de Pierre Assouline

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La République des livres
Rudolf Noureev et son ange gardien

Rudolf Noureev et son ange gardien

On sait généralement combien de temps un auteur consacre à l’écriture d’un livre mais on ignore qu’il peut mettre des années à ne pas l’écrire, à décliner les sollicitations des éditeurs, à se créer des obstacles, à affronter son propre déni face à la nécessité de l’écrire. Michel Canesi aura mis trente ans à ne pas écrire Le crépuscule d’un dieu (250 pages, 22 euros, Plon) jusqu’à finir par céder à sa propre injonction. Il est vrai que l’empêchement moral, éthique, déontologique était de taille : un médecin est tenu par le secret professionnel et rien ne devrait le supplanter sinon une question de vie ou de mort, inutile d’aller examiner le texte du serment d’Hippocrate ni compiler la jurisprudence sur le sujet dans les archives du Conseil de l’Ordre. Un impératif de discrétion d’autant plus contraignant que le patient était célèbre. Jusqu’à un délai de décence suffisamment long (trente ans) pour juger qu’il y a prescription, d’autant que les raisons du décès étaient de notoriété publique et que nombre de détails, souvent faux, s’étalaient sur sa fiche Wikipédia.

 Rudolf Noureev est mort du sida au début de l’année 1993 à côté de Paris à l’âge de 54 ans. Ainsi énoncé cela parait simple mais c’était un temps où cela se disait encore difficilement (quand on pense qu’aujourd’hui encore, nombre de nécrologies d’une personnalité évoquent « une longue maladie » comme métaphore du cancer…). Neuf ans avant la disparition Noureev, au terme d’une longue enquête d’Alain Jaubert, le magazine Lire avait été le premier organe de presse à oser commencer un article par : « Michel Foucault est mort du sida ».

Michel Canesi n’était pas seulement le médecin de l’artiste mais son ami sans jamais devenir son amant bien que l’un et l’autre fussent homosexuels. Une fois balayé toute ambiguïté, le récit de leurs onze années communes se déroule sur le double registre du soin et de l’amitié. Encore faut-il rappeler qu’elles se sont inscrites dans la temporalité très particulière de l’ignorance, puis de la découverte enfin de la révélation des ravages du sida. « Un génocide biologique » écrit l’auteur comme pour insister sur le fait qu’aucun responsable ne pouvant être désigné à la vindicte populaire (contrairement à l’affaire du sang contaminé, à l’épidémie de Covid etc) ; l’opinion publique fut dans un premier temps prompte à accabler les victimes, coupables d’avoir propagé le virus mortifère par leurs pratiques sexuelles « contre nature ». De quoi briser l’espérance née de la dépénalisation de l’homosexualité au cœur de l’été 1982. Jusqu’à ce que la transmission du virus entre hémophiles sans la moindre intervention sexuelle déplace un peu le curseur aux yeux de la morale publique. En sa qualité de dermatologue vénérologue gay friendly, le docteur Canesi fut autant le témoin que l’acteur de ces sombres années où son carnet d’adresses et son agenda de rendez-vous se transformaient chaque jour un peu plus en obituaire. « J’étais devenu l’ange de la mort ». Intégré dans le génome, le virus paraissait alors impossible à extirper.

Amateur de ballets, bientôt admirateur inconditionnel de Sylvie Guillem (la grande partenaire de Noureev avec Margot Fonteyn) dont il ne ratait pas un spectacle, il avait 30 ans lorsqu’il fit la connaissance de la star mondiale de la danse, le jeune homme qui avait osé défier le pouvoir soviétique en passant à l’Ouest lors d’une tournée du Kirov en 1961 à Paris. Il avait sacrifié sa famille, conscient qu’il paierait longtemps cette trahison du paradis communiste. Devenu directeur du ballet de l’Opéra de Paris, maitre de ballet et chorégraphe en chef, Rudolf était déjà devenu Noureev. Un personnage qui en imposait à tous au-delà de sa seule personnalité charismatique. Ses cuissardes lui donnaient une allure de mousquetaire ; il se drapait dans des étoffes chamarrées de soie et de cachemire, se coiffait le chef d’une casquette de cuir ou d’un bonnet, parachevant ainsi l’accoutrement excentrique que ce grand flamboyant qu’il voulait paraitre.

Ce livre regorge de confidences qui résonnent parfois comme des confessions, les unes aussi émouvantes et éclairantes que les autres. Jamais indiscrètes et dénuées du moindre voyeurisme. Maitrisant mal le français malgré ses longues années parisiennes, il préférait s’exprimer en anglais (mais la VO sous-titrée de ses conversations avec l’auteur était-elle vraiment indispensable ?). A travers de nombreuses anecdotes, choses vues ou entendues, dans une langue fluide par laquelle il se garde fort heureusement de corriger l’émotion, l’auteur détaille la cour sinon la suite qui ne le quittait guère à Paris et en voyage ; car Noureev connaissait du monde partout et agissait comme un catalyseur n’ayant d’autre souci que de présenter les uns aux autres. Une manière de conjurer le spectre de la solitude qui revenait sans cesse le hanter.

