Rien du cinéma ne lui est étranger
Désolé mais moi, j’aime lire les critiques, j’en ai besoin, j’y prends un plaisir certain, j’y trouve un intérêt inentamé quand bien même beaucoup seraient prévisibles à la longue, exaspérants de mauvaise foi, écoeurants de partialité. C’est aussi vrai pour les critiques littéraires que pour les critiques dramatiques, ou ceux qui exercent leur art (mais oui, c’est un art) dans la critique d’art, de photo ou de cinéma. Certains chez ces derniers, rares il est vrai, mériteraient vraiment d’être évoqués comme des « écrivains de cinéma », à l’égal de quelques scénaristes et dialoguistes, car ils nous offrent d’authentique morceaux de littérature sur les films et parfois à propos des films. Pour en juger, le recul des années est nécessaire. Une fois n’est pas coutume, on louera alors la recueil d’articles dans un livre. Deux viennent de paraître qui méritent toutes les louanges.
Michel Ciment (Paris, 1938), ce n’est pas seulement une plume (la revue Positif) mais une voix (Projection privée sur France-Culture et Le Masque et la plume sur France-Inter), organes auxquels il collabore sans discontinuer depuis des dizaines d’années ce qui est déjà la marque d’une fidélité sans faille. La plume et la voix se conjuguent dans l’esprit et le ton de ses livres consacrés à Elia Kazan, Jane Campion, Joseph Losey, Fritz Lang, John Boorman, Theo Angelopoulos, Stanley Kubrick, Francesco Rosi, une énumération qui dessine déjà l’arc-en-ciel de ses passions. Son dernier livre ne pouvait décemment s’intituler autrement que Une vie de cinéma (512 pages, 22 euros, Gallimard) car c’est bien de cela qu’il s’agit et uniquement de cela mais en sachant que dans « cela » il y a tout un monde qui excède le seul septième art- à feuilleter ici. Rien de ce qui touche au cinéma ne lui est étranger. Des dizaines de textes, des critiques bien sûr mais aussi des portraits en hommage, des entretiens, des rencontres, des reportages y sont colligés. Ils ont paru ces soixante dernières années principalement dans L’’Express, le Monde et surtout Positif. L’exercice n’est pas sans risque car s’y révèlent aussi les tics d’écriture, les répétitions, l’abus des mêmes formules (« Il fut un contemporain capital ») mais l’ensemble est suffisamment solide et passionnant pour que le lecteur en fasse fi.
Le livre s’ouvre sur plusieurs textes, longs et denses, qui constituent une réflexion sur la situation de la critique de cinéma dans la presse ou de ce qu’il en reste, le nivellement du goût, la confusion des valeurs, le refus des hiérarchies, l’établissement d’un canon pour juger. Michel Ciment est de ceux qui ont apporté leurs lettres de noblesse à la cinéphilie. Sauf qu’aujourd’hui on dirait un gros mot, une vieillerie quasi réactionnaire, un truc pour nostalgiques d’un improbable et mythique âge d’or du cinéma.
Je ne sais pas si c’était mieux avant mais grâce à Michel Ciment, certains vont découvrir que dans les années 70, un hebdomadaire comme L’Express pouvait l’envoyer sillonner l’URSS à la découverte du cinéma soviétique et lui donner un certain nombre de pages à son retour pour le raconter. Et récidiver peu après pour chanter haut et fort le génie comique et tragique de la comédie à l’italienne (Risi, Comencini, Scola, Monicelli …) avant que Fellini, si visionnaire alors que les studios de Cinecitta commençaient à péricliter, annonçait le triomphe à venir des effets spéciaux et d’un cinéma d’ingénieur. Bernard de Fallois l’avait devancé puisque dès 1960, dans la chute d’une critique de Pather Panchali, il louait à travers Satyajit Ray la beauté d’un cinéma qui dise le chant du monde « non pas le cinéma des géomètres et des savants, mais le cinéma sensible au cœur ».
La polémique ne l’effraie pas mais il ne la recherche pas. Son temps et l’espace qui lui est imparti, il préfère le consacrer à l’exercice d’admiration, ce qui ne surprendra que ceux qui croient encore que l’acte de critiquer est nécessairement négatif alors qu’il s’agit avant tout de porter un regard critique, d’analyser, déconstruire, mettre à nu. Il n’y a que lui pour remarquer que treize est un chiffre fatidique pour certains metteurs en scène, Orson Welles, Stanley Kubrick, Theo Angelopoulos qui ont chacun réalisé treize films. Il n’hésite pas non plus à nous raconter les coulisses de certains films mythiques. Comment ils se sont faits et comment ils ont failli se faire.
Ainsi Apocalypse Now dont il nous révèle en détail les trois versions différentes de la fin : dans celle diffusée à Cannes, Willard tue Kurtz et reste sur l’île ; dans une autre, Willard quitte l’île et ne donne pas par radio l’ordre d’exécuter les adorateurs de Kurtz ; enfin dans la troisième, tout s’embrase sur fond de bombardements. La première de ces versions était le choix du réalisateur (un métier dangereux selon Jeanne Moreau : « J’ai vu pleurer beaucoup de metteurs en scène »). Sa préférée mais il était bien le seul. A ses yeux, la fin décrétée par la compagnie sous la pression du public était un mensonge, mais comme ce mensonge était au fond à l’image de la guerre du Vietnam, il s’est résigné. L’important pour Coppola était que son propre message passe tel qu’il l’avait ressenti en lisant Cœur des ténèbres de Conrad : l’homme remonte le fleuve pour rencontrer l’autre versant de lui-même, il affronte sa propre dualité et l’ambiguïté de toute morale.
Dans un autre registre, le récit de ses réécritures du scénario de Paris brûle-t-il ? signé Gore Vidal est hilarant. Ailleurs on découvre les surprenantes compétence et érudition de Serge Gainsbourg en matière de technique cinématographique, son travail sur le cadre et ses traficotages de la bande-son, son goût des longues et courtes focales, des plongées et contre-plongées et, moins surprenant, les parallèles qu’il dresse en permanence entre le format des films et celui des tableaux. Les morceaux d’anthologie, brefs mais édifiants, ne manquent pas : le récit des épreuves subies par Marcel Ophuls pour la diffusion par les chaines de télévision de son documentaire maudit Memory of Justice sur les procès de Nuremberg et la question des crimes de guerre (1975)
Pas trop de « chef d’œuvre » sous sa plume, il ne galvaude pas contrairement à des critiques et des feuilles qui en découvrent toute l’année en moyenne un par semaine le mercredi. Ciment porte très haut des films comme Pastorale d’Otar Iosseliani pour ne citer que lui. Et puis il y a l’évocation des films auxquels vous avez échappé, les projets jamais réalisés dont des metteurs en scène sont ouverts en parlant avec lui : une adaptation des Affinités électives de Goethe par Coppola, un Robinson Crusoé réalisé par Serge Gainsbourg avec Christophe Lambert dans le rôle-titre, un Berlin Alexanderplatz adapté de Döblin par Fassbinder avec Gérard Depardieu et Jeanne Moreau…
Il a peu fréquenté les tournages, souvent une entourloupe d’attachée de presse qui permet au réalisateur de créer un contact personnel qui rend la critique plus difficile ensuite. On l’a donc peu aperçu sur les plateaux mais ceux où il a été, guidé par l’amitié où l’admiration, valaient vraiment d’enfreindre la règle : Monsieur Klein, Et la nave va, Hope and Glory, Le Fantôme de la liberté, After hours, Short Cuts… Celui du Christ s’est arrêté à Eboli est reproduit dans le livre. Il écrit certes pour être lu, il sait qu’il le sera mais s’efforce de n’en jamais tenir compte, de ne pas écrire pour un public supposé, comme y invitait sagement Max Ophuls : « A force de courir après le public, on finit par ne plus voir que son cul », conseil que tous les artistes gagneraient à méditer.
Ses interviews valent aussi par leur qualité de réécriture (le secret du genre qui s’apparente à l’art du montage cinématographique). Rendre l’oral lisible sans en trahir l’essentiel de l’esprit quitte à sacrifier un peu de la lettre. L’entretien avec Jean-Louis Trintignant (1994) est un modèle du genre. Lorsqu’on découvre les rôles qu’on lui a proposé et qu’il a refusé soit pour des problèmes d’agenda soit parce qu’il ne s’en sentait pas l(étoffe, ça fait rêver à ce que seraient devenus les films en question s’il avait accepté : le rôle du photographe halluciné à la fin d’Apocalypse Now, celui tenu par Truffaut dans Rencontres du troisième type, le principal rôle dans Le Dernier Tango à Paris et même Casanova dans le Casanova de Fellini !…
L’autre livre qui honore le métier de critique de cinéma, et qu’il convient de lire également en n’oubliant jamais que les films y sont jugés en leur temps et non précédés par leur légende comme c’est notre cas aujourd’hui avec les œuvres anciennes, c’est Chroniques cinématographiques (455 pages, 22 euros, Editions de Fallois) de Bernard de Fallois, un grand éditeur récemment disparu qui n’a jamais autant publié en tant qu’auteur depuis sa disparition. Sous l’éditeur dormait un écrivain prolifique qui attendait le grand saut (l’amateur de cirque en lui eut apprécié la métaphore) pour se révéler. Sous le pseudonyme de René Cortade cet homme à l’intelligence aigue, à la culture sans frontières, aussi proustien que simenonien, est demeuré jusqu’à la fin de sa longue et riche vie d’une curiosité que rien n’entamait. Pas celle d’un journaliste, ce qu’il n’est pas, mais d’un tempérament qui ne se refuse rien y compris le visionnage de nombre de films polonais ou russes en un temps, dans des feuilles et dans un milieu assez franco-français.
Il n’avait pas seulement le goût des autres mais de leurs œuvres. En lisant ses articles longtemps après, on n’a pourtant pas le sentiment, contrairement à l’impression ressentie à la lecture du recueil de Michel Ciment, qu’il était porté par l’admiration. Ses compte-rendu de projection (ici pas de reportages ni d’entretiens), parus une fois par semaine de 1959 à 1962 dans Arts puis dans le Nouveau Candide (pas très à gauche, l’un comme l’autre…), sont dans l’ensemble plutôt moqueurs, caustiques, corrosifs sinon négatifs voire hostiles. Un humour vache à base d’understatement. Les louanges s’en détachent naturellement tant elles sont rares. Le polémiste qui sommeille en lui ne se refuse pas les formules mais elles ne sont jamais gratuites – à quelques exceptions près où il se paie d’effets faciles qui ne veulent rien dire (« La Partie de campagne, le plus beau film réalisé par l’auteur parce que le seul qu’il n’a pas eu le temps de terminer »). Elles lui servent tant à dire son admiration pour un Alec Guinness, pour Viridiana de Bunuel ou pour la Dolce vita qu’il défend à Cannes contre une grande partie de la critique, qu’à démonter les contre-sens dans l’adaptation d’un grand roman à l’écran. D’ailleurs c’est souvent le cas puisque Fallois tient que ce genre d’entreprise est vain. S’agissant de son cher Marcel Aymé, il lui suffit de citer une extrait de la Jument verte (« Déodat marchait de son bon pas de facteur, les yeux bleus comme d’habitude ») pour assurer qu’un cinéaste peut tout transposer de cette phrase à l’exception de sa dimension exquise qui est le génie même du romancier : « comme d’habitude »….
Rien de systématique : il peut louer le René Clément de Plein soleil mais pas les « faux-pas » suivants. Rares sont ceux tels Jacques Becker (Le Trou) ou le scénariste Paul Gégauff dont il paraisse inconditionnel. Au passage, il donne en sus une très pertinente critique du livre en question (Un singe en hiver de Blondin à Verneuil, Léon Morin, prêtre de Beck à Melville ou encore le Dialogue des carmélites qui ne pouvait qu’être trahi par Bruckberger). En insistant bien sur un point : ce qui fait le prix de tels romans, auxquels les cinéastes se veulent fidèles dans les grandes lignes, se trouve justement dans les petites lignes sinon entre les lignes.
Godard n’est pas son cousin mais il n’en reconnaît pas moins dès son premier visionnage d’A bout de souffle à sa sortie (1960) que, si le film ne l’enthousiasme guère, il aura un jour valeur de document lorsque les historiens se pencheront sur la Nouvelle vague. Nombre d’articles recueillis là sont si fouillés qu’ils ont valeur de courts essais d’une grande clarté, sans la prétention universitaire à tout mettre en grille. Parfois, souvent même, ce sont de véritables exécutions. Dès la première phrase, très ramassée afin de mieux percuter l’objectif, tout est dit : « Preminger cherchait une idée : il n’a trouvé qu’une culotte » (à propos d’Autopsie d’un meurtre, 1959). On se dit qu’il se fait plaisir, s’offre un bon mot, on poursuit la lecture et on finit par se ranger à son argument premier tant la démonstration est implacable. Réussir à tout dire en une phrase n’est-il pas l’un des rêves de tout critique ?
