de Pierre Assouline

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La République des livres
Rudolf Noureev et son ange gardien

Rudolf Noureev et son ange gardien

On sait généralement combien de temps un auteur consacre à l’écriture d’un livre mais on ignore qu’il peut mettre des années à ne pas l’écrire, à décliner les sollicitations des éditeurs, à se créer des obstacles, à affronter son propre déni face à la nécessité de l’écrire. Michel Canesi aura mis trente ans à ne pas écrire Le crépuscule d’un dieu (250 pages, 22 euros, Plon) jusqu’à finir par céder à sa propre injonction. Il est vrai que l’empêchement moral, éthique, déontologique était de taille : un médecin est tenu par le secret professionnel et rien ne devrait le supplanter sinon une question de vie ou de mort, inutile d’aller examiner le texte du serment d’Hippocrate ni compiler la jurisprudence sur le sujet dans les archives du Conseil de l’Ordre. Un impératif de discrétion d’autant plus contraignant que le patient était célèbre. Jusqu’à un délai de décence suffisamment long (trente ans) pour juger qu’il y a prescription, d’autant que les raisons du décès étaient de notoriété publique et que nombre de détails, souvent faux, s’étalaient sur sa fiche Wikipédia.

 Rudolf Noureev est mort du sida au début de l’année 1993 à côté de Paris à l’âge de 54 ans. Ainsi énoncé cela parait simple mais c’était un temps où cela se disait encore difficilement (quand on pense qu’aujourd’hui encore, nombre de nécrologies d’une personnalité évoquent « une longue maladie » comme métaphore du cancer…). Neuf ans avant la disparition Noureev, au terme d’une longue enquête d’Alain Jaubert, le magazine Lire avait été le premier organe de presse à oser commencer un article par : « Michel Foucault est mort du sida ».

Michel Canesi n’était pas seulement le médecin de l’artiste mais son ami sans jamais devenir son amant bien que l’un et l’autre fussent homosexuels. Une fois balayé toute ambiguïté, le récit de leurs onze années communes se déroule sur le double registre du soin et de l’amitié. Encore faut-il rappeler qu’elles se sont inscrites dans la temporalité très particulière de l’ignorance, puis de la découverte enfin de la révélation des ravages du sida. « Un génocide biologique » écrit l’auteur comme pour insister sur le fait qu’aucun responsable ne pouvant être désigné à la vindicte populaire (contrairement à l’affaire du sang contaminé, à l’épidémie de Covid etc) ; l’opinion publique fut dans un premier temps prompte à accabler les victimes, coupables d’avoir propagé le virus mortifère par leurs pratiques sexuelles « contre nature ». De quoi briser l’espérance née de la dépénalisation de l’homosexualité au cœur de l’été 1982. Jusqu’à ce que la transmission du virus entre hémophiles sans la moindre intervention sexuelle déplace un peu le curseur aux yeux de la morale publique. En sa qualité de dermatologue vénérologue gay friendly, le docteur Canesi fut autant le témoin que l’acteur de ces sombres années où son carnet d’adresses et son agenda de rendez-vous se transformaient chaque jour un peu plus en obituaire. « J’étais devenu l’ange de la mort ». Intégré dans le génome, le virus paraissait alors impossible à extirper.

Amateur de ballets, bientôt admirateur inconditionnel de Sylvie Guillem (la grande partenaire de Noureev avec Margot Fonteyn) dont il ne ratait pas un spectacle, il avait 30 ans lorsqu’il fit la connaissance de la star mondiale de la danse, le jeune homme qui avait osé défier le pouvoir soviétique en passant à l’Ouest lors d’une tournée du Kirov en 1961 à Paris. Il avait sacrifié sa famille, conscient qu’il paierait longtemps cette trahison du paradis communiste. Devenu directeur du ballet de l’Opéra de Paris, maitre de ballet et chorégraphe en chef, Rudolf était déjà devenu Noureev. Un personnage qui en imposait à tous au-delà de sa seule personnalité charismatique. Ses cuissardes lui donnaient une allure de mousquetaire ; il se drapait dans des étoffes chamarrées de soie et de cachemire, se coiffait le chef d’une casquette de cuir ou d’un bonnet, parachevant ainsi l’accoutrement excentrique que ce grand flamboyant qu’il voulait paraitre.

Ce livre regorge de confidences qui résonnent parfois comme des confessions, les unes aussi émouvantes et éclairantes que les autres. Jamais indiscrètes et dénuées du moindre voyeurisme. Maitrisant mal le français malgré ses longues années parisiennes, il préférait s’exprimer en anglais (mais la VO sous-titrée de ses conversations avec l’auteur était-elle vraiment indispensable ?). A travers de nombreuses anecdotes, choses vues ou entendues, dans une langue fluide par laquelle il se garde fort heureusement de corriger l’émotion, l’auteur détaille la cour sinon la suite qui ne le quittait guère à Paris et en voyage ; car Noureev connaissait du monde partout et agissait comme un catalyseur n’ayant d’autre souci que de présenter les uns aux autres. Une manière de conjurer le spectre de la solitude qui revenait sans cesse le hanter.

Les déplacements étaient nombreux car son rayonnement était international ; danseur le mieux payé de son temps, obsédé par la peur de retomber dans la misère de ses jeunes années à Oufa, capitale de la Bachkiri à une centaine de kms des monts Oural, il honorait les invitations à danser ou produire ses chorégraphies sur les scènes les plus prestigieuses malgré sa hantise de l’avion ; il ne la surmontait qu’assis en position quasi fœtale, la tête entre les jambes, avec l’aide quelques verres de champagne-vodka… Michel Canesi, qui n’était jamais loin, assistait à la lente dégradation de son corps. Sur scène, il donnait le change, impeccable dans ses portés, toujours aussi virtuose, maitre d’une technique irréprochable, jusqu’au-boutiste d’une exigence inflexible avec lui-même avant de l’être avec les autres ; mais en coulisses, dès que le rideau tombait, il grimaçait de douleur.

Il fallait bien se rendre à l’évidence : la molécule antivirale demeurait sans effet ou presque. Un soir de Giselle au Teatro comunale de Florence, alors qu’il s’échauffait et se concentrait avant de s’élancer pour un prince Albrecht éploré en majesté dans l’acte blanc, massant une fois encore les muscles de ses jambes légendaires et ses pieds qui ressemblaient tant à des sarments de vigne, il arbora un masque lumineux et lança à l’auteur : « Maintenant, je vais m’entretenir avec les dieux ». Une fois encore, son hiératisme aérien, alliance de grâce et de puissance, sidéra. Et pourtant, intérieurement il souffrait le martyre. Une infection rare provoquait une inflammation des membranes entourant le cœur.

Par deux fois, Michel Canesi fut le témoin de ses franches détestations, d’autant plus remarquables qu’elles étaient rares. Les deux à l’endroit d’autres maitres de son art. La première était historique : le russe Serge Lifar, l’étoile de la compagnie de Diaghilev qui précéda Noureev à la tête du ballet de l’Opéra de Paris, avec qui il se prit de bec si violemment qu’ils faillirent en venir aux mains publiquement. La seconde fut le théâtre d’un rude affrontement avec Maurice Béjart en 1986. Celui-ci avait été invité par l’Opéra de Paris à présenter une nouvelle création chorégraphique Arepo. Une belle réussite. Sauf qu’à l’issue de la représentation, Béjart prit l’initiative de sacrer étoiles Manuel Legris et Eric Vu-An qui venaient d’éblouir le public, alors que c’est là le privilège du directeur de la Danse de l’Opéra de Paris. Le lendemain, le coupable en remit une couche : interrogé au Journal télévisé par Yves Mourousi, il exécuta cruellement Noureev, le guignolisant comme un fantôme de l’Opéra, un has been qui devrait quitter ses fonctions s’il lui restait un peu de dignité. Une telle violence, publique qui plus est, accabla le malade. Ce jour-là, Michel Canesi le vit pour la première fois privé de sa superbe. Sa danse l’abandonnait à mesure que ses défenses immunitaires s’effondraient.

La première fois qu’il aperçut les premiers signaux de la pathologie sans rien comprendre à sa nature ou à son origine, Canesi était un jeune interne chargé d’examiner une famille africaine dont les corps présentaient d’étranges taches violacées extensives sur la peau. La littérature médicale le renvoyait alors aux lésions cutanées classiques, de la syphilis au sarcome de Kaposi en passant par la dermite séborrhéique, les verrues extensives, le psoriasis, le vitiligo… La première fois que le corps du danseur présenta des symptômes « préoccupants » du mal inconnu, c’était en 1983 : toux répétée, transpiration nocturne, essoufflement, perte de poids… Il quittait la scène de l’Opéra exténué comme jamais. Les tests de dépistage du sida n’étaient pas encore commercialisés. Il fallait effectuer des prélèvements sanguins à la Pitié-Salpêtrière et s’en remettre aux résultats incertains de prototypes et au caractère aléatoire de l’évaluation des résultats. Willy Rozenbaum, assistant chef de clinique au service des maladies infectieuses et tropicales de la Pitié-Salpêtrière, venait d’effectuer des rapprochements entre un cas français et cinq cas d’homosexuels californiens trouvés dans une revue épidémiologique. Il fallut que l’acteur Rock Hudson fit publiquement son double outing (gay et séropositif) deux ans après pour que se produise un électrochoc dans les consciences.

Patient particulièrement entouré et protégé, outre par son médecin Michel Canesi avec qui il s’entretenait en permanence, par André Larquié le président de l’Opéra et le docteur Willy Rozenbaum, Noureev fut alors traité au HPA-23, un nouveau médicament anti-viral utilisé pour traiter le VIH et interrompre sa réplication, qui sera par la suite abandonné en raison de son inefficacité et de ses effets hépatiques. Michel Canesi fut son ange gardien. Il le guida et le protégea contre les charlatans que suscitèrent les années sida dans des officines douteuses, vendeurs de poudre de perlimpinpin et autres produits miraculeux (injections d’ozone, remplacement total du sang etc).