Les déplacements étaient nombreux car son rayonnement était international ; danseur le mieux payé de son temps, obsédé par la peur de retomber dans la misère de ses jeunes années à Oufa, capitale de la Bachkiri à une centaine de kms des monts Oural, il honorait les invitations à danser ou produire ses chorégraphies sur les scènes les plus prestigieuses malgré sa hantise de l’avion ; il ne la surmontait qu’assis en position quasi fœtale, la tête entre les jambes, avec l’aide quelques verres de champagne-vodka… Michel Canesi, qui n’était jamais loin, assistait à la lente dégradation de son corps. Sur scène, il donnait le change, impeccable dans ses portés, toujours aussi virtuose, maitre d’une technique irréprochable, jusqu’au-boutiste d’une exigence inflexible avec lui-même avant de l’être avec les autres ; mais en coulisses, dès que le rideau tombait, il grimaçait de douleur.

Il fallait bien se rendre à l’évidence : la molécule antivirale demeurait sans effet ou presque. Un soir de Giselle au Teatro comunale de Florence, alors qu’il s’échauffait et se concentrait avant de s’élancer pour un prince Albrecht éploré en majesté dans l’acte blanc, massant une fois encore les muscles de ses jambes légendaires et ses pieds qui ressemblaient tant à des sarments de vigne, il arbora un masque lumineux et lança à l’auteur : « Maintenant, je vais m’entretenir avec les dieux ». Une fois encore, son hiératisme aérien, alliance de grâce et de puissance, sidéra. Et pourtant, intérieurement il souffrait le martyre. Une infection rare provoquait une inflammation des membranes entourant le cœur.

Par deux fois, Michel Canesi fut le témoin de ses franches détestations, d’autant plus remarquables qu’elles étaient rares. Les deux à l’endroit d’autres maitres de son art. La première était historique : le russe Serge Lifar, l’étoile de la compagnie de Diaghilev qui précéda Noureev à la tête du ballet de l’Opéra de Paris, avec qui il se prit de bec si violemment qu’ils faillirent en venir aux mains publiquement. La seconde fut le théâtre d’un rude affrontement avec Maurice Béjart en 1986. Celui-ci avait été invité par l’Opéra de Paris à présenter une nouvelle création chorégraphique Arepo. Une belle réussite. Sauf qu’à l’issue de la représentation, Béjart prit l’initiative de sacrer étoiles Manuel Legris et Eric Vu-An qui venaient d’éblouir le public, alors que c’est là le privilège du directeur de la Danse de l’Opéra de Paris. Le lendemain, le coupable en remit une couche : interrogé au Journal télévisé par Yves Mourousi, il exécuta cruellement Noureev, le guignolisant comme un fantôme de l’Opéra, un has been qui devrait quitter ses fonctions s’il lui restait un peu de dignité. Une telle violence, publique qui plus est, accabla le malade. Ce jour-là, Michel Canesi le vit pour la première fois privé de sa superbe. Sa danse l’abandonnait à mesure que ses défenses immunitaires s’effondraient.

La première fois qu’il aperçut les premiers signaux de la pathologie sans rien comprendre à sa nature ou à son origine, Canesi était un jeune interne chargé d’examiner une famille africaine dont les corps présentaient d’étranges taches violacées extensives sur la peau. La littérature médicale le renvoyait alors aux lésions cutanées classiques, de la syphilis au sarcome de Kaposi en passant par la dermite séborrhéique, les verrues extensives, le psoriasis, le vitiligo… La première fois que le corps du danseur présenta des symptômes « préoccupants » du mal inconnu, c’était en 1983 : toux répétée, transpiration nocturne, essoufflement, perte de poids… Il quittait la scène de l’Opéra exténué comme jamais. Les tests de dépistage du sida n’étaient pas encore commercialisés. Il fallait effectuer des prélèvements sanguins à la Pitié-Salpêtrière et s’en remettre aux résultats incertains de prototypes et au caractère aléatoire de l’évaluation des résultats. Willy Rozenbaum, assistant chef de clinique au service des maladies infectieuses et tropicales de la Pitié-Salpêtrière, venait d’effectuer des rapprochements entre un cas français et cinq cas d’homosexuels californiens trouvés dans une revue épidémiologique. Il fallut que l’acteur Rock Hudson fit publiquement son double outing (gay et séropositif) deux ans après pour que se produise un électrochoc dans les consciences.

Patient particulièrement entouré et protégé, outre par son médecin Michel Canesi avec qui il s’entretenait en permanence, par André Larquié le président de l’Opéra et le docteur Willy Rozenbaum, Noureev fut alors traité au HPA-23, un nouveau médicament anti-viral utilisé pour traiter le VIH et interrompre sa réplication, qui sera par la suite abandonné en raison de son inefficacité et de ses effets hépatiques. Michel Canesi fut son ange gardien. Il le guida et le protégea contre les charlatans que suscitèrent les années sida dans des officines douteuses, vendeurs de poudre de perlimpinpin et autres produits miraculeux (injections d’ozone, remplacement total du sang etc).

