de Pierre Assouline

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La République des livres
Rudolf Noureev et son ange gardien

Rudolf Noureev et son ange gardien

On sait généralement combien de temps un auteur consacre à l’écriture d’un livre mais on ignore qu’il peut mettre des années à ne pas l’écrire, à décliner les sollicitations des éditeurs, à se créer des obstacles, à affronter son propre déni face à la nécessité de l’écrire. Michel Canesi aura mis trente ans à ne pas écrire Le crépuscule d’un dieu (250 pages, 22 euros, Plon) jusqu’à finir par céder à sa propre injonction. Il est vrai que l’empêchement moral, éthique, déontologique était de taille : un médecin est tenu par le secret professionnel et rien ne devrait le supplanter sinon une question de vie ou de mort, inutile d’aller examiner le texte du serment d’Hippocrate ni compiler la jurisprudence sur le sujet dans les archives du Conseil de l’Ordre. Un impératif de discrétion d’autant plus contraignant que le patient était célèbre. Jusqu’à un délai de décence suffisamment long (trente ans) pour juger qu’il y a prescription, d’autant que les raisons du décès étaient de notoriété publique et que nombre de détails, souvent faux, s’étalaient sur sa fiche Wikipédia.

 Rudolf Noureev est mort du sida au début de l’année 1993 à côté de Paris à l’âge de 54 ans. Ainsi énoncé cela parait simple mais c’était un temps où cela se disait encore difficilement (quand on pense qu’aujourd’hui encore, nombre de nécrologies d’une personnalité évoquent « une longue maladie » comme métaphore du cancer…). Neuf ans avant la disparition Noureev, au terme d’une longue enquête d’Alain Jaubert, le magazine Lire avait été le premier organe de presse à oser commencer un article par : « Michel Foucault est mort du sida ».

Michel Canesi n’était pas seulement le médecin de l’artiste mais son ami sans jamais devenir son amant bien que l’un et l’autre fussent homosexuels. Une fois balayé toute ambiguïté, le récit de leurs onze années communes se déroule sur le double registre du soin et de l’amitié. Encore faut-il rappeler qu’elles se sont inscrites dans la temporalité très particulière de l’ignorance, puis de la découverte enfin de la révélation des ravages du sida. « Un génocide biologique » écrit l’auteur comme pour insister sur le fait qu’aucun responsable ne pouvant être désigné à la vindicte populaire (contrairement à l’affaire du sang contaminé, à l’épidémie de Covid etc) ; l’opinion publique fut dans un premier temps prompte à accabler les victimes, coupables d’avoir propagé le virus mortifère par leurs pratiques sexuelles « contre nature ». De quoi briser l’espérance née de la dépénalisation de l’homosexualité au cœur de l’été 1982. Jusqu’à ce que la transmission du virus entre hémophiles sans la moindre intervention sexuelle déplace un peu le curseur aux yeux de la morale publique. En sa qualité de dermatologue vénérologue gay friendly, le docteur Canesi fut autant le témoin que l’acteur de ces sombres années où son carnet d’adresses et son agenda de rendez-vous se transformaient chaque jour un peu plus en obituaire. « J’étais devenu l’ange de la mort ». Intégré dans le génome, le virus paraissait alors impossible à extirper.

Amateur de ballets, bientôt admirateur inconditionnel de Sylvie Guillem (la grande partenaire de Noureev avec Margot Fonteyn) dont il ne ratait pas un spectacle, il avait 30 ans lorsqu’il fit la connaissance de la star mondiale de la danse, le jeune homme qui avait osé défier le pouvoir soviétique en passant à l’Ouest lors d’une tournée du Kirov en 1961 à Paris. Il avait sacrifié sa famille, conscient qu’il paierait longtemps cette trahison du paradis communiste. Devenu directeur du ballet de l’Opéra de Paris, maitre de ballet et chorégraphe en chef, Rudolf était déjà devenu Noureev. Un personnage qui en imposait à tous au-delà de sa seule personnalité charismatique. Ses cuissardes lui donnaient une allure de mousquetaire ; il se drapait dans des étoffes chamarrées de soie et de cachemire, se coiffait le chef d’une casquette de cuir ou d’un bonnet, parachevant ainsi l’accoutrement excentrique que ce grand flamboyant qu’il voulait paraitre.

Ce livre regorge de confidences qui résonnent parfois comme des confessions, les unes aussi émouvantes et éclairantes que les autres. Jamais indiscrètes et dénuées du moindre voyeurisme. Maitrisant mal le français malgré ses longues années parisiennes, il préférait s’exprimer en anglais (mais la VO sous-titrée de ses conversations avec l’auteur était-elle vraiment indispensable ?). A travers de nombreuses anecdotes, choses vues ou entendues, dans une langue fluide par laquelle il se garde fort heureusement de corriger l’émotion, l’auteur détaille la cour sinon la suite qui ne le quittait guère à Paris et en voyage ; car Noureev connaissait du monde partout et agissait comme un catalyseur n’ayant d’autre souci que de présenter les uns aux autres. Une manière de conjurer le spectre de la solitude qui revenait sans cesse le hanter.

Les déplacements étaient nombreux car son rayonnement était international ; danseur le mieux payé de son temps, obsédé par la peur de retomber dans la misère de ses jeunes années à Oufa, capitale de la Bachkiri à une centaine de kms des monts Oural, il honorait les invitations à danser ou produire ses chorégraphies sur les scènes les plus prestigieuses malgré sa hantise de l’avion ; il ne la surmontait qu’assis en position quasi fœtale, la tête entre les jambes, avec l’aide quelques verres de champagne-vodka… Michel Canesi, qui n’était jamais loin, assistait à la lente dégradation de son corps. Sur scène, il donnait le change, impeccable dans ses portés, toujours aussi virtuose, maitre d’une technique irréprochable, jusqu’au-boutiste d’une exigence inflexible avec lui-même avant de l’être avec les autres ; mais en coulisses, dès que le rideau tombait, il grimaçait de douleur.

Il fallait bien se rendre à l’évidence : la molécule antivirale demeurait sans effet ou presque. Un soir de Giselle au Teatro comunale de Florence, alors qu’il s’échauffait et se concentrait avant de s’élancer pour un prince Albrecht éploré en majesté dans l’acte blanc, massant une fois encore les muscles de ses jambes légendaires et ses pieds qui ressemblaient tant à des sarments de vigne, il arbora un masque lumineux et lança à l’auteur : « Maintenant, je vais m’entretenir avec les dieux ». Une fois encore, son hiératisme aérien, alliance de grâce et de puissance, sidéra. Et pourtant, intérieurement il souffrait le martyre. Une infection rare provoquait une inflammation des membranes entourant le cœur.

Par deux fois, Michel Canesi fut le témoin de ses franches détestations, d’autant plus remarquables qu’elles étaient rares. Les deux à l’endroit d’autres maitres de son art. La première était historique : le russe Serge Lifar, l’étoile de la compagnie de Diaghilev qui précéda Noureev à la tête du ballet de l’Opéra de Paris, avec qui il se prit de bec si violemment qu’ils faillirent en venir aux mains publiquement. La seconde fut le théâtre d’un rude affrontement avec Maurice Béjart en 1986. Celui-ci avait été invité par l’Opéra de Paris à présenter une nouvelle création chorégraphique Arepo. Une belle réussite. Sauf qu’à l’issue de la représentation, Béjart prit l’initiative de sacrer étoiles Manuel Legris et Eric Vu-An qui venaient d’éblouir le public, alors que c’est là le privilège du directeur de la Danse de l’Opéra de Paris. Le lendemain, le coupable en remit une couche : interrogé au Journal télévisé par Yves Mourousi, il exécuta cruellement Noureev, le guignolisant comme un fantôme de l’Opéra, un has been qui devrait quitter ses fonctions s’il lui restait un peu de dignité. Une telle violence, publique qui plus est, accabla le malade. Ce jour-là, Michel Canesi le vit pour la première fois privé de sa superbe. Sa danse l’abandonnait à mesure que ses défenses immunitaires s’effondraient.