Au lendemain de sa mort, il fallut convoquer deux corbillards afin que le premier fut utilisé comme un leurre pour tromper les paparazzi qui guettait en bas de chez lui quai Voltaire. Les danseurs de la troupe hissèrent son cercueil sur leurs épaules, sur le parvis de l’Opéra, sa vraie maison. Les années Noureev incarnent l’âge d’or du ballet de l’Opéra de Paris et le renouvellement du répertoire (La Bayadère, Don Quichotte, Raymonda…) du légendaire chorégraphe Marius Petipa. Parmi ses élèves, les plus brillantes étoiles, Laurent Hilaire, Elisabeth Platel, Patrick Dupond, Manuel Legris, Charles Jude, Nicolas Le Riche, Sylvie Guillem… Tous doivent à Rudolf Noureev. On eut dit que l’expression « monstre sacré » avait été créée pour lui. Dans son testament, il stipula que sa Fondation devait confier à Michel Canesi, au médecin autant qu’à l’ami, la mission de créer une branche médicale consacrée à la santé des danseurs, ce dont celui-ci s’acquitta en lançant également un site médical consacré à la danse. Le Crépuscule d’un dieu n’a pas seulement la force du témoignage. Sans aller jusqu’à, comme certains de nos confrères, y lire le récit de « son pas de deux avec le sida » ( ! ), on ne peut qu’être touché par une évocation qui dégage ce que les biographies du danseur ont été impuissantes à restituer (sauf peut-être celle, romancée, de Colum McCann) : un supplément d’âme mêlé à un sentiment d’une intense fraternité.

Il avait été révélé à Paris en 1961 en dansant le rôle-titre de La Bayadère. Il était écrit qu’il quitterait le monde trente ans après non en survolant la scène comme lui seul savait le faire mais en dirigeant l’orchestre dans la fosse où il avait répété allongé sur une méridienne. Dans ses dernières volontés, il demanda à être enterré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois où reposent tant de Russes blancs, mais à une condition : que sa tombe fut suffisamment éloignée de celle de Serge Lifar…

(« Sur scène à Paris » photo de Thierry Orban ; « En pointe », New York 31 mai 1967, photo de Richard Avedon ; « Portrait, 1965 » photo de David Bailey « Tombeau » photo de Jean-Pierre Dalbera)

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commentaires

886 Réponses pour Rudolf Noureev et son ange gardien

J J-J dit: à

@ 2 mains (MS-T) -> Écoutez donc le radsoc voter pour le mari de Léa Tata Yoyo! ///
=> 1 vieux rad-soc-ialdémocite vaudra toujours mieux que 2 djeunes crétin.es bardellisé.es au néo-fascisme à la mode du jour, tantine Marion.

@ Paul Edel (Curieux cette mauvaise humeur, ces grincements qui règnent sans cesse) /// – Il se trouve que je n’aime pas ces formules prétentieuses qui commencent toujours de la sorte, d’où qu’elles viennent : « Curieux, vraiment curieux que PERSONNE ici ne commente les dysfonctionnements de l’Agessa », etc. Non, vous n’êtes pas le premier radsoc à commenter, épicez tout… Remerciez-en Assouline d’abord, et mettez « l’affaire Le Clézio » sur votre propre blog, puisque vous en avez un ! Merd’alors, voyons !… –

J J-J dit: à

@ PE / j’ai pas mal de livres épuisés et si vous pouviez m’en acheter un ou deux encore disponibles
—-
J’avions point compris qu’il s’agissait d’humour, de toute façon, je l’avions vu qu’après… Basta. Quant à deux mains (entrelianées), tout le monde sait à quoi s’en tenir : d’une pute borgne.

@ MC / Votre rescousse à Edel est pitoyab’… Vous reprenez toujours à votre insu les sracasmes éculés de Marie Sassoeur… C’est fort intéressant, votre jeu de janusse bifrons…

@ Chaville… qui a des poils prêts (sic) du cul qui pue… – Le diab’ probablement 🙂

et alii dit: à

Ancien industriel, Olivier Legrain a fait fortune avant de devenir psychothérapeute sur le tard et désormais millionnaire au service de la gauche.

GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

vedo dit: à

Bon, je reviens quand même, cette fois, mais pour porter témoignage. On pouvait, même né après la guerre, être dans un lycée avec une section A’ où le prof de grec était bien meilleur que dans la section A (pour les littéraires). Je détestais le latin et étais fou amoureux du grec (représentation de la mort de Platon à la maison, etc…). La langue certes, d’une certaine façon me paraissait plus simple que le latin, mais surtout, surtout, le fond. Les histoires, l’esprit. (Il suffit de comparer les statues grecques et romaines). Elles sont faites pour les adolescents. Quel trésor unique pour cet âge unique, temporaire. Le latin, cette langue pour avocats et généraux, quelle barbe. (Exception pour  » Tityre, tu patulae recubans sub tegmine fagi… » qui me plaisait beaucoup).

vedo dit: à

mort de Socrate

renato dit: à

La photo de Renate Schottelius par Ellen Auerbach est de 1953, non de 1947.
Pardon, etc.

et alii dit: à

Virgile – Les Bucoliques – Eglogue I – Traduction Henri Laignoux (1939)
vedo Exception
bonsoir

pourmapar dit: à

et alii dit: à

Virgile – Les Bucoliques – Eglogue I – Traduction Henri Laignoux (1939)
vedo Exception
bonsoir

😉 Et Lucrèce, et Ovide et les auteurs érotiques latins!?
Qu’avez-vous donc lu en latin vedo?

pourmapar dit: à

 » Utque solébamus consumere longa loquendo tempora, sermonem deficiente die… » Ovide
Tristes, 5,13, 27-28

pourmapar dit: à

* pas d’accent sur solebamus.

MC dit: à

Sasseur n’a rien à voir ici , JJJ. Souvenez-vous simplement de Chaloux et de Christiane. MC

rose dit: à

Rêve merveilleux et parlant.
Ne suis pas la fifille à sa maman. Me manquait le mot d’un signe de ponctuation {, trouvé au réveil : l’accolade. J’espère que je vais avoir le poste.

et alii dit: à

on dit « pédaler en danseuse »

et alii dit: à

« en danseuses » en anglais « stand up un the bike »

et alii dit: à

on the bike

D. dit: à

Je réfléchis en ce moment au cas de figure où l’humanité toute entière serait durablement (plusieurs mois ou années) privée du réseau de communication par fibre, fil ou ondes hertziennes. C’est à dire qu’il ne resterait possible que des communications proches, appareil vers appareil par cable RJ45, Wifi ou Bluetooth.

Marie Sasseur dit: à

@Je réfléchis

C’est cela, maintenant que tu as dessoulé vieux toquard immonde, laisse mon pseudo en dehors de tes délires alcoolisés.

Vedo dit: à

Pourmapar,
Je ne souviens de presque rie. De mes 6 ans de latin. Très mauvais enseignement. En latin, je suis autodidacte. Beaucoup beaucoup plus tard, je suis reparti de « saro, saro » pour lire les Confessions. Le grec à l’adolescence, c’est un moment u.ique de la vie. Plus tard, cest different. Le latin? Cest pour middle-aged

pourmapar dit: à

@ Vedo,
Oui, plus de plaisir à lire les auteurs grecs que les auteurs latins de mon côté ussi.
Mais quand même Lucrèce!
Et je suis en train de lire un essai sur Ovide par Xavier Darcos paru chez Fayard et que j’ai déniché à l’ état de neuf dans une brocante.
Magnifique bouquin écrit sans érudition pédante mais avec intelligence et ferveur distanciée par un excellent latiniste.
Bonne journée à vous et à tous.
29/05 à 11 h 16.

renato dit: à

«… privée du réseau de communication par fibre, fil ou ondes hertziennes »

D’où l’utilité d’apprendre la percussion et de créer des réseaux de percussionnistes — parfois de marathoniens aussi —.

Rosanette dit: à

@pourmapar
vous écrivez
« une découverte pour moi par exemple:
Même le ta men ta dé qui fait office de fin de phrase car il n’existait pas de ponctuation en grec ancien »
je suis perplexe car je me souviens pas d’avoir lu ça chez Marcolongo et surtout j’ai beau fouiller dans ce qui me reste de grec-bien peu je reconnais-je ne comprends pas ce que cela veut dire

Janssen J-J dit: à

@ Sasseur n’a rien à voir ici, JJJ. Souvenez-vous simplement de Chaloux et de Christiane. (sic)

@ laisse mon pseudo en dehors de tes délires alcoolisés. (sic)

Il faudrait savoir, qui de vous deuxj dit merdr’ ou merci à l’autre !?…

Que viennent faire ici, chaloux & christiane ? seraient-ils partis voir ailleurs ?

Bonne journée à vous et à tous.
29/05 à 11 h 26.

Janssen J-J dit: à

De rerum natura fut un grand roman poétique matérialiste du 4e siècle de cette ère. Il a été entièrement réévalué et revisité, grâce à l’intervention de michelonfray, après cette traduction classique en mauvais vers français
https://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Lucrece/livre1a.htm
Bàv, x, rosanette, pmp & vedo

Rosanette dit: à

@vedo
chez Virgile il n’y a pas que Tityre ;vous oubliez la mort de Didon,les abeilles et les combats de taureaux et « ibant obscuri sola sub nocte » cet hypallage si poétique
contrairement a vous lorsque j’étais lycéenne jej trouvais le latin plus facile a déchiffrer que le grec
Emouvantes ces conversations nostalgiques entre nous, gens d’âge sur une école qui nous beaucoup apporté et qui n’existe plus

Vedo dit: à

Chère Rosanette,
Certes, Virgile. Mon regret, pour l’instant, est de ne pas avoir dans ma mémoire des vers de l’Eneide. Mais pour cela, il me faudrait prendre des leçons de versification en latin.
Oui Dido, « Sunt lacrimae rerum, et mentez
mortalia tangunt »
Mais il y a aussi Purcell et le déchirant « Remember me, remember me »

Vedo dit: à

Mentem

pourmapar dit: à

@Rosanette,
Je n’ai pas lu madame Marcolongo mais ce sont des souvenirs de mes années de grec ancien.
Et puis les études supérieures en compagnie de Jean Salem trop tôt décédé hélas, un grand spécialiste des atomistes et de tout le monde gréco- latin.
J’ai sorti son Démocrite paru en 1997, non sans émotion en lisant sa si sympathique dédicace écrite comme toujours à l’ encre violette.

Clopine dit: à

Perso, je me dis qu’à près de soixante-dix ans, j’ai comme une envie d’apprendre le grec. (ancien, histoire de lire Anaxagore, etc.). C’est l’appréhension du ridicule qui me retient, et aussi la peur de ne pas être à la hauteur. On a beau se dire qu’Alexandra David-Neel, dans sa superbe, a fait renouveler son passeport à disons quatre vingt-dix ans, on n’est pas Alexandra.