« Roger Vadim est aujourd’hui le représentant de commerce le plus qualifié d’un produit très parisien : la pornographie intellectuelle » (à propos du Repos du guerrier, 1962)
Son art de la chute a parfois quelque chose d’assassin. Ainsi à propos de La Fille aux yeux d’or d’après la nouvelle de Balzac :
« Marie Laforêt n’est guère convaincante, et Paul Guers n’est guère convaincu. On les comprend. La Fille aux yeux d’or, ou Balzac, zéro, zéro, zéro, zéro ».
On se dit alors qu’il a beau jeu de se moquer des « mots à l’emporte-film » d’un Michel Audiard. Avec L’Année dernière à Marienbad, écrit par Robbe-Grillet et réalisé par Resnais, une flèche suffit même si elle est argumentée sur quatre pages, le cas à chaque fois :
« Le sapeur Camembert a écrit le scénario, le savant Cosinus l’a mis en scène »
C’était dans les années 60, il y a des siècles. On roulait en Facel-Vega, on volait en Constellation. Sa cinéphilie ne sent pas le maniaque des fiches mais la réflexion sur tant et tant de films vus à l’aune d’un absolu de la création artistique. Encore que pour expliquer en quoi l’échec de Moderato Cantabile (1960) était prévisible, malgré Jeanne Moreau, Belmondo, Peter Brook, Marguerite Duras et Armand Thirard à la lumière, il recourt d’abord au bon sens :
« En additionnant les mérites, on ne multiplie pas les chances de succès, on les divise. On croit éviter la facilité, on y cède. On veut s’élever au-dessus du commerce, mais par des moyens qui sont encore ceux du commerce. Une esthétique de la quantité ».
Et Fallois de rappeler que le public n’ayant jamais tout à fait tort, les grands artistes sont ceux qui ne renoncent ni à eux-mêmes ni aux autres. Ses Chroniques cinématographiques (tiens ! des chroniques et non des critiques…) l’illustrent bien, même si il est souvent injuste, allant jusqu’à oublier de mentionner le nom de Leonard Bernstein tant il déteste la partition musicale de West Side Story alors que le film lui parait être « un admirable travail de cinéma »
« On ne va pas voir le film où joue Gabin, on va voir Gabin dans le film qu’il joue. Il impose son personnage avec tant de force qu’on s’occupe à peine des événements. Si le film est bon, tant mieux. S’il ne l’est pas, il y a quand même Gabin « (Le Rouge est mis, 1957)
C’est vif, élégant et d’une densité sans pareille. Et avec ça profond : il déconstruit, contextualise, effectue des rapprochements inédits, toutes choses au service d’un souci permanent de l’analyse d’un film. Un modèle de critique. Ce regard critique dégage un rythme, une cadence, un son et une liberté de l’esprit constitutifs d’une voix qui manque sérieusement de nos jours. Bien sûr sa propre formation (agrégé de Lettres, il avait été prof dans le secondaire avant de faire carrière dans l’édition), ses marottes et dilections (auteur du premier essai consacré à Simenon en 1961, il parvient à glisser son nom dans bon nombre de critiques sans que cela paraisse totalement justifié jusqu’à celui de Maigret dans la critique des Cavaliers de John Ford….)
Rarement un intellectuel, dont la critique de cinéma n’était pas le métier ni la vocation, aura noirci autant de papier pour explorer des personnages de celluloïd. Sa manière même de résumer l’histoire reflète déjà sa signature. Ainsi à propos de La Mort aux trousses/ North by Northwest d’Alfred Hitchcock :
« Son dernier film est une fugue, justement, l’histoire d’un homme qui en cherche un autre qui n’existe pas, tandis que le poursuivent la police et les malfaiteurs à la fois et qu’il ne comprend rien à ce qui lui arrive. Une idée qu’aurait eue Ionesco, et qui se développerait avec la précision, l’engrenage, la machinerie diabolique de Feydeau. Une histoire absurde, pleine de bruit et de fureur, racontée par un homme intelligent. »
Dans une remarquable indépendance d’esprit, il cherche le détail et le creuse, examine chaque personnage sans mépriser les rôles secondaires, les passe au crible. Il n’est pas dupe des faux grands films qui sont avant tout de vrais grands rôles (Le Général della Rovere). Tout pour l’analyse. C’est souvent éblouissant de grand style, d’ironie mordante, de profondeur et d’intelligence critique dans le constant souci de mettre à jour ce qu’un film dit d’autre que ce qu’il raconte. Qui écrit encore comme Michel Ciment et Bernard de Fallois dans la critique de cinéma ? Question de plume, de sens critique, de culture. On voit bien des critiques mais on ne distingue pas parmi eux des écrivains de cinéma. On n’est pas critique parce qu’on aime bien aller au cinéma, on n’est pas cinéphile parce qu’on a vu des films. Combien de jeunes chargés de rubrique dans les médias s’imaginent que le cinéma commence avec Mad Max ! Si la cinéphile se perd, ce dont tant de signaux attestent, c’est que les générations précédentes jouissaient de cinémathèques et de ciné-clubs de quartier, et surtout des vieux films du vendredi soir et du dimanche soir, rendez-vous rituels avec Claude-Jean Philippe et Patrick Brion. Il y a bien aujourd’hui des chaines spécialisées par abonnement mais, outre les moyens, encore faut-il avoir le désir et le goût d’y aller, ce qui ne va pas de soi lorsque nul ne vous y a incité. François Truffaut avait prévenu :
« Il faut s’habituer à l’idée que nous serons jugés par des gens qui n’auront jamais vu un film de Murnau ».
On y est, non ?
(Images extraites d' »Apocalypse Now », « La Dolce Vita », « Viradiana », « Le Christ s’est arrêté à Eboli », « Pather Panchali », « La mort aux trousses », Photos D.R.)
1 220 Réponses pour Rien du cinéma ne lui est étranger
On a oublié de saluer Marie-José Nat.
Puis Netflix vient. Et comme Netflix est, au point de vue de l’offre de cinéma, ce qu’une grande surface est à l’épicerie de quartier, le problème du choix devient aigü pour tous les utilisateurs. La seule « critique » disponible sur le site est une note (un pourcentage d’opinions positives) émise par les utilisateurs. Cette éviction de toute critique cinématographique est à mon sens un des pires dangers de ces plate-formes. Dans le journal Télérama, une page (une seule petit page, à côté du détail jour par jour des émissions télé que plus personne ne regarde…), détaille les nouveautés des « vidéos par abonnement », et, pour chaque « nouveauté netflix », soit un film ancien mis au catalogue, une création netflix ou une série, publie une douzaine de lignes par nouveauté. C’est le régime sec, certes, mais pour l’instant, je n’ai trouvé que ça. Peut-être existe-t-il une revue, un site critique internet, qui revient sur ce que proposent les plate-formes type Netflix ? Bref, vous avez compris ma pensée : la critique nourrit la vision des films. Netflix et la surabondance de son catalogue, d’un côté, et son silence critique, de l’autre, devrait éveiller toutes nos interrogations, non ?
11 novembre 2019 à 23 h 15
Ce matin j’ai posté ce commentaire, qu’une fois publié a été supprimé. Il y aurait une censure sur ce blog concernant certains noms?
Pablo75 dit: à
12 novembre 2019 à 13 h 03
Les commentaires de la nuit ont disparu. J’en avais posté trois:
11 novembre 2019 à 02 h 03
@ Chaloux
« J’ai eu longtemps du mal avec Bloy, mais beaucoup moins maintenant, depuis que j’ai compris à quel point il est à la fois profond et comique et même profondément comique. »
Oui, Bloy il faut le lire à petites doses, sinon il fatigue vite. C’est comme les mets forts, style piment de Cayenne, qu’on ne peut pas mettre partout. En tout cas, il réveille. Et il nous rappelle que le français est une langue fabuleuse pour le pamphlet, pour l’attaque, pour la moquerie, bien loin de la bouillie fade et politiquement correcte qu’on peut lire partout aujourd’hui. Moi si j’étais éditeur j’offrirai du Bloy à tous mes auteurs pour qu’ils en lisent quelques pages avant de se mettre à écrire.
Javier Cercas: “Tengo una sensación de desarraigo, traición y furia”.
El escritor extremeño radicado en Cataluña habla en esta entrevista sobre ‘Terra alta’, novela ganadora del Premio Planeta, y que discurre entre los atentados de Las Ramblas y la convocatoria a un referéndum de independencia
http://www.vozpopuli.com/altavoz/cultura/Javier-Cercas-entrevista-terra-alta_0_1298570140.html
11 novembre 2019 à 02 h 23
Quant à « L’Affaire Edel-Delaporte » il faut être vraiment naïf pour croire que J.a.c.q.u.e.s-P.i.e.r.r.e A.m.e.t.t.e va se ridiculiser en portant plainte parce qu’on le titille (lourdement, il est vrai – et sans le moindre talent) sur le blog d’un ami… Comme s’il ne savait pas qu’une telle plainte n’aurait la moindre chance d’aboutir, vu l’état de saturation de la Justice française d’un côté et la jurisprudence sur la liberté d’expression de l’autre (ceux qui ont des doutes, qu’ils demandent aux avocats des gens insultés par un S.o.r.a.l ou un D.i.e.u.d.o.n.n.é par exemple, à quel point c’est difficile de les faire condamner).
Edel doit bien rigoler (sous cape) de la pétoche de Delaporte et de son humiliant rétropédalage public – qui était le but inavoué de la manoeuvre.
Bien joué !
« Gerry » de Gus Van Sant, vu il y a peu, à la TV.
Film exceptionnel puisque de Gus Van Sant : argument suffisant..
Film exceptionnel puisque Matt Damon, puisque Casey Affleck,qui randonnent dans des paysages sans fin qui jouent le jeu,grâce au talent de Harris Savidès; cela fait 3 arguments ..exceptionnels, de plus.
La musique d’Arvo Pärt,telle l’ouverture d’un opéra ; exceptionnel..la voiture sur la route..
Enfin, « un film qui dit autre chose que ce qu’il raconte.. »normal il ne raconte rien. Des images qui bougent,et qui font bouger l’imagination,bouillir la cervelle, et réjouissent et époustouflent.
« on voit bien que tu n’y connaît rien en matière d’aventure » comme le dit Don Quichotte à Sancho Pança.
12/11/2019, un peu avant 7h
« Combien de jeunes chargés de rubrique dans les médias s’imaginent que le cinéma commence avec Mad Max ! »
Neuhoff, dans son essai très critique, (très) cher cinéma français, date autrement ce début de l’ère glaciaire, » Desormais, la cinéphilie débute avec Le Grand Bleu. A vos tubas »
C’est bien ces recueils de chroniques cinémathèque pour public averti .( ie: vieux et exigeant)
On ne peut pas regretter l’indigence actuelle des chroniques ciné, sans mettre en évidence l’absolue punition pour le spectateur, que sont les films français depuis plusieurs années, qu’ils tirent vers le bas, en envoyant vers le ch’Nord des ch’tis, ou vers des histoires pour ideologues, militants societaux socialo, dont la bouffissure est devenue la marque de fabrique d’un cinema d’état, payé avec l’argent public.
mier film outre-Atlantique pour le cinéaste du réel Michelangelo Antonioni, « Zabriskie Point » a pour cadre un vrai fantasme de cinéaste : la vallée de la Mort en Californie. Pamphlet politique contre la société capitaliste des sixties, le film raconte la rébellion d’une jeunesse et la fuite d’un jeune couple qui se termine à Zabriskie Point dans cette fameuse maison avec vue imprenable sur le désert californien. Cette maison est le fruit d’une commande du réalisateur italien à l’architecte Paolo Soleri, élève du fondateur de l’architecture moderniste Frank Lloyd Wright et initiateur du concept de l’arcologie (un concept architectural qui consiste à fusionner architecture et écologie). Sa feuille de route pour cette construction était simple : il devait s’inspirer de la fameuse Vandamm House visible dans le « North by Northwest » (« La Mort aux trousses ») d’Alfred Hitchcock. Dans un final d’un esthétisme fou, la construction hautement moderne et technologique vole en éclat sur la musique originale de Pink Floyd, symbolisant le désir de voir imploser la société de consommation.
La Vandamm House inspirée des œuvres architecturales de Frank Lloyd Wright dans La Morts aux trousses d’Alfred Hitchcock (1959)
Chef-d’œuvre parmi les chef-d’œuvres du maître du suspens, « La Morts aux trousses » a marqué tous les publics, du plus cinéphile au plus lambda. Scénario, jeu d’acteurs et décors, la cadence infernale de ce film d’espionnage prend fin au sommet du célèbre Mont Rushmore dans une maison… éphémère ! Et oui, Alfred Hitchcock désirait bâtir dans ce paysage grandiloquent, la maison du méchant Philip Vandamm (James Mason). Un projet qu’il souhaitait confier au plus célèbre des architectes américains Frank Lloyd Wright. Mais l’histoire en a décidé autrement : les deux hommes n’ont jamais réussi à s’entendre pour des histoires de cachet. Sous la pression de la Metro-Goldwyn-Mayer, qui ne souhait pas perdre plus d’argent dans l’affaire, Hitchcock dut se contenter d’un décor inspiré par l’architecte et de sa plus incroyable réalisation : la Fallingwater, une maison intégrée dans une cascade. Maison éphémère, la Vandamm House – […]
In Marie Claire mai 2019
Merci Jean pour Zabriskie Point d’Antonioni.