La première fois qu’il aperçut les premiers signaux de la pathologie sans rien comprendre à sa nature ou à son origine, Canesi était un jeune interne chargé d’examiner une famille africaine dont les corps présentaient d’étranges taches violacées extensives sur la peau. La littérature médicale le renvoyait alors aux lésions cutanées classiques, de la syphilis au sarcome de Kaposi en passant par la dermite séborrhéique, les verrues extensives, le psoriasis, le vitiligo… La première fois que le corps du danseur présenta des symptômes « préoccupants » du mal inconnu, c’était en 1983 : toux répétée, transpiration nocturne, essoufflement, perte de poids… Il quittait la scène de l’Opéra exténué comme jamais. Les tests de dépistage du sida n’étaient pas encore commercialisés. Il fallait effectuer des prélèvements sanguins à la Pitié-Salpêtrière et s’en remettre aux résultats incertains de prototypes et au caractère aléatoire de l’évaluation des résultats. Willy Rozenbaum, assistant chef de clinique au service des maladies infectieuses et tropicales de la Pitié-Salpêtrière, venait d’effectuer des rapprochements entre un cas français et cinq cas d’homosexuels californiens trouvés dans une revue épidémiologique. Il fallut que l’acteur Rock Hudson fit publiquement son double outing (gay et séropositif) deux ans après pour que se produise un électrochoc dans les consciences.

Patient particulièrement entouré et protégé, outre par son médecin Michel Canesi avec qui il s’entretenait en permanence, par André Larquié le président de l’Opéra et le docteur Willy Rozenbaum, Noureev fut alors traité au HPA-23, un nouveau médicament anti-viral utilisé pour traiter le VIH et interrompre sa réplication, qui sera par la suite abandonné en raison de son inefficacité et de ses effets hépatiques. Michel Canesi fut son ange gardien. Il le guida et le protégea contre les charlatans que suscitèrent les années sida dans des officines douteuses, vendeurs de poudre de perlimpinpin et autres produits miraculeux (injections d’ozone, remplacement total du sang etc).

Au lendemain de sa mort, il fallut convoquer deux corbillards afin que le premier fut utilisé comme un leurre pour tromper les paparazzi qui guettait en bas de chez lui quai Voltaire. Les danseurs de la troupe hissèrent son cercueil sur leurs épaules, sur le parvis de l’Opéra, sa vraie maison. Les années Noureev incarnent l’âge d’or du ballet de l’Opéra de Paris et le renouvellement du répertoire (La Bayadère, Don Quichotte, Raymonda…) du légendaire chorégraphe Marius Petipa. Parmi ses élèves, les plus brillantes étoiles, Laurent Hilaire, Elisabeth Platel, Patrick Dupond, Manuel Legris, Charles Jude, Nicolas Le Riche, Sylvie Guillem… Tous doivent à Rudolf Noureev. On eut dit que l’expression « monstre sacré » avait été créée pour lui. Dans son testament, il stipula que sa Fondation devait confier à Michel Canesi, au médecin autant qu’à l’ami, la mission de créer une branche médicale consacrée à la santé des danseurs, ce dont celui-ci s’acquitta en lançant également un site médical consacré à la danse. Le Crépuscule d’un dieu n’a pas seulement la force du témoignage. Sans aller jusqu’à, comme certains de nos confrères, y lire le récit de « son pas de deux avec le sida » ( ! ), on ne peut qu’être touché par une évocation qui dégage ce que les biographies du danseur ont été impuissantes à restituer (sauf peut-être celle, romancée, de Colum McCann) : un supplément d’âme mêlé à un sentiment d’une intense fraternité.

Il avait été révélé à Paris en 1961 en dansant le rôle-titre de La Bayadère. Il était écrit qu’il quitterait le monde trente ans après non en survolant la scène comme lui seul savait le faire mais en dirigeant l’orchestre dans la fosse où il avait répété allongé sur une méridienne. Dans ses dernières volontés, il demanda à être enterré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois où reposent tant de Russes blancs, mais à une condition : que sa tombe fut suffisamment éloignée de celle de Serge Lifar…

(« Sur scène à Paris » photo de Thierry Orban ; « En pointe », New York 31 mai 1967, photo de Richard Avedon ; « Portrait, 1965 » photo de David Bailey « Tombeau » photo de Jean-Pierre Dalbera)

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commentaires

886 Réponses pour Rudolf Noureev et son ange gardien

closer dit: à

Alors je suppose qu’il y a eu un basculement des mentalités au sortir de la guerre, Rosanette. Je suis d’origine provinciale, né du baby boom, grandi à Paris, beaucoup de cousins et de cousines et je n’ai pas le souvenir d’un seul exemple de fille qui aurait été dissuadée de faire des études avec injonction de se marier le plus vite possible…Pas un seul.

Bien sûr, il y avait sans doute des exceptions, mais je pense qu’elles étaient très minoritaires.
Je ne me prononce évidemment pas sur les phénomènes communautaristes qui ont émergé depuis et qui viennent modifier le statut de femmes dans certains quartiers.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Capote, prononcé CAPOTY, n’a pas en anglais le sens qu’on lui donne en français. C’était le nom de son beau-père.

D. dit: à

Ah, bon. Ouf.
Mais quand même, j’aimerais pas m’appeler Dimitri Capoti.

x dit: à

Une question, closer, par simple curiosité : qu’en était-il, dans votre entourage, en cas d’expatriation ?
Les employeurs se mettaient-ils déjà en quatre pour permettre au conjoint de trouver sur place un emploi dans son domaine ? (Y compris hors des capitales ou des très grandes villes.)
Lorsque c’étaient eux qui étaient sollicités, les maris en faisaient-ils tous une condition sine qua non de leur départ (y subordonnant donc potentiellement l’accélération de leur propre carrière) ?
Tous les ménages étaient-ils composés d’époux du même âge et donc à peu près au même stade de leurs carrières respectives ?
Et dans ce cas, à diplômes et compétences équivalents, y avait-il au départ une parfaite égalité des salaires de ces hommes et de ces femmes, facteur susceptible de peser sur la décision (du fait notamment d’une rémunération majorée à l’étranger) ?

Post scriptum, en rapport avec cette conversation (le personnage de la Persane), mais qui ramène sinon au ballet du moins à la littérature : on joue (aux ateliers Berthier) une adaptation théâtrale de Oui de Thomas Bernhard.

rose dit: à

Rosanette et Closer

Pas encore tout lu,
Pourtant :
« je suis née en 1940 »
Ma mère est née en 1934. Mon père en 1924. Lorsque ma mère a été enceinte de son premier enfant, elle a accouché avant ses vingt deux ans, mon père lui a interdit d’aller travailler. Elle est au niveau scolaire de cours complémentaire 1.
Mon père a fait ses études en cours du soir sur le dos de ma mère, cela s’appelait la promotion ouvrière : P-O. Il est devenu ingénieur.
Elle a cuisiné, tenu sa maison, fait son ménage (jusqu’à 80 ans), tenu son ménage, s’est occupée exclusivement de son mari et de ses trois enfants. Elle n’a jamais eu d’amies. Sa jeune soeur était sa meilleure amie. À 25 ans,elle avait ses trois enfants. Toutes les économies de mon père sont dûes à ma mère.
Aujourd’hui, elle entend dans son EHPAD, en boucle « toi tu n’as jamais travaillé ». Elle est tellement sur le cul que. Je lui demande « mais qu’est ce que tu réponds à ça ? ».
Elle me dit « je suis tellement soufflée que je ne réponds rien ».
Voilà, ma mère se tait mais n’encaisse rien. Elle a été dépouillée de son mari, de ses biens et de son appartement et de ses bijoux de son vivant et elle s’entend dire de surcroît « toi, tu n’as jamais travaillé ».
Et il faudrait faire semblant qu’il ne se soit jamais rien passé ?
Plutôt crever.

Samuel dit: à

Pourquoi c’est tout à fait normal de mourir du sida pour un homosexuel ?

rose dit: à

De surcroît, ma maman, qui n’a jamais pratiqué le grand jeté,
https://danseclassique.info/wp-content/uploads/2022/10/grand-jete-sara-michelle-sarafina.jpg
était belle comme un cœur, l’est encore, et est d’une intelligence rare avec une finesse impressionnante (Paul aurait pu/dû étrangler la jeune fille qui lui a fait ce coup et, ah, il aurait eu des circonstances atténuantes pck il y avait de quoi, etc.). À côté d’Emma, je suis un fort pâle succédané. Je vais essayer de m’améliorer.

rose dit: à

Ma mère n’a pas passé son bac, comme petitixe.
dès leur bac obtenu ,assignées aux « choses du ménage »
Mais vous, Rosanette, par quel biais avez-vous échappé à cela, cet enfermement volontaire décidé par le mari?

rose dit: à

Aujourd’hui, jour de la Trinité.
La Trinité se passe, que dolor, que dolor que penã.
Environ 47 jours après Pâques (grosso modo).
À Pâques ou à la Trinité.

rose dit: à

closer dit: à
Je suis peut-être un peu plus jeune que vous Rosanette mais je n’ai jamais vu dans mon entourage une seule fille dissuadée de faire des études pour se consacrer au ménage !

