de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Rien du cinéma ne lui est étranger

Rien du cinéma ne lui est étranger

Désolé mais moi, j’aime lire les critiques, j’en ai besoin, j’y prends un plaisir certain, j’y trouve un intérêt inentamé quand bien même beaucoup seraient prévisibles à la longue, exaspérants de mauvaise foi, écoeurants de partialité. C’est aussi vrai pour les critiques littéraires que pour les critiques dramatiques, ou ceux qui exercent leur art (mais oui, c’est un art) dans la critique d’art, de photo ou de cinéma. Certains chez ces derniers, rares il est vrai, mériteraient vraiment d’être évoqués comme des « écrivains de cinéma », à l’égal de quelques scénaristes et dialoguistes, car ils nous offrent d’authentique morceaux de littérature sur les films et parfois à propos des films. Pour en juger, le recul des années est nécessaire. Une fois n’est pas coutume, on louera alors la recueil d’articles dans un livre. Deux viennent de paraître qui méritent toutes les louanges.

Michel Ciment (Paris, 1938), ce n’est pas seulement une plume (la revue Positif) mais une voix (Projection privée sur France-Culture et Le Masque et la plume sur France-Inter), organes auxquels il collabore sans discontinuer depuis des dizaines d’années ce qui est déjà la marque d’une fidélité sans faille. La plume et la voix se conjuguent dans l’esprit et le ton de ses livres consacrés à Elia Kazan, Jane Campion, Joseph Losey, Fritz Lang, John Boorman, Theo Angelopoulos, Stanley Kubrick, Francesco Rosi, une énumération qui dessine déjà l’arc-en-ciel de ses passions. Son dernier livre ne pouvait décemment s’intituler autrement que Une vie de cinéma (512 pages, 22 euros, Gallimard) car c’est bien de cela qu’il s’agit et uniquement de cela mais en sachant que dans « cela » il y a tout un monde qui excède le seul septième art- à feuilleter ici. Rien de ce qui touche au cinéma ne lui est étranger. Des dizaines de textes, des critiques bien sûr mais aussi des portraits en hommage, des entretiens, des rencontres, des reportages y sont colligés. Ils ont paru ces soixante dernières années principalement dans L’’Express, le Monde et surtout Positif. L’exercice n’est pas sans risque car s’y révèlent aussi les tics d’écriture, les répétitions, l’abus des mêmes formules (« Il fut un contemporain capital ») mais l’ensemble est suffisamment solide et passionnant pour que le lecteur en fasse fi.

Le livre s’ouvre sur plusieurs textes, longs et denses, qui constituent une réflexion sur la situation de la critique de cinéma dans la presse ou de ce qu’il en reste, le nivellement du goût, la confusion des valeurs, le refus des hiérarchies, l’établissement d’un canon pour juger. Michel Ciment est de ceux qui ont apporté leurs lettres de noblesse à la cinéphilie. Sauf qu’aujourd’hui on dirait un gros mot, une vieillerie quasi réactionnaire, un truc pour nostalgiques d’un improbable et mythique âge d’or du cinéma.

Je ne sais pas si c’était mieux avant mais grâce à Michel Ciment, certains vont découvrir que dans les années 70, un hebdomadaire comme L’Express pouvait l’envoyer sillonner l’URSS à la découverte du cinéma soviétique et lui donner un certain nombre de pages à son retour pour le raconter. Et récidiver peu après pour chanter haut et fort le génie comique et tragique de la comédie à l’italienne (Risi, Comencini, Scola, Monicelli …) avant que Fellini, si visionnaire alors que les studios de Cinecitta commençaient à péricliter, annonçait le triomphe à venir des effets spéciaux et d’un cinéma d’ingénieur. Bernard de Fallois l’avait devancé puisque dès 1960, dans la chute d’une critique de Pather Panchali, il louait à travers Satyajit Ray la beauté d’un cinéma qui dise le chant du monde « non pas le cinéma des géomètres et des savants, mais le cinéma sensible au cœur ».

La polémique ne l’effraie pas mais il ne la recherche pas. Son temps et l’espace qui lui est imparti, il préfère le consacrer à l’exercice d’admiration, ce qui ne surprendra que ceux qui croient encore que l’acte de critiquer est nécessairement négatif alors qu’il s’agit avant tout de porter un regard critique, d’analyser, déconstruire, mettre à nu. Il n’y a que lui pour remarquer que treize est un chiffre fatidique pour certains metteurs en scène, Orson Welles, Stanley Kubrick, Theo Angelopoulos qui ont chacun réalisé treize films. Il n’hésite pas non plus à nous raconter les coulisses de certains films mythiques. Comment ils se sont faits et comment ils ont failli se faire.

Ainsi Apocalypse Now dont il nous révèle en détail les trois versions différentes de la fin : dans celle diffusée à Cannes, Willard tue Kurtz et reste sur l’île ; dans une autre, Willard quitte l’île et ne donne pas par radio l’ordre d’exécuter les adorateurs de Kurtz ; enfin dans la troisième, tout s’embrase sur fond de bombardements. La première de ces versions était le choix du réalisateur (un métier dangereux selon Jeanne Moreau : « J’ai vu pleurer beaucoup de metteurs en scène »). Sa préférée mais il était bien le seul. A ses yeux, la fin décrétée par la compagnie sous la pression du public était un mensonge, mais comme ce mensonge était au fond à l’image de la guerre du Vietnam, il s’est résigné. L’important pour Coppola était que son propre message passe tel qu’il l’avait ressenti en lisant Cœur des ténèbres de Conrad : l’homme remonte le fleuve pour rencontrer l’autre versant de lui-même, il affronte sa propre dualité et l’ambiguïté de toute morale.

Dans un autre registre, le récit de ses réécritures du scénario de Paris brûle-t-il ? signé Gore Vidal est hilarant. Ailleurs on découvre les surprenantes compétence et érudition de Serge Gainsbourg en matière de technique cinématographique, son travail sur le cadre et ses traficotages de la bande-son, son goût des longues et courtes focales, des plongées et contre-plongées et, moins surprenant, les parallèles qu’il dresse en permanence entre le format des films et celui des tableaux. Les morceaux d’anthologie, brefs mais édifiants, ne manquent pas : le récit des épreuves subies par Marcel Ophuls pour la diffusion par les chaines de télévision de son documentaire maudit Memory of Justice sur les procès de Nuremberg et la question des crimes de guerre (1975)

Pas trop de « chef d’œuvre » sous sa plume, il ne galvaude pas contrairement à des critiques et des feuilles qui en découvrent toute l’année en moyenne un par semaine le mercredi. Ciment porte très haut des films comme Pastorale d’Otar Iosseliani pour ne citer que lui. Et puis il y a l’évocation des films auxquels vous avez échappé, les projets jamais réalisés dont des metteurs en scène sont ouverts en parlant avec lui : une adaptation des Affinités électives de Goethe par Coppola, un Robinson Crusoé réalisé par Serge Gainsbourg avec Christophe Lambert dans le rôle-titre, un Berlin Alexanderplatz adapté de Döblin par Fassbinder avec Gérard Depardieu et Jeanne Moreau…

Il a peu fréquenté les tournages, souvent une entourloupe d’attachée de presse qui permet au réalisateur de créer un contact personnel qui rend la critique plus difficile ensuite. On l’a donc peu aperçu sur les plateaux mais ceux où il a été, guidé par l’amitié où l’admiration, valaient vraiment d’enfreindre la règle : Monsieur Klein, Et la nave va, Hope and Glory, Le Fantôme de la liberté, After hours, Short Cuts… Celui du Christ s’est arrêté à Eboli est reproduit dans le livre. Il écrit certes pour être lu, il sait qu’il le sera mais s’efforce de n’en jamais tenir compte, de ne pas écrire pour un public supposé, comme y invitait sagement Max Ophuls : « A force de courir après le public, on finit par ne plus voir que son cul », conseil que tous les artistes gagneraient à méditer.

Ses interviews valent aussi par leur qualité de réécriture (le secret du genre qui s’apparente à l’art du montage cinématographique). Rendre l’oral lisible sans en trahir l’essentiel de l’esprit quitte à sacrifier un peu de la lettre. L’entretien avec Jean-Louis Trintignant (1994) est un modèle du genre. Lorsqu’on découvre les rôles qu’on lui a proposé et qu’il a refusé soit pour des problèmes d’agenda soit parce qu’il ne s’en sentait pas l(étoffe, ça fait rêver à ce que seraient devenus les films en question s’il avait accepté : le rôle du photographe halluciné à la fin d’Apocalypse Now, celui tenu par Truffaut dans Rencontres du troisième type, le principal rôle dans Le Dernier Tango à Paris et même Casanova dans le Casanova de Fellini !…

L’autre livre qui honore le métier de critique de cinéma, et qu’il convient de lire également en n’oubliant jamais que les films y sont jugés en leur temps et non précédés par leur légende comme c’est notre cas aujourd’hui avec les œuvres anciennes, c’est Chroniques cinématographiques (455 pages, 22 euros, Editions de Fallois) de Bernard de Fallois, un grand éditeur récemment disparu qui n’a jamais autant publié en tant qu’auteur depuis sa disparition. Sous l’éditeur dormait un écrivain prolifique qui attendait le grand saut (l’amateur de cirque en lui eut apprécié la métaphore) pour se révéler. Sous le pseudonyme de René Cortade cet homme à l’intelligence aigue, à la culture sans frontières, aussi proustien que simenonien, est demeuré jusqu’à la fin de sa longue et riche vie d’une curiosité que rien n’entamait. Pas celle d’un journaliste, ce qu’il n’est pas, mais d’un tempérament qui ne se refuse rien y compris le visionnage de nombre de films polonais ou russes en un temps, dans des feuilles et dans un milieu assez franco-français.

Il n’avait pas seulement le goût des autres mais de leurs œuvres. En lisant ses articles longtemps après, on n’a pourtant pas le sentiment, contrairement à l’impression ressentie à la lecture du recueil de Michel Ciment, qu’il était porté par l’admiration. Ses compte-rendu de projection (ici pas de reportages ni d’entretiens), parus une fois par semaine de 1959 à 1962 dans Arts puis dans le Nouveau Candide (pas très à gauche, l’un comme l’autre…), sont dans l’ensemble plutôt moqueurs, caustiques, corrosifs sinon négatifs voire hostiles. Un humour vache à base d’understatement. Les louanges s’en détachent naturellement tant elles sont rares. Le polémiste qui sommeille en lui ne se refuse pas les formules mais elles ne sont jamais gratuites – à quelques exceptions près où il se paie d’effets faciles qui ne veulent rien dire (« La Partie de campagne, le plus beau film réalisé par l’auteur parce que le seul qu’il n’a pas eu le temps de terminer »). Elles lui servent tant à dire son admiration pour un Alec Guinness, pour Viridiana de Bunuel ou pour la Dolce vita qu’il défend à Cannes contre une grande partie de la critique, qu’à démonter les contre-sens dans l’adaptation d’un grand roman à l’écran. D’ailleurs c’est souvent le cas puisque Fallois tient que ce genre d’entreprise est vain. S’agissant de son cher Marcel Aymé, il lui suffit de citer une extrait de la Jument verte («  Déodat marchait de son bon pas de facteur, les yeux bleus comme d’habitude ») pour assurer qu’un cinéaste peut tout transposer de cette phrase à l’exception de sa dimension exquise qui est le génie même du romancier : « comme d’habitude »….

Rien de systématique : il peut louer le René Clément de Plein soleil mais pas les « faux-pas » suivants. Rares sont ceux tels Jacques Becker (Le Trou) ou le scénariste Paul Gégauff dont il paraisse inconditionnel. Au passage, il donne en sus une très pertinente critique du livre en question (Un singe en hiver de Blondin à Verneuil, Léon Morin, prêtre de Beck à Melville ou encore le Dialogue des carmélites qui ne pouvait qu’être trahi par Bruckberger). En insistant bien sur un point : ce qui fait le prix de tels romans, auxquels les cinéastes se veulent fidèles dans les grandes lignes, se trouve justement dans les petites lignes sinon entre les lignes.

Godard n’est pas son cousin mais il n’en reconnaît pas moins dès son premier visionnage d’A bout de souffle à sa sortie (1960) que, si le film ne l’enthousiasme guère, il aura un jour valeur de document lorsque les historiens se pencheront sur la Nouvelle vague. Nombre d’articles recueillis là sont si fouillés qu’ils ont valeur de courts essais d’une grande clarté, sans la prétention universitaire à tout mettre en grille. Parfois, souvent même, ce sont de véritables exécutions. Dès la première phrase, très ramassée afin de mieux percuter l’objectif, tout est dit : « Preminger cherchait une idée : il n’a trouvé qu’une culotte » (à propos d’Autopsie d’un meurtre, 1959). On se dit qu’il se fait plaisir, s’offre un bon mot, on poursuit la lecture et on finit par se ranger à son argument premier tant la démonstration est implacable. Réussir à tout dire en une phrase n’est-il pas l’un des rêves de tout critique ?

« Roger Vadim est aujourd’hui le représentant de commerce le plus qualifié d’un produit très parisien : la pornographie intellectuelle » (à propos du Repos du guerrier, 1962)

Son art de la chute a parfois quelque chose d’assassin. Ainsi à propos de La Fille aux yeux d’or d’après la nouvelle de Balzac :

« Marie Laforêt n’est guère convaincante, et Paul Guers n’est guère convaincu. On les comprend. La Fille aux yeux d’or, ou Balzac, zéro, zéro, zéro, zéro ».

On  se dit alors qu’il a beau jeu de se moquer des « mots à l’emporte-film » d’un Michel Audiard. Avec L’Année dernière à Marienbad, écrit par Robbe-Grillet et réalisé par Resnais, une flèche suffit même si elle est argumentée sur quatre pages, le cas à chaque fois :

« Le sapeur Camembert a écrit le scénario, le savant Cosinus l’a mis en scène »

C’était dans les années 60, il y a des siècles. On roulait en Facel-Vega, on volait en Constellation. Sa cinéphilie ne sent pas le maniaque des fiches mais la réflexion sur tant et tant de films vus à l’aune d’un absolu de la création artistique. Encore que pour expliquer en quoi l’échec de Moderato Cantabile (1960) était prévisible, malgré Jeanne Moreau, Belmondo, Peter Brook, Marguerite Duras et Armand Thirard à la lumière, il recourt d’abord au bon sens :

« En additionnant les mérites, on ne multiplie pas les chances de succès, on les divise. On croit éviter la facilité, on y cède. On veut s’élever au-dessus du commerce, mais par des moyens qui sont encore ceux du commerce. Une esthétique de la quantité ».

Et Fallois de rappeler que le public n’ayant jamais tout à fait tort, les grands artistes sont ceux qui ne renoncent ni à eux-mêmes ni aux autres. Ses Chroniques cinématographiques (tiens ! des chroniques et non des critiques…) l’illustrent bien, même si il est souvent injuste, allant jusqu’à oublier de mentionner le nom de Leonard Bernstein tant il déteste la partition musicale de West Side Story alors que le film lui parait être « un admirable travail de cinéma »

« On ne va pas voir le film où joue Gabin, on va voir Gabin dans le film qu’il joue. Il impose son personnage avec tant de force qu’on s’occupe à peine des événements. Si le film est bon, tant mieux. S’il ne l’est pas, il y a quand même Gabin « (Le Rouge est mis, 1957)

C’est vif, élégant et d’une densité sans pareille. Et avec ça profond : il déconstruit, contextualise, effectue des rapprochements inédits, toutes choses au service d’un souci permanent de l’analyse d’un film. Un modèle de critique. Ce regard critique dégage un rythme, une cadence, un son et une liberté de l’esprit constitutifs d’une voix qui manque sérieusement de nos jours. Bien sûr sa propre formation (agrégé de Lettres, il avait été prof dans le secondaire avant de faire carrière dans l’édition), ses marottes et dilections (auteur du premier essai consacré à Simenon en 1961, il parvient à glisser son nom dans bon nombre de critiques sans que cela paraisse totalement justifié jusqu’à celui de Maigret dans la critique des Cavaliers de John Ford….)