7h38
12/11/2019
»Lorsqu’on découvre les rôles qu’on lui a proposé et qu’il a refusé (…) ».
En toute humilité, je crois qu’il y a un petit problème avec les participes passés. Cordialement et respectueusement.
« Il faut s’habituer à l’idée que nous serons jugés par des gens qui n’auront jamais vu un film de Murnau ».
Neuhoff, cité l’expérience d’A. Astruc, incapable de regarder « l’aurore » jusqu’au bout, tellement il a trouvé ça beau.
Oui, mais encore, pour ceux qui n’ont pas le même logiciel ?
https://www.cineclubdecaen.com/realisat/murnau/aurore.htm
…il est 8 h 26 min
…un commentaire,…
…
…le cinéma,…devient…moins,…que des scènes de jeux, des théâtres des marionnettes,…
…
…il y a rien, comme dans les romans,…
…
…du temps perdu, pour garder des situations privilégiés,…pour des positions de stratifications sociales,…
…rien que cela,!…Ah,!Ah,!Bip,!Bip,!etc,!…
C’est la dernière ; tellement je t’aime, je te quitte.
9h04.
Sommes in the move. Délirant mais in the move.
Michel Ciment était également chargé de cours à l’Institut d’anglais Charles V, Paris 7. Bien qu’y ayant préparé les concours je n’ai jamais suivi ses cours, je sais que ses étudiants sentaient qu’ils vivaient une expérience passionnante.
Et un hors sujet, un !
LUBRIZOL… Et à BRAY ?
REJOIGNEZ LE COLLECTIF LOCAL !
Le 5 novembre 2019, les associations locales de défense de l’environnement, des particuliers et des maraîchers bio du pays de Bray ont acté la création du collectif « Lubrizol… et à Bray ? », dans le but d’obtenir la vérité sur ce qui s’est réellement passé, de replacer la catastrophe dans notre contexte local et d’en évaluer toutes les conséquences, aujourd’hui et demain, en particulier au niveau de la défense de l’environnement.
L’Association Brayonne Dynamique, l’Association Rurale Brayonne pour la Défense de l’Environnement, Beaubec Productions, Coq à l’Ane, Culture et partage, I.C.art, Plantes et Fruits Brayons partagent tous, et depuis des années, le souci de l’environnement et la vie en Bray. A ce titre, tous les aspects de la catastrophe, largement minimisée par le Gouvernement, sont triplement inquiétants : des analyses discutables et auxquelles la confiance ne peut être accordée, des mesures insuffisantes et/ou inadaptées en premier lieu envers les producteurs agricoles les plus touchés directement, comme les petits maraîchages bio et tous ceux qui tentent de produire et consommer « autrement » qui sont en danger de ne pouvoir continuer leur activité, mais aussi tous ceux qui, à un titre ou à un autre, souffrent de la mauvaise image désormais associée au pays de Bray, enfin l’absence d’une étude du réel impact de la catastrophe, non seulement au point de vue humain mais encore environnemental comme les conséquence sur les cours d’eau, la faune, la flore à court, moyen et long terme. L’incendie Lubrizol s’inscrit lui aussi dans la destruction généralisée des ressources de notre planète.
Nous exigeons d’obtenir TOUS les résultats d’analyses fiables, nous sommes prêts à toute action en justice, nous souhaitons qu’au-delà des préjudices économiques les préjudices écologiques et moraux soient pris en compte dans leur totalité, nous voulons tirer les leçons de la lamentable gestion de crise qui a suivi l’incendie pour éviter toute reproduction de tels dramatiques « cafouillages » à l’avenir, dans l’éventualité des catastrophes industrielles qui nous menacent directement tous les jours.
Nous souhaitons faire entendre la voix du pays de Bray dans la lutte qui est entamée dans le combat pour la transparence, la vérité et une expertise indépendante.
Le collectif LUBRIZOL ET A BRAY ? a rejoint le Collectif Unitaire de Rouen qui regroupe une quarantaine d’associations (*). Le collectif appelle tous les citoyens à participer aux manifestations qui se dérouleront le mardi 26 novembre 2019, et organise une conférence de presse et un rassemblement ce même jour : PLACE DE L’EGLISE NEUFCHATEL EN BRAY MARDI 26 – 18 H
Que vous soyez individuels ou au sein d’une structure, rejoignez-nous en envoyant un mail à l’adresse : https://framalistes.org/sympa/subscribe/collectif-lubrizol-et-a-bray, pour adhérer au collectif et obtenir toutes les informations sur les actions entreprises.
L’ETAT NOUS DOIT LA VERITE ET LUBRIZOL DOIT PAYER !
(*)Le collectif unitaire regroupe : La CGT – Solidaires – FO – FSU- Confédération paysanne – Syndicat des avocats de France -collectif LUBRIZOL – Association des sinistrés de Lubrizol – Gilets Jaunes Rouen – Front Social – France Nature Environnement Normandie- Générations Futures – Citoyens pour le climat – Bouillons Terres d’Avenir – Greenpeace Rouen – Stop EPR – Les amis de la nature de Rouen – Les amis de la confédération paysanne – Association Henri PEZERAT – l’Addeva Rouen Métropole- Syndicat de la Médecine Générale – ATTAC – Alternatiba (coalition climat) – Grands-Parents pour le Climat – LDH – CREAL 76 –ASTI Pt Quevilly- ADEVA 76 – ANDEVA – Enseigner à Vivre – PCF- LF I – PG – POI – EELV- GDS – SAGV- CAGV –Génération.s – GR- UCL- ENSEMBLE – NPA.
Oui, mais encore, pour ceux qui n’ont pas le même logiciel ?
Je pense que c’est aussi un problème de distribution qu’ il concerne les oeuvres appartenant au passé et forment un patrimoine méconnu du grand public ou de productions artistiques récentes que ce qui est devenu une industrie continue d’étouffer. Peu de place pour le cinéma d’auteur avec je suppose à la racine des problèmes de financement pour ce genre. Le cinema sert à present à uniformiser la pensée , à teinter l’esprit des mêmes schemas qu’ils soient à la révolte ou l’acceptation. On nous refile des croquettes avec étiquetage : Pour rire, pour réfléchir, pour avoir peur, pour rêver.
Bonne idée ce papier sur l’écriture du cinéma, Passou, en pleine semaine de tous les dangers de la double Affaire Dreyfus/Polanski.
Michel Ciment, un critique en béton !
Pour Bernard de Fallois, je ne savais pas que sous l’éditeur se cachait un distingué cinéphile, chroniqueur plus en phase avec mes goûts…
« Le cinema sert à present à uniformiser la pensée »
Vous ne devez pas aller voir les bons films, bérénice !
« Et un hors sujet, un !
LUBRIZOL… Et à BRAY ? »
Fallait en faire un film et vous auriez été en plein sujet, Clopine !
Il s’en passe des choses à Rouen, depuis au moins Jeanne d’Arc ?
Je regarde les bandes- annonces prometteuses, Jazzi. Merci de vous inquiéter de mes choix .
Bloom, votre palmarès au fil des mois s’alourdit. Que n’auriez vous pas vécu, tenté, traversé ?
Jeff Koons’s controversial Bouquet of Tulips sculpture in Paris has been vandalized.
On Thursday afternoon, police reported a red graffiti tag on the plinth of the 33-ton work, which was unveiled in the gardens of the Champs-Elysées last month, that read: 11 Trous du c …, which roughly translates to “11 Holes of the butt…”
Jazzi dit: à
Michel Ciment, un critique en béton !
Sûrement de celui dont on fait le socle des « culipes »* kooniennes! 😉
*culipe, néologisme inventé par le philosophe et esthéticien Yves Michaud.
dont on a fait…
François Recanati élu au collège de France, un déconverti du lacanisme, pour mademoiselle El Alii… 😉
http://dupuiselise.canalblog.com/archives/2017/03/07/35019502.html
Allez, je vous la refais en seulement 858 mots, CT et autres proustinologues… (moi, je découvre, notez bien, et l’histoire dit que ce serait la plus longue de la RDTP, in the T4). Courage, erdéliens litrés, faut s’échauffer un brin !…
_____
Sans honneur que précaire, sans liberté que provisoire, jusqu’à la découverte du crime ; sans situation qu’instable, comme pour le poète la veille fêté dans tous les salons, applaudi dans tous les théâtres de Londres, chassé le lendemain de tous les garnis sans pouvoir trouver un oreiller où reposer sa tête, tournant la meule comme Samson et disant comme lui : « Les deux sexes mourront chacun de son côté » ; exclus même, hors les jours de grande infortune où le plus grand nombre se rallie autour de la victime, comme les Juifs autour de Dreyfus, de la sympathie — parfois de la société — de leurs semblables, auxquels ils donnent le dégoût de voir ce qu’ils sont, dépeint dans un miroir qui, ne les flattant plus, accuse toutes les tares qu’ils n’avaient pas voulu remarquer chez eux-mêmes et qui leur fait comprendre que ce qu’ils appelaient leur amour (et à quoi, en jouant sur le mot, ils avaient, par sens social, annexé tout ce que la poésie, la peinture, la musique, la chevalerie, l’ascétisme, ont pu ajouter à l’amour) découle non d’un idéal de beauté qu’ils ont élu, mais d’une maladie inguérissable ; comme les Juifs encore (sauf quelques-uns qui ne veulent fréquenter que ceux de leur race, ont toujours à la bouche les mots rituels et les plaisanteries consacrées) se fuyant les uns les autres, recherchant ceux qui leur sont le plus opposés, qui ne veulent pas d’eux, pardonnant leurs rebuffades, s’enivrant de leurs complaisances ; mais aussi rassemblés à leurs pareils par l’ostracisme qui les frappe, l’opprobre où ils sont tombés, ayant fini par prendre, par une persécution semblable à celle d’Israël, les caractères physiques et moraux d’une race, parfois beaux, souvent affreux, trouvant (malgré toutes les moqueries dont celui qui, plus mêlé, mieux assimilé à la race adverse, est relativement, en apparence, le moins inverti, accable qui l’est demeuré davantage) une détente dans la fréquentation de leurs semblables, et même un appui dans leur existence, si bien que, tout en niant qu’ils soient une race (dont le nom est la plus grande injure), ceux qui parviennent à cacher qu’ils en sont, ils les démasquent volontiers, moins pour leur nuire, ce qu’ils ne détestent pas, que pour s’excuser, et allant chercher, comme un médecin l’appendicite, l’inversion jusque dans l’histoire, ayant plaisir à rappeler que Socrate était l’un d’eux, comme les Israélites disent de Jésus, sans songer qu’il n’y avait pas d’anormaux quand l’homosexualité était la norme, pas d’antichrétiens avant le Christ, que l’opprobre seul fait le crime, parce qu’il n’a laissé subsister que ceux qui étaient réfractaires à toute prédication, à tout exemple, à tout châtiment, en vertu d’une disposition innée tellement spéciale qu’elle répugne plus aux autres hommes (encore qu’elle puisse s’accompagner de hautes qualités morales) que de certains vices qui y contredisent, comme le vol, la cruauté, la mauvaise foi, mieux compris, donc plus excusés du commun des hommes ; formant une franc-maçonnerie bien plus étendue, plus efficace et moins soupçonnée que celle des loges, car elle repose sur une identité de goûts, de besoins, d’habitudes, de dangers, d’apprentissage, de savoir, de trafic, de glossaire, et dans laquelle les membres mêmes qui souhaitent de ne pas se connaître aussitôt se reconnaissent à des signes naturels ou de convention, involontaires ou voulus, qui signalent un de ses semblables au mendiant dans le grand seigneur à qui il ferme la portière de sa voiture, au père dans le fiancé de sa fille, à celui qui avait voulu se guérir, se confesser, qui avait à se défendre, dans le médecin, dans le prêtre, dans l’avocat qu’il est allé trouver ; tous obligés à protéger leur secret, mais ayant leur part d’un secret des autres que le reste de l’humanité ne soupçonne pas et qui fait qu’à eux les romans d’aventure les plus invraisemblables semblent vrais, car dans cette vie romanesque, anachronique, l’ambassadeur est ami du forçat ; le prince, avec une certaine liberté d’allures que donne l’éducation aristocratique et qu’un petit bourgeois tremblant n’aurait pas, en sortant de chez la duchesse s’en va conférer avec l’apache ; partie réprouvée de la collectivité humaine, mais partie importante, soupçonnée là où elle n’est pas étalée, insolente, impunie là où elle n’est pas devinée ; comptant des adhérents partout, dans le peuple, dans l’armée, dans le temple, au bagne, sur le trône ; vivant enfin, du moins un grand nombre, dans l’intimité caressante et dangereuse avec les hommes de l’autre race, les provoquant, jouant avec eux à parler de son vice comme s’il n’était pas sien, jeu qui est rendu facile par l’aveuglement ou la fausseté des autres, jeu qui peut se prolonger des années jusqu’au jour du scandale où ces dompteurs sont dévorés ; jusque-là obligés de cacher leur vie, de détourner leurs regards d’où ils voudraient se fixer, de les fixer sur ce dont ils voudraient se détourner, de changer le genre de bien des adjectifs dans leur vocabulaire, contrainte sociale légère auprès de la contrainte intérieure que leur vice, ou ce qu’on nomme improprement ainsi, leur impose non plus à l’égard des autres mais d’eux-mêmes, et de façon qu’à eux-mêmes il ne leur paraisse pas un vice.
