de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Roger Grenier, il n’y a plus que lui qui a connu…

Roger Grenier, il n’y a plus que lui qui a connu…

« Il n’y a plus que toi qui a connu… ». C’est la phrase qui tue. Façon de parler, bien sûr, car celui auquel elle s’adresse invariablement, le doyen des établissements Gallimard au 5 rue Gaston-Gallimard, anciennement rue Sébastien-Bottin, porte allègrement mais tout en douceur ses 94 ans. Son ami J.B. Pontalis vient de partir à jamais ; reste l’autre ancien, l’historien Pierre Nora, un jeunot à côté. Les trois hommes peuvent témoigner que d’une certain point de vue, la notion de retraite est une vue de l’esprit. Sauf quand Roger Grenier reçoit son quota de nouveaux manuscrits lors des rituels comité de lecture : « On me donne des vieilleries plutôt que des jeunes romancières, allez savoir pourquoi ! » soupire-t-il. Généralement, lorsque qu’un collaborateur de la maison d’édition pousse la porte de son bureau et lui lance « Il n’y a plus que… » (air connu), c’est signe qu’une célébration va lui échoir. Normal : il est là depuis le 1er janvier 1964.

Récemment, il a eu droit au centenaire de la naissance de la Nrf (il n’y était pas, tout de même, mais c’est tout comme) ; pour l’année prochaine, on lui a déjà réservé celui de la naissance de Romain Gary. En 2013, il aura double qualité pour officier ès-qualités lors du centenaire de la naissance d’Albert Camus. Toujours lui, les commémorations. « Dans le Cahier de l’Herne qui lui sera consacré, je signe trois articles : un record ! Ce qui me vaut d’être invité partout y compris dans les manifestations les plus improbables. Saviez-vous que l’hôpital de la Timone à Marseille organise un colloque sur « Camus et la surdité » parce qu’il comptait des sourds dans sa famille ? » demande-t-il à voix si basse qu’il faut tendre l’oreille. Ce n’est pas dû au thème du colloque mais à une tradition maison implicitement et naturellement instituée par le discret Jean Paulhan ; depuis, on n’y parle pas, on y chuchote. Grenier est donc comme ça, même à la radio où il a chuchoté nombre de portraits d’écrivains à l’oreille des auditeurs.

Avec le recul que lui autorise l’âge, le fils de l’opticienne revoit sa vie comme une succession de hasards, heureux ou malheureux. Le premier coup de chance de ce natif de Caen élevé à Pau, se produit à Clermont-Ferrand sous l’Occupation. Démobilisé en novembre 1942 après avoir passé trois ans sous les drapeaux, il poursuit des études et de Lettres et de philosophie, et fait le pion dans différents établissements scolaires pour gagner sa vie, lorsqu’une mathématicienne l’introduit dans un petit groupe d’intellectuels auquel appartient notamment Laurent Schwartz. Le second, c’est d’avoir été accepté par ce groupe lié à CDLR, le mouvement « Ceux de la Résistance » dont les rangs étaient si maigres que les mauvaises langues l’appelait « Celui de la Résistance ». Avec Léo Hamon et le surréaliste André Thirion, il fut du groupe qui prend l’hôtel de Ville de Paris à la Libération. « Ces deux coups de chance m’ont mis le pied à l’étrier dans la presse de l’après-guerre. Sans cela, j’aurais fini employé à la mairie de Tarbes » reconnaît-il. Il est vrai qu’après, tout s’enchaîne.

C’est ainsi que celui qui se rêvait photographe ou pianiste de bar devient chroniqueur judiciaire à Combat, couvrant les procès de l’épuration. Il est assis sur le banc de la presse aux côtés de Madeleine Jacob de Franc-Tireur et Francine Bonitzer de l’Aurore, surnommées « Pancréas et Médisance ». Il est là pour Pierre Laval « le plus impressionnant car il a mis longtemps à comprendre qu’il était condamné d’avance alors que cela nous paraissait évident » ; encore là pour Joseph Darnand, chef de la Milice, et aussi pour la bande de Je suis partout « avec Rebatet le plus ignoble dans la lâcheté, il avait même dénoncé ses voisins » ; toujours là pour Jean Luchaire, l’homme de presse mondain qui nie sa présence à un massacre « et le procureur Lindon de se lever en le pointant du doigt : évidemment, vous étiez toujours à table ou au lit ! ». De cette expérience, il tire en 1949 l’un de ses tous premiers livres Le Rôle d’accusé : « A Combat, tout le monde écrivait. Une vraie succursale de la Nrf ! Alors moi aussi. J’ai donc fait un essai de phénoménologie du fonctionnement de l’appareil judiciaire. Camus l’a pris dans sa collection « Espoir » pleine de titres désespérants. »

Après Combat, il y a France-Soir (qui lui a inspiré La salle de rédaction, subtil recueil de nouvelles que devrait lire tout futur journaliste) et enfin Gallimard. Trois institutions dirigées par trois monstres sacrés à l’égard desquels sa reconnaissance est infinie. Pourtant, s’il y en a un à qui il dit tout devoir, c’est un homme de l’ombre : Pascal Pia, le sans-grade qui « faisait » vraiment Combat tous les jours, le vibrant Pascal Pia, ou le droit au néant (1989), que son regretté ami « JB » Pontalis publia dans sa collection, en témoigne. Etrangement, si ce parisien a un peu voyagé, ce n’est pas grâce à la presse : « Journaliste, j’ai bougé deux fois surtout : en 1946 pour la guerre civile grecque, et en 1962 sous Franco pour les premières grandes grèves des Asturies, clandestinement, grâce à Semprun et Goytisolo. Je voyage beaucoup plus pour Gallimard, dans le monde entier, pour des conférences et des débats. La commémoration, toujours ! »

Son goût de la lecture est intact. Heureusement car c’est toujours à lui qu’échoit la supervision des rééditions ; une activité plutôt calme sauf quand cela sent le souffre et que l’auteur a beau être mort de longue date, son texte est inédit et ce n’est pas un hasard : « On m’a récemment demandé mon avis sur la correspondance entre Paul Morand et Roger Nimier. Négatif ! Ca suinte de partout la misogynie, l’antisémitisme et l’humour franchouillard. Vraiment pas à leur honneur et d’un intérêt littéraire très limité ». Dans son enfance il ne jurait que par Jack London jusqu’à ce que Le grand silence blanc de L.F. Rouquette le fasse durablement rêver. Il en reste des lueurs nostalgiques dans le regard, reflétant des couvertures d’antan. Tchékov, à qui il consacra un portrait des plus justes, et Faulkner n’ont pas quitté son chevet depuis toujours. En revanche, il s’est surpris à se déprendre d’anciennes lectures car son regard critique a évolué. Les livres de Cesare Pavese par exemple. « Quand on aime, on invente et on embellit ; quand on aime moins, la réalité surgit » explique-t-il, comme pour justifier sa déception, dont il semble exclure, tout de même, l’inoubliable Métier de vivre.

Son territoire de lecteur est immense mais son univers tient en un mouchoir de poche. Le quartier de Saint-Germain-des-Près. Plusieurs centaines de mètres à peine le séparent de son domicile de la rue du Bac. Pas plus germanopratin que lui. Même Ulysse, son chien adoré, était un braque saint-germain… A quelques années de son propre centenaire, il continue à se rendre tous les jours à son bureau pour lire des manuscrits, rédiger des notes de lecture, répondre aux auteurs, les recevoir. A voir ce régent du Collège de Pataphysique traverser le boulevard, petit bonhomme échappé d’un dessin de Sempé, légèrement voûté, tête nue malgré le froid, un imperméable par-dessus son discret costume-cravate, on n’imagine pas tout ce qu’il a vécu, tout ce qu’il a connu, tout ce qu’il a lu et tout ce qu’il compte encore écrire après quelques dizaines de romans, nouvelles, essais biographiques. Le prochain : un second volume d’Instantanés réunissant des portraits. Roger Grenier conjugue le temps de l’Histoire à sa manière. On marche entre son bureau et son domicile lorsqu’il avise une enseigne: « C’est le restaurant préféré de Goering, à ce qu’on dit… » Il le dit au présent, pas au passé, jamais.

(« Albert Camus au marbre de « Combat » avec la Rédaction, août 1944″ photo René Saint-Paul  ; « Roger Grenier l’autre jour à table à Bucarest » photo Passou)

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

824

commentaires

824 Réponses pour Roger Grenier, il n’y a plus que lui qui a connu…

Chaloux dit: à

Oui, passons, comme tu dis, Jean-Claude…
Le moteur tourne, je sens que des oiseaux sont ivres etc.

rose dit: à

« comme Dewey et Orwell Camus avait le souci de
l’homme ordinaire et de son sens commun seul capable de définir une éthique de l’honnêteté.

c’était là une époque permettant ce genre de vision débile et idéaliste.
pendant que Sartre mettait en place l’ordre nouveau permettant l’émergence de l’individualisme dans lequel l’existentialisme, sous la désignation d’humanisme, est la forme la plus aboutie de l’égoïsme accessible aux hommes les plus ordinaires, Camus tentait de garder l’esprit de sérieux et le sens du tragique en continuant de fréquenter les écrivains russes. »
Un, Sartre, se fourvoie souvent, comprend plus tard que le second, pour le communisme entre autres. Ce qu’il prône est ce qui donne source à l’individualisme mais c’est un échec intellectuel. Personne ne se reconnait.

Camus est lumineux ; ce qu’il écrit est puissant et fait écho encore aujourd’hui.

Quand vous dites vision débile c’est un point de vue réducteur. Un jugement.
Idéaliste oui. Qui vit sans idéaux ?
Meursault ? C’est le couperet qui l’attend. Et suite à la visite de l’aumônier il accepte son sort, pacifie avec sa mère, s’humanise un tant soit peu, et il arrive de loin.

Mais le lien que vous faites avec la littérature contemporaine je l’ai trouvé fort intéressant.

Chaloux dit: à

Juste avant de partir, ML, Borgès l’a dit de façon plus ramassée: « Tout écrivain est un imposteur ». Mais c’est aussi vrai, au fond, de tout homme qui prend la parole.

Et la question que Yourcenar lui a posée quelques jours ou semaines avant qu’il ne disparaisse:

– Borgès, quand sortirez-vous du Labyrinthe?
– Quand tout le monde en sera sorti.

Pas de la dissertation pour khâgneux.

hamlet dit: à

Sartre un idéologue et Camus un homme de coeur ?

bien sûr c’est même pour cette raison qu’aujourd’hui tout le monde aime Camus et déteste Sartre.

pourquoi ?
parce que nous savons reconnaitre et nous aimons les hommes de coeur !
pourquoi ?
parce que nous mêmes nous sommes des hommes de coeur.

regardez autour de vous : notre monde est composé uniquement d’hommes de coeur, leur bonté, leur humanisme, leur grandeur d’âme, que des gens comme vous et moi Chaloux ! c’est fabuleux !

