC. Souvent les siens se font prendre, torturer, déporter, exécuter. Pas lui, ce petit bonhomme frêle mais d’une force intérieure et d’une détermination sans faille qui fait penser par bien des côtés et pas seulement pour la silhouette à Daniel Cordier, le secrétaire de Jean Moulin. Après la guerre, il choisit de rentrer en Pologne avec sa famille. Le Parti le promeut, lui confie de hautes responsabilités dans la presse. Au cours d’un voyage à Paris, un tribunal polonais le condamne pour trahison par contumace ; il reste donc en France ; mais là, un autre tribunal militaire le condamne à sept ans de prison pour espionnage. Fresnes, Evreux…1298934678_rayski41

L’auteur de cette « lettre au père » est son fils, Benoit Rayski. Durant, une centaine de pages il interpelle son géniteur, l’engueule, le houspille, lui réclame des comptes, lui pose des questions, sollicite des éclaircissements, demande pardon et tant de choses encore qu’un fils se presse d’adresser à son père quand il sent sa fin proche et plus encore lorsqu’elle est déjà passée. Tutoiement ou vouvoiement, le procédé n’est pas nouveau, très réussi dans La Modification (1957) de Michel Butor, vite lassant dans L’Autre qu’on adorait (2016) de Catherine Cusset. Benoit Rayski, lui, a su trouver la bonne distance et le ton adéquats, ce qui n’allait pas de soi tant l’exercice est délicat avec une telle partition.

Jamais larmoyants ni lyriques, ses accents sont souvent pathétiques bien que sa plume soit d’airain, et ses phrases, brèves, sèches ; les formules claquent ; son humour est noir mais son autodérision, étincelante ; ses regrets émeuvent autant que ses reproches glacent. Quand il ne le comprend pas, il l’accable. Il ne comprend pas pourquoi son père a voulu revenir après la guerre dans un pays qui, en 1946 encore, laissait ses villageois massacrer des rescapés d’Auschwitz qui osaient rentrer pour reprendre possession de leur maison, ou des nationalistes extraire ces mêmes survivants des trains pour les abattre ; la Pologne retrouvait le goût du pogrom comme s’il ne s’était rien passé entre temps.

« En réalité, c’est à toi, mon père, que j’en veux le plus. Comment as-tu pu revenir dans un pays où on nous haïssait tant ? »

Le fils est retourné sur les traces du père, à Bialystock sa ville natale, au camp de Treblinka, à Varsovie fouiller les archives, dans les cimetières écouter les voix échappées des caveaux. Devenu journaliste, pisse-copie et éditorialiste (France-Soir, Le Matin, L’événement du jeudi…) puis essayiste, il semble s’être lancé dans l’écriture de ce livre en fredonnant « la mélodie déchirante » de J’aimerai toujours le temps des cerises, en revisitant l’histoire illustrée de la Commune et des communards. Devenu très tôt viscéralement anticommuniste, jusqu’à être dénoncé comme tel par un billet rageur et talentueux d’André Wurmser à la une de l’Humanité (une légion d’honneur !), il n’en écrit pas moins : « Je ne me suis jamais consolé de la mort, le 28 mai 1871 d’Eugène Varlin, secrétaire français de l’Internationale », massacré par les Versaillais. Fils d’Adam porte le sous-titre paradoxal de « Nostalgies communistes ». Mais ce n’est pas du communisme dont il est nostalgique, c’est de son enfance baignée d’espérance communiste. Avec le recul, on le sent pris par la suite dans un romantisme qui l’entraine dans la fascination des hommes d’action, brigadistes, militants, terroristes, agents, espions, comme s’il se rêvait en personnage de la Condition humaine de Malraux.

redimlivephp-copie-1Au-delà du cas Rayski, c’est bien d’un retour sur la chose communiste qu’il s’agit. Non pas à la manière rigoureuse et exhaustive des lourds pavés de Thierry Wolton, ni à la façon cynique et délirante du gourou Badiou. La réflexion que mène là Benoit Rayski m’a ramené à une conversation de jadis avec Marguerite Duras. Elle me racontait comment en 1950 dans sa cellule Saint-Germain-des-Près, alors qu’avec Jorge Semprun, Dionys Mascolo, Robert Antelme et quelques autres, ils ironisaient sur Aragon entre autres caciques, la conversation fut rapportée le lendemain par Semprun à Jean Kanapa et l’exclusion du petit groupe de « traitres trotskistes » du Parti fut décidée peu après :

« On l’a vécu comme un traumatisme comme si notre propre famille nous reniait, nous rejetait ».

Il y a de cela chez Adam Rayski. Ce sentiment, difficile à comprendre aujourd’hui, d’avoir tissé des liens de parenté indestructibles avec un monde bien au-delà de la politique. Plus dure fut la chute. Lorsque Adam Rayski publia ses mémoires dans les années 80, il insista pour maintenir son titre face à une éditeur dubitatif : Nos illusions perdues. C’est dire la profondeur du désenchantement fut-il vierge de toute amertume malgré les couleuvres avalées (les crimes de masse de Staline, le pacte germano-soviétique, le massacre de Katyn, les purges de l’après-guerre, la persistance de l’antisémitisme…). Une famille, vraiment. D’ailleurs, jamais à cours de métaphore, Benoit Rayski désigne le communisme comme Folcoche, la mère de Vipère au poing : haïssable, elle n’en reste pas moins une mère.

Sur sa tombe au Père-Lachaise, on peut lire cette inscription :

« Adam Rayski 1913-2008. Il fut terroriste et communiste quand il fallait l’être ».

Sur ce petit livre bouleversant qui lui est une manière de tombeau dans le sens poétique que la Renaissance lui a accordé, on devine sur la couverture cette inscription subliminale :

« Parce que c’était lui, parce que c’était moi ».

Sauf que n’est pas d’amitié qu’il s’agit mais bien d’amour. Rappelez-vous Cioran :

« On écrit des livres pour y dire des choses qu’on n’oserait confier à personne »

(« Le 2 mai 1945, trois soldats soviétiques hissent le drapeau sur le Reichtsag à Berlin », photo D.R. colorisée ; « Adam Rayski » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Histoire.

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commentaires

1 134 Réponses pour Retour sur la famille communiste

bérénice dit: à

pas du tout il est un père d’un enfant comme ça comme ça:
« un obstacle à la réalisation de leur projet personnel. »

la coupla a un fils né en 1975 ( wiki n’en dit pas plus), d’où tirez vous vos conclusions privées, de quels potins, de quels ragots ; être enfant de parents connus n’est pas toujours simple; on en connaît d’autres exemples si tel est le cas de celui-ci, vous êtes finalement très souvent comme Delaporte quand vous ne donnez pas de liens intéressants, il vous faut une cible, quelqu’un sur qui baver.

JAZZI dit: à

« L’ Interview : Philippe Sollers – Stupéfiant ! »

Cachez cette cigarette que nous ne saurions voir – ridicule !

JAZZI dit: à

De Michel Dansel, je ne connais que ses guides des cimetières parisiens, Pablo75. Atypique et très anecdotique…

la vie dans les bois dit: à

la chatbot magnagna se cherche un os ( plus tard la carcasse du poulet, fermier !- il mijote encore et les invités sont attendus tout à l’heure)
C’est Sollers qui tombe sur un os avec quelques femmes françaises, qui tiennent ce personnage médiatique, grande papesse des lettres parisiennes, avec la considération qu’il mérite.

Bas rosis, y’a gourance de votre part, à propos de Zviaguintsev. Il fait des oeuvres sur le mal, et c’est biblique…
https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/leviathan-8246/

christiane dit: à

JAZZI dit: 19 novembre 2017 à 12 h 19 min
Oui, ridicule et perturbant

JAZZI dit: à

« Il fait des oeuvres sur le mal, et c’est biblique… »

Dans Léviathan, c’est très net, moins dans celui-ci, LVDLB !

la vie dans les bois dit: à

Sais pas Bas rosis, faut voir.

JC..... dit: à

Pablo75 dit: 19 novembre 2017 à 11 h 54 min
« Sollers est un baiseur. »
(la vie dans les bois)

JC….. dit: 19 novembre 2017 à 10 h 16 min
Sollers est le prototype du baiseur parisien, façon Closerie des Lilas …

« RENDONS A CESAR CE QUI APPARTIENT A MARIUS » comme on dit sur la Canebière

bérénice dit: à

12h38 ou 39 lv, non du tout, je trouve que la civilisation pacifiée commence après vous ou des gens de votre espèce d’espèce, vous radotez, fournissez l’effort de me trouver d’autres ridicules sobriquets, je le vaux bien!

bérénice dit: à

Pablo, belliqueux ami, puisque vous semblez détenir des informations autour de ce drame paternel et si ce n’est pas publicité trop douloureuse, de quoi s’agit-il?

Chantal dit: à

j’ai trouvé ceci, l’émission de Pivot en ligne, et c’est un mélange pour moi de stupéfaction comme si je pédalais à contre – sens du vent. Il n’y a pas grand chose que j’en puisse dire si ce n’est quel barda !

http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article39

bérénice dit: à

L’une pour l’autre, est-ce que ce n’est pas le nom d’une célèbre revue littéraire?

bérénice dit: à

c’est un mélange pour moi

voyez comme on arrive à nous satisfaire de peanuts à l’heure de l’apéritif et même par grand vent, connaissez-vous Chantal cette histoire:
c’est un type qui demande à un autre s’il a vu ou s’il aime la Volkswagen Passat et l’autre lui répond Passat crédit .

bérénice dit: à

Jazzi, ce film « – Léviathan- a été diffusé il y a peu , je ne sais si c’est en raison de la taille de l’écran ou de mon humeur peu disposée à recevoir des nouvelles de notre époque , alors que je voulais absolument le voir et que je l’avais loupé au cinéma je n’ai pas pu le regarder au-delà d’une dizaines de minutes . Il a eu une bonne critique, au prochain tour peut-être .

bérénice dit: à

c’est très net, moins dans celui-ci,

aimez-vous les uns les autres? Sinon il arrive ce qu’il arrive, en milieu péri-urbain soit une jungle anonyme un enfant se perd faute d’avoir été aimé.