Clopine dit: à

Juste Clopine. Moitié dans ses godasses, et moitié à côté.

Rosanette dit: à

@clopine
lire les auteurs grecs n’implique pas de savoir le grec; et même les gens qui savent le grec lisent rarement une oeuvre in extenso en grec seulement en français en jetant de temps en temps un coup d’oeil sur le texte en grec qui figure en face dans les éditions bilingues.
Lisez donc Platon ,les grandes tragédies ,Aristophane et Homere en français

rose dit: à

À 101 ans Alexandra David-Neel.
Moi, c’est l’hébreu.

Clopine dit: à

Ben, je veux dire que la phrase « clopinienne » (bref) doit être attribuée à celle qui en est son auteur : https://www.youtube.com/watch?v=uLsjlOLNnJs.

Rosanette, ouais, j’ai fait ça aussi. Mais j’étais comme quelqu’un qu’on fait entrer dans une maison, sans lui en donner les clefs.

(à part ça, la chanson de Sylvestre, hein ? )

rose dit: à

D’une extraordinaire vitalité, à 100 ans, elle stupéfie encore le Préfet des Basses-Alpes en faisant renouveler son passeport, comptant retourner au Tibet et projette aussi un tour du monde en 4 CV. Malgré son grand âge, Alexandra a toujours continué avec acharnement d’écrire ses livres.28 janv. 2021
https://www.rphfm.org › une-autre-…
Une autre histoire – 28 Janvier 1924, Alexandra David-Nèel

Clopine dit: à

je veux dire, lire les traductions des grecs… Putain de grecs, quelque part !

Clopine dit: à

Nous sommes, nous les filles de ce blog, quand je veux dire les « filles », c’est pour ne pas dire vieilles, ni « femmes de » mais plutôt sorcières (pléonasme), nous nous comptons sur les doigts d’une main. Mais justement : nous nous revendiquons pas d’être dans la culotte d’un zouave. Alors, plaçons-nous sous le signe d’Alexandra (c’est un peu grec,d’ailleurs, que ce prénom !)

Janssen J-J dit: à

Alexandra David-Neel.
Faut bien dire qu’elle avait la bougeotte dans le sang ou l’ADN 🙂 et un mari complaisant qui lui assurait les finances, sans compter un petit sherpa adopté, souffre-douleur & sex-toy de temps à autre.
Cela dit, ai-j tjs admiré l’exploit de la parisienne à Lhassa…, d’une autre allure que les prétendues énergies vagabondes du petit Sylvain T., néo pince des poètes. Mais que devient l’autre Alexandra ?

Janssen J-J dit: à

j’aij fourchu… Je voulaisj dire « Alexia », du club des cinq vieilles sorcières (adipeuses) ? Hein ? Miso, moij ?

vedo dit: à

Pour apprendre du grec sur le tard, je n´ai qu´un conseil. Surtout ne pas apprendre comme à l’école (déclinaison, conjugaisons, etc…). Meilleure façon d’être dégouté. Prendre un texte traduit qu´on aime beaucoup, et pour quelques phrases clé, travailler le texte grec. Bon, je m´éclipse.

Jazzi dit: à

DHH, et alii, B, rose, Clopine, Marie Sasseur, les deux Chantal, Tonton la tomate… On dépasse les doigts d’une seule main et on n’est pas loin de la parité.
Cette façon de toujours pleurnicher sur son sort ou sur son sexe !

rose dit: à

DHH, B, rose, Clopine, les deux Chantal, Christiane, Lavande,
On est huit. Les autres pourraient avoir le prix d’interprétation féminine au festival de Cannes.

rose dit: à

et un mari complaisant qui lui assurait les finances, sans compter un petit sherpa adopté, souffre-douleur & sex-toy de temps à autre.
Cela dit,

Tout ça ci-dessus, c’est inventé par Janssen J-J.

rose dit: à

Je l’ai nettoye de sa colle et ramené.
Sarah, Susanne et l’écrivain de Éric Reinhardt.
Un jour, une femme prend contact avec lui et lui demande s’il voudrait écrire son histoire.
Le récit est compliqué au début ; je suis entrée tout de go dans l’histoire page 180 et ne l’ai plus lâchée. Le récit détaille comment les hommes nous traitent. Ce qu’ils cachent et leurs belles combines financière. Elle a eu une double chance Sarah/Susanne c’est de tomber sur une femme psychiatre formidable, puis sur une avocate féministe du même acabit. Et sur Éric Reinhardt. Franchement, chapeau ! Ce roman est resté en lice très longtemps puis n’a pas eu de prix. Veiller sur elle est emprunté, j’espère qu’il a qq talent.

rose dit: à

financières.

renato dit: à

Info pour JC. Un nouveau livre (2023) de Carlo Rovelli : Buchi bianchi. Dentro l’orizzonte. Disponible en anglais chez Penguin (White Holes).

rose dit: à

Ah non, c’est le grand frère de Rimba et Toba nés en mars 2024 qui est parti au Danemark.

MC dit: à

« lire Anaxagore ». Vous aurez vite fait!

FL dit: à

Je vois de plus en plus traîner des ouvrages de Karl. Un rebirth ? C’est très inquiétant. On va voir de nouveau renaître les furieux du communisme ? On croyait que c’était enterré, comme le fascisme. Eh bien non ! ça renaît.

Foucault aussi revient. Mais c’est plus acceptable.

Tout vaut mieux que le wokisme.

FL dit: à

Quand même les éditions bilingues, je le dis aux éditeurs, c’est bien. Il faut qu’on puisse facilement naviguer entre les deux textes. Il faut aider le lecteur. Qu’il ne passe pas trois heures à chercher dans le texte original le modèle de telle phrase française.

FL dit: à

Je suis en train de me dire que les communistes c’est un peu les chrétiens. Les chrétiens ne lisent pas la Bible et les communistes ne lisent pas Karl.

Damien dit: à

Pour lire en bilingue, on peut acheter la version originale. J’ai pris connaissance de l’interview de Sarkozy dans La Figaro. Il ne parle pas de la présidence de 2027. Qui va aller au charbon, c’est-à-dire contre M Le Pen ? Elle va être difficile à déloger, je ne vois pas grand monde, à part justement Sarko. On ne lui pas parlé non plus de ses affaires judiciaires, car il va bientôt avoir à porter le bracelet. A moins qu’on ne le loge à la Santé, ça lui ferait du bien. Il serait élu, et il gérerait la France de sa prison, comme les dealers qui font leurs affaires en taule, avec des portables qu’ils arrivent à se procurer. Sarko le président repris de justesse, je me marre ! J’ai reçu le catalogue de la librairie Le Dilettante. Il y a toujours à glaner. « La légende de st. Julien l’hospitalier » par exemple, qui promet : « exemplaire numéroté sur vélin ivoire pur chiffon à la forme des papeteries de Lana, un petit bijou de raffinement »… Le prix : 45 €. C’est abordable. Pour 20 €, vous avez les Mémoires de Ghislain de Diesbach, avec ses « récits de voyages dans la vieille Europe ». Une manière ad hoc d’être européen, pour cet écrivain raffiné. Je l’avais vu à la tévé, Ghislain de D., à l’émission de Pivot. Il était venu nous parler de Proust. Il n’y a plus d’écrivain comme ça, aujourd’hui. Bonne soirée.

FL dit: à

« Pour lire en bilingue, on peut acheter la version originale. »

Je savais que j’allais avoir cet argument.
« I respectfully dissent. » Entre utiliser et ne pas utiliser il faut très peu. Et le simple fait d’avoir à jongler entre deux ouvrages s’opposent à une lecture fluide et aura pour conséquence de bloquer 99% des lecteurs.

Il faut du « all inclusive » : notes abondantes + original + traduction.

Damien dit: à

« Il a obtenu une licence en droit de la faculté d’Aix-en-Provence. Il a été successivement inspecteur stagiaire (1956), chef de contentieux transports (1962), puis chargé de la branche Aviation (1970) de l’Union des Assurances de Paris, et enfin responsable du secteur Règlements du Bureau de Paris des Particuliers, à l’UAP, jusqu’à sa retraite en 1995. »
Malgré ce CV impressionnant, il a laissé beaucoup de livres, notamment sur la princesse Bibesco.

FL dit: à

* oppose

Damien dit: à

Moi je jongle sans difficulté d’un livre à l’autre. Je ne suis pas infirme. — La princesse Bibesco était d’origine roumaine. Elle écrivait des livres, je n’en ai lu aucun et le regrette.

FL dit: à

« Moi je jongle sans difficulté d’un livre à l’autre. »

Vous faites partie du 1 %. Merci de penser aux besoins de la masse.

rose dit: à

Il n’est pas trop tard. Je vais attaquer Marguerite Yourcenar, et cela me rend bien contente.

Janssen J-J dit: à

@ r^^oz, vous me décevez un brin à propos d’ADN, ce qui n’est pas bien grave, au demeurant. (cf. qq éléments glanés dans sa fiche wikip, plutôt bien informée)
—-
1 – (je cite) Selon l’universitaire Michel Renouard, les voyages et séjours d’Alexandra David-Néel auraient été impossibles sans le soutien financier de Philippe Neel. Celui-ci a été son protecteur, rôle dont il avait conscience, comme l’atteste la dernière lettre qu’il lui adresse. Certes, selon Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra a bénéficié, dans les années 1890, d’un héritage légué par sa marraine. Elle possède ainsi à son mariage un capital personnel de 77 696 francs de l’époque. De 1904 à 1911, elle augmente également son portefeuille par l’achat de nouvelles valeurs, notamment des obligations diffusées par des compagnies de chemins de fer. Par le truchement des ambassades, elle envoie d’ailleurs à son mari des procurations pour qu’il gère son portefeuille. Philippe lui a ainsi servi d’intermédiaire bancaire durant ses grands voyages en lui envoyant les sommes qu’elle demandait et qui lui appartenaient en propre. Mais il ne refusera pas de l’aider financièrement lorsque, isolée et démunie, elle en aura le plus besoin lors de son séjour en Inde en 1924-1925, après son voyage à Lhassa.

