de Pierre Assouline

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La République des livres
A qui ne se bat pas dans la nuit Roland ne parle pas

A qui ne se bat pas dans la nuit Roland ne parle pas

M. Boyer ne se refuse rien. Après saint Augustin et Shakespeare,  le voilà qui s’attaque à un autre monument. Mieux : un socle de notre patrimoine littéraire, le premier roman national,  la source de nos imaginaires, le pilier sur lequel s’appuyèrent tant de textes : la première épopée, rédigée en français conservée de notre Moyen-Age, du plus célèbre chevalier de l’histoire de France, le soldat inconnu princeps, excusez du peu. Et comme précédemment, il commence par se réapproprier le titre, histoire d’imprimer sa marque, ce qui permet d’identifier « sa » version d’un coup d’œil. Aussi, de même qu’il avait fait des Confessions, Les Aveux, et de Richard II, la Tragédie du roi Richard II (mais l’intitulation des Sonnets lui avait résisté et s’était maintenue par son évidence), l’épopée de Roland à Roncevaux devient-elle Rappeler Roland (388 pages, 20  euros, POL), fascinant triptyque littéraire, historique et poétique dans lequel Chanson de Roland (oublié, tout de même, l’article) s’avance en majesté sous ses habits neufs, mais encadré d’un poème de son cru dans une langue splendide et un essai sur les résonances du grand texte médiéval dans nos imaginaires.

Il y a à la source même de ce projet une volonté de renouveler les formes qui force l’admiration s’agissant d’une œuvre aussi connue. Ainsi le traducteur se fait-il réinventeur d’un chef d’œuvre du début du XIIème siècle (Frédéric Boyer s’en est expliqué ici-même). Il aurait pu se contenter de restituer en français contemporain la langue du manuscrit dit d’Oxford, dans le respect de l’ordre des laisses et des vers, mais dans un constant souci de transposition du rythme du décasyllabe épique (le texte en compte 4000). Ce n’était pas assez ; il lui en fallait davantage ; c’est aussi que Frédéric Boyer vit la moindre histoire comme un sport de combat. Echanger, écrire, traduire, toute en relève d’une manière ou d’une autre. La mémoire de la langue française en est le théâtre intime et archaïque. D’ailleurs, il le reconnaît dès les premières pages de son monologue-vision : « A qui ne se bat pas dans la nuit Roland ne parle pas ». Il est de ceux que la défaite n’abat pas dès lors qu’ils connurent le bonheur du combat ; c’est peu dire que sa violence le fascine : elle l’envoûte et l’hypnotise.

De quoi s’agit-il au fond ? De guerres, de combats, d’honneur. Dans la troisième partie, l’auteur se livre à une manière d’ego-histoire justifiant qu’il ait jeté son dévolu sur ce héros. On y apprend que, fils de soldat de la Coloniale qui fit l’Indochine, il eut une adolescence rythmée par « Tu n’as pas connu la guerre, toi ! ». A ce leitmotiv aux accents de reproche, il opposera un autre qui scande la chanson de Roland : « La bataille est merveilleuse et totale ». Depuis, il ne cesse de se demander pourquoi l’art de chanter l’affrontement a disparu. Par le verbe oral ou écrit, qui ose encore célébrer les batailles ? Qu’importe au fond puisque, nostalgique de combats qu’il n’a pas livrés, c’est à ce père-soldat qu’il dédie discrètement ce triptyque, ce père qu’il sert secrètement dans chacun des sourds combats qu’il mène à chacun de ses livres. Il paie sa dette.

Pas sûr que de telles chansons de bataille, dont le but caché peut être de nous délivrer de la peur de l’Autre, nous aident encore à surmonter nos peurs. Il y faut davantage que le texte nu. Peut-être ce tempérament extra-lucide qui permet à Frédéric Boyer d’être convaincu de la dimension chamanique de la geste médiévale : « La mort de Roland reste l’événement de notre invention du passé qui résonne comme un trauma toujours actif » écrit-il avant de replacer l’affaire Roland dans le lointain écho d’un déni des alliances hérité de la défaite (778) de l’arrière-garde de Charlemagne au col de Cize, et d’une trahison, celle de Ganelon, beau-frère de Charlemagne et beau-père de Roland.

« Alors Roland sent que la mort l’étreint/ Que de la tête dans le cœur elle descend/ Dessous un pin est allé en courant
/ Sur l’herbe verte se coucher sur le ventre/ Glisser sous lui l’épée et l’olifant/ Tourne sa tête vers la foule païenne
/ Et il l’a fait parce qu’il veut vraiment/ Que Charles dise avec chacun des siens/ Le noble comte est mort en conquérant/ Avoue ses fautes doucement et souvent/ Pour ses péchés il offre à Dieu son gant » (133)

L’auteur de Rappeler Roland veut voir dans la célébration de cet échec une tentative de nos défaites à venir. Mais naguère et maintenant, c’est encore bien de trahison qu’il s’agit. Celle de l’adolescent que l’on fut et celle nos propres valeurs, de nos idéaux, de notre langue. C’est en tout cas le mot-clef qui court du tout début à la toute fin de cette rare entreprise littéraire, aussi originale qu’intense.

 (« La bataille de Roncevaux en 778 opposant les troupes de Charlemagne aux Sarrasins », Chronique des France ou de Saint-Denis, Manuscit du XIVème siècle, Collection British Library, Londres » ; Roland témoigne de sa fidélité à Charlemagne » D.R.)

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commentaires

784 Réponses pour A qui ne se bat pas dans la nuit Roland ne parle pas

chantal dit: à

Le cor Alfred de Vigny

poème tragique ..

J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois,
Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille,
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.
Que de fois, seul, dans l’ombre à minuit demeuré,
J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré !
Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
Qui précédaient la mort des paladins antiques.
O montagne d’azur ! ô pays adoré !
Rocs de la Frazona, cirques du Marboré,
Cascades qui tombez des neiges entraînées,
Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées,
Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons
Dont le front est de glace et le pied de gazons !
C’est là qu’il faut s’asseoir, c’est là qu’il faut entendre
Les airs lointains d’un cor mélancolique et tendre.
Souvent un voyageur, lorsque l’air est sans bruit
De cette voix d’airain fait retentir la nuit ;
A ses chants cadencés autour de lui se mêle
L’harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.
Une biche attentive au lieu de se cacher,
Se suspend immobile au sommet du rocher,
Et la cascade unit, dans une chute immense,
Son éternelle plainte aux chants de la romance.
Ames des chevaliers, revenez-vous encor ?
Est-ce vous qui parlez avec la voix du cor ?
Roncevaux ! Roncevaux ! dans ta sombre vallée
L’ombre du grand Roland n’est donc pas consolée!

jeanne cambient dit: à

 » Depuis, il ne cesse de se demander pourquoi l’art de chanter l’affrontement a disparu. Par le verbe oral ou écrit, qui ose encore célébrer les batailles ? »
Vous exposez ici une excellente suggestion!
Je relève le défi et vous fournirais dès que possible mon « ode aux soldats du Mali ».
Et honni soit qui Mali pense!

Philippe Régniez dit: à

Bon papier de professionnel.

On peut s’inquiéter sur la nature de l’entreprise puisqu’elle est hébergée par P.O.L. (profitons de l’occasion pour souligner la rare courtoisie du directeur de cette maison d’édition dont nous ne partageons en rien la politique éditoriale).

« Il y a à la source même de ce projet une volonté de renouveler les formes qui force l’admiration s’agissant d’une œuvre aussi connue.  »
Et si on démontait la Tour Eiffel pour la reconstruire à l’envers ?

« Depuis, il ne cesse de se demander pourquoi l’art de chanter l’affrontement a disparu. Par le verbe oral ou écrit, qui ose encore célébrer les batailles ? » Question franchement naïve.
(le cinéma avec des films tels Black Hawk Down, semble avoir pris la relève).

Je ne suis pas très sûr du sens du dernier paragraphe.

Malgré quelques réticences, bon vent à cette entreprise.

Philippe Régniez dit: à

En guise de contribution à la geste, cet article issu du quotidien Présent :