Chantal dit: à

En fait je trouve dedans une explication valable ou non de comportements ou d’admirations qui font salon de ma grand – tante ou la vie rêvée de clopine et pour lesquels en sortant de chez moi, je me demande vraiment si faire plaisir aux autres n’est pas un affreux piège.

j’ai le doigt sur la carte et je m’en vais …

la vie dans les bois dit: à

Non merci Bas rosis; des fois je préfère me faire mon opinion. La notion de famille ne vous semble pas biblique?

Delaporte dit: à

Ce « Tout Saint-Simon » chez Bouquins, superbe collection, fait bien envie. Mais c’est pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir les Mémoires en intégralité dans la Pléiade. Ces derniers pourront quand même utiliser le volume de Bouquins comme un digest bien utile, pour ne rien oublier d’essentiel, car, l’abbé Crépu le dit très bien, il faut aller puiser dans les détails, la longueur, avec patience. Saint-Simon se mérite, et sa pensée secrète éparpillée sur des milliers de pages…

Nicolas dit: à

Sollers a l’air complètement à l’ouest, je me demande si à son âge je comprendrai aussi peu le monde autour de moi?

Delaporte dit: à

C’est dommage que désormais on associe tant le nom de Dominique Rolin à celui de Sollers. En tant qu’écrivains, ils n’ont rien à voir. Autant l’une est raffinée, autant l’autre est un immonde butor. Maintenant on va dire : ah oui, Dominique Rolin… la maîtresse secrète de Sollers. On aurait dû laisser cela dans l’ombre, car Dominique Rolin a beaucoup a y perdre, et c’est bien dommage. Le premier à l’avoir révélé, c’est Pivot dans son émission, pour faire un misérable scoop. Quel gâchis !

Giovanni Sant'Angelo dit: à

..
…quel gâchis,?, pour quel  » ordre  » des choses,…
…sur qu’elle planète, êtes vous monter,!…

bérénice dit: à

Jazzi, il y a aussi cette orthodoxie religieuse qui s’invite dans l’entreprise, on peut aussi voir comme JJJ le faisait remarquer qu’en regard à la froideur du lieu des êtres, l’individualisme intervient cette chaîne solidaire, la seule à tenter de combler le vide entre une ville déshumanisée et administration insuffisamment dotée de moyens à aider cette « famille » en voie de séparation .

bérénice dit: à

Nicolas, si les comprendre servait nous passerions tous notre temps à en éplucher les mécanismes dont de plus des dispositifs sont démontés, exposés, écrits, filmés, rapportés et après? zones grises et noires continuent de progresser, pour certaines de gagner en force et pouvoir; je suis convaincue que passé un certain cap, si ce n’est une volonté de comprendre qui nous lâche c’est un lâcher prise qui nous gagne.

Delaporte dit: à

La défaite d’une miss au concours de miss Univers :

Miss Languedoc-Roussillon a sans doute perdu le podium lors de la dernière question des jurées : « Quelle est selon vous la plus grande invention ? » Gagnée visiblement par le stress, la jeune femme a hésité avant de balbutier en anglais : « Les transports car ils créent une communication entre tous les pays. Ils permettent de nous ouvrir sur le monde. »

Y avait de l’idée, mais ça n’a pas été suffisant !

bérénice dit: à

Dépassée, si j’avais été belle comme l’une ce de ces reines et intelligente comme il est maintenant exigé qu’elle soit, j’aurais répondu Gutenberg, le jury aurait été tout empoussiéré . Et vous Delaporte quelle réponse auriez vous tenté(e?)?

Janssen J-J dit: à

Bonheur de revoir et d’entendre Saul Bellow chez Apostrophes, dont je découvre les grands romans…, en ce moment ‘La planète de monsieur Sammler’.
https://www.ina.fr/video/CPB82055486

bouguereau dit: à

Et vous Delaporte quelle réponse auriez vous tenté(e?)?

le gode ceinture qu’il aurait dit dlalourde..gutenberg c’est vraiment un truc dpédé à la baroz..t’as henvie dgouter béré?

bouguereau dit: à

Sollers a l’air complètement à l’ouest, je me demande si à son âge je comprendrai aussi peu le monde autour de moi?

sapré nico..toujours 5 sur 5 par derrière

bouguereau dit: à

…sur qu’elle planète, êtes vous monter,!…

guette eup raït on..chéque your moné maqueur..guette eup!

bérénice dit: à

quoi c’est pas sexy? on peut faite des tas de choses avec des caractères d’imprimerie hors orifices évidemment.

bouguereau dit: à

RENDONS A CESAR CE QUI APPARTIENT A MARIUS

bonne mère en plus dle tuer tu veux qui l’hancule..

bouguereau dit: à

t’as un gros moné maqueur béré

Pablo75 dit: à

@ bérénice

« Pablo, belliqueux [!?¡¿?!] ami [?¡?!], puisque vous semblez détenir des informations [?¡?!] autour de ce drame paternel et si ce n’est pas publicité trop douloureuse, de quoi s’agit-il? »

Sollers et Kristeva ont un enfant handicapé mental. Il parle dans l’un de ses livres de son fils David, très bien d’ailleurs (c’est l’un de rares moments de son oeuvre où il a l’air sincère).

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…moi, je suis tranquille,…avec mon,  » le curé et ses putes « , j’ai gagné un paradis, même, que c’est trop drand, pour moi, tout seul,…
..
…des volontaires, pour les partouzes et orgies, en public,…of course, chauffées, logées, nourris,…
…rien, à faire, juste, se faire mettre,…ne pas dépasser, la date la date d’embalage, pour consommer,!…
…à moins, d’être et porter pour ces programmes ad-hoc,…
…la flexibilité , comme vous le sentez,…
…Ah,!Ah,!…
…des rôles, pour les modérateurs, mais,si,…l’hôpital,sans la charité,…
…Go,!…Bip,!Bip,!…

Paul Edel dit: à

JJJanssen . Ce roman « la planète de M. Sammler »,(1970) a été écrit 6 ans donc après le très connu – à juste titre- « Herzog » qui a uje écriture sensuelle et flatteuse dans les descriptions urbaines et les débâcles affectives . Mais « Sammler » je le trouve plus profond, plus inquiétant dans ses nuances, plus pessimiste aussi car il montre la blessure à mort de la civilisation occidentale. Dans Herzog la place des femmes est capitale et presque rassurante. Le narrateur Herzog est encore dans sa maturité dynamique et des promesses sur l’avenir .. Avec Sammler, ici, c’est l’entrée dans la vieillesse et ses ruminations lancinantes dans un petit appartement de celibataire.. Et une méditation sur un ton familier, mais vertigineuse quand n avance dans le livre.. car tiout prend son sens dans l’Europe des camps nazis. Mais c’est fait avec un sens si « musilien » que c’en est fascinant,et nouveau chez Bellow…le « Moi » nous murmure-t-il (ce livre murmure beaucoup..) est instable ,traversé de contradictions énormes ..et ce moi est en risque de perdition car il n’est qu’une suite de réfractions des angoisses historiques qui assaillent le narrateur..(on les sent aussi chez notre Passou, ces angoisses historiques..) une conscience se débat et se délivre en réflexions lucides et d’un stoïcisme fragile..si lucide…c’est une absolue merveille. Ce bref roman a quelque chose de presque une prière à notre monde au bord de l’abime. Livre superbe d’inquiétudes mais comptabilisées avec un ton feutré .. C’est à placer au plus haut dans ce qu’a écrit Bellow. Déchirant et sombre mais d’une grande proximité avec nous, et nos angoisses sur la planète 2017..

bérénice dit: à

vous êtes querelleur et aussi abrupt qu’une falaise à Etretat, un peu sec et trop définitif souvent, bref on peut vous ressentir comme tel, belliqueux. Une malchance , je l’ignorais.

Annelise dit: à

Je ne peux pas laisser passer « La planète » devant « Herzog », les petits talons de Ramona claquant sur le sol, les longues lettres dépressives de Moshe navré de trouver des oisillons morts dans la cuvette s’y opposent, mais beau post de Paul sur Bellow..un des plus grands, également ds l’humour triste et pétillant, la peinture de la conjugalité barrée pour la deuxième fois avec Val, Gersbach, ce traitre à l’amitié
(Ne pas oublier néanmoins Malamud)

Annelise dit: à

Madeleine « avec ses yeux de garce » n’est pas tellement rassurante, Paul

bérénice dit: à

La pêche électrique, quel progrès! les scientifiques vont pouvoir avancer la date de la fin des océans habités, USA et Chine l’interdisent et l’Europe va accepter ce business? Réponse dans 48h.

bérénice dit: à

COP machin, quelle fumisterie , on apprend par ailleurs que Trump renonce aux chasses à l’éléphant, que de bonnes nouvelles.

Delaporte dit: à

« Et vous Delaporte quelle réponse auriez vous tenté(e?)? »

J’aurais dit : Dieu, à tout hasard. Mais je ne pense pas que ce soit une simple invention. Je crois qu’il existe.