Camus a gagné, vous avez gagné, nous avons gagné.
quoi de demander de mieux ?
que faire d’autre que profiter de l’immense bonheur de vivre aujourd’hui dans ce monde uniquement peuplé d’hommes de coeur.

vous voyez Chaloux, je vais vous dire le gros problème de notre époque : c’est que les littéraires sont nuls en maths, ce qui n’a pas toujours été le cas.

en maths vous savez c’est quoi la première chose qu’on apprend ?
c’est faire la différence entre le Réel et la réalité, la première particularité d’un nombre qui lui donne une réalité est d’appartenir à un Réel, même quand il est imaginaire.

pour nous c’est pareil, croyez moi, ou ne me croyez pas mais nos écrivains manquent d’exactitude, sinon le premier truc qui leur sauterait aux yeux est l’écart entre le Réel (tel qu’il est défini par la littérature, la philosophie, les médias et toutes les autres activités bavardes à la noix) et les réalités.

à votre avis : que peut-on attendre aujourd’hui d’un écrivain ou d’un philosophe ?
rien. pourquoi parce qu’ils sont tous les enfants de Flaubert : ils ont trop de talent et d’orgueil, ils sont des hommes de coeur ? c’est qu’il est bourré de talent et d’orgueil.
pas question pour eux qu’ils se soumettent au monde existant : leur monde c’est eux qui le créent, à leur image, comme ils l’entendent, tout ce qui peut arriver aux et aux autres n’est là que pour nourrir leur appétit créatif car ce sont avant tout des artistes qui ont décidé, sans doute comme chez Flaubert par excès de religiosité, de consacré leur vie à l’Art.

les journalistes et les philosophes aussi sont des artistes, comme Stendhal ils promènent leur plume sur le long de leur chemin et ils en retiennent ce qui peut faire oeuvre.

notre onde est devenu une immense oeuvre d’art : c’est bien pour ça qu’on dit préférer Camus, comme Onfray qui adore Camus, même si comme lui on a tous suivi le chemin prescrit par Sartre.

c’est ce qu’on appelle en langage courant du cynisme, comme chez Flaubert c’est le nom vulgaire du talent.

La mauvaise langue dit: à

Pas pour khâgneux mais pour agrégatif (Borgès était au programme de littérature comparée sur le thème du labyrinthe il y a des années).

rose dit: à

Oui, c’est la même chose pour l’humanisme : et c’est d’ailleurs la même chose de manière générale.

Ce qui est beau, de source, est rendu laid.
Pourquoi ?

Hypothèses :

nous n’avons pas le même sens du beau.
Nous ne croyons pas à/en ce qui est beau.

Résultat : montrer incessamment la laideur du monde alors que que le monde est beau. Mais, ne regardons que la laideur pour nous en nourrir.

Vision catastrophique, réductrice, généralisatrice.

Idée ?
Changer de lunettes.

Je constate : ce qui est dit gentiment est pris méchamment.

pourquoi ?

Vivre ici, en RDL, c’est admettre d’être frustré.

Merci.
Non.
See you.

La mauvaise langue dit: à

N’importe quoi, mon pauvre hamlet ! N’importe quoi !

rose dit: à

Pourquoi ?
C’est fort instructif.
En un
intéressant.
Puis
passionnant.
Enfin
instructif.
Pourquoi ?

Parce que ne pas voir la beauté du monde c’est mariner dans sa douleur. Or la douleur est faite pour être surmontée , les incompétences atténuées, les oiseaux pour revenir d’Afrique, la pluie pour cesser, les fleurs pour pousser, les gens pour aimer, les affamés pour manger et les assoiffés pour boire.

Or, lorsqu’à vos pieds il y a corne d’abondance et que ne la voyant pas, vous avancez dans le désert que vous vous êtes constitué, vous êtes coupable d’aveuglement.
Puisque subissant ce châtiment, destiné à vous faire comprendre ce que vous ne comprenez pas, écoutez ce qui vous est dit et ne dites pas j’entends rien.

Quand on dit « j’entends rien » sûr, là c’est moi qui vous le dis, vous n’entendrez rien. Espérez, au moins, entendre un jour, même si lointain.

Bien sûr, aimer Camus le solaire, et détester Sartre de manière virulente !

Bien sûr !
Mais vous avez le droit du contraire, bien sûr aussi.

Chaloux dit: à

Hamlet, je suis en train de me faire engu… à cause de vous. Le vrai problème de la littérature aujourd’hui, c’est un problème de lecteurs. On a juste oublié d’expliquer aux lecteurs que la lecture est énorme travail et non une consommation comme une autre. Je lis entre autres choses en ce moment, l’anthologie remarquable sur Port-Royal de Laurence Plazenet dont Pierre Assouline avait rendu compte. Mais il faut tout lire, Sainte Beuve, Les Provinciales, Saint-Simon, Petitfils, etc. etc. c’est sans fin. C’est ce travail infini du lecteur, cette curiosité sans borne, qui actualise ce qui parait si éloigné dans le temps et dans l’esprit (et qui au fond ne n’est pas). L’idée du monde tel qu’il est aujourd’hui est une construction intellectuelle, faite de paresse et de manque d’élan. Tout, en réalité, pour peu qu’on s’y penche, est d’une éternelle actualité. C’est le grand secret de la lecture.

rose dit: à

Ben non ; je persiste à trouver vraiment intéressante la vision que vous partagez de ces deux écrivains hamlet.

rose dit: à

Ce sont deux positions par rapport au monde qui s’affrontent : ou bien go on ou bien run away.

Mais après tout, grand bien nous fasse que nous n’allions pas dans la même direction.

rose dit: à

L’une optimiste, foncièrement et l’autre pessimiste, gravement.

La mauvaise langue dit: à

« Chaque artiste semble ainsi le citoyen d’une patrie inconnue, oubliée de lui-même, différente de celle d’où viendra, appareillant pour la terre, un autre grand artiste…Cette patrie perdue, les musiciens ne se la rappelle pas, mais chacun d’eux reste toujours inconsciemment accordé en un certain unisson avec elle ; il délire de joie quand il chante selon sa patrie, la trahit parfois par amour de la gloire, mais alors en cherchant la gloire, il la fuit, et ce n’est qu’en la dédaignant qu’il la trouve quand il entonne, quel que soit le sujet qu’il traite, ce chant singulier dont la monotonie — car quel que soit le sujet traité, il reste identique à lui-même — prouve la fixité des éléments composants de son âme. » (Proust, La Prisonnière).
Sujet de dissertation donné au CAPES.

Proust, ça se discute !

rose dit: à

Un autre a dit que tout bon lecteur est non pas celui qui lit et lit encore dans une frénésie indomptable mais au contraire celui qui relit et relit incessamment.

Être insatiable ce n’est pas une vertu.

>Chaloux vous avez été d’un désagréable consommé. Si vous ne comprenez pas quand on vous parle, vous pourriez à tout le moins éviter vos grossièretés, ce me semble. Et me remercier de mon auto-modération.

La mauvaise langue dit: à

Faut pas exagérer non plus !

Les débats théologiques des Provinciales, qui sont en réalité des problèmes politiques ne sont plus d’actualité, la théologie n’étant plus le cœur du débat politique aujourd’hui. Il y a bien un jésuite à Saint Pierre, mais il ne jour qu’un rôle marginal dans le monde politique.

rose dit: à

De plus, on ne peut pas tout lire, et on ne peut pas tout savoir : cela semble quand même bien plus riche à partager une discussion avec quelqu’un qui a un savoir pointu sur un sujet et peut en débattre, plutôt qu’avec quelqu’un qui sait tout sur tout et avec qui on ne sait pas par quel bout commencer.
D’ailleurs, on/je n’en a aucune idée de ce qui pourrait nous/me intéresser dans ce fatras de connaissances érudites.

Tout lire sur tout je n’en vois pas l’intérêt. Tout savoir sur tout, non plus. Nous ne sommes pas omniscients mais tous petits.

Chaloux dit: à

Rose-Jean-Claude, je ne te remercie de rien du tout. Il faut tout de même être sacrément attaqué pour demander aux autres de vous remercier de ne pas leur faire violence…

Bon week-end à tous les autres.

Chaloux dit: à

Rose, va te faire foutre.

La mauvaise langue dit: à

L’ avocat de la mère Angot, Kiejmann je crois, devrait s’inspirer de ces propos de Valéry tirés de Variété II à propos de Stendhal : « Les auteurs de Confessions ou de Souvenirs ou de Journaux Intimes sont invariablement les dupes de leur espoir de choquer ; et nous, dupes de ces dupes. Ce n’est jamais soi-même que l’on veut exhiber tel quel ; on sait bien qu’une personne réelle n’a pas grand-chose à nous apprendre sur ce qu’elle est (…). La confidence toujours songe à la gloire, au scandale, à l’excuse, à la propagande. »

hamlet dit: à

ML, votre sujet à la noix je vous le torche en 2 lignes !

le problème est que cette réflexion de Gide ne marche plus avec notre époque, il n’est plus question de bons et mauvais sentiments.

Gide était d’un autre temps.
un temps où on pouvait se permettre de parler des bons et des mauvais sentiments parce qu’une chose passait pour acquise pour tous : que l’écrivain possède par ailleurs, en plus de son talent, et de ses sentiments d’un minimum d’intelligence.

donnez moi un seul nom d’écrivain actuel dont on pourrait dire de lui qu’il est « intelligent »???

l’intelligence n’est plus le problème.
prenez Angot : elle utilise son talent et ses sentiments pour dissimuler son manque d’intelligence et le fait qu’elle a le qi d’une huitre.

c’est pareil pour tous : talent et sentiment (bons ou mauvais) pour masquer leur manque d’intelligence.
le sentiment et le talent sont devenus des armes de destruction massive non seulement pour dissimuler le manque d’intelligence mais pour la combattre.

il ne faut surtotu pas qu’elle pointe le bout de son nez !
comment ça ? un artiste intelligent ? quelle horreur.
parler d’intelligence c’est comme parler de progrès : c’est devenu une infamie.

le propos de Gide est obsolète, rideau : plus rien à voir.

le chemin de l’âme et les voies de l’esprit…
la littérature est passée de Thomas Mann à Camille Laurens comme une lettre à la poste.

les critiques parlent avec autant de sérieux du dernier livre de Bégaudeau, d’Enard ou de Carrère que s’ils parlaient de Proust ou de Broch.

nous sommes entrés dans l’ère du vide comme dans du beurre, sans résistance.
bien sûr il ne faut pas y voir quelques volontés cyniques d’ordre économiques, il s’agit d’art,

j’écoutais hier à la radio Peter Stein parler d’Ostermeier, Dieu que ça fait du bien d’entendre un type entrer dans le lard d’un autre, sans complaisance pour les idées des jeunes, ni amitiés feintes, enter dans le lard est le seul moyen de recadrer les réalités et le Réel.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…merci,…pour l’ordre de la Jarretière à Jeanne d’Arc de mes deux balles,…poils au cul,…
…c’est plus clair mon général,…c’est un long courrier,…en vol,…de commentaires,…qui atterris en douceur,…sur les bégonias d’Honfleur,…
…etc,…

hamlet dit: à

vous pouvez lire aussi ses propos sur Proust et la poésie dans Varité I (littérature où des éléments intellectuels peuvent encore s’exposés, contrairment à la musique, où chaque exposé demande un travail systématique)

La mauvaise langue dit: à

Bien sûr hamlet que vous pouvez le torcher en deux lignes. Mais faudra pas vous étonner d’avoir 1/20 à votre dissertation…

La mauvaise langue dit: à

Non, ce n’est pas du tout ça le problème posé par la citation de Gide, hamlet. C’est le problème de l’art édifiant. Le problème que pose Gide est à peu près le suivant : Le caractère édifiant d’une œuvre est-il incompatible avec la réussite littéraire ? Vaste problème ! Car s’il est bien évident qu’une œuvre édifiante est souvent ennuyeuse et fade, pleine de bons sentiments, il en est au contraire qui, parce qu’elle sont édifiantes d’après leur projet littéraire, sont d’incontestables réussites littéraires. Je pense notamment dans le désordre aux Provinciales de Pascal, aux Pensées du même Pascal, je pense aussi aux contes qui ont tous une vertu, un but plus ou moins édifiant. Et il n’y a pas une œuvre d’art digne de ce nom qui n’ait pas pour ambition d’en remontrer à l’humanité sur le bien et le mal. Les Bienveillantes de Littell est aussi une œuvre édifiante, le monstre est condamné à la fin. Même chez Sade, l’édification morale joue son rôle.

rose dit: à

>Chaloux vous êtes d’un désagréable consommé. Si vous ne comprenez pas quand on vous parle, vous pouvez à tout le moins éviter vos grossièretés, espéré-je.
Des difficultés à éviter les grossièretés ?