« (moi, je découvre) »
Et qu’est-ce que vous en comprenez, JJJ ?
Qui y a t-il de commun entre le fait d’être Juif ou homo selon le narrateur ?
Des lustres que je n’ai plus écouté le masque et la plume. De penser que Neuhoff est le voisin de M. Ciment a quelque chose qui tient du saloon à la mode spaghetti.
Vous avez ri en lisant Delaporte ?
Vous allez éclater en lisant le pamphlet de Neuhoff, dont le message restera « rendez-vous les garces d’antan « .
« Vous avez ri en lisant Delaporte ? »
Pas vraiment !
Pat V dit: à
ET ALII NE SAURAIT ËTRE DITE MADEMOISELLE, ce qui a été assez récemment rejeté de la langue française;
quant à mo, j’ai déjà dit que je prendrais volontiers pour devise « peste soit l’opinion de savoir « de Montaigne et ne me reconnaissais pas membre d’une société qu’ un membre amateur de cinéma disait être de lacaniens:à quoi j’ai dit escroquerie!
cherchez vous une autre cible , j’ai depuis longtemps indiqué des psys qui ont quitté le bateau lacanien
https://www.ouest-france.fr/premium/teasereds/en-france-ne-dit-plus-mademoiselle-et-ailleurs-dans-le-monde-4080306
j’ai un jour qu’une sirène d’alerte avait retenti dans l’amphi du séminaire de Derrida et que celui-ci l’avait « magiquement arrêtée en la tapotant , de quoi il avait été très applaudi, Derrida donc dire-non ventriloquer- « arrête de faire ton cinéma »
les applaudissements redoublèrent!
Le « Fräulein » allemand est également en pleine déconfiture depuis un demi-siècle. En Allemagne de l’Ouest, il a été banni en 1972 par le ministère de l’Intérieur. Jugé discriminatoire, le mot n’est plus d’un usage fréquent. Mais depuis quelques années, il revient doucement à la mode : son charme désuet séduit à nouveau les milieux branchouilles… et ceux qui sont très attachés aux traditions. Curieux mélange.
Neuhoff a commis un pamphlet amusant. Certes, il ne voit pas le vieux beau? critique de ciné, comme Passou. Chez Neuhoff c’est un mondain, toujours en mouvement, qui parfois n’hésite pas, entre deux coquetails, à arborer le tee-shirt promotionnel, accablé chaque mercredi de voir autant de sorties, la lourde tache de devoir tres vite produire quelques lignes pour le journal, certain de se faire tailler des croupières par des jeunots, et en moins de 140 signes.
Mais Neuhoff, s’il connait ses limites et s’en amuse, sait où se trouve la référence, quand il a besoin de sérieux. Et c’est logiquement vers M. Ciment qu’il se tourne, le seul a pouvoir le tuyauter sur quelques aspects du cinema italien.
Pour ne plus être appelée mademoiselle, et alii, une seule solution : « Veux-tu devenir ma femme » ?
Déclaration en musique !
https://www.youtube.com/watch?v=6w8_OgBCnx8
Jazzi
VOUS N’avez visiblement pas compris les nouveaux usages européens ;renseignez vous, j’en ai assez de votre harcèlement grossier;mariez vous , faites un film proclamez le mais calmez-vous ,vous et vos ardeurs « pornographiques » (voir billet)
« calmez-vous ,vous et vos ardeurs « pornographiques » »
C’est pas de ma faute si vous m’excitez trop et alii !
Mon petit nom c’est Jacky, comme Derrida…
arrête ton cinéma: Stop being such a drama queen!
(drama) Stop making such a fuss! interj
(drama) Stop making a scene! interj
Le cinéma et ses fantômes (Jacques Derrida, 2001) [CahiersCin]
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0610230906.html
L’arcologue :
Zabriskie Point :
https://youtu.be/ResQFDDsDAI?list=PL75zfhOIwSJ3r-KJmOFh-igNLBooCaUj1
« Je vais vous mettre les points sur les i ! Écoutez bien ce que je vous annonce : les écrivains d’aujourd’hui ne savent pas encore que le cinéma existe !… et que le cinéma a rendu leur façon d’écrire inutile…
– Comment ? comment ?
– Parce que leurs romans gagneraient beaucoup, gagneraient tout, à être repris par un cinéaste… leurs romans ne sont plus que des scénarios, plus ou moins commerciaux, en mal de cinéastes !… le cinéma a pour lui tout ce qui manque à leurs romans : le mouvement, les paysages, le pittoresque, les belles poupées, à poil, sans poil, les Tarzan, les éphèbes, les lions, les jeux du Cirque à s’y méprendre ! Les jeux de boudoir à s’en damner ! La psychologie !… les crimes à la veux-tu voilà !… des orgies de voyages ! comme si on y était ! »
(Céline : « Entretiens avec le Professeur Y », folio 2786, p. 23-24.)
Les gens de ma génération qui ont eu la chance de fréquenté un ciné-club dans leurs années adolescentes ne diront jamais assez ce qu’ils doivent à cette institution un peu oubliée qui leur a offert une ouverture exceptionnelle sur cet art et les ont formés à la connaissance de ses classiques
Je repense avec gratitude et nostalgie aux moments intenses que nous faisait vivre le ciné-club de ma ville natale que j’ai assidument fréquenté pendant mes années de lycée
: Films qu’on découvrait goulument le mercredi en fin d’après-midi après les cours et les devoirs , puis qu’on commençait à digérer en attendant de les visionner à nouveau le dimanche matin, lestées des impressions, des idées et des interrogations qu’ils avaient avait suscitées ; Vus de nouveau ils y gagnaient un supplément de sens, enrichissement qui culminait avec ce moment fort « la discussion » menée parfois par ceux qui au lycée étaient nos profs et au cours de laquelle nous poussions parfois l’audace jusqu’à intervenir
« Les gens de ma génération »
C’était certainement du temps où les bobines prenaient feu.
« Les gens de ma génération (…) ne diront jamais assez … »
Le Clezio, dans « Ballaciner » parle longuement du cinéclub Jean Vigo, dans son adolescence niçoise, et de ce qu’il lui doit.
« Vus de nouveau ils y gagnaient un supplément de sens »
Là, c’est moi qui témoigne, DHH, des dimanches de mon enfance cannoise :
« Tandis qu’après le café et les dernières douceurs, les adultes songeaient à faire une plus ou moins longue sieste, j’abandonnais l’assemblée, pour filer tout droit en direction des salles de cinéma de la rue d’Antibes.
Mon argent de poche honnêtement gagné, je m’offrais alors une séance, selon le titre du film ou le nom des acteurs, soit au Vox, soit à l’Olympia, soit au Star ou une quelconque autre de ces nombreuses salles dont j’ai depuis oublié le nom.
Peu m’importait si le film avait déjà commencé, de toute façon, les films étant permanents, je les visionnais, en général, au moins deux fois d’affilée.
C’était fascinant de constater qu’à la deuxième vision, on découvrait toujours des images et on comprenait encore des choses que l’on n’avait pas vues ou auxquelles on n’avait pas pensées à la première vision !
Sur « Mademoiselle » :
Un souvenir personnel
J’attendais dans une antichambre avant de participer avec la journaliste aujourd’hui décédée Rosemonde Pujol a une émission de radio
Le responsable de l’émission est venu nous saluer et j’ai eu droit à un » Bonjour Mademoiselle » qui m’a fait plutôt plaisir car il signifiait implicitement que je paraissais très jeune, et cela c’est très gratifiant à partir d’un certain âge
Il n’avait pas plutôt prononcé ce mot que Rosemonde Pujol ; sans même attendre qu’il la salue, a bondi de son siège comme une furie et l’a ’invectivée violemment en ces termes : Apprécieriez-vous monsieur X … qu’on s’adresse a vous en en vous saluant d’un « Puceau X….. ? L’intéressé très déstabilisé est resté coi , puis a balbutié des excuses pâteuses
Ce soir c’est tête de veau.
Mademoiselle,film en noir et blanc bien peu connu, datant de 1966 réalisé par Tony Richardson, avec Jeanne Moreau et Ettore Mani
Scenario de…Marguerite Duras et Jean Genet (si).
Musique d’Antoine Duhamel, fils de Georges Duhamel !
sur mademoiselle, cela dépend de la manière de le dire, du « cinéma » ou non;je me souviens d’un animateur qu’on m’avait présenté par son prénom; un matin, il m’annonça que dorénavant, il voulait qu’on lui dise « monsieur C*** » il était bien le seul à émettre ce voeu et partit pour s’être senti humilier par ses collègues;il était le plus diplomé aussi, en philosophie;moi , j’ai respecté son voeu et j’ai su qu’il avait été regretté
le premier film que j’ai vu en cinéclub, au lycée était « le voleur de bicyclette »
Le Voleur de bicyclette (titre original : Ladri di biciclette) est un film italien de Vittorio De Sica sorti en 1948. Le film retrace l’histoire d’un père de famille pauvre de l’immédiat après-guerre qui s’est fait voler l’outil de travail indispensable à la survie de sa jeune famille, sa bicyclette.
Adapté pour le cinéma par Cesare Zavattini du roman de Luigi Bartolini avec Lamberto Maggiorani dans le rôle du père désespéré et Enzo Staiola dans le rôle de son courageux jeune fils, Le Voleur de bicyclette est considéré comme un des chefs-d’œuvre du néoréalisme italien, mais également comme l’un des meilleurs films de tous les temps.
@passou : c’est « tant il déteste West Side Story » ?
. Dans l’opportune monographie critique consacrée à “Deleuze et les images”, sous la direction de François Dosse et Jean-Michel Frodon, Jean Narboni, ex-rédacteur en chef des Cahiers du cinéma puis enseignant à Nanterre, raconte comment Deleuze, pour la première fois, a accepté d’écrire sur un film.
Durant l’été 1976, la troisième chaîne (FR3) avait diffusé un épisode d’une série de Jean-Luc Godard intitulée Six fois deux/Sur et sous la communication. Ayant appris que le philosophe avait vu l’épisode et se passionnait de façon plus générale pour le travail de Godard, il l’invite à un entretien dans les Cahiers. Deleuze décline la proposition, préférant écrire un texte. Lequel devient un faux entretien autour de Six fois deux, dans lequel il fait à la fois les questions et les réponses, intitulé “Trois questions sur Six fois deux”. Dans ce faux dialogue, Deleuze jette les bases de ce qui deviendra Cinéma 1 et 2, en faisant constamment référence au premier chapitre de Matière et Mémoire d’Henri Bergson (1896), dans lequel le philosophe puise les con-cepts d’image-mouvement et d’image-temps, par lesquels il inaugure son entreprise d’identification et de classification des images cinématographiques.
on (1896), dans lequel le philosophe puise les con-cepts d’image-mouvement et d’image-temps, par lesquels il inaugure son entreprise d’identification et de classification des images cinématographiques.
deleuze ,c’e’st dans les inrocks (le lien ne sort pas comme tel)
Or, Zabunyan suit pas à pas cet argument et nous montre de quelle façon il concerne davantage la philosophie de Rancière et sa théorie du régime esthétique des arts que le projet de Deleuze. Refusant un centre caché au texte de Deleuze , Zabunyan propose cependant une hypothèse de lecture qui envisage dans le personnage d’Iréne de Europa 51 (Rosselini) l’effectuation de la doctrine deleuzienne des facultés, doctrine où le voir forcerait la pensée à saisir l’impensable, lui ôtant son autonomie et sa capacité d’agir et témoignant par là d’une nouvelle image de la pensée. Suite aux travaux de Jean-Louis Leutrat – récemment décédé et à qui Zabunyan dédie par ailleurs son ouvrage – et aux études de Zourabichvili sur la question de la littéralité, cette analyse a le mérite de purger la discussion sur les Cinémas du concept ranciérien d’allégorie, centrant le commentaire autour de la notion d´image de la pensée, à laquelle Deleuze lui-même attribuait
Or, Zabunyan suit pas à pas cet argument et nous montre de quelle façon il concerne davantage la philosophie de Rancière et sa théorie du régime esthétique des arts que le projet de Deleuze. Refusant un centre caché au texte de Deleuze , Zabunyan propose cependant une hypothèse de lecture qui envisage dans le personnage d’Iréne de Europa 51 (Rosselini) l’effectuation de la doctrine deleuzienne des facultés, doctrine où le voir forcerait la pensée à saisir l’impensable, lui ôtant son autonomie et sa capacité d’agir et témoignant par là d’une nouvelle image de la pensée. Suite aux travaux de Jean-Louis Leutrat – récemment décédé et à qui Zabunyan dédie par ailleurs son ouvrage – et aux études de Zourabichvili sur la question de la littéralité, cette analyse a le mérite de purger la discussion sur les Cinémas du concept ranciérien d’allégorie, centrant le commentaire autour de la notion d´image de la pensée, à laquelle Deleuze lui-même attribuait un rôle fondamental dans l’ensemble de sa philosophie : » je crois que, outre les multiplicités, le plus important pour moi a été l’image de la pensée telle que j’ai essayé de l’analyser dans Différence et Répétition, puis dans Proust, et partout « . .
bizarre que le lien ne sorte pas (je bois un café that’s why?)