Rarement un intellectuel, dont la critique de cinéma n’était pas le métier ni la vocation, aura noirci autant de papier pour explorer des personnages de celluloïd. Sa manière même de résumer l’histoire reflète déjà sa signature. Ainsi à propos de La Mort aux trousses/ North by Northwest d’Alfred Hitchcock :

« Son dernier film est une fugue, justement, l’histoire d’un homme qui en cherche un autre qui n’existe pas, tandis que le poursuivent la police et les malfaiteurs à la fois et qu’il ne comprend rien à ce qui lui arrive. Une idée qu’aurait eue Ionesco, et qui se développerait avec la précision, l’engrenage, la machinerie diabolique de Feydeau. Une histoire absurde, pleine de bruit et de fureur, racontée par un homme intelligent. »

Dans une remarquable indépendance d’esprit, il cherche le détail et le creuse, examine chaque personnage sans mépriser les rôles secondaires, les passe au crible. Il n’est pas dupe des faux grands films qui sont avant tout de vrais grands rôles (Le Général della Rovere). Tout pour l’analyse. C’est souvent éblouissant de grand style, d’ironie mordante, de profondeur et d’intelligence critique dans le constant souci de mettre à jour ce qu’un film dit d’autre que ce qu’il raconte. Qui écrit encore comme Michel Ciment et Bernard de Fallois dans la critique de cinéma ? Question de plume, de sens critique, de culture. On voit bien des critiques mais on ne distingue pas parmi eux des écrivains de cinéma. On n’est pas critique parce qu’on aime bien aller au cinéma, on n’est pas cinéphile parce qu’on a vu des films. Combien de jeunes chargés de rubrique dans les médias s’imaginent que le cinéma commence avec Mad Max ! Si la cinéphile se perd, ce dont tant de signaux attestent, c’est que les générations précédentes jouissaient de cinémathèques et de ciné-clubs de quartier, et surtout des vieux films du vendredi soir et du dimanche soir, rendez-vous rituels avec Claude-Jean Philippe et Patrick Brion. Il y a bien aujourd’hui des chaines spécialisées par abonnement mais, outre les moyens, encore faut-il avoir le désir et le goût d’y aller, ce qui ne va pas de soi lorsque nul ne vous y a incité. François Truffaut avait prévenu :

« Il faut s’habituer à l’idée que nous serons jugés par des gens qui n’auront jamais vu un film de Murnau ».

On y est, non ?

(Images extraites d' »Apocalypse Now », « La Dolce Vita », « Viradiana », « Le Christ s’est arrêté à Eboli », « Pather Panchali », « La mort aux trousses », Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans cinéma.

1220

commentaires

1 220 Réponses pour Rien du cinéma ne lui est étranger

Sarah dit: à

D. dit: à

Que faut-il palper au juste ?

Il faut demander à Elalii, elle met le doigt où ça fait mal!

Jazzi dit: à

15 novembre 2019 à 10 h 37 min
« J’Accuse » de Roman Polanski, avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner et la majeure partie des comédiens de la Comédie Française.
Roman Polanski a titré son film « J’Accuse » et non pas « L’Affaire Dreyfus ». Prenant ainsi le parti de Zola et, au-delà du cas particulier, de la dénonciation de l’antisémitisme général à l’époque (et pas seulement).
Le héros du film ici n’est pas à proprement parler Alfred Dreyfus (étonnant Louis Garrel), figurant de sa propre histoire, mais bel et bien le colonel Piquart (convaincant Jean Dujardin).
Piquart comme Zola, symboles de l’honneur retrouvé de la France.
Film historique, formellement plus conventionnel qu’à sa manière habituelle, de quoi le « J’Accuse » de Roman Polanski est-il ici le nom ?
Le cinéaste de 85 ans, lui-même au centre de sa propre affaire, nous donne à voir, avec intelligence et brio, l’antisémitisme organique propre à la Troisième République du distingué président Félix Faure (un ami intime et d’enfance de Stendhal), qui trouvera son aboutissement « naturel » avec le régime de Vichy du maréchal Pétain…
Difficile aussi de ne pas voir, sous ce film historique, le plaidoyer pro domo du cinéaste.
Lui même figurant instrumentalisé d’une histoire qui le dépasse et dont l’aspect antisémite, non avoué, semble caractérisé : étrange révélation, un demi siècle après les faits, et comme par hasard au moment de la sortie du film, d’une grave accusation de viol et de violence prenant le relais de l’ancienne, qui s’essoufflait, et relançant ainsi l’animosité à son égard.
Pour un artiste, le verdict du public n’est-il pas supérieur à celui des procureurs, petits ou grands, et de la mauvaise rumeur ambiante ?
Auquel cas, il nous faut bien avouer que le vieux Polanski, toute énergie retrouvée, est en voie d’avoir réussi son pari !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585001&cfilm=229982.html

Sarah dit: à

Et renato, D, avec sa perte titanesque des eaux, Venise ne lui est pas comptée!

Sarah dit: à

Pour un artiste, le verdict du public n’est-il pas supérieur à celui des procureurs, petits ou grands, et de la mauvaise rumeur ambiante ?

Encore une affaire de ragnagna comme sur la RDL cette nuit?

Bérénice dit: à

conscience:c’était pour me remettre les bagues qu’elle m’avait enlevées à l’anesthésie et je sentis-je ne pouvais le voir-que l’infirmière ne les remettait pas dans l’ordre et le dis;non,l’autre doigt;

Si tu crois pas celle la. C’est une parabole ou une métaphore? En tout cas, av as n’y la coelioscopie. Vous prenez les gens pour des billes ? Le choux du chair, l’anesthésie voleur, l’infirmière remet des bagues!!!! Étiez vous à deux doigts du décès?

Bérénice dit: à

Le choix du chir, l’antre blemit, c’était avant la coelioscopie. Correcteur.

Bérénice dit: à

Bonjour les couleuvres. Le cas et alii ne s’arrange pas outre une omniprésence maladive , une mythomanie grotesque. Ciao.

et alii dit: à

l’anesthésie voleur,ça surement pas ! j’avais dit quand on m’avait mettre les bras « en croix », que c’est christique!
non ils ont fait leur boulot
consciencieusement,c’était il y a un moment déjà!

et alii dit: à

m’avait fait mettre

et alii dit: à

Bérénice dit: à
tu parles cocotte: on s’en souvient d’ telséjour à l’hopital où on fumait près de l’ascenseur,une infirmière qui a cru bon de jouer la maitresse devant mon chirurgien en m’interdisant de fumer la veille de l’opération,s’est fait remettre à sa place!il ne lui a pas dit c’est la cigarette du codamné, la dernière, mais c’était ça qu’il pensait;
je n’ai pas oublié son nom;après, il me reprochait presque d’avoir fait encore un enfant à sa femme!

et alii dit: à

n’importe comment, ils savaient que je ne jouais pas le même jeu qu’eux:je demandais mes électros cardio pour faire des pliages!

et alii dit: à

Le choix du chir, ça, ça ne veut rien dire!

et alii dit: à

faut pas croire cocotte, il n’y a pas que « le choix du « d’ailleurs je crois que les médecins se sont réveillés quant audit « patient » !le bon temps de l’argent en sus ,l’enveloppe au moment de l’anesthésie comme on le fit à un de mes très proches-et ça se fait encore m’a raconté une amie du métier, il ne faut pas trop fantasmer sur le patient !

et alii dit: à

aujourd’hui,il y a des titres comme ça:
Le patient acteur de sa santé

Bérénice dit: à

Et alii, la coelioscopie existe depuis au moins 20 ans, et quand on ne sait pas, on explore. Chir pour chirurgien, un professionnel ne se permettrait pas de remettre des bagues. Les infirmières ne sont pas des dames de compagnie au chevet des dames chargées de bagues même au réveil.L’anesthésiste dans une chambre au réveil? L’établissement ne respecte pas les normes en cours dans un pays développé. Cela n’entre pas non plus dans les attributions de ces praticiens, ils ont autre chose à faire que de regarder s’éveiller les opérés. Et le reste est une fable à dormir debout. F A B L E.

et alii dit: à

vous n’avez pas compris: et je suppose que les praiques dépendent du « chir » comme vous dites;tout le monde comprend vite que non seulement je n’ai pas besoin de compagnie, mais que je dis vite vous me faites suer:j’ai dû connaître autant de médecins et de « chir »que vous autres, et plus jeune, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai pas voulu exercer cette profession!mais j’ai dû lire plus de courriers de médecins que vous autres, il est vrai, des lettres archivées de politique relationnelle!pas drôle non plus!

Bérénice dit: à

Les dessous de table, et alii, ont parait il fait leur apparition assez récemment. Ils sont illégaux. Des praticiens profitent de leur notoriété et de la crainte qu’inspirent les interventions pour réclamer de l’argent non comptabilisé et non tracé. Personnellement, j’ai pris note dans la presse d’une première et rare plainte contre ce système il y a environ 15 ans .

Bérénice dit: à

Et à lui, sentiment partagé, soignez vous. Vous faibles.

Bérénice dit: à

Fabulez. Excuses.

et alii dit: à

j’ai d’ailleurs demandé à lanesthésiste pourquoi il était à mon chevet dans ma chambre:mais là avec un bon jeu de mots sur son patronyme et devant des tiers!

et alii dit: à

Bérénice dit: à
vous êtes lourdaude! ça ne se fait pas uniquement au correcteur un mot d’esprit!vous êtes peut-être une néobeauf ?

et alii dit: à

et ne vous fatiguez pas pour contester, j’ai même dans ma famille proche une infirmière, dont la mère est infirmière!elle a voulu m’interdire l’ordi!ça montre l’esprit du milieu!

Bérénice dit: à

Etalii, si vous voulez. L’anesthésie voleur, automatisme du correcteur. L’ anesthésiste blêmit. Nous ne saurons pas au juste pourquoi. C’est toujours un privilège d’avoir à ses pieds un chirurgien remettant en place une infirmière replaçant des bagues au réveil accompagnée un anesthésiste le surveillant et blemissant à même la chambre du patient. Cela flatte l’ego du patient et cela vaut mieux que tous les traitements. Vous avait on porté votre éventail, vos sels, votre deshabillé de satin?

et alii dit: à

jusqu’à nouvel ordre, je pense avoir eu raison de faire confiance à ce médecin qui ne décida rien comme coelio ; vous prenez les gens pour des « cons » !j’ai connu Aboulker à l’âge du brevet, voyez vous !

et alii dit: à

u ne jeune coréenne artiste m’offrit un petit éventail mais récemment et je crois que je l’ai perdu!gardez votre correcteur, et votre déshabillé!votre self et votre ego survitaliné on dit ne m’intéresse pas!

Bérénice dit: à

Soyez plus clair dans vos apports autobiographiques, là vous rejoignez la masse de personnes qui attribue beaucoup de valeur à ces professionnels de la médecine et s’enorgueillit d’une simple présence , qui d’un signe feront une légende . Cela dit vous restituez un esprit de la hiérarchie. Avec les nouvelles lois anti tabac, l’infirmière ne se fera plus contrarier. Ce devait être dans un pays lointain ou dans une clinique vétuste. Ces comportements n’ont plus cours, etalii.

Bérénice dit: à

Les combles de la mairie d’Annecy détruits par un incendie.

et alii dit: à

Bérénice dit: à
quel toupet de ptétendre connaitrela biographie des autres! il est fini ce temps, moi, je milite pour le droit à l’intime,jusque dans son prénom;après tout, balfourtine, c’était l’intime politique du père!le frère de ladite balfourtine s’est taillé sans plus donner signe à personne !
je ne l’ai pas connu, juste entendu des parlottes à un repas dit « de famille »;
et comme je ne suis pas de la secte erdélienne ,vous pouvez vous auto-détruire comme vous dites, et commander votre tenue de sapin , ça m’est égal
longue vie à votre correcteur , gente personne sous influence, ou qu’il crève , c’est du pareil au même
pour moi! bere ni ciao! ciao ciao!

et alii dit: à

quand même, je précise que c’était un hosto parisien très connu

et alii dit: à

a loi et les recommandations de bonnes pratiques professionnelles de l’anesm [1]
[1]
Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des… incitent évidemment chaque intervenant du secteur médico-social à « la garantie des droits et libertés individuels » de la personne qu’il accompagne ou prend en charge, ainsi qu’au « respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité » ; étant entendu que l’intime concerne le corps, l’ensemble de la personnalité du sujet, son cadre de vie et ses relations familiales.

2Comme le rappelle Serge Tisseron, ce droit à l’intimité est « essentiel à la fois pour l’individu et le fonctionnement groupal. Pour l’individu, il est à la base de la distinction qu’opère chacun entre la réalité interne et la réalité externe et pour le groupe, il garantit la démocratie en organisant la distinction entre vie publique et vie privée. Preuve en est que toutes les dictatures tentent de détruire cette distinction, comme le montre le roman d’Orwell : 1984, alors que toutes les démocraties la garantissent [2]
[2]
Serge Tisseron, « L’intime et l’extime dans la relation… ». Pour autant, reprenant le mot d’« extimité » proposé par Jacques Lacan dans son Séminaire XVI tout en lui donnant une signification différente, dans son ouvrage L’intimité surexposée [3]
[3]
Serge Tisseron, L’intimité surexposée, Paris, Fayard, coll. «…, Serge Tisseron définit l’existence d’un mouvement qui pousse chacun à mettre en avant une partie de sa vie intime, autant physique que psychique. Il évoque aussi que l’intimité et l’extimité sont inséparables d’un troisième

et alii dit: à

le film(que j’ai vu en ciné club)
Une femme sous influence (A Woman Under the Influence) est un film américain réalisé par John Cassavetes, sorti en 1974.

Jean-Marie dit: à

le 15 à 10h37mn…

Si ce n’était que Dujardin m’horripile et que je n’avais pu supporter RoseMary truc plus de 10mn (ma disputant même avec mon amie d’alors de son intérêt pour ce gnome…)

Vous comprendrez que vos raccourcis cinéphiles (bien sûr dans le limites du Post) quant à un « … aboutissement ¨naturel¨ avec le régime de Vichy… » n’ont pas plus de sens que si l’on disait (et c’est bien pour cela qu’il ne faut pas hésiter à le penser), que l’affaire Dreyfus (avec l’état major décapité, etc..) avait conduit tout droit au Front Popu du rasage gratis, et à la plus grande catastrophe que la France n’ait jamais connue en 39/40 ! (vers quoi elle ne voulait aller, mais n’était-elle pas alors, et depuis lors, en « conduite accompagnée »…)

(mais bon, faudrait-il peut-être demander son avis à la sémillante Esther Benbassa ) & « spécialiste » de Vichy (et accessoirement : reine « Verte » du « vivre-ensemble » ou « chercheuse » au CNRS -et aussi à l’EPHE pourquoi s’en priver, avec son époux d’ailleurs aussi… aussi aussi)

Sinon il faudrait finir par comprendre que Zola s’était déjà complètement gouré à propos de Cézanne…

Jean-Marie dit: à

Sinon, sinon…

(et sans aucune promotion de la part de nos Armées,
mais génie de la Nature ou génération spontanée !)

On peut voir la sélection des Miss France 2020 sur le Fig
Et de 1.71 à 1.86m il y a de pures merveilles…
(en plus, cerise… on clic sur les Instants-grammes de chacune ! bref il y a du cul diraient les féministes déboussolées, et des sourires radieux aussi aussi)

D. dit: à

Chouette, un nouveau commentateur à parenthèses (sauf erreur de ma part (toujours possible (sauf quand j’ai pris un café (de Colombie))))

Welcome Jean-Marie !

Bérénice dit: à

biographie des autres! il est fini ce temps, moi, je milite pour le droit à l’intime,jusque dans son prénom;après tout

Je ne lis que ce que vous donnez. Vous êtes un peu piqué, et alii, le toupet ! Je ne fais que réagir à vos écrits .

et alii dit: à

je n’en ai rien à faire moi de votre biographie!c’est vous qui prétendez vaniteuse créature à connaître la biographie des autres,les parents, les enfants, les événements avec leur date ;
il y a longtemps, ce n’est pas une date! un grand hopital parisien, ce n’est pas un lieu défini! si vous concluez n’importe comment avec des coelio et tout le bastringue, c’est votre problème de projeter vos fantasmes de malheureuse victime de son correcteur! pour le reste, « auto détruisezvous » , c’est votre conseil , alors cessez de m’emmerder!
je ne vous répondrai pas que votre religion soit le « tout à l’égo-ut » ou que vous pratiquiez la méditation******ive

et alii dit: à

News
Thanks to a doodle, experts now say unattributed painting is by Botticelli
by Riah Pryor

et alii dit: à

« Films like SG̲aawaay Ḵ’uuna transport indigenous traditions from set to community with surprising speed, » Julian Brave NoiseCat writes in a piece that takes up the question, « Can film save indigenous languages? »
The New Yorker

et alii dit: à

tiens, on m’a parlé de ça :
, les recommandations de la HAS, largement relayées par la presse, sont aujourd’hui interprétées à tort. Il n’est écrit nulle part dans le rapport qu’il ne faut pas prescrire de kinésithérapie respiratoire chez les bébés souffrant de bronchiolite.
interprétées!