Reconquête du nord du pays

Paras et légionnaires engagés contre les islamistes au Mali

Près de trente-cinq ans après « La Légion saute sur Kolwezi », c’était en mai 1978, le 2e REP (Régiment étranger de parachutistes) a donc sauté sur Tombouctou, la ville mythique du Mali tombée sous la coupe des islamistes en avril dernier. C’est une compagnie renforcée (plus de 200 hommes) de ce régiment prestigieux, pré-positionnée depuis la semaine dernière à Abidjan (Côte-d’Ivoire), qui a eu l’honneur de sauter dans la nuit de dimanche à lundi au nord de la ville avec pour mission d’empêcher les « exfiltrations » d’islamistes voulant battre en retraite et essayant de fuir vers le Nord.
Comme à Kolwezi avec le colonel Philippe Erulin, les « bérets verts » du 2e REP ont donc sauté avec leur chef de corps, le colonel Benoît Desmeulles, à leur tête. Une décision qui doit certainement beaucoup au général Benoît Puga, actuel chef d’état-major particulier du président de la République et lui-même ancien patron du 2e REP de 1996 à 1998 et qui, jeune lieutenant, avait sauté sur Kolwezi.
Les faubourgs sud de la ville étaient conquis dans le même temps par des marsouins du 21e RIMa (Régiment d’infanterie de marine) de Fréjus arrivant de Bamako en blindés par la route, ou plus exactement par la piste, ayant roulé toute la nuit. L’opération lancée lundi matin bien avant l’aube sur Tombouctou combinait à la fois une offensive terrestre classique et – grande première depuis bien longtemps – un largage conséquent de parachutistes. Car sauter en opération, c’est bien évidemment le rêve de tous les paras. Ce qui ne minimise pas pour autant les « faits d’armes » des autres unités des troupes aéroportées engagées au Mali qui n’auront pas eu cette chance, mais dont l’action s’est avérée déterminante pour la poursuite des opérations.
L’attaque plus que symbolique de Tombouctou a d’ailleurs été menée moins de 48 heures seulement après la prise de contrôle décisive de Gao, la principale ville du Nord et bastion des islamistes, par les troupes françaises lors d’une opération surprise dans la nuit de vendredi à samedi. Deux opérations spectaculaires visant à prendre le contrôle de l’ensemble de la boucle du Niger en s’insérant dans le dispositif ennemi pour faire reculer les islamistes. Deux opérations dont la France peut être aujourd’hui légitimement fière et au sujet desquelles on en sait désormais un peu plus.
Ces deux attaques ont été, chacune, précédées bien entendu d’intenses frappes aériennes menées par la chasse française avec six Mirage 2000 D et six Rafale pour désorganiser le système de commandement adverse. Puis, à chaque fois, ce sont des éléments des forces spéciales qui sont entrés les premiers en action. Composées essentiellement de paras du 1er RPIMa (Régiment parachutiste d’infanterie de marine) de Bayonne, du CPA 10 (Commando parachutiste de l’Air) et de Commandos Marine, tous parachutistes, les Forces spéciales – qui n’ont jamais été aussi nombreuses engagées sur un même terrain d’opération – sont particulièrement actives depuis le 11 janvier au Mali.
Des accrochages « assez brefs, mais intenses » – selon l’EMA – avec les islamistes s’en sont suivis pour la prise du pont de Gao, point stratégique s’il en est sur le fleuve Niger, où « quinze terroristes ont été neutralisés », c’est-à-dire envoyés ad patrespour parler clair !
« La France n’a pas vocation à rester… »
Pré-positionnée elle-aussi en Afrique, une compagnie du 1er RCP (Régiment de chasseurs parachutistes) de Pamiers effectuait pratiquement dans le même temps un « posé d’assaut » pour s’assurer le contrôle de l’aéroport de Gao et permettre aux premières troupes africaines (des Tchadiens et des Nigériens) de débarquer dans la foulée en toute sécurité avant d’aller patrouiller en ville.
Harcelés par des « djihadistes » embusqués cherchant à s’imbriquer au sein de la population civile, les paras français ont riposté et neutralisé deux pick-up et une dizaine de « terroristes ».
Mais si nos unités d’élite n’ont pas eu à faire face jusqu’à présent à une trop forte résistance, les islamistes préférant visiblement adopter la tactique de l’évitement, toutes ont bien conscience cependant que la menace risque fort de changer de nature. « La menace devient de plus en plus asymétrique, souligne le porte-parole de l’EMA, et va obliger nos soldats à changer très rapidement de posture pour faire face à d’éventuels suicide-bombers ou des pièges. » Une menace particulièrement redoutable et redoutée quand nos troupes entrent en ville et sont – comme à Gao dès samedi et à Tombouctou ce lundi – véritablement acclamées par une foule en liesse fêtant leur « libération » des islamistes en agitant des drapeaux français.
Les forces maliennes et françaises sont « en train de gagner la bataille au Mali », s’est aussitôt félicité François Hollande en s’attribuant un peu vite – mais c’est de bonne guerre – le succès de cette double opération et de l’avancée des troupes françaises. La bataille sans doute, mais pas encore la guerre… même si largement plus de 4 000 militaires français sont désormais engagés dans l’opération Serval, dont 3 500 sur le sol malien où sont d’ores et déjà déployés 350 véhicules, dont plus de 150 blindés, et treize hélicoptères. C’est dire que la guerre est loin d’être terminée.
« Les opérations continuent », confirme-t-on à l’état-major des armées, en soulignant que ce dispositif va encore « monter en puissance ». Avant que les forces africaines – dont 1 900 hommes sont déjà déployés au Mali – ne prennent demain le relais des forces françaises pour la reconquête du nord du pays.
« Nos militaires ont été formidables », lâchait lundi soir Jean-Yves Le Drian, en soulignant « le professionnalisme et le sang-froid » de nos soldats engagés au Mali contre les islamistes. Et le ministre de la Défense d’ajouter : « La France a été au rendez-vous. La France aidera les forces maliennes et africaines pour permettre au Mali de recouvrer son intégrité » mais « la France n’a pas vocation à rester… dès que le relais sera pris » par les Africains. Nous aurons tout le temps d’en reparler.
YVES BRUNAUD

Magnus Pym dit: à

En effet, M. Régniez : il y a un trou après « tentative de » qui occulte le sens de la phrase. On va sonner un coup d’olifant pour que Passou rapetasse son texte 🙂

chantal dit: à

Vous en avez croisé vous des types qui ont sauté sur Kolwezi ? moi j’étais toute petite et je me souviens d’un para dont la caise était vide à la messe .. il a laissé une veuve et une mère qui n’ont plus jamais quitté la mantille noire ..

J’ai du louper un épisode, les Français ont remis le couvert en Afrique ?

Et sans cesse l’Histoire recommence
L’homme porte la main sur l’homme
A la fin tu es las de ce monde ancien ..

Adalbert dit: à

Chantal, vous n’en citez qu’un extrait.

Adalbert dit: à

Adieu Adieu

Soleil cou coupé

(plus haut, je parlais de Vigny, bien sûr)

Diagonal dit: à

« Tu n’as pas connu la guerre, toi ! ». A ce leitmotiv aux accents de reproche, il opposera un autre qui scande la chanson de Roland : « La bataille est merveilleuse et totale ». Depuis, il ne cesse de se demander pourquoi l’art de chanter l’affrontement a disparu. Par le verbe oral ou écrit, qui ose encore célébrer les batailles ?

Meuh… Une « explication » (psy ?)… un rien frelatée. Franchement, Passoul y croit-il vraiment ? Il ne semble avoir aucune hésitation à entonner le poncif… Et pourtant, un réflexe pacifiste minimal n’aurait-il pas du le retenir légèrement à distance ?… « Chanter l’affrontement », on se demande un peu !!! Roland à Roncesvallès, ce fut un épisode atroce, croyez-moi, en rien une partie de plaisir !… Donc, un peu de décence, chers amis, de grâce dans le maniement de l’hyperbole, hein !… Ca ne se passait pas à Epinal.

dratyl dit: à

Roland à Roncesvallès, ce fut un épisode atroce, croyez-moi, (Diagonal)

Vous êtes basque ? On en parle encore dans votre famille ?

Philippe Régniez dit: à

Puisque Diagonal a soulevé ce lièvre que nous faisions semblant de ne pas voir, par charité peut-être, observons le à terrain découvert.

hildenstein dit: à

ce que je crois volontiers, c’est qu’un homme s’auto hypnotisme à combattre, et d’un combat de création de sa langue a fortiori .
Cela ne me semble pas du tout un psychologie controuvée . en outre qu’il y ait une transmission du plus lointain de caractère chamnique, je le crois aussi assez volontiers puisque j’ai aussitôt pensé-vu – la Vénus à la corne de Laussel qui est
conservée au Musée d’Aquitaine à Bordeaux
et une autre sculpture sur un pilier aux sculptures duquel j’interdis de me préoccuper : j’en considère donc le combat de M. Boyer avec grand respect et le croit lorsqu’il parle de nuit et de bataille merveilleuse et totale

hildenstein dit: à

s’auto hypnotise

chantal dit: à

diagonal ne soyons pas mauvaise langue, passou a une vision théorique de la guerre et encore il focalise sur une en particulier .. je glisse du Vigny en sifflotant ..

La guerre est maudite de Dieu et des hommes mêmes qui la font et qui ont d’elle une secrète horreur, et la terre ne crie au ciel que pour lui demander l’eau fraîche de ses fleurs et la rosée pure de ses nuées. — Alfred de Vigny.
Les armées et la guerre n’auront qu’un temps, car, même contre l’étranger, il n’est point vrai que la guerre soit divine. — Alfred de Vigny.

On ne peut trop hâter l’époque où les armées et la guerre ne seront plus, et où le globe ne portera plus qu’une nation, unanime enfin sur ses formes sociales, événement qui, depuis longtemps, devrait être accompli. — Alfred de Vigny.

Que voulez-vous, on n’a pas eu les mêmes livres en main, devrait se prendre une bouffée d’Hérédia ..

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal ..

je pars zoner avec Adalbert .. quelques degrés de jus de chaussettes en plus ..

hildenstein dit: à

touvhante , l’image où l’on voit un prisonnier attaché(peut-être une femme ?) adossé à un arbre, à gauche, et l’homme à l’index dressé qui lui rappelle sans doute les lois de la guerre

hildenstein dit: à

touchante (je n’en peux plus!! bonsoir)

chantal dit: à

@ hildenstein => à un triomphateur ( josé maria de hérédia )

Fais sculpter sur ton arc, Imperator illustre,
Des files de guerriers barbares, de vieux chefs
Sous le joug, des tronçons d’armures et de nefs,
Et la flotte captive et le rostre et l’aplustre.

Quel que tu sois, issu d’Ancus ou né d’un rustre,
Tes noms, famille, honneurs et titres, longs ou brefs,
Grave-les dans la frise et dans les bas-reliefs
Profondément, de peur que l’avenir te frustre.

Déjà le Temps brandit l’arme fatale. As-tu
L’espoir d’éterniser le bruit de ta vertu ?
Un vil lierre suffit à disjoindre un trophée ;

Et seul, aux blocs épars des marbres triomphaux
Où ta gloire en ruine est par l’herbe étouffée,
Quelque faucheur Samnite ébréchera sa faulx.

rose dit: à

à la guerre comme à la guerre

la douleur est la trahison pas de mourir, nous le savons tous.

Pourquoi pas tant que vous y êtes détruire Camelot et les ferrets dit: à

Olifant, Durandal, Roncevaux, la barbe fleurie, Aude et Olivier…
mais si on les laisse faire ils vont me bousiller ma jeunesse ces infâmes.