Janssen J-J dit: à

@19.13 en avançant dans la planète de M. Sammler, PE, je ressens au plus intime ce que vous dites de ce roman de nos angoisses de 2017, avec beaucoup de justesse. Je trouve ce incroyablement prophétique que m’a conseillé un vieux juif américain avec qui j’ai sympathisé récemment. Je crois qu’il m’a fait comprendre vouloir me parler de lui en m’indiquant Sammler.

JAZZI dit: à

Est-ce que dans la planète de M. Sammler Bellow parle de l’Amérique. Et si oui, laquelle, Paul Edel ?

Janssen J-J dit: à

Le tout est de savoir s’il faut éradiquer le féminicide avant de s’attaquer à l’écocide, ou d’imaginer lutter contre les deux en même temps. A supposer que les femmes (et qq hommes féministes) aient des solutions pour limiter les naissances et sauver la planète. Trop vaste sujet EN MEME TEMPS ?

Janssen J-J dit: à

je n’aime point trop ce chanteur daho l’enfumé qui fait de la pub pour le tabac crapoté, devrait êt’interdit d’haprès la ministresse,

Janssen J-J dit: à

Elle lui donna la couverture en tricot d’Elya pur lui tenir chaud, et il se mit au lit.
Pénétré du sentiment d’appartenir à une drôle d’espèce qui a organisé à ce point-là sa planète. A cette masse de créatures ingénieuses dont environ la moitié dort sur des oreillers, emmitouflée dans des draps, des ouvertures, sous des couvre-lits. Ceux qui veillent, à l’exemple d’une équipe au travail, font fonctionner les machines du monde, et tout monte, descend, tourne et roule grâce à des calculs précis au milliardième de degré, les enveloppes des machines enlevées, remplacées, les trajectoires de millions de kilomètres calculées. Par ces génies, les éveillés. Les dormeurs, les brutes, les fantaisistes rêvent. Puis ils se réveillent, et l’autre moitié va se coucher. Et c’est ainsi que la brillante race humaine fait marcher ce globe en orbite. Il rejoignit les autres dormeurs pour un temps.

JAZZI dit: à

Mais parle-t-il de l’Amérique, JJJ ?

bérénice dit: à

JJJ, l’Homme est la seule espèce capable de continuer de croître en nombre pour le moment, on peut défendre les unes et les autres, on fait bien la guerre sur plusieurs fronts je n’y vois rien d’insurmontable et dans ces deux cas il s’agirait d’agiter des volontés politiques déterminées au delà des beaux discours et qui cependant sont sensibles, vulnérables face au lobbying, je me demande combien ces crétins achètent de députés pour des décisions absolument incompatibles avec les engagements pris et qui coûtent de plus très chers en terme de budget, réunions inutiles, une parade, une façade face au pouvoir des capitalismes quels qu’en soient leurs projets d’exploitation et d’épuisement des ressources humaines ou naturelles, tout ça pour ce maudit fric et cette sacro sainte croissance.

JAZZI dit: à

C’est quoi ce ‘El mito de al-Andalus’, Pablo75 ?

bérénice dit: à

. A supposer que les femmes (et qq hommes féministes) aient des solutions pour limiter les naissances et sauver la planète

là encore il me semble que plus on sera nombreux et plus on se verra dans l’obligation de produire plus pour répondre aux besoins élémentaires et tous les autres qui sont appartiennent plus à un ensemble de produits non nécessaires pour certains réondant à des demandes de confort, d’esthétique, de luxe ou satisfont les industries innovantes mais polluantes puisqu’elles ne savent pas recycler et que toute cette machine à produire des choses essentielles et un tas de m..des va produire des rejets, des déchets, des pollutions supplémentaires ajoutées à celles existantes qu’on ne parvient pas à réguler et qui même sont autorisées et légalisées, inoffensives! Mon opinion est qu’il faudrait de toute urgence réguler les naissances et changer nos modes de consommation et de production.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« C’est quoi ce ‘El mito de al-Andalus’ »

C’est le délire des islamistes de reconquérir les régions d’Espagne que les arabes ont dominé entre les années 711 et 1492, territoire qui s’appelait al-Andalus, nom d’où procède celui de l’Andalousie.

christiane dit: à

« Le bus était supportable, le métro épouvantable. Devait-il renoncer au bus ? Il s’était mêlé des affaires des autres, ce qu’un homme de soixante-dix ans ne devrait jamais faire à New York. C’était l’éternel problème avec Mr. Sammler : il ne se comportait pas comme un homme de son âge, n’évaluait pas correctement sa situation, lui qui, ici, ne bénéficiait pas de la protection que procurent le rang social et les privilèges de la distance conférée à New York par un revenu de cinquante mille dollars – adhésion à des clubs, taxis, portiers, accès surveillés. Pour lui , c’était le bus ou le métro grinçant, le déjeuner au distributeur. Pas de quoi se plaindre sérieusement, certes,mais les années où il avait été un « Anglais », deux décennies à Londres en tant que correspondant de journaux et de revues de Varsovie, lui avaient inculqué des comportements qui n’étaient pas particulièrement adaptés à un réfugié de Manhattan. Il employait des expressions dignes d’une salle des professeurs d’Oxford ; il avait la tête d’un assistant du British Museum. En classe à Cracovie, avant la Première Guerre mondiale, il était tombé amoureux de l’Angleterre. Par la suite, la vie l’avait débarrassé de presque toute cette idiotie. (…)
De fait, il semblait ignorer son âge, ou à quelle étape de son existence il se trouvait. On le voyait à sa démarche. Dans la rue, il était tendu, vif, léger et insouciant, fantasque, ses cheveux de vieil homme en bataille sur sa nuque. Pour traverser, il brandissait son parapluie roulé pour montrer aux voitures, aux autobus, aux camions filant à toute allure et aux taxis fonçant sur lui la direction qu’il comptait emprunter. Il risquait de se faire écraser, mais il ne changerait pas sa manière d’aller à grandes enjambées, en aveugle. »
Saul Bellow – La planète de Mr. Sammler (trad. de Michel Lederer (Gallimard)
Saul Bellow s’est éteint à l’âge de quatre-vingt-neuf ans, le 5 avril 2005.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Trouvé hier aux Puces, à 2€ pièce, le « Voltaire » de Raymond Trousson (presque 1200 pages) et « Proust contre Cocteau » de Claude Arnaud. Tu connais?

Phil dit: à

Dear Pablo, votre bibliothèque est remplie de trouvailles à 2 ou 3 euros. Pour quel auteur (sans h) êtes-vous prêt à mettre 4 euros ?

P. comme Paris dit: à

Et Merdre :
« « Quelle est selon vous la plus grande invention ? »

Après le feu,
Le Frigo.
50% de la population mondiale mourait de malnutrition car elle mangeait de la nourriture avariée.

JC..... dit: à

Phil, l’ami Pablito se chauffe en son poêle à la littérature à 2 euros ! 1200 pages, voila un Voltaire d’un bon rapport prix/performance ….:

JC..... dit: à

Plutôt que la démission, on se demande pourquoi, au Zimbabwe, l’armée mutine ne se livre pas à un « retrait » rapide du cher MUGABE, le tyran increvable !?

Les temps changent ….

JC..... dit: à

On renoue avec la traite des nègres en Lybie, toujours considérés par les indigènes comme du matériel de services.

Les temps ne changent pas …

JC..... dit: à

Un Guide de Voyage en LIBYE, 6 millions d’habitants, propose : vie nocturne, musée et son « marché typique » …. ça ne s’invente pas de pareilles conflagrations.

la vie dans les bois dit: à

@Un Guide de Voyage

Un vrai guide, comme Erri de Luca, dans son livre  » la nature exposée » ?

« Dans le cadre de ce reportage, Raphaël Krafft a pu constater qu’en l’espace d’une journée au moins six enfants avaient été notifiés d’un refus d’entrée sur le territoire français et abandonnés de nuit à la borne frontière dans la montagne par des températures négatives. Ils ont eu pour unique injonction des forces de l’ordre françaises de marcher seuls vers l’Italie. »

https://www.franceculture.fr/emissions/le-magazine-de-la-redaction/quand-les-mineurs-africains-sont-abandonnes-dans-la-montagne

la vie dans les bois dit: à

Reportage de Raphaël Krafft, qui a été interpellé par la Gendarmerie avec une journaliste suisse pendant son tournage. Reporters sans frontières (RSF) a rappelé à cette occasion dans un communiqué que « l’exercice du journalisme n’est pas un délit et que la protection des sources est un droit ».