Jazzi dit: à

Rien à dire sur le « J’Accuse » de Roman Polanski, et alii ?

Bérénice dit: à

Un nombre anormalement élevé de cancer chez des enfants âgés de 6 mois à 13 ans dans quelques communes du haut Jura déclenche une enquête qui peut être déterminera des facteurs environnementaux responsables. Alarme par un comité de parents relayée par les services hospitaliers ayant abouti.

petit rappel dit: à

Faure nait en 1841 et Stendhal meurt en 1842. Alors comme ami d’enfance… il doit-il y avoir confusion.

et alii dit: à

rien à dire:rad!

Bérénice dit: à

Jazzy, je lisaisxque quelsu’un déplorait que les films successifs aient plus recherché à mettre en évidence le triomphe de la justice qu’un combat contre l’antisemitisme. Qu’en pensez vous, qui l’avez vu?

Les Valeureux dit: à

Un intervenant parle « d’antisémitisme supposé »…
S’il comprend l’anglais, qu’il lise les propos de la député Louise Ellman qui a quitté le Labour après 55 ans de bons et loyaux services suite à des manifestations avérés d’antisémitisme:

« In a tweet, Ellman, 73, said: “I have made the truly agonising decision to leave the Labour party after 55 years. I can no longer advocate voting Labour when it risks Corbyn becoming PM. I will continue to serve the people of Liverpool Riverside as I have had the honour to do since 1997 (…)Under Jeremy Corbyn’s leadership, antisemitism has become mainstream in the Labour party. Jewish members have been bullied, abused and driven out. Antisemites have felt comfortable and vile conspiracy theories have been propagated. A party that permits anti-Jewish racism to flourish cannot be called anti-racist.”
https://www.theguardian.com/politics/2019/oct/16/louise-ellman-quits-labour-party-over-antisemitism

Réflexion faite, cet intervenant n’est certainement pas un « antisémite supposé ».

Jazzi dit: à

Bérénice, le combat pour la justice et contre l’antisémitisme en l’espèce sont confondus.
Ne le dites pas à Jean-Marie, qui n’a pas dû voir le même film que moi, mais il y a une scène où, au plus chaud de l’affaire, on voit des anti dreyfusards peindre des croix de David sur certaines vitrines pour les désigner au pillage. 1896 ou 1942 ?

Jazzi dit: à

« rien à dire : rad ! »

M’étonne pas de vous et alii. Parler pour ne rien dire est votre spécialité !

D. dit: à

Apprécions l’exquise delicatesse de l’envoyé de Macron chargé de superviser l' »opération » Notre-Dame-de-Paris, s’agissant de Philippe Villeneuve, légitime Architecte en Chef des Monuments Historiques, homme aussi érudit que compétent et apprécié :

« Qu’il ferme sa gueule et que nous avancions en sagesse pour que nous puissions sereinement faire le meilleur choix pour Notre-Dame ».

Voici où se situe la sagesse aujourd’hui.

D. dit: à

LIVRE DE LA SAGESSE – Chapitre 1

01 AIMEZ LA JUSTICE, vous qui gouvernez la terre, ayez sur le Seigneur des pensées droites, cherchez-le avec un cœur simple,

02 car il se laisse trouver par ceux qui ne le mettent pas à l’épreuve, il se manifeste à ceux qui ne refusent pas de croire en lui.

03 Les pensées tortueuses éloignent de Dieu, et sa puissance confond les insensés qui la provoquent.

04 Car la Sagesse ne peut entrer dans une âme qui veut le mal, ni habiter dans un corps asservi au péché.

05 L’Esprit saint, éducateur des hommes, fuit l’hypocrisie, il se détourne des projets sans intelligence, quand survient l’injustice, il la confond.

06 La Sagesse est un esprit ami des hommes, mais elle ne laissera pas le blasphémateur impuni pour ses paroles ; car Dieu scrute ses reins, avec clairvoyance il observe son cœur, il écoute les propos de sa bouche.

07 L’esprit du Seigneur remplit l’univers : lui qui tient ensemble tous les êtres, il entend toutes les voix.

08 C’est pourquoi nul n’est à l’abri lorsqu’il tient des propos injustes : la Justice qui confond les coupables ne l’épargnera pas.

09 Sur les intentions de l’impie, il y aura une enquête, le bruit de ses paroles parviendra jusqu’au Seigneur qui le confondra pour ses forfaits.

10 Une oreille attentive écoute tout ; même le murmure des récriminations ne reste pas caché.

11 Gardez-vous donc d’une récrimination inutile, et plutôt que de dire du mal, retenez votre langue, car un propos tenu en cachette ne restera pas sans effet : la bouche qui calomnie détruit l’âme.

12 Ne courez pas après la mort en dévoyant votre vie, n’attirez pas la catastrophe par les œuvres de vos mains.

13 Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.

14 Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ; ce qui naît dans le monde est porteur de vie : on n’y trouve pas de poison qui fasse mourir. La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre,

15 car la justice est immortelle.

16 Pourtant, les impies ont invité la Mort, du geste et de la voix ; la tenant pour amie, pour elle ils se consument ; ils ont fait un pacte avec elle : ils méritent bien de lui appartenir.

poussière dit: à

Les mauvais ne savent qu’être mauvais. Rien de nouveau.

Sarah dit: à

faut pas croire cocotte (Etalée,là)

Mais qui faut-il donc croire?

et alii dit: à

Jazzi dit: à
là, vous vous trompez et je viens de faire l’expérience que lorsque je parle, ça porte, voyez vous mais après ce billet, je ne vous qualifierai plus de cinéphile, donc juste pipelette de ( blog) pd

et alii dit: à

c’est trop loin, sarah , et hors contexte :ne me fatiguez pas,merci

et alii dit: à

s croix de David c’est quoi, ça?

Sarah dit: à

faut pas croire cocotte (Etalée,là Elalii)
***
Donner à quelqu’un des noms d’oiseaux.
Espèce de bécasse*! Canard boiteux! Vieille chouette! Jeune coq! Tête de linotte! Poule mouillée!
Voilà bien des nom d’oiseaux qui sont autant d’insultes. Idem quand on parle d’un « drôle de moineau » pour un type bizarre, quand on traite une femme stupide de « dinde », une prostituée de « grue », une jeune fille niaise et naïve d' »oie blanche », lorsque l’on qualifie de « pigeon » ou de « dindon de la farce » celui qui se fait rouler, etc. Il n’est donc pas étonnant que noms d’oiseaux soit devenu synonyme d' »insulte ».

Pourtant la gent ailée n’est pas toujours considérée de façon péjorative et murmurer à celui que l’on aime « ma petite colombe », « mon petit canard en sucre », « mon petit oiseau des îles », ou, plus populairement, « ma poule » ou « mon poulet », c’est, loin de l’injurier, le cajoler et l’attendrir.
C’est compris, « ma cocotte »? 😉
Se donner des noms d’oiseaux aurait eu cette première acception, si l’on en croit Lorédan Larchey (1861) qui nous dit que c’est « roucouler amoureusement ».
In Jean Maillet, 500 expressions décortiquées
Les éditions de l’Opportun 2019.

Sarah dit: à

Espèce de bécasse*!

*Une cousine de bécassine.

et alii dit: à

personnellement, je n’ai pas l’amour si désemparé qu’il se mette en chasse sur la toile; on est dans un monde où tous les gens frétillent du ma chérie, mon chéri, ma belle ce sont des termes qui ne font plus palpiter! (peut-être des gens diminués comme des
alzheimer? faut tester !)c’est pour le cinéma!

et alii dit: à

ça dépend des milieux socio professionnels, les mon poulet et autres familiarités qui autrefois étaient « positives »

et alii dit: à

)c’est pour le cinéma!souvenir d’une rencontre à BEAUBOURG sur l’image où une journaliste racontait son quotidien avec des « cocos » adressés à des hommes
j’ai oui dire que dans les ministères, les femmes n’hésitaient pas à y aller d ‘une baffe

et alii dit: à

Rappelons le point de départ de la discussion. Marty a allumé la mèche, dans une interview en marge de la promotion de son film produit par Netflix « The Irishman », qui sera lancé sur la plateforme le 27 novembre prochain. Il avait déclaré que les films Marvel n’étaient pas du cinéma, mais des parcs d’attractions.

Les réactions des acteurs, des réalisateurs mais aussi des fans des films Marvel se sont mises à pleuvoir. En apparence, le vieux lion Scorsese s’est permis de juger ce qui était du cinéma et ce qui n’en était pas. Sans oublier les déclarations de Ken Loach qui a parlé de « productions hamburgers » ou encore de Francis Ford Coppola qui a fait part de son « mépris » pour ces saga super héroïques. Bref, un véritable « Marvel bashing ».

Mais enfin, pourquoi refuser de considérer ces contenus qui font tourner « la roue créative » — pour reprendre la formule de l’acteur Chris Evans, alias Captain America qui s’était notamment illustré dans Captain America, le soldat de l’Hiver ou encore Captain America : civil war, deux productions loin d’être dénuées d’intérêt cinématographique ?
https://www.franceculture.fr/emissions/la-theorie/la-transition-culturelle-du-vendredi-15-novembre-2019?actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13OpVgbqTOoeKQh7JKoFLC2fE&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=550651#xtor=EPR-2-%5BLaLettre15112019%5D

et alii dit: à

À ce titre, Scorsese soulève une réelle problématique économique et artistique qui ne saurait être balayée. Park Chan Wook, le réalisateur coréen dont les films Old Boy et Thirst ont reçu le Grand prix du Jury au Festival de Cannes, l’a récemment dit dans d’autres termes : « Beaucoup de gens – et ils sont réalistes – estiment que mises à part les grosses productions à la Marvel, il n’y aura plus grand chose à voir d’autre dans les salles de cinéma. » La polémique Scorsese contre Marvel prend ainsi la forme d’une interrogation mondiale.

Bloom dit: à

Jean Langoncet dit: à

C’est sans doute le problème premier de la société britannique : choisir leurs représentants selon leur antisémitisme supposé

1.Arrogance de celui qui dit ce que les ressortissants d’un pays étrangers doivent considérer comme constituant un problème essentiel dans leur propre pays.

2. Beaucoup plus grave: l’antisémitisme n’est pas « supposé », comme le prétend Langoncet, il est AVERE. Je renvoie aux raisons qui ont poussé la députée Louise Ellman à quitter le Parti travailliste en octobre dernier après 55 ans de bons et loyaux services. Ci-dessous un extrait de l’article du Guardian.

« I can no longer advocate voting Labour when it risks Corbyn becoming PM. I will continue to serve the people of Liverpool Riverside as I have had the honour to do since 1997.”

In a longer statement, the Jewish MP attacked the Labour leader’s record on antisemitism, saying: “Under Jeremy Corbyn’s leadership, antisemitism has become mainstream in the Labour party. Jewish members have been bullied, abused and driven out. Antisemites have felt comfortable and vile conspiracy theories have been propagated. A party that permits anti-Jewish racism to flourish cannot be called anti-racist.”

https://www.theguardian.com/politics/2019/oct/16/louise-ellman-quits-labour-party-over-antisemitism

A elle aussi, vous allez faire la leçon sur ce qui est important et ce qui ne l’est pas, Langoncet?

Clopine dit: à

est-ce que je suis la seule à ressentir cela ? Je veux dire, quand quelqu’un exprime l’inconvénient qu’il ressent à lire les « interventions » (on dira cela, plutôt que « copiécollés interminables et sans grand rapport avec quoi que ce soit »), la dame réagit, avec violence, puis… continue de plus belle…

Un balai.

On dirait le balai de l’apprenti sorcier, de Disney sur la musique de Dukas…

Plus on tente de le réduire, plus il se multiplie.

Angoissant, in’it ?

Clopine dit: à

oublié l’essentiel. Le balai, c’est El aLII. Dommage qu’on ne le lui applique pas, sur le thème du balai, justement.

Jazzi dit: à

« je ne vous qualifierai plus de cinéphile, donc juste pipelette de ( blog) pd »

Que c’est distingué, et alii !
Tous ces colloques et séminaires pour en arriver là…

x dit: à

« Incompétent », « espion russe », « dangereux radical », « illuminé »… Le chef du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn aura tour à tour été tout cela, à en croire ses adversaires. Bien qu’aussi infondée que les autres, une accusation semble être parvenue à s’imposer dans les médias dominants : celle d’antisémitisme. Un procédé qui vise à disqualifier d’emblée tout opposant.
par Daniel Finn

La controverse autour de l’antisémitisme qui infesterait le monde politique britannique dépasse désormais les frontières du Royaume-Uni. Le paragraphe d’ouverture d’un article récent du New York Times mêlait ainsi l’« antisémitisme profond » du Parti travailliste à la profanation d’un cimetière juif en France pour suggérer que la haine des Juifs « constitue le point de ralliement de familles politiques en général considérées comme éloignées : l’extrême droite, certaines franges de l’extrême gauche, l’islamisme radical européen et diverses fractions des deux grands partis américains ».

La production éditoriale du grand quotidien américain illustre surtout la façon dont les médias traitent de l’antisémitisme supposé des forces de gauche, et en particulier du Parti travailliste de M. Jeremy Corbyn. En octobre 2017, Howard Jacobson décrivait dans une tribune la conférence annuelle du Labour comme un déchaînement de haine, affirmant par exemple que l’une des motions soumises au vote questionnait la réalité de l’holocauste : un mensonge au service duquel le New York Times n’a toutefois pas hésité à mettre le prestige dont il jouit encore.
Des pratiques de ce genre sont devenues routinières dans les grands médias britanniques — y compris les plus réputés, comme le Guardian ou la British Broadcasting Corporation (BBC), qui semblent avoir renoncé à la vérification des informations qu’ils publient dès lors qu’il s’agit de condamner M. Corbyn. Répété à l’envi, leur acte d’accusation — où le faux le dispute à l’outrance — s’est imposé comme une évidence qu’une partie de la population n’interroge même plus.
On voit désormais les mêmes méthodes à l’œuvre ailleurs dans le monde pour discréditer des dirigeants de gauche qui, comme M. Corbyn, sont connus pour leur soutien à la cause palestinienne. Dans l’article précité du New York Times, qui assimilait le Parti travailliste britannique au Fidesz du premier ministre hongrois Viktor Orbán (droite radicale), le journaliste Patrick Kingsley écrivait que la députée démocrate américaine Ilhan Omar avait été « unanimement condamnée pour son recours aux stéréotypes antisémites suggérant que la vie politique du pays se trouverait sous l’emprise des lobbys juifs », avant de lui imputer des liens avec des « cercles islamistes radicaux ». En réalité, Mme Omar s’était exprimée au sujet de l’American Israel Public Affairs Committee (Aipac), dont l’influence, de notoriété publique, est régulièrement discutée dans les colonnes… du New York Times. En revanche, elle n’avait pas dit un mot sur un quelconque « lobby juif » : le quotidien a donc supprimé le passage dans son édition en ligne, mais sans s’embarrasser d’un rectificatif.
Sur quoi reposent exactement les accusations qui pèsent sur M. Corbyn et son parti ? Les députés travaillistes et les commentateurs progressistes sont régulièrement sommés d’entériner l’idée selon laquelle « le Parti travailliste a un problème d’antisémitisme », sans toutefois que ses forfaits soient clairement exposés. Toute manifestation d’antisémitisme constituerait naturellement un problème pour le Parti travailliste, mais le discours dominant ne se contente pas d’évoquer telle ou telle saillie proférée par l’un de ses (nombreux) militants de base : il suggère aussi que, sous la houlette de M. Corbyn, le Labour serait devenu « hostile aux Juifs », « institutionnellement antisémite ». Ses dirigeants formeraient une clique animée par la « haine des Juifs », auxquels ils auraient « déclaré la guerre » ; ils feraient peser sur ceux du Royaume-Uni un « péril existentiel ». Des accusations jamais étayées, mais davantage diffusées par la presse que les cas concrets de racisme d’État qui affectent la vie de larges pans de la population.