2 – (je cite) En 1914, elle rencontre dans un de ces monastères le jeune Aphur Yongden, âgé de 15 ans, dont elle fera, en 1929, son fils adoptif. Tous deux décident de se retirer dans une caverne transformée en ermitage à plus de 4 000 mètres d’altitude, au nord du Sikkim. —

On n’est certes pas obligés de calomnier leurs rapports intimes (et chastes ?), ni rapporter les ragots du pamphlet de Jeanne Denys…
Toutes mes excuses si je vous ai un brin choquée… ADN reste une dame extraordinaire à mes yeux, croyez le bien.

Bàv,

rose dit: à

fait d’avoir à jongler entre deux ouvrages s’opposent

Au début de la Montagne Magique, ai eu du mal avec les notes.
Puis, quand j’ai pris confiance face à l’ampleur de la tâche, j’ai mis un petit signet à l’appareil de notes ; je les ai toutes lues sans faillir et c’est devenu passionnant.
Aujourd’hui encore, je suis admirative.

Et ma lecture a été fluide mais lente.

rose dit: à

ADN ???

rose dit: à

Adhémar d’Aquitaine Nord ?

rose dit: à

Non mais Et alii,

Un jour, je vous prouverai tout ça.
Son fils adoptif.
Son fils adoptif.
Je répète : son fils adoptif.

et alii dit: à

prouvé?
FILS ADOPTIF?

je ne comprends pas de qui ni de quoi il retourne!

rose dit: à

Pas grave.

Bonne soirée et alii

et alii dit: à

bonne soirée

racontpatavi dit: à

J’ai reçu le catalogue de la librairie Le Dilettante. Il y a toujours à glaner.
Damien dit.
Figurez-vous que moi aussi! 🙂
D’ abord je coche tout ce qui me plait en lisant le catalogue en entier puis je reviens et annule ce qui me semble moins essentiel pour moi malgré ma première envie d’ achat. Ensuite les curiosités comme le n° 26  » Petits maitres de la folie.Insania Pingens, édité en Suisse en 1960. Cela m’intrigue.
( Au passage plein de bouquins que j’ ai eu dans bibliothèque, sur Artaud notamment.)n° 39, L’ art de l’ impossible, entretien avec David Sylvester, il s’ agit du peintre F. Bacon bien entendu- vendu 80 euros…
Tiens, le n° 43, un texte de Barthes et quelques autres à propos du texte et l’ image , un catalogue de 1986 au Pavillon des Arts…
Le n° 67, le n° 79, d’ André Breton le double catalogue de la vente monstre de 2003 ( plus de 20 ans déjà !) pour 80 euros, André Dhôtel N° 207 à 209, n° 450 Orwell ou l’ horreur de la politique d Simon Leys, hermann 1984,
bref après une sélection d’au moins vingt livres et une jolie somme à sortir ( entre 1000 et 1500 euros)j’ hésite et après réflexion j’ en resterai à quelques livres pour au moins 600 euros à moins que ceux-ci ou une partie d’ entre eux soient vendus. Mais c’est comme d’ habitude en ce qui me concerne! 🙂

Jazzi dit: à

Fils adoptif ou sex-toy, il faudrait savoir ?

J J-J dit: à

… d’abord, le jeune amant de 15 ans pris en mains (de 1914 à qq années plus tard), puis…, le fils adoptif (à partir de 1929), en remerciement des bons et loyaux services rendus du jeune et fidèle sherpa, Aphur Yongden, sans qui elle n’eut point survécu aux rigueurs du Tibet. – Etc. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Paul Edel, je vous signale la parution du 3e tome de la fameuse biog de Kafka par Stach (les années de jeunesse), pour les besoins de l’imminenu 100e anniversaire, le 3 juin prochain. Elle ne vous coûtera que la modique somme de 29,50 euros, à moins que vous ne la receviez en service de presse du cherche midi, à St Malo, comme à la RDL de Paris. Bàv,

Samuel dit: à

Pourquoi Benyamin Netanyahou qui a perdu son âme depuis l’assassinat d’Yitzhac Rabin, va la faire perdre aussi à Israël aujourd’hui ?

D. dit: à

Vous savez quoi, Samuel ?
Dans les années 70 à 2000, tout le monde savait qui était le leader palestinien. Un certain Yasser Arafat, décédé à l’hôpital Percy de Clamart.

Aujourd’hui, personne ne sait.
Que la Palestine sorte de ses rangs un leader charismatique et pas islamiste.
Tout ira beaucoup mieux.

et alii dit: à

FILS ADOPTIF IMPLIQUE UN ACTE JURIDIQUE

MC dit: à

Simplement ceci,JJJ, c’est que l’une avait dit à l’autre qu’il buvait….J’espère ne pas en avoir à venir là, mais dans le. Doute, je ne m’abstiens pas. MC

et alii dit: à

La mère d’Akiyuki Nosaka meurt peu après sa naissance et son père le confie à une famille adoptive. Sa mère adoptive meurt l’été 1945 sous les bombes américaines. Il erre dans les décombres avec sa petite sœur, mais celle-ci décède, à cause de la famine qui sévit. Nosaka s’en sort alors par le vol et la magouille avant d’être attrapé par les autorités et enfermé en maison de correction. Son père le retrouve et l’envoie suivre des études de littérature française à Tokyo. Mais manifestement, il n’est plus capable de mener une vie tranquille et il quitte ses études, allant d’un petit boulot à l’autre.

Travaillé par des questions existentielles, il devient écrivain en 1954. Son premier roman, Les Pornographes, est publié en 1963. Le scandale qu’il provoque le rend célèbre.

Il continue sur la voie qu’il s’était tracé et écrit La Tombe des lucioles en 1967, une nouvelle partiellement autobiographique et adaptée au cinéma en 1988 par Isao Takahata sous le titre Le Tombeau des lucioles.

rose dit: à

et alii dit: à
FILS ADOPTIF IMPLIQUE UN ACTE JURIDIQUE.
=> Fils adoptif implique que tu ne couches pas avec lui.

rose dit: à

Que la Palestine sorte de ses rangs un leader charismatique et pas islamiste.
Tout ira beaucoup mieux.

Je plussoie.

rose dit: à

Ils se sont retirés dans une grotte pour méditer.
Lui a suivi des enseignements d’un lama.
Puis « Yongden fut la clef qui permit à Alexandra de réaliser tout ce qu’elle fit, il fut aussi un petit bout de Tibet qui permit à la vieille dame de ne pas se sentir trop seule en Occident. Il fut certainement la personne la plus importante pour elle. »

Il a été son compagnon de route, si ce terme peut vous dire quelque chose. Ils ont traversé des épreuves dans leur voyage, durant lesquelles, sans lui, elle ne s’en serait sûrement pas sortie.
Quant à son mari, Neel, même si une fois il l’a dépannée financièrement, tout le début de ses explorations à elle, il lui envoyait les fonds qui lui appartenaient à elle.

Je vous le prouverai.

rose dit: à

MC dit: à
Simplement ceci,JJJ, c’est que l’une avait dit à l’autre qu’il buvait….J’espère ne pas en avoir à venir là, mais dans le. Doute, je ne m’abstiens pas. MC

Alors donc, de qui parlez-vous, là ?
Lorsque un boit, s’abstenir, c’est la clé.

rose dit: à

In Cairn info
uite, elle lui reprochera son érudition de rat de bibliothèque – ainsi que ceux de la Sorbonne et de l’École des hautes études. Mais c’est surtout le musée Guimet et son atmosphère qui l’envoûtent définitivement.

Aussi, lorsqu’elle reçoit un certain capital légué par une parente décédée, elle n’hésite pas un seul instant et prend une décision déterminante pour le reste de sa vie : partir en Inde, seule,

Sur les rats de bibliothèque et SON capital à elle.

rose dit: à

« Aussi, afin d’éviter à tout prix de dépendre de son mari, contribue-t-elle à La Fronde, mais également au Soir de Bruxelles, au quotidien radical-socialiste français L’Aurore (porté par un Georges Clemenceau qu’elle a bien connu), ainsi qu’à de nombreuses revues anglaises etc. »

Yongden a 36 ans de moins qu’elle.
Moi aussi, je vieillirai comme elle et Élisée Reclus. Elle a choisi Digne les Bains pck cela lui rappelait son cher Tibet. Ils ont retapé sa maison à fond.

rose dit: à

Formule argotique, en attendant l’été :
dépailler les cardons.

JC..... dit: à

« Info pour JC. Un nouveau livre (2023) de Carlo Rovelli : Buchi bianchi. Dentro l’orizzonte. Disponible en anglais chez Penguin (White Holes). »

Cher Renato, merci pour l’info !
J’ai acheté, et lu en 2023, le « Trous Blancs » de l’ami Carlo, publié en français chez Flammarion. Respectable. Bàv

JC..... dit: à

MESSAGE AU REDACTEUR
L’Obscénité de la photo illustrant ce billet, le moustique Noureev disloqué sans raison courge satisfaite se prenant pour un gabian de cirque, me choque terriblement. Elle devient au fil du temps insupportable…. ! Au secours !

Janssen J-J dit: à

merci pour le lien sur ADN…
Pas d’accord avec le passé d’un rapport entre une « mère » et son « fils » avant une adoption plénière de l’un par l’autre… Sauf à admettre l’hypothèse d’une relations incestueuse antérieure qui aurait dû être connue et dénoncée aux autorités légitimes par le mari, indifférent pour sa part… Nous sommes en 1929, une époque où les procédures d’adoption sont plutôt aisées. Bref. Chacun peut penser et prouver ce qu’il veut…
Merci surtout pour votre courage et solidarité face aux accusations implicites de ma prétendue assuétude à l’alcool.
J’ignorais que le combat de Sandrine Bonnaire eut des implications dans un ehpad de ma contrée. Vérification faite, ce n’est pas celui de ma mère.
Mais qu’en sait-on exactement sur ce qui se passe un peu partout ? Rien n’est jamais sûr.
https://www.ouest-france.fr/societe/ehpad/enquete-ouverte-apres-la-plainte-de-lactrice-sandrine-bonnaire-contre-lehpad-ou-residait-sa-mere-108fc870-1e45-11ef-b54a-817f4879ea25
J’espère que tout va mieux, du côté sud est… Bises, bàv2,
(JE/30.5.24_9.03)

Janssen J-J dit: à

Moij qui n’aimais pas la BD en général, suis tombé à la médiathèque, dans les nombreux reportages et explorations d’Etienne Davodeau, des albums que je dévore les uns après les autres (tel un chien fou ayant déniché sur le tard une provende inespérée)… Le privilège de l’âge débarrassé des scrupules, peut-être, la découverte d’un autre univers parallèle aux livres sans illustrations, un semblable goût du dessin et de l’aquarelle dominés par le bleu de Prusse et le gris de Peyne, l’humanisme, la générosité, la tendresse et l’espièglerie de cet auteur pour ses personnages, surtout… Bien à lui !

closer dit: à

Je ne sais pas pourquoi vous montrez une espèce d’hostilité pour le mari d’ADN Rose. Elle l’a plaqué pour partit seule au bout du monde et il ne l’a jamais laissé tomber. On ne va tout de même pas compter les sous pour savoir si l’argent venait à 100% de son héritage à elle ou à 80% ou à 50%, etc…

une main dit: à

On ne va tout de même pas compter les sous

Mais si, mais si, la fonctionnaire retraitée dans son grangeon! 🙂

J J-J dit: à

les putasseries fielleuses habituelles de la débranchée des lianes à deux mains, closer !… Bàv,

D. dit: à

Pendant plusieurs des jours suivant à Paris, la tempérarure maximale sera de 13 degrés en journée et on pourra observer localement des minimales à 7 degrés la nuit.
A peu près ce qu’on observe fin mars !