Invité : François Sureau, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation et bénévole à l’association Pierre Claver

la vie dans les bois dit: à

https://www.msf.fr/presse/communiques/medecins-monde-et-medecins-sans-frontieres-alertent-sur-situation-critique-migran

Cette politique assumée de non accueil et de dispersion se double d’un réel manque d’information à la disposition des migrants. Pour Jemal**, originaire d’Éthiopie, qui est à Paris depuis un mois, « cette situation est absurde. J’ai connu les camps de réfugiés en Afrique. C’est chaotique et précaire mais au moins souvent, sur les camps de l’ONU, on a une tente, de quoi manger, des informations et on est en sécurité. Ici les seules informations qui tournent sont des rumeurs qui circulent dans la rue, la police nous persécute comme si nous étions des criminels. »

JC..... dit: à

Si j’étais tyran républicain au sommet de l’Etat, je donnerai la mission aux forces de l’ordre de neutraliser ces envahisseurs africains qui :

 » Viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons »

D’ailleurs :
« Que veut cette horde d’esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage! »

En plus, nom de dieu :
« Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers! »

Vous comprendrez, chère Vie dans les doigts, que je ne partage pas votre volonté d’accueil boboïdique !

la vie dans les bois dit: à

@8h16, pas de pb. Tes « angoisses » comme celles de Paul Edel, ne m’intéressent pas du tout.

renato dit: à

Divergences évolutives en dehors d’un effet limité de dérision : tendresse et fascination pour la stupidité dans toutes ses formes. Le côté obscur de l’actualité et les moments imprévus de la vie : le provisoire et le singulier. Selon Popper, si nous croyons dans le sens commun (n’allez pas tomber dans un préjugé, c’est de la capacité de bien juger que je parle) nous reconnaissons naturellement la différence entre réalité et apparence ; entre une réalité de surface et une réalité de profondeur ; entre divers genres de choses réelles. Personnages auto-élevés à la hauteur de la tragédie ? La lumière au grenier vers vingt-trois heures, l’un de mes voisins, écrivain, cherche encore quelque chose, une vieillerie peut-être ou un souvenir effiloché de son lamentable mariage. Divers de mes amis m’ont parlé suffisamment de ses faiblesses, depuis il m’arrive de l’écouter : dépourvu d’une acceptable vision de l’espace et du temps, il se cache derrière des dispositifs passionnels déconcertants — à de rares exceptions près, il y a chez lui une tension, il boit peut-être, ce qui ne justifie pas qu’il désidentifie les sujets, car le genre n’est ni une théorie ni une idéologie mais un concept, un outil qui aide à penser ; la différence serait dans la conception (Vattimo dit quelque part que Dionysos suscite l’apparence en niant l’identité ; en d’autres mots, qu’il crée un lien entre la désidentification du sujet et l’apparence esthétique ; ce qui nous renvoie à un rapport de force où la substantialité s’atrophie et l’illusion projette ses fantasmagories sur le réel — enfants, nous avons tous joué avec un brin d’herbe entre les deux pouces, employés comme anche : on soufflait et un son sortait des mains, on ne suspectait cependant pas qu’au but du parcours il y aurait eu la clarinette) — ; il s’exprime comme s’il parlait une langue morte ; il arrive qu’il trouve un point de fuite dans l’expression “poétiquement vit l’homme”. On ne peut pas quantifier le chagrin, je me suis dit. D’ailleurs, la fatigue de l’évaluation bien à part, quel intérêt ? Pas plus que n’en génèrent les imprévus postprandiaux ; les ambiguïtés inhérentes à la faillibilité de la justice ; les actes manqués ; des faits alternatifs qui ne sont jamais fonctionnels en même temps ; quelques bonnes intentions mais pas attentif à la Parole de l’autre (il me reproche souvent l’ultracisme de mes jugements) ; convergences évolutives : contraintes, obligations, restrictions formelles : l’inutile effort d’écrire un poème en boule de neige, d’éveiller la curiosité iconologique, de se battre pour son droit de nier la réalité — entre-temps, mécontente de la situation qui résulte de ce concours de circonstances, sa fille dort sur mon divan — : ah ! si seulement sa fictio était celle de ne pas être une fictio ! Hé bien oui, l’observation de Borges relative aux miroirs et la paternité n’est pas dépourvue de sens : ils ne savent pas garder une plante verte en bonne santé et ils prétendent engendrer des enfants ; pire encore, ils veulent adopter un chien ! Peu importe, sauf imprévu, nous arriverons à la fin de l’an qu’on le veuille ou non.

Pablo75 dit: à

@ Phil

« Pour quel auteur (sans h) êtes-vous prêt à mettre 4 euros ? »

Aux Puces ou chez Boulinier c’est rare, parce que les prix sont bas au départ et on peut les faire baisser. Aux Puces de Montreuil il y a un couple qui vend des livres; le type est un escroc qui te regarde bien avant de dire son prix, mis toujours en fonction de ton allure (c’est pour cela qu’il est capital de mal s’habiller pour aller aux Puces) et une fois établi le prix il n’en démord pas (si on discute il se fâche); mais souvent il n’est pas là et alors c’est la femme qui vend; et elle, on lui montre un livre et elle dit un premier prix toujours élevé (quoique en fonction de la taille et la grosseur du livre): souvent c’est « 10 euros ». Sans rien dire, on tourne le dos et on s’éloigne d’un mètre et on entend: « 5 euros », on continue à s’éloigne et à 3 mètres d’elle, on l’entend dire: « 2 euros ». Et là on revient et on paye. Avec elle, depuis 20 ans c’est le même manège.

Le dernier livre que j’ai payé plus de 3 euros c’était chez Boulinier: les presque 1400 pages du vol. II (1919-1936) du « Journal » de Roger Martin du Gard, chez Gallimard en parfait état pour… 4 euros.

Mais en dehors de ces deux endroits, je me ruine en livres: j’ai payé 20 € (au lieu de 35 €) pour la Poésie complète d’Emily Dickinson, dans l’excellente édition bilingue de Françoise Delphy chez Flammarion, par exemple. Ou 12 € pour « Le moulin et la rivière. Air et variations sur Bach » de Gilles Cantagrel (640 pages, 28 euros neuf). Ou 6 € l’autre jour pour une très bonne édition de « La Celestina » que je n’avais pas (et j’en ai 7 ou 8).

Et j’achète aussi du neuf quand un livre m’intéresse beaucoup et qu’il n’y a pas de possibilité de le trouver d’occasion, comme « Ligero de equipaje. La vida de Antonio Machado » de Ian Gibson (12 €) ou « Lorca y el mundo gay », du même auteur (11€).

Tout cela chez Gibert, Gibert Jeune ou Gilda (où on trouve les livres de la collection Bouquins à moitié prix).

Mais je me ruine aussi sur le Net, où j’ai acheté il y a pas longtemps « Por obra del instante. Entrevistas » de Juan Ramón Jiménez (24 €, neuf) ou les 2 premiers vols. de sa correspondance, « Epistolario I » (1898-1916) et « Epistolario II » (1916-1936), presque 1500 pages, 47 € les 2.

Et je cherche d’occasion en ce moment les aphorismes complets de Nicolás Gómez Dávila (« Escolios a un texto implícito », 37 € neuf) ou une édition moins chère des 4 vols. (4 6000 pages)du « Glosario » (1949) d’Eugenio d’Ors (250 €).

Parce que malheureusement, tout cela, et tant d’autres livres, il n’y a aucune possibilité de le trouver aux Puces parisiens.

Pablo75 dit: à

… à s’éloigner…

JAZZI dit: à

« C’est le délire des islamistes de reconquérir les régions d’Espagne que les arabes ont dominé entre les années 711 et 1492 »

Merci, Pablo75, il manquait plus que ça, pauvre Espagne !

JAZZI dit: à

Mais pourquoi l’Espagne offre-t-elle la possibilité aux juifs descendant d’ancêtres Andalous d’obtenir la nationalité espagnole et pas aux arabes, Pablo75 ?

JAZZI dit: à

Tu as donc une bibliothèque franco-espagnole, Pablo75 ? Plus franco ou plus espagnole ?

JC..... dit: à

Ô Vie dans les bois,
Surtout, n’hésitez pas à me tutoyer si l’envie vous en prend : ça fait peuple, ça fait simple, ça vous va comme un gant, et j’adore ça….

Chaloux dit: à

@Pablo. Première réponse perdue. Trousson est une pointure. Pour le Proust, connais point.

JC..... dit: à

Cette journée commence bien : l’immonde crevure de Charles Manson est passé de vie à trépas.

Janssen J-J dit: à

@Mais parle-t-il de l’Amérique, JJJ ?

Mais bien évidemment : celle des années 60 vues par un rescapé miraculé d’Auschwitz, un Polonais éborgné par les nazis, qui observe la libération sexuelle des hippies sales et puants, celle de la morale pas si puritaine du « business » US qui se délite, celle des conflits raciaux à venir par le biais d’un pickpocket exhibitionniste black dans le métro qui oblige le vieux Stammler à regarder sa queue, celle des implacables névroses familiales juives, du rêve impossible de la société par la conquête spatiale (belle réflexion sur un échange de vues entre Sammler avec un sympathique scientifique hindou à propos de HG Wells, le Voyage sur la Lune), d’un reportage en Israel durant la guerre des six jours….
Un vieux juif déprimé de 75 ans, et pourtant aimé de sa fille et de ses neveux, pour qui les femmes sont désormais passé révolu… Il voudrait encore croire au rêve américain, mais sait fort bien qu’il ne s’est toujours agi que d’un mythe. Car même là-bas, impossible d’oublier, on ne se débarrasse pas si facilement de la présence des horreurs européennes passées.
Avec Sammler, Jazzman, comme le disait fort justement Philip Roth, « je me demande ce qui est venu tout d’abord, au fil de l’écriture, la folie ou son témoin, Sammler ou les années soixante ».

D. dit: à

Une chose est certaine : Castaner et Griveaux ont chacun bien l’air de ce qu’ils sont et sont bien ce dont ils ont l’air.

Janssen J-J dit: à

@l’inutile effort (…) de se battre pour son droit de nier la réalité ; il me reproche souvent l’ultracisme de mes jugements

Comme à Borges, je ne reproche rien, j’essaie simplement de me glisser, croyant parfois détecter des gouttes de clarté dans un amas de respectables obscurités. Avec des jugements ultra simples (simplicistes ?), comme des perches bonne-volontistes espérant attraper quelque chose de la réalité négative.

Janssen J-J dit: à

Apparemment, Toto Riina était un aimable mafieux, Charles Manson une immonde crevure : 2 poids 3 mesures, somme toute. Mais l’essentiel n’est-il pas que les administrations pénitentiaires aient exécuté leur travail d’enfermement durable jusqu’à extinction des feux ?