La mauvaise langue dit: à

Et les fables de La Fontaine, et la poétique de la comédie : castigat ridendo mores.

Donc on peut opposer à Gide toutes les grandes gloires de la littérature classique ! En même temps Gide n’a pas tort. Donc, beau paradoxe, qui fait les belles heures des hypokhagneux…

Rose, on te répète... dit: à

Rose-Jean-Claude, ne te fâche pas. Chaloux t’a juste conseillé d’aller te faire foutre. Sage conseil, ça te décongestionnerait. A supposer que tu soies foutible, ce qui étonnerait tout le monde…

bouguereau dit: à

JC et Ph. Régniez, Merci de m’avoir alerté

sur ces deux piliers s’arcboute la cathédrale rdl..et elle est pas en yaourt bulgare sacrénom

rose dit: à

Vous prenez un terme -intelligence- à géométrie variable. Par exemple l’intelligence de la situation. L’intelligence formelle n’est pas l’intelligence de l’adaptation.
Alors à quoi sert la première si la seconde est inemployée ou inemployable ?

Entrer dans le lard cela ne sert à rien : idem pour les jeunes qui ont ce besoin d’entrer dans le lard des vieux. On les dirait en train de régler leur œdipe attardé, ils sont ridicules de par leur incapacité à se projeter dans la leur de vieillesse. Ce qui nécessiterait d’ores et déjà un grand respect pour les anciens.

De plus un écrivain que vous dites inintelligent, et ce en vertu de quels critères ?, si une foultitude de lecteurs le suit, le lit and so on. que faire de son absence d’intelligence ? Il convainc.

bouguereau dit: à

toi dracul, t’es sa rosace au cul..mordorée pis tout

rose dit: à

Son instituteur, le premier à lui donner cet éblouissement face aux livres est Louis Germain
Son prof de philo au lycée d’Alger Jean Grenier

oui deux greniers dans sa vie

La mauvaise langue dit: à

Faut quand même dire que notre hamlet (qui n’en fait pas non plus sans casser d’œufs hi hi), juge de l’intelligence des autres à l’aune de ce la sienne est capable… ce qui relativise tout de même pas mal la portée de ses jugements…

rose dit: à

Passons les frustrés

rose dit: à

Gide, ce n’est pas qu’il soit obsolète : c’est que son monde – comme celui de Proust, de Thomas Mann – est en déréliction.

Ce n’est pas l’écrivain qui ne nous attire plus ; c’est ce qu’il dit qui nous est devenu totalement incompréhensible parce que décalé de notre réalité.

La mauvaise langue dit: à

Et j’en suis fier de ma rosace !

bouguereau dit: à

– Borgès, quand sortirez-vous du Labyrinthe?
– Quand tout le monde en sera sorti.

c’est que les médiathèques c’est l’bordel maintenant..des tourniquets à cliquet à l’entrée..une sortie qui hulule quand qu’on a une hanche en plutonium apauvri..qu’on s’allonge derrière la machine a café..qu’on se nourrit de smarties

La mauvaise langue dit: à

Il l’était déjà pas mal à leur époque, faut dire ! en déréliction.

rose dit: à

Oui ce dont je suis convaincue c’est que le portrait brossé en dit long sur lui-même/soi-même, c’est pour cela qu’avoir quelque pitié est bienvenu.

Mais étonnamment, j’en plains certains plus que d’autres et là il y a injustice flagrante : normalement ce serait tout le monde au même régime : pain sec et eau.

(P)rose : vieux camembert dit: à

rose dit: 6 avril 2013 à 13 h 14 min
« Gide, ce n’est pas qu’il soit obsolète : c’est que son monde – comme celui de Proust, de Thomas Mann – est en déréliction. »

La c-nnerie humaine te parle.

rose dit: à

Alors cela ne s’est pas amélioré ; entre la dérécliction d’hier et celle d’aujourd’hui je préfère celle d’aujourd’hui.

Pas que les discothèques qui sont des bordels : à San Diego aussi c’est le bordel organisé.

S’il n’y avait pas eu tant de types qui volaient les bouquins dans les médiathèques parce qu’il fallait avoir tout lu pour tout comprendre, croyez-vous qu’ils aient progressé pas d’un iota, croyez-moi, non, aujourd’hui, n ous n’en serions pas à être contrôlé comme dans les aéroports à montrer nos chaussettes à tout le monde, même des étrangers.

rose dit: à

nous n’en serions pas à être contrôlés

Prose de Rose expliquée à mon cousin dit: à

rose dit: 6 avril 2013 à 13 h 17 min

La prose de Rose se décompose en trois sortes de décompositions. Ici, nous sommes en phase 2:
« Mais étonnamment, j’en plains certains plus que d’autres et là il y a injustice flagrante : normalement ce serait tout le monde au même régime : pain sec et eau. »
Plus aucun sens.
La phase 3, c’est le délire agressif.

Prêt pour a phase 3, « Rose »?

La mauvaise langue dit: à

C’est toujours ce que je dis : pour aller dans les médiathèques, c’est comme pour prendre l’avion, il va falloir bientôt y aller à poils, ce qui ne serait pas pour déplaire à bouguereau. Il va bientôt me jalouser pour ma rosace au cul qui me donne un privilège.

Résultat du match dit: à

Judith : 1
Daaphnée : 0

voir fil précédent :

Daaphnée dit: 6 avril 2013 à 9 h 16 min
Vous ne savez même pas ce qu’est une agrégation et vous parlez de ce que vous ne connaissez pas mais dont vous aimeriez avoir autorité pour en parler.

DHH dit: 6 avril 2013 à 11 h 44 min
@ Daphnée
vous persistez à user avec moi d’un ton meprisant et desagreable .
Evidemment que je ne sais pas ce qu’est l’agregation d’aujourd’hui , la votre sans doute dont on dit que c’est un concours moins selectif que par le passé , lorsque j’ai obtenu ce titre en 1963

Tout s'explique dit: à

Judith a été désagrégée en 1963… Tout s’explique, donc…

rose dit: à

Prose de Rose expliquée à mon cousin dit: 6 avril 2013 à 13 h 21 min
Vous ne pouvez savoir ma satisfaction à lire la prose de gens qui n’ont rien à dire et en sont fiers mais se mêlent de ce que disent les autres.

Ne finissez pas comme le chameau d’un, à la casserole. Trouvez qq chose à dire qui vous appartienne et un pseudo que vous conservez.

Je comprends votre désarroi et n’en ai cure.

rose dit: à

Résultat du match dit: 6 avril 2013 à 13 h 29 min

Quant au compteur, au vérificateur etc. c pire je crois. Tenue de fiches, on se croirait à la Stasi : bâtiment impressionnant, cellules aussi.

Prose pas Rose dit: à

Phase 3 sur le lanceur, on se croirait dans Goldorak… Cette détresse, qui ne sait pas même son nom…

Bloom dit: à

Sartre est un homme à système et un bavard dont il ne restera pas grand-chose.

Un peu schématique, Les Mots, Situations, les Carnets, sont des monuments. Et le reportage de Sartre sur les US jusque là publié dans la nouvelle édition de Situations 2 est du très grand journalisme et de la très grande littérature.
Le syndrome Onfray qui vise à opposer Sartre et Camus est un binarisme primitif.

Grenier…avec un pareil nom, pas étonnant qu’on ait des histoires en réserve.

La droite ultra elle aussi est touchée par le plagiat: le Buisson s’est montré ardent copieur, au nom de la défense du génie du christianisme. Ventre-saint-gris, c’est rien de dire que judaïsme, christianisme et les religions en général sont bien mal desservies par leur thuriféraires médiatisés.

Postérité de Camus:
– Némesis de Roth (La peste)
– L’intégriste malgré lui, de Mohsin Hamid (La chute)

rose dit: à

ML qd vous parlez d ela torutre à la Stasi e tlorsque je l’ai visitée, la torture expliquée, atroce à ce qui nous a été dit a été une goutte d’eau qui tombait sur le crâne de celui ficelé sur le lit. A le rendre fou.

De plus, lorsque vous parlez de la souffrance absurde dont parle Camus, il me semble bien que c’est la condition humaine qui est absurde avec l’indifférence au monde que cela entraîne.

rose dit: à

>ML quand vous parlez de la torture à la Stasi et lorsque je l’ai visitée à Berlin…

DHH dit: à

@resultat du match(13h 29)
vous ecrivez:daphnée 0 judith 1
je prefere qu’on parle d’ une victoire par KO sur quelqu’un qui l’a bien cherché

rose dit: à

Prose pas Rose dit: 6 avril 2013 à 13 h 35 min

Vous me comblez : continuez à parler de moi. Je suis payée au nombre d’occurrences de mon pseudo. Vous ne pouvez pas faire mieux ?

rose dit: à

theo dit: 6 avril 2013 à 8 h 26 min

La Simone n’a pas pardonné à AC de ne pas l’avoir « honorée »..

Obsession : elle ne lui a pas pardonné d’avoir critiqué devant public son costume de théâtre alors qu’ils répétaient Le désir attrapé par la queue. Elle était déjà connue et estimée.

rose dit: à

C’est pareil qu’aimer le concerto de Aranjuez en 2013.

Et pourquoi pas le Boléro de Ravel tant que vous y êtes ?

rose dit: à

Comme ça fait du bien, han han.
Encore.
T’en parle bcp mais c’est pas assez.

Han han.
Com’t’es long, com’ t’es grand, com’ t’es bon.

Com’ t’es magnifique :
mamour pur et sincère, droit dans les yeux je te le dis.

(pourvu que tu me croies bordel).