Beaucoup de gens ne chaufferont plus, n’aèreront pas et s’enrhumeront. Il faut s’attendre à un reprise épidémique des infections respiratoires.

D. dit: à

« Elle devient au fil du temps insupportable…. ! Au secours ! »

Janssen J-J dit: à

et alii, s’agit-il d’un cas typique d’homosexualité refoulée ?

D. dit: à

Non c’est JC qui dit. Pas JJJ.

et alii dit: à

soleil vert

w
Participez à notre Master Class avec l’écrivain Alain Damasio

A l’occasion de la sortie de son essai « Vallée du Silicium » (Le Seuil), nous vous proposons un échange avec l’écrivain de science-fiction Alain Damasio le 14 juin à 19h à l’Auditorium du Nouvel Obs situé au 67/69 avenue Pierre Mendès-France 75013 Paris.

et alii dit: à

génétique:
Sclérose en plaques : elle évolue en 2 phases
« Les origines de la sclérose en plaques sont inconnues : elles sont multifactorielles, associant une susceptibilité génétique à des causes environnementales, détaille le Pr Ayman Tourbah, neurologue aux hôpitaux universitaires Paris-Ile-de-France Ouest, interrogé par Medisite. Dans 25 % des cas, la génétique joue un rôle. Parmi les facteurs environnementaux figure le déficit en vitamine D ».

et alii dit: à

gare au prétendu mal-être:
Une femme diagnostiquée de la sclérose en plaques à 24 ans vient de témoigner dans la presse américaine afin de sensibiliser la population sur les symptômes d’alerte. Les médecins ont longtemps mis sont mal-être sur le compte de l’anxiété. Medisite fait le point sur cette maladie inflammatoire du système nerveux central.

medisite

et alii dit: à

satisfaite:
Marthe Keller, 79 ans, elle, nous offre Les Scènes de ma vie, une autobiographie qui se lit, se dévore, comme un manuel d’indépendance. Elle a tout choisi, rien subi et eu de la chance, ce qu’elle admet volontiers, assise dans le patio de ce charmant hôtel du 6e arrondissement de Paris.

Damien dit: à

Le n° 49 sur Bataille, deux numéros de la revue L’Arc pour 30 €. Textes de Leiris (pas mal), Derrida, Sollers (hum !), et des illustrations de Masson. Tentant. Leiris, l’ami de Bataille. Un bon écrivain, Leiris, qu’on lit toujours, mais discrètement. Le sommaire de L’Arc se tenait encore, malgré quelques scories évitables ou non.

et alii dit: à

ange gardien:
guardian angel ahahah!
ange gardien

et alii dit: à

on m’a parlé d’un hopital psychiatrique où il y a quelques années, on tirait les résidents aux fléchettes pour les approcher(sic dans la nièvre!un artisan qui y faisait des travaux avec son entreprise et eux aussi, on leur donnait des fléchettes pour travailler tranquilles!)

Jazzi dit: à

La fin du monde sera t-elle transsexuelle, se demande avec inquiétude le léZard ?

rose dit: à

Je relis cela :
. Tous deux décident de se retirer dans une caverne transformée en ermitage

Mais Janssen J-J, ils vont suivre un enseignement. Il se trouve que c’est dans une grotte.

rose dit: à

.Closer

Je n’éprouve ni hostilité, ni sympathie envers le mari d’Alexandra David Neel.
Ils furent de bons amis. Elle a pu compter sur lui. Leur correspondance compte comme journal de voyage.
Elle a dit elle-même qu’elle ne supportait pas le mariage. Ce qu’elle a vécu, elle se le doit à elle-même.

Jazzi dit: à

Edmond Poivre, passe-moi le Seuil !

J J-J dit: à

@ jzmn; (nb / qui avait prétendu)
Merci pour la chronique… Me demande si le clin d’oeil de YZ à Sanson et Dalila ne serait pas un brin lourdingue dans le contexte actuel. Et surtout me demande pourquoi parler de « fin du monde » et « d’inquiétude » au sujet de la future reconnaissance des transgenres dans le futur et inévitable Etat palestinien ? Iels ne vivront pas toujours planqués dans une grotte souterraine, sous les obus et les gravats…
Bàv,

Jazzi dit: à

C’est Gaza qui est suicidaire, JJJ.
Les transgenres sont des anges, qui, comme on le sait, avaient des cheveux longs et un double sexe !

Jazzi dit: à

Surtout ne croyez pas D. qui prétend que les anges n’ont pas de sexe !

D. dit: à

Jamais je n’ai prétendu pareille chose.

J J-J dit: à

https://mail01.orange.fr/appsuite/#!&app=io.ox/mail&folder=default0/INBOX

et oui, une nouvelle génération naïve qui a très peu voté auparavant, lasse de mal vivre du bien être que vécut la géné précédente, s’imagine pouvoir tout bardelliser, et de la sorte mieux se sortir de la merde oùm elle est empêtrée… Et nous ne savons pas comment contrer ce ras de marée… Alors, laissons les assumer leurs responsabilités. On nous dit que c’est la démocratie… Que de totue façon, le vote européen comptera pour du beurre et qu’ils ne voteront pas de la sorte à la future échéance nationalo-nationale franchouillarde de 26. Riront bien alors ceux qui auront reconnu : on voulait du changement avec jordan, marion, marine ou éric, on savait pas que ç’aurait été plus pire encore, pour nous… Et voilàj, les enfants !
Bàv,

Jazzi dit: à

Si ce n’est toi c’est donc Damien, D. !

D. dit: à

Je n’en sais rien. Je ne suis pas Damien. D’ailleurs je n’aime pas ce prénom.

Patrice Charoulet dit: à

AFFICHES DE CAMPAGNE

Je suis aux premières loges. J’habite à trente mètres d’un bureau de vote. J’ai donc pu observer les affiches de campagne. Remarques.
1. Comme je l’avais prévu , plusieurs listes (inutiles) n’ont pas eu assez d’argent pour se payer des affiches. Plusieurs panneaux sont donc…vides. Auront-elles assez d’argent pour se payer des professions de foi et des enveloppes ? Pas certain.
2. Plusieurs listes trompent les électeurs peu politisés et peu informés en ne mettant qu’une tête sur l’affiche. Rappelons qu’il s’agit d’un scrutin de liste et qu’il ne s’agit nullement de choisir quelqu’un.
3. La liste animaliste n’a mis ni une tête humaine ni plusieurs ( ni d’ailleurs le moindre patronyme), mais une simple tête de chat. Je critique cette décision. Premièrement parce que lors du dépouillement d’une élection à scrutin de liste, un scrutateur doit proclamer le nom de la tête de liste. Quel est ce nom, s’il vous plaît ? Il ne doit pas proclamer le nom de la liste. Va-t-il dire : « Le chat »?Deuxièmement parce que la moitié des Français (ce n’est pas mon cas) préfèrent les chiens aux chats. Troisièmement, me dit un voisin, parce que ce ne sont pas les chats et les chiens qui sont les plus maltraités. Quatrièmement, parce qu’il s’agit d’élections européennes et les gens de cette liste se trompent d’élection. Hors sujet !
4. Je n’approuve pas les listes qui ont mis deux photos : celle de la tête de liste et celle de la personne la plus connue de leur parti (Pour le PCF ,Fabien Roussel, qui met la main sur l’épaule de sa tête de liste inconnue) et Mme Le Pen qui voisine avec le bachelier Bardella.
5. Au passage, j’affirme que la liste « Free Palestine » et la liste Francis Lalanne qui a pour
colistier le triste sire Dieudonné n’auraient pas dû être admises.

Je redis qu’il ne s’agit pas d’opter pour une tête de liste, que l’élection est à un tour, qu’il s’agit d’opter pour l’extrême gauche ( à plusieurs nuances), pour la communisme, pour le socialisme, pour l’écologie , pour la droite, pour l’extrême droite (plusieurs listes), ou pour la majorité présidentielle (que l’on pourrait aussi nommer le bloc central). Je dois être franc et dire que cette dernière liste a ma préférence.

Patrice Charoulet dit: à

AFFICHES DE CAMPAGNE

Je suis aux premières loges. J’habite à trente mètres d’un bureau de vote. J’ai donc pu observer les affiches de campagne. Remarques.
1. Comme je l’avais prévu , plusieurs listes (inutiles) n’ont pas eu assez d’argent pour se payer des affiches. Plusieurs panneaux sont donc…vides. Auront-elles assez d’argent pour se payer des professions de foi et des enveloppes ? Pas certain.
2. Plusieurs listes trompent les électeurs peu politisés et peu informés en ne mettant qu’une tête sur l’affiche. Rappelons qu’il s’agit d’un scrutin de liste et qu’il ne sagit nullement de choisir quelqu’un.
3. La liste animaliste n’a mis ni une tête humaine ni plusieurs ( ni d’ailleurs le moindre patronyme), mais une simple tête de chat. Je critique cette décision. Premièrement parce que lors du dépouillement d’une élection à scrutin de liste, un scrutateur doit proclamer le nom de la tête de liste. Quel est ce nom, s’il vous plaît ? Il ne doit pas proclamer le nom de la liste. Va-t-il dire : « Le chat »?Deuxièmement parce que la moitié des Français (ce n’est pas mon cas) préfèrent les chiens aux chats. Troisièmement, me dit un voisin, parce que ce ne sont pas les chats et les chiens qui sont les animaux les plus maltraités.Quatrièmement, parce qu’il s’agit d’élections européennes et les gens de cette liste se trompent d’élection. Hors sujet !
4. Je n’approuve pas les listes qui ont mis deux photos : celle de la tête de liste et celle de la personne la plus connue de leur parti (Pour le PCF ,Fabien Roussel, qui met la main sur l’épaule de sa tête de liste inconnue et Mme Le Pen qui voisine avec le bachelier Bardella).
5. Au passage, j’affirme que la liste « Free Palestine » et la liste Francis Lalanne, qui a pour
colistier le triste sire Dieudonné, n’auraient pas dû être admises.