Phil dit: à

Les « contorsions » de Schiele sont devenues une machine à cash muséale, dear Renato. Le public doit s’imaginer finir de cette manière après une vie de tapotage sur smartphone.

JC..... dit: à

Gigi, j’aime la famille, pas toutes, c’est viscéral….

– Toto Riina était un entrepreneur malhonnête, moins criminel que bien d’autres tyrans politiques, élus !

– Charles Manson fut la cuvette sale d’un compost fécal de déchets humains. Je regrette qu’il ait vécu plus longtemps que Sharon Tate enceinte et les autres innocents qu’il fit tuer par ses zombies soumis.

– Richard Millet : « La décomposition de la France est plus que jamais à l’œuvre. On est mille fois mieux à Damas qu’à Paris » …

J’adore Millet et la rage qu’il suscite chez les c.ons du rêve humaniste.

bouguereau dit: à

On est mille fois mieux à Damas qu’à Paris

ça fait 10000 fois mieux que ce trou de porquénerol..moi je trouve qu’il exagère jicé

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 20 novembre 2017 à 10 h 02 min
J’aime beaucoup cette plongée dans « La Planète de Mr. Sammler ».

JC..... dit: à

Bougboug,
j’exagère avec plaisir pour compenser ceux qui ont perdu le goût d’exagérer et qui deviennent un portefeuille qui marche sans but, ni joie de vivre.

Phil dit: à

Dear Pablo, merci pour votre tour d’horizon stratégique des bouquinistes parisiens. Ajoutons que la plupart de ceux des quais de Seine sont devenus infréquentables et les Gilbert avec ou sans aile ont tout de même la main lourde. Tout MartindG pour quatre euros, that’s quite a thing, même si les lecteurs de Martin du Gard disparaissent plus vite que ceux de Gide.

bouguereau dit: à

Les « contorsions » de Schiele sont devenues une machine à cash muséale

j’abonde dans ton sens hÔ toi phiancé à tarzoune..en plus ça fait pervers pépère dans sa chambrée..bon le positif c’est le dessin qui fait un chié combac

JC..... dit: à

A la question :

« Auriez vous aimé avoir Egon Schiele comme colocataire ? » …

plus de 97% des personnes interrogées répondent « NON ! »

( on suppute que les 3% restant n’ont pas compris la question )

bouguereau dit: à

un portefeuille qui marche sans but, ni joie de vivre

c’est un fait qu’avec des tesla 350cv à 50 à l’heure qui se vendent comme des ptis pains..l’argent a jamais été haussi protestant..rien qu’sa cheutron à hélonne..t’as henvie de tfaire pope

Janssen J-J dit: à

Oui, je pense que nous avons partagé ce plaisir de la planète Sammler ce WE… Et pour ma part, je vais le continuer en allant à d’autres découvertes, Herzog ou Humboldt’s gift… Il faut dire qu’alan moore n’avance pas, 200 p. seulement, la honte !… L’arrive pas à me donner envie d’aller faire un tour chez lui, à Northampton.
Bien bonne journée à vous.

JC..... dit: à

« réalité négative. »

On est pris de s’expliquer sur ce concept de réalité négative, comme celui de réalité positive, comme celui de réalité….

bouguereau dit: à

Apparemment, Toto Riina était un aimable mafieux

les femmes du coin dsa taule se battaient pour repasser ses chmises 3j..t’as qu’à dmander à rénateau..on en parlait dans les journaux comme nous des framassons..quand yavait des creux

bouguereau dit: à

Charles Manson fut la cuvette sale d’un compost fécal

hévidemment toto fait plus branché en province que manesonne..qui fait lbuzz a damasse lui

christiane dit: à

Pour Schiele,
la majorité de ses dessins et toiles sont à L’Albertina (Vienne). Quel autre artiste a a pu s’avancer aussi loin pour dépasser les limites de la … crudité ? Nus, portraits et autoportraits où se mêlent le laid, l’obsession, la cruauté avec virtuosité et brutalité du trait. La couleur n’est pas l’essentiel, elle accentue la violence, le macabre. Artiste inclassable. Énigmatique…

Phil dit: à

Dear Bougreau, pour votre gouverne, à chaque exposition Schiele le beau monde s’agglutine devant le « selbstakt » (l’homme empoigneur) et les gardiens de musée rigolent, les occasions de se remonter le moral pas nombreuses.

bouguereau dit: à

Tu as donc une bibliothèque franco-espagnole, Pablo75 ? Plus franco ou plus espagnole ?

quel hanculé ce baroz..mais achté à pas cher attation..et a des illétrés..ça fait plus..plus afrenchézado

JC..... dit: à

Crudité ?
Que non !
Sa peinture n’est pas affaire de crudité, mais de désespérance.

La crudité est affaire de parler clair. Egon Schiele ne parle pas clair : il pleure, en se débattant en tous sens, comme un gosse.

Janssen J-J dit: à

Sur tous les fronts, certes. Mais comment en est-on à s’enrager sur tous les fronts à la fois en restant derrière son écran ?…
J’ai trouvé que Val avait vraiment dépassé la mesure dans sa haine de Plenel, à qui il dénie le droit de n’avoir rien su des frasques de Ramadan. C’est aussi lamentable que si on lui avait reproché naguère son silence sur les frasques pédophiliques de son copain chansonnier. Franchement, les actuels règlements de comptes entre nos amis gauchistes de Mediapart ou Charlie sont à gerber. Ah !…, sans aucun complot, « ils » ont vraiment réussi à obtenir la zizanie chez les laïcards, la vache !

christiane dit: à

@JC….. dit: 20 novembre 2017 à 11 h 05 min
Même si je suis pas totalement d’accord, j’apprécie cette approche de l’univers de Schiele.

D. dit: à

On est mille fois mieux à Damas qu’à Paris

…avec hidalgo comme Maire, c’est pas difficile.

D. dit: à

Ce soir je me fais une morteau-purée de pois.

bouguereau dit: à

Franchement, les actuels règlements de comptes entre nos amis gauchistes

es tu sérieux?

bouguereau dit: à

ça se tient dédé

bouguereau dit: à

…avec hidalgo comme Maire, c’est pas difficile

je parlais de la morteau..paris a toujours aimé les contorsions haussi..période bleu rose..du propre enfin

bouguereau dit: à

Ah !…, sans aucun complot, « ils » ont vraiment réussi à obtenir la zizanie chez les laïcards, la vache !

c’est un grotenjeux 3j..les laicards y’en a des rouges de roses..bleu..des jaunasses..hune belle ligne de fracture 3j

JC..... dit: à

Personne ne peint mieux qu’Egon Schiele l’intérieur des gens….

JAZZI dit: à

Merci, JJJ, pour l’Amérique de Saul Bellow.

Paul Edel dit: à

question bouquinistes on trouve parfois des merveilles à l espace Brassens le samedi ou le dimanche.

JAZZI dit: à

Oui, Paul, c’est le dernier marché du livre parisien digne de ce nom. Il remplace l’ancien marché aux chevaux !

Le boug, tes récurrents « hanculé » à mon endroit en disent long sur ton envers ! Lâche-toi et, par là-même, lâche-moi un peu !

Janssen J-J dit: à

@es tu sérieux?

ben voui pourquoi ? t’es pas dans cette mouvance, toi, t’y as pas d’amis ?…

JAZZI dit: à

PARC GEORGES-BRASSENS 1977-1985
15° arr., rue des Morillons, rue Brancion, rue des Périchaux, M° Convention ou Porte-de-Vanves

Les abattoirs de Vaugirard avaient été construits de 1894 à 1897 par l’architecte Ernest Moreau sur l’ancien lieu-dit des Morillons, où les cultures maraîchères avaient remplacé au XIX° siècle le vignoble planté d’un petit raisin noir appelé le périchot qui s’y étendait au XVIII° siècle. Ces abattoirs, dont les installations occupaient 72 000 m² de terrain, dépendaient de la Ville et étaient destinés à l’abattage des bovins, chèvres, moutons, porcs et volailles. De 1904 à 1907, les architectes G. Just et Ernest Denis construisirent tout à côté, sur la rue Brancion, le nouvel abattoir hippophagique de la Ville et son marché aux chevaux, portant la surface totale des équipements de Vaugirard à 88 000 m².
La décision de mettre fin au fonctionnement des abattoirs fut prise en 1966 et les bâtiments, dont l’activité cessa progressivement à partir de 1969, étaient démolis en 1975.
Sur le terrain libéré, il fut décidé de créer un vaste espace vert et des équipements collectifs – crèche, école, club du Troisième âge – dont le besoin se faisait sentir dans ce quartier qui avait connu une forte expansion démographique. La réalisation en fut confiée à l’architecte paysager Daniel Collin et aux architectes Alexandre Ghiulamila et Jean-Michel Milliex.
Aménagé de 1977 à 1985 sur près de 8 hectares, le parc a été baptisé en 1982 en hommage à Georges Brassens (1921-1981) qui avait demeuré non loin, rue Santos-Dumont, et dont le buste en bronze, signé André Grek, orne le jardin.
A l’entrée principale du parc, rue des Morillons, les deux taureaux en bronze du sculpteur animalier Auguste-Nicolas Cain, provenant des jardins du Trocadéro (1878), rappellent les activités des anciens abattoirs dont un certain nombre d’éléments ont été conservés et restaurés : les deux pavillons carrés ainsi que les bornes en granit de cette entrée ; le beffroi de la halle à la criée, qui se reflète dans un grand bassin ; côté rue Brancion, la halle du marché aux chevaux, à la charpente métallique, qui accueille tout les week-ends depuis 1987 un marché aux livres anciens et d’occasion ; la porte en pierre (angle Morillons-Brancion) surmontée d’une tête de cheval, par le sculpteur Jules Dechin ; enfin le buste du docteur Emile Decroix, vétérinaire qui avait encouragé la consommation de la viande de cheval (rue Brancion).
Le terrain d’escalade, situé au pied de la colline – artificielle – au sommet de laquelle un belvédère offre une vue générale sur le parc, a été formé à partir des pierres qui formaient les chaînes d’angle des anciens pavillons des abattoirs.
Une vigne de pinot noir, plantée sur 1 000 m² en 1982, rappelle l’ancien vignoble du XVIII° siècle et la vendange est effectuée, tous les ans, avec la participation des enfants des écoles du quartier. Le parc possède également un rucher pédagogique, une roseraie de plus de 500 pieds représentant 27 variétés et un jardin de senteurs de 80 espèces de plantes odoriférantes, plantes médicinales et plantes aromatiques dont les étiquettes sont traduites en braille à l’attention des mal voyants.
Au croisement d’allées, un touchant Âne tirant sa carriole, en bronze, grandeur nature, est l’œuvre du sculpteur François-Xavier Lalanne (1992).
Les équipements collectifs ont été conçus et intégrés dans l’esprit du lieu : le club du Troisième âge s’est installé dans le pavillon de gauche de l’entrée principale ; la crèche, rue des Morillons, occupe un ancien hangar à fourrage du marché aux chevaux, réhabilité par Alexandre Ghiulamila et Jean-Michel Milliex qui ont choisi, pour l’école voisine, une architecture rappelant celle de la halle aux chevaux.