Bloom dit: à

1 livre sur 6 publié en français est traduit d’une langue étrangère. C’est pas mal et démontre, quoiqu’on dise, une vraie ouverture sur le monde, de son fauteuil, certes, mais n’est-ce pas que commencent les grands voyages?
Il serait intéressant de connaître la part de la production éditoriale française traduite en langues étrangères. Le programme des affaires étrangères intitulé PAM (plan d’aide à la publication) permet de subventionner la traduction d’un grand nombre de livres français dans tous les domaines. Sauf erreur, c’est le chinois qui domine.

rose dit: à

 » Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ».

Camus in La Peste

les nommer c’est diminuer le malheur du monde, nommons-les donc

John Brown dit: à

Saviez-vous que l’hôpital de la Timone à Marseille organise un colloque sur « Camus et la surdité » parce qu’il comptait des sourds dans sa famille ?

Sur la question de l’indépendance de l’Algérie, Camus n’a pas eu besoin d’avoir des sourds dans sa famille pour être dur d’oreille. Il n’y a pire sourd…

John Brown dit: à

« On m’a récemment demandé mon avis sur la correspondance entre Paul Morand et Roger Nimier. Négatif ! Ca suinte de partout la misogynie, l’antisémitisme et l’humour franchouillard. Vraiment pas à leur honneur et d’un intérêt littéraire très limité »

C’est idiot ! Et alors ? Même si cette correspondance n’avait pour intérêt que de faire apparaître les limites des épistoliers, ce serait déjà une raison de l’éditer. Je suis sûr qu’à la place de Grenier, Richard Millet se serait fait un plaisir d’en conseiller la publication.

John Brown dit: à

Son territoire de lecteur est immense mais son univers tient en un mouchoir de poche.

On pourrait dire aussi bien : « son univers lecteur est immense mais son territoire tient en un mouchoir de poche ».

Dans ce cas, j’aurais dit plutôt :  » ses univers (ou « ses territoires ») de lecteur sont immenses.

bouguereau dit: à

Il n’y a pire sourd…

traiter camus de branleur ça a un interet litteraire limté jean marron

bouguereau dit: à

C’est idiot ! Et alors ?

..comment, l’interet littéraire serait parent de ce « gout de l’ordure et de la conchonceté » comme dirait baroz vautré lassivement au fond de son caveau par avance..

sardine de porquerolles dit: à

et voilà

sardine de porquerolles dit: à

Daaphnée, vous êtes trop cassante. Et Judith pourrait largement être votre mère, donc un peu de respect.

089 dit: à

Chaloux dit: 6 avril 2013 à 11 h 38 min
Sartre est un homme à système et un bavard dont il ne restera pas grand-chose.

Un homme à système, sans doute, un bavard, certes, mais dire qu’il n’en restera pas grand-chose est une affirmation très légère, qui ignore notamment son influence sur toute une génération. On peut ne pas aimer Sartre (je ne pense pas qu’il soit encore très aimé, d’ailleurs), mais sa trace est indélébile, ne serait-ce parce que son nom reste attaché à celui de l’existentialisme (même si son apport est maigre) qui, d’un point de vue anglo-saxon, est davantage une mode qu’une pensée, c’est-à-dire l’expression d’une époque.
En outre, il a été joué sur toutes les scènes du monde. Son nom est célèbre partout.
La Nausée est traduit et édité dans la plupart des pays.
L’Idiot de la famille est probablement à ce jour un des plus grands livres jamais écrits sur Flaubert, même s’il est discutable et a été très discuté.
Qu’on le trouve nul (ce qui semble être votre avis) ou non, ce qui est sûr, c’est qu’il en restera quelque chose.

hamlet dit: à

la Peste de Camus et Némésis de Roth ?

j’y crois pas. vous êtes sérieux ou bien vous dites ça juste pour rire ?
alors là c’est le pompon.

on a eu droit aux sentiments de Gide, aux lettres de Flaubert, et au Littell qui serait un livre « édifiant » alors qu’il n’y aps dans toute la littérature de livre plus réductionniste à tel point que ce livre est la définition même du réductionnisme.

et là Némésis = la Peste…

Némésis est tout le contraire de la Peste : vous prenez toutes les significations, le symbolique que Camus a vous donné à sa peste vous prenez l’exact contraire et vous obtenez Némésis.

pour Camus la Peste est une « image » du mal fruit de la voolnté des hommes contre laquelle il est difficile de trouver par quel bout il faut le prendre pour le combattre.

Némésis : est l’image d’un mal qui n’a pas d’origine mais dont les hommes essaient à tout prix de lui trouver une signification pour lui soustraire son sens tragique.

vous en avez d’autres à sortir des âneries du même genre ?

les Bienveillantes édifiant ! c’est votre imbécilité qui est édifiante mon pauvre mai.

hamlet dit: à

le livre de Littell aurait eu une chance d’être édifiant si le mal pouvait ressembler à ça, le problème est que nous aimerions tous que le mal ressemble à ce livre, ce serait rassurant, pour tout le monde, un mal bien gros, bien gras, visible de loin.
pas de bol le seul petit problème est que le plus souvent le mal a le visage de la justice, de l’humanisme, de l’innocence et de la bonté – édifiant non ?

089 dit: à

c’est votre imbécilité qui est édifiante mon pauvre mai.

imbéciLLité, deux L, dédé, deux L, comme les deux que t’as au cul.

par ici les poncifs ! dit: à

hamlet dit: 6 avril 2013 à 14 h 57 min
le plus souvent le mal a le visage de la justice, de l’humanisme, de l’innocence et de la bonté

hamlet dit: à

le problème est qu’au départ, le boulot des écrivains, contrairement à celui des journalistes et des philosophes devrait être de nous montrer que ce monde ne ressemble pas toujours à l’idée qu’on s’en fait.
pas de bol : nos écrivains sont journalistes, philosophes ou prof de littérature, pour eux il faut que les choses ressemble surtout à l’idée que nous nous faisons d’elles, le méchant a l’air méchant et le bon l’air sympa et cool.

un western spaghettis le plus nul de Sergio Leone ou un épisode de Homeland sont mille fois plus édifiant que ce livre de Littell.
on y apprend que le mal ne vient pas de l’extérieur mais de l’intérieur, il réside dans nos bonnes intentions.

sûr que les totalitarisme, avec leur vision binaire auront plombé notre littérature pour encore les cent ans à venir.
pas sûr qu’elle s’en remettra.

après le Liiell on a eu droit au Goncourt de l’art de la guerre, un livre d’une imbécilité abyssale et à l’écriture digne d’une rédaction d’un collégien de 3ème.

le problème est nous récompensons ces livres non pas pour ce qu’ils valent mais pour ce que les gens en pensent.

en récompensant ce genre de navets débiles les lecteurs se récompensent eux mêmes.

un plagiaire dit: à

un livre d’une imbécilité abyssale

imbéciLLité, deux L, dédé, deux L, comme les deux que t’as au cul.

par ici les poncifs ! dit: à

hamlet dit: 6 avril 2013 à 15 h 05 min
le mal ne vient pas de l’extérieur mais de l’intérieur

sinbad le malin dit: à

à 089, 14:52 : vous avez raison alors qu’il ne restera rien de chaloux… qu’un vieux pet

Saint Poncif dit: à

L’avenir de la littérature ? Ne plus lire…

Je te baptise... dit: à

sinbad le malin dit: 6 avril 2013 à 15 h 14 min
à 089, 14:52 : vous avez raison alors qu’il ne restera rien de chaloux… qu’un vieux pet…

… Qui s’appelle John Brown.

Saint Poncif dit: à

John Braun est un joli nom mais on ne baptise pas les pets, enfants naturels des sodomites

hamlet dit: à

le comble de l’imbécilité n’est-il pas d’utiliser la littérature comme miroir reflétant la belle image que nous nous faisons de nous.
l’imbécilité à chaque étage, de l’auteur jusqu’au lecteur, en passant par l’éditeur et son comité de lecture.
l’imbécilité du noyautage d’une pensée qui tourne en rond sur elle même.

les professeurs sont-ils les plus nombreux lecteur, ils lisent pour échapper à l’imbécilité de leur administration, la notation, l’évaluation de l’enseignant.

une imbécilité qui en tournant en rond sur elle même se regarde ses deux ailes plantées dans le c.l?

spirale infernale d’une littérature fonctionnant sur l’imbécilité du mode de l’offre et la demande : je t’offre ce que tu me demandes, tu en reveux ? en re voilà !

à la demande de l’imbécilité du lecteur correspond l’imbécilité de l’offre éditoriale.

la cerise sur le gâteau étant la remise des prix, venant récompenser l’imbécilité d’une vision du monde qui mérite d’être récompensée.

la récompense de sa propre imbécilité de notre société pour la faire échapper au sort tragique qui la fait replonger dans son imbécilité.

cette société dont la l’imbéciité la pousse à toujours pousser les mêmes cris d’or frais quand elle découvre en son sein quelques ministres voleurs ou violeurs.

la littérature au lieu de dire à cette société : arrêtez cette mascarade ! arrêtez de vous prendre pour ce que vous n’êtes pas, cette littérature au contraire l’encourage à poursuivre dans son imbécilité sans fond.

c’est que nos écrivains possèdent en eux tant de bonté, ils ont été bien éduqués, ils ont fait les meilleurs écoles, ils connaissent les lois morales et ils tiennent à les respecter, c’est le prix à payer : ne pas franchir la ligne jaune, respecter les règles même dans leur plus obscure imbécilité.

nos écrivains ont du coeur !
nos écrivains ont une voix !

quel malheur que dans son immense imbécilité le Créateur n’ait pas pensé à leur donner un cerveau.

hamlet dit: à

par ici les poncifs ! dit: 6 avril 2013 à 15 h 09 min
hamlet dit: 6 avril 2013 à 15 h 05 min
le mal ne vient pas de l’extérieur mais de l’intérieur.

un poncif ?
ok si c’est un poncif il faut aller l’expliquer à Jonathan Littell.

ter repetita dit: à

hamlet dit: 6 avril 2013 à 15 h 35 min
le comble de l’imbécilité
l’imbécilité à chaque étage
l’imbécilité du noyautage

imbéciLLité, deux L, dédé, deux L, comme les deux que t’as au cul.

hamlet dit: à

qui :
de la politique ?
de l’enseignement ?
de l’administration ?
du médiatique journalistique ?
du philosophique ?

détient la médaille d’or de imbécilité ?
pour savoir où il faut regarder pour trouver les ailes plantées ds le c.l.

Hamlet Top Five dit: à

Ex-aequo !

hamlet dit: à

le mythe de Prométhée :
les hommes défilèrent, au maçon il fut décider de le doter d’un cerveau pour ne pas que le toit des maisons s’effondre sur la tête des locataires, au médecin un cerveau pour trouver les maladies, à l’ingénieur un cerveau pour ne pas que l’avion s’écrase au décollage…. , l’écrivain arriva le dernier ! il ne restait plus de part de cerveau disponible, il fut donc décider de lui donner du coeur et du talent.

Zeus qui était grand lecteur entra alors dans une fureur immense, Prométhée s’excusa comme quoi c’était pas sa faute si Zeus n’avait pas prévu assez large.
Ce qui eut pour effet de calmer la colère de Zeus qui se dit si c’est comme ça à la place je vais prendre un décodeur canal+.

bouguereau dit: à

le méchant a l’air méchant et le bon l’air sympa et cool

le monde est bien fait, et le con à l’air con comme toi keupu

hamlet dit: à

ça va c’est bon j’ai compris vus n’allez pas m’en faire un flan : imbécilité avec 2 L comme Jonathan Littell.

quand on ne trouve plus rien à répondre on compte le nombre d’ailes des oiseaux.

vous êtes bien à l’image de notre époque : Hitler pourrait écrire aujourd’hui mein kampf que les lecteurs le critiqueraient sur son style et sa granmère.