Je redis qu’il ne s’agit pas d’opter pour une tête de liste, que l’élection est à un tour, qu’il s’agit d’opter pour l’extrême gauche ( à plusieurs nuances), pour la communisme, pour le socialisme, pour l’écologie , pour la droite, pour l’extrême droite (plusieurs listes), ou pour la majorité présidentielle (que l’on pourrait aussi nommer le bloc central). Je dois être franc et dire que cette dernière liste a ma préférence.

Damien dit: à

Le 606 c’est Daniel, ou plutôt Denis tillinac pour Spleen à Daumesnil suivi de Le tour des îles. Publié au Dilettante en 1985. Plaquette in-8 br. Tirage limité, envoi. Un envoi ? Une dédicace ? Ave le nom du destinataire ? Cela vaut 25 € quand même. Je ne me souviens pas du tout de ce livre, je regrette. C’est sans doute très bien.
Par contre, « Histoire » de Claude Simon. 50 € quand même, et un commentaire clownesque du libraire : « une journée de la vie du narrateur décrite en très longues phrases (du CS quoi !). » Consternant, non ? Il se trouve que j’ai lu cet admirable livre, avec passion. Je ne retrouve pas ce que j’ai lu dans ces phrases écrites par quelqu’un qui HAIT ce qu’est la littérature, qui s’en moque. « Histoire » est un des romans les plus emblématiques du monde présent, et aussi avec « Les corps conducteurs », qui a même inspiré des philosophes de stature internationale.
Il y a aussi le n° 563, c’est Pascal Sevran pour « Un garçon de France », avec une citation du bouquin : « On me donnait le bon dieu sans confession… et si j’allais à la messe sans me faire prier, ce n’est pas seulement pour les raisons que l’on croit. Je couchais avec les curés. » Quel vantard et quel mauvais esprit. En vrai, Sevran n’était pas comme ça. J’ai eu l’occasion de le rencontrer chez des amis. Il était extrêmement poli et bienveillant. Ces lignes ne sont pas de lui…
Bonne soirée.

FL dit: à

Une petite histoire communiste racontée par Zinoviev.

Le président américain demande à Dieu quand le chômage et l’inflation disparaîtront. – Quand tu seras mort, répond Dieu.

Le président soviétique demande à Dieu quand est-ce qu’on verra enfin le communisme réel. – Quand je serai mort, répond Dieu.

FL dit: à

« Quel vantard et quel mauvais esprit. »

D’après Frédéric Martel 50 % des prêtres catholiques sont homosexuels.

Il faut toujours avoir cette statistique en tête.

Qui va accepter d’avoir la vie de m**** d’un prêtre catholique à part un homosexuel ?

FL dit: à

A Paris ils couchent. C’est très net.

D. dit: à

Damien me fait penser à damier.
Je n’aime pas beaucoup les damiers. Je préfère les échiquiers parce qu’ils sont plus chics.

rose dit: à

Claude Simon a effectivement de très longues phrases, sur plusieurs pages.
Ai lu slt L’Acacia qui m’a marquée.

renato dit: à

Ce furent d’abord de longues suites de jours chauds qui se traînaient au dehors, de l’autre côté des volets fermés et, le soir, lorsqu’on pouvait enfin ouvrir les fenêtres, il regardait le ciel décoloré verdir lentement au-dessus des toits, se faner, évanescent, diaphane, jusqu’à ce que les premières étoiles se missent à briller et, plus tard, c’était la forme géométrique d’une constellation qui se déplaçait insensiblement, lointaine, majestueuse et glacée, dans le cadre de la fenêtre, pendant les heures de la nuit, tandis qu’il pensait avec une sorte de désespoir paisible, d’indifférent dégoût, à cette morsure sanglante et pourrie, près de l’épaule, à l’intérieur de son corps étendu.

Claude Simon, incipit de Cendre, dans Revue de Paris, mars 1959

J J-J dit: à

@ lmd, merci pour votre lien de Raimund Hoghe. J’ai vu l’un de ses spectacles une fois dans ma vie, je l’avais oublié, sans doute parce que cela avait été éprouvant pour mes nerfs et mon dos. Je regrette de n’avoir pu récidiver, mais en voyant votre lien, je viens de re-éprouver le même mal.
@ un personnage de « Un homme est mort » (Kriss/davodeau, 2006) demande à un autre, à une manif de la CGT interdite en 1950 à Brest : « Tu sais combien il y a de flics dans deux cars de flics ? » -« Euh, une quarantaine ? » – « Mais non, banane, un demi-flic seulement  » !
Bon, je sors…
Bàv,

Clopine dit: à

Pas compris, JJ-J ; mais peut-être demain vais-je comprendre la vanne ? Bon, parfois on s’ennuie un peu ici…

Là, ce que j’aurai envie de dire c’est qu’à la réflexion, nous tous autant que nous sommes (si un « nous » existe, ce qui n’a toujours pas été prouvé en quelque vingt ans de ce blog) avons ici une sorte de tribune, au sens non d’un siège où nous monterions pour haranguer, mais plutôt une sorte de commentarium par si différent du Paradis où les spectateurs s’expriment en gesticulant, voir le film de Marcel Carné.

Là aussi, en étant totalement hors-sujet (mais y’en a-t-il un ?), je voudrais dire un truc.

Un truc.

Voici le point : si je n’étais pas partie prenante du vingt et unième siècle, et de ma place dans un pays privilégié, où en serais-je exactement ?

Je serais aveugle (double opération de la cataracte)

Je serais vouée à la soupe et à la compote, car je n’aurais plus de dents suffisamment fiables pour croquer dans une pommes (prothèses dentaires).

Je serais paralysée (genou en plastoc, bon disons en titane)

Et je serais suicidée (thérapie avec psychiatres +++, paraît que j’étais un « beau cas », et psychologue pendant trois ans)

Bref, des fois, quand je me réveille de rêves absolument hallucinants, nuit après nuit, et que ces rêves sont à la fois totalement terrifiants et d’une beauté d’évidence qui me remplit à chaque fois d’admiration pour mon inconscient, je me dis que c’est bien grâce à mon espace spatio-temporel que j’ai pu les vivre.

Nous allons tous mourir, d’accord. Et c’est un scandale, Sagan a bien raison. Un tout petit scandale circonscrit à notre petite existence. Mais pourtant : quelle chance inouïe nous avons. J’écris cette phrase, et tout de suite le remords me prend. Car cette « chance » ne vient-elle pas d’un monde de domination, où certains vont avoir les lentilles adéquates, les prothèses, les soins, dont la majorité des autres sont dépourvus ?

Bref, je suis une personne morale. Ahahah.

J J-J dit: à

@ chère Ct… ces rêves sont à la fois totalement terrifiants et d’une beauté d’évidence qui me remplit à chaque fois d’admiration pour mon inconscient,

j’en suis stupéfait moi-même… En plus que le mien qu’il est beau et intelligent, il aime trop la plaisanterie, hélas. Je ne l’admire pas, car personne ne me prendj au sérieux à cause de lui. Par ex. : 2/4 de flics = 1/2 flic… Quel gros kon amoral, hein ?…

Clopine dit: à

D’ailleurs, pensez-y, au fait : « suicidée » ne veut pas dire « morte ». C’est là un petit risque qu’on prend, quand on passe à l’acte : on va se rater, pour sûr. C’est une perspective abominable, parce qu’on croit qu’on est condamné à la souffrance pour le reste de sa vie. (sans compter les interprétations malveillantes qui ne vont pas manquer de survenir). Heureusement, le temps, le sablier, vient vous rappeler que chaque grain qui le compose est précieux. Ne serait-ce parce que vous vivez dans chacune de vos vies, dans ces rêves-cauchemars où vous vous parlez à vous-même, témoigne encore, presque malgré vous, de votre présence au monde.

D dit: à

Hayer se fait littéralement démolir par Bardella sur Cnews. La nulle des nulles. Et en plus elle s’en prend aussi à Laurence Ferrari qui anime le débat…
Hayer, allégorie de la nullité. Il fallait la trouver… Ils l’ont trouvée !

Clopine dit: à

parce CE que vous vivez, n’est-ce pas.

D. dit: à

Manon Aubry, avec qui je suis en désaccord sur pas mal de points, est cent fois moins nulle que Hayer.

D. dit: à

Le suicide conduit en Enfer.

D. dit: à

Tous les grands saints à qui il a été donné la vision momentanée de l’Enfer en ont été profondément bouleversés et se sont attachés, comme moi, à sauver les âmes tentées de s’égarer et de tomber dans les griffes du démon.

D. dit: à

Jésus, Fils de Dieu, est le chemin, la vérité et la vie.

Satan, créature archangélique puissante mais déchue, est l’égarement, le mensonge et la mort, dont celle par le suicide.

D. dit: à

Ce n’est pas plus compliqué que ça.
Si besoin, il est possible de le recopier et le mettre dans un petit cadre sur sa table de nuit, pour se le rappeler matin et soir.