Et les Basques n’y seront pour rien.
Du respect, je demande du respect.

Gorgonea prima dit: à

Puisque l’on parle de Roland, parlons aussi de Clotaire III et Dagobert II.

Gorgonea prima dit: à

Carolus Magnus est un usurpateur. Ainsi que tous ceux qui ont suivi.
La véritable lignée royale descend des Mérovingiens, et nous la restaurerons.
Roland n’est donc que très anecdotique, mais il faut bien amuser les enfants dans les livres de classes, au lieu de s’intéresser à la vérité.

chantal dit: à

et qu’on m’explique une fois pour toutes pourquoi un académicien a besoin d’une épée si ce n’est pour bêtement frimer .. bon laissons ces messieurs à leurs jouets bien chers et meurtriers, la glasnost c’est moins poétique, tiens un truc pour John Brown qui a le chic du mauvais calembour « poétique de la glanost » j’le vois bien mettre ginette la pâle en dépliant sa chaise sur la commode .

Gorgonea prima dit: à

Vers 650, le roi Sigebert, alors sans enfant, adopte le fils de son maire du palais Grimoald, Childebert. Il en fait l’héritier de son royaume. Vers 652, a la naissance de Dagobert, Sigebert casse son testament et institue son fils comme seul héritier.

En 656, le roi Sigebert III décède. Le maire du palais d’Austrasie, Grimoald fait tonsurer le jeune Dagobert, ce qui le prive de ses droits à la succession royale. Ensuite, il l’exile. Il charge l’évêque Didon de Poitiers de l’emmener dans un cloître en Irlande. Grimoald répand alors le bruit de la mort de Dagobert, et fait monter son fils Childebert sur le trône.
Dagobert revient ensuite en Gaule et règne en Austrasie de 676 à 679.
Seule sa descendance aurait du régner sur la France. Nous y travaillons.

W dit: à

au vue des images ça peut donner « j’le vois bien mettre l’empale sur des pliants et la commode » je sais c’est d’un mauvais gout,inimaginable.

chantal dit: à

hum, moi, décadent direct de Mérovée et Childéric eux même décadents de Clodion le Chevelu par l’escalier de secours, revendique haut et fort l’antériorité sur ce saucisson de Dagobert, vil usurpateur ..

hildenstein dit: à

> sur un pilier aux sculptures DES sculptures duquel ….
la fatigue avait gagné la bataille , à moins que ce ne soient des souvenirs de Sorbonne
Quelle chance les étudiants vont avoir avec le travail de Monsieur Boyer! et les professeurs avc eux .

hildenstein dit: à

passou a une vision théorique de la guerre et encore il focalise sur une en particulier ..

Là ,c’est au moins une contre-vérité : cela me semble tout à faix faux et trahir P.Assouline, au moins pour ce qu’il présente de son travail sur ce blog .

ueda dit: à

Sous l’Ancien Régime, c’est en quelle classe qu’on avait droit au Lagarde et Michard Moyen Age?

On en apprenait par coeur un morceau, de cette Chanson, sans trop comprendre que c’était une traduction (ou peut-être que si).

Je me souviens avoir vu enfant, dans un vieux livre, une gravure dont le titre était: « Renard navre Ysengrin ».
Ysengrin (euh…, c’était peut-être les 4 fils Aymon?, eh oh, j’avais 10 ans) était littéralement fendu en deux dans le sens de la longueur par l’épée de son adversaire.
Depuis, l’expression « je suis navré » a toujours eu quelque chose d’un peu inquiétant.

On trouve en ligne la version de la Chanson par Fabre (1906), avec une préface qui explique que cette Illiade française devrait être le bréviaire du soldat français, et qu’on y trouve déjà l’esprit de la France classique, faite de rigueur et de clarté.
La larme à l’oeil, M. Régniez?
(Fabre ajoute que nos voisins allemands avaient pas mal travaillé sur ce texte, c’est bien le moindre).

ueda dit: à

« Nos militaires ont été formidables », lâchait lundi soir Jean-Yves Le Drian… »

Dans le canard du père Régniez (prière du matin, c’est ça? espèce de philosophe teutonique!), on peut lire qu’un ministre socialiste, ça ne déclare pas.
Ça lâche.

hildenstein dit: à

la seconde image est très intéressante , Roland étant en position de Christ . Et l’on voit un jeu des mains : celles qui sont tendues vers le glaive , ce jeu de mains qui sera celui des maîtres ultérieurs flamands (encore un index dans cette scène aussi qui renvoie vers ces mains )quelle composition ! et les équilibres des rapports de couleurs et de lignes,les plans rouges, les lignes (noires et) blanches verticales !

ueda dit: à

A chaque fois que je viens sur ce blog, j’apprend qu’un certain Joël Dicker a été la révélation littéraire de l’année 2012.
Je ne sais pas qui c’est, mais je commence à en être persuadé.
Avant-hier, je me suis entendu en parler avec éloge à un ami. Avec, je dois le dire, une certaine autorité.
J’ai probablement suscité un achat.

ueda dit: à

« Roland étant en position de Christ . Et l’on voit un jeu des mains : celles qui sont tendues vers le glaive , »

Hélas, Hildenstein, c’est probablement un faux.

On y voit notre ami bouguereau se faire rectifier la position de son étui pénien.
Allelluia, fait-il avec ses bras, soulagé de ne plus être la risée des femmes de la tribu (enfin, il l’espère).

bon public dit: à

Pareil pour moi, ueda. J’affirme partout que Joël Dicker est la révélation littéraire de l’année. Je ne l’ai jamais lu, mais j’en suis désormais persuadé. Et le premier qui me contredit se prend une baffe.

crafuit dit: à

Hildenstein, vous qui êtes très fort(e) en commentaire de gravure, comment analysez-vous le personnage qui a un arbre sur la tête, à gauche ?

crafuit dit: à

J’ai probablement suscité un achat.(ueda)

Bon sang, j’avais lu : j’ai préalablement sucé un chat.

crafuit dit: à

Je comprenais pas, je me disais : ça doit être une coutume japonaise.

renato dit: à

« … comment analysez-vous le personnage qui a un arbre sur la tête, à gauche ? »

Une anticipation de Proust ?

La mauvaise langue dit: à

D’abord il n’a pas un arbre sur la tête… l’arbre se contente d’être derrière lui. C’est sans doute trop banal pour votre goût. Désolé…

La mauvaise langue dit: à

Les études récentes situent plutôt la Chanson dans le plein essor de la France capétienne du milieu du 12 è siècle, donc pas très éloignée des romans de Chrétien de Troyes. On le déduit de la variation du sens des mots au cours du siècle (cf. L’étude de 1992 de J. Maurice, PUF, La Chanson de Roland).

hildenstein dit: à

Merci , Mauvaise Langue . ce qui me semble assez intéressant dans cette première scène, c’est que non seulement le personnage attaché , comme une figure christique , n’est PAS au centre , mais que l’on distingue nettement au centreles jambes (si c’est un cheval, ce qui n’est pas certain, mais un ane alors ? )les jambes BLANCHES de l’animal

chantal dit: à

pauvre pierre assouline, vraiment, il est n’est pas né en 1953 ? Hildenstein est cruel, il n’a tout de même pas l’âge de la dernière guerre et venir soutenir qu’il n’est pas hanté par la seconde guerre mondiale dans son travail ??? Bon je laisse tomber ..

Ce n’est pas par hasard que j’ai cité de Vigny à propos de l’expérience militaire et de la poétique, tout comme Hérédia qui fait passer par les Conquistador, la ferveur de la découverte d’un nouveau monde ..

Les conquérants

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal.

Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango murit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde occidental.

Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L’azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d’un mirage doré;

Où, penchés à l’avant de blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles.

José-Maria de Hérédia

Ce qui est le plus soutenu dans ce poème c’est le rêve héroique et brutal.

C’est un poème qui est TOUT SAUF LYRIQUE et se joue de l’épique.

Cette conquête d’un nouveau monde est confondue avec un motif mercantile, recherche assoiffée de l’or hors du charnier natal et une sorte de confusion christique missionnaire ..

Nos défaites à venir .. fatigués de porter leur misère hautaine ..

A méditer pour certains reconquérants ..

ueda dit: à

Il y a de ça, renato.
C’est comme bulle de BD, mais iconique comme disent les lycéens (hein), évoquant « les circonvolutions de nos jardins cérébraux » (Desnos)…

Cette première enluminure, qui est magnifique, nous permet de voir comment nos ancêtres pouvait imaginer la guerre avec les musulmans: des mecs comme nous, même pas une petite chéchia pour faire la différence (invisible sauf pour M. Court qui connaît l’héraldique).

Aujourd’hui qu’on est plus proches, on est plus différents.
Maurétanie, Sahel, pays des Maures…

renato dit: à

J’adore ça. Un voit un arbre sur une tête, l’autre distingue nettement la jambe d’une monture au centre. Il ne manque plus que un arrive avec la trouvaille qu’il y a des epées et la soirée trouve sa realisation. Bien, bonne nuit.

renato dit: à

C’est tristement vrai, ueda.

ueda dit: à

J’ai lu trois fois cette phrase, avec circonspection, et ne l’ai toujours pas comprise:

« Peut-être ce tempérament extra-lucide qui permet à Frédéric Boyer d’être convaincu de la dimension chamanique de la geste médiévale »

Chamanisme?
Can you be more specific?

hildenstein dit: à

il est effectivement préféravle de remarquer que ce sont de longues épées et non des batons en bois , et omme les guerriers les tiennent , ample geste du brass levé , en visant tel ou tel de ses ennmis dans la batille . et cela forme des lignes dans la construction de la scène par le peintre , autant d’images qui nous servent aujourd’hui à décrire un art de la guerre , des techniques de combat après la producction par des artisans des armes et armures de maille … et toute une symbolique à l’oeuvre déjà impliquée comme à respecter dans la commande du manuscrit .

hildenstein dit: à

préférable
ennemis dans la bataille bras levé production
bonne nuit !