Alors, vous êtes vraiment trop jeune, Closer !

rose dit: à

e. Du coup, il est en captivité au Liban, qu’il ne peut quitter, sous peine d’être

Demain, je signe.
Être en captivité, et au Liban. Ô sole mio.
J’aimerai que l’on respecte Chiara qui avait besoin de parler de son papa.

Jazzi dit: à

Moi j’aimerai, avant de porter des jugements définitifs, que l’on parle de films que l’on a vus, rose.

rose dit: à

Il n’y a plus un seul jour où ils ne creusent pas le trou de l’indécence à des profondeurs toujours plus inexplorées.

Vingt mille lieues sous les mères ?

rose dit: à

D’accord Jazzi.
Mon cinoche a fermé quinze jours. Le gérant est à Cannes.

rose dit: à

L’enclume.
Pour enfoncer le clou.

rose dit: à

Bon an, mal an.
Excellent !

rose dit: à

Déjà, « en tant qu’épouse de GC », c’est la réduire à une espèce d’appendice du mari.
Avais cru comprendre que c’était le mari qui avait l’appendice. Ai dû rater un cours en SVT.

renato dit: à

Appendice comme une partie ajoutée, accessoire à une autre, rose.

rose dit: à

Une partie ajoutée.
Ma mère a été l’atout de mon père (ce n’est pas de moi). Elle, qui a travaillé toute sa vie d’arrache-pied au service dévoué et consentant de sa famille, il fait avoir vécu ce qui lui est arrivée lorsque vieillissante : de chef d’orchestre dirigeant tous les musiciens, elle s’est retrouvée privée de sa baguette, ne conciliant plus rien et n’harminoisant plus rien.
La grosse caisse et le pipeau à vau l’eau. Il ne lui reste que le violoncelle et elle, se demandant « mais où est mon orchestre que j’ai tant aimé ? ». La métaphore de chef d’orchestre vient de D(el).

Moi aussi, j’irai voir la palme d’or. Mais ma vie, c’est l’antinomie de cela. Dans l’analyse de Damien juste & sensée, un oubli d’importance : la présidente du jury est celle qui, avec Barbie, a engrangé des milliards de dollars sans obtenir aucune palme.
Le star système hollywoodien dans toute son horreur.
Mon Andréï Tarkovsky, dans sa tombe proche de Rudolph Noureev, au cimetière de Sainte Geneviève des Bois où je suis allée leur rendre hommage bien avant tout le monde -pas un erdélien ne s’est rendu à mon invitation, ni au moulin d’Aragon et d’Emsa, non plus, mon Andréï, dans les étoiles, ne tremble pas, ton œuvre survivra à toutes les ignominies. Et je me demande bien si, les années durant, je ne préfère pas L’enfance d’Yvan à Andréï Roublov. Yvan, qui voit sa mère assassinée sous ses yeux.
Moi, j’ai eu la chance qu’elle en réchappe.
Aujourd’hui, elle me demande encore « mais pourquoi je ne vis pas dans mon appartement ? »
Et elle me dit aussi « je ne comprends pas comment cela a pu se passer ».
Moi, je sais.
Je sais surtout que tu as pu te consacrer, consacrer à ce que la musique ne soit pas une cacophonie grinçante, et te faire baiser jusqu’à l’os par ton propre orchestre, dans la fosse, devenue à purin, pendant que ton violoncelle et toi en êtes sorties.
Tu me diras le purin est de l’engrais et tu auras encore raison. Nos jardins, à ma mère et moi, sont sans purin. Et nos fleurs magnifiques.
Et elle dit « Personne ne vient me voir », ce qui est vrai. Lucide à jeter ses médicaments dans les chiottes.

rose dit: à

accessoire à une autre
Ça n’a pas été ça.
C’était la femme au service de l’homme pour qu’il se réalise : on voit le résultat.
La femme blousée jusqu’à l’os qui se demande mais qu’est ce que j’ai fait de faux ?
Alors qu’elle sait pertinemment qu’à la tyrannie domestique de son mari, elle a refusé fermement, et vertement, de substituer la tyrannie de son Néné.
C’est ainsi : le prix de la liberté est toujours chèrement payé, et je suis extrêmement bien placée pour le savoir.
P.S : je fais quelque effort pour les virgules.
Lorsqu’il y a deux signes de ponctuation ! ou ? ou : ou ; l’un au dessus de l’autre, et donc l’autre en dessous, il y a un espace avant : c’est pour respirer.
La musique, c’est au-dessus de les forces et je ne renonce pas.

rose dit: à

de mes

rose dit: à

il faut
arrivé
n’harminoisant

Toi,quand tu es fatigué, je me demande si tu n’es pas un peu dyslexique.
Et lui, avec son accident de scooter à Bordeaux sur un passage clouté, je me demande s’il n’a pas eu la polio petit.
Et elles, les deux, elles ont accepté la polygamie de leur père .

rose dit: à

harmonisant

rose dit: à

Enfermement volontaire et heureux.
Ma mère a aimé follement mon père. Soixante quatre ans après, toujours follement. Aujourd’hui, elle dit « c’était le grand chef ». On voit le résultat. Elle me parle encore, hier, de faire le tour du monde en bateau.
Enfin bon.

rose dit: à

La Trinité se passe.
« Elle est fêtée au plus tôt le 17 mai, le 20 juin au plus tard. La solennité suivante, la Fête-Dieu, est célébrée le jeudi suivant (soit soixante jours après Pâques). »

rose dit: à

Date :

Quand a lieu la Trinité ?
Méditation : Une Trinité sainte et parfaite

« Le premier dimanche après la Pentecôte, le 26 mai en 2024, les chrétiens célèbrent l’unicité de Dieu mais aussi le mystère d’un Dieu amour. Un seul Dieu en trois personnes : Père, Fils et Saint-Esprit. »
Il doit y avoir une géometrie variable.

closer dit: à

Rose, nous parlons de votre génération pas de celle de votre mère née en 1934.

Il n’est pas surprenant que les mentalités aient changé du tout au tout chez les femmes qui sont devenues mères après la guerre. Elle avaient connu quatre ans de galère quotidienne pour faire face aux dangers et aux difficultés de la vie pratique, très souvent sans hommes pour les aider (morts, prisonniers, STO, résistants…). Elles en sont sorties avec la conviction que leurs filles devaient pouvoir se débrouiller seules en cas de besoin. La distension des liens familiaux, les divorces plus nombreux qu’avant guerre n’ont pu que renforcer cette idée. C’est toujours ce que j’ai entendu autour de moi: une femme doit pouvoir être indépendante financièrement. D’où l’acceptation des études pour elles…(par forcément Normale Sup évidemment!).

closer dit: à

Bonne question sur l’expatriation petit x!
Je l’ai vécue. Soit les épouses prenaient le risque d’interrompre leur carrière si elle en avaient une, soit elles ne le prenaient pas. Dans certains cas le couple différait l’expatriation jusqu’à ce qu’il trouve un poste pour chacun dans le pays…pas facile évidemment, mais c’est arrivé. Les filles que j’ai connues travaillant outre mer était généralement jeunes et célibataires.

Il faut être réaliste: l’expatriation entraînait pour beaucoup un saut qualitatif spectaculaire dans le niveau de vie, surtout avec des enfants jeunes et même avec un seul salaire; d’où une fréquente acceptation de ses côtés négatifs. Dans mon cas, personne n’était obligé de partir sous peine de perdre son emploi par exemple. Chaque couple devait donc négocier « entre soi ». Je n’ai pas vu tellement de séparations dues à l’expatriation. Mais il y en avait, notamment quand le mari s’intéressait de trop près aux beautés locales.
Je suppose qu’aujourd’hui avec l’augmentation spectaculaire du nombre de femmes cadres, la situation a beaucoup changé. Je connais des hommes au foyer en France même…

renato dit: à

Il s’agirait de quelque chose comme le syndrome de Stendhal, également connu sous le nom de syndrome de Florence — parce que la ville compte le plus grand nombre de ca —.

closer dit: à

Damien, moi aussi je me suis laissé tenter par le dialogue entre Michel Houellebecq et Claire Fourcade sur la fin de vie dans le JDD, dialogue de haute tenue.
Je m’étais pourtant juré de n’acheter aucun journal dominical dans aucune langue pour ne pas faire monter la pile!

closer dit: à

64 ans d’amour fou, Rose, ça n’excuse pas tout mais beaucoup en rêveraient!

renato dit: à

caS !

closer dit: à

L’argumentation de Macron pour ne débattre qu’avec Marine Le Pen (en plus du débat Bardella-Attal!) est totalement foireuse. Il est malhonnête de rejeter de facto au second plan les autres listes. C’est purement et simplement une falsification de la campagne électorale.