Réquisitoires et invectives

C’est au printemps 2016 qu’a été posée la première pierre de cet édifice minutieusement construit, à un moment où la position de M. Corbyn demeurait d’autant plus fragile que la nébuleuse de médias alternatifs — qui s’est depuis développée pour le soutenir face aux députés blairistes de son parti — balbutiait. À l’époque, la campagne visait à rendre le nouveau dirigeant du Labour responsable de dérives hors de son contrôle (notamment les propos antisémites de la députée Naz Shah, pourtant tenus avant qu’il ne prenne la tête du Labour et que Mme Shah soit élue au Parlement), ou qui n’avaient tout simplement jamais eu lieu — telle la contamination supposée d’un cercle du parti à l’université d’Oxford par l’hostilité aux Juifs, qui s’est révélée fantasmatique.
[…]

M. Corbyn a d’abord tenté d’éteindre la controverse en commandant un rapport à la spécialiste des droits civiques Shami Chakrabarti, en juin 2016. Modèle d’enquête, raisonné et minutieux, le document établit que le parti n’est « pas en proie à l’antisémitisme, à l’islamophobie ou à toute autre forme de racisme ». Il note cependant des « signes évidents (datant de quelques années) de comportements minoritaires caractérisés par la haine et l’ignorance ». « J’ai entendu de trop nombreuses personnes juives se dire préoccupées parce que l’antisémitisme n’a pas été suffisamment pris au sérieux par le Parti travailliste et par la gauche en général », écrit Mme Chakrabarti, avant de proposer diverses mesures concrètes destinées à y remédier.
Si, dans un premier temps, personne n’a cherché à réfuter ce constat, quelques mois plus tard, les critiques du Labour passaient à nouveau à l’offensive : le rapport se résumait à une opération de ripolinage que chacun jugeait peu crédible, bien que personne ne prenne la peine de dire pourquoi. Quelques semaines plus tard, une commission parlementaire comprenant plusieurs membres hostiles à M. Corbyn ne parvenait à établir « aucune preuve fiable et empirique attestant l’idée d’une prévalence plus prononcée des comportements antisémites au sein du Parti travailliste que dans les autres formations politiques » — tout en insistant sur les faux pas prêtés au Labour.
Jusqu’en 2018, les procureurs médiatiques de M. Corbyn estimaient que leurs réquisitoires (adossés ou non à des faits) devaient au moins se référer à la manifestation d’une hostilité à l’égard de la population juive. À partir de 2018, ils s’émancipent de cette contrainte. En juin, le comité exécutif national (CEN) du Labour s’entend enjoindre par le chœur des médias et des adversaires de M. Corbyn d’adopter la définition de l’antisémitisme formulée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA). Comme cette définition assimile certaines critiques d’Israël à de l’antisémitisme, la CEN propose divers amendements destinés à protéger le droit des travaillistes à défendre la cause palestinienne. L’idée que de tels amendements pouvaient représenter la moindre menace pour les Juifs britanniques relevait de l’absurde, mais la députée Margaret Hodge, une opposante virulente à M. Corbyn qui incarne l’aile droite du parti, profite de l’occasion pour lancer une nouvelle offensive. Notamment en hurlant lors d’une session à la Chambre des communes — peu coutumière de tels éclats — que le chef de son parti n’était qu’un « salopard d’antisémite » et un « raciste ». La tirade parvient à briser un tabou : il semble désormais possible pour les dirigeants politiques et les journalistes de taxer M. Corbyn d’antisémitisme sans avoir à avancer la moindre preuve.

x dit: à

(suite de l’article de Daniel Finn)
Après un été sous la mitraille, le CEN capitule et adopte le texte de l’IHRA sans en changer une virgule. Quelques jours plus tard, un militant d’extrême droite assassine onze personnes dans une synagogue de Pittsburgh, aux États-Unis. Le Guardian ne parvient pas à rendre compte de l’hommage de M. Corbyn aux victimes sans le décrire comme « le dirigeant travailliste qui a été accusé de laisser l’antisémitisme gangrener le parti ». Un peu comme si l’homme à la barbiche et le tireur ne faisaient qu’un…
L’historien Geoffrey Alderman a récemment déconstruit de tels excès. Défenseur zélé d’Israël, en désaccord profond avec les positions propalestiniennes de M. Corbyn, Alderman balaie cependant l’idée selon laquelle le dirigeant travailliste entretiendrait la moindre hostilité à l’égard des Juifs : « En fait, tous les éléments sont réunis pour souligner à quel point Jeremy Corbyn a soutenu les initiatives communautaires juives. »
Il poursuit en estimant que M. Corbyn « a trop souvent agi de façon inconsidérée eu égard à la sensibilité juive », même si le portrait qu’il dresse se distingue en tout point du monstre de haine que dépeignent les grands médias. Car, lorsqu’il est arrivé au chef du Labour de commettre des maladresses qui appelaient une critique, leur exagération par les médias en a le plus souvent empêché la discussion sereine […]
Le dernier épisode date de février 2019, quand un petit groupe de députés travaillistes issus de l’aile droite du parti a fait sécession. Hostiles à M. Corbyn, ils s’étaient employés à saboter ses moindres initiatives ; ils étaient donc certains de ne pas pouvoir se présenter sous les couleurs du parti lors des prochaines élections générales. Estimant qu’il était plus habile de s’offusquer de l’antisémitisme de leur dirigeant que de dévoiler leurs penchants carriéristes, ils ont remis une pièce dans le juke-box préféré des médias : s’ils quittaient le Labour, c’était à cause de l’intolérance de son chef…
La mise en accusation du Parti travailliste coïncide paradoxalement avec une réelle résurgence de l’antisémitisme. Non pas au sein des formations politiques de gauche, mais à droite. Les théories du complot mettant en cause les Illuminati ou le financier George Soros ne sont plus l’apanage de trolls sévissant en ligne : le président américain Donald Trump et de nombreuses personnalités de droite se sont employés à les promouvoir. De tels propos ont inspiré des attaques contre des synagogues aux États-Unis. On observe désormais une dérive similaire au Royaume-Uni. Les livres d’histoire devraient réserver des pages sévères à ceux qui sonnent l’alarme contre le fantôme de l’antisémitisme de gauche, alors qu’un monstre beaucoup plus réel apparaît à l’horizon.

Marie Sasseur dit: à

Vous pouvez nous faire un résumé, petitix?
Non, parce que c’est le week-end, et y’en a qui prennent des trains.

https://youtu.be/L1v7hXEQhsQ

x dit: à

Les médias britanniques tentent de détruire Jeremy Corbyn
Le Parti travailliste est-il vraiment un repaire d’antisémites ?

par Aaron Bastani

[…] L’allégation s’est propagée lentement, s’appuyant sur les dérives supposées d’une partie des membres de son parti et, plus récemment, sur l’idée que l’anticapitalisme mènerait inévitablement à la haine des juifs.

Si cette dernière proposition frappe par son absurdité — on conçoit difficilement que l’intellectuel socialiste britannique Ralph Miliband, Rosa Luxemburg, Léon Trotski et Karl Marx aient pu être antisémites —, l’idée que cette aversion serait particulièrement représentée au sein de la gauche s’inscrit néanmoins dans un contexte historique précis.
Selon les détracteurs de M. Corbyn, sa formation légitimerait l’intolérance vis-à-vis des Juifs en critiquant la politique d’Israël. « Nous constatons avec inquiétude qu’au cours des dernières années, les critiques constructives d’Israël se sont muées en quelque chose qui ressemble fort à de l’antisémitisme sous couvert d’antisionisme », écrivaient l’écrivain Howard Jacobson et les historiens Simon Schama et Simon Sebag Montefiore dans une lettre ouverte publiée par le Times le 6 novembre 2017. Pour d’autres, comme le Board of deputies, la principale organisation juive britannique, le dirigeant travailliste « ne saurait dénoncer sérieusement l’antisémitisme dès lors qu’il s’emploie à défendre une vision du monde d’extrême gauche caractérisée par son hostilité instinctive à l’égard des communautés juives ».
Étant donné que le parti compte plus de 500 000 membres — soit trois fois plus qu’en 2015 —, on peut raisonnablement supposer qu’il n’est pas exempt d’individus porteurs de préjugés peu émancipateurs, y compris sur les droits des transgenres, des étrangers et des femmes. Mais l’antisémitisme est-il vraiment plus prononcé chez les travaillistes que dans l’ensemble de la société britannique ?

Non, si l’on en croit un sondage commandé par l’organisme caritatif Campaign Against Anti-semitism (CAA) en 2017, qui suggère que les sympathisants travaillistes seraient moins enclins à souscrire à des opinions antisémites que ceux du Parti conservateur ou du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP). Dans cette étude, 32 % des électeurs travaillistes admettent avoir eu au moins une « attitude antisémite », telle que les définit la CAA, contre 40 % pour les conservateurs.
La comparaison avec les sondages menés par le même organisme deux ans auparavant révèle de surcroît une légère baisse de l’antisémitisme chez les sympathisants conservateurs, plus prononcée encore chez les travaillistes. En 2015, 22 % des électeurs travaillistes adhéraient à l’affirmation selon laquelle « les juifs sont plus attachés à l’argent que les autres », en 2017 ils n’étaient plus que 14 %.

En février dernier, Mme Jennie Formby, secrétaire générale du Parti travailliste, a informé les députés que le parti avait reçu 673 plaintes pour antisémitisme au cours des dix mois précédents, soit environ 0,1 % des adhérents. Par ailleurs, 433 plaintes ont été déposées contre des individus n’appartenant pas au parti. Parmi les adhérents concernés, 96 ont été immédiatement suspendus et 211 ont fait l’objet d’une enquête. À ce jour, 12 d’entre eux ont été expulsés. Ces chiffres relativement bas semblent difficilement conciliables avec l’idée d’« antisémitisme institutionnel » parfois évoqué dans la presse.
[…]
Beaucoup de militants travaillistes sont sensibles à la cause palestinienne. D’aucuns prétendent que de telles positions ont tôt fait de tourner à l’antisémitisme. Pourtant la désaffection des juifs britanniques ne date pas d’hier. Elle avait déjà commencé du temps du prédécesseur (juif) de M. Corbyn, M. Edward Miliband.
Sa critique de l’opération israélienne « bordure protectrice » en 2014 a joué un rôle de catalyseur […]
Les dissensions entre le Parti travailliste de M. Corbyn et les Juifs britanniques viennent de loin : elles reflètent un déclin progressif du soutien des Juifs au parti, dû à la fois aux transformations sociologiques d’un groupe de plus en plus sensible aux thèses économiques conservatrices et aux questions de politique étrangère. L’hostilité que suscite M. Corbyn résulte en partie d’un sentiment d’insécurité accru dans la communauté juive britannique, lequel date d’avant son mandat, et de l’impression que le Parti travailliste n’est plus un allié fiable en ces temps incertains.

Ces journalistes ne sont pas neutres, certes. Mais ceux du Guardian non plus.
Entendre les deux sons de cloche permettra peut-être de se faire une opinion.

Et alii dit: à

sur les sorciers personne ne cite l’historien Carlo Ginzburg:une chose de nier l’iconographie traditionnelle, une autre de reconnaitre des travaux qui ont fait date:
par exemple sur les femmes qui intéressent tant les contributeurs de ce blog:
Les femmes benandanti avaient une autre tâche. Lorsqu’elles quittaient leur corps endormi, elles se rendaient à la suite d’une entité féminine connue sous différents noms (Abonde, la Dame du Bon Jeu, la Bonne Dame, etc.) où elles dansaient, mangeaient et buvaient en compagnie d’une procession d’esprits, d’animaux ou de fées. Elles apprenaient qui des villageois mourrait cette année.
Carlo Ginzburg (trad. Giordana Charuty), Les Batailles nocturnes : sorcellerie et rituels agraires en Frioul, (xvie-xviie siècles) [« I Benandanti. Stregoneria e culti agrari tra Cinquecento e Seicento »], Lagrasse, Verdier, 1980, 238 p. (ISBN 2-86432-005-3, présentation en ligne [archive]), [présentation en ligne [archive]].
Réédition : Carlo Ginzburg (trad. Giordana Charuty), Les Batailles nocturnes : sorcellerie et rituels agraires, (xvie-xviie siècles) [« I Benandanti. Stregoneria e culti agrari tra Cinquecento e Seicento »], Paris, Flammarion, coll. « Champs » (no 135), 1984, 270 p. (ISBN 978-2-08-124477-1).
Carlo Ginzburg (trad. Monique Aymard), Le sabbat des sorcières [« Storia notturna : una decifrazione del sabba »], Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », 1992, 423 p. (ISBN 2-07-072741-6, présentation en ligne [archive]).
mais si Ginzburg est venu en FRANCE /
Carlo Ginzburg (trad. Giordana Charuty), Les Batailles nocturnes : sorcellerie et rituels agraires en Frioul, (xvie-xviie siècles) [« I Benandanti. Stregoneria e culti agrari tra Cinquecento e Seicento »], Lagrasse, Verdier, 1980, 238 p. (ISBN 2-86432-005-3, présentation en ligne [archive]), [présentation en ligne [archive]].
Réédition : Carlo Ginzburg (trad. Giordana Charuty), Les Batailles nocturnes : sorcellerie et rituels agraires, (xvie-xviie siècles) [« I Benandanti. Stregoneria e culti agrari tra Cinquecento e Seicento »], Paris, Flammarion, coll. « Champs » (no 135), 1984, 270 p. (ISBN 978-2-08-124477-1).
Carlo Ginzburg (trad. Monique Aymard), Le sabbat des sorcières [« Storia notturna : una decifrazione del sabba »], Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », 1992, 423 p. (ISBN 2-07-072741-6, présentation en ligne [archive]).
pourquoi ceux qui ne parlent que cuisses et autres images de même cuistrerie ne veulent pas qu’on leur retourne leur scenario?

et alii dit: à

j’oublie que les contributeurs et contributrices de ce blog sont sensiblement xenophobes et que les auteurs étrangers bien traduits leur donnent de l’urticaire!

et alii dit: à

copié de wiki: le minimum

Selon l’historien Robert Munchembled, l’église a inventé un ennemi mythique, qu’elle a trouvé parmi les femmes, notamment les vieilles femmes. Aucun autre crime mis à part celui de l’infanticide n’est documenté comme ayant fait majoritairement l’objet de procédures envers des femmes (80 % des inculpations)17. Depuis l’antiquité, les femmes sont considérées comme inférieures aux hommes, mais au xvie siècle et à la fin du xve siècle, on constate une recrudescence de conceptions médicales négatives des femmes[réf. souhaitée]. Les médecins grecs considèrent notamment, que « les femmes puent », établissant une infériorité des femmes sur le plan médical. Au moment des réformes religieuses, au xvie siècle commence à se propager l’idée que les femmes capables d’être autonomes sont une menace[réf. souhaitée], ajoutant une dimension morale et religieuse à l’infériorité de nature établie par la médecine grecque, nécessitant une tutelle masculine juridique, spirituelle et morale des femmes pour assurer leur salut. Les vieilles femmes en particulier, vivant plus longtemps que les hommes, sont particulièrement visées, avec le reproche sous-jacent de s’être débarrassées de leurs maris notamment par l’utilisation de philtres magiques. Dans les campagnes en particulier, ces vieilles femmes exercent parfois comme guérisseuses, et vont faire l’objet d’une persécution systématique pendant un siècle.

et alii dit: à

Une nouvelle histoire de Fred, pleine de magie et de poésie, qui ravira les fans de l’auteur de Philémon. Le métier de sorcière en onze leçons… Voilà ce que sa grand-mère apprend à la facétieuse Cythère ! Une véritable histoire de sorcière avec de la magie et de la poésie ! Initialement publié dans le journal Pif, cet album devenu introuvable est à part dans l’oeuvre de Fred, car il s’adresse autant aux enfants qu’aux adultes. Cette nouvelle édition est enrichie d’une histoire écrite par Fred et chantée par Jacques Dutronc en 1970, La voiture au clair de lune, mais aussi de plusieurs documents inédits. Un univers rempli de magie et de poésie : une belle occasion de découvrir une nouvelle histoire du fabuleux auteur de Philémon.

et alii dit: à

CULTURE POPULAIRE:
Le repaire des sorcières, des lutins, des fées, des elfes et autres créatures … c’est Le Ballet de la Sorcière à Mirepoix …
Situé dans le centre historique (à côté de l’Office du Tourisme) et à l’ombre des couverts d’une magnifique bastide médiévale du Sud-Ouest, Mirepoix en Ariège, découvrez l’univers magique de la sorcière. Entrez dans ce magasin pour une invitation au rêve et vous y croiserez aussi les fées, les elfes, les licornes, les anges, les Pixies, les dragons, les gargouilles, … et même les chouettes !

et alii dit: à

justement, j’ai connu un psy qui mettait dans sa salle d’attente des B.D avec sorcières sur leur balai!il avait un nom corse

Jean Langoncet dit: à

@A elle aussi, vous allez faire la leçon sur ce qui est important et ce qui ne l’est pas

Certainement pas au point de faire de sa démission une preuve généralisée ou même significative d’antisémitisme au sein du parti travailliste !

et alii dit: à

Charuty Giordana
Activités de recherche

1 – Terrains et missions :

– Dépouillement des archives des Pères maristes (Rome, 2008-2009).