La mauvaise langue dit: à

Oui, au centre il y a en effet la jambe d’un cheval.

Les gestes sont codés dans ce type d’image. Le doigt levé vers le ciel par exemple renvoie à une relation verticale à Dieu et signifie que le personnage est en train de tenir un serment à l’autre ou de lui enseigner/rappeler une vérité divine.

La mauvaise langue dit: à

Il ne peut pas y avoir d’âne dans une telle enluminure, voyons ! Les personnages sont de nobles guerriers.

hildenstein dit: à

Dites nous donc Chantal de quand datez vous « la dernière guerre  » « parce que « dernière guerre »,ça fait très flou sans art , comment on l’appelle « en histoire », cette guerre …Je n’ai pas du tout envie de railler une « construction » imaginaire d’un commentateur qui se cherche , mais quand même !!
parce que voyez-vous , sans aller du cpôté du chamanisme , et le dater, je remarque que :
« . New pieces of Ulm’s Lion Man sculpture have been discovered and it has been found to be much older than originally thought, at around 40,000 years. This makes it the world’s earliest figurative sculpture. At the London exhibition, which opens on 7 February, a replica from the Ulm Museum will instead go on display.

La mauvaise langue dit: à

Le sens de l’image me semble assez clair. Elle glorifie les guerriers chrétiens comme représentant de Dieu contre le mal représenté par les Sarrazins. Le doigt levé du guerrier à gauche indique que seuls les chrétiens sont les guerriers à « avoir dreit » : Dieu instaure l’ordre du monde, la cité des hommes est un reflet de la Jérusalem céleste et l’empereur en est le garant sur terre. C’est toute la métaphysique du pouvoir royale qui se met en place ici au XIV è siècle et dont la figure tutélaire de Charlemagne a servi de garant tout au long des siècles du Moyen-Âge. (Voir notamment : Dominique Boutet, Formes littéraires et conscience historique aux origines de la littérature française 100-1250, p. 48-49, PUF, 1999, Charlemagne comme « nouveau David » de la propagande carolingienne, en particulier d’Alcuin à son époque).

La mauvaise langue dit: à

Les guerriers à droite forment ce que Lojkine appellerait « l’espace agonistique », l’espace où se dit la vérité du monde : ici le bien affronte le mal, les Chrétiens contre les Sarrazins. C’est très contemporain… aussi de ce point de vue.

La mauvaise langue dit: à

@ chantal, ce que vous dites est intéressant. Au passage ça m’a rappelé les temps heureux de mon enfance à l’école où on nous faisait apprendre cette poésie par cœur sans que nous la comprenions vraiment.

Personnellement, je trouve que le sonnet de Hérédia est assez ambigu. D’abord il reprend un vieux thème médiéval, analysé par Dominqie Boutet dans son bouquin, celui de l’argent, de l’avidité du gain comme moteur de l’histoire. Ce qui relativise tout de même pas mal l’aspect critique du colonialisme sous la plume de Hérédia. Elle effleure mais je ne crois pas qu’elle soit centrale. Ce poème n’est pas une critique du colonialisme, il me semble. Il est au contraire une glorification héroïque, quoique nuancée par la recherche de l’or, de la conquête de terre exotiques. Son titre est tout de même clair : « Les conquérants ». Ce n’est pas un titre méprisant ni péjoratif !

La mauvaise langue dit: à

L’arbre à gauche, à mon avis, doit renvoyer à une image du paradis et à l’arbre de la connaissance. Un chrétien est en train d’enseigner à un Sarrazin ( c’est-à-dire à un païen dans l’imaginaire médiéval) les vérités révélées du christianisme.

hildenstein dit: à

A la loupe , on voit très nettement l’oiseau blanc sur le bleu

hildenstein dit: à

article je corrige quand même ça

La mauvaise langue dit: à

L’oiseau blanc est probablement un caladrius, en effet. Une image symbolique du Christ.

La mauvaise langue dit: à

Les soldats du Christ défont les mécréants païens, les idolâtres. L’imaginaire européen s’est édifié contre les musulmans, même si on ne saurait vraiment identifier totalement les Sarrazins et les musulmans. Mais au cours du 12è siècle, toute une imagerie et une idéologie de l’Autre musulman/païen se met en place, en y assimilant d’ailleurs aussi les Juifs, qui s’entendent très (trop ?) bien avec les musulmans.

Bloom dit: à

« Chanson de » au lieu de « LA Chanson de », mazette, quelle audace! Où va se loger le marketing littéraire!

J’ai sous les yeux l’ouïe l' »Orlando Furioso » de Vivaldi (Venise 1728), interpété par I Solisti Veneti sous la direction de Claudio Scimone. Somptueux drame musical dont les arias, duos, trios, quatuors et choeurs ryhtment la rédaction de courriers, projets et rapports, et m’accompagnent aujourd’hui comme souvent.

‘Furieux’ au sens de fou, bien sûr, si l’on en croit Ludivico Ariosto dit l’Arioste:

Je dirai de Roland dans le même temps,
ce qui ne fut jamais dit ni en prose ni en vers,
lui qui par amour devint furtieux et fou,
d’homme qu’il était sage qu’on l’estimait avant (…)

On est bien loin de l’unidimentionalité immature de la Coloniale ou des aventures pour boutonneux de la Légion, refuge de malfrats et de salauds de collabos.

ORLANDO
Questa è amrosa fè, quello è un bel core;
Chi vide mai piu frotunato amore?
Dove, dove fuggisti, anima mia!
Torna, deh torna o cara
E, o svelami tua brama,
O mio vedrai ora al tuo piede estino.

Folie autrement noble que celui qui consiste à aller « se faire mourir » (NS, sic) en bon petit soldat de plomb des entreprises de domination coloniales. Ce qui déjoue la raisons du paladin fils de Berthe est la seule vraie (dé)mesure de l’Humain.

Bloom dit: à

Folie autrement noble que CELLE qui consiste à aller « se faire mourir »

JC dit: à

« Mais naguère et maintenant, c’est encore bien de trahison qu’il s’agit. Celle de l’adolescent que l’on fut et celle nos propres valeurs, de nos idéaux, de notre langue. »

Passou, je vois là-dedans un contre-sens, typique d’un raisonnement passéiste… Il me semble que la trahison est autre, tout à fait antérieure : l’adolescent que l’on fut, celui que l’on encense à tort, c’est lui qui trahit l’adulte que nous devenons dans notre tentative de respecter valeurs, idéaux, et langue de notre présent.
Se servir de notre passé, d’accord ! Pas le servir ! Surtout ne pas le servir dans un de ces actes d’admiration insupportable de naïveté qui ne doit plus nous emballer « à l’ancienne » !

JC dit: à

« On est bien loin de l’unidimentionalité immature de la Coloniale ou des aventures pour boutonneux de la Légion, refuge de malfrats et de salauds de collabos. »

Poncif éculé ! Plus éculé que ça, tu meurs dirait Bougboug…

Bloom dit: à

Lâche les baskets, bouledogue. Va te faire éculé, souverain poncif!

La légion et la coloniale sont la Honte de France.

JC dit: à

« La légion et la coloniale sont la Honte de France. »

Détestation, comme admiration, font resortir la naïveté touchante de nos fleurs délicates ! Pffft… comme dirait notre star.

Bloom dit: à

À la fin des années 40, l’extrême droite collaborationniste est exangue. Elle relève petit à petit la tête à la faveur des guerres coloniales, Indochine et Algérie, où elle se pose comme le défenseur de la nation française menacée par les communistes, par l’Islam.
En 2013, les misérables perdants de l’Histoire font leurs petits coups de force d’arrière garde sur les blogs.

de nota dit: à

Depuis, il ne cesse de se demander pourquoi l’art de chanter l’affrontement a disparu. Par le verbe oral ou écrit, qui ose encore célébrer les batailles ?

heurté par cette interrogation,j’ai rouvert
« Bellone ou la pente de la guerre »de Caillois(ouvrage désormais réédité dans la collection champs flammarion).

« bataille vient du bas-latin batallia »escrime »,Caillois note que le « fondement de la guerre courtoise est l’escrime,c’est-à-dire la rencontre où l’arme est le prolongement du bras et ne tient sa capacité meurtrière que de la vigueur et de l’adresse du combattant »,la guerre courtoise,celle que les hommes ont chantés depuis Homère,c’est la guerre héroique, »le héros étant celui qui réussit par sa vaillance à rendre illustre un nom obscur, »mais avec l’avènement de la guerre totale,c’en est fini de la guerre heroique, »c’est affaire de masse,et comme on ne désire pas la gloire de bien triompher,mais le triomphe même,on cherche à vaincre au moindre prix. »
La Chanson de Roland chante une guerre aristocratique,codifiée,ritualisée,une guerre qui suit les règles chevaleresques.
La guerre de masse,elle,ne respecte aucune règle,comme l’écrit Junger dans « La guerre,notre mère »:

« Dans les discordes et dans la guerre,où l’homme déchire toutes les conventions et tout les traités qui ne sont que les loques rapiécés d’un mendiant,l’animalité monte du fond de l’âme comme un monstre mystérieux.Elle jaillit comme une flamme dévorante,comme un étourdissement irrésistible qui enivre les masses,comme une divinité qui règne sur les armées.Quand toute les pensées et toutes les actions se concentrent en un seul effort vers le même but,la sentimentalité doit aussi s’estomper,s’adapter à l’horrible simplicité de ce but:l’anéantissement de l’adversaire »

JC dit: à

En hommage au Légionnaire de la Culture, le colonel Bloomie, risquant héroiquement sa vie dans de lointains bureaux climatisés !

LE BOUDIN
Refrain
Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains,
Pour les Belges y’en a plus (bis)
Ce sont des tireurs au cul
Pour les Belges y’en a plus (bis)
Ce sont des tireurs au cul.