Chantal L dit: à

Bonsoir Signore Renato…

Vous êtes bien inspiré en ce moment, je me retrouve dans vos pré.occupations.
Ai trouvé de beaux clichés en allant me promener sur le lien X sur Marcello e Chiara Mastroianni. Merci pour lui (le lien !).
Vous n’irez pas voir le film, bien sûr (sourire) !
Mais là il s’agit de Claude Simon… Très belle citation. Je l’ai en Pléiade, si cela vous dit.
J’ai commencé par la fin, « Le Tramway », et remonté jusqu’aux Flandres (!).
Ou lire aussi sa biographie par Madame Calle-Gruber « Une vie à écrire »…
https://vendangeslitteraires.overblog.com/le-claude-simon-de-mireille-calle-gruber

Ma citation à moi :
« En ce qui me concerne, je crois que dans l’Histoire (comme on la conçoit de plus en plus, c’est-à-dire non événementielle) la journée de travail de deux maçons est aussi importante que celle de quelques cavaliers encerclés ou que la promenade d’un groupe d’oisifs… Je pense ainsi pour m’être trouvé… souvent dans des situations assez désagréables (guerre, captivité, faim, épuisement physique, maladie grave), où je n’ai alors puisé de réconfort (n’étant pas croyant) que dans une distanciation par rapport à moi-même et à ma condition misérable, essayant de me remettre à ma juste place (c’est-à-dire minuscule) dans l’ensemble de l’Univers et de l’Histoire. En langage vulgaire, si vous voulez : « Je crève de faim (ou de froid, ou de peur, ou de fièvre…), mais cela ne m’empêche pas qu’en ce même moment (comme avant, comme après) le monde continue de tourner, les papillons d’être éblouissants, les femmes désirables, etc… (ce qui ne conduit d’ailleurs nullement à la soumission ou à l’acceptation : ainsi, prisonnier, je n’ai pensé – et j’y ai réussi – qu’à m’évader). »

A la revoyure !

D. dit: à

Bonsoir Chantal.
On peut savoir ce qui vous amène ?

rose dit: à

Je les classerai ainsi

Théâtre de l’absurde, en réaction violente contre la seconde guerre mondiale : Ionesco, Beckett, Adamov, Bernard Marie Koltès.
Nouveau roman : Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Nathalie Sarraute.
Marguerite Duras, elle, s’en est échappée, puisque rapidement, elle a eu son style propre qui n’appartient qu’à elle et la caractérise.
Rapidement ou bien dès le début ?

rose dit: à

Chantal L.et Renato merci pour vos deux citations de Claude Simon et Chantal L. merci pour la recension de la biographie de Mireille Calle-Gruber, j’y ai appris nombre de choses.

rose dit: à

« Présence maternelle toxique »
Cela, ai bcp de mal à le lire.
Que cela soit dit concernant Irina Ionesco qui vend sa fille Eva à dix ans au premier prédateur venu, passe encore, et encore !, mais dire cela d’une maman qui, déjà, a perdu un premier fils, puis son mari au front à la première guerre mondiale, la laissant seule avec un second fils en bas-âge, cela me paraît bien sévère.

Hormis ce point qui me chiffonne, deux articles passionnants Chantal L. qui nous apprennent de belles informations sur Claude Simon, particulièrement sur le lien pudique et puissant qu’il tissa entre sa vie et son écriture.
Lorsque j’aurais fini M. Yourcenar, je m’y mettrai. Merci à vous, et Renato pour les longues phrases, à l’origine de votre réponse.

rose dit: à

Ai écoute B. Netanyahou hier soir et qq.réponses, notamment celle de l’ambassadeur de la Palestine à New York et de la directrice de l’aide humanitaire Médecins Sans Frontières.
Ai vu Berlin, souvent, ni Dresde ni Hambourg.
J’ai pas vécu à Caen lors du bombardement de la ville par les alliés.
« Un tapis de bombes » a signalé B.Netyanahou. il a dit « un tapis ».

Cet homme a parlé de la paix à plusieurs reprises. De son passé de héros de soldat de son frère tué de sa lutte incessante sa vie entière contre les terroristes.

Puis, il a dit « c’est pas pour tout de suite » et encore « il nous faudra toujours pénétrer dans Gaza ».
Il a longuement fait l’inventaire, merci comme si on l’avait oublié !!! de la série d’attentats que nous avons subis en France, attentats terroristes. Et il les a nommés, un par un.
Il a comparé ce qui se passe à Gaza avec le débarquement en Normandie !
Il a énormément parlé d’antisémitisme.
Et dit. Et redit.
Il nous a montré sa carte terrifiante et accusé l’Iran nommément.

Or, au-delà du sempiternel anti-sémitisme, il ne fait qu’y contribuer de manière drastique et dramatique, la haine des juifs ne fait que croître, il y a un réel schisme entre Orient et Occident.
De pensée de mode de vie et d’économie. De pompage par les riches des ressources des pauvres, si ce n’était que les minerais rares ! De pillage et d’annexion des territoires.

Or, assez.
Pas de guerres. Équilibrage des ressources.
Mon territoire et les ressources afférentes sont à celui qui fait partie de son État souverain.
Le ratio une victime, un terroriste est faux. Oui, c’est honteux de prendre les civils comme bouclier humain ainsi que le fait le Hamas, lais c’est interdit par les conventions de faire des civils une boucherie.
Travaillez à un traité de paix.
Non à la guerre. Non aux armements. Non aux avions de chasse. Non au commerce du matériel militaire.

Et lorsque la paix sera rétablie : non aux colonies en Palestine.
Non à pouvoir rentrer lorsque vous voudrez sur la bande de Gaza.
Oui à la paix.

6h31. Du bois à couper pour préparer l’hiver. Mon équipe arrive aujourd’hui. Thomas Mann en parle magnifiquement bien dans La Montagne magique de cette rotation cyclique du temps. Et il raconte que, à peine l’été installé (ce qui n’est pas le cas ici, pas encore), l’hiver point déjà son nez. Il faut s’y faire, et ce n’est pas facile.
Bonne journée à tous, ce dernier jour du mois de mai.

Ce que j’ai dit à ce Amin, l’autre matin, qui m’a dit laisser monter en lui l’arabe sauvage, c’est que je n’ai aucune leçon à donner, à quiconque, vivant moi-même une guerre fratricide, ce qui est dramatique, pour ma mère.

rose dit: à

C’était mon premier message à 5h35 que j’ai oublié de vous coller in Le Monde.fr
« Donald Trump ? « Guilty. » Un mot, un seul, à la résonance mondiale. Un mot qui dit à la fois la vitalité d’un Etat de droit, mis à l’épreuve, et le défi inouï qui se dessine pour la démocratie américaine en année électorale. Deux syllabes, prononcées 34 fois pour 34 faits et formant le mot « coupable », retentissant dans la cour criminelle de Manhattan en cette fin de journée, jeudi 30 mai. Donald Trump entre dans l’histoire des Etats-Unis. Il est le premier ancien président condamné dans une affaire pénale, et ce pour falsification de documents comptables. »

B.Netyanahou a parlé précisément hier soir de la justice en Israël qui est irréductible.
Quid alors de ses actes ?
La chose la plus intelligente qu’il ait dite, à mes yeux, est qu’il faudra changer ce qu’on apprend à l’école, ita est, ce qui est écrit dans les manuels scolaires.

Construisez, B.Netanyahou, un monde de paix avec la Palestine, puisque vous l’avez fait avec l’Égypte, avec la Tunisie avec le Soudan, ainsi que vous en avez fait l’inventaire hier soir.

renato dit: à

Non, rose, ça ne passe pas. Les parents toxiques ne passent pas.

Demi Moore, vendue par sa mère à l’âge de 15 ans ! il n’est pas facile de répondre à la question qu’elle pose aux lecteurs de sa biographie : « Quel effet cela fait-il d’être vendue par sa mère pour 500 dollars ? »

J J-J dit: à

@ Bonne journée à tous, ce dernier jour du mois de mai ///. –
-< Merci, r^z… pour vos efforts autoréflexifs constructifs à partir du jusqu'auboutisme des actuels pilotes de l'Etat d'Israël
-< Merci, CT… pour vos efforts personnels destinés à ne pas sombrer dans un pessimisme suicidaire et trouver en vous des raisons de combattre pour survivre à votre vie, car elle en vaut la peine.
-< Merci au jury américain d'avoir dit "Guilty", à l'unanimité.
Bàv (31.5.24_8.04)

J J-J dit: à

Peut-on avoir des précisions sur la démarcation des « deux Chantal » (chantal et chantal l) ?… La confusion des pseudos belges est embarrassante. Bàv,

J J-J dit: à

@ Chantal Levêque, des « vendanges littéraires » ? … Belle apologie du très grand écrivain Claude Simon, merci.-

Jazzi dit: à

Bernard Marie Koltès n’a rien à voir avec le Théâtre de l’absurde, rose.
Ce qui est absurde, c’est de vouloir classer, étiqueter les auteurs…

Samuel dit: à

Pourquoi Rose, Clopine, Chantal et autres Rosanette profèrent souvent des énormités sur la Rdl sans s’en rendre compte ?

Bolibongo dit: à

Ce qui est absurde, c’est de vouloir classer, étiqueter les auteurs…

Effectivement, ça fait élève de classe terminale mal dégrossir…comme de citer Michel Butor comme uniquement  » nouveau romancier ».
( Voyez les textes de Mme. Calle-Gruber à ce propos…)

Bolibongo dit: à

dégrossie

Patrice Charoulet dit: à

Européennes. Débats télé entre candidats.

J’avais suivi de bout en bout les échanges entre candidats principaux aux européennes.
J’ai dit et redit pourquoi je ne regarde jamais plus la chaîne CNews.
Pour une fois, j’ai voulu suivre sur CNews le débat entre SIX (!) têtes de liste pour les élections du 9 juin prochain.
Première remarque. Deux invités ne supportant plus , comme moi, la chaîne Bolloré (qui rame du matin au soir pour l’extrême droite) ne sont pas venus : leur chaise est restée vide ! En passant, je précise que je ne voterai pour aucun de ces deux invités.
En second lieu, je dois dire que je n’ai pas regardé l’émission jusqu’au bout. Voici pourquoi.
Ce fut une véritable cacophonie. Les deux animateurs, falots et insignifiants, n’ont pas pu être écoutés et furent constamment débordés. La raison essentielle est que plusieurs participants ont été ingérables et malpolis, en coupant la parole sans arrêt. A mon humble avis, ce fut très net pour la candidate mélenchoniste et pour le candidat lepéniste.
S’il fallait comparer les débats sur le même sujet avec (presque) les mêmes invités, j’accorderais la
palme à l’émission organisée par LCI. Cette chaîne a eu la bonne idée de donner la parole, tour à tour et pour un quart d’heure, à chacun. Conséquence : Pas de parole coupée et pas de cacophonie.
Je saisis l’occasion pour redire l’essentiel : Ne vous trompez pas d’élection . Il ne s’agit pas de choisir quelqu’un , mais une LISTE.
Bon vote !