Deleuze et le cinéma : un entretien infini c’est dans non fiction
La convention, au théâtre et au cinéma, d’affubler le nom d’une actrice de Mademoiselle est encore vivace. On appelle sur scène Mademoiselle Isabelle Huppert pour une remise de prix ou, au générique d’un film, on signale que Mlle Catherine Deneuve est habillée par YSL.
The Power of the Critic: A Discussion
with Manohla Dargis, Antwaun Sargent, Jillian Steinhauer, and Daniel Mendelsohn
https://www.nybooks.com/daily/2019/11/09/power-culture-event-power-of-the-critic/?utm_source=Breakfast+with+ARTnews&utm_campaign=e932b934a6-EMAIL_CAMPAIGN_2019_11_11_07_29&utm_medium=email&utm_term=0_c5d7f10ceb-e932b934a6-293418193
17H30
Chouette billet, Assouline. Ecriture admirable.
Envoyé par RDC. Phil a mangé le morceau et Annelise roux a relayé dans ses colonnes sur Ciment et fallois !
le second je ne sais pas, le premier j’ai l’impression qu’elle l’aime bien. Venant de quelqu’un d’aussi délicat, ça compte pour cent. Beau développement chez elle partant de ‘Pastorale’ sur Iosseliani, un Géorgien comme Akin, Nominé aux oscars.
Plusieurs fois qu’elle laisse entendre son estime pour Leherpeur, Lalanne et michael ciment au ‘masque’. je me suis remis à écouter le dimanche soir sur la douce injonction.J’avais arrêté.
Rauger le pape série B et manitou historien ciné, tesson, bernard eisenschitz sont estimés aussi. Votre mustang ‘cinéma’ a une plume et un goût exquis, l’ érudition drolatique, unique et une manière racée d’être capable de plaider le camp ‘adverse’ si les défenses sont enfoncées. Respect.
Enfin, je ne vous dis pas merci, ni à elle ni à vous !
Avec tous les livres achetés à cause d’ici et toutes les séances ciné, budget grevé.
Neuhoff, facilité de mettre les rieurs de son côté.beauf. Quand il décane assayas, là je biche.
« Les gens de ma génération »
C’était certainement du temps où les bobines prenaient feu
ceux qui savent distinguer un film 35mm d’une galette numérique.
Il se trouve que j’ai visité un tres vieux cinéma, et que les appareils de projection entreposés dans un bric à brac de ferrailleur, ça faisait pas envie.
Peut-être plus à ceux qui causent « galette numérique « , et qui n’ont jamais foutu les pieds dans une cabine de proj’. D’ailleurs le projectionniste se balade avec une tablette…
@ Qui y a t-il de commun entre le fait d’être Juif ou homo selon le narrateur ?
Proust pensait à son époque, que c’était deux « races » (maudites) qui avaient subi le plus de persécutions à travers l’histoire.
(Et j’vous raconte rien de ce que le narrateur pensait des juives gomorhéennes, hein)…
Je sors du boulot, là, dure journée pour l’araigne, jzmn (il est 18.10, du 12 XI 19), je vois que ça a encore chauffé avec aliimetaloo, mais bahste… c’est pas grave, elle vous aime bien quand même, la demoiselle, non ?
Janssen J-J dit:
vous devriez vous intéresser à quelqu’un d’autre que moi qui ne vies que pour le billet
changez de scenario ou de scénariste vous y gagnerez peut-être une meilleure image de vous
qui ne vient
qui ne viens
« Le Ballon rouge » d’Albert Lamorisse.
C’était mon film préféré dans mon âge tendre.
C’est toujours mon film préféré dans mon ãge mûr.
Sera-t-il toujours mon film préféré dans mon vieil ãge ?
Les effets spéciaux et les artifices permis par le numérique, ça c’est un sujet, après l’invention du studio.
Hors Sf et animation bien sûr, je n’aime rien tant que les décors naturels.
« 1En février 1908, Louis Feuillade, trente-cinq ans, réalisateur et chef des services du Théâtre et de la prise de vues à la Société des Établissements Gaumont, se rend à la Cité de Carcassonne (Aude) avec sa troupe de « crabes »1 et de techniciens. Son projet ? La réalisation, en plein air et en costumes, d’une série de trois bandes relevant du genre historique et situées au Moyen-Âge : le Retour du croisé, la Guitare enchantée et Serment de fiançailles.
2Le choix de Carcassonne ne doit rien au hasard, pas plus que celui du genre. Feuillade connaît bien la ville. C’est en effet au Petit séminaire de Carcassonne que l’Héraultais a mené à bien, dans les années 1880, ses études secondaires. Féru d’histoire dès l’enfance, le cinéaste s’illustrera très tôt dans ce genre cinématographique encore embryonnaire qui connaîtra sa légitimation à la fin de cette même année 1908 avec la sortie sur les écrans de l’Assassinat du Duc de Guise d’André Calmettes et Charles Le Bargy. Deux mois après le premier séjour, Feuillade revient dans la Cité pour présenter aux Carcassonnais ses trois films et profite de l’occasion pour en tourner un quatrième, intitulé le Remords.
3Ces quatre films, d’une longueur totale de 808 mètres (soit environ 44 minutes de projection à 16 images/seconde), sont aujourd’hui considérés comme perdus. »
« la journaliste aujourd’hui décédée Rosemonde Pujol »
Elle s’est réincarnée en Marie Sasseur, DHH !
M’enfin et allii… Se donner une meilleure image de soi-même, mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire pour un internaute anonyme, même récurrent, qui s’amuse gentiment à fôlatrer sur ce blog au demeurant bien sympathique…
Oserais-je vous demander d’essayer d’améliorer l’image un brin négative que vous donnez sur ce blog ? Que nenni… Je ne m’en sentirais aucun droit. Là, oui, je m’adresse à vous. Dans le précédent post, à jzmn seulement.
Les régles sont pourtant assez simples, cre me semble, non ? Et « Mlle » n’est en rien injurieux, que je sache quand on fait du cinéma, voyez… comme il vient juste de l’être démonstré.
Puis-je néanmoins vous souhaiter, et alii, une excellent soirée ? Eh bien, voilà qui est fait.
Décidément qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, on est toujours emmerdé par les mêmes.
Sur un sujet par excellence qui lui permet de troller en permanence, on constatera l’inanité absolue des commentaires de jazzey sur un billet où il confond cinephile et critique, lui qui passe son temps dans le noir.
codicille au message précédent à etalii…
« moi qui ne vies que pour le billet ». Vous êtes sûre de vous, là, sur l’orthographe et votre engagement ? C’est triste, dites donc !… Je ne peux croire que vous en soyiez arrivée à pareil stade d’addiction turgescente!
@ on est toujours emmerdé par les mêmes.
Ne vous plaignez pas MS, vous aimez trol ça…, qu’un.e intervenaute se dévoue de temps à autre pour vous faire rebondir quand on vous sent un brin flappie du collier. Ou plutôt molle du genolle ?, comme disent les djeunz’s…
J’en appelle à la postérité d’un mot, ce soir… : « ah que je ne vies que pour le billet »
Et maintenant , après le cinéphile à dix joints, le keuf à 4 g.
19h45
Je dois avouer que pour la première fois de ma vie avec la rdl, je n’ai pas lu le papier. Le sujet m’ennuie extrêmement, et à part la dernière, les images ne sont pas jolies.
Pierre, je M’excuse (oui je sais, je sais…)
https://www.youtube.com/watch?v=orDR4JA91F4
LA PREMIERE IMAGE EST IMPRESSIONNANTE !
« Une insurrection qui éclate, c’est une idée qui passe son examen devant le peuple. »
Victor Hugo
Des chroniqueurs littéraires pour des œuvres cinématographiques. Certes, chacun son kif, mais bon si en plus c’est partial, à quoi ça sert. Lors de dîners en ville, certainement. Neuhoff regrette d’ailleurs qu’on n’y cause plus cinoche.
Non, ce qui a fait pour la culture populaire, c’est monsieur cinema, qu’il soit Tchernia ou Schmoll.
Et quand on voit le poussif baveux, zozoter sa difficile litanie,on coupe le son. Vous avez déjà essayé Besnehard?
Moi je ne peux pas.
« ah que je ne vies :corrigé peu après lisez donc
La notion de l’autorité par Alexandre Kojève:c’est votre problème! moi, je suis diplomée de l’ephe où son nom se repasse
Selon ce grand spécialiste de la pensée de Hegel, né dans le pays des futurs soviets en 1902 et réfugié à Berlin dans les années vingt, cette notion d’autorité a été quelque peu délaissée par la classe des philosophes.
Il était donc temps pour lui de s’y intéresser, ce qu’il fit alors qu’il était réfugié avec sa femme en zone libre, plus exactement à Marseille en 1942. Il y croisera d’ailleurs le futur grand historien de l’historien de l’antisémitisme, Léon Poliakov. A cette époque, le commentateur des écrits de Hegel signait encore de son nom russe, précédant sa naturalisation, A. Kojevenikoff.
A Paris, il obtiendra, grâce à l’intervention d’Alexandre Koyré, l’animation d’un séminaire à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. Il y offre un commentaire linéaire de la Phénoménologie de l’esprit.
Comme le note le préfacier de ce petit livtre dans sa bonne introduction, Kojève a puissamment contribué au retour de la pensée de Hegel dans la génération des trois H, Hegel, Heidegger, Husserl.
Cette sensibilité est à placer au même niveau que le désir de reconnaissance, de valorisation de soi et de la jouissance sexuelle.
L’homme ne peut s’empêcher de juger ou d’être jugé, et c’est de cela qu’émanent des distinctions cruciales entre le juridique, d’une part, le religieux, le moral, l’économique et politique, d’autre part (p13).
Au sein de tout groupe humain, et parfois même dans le monde animal, s’établissent une hiérarchie et un ordre réglant les relations entre les membres de ce même groupe.
Il existait donc toujours l’exercice d’une certaine autorité traditionnelle, laquelle a fini par reculer devant la poussée de forces nouvelles qui ont ruiné la famille, les corporations professionnelles, et plus fortes que toutes les autres, le magistère religieux. Ces relais, souligne le préfacier, sont un passage obligé entre le pouvoir, donc l’autorité, et les masses.
En 1958, Hannah Arendt a publié un texte intitulé Qu’est ce que l’autorité ? Elle place au fondement de son raisonnement l’effondrement presque généralisé des autorités traditionnelles dans des domaines qui ne relèvent pas encore vraiment de la politique, comme l’éducation et l’instruction des enfants, lesquels ont besoin de ce cocon protecteur pour survivre dans la société où ils sont venus au monde.
bonne soirée
la présentation abrégée de l’autorité que j’ai envoyée est signée de
Le professeur Maurice-Ruben Hayoun, né en 1951 à Agadir, est un philosophe, spécialisé dans la philosophie juive, la philosophie allemande et judéo-allemande de Moïse Mendelssohn à Gershom Scholem, un exégète et un historien français. il est également Professeur à l’université de Genève. Son dernier ouvrage: Joseph (Hermann, 2018)
@ moi, je suis diplomée de l’ephe
quand il va ainsi, on respecte certaines règles propres aux copiés collés. On cite d’abord la référence, pas après… ça rime à quoi, tous ces trucs sur Kojève au juste, Arendt et l’autorité ? Y a-t-il un rapport avec le billet du jour ? « La notion de l’autorité par Alexandre Kojève : c’est votre problème! » (à qui ?). Moi, ce sont les « prurits » de l’EPHE qui me posent problème, qui n’ont jamais eu la moindre autorité sur rien, même pas l’art de savoir copier coller convenablement.
Fichez leur la paix ! Apprenez à vous taire à l’heure qu’il est, fouchtra. Etes trop fatiguée, Mam’zelle Caulerpine. Oubliez-moi. On ne s’adresse pas à votre autorité intellectuelle, crénom. A vos délires only.