Daaphnée dit: à

Judith a été désagrégée en 1963… Tout s’explique, donc…

En effet, et elle ne s’en est pas encore remise !

Bloom dit: à

Némésis est tout le contraire de la Peste : vous prenez toutes les significations, le symbolique que Camus a vous donné à sa peste vous prenez l’exact contraire et vous obtenez Némésis.

pour Camus la Peste est une « image » du mal fruit de la voolnté des hommes contre laquelle il est difficile de trouver par quel bout il faut le prendre pour le combattre.

Némésis : est l’image d’un mal qui n’a pas d’origine mais dont les hommes essaient à tout prix de lui trouver une signification pour lui soustraire son sens tragique.

vous en avez d’autres à sortir des âneries du même genre ?


Calmos, du hameau.

La postérité implique-t-elle la redite? Ne peut-elle éventuellement inclure une variation sur le thème, voir le contrepoint, le contraire?
Mauvais procès.

Aucun commentaire sur le Mohsin Hamid? Votre éminence grisâtre ne l’aurait pas lu? Déception.

hamlet, hein…? We smell a rat. And a fat one at that, « Plague »-like. Kindly pass by, Rodent, sod off.

épicier de landerneau dit: à

c’est votre imbécilité qui est édifiante mon pauvre mai.

c’est vrai qu’il a un côté soixante-huitard.

Pêcherelle dit: à

Imbécil(l)ité : un L ou deux, au choix !

S..cryme dit: à

« quand on ne trouve plus rien à répondre on compte le nombre d’ailes des oiseaux. »

tu prendrais pas un peu les devants en le faisant dans toutes tes questions étatoilées ?

Lycaeides idas nabokovi dit: à

— c’est votre imbécilité qui est édifiante mon pauvre mai, dit l’un.

— c’est vrai qu’il a un côté soixante-huitard, souligne l’autre.

Moi, j’y vois un côté Ubu mal développé, plutôt : une Blanche-Neige qui se conduit en Ubu.

Sergio dit: à

hamlet dit: 6 avril 2013 à 15 h 52 min
l’avion s’écrase au décollage

Bon mais on peut pas s’y écraser du tout aucunement, au décollage, rapport au fait que bien évidemment c’est forcément en retombant, même de trois angstroems…

Lycaeides idas nabokovi dit: à

Il suffit que les articulations du train avant lâchent et le voilà écrasé au décollage…

Con fus, le député dépité..... dit: à

Erwann binet, le pauvre rapporteur PS de la loi sur le mariage des mêmes, empêché de répandre la bonne nouvelle aux étudiants stéfanois, déclare : « il faut que les opposants se ressaisissent ».
Il me semble que c’est le cas puisqu’il annule tous ses autres meetings !?

hamlet dit: à

Bloom, sur ce coup vous me décevez, je suis un si mauvais lecteur et vous un si bon lecteur, à une époque il y avait un tas de bon lecteurs sur ce blog, maintenant il reste que vous.

pourquoi baissez-vous les bras aussi vite avec cette histoire de variations ?
juste parce que je vous donne l’impression d’être sûr de ce que j’avance.
défendez vos idées nom d’une pipe.

en plus c’est vous qui avez raison et vous le savez.
vous me considérez avec mépris juste parce que je ne suis pas aussi érudit que vous ?
c’est ça la littérature aujourd’hui ?
un monde à deux vitesses entre les érudits qui ont accès aux savoirs et les crétins comme moi qui eux n’ont accès qu’à ce que raconte Onfray sur France Culture ?

allez-y mon vieux, prenez tout le temps qu’il faut pour partager votre savoir.

la postérité c’est pas juste des variations : c’est aussi partager la même vision du monde.

Ces deux livres ont pas mal de choses en commun : sur l’absurdité des choses, le refus d’accepter la vérité, sur l’existence même d’une vérité, sur le fait de se retrancher derrière ses certitudes, sur le fait de donner du sens aux choses, de chercher un sens, de le trouver, d’en déduire une morale…

Roth aujourd’hui en Amérique partage-t-il la même vision du monde du Camus de la guerre ? du nazisme ?

Bloom, regardez autour de vous ! à quoi vous sert votre savoir ? à quoi ça sert de juger de ce qui s’est passé il y a 60 ans si c’est pour être incapable de juger de ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux.
calmos ? me calmer ?
non je ne me calmerai pas !

la bonne volonté des gens qui vient s’écraser comme une m.rde sur le mur des réalités ç vous parle.
quelle différence entre le grain de sable de Roth dans une vie et la fatalité du destin tragique des hommes de Camus ?

vous voulez que je vous dise Bloom ce qui est tragique : ce qui est tragique c’est tout votre savoir ne nous sert absolument à rien.

tout ce brillant savoir accumulé dans ces universités, vos professeurs, vos copies bien notées, votre encyclopédisme, tous ces livres ingurgités : tout cela ne sert absolument à rien, comme Chaloux avec son Flaubert et Alba avec sa Shoah, toute cette culture, cette connaissance parfaite de l’histoire des hommes, cela ne sert à rien de plus que flatter votre égo, nada mas !!!

Bloom je ne m’énerve pas mais je vous demande juste de me dire que j’ai raison, ayez le courage de l’avouer, faites moi confiance je ne le répèterai à personne mais svp reconnaissez-le que j’ai raison.

JC dit: à

Te fatigue pas Hamlet….tu perds ton temps.

Phil dit: à

Déjà deux éditions pour la correspondance Chardonne-Nimier et celle de Morand-Chardonne est enfin annoncée dans une version décensurée.
Grenier, résistant à la mode d’Aragon, garde le vice de la censure tardive.

Polémikoeur. dit: à

16 h 46 : il semble bien que le décollage
soit la phase la plus critique du vol
d’un plus lourd que l’air.
Au moment d’arracher la machine du sol,
les marges de manœuvres sont minimales
et même nulles un temps : la survenue
d’un pépin l’expose alors vraiment
à se vautrer dans les pâquerettes !
Bonvoyagement.

Luc-Antoine Marsily dit: à

Souffrons de voir le soufre affublé de deux effes

hamlet dit: à

le quartier Saint Germain et toute la comédie culturelle, toutes ces mascarades littéraires, ces faux semblants, ces postures et impostures éditoriales sont solides comme du roc, indestructibles.

si c’est aussi solide c’est que ça s’est construit sur des générations et des générations d’individus qui ont porté ce savoir et l’ont transmis : l’éternel retour de la grande comédie humaine.

c’est notre fierté nationale, le coffret où sont rangées comme des pierres précieuses toutes les oeuvres fondatrices de notre bel humanisme, d’où son importance si l’esprit des lois fout le camps se sera le retour des temps difficiles, la Sorbonne est le dernier rempart de notre civilisation contre la barbarie.

les gens ont besoin de repères, le parlement et le sénat, les élus garant de la morale….

combien de temps cette comédie pourra-t-elle encore se jouer ?
un jour prochain, après le retour de la barbarie, des gens se demanderont ce qui a rendu possible que les choses partent en vrille, comme d’habitude chacun se défilera devant ses responsabilités, moi ? moi non je faisais mon boulot, j’enseignais Kant et Spinoza à la Sorbonne, moi ? moi j’éditais les livres d’auteurs d’une grande bonté humaine, j’ai fait tout ce que j’ai pu ? et moi ? moi non, je travaillais dans mon journal à rendre ce monde transparent, je n’y suis pour rien ! moi ? non désolé moi je faisais mon travail de parlementaire consciencieusement.

personne, quand les gens se demanderont pourquoi ? ils ne trouveront personne pour répondre à cette question.

on ouvrira des tribunaux : regardez donc ! vous saviez bien, ces crèves la faim, ces miséreux, comment avez-vous pu laisser autant d’indivifus au bord du chemin, sans avenir, vous auriez dû le voir, c’était inévitable !

non nous ne pouvions pas le voir..
et pourquoi donc ?
parce que nous étions plongés dans nos livres à juger l’histoire passée et à lire la correspondance de Flaubert avec sa copine, comment voulassiez vous que nous vissassions quelque chose ?

quelle joyeuse mascarade.

hamlet dit: à

ah Phil !!! quelle joie…
vous tombez à pic ! figurez-vous que justement nous cherchions un grand lecteur, comme Bloom s’est défilé, c’est une chance de vous avoir sous la main.
nous cherchions un grand lecteur et nous savons que comme Jacky vous en êtes !

en fait si nous cherchons un grand lecteur c’était pour pouvoir lire entre les lignes de la main de notre monde pour connaitre son avenir…

parce que je sais pas vous mais moi le passé j’en ai jusque là, vous le savez mieux que moins les gens sont incollables sur le passé, par contre sur le présent ils sont secos.

Phil un grand lecteur est par définition… vous connaissez la définition du grand lecteur au moins ? un grand lecteur est un individu capable de décrypter son époque à partir de ses connaissances des livres.

du coup nous recherchions un grand pour nous faire une idée de notre monde.
pas besoin de nous pondre 20 pages, juste un petit résumé en quelques lignes.
quand vous aurez 2 minutes de libre.
sans vous déranger bien sûr.

bouguereau dit: à

phérmetagueulkeupu

La mauvaise langue dit: à

Je trouve aussi tout à fait scandaleux et inadmissible que Grenier soit celui qui empêche la publication de la correspondance Morand-Chardonne. Cela n’a rien à voir avec le métier d’éditeur mais simplement avec une budibonderie bien française et mal placée, et avec la censure. Qu’on publie enfin toutes ces horreurs !

C’est aussi tartignole et granguignolesque que tout ce qu’on peut lire dans la presse au sujet de l’agrégation du Grand Rabbin de France Gilles Bernheim. Il n’est pas agrégé, c’est un fait avéré, bon et alors ? Cela fait-il de lui pour autant un criminel ? D’autant que les journalistes toujours aussi ignorants prétendent qu’il serait nécessaire d’être agrégé pour enseigner à l’université, ce qui est totalement faux. On peut très bien n’avoir qu’une licence et être professeur d’université comme l’était un de mes profs à Nanterre qui faisait des cours géniaux sur Maître Eckart et la mystique rhénanne que j’ai suivi avec grand profit. On dit aussi que l’agrégation est le plus haut titre universitaire, ce qui est une sottise, le plus haut titre étant professeur des universités. L’agrégation n’a jamais rien prouvé ; si les agrégés étaient des génies, ça se saurait depuis longtemps. Nombre d’entre eux, des copains de khâgne, étaient de fichus crétins. L’agrégation ne sert qu’à une seule chose et d’importance celle-là : ne travailler que 15 heures au lieu de 18 et être mieux payé pour travailler moins. Tout le reste n’est que franchouillardises typique de ce pays moisi qui est près à se déchaîner contre un rabbin sous prétexte qu’il a dit qu’il était agrégé alors que c’est faux. Sinistre pays en vérité !

les choses à leur place dit: à

franchouillardises typique de ce pays moisi qui est près à se déchaîner contre un rabbin

Vous n’avez pas bien suivi l’actualité, ML. C’est la « communauté juive » qui a exprimé sa forte désapprobation contre le Grand Rabbin, et non ce que vous appelez la France moisie, qui n’en a rien à foutre.