I
Nous sommes des dégourdis, nous sommes des lascars,
Des types pas ordinaires,
Nous avons souvent notre cafard,
Nous sommes des Légionnaires.

II
Au Tonkin, la Légion immortelle
A Tuyen-Quang illustra notre Drapeau.
Héros de Camerone et frères modèles
Dormez en paix dans vos tombeaux.

III
Nos anciens ont su mourir
Pour la Gloire de la Légion,
Nous saurons bien tous périr
Suivant le tradition.

IV
Au cours de nos campagnes lointaines,
Affrontant la fièvre et le feu,
Nous oublions avec nos peines
La mort qui nous oublie si peu
Nous, la Légion.

rose dit: à

ouais faciles les discours pacifistes quand ici la première chose qui se pratique c’est la guerre !

Bloom dit: à

Pour s’être rallié au putsch des Généraux d’avril 1961, le 1er REP est dissous le 30 avril 1961 à Zeralda. Son commandant par intérim, Hélie Denoix de Saint Marc, est condamné à 10 ans de détention criminelle.

crafuit dit: à

Une fois de plus, renato a raison. Il n’y a pas d’arbre sur la tête du chevalier à gauche : c’est un brocoli géant, dont la tige est nettement visible derrière la jambe du personnage. Et il a également raison sur le fait qu’il y a des épées. On remarque également que le cheval au centre est blanc et que les chevaliers sont tous habillés en fille. Merci, renato, d’aiguiser notre sens de l’observation.

crafuit dit: à

En revanche, on ne sait pas qui jette les confetti.

renato dit: à

« En revanche, on ne sait pas qui jette les confetti. »

Le public, surtout feminin, hors champ.

crafuit dit: à

Mais je ne crois pas que la Légion étrangère existât déjà à l’époque, JC. Je ne m’avance pas, je manque d’informations, mais je pense que vous faites erreur.

JC dit: à

Des confettis ?! Nous savons depuis peu que ce que vous prenez pour des confettis sont des yeux de Serbes, échappés d’un déchirement temporel de sac d’Oustachis…

crafuit dit: à

Non, arrêtez de déconner, les gars. Diagonal a parfaitement raison quand il dit : « Roland à Roncesvallès, ce fut un épisode atroce, croyez-moi, en rien une partie de plaisir !… Donc, un peu de décence, chers amis, de grâce ». Pensez un peu à l’horreur, au sang, aux morts. Un carnage ! Il y a eu des témoins et Diagonal à sûrement des noms.

rose dit: à

les femmes au château commandent lorsque le seigneur est en croisade ; les confettis se sont les pages qui les jettent (cf. Le bruit des murmures).
S’il avait fallu se prendre à bras le corps nous aurions eu Le grand combat

Il l’emparouille te l’endosque contre terre ;
Il le rague et le roupète jusqu’à son drâle ;
Il le pratèle et le libuque et lui baruffle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin il l’écorcobalisse.
L’autre hésite, s’espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.
C’en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s’emmargine… mais en vain
Le cerceau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille
Dans la marmite de son ventre est un grand secret
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ;
On s’étonne, on s’étonne, on s’étonne
Et vous regarde,
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.

Henri MICHAUX ; Qui je fus Gallimard, 1927

W dit: à

Comme dans cette France,plus aristocratique que démocratique,l’humeur des classes dirigeantes devient l’atmosphère du pays,la dépression nerveuse collective guette. Dans le revirement soudain des esprits ,l’entrée dans la crise des catégories supérieures joue un rôle déterminant. Avec d’ailleurs pour conséquences que cette prise de conscience risque de faire long feu: ce sera comme à l’accoutumée, les privilégiés qui profiteront du moindre zéphir économique. La situation rentrée dans l’ordre pour eux et leurs enfants,ils auront tendance à penser et donc à proclamer que le pire est derrière nous. Et de la même manière que l’affolement des élites aura fait croire que la situation connaissait,dans son aggravation,un changement de nature et non de degré,leur lâche soulagement accréditera l’idée que tout redevient, cahin-caha, normal. Mais il demeurera une cicatrice après cet éclair de lucidité. la société continuera, à l’instar de ses élites, à douter d’elle-même: à juste titre…
Jusqu’où iront les phénomènes de marginalité? La multiplication des zones de non-droit,l’apparition d’une catégorie de jeunes à cheval sur la société et sur « l’underground », l’accroissement des manifestations d’illégalité, mafia incluse, l’exacerbation des tensions entre groupes sociaux pour la répartition des sacrifices, la lutte sociale, la lutte sociale naissante entre actifs et inactifs, l’accélération de la concurrence internationale, l’envolée du chômage ou au moins des effectifs en dehors du travail classique, le développement de l’immigration à chaque choc politique sur le continent européen ou à sa périphérie:autant de certitudes d’ici à la fin du siècle .Seule produira-t-il une prise en masse? Ou comme aujourd’hui, la société parviendra-t-elle à isoler ses abcès les uns après les autres, afin d’éviter toute contagion? Pour l’instant, elle le fait et conjure de la sorte ses inquiétudes. Ce n’est pas face à des mouvements corporatistes, du type chauffeurs routiers, qu’elle s’affole.Son incroyable fragilité, ce secret le mieux gardé de l’Occident, est, à ce moment-là, mise à nu et les autorités craignent alors, sans l’avouer, que toutes les pressions se coalisent pour profiter d’une faiblesse aussi évidente:les approvisionnements ne sont plus assurés;les forces d l’ordre ne peuvent plus circuler;l’idée même de blocus des villes,si surréaliste dans nos sociétés d’abondance,refait surface; le sentiment d’impunité se diffuse. Tout semble possible.

Alain Minc – Le nouveau Moyen-âge – Gallimard 1993 .

rose dit: à

pardon

Il l’emparouille et l’endosque contre terre

crafuit dit: à

Aïe, W vient de se trahir. Le texte qu’elle nous donne n’est pas un copié-collé,on le voit aux absences d’espaces après les points et les virgules. Elle l’a recopié elle-même. Une seule conclusion possible : elle a du Alain Minc dans sa bibliothèque !
Quand je pense qu’on la prenait pour une honnête fille.

JC dit: à

Hé, les amis ! Roland s’est fait niquer (verbe du premier groupe) par des miliciens basques ! Pas par des Sarrazins !
(Un type comme Roland n’en aurait fait qu’une bouchée, des Abdel …)

rose dit: à

ah les confettis cela ressemble fort à des ocelles de paon

l’oiseau semble plus petit que le caladrius, mais quand est-il ?

ils sont trois équipes et pas deux les combattants sur leurs fiers destriers
je crois bien que le pauvre sarrazin est pris à revers entre deux feux de chrétiens ; je crains aussi, fort, qu’une faible femme déguisée en preux chevalier, une jeanne d’avant l’heure ait frayé avec l’ennemi, puis ait été découverte et s’apprête à subir le bûcher ou pire encore, la tonsure, et ce qui m’inquiète c’est le déséquilibre des équipes en lice : c pô juste.

Après la bataille, sur le champ d’honneur, y’aura les vautours et autres charognards.
——————————————–
nota :
Je sais pas s’il faudrait pas que vous alliez consulter divers ophtalmologues parce que le cheval blanc, râblé, est la petite monture du preux chevalier en bleu situé au centre, penché en avant avec l’épée sur la gorge de l’infidèle (il va y laisser sa peau cui-ci, ça c’est sûr !) : il n’est pas derrière ; son corps est protégé par le caparaçon bleu orné d’oiseaux.

Ou bien aller à Londres serait une idée pour la voir in situ cette tapisserie brodée avec amour par de douces mains dociles et dévouées.

Jacques Barozzi dit: à

A défaut de guerres, Frédéric Boyer aurait dû faire du football pour faire plaisir à son papa soldat. L’équipe des bleus contre les rouges. Sur les stades, désormais, on chante toujours les combats et l’honneur : ‘On a gagné ! » ou « We are the champions ! »…

Sergio dit: à

chantal dit: 31 janvier 2013 à 21 h 01 min
pourquoi un académicien a besoin d’une épée

On peut quand même pas leur filer des kalaches…

W dit: à

« J’avais présumé, un peu naïvement, des pouvoirs des signes verbaux;je les croyais susceptibles de sauvegarder ne serait-ce que des bribes de l’univers sensible,de les soustraire à leur effacement sur nos lèvres dans les échanges du quotidien,et je les voyais se complaire à des alliances abstraites,fomenter un réseau de notions qui ne renvoyaient qu’à lui seul.La poésie, éprise de présence ,devait-elle s’y résoudre?
Que la forme,si fragile qu’elle soit,puisse se charger de substance… »
Claude Esteban
L’ordre donné à la nuit .

renato dit: à

« On peut quand même pas leur filer des kalaches… »

Si ça peut servir pour faire de la place pourquoi pas ?

JC dit: à

Les épées des Académiciens leur servent à couper les cheveux en quatre.

W dit: à

Crafuit trouvez-vous que ce qu’il a écrit là soit totalement à coté de notre plaque? Et parce qu’il faudrait écarter celui ou celle dont on vous dit que…Sans savoir,sans aller voir,sans écouter,d’un bloc,d’une balafre le rayer lui enfoncer l’épée ?

Jacques Barozzi dit: à

Ce qui est sûr c’est que je ne ferai jamais un goût de la guerre ! Ni un goût du sang.