Jazzi dit: à

C’est plutôt le contraire du syndrome de Stendhal, renato.
Un malaise dû à la déception, qui toucherait principalement les Japonais !

closer dit: à

« Ce serait » plutôt, car il semble que ça n’aura pas lieu.

closer dit: à

Pas étonnant que les japonais qui viennent d’un pays où la propreté, la sécurité et l’homogénéité de la population règnent, tombent dans les pommes en circulant dans Paris!
Les touristes qui viennent de Londres ou de New York doivent être moins traumatisés (encore que pour la propreté…).

renato dit: à

Selon la psy qui a étudié le phénomène, JB, le syndrome de Stendhal touche les Européens formés à la culture classique ou religieuse, il ne touche pas les Américains, les Japonais ou les Italiens.
Les troubles qu’il engendre sont impressionnants : hallucinations visuelles et auditives, manie de la persécution, etc.

Jazzi dit: à

Oui, closer. Ils s’attendaient à retrouver la ville d’Emily in Paris et découvrent le Paris d’Anne Hidalgo. Quel choc !

closer dit: à

« Porquerolles inaugure «Sealine», une canalisation sous-marine pour ravitailler l’île en eau potable »

JC va nous pomper notre eau!

D. dit: à

Pour une fois que c’est lui qui pompe…

Samuel dit: à

Pourquoi avec les putes, c’est toujours plus cher à la pompe ?!

closer dit: à

Aussi dans le JDD d’hier un entretien avec la Belle Hellène…iste italienne Andrea Marcolongo. Je m’en veux de ne pas encore l’avoir lue…

closer dit: à

J’ai entendu çà et là des regrets que le film de Mohammad Rasoulof n’ait pas été mieux récompensé.
A ton avis JB, est-ce pour des raisons politiques ou méritait il vraiment la Palme?

rose dit: à

Je n’ai pas vu tellement de séparations dues à l’expatriation.

À part Anne Marie Stretter, Closer.

rose dit: à

Le gérant du cinéma de Forcalquier m’a dit ce matin que le palmarès est plutôt bien et qu’il aurait donné me prix d’interprétation féminine en lieu et place de la Palme d’Or à Anora.
Pas cal Privent, lui, m’a dit que tant qu’il n’a pas vu le film il ne dit rien. Comme Jazzi.

rose dit: à

closer dit: à
Rose, nous parlons de votre génération pas de celle de votre mère née en 1934.

Non, j’ai lu Rosanette.
Elle a écrit moi je suis née en 40.
Vous y songez a toutes les études qu’elle a entrepris et réussies, concours qu’elle a passé pendant que m mère, ne me parlez pas de génération pour six ans d’écart, tenait son ménage ?

rose dit: à

Pascal Privet

le prix

à toutes les études

ma mère, la mienne.

rose dit: à

closer dit: à
64 ans d’amour fou, Rose, ça n’excuse pas tout mais beaucoup en rêveraient !

Ma mère n’a aucun regret.
Elle dit « je n’ai pas été malheureuse ».
Elle dit aussi « c’était le grand chef ».

Bah, ce n’est pas enviable : en vérité, je vous le dis.

Jazzi dit: à

« A ton avis JB, est-ce pour des raisons politiques ou méritait il vraiment la Palme ? »

On en parlera quand on aura vu les films, closer.
Mais à priori, je me réjoui que Anora ait eu la Palme, car moins politiquement correct que le film iranien…

D. dit: à

concours qu’elle a passéS, Closer. Voyons !

closer dit: à

Désolé D, mais ce n’est pas moi qui a fait cette faute! Bien entendu je ne dénoncerai pas ma petite camarade au nom de fleur…

closer dit: à

qui ai fait, pardon!

D. dit: à

Oui, bon. C’est pas moi, c’est l’autre.
Je connais la chanson.

Clopine dit: à

Edouard Baer maintenant ! Him too !?!

rose dit: à

Les concours qu’elle a passés et obtenus brillamment.
Mais comme je re-écoute Marguerite Yourcenar (comment ose-t’on dire à une femme qu’elle est abominablement laide ?) je suis stupéfaite qu’à 19 ans elle ne pensait qu’à Hadrien et à 26 marqua écrivain sur son passeport.

rose dit: à

Enfin, moi, je viens de trouver apophtegme, dans un commentaire sur Babelio à propos de Feux, fait par un helléniste, et cela suffit à mon bonheur.

renato dit: à

Les apophtegmes des sept sages de Grèce !

Clopine dit: à

Dire à Rose, à DHH, et même à cette Marie-Sasseur-la-Peste, que je suis bien contente qu’elles prennent la parole ici. Nous avons en commun l’espace-temps de nos vies… Je trouve que, depuis me-too (merci nos filles et petites-filles), nous, les femmes, on s’en prend un peu moins « plein la gueule » quand on ose s’exprimer, par exemple ici.

A part ça, dire que les jolies histoires d’amour avec des compagnons existent aussi. Ce n’est pas parce que la dernière que j’ai vécue s’est terminée par un désastre absolu que je jette le bébé avec l’eau du bain. (si j’ose qualifier de « bébés » les hommes de ma vie, et « eau du bain » la terrible vie quotidienne, avec sa non moins terrible démonstration de la réalité de la domination patriarcale).

Bon. Je lis Paul Auster, et suis légèrement rétive à ma lecture… Je vais essayer d’en dire plus quand j’aurai fini. Même si tout le monde s’en fout , ahaha.

D. dit: à

En effet. uhuhu.

Damien dit: à

Pourquoi avec les putes, c’est toujours plus cher à la pompe ?!

Parce qu’elles vont plus loin en voiture, sans doute. Cf. « Anora » de Sean Baker. J’ai hâte de le voir, ce film, pour me faire une idée. J’ai une méfiance d’expérience pour les comédies primées à Cannes. Cannes n’est bon que pour les drames, je trouve. Par curiosité, je regarde la liste des Palmes d’or à Cannes. Je ne me souvenais plus que « Viridiana » de Bunuel l’avait eue. Là, c’était un bon choix. Avec « Anora », on verra.

Marie Sasseur dit: à

Dire à la brayonne que je ne suis ici ni solidaire ni compromise avec les vieilles mères Simone citées.

Mon prof de physique, allure et posture simiesques laissait entendre aux rares filles de sa classe de terminale que celles qui poursuivraient en sup scientifique aurait plus de facilité à trouver un bon parti, si c’était là leur motivation. Ne se doutait pas que la question fut par la suite, pourquoi en choisir un seul …;-)

DHH dit: à

@marie sasseur
qu’est-ce qu’une vieille mère Simone ?
je ne le sais pas
Comme, apparemment, je relève à vos yeux de cette catégorie ,. j’aimerais savoir à quoi je ressemble
Merci de m’éclairer

Marie Sasseur dit: à

« L’entraînement à la danse (gymnopaidai) était une matière de base à l’école, et on trouve sur des vases peints des représentations de garçons et de filles s’y exerçant sous l’œil de leurs tuteurs ou tutrices. Les auteurs classiques tels que Platon, Lucien et Athénée voyaient la danse comme un élément indispensable pour devenir un bon citoyen, aussi bien pour les hommes que pour les femmes, grâce à ses effets bénéfiques sur le corps et l’esprit. Comme dans de nombreuses cultures antiques, la danse a joué un rôle essentiel dans la société grecque pendant des millénaires. »

https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-19269/la-danse-dans-la-grece-antique/

D. dit: à

Vive le chiffre 3 ! La croissance britannique est 3 fois supérieure à la croissance française.
Le pouvoir d’achat y a augmenté de 3 % contre…0,2 en France. Donc 15 fois plus vite, si mes calculs sont bons. La City capte 33 % des investissements financiers européens contre 12 % pour la France et 12 % pour l’Allemagne.

Vous en dites quoi, renato ?