Phil dit: à

Schiele n’est mort ni pauvre ni inconnu, probable source du malentendu pour la génération qui préfère regarder les images que lire les cartels des musées.
L’empire austro-hongrois de son époque avait certes des vertus masturbatoires que des écrivains comme Grillparzer ou Doderer éclairent plus sûrement que Freud ou Bernhardt qui mobilisent le micro aujourd’hui, avec malheureusement le nazisme comme grille de lecture obligatoire d’un temps où il n’existait pas.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Mais pourquoi l’Espagne offre-t-elle la possibilité aux juifs descendant d’ancêtres Andalous d’obtenir la nationalité espagnole et pas aux arabes? »

L’Espagne n’offre pas la nationalité espagnole aux juifs descendant d’ancêtres Andalous. Elle l’offre aux ancêtres des juifs descendant des juifs expulsés en 1492, de n’importe quelle région.

Quant aux descendants des arabes expulsés : ils sont où aujourd’hui? Tu en connais qui ont des noms de famille espagnols et qui parlent l’espagnol du XV siècle (le ladino) comme les descendants des juifs de l’époque? Les « moriscos » se sont dilués dans les peuples du Magreb de l’époque laissant peu de traces de leur passé.

N’oublions pas non plus que l’Espagne est le deuxième pays le plus important pour le judaïsme, après Israel (c’est en Espagne que Moisés de León a écrit (ou compilé), au XIIIe siècle, le Zohar (ou Sepher ha-Zohar – Livre de la Splendeur), qui est le livre le plus important du corpus kabbalistique). Alors que pour les arabes l’Espagne n’est importante que pour les soufis (la plupart de grands poètes mystiques soufis sont espagnols)

« Tu as donc une bibliothèque franco-espagnole? Plus franco ou plus espagnole ? »

Plus française, puisque j’ai vécu presque le double d’années en France qu’en Espagne. Et avant le Net c’était difficile d’acheter des livres espagnols à Paris, même s’il y avait 2 librairies espagnoles, rue de Seine et rue de Monsieur le Prince, aujourd’hui disparues. Maintenant on ne peut acheter des livres en espagnol que dans les deux Gibert, mais il y en a très peu.

Nicolas dit: à

Vous vous souvenez de l’interview de Slimani dans le Maglit ? « On a toujours tort dès qu’on enferme les gens dans une opinion. Au fond, dans ma définition des personnages, je suis tres sartrienne. Je pense qu’on ne se construit que pe ce qu’on fait, et ce qu’on fait peut toujours nous surprendre. Notre liberté est toujours plus grande que nos conditionnements. Mes personnages sont aliénés, c’est vrai; en même temps, ils ont la possibilité de faire autre chose. Louise aurait pu ne pas tuer. » Personnellement la dichotomie Bien/Mal m’ennuie un peu.

Nicolas dit: à

Autre exemple la guerre. Pour diverses raisons nous ne sommes pas allées faire la guerre en Syrie. C’est bien ou c’est mal?

la vie dans les bois dit: à

@ « Les « moriscos » se sont dilués dans les peuples du Magreb de l’époque laissant peu de traces de leur passé. »

la « dilution » s’est du fait de l’expulsion par décret de Philippe III en 1609 ?

« La conclusion tombe, irrémédiable : « « j’ai décidé d’expulser tous les Morisques de ce royaume et de les faire exiler au pays des Berbères ». »

la vie dans les bois dit: à

le mythe d’el Andalous prend fin exactement lors de la défaite des Almohades, en 1212.

christiane dit: à

@Phil dit: 20 novembre 2017 à 12 h 37 min
Très juste.
ça se gâte un peu quand il participa à l’exposition de la sécession à Munich. Succès terni alors par son arrestation pour « délits de mœurs » menant au procès où une de ses aquarelles représentant un nu de jeune fille est brûlée par le juge en guise d’avertissement.
Puis la reconnaissance de son talent revint. Il voyagea avec Wally, son modèle, mena une vie de bohème, participa à des expositions internationales.
Il épousa Edith Harms juste avant d’être mobilisé (1915). Ecrivit un journal intime témoignant de la guerre (portraits exposés au musée Zadkine, l’an passé), exposa entre deux.
Le malheur vint frapper en 1918. Edith Schiele, enceinte de six mois, meurt de la grippe espagnole. Schiele à son tour meurt, trois jours plus tard (31 octobre 1918). Il a 28 ans…

Oui, Schiele ne fut pas un artiste méconnu. L’amitié de Klimt, le soutien du critique A.Roessler, des collectionneurs et mécènes divers fut important. Il put exposer librement même si ses dessins et peintures étaient objets de scandale pour ses contemporains. La mise en scène, le désir de spectacle, la dramaturgie d’un narcissisme obsessionnel étaient là dans ses nus décharnés et ses autoportraits. Il aimait amplifiait les signes de détresse symbolisant un profond pessimisme et une grande solitude. Mais quelle maîtrise élégante du trait, quelle stylisation, quel univers…
C’est seulement à partir des années 60 que le regard porté sur son œuvre changera.

la vie dans les bois dit: à

J’ai l’impression que Jourde à Mal à l’estomac.

la vie dans les bois dit: à

cricri prépare son stage en maison de retraite, activité  » touche zizi ».

christiane dit: à

il aimait amplifier

christiane dit: à

la vie dans les bois dit: 20 novembre 2017 à 13 h 17 min
Qui est le troll ?

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Il faut que je vérifie pour le « Proust contre Cocteau », parce que je crois que je l’avais déjà. Si ça t’intéresse…

Le problème d’avoir plus de 12.000 livres et seule la moitié ordonnée c’est qu’on achète pas mal de livres en double (on se dit: puisque c’est pas cher, pas grave si on l’a déjà, on le donnera). Mais il y a aussi, quand même, un avantage: quand on cherche un livre, on a très souvent la grande joie d’en découvrir d’autres qu’on avait totalement oublié qu’on avait ! (ce qui me rappelle un documentaire sur la mémoire dans lequel on voyait un ancien musicien qui n’avait que 7 secondes de mémoire et qui, donc, passait sa vie chez lui à saluer sa femme, croisée dans un couloir ou retrouvée dans une chambre: « -Ah, ma chérie, tu es revenue? ». Au début on rigolait, mais à la fin on avait de la peine pour lui – et surtout pour sa femme.

@ Phil

Avant j’allais aussi aux Puces de Clignancourt, surtout pour un type qui avait des montagnes de livres à 2 €, dans lesquelles on trouvait des merveilles avec un peu de patience. Cela fait 4 ou 5 ans que j’y vais pas, parce que c’est long d’y aller en métro et bus (il était au bout des Puces, à Porte de Montmartre).

Je préfère les Puces de Montreuil, parce qu’il 5-6 vendeurs de livres et parce que je ne suis qu’à 30 min à pied. Pour le reste, il n’y a que Gilda (aux Halles), Boulinier et les 2 Gibert (ou 3 parce que le Gibert Jeune des langues avec des livres espagnols est en face de l’autre, Pl. St. Michel). Avant il y avait aussi Rieffel, rue de l’Odéon (librairie que fréquentait Modiano), mais depuis que le fils a repris la boutique, c’est moins bien.

@ Paul Edel

À l’Espace Brassens je suis allé plusieurs fois mais je n’ai jamais trouvé quelque chose d’intéressant (pareil chez les bouquinistes des quais de Seine). J’allais aussi, à côté, aux petits Puces de Vanves, où il y avait quelques vendeurs de livres. Mais tout cela est à l’autre extrême de l’endroit où j’habite et il me faut 1h de métro et bus (ou tram) pour y aller et une autre pour revenir (le temps d’aller à Bordeaux en TGV maintenant).

la vie dans les bois dit: à

mais y’a d’autres activités possibles à la maison de retraite, un p’tit jeu d’histoire pr ex.

beaux tableaux de la collec’ Bancaja, où l’on en apprend un peu plus ( redite sur la RDL, depuis le temps..)

http://www.jeudhistoire.fr/forum/viewtopic.php?t=9020

la vie dans les bois dit: à

où l’on en apprend un peu plus sur la « dilution des moriscos », dixit pablo de paris.