La guerre se fait aujourd’hui entre les hommes et les femmes, si l’on en croit le défunt Balavoine :

« Oh
Les juges et les lois
Ça m’fait pas peur
C’est mon fils ma bataille
Fallait pas qu’elle s’en aille
Oh
Je vais tout casser
Si vous touchez
Au fruit de mes entrailles
Fallait pas qu’elle s’en aille »

rose dit: à

je vois, trois droitiers et trois gauchers, mais la manière de mettre la main sur le pommeau de l’épée est bizarre ; celui qui a fait la tapisserie n’a jamais dû combattre ce me semble. Parce que là, il s’attraperait une crampe en tenant l’épée comme ça. Ou n’aurait pas la puissance nécessaire pour assener un coup mortel.

crafuit dit: à

En séance solennelle, on a vu des académiciens se servir de leur épée comme cure-dents. Evidemment, avec une kalachnikov, ça irait pas du tout.

rose dit: à

L’épée des académiciens et les poignards des seigneurs du désert leur servent en premier à graver, sculpter etc. sur la lame, & le fourreau, leurs hauts faits de guerre. ET à incruster des pierres précieuses : l’épée est la métonymie de leurs bravoure et symbolique de leur pénis : à bel épée, bel homme.

Vaillant preux chevalier

Félon traître Ganelon

—————————————-
>Comme si faire l’amour entre deux hommes ne participait pas de la guerre !

Jacques Barozzi vous êtes surprenant dans votre naïveté ! C’est un peu désolant quand même…

rose dit: à

Bah, l’avoine , dit le cheval s’il en est sorti.

Jean-Luc Lefort dit: à

Baroz a des lettres.

Jean-Luc Lefort dit: à

Comme si faire l’amour entre deux hommes ne participait pas de la guerre !

rose vous êtes surprenante dans votre sadomasochisme !

Jean-Luc Lefort dit: à

A peine arrivé, déjà reparti. Hélas, trois fois hélas, je dois vous quitter. Je vous manquerai, je sais, mais le devoir m’appelle sa pelle.

gosp dit: à

« Un type comme Roland n’en aurait fait qu’une bouchée, des Abdel »
Ah ah le JC toujours ses relents racistes, rétrograde newcon sous son masque soi-disant potache

« En 2013, les misérables perdants de l’Histoire font leurs petits coups de force d’arrière garde sur les blogs »
Exact

renato dit: à

Curieux! Ceux qui se prennent pour érudits se laissent volontiers aller en observation sur la symbolique en parlant de choses que tout le monde connaît, mais ils se gardent bien de nous parler des caractéristiques du tracé, c’est-à-dire de la structure sous-jacente que seule intéressait le spectateur cultivé car elle transmettait une connaissance utile.

Nous avons là un bel exemple de composition générée par un rectangle aux côtés proportionnels, un à l’unité, l’autre à la racine carrée d’un nombre entier, mais nos érudites de la nuit s’occupent de ce que tout le monde voit et sait, et par-dessus le marché il le racontent comme si c’étaient les mystères d’Éleusis que les voilà en train de dévoiler au public bœuf. Ils sont beaux nos « cultivés », pour être réellement productifs ils manquent juste de fumier, mais ça c’est autre chose.

Enfin, ce qui intéressait le spectateur ce n’était pas l’histoire car s’il pouvait se payer ça, ou il était invité à le regarder, l’histoire il la connaissait dans le détail… Ce qui l’intéressait c’était ce que la structure subjacente disait car elle lui disait que pour pouvoir une figure avec une ligne droite, le carré décrit sur cette ligne doit être égale à la figure ; et que deux lignes sont commensurables en puissance là où non pas les lignes mais les carrés de ces lignes peuvent être mesurés par une même surface. Ce qui généré toute l’architecture ancienne (pré gothique), et donnera lieu à l’art des bâtisseurs jusqu’à nos jours — d’où son utilité…

Or, in « La bataille de Roncevaux » ici publiée, ce principe constructif est magnifiquement exprimé, mais nos « érudits » de la nuit nous bricolent quelques post avec l’aide généreuse de quelques encyclopédies, ce qui, en soi, n’a rien de répréhensible — faut bien qu’elle servent à quelque chose… et tant bien que mal tout le monde tient la sienne sous la main… Enfin, le pouvoir de l’anecdote est grand, et tout ça pour taire le fait que, certes, Patton pouvait encore rêvasser de « bataille est merveilleuse et totale », mais pour les autres, la troupe quoi, c’était la boue, le sang, la merde.

C’est un bordel ? ce n’est pas un problème et en tout cas je m’en fous… et pour les grand curieux : Henrion, « Les quinze livres des Élément géométriques d’Euclide », Paris 1552. Bonne journée et à bientôt.

Loustic dit: à

Baroz, Mgr Georg Gänswein est hétéro. Il a avoué avoir eu des petites copines avant de se faire cureton.

JC dit: à

Rose, vous me plaisez ! Voulez vous m’épouser ? Dans le genre « Mariage pour tous, option temporaire, et sarrazin », bien entendu : on sniq, on skit…

renato dit: à

Oups ! Ce qui généré > Ce qui avait généré… pardon, etc.

Jacques Barozzi dit: à

On peut aussi lire le Traité des cinq ordres de Jacques Barozzi da Vignola, renato, un must !

Agnès dit: à

Bien dit, renato ! Vous avez mille fois raisons, c’est tous des cons.

JC dit: à

Gosp, vous me plaisez, etc, etc …

JC dit: à

Agnès, vous…etc, etc

Agnès dit: à

Des cons, des cons, des cons, des triples cons.

Jacques Barozzi dit: à

Oui, Loustic, mais ce n’est pas le cas de Benoit XVI, qui les préfère ainsi…

Agnès dit: à

Mais cons ! Revenez, renato, revenez, ils comprennent rien. Des cons, je vous dis.

Polémikoeur. dit: à

Trahi,
sur la frontière,
en combat d’arrière-garde :
au sud-ouest, rien de nouveau.
Pour qui donc alors sonne le cor ?
Aux morts, aux morts, respect…
Tueusement.

nicolito dit: à

« Roland à Roncesvallès, ce fut un épisode atroce, croyez-moi »
j’i été pas mais nos braves neantdertal eh ben i zont dû en prendre plein le c..euh plein la tronche

Agnès dit: à

Pas un pour racheter l’autre. Ignardissimes, dit Chaloux. Des andouilles, dit Bloom. Des nuls, dit Mauvaise Langue. Eh ben moi je dis des cons.

Jacques Barozzi dit: à

Et pourtant on te lis, le boug !

Agnès dit: à

..je sais même pus ce que je disois

Des conneries, et puis c’est tout. Demandez à renato, il sait, lui. Ah, ce qu’ils peuvent être cons.

JC dit: à

Ah ! Agnès ! Agnès! Vous emballez ! Quelle belle emballée ! Si voutre ploumage roussemble à votre emboullage, je vous offre un tour de scooter dans la pinède.

Généalogiste dit: à

Il faudrait publier votre arbre généalogique Barozz, sûr qu’on va rire autant qu’avec celui de l’ineffable La mauvaise langue.

rose dit: à

Jacques Barozzi dit: 1 février 2013 à 10 h 06 min
rose, quand un homo part en croisade il n’impose pas de ceinture de chasteté à son amant régulier…
Jacques mais bien sûr que ferait donc le jardinier du château ?

IL suffit d’avoir le double des clés ou de connaître le forgeron etc.

(J’encule le fort) inconnu au bataillon :

Les analyses sommaires à vous réservées.

renato dit: à

Tous des cons, et moi je suis le meilleur d’entre-eux.

rose dit: à

ce que vous pouvez être puant renato
la culture au peuple sous ce mode là je la conchie.

rose dit: à

en fin une guerre entre traîtres c’est la drôle de guerre ensuite on peut s’intéresser à la der des der certes : mon cul.

renato dit: à

Certes rose, vous préférez l’antisémitisme militant…

rose dit: à

il est reparti : obsédé et harceleur. Laissons-le à ses fantasmes.

rose dit: à

le pauvret…

Jacques Barozzi dit: à

renato dit: 1 février 2013 à 10 h 12 min
Bonne journée et à bientôt.

L’absence fut brevissima !

rose dit: à

>Jacques B.

rien à voir avec vous : de manière générale donc, enculer participe de la guerre. Me souviens ce texte de vous dont j’ai fait quelque peu une analyse & vous aviez été touché

——————————————–

Séparation : il encule son fils de quatre, cinq six ans. L’enfant le dit à sa mère qui dénonce. Sept ans, huit, neuf ans de taule. Il sort : l’enfant dit « je vais le tuer ».

Enculer participe de la guerre.
Se faire enculer participe de subir la guerre, face contre terre.

Que les adultes consentants fassent ce qu’ils veulent de leurs culs.
Libre à eux.
Les enfants puissent-ils grandir sans subir les fantasmes de destruction de gens qui règlent leurs comptes sur leurs culs.

—————————————
je ne parle de personne en particulier ; pas la peine de se sentir visé.

renato dit: à

À savoir que lire un tracé était à la portée de tous les intervenants d’un chantier, ce qui revient à dire la grande majorité des individus ; et que cela créait le lien entre les diffèrent segment de la société, c’est d’ailleurs ce qui favorisa le processus qui porta à la Renaissance et à une nouvelle vision de l’humain. Tandis que derrière la symbolique se cache toujours une volonté de se définir à l’intérieur d’une élite qui n’a pour soi que l’ambiguïté des signes, ce qui favorise l’arbitraire, etc.

rose dit: à

Retour en beauté : bande de nuls et d’incultes.

renato dit: à

« L’absence fut brevissima ! »

Quoi, Jacques, on doit laisser le champ libre au fafs maintenant ?

rose dit: à

le maître d’œuvre et baste. Ses ouvriers étaient à sa hauteur et selon son talent. Le chef a toujours entraîné ses ouvriers à la mesure de ses capacités.
La réussite de tous est à l’aune du talent de celui qui conduit.

Mauvais conductor/maître d’oeuvre = mauvais ouvriers : l’absence doit être plus longue et il faut revenir humble.

Impossible n’est pas français, ce doit être suisse.

rose dit: à

harcelé n’implique pas harceleur.
Encore faut-il combiner cœur et âme.

renato dit: à

Pensez à revenir humble vous-même, ça vous fera du bien.

rose dit: à

je ne suis pas sûre que six mois suffiraient : je songe plutôt à six ans : comme pour redresser un arbre tordu : peut-être en le mouillant pas mal en l’arrosant en assouplissant l’aubier. En mettant des poids d’un côté pour le faire se pencher de l’autre.