Janssen J-J dit: à

@ DHH, elle veut vous assimiler à la génération de Simone de Beauvoir, alors qu’icelle était plus âgée que vous, ce me semble. Et s’en désolidariser, sous prétexte qu’elle serait bin plus djeune que vous autres… Donc, plus intelligente croit-elle, alors qu’évidemment c’est tout le contraire. Elle ne sait même pas ce qu’elle doit aux Beauvoir, Weil, Veil et autres Lacouture, Schwartz-Bart, etc.
Restera toujours aussi konne qu’etalli, dans sa tactique de « désolidarisation » metoo-ïque de l’RDL.
Ce soir-là, du 27 mai 24 (portrait de Virginia Woolf en Mrs Dalloway).—- Epicez tout.

D. dit: à

En ce moment sur BFM, la pauvre Hayer se fait proprement laminer par chacun des autres camps. Glucksmann est particulièrement incisif et impitoyable avec cette suppote de Macron.

J J-J dit: à

Pmp, j’en dis que ses cuisses sont plus belles que ne le furent celles de rudolf nounour
(@ RM et DD’ -> désolé pour la réponse si le message ne m’était pas adressé, voilàj -… on n’est pas pour le Freixit, non, d’ailleurs… marine & jonathan les goélettes sur goémons, non plus).
Bàv,

rose dit: à

Une suppôte, D. ?

J J-J dit: à

@ cette suppote de Macron.

Zitoire, … elle fera un meilleur score que Bardella, quand le peuple se réveillera, fracassé sur les murs de son berceau à deux vitesses.
Bàv, l’épi-phénomène échevelé aux 10 000 certitudes à la seconde…
.

rose dit: à

La danse.
Les ragazzis et les raggazas. C’était vraiment pas compliqué !

rose dit: à

Simone de Beauvoir ou bien en voiture Simone ?

et alii dit: à

je e désire pas être contributrice à la RDL,les qualités requises pour contribuer de manière satisfaisante me manquant,ainsi que vous vous êtes épuisés à me le faire comprendre; d’autant que comme on dit « une de perdue, dix de retrouver »; je vous souhaite tout le succès que vous considérez vous être du

rose dit: à

J’irai voir Grand tour
Grand tour voit une fiancée rechercher à travers l’Asie son futur mari qui s’est enfui le jour où il devait l’épouser
Et aussi All we imagine as lights.
Marcello Mio, dans un mois.
J’espère rire à Anorak, puisque la foule a ri.
10 de retrouvées.
Comme vous, et alii, y en a pas deux.

rose dit: à

Anora.

et alii dit: à

retrouvées!

renato dit: à

Vous savez J J-J le Brexit a été une grosse connerie qui, par ailleurs, a trahi une pensée archaïque des plus idiotes.

renato dit: à

Merdre ! : trahie pour révélée.

renato dit: à

C’est quoi des ragazzis et des raggazas, c’est un truc comme spaghettis ?

D. dit: à

Totalement aigris et de mauvaises foi, les vieux.
On leur colle les chiffres incontestable sous le museau et ils sont là à glousser comme des dindons.
Ah c’est pas beau de finir comme ça. Je voudrais pas, moi.

Samuel dit: à

Pourquoi l’aigreur chez les vieux est le signe d’une décomposition de l’esprit avant la décomposition du corps et la disparition dans le néant ?

D. dit: à

Eh oui, Bérénice.

D. dit: à

C’est étonnant, Glucksmann a une réelle autorité naturelle. Tout le monde se tait quand il parle. Il dit quand même des conneries des fois.
Quand à Hayer, elle se fait piétiner. Exactement le contraire. Aucune autorité. La nulle de service. Elle me fait pitié.

D. dit: à

Manon Aubry a de la hargne. Beaucoup de ses idées sont indéfendables, mais au moins elle sait les défendre.

B dit: à

0,5 % de croissance seraient trois fois supérieurs à quel taux pour la France?

D. dit: à

Je be comprends rien à vos questions, Bérénice. Vous n’êtes pas capable de gaire une division toute seule ?

x croissance britannique
Y croissance française

x = 3y
y = x/3

Donc si je prends votre donnée :
t=0.5/3=0.17 %

Vous pourriez faire ça toute seule.

D. dit: à

L’INSEE dit 0.20 %
Chipotez-vous pour 0.03 % ?

renato dit: à

Tout cela ne signifie rien, p. ex. l’Italie qui est dans l’UE a enregistré une augmentation annuelle (en 23) du PIB de 0,9 %, en décélération par rapport à 2022, mais supérieure à la moyenne de la zone euro (+0,4 %). Le PIB devrait croître de 0,6 % en 2024 (0,8 % si l’on exclut la correction pour les jours ouvrables). Comme on l’a dit, cela ne veut rien dire, car l’économie est en dents de scie…

Marie Sasseur dit: à

Les grecs et la danse.
Un mot un jour,
en cherchant autre chose, tombée sur celui là:
απορχέομαι

Et par effet de sérendipité, en voici l’illustration

« Le jour fixé par Clisthène pour déclarer celui qu’il choisissait pour gendre, et pour célébrer le mariage, étant venu, ce prince immola cent bœufs, et régala non seulement les amants de sa fille, mais encore tous les Sicyoniens. Le repas fini, les aspirants s’entretinrent de musique à l’envi l’un de l’autre, et de tout ce qui fait le sujet ordinaire des conversations. Pendant qu’on était occupé à boire (05), Hippoclide, qui attirait l’attention de toute la compagnie, dit au joueur de flûte de lui jouer l’emmélie (06). Le joueur de flûte obéit, et Hippoclide se mit à danser. Il était fort content de sa danse; mais Clisthène, qui était l’un des spectateurs, le regardait d’un oeil irrité: Hippoclide, s’étant reposé quelque temps, se fit ensuite apporter une table sur laquelle il dansa d’abord des danses à la manière de Lacédémone, ensuite à celle d’Athènes; enfin, s’appuyant la tête sur la table, il gesticula avec les jambes comme on gesticule avec les mains. Quoique l’immodestie et l’impudence des deux premières danses eussent inspiré de l’aversion à Clisthène, et qu’il fût éloigné de le choisir pour gendre, cependant il se retenait, et ne voulait point faire d’éclat. Mais ne pouvant plus se contenir quand il le vit gesticuler avec les jambes comme on fait avec les mains : « Fils de Tisandre, lui dit-il, votre danse a détruit votre mariage. – Peu s’en, soucie Hippoclide, reprit l’Athénien. » Cette réponse passa depuis en proverbe »

Source :
https://remacle.org/bloodwolf/textes/clisthene.htm

D. dit: à

Mais absolument. Ces multiplications ne signifient rien. Le pouvoir d’achat multiplié par 3 n’a aucun intérêt pour nos jeunes mamans qui vont chercher leurs gosses chez la nounou qui les a gardés de 08h à 19h pendant leur journée de travail au cours de laquelle, s’ennuyant cruellement, elles ont longuement médité sur l’oeuvre de John Cage, devant un Martini dry.

D. dit: à

Rien du toute.

renato dit: à

Le Royaume-Uni sort de la récession, certes, mais le premier ministre convoque des élections anticipées car il a compris que les dégâts causés par le Brexit et les dernières années de gouvernement de Cameron, May, Johnson et Truss sont désormais irrémédiables.

rose dit: à

Pourvu que ce ne fut pas le sybarite qui eut emporté le morceau.

rose dit: à

On appelait ce rôle mère au foyer.
La fonction étant d’entretenir la flamme.
Ma maman a accompli cela de splendide manière.

rose dit: à

Note 5

05) Les danses se partageaient en deux espèces : les danses guerrières et les danses de paix. Les premières s’appelaient pyrrhiques, les autres emmélies. Celles-ci se subdivisaient. Il y en avait qui, quoique gaies, étaient décentes, modestes. Platon en fait l’éloge dans ses Lois. II y avait une autre sorte d’emmélie bien différente de celle-là. Elle était indécente, immodeste et bouffonne. (L.)

rose dit: à

Hippoclide eût été cul de jatte, il eût pu épouser Agariste. Mais là, danser avec ses jambes, pour le père s’en fut trop.

rose dit: à

J’ai relâché mon attention

pour le père, c’en fut trop.

B dit: à

L’INSEE dit 0.20 %
Chipotez-vous pour 0.03 % ?

Pour le premier trimestre et pour la France, la croissance pour la Grande Bretagne est quant à ce pays de 0,4% . Ce qui donne x2 . On observe un recul de l’inflation pour les deux pays. Les Anglais me semblent néanmoins prudents concernant leurs prévisions annuelles et tablent sur 1% de croissance pour 2024 .L’OCDE prévoit pour les français et pour 2024 0,7% de croissance en préconisant des efforts budgétaires à l’économie. Quoiqu’il en soit la situation pour eux comme pour nous n’est pas fameuse et si j’en crois les annonces vont être sollicités entre autres ceux qui de toutes façons ne servent déja pas faute de moyens et ne serviront pas à relancer le marché intérieur .