Delaporte dit: à

La pénurie de beurre touche à sa fin, nous assure-t-on. Paix aux mannes de Marlon Brando, qui, s’il ressuscitait, serait comblé ? Mais ce n’est pas encore ça, pourtant. Je n’ai toujours pas retrouvé ma marque de beurre favorite :

« Cette fois, la crise du beurre semble vraiment toute proche. Selon une étude du panéliste Nielsen, dont les chiffres sont publiés lundi par Le Figaro, le retour à la normale dans les rayons français a été observé sur la deuxième semaine de novembre. »

Pablo75 dit: à

@ la vie dans les bois

L’Espagne, contrairement à ce que dit sa « légende noire » (inventée par ses ennemis, qui étaient nombreux en Europe entre le XV et le XVIIe siècles – et sur laquelle vient de sortir un excellent livre: « Imperiofobia y Leyenda Negra » (Siruela, 2017), de María Elvira Roca Barea) n’a pas expulsé TOUS les juifs et les arabes, mais uniquement ceux qui n’abandonnaient pas leur religion. Ce qui explique pourquoi presque tous les grands écrivains espagnols du Siècle d’Or sont d’origine juïve et ont eu des problèmes avec le Pouvoir (Francisco de Rojas, san Juan de la Cruz, fray Luis de León, santa Teresa, Góngora, Cervantes, Mateo Alemán, Gracián, etc, etc).

la vie dans les bois dit: à

Pablo, où a-t-il été question de « légende »?
Pas dans mes post en tout cas.

JAZZI dit: à

merci pour tes réponses, Pablo75.

Beaucoup de traces arabes en Espagne et au Portugal, néanmoins : l’art des jardins ou celui des azulejos, entre autres, sans oublier les douceurs à la pate d’amande…

Pablo75 dit: à

@ la vie dans les bois

Tu es quel signe astrologique? Scorpion, non?

Pablo75 dit: à

@ la vie dans les bois

Dès qu’on parle de l’expulsion des juifs et des arabes d’Espagne, il faut parler de « leyenda negra ». Idem pour le thème de l’Inquisition, l’espagnole étant l’une des européennes qui a tué le moins de monde.

JAZZI dit: à

« Scorpion, non? »

Plutôt vipère !

la vie dans les bois dit: à

Bon, je vois que bas rosis représentant ici le sous-prolétariat intello dans les tranchées,va préférer pour cet aprèm’, une activité plus  » organique ».
Et je dois quitter, c’est bien dommage, ça m’intéressait bien cette histoire espaniole de pablo, montée en châteaux.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Beaucoup de traces arabes en Espagne et au Portugal, néanmoins »

Ils sont restés presque 8 siècles quand même !

Beaucoup de traces dans l’architecture, dans la langue (des milliers de mots, souvent très beaux), dans l’agriculture, dans la littérature (beaucoup de sources d’oeuvres espagnoles sont arabes, beaucoup de romances ont un origine arabe), etc. Et dans la culture en général: El Refranero (les milliers de proverbes, souvent extraordinaires, qu’a l’Espagne) est impensable sans les arabes. Et n’oublions pas que le savoir grec et hindou, philosophique et scientifique, est arrivé en Europe via les arabes espagnols.

Et tout cela en étant très peu, quelques dizaines de milliers. Leur succès en Espagne s’explique en partie par la culture, la science, la technique et le raffinement qu’ils ont emmené avec eux.

JAZZI dit: à

« Marine Le Pen évoque « une alliance » avec Wauquiez »

A défaut d’être présidente, elle se verrait bien en ministre !

DHH dit: à

@ Pablo12h 41
vous écrivez: « ils parlent l’espagnol du XV siècle (le ladino) comme les descendants des juifs de l’époque? »
Ce qu’ils parlent est effectivement proche de l’espagnol du XV eme siècle, qu’ils se sont transmis de génération en génération avec la clé de la maison d’Espagne ;
mais cette langue parlée s’appelle, non pas ladino mais djudaizmo dans l’empire ottoman ,haiketia dans le Maghreb.
Ce qu’on doit appeler ladino c’est la langue liturgique utilisée dans le culte.
Cette langue artificielle procède d’ une traduction mot à mot des textes liturgiques ,qui plaque un vocabulaire espagnol sur la syntaxe hébraïque d’origine.
Cette distinction entre le ladino et la langue parlée est largement documentée par les travaux du pape du judeo espagnol Vidal Haim Sephiah qui désigne le ladino comme un « espagnol calque »

JC..... dit: à

« Et n’oublions pas que le savoir grec et hindou, philosophique et scientifique, est arrivé en Europe via les arabes espagnols. »

Et une salve de c.onneries, une !

D. dit: à

Au marché au livre Brassens j’ai souvent trouvé des choses très intéressantes au contraire,et d’un prix raisonnable. Par contre j’y ai rencontré un ou deux marchands très désagréables, genre type bedonnant qui fait son métier par contrainte, qui surveille au lieu de conseiller, à moitié alcoolisé au pastis et qui vous rote son pâté à la figure. Le type qui se demande pourquoi il ne vend pas alors que s’il se regardait en film il aurait tout de suite la réponse.

D. dit: à

Le kebab grec, c’est attesté, JC.

Phil dit: à

« C’est seulement à partir des années 60 que le regard porté sur son œuvre changera ».
Indeed, le regard change sur beaucoup de sujets à partir de ces années, mouvement initié évidemment depuis la fin de la seconde guerre.
Ce midi encore, France culture donnait le micro à une jeune fille qui livre en public sa honte (intellectuelle) d’avoir eu un grand-père « profiteur de l’époque nazie ». Ma bonne, fière de ses aïeux ibériques toutes exactions comprises, en a eu le souffle et l’aspirateur coupés. L’écrivain Alexandre Jardin a donné l’exemple en versant dans la fange ses plus talentueux aïeux pour conserver le micro de franceculture le temps de quelques subventions.
Il faudrait nommer cette génération inconsciente des effets, « post-littellienne ».

Pablo75 dit: à

@ DHH

Diccionario de la Real Academia Española:

Ladino

8. m. judeoespañol (variedad del español).

Judeoespañol

3. m. Variedad del español que hablan los sefardíes, principalmente en Israel, Asia Menor, el norte de África y los Balcanes, caracterizada por conservar muchos rasgos del castellano anterior al siglo XVI.

http://dle.rae.es/?w=diccionario

Pablo75 dit: à

@ JC

Je te croyais plus cultivé.

« Dès la fin du Xe siècle, des savants européens se rendent en Espagne pour étudier. Gerbert d’Aurillac notamment vient dans la marche d’Espagne, auprès du comte de Barcelone Borrell II, peut-être pour étudier les mathématiques. Toutefois, les traductions ne débutent pas avant le siècle suivant. Les premiers traducteurs d’Espagne se montrent particulièrement intéressés par les ouvrages scientifiques, notamment les mathématiques et l’astronomie, et de façon secondaire par le Coran et les autres textes islamiques. Les bibliothèques espagnoles comprennent de nombreux ouvrages universitaires écrits en arabe, aussi les traducteurs, souvent assistés par un collaborateur parlant la langue arabe, travaillent-ils presque exclusivement à partir de l’arabe, plutôt que depuis des textes grecs. L’Espagne, plus que l’Italie, est la principale zone de contact entre les traducteurs occidentaux et la culture arabo-musulmane. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Traductions_latines_du_XIIe_si%C3%A8cle#Les_traductions_de_la_fronti.C3.A8re_espagnole

Tu peux lire aussi le chapitre « L’école de Tolède ».

bouguereau dit: à

ma mère de ma mère..plus pire que du dracul a sitgesse..tout s’esplique

Pablo75 dit: à

@ JC

Je te croyais plus cultivé – 2.

« Les scientifiques arabes reprennent les études des grecs Claude Ptolémée (IIe siècle) et d’Ératosthène. Ainsi, les premières traductions en arabe de l’Almageste datent du IXe siècle. À cette époque, cet ouvrage était perdu en Europe. En conséquence, l’Europe occidentale redécouvrit Ptolémée à partir des traductions des versions arabes : une traduction en latin a été réalisée par Gérard de Crémone à partir d’un texte provenant de Tolède, en Espagne. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sciences_arabes

bouguereau dit: à

genre type bedonnant qui fait son métier par contrainte, qui surveille au lieu de conseiller, à moitié alcoolisé au pastis et qui vous rote son pâté à la figure. Le type qui se demande pourquoi il ne vend pas alors que s’il se regardait en film il aurait tout de suite la réponse.

ça va bien ces reflexions sexistes dédé..t’es pire que wenchtein geuz to olioud

bouguereau dit: à

Et une salve de c.onneries, une !

pédro c’est l’invincib harmada de crème de jéruzalème..dracul en plus cul

Pablo75 dit: à

@ JC

Je te croyais plus cultivé – 3.

Tu peux lire aussi « Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne », de Juan Vernet et Gabriel Martinez-Gros.

Et: « Al-Andalus, 711-1492 : Une histoire de l’Andalousie arabe » de Pierre Guichard

Ou: « L’Espagne musulmane », de André Clot

bouguereau dit: à

c’est bien de tuer son mari à coup de fusil

hon tue lcochon jicé!

Pablo75 dit: à

@ JC

Je te croyais plus cultivé – 4.