– Enquête sur les projets de rénovation et d’animation du musée océaniste et du musée Colin des pères maristes à La Neylière (2010-2011).

– Dépouillement des dossiers de travail de De Martino concernant la recherche sur les apocalypses culturelles (archives numérisées, 2013 – 2016)

– Enquête sur les figures d’artistes et les créations d’art populaire dans le Sud de la France et dans le Salento (2013-2017).

– Enquêtes sur le travail des femmes en Languedoc (1979-1980)

– Enquêtes sur les figures de la marginalité sociale et psychique en Languedoc, en Catalogne et dans les Cévennes entre 1980 et 1990.

– Enquêtes sur les communautés et les groupes de prière du Renouveau charismatique en France (Toulouse, Rennes, Le Vigan) et en Italie (Florence et Rome), de 1986 à 1988.

– Enquêtes sur les médiums à Rome (de 1986 à 1993) et à Paris (1997-2000).

– Enquêtes sur les pratiques votives et le théâtre rituel en Italie méridionale (Campanie, Molise) et au Portugal (Tras-os-Montes, Minho, Beira), de 1990 à 1993
– Enquêtes sur les pratiques oniriques en Corse et à Paris (1994-1996).

– Recherche documentaire sur le spiritisme et la recherche psychique à Paris, Rome, Turin, Londres, (1997 – 1999).

– Enquêtes et travail d’archives pour la biographie intellectuelle d’Ernesto De Martino à Rome, Bari, Matera, Naples, Trieste, Milan ( 2004-2008).

et alii dit: à

Le titre du livre le dit bien: Giordana Charuty n’a pas entendu écrire une biographie de l’anthropologue Ernesto De Martino, mais plutôt un roman de formation. La question qu’elle veut poser est la suivante: «Comment devient-on un anthropologue moderne au temps de la dictature fasciste, puis du combat démocratique pour la reconstruction italienne?» (p.11). En réponse à cette question, l’auteure, peu désireuse de s’enfermer dans des conclusions trop définitives, livre moins un essai biographique en bonne et due forme que ce qui apparaît comme le dossier d’un immense parcours de recherche. Un vaste dossier, passionnant de bout en bout. L’ensemble est organisé en trois grandes parties. La première traite de la jeunesse de De Martino, notamment de la période où, dans un indiscernable mélange d’exaltation mystique et de réticence, il crut trouver dans le fascisme la parfaite réalisation de ce qu’il appelait une «religion civile». La suivante traite de sa relation avec Vittorio Macchioro, dont il se fit le disciple et devint le gendre. La troisième met en scène un De Martino devenu peu à peu résistant, puis, au lendemain de la guerre, militant de gauche, s’employant à faire coïncider les exigences du travail ethnographique avec son désir de donner la parole au prolétariat.

et alii dit: à

sur de martino, je n’oublie pas le billet cinéma, et wiki rappelle:
L’aspect le plus novateur de sa recherche fut l’approche multidisciplinaire qui le porta à constituer une équipe. Par exemple la « Terre du remords » à sa synthèse [Quoi ?] de ses recherches sur un territoire donné (la région de Salente (Salento), accompagné d’un médecin, d’un psychiatre, d’une psychologue, d’un historien des religions, un anthropologue des cultures, d’un ethnomusicologue (Diego Carpitella) et, enfin, d’un documentaliste de cinéma. Pour l’étude du tarentisme, maladie qu’on soignait par une danse, la tarentelle, furent utilisés aussi des films tournés entre Copertino, Nardò et Galatina.

Bloom dit: à

Ces journalistes ne sont pas neutres, certes. Mais ceux du Guardian non plus.
Entendre les deux sons de cloche permettra peut-être de se faire une opinion.

Vous savez lire, ce que j’ai mis en ligne n’émane pas de journalistes, c’est du verbatim, des propos tenus par une ancienne députée travailliste, qui peut se prévaloir de 55 années de militantisme.
Il n’est pas question d’opinion, mais d’accusations: intimidation (bullying), insultes (abuse), exclusion (driven out) et de racisme anti-Juif (anti-Jewish racism).

Pour qu’un écrivain de gauche comme William Boyd déclare qu’il ne votera pas travailliste, il faut que la situation soit d’une gravité sans précédent.

En outre, on attend toujours le rapport de la Commission sur l’Égalité et les Droits de l’Homme concernant l’antisémitisme institutionnel au sein du Parti travailliste, suite à une enquête lancée en mai dernier.

Comme le dit Luciana Berger, ancienne députée travailliste devenue Lib-Dem, hier dans le Guardian: “My last contribution in parliament was to say that (…) the Equality and Human Rights Commission should release its report into institutional antisemitism in [Labour].

Wait and see.

Bloom dit: à

Jean Langoncet dit: à

@A elle aussi, vous allez faire la leçon sur ce qui est important et ce qui ne l’est pas

Certainement pas au point de faire de sa démission une preuve généralisée ou même significative d’antisémitisme au sein du parti travailliste !

Réflexion faite, vous n’êtes peut-être pas un antisémite « supposé ».

et alii dit: à

La tarentelle, selon les croyances, était une danse permettant de guérir un malade souffrant d’une morsure de tarentule2. Les connaissances actuelles sur la tarentule (Lycosa tarantula) nous permettent de dire qu’il n’était pas question de cette araignée dans la tarentelle. Si la tarentule est impressionnante, le venin injecté lors de la morsure inflige à peine plus de souffrances qu’une piqûre de frelon. En revanche, une autre araignée peuple cette même région de Tarente (Latrodectus tredecimguttatus). Bien plus petite et plus dangereuse, sa morsure peut provoquer des lésions et perturbations psychologiques et physiques assez importantes. La thérapie par tarentelle pourrait donc venir de la morsure de cette araignée[réf. nécessaire].

Athanasius Kircher (1601-1680), qui a étudié la tarentelle, rapporte plusieurs types de tarentelles. Ces différents types étaient liés au « caractère de l’araignée »3. Il fallait que la danse plaise à l’araignée qui avait mordu le malade pour que la thérapie soit efficace.

Clopine dit: à

C’est un étrange monde, que le monde des mots. Si je me souviens bien, dès que j’ai eu l’impression d’y pénétrer,(et ça vient assez vite, n’est-ce pas ? Le sentiment de toute-puissance à marcher dans une rue, et à savoir déchiffrer tout ce qui y est écrit, les enseignes, les chiffres, le nom des rues. Je ralentissais le pas, levais le nez, ravie, vers le nom des magasins. Ma mère, impatientée, me tirait par le bras : quand on tombe des paradis, c’est toujours le plus proche qui vous poussent dans le dos !) j’ai eu la certitude de ne plus vouloir jamais en sortir…

Et puis ça a été infernal. Le monde des mots, faut pas croire que cela soit tendre. C’est tout chausse-trappes, et compagnie. Les règles. Ca, les règles, n’importe quelle fille va avoir à les regarder en face, un jour ou l’autre. L’orthographe n’est donc, question rigueur et corsetage social, qu’un avant-goût, pour la fillette. Mais les mots marquent. Socialement. Insidieusement. Bref : bourdieusement.

Moi, je les avalais, les mots. Tout crus. Sans bien savoir si je n’étais pas avalée par eux…

C’est long, les mots. Des jours, mois, années. Une vie, parfois.

A ce sujet-là, la vie veux-je dire, j’ai parfois cabré, comme un âne cabre, contre les mots. Affirmé mon dédain. Passé outre. Pensé à Rimbaud, enfin, enfin adulte, enfin débarrassé de sa jeunesse. Passé à autre chose.

Remisé les mots dans le tiroir de l’adolescence. Vouloir passer à autre chose…

Mais ils m’ont rattrapée. Vos mots vous rattrapent toujours : voir l’absence remarquée, depuis quelques jours, de Delaporte, de Chaloux, sur ce blog…

Et puis, à force de compagnonnage, il me semble que j’ai avec les mots le même rapport qu’un vieil artisan avec ses outils. Obsolètes, sûrement, par rapport au voisin qui se fournit au nec plus ultra de l’outillage moderne et connecté. Mais… A ma main, quoi.

Avec l’infinie satisfaction de pouvoir, désormais, être au plus près de ce que je veux dire.

Même si je ne veux rien dire, n’est-ce pas.

Ou si peu.

Bloom dit: à

Membre affilié du Parti Travailliste depuis un siècle le Mouvement Travailliste Juif refuse de soutenir Le Labour de Corbyn. Il ne donnera son soutien qu’exceptionnelement à des candidats qui ont lutté en interne contre la dérive du parti travailliste.

« Labour‘s official Jewish affiliate has announced that it will not support the party in the upcoming general election campaign because of Jeremy Corbyn‘s “failure of leadership” over antisemitism.

The Jewish Labour Movement (JLM) said it believed Mr Corbyn was unfit to be prime minister and claimed that “a culture of antisemitism has been allowed to emerge and fester in the party at all levels”.

The organisation, which has been affiliated to Labour for 100 years, said it would only campaign for “exceptional candidates” who had been staunch allies in the fight against antisemitism, such as its own parliamentary chair. »

The Independent, 31 octobre

Jean Langoncet dit: à

@Réflexion faite, vous n’êtes peut-être pas un antisémite « supposé ».

Sauf votre peut-être tout de convenance, vous raisonnez à la manière de Delaporte au sujet de Polanski

et alii dit: à

, c’est toujours le plus proche qui vous poussent dans le dos !
l’orthographe?

et alii dit: à

en recherchant une affaire du divin marquis, je trouve de bonnes recettes de sorcières au milieu desquelles est précisé:
Araignées
Paul d’Eginen, Aetius, Avicenne signalent le priapisme après absorbtion ou piqûres de certaines araignées, comme la tarentule (tarentula hispanica). Cette excitation sexuelle et hypersensibilité des organes génitaux peut s’accompagner d’ennuis neurologiques sérieux.
http://www.documentsdartistes.org/artistes/mestre/repro9.html
soyez prudent-e-s

Bloom dit: à

Sauf votre peut-être tout de convenance, vous raisonnez à la manière de Delaporte au sujet de Polanski

Sinon que je ne demande ni mise au cachot ni de tribunal. Je constate.

Jean Langoncet dit: à

Et non, Bloom, je ne crois pas que la politique de la Grande Bretagne doive être déterminée par le philosémitisme ou l’antisémitisme de tel ou tel parti ou dirigeant de parti, pas davantage que celle du monde n’est déterminée selon l’opposition aussi factice que primaire entre islamo-fascites et facho-sionistes.

Jean Langoncet dit: à

@Sinon que je ne demande ni mise au cachot ni de tribunal

c’est pour ces motifs qu’on a pu prêter à Delaporte un trait d’humour

Clopine dit: à

Ou, El Alii, j’avais commencé une autre phrase, repris celle-ci : la règle s’est vengée.

Je vous crois égarée, mais pas vengeresse.

Donc, j’en appelle à votre indulgence.

(car, même si vous n’avez rien d’autre à dire de ce que j’ai écrit là que cette remarque de maîtresse d’école, au moins faites-vous un signe, ce faisant, qui signifie que vous l’avez lu. Tout le monde n’en fera pas autant, par orgueil ou mépris)

et alii dit: à

Clopine dit: à
mais ce n’était pas pour vous « punir » , cela nous arrive à tous, et à moi aussi bien sur, c’est juste cette drôle de dynamique « dans le dos « que je jouais;
remarquez queje mets les liens pour que tous en profitent(voir tweet sur sources)

Jean Langoncet dit: à

@Je constate.

Me too. D’un point de vue français et républicain, ces questions ne devraient pas interférer sur la vie publique.

et alii dit: à

Je vous crois égarée
je » crains (pour vous) que vous ne vous trompiez! j’ai déjà rappelé ici la traduction « guide des perplexes » au lieu de guide des « égarés »c’est très intéressant de voir les voyages des mots qu’on emploie ! même celui de guide !

et alii dit: à

voici un guise célèbre, Clopine, et qui nous beaucoup aidés
Guido d’Arezzo — également appelé Gui ou Guy d’Arezzo voire Gui l’Arétin en français, Guidus Aretinus en latin ou encore Guido monaco (Guy le moine) en italien — est un moine bénédictin italien né en 992 et mort après 1033. Il est célèbre pour sa contribution à la pédagogie musicale, notamment à l’élaboration d’un système de notation musicale sur portée.

et alii dit: à

comme je disais précédemment:
un guise célèbre un guide

et alii dit: à

et j’ai mis une « citation » de M.Forman qui me donna du plaisir, parce que je « ne fonctionne pas »aux injonctions, diktats, oukases , et sentiments et pressentiments, prophéties , et autres relations de même farine
bonne nuit

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé du lieu.

Chaloux dit: à

Hémoclopine Mais ils m’ont rattrapée. Vos mots vous rattrapent toujours : voir l’absence remarquée, depuis quelques jours, de Delaporte, de Chaloux, sur ce blog…

Pauvre tache, j’ai seulement autre chose à foutre.

x dit: à

Bloom, vous vous souvenez de 2003 ? Des fameuses armes de destruction massive ?
Vous vous souvenez de la campagne contre la guerre en Irak, contre la participation de la Grande-Bretagne à la coalition ? Il y a eu à ce moment-là une division entre le « new Labour » de Tony Blair et la gauche du Labour, qui au lieu de cracher sur les français déclarait par exemple : « If we go to war, we need the clear support of our people. In the past 12 months, we have been treated to a global propaganda exercise to persuade us of the need to attack Iraq. We have been subjected to a global stream of new-Labour-like publicity stunts. […] We now know that the Bush military regime had set a timetable for invasion of Iraq that was based not on the outcome of the UN weapons inspections but on the climatic conditions of the middle east. A second UN resolution was not an act of faith in the UN and the rule of international law. It was simply another part of the propaganda exercise to bring states, and especially the British electorate, on side. When not enough states could be bought or bullied, the UN route was cast aside. »
Ces corbynistes étaient déjà abominables, haïssables, n’est-ce pas ?

Louise Ellman, comme beaucoup d’autres, a voté Non, , c’est-à-dire POUR la guerre : « against saying that the case for war against Iraq has not yet been establlished »

On sait que Tony Blair a menti, grâce au travail de la commission d’enquête Chilcot. Mais certainement pas grâce à
Louise Ellman, qui a voté 13 fois (de 2003 à 2016) CONTRE toute forme d’enquête sur cette guerre « consistently voted against investigations into the Iraq war ».

rose dit: à

Et alii
5h34, 16 nov. 2019
Ai apprécié parler avec vous hôpital, chirurgie, patients, soignants, respect du malade, la nuit d’avant.
Ai dormi celle-là d’une traite.
Rêvé deux petits oeuds de Pàques en sucre coloré marchant sur la route.
I’m ready.
Ready made.
Bonne journée, sommes samedi.

rose dit: à

Rêvé deux petits oeufs de Pàques en sucre coloré marchant sur la route.
Pas sûre qu’ils étaient jaune et rose, mais en tout cas pastel.

rose dit: à

Comment se deplacait-on me demandé-je.
On avançait, ou, sans jambes et sans rouler. Étions droits, le gros côté du petit oeuf vers le bas.
Me semble que nous lévitions, pas haut mais enlévitation, oui.
Rêve heureux.

rose dit: à

Léviter cela va améliorer mon bilan carbone.
Suppriemerai aussi l’huilende palme. Ai une Greta 0Thunberg à la maison, moi aussi.