D. dit: à

Hier je me suis tapé une tête de veau sauce ravigote avec une fondue de jeunes endives sur pommes de terre bouillites.
Une tuerie.

D. dit: à

Merci beaucoup pour ces précisions, Monsieur Charoulet. Je ne me rendais pas compte. Je pense que he vais voter pour la liste où figure Sa Nullité Hayer Valérie.

D. dit: à

Grâce à vos utiles avertissements.

D. dit: à

J’ai honte parce que j’ai regardé le débat en entier. A un moment, la falote Ferrari a remis en place Hayer.

FL dit: à

Il me semble qu’il manque un épilogue au dictéegate.

Je reste sur ma fin.

FL dit: à

* Je reste sur ma faim.

Quand on parle de « dictée »…

FL dit: à

Il y a un très beau texte dans le « Bardabrac » de Genette (ou l’une de ses suites je ne sais plus où). Il s’appelle « Mickael ».

Le « Mickael » en question c’est le critique littéraire Michel Riffaterre. C’est un texte très beau, très ému.

S’il s’appelle « Mickael » et pas « Michel » c’est parce qu’après avoir migré aux Etats-Unis après la seconde guerre mondiale, Michel Riffaterre dans la vie de tous les jours avait anglicisé son prénom.

Et que Gérard Genette mettait un point d’honneur à l’appeler Michel pour le charrier.

Michel Riffaterre était l’exact opposé de Gérard Genette. Genette était d’extraction très populaire. Son père était employé dans le Sentier. Riffaterre avait épousé une femme riche : beaux quartiers de New-York, domesticité noire. Tout ce qui respire la richesse aux Etats-Unis.

Or il est clair que Genette se souvient avec beaucoup d’émotion de ce Michel Riffaterre qu’il se plaisait à plaisanter sur ses origines françaises (qu’il dissimulait un tant soit peu) et leur différence de classe.

Et les ouvrages de Michel Riffaterre sur la stylistique sont de fait très intéressants.

FL dit: à

Ce qui est absurde, c’est de vouloir classer, étiqueter les auteurs…

Comme ceux qui disent de Verlaine, au choix, qu’il est Parnassien, Symboliste ou Décadentiste. Il y a un texte amusé de Verlaine où il se moque de ces classifications (une lettre à Mallarmé peut-être).

FL dit: à

* « Ce qui est absurde, c’est de vouloir classer, étiqueter les auteurs… »

Jazzi dit: à

La faim justifie les moyens, FL !

D. dit: à

A entendre certains propos du débat politique d’hier, il serait bon de distribuer des petits déjeuners aux enfants dans les écoles, aux frais des contribuables.
J’y suis totalement opposé. 30 petits déjeuners représentent pour une famille 10 a 15 euros par enfant et par mois. Les allocations familiales existent déjà et se chiffrent souvent à plusieurs centaines d’euros alloués par famille, famille très souvent logée socialement à très faible loyer, non imposée, et bénéficiant de substantielles allocations de rentrée scolaire. De plus, dans bon nombre de cas, une partie importante des avantages perçus sont envoyés à l’Etranger. Je ne critique pas ceci dans l’absolu. Ce que je critique, c’est que l’argent perçu ne serve pas d’abord aux enfants. Donc totalement opposé à toute forme de gratuité de la nourriture pour des familles logées socialement et bénéficiant d’allocations familiales.
Nes restos du coeur feront, eux, ce qu’ils voudront. Mais on sait qu’ils sont débordés parce que, entre autres, ils ne peuvent pas discerner la légitimité morale des demandeurs.

et alii dit: à

on a parlé ici de terrorisme, et de rhétorique, mais pas de « Les Fleurs de Tarbes (sous-titré La Terreur dans les lettres) est un essai écrit par Jean Paulhan et paru en 1936, puis en 1941 aux éditions Gallimard.

Il s’agit de la première partie de l’enquête paulhanienne, achevée en 1967. Il y développe sa thèse d’une terreur ayant cours dans les lettres françaises, opposant les « Terroristes » aux « Rhétoriqueurs ». Enfin, il propose l’ébauche d’une nouvelle rhétorique, amenée à être approfondie dans Le Don des langues. »
j’ai bien sur habité Tarbes, (dont mon ex-mari est natif)je connais bien le jardin, (ce n’est pas le Luxembourg du sud), et me permets donc de vous signaler l’histoire de l’édition du livre de Paulhan

closer dit: à

Il est vrai que Pujadas sur LCI s’en est bien sorti pour contrôler le débat (du moins la partie que j’ai regardée) d’autant plus qu’il était seul. Mais il est faux de dire que les candidats ne se sont pas interrompus, notamment l’insupportable Aubry qui ne supporte pas la contradiction et coupe sans cesse la parole des autres intervenants.
Je n’ai pas regardé le débat de CNews plus de 2 ou 3 minutes, par lassitude d’entendre toujours les mêmes rengaines.

Jazzi dit: à

Oui, l’amour n’est pas impossible entre un alzheimer et une victime d’inceste alcoolique ! Du moins, au cinéma…

et alii dit: à

encore un danseur , également homosexuel, et connu dans le monde des lettres:
Jacques Chazot, né le 25 septembre 1928 à Locmiquélic (Morbihan) et mort le 12 juillet 1993 à Monthyon

closer dit: à

Je lis sur le net que le débat sur CNews a fait une bonne audience. Etonnant que les gens n’en aient pas marre de ces joutes à 6, 7 ou 8; mais bonne leçon pour Glucksman et Toussaint qui ont pris la décision imbécile et sectaire de le boycotter et se sont privés d’une belle tribune!

D. dit: à

Lorsque des gouttes de pluie tombent sur un rebord horizontal de façade, elles forment facilement de petites flaques, et éclaboussent dans toutes les directions, notamment la façade elle-même, qui à la longue est colonisée localement par des algues, champignons et mousses, dégradant son aspect, accélérant la destruction du matériau (enduit, pierre…), favorisant les infiltrations d’eau dans la paroi.

Ce phénomène est connu depuis la nuit des temps et pourtant il semble totalement ignoré des architectes et des enseignants en architecture puisque les bâtiments à rebords de façade strictement horizontaux sont légion absolument partout.

En donnant une légère inclinaison vers le bas au rebord, on peut pourtant limiter considèrablement le phénomène : plus de flaque, plus de gouttes tombant dans les flaques, et angle moyen de rebond des gouttes majoritairement vers l’extérieur.

Un architecte peut aussi choisir de conserver un rebord strictement horizontal dans son parti architectural. Son devoir devrait alors être de s’intéresser à la protection hydrofuge durable du rebord lui-même mais surtout de la partie de façade située au-dessus du rebord, sur quelques dizaines de centimètres. Je constate que c’est très rarement le cas.

Clopine dit: à

Mince, il semble que ce blog soit dévolu à la parole d’un D.

Ca n’interpelle personne ?

Clopine dit: à

D. étant un troll capable des pires énormités (voir son message sur les distributions de petits déjeuners à l’école, juste passe-moi le sac à vomi) et bien sûr, nous avons raison de passer tout cela sous silence, ne pas nourrir les trolls. Mais pourtant, entre Charoulet « le cerveau d’un poulet » et lui… Bon j’ai tort de réagir. La vacuité de ma vieillesse, c’est sûr !

renato dit: à

Rénover la façade d’une maison, c’est avoir une maison en parfait état. La façade est souvent susceptible d’être endommagée par les intempéries et, si elle est négligée, elle pose des problèmes de sécurité pour l’ensemble du bâtiment.

En France, un arrêté préfectoral peut obliger les propriétaires d’immeuble à faire réaliser un ravalement de façade à une fréquence régulière. Cela bien à part, il serait opportun de rénover la façade tout le dix ans — ce qui est obligatoire en certaine villes —, en respectant ce temps le problème des rebords ne se pose pas.

D. dit: à

En région parisienne, le zinc est très couramment utilisé en couverture. C’est en effet un matériau durable, jusqu’à 100 ans, maus disons plutôt 70. Il est assez bon marché, ductile mais se soude difficilement (il faut un matériel spécialisé pour la soudure du zinc). Le zinc est relativement bruyant et transmet le son de la pluie.
Le cuivre est nettement plus onereux et ne s’utilise quasimment pas pour cette raison.
Je m’étonne qu’en 2024, on ait pas réussi que à développer un matériau de couverture moderne, capable de réunir les qualités suivantes :
– durabilité (50 à 100 ans)
– résistance aux chocs, à la cassure, et aux salissures
– légèreté
– pouvant être nuancé en teinte et en aspect
– non bruyant
– facilité de mise en oeuvre (fixation, juxtaposition, jointements)
– capacité d’isolation thermique
– respect de l’environnement (fabrication, , émanant peu ou pas de molécules toxiques en étant exposé à la chaleur ou dabs lrs eaux pluviales
– abordable.

renato dit: à

Toujours plus marteau (et misogynie) le Bergoglio, sa dernière : « Le bavardage est une affaire de femmes. Nous portons des pantalons, nous devons dire des choses ».

D. dit: à

Madame Trouillefou, sans doute ne payez-vous pas d’impôts pour tolérer que la contribution publique serve à nourrir des enfants dont les géniteurs ont des revenus suffisants pour les nourrir, grâce aux impôts que d’autres payent.
Les finances publiques se gèrent correctement. Vous semblez l’ignorer.
Donner 3 tartines avec du beurre et un bol de lait, ca coute 50 centimes d’euros. Personne ne me fera croire que. Personne.
Et ce qui me bouscule, moi, c’est que des indigents affamés voient la porte des restos du coeur fermée.

D. dit: à

Je suis surpris, rebato.
10 ans c’est très court.

D. dit: à

Pourriez-vous citer l’une de ces villes où l’on doit ravaler tous les dix ans ?

renato dit: à

À Paris le ravalement des façades anciennes est obligatoire tous les 10 ans. Pour les autres villes on peut se renseigner auprès de la préfecture, de la mairie, ou du Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’environnement du département.
Pour les édifices modernes on peut refaire les peintures tous les 10 ans et, selon le tipe d’enduit, le ravalement entre 20 et 50 ans.

Naturellement pour les édifices anciens il faudrait privilégier des travailleurs spécialisés afin de ne pas tomber dans des monstruosités.

renato dit: à

Cela dit, déjà vous pouvez chercher vous-même sur les sites dédiés. Puis, les gens cherchent à épargner… avec des conséquences plus ou moins désastreuses.

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