Tâche incongrue.

rose dit: à

La différence essentielle entre vous et moi (foin et loin du pyjama) c’est que je ne vis pas avec une âme daamnée.

Jacques Barozzi dit: à

rose : Enculer participe de la guerre.

renato : Quoi, Jacques, on doit laisser le champ libre au fafs maintenant ?

La guerre est déclarée, on est bien dans la note du jour désormais !

renato dit: à

Personne ne vous harcèle, rose, je vous rappelle que vous avez tenu des propos antisémites et que vous en niez la portée. Faut voir, donc, qui pue, ici. Et maintenant au-revoir, des activités moins conflictuelles m’attendent.

Jacques Barozzi dit: à

Qu’apprends-je, renato vit avec dame Daaphnée !

Jacques Barozzi dit: à

Vous êtes belle, rose, quand vous sortez toutes vos épines, de quoi faire braamer JC sur son scooter !

Epineur dit: à

rose c’est comme qui dirait HR en plus dangereuse.
Haineuse harpie insupportable

JC dit: à

Rose est un ange ! HR, une joie de chaque instant… C’est Agnès qui est méchante avec renato lequel est un bon magister à l’ancienne. Si j’en avais eu des magister comme ça, étant petit, j’aurais été moins con devenu grand et j’aurais aujourd’hui autre chose qu’un scooter à repeindre…!

Thierry Kron dit: à

@ rose dit:1 février 2013 à 11 h 11 min
« Impossible n’est pas français, ce doit être suisse. »:
Les langues en Helvétie:
français
différents dialectes germanophones (le schwyzerdütsch est une illusion)
romanche/rumantsch
Madame Rose, les Suisses Romands, donc de langue française, doivent s’accorder au « impossible n’est pas français »; à moins que cela devrait s’écrire: Impossible n’est pas Français ?
Je ne vois pas pourquoi, vous nous écrivez suisse, ce qui voudrait dire que les Helvètes aient une langue unique pour tout le territoire. Ce n’est pas le cas.
J’aime bien vous appeler Madame Rose, cela me rappelle une femme de ménage, du même nom, qui quand j’étais enfant avait forte mauvaise odeur. Quand je la croisais dans le corridor, qui menait aux chambres d’enfants, je fermais mon nez. Au contraire de vous, cette Rose là était une brave femme, vous vous sentez les vieux mets de l’Hôtel des Bains, Vichy sous l’Occupation. Votre antisémitisme ne plaide pas pour votre intelligence, comme quoi, on peut être fonctionnaire de l’EN et être une pauvre chose.

sos scout dit: à

« Ah ! Agnès ! Agnès! Vous emballez ! Quelle belle emballée ! Si voutre ploumage roussemble à votre emboullage, je vous offre un tour de scooter dans la pinède »

attention agnès,méfiez-vous, jc est pas un scouter recommandable, il a même pas reconnu le gosse à chaquira

ueda dit: à

Quand la walkyrie Rose rendre à la maison après le travail, elle a bien le droit de poser son casque et de se relâcher la ceinture. C’est le repos de la guerrière.
« Approche un peu, Sieg’, s’écria Brunnhilde, en crachant dans ses mains…

Tant qu’on reste dans l’épique, tout va bien.
Gare à tous ceux qui vont transformer tout ça en opéra bouffe, il suffit parfois d’un détail pour que tout bascule.

Nicolette dit: à

La France dans ce temps eut deux grandes epees,
L’une a pour nom Joyeuse et l’autre Durandal…

La Fille de Roland, par Henri de Bornier

Thierry Kron dit: à

Jacques Barozzi, voyons, quand un haut-gradé du Vatican aime les homme ou les garçons, il drague du coté des Gardes-Suisses. J’imagine mal Benedikt 16 aimant les hommes. Vous voyez des homosexuels partout.
PS: Gänswein peut se traduire, par vin pour oies ou vin d’oie.

JC dit: à

ueda, rien de meilleur qu’une bonne bouffe après un opéra !
facile, vous avez dit facile ? comme c’est facile !)

Thierry Kron dit: à

Oups, j’ai oublié dans la liste des langues parlées par les Helvètes, l’italien et le tessinois.

Phil dit: à

C’est un beau texte. mais l’esprit de chevalerie n’a plus la..cote. hurkhurk

Phil dit: à

sauter la garde-suisse. la douane va vous coûter cher, dear tkt

Thierry Kron dit: à

Gorgonea prima dit: 31 janvier 2013 à 20 h 57 min. Alors D., doit-on vous donner le titre d’Altesse Royale ?
Plus mondain que rescapé des extraterrestres.
Vous êtes assez amusant, à Saint-Anne vous seriez le seul fou qui ne veuille pas être un Bourbon ou un Bonaparte.
Pas une si mauvaise idée

JC dit: à

Benedikt voit des gardes suisses partout, le bougre. Vous, vous voyez des homosexuels partout. Blanche-neige, elle, des nains. Moi, ce sont des naines blondes et lubriques.
Finalement, il n’y a que « M.Boyer qui ne se refuse rien » (au passage, superbe fourberie de Passou…) qui voit Roland partout !

Garde-Suisse (observateur de l'helvète) dit: à

Thierry Kron dit: 1 février 2013 à 11 h 56 min
Oups, j’ai oublié dans la liste des langues parlées par les Helvètes, l’italien et le tessinois.

Ah, quand même, j’ai failli être désagréable

langues parlées par les Helvètes dit: à

Vous oubliez le romanche Thierry Kron, ça va indisposer rénato.

micheline dit: à

TKT n’a PAS oublié le romanche, espèce de menteur !

micheline dit: à

il a même dit : romanche/rumantsch. Alors, hein, camembert !

micheline dit: à

J’en ai marre, marre, marre de ces gens qui prennent TKT pour… pour un… enfin, pour ce qu’il n’est pas. Lisez-le d’abord. Il sait ce qu’il dit, nom d’une pipe !

langues parlées par les Helvètes dit: à

C’est vrai, mes plus plates excuses.

micheline dit: à

Il a dit aussi : le schwyzerdütsch est une illusion. Vous le saviez ça, hein ? Bon, alors, mollo. Parce que, lui, il le savait parfaitement. Hé hé !

micheline dit: à

Oh, oui, c’est facile de s’excuser après. On commence par lui manquer de respect, ensuite on l’encule en lui demandant pardon. Ça commence à bien faire.

Agnès dit: à

Des cons, je vous dis.

Thierry Kron dit: à

@ Observateur de vos pieds:
Renato est Lombard.
Voyez vous D, Renato ne s’écrit pas Rénato.

Orlando dit: à

Si j’étais Roland, je serais furax.

micheline dit: à

Renato ne s’écrit pas Rénato.

Mais évidemment ! Ils ne savent pas ce qu’ils disent, Thierry.

Agnès dit: à

Ah, ça, pour écrire renato Rénato, il faut vraiment être sacrément con.

vani dit: à

micheline c’est un peu crafuit déguisé en TER.
Le TGV restant D…..

Agnès dit: à

Bon, moi j’en assez, je me casse. Parce que franchement y a de l’abus.

alec dit: à

l’enluminure du manuscrit ne pouvait briller que des plumes de la plus belle et plus nette des allégories. aucun intérêt (historique et artistique) pour l’enlumineur et ses commanditaires à dépeindre les adversaires de Roland comme des rustres vêtus de peaux d’ours grimés comme des Pictes, en as du camouflage. le combat dut être violemment asymétrique, on imagine peut-être assez bien les Basques armés de frondes terriblement précises, de lances coupe-jarret pour blesser les chevaux et renverser les chevaliers (au Japon, il y eut des paysannes japonaises spécialistes de cette façon de repousser un ennemi toisant tout du haut de sa monture, la transformant même en un art martial codifié.) cette représentation a continué plus tard, je pense, avec le même parti-pris d’iconographie. Sir John Gilbert n’a pas vraiment fait apparaître les « gueux » aux longbows qui taillèrent des croupières aux héroïques chevaliers français du grand Boucicaut, dans ses peintures. Ucello lui-même avec sa bataille de San Romano reprend la plupart des codes en vigueur (même si, dans son génie, c’est le premier a montrer en images que l’éthique de la chevalerie est en partie en mythe lorsqu’il s’agit d’écraser un opposant.) on nous parle d’exploits militaires au sol au Mali (si j’ai bien lu le post de Ph.Régniez), jusque-là je pensais naïvement que seule l’aviation était engagée dans des combats réels. comme souvent dans les conflits dits asymétriques on préfère l’emploi de drones tactiques et de missiles guidés-laser (voir Obama en Afghanistan). d’ailleurs pour Roland ce fut un peu la même problématique militaire ; l’épisode de l’olifant c’est une sorte du chant du cygne, qu’un officier des transmissions émettrait en guise d’adieu, adressé en désespoir de cause à l’aviation et aux drones de son armée de l’époque, c’est à dire, l’esprit saint. « pourquoi m’avez-vous abandonné aux forces terroristes de la fourberie ? », c’est un peu ça qu’il nous souffle.

observateur de l'helvète dit: à

Thierry Kron dit: 1 février 2013 à 12 h 19 min
@ Observateur de vos pieds:
Renato est Lombard.
Voyez vous D, Renato ne s’écrit pas Rénato

Ah enfin ! Egal à lui-même
Mélangeant tout, ne comprenant rien, incapable de lire sans ses schémas déformants.
Bref une burne

Thierry Kron dit: à

Quiconque habitant Paris, peut se rendre au Louvre, et visiter la partie « Art de l’Islam »*. Penser que les Maures, aient été des gueux et des retardés en matière d’armement et de costumes, relève de l’ignorance crasse de Franchouillards en matière d’Histoire et de Civilisation.
* Collection, plus grande, mais moins brillante que celle de l’Islamic Museum de Kuala-Lumpur.

bgro dit: à

la matière de france c’est pas dla merde sacrénom..tout bleu blanc beurre déjà ! saint denis et tout rouge de socialisme et je vois jicé eà gauche en train d’être rééduqué..