Clopine

Beaucoup d’apaisement dans vos propos sur les mots.
Ceux de Simone de Beauvoir, de Marie Cardinal Les mots pour le dire, Annie Ernaux, et alii. La condition des femmes. Aussi profond bouleversement que celui de la condition ouvrière après la révolution indistrielle du XIX ème siècle.
Un monde en révolution, un monde en évolution.
Stand up, babies.

et alii dit: à

rose,excusez moi,j’ai attrapé mal,je tousse,vide la boite à mouchoirs, j’ai trop besoin de trouver le sommeil:
bonne journée

Alexia Neuhoff dit: à

Et Alii au lit, c’est 98% de commentaires en moins. Qui va remettre de l’argent dans le nourrain ?

Bérénice dit: à

Pauvre tache

Rien ne vous oblige, vous pourriez tromper l’ennemi ou l’ami. Rester fidèle à l’esprit qui nous anime. WGG parti, Clopine devrait vous soulager .

Janssen J-J dit: à

Oui, elle répond toujours, et prouve ce faisant qu’elle n’est pas tout à fait un robot. Forcément, on y est sensible. C’est aussi une écorchée vive, autant que vous, CT. Exigeons du respect, de la politesse minimale. Moi itou, qui n’aime pas les méprisants, les arrogants et au total, les truffiers de l’anus.
– Oui, dormir d’une traite et se souvenir d’un rêve heureux, j’aimerais tellement que cela m’arrivât une de ces nuits, dans la baie de Personne, si par une nuit d’hiver, un voyageur en lévitation…. Mais la mer (?) toujours un brin trop agitée, on n’est pas d’accord avec la neige abondante qui n’arrive pas au bon moment.
– Sur son col de chemise italo-suisse, MS n’a plus de lumière ni ne peut plus alimenter sa bécane. Voilà pourquoi.
– Mon ami Pascal H. m’invite ce matin à venir le voir à Sao Tomé, au large du Gabon. Une enclave de paix dans un pays ravagé par la criminalité et la corruption. Mais non, je n’emabaruerai plus jamais dans aucun avion, j’ai pris la chose de ma ‘trace carbone’ en mains… A quoi bon aller au bout du monde voir les amis ? Je ne peux plus leur proposer d’y aller à pied. Me contente de parcourir quelques chemins bien franchouillards, d’autant que je les connais pas tous.
– Hier soir, vu la pièce de Krzyztof Warlikowski au TNC, aucun mérite mondain. Voilà un grand metteur en scène polonais plus prometteur que Roman, tout aussi torturé et indécis comme bien des intellos polak, n’aurais pas voulu naître dans ce pays, même s’il a produit de belles œuvres exogènes (Gombro, notamment). « On s’en va », voilà la pièce en question, de Hanoch Levin (1943-1999), dramaturge israélien dont j’ignorais tout. On fait encore des découvertes culturelles sur le tard, par hasard. J’espère que Lavande nous en parlera (ou etalii, mais là, je crains…, vu les origines rabbiniques de cet auteur qu’elle va nous prétendre connaître à la perfection même sans consulter la toile, vu qu’il était sans doute le beau frère de sa petite cousine, et qu’elle l’avait dûment invité sans succès avant sa mort à l’EPHE… et on risque vite le point goodw…, etc, ça craint).
– Merci Jzm, pour la chronique de « J’accuse ». Z’avez fait le minimum syndical, d’autres ne le font pas, vous restez fidèle à vos devoirs, on peut toujours compter sur vous, ça oui, moi en tout cas, même si vous avez semblé en manque d’inspiration. Ce qui peut se comprendre après toutes ces chroniques (combien voyez vous de films par an, au juste ? Pourriez vous nous en dresser la liste en « Fiment », à la fin de l’année, merci).
– Oui, je pense que DLP a fait ce qu’il a dit. A pris du recul. S’est rendu compte de ses erreurs d’aiguillage catholiques et pro terroristes. Est parti se repentir au monastère des frères de St Honorat.
– Dans l’ensemble, peitt à peit, je trouve que la plupart des erdéliens s’améliorent. Sentiment d’achèvement d’un cycle, Ch. l’a bien compris qui est partie explorer d’autres contrées, après avoir subi tant d’injustes harcèlements. Je la salue bien, je l’aimais beaucoup. Alors que les plus puants (affreux jojos et affreuses jojottes) prennent la tangente aussi. Restent les meilleur.es, qui sait. Le darwinisme n’aura pas le dernier mot sur la toile. Soyons forts ensemble et individuellement contre les coups du sort de la cata climatique pour le temps qui nous reste ? Croyons aux femmes enceintes qui mettent encore de l’espoir dans leur progéniture. Peut-être ont-elles raison. Bonjour à celzéceux.
Restons bien au chaud, si on a la chance d’avoir un toit.

et alii dit: à

n’emabaruerai des histires de coq uille?

POUR LEVIN? JUSTEMENT P.Assouline en a fait un billet!
je me recouche

Bloom dit: à

Louise Ellman, qui a voté 13 fois (de 2003 à 2016) CONTRE toute forme d’enquête sur cette guerre « consistently voted against investigations into the Iraq war ».

Le rapport avec la question de l’antisémitisme au sein du Labour?

renato dit: à

Dernier Polanski vu What?. Après, distraitement regardé The Pianist — tant pour voir ce qu’il avait tiré du livre. Ah ! oui, The Ghost Writer, mais n’ai tenu qu’une dizaine de minutes. J’avoue que jamais je n’ai apprécié de m’assoire dans une salle obscure pour regarder des fantasmagorie.

Bloom dit: à

Et non, Bloom, je ne crois pas que la politique de la Grande Bretagne doive être déterminée par le philosémitisme ou l’antisémitisme de tel ou tel parti ou dirigeant de parti,

Cela ne vous dérangerait pas qu’un politicien antisémite devienne chef de gouvernement en GB ou en France, n’est-ce pas?

Bérénice dit: à

Bloom, l’honnêteté intellectuelle ne ferait elle pas défaut Et partant comment créditer cette personne?

x dit: à

Bloom : Je ne vois pas la signature de Jonathan Coe.
Un petit souvenir de Number 11

En épigraphe à la première partie « The Black Tower »:
« Tony Blair addressing the US Congress, 17 July 2003:
‘In another part of our globe, there is shadow and darkness.’

Puis, début du chapitre 3 :
« The body of Dr David Kelly, the United Nations Weapons inspector, was discovered by Oxfordshire police at 8.30 on the morning of Friday 18 July 2003. The body was found in the woodland on Harrowdown Hill […] in a spot accessible only on foot, where Dr Kelly had sometimes been known to take his afternoon walks. A verdict of death by suicide was quickly announced ty the authorities.
His death was a matter of huge public interest. In preparation for Britain’s supporting role in the US invasion of Iraq, Tony Blair had been trying to persuade the British people that Saddam Hussein’s regime presented a significant threat to British security. A government dossier had been prepared which included the claim that Saddam Hussein possessed weapons of mass destruction, and that these could be targeted at the UK within a timeframe of forty-five minutes. After an interview with Dr Kelly, a BBC journalist had broadcast a report suggesting that this claim was unrealistic, and that the dossier itself had been ‘sexed up’ in order to bolster the case for war. The widespread belief that the source of this report was Britain’s leading international weapons inspector suddenly made Dr Kelly a controversial and politically inconvenient figure. »

Il arrive que l’on joue sur l’affolement (de toute la population ou d’un seul secteur) pour des raisons strictement politiciennes. Ne pas prendre pour argent comptant les raisons officiellement invoquées par des opposants de longue date du nouveau chef du parti.
Je signale que, exactement comme en France, la « représentativité » de telle ou telle instance n’est pas admise par tout le monde.
Et que la trajectoire qui a consisté à suivre M. St-K. puis M. M. Valls a conduit un certain nombre de personnes s’affichant à gauche à voter pour l’actuel président de la République. Je ne sais pas si c’était votre itinéraire, mais on se souvient de votre enthousiasme en période électorale ; il paraît que vous en êtes revenu, mais on me permettra de préférer mes propres lumières, mon propre jugement à vos conseils en ces matières.
Bien à vous néanmoins.

x dit: à

Bloom, ne finassons pas : tout repose sur la définition du terme, sur l’acceptation d’une définition internationale pour le moins géo-politiquement biaisée.
Enfin, comme il était signalé dans les articles cités, à l’intérieur d’un parti, une cause plus présentable peut-être mise en avant pour dissimuler des motivations tout autres, celles qui opposent l’aile droite (qui a tout de même permis à T.B. de mener à bien toutes les réformes « libérales » et parachever l’ouvrage de M. Thatcher) à l’aile gauche que l’on espérait enterrée. En politique, les grands mots, la main sur le cœur et touiller les inquiétudes, c’est bien pratique.

x dit: à

peut être et pas « peut-être »

Bloom dit: à

x, les débats au sein du Labour ont toujours existé. La gauche du parti, incarnée un temps par Michael Foot qui fut son leader, puis Tony Benn, ne fut jamais saisi par « le socialisme des imbéciles ».
Ken Livingstone, ancien maire de Londres, oui, qui dut démissionner en mai 2018 pour des propos inexcusables.

« Livingstone, 72, has been suspended since 2016 in a row over antisemitism that erupted after comments he made about Adolf Hitler supporting Zionism, but a new Labour party disciplinary process was due to begin this week.

He came under mounting pressure after Shami Chakrabarti, who authored a report dealing with antisemitism and racism in the party, hinted that she might quit the Labour frontbench if he was not expelled from the party at his next hearing. » The Guardian

Qu’il y ait des tensions sur la ligne politique du Labour, soit, mais cela n’annule en rien la question de l’antisémitisme qui règne en son sein, qui n’est pas un prétexte, mais une réalité.
Vous savez comme moi que Corbyn mène son parti à la défaite, et que cette controverse en son sein n’arrange ni ses affaires ni son image. Comme au sujet du Brexit, Corbyn est dans l’ambigüité permanente. A conscience claire, ligne claire.

Jazzi dit: à

« l’antisémitisme qui règne en son sein, qui n’est pas un prétexte, mais une réalité. »

Mais que penses-tu de l’antisémitisme dénoncé par le « J’Accuse » de Roman Polanski, Bloom ?

Jazzi dit: à

« vous restez fidèle à vos devoirs »

Ah, le sens du devoir, formule magique dans laquelle on peut tout mettre, JJJ !
Ce qui m’intrigue, c’est que ni Annelise, sur la RDC, ni Passou, sur la RDL, ne nous aient encore parlé du film de Polanski, alors même que ce papier est consacré à « l’écriture du cinéma ».
Que faut-il en penser ?
Le prochain papier de Passou, peut-être…

Jazzi dit: à

« Z’avez fait le minimum syndical »

Non, JJJ. Au-delà de tout ce qui a déjà été dit, j’ai juste essayé de donner mon point de vue, en toute sincérité. De quoi amorcer le débat…

15 novembre 2019 à 10 h 37 min
« J’Accuse » de Roman Polanski, avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner et la majeure partie des comédiens de la Comédie Française.
Roman Polanski a titré son film « J’Accuse » et non pas « L’Affaire Dreyfus ». Prenant ainsi le parti de Zola et, au-delà du cas particulier, de la dénonciation de l’antisémitisme général à l’époque (et pas seulement).
Le héros du film ici n’est pas à proprement parler Alfred Dreyfus (étonnant Louis Garrel), figurant de sa propre histoire, mais bel et bien le colonel Piquart (convaincant Jean Dujardin).
Piquart comme Zola, symboles de l’honneur retrouvé de la France.
Film historique, formellement plus conventionnel qu’à sa manière habituelle, de quoi le « J’Accuse » de Roman Polanski est-il ici le nom ?
Le cinéaste de 85 ans, lui-même au centre de sa propre affaire, nous donne à voir, avec intelligence et brio, l’antisémitisme organique propre à la Troisième République du distingué président Félix Faure, qui trouvera son aboutissement « naturel » avec le régime de Vichy du maréchal Pétain…
Difficile aussi de ne pas voir, sous ce film historique, le plaidoyer pro domo du cinéaste.
Lui même figurant instrumentalisé d’une histoire qui le dépasse et dont l’aspect antisémite, non avoué, semble caractérisé : étrange révélation, un demi siècle après les faits, et comme par hasard au moment de la sortie du film, d’une grave accusation de viol et de violence prenant le relais de l’ancienne, qui s’essoufflait, et relançant ainsi l’animosité à son égard.
Pour un artiste, le verdict du public n’est-il pas supérieur à celui des procureurs, petits ou grands, et de la mauvaise rumeur ambiante ?
Auquel cas, il nous faut bien avouer que le vieux Polanski, toute énergie retrouvée, est en voie d’avoir réussi son pari !

et alii dit: à

Laurent Simons, un jeune Belge de neuf ans, né à Ostende. Après avoir obtenu l’équivalent du baccalauréat l’an dernier, il devrait finir en décembre son cursus à l’université d’Eindhoven, explique CNN.
Il étudie actuellement l’ingénierie électrique à l’université de technologie d’Eindhoven, aux Pays-Bas. Ses professeurs l’y décrivent comme « tout simplement extraordinaire » et il devrait dans quelques mois se lancer dans un doctorat sur le sujet tout en étudiant la médecine. Déjà très en avance pour son âge, il a en effet eu l’autorisation de l’université de finir ses études plus rapidement que les autres étudiants.
Un parcours particulièrement atypique, qui surprend encore ses parents et ses professeurs. « Ils nous ont dit qu’il était comme une éponge », explique son père, Alexander, à CNN. Si elle ignore encore comment son fils peut être capable de tels prodiges, sa mère, Lydia, n’hésite pas à s’attribuer le mérite avec humour : « Je mangeais beaucoup de poisson durant la grossesse. »
les progrès des erdéliens ne sont pas aussi spectaculaires
ah la réalité!
https://www.lepoint.fr/education/a-neuf-ans-laurent-simons-va-bientot-commencer-son-doctorat-

78862840#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-2019111
bonne journée

Bérénice dit: à

Jazzy, le cas de Roman Polanski est épineux, comment detester ou ne pas aimer le cinéaste ? Et comment accepter qu’il ait pu être cet homme en échec face à des pulsions l’ayant conduit au viol, à la violence si les accusations portées des contre lui ne sont pas mensonges. On peut bien sur souligner l’opportunisme de la dernière en date juste à la sortie du film en salles. De mon côté je me demande ce qui dans l’histoire de ce cinéaste ( enfance au ghetto de Varsovie, temoin, victime lui meme de violences) l’a modifié jusqu’à en faire ce justiciable et bien que je plaidera non pas la non culpabilité comme certains le font mais la prescription puisque passée une date il n’y eut plus de récidive.

et alii dit: à

les thérapeutes?
Toulouse : Il volait les médicaments du CHU, déguisé en médecin
VOL A L’ETALAGE Jeudi soir, un homme qui s’était introduit à l’hôpital a été arrêté alors qu’il pillait les armoires à pharmacie, une blouse blanche sur le dos

et alii dit: à

Vingt-deux ans de mensonges. Zholia Alemi, une Néo-Zélandaise, a exercé comme psychiatre au Royaume-Uni de 1995 à 2016… Sans jamais avoir terminé sa première année de médecine. Après avoir découvert la supercherie, les autorités médicales britanniques ont présenté des excuses aux patients concernés et entamé « un examen immédiat » des compétences de trois mille médecins étrangers, a rapporté la BBC.

et alii dit: à

Un examen immédiat » des qualifications de trois mille médecins étrangers
« Les mesures de vérification prises dans les années 1990 étaient inadéquates et nous nous excusons pour tout risque qui en résulterait pour les patients », a reconnu le Conseil médical général dans une déclaration publiée le 18 novembre. L’instance a assuré que les contrôles seraient renforcés, avec davantage de vérifications, mais aussi des tests linguistiques ou professionnels.