Tu peux même lire ça: Martin-Araguz, Bustamante-Martinez, Fernandez-Armayor, Moreno-Martinez « Neuroscience in al-Andalus and its influence on medieval scholastic medicine » Revista de neurología

JAZZI dit: à

D’un côté il y a tous les bonnes âmes erdéliennes, qui sont pour le respect et la cohabitation des trois monothéismes sous le liant de la laïcité.

Et de l’autre, il y a JC, qui prône le chaos généralisé ! C’est un terroriste, en somme ?

bouguereau dit: à

Personnellement la dichotomie Bien/Mal m’ennuie un peu

nico..finky y te dirait que sfaire chier en silence c’t’un signe dête de bonne famille..spèce de rastacouére

bouguereau dit: à

Personnellement la dichotomie Bien/Mal m’ennuie un peu

nico..finky y te dirait que sfaire chyer en silence c’t’un signe dête de bonne famille..spèce de rastacouére

JC..... dit: à

Pablo75 dit: 20 novembre 2017 à 14 h 35 min
@ JC
« Je te croyais plus cultivé »

Je te croyais moins primaire ! Croire qu’il n’y a qu’une route entre deux mondes…. uhuhu !

Ne t’énerve pas, ça use les organismes en fin de parcours…

bouguereau dit: à

Et de l’autre, il y a JC, qui prône le chaos généralisé ! C’est un terroriste, en somme ?

tu fais l’malin pasque c’est moins grave que d’ête un hanculé baroz

bouguereau dit: à

ton franco ou espagnol était simplement benoît..si jdvais attende ta permission pour ête libe yaurais dla route..t’es décevant baroz..mais c’est ton droit

bouguereau dit: à

u fais l’malin pasque c’est moins grave que d’ête un hanculé baroz

le que est de trop..t’avais corrigé

D. dit: à

Me dis pas que c’est toi,Bouguereau, que tu t’es reconnu ?
Pour me faire pardonner je suis prêt dès samedi prochain à aller bouffer du pâté avec toi. J’amène le pastis.

closer dit: à

JC, Pablo oublie simplement que toute la littérature latine, elle-même imprégnée jusqu’à la moelle de culture grecque était disponible en Italie et que toute la culture grecque subsistait vivante à Byzance jusqu’en 1453, date funeste.

Des transmissions via les arabes ont existé, mais elles se sont limité en gros aux sciences et à Aristote. Rien de la poésie, rien des tragiques grecs, rien des historiens, rien des arts plastiques, rien des philosophes non islamo compatibles…Si toute la culture grecque avait été engloutie par un séisme à l’exception de ce qui a été transmis par les arabes, ce ne serait pas grand chose. Je suis d’autant plus motivé pour écrire cela que je viens d’assister à l’Antigone de Sophocle, relue ensuite dans La Pléiade ainsi qu’une pièce d’Eschyle…

JAZZI dit: à

« c’est moins grave que d’ête un hanculé baroz »

Aucune gravité à ça, le boug, que du plaisir !
Tu as déjà essayé ?

Pablo75 dit: à

@ JC

Je te croyais plus cultivé – 5.

« Quand on se rend compte de toute l’étendue des domaines que les Arabes embrassèrent dans leurs expérimentations scientifiques, leurs pensées et leurs écrits, on voit que, sans les Arabes, la science et la philosophie européennes ne se seraient pas développées à l’époque comme elles l’ont fait. Les Arabes ne se contentèrent pas de transmettre simplement la pensée grecque. Ils en furent les authentiques continuateurs […] Lorsque vers 1100, les Européens s’intéressèrent à la science et à la philosophie de leurs ennemis sarrasins, ces disciplines avaient atteint leur apogée. Les Européens durent apprendre tout ce qu’on pouvait alors apprendre, avant de pouvoir à leur tour progresser eux-mêmes.  »
(Montgomery Watt)

http://www.univ-orleans.fr/mapmo/membres/faires/arabe_islam.html

Lis le chapitre: « Le califat de Cordoue » qui commence par cette phrase: « Al Andalus est l’autre grand foyer de transmission à l’occident chrétien de la pensée gréco-arabe. »

Et réfléchis sur cette phrase: « Le  » premier chef-d’œuvre  » de la littérature des Arabes résume, par son cheminement, cette époque : Kalila et Dimna est l’adaptation en arabe, par Ibn Al-Muqaffa, de la version persane de fables indiennes. »

D. dit: à

J’peux prendre baroz chez lui au passage.

bouguereau dit: à

Ma bonne, fière de ses aïeux ibériques toutes exactions comprises, en a eu le souffle et l’aspirateur coupés

sapré phil..olé

closer dit: à

La question d’Annibal est d’une naïveté confondante. Peut-on trouver aujourd’hui un seul arabe qui ait conscience d’avoir eu un ancêtre « espagnol » et qui ait la nostalgie de parler espagnol? Evidemment non. Les Arabes étaient en Espagne des conquérants et n’avaient aucune espèce d’intérêt et encore moins d’affection pour la culture locale et sa langue. Les espagnols étaient des mécréants qu’il fallait maintenir dans la soumission et éventuellement convertir. Ceux qui étaient restés après la Reconquête ne rêvaient que de revanche (voir leurs manigances avec les turcs).

Contrairement aux juifs. Lire le magnifique livre d’Elias Cannetti « La langue retrouvée » qui met en scène une famille de sépharades qui parle encore espagnol (ladino) en Bulgarie au 20ième siècle!

D. dit: à

Si tu peux juste prende 2 chaises de camping, baroz ? Le reste est fourni.

bouguereau dit: à

Tu as déjà essayé ?

t’es vraiment hun homme de peu de foi baroz

JAZZI dit: à

Je crois que ce que l’on doit le plus aux arabes andalous, c’est la médecine…

bouguereau dit: à

cloclo à la rescousse..ha vontraube manque pour nous dire qui dit qu’y a des bars au halles où ça parlait javanais en 50 et polo louchebème jusqu’en 60

la vie dans les bois dit: à

Des arts plastiques au moyen-âge. Well ça c’est de la légende incolore, I presume.

Pablo75 dit: à

@ closer

J’ai écrit: « le savoir grec et hindou, philosophique et scientifique ». Qui a parlé de littérature, art ou histoire?

Avant de répondre à des affirmations que personne a dites, il faut apprendre à lire, mon pote.

JAZZI dit: à

J’avoue mon ignorance en ce domaine, Closer. Mais je m’informe…

bouguereau dit: à

c’était tous des médecins baroz..tiens ya eu un beau avéroesse sur france cu lately

bouguereau dit: à

tarzoune à pus piscine halors y rvient pendouiller

Delaporte dit: à

« Et n’oublions pas que le savoir grec et hindou, philosophique et scientifique, est arrivé en Europe via les arabes espagnols. »

Très juste. La grande civilisation arabo-andalouse, un paradis sur terre. L’islam a pu y donner le meilleur. Comme quoi.

Pablo75 dit: à

@ closer

« Des transmissions via les arabes ont existé, mais elles se sont limité en gros aux sciences et à Aristote. »

Tu oublies Platon, mon pote.

« La passion des livres et la grande vogue de traduction (du grec vers le syriaque, puis l’arabe) ont permis de sauvegarder les œuvres d’Aristote, Platon, Porphyre…  »

« Farabi (mort en 950) consacra ces nombreux commentaires à montrer l’accord de Platon et Aristote avec la pensée Islamique. Sa  » cité modèle  » reprend et adapte la République platonicienne. »

http://www.univ-orleans.fr/mapmo/membres/faires/arabe_islam.html

la vie dans les bois dit: à

Les premiers Maures arrivés dans la péninsule ibérique en 701 n’étaient pas Arabes, mais Berbères musulmans qui constituaient le gros des troupes.
La langue andalouse, proto-castillan, contient de nombreux « arabismes » faut demander à ceux qu’ont fait languezO.

Sergio dit: à

« un pays qui, en 1946 encore, laissait ses villageois massacrer »

Belle formule, néanmoins le problème est bien dans l’état d’esprit des villageois : la maladie est là, c’est donc déjà une forme de totalitarisme…

la vie dans les bois dit: à

La « belle formule » pathétique a été expliquée sur ce fil de commentaires…

la vie dans les bois dit: à

Voir les 2 liens donnés sur le journal Libé, et le lavage de cerveau qui est intervenu entre les 2 …

D. dit: à

Qu’est-ce que vous en savez, Delapoutre, puisque vous n’y étiez pas ?

Sergio dit: à

Le pacte germano-soviétique c’est de notre faute ; Laval soi-même, aux Affaires étrangères en mille neuf cent trente-cinq, avait eu l’idée de relancer l’alliance franco-russe, la Russie étant alors toujours la maudite de l’Europe. Et en trente-six, malheureusement, le front populaire a laissé tomber, alors que normalement la politique étrangère n’a strictement rien à voir avec les options sociales ou politiques internes.

Pech gehabt !

D. dit: à

J’aimais bien les crèmes dessert francorusses; un sachet dans du lait chaud et hop le tour était joué. Miam.

Evidence dit: à

« JC, je te croyais plus cultivé »… uhuhuh, on a vu le résultat, JC est verbeux, niais et nul épicétou

Delaporte dit: à

« Qu’est-ce que vous en savez, Delapoutre, puisque vous n’y étiez pas ?  »

Et les livres ? et le travail des historiens ? Vous êtes idiot, D !

JC..... dit: à

Pablo, un bon charpentier marine certainement, a réussi à me lasser avec sa vison des évènements dont il cause en s’appuyant sur des textes controversés.

Bonne soirée, les utiles !

JAZZI dit: à

Y avait quoi dans le sachet, D. ? Et en quoi cette crème dessert était-elle russe ?

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