D. dit: à

Pour une fois je partage entièrement votre avis, Michel. Cependant je vous ferai remarquer que cette idée était d’abord la mienne.

bouguereau dit: à

avec une budibonderie bien française et mal placée

..allons bon vla que le concèpe de franchouillard c’est fin de sa race aussi..sapré dracul

La mauvaise langue dit: à

Comme disait un ami agrégé d’allemand et sorti premier de Sciences Po. L’agrégation c’est simplement un bac à la puissance dix ! Pas de quoi s’énerver ! Pour l’avoir, il faut simplement avoir le temps libre pour la préparer et l’argent.

JC dit: à

Le marketing, le hasard, la malchance, fait qu’il n’y a jamais exactement dans le bocal ce qui est marqué sur l’étiquette…
Et alors ? C’est pareil pour les gens ! la vie est une merveille de curiosités. A prendre ou à laisser.

La mauvaise langue dit: à

Eh bien, c’est la communauté juive qui est moisie. Je n’en fais pas partie non plus de la communauté juive, grand bien me fasse !

bouguereau dit: à

Pour l’avoir, il faut simplement avoir le temps libre pour la préparer et l’argent

tu veux dire qu’il tartarinait rapport a son compte en suisse qu’il avait pas ?..et qu’en fait d’travailler la nuit il se branle vu qu’ya pas plus sourd que lui comme dirait jean marron ?

bouguereau dit: à

..non mais chte jure..que des moisis dracul

D. dit: à

La mauvaise langue dit: 6 avril 2013 à 18 h 10 min

Comme disait un ami agrégé d’allemand et sorti premier de Sciences Po. L’agrégation c’est simplement un bac à la puissance dix ! Pas de quoi s’énerver ! Pour l’avoir, il faut simplement avoir le temps libre pour la préparer et l’argent.
_____________________

Exactement, et c’est comme ça que Daaphnée l’a eu.

calme olympien dit: à

L’agrégation c’est simplement un bac à la puissance dix ! Pas de quoi s’énerver !

DHH dit: à

@Ml
tout a fait d’accord avec vous .
l’agregation ne constitue un label qu’aux yeux des imbeciles,comme je l’ecris sous le fil précedent en reponse aux propos de Daphnée .
Alors pourquoi un homme aussi respectable ,lettré et cultive comme gilles bernheim s’invente cet attribut qui ne le valorise en rien par rapport à la stature que ses ecrits et son enseignement lui ont conféré?la est le mystere qui expliquait les doutes que j’exprimais sur le fil precedent a propos de cette possible imposture

D. dit: à

Très peu de génies sont agrégés. Les stats sont formelles là-dessus.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

« L’agrégation c’est simplement un bac à la puissance dix ! »

Ah ! le raisin est toujours vert !

Phil dit: à

Il a deux Grenier, ne pas confondre. Celui-ci est un misérable censeur. « Attaquez haut ! » dit un jour Morand à Green. Partir du grenier pour finir à la cave.

Raltouk Mazov dit: à

Des tas de gens s’inventent des titres et diplômes, pas de quoi en faire un fromage. Le plagiat est une affaire plus ennuyeuse. Mais, de toute façon, ce qui choque les Juifs religieux, c’est le mensonge. Un grand rabbin ne peut pas mentir… en principe.

D. dit: à

On observera d’ailleurs que les prétendants à l’oisiveté et disciples de Mamon feront tout pour l’obtenir.

D. dit: à

N’étant pas rabbin je ne me sens pas concerné.

bouguereau dit: à

la est le mystere qui expliquait les doutes

le compte en suisse capitalisé sur le neurone..prende sur son temps de sommeil tandisse que le franchouillard pionce..sa pose son élu tiendre..continue comme ça et jéhova te donnera son puissance 10 dans l’fion..spèce de moisi

Raltouk Mazov dit: à

D. dit: 6 avril 2013 à 18 h 19 min
Très peu de génies sont agrégés.

Mozart était agrégé, Beethoven aussi, de même que Spinoza, Newton, Leibnitz, Michel-Ange, Cervantes et Shakespeare. Vos statistiques sont fausses, D.

Raltouk Mazov dit: à

Bon, Galilée n’avait qu’un D.E.S., mais c’est une exception.

D. dit: à

Je ne sais pas qui est Michel Ange, mais pour les autres, je dirais peut-être, du moins à vérifier.

bouguereau dit: à

N’étant pas rabbin je ne me sens pas concerné

tu t’abstiens..et pas dans le doute..vu que t’as déjà pris le puissance 10..et bien profond..on te croit..t’es un grand prophète dédé

D. dit: à

Galilée était un drôle de bosseur. Dommage qu’il n’ait pas fait Science-Po, ça lui aurait évité des ennuis.

La mauvaise langue dit: à

Moi-même je suis plus diplômé que cet ancien prof de Nanterre qui faisait des cours passionnants. Il avait simplement fait une thèse une fois qu’il eut obtenu son poste pour pouvoir s’y maintenir. Mais une thèse, ce n’est pas grand-chose non plus. Il suffit d’en lire ! C’est une somme d’érudition plus ou moins imbuvable, illisible. sans grand intérêt en vérité. ce genre de travaux d’érudition est néanmoins indispensable pour déblayer le terrain et permettre à des gens plus doués de penser les problèmes de manière plus fouillée, mais c’est rare ce genre de bonne thèse. Un de mes copains de khâgne, devenu prof de fac, a écrit une telle thèse sur le Cardinal de Retz. Il est devenu un spécialiste du genre des Mémoires en France. Il a publié un très bon bouquin sur le sujet et bien écrit (c’était un bon esprit déjà en khâgne mais il est rentré à Normale Sup St Cloud avec 7/20 seulement en explication de texte, faut toujours relativiser les choses ; les Français sont bêtement élitistes, ça tue le savoir et l’Ecole) :
-Frédéric Briot, Usage du monde, usage de soi. Enquête sur les mémorialistes d’Ancien Régime, Paris, Seuil, « La Couleur de la vie », 1994.

bouguereau dit: à

Raltouk Mazov

tagueulkeupu

Lycaeides idas nabokovi dit: à

Dans les faits l’agrégation ce n’est qu’un bout de papier qui prouve que t’as appris par cœur un parcours balisé. Ce qui est amusant c’est le souvenir d’un qui fit ici sa crise car pour une raison ou pour une autre il n’arrivait pas à la décrocher…

calculette dit: à

bac puissance 10 ? C’est comac. Vu que le bac demande 11 ans d’études, du CP à la terminale, un bac puissance 10, ça va chercher dans les 2.357.947.691 années. C’est pas rien.

calculette dit: à

et encore ! je m’ai gouré, c’est pas onze mais douze ans.

une antiquité dit: à

quelques mots de Pascal copiés d’une page présentant le travail de Salanskis: j’en mets le lien , ayant lu sur ce log « état des liens »
 » « L’homme est plein de besoins : il n’aime que ceux qui peuvent les remplir tous. « C’est un bon mathématicien », dira-t-on. – Mais je n’ai que faire de mathématiques ; il me prendrait pour une proposition. – « C’est un bon guerrier. »
http://philolarge.hypotheses.org/369
bonsoir à tous

La mauvaise langue dit: à

Mais DHH parce que ce pauvre rabbin est la victime de cet esprit crétin des Français, cet esprit épouvantablement conformiste qui stigmatise tout ce qui ne sonne pas prestige à leurs petites oreilles d’imbéciles patentés, parce que l’esprit français est profondément élitiste et que c’est en train de pourrir la France, cet esprit-là.

On le voit bien à l’école : des programmes qui sont pensés pour la petite élite capable d’intégrer les grandes écoles. C’est marche ou crève dans le système scolaire français. Et avec, chez bon nombre de profs (mais surtout au lycée et à la fac) le besoin pervers d’humilier leurs élèves et étudiants. Une collègue qui a sa fille au lycée Condorcet me racontait encore cette semaine les séances de véritables humiliation du prof de latin de sa fille à son égard. Elle m’a montré une version latine de sa fille, par exemple, que mes trois collègues de lettres classiques ont pris le temps de traduire. La note qu’elles ont obtenue est de 11/20 ! Et elle m’a montré la version que propose le prof : elle est nulle ou médiocre. Par exemple, il traduit « lux serena et tranquilla » par « lumière stable ». C’est n’importe quoi ! Voilà à quoi aboutit l’agrégation : humiliation des élèves et médiocrité intellectuelle ! Ce pays est vraiment effrayant. Et sa malheureuse fille, qui prend la chose à cœur, est dégoutée par le latin maintenant ! Et en sciences physique, il paraît que c’est pareil. Condorcet passe pourtant pour un lycée prestigieux ! Mais quand on voit la réalité, on déchante vite !

hamlet dit: à

salut JC, t’es toujours d’accord pour monter un groupe de rhumatisants ? t’en pense quoi ? on laisse tomber les bouquins vu quand on peut pas dire les trucs faut les chanter ! pan !
https://www.youtube.com/watch?v=9OTDOhSbHoQ

La mauvaise langue dit: à

Non, l’agrégation ce n’est pas non plus du par cœur ! Il ne faut pas tomber d’une caricature dans une autre. C’est un concours qui dit qu’on est capable en l’espace de sept ou huit mois d’absorber une quantité phénoménale d’information et de les brasser pour construire une pensée personnelle. Il faut savoir travailler vite et bien. Pour les concours, il faut savoir penser vite. C’est bien une forme d’intelligence. Celle des rats dans le labyrinthe.

S..cryme dit: à

« C’est pareil pour les gens ! la vie est une merveille de curiosités. A prendre ou à laisser. »

On en voit qui peinent à perdre leurs allusions, et IRL comme disent les amoureux de la life et des « vrais » gens, des croquantes et des croquants

bouguereau dit: à

ce pauvre rabbin est la victime de cet esprit crétin des Français

excellent dracul..excellent..
cependant c’est moins bien que l’hémiplégique violée qui remarche de vontraube..lui jéhova va lui dire « t’es à moitié suisse mais viens plus prés que je te donne ton puissance 10 »..vontraube on voit tout de suite que c’est un élu..aprés qu’il va revenir de foukouchima il éclairera même la nuit..ça c’est classe

La mauvaise langue dit: à

Un de mes très bons profs de fac à Nanterre, un prof spécialisé dans la littérature du Moyen-Âge, qui préparaît au Capes, et avec lequel j’ai préparé Le Chevalier au lion de Chrétien de Troyes, avait, lui, perdu son agrégation. L’administration l’en avait destitué parce qu’il était né au Maroc. C’était un juif du Maroc, Eskenazi, il s’appelait pourtant. Un type génial pour expliquer le vocabulaire en ancien français ou des problèmes de grammaire ancienne ou moderne. C’était un vrai linguiste, avec lui on pénétrait dans le saint des saints de la langue française. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai eu une excellente note en français du Moyen-Âge au concours. Par ailleurs, c’était un type qui avait un caractère épouvantable… Mais il n’était plus agrégé non plus !