Le Conseil médical général a également annoncé qu’il débutait « un examen immédiat » des qualifications des quelque trois mille médecins étrangers, qui avaient suivi le même processus et étaient toujours autorisés à exercer en Grande-Bretagne. « Il est important de souligner qu’il s’agit d’un cas extrêmement rare, a ajouté le Conseil médical général. Il n’y a rien qui suggère que les autres médecins qui ont pris cette voie ne soient pas honnêtes et travailleurs, mais il est important que nous fassions des contrôles, à la lumière de cette affaire. »

Le faux docteur qui injectait du ciment dans les fesses de ses «patientes» condamné à un an de prison
JUSTICE
Perpignan: Il s’était fait passer pour un médecin durant un mois, il écope d’un an de prison avec sursis
NANTES
Nantes: Un faux médecin soupçonné de viol dans une clinique

JusticeMondeRoyaume-UniCondamnationFraudePsychiatreNouvelle-Zélande

UNE FAUTE ?
14
COMMENTAIRES
50
PARTAGES
Partager sur MessengerPartager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur FlipboardPartager sur Linkedin
AILLEURS SUR LE WEB
Les monte-escaliers pourraient être un luxe moins cher que vous ne le pensez
STAIRLIFT | LIENS DE RECHERCHE
Les monte-escaliers pourraient être un luxe moins cher que vous…
Nouvelle PEUGEOT 208 ou e-208 ? À vous de choisir
PEUGEOT
Nouvelle PEUGEOT 208 ou e-208 ? À vous de choisir
Avec son design affirmé et ses technologies dernier cri, venez la découvrir.
AUDI Q5
Avec son design affirmé et ses technologies dernier…
A LIRE SUR 20 MINUTES
Cambriolages: Halte aux idées reçues20 Minutes Prod
SÉCURITÉ
Cambriolages: Halte aux idées reçues
Etats-Unis : Trois vaches disparues pendant l’ouragan Dorian retrouvées vivantes sur une île
SURPRISE
Etats-Unis : Trois vaches disparues pendant l’ouragan Dorian…
Belgique : Le décès d’un jeune de 18 ans attribué à l’usage de la cigarette électronique
TOXIQUE
Belgique : Le décès d’un jeune de 18 ans attribué à l’usage de la cigarette…
À LIRE AUSSI

Image d’illustration d’un pêcheur.
06/11/18 | MIRACLE

En Nouvelle-Zélande, un pêcheur retrouve un bébé flottant dans l’océan

L’homme s’est suspendu à cette œuvre d’art en forme de tige estimée à 170 000 euros.
26/10/18 | LA BOULETTE

Il détruit une œuvre d’art à 170.000 euros en l’escaladant

Giflé par une otarie au moyen d’un poulpe. Oui.
27/09/18 | NOUVELLE-ZELANDE

VIDEO. Une otarie gifle un kayakiste avec un poulpe

PLUSD’ACTU

A LIRE AUSSI

Alexia Neuhoff dit: à

Aujourd’hui, aucun professionnel de la politique en France (même en dépit d’éventuelles convictions dans ce sens) ne se risquerait à une déclaration publique ouvertement antisémite. Je parle bien de responsables politiques et non de saltimbanques. C’est ici un tabou, une ligne rouge. D’ailleurs je ne vois pas qu’un antisémitisme affiché constitue un argument électoral productif.
Au demeurant, ce ne sont plus de nos jours les discours et les proclamations des politiciens qui remportent les suffrages mais bien davantage les manipulations d’officines dans le genre de Cambridge analytica qui influencent le vote en faveur du brexit au Royaume-uni ou de M. Trump aux Etats-Unis. La parole des politiciens est désormais totalement dévaluée.

DHH dit: à

@ Clopine
ce que vous écrivez sur les mots me confirmz dans l’idée qu’il vous est échue cette grâce, le don d’ecrire.
Cette aptitude que je vous envie fait que lorsque vous avez quelque chose à exprimer ,à raconter,à faire éprouver , les mots viennent à vous tandis que dans la même situation les autres vont les chercher et ne les trouvent toujours.
Catherine Clement évoquait cette arrivée des mots comme celle d’un petit troupeau de moutons bondissant sur elle

Bloom dit: à

Baroz, je n’ai pas vu le film, mais je connais un peu l’Affaire, ligne de partage de notre histoire. La Ligue antisémite de Drumont fondée en 1889 cristallise l’idéologie et forme la matrice de l’extrême droite française d’où sortiront le 6 févier 34, la collaboration & le collaborationnisme actifs & meurtriers. Voici ce que je pense de l’antisémitisme français fin de siècle: la pire des laideurs françaises.

Janssen J-J dit: à

le robot tourne à donf pendant que la petite mère est partie se recoucher avec un bon grog.
Des paroles sages, b., sur Polanski.
Me souviens d’un récent film palmé où la jeune fille subreptice guérit le fiston de la famille en expliquant à sa mère les carences observées dans ses barbouillages de génie. Les exploitants de la crédulité parentale guérissent mieux les rejetons que les psys dument assermentés, quand on voit sur quoi repose le charlatanisme de leur prétendue « science » lacaniesque (et catherine clément essayant de sauver son gourou n’était pas un modèle, me souviens-je). Idem pour tous les rescapés des camps par procuration, abusés par des personnages tels que Cercas. Et si les violeurs violés faisaient du bien, parfois, aux pies violeuses, en libérant leur parole containte, quoiqu’elle le niassent avec la dernière énergie, ?
Bah, et tous ces robots qui véhiculent les fake news de leur mère, ramassées partout où ça peu.
Celzéceux qui peinent à écrire ont souvent plus de talents que celzéceux dont les mots leur arrivent à la plume tels des cabris au lait de leur scripteuses… Non ! pas de quoi se fouetter la crème, ce n’est pas à cet étalon-là que doit advenir le respect. La simplicité de la réaction pour décrire le sentiment du juste vécu, donc chaque erdélien de bonne volonté est capable, voilà le respectable… quelles que soient les supposées malhabilités d’écriture. Pas de jalousie, pas d’admiration. Non, jamais !
Observons la perversité morale de l’âme de la plupart de celzéceux qui prétendent se contrôler le style et corriger leurs fautes en italiques.
Suivez bien mon regard et vous serez édifiés nesspas ?
Le minimum syndical est une expression courante nullement attentatoire à l’honneur de la personne, pourquoi prendre ainsi la mouche.

Janssen J-J dit: à

@ ni Annelise, sur la RDC, ni Passou, sur la RDL, ne nous aient encore parlé du film de Polanski,

Un complot ourdi sur une entente cordiale entre taulier et taulière, peut-être ?… désireux de mettre un terme à toussa, pour mieux filer leur parfait cocon à l’anglaise, vers quelque château espagnol ?

Portmann dit: à

@Art. C’est beau d’écrire, à propos d’Annelise Roux, son silence assourdissant sur Polanski. Chacun libre de l’interpréter. L’abstention peut signifier des choses contraires . elle n’a jamais fait preuve de lâcheté et ne brille pas par sa complaisance.A partir de là, tout est imaginable.

@fontebranda 17h56 le 15/11. Merci.
Puisqu’ALR de facto nous y autorise je reviens, très sincèrement ,non à la charge, compléter la discussion.
Les lièvres soulevés ne sont pas dépourvus de bien-fondé. possible que j’aie tort.Mon post précédent visait à dissoudre des ambiguïtés dans l’affichage d’un avis sur R.Polanski, pour part en réaction de Janssen J.H. exhortant à apprécier ce film « sans modération » -le vôtre inventorie les limites.
Ma démarche, personnelle, est entachée selon vous du poids du groupe que je représente, trop ou pas assez posée comme telle .Vous avez raison de pointer la contradiction. Une politique « du pas de fumée sans feu » ,jetée arbitrairement, ne peut faire office de justice. Je vous l’accorde aussi.l’exemple anglais de Corbyn plus parlant que celui d’une chasse aux sorcières exercée à l’encontre de R.P.
Eriksen et MHS nous ont fait remarquer que nous n’étions pas si loin.Mon post où vous m’accusez,à juste titre, de parler à la fois au nom d’un collectif et au mien propre ne visait pas à déclarer une rage pour tuer le chien ! c’est avec cordialité que je voudrais alerter sur votre comparaison, malheureuse, avec la dernière tentation du Christ que brûlèrent les cathos.Le fait de souligner l’illégitimité d’une condamnation collective , en réponse au heurt abstrait d’une conviction globale est très éloignée d’une réaction envers le soupçon de brutalités, beaucoup plus tangibles, sur la personne !Surtout quand les soupçons se multiplient.
Face à monsieur Polanski, alors que nous ne sommes en effet pas en situation judiciaire, j’ai réagi trop ,sans doute, dans la « personnalisation » (vraisemblablement, en priorité selon une parentalité, l’idée de jeunes filles dont nous, pères, mères serions directement responsables). Votre effort d’équité vous conduit au paragraphe suivant à souligner que R.P. joue lui-même, « à son bénéfice » de cette personnalisation auquel l’expose le cinéma.
Nous avons été nombreux à trouver préoccupant qu’il fasse rouler le débat sur l’antisémitisme ,lui, enfant du ghetto, cette confusion à son avantage sur ces sujets dramatiques et graves.Le fait qu’il soit relayé par madame trintignat ,bientôt désavouée par V.trintignant Corneau et R.Kolinka dont la grand-mère Ginette était déportée n’a pas calmer les esprits.

la palette des réactions ne joue pas en notre faveur. Si le mécontentement face à cette attitude n’est pas entendu, il disparait. Le plus fort étouffe la parole.La maladresse que vous avez eu raison de percevoir est due à l’assise entre deux chaises. Je n’appelle pas au boycott : nous avons envie de faire entendre qu’existent d’autres voix que celles orchestrées par la communication dominante incarnée par monsieur polanski.
Pour être cinéaste,il n’en est pas moins justiciable. Contrairement aux propos corporatistes de madame Trintignant,être réalisateur ne concentre pas sur lui les foudres. la cage de faraday de la notoriété est au contraire, indument?, protectrice.

Merci ,Annelise roux de m’avoir permis d’emprunter les colonnes RDC et à Fontebranda pour sa longue réponse constructive, bonsoir.

Portmann dit: à

erreur d’aiguillage. Excusez-moi. destiné à la RDC.

Portmann dit: à

P.S. cela ne revient-il pas ,peu ou prou, à (re)poser la question de la prise en compte du vote blanc ?

Dubruel dit: à

janssen jj & Portmann.

Sur Polanski,v.rai. Sauf qu’AnneLise Roux ne donne pas du tout l’impression qu’elle est une bonne petite créature critique qui parlera sur commande, tel qu’on l’attend.Quand elle décanne, on ne peut pas l’ignorer. Pas parce qu’elle est incontournable qu’on lui fera parler de ce qu’on vdésire.
Assouline non plus n’appartient pas à ses lecteurs.Pas plus mal.

Dubruel dit: à

‘Annelise, qui cependant ressemble à Sondra Locke au beau temps de celle-ci comme une goutte-et-demie d’eau.’

le style de truc limpide que j’aurais aimé écrire en premier,C.P.
On a parlé des comédiens du Français pour Polanski. What ’bout Braunschweig & la première d’hier,alors ?

Dubruel dit: à

merdre.
je me suis planté de colonnes moi aussi. c’est pour la RDC celui-là;
Sorry, Assouline.

Pat V dit: à

« Et je fus plein alors de cette Vérité
Que le meilleur trésor que Dieu garde au Génie
Est de connaître à fond la terrestre Beauté
Pour en faire jaillir le Rythme et l’harmonie »

La dernière strophe découverte de Charles Baudelaire (Cf. le fb de Pierre Assouline)apporte-t-elle un complément incontournable à la compréhension de son œuvre poétique?

D. dit: à

Ce soir c’est pissaladière.

Passou dit: à

Jazzi, si je n’ai pas parlé du film de Polanski c’est tout simplement que je ne l’ai pas encore vu. Mais à la réflexion, j’ai été parmi les premiers à en parler l’an dernier…
http://larepubliquedeslivres.com/dreyfus/

Marie Helene S dit: à

‘De là à établir un parallèle entre son chalet de Gstaad où il vécut en reclus pour échapper à une extradition et la situation de Dreyfus à l’île du Diable, il y a pas qu’il lui serait indécent de franchir à nouveau, d’autant que son film en serait la première victime.’

Quelle fin de billet ! tout a fait ca.

Alexia Neuhoff dit: à

Il faut espérer que certains commentateurs ne sont pas des employés de la SNCF. Au poste d’aiguillage en tout cas.

et alii dit: à

puisque vous aimez les questions de conscience voilà ce que concluaient des médecins:
Le professeur de neurologie Steven Laureys, directeur du Coma Science Group au centre hospitalier universitaire de Liège, en Belgique, assure que les diagnostics de coma sont bien souvent erronés. Cet article est issu du magazine Sciences et Avenir n°873 daté novembre 2019.
bonne soirée, les omniscients

Sarah dit: à

bonne soirée, les omniscients

L’hôpital Alili qui se moque de la charité!

DHH dit: à

Je sors d’avoir vu J’accuse
Pour moi un excellent film de facture classique et bien ficelé sur l’Affaire Dreyfus
L’affaire y est présentée autour de son traitement par l’armée, et plus particulierement autour des vicissitudes de son donneur d’alerte interne qui n’a pas eté entendu
Il donne a observer la dissection implacable d’un « crime de bureau » consciencieusement commis par de gens disciplinés, qui preferent une accumulation de petites lâchetés au détriment d’un innocent, plutôt que de d’exposer l’institution a un scandale qui l’ébranlerait En cela pas tres diffèrent de ce qu’a fait l’Eglise avec la pédophilie
Le film montre bien également qu’au sein de la hiérarchie militaire cette forme dévoyée d’arbitrage entre l’éthique de responsabilité et l’éthique de conviction est facilitée par le fait que le coupable présumé est juif et, en conséquence ,perçu comme suffisamment marginal par rapport à l’institution , pour que sa trahison ne porte pas atteinte à l’honneur de l’armée
Certes le parti pris de présenter l’Affaire en privilégiant cette focalisation sur l’armée et les démêlés de Picquart avec sa hiérarchie fausse un peu l’histoire vraie de l’Affaire, en ce qu’il occulte inévitablement ce qui, dans le pays, a fait monter l’effervescence médiatique et a conduit à la révision De sorte que le poids réel du concours de Picquart à cet aboutissement risque d’être surévalué par certains spectateurs peu familiers de l’histoire dans son ensemble
De fait Bernard Lazare, Mathieu Dreyfus ,Reinach et le rôle qu’ils ont joué pour « créer ‘le buzz» sont à peine évoqués à l’occasion de la rencontre qui précède la publication du J’accuse ,sans mention du bouillonnement existant à ce stade de l’affaire, quand dans tout le pays -et même dans les repas de familles -l’affrontement entre dreyfusards et antidreyfusards est devenu permanent et bruyant .C’est dans ce contexte de de médiatisation avancée que prend place la mobilisation de Zola
Mais plus que ce traitement somme toute honorable de l’affaire, ce qui m’a semblé le plus remarquable dans ce film c’est ’intelligence, la subtilité ,le souci du détail juste, avec lesquels ont été rendus l’environnement matériel et moral ainsi que la vie quotidienne de l’époque dans différents milieux ;Décors surchargés de tentures de bibelots et de pâtisseries dans les appartements cossus des immeubles haussmanniens , scènes réalistes de bistrots traitées avec clins d’œil aux tableaux connus ,précision des vêtements et des uniformes.
Perfection qui culmine avec le tableau époustouflant que Polanski dresse de la bureaucratie militaire de l’époque confite dans sa routine ; vivant son inutilité au sein de bureaux sombres sinistres et poussiéreux
A cet égard il a admirablement rendu, avec la première rencontre de Picquart et d’Henry une scène classique, toute en non-dits , de la vie administrative : C’est quand le numéro 2 d’un service déçu dans son espoir de succéder au numero 1 met au courant des affaires le successeur parachuté, sous les ordres duquel il se place, la mort dans l’âme
Une question :
Comme Renoir ou Hitchcock Polanski apparaît dans son film C’est au cours de la soirée de musique, moment mondain aux accents proustiens.,scène où d’ailleurs on aurait pu entendre un mot d’une des Oriane. Il y figure en habit d’académicien ;cela respecte-t-il la vérité historique ? Est-ce une tenue normale dans un tel cadre ?et pourquoi a-t-il choisi cet emploi?