Et alii, à propos du « voleur de bicyclette ». Je l’avais vu il y a longtemps, en ciné-club et ce fut une des très rares fois où mes parents m’ont accompagné au cinéma. Il y a une douzaine d’années, j’ai voulu le revoir et je l’ai passé chez moi, seul, avec un video-projecteur sur un grand mur blanc. Les larmes m’ont arrêté et je n’ai pu finir que le soir suivant. Quelques jours après, mon fils d’environ 15 ans à ce moment m’a demandé de lui raconter l’histoire. Ce que j’ai fait en me contentant de raconter sans mes émotions mais en espérant qu’il en ressentirait quelque chose. Au bout d’un moment, j’ai comme senti que manquais mon intention et j’ai fait une pause. Il m’a alors demandé « c’est un film comique »?
sachez qu’à l’ephe, où vous pouvez aller vous recycler, il y a des maîtres qui dissuadent d’aller sur internet:je comprends poutquoi!
pourquoi
Juifs et homosexuels
Cette idée d’une similitude du destin des juifs et des homos dans les sociétés qui les rejettent ,l’identité des racines de ce rejet et le parallélisme des formes qu’il prend ,et aussi la solidarité qui peut s’installer entre ces deux populations stigmatisées et également vouées au bannissement, c’est le sujet d’une magnifique nouvelle de Giorgio Bassani : »Les lunettes d’or »,Une histoire d’exclusion sociale insidieuse et progressive sur fond de montée du fascisme
vedo, c’est surement une approche intéressante que celle des conditions dans lesquelles nous avons vu un fim:à la télévision?ET en compagnie(famille proche, amis) au cinéma et quel genre de cinéma , à la sortie du film ou non , avec un « projet » (écrire sur internet!!
En attendant les nouveaux vagueux toujours prompts à admirer les productions du Nouveau Monde devenues si chic
https://www.youtube.com/watch?v=ZKgq1BoH9Jg
c’est bien de la comédie de quelqu’un qui écrit « viendre,hein, » de lamenter sur une typographie hative sur internet;quelqu’un incapable de » comprendre qu’on se fout de ses commentaires et de son harcèlement!qu’il aille chercher fortune ailleurs
quand les différences sont au moins aussi intéressantes que les « similitudes » réelles ou prétendues
» diplomée de l’ephe »
On prend subitement conscience de la jungle que représentent les études supérieures en France.
Heureusement, il n’y a personne ici qui dit faire l’issep.
Viendre ? mais vous n’êtes pas idiote au point de croire qu’il s’agirait d’un lapsus calami involontaire, quand même !
@ il y a des maîtres qui dissuadent d’aller sur internet : je comprends pourquoi!
Des maîtres ?… pour édifier les délirantes du 4e âge de la prolifétation, visiblement. Et qui, ce faisant, les suivent comme des petits chiens, apparemment et suggèrent d’en faire autant.
Cessez vos harcèlements putrides ou j’en appelle au seul billet du jour ! Pas besoin de recyclage aux bicyclettistes de l’EPHE, j’y enseigne encore occasionnellement avec MS (section 2e âge, auditeurs obligatoires, uniquement… avantage : leur mental est contrôlé a priori, pas comme celui des auditrices un brin barrées « libres » des vagues). Atta’tion à la diffamation je vais vous f. en procès, moi, hein, on sait que ça peut rapporter gros maintenant, surtout quand on tape sur le groin des pintades avec un gros bâston.
@Pas besoin de recyclage aux bicyclettistes de l’EPHE, j’y enseigne encore occasionnellement avec MS (section 2e âge, auditeurs obligatoires, uniquement… avantage : leur mental est contrôlé a priori, pas comme celui des auditrices un brin barrées « libres » des vagues).
Sans moi, ces écoles « hors les murs », je trouve ça louche.
A propos de mort aux trousses et d’images si mauvaises qu’elles ne peuvent qu’inciter à se rendre au premier cinéma venu pour les oublier (rose, merci pour l’article de Marie Claire qui produit le même effet)
https://www.youtube.com/watch?v=kUXYTQas21M
Les cours de Ciment étaient béton.
@ personne ici qui dit faire l’issep.
c pas pasqu’elle l’a pas dit qu’elle l’a pas fait, hein. Elle suit partout des maîtres et des maîtresses, les harcèle, a tout connu, connait tout, connaîtra tout : son concle Alex Kojève, sa cousine Arendt, sa cousine Valérie Pécresse, le maitre de son mari, henri bergson ou bien encore son arrière petite nièce Marion de Maréchale. Elle est trop fortiche !…
Une flamme sacrée
Monte du sol natal
Et la France enivrée
Te salue Maréchal!
Tous tes enfants qui t’aiment
Et vénèrent tes ans
A ton appel suprême
Ont répondu « Présent »
Maréchal nous voilà!
Devant toi, le sauveur de la France
Nous jurons, nous, tes gars
De servir et de suivre tes pas
Maréchal nous voilà!
Tu nous as redonné l’espérance
La Patrie renaîtra!
Maréchal, Maréchal, nous voilà!
Tu as lutté sans cesse
Pour le salut commun
On parle avec tendresse
Du héros de Verdun
En nous donnant ta vie
Ton génie et ta foi
Tu sauves la Patrie
Quelle femme on a la chance d’avoir à la rdl ! Un blog de keufs et de feuks formidab’, ma soeur !…
Zabriskie point, in fact, c’est un petit promontoire rocheux qui surplombe la death valley. Et il vaut mieux ne pas y rester longtemps…
Il fait très chaud. Un type est mort parce qu’il n’a pas trouvé la sortie. Derrière c’est la Californie.
Dans les Moissons du ciel de Terence Malick, on voit bien le trajet d’est en ouest.
Nota : y a de quoi avoir peur de lui, il court toujoure derrière elle. Il la fait deux fois. Il veut peut-être la bouffer. Elle est toute tendre, ça se voit, in l’Aurore de Murnau.
oui, je trouve les commentateurs de ce blog aussi chiants qu’ils se croient spirituels, et ce n’est pas peu! toujours les mêmes histoires « put » in et out, dormez bien et si vous ne vous réveillez pas, croyez bien que je m’en contrefiche
@ Les cours de Ciment étaient béton.
j’ai cru lire ça au moins trois fois déjà. Laisse tomber Léo ! une dent en fiment ? (zozo)
http://coco.cabri.over-blog.com/article-francois-beranger-une-tranche-de-vie-107937065.html
Pat V
Il court toujoure.
Il fait froua.
Les côtes de boeuf. Chaque fois que je dis un /o/ j’ai une potesse qui se fout de moi. C’est une étrangère, moi je suis du pays.
@Il fait très chaud. Un type est mort parce qu’il n’a pas trouvé la sortie. Derrière c’est la Californie.
Ben non, la rosse.
La death valley est en Californie. J’y étais il y a 3 ans et quelques mois.
@ si vous ne vous réveillez pas, croyez bien que je m’en contrefiche
Ben non, j’espère que vous vindrez aux obstèques quand même, c dommage d’en vouloir à ce point à DLP et D., qui feront tout pour nous rameuter le clergé cathodique… N’aiment point trop les imams, les rabbins ou autres pasteurs, apparemment… Pas bonne nuit, ma petiote, hein !
https://www.youtube.com/watch?v=By04xMGI0SY
@j’y étais
https://www.youtube.com/watch?v=j41GBIUQko4
Jean Langoncet
Lorsqu’il passe à ras le sol en balançant des ailes, cela signifie bonjour.
Sale méthode de drague.
Janssen J-J dit: à
Viendre ?
Le choix de l’altération suffit à démontrer l’atteinte cérébrale.
Eh voui Langoncet, et si ça vous défrise, suivez le conseil d’Et Al. retournez à l’école 😂
Ça a beau y être, ça n’y est pas. Cela marque la limite. Derrière, les vergers, Peau de vache.
@Sale méthode de drague
Surtout à bord d’un coucou rose ?
@Derrière, les vergers
Ben non, la rosse, là-bas la grande vallée fertile, on l’appelle Central Valley. Et on y trouve beaucoup de salades…
té … l’cul-de-basse-fosse qui se réveille ast’heure, a fini de corriger ses copies, ça va chauffer, pablo,.. tu penses quoi de la 6e de Chosta op 6, dans la vermeilleuse interprétation de lili laskine ? Tu veux pas viendre l’escuchar conmigo, quizas ? et laisser tomber gigi la vicieuse avec sa soeur et clopine ? Hein, pablito ? A moinsse qu’on l’attaque en diffamation, avec toutes les captures d’écran que j’ai ramassées, on a de quoi, pas vrai ?
Y’a des vergers dans la vallée de la mort ? Ca craint 1 brin…, de ce côté là aussite. Widergranger serait de retour ? Allo bouguereau. Quel film !
https://www.youtube.com/watch?v=67W7ZVlqF10
Et alii,
Certes, mais le sous-entendu de mon intervention était le fossé entre les générations. En tout cas, nous deux avons sans doute une perception assez proche sur ce film.
@Y’a des vergers dans la vallée de la mort ?
Nan.
Y’a des fleurs!
Super bloom
Chosta ça craint. C’est de la musique mais pas belle. Il n’y a aucune grâce chez Chosta.
Oui, je suis d’accord, le billet de notre hôte est excellent, les choses qui sont dites là sont fort intelligentes et donnent envie d’aller directement acheter les livres dont il est questio…
Mais cependant.
(car il y a un mais…)
En matière de cinéma, il se passe tant de choses aujourd’hui, les vidéos par abonnement, le streaming, l’offre de masse, le rapport à la déferlante d’images : il me semble qu’il y a plus urgence à traiter des images d’aujourd’hui, à réfléchir à leur décryptage, à affirmer de nouveaux goûts, plutôt que de s’extasier sur la critique -et donc les films- d’hier et d’avant-hier.
Non je m’exprime mal.L’un ne devrait pas exclure l’autre, bien entendu. Mais il faudrait mettre en perspective le travail des critiques d’hier Ciment, De Fallois, ont-ils encore quelque chose à nous dire aujourd’hui d’autre que la nostalgie des films d’hier (ceux que notre génération a vus… ).
IL faudrait s’efforcer de vivre aujourd’hui, même si hier paraît désormais tellement plus rassurant…
Bref.
rose dit: à
Il fait très chaud.
–
…compte tenu du contexte, il fait en effet très chaux.
@le contexte est sur un tournage
when you have to shoot, shoot, don’t talk
https://www.youtube.com/watch?v=JrYtD7gSWsI
La critique serait un art… Monsieur Assouline.
Si selon vous, il existe des «écrivains du cinéma»… pourquoi n’existerait-il pas des «écrivains de la littérature» ?
C’est un peu le sujet du livre de Florian Pennanech (« Poétique de la critique littéraire » Seuil).
Pour le coup, à Florian P. : « Rien de la critique littéraire ne lui est étranger » !
Bien sûr, il faut passer sur toutes sortes de termes barbares, puisque c’est un classificateur, un typologue, un linguiste et plus encore qui parle… mais ce qu’il cherche à prouver avant tout, c’est que « La critique est d’abord et avant tout une écriture »…
Une érudition phénoménale le porte à nous offrir des citations magnifiques, du plus loin dans l’Histoire jusqu’à nos jours (votre blog d’ailleurs, il y fait référence à demi-mot !)… et cerise sur le gâteau, avec un humour assez réjouissant.
Si vous voulez en savoir un peu plus… sur ma critique de cette poétique… je vous en prie…
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2019/09/la-critique-comme-objet-litteraire.html
@cerise sur la gâteau
des images qui bougent
https://www.youtube.com/watch?v=sLszYwdezvc
Le tournage fut éprouvant. Le fut-il autant que celui de la compagnie Anderson vue sur le terrain par un frenchie accoutumé aux faits ?
La section et le docu
https://www.youtube.com/watch?v=Qq-Qqg19tZ8
« Je ne saurai trop recommander la vieillesse à tous les critiques littéraires. » (Jean Paulhan)
A la question « Qu’est-ce que la critique ? », on peut répondre longuement, savamment, paradoxalement. Il arrive qu’on exagère son importance ou qu’on affirme avec force qu’elle n’est rien. Et même moins que rien. Il arrive aussi que l’on réconcilie ces contraires – selon l’intérêt du moment. Parfois, conformément à une vieille tradition, on soutient que la critique, la pauvrette, ne peut avoir qu’une ambition : celle d’arriver, au mieux, à la cheville de la littérature ; en fait, si l’on en croit Pierre Jourde, son unique vocation est d’être son « parasite » ! On comprend aisément que cette position subalterne et humiliante la rende jalouse, atrabilaire, haineuse. « Je conçois cette haine, persiflait Théophile Gautier dans sa préface à Mademoiselle de Maupin. Il est douloureux de voir un autre s’asseoir au banquet où l’on n’est pas invité, et coucher avec la femme qui n’a pas voulu de vous. Je plains de tout mon cœur le pauvre eunuque obligé d’assister aux ébats du Grand Seigneur ». Un peu plus tôt, selon cette même rhétorique qui fit naître tant de vains discours, Diderot définissait ainsi la « sotte occupation » du critique : « nous empêcher sans cesse de prendre du plaisir, ou (…) nous faire rougir de celui que nous avons pris » (Pensées détachées sur la peinture, la sculpture et la poésie). Par ce « nous », un territoire est strictement défini, une jouissance désignée, desquels le critique est exclu.