B dit: à

Et pour les europeennes, sont balayés les enjeux écologiques qui bien que certains des objectifs puissent être considérés comme contrariant les politiques économiques qu’on voudrait nous faire croire vertes alors que à droite de la droite, à droite, à gauche les partis s’en fichent, nous en sommes à VOTEZ POUR MOI, le scrutin qui devrait être considéré par l’électorat pour ce qu’il est, » Européen », destiné à produire des orientations pour l’Europe semble devenir en France l’occasion d’une revanche nationale sur un gouvernement national alors que le RN a fini par comprendre en abandonnant ses prétentions au frexit que le meilleur moyen de combattre un système restait de l’intégrer et de le combattre de l’intérieur . 30% pour ce parti c’est inquiétant quand on connaît son absence d’intérêt pour des questions importantes autres que les flux migratoires et sujets reliés. Il ne faudrait tout de même pas que l’électorat se trompe de scrutin en projetant sur juin des revendications, des attentes, un mécontentement qui ne sont pas du ressort des politiques européennes. Les enjeux environnementaux restent réels, préoccupants et je n’ai pas remarqué qu’ils occupent une position transversale dans les vagues projets affichés par les candidats aux EE.

D. dit: à

La vôtre comme des centaines de millions d’autres à trabers le monde, Rose, de par toutes les contrées.

Jazzi dit: à

« On appelait ce rôle mère au foyer. »

Oui, rose, mais dans ce rôle, outre la flamme du foyer, il y a aussi l’éducation des enfants.
Et si l’on en croit ce que vous dites, de ce point de vue-là, le résultat n’est pas brillant brillant.

J J-J dit: à

@ je ne désire pas être contributrice /// Il faut dire être influenceuse
@ mais y a encore des compatriotes pour croire qu’un Freixit nous sortirait enfin de la merdr’, voyons ! et que la création d’un Etat palestinien serait une cata pour l’Israël…
@ des hommes au foyer, de plus en plus planqués dans l’âtre…
@ et des vestales méritantes, vierges sages tenant la chandelle allumée toute la nuit, au grand jour du grangeon, aussi.
@ Peu s’en, soucie Hippoclide,… (sic) /// L’a pas fait danser Clytemnestre, sous la plume de la liane déroulée, l’Hippocride, meuh-meuh…
@ le père s’en, le père sans, /// le Persan ? Koi ?
@ millions d’autres à trabers le monde ///, les trabers de porc, bouffés de travers à Chaville-les-Endives, des bons tuyaux culinaires ?
@ s’ennuyant cruellement, elles ont longuement médité sur l’oeuvre de John Cage, devant un Martini dry /// des Italiennes autour de Roméo Maestricht, le soir à la veillée funèbre ?
@ 30% pour ce parti c’est inquiétant quand on connaît son absence d’intérêt pour des questions importantes autres que les flux migratoires et sujets reliés /// allons allons, ils auront moins de 20 % -> ne craignons rien. Vive l’Europe fédéraliste, écologiste et fière de sa fierté !
@ les sybarites, trop souvent confondus avec les cénobites au foyer, sont.
@ trop d’eau, trop de limaces à dévorer les feuilles. Jamais contents, les jardiniers du blanc gardin… Encore un nouveau coup bas de Mélanchon-Netamiaou.
@ Et par effet de sérendipité, en voici l’illustration /// De stupidité, plutôt, HW, non ?

{journée de la Ste stérilisée, 28.5.24_9.41} Bàv,

J J-J dit: à

moi irais-j voter pour la liste social démocrate de Raf Gluxman sans avoir lu la moindre de ses « propositions », ni d’ailleurs aucune de celle des autres… J’aurais fait « mon devoir » avec assiduité, comme la plupart de tous nos concitoyens européens allant se déplacer le 9 juin, sachant très bien que nos bulletins de vote n’auront strictement servi à rien de ce qui aurait pu nous faire rêver. Car nous le savons, aucun rêve de Pandore ne sera jamais sorti d’une urne pseudo démocratique, comme disent le Chinois et le Russe flegmatiques.

J J-J dit: à

@ closr man : dès poltron minets sur le sofa, lauren-coppola ? –
*** Pas vu Marcella mia. Est-ce grave, herr Doktor ?
@ Comme Marion et dédée, je suis indigné par cette palme féminine attribuée en Cacanie, à une transgenre.
Bàv, (point de vue/images du monde)

rose dit: à

Jazzi

On accomplit quelque chose de splendide manière : cela compte. Le résultat ne nous appartient pas. Mais cela a été fait.
Et c’est bien au delà de l’éducation : amour soin tendresse nourrissage, habillage et éducation.
Les deux qui ont quittés extrêmement tôt le foyer familial sont les deux qui ont mal tourné.

rose dit: à

Des millions, D.ou des milliards ?
Aujourd’hui apparaît ou émerge une « espèce »maternelle qui n’,existait pas où ne se montrait pas, les mères qui ne le sont pas. Pas parce qu’elles n’ont pas d’enfants, mais parce que elles ne les aiment pas.
Terrible.

JC..... dit: à

MESSAGE PERSONNEL

« Porquerolles inaugure «Sealine», une canalisation sous-marine pour ravitailler l’île en eau potable »

Camarade Closer, bonjour !
– Faute d’eau suffisante, nous buvons nos pastaga secs depuis longtemps. Ce tube sous marin, d’occasion, mal rincé, puant le gazole, va nous forcer à persévérer dans la privation d’eau potable. Sec ! Dieu l’a voulu. Obéissons. Pastaga sec.

– Andrea Marcolongo est une femme merveilleuse de franchise, pourrie de qualités. Tous ses livres sont intéressants, bien au delà de l’habituelle banalité de la littérature féministe, en cours de wokisme appliqué aux idiots crédules par des cons de salon.

Bonne journée à tous et à toutes

Jazzi dit: à

« Pas parce qu’elles n’ont pas d’enfants, mais parce que elles ne les aiment pas. »

En quoi est-ce nouveau, rose ?
« Vipère aux poings », dans un genre extrême, ou Brigitte Bardot, qui n’avait pas l’instinct maternel…

Paul Edel dit: à

Curieux, vraimentcurieux que personne ici ne commente les dysfonctionnements de l’Agessa qui, grâce à l’action de Le Clézio, se trouve obligée d’assurer une part des retraites des écrivains.
Relire ceci attentivement: » En 2020, un rapport remis au gouvernement avait constaté que l’Agessa n’avait pas prélevé durant 40 ans les cotisations retraite de 190 000 de ses assujettis, les privant ainsi de droits à la retraite. Le gouvernement avait mis fin au problème en 2018, avec un décret qui charge (depuis le 1ᵉʳ janvier 2019) l’Urssaf Limousin du prélèvement de toutes les cotisations. Mais nombre d’auteurs se découvrent aujourd’hui privés de pension à cause des dysfonctionnements du pilotage de l’Agessa et, selon les auteurs, « de l’inaction de l’État durant des décennies ».

Jazzi dit: à

« Les deux qui ont quittés extrêmement tôt le foyer familial »

Probablement parce qu’ils n’y ont pas trouvé leur place, rose.
La faute à qui à quoi ?

Jazzi dit: à

« Curieux, vraiment curieux que personne ici ne commente les dysfonctionnements de l’Agessa »

Parce que personne ici ne dépend de cet organisme, Paul.
Aucun écrivains professionnels à l’exception de Passou et toi…

Jazzi dit: à

Aucuns…

Bolibongo dit: à

La mère au foyer c’est un frexit déguisé mais inéluctable!
( Après lectures des commentaires.)

rose dit: à

Probablement parce qu’ils n’y ont pas trouvé leur place, rose.

Pas du tout : l’aînée était le grand amour du père et le cadet le grand amour de la mère. Encore aujourd’hui.

rose dit: à

La faute à qui à quoi ?

Le père nous poussait dehors de manière extrêmement déterminée.

rose dit: à

Bolibongo dit: à
La mère au foyer c’est un frexit déguisé mais inéluctable.

???

une main dit: à

Écoutez donc le radsoc voter pour le mari de Léa Tata Yoyo!
Par devant ça critique Macron et par derrière ça prend le fric de ses subventions.