D. dit: à

Des mouvements de panique dans le quartier des Halles.

Bloom dit: à

Jean Langoncet, sauf erreur, vous n’avez pas répondu à ma question.
Alors, je la repose, un peu différemment: cela vous dérangerait-il si un politicien antisémite devenait chef de gouvernement au Royaume-Uni ou président en France?

Jean Langoncet dit: à

Bloom, quelle est la couleur du drapeau français ? Répondez moi par oui ou par non.

D. dit: à

oh flûte, j’adorais Éric Morena.

Jazzi dit: à

« Mais à la réflexion, j’ai été parmi les premiers à en parler l’an dernier… »

Justement, Passou. Il vous appartient de boucler la boucle et de nous donner votre avis sur le résultat final.
Vous émettiez quelques craintes sur la tentation du parallèle Dreyfus/Polanski. Finalement il m’a semblé qu’il le faisait bien, mais de manière invisible. Juste une apparition du cinéaste à l’écran, en costume d’époque, à l’occasion d’un concert à l’Opéra…

Bloom dit: à

Bloom, quelle est la couleur du drapeau français ? Répondez moi par oui ou par non.

Pas même le courage de ses convictions. On a compris.

Jazzi dit: à

« Il y figure en habit d’académicien ;cela respecte-t-il la vérité historique ? Est-ce une tenue normale dans un tel cadre ?et pourquoi a-t-il choisi cet emploi ? »

Excellent compte-rendu, DHH.
Tout à fait d’accord avec vous.
Polanski est aussi un homme de théâtre. Et c’est toute cette théâtralité qui donne sa chair au film.
La troupe des comédiens est éblouissante
Et le message est clair, autant au passé qu’au présent…

Jean Langoncet dit: à

@On a compris

Retour aux fondamentaux donc.

Clopine dit: à

Eh bien, je n’aurais jamais cru ça possible, mais enfin j’ai trouvé que la prise de position de Caubère sur l’affaire Polanski était parfaitement juste.

Pourtant, Caubère, hein…

Là, sur Arte, il a souligné le fâcheux « télescopage » qui faisait que les féministes, DANS UNE JUSTE REVENDICATION REVOLUTIONNAIRE QUI VA CHANGER LE MONDE, appelaient au BOYCOTT d’un film retraçant une des plus célèbres, pénibles et porteuse de lourdes conséquences qui soient : l ‘affaire Dreyfus, c’est-à-dire l’innocence condamnée sur l’autel de l’antisémitisme.

Comment peut-on boycotter un film pareil ? Il est totalement « gerbant » de comparer Polanski à Dreyfus. Mais cependant : peut-on condamner l’auteur sans condamner l’oeuvre ?

Perso, je suis totalement fascinée, pire que l’insecte devant l’oeil du crapaud, par la peinture du Caravage. Puis-je oublier qu’il fut un assassin ? Non, et ceci m’interdirait (si, dieu me tripote : J’en avais jamais un jour l’occasion 🙂 de vivre avec un de ses tableaux.

Idem pour Bertrand Cantat l’assassin aux noirs désirs : « passez votre chemin puisque je passe le mien ». En quelque sorte. Mais de là à l’empêcher de chanter ? Ma foi, s’il est suffisamment cynique pour avoir encore une voix, et ne pas trembler en reconnaissant à chaque instant que c’est celle d’un assassin, c’est son problème à lui. Ce n’est pas le mien, en fait.

(DHH : tenez, zou, je vous embrasse, savez-vous ?)

Marie Sasseur dit: à

La mère Trintignant a créé un schisme dans la family, en soutenant le film de Pokanski, pour de mauvaises raisons.

Le petit-fils de Gisele Kolinka ( Ginette Kolinka, née Cherkasky,le 4 février 1925 à Paris, est une survivante du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau et passeuse de mémoire de la Shoah, wiki) a écrit une lettre ouverte, avec son oncle.

Ils rendent hommage à Adèle et Valentine.

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu-stop-aux-violences-faites-aux-femmes-pour-la-premiere-fois-le-frere-et-le-fils-de-marie-trintignant-sortent-du-silence_438076

et alii dit: à

j’aime beaucoup le C.R.de DHH: il permet dans sa progression jusqu’aux deux questions de conclusion de voir en acte le fameux »Nullum crimen, nulla poena sine lege »: il n’existait pas de  » crime de bureau »a-t-on dit avant sa théorisation et discussion à partir d’ Arendt mais au temps du film de Polanski, on peut l’identifier,et il l’a mis en scène,comme nousle montreà son tour DHH.
qui conclut sur « la vérité historique »du « costume »
quand on sait que »En son article 433-17, le Code pénal punit, également et notamment, d’un an
d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende « l’usage, sans droit d’un titre (.) ou d’une
qualité dont les conditions d’attribution sont fixées par l’autorité publique », telle par exemple,de titulaire d’une distinction nationale.
c’est à dire que Polanski substituerait à toute autorité en revêtant ce costume l’autorité de l’artiste, sous entendant que ceux à qui l’autorité
publique a accordé tel honneurs (médailles etc) peuvent être ou avoir été violeurs( ou parricides)
ce qui précise le débat sur « l’homme et l’oeuvre » qu’on lit partout depuis la sortie du film :ce ne sont pas des « détails » , non plus que la judéité de Dreyfus par exemple;
DHH a rassemblé toute la problématique « polanski » de manière concise, claire :c’est à son crédit, son honneur comme on dirait, qu’elle en soit remerciée!
et pour ma part, de lectrice ,je lui en sais gré

et alii dit: à

je constate qu’on ne passe pas les liens sur la distinction des « crimes »les règles:il est bien connu qu’au tribunal,les avocats portent leurs décorations(si)par dessus leur robe

et alii dit: à

si je prends des antibiotiques actuellement, c’est qu’ils m’ont été prescrits pas un médecin APRES
analyses dans un LABOet non par un charlatan,sous prétexte d’amitié, ou de l’autorité qu’il se confère

Jazzi dit: à

Oui, DHH a raison de bien mettre en évidence que l’Affaire ici est vue depuis l’intérieur de l’Etat Major militaire. Essentiellement un huit-clos avec quelques plans en extérieur. Telle la dégradation publique de Dreyfus aux Invalides ou des scènes de pillage de commerces de Juifs.
Pourquoi Polanski se présente en tenue d’académicien, entouré d’un aréopage de comédiens du Français ?
Bonne question. Je dirais que de fait, son film est plutôt formellement académique…

et alii dit: à

je n’aligne pas mes opinions sur les jugements d’inconnus qui mendient de la reconnaissance pour leur Zeus et Dionysos de foires agricoles

et alii dit: à

un huit-clos ? ET NEUF?

et alii dit: à

HUISSIER ET HUISSERIES

et alii dit: à

tel honneurs (tels)
on sait que la légion d’honneur à titre militaire est plus « prisée » que les autres médailles accordées

et alii dit: à

au fait c’est quoi « la croix de david » identifiér par le erdélien lacanien?

et alii dit: à

IDENTIFIEE

et alii dit: à

écritures et leur identification:

Plus de 80 pierres tombales juives profanées et tagguées, des maisons marquées d’une étoile jaune au Danemark
Des vandales ont profané plus de 80 tombes dans un cimetière juif de Randers, au Danemark, a annoncé dimanche la police locale. « Plus de 80 pierres tombales ont été tagguées de graffitis verts et certaines ont été renversées » au cimetière d’Østre Kirkegard, selon un communiqué de la police. « Il n’y a pas de symboles ou de mots écrits sur les pierres …

et alii dit: à

un clos sans pinailler
Situé au coeur de la route des Grands Crus, le château du Clos de Vougeot est ouvert toute l’année à la visite et accueille les amateurs d’Histoire, d’architecture ou de vin… Les réceptions données dans ce cadre unique sont réputées à travers le monde.

Si le Château du Clos de Vougeot ne produit de nos jours plus de vin, il reste le symbole de près d’un millénaire d’Histoire de la Bourgogne.

Ce monument historique d’exception est le Chef-d’Ordre de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin.

Janssen J-J dit: à

oui moi aussi, bien ému par le compte rendu de DHH sur l’affaire qui complète admirablement les autres et surtout celui à venir de passoul dans sa future réponse de clôture à jzm.
Bon je pense que le robot a trouvé un nouvel emploi pour sa spectatrice famélique qui nous fait de l’humour sur les fautes de frappe des alter. Ca gonfle un brin !… Le mien ne sera jamais vraiment programmé pour relever les siennes surtout dans ses copiés collés pas relus. Bon rétablissement, allez zou, dirions nous, on vous embrasse pas avec tous vos microbles, hein. Au suivant.

rose dit: à

DHH
Merci de votre magnifique retour sur J’accuse.
Et alii, merci de l’analyse que vous en faites.

Pas de ciné en ce moment.

Le seul problème que je vous et qui me semble échapper-à mon grand regret, totalement à Polanski est que
-Dreyfus était innocent.
– Sa culpabilité fut fomentée sur sa judéité.

-Polanski est coupable.
-Le fait qu’il soit juif, en l’espèce n’a aucune importance.

D’accord sur le costume d’académicien.
Il nous dit je suis un artiste et au-dessus des lois.
Eh non, coco : personne n’est au-dessus des lois, pas même vous. Tout artiste que vous êtes.

et alii dit: à

ce « croix de david » n’existait pas du temps de Dreyfus!
maintenant le harcèlement de femmes par un type qui n’a pas trouvé lui-même « crime de bureau »(etc)me dégoûte :qu’il aille se faire pendre votre pipelet qui « fonctionne » P Assouline en a compris au moins autant que moi de ses manèges

Jazzi dit: à

« le erdélien lacanien »

Un petit résumé à ma façon, et alii :

« Jacques Lacan ( 1901-1981 ). Il aura été, à sa manière, un traducteur, un passeur en langue française, de l’œuvre de Freud ( I856-1939 ), dont il affirmait qu’il faut la prendre en entier, car tout de la psychanalyse y est. Rien à jeter, contrairement à ce qu’avaient fait les « disciples » du médecin viennois, Lacan le premier, en tant qu’ initiateur du lacanisme. Mais au milieu du gué, ce dernier fit marche arrière. Après avoir dissout sa propre chapelle, il revint aux écrits du Maître, pour les relire in extenso, jusqu’à l’exégèse. Ce qui tendrait à montrer que la psychanalyse, plutôt qu’une science, est une religion : on ne réécrit pas ses lois, on les applique ! A la lettre, selon Lacan. Aujourd’hui, il ne resterait plus au psychanalyste qu’à occuper la place, doublement vacante, du Mort : Freud après Dieu. Qu’il nomme l’Autre, un dieu de substitution, un nouveau saint. »

rose dit: à

Jansen-JJ
que je le niais
Que tu le niais
qu’il le niait
que nous le niâmes
que vous le niâtes
qu’ils le nièrent.
Ah.
Asnières. Le 22, à Asnières.

rose dit: à

Et pas JJJ, qu’ils le niassent.
Nanmého

Jean Langoncet dit: à

@-Dreyfus était innocent.
– Sa culpabilité fut fomentée sur sa judéité.

-Polanski est coupable.
-Le fait qu’il soit juif, en l’espèce n’a aucune importance.

Pffiou … Encore un quatrain de Baudelaire retrouvé ?

Jazzi dit: à

« Polanski est coupable. »

Coupable de quoi, rose ?
Dans les deux cas que l’on connait, l’ancien et le dernier, les victimes n’ont pas porté plainte !

et alii dit: à

moi, je ne veux pas de vos baisers et je n’ai pas trouvé par google ce que vous auriez pu trouver si vous saviez jamais penser (arendt y compris)
vous êtes des corniauds(un titre de film je crois)à me harceler parce que ça n’amuse personne vos histoires de débiles qui n’avez jamais entendu dire qu’on ne parle plus de « mentalité » ;vos pratiques sont désuètes, du recyclage de pépés! on vous l’avait dit que vous ne saviez pas lire;
aujourd’hui, j’a&i encore remis à sa place une femme juive qui voulait jouer au docteur comme les petites filles;je connais des femmes qui la claquent quand elle se prend pour la maitresse, à quoi ses hommes(elle les drague tous m’a-t-on dit:il y en a un qui lui a cassé la clavicule!)lui font croire pour profiter d’elle! son fils a eu un coup de couteau dans le dos!l’autre fils a fait harvard! et en a marre

et alii dit: à

la psychanalyse, plutôt qu’une science, est une religion
il y a si longtemps qu’on le dit! aujourd’hui maintenant qu’on a un peu retravaillé sur « les religions »on dit que l’écologie est une religion!

et alii dit: à

Un conseil de l’ordre adopte une modification de l’article 2 de son règlement intérieur intitulé « attitude aux audiences », prohibant le port des décorations sur la robe des avocats puis rejette la réclamation formée par un avocat, lequel a saisi la cour d’appel en application de l’article 15 du décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d’avocat.

Le pourvoi, en ce qu’il est formé par l’ordre des avocats au barreau de Toulouse, qui n’est pas partie à l’arrêt attaqué et à l’encontre duquel aucune condamnation n’a été prononcée, n’est pas recevable.

Le conseil de l’ordre ne peut reprocher à l’arrêt de déclarer recevable le recours de l’avocat et d’annuler la mention de l’article 2 du règlement intérieur de ce barreau interdisant le port de décorations sur la robe d’audience de l’avocat, au motif que, saisie d’un recours dirigé contre une délibération prise par un conseil de l’ordre d’avocats, la cour d’appel statue après avoir invité le bâtonnier, garant, élu par ses pairs, du respect des règles de la profession, à présenter ses observations et qu’à défaut d’avoir invité le bâtonnier de l’ordre des avocats au barreau de Toulouse à présenter ses observations, la cour d’appel a violé l’article 16 du décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991, dès lors qu’il ressort des productions que, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception reçue le 13 mars 2017, le bâtonnier a été convoqué, en cette qualité, à présenter ses observations à l’audience du 29 juin suivant, conformément aux dispositions de l’article 16 du décret du 27 novembre 1991.

Le conseil de l’ordre ne peut faire le même grief à l’arrêt, dès lors que les intérêts professionnels visés par les dispositions des articles 19, alinéa 2, de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques et 15 du décret du 27 novembre 1991 incluent les intérêts d’ordre privé tant moraux qu’économiques. La cour d’appel qui relève l’avocat est décoré des insignes de l’ordre national du Mérite et de l’ordre national de la Légion d’honneur en déduit justement que le recours par lui formé est recevable.

D’abord, pour annuler la mention de l’article 2 du règlement intérieur du barreau de Toulouse interdisant le port de décorations sur la robe d’audience de l’avocat, la cour d’appel de Toulouse se fonde sur les articles R. 66 et R. 69 du Code de la Légion d’honneur et de la médaille militaire, auxquels renvoie l’article 27 du décret n° 63-1196 du 31 décembre 1963 portant création d’un ordre national du Mérite, textes dont elle déduit justement le droit pour le décoré de porter les insignes que confère l’attribution d’une décoration française.

Ensuite, après avoir énoncé, à bon droit, que le principe d’égalité ne s’oppose pas à l’existence de décorations décernées en récompense des mérites éminents ou distingués au service de la Nation, elle peut retenir que, lorsqu’un avocat porte sur sa robe professionnelle les insignes des distinctions qu’il a reçues, aucune rupture d’égalité entre les avocats n’est constituée, non plus qu’aucune violation des principes essentiels de la profession.

Enfin, le grief tiré d’une rupture d’égalité entre les justiciables n’a pas été invoqué devant la cour d’appel.

Source: Arrêt – Cass. 1re civ., 24 oct. 2018, n° 17-26166

et alii dit: à

Freud, PSYCHANALYSE, Textes choisis par Dina Dreyfus Broché – 1978

et alii dit: à

ni la psychanalyse, ni la psychiatrie , ni « la » religion, ni les maîtres, ni les maîtresses ne sont mes passions; alors ciao,ciao,ciao

renato dit: à

La désinformation journalistique est navrante : MOSE ne vaut pas Moïse mais MOdulo Sperimentale Elettromeccanico (module expérimental électromécanique). En it. Moïse s’écrit Mosè !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*