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à mon avis,…il y a plusieurs moyen-âge,…entrelacés,…et qui subsistent,…

… » La chevalerie et les chevaliers brigands de la France au Moyen Age « , par Thierry RIBALDONE,…est un échantillon de tous le fatras de croyances et libertés du pouvoir et alchimie de ruses qui se peux imaginer,…
…s’accroître de bien de toute nature et se faire re-taillez d’impôts et gibets,…pour des guerres infinis pour des  » nuts »,…à manger à la « pas gay »,…de la cornemuse,…

…un genre de films Western-Moyen-Age,…ou tout est à improviser et stratifier à l’équivoque du doute certain,…de la noblesse héritée des valeurs de tous souverain depuis ces temps de barbares piqués d’en être de la « haute »,…divinité à s’accrocher de par ci devant notaires à droits,…
… glamour de Bourse en partage d’actions à la côte et plus valus du bénéfice des  » avions »,…en pyramides troyennes du servages ,…avec Machiavel,…déjà,…Discours de la servitude volontaire par Etienne de la Boétie,…
…etc,…

Paille, poutre et oeil du voisin dit: à

« relève de l’ignorance crasse de Franchouillards »
TKT 12h40

bgro dit: à

de l’ignorance crasse de Franchouillards

..on voit manant que t’es pas un initié que t’y connais rien en héraldique et en cabal..manant

bgro dit: à

l’esprit de chevalerie n’a plus la..cote. hurkhurk

il suffit de plus se laver 2 ou 3semaines et les lys refleurissent..

Thierry Kron dit: à

D’abord « observateur de vos pieds », les burnes sont toujours au nombre de deux. Vous feriez mieux de prendre une douche et de vous lavez en entier, sans rougir, ni croire que se laver est un péché condamné par votre sainte église de Rome. Avec votre nouvel emploi, vous devriez même prendre une douche sur place.

les aventures de jean-foutre la bite dit: à

l’enculuminure du manuscrie ne pouvai brayer que des plumes dla plu belle et plu nette des gories.

..tu m’enlève les mots dla bouche..

les aventures de jean-foutre la bite dit: à

D’abord « observateur de vos pieds », les burnes sont toujours au nombre de deux.

..adolph de benjamin constant n’en navé qu’une..et toc.

les aventures de jean-foutre la bite dit: à

..ou c’est hitler, jconfon toujour..

JC dit: à

« Penser que les Maures, aient été des gueux et des retardés en matière d’armement et de costumes, relève de l’ignorance crasse de Franchouillards en matière d’Histoire et de Civilisation. »

C’est pourtant ce que nous sommes nombreux à penser, Thierry Kron du Traube et du Kunst ! Faut voir la branlée que les Croisés leur ont filé. Les Sarrazins étaient des sauvages ! Bon après, on n’étaient pas assez nombreux, c’est sûr… Dieu merci, leurs descendants sont une richesse pour la France et sont les bienvenus en banlieue !

Philippe Régniez dit: à

Alec 12H24. Vous ne saviez pas qu’il y avait des engagements directs au sol au Mali. C’est bien, vous reconnaissez que vous êtes mal informé – peut-être l’êtes vous également sur d’autres sujets ,(essayez de varier vos lectures).

La chevalerie et le combat – Il faudrait vous débarrasser de l’idée de non-violence comme intrinsèquement liée à l’Eglise et à la Chevalerie. Là encore, on vous a mal orienté dans votre éducation.

Philippe Régniez dit: à

Thierry 12H40

Ministre de la communication de la Mort qui rigole en vous regardant.

ueda dit: à

Dieu merci, une richesse pour la France

C’est vrai qu’on est devenus riches.
Il y a trente ans, c’était pauvre et tristounet.
Aujourd’hui que d’éclat, de couleur, de joie collective!
« Enrichissez-vous », disait Guizot, et dire qu’on le traitait de sale bourgeois.

les aventures de jean-foutre la bite dit: à

Il y a trente ans, c’était pauvre et tristounet.
Aujourd’hui que d’éclat, de couleur, de joie collective!

..com dit prouste dans lombre des fifilles en fleurs de lys: le besoin que j’avai de ma granmère étai grandi par ma crinte de lui avoir cosé une désilusion.

JC dit: à

« Enrichissez-vous », disait Guizot, et dire qu’on le traitait de sale bourgeois.

A juste titre :
Travail : notion bourgeoise !
Epargne : notion bourgeoise !

« Enrichissez vous par le chômage et le déficit » me paraît plus hollandais …. je veux dire Normal.

les aventures de jean-foutre la bite dit: à

..cé qui la tarlouze accrochée à larbre?..et lautre qui lui dit chut fai pa’de de bruit, on règle un contenssieu entre hommes..

Philippe Régniez dit: à

2013 ou 1789 ?

« Sandrine Mazetier, député PS de Paris, a interpellé le 18 décembre dernier le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon pour lui demander de débaptiser les écoles maternelles afin de lutter contre les stéréotypes de genre.

En effet, l’élue socialiste estime que l’appellation « école maternelle », qui figure dans le code de l’éducation, laisse entendre que l’univers de la petite enfance serait l’apanage des femmes (ce qui est d’ailleurs proche de la vérité, puisque les femmes représentent entre 82 % et 91 % des enseignants du premier degré).

Elle appelle le gouvernement à s’engager fortement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes en remplaçant ce nom « genré »́ par un nom neutre. « L’école maternelle » pourrait être rebaptisée « première école ».

Thierry Kron dit: à

Sandrine Mazetier, a des loisirs…
Je dois dire qu’une partie des Politiques, en France et en ce moment, prennent le bon peuple des électeurs pour des moutons.

JC dit: à

Philou, ne me dit pas que tu n’es pas content de la révolution en marche ! « Ecole maternelle » ? Non, mais ! Quel mépris pour les pères …

Heureusement les ferments révolutionnaires du désir d’Harlem s’occupent des questions fondamentales du pays !

Thierry Kron dit: à

Philippe Régniez, que diriez vous de
Jardin d’Enfants ?

Philippe Régniez dit: à

Je dis qu’il faut démonter la Tour Eiffel pour la reconstruire à l’envers.

jicé tégniez mongoliens élus de dieu dit: à

« Faut voir la branlée que les Croisés leur ont filé. Les Sarrazins étaient des sauvages »

Comment se fait-il que les croisés aient perdu le moyen orient, qui pourtant leur revient , leur appartient, de droit divin ?

richard dit: à

TKT
c’est vrai, il n’y a qu’en France qu’on parle d’école maternelle! mais les veaux sont tellement contents de hchier sur les « socialos »

nicbard dit: à

JC ma poule, dans mes bras! j’ai tellement enrichi la France et sauvé le reste du monde que je vais pêter du flouss

julien dit: à

JC dit: 1 février 2013 à 13 h 03 min
Pauvre petit vermisseau

sincerity dit: à

Les régniez jc et compagnie seraient plus efficaces au mali qu’à glander crâcher leur bile p uante sur le blog

C.P. dit: à

renato, votre analyse de la composition proprement plastique est certainement juste.

Cependant rose, à 9h48, voit bien clairement, dans son second paragraphe (je ne sais qui est critiqué dans le premier) le contenu figuratif de l’image. La peinture est évidemment à registres horizontaux, et Mauvaise Langue a bien dit que la petite scène de gauche montrait un chevalier chrétien sermonnant un prisonnier païen. La scène centrale offre UN chevalier chrétien entouré d’une douzaine (significative de beaucoup plus) de païens. Lui porte un heaume à ventaille, eux, les « sarrasins » (?), armés à l’égal des chrétiens de hauberts (cottes de mailles), d’épées, et montés sur des chevaux caparaçonnés, ont cependant des heaumes ronds, comme le signalent aussi les chansons de la geste de Garin de Monglane dont le héros est Guillaume (« Le Couronnement de Louis / Le Charroi de Nîmes / La Prise d’Orange / Aliscans… »). Je ne sais pourquoi le chevalier chrétien de la petite scène de gauche porte lui aussi un heaume rond. Peut-être pour dégager son visage, ou plus probablement parce que le heaume à ventaille était un casque supplémentaire que rappelle l’illustration tardive. Au reste, le XII e siècle accorde l’armement de son temps au VIIIe : c’est le lot du décalage des épopées.

ueda, votre souvenir de la branche XI du « Roman de Renard » correspond certainement à une parodie des chansons de geste que j’évoquais, où il est fréquent, ce qui est déjà « hénaurme », qu’un coup d’épée fasse choir à terre les deux moitiés de l’homme frappé. Je peux vous retrouver des exemples. Enfin, dans « Roland », à propos de la mort d’Olivier par exemple, « navré » revient à plusieurs reprises, sous les formes « navrer », « naffret »…

ueda dit: à

« La chevalerie et le combat – Il faudrait vous débarrasser de l’idée de non-violence comme intrinsèquement liée à l’Eglise » (Ph. R.)

C’est tout à fait juste.
De plus, l’observation de la pratique incite à faire retour sur la théorie qui prétendait l’expliquer.
Il faut donc également se débarrasser du foutu « évangile ».
Ce fameux Jésus m’est toujours apparu comme ce que les Genévois appellent un Oin-Oin et que vous nommeriez sans doute une lartouze (bravo).

Lamentable.
Impossible, avec de pareilles pleurnicheries, de faire l’éducation d’un homme.

C.P. dit: à

Pardon : « navret »…

Il est possible que les païens soient tous gauchers. Mais peut-être que là je rêve, ou qu’il s’agisse bien plutôt d’une affaire de composition picturale…

JC dit: à

Et M.Boyer, dans tout ça …?
On s’en moque … on délaisse l’auteur ?

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