Bolibongo dit: à

???

Laissons maman tranquille, une fois, rose! 🙂

rose dit: à

En quoi est-ce nouveau ?
En rien. D’accord.
Il y a aussi Poil de Carotte de Jules Renard.
Et Le père Goriot et le pélican qui nourrissent leurs petits au péril de leur propre chair.
Je cesse sur ce sujet.

Bolibongo dit: à

La mère au foyer c’est un frexit déguisé mais inéluctable.

Et bien oui, rose, un jour la fifille va bien lâcher maman, non? 🙂

rose dit: à

Bolibongo
👏

Le sujet, mais j’avance, est comment et pourquoi recevoir si peu alors que l’on a autant donné. Le mystère, pour l’instant, plane.

Paul Edel dit: à

Jazzi, moi je dépends de cet organisme mais curieux ce désintérêt pour la rétribution des écrivains retraités. On voit le niveau de solidarité sur ce blog. Les uns préfèrent parler d’endives et les autres de leurs poules.

rose dit: à

l’Agessa n’avait pas prélevé durant 40 ans les cotisations retraite de 190 000 de ses assujettis, les privant ainsi de droits à la retraite.

C’est pourtant hyper-intéressant.
Tous les écrivains ne sont pas riches. Et si leur caisse de retraite ne s’en est pas mêlé, ils se retrouvent le bec dans l’eau. Surtout, pourquoi Le Clézio est-il le premier ?

rose dit: à

Le sujet est comment et pourquoi recevoir si peu alors que l’on a autant donné.
C’est aussi le sujet pour les écrivains : ils ont bossé toute leur vie, et, à la retraite, on leur dit démerdez-vous.

Paul Edel dit: à

Rose, Le Clézio a dû remarquer avec Antoine Gallimard que la plupart des auteurs de cette grande maison étaient lésés, ainsi que dans les autres maisons d’édition, et qu’une action menée par un écrivain aussi célèbre- un Nobel- aurait du retentissement. Mais je remarque que les grands journaux, de Droite ou de Gauche et leurs suppléments littéraires ne font pas une grande place à cette nouvelle qui intéresse des centaines d’auteurs dans une situation souvent précaire. et dire que ça se passe dans une nation qu’on dit « littéraire ».

rose dit: à

Jacques Barozzi

Mais pour le grand nombre de Goût de édites au Mercure de France, vous ne dépendez pas de l’Agessa pour votre pension de retraite ?

rose dit: à

C’est totalement surprenant.
Cela dépend-il des écrivains ou bien de leurs éditeurs cette cotisation à l’Agessa ?

Marie Sasseur dit: à

Le manque de solidarité c’est de ne pas avoir cotisé pendant 40 ans, et aujourd’hui de réclamer aux jeunes de le faire. Ah.

Jazzi dit: à

Malgré une quarantaine de livres en circulation, je n’ai jamais vécu de ma plume, Paul.
J’ai toujours eu un emploi salarié.
Quand je reçois des demandes de cotisation de l’Agressa, je fous systématiquement la lettre à la poubelle…

felix d dit: à

De Noureev à la retraite des vieux … Ma doué !

Paul Edel dit: à

Jazzi chacun est libre mais avoir cotisé des années â la cfdt journalisme a évité des abus dans le journal où je travaillais

D. dit: à

Est-ce qie vous allez à la messe le dimanche, Paul Edel ?

Paul Edel dit: à

La Sacd heureusement collecte mieux l argent et donne des relevés precis alors que les releves annuels des maisons d édition sont peu fiables quand il y en a…

rose dit: à

Cela dépend de l’écrivain par le biais de son éditeur, Gallimard en l’occurrence.

D. dit: à

Oui moi je suis content de mon relevé de la SACD.

D. dit: à

C’est aussi à chacun de vérifier ses prélèvements de cotisation-retraite et d’en conserver la preuve.
En principe tout le monde sait et fait ça, sauf à être négligent. Avec soi-même en l’occurrence.

lmd dit: à

En effet,
«Sollicité par le JDD, le prince des poètes a consacré quelques vers à Andrea Marcolongo, …..».
….et voilà l’travail, Sylvain Tesson est passé prince des poètes!

Marie Sasseur dit: à

Rhoo lmd, quel mange-pavé vous faites, et le poème alors ?

racontpatavi dit: à

J’ai toujours eu un emploi salarié.

Moi pareil mais en libéral à mon compte.
Jamais payé pour un article de critique, toujours refusé que l’on me paie la chambre d’ hôtel et le repas. Indépendance first! 🙂

Paul Edel dit: à

Chère Marie Sasseur,
je vous remercie de vous inquiéter pour moi et mes couvertures sociales.Oui, je suis bien à jour: SACD, le droit de prêt Sofia, Secu, Agessa,etc je suis bien à jour. Vraiment je suis bouleversé que vous preniez à cœur ma situation financière. c’est vrai que j’ai pas mal de livres épuisés et si vous pouviez m’en acheter un ou deux encore disponibles ça m’aiderait bien.

D. dit: à

Bon je vais voir mes poules, si elles n’ont pas froid. Il fait pas beau, à Chaville, en ce moment.

Jazzi dit: à

Achète-leur un manteau, D. !
https://www.amazon.fr/WideSmart-Sangles-Protection-Volaille-Économiseur/dp/B0B5CQ7PMY/ref=sr_1_17_sspa?dib=eyJ2IjoiMSJ9.g68LMDzuKJg60KuLY-DwJ8u0K-tbB3dK9n2zhDTpKAvy_-XGQcmlx-NpH0dfOGYb2RE9rhcblRXcaBLfSUAwh8Vt5sizMSe1QiL0I2lpRd8h0h9OFmx4FfrcIZ-jtRUxeDFiWDO7zvWd8_mFPph9MKbZBXtl-qFqItXkPJNoOovLs87KHS3NKVbxtu5qMQHPB4FM6HViryF0L5MRkcXFb0Nf4fI8NG5Bo43v6cuHINVWj1noBZXNsZwFq8IIDTYwnXchP6eMBM_AIiAfbGmpZ-LAS7dBqEyQ0q18Q5VggIs.pwRLqCTO3jjoARzNLwLrHxU5xx-sZT29ooEcG8ZKFe8&dib_tag=se&keywords=manteau+pour+poules&qid=1716894779&sr=8-17-spons&sp_csd=d2lkZ2V0TmFtZT1zcF9tdGY&psc=1

Janssen J-J dit: à

@ EDEL, arrêtez votre cirque de l’écrivain incompris… Voici ce que jjj (concerné / pas concerné) a écrit le 25 mai dernier… il y a trois jours !… et vous, vous vous réveillez ce matin !… le 28… la preuve par ce copié-collé :
————————–
Janssen J-J dit: à
Saluons le courage de JMG Le Clezio pour avoir fait valoir à juste titre ses droits à bonne bonne retraite complémentaire, spoliée depuis des plombes par l’AGESSA. L’occasion d’un nouveau roman à venir, espérons-le… Enfin un objet d’autobiographie tout aussi cruel et légitime que celui d’un couteau planté dans un cou ! La littérature doit quand même pouvoir assurer l’alimentaire à ses auteurs, à la retraite, dès lors qu’ils aspirent à y parvenir. Après tout, les prix Nobel et autres sont des gens bin ordinaires, comme nous autres, hein ? Ils vivent aussi dans le monde d’un Etat-providence réel. Pas vrai, Annie ?
Comme le disait récemment un soleil jaune, « toute théorie est grise, mais vert florissant est le Rameau de la musique ». Pour sûr !
Bàv à semblable herdélie dansante et plurielle, en ce samedi matin de paix et de joie extrême, 25.05.24_9.45

Marie Sasseur dit: à

« Oui, je suis bien à jour: SACD, le droit de prêt Sofia, Secu, Agessa,etc je suis bien à jour.  »

C’est bien Edel, il faudra donc vous adresser aux 189 999 assujettis Agessa qui n’ont pas eu votre présence d’esprit.
Vous ne vouliez pas non plus qu’on signe une pétition des fois, non mais.

J’ai cotisé pour vous, sachez-le ; certes ça représente moins de 10 euros, mais pour avoir un bulletin météo aussi triste qu’un ciel du nord, c’était bien suffisant. Le prix d’un parapluie made in chinois.