Raltouk Mazov dit: à

bouguereau, c’est pas le con ordinaire que tu rencontres par hasard, les comme lui t’en trouves que dans des endroits spécialisés, faut être rencardé. Après tu l’exposes, mais gratos pour sûr, t’imagines pas qu’y a des michetons assez nazes qui vont raquer pour mater sa tranche de lard. Et pis c’est pas un trophée, c’est juste un témoignage qui te sert à prouver que oui, des cons de ce niveau, ça existe. Alors y en a qui s’amusent à leur carrer des gousses d’ail dans le fion pour voir s’ils pédalent. Avec bouguereau, ça doit pas marcher, il doit trop se goberger, ça le fait reluire, ces petites attentions, je suis sûr. Y en a d’autres qui leur enfile du persil dans le tarin pour l’effet esthétique ou qui leur tartinent le chinois. Mais avec bouguereau, ça suffit pas, c’est de la connerie à 90°, pas coupée, de la millésimée. Avec cézigue, y a qu’une solution pour le calmer, tu lui dis : continue tes bafouilles sur le gueublo. Et là, ça va, il est content, il écrit vdqs épicétou, des trucs dans le genre, ça le fait marrer tout seul, il jouit. Surtout ce qu’il y a, c’est qu’il faut pas le contrarier, sinon il devient tout rouge et il pète, or c’est de notoriété qu’il a la louise ravageuse. Ça, c’est le coup à pas faire, donc.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

« Accusée de plagiat pour sa thèse, la ministre allemande de l’éducation démissionne »

Autres mœurs !

Artongue Bicyclette dit: à

ce pauvre rabbin est la victime de cet esprit crétin des Français

oui, enfin, c’est pas des goys qui ont demandé sa démission.

D. dit: à

Je demande la suppression du commentaire de 18h 53 qui est une lâche attaque d’un absent qui ne peut pas se défendre.

Michelin dit: à

Je demande la suppression du commentaire de 18h 59 qui est une lâche demande de suppression du commentaire d’un commentateur trop timide pour se défendre.

le comantateur trop timide pour se défende dit: à

ta gueule keupu

La mauvaise langue dit: à

En Allemagne c’est bien pire qu’en France, quand on porte le titre de docteur. Herr Doktor, ach ! Akademiker !

Les Allemands ils sont fous avec ça !

Docteur Gœbels ! Une vraie folie, et dangereuse !

keupu dit: à

J’ai rien dit, merde !

keupu dit: à

Herr Doktor ML, ça ferait chic, n’empêche.

keupu dit: à

ça y est, j’ai dit quelque chose.

hamlet dit: à

à la limite dans l’autre sens ça se comprendrait : un type qui est agrégé de philo et qui se fait passer pour un rabbin, on se dit bon, ça se tient.
comme par exemple Onfray dont tout le monde sait qu’il agrégé de philo, il annonce : je suis aussi rabbin, personne ne lui en tiendrait rigueur.

mais pour un type qui est rabbin, quel est intérêt de se faire de se faire passer pour un agrégé de philo, pour ressembler à Luc Ferry ?

si j’étais agrégé de philo c’est la dernière chose que j’avouerais, même à mes proches je le cacherais.

on vit une époque où la philo est à la mode, c’est juste un phénomène de mode.
des vieilles font des milliers de kms en covoiturage pour venir écouter Onfray à Caen, elles s’imaginent que l’écouter va les guérir de tous les leurs maux !

alors que de tout le monde sait bien que de tous les individus ce sont les philosophes qui s’en sortent le moins bien pour mener leur existence, leur vie amoureuse, l’élevage de leurs enfants, l’amitié : ils n’arrivent à rien gérer.

il faut être complètement taré pour se faire passer pour un agrégé de philo, ça veut dire je ne sais pas comment il faut mener sa vie, comment faire des choix politiques, il n’a jamais entendu parler de Heidegger ce rabbin de mes deux ?

La mauvaise langue dit: à

A l’inverse en France, vous êtes docteur ès lettres, c’est tout juste si on ne vous chie pas dessus. J’avais une collègue certifiée comme moi mais docteur parce qu’elle avait fait une thèse sur l’image de la femme dans la littérature du XIXè siècle. Elle s’est faite emmerdée comme il n’est pas permis par la direction de l’établissement pour des raisons totalement délirantes. Dans le secondaire, on se fout pas mal que vous ayez une thèse ou pas. C’est ce que je lui disais : Pourquoi t’es-tu emmerdée à faire une thèse que tu ne publieras même pas au lieu d’écrire ou de te lancer dans un essai ? Le prestige, toujours le prestige ! C’est l’esprit français. Une monarchie en décomposition.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

« Le ministre britannique Chris Huhne démissionne après avoir tenté de dissimuler un excès de vitesse »

bouguereau dit: à

ta gueule keupu..

série noire dit: à

« Le commentateur renato démissionne après avoir tenté de se faire appeler papillon azuré du genêt. »

La mauvaise langue dit: à

Mais G. Berheim, c’est un mondain. Il est victime du monde qu’il fréquente. On ne devient pas Grand Rabbin de France sans en passer par là. Un Grand Rabbin prof de philo qui ne serait pas agrégé, ça ne se fait pas en France, ce n’est pas bien vu. Il a beau s’y connaître dans la philosophie juive, maintenant c’est comme s’il était le plus vulgaire peigne-cul. C’est ça la mentalité française. Des trous du cul !

La mauvaise langue dit: à

Camus, lui, n’a jamais pu passer l’agrégation parce qu’il était tuberculeux.

La mauvaise langue dit: à

Et Sartre lui a fait payer toute sa vie par des remarques elles aussi désobligeantes, vicieuses, malhonnêtes, minables.

Lycaeides idas nabokovi dit: à

Ce n’est pas une tentative. Mais bon, c’est vrai que chacun a droit à son lot de conneries quotidien.

hamlet dit: à

non ! c’est symptomatique !

un rabbin qui a besoin de se faire passer pour un agrégé de philo est le signe d’une société malade.
très malade.
qui a perdu tous ses repères, qui ne sait plus où elle en est.

quand un rabbin se fait passer pour un agrégé de philo on se dit que l’apocalypse n’est pas loin.

hamlet dit: à

on peut tout à fait comprendre un type qui se fait passer pour un pilote ligne pour avoir le plaisir de piloter un airbus 747.

ou qui se fait passer pour un ingénieur pour construire un viaduc de 50 kms.

mais agrégé de philo.
qui peut me dire un seul intérêt, ou même la moitié d’un intérêt, ou le quart de se faire passer pour un agrégé de philo ?

La mauvaise langue dit: à

Avoir son nom dans who’s who ! Ça compte quand on aspire à être Grand Rabbin de France.

hamlet dit: à

déjà que les philosophes avaient la grosse tête maintenant ils vont se la péter grave.
sérieux on n’avait pas besoin de ce genre d’histoire.

c’est encore pire que l’histoire du ministre qui place ses économies en Suisse, parce que dans ce cas on peut toujours démanteler un gouvernement.
pour le rabbin je ne vois pas ce qu’on va bien pouvoir démanteler, à part lui.

La mauvaise langue dit: à

Je n’ai jamais lu les bouquins de G. Berheim mais je suis sûr qu’ils doivent être au moins aussi intéressant que s’il était agrégé !

hamlet dit: à

depuis quand être agrégé de philo permet d’avoir son nom dans le who’s who ?

qu’il se soit fait passer pour un expert comptable, ou un commissaire aux comptes associé d’un cabinet d’audit, un footballeur, un gagnant de la star ac, d’accord cela vous place d’office dans l’agenda du who’s who.

j’ai un tas de potes qui sont agrégés de philo, à part moi et leurs élèves personne ne les connait.
c’est quoi ces histoires ?

hamlet dit: à

« Je n’ai jamais lu les bouquins de G. Berheim mais je suis sûr qu’ils doivent être au moins aussi intéressant que s’il était agrégé ! »

vous savez ML, je ne sais pas si Kafka ou Thomas Mann étaient agrégé de philo et pourtant ils ont écrit des livres très intéressants.

vous croyez vraiment que seuls les agrégés de philo peuvent écrire des livres intéressants ?

réfléchissez avant de répondre.

Phil dit: à

En Autriche, les doctorats sont tous affichés. DDDr..un cauchemar pour tkt et son avatar bègue. ML a raison, la double monarchie s’est également écroulée sous le titrage mais avec quels écrivains ! la correspondance morand-nimier est un témoignagne de l’écroulement français d’une autre envergure que les bafouilles incestueuses de la dame Angot.

La mauvaise langue dit: à

Mais regardez, hamlet, il n’y a qu’à lire ici certains commentaires. Je me suis fait traiter de « petit prof », de « nain » et j’en passe par l’agrégé d’Anglais de service, le mal nommé Bloom ! Je ne parle même pas de Tkt qui me chie dessus alors qu’il n’a même pas son bac… ! Et tout ça pourquoi ? Parce que je suis certifié et pas agrégé. Je pourrais dire les pires conneries, si j’étais agrégé Bloom n’y trouverait rien à dire. Mais il suffit que, certifié, je dise ici des choses passionnantes et intelligentes et personnelles, pour que la valtaille les stigmatise et s’en moque. C’est ça l’esprit de la France profonde. C’est pour ça que Gilles Berheim a cherché à se préserver de cet esprit malsain et pervers et mauvais en prétendant qu’il était agrégé. Faut pas chercher plus loin une explication. Les coupables, ce n’est pas lui, ce sont les Bloom et Cie !

Phil dit: à

who’s who. un test pour asthmatiques.

hamlet dit: à

la France, contrairement à d’autres pays, est surtout connue pour l’importance qu’elle donne à ses diplômes.

il est certain que comme chez Alcatel ou chez Areva, les éditeurs regardent de près les CV des auteurs des manuscrits qu’ils reçoivent.

Un auteur issu d’une grande école, genre hec ou polytechnique donnera plus de chance de vois son manuscrit publié.

la plupart de nos écrivains sont tous agrégés en littérature ou en philo.
ceci explique cela.

hamlet dit: à

ta gueule keupu !

Phil dit: à

pourrait pas avancer le prix des lycéens 2013 ?

hamlet dit: à

Phil croyez-moi notre littérature se porterait bien mieux si elle n’était pas aux mains de sur diplômés.
vous savez comme moi le temps qu’il nous faut pour acquérir ce que nous appelons de façon un peu cavalière j’en conviens : l’expérience de la vie.

La mauvaise langue dit: à

Très peu d’écrivains sont agrégés ! Dieu soit loué !

hamlet dit: à

Phil vous avez pensé à ma proposition de jouer le rôle du Grand Lecteur sur le blog de Monsieur Assouline ?
il va vous falloir tout d’abord acquérir un costume pour interpréter ce rôle.
vous avez l’habitude de vous habiller en lecteur ?

désagrégeons-nous ! dit: à

Je n’ai jamais lu les bouquins de G. Berheim mais je suis sûr qu’ils doivent être au moins aussi intéressant que ceux de Jean-François Lyotard.

hamlet dit: à

très peu d’écrivains sont agrégés ?
misère de misère cela signifie qu’il va falloir leur trouver une autre raison ?