Ces pétitions de principe qui font du critique un personnage éminemment négligeable (1) ne protégèrent pas d’innocents écrivains plein de promesses contre les assauts de la jalousie féroce des critiques : on en vit censurés par des jugements iniques, réduits à l’impuissance, acculés au
http://larepubliquedeslivres.com/le-critique-en-crise-didentite/
: celle de l’adresse… Mais est-il si évident, comme le suggère Darrieussecq, que la critique dût œuvrer d’abord en direction de l’écrivain ? Et pourquoi pas à son service ? Même si l’on ne peut contester que c’est « l’auditoire qui motive la critique » journalistique (3), n’est-ce pas établir le critique dans un périmètre d’action bien restreint, exilé loin de l’artiste et de son art ? Son métier n’est-il pas justement de faire sans cesse – en toute indépendance s’il se peut – le va-et-vient entre l’écrivain et le public ? Présenter le critique, parce qu’il n’est que journaliste, comme étranger à l’écrivain et à son œuvre, c’est à nouveau le réduire à peu de chose : au rôle dérisoire et infâmant de prescripteur par exemple. Rôle auquel, par fébrilité et empressement en sa propre faveur, l’écrivain rêve parfois d’assigner le critique. Rôle que le critique accepte en échange de quelque prébende symbolique. De ce prestige dérisoire, avec son nom attaché à quelques placards publicitaire, il se contente.
RDL
Maurice Blanchot, sombrement hanté par « l’absence d’œuvre » au titre de sa double et inséparable identité d’écrivain et de critique, professe que la critique « est en elle-même presque sans réalité ». Quant au critique, c’est un « personnage fort suspect », un « homme bizarre », une « présence toujours prête à s’évanouir » (9). Ni la sympathie, ni le commerce ancien entre l’œuvre et son lecteur n’ont le pouvoir de s’opposer à cet évanouissement programmé, destinal. Lecteur et pourtant écrivant, le critique reconnaît, partage la « solitude essentielle » de l’écrivain. Et même identifiable et reconnu, revêtu des oripeaux du prestige ou des haillons de l’opprobre, même craint ou moqué, courtisé, imploré ou méprisé, il « est lui-même toujours foncièrement anonyme, il est n’importe quel lecteur, unique, mais transparent. N’ajoutant pas son nom au livre (comme le faisaient jadis nos pères), en effaçant plutôt tout nom, par sa présence sans nom, par ce regard modeste, passif, interchangeable, insignifiant, sous la pression légère duquel le livre apparaît écrit, à l’écart de tout et de tous » (10)
Sur ce thème de la disparition du critique et sur celui, préalable, de son rabaissement, Blanchot insista souvent, en toute connaissance de cause, reprenant d’abord à son compte la réflexion de Paulhan. Il parla avec force du « mépris » que « s’attire la critique qui n’est pas contestation d’elle-même, mais exercice tranquille d’un pouvoir outrecuidant et vain » (11).
RDL
Jean Langoncet dit: à
@Sale méthode de drague
Surtout à bord d’un coucou rose ?
Non, parce qu’il fait du tase-mottes et lui fait peur. Elle, elle conduit tranquille.
4h11
J’ai rêvé que j’achetais un appart fontionnel à Mardeille, style le Corbusier, face à la met, côté des Docks et devant, y avait la plage, lamer un grand courant gers la gauche, la met. Immense.
Puis je visitais, on était deux à acheter, une copine et moi, deux apparts, puis je rencontrais une femme qui me parlait du père de mes enfants. Il avait toujours un pb. avec l’alcool, elle le suicait de près pour sa réinsertion, et lui avait trouvé un job dans une piscine. J’avais beaucoup de ses nouvelles, il allait bien. Nous ne nous parlions pas.
du rase-mottes.
Ai un pote au Sénégal qui a fait cela sur la côte, avec un africain qui marchait sur la plage.
Les hommes ont ri. Le sac de sable, moi, a trouvé cela dégueulasse : l’homme noir a baissé la tête il a eu peur.
4h11
J’ai rêvé que j’achetais un appart fonctionnel à Marzeille, style le Corbusier, face à la mer, côté des Docks et devant, y avait la plage, la mer un grand courant vers la gauche, dangereux la mer. Immense.
Puis je visitais, on était deux à acheter, une copine et moi, deux apparts, puis je rencontrais une femme qui me parlait du père de mes enfants. Il avait toujours un pb. avec l’alcool, elle le suivait de près pour sa réinsertion, et lui avait trouvé un job dans une piscine. J’avais beaucoup de ses nouvelles, il allait bien. Nous ne nous parlions pas.
Il est 4h28, le camion poubelle passe.
En géographie je touche ma bille et ai un sens d3 l’orientation inné. Parfois, je le pers et m’inquiète dès lors très vivement.
De la vallée de la mort, il y a deux moyens de sortir, un défilé au milieu, que le gars qui est mort n’a pas trouvé, une route au nord. Il y a des montagnes moyennes qui sont situées du nord au sud et marquent la séparation avec les vergers de Californie.
Me suis trompée de film hier soir.
Les bulldozers rasent leurs fermes et ils émigrent en Californie pour se faire embaucher comme ouvriers agricoles dans des vergers.
Je le perds parfois. Depuis peu. C’est.un signe que ma boussole interne est complètement déboussolée.
Chantal L
Comment pouvez-vous êtes brouillonne à l’oral ?
Grâce à vous et alii, on retrouve vers subtil et widergänger
http://larepubliquedeslivres.com/le-critique-en-crise-didentite/
Chantal L
Alors que vous etes si structurée à l’écrit ?
La poétique, telle celle d’Aristote, qui inventorie, classifie ?
Le retour à la vie, par le biais des commentaires, mais c’est le travail de base de l’écrivain, témoin de son époque et qui invente et ouvre par son oeuvre mais aussi décrit.
Parfois, le/la critique bien plus intéressant que le morceau de bravoure de l’écrivain ; souvent rencontré ici, ce décalage.
Sans vouloir critiquer le travail de ce monsieur qui est une somme, 600 pages, Florian Pennanech, ne serait-ce point de la narratologie ?
Bah, si le texte est passionnant, Fortune carrée de Kessel, rien ne vaut le texte, sinon la critique peut peut être dé-li-ci/euse, caustique, acérée. Comme Marie Sasseur, qui vous gratouille les furoncles plutôt que vous chatouiller.
Blanchot Darrieusecq Barthes et alii,
Parfois, un texte et
500 critiques.
C’est le succès.
Les femmes à tes pieds.
Les vierges énamourées.
L’argent qui coule à flot.
Tu enfiles ton costume, prends ton sabre pars à l’Académie Française.
J’étends le linge dans le jardin. Transplante les pensées sur la tombe de mon père, c’est assez loin à vélo.
Torche notre dernier môme, les autres ont quitté la maison.
Balthazar.
Quand tu rentreras exalté, j’aurai rien à te dire. Tu auras été absent. Dehors. Et moi dedans, à t’attendre bêtement.
T’as qu’a -ta cathy t’a quitté- prendre un amant.
Comme jazzi qui trompe honteusement Chedly, qui travaille lui- avec et alii qui tortille du Q, publiquement.
Pauvre Chedly.
Le film, ce n’est pas les Moissons du ciel.
C’est un film américain les bulldozers rasent leurs fermes, dans le nord est de l’Amérique, vers Détroit, ils migrent comme travailleurs agricoles dans les vergers de Californie, derrière la vallée de la mort.
Antécédent pour une bonne critique :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/09/jasper-johns-critic-smiles_15.html
Gaspard c’est moins pompeux.
Après, si tu veux, il sera autiste.
Pour que tu restes le major de la Goldwyn Mayer.
Moi je resterai en savates comme la ciccioletta dans la Strada. Je serai autiste aussi pour qu’il soit pas tout seul.
Gelsomina
https://youtu.be/WRItHtpZ01o
Et arrivato Zampano
De l’académie.
@ »Comme Marie Sasseur, qui vous gratouille les furoncles plutôt que vous chatouiller. »
Je n’ai pas à soigner des malpropres.
La rosse a ses psy, et ils ont du boulot.
Je vous bien le rouleau compresseur que cette matrone du komintern a dû être, quand elle avait son blog.
Je vous bien cette horreur
6h26, 13/11
Je vois… lol
È arrivato…
Des jumeaux ?
Pour que seul Grichka parle ?
Qu’ils aient le bac à 13 ans et soutiennent la thèse à 16 ?
Non.
Notez la fille, sexy et qui ne comprend rien. Rien.
Retour à
La source des femmes
DHH
Merci pour votre anecdote.
Le terme mademoiselle a longtemos évolué entre critique et laudatif, jusqu’à ce que nous en fassions une force.
Bien cordialement,
Retour au texte
https://youtu.be/WDkDlhtZWKw
Critique, Roland Barthes
En 1976 paraît leur livre, Clefs pour la science-fiction. Roland Barthes a rédigé une préface élogieuse pour leur ouvrage : « Leur livre est empreint d’une bienveillance profonde — profonde en ce qu’elle remonte à une certaine idée du bonheur : fidèles à leurs illustres devanciers, les Dioscures, dieux du Voyage et de l’Hospitalité, les frères Bogdanov ont fait de la science-fiction un être harmonieusement jumeau, où c’est le voyage lui-même qui est hospitalier »[43]. Cette préface paraît finalement dans La Quinzaine littéraire.
On ne comprend rien. Dommage qu’ils soient devenus des caricatures.
Lorsque l’énergie/l’électricité devient dangereuse par ses courts circuits, Venise
La Californie.
Optimisme,.ce n’est pas du cinéma
Arrête ton char, René,
Erratum
Hashtag.meninhijab, Iran
rose, je vous plains
signalons la grande Mademoiselle pour ceux et celles qui s’intéressent aux femmes
Pré-vision — usage du temps — :
Et alii
Rose, je vous plains.
Moi pas.
Bonne journée,
eh bien très très très bonne suite
call them
https://www.lemonde.fr/blog/xaviergorce/2019/11/11/grand-replacement/
De l’autre côté :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/02/federico-fellini_5.html
Et alii, le grand remplacement a eu lieu en Israël, avec celui des Palestiniens par les colons sionistes !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585839&cfilm=274107.html
Jazzi dit: à
don’t call me any more ;enough is enough,
Stop being such a drama queen!
CE MATIN, ai dirigé une jeune femme qui m’avait dit qu’elle était kabyle et me confiait sa souffrance de « règles » vers un gynéco , et un pharmacien spécialisé en huiles essentielles pour qu’elle ne se rabatte plus sur le doliprane aveuglément et cesse de subir les ricanements de ses collègues et manager;
enough is enough
et alii dit: à
eh bien très très très bonne suite
Merci de m’encourager. J’apprécie beaucoup et je crois que je vais y arriver. Je suis bien chaussée et déterminée à évoluer, ce n’est pas une sinécure. Mon psy m’a dit que j’étais moins tourmentée, donc je progresse lentement.
Rien du cinéma ne m’est étranger, et alii.
Avec moi ce ne sera jamais enough !
(Et ils se marièrent et firent de nombreux liens…)
et si ce n’est pas enough prononcé comme un oeuf,ce sera basta!
basta cosi !
Ce ne sera certainement pas vous, et alii, qui me dicterez la conduite à tenir…
rose, il n’y a pas que les pantoufles en vair,;j’aitrouvé une horloge!
https://www.pinterest.fr/pin/738097826414654600/
Oui le paracétamol est en vente libre et pourtant c’est un médicament particulièrement dangereux s’il est surdosé. Il faut impérativement respecter la dose maximale journalière et ne jamais le prendre sur une longue durée sans prescription médicale.
Des cas de cirrhose du foie ont été constatés.
Il y avait autrefois un médicament en vente libre qui assiciait paracétamol et opiacés.
Il est maintenant délivré seulement sur prescription, à cause du paracétamol et non pas de l’opiacée ! En effet des gens (souvent bien souffrants) en prenaient tout le temps et le paracétamol s’accumulait dans leur foie. Certains sont morts de ça.
mais j’ai aussi cette pendule
(c’est renato qui va se décider et trouver celle de nos cinéastes italiens!
https://www.pinterest.fr/pin/805018502126618708/
Mince, Poulidor est mort.
Je l’aimais bien, moi, Poupou.
bien sur, le doliprane aveugle, c’est la question de la crise des opioïdes! tous les artistes l’ont compris
Je t’en prie Gigi la visqueuse, attaque. Avec la lecture de ta prose obscène et sanieuse, l’audience fera matinée poétique.
je vais au jardin
https://www.pinterest.fr/pin/564146290801580661/
Clopine dit:
IL faudrait s’efforcer de vivre aujourd’hui, même si hier paraît désormais tellement plus rassurant…
C’est vrai, hier est tellement plus rassurant qu’aujourd’hui : 1348, la Saint-Barthélémy, la Terreur, les deux millions de morts de l’Empire, 14-18, le stalinisme, Tonton Adolf, la guerre d’Espagne, Mussolini, l’étoile jaune, les camps de concentration, L’exode, l’occupation, le Vietnam etc. Autant de rêves.