Paul Edel dit: à

JJ Janssen, où avez pris que je fais « le cirque de l’écrivain incompris? » Où? Nulle part.
Je signale la bonne action de Le Clézio. Ma blague sur les écrivains qui ont des livres  » épuisés » , vous a échappé .
Par ailleurs je vous félicite évidemment d’avoir salué le courage de Le Clézio, là nous sommes d’accord.
Curieux cette mauvaise humeur, ces grincements qui règnent sans cesse sur la RDL. Et l’autre qui me demande si je crois en Dieu.

MC dit: à

JJJ, il faudrait savoir lire. Ou moins boire? Cela dit, Félix a raison , de Noureev à la retraite, il y a un pas! MC

rose dit: à

Pas de deux.

Rosanette dit: à

Je trouve que c’est faire beaucoup trop d’honneur à Marcolongo que d’en faire l »héritière « (sic) de la grande Jacqueline de Romilly ,comme le dit l’article en lien.
Elle n’est en effet qu’une bonne vulgarisatrice de ses connaissances ,certes solides ,en fait de langue et de civilisation de la Grece antique. Son best seller où elle montre ce que lui apporté sa maîtrise du grec
ne contient que des banalités et des évidences ,et on peut s’interroger sur les raisons de ce succès d’édition

Jazzi dit: à

Pas de côté !

Jazzi dit: à

« on peut s’interroger sur les raisons de ce succès d’édition »

Ainsi que pour Sylvain Tesson, autre tête de gondoles à Venise…

et alii dit: à

Félix a raison pas
entrechat bien sur!

Jazzi dit: à

« On ne ment jamais autant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse. »
Georges Clemenceau

et alii dit: à

La Passion d’être un autre. Etude pour la danse
Pierre Legendre
La danse est la forme la plus animale de ce que nous appelons art.

Déchiffrer le discours muet des corps danseurs et, dans le cas occidental, repérer jusque dans les chorégraphies ultramodernes l’anatomie mystique signée du marquage chrétien, tel est l’exercice.

« En cette affaire – affaire d’inconscients aussi -, s’agitent les questions de la pratique cérémonielle et d’un vaste enchaînement de références au Sexe fabuleux. Les danses s’inscrivent comme proclamations mythologiques du sens, au cœur d’une légalité sociale. »

closer dit: à

« ne contient que des banalités et des évidences »

Pour vous Rosanette!

Imaginez vous l’ignorance abyssale des moins de (au choix, 40, 50, 60) ans pour tout ce qui concerne la Grèce antique et sa langue?
C’est la première fois que je perçois chez vous de la condescendance, voire du mépris.
Bizarre, bizarre…

et alii dit: à

Félix a raison pas
à bon chat bon rat de l’opéra!

et alii dit: à

petit rat de l’opéra
à l’époque, les « petits rats » de l’Opéra sont des petites filles issues des classes les plus pauvres de la capitale et représentent le plus grand espoir de leur famille, l’école étant gratuite et les perspectives d’avenir plus réjouissantes qu’ailleurs. Leur quotidien était pourtant peu enviable : souvent peu nourries et peu vêtues, elles passaient leur journée à répéter leur gamme, leur soirée sur la scène de l’Opéra, sans avoir le choix de décider quoi que ce soit et sans toucher un sou de ce qu’elles gagnaient, tout étant reversé à leurs parents. Vingt ans après Nestor Roqueplan, Théophile Gautier désignera d’ailleurs, dans Le Rat, ces petites danseuses comme des « pauvres petites filles, frêles créatures offertes en sacrifice au Minotaure parisien, ce monstre bien autrement redoutable que le Minotaure antique, et qui dévore chaque année les vierges par centaines sans que jamais aucun Thésée vienne à leur secours » Rien que ça !

Bill Evola dit: à

La danse est la forme la plus animale de ce que nous appelons art.

Rt les peintres atteint de la danse de saint Gui, vous en dites quoi?
( Et alii qui se ratatine!)

D. dit: à

Le sexe appartient au diable, et alii.
Ce n’est pas pour rien qu’il y a du poil autour et qu’il est tout prêt de l’anus.

D. dit: à

Et que tout ça sent vite mauvais. Beurk.

et alii dit: à

allez vous faire ratiboiser ailleurs;
voyez « chauviré »

D. dit: à

Mes poules ne sentent pas mauvais.

D. dit: à

Si vous voulez, Paul Edel, je vous fais livrer in cageot d’endive et trois douzaines d’oeufs. Je ne suis pas loin de la poste de Chaville. Je marque « Paul Edel – Saint Malo » ?

D. dit: à

J’en ferais bien livrer aussi à renato.
Ça lui ferait plaisir.

D. dit: à

Jjj, il peut aller se faire voir. Il aura plus qu’à aller à Auchan dans son pot de yaourt à recharge électrique.

Rosanette dit: à

il n’y a chez moi ni condescendance ni mépris a l’égard de cette universitaire sans doute fort érudite
Mais je voulais simplement dire que publier un ouvrage de vulgarisation sur la richesse et le potentiel expressif de la langue grecque ne suffit pas a faire d’une helléniste, certes compétente ,une héritière de Jacqueline de Romilly ,elle qui a notamment apporté plus que tous les hellénistes qui l’ont précédée pour la compreshension et la la connaissance de l’oeuvre de Thucydide .
En fait c’est l’intérêt de son livre qui faisait problème pour moi; Et vous avez sans doute raison de considerer que son contenu ne releve pas d’un savoir tout- venant ; mon point de vue résulte effectivement de mon âge ;j’ai fait mes etudes secondaires dans des classes où nous étions toujours autour de 30 filles à faire du grec ;et pour ces femmes qui ont aujourd’hui mon âge , même si elles n’ont pas fait d’études supérieures en cette matière ,le souvenir qu’elles gardent de l’enseignement du grec qu’elles ont recu au lycée fait que le livre de Marcolongo ne leur apprend rien qu’elle ne connaissent, ni la notion d’aspect dans les temps des verbes grecs, ni la subtilité l’opposition men dé, ni la nécessité de commencer une phrase par une articulation logique etc…

D. dit: à

Quelle horrible vision. Pour un jeune en auto-école, y’aurais de quoi rater son rond-point. Brrr…

et alii dit: à

saint gui, bien connu d’apollinaire, de même que la cordace(je ne me souviens plus où e l’ai lu)n’est pas connu comme ange gardien bonne suite à tous, je rejoins le mien

closer dit: à

Je ne suis guère plus jeune que vous Rosanette et dans mon lycée l’apprentissage du grec était déjà une rareté!
Je ne suis donc pas étonné que le livre de vulgarisation de Marcolongo, s’il est bien fait, ce qui semble être le cas, ait rencontré le succès. Les trois exemples que vous citez, des évidences pour vous, sont une découverte pour moi par exemple.

et alii dit: à

poil
je me suis fachéee hier avec une femme à laquelle son médecin avait dit,devant moi, de s’occuper avec une esthéticienne de son poil au menton;elle n’a pas digéré la remarque , pas assez galante selon elle, et se met à courir tous les hommes qui passent dans son champ de vision

et alii dit: à

cham de vision
sous les radars dit-on aujourd’hui

et alii dit: à

sous « le radar » (singulier)

pourmapar dit: à

une découverte pour moi par exemple.

Même le ta men ta dé qui fait office de fin de phrase car il n’existait pas de ponctuation en grec ancien?

pourmapar dit: à

qui fait office de fin de phrase

Et de début de phrase aussi! 🙂

et alii dit: à

je ne crois as que les commentaires soient attendus en grec,( ni en latin)et qu’il soit essentiel de s’arrêter sur certaines questions de « forts en thème » disait -on , même s’il est intéressant de les repérer, en passant et même d’en tirer des « conclusions » (comparativement)mais mon avis n’importe pas du tout, donc: bonne suite

rose dit: à

Superbe interview. Elle ne dit pas « c’est le portrait craché de son père ».
Catherine Deneuve répond à Augustin Trapenard – YouTube https://www.youtube.com/watch?v=hXzfmC6Gw1I

Un mois à attendre. Je le passerai de mettre une gondole à Venise.

FL dit: à

Maintenant quand on veut du consensuel c’est peut-être pas une bonne idée d’inviter des gauchistes.

FL dit: à

La Geme a l’air très très bien. En tout cas leur édition de « L’Idéologie allemande » est très très bien.

Mais je m’aperçois avec consternation que la seule édition bilingue c’est « L’Idéologie allemande » et là je dis : « non ». Non il faut une édition bilingue pour tous les livres bien entendu. Page de droite l’allemand. Page de droite le français.

https://geme.hypotheses.org/les-publications-de-la-geme

FL dit: à

* Page de gauche l’allemand. Page de droite le français.

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