La mauvaise langue dit: à

Richard Millet par exemple, qui a été prof de collège comme moi en banlieue, est certifié de lettres modernes comme moi. Un des plus grands écrivains d’aujourd’hui. Un peu borderline, je vous l’accorde, mais très bon écrivain quand même.

Phil dit: à

hamlet je ne lis pas beaucoup. je sélectionne et ne lis que la chère à confectionner. la littérature comme le chocolat, les mauvais refilent rapidement des boutons à ceux qui savent se regarder dans la glace.

La mauvaise langue dit: à

L’agrégation fait partie des mythes français. Les politiciens veulent la supprimer, c’est une erreur. Car une fois agrégé, on est tranquille pour toute sa vie. J’ai des collègues agrégés, ils ont une classe en moins, c’est énorme. Ils sont bcp moins fatigués que moi et ont mieux le temps de s’occuper de leurs élèves. J’ai un collègue de maths qui est chercheur, qui enseigne en même temps en 6ème et qui a enseigné à Polytechnique. Il est pénard. Il a eu par le passé des classes lourdes à générer lui aussi, faut pas le nier (il m’en a parlé, pas dans mon collège mais à Paris), mais dans l’ensemble il fait un tout autre boulot que le mien, plus excitant, mieux payé et avec moins d’heures ! Ça vaut la peine de pouvoir passer l’agrégation. Mais c’est un mythe français, qui cache la réalité de ce qu’est vraiment l’agrégation, que les gens ignorent le plus souvent.

orson dit: à

La mauvaise langue dit: 6 avril 2013 à 19 h 18 «  »Et Sartre lui a fait payer toute sa vie par des remarques elles aussi désobligeantes, vicieuses, malhonnêtes, minables »

Il devait être jaloux de Camus (Normalement Sartre était quelqu’un de très sympa)

hamlet dit: à

Phil connaissant votre modestie qui vous caractérise votre non réponse est considérée comme un « oui » pour prendre le poste de Grand Lecteur du blog de Monsieur Assouline.

Tout d’abord, pour remplir les formalités d’usage il nous faut connaitre votre état civil : Phil est-ce le diminutif de Philémon, Philippe ou Philomène ?

non laissez tomber l’important est de savoir si vous êtes agrégé !
j’espère que oui car vous comprendrez que nous ne pouvons pas confier ce rôle de Grand Lecteur Référent à un non agrégé.

dans l’attente d’une réponse veuillez agréer, mon cher Philomène mes salutation sincères.

Phil dit: à

me souviens d’un livre sur l’Egypte écrit par un Grenier. jean ou roger

Phil dit: à

hamlet, je me prépare pour dîner. la discussion risque de porter sur état-civil de drieu la rochelle que je n’ai pas achevé de lire. me suis laissé distraire par cette histoire de censure de Morand. car on n’imagine pas un imbécile censurant Nimier.

bouguereau dit: à

Je ne parle même pas de Tkt qui me chie dessus alors qu’il n’a même pas son bac… !

s’il fallait que tous les pigeons l’aient nostre dame nous apparaitrait toute immaculée dracul..et le sacré coeur ferait des signes dans le ciel..c’est ça qui donne l’air moisi..comme dirait philippe, à genoux dracul, tu es mur pour une conversion subite..un sceau de merde en premier lieu éprouvera ton humilité..le reste, le diable et son train suivront dracul..pas de précipitation

DHH dit: à

@ML (18 h55)
Votre post m’a rajeunie de cinquante ans .
je me suis ressouvenue de cet Eskenazi ,de la même cuvée que moi en grammaire, avec qui je suivais au collège Sevigne la préparation à l’agrég qui s’y dispensait alors
C’était un puits de connaissances encyclopédiques en matière de philologie grecque et latine .
Mais il y avait dans son savoir une dimension Pécuchet qui suscitait la derision de la prof, une linguiste distinguée spécialiste des noms composés dans les langues indo-européennes
Je ne savais pas ce qu’il était devenu après avoir eté reçu.
Ce que vous dites de son agrégation confisquée ,tient évidemment à ce que l’agrégation n’est pas un diplôme ,mais un concours de recrutement de la fonction publique

hamlet dit: à

Phil comment ça vous ne lisez pas beaucoup ? vous cherchez une excuse pour vous défiler comme Léo Bloom ?

attendez Phil, je vous connais bien, depuis au moins 10 ans que vous nous bassiner avec vos lectures de Paul Morand vous n’allez pas me faire ce coup, pas à moi, ça ne marche pas !

Monsieur Assouline m’a dit qu’il accorderait à son Grand Lecteur une réduction de 40% sur l’achat de tous les livres sur amazon, c’est une super offre, vous ne pouvez pas la refuser.

en plus c’est un boulot facile : quand nous nous trouvons un différent sur un écrivain, ou un livre, pour savoir ce qu’il vaut littérairement parlant hop ! c’est vous qui intervenez pour trancher.

croyez-moi ce serait une bonne action, même Monsieur Assouline avec tous les livres qu’il reçoit a du mal à séparer le bon grain de l’ivresse.
vous voulez un salaire ? et une mutuelle ?
je vais en parler à Monsieur Assouline, il est normal que l’ouvrier sache mettre en avant sa cheville.

La mauvaise langue dit: à

Vous l’avez connu personnellement Sartre pour prétendre qu’il était « sympa » ?

Moi, j’ai bien connu le traducteur de son œuvre philosophique en Allemagne, Traugott König, qui était un ami, il vivait à Francfort. Lui a très bien connu Sartre et toute la bande des sartriens. Sartre était comme tout le monde, pas spécialement sympathique, tout dépendait de qui était son interlocuteur. Avec Camus, il n’a guère été sympathique. Sartre c’était une espèce d’anarchiste complexé par ses origines bourgeoises, qui pour cette raison n’a écrit que des conneries sur la politique. Faut relire aujourd’hui son petit bouquin sur 68 « On a raison de se révolter » ; c’est une inénarrable tissu de grosses conneries comme il n’est pas permis d’en dire quand on a un prix noble de littérature qu’on a refusé en plus pour des raisons infantiles, de petit garçon trop gâté qui aurait tout simplement mérité un bon coup de pied dans le cul pour lui remettre les idées en place. Mon père qui était ouvrier n’a jamais voté socialiste. Et je comprends pourquoi maintenant. Et il ne lisait que le Figaro et la Pravda…! Faut dire qu’il était lui aussi un peu borderline, mon père. Mais un type merveilleux dans son genre.

fier d'être bachelier dit: à

Qui a parlé de censure, concernant l’opinion donnée par M. Grenier?

S’il la donne, c’est parce qu’il sait ne pas être le seul décideur ni nécessairement le plus important.
On a bien le droit de penser que Morand et Nimier sont deux pois chiches, et de le dire.

Qui dit censure dit exercice d’un pouvoir.
Il n’a qu’une influence, et elle est limitée.

hamlet dit: à

DHH est aussi agrégé ?

Bougre j’ai le regret de vous informer que sur ce blog nous sommes les deux seuls à ne pas être agrégés.
va falloir assurer.

Bougre ne me dites pas que vous agrégé vous aussi !

Monsieur Assouline j’ai obtenu mon certificat d’étude au cours moyen 2ème année à l’école primaire de Saint Antoine à Marseille 15è, par la suite j’ai réussi mon bepc avec mention (ce qui m’a donné droit à recevoir un beau livre d’astronomie de Mr Flammarion) au collège des garçons de Saint Antoine Marseille 15è, par la suite j’ai réussi à décroché mon bep de tourneur fraiseur au collège technique de Saint Antoine Marseille 15è où j’ai appris à agrégé différents métaux comme l’aluminium et le zinc, si vous le souhaitez je peux vous fournir une fausto copy de tous mes diplômes.

Phil dit: à

ML, connaissez-vous vincent von wroblewsky ? traducteur de sartre, un autre traducteur. faut dire qu’il faut se le coltiner, le père sartre. la dialectique ddr doit faciliter la traduction.

D. dit: à

Il est clair que l’agrégation a été inventée par des gens qui se imaginés en agrégés.

D. dit: à

J’ai une tante qui est agrégée de sciences naturelles, ça ne l’empêche pas d’être gentille même si elle en fait un minimum.

orson dit: à

sardine de porquerolles dit: 6 avril 2013 à 14 h 47 min
« Daaphnée, vous êtes trop cassante. Et Judith pourrait largement être votre mère,  »

ceci explique cela

La mauvaise langue dit: à

Absolument DHH ! C’est marrant qu’il préparait l’agrégation en même temps que vous ! Juste après il a été nommé à un poste à la fac. Il a été assitant de fac très jeune, vers 26 ans, je crois bien.

Oui, c’était un puits de sciences. Et un type qui avait compris le fonctionnement rationnel du vocabulaire. Il citait une série de textes où les mots en question étaient employés et il en déduisait une règle, c’était fascinant parce qu’on avait le sentiment que l’ordre naissait du chaos, qu’il savait le mettre en évidence. C’était aussi un merveilleux traducteur. C’est avec lui aussi que j’ai appris vraiment à traduire (en dehors de mes profs d’allemand) en traduisant Chrétien de Troyes en français moderne. Il arrivait toujours à trouver des tournures modernes pour rendre compte du sens propre à l’ancien français. On allait chercher le sens en réfléchissant sur la réalité du monde du moyen-âge, c’était là aussi fascinant de traduire avec lui comme guide. Un jour, je m’en souviens encore, j’avais proposé comme traduction des pavés d’une salle de château le mot « pavement » que je venais de lire dans Paulina 1880 de Pierre-Jean Jouve. Il est alors entré dans une fureur noire ! avant de m’expliquer pourquoi : le mot « pavement » ne peut s’employer que pour un lieu sacré, une église par exemple, mais pas un château du moyen-âge. Et il avait raison ! Et du coup, j’ai mieux compris aussi le texte de Pierre-Jean Jouve et le caractère sacré de la scène d’amour en question où il emploie ce mot de « pavement ». Et les cours étaient souvent de cette richesse là. On souffrait mais on apprenait beaucoup. Et ce sont de bons souvenirs malgré le stresse de la préparation du concours, car il me fallait l’avoir pour vivre. Je n’avais plus un sou pour vivre autrement.

D. dit: à

Je crois que le projet de loi sur la moralité en politique comprendra la déclaration obligatoire de l’agrégation.

hamlet dit: à

DHH vous ne seriez pas agrégé en chimie par hasard ?
parce que le DH2 est la formule du deutérium qu’on met dans les lampes du même nom qui fournissent un maximum d’énergie en UV, entre 200 et 340 nanomètres ?

D. dit: à

Je trouve que ML me ressemble beaucoup, mais sans le vouloir. Et ça ça m’épate.

D. dit: à

DH2 est la formule du Deutérium… en voilà un qui n’est pas agrégé de Chimie, c’est sûr.

hamlet dit: à

D. salut, vous savez qu’on nous a souvent confondu tous les deux, ne le prenez pas mal mais ça a été un vrai coup dur pour moi, vous connaissez le deutérium ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*