Tandis qu’aller ramasser des pommes, tuer un dindon à coups de bâton, ou remplir des formulaires dans un état-civil, quelles épreuves, hein…
Hémoclopine, la grande fit-lo-zophes…
demain
Jeudi 14 novembre 201919h15 à 21h00
https://www.sciencespo.fr/evenements/?event=ecrire-traduire-virginia-woolf-les-femmes-et-la-litterature
Bonjour,
En ce jour de commémoration, ayons tous une pensée pour les morts et blessés du Bataclan.
Je ne sais pas si la coiencidence est glauque ou vitale, mais ce soir, j’ai un concert.
Oui, ed., une pensée.
Et pour Poupou aussi, merci D… Pour une fois qu’il va être le premier à l’arrivée, avant Eddie M., hein…
(une prose sanieuse : comme celle de Léon Gloy ?)
@ Jzmn et autres a-mateurs, vous souvenez-vous de ce passage censuré et mis au pilon par la Justice lors de sa première édition chez Hachette, éditeur de surcroit condamné à rompre le contrat avec l’auteur, fameux historien. Cala se passait sous le Second Empire. Je ne crois pas que vous l’ayez mentionné dans votre « Goût des femmes ». Et on a dû en faire un film, mais là…, je n’en sais rien.
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Il fut sans pitié. Il dit : « Puisque vous avez refusé d’être revêtue des dons de Dieu, il faut que vous soyez nue. Et vous mériterez de l’être devant toute la terre, au lieu de l’être devant votre confesseur, qui n’en dira rien… Mais jurez-moi le secret… Si vous en parliez, vous me perdriez… ». Sans la dépouiller entièrement encore, il la fit monter sur le lit et dit : « Vous mériteriez, non ce lit, mais l’échafaud que vous avez vu à Aix. » Effrayée et frissonnante, elle ne disputa pas, s’humilia. Elle avait les jambes enflées, et une petite infirmité qui devait la désoler. Alors, d’une discipline, il lui donna quelques coups. Elle avait été étonnée de voir qu’au milieu de tant de menaces, il lui avait pourtant mis un coussin sous chaque coude. Mais elle le fut bien plus quand ce juge, ce père irrité, la surprit d’un baiser étrange, impudique, inattendu. Monstrueuse inconséquence. Folle adoration dont l’amour n’est point ici du tout l’excuse. Ce qui fait horreur, c’est qu’alors qu’il l’aimait peu, ne la ménageait guère. On a vu ses cruels breuvages, et l’on va voir son abandon. Il lui en voulait de valoir mieux que ces femmes avilies. Il lui en voulait de l’avoir tenté (si innocemment), compromis. Mais surtout il ne lui pardonnait pas de garder une âme. Il ne voulait que la dompter, mais accueillait avec espoir le mot qu’elle disait souvent : « Je le sens, je ne vivrai pas ». Libertinage scélérat ! Il donnait de honteux baisers à ce pauvre corps brisé qu’il eût voulu voir mourir ! Elle était hors d’elle-même, ne savait plus que penser. Il lui dit : « Ce n’est pas tout. Le Bon Dieu n’est pas satisfait ». Il la fit descendre du lit, mettre à genoux, lui signifia qu’il fallait qu’elle fût toute nue. A cela elle poussa un cri et demanda grâce…. Mais c’était trop d’émotion, elle tomba dans ses défaillances et fut à sa discrétion. Tout hébétée qu’elle était, elle sentit au contact « certaine divine douceur », qui ne dura guère. Au moment où elle reprit connaissance, il l’étreignit et lui fit une douleur toute nouvelle qu’elle n’avait jamais éprouvée.
rose dit: à
Critique, Roland Barthes
Ithaque de Constantin Cavafy, dit la même chose. Le voyage est une forme d’hospitalité
Avoir aujourd’hui une pensée pour les victimes du Bataclan est un drvoir, en effet.
Et je l’avais, dès hier, en fait.
Ne pas trahir notre honneur et refuser que nos ennemis qui nous ont combattus remettent les pieds sur notre territoire est un autre devoir. Nous ne savons manifestement pas ce qu’est l’honneur.
@JJJ
je ne connais pas ce texte ni l’œuvre dont il procede mais d’apres les indices que vous donnez :Michelet dans la sorcière ?
j’ai probablement tout faux
dites moi le fin mot de l’enigme ?
Vers 14h le 13/11
Si vous avez l’occasion d’écouter en replay France Info, il vient de s’y tenir une conversation très intéressante entre Michel Ciment, critique, et Geneviève Sellier, historienne. Tous deux des pros de leur sujet: le cinéma.
Totalement opposés au sujet du film de Polanski, que soutient sans aucune distance historique ( et il y a matière comme l’a decortiqué Ph. Oriol) ni artistique, M. Ciment, qui ne sait qu »en dire » un très grand film » .
Tres très décevant de la part de ce professionnel de la profession.
En revanche, sans cautionner aucunement ce qui peut apparaitre comme une « terreur » #metoo , et sans adhérer aux thèses, « genrées », que peut prôner Mme Sellier par ailleurs, cette dernière a parfaitement cerné le statut particulier de Polanski, accordé par l’intelligentsia française du cinéma celle qui est liée au pouvoir, que ce soit pour les financements, ou toute manifestation dite culturelle, mais toujours d’état.
Lequel Polanski, malgré les désirs de M. Ciment qui voyait pour Polanski une grande carrière à Hollywood, s’il n’y avait pas été « interdit ».
M. Ciment n’évoque ces accusations de femmes, que comme des faits datant d’une période de grande permissivité, comprenez: ça s’est passé il y a longtemps , dans les 70’s, et a la limite: c’était dans les moeurs.
Mme Sellier a dit une chose très intéressante à propos d’artiste et œuvre, c’est très particulier en France où l’artiste est quasi un dieu, et son œuvre est alors, -et a priori- sacralisée, pour que le génie se manifeste, il faut accepter de dissocier l’homme de l’oeuvre.
J’ai compris son argument: C’est cette mystification en gros, avec ces idolâtries, qui ne donnent lieu à aucune véritable analyse de l’oeuvre en question, qui permet à des ordures, de se maintenir sous les projecteurs. Et ici en l’occurence, en projection.
Se relire
Lequel Polanski, malgré les désirs de M. Ciment qui voyait pour Polanski une grande carrière à Hollywood, s’il n’y avait pas été « interdit » n’a eu de carriere que financée en grande partie par la France.
A pu Poupou !
(Bon d’accord je sors)
Non, c’est très marrant. Restez.
@ Michelet dans la sorcière ?
Bravo, DHH, c’est bien cela, en effet, bien senti et bien vu !…
@JJJ
c’est un livre que j’ai lu, et même avec sérieux et attention, mais je ne me souvenais pas de cette scène sadienne purifiée par l’intention pieuse et rédemptrice du bourreau
j’ai donc du avoir en main la version expurgée
@ DHH, les fragments expurgés ont été rétablis en annexe de l’édition Julliard Littérature n° 17, de 1964 (appendice de l’éditeur, aux p. 349-350).
@ Jzmn et autres amateurs de cinéma (sur la RDL et la RDC de Mme Roux)…, je me permets ces petites considérations inhabituelles pour alimenter un débat qui ne manquera certainement pas d’adevenir sous peu.
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Dans sa belle étude dédiée au colonel Picquart (2009), un conseiller d’Etat et universitaire, Christian Vigouroux, spécialiste des questions de déontologie dans la fonction publique, a dépeint avec minutie les ressorts de l’attitude de haut fonctionnaire du renseignement militaire qui, en présence de l’information à l’origine d’un monstrueux « crime de bureau », sut, face aux épreuves, se montrer inflexible et incorruptible. À commencer par l’intransigeance dont il fit preuve face aux pressions immédiates de la hiérarchie militaire de son époque, destinées à faire disparaitre la preuve du faux en sa possession, qui allait innocenter définitivement le capitaine. Il sut en effet rester de marbre face à la mise en garde du général Gorse : « Si vous ne dites rien, personne ne le saura ». Vigouroux offre, dans son livre, une merveilleuse méditation sur « le ressort d’un agent public face ses obligations déontologiques, aux confins de l’art professionnel, de la justice, de la politique et de l’histoire ». Obsédé par une haute idée de la Justice que seule l’exactitude des faits était à ses yeux capable de retenir contre les faiblesses et les errements de ceux qui la rendaient, notre portraitiste sut rassembler dans la vie publique et privée de Picquart tous les éléments de « la bonne attitude », en démêlant dans les éléments de sa biographie scrutée à la loupe un ensemble de valeurs censées inspirer et charpenter ses propres convictions dans son rôle de Conseiller d’Etat. Picquart, explique Vigouroux, était un intellectuel qui croyait à l’intelligence des faits (…) par horreur de l’approximation, de la généralité et de l’imprécision. Il incarna cet homme qui ne se [conduisit] pas autrement que ces scientifiques engagés qui défendent le sens de la méthode contre l’obscurantisme…, un fonctionnaire en somme pour qui, l’amour de l’exactitude, la Gründlichkeit, [auraient tenu] lieu de vie. Bien qu’un brin antisémite comme la quasi-totalité des militaires de son temps, Picquart fut porté par la conviction inébranlable qu’une injustice [aurait été] une faiblesse intellectuelle ou une faute de goût, plus qu’une erreur morale ou politique (p. 40). /// Notes d’une fiche de lecture personnelle ///
Je viens d’aller voir le beau film de Polanski, J’accuse. Picquart, incarné par Jean Dujardin, y est tout à fait crédible. On sent que l’acteur s’est inspiré des écrits de Vigouroux pour habiter le rôle… Quant à la polémique sur « l’affaire Polanski » et le soupçon qui s’agite selon lequel le réalisateur aurait pas mal de choses à se faire pardonner dans ce film, une rumeur à mes yeux des plus obscènes, je rapporterai juste cette réponse de J. Dujardin : « J’ai entendu des gens dire qu’il tracerait un parallèle entre son destin et celui de Dreyfus : ça serait vraiment insulter son intelligence ».
J’invite tous les blasés de la RDL à courir voir ce film. C’est un grand film populaire, avec un casting d’enfer… que, pour ma part, j’ai trouvé formidable et que je recommande d’aller revoir sans modération.
Culture visuelle et christianisme : de l’image religieuse au cinéma
Katerina Seraïdari
bonsoir
https://journals.openedition.org/assr/27267
Paolo Uccello, Caccia notturna :
https://www.analisidellopera.it/wp-content/uploads/2018/12/Paolo_Uccello_Caccia_notturna.jpg
« qui permet à des ordures, de se maintenir sous les projecteurs. »
Delaporte s’est réfugié dans le corps de Marie Sasseur !
Ce Michelet-là est plus libertin qu’historien, JJJ.
On le sent très inspiré par le marquis de Sade !
Morton & Samuel, Neither :
https://blogfigures.blogspot.com/2011/09/morton-feldman-and-samuel-beckett_23.html
Pas eu le temps aujourd’hui d’aller voir « J’Accuse », JJJ, j’irais sans aucun doute demain…
Très pertinente et ironique chronique de Guillaume Maurice sur la séparation de l’homme et de l’artiste à écouter sur youtube !
@cette réponse de J. Dujardin : « J’ai entendu des gens dire qu’il tracerait un parallèle entre son destin et celui de Dreyfus : ça serait vraiment insulter son intelligence ».
Le problème c’est que Polanski ne s’en est pas privé lui-même.
Les réactions au sortir de ce film cachent mal un malaise.
Outre l’inspiration romanesque de ce film R. Harris, qui autorise tous les possibles, il y a des erreurs historiques qui vont au-delà du rôle de héros indu devolu au personnage du colonel Picqard, dont l’héroïsme aura été de vouloir , avant de sauver le capitaine Dreyfus, de maintenir un idéal d’une armée irréprochable. Il lui est attribué dans ce film la responsabilité indirecte de ce texte de Zola. Ce qui est historiquement faux.
Sinon, avoir dans le casting au moins la moitié de la Comédie Française , que des hommes pour une histoire d’hommes, fera sans doute avaler la pilule, celle d’un film très plat, parait-il.
Enfin, moi je vais pas débourser 10 euros, pour Polanski.
@ un film très plat, parait-il.
voilà ce que valent les profonds commentaires de MS ! toujours de la même farine, semble-t-il, s’agit surtout d’activer les rumeurs dissensuelles et de pas être en reste, plutôt que d’aller juger quoi que ce soit par soi même… Bof, après tout, chacun fait comme il veut pour mieux dépenser son argent. Ce qui serait déontologique ?? La fermer un brin de temps à autre, y compris sur les réseaux sociaux de la rdl où chacune peut évidemment tout gerbir à gogo pourvu qu’on croie se rendre signifiante. Comme si Picquart, y compris dans le film, avait « provoqué » (!) la réunion secrète Clemenceau-Zola. Mais où avez-vous vu ça, « parait-il » ?
Pathologie psychiatrique la plus courante, la dépression est dite résistante aux traitements chez un tiers des patients. C’est justement pour eux que l’eskétamine, nouvelle molécule du laboratoire Janssen, arrive dans nos hôpitaux.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/l-esketamine-une-innovation-de-rupture-dans-la-depression-resistante_138940#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20191113
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