Au lendemain de sa mort, il fallut convoquer deux corbillards afin que le premier fut utilisé comme un leurre pour tromper les paparazzi qui guettait en bas de chez lui quai Voltaire. Les danseurs de la troupe hissèrent son cercueil sur leurs épaules, sur le parvis de l’Opéra, sa vraie maison. Les années Noureev incarnent l’âge d’or du ballet de l’Opéra de Paris et le renouvellement du répertoire (La Bayadère, Don Quichotte, Raymonda…) du légendaire chorégraphe Marius Petipa. Parmi ses élèves, les plus brillantes étoiles, Laurent Hilaire, Elisabeth Platel, Patrick Dupond, Manuel Legris, Charles Jude, Nicolas Le Riche, Sylvie Guillem… Tous doivent à Rudolf Noureev. On eut dit que l’expression « monstre sacré » avait été créée pour lui. Dans son testament, il stipula que sa Fondation devait confier à Michel Canesi, au médecin autant qu’à l’ami, la mission de créer une branche médicale consacrée à la santé des danseurs, ce dont celui-ci s’acquitta en lançant également un site médical consacré à la danse. Le Crépuscule d’un dieu n’a pas seulement la force du témoignage. Sans aller jusqu’à, comme certains de nos confrères, y lire le récit de « son pas de deux avec le sida » ( ! ), on ne peut qu’être touché par une évocation qui dégage ce que les biographies du danseur ont été impuissantes à restituer (sauf peut-être celle, romancée, de Colum McCann) : un supplément d’âme mêlé à un sentiment d’une intense fraternité.

Il avait été révélé à Paris en 1961 en dansant le rôle-titre de La Bayadère. Il était écrit qu’il quitterait le monde trente ans après non en survolant la scène comme lui seul savait le faire mais en dirigeant l’orchestre dans la fosse où il avait répété allongé sur une méridienne. Dans ses dernières volontés, il demanda à être enterré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois où reposent tant de Russes blancs, mais à une condition : que sa tombe fut suffisamment éloignée de celle de Serge Lifar…

(« Sur scène à Paris » photo de Thierry Orban ; « En pointe », New York 31 mai 1967, photo de Richard Avedon ; « Portrait, 1965 » photo de David Bailey « Tombeau » photo de Jean-Pierre Dalbera)

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commentaires

886 Réponses pour Rudolf Noureev et son ange gardien

Samuel dit: à

Pourquoi il ne faut surtout pas compter sur les cuistreries clownesques et les pédanteries burlesques des deux zigotos Renato et D pour « élever le niveau » de la Rdl ?

D. dit: à

Ecoutez, Samuel, ce n’est pas de ma faute si renato n’y connaît pas grand chose en bâtiment.

D. dit: à

Moi quand j’étais petit, je n’ai jamais eu une seule fois de petit déjeuner à l’école. J’avais une grosse tartine beurrée du vieux pain de la veille, que j’avais du mal à finir et un bol de lait aromatisé au Ricoré. Point barre. Alors que personne ne vienne me faire chier. Ils ont qu’à faire pareil avec leur mioches et pas nous emmerder à la télé.

D. dit: à

20 centimes d’euro de lait, 10 centimes de pain et 20 centimes de beurre. Qu’ils nous fassent pas chier avec leurs petits déjeuners à l’école.

D. dit: à

Ça fait 8 euros par mois. 40 balles s’ils en ont 5.

C’est 719 balles, les allocs pour 5 enfants. Pour ceux qui seraient pas au courant.

D. dit: à

Avec mon pognon.

D. dit: à

Alors merde, hein.

et alii dit: à

il semble que l’on puisse dire que l’on a identifié une nouvelle maladie;
La fièvre méditerranéenne familiale est une maladie génétique
bonsoir

rose dit: à

Sylvie Bitterlin est une des deux gardiennes de Lure avec Claudine. Des mois et des années de lutte contre les entreprises qui ravagent nos forêts.

rose dit: à

Droulez

rose dit: à

D.
Vous m’expliquerez en détail ce que vous faites avec 719€ pour cinq enfants.
Je vous souhaite bon courage.
Je suis allée faire deux petits paniers de course hier et aujourd’hui et ai dépensé deux fois cinquante euros pour rien.
De plus, récemment les carottes prix bas dans un Auchan coûtaient 2,99€ le kilo.
Alors, 719€ pour cinq enfants, je crois que vous plaisantez.

rose dit: à

>Jorion

Hyper-embêtée, parce que, m’occupant beaucoup de ma maman, une semaine entière après quinze jours chez moi, etc., dans nos activités pédagogiques destinées a travailler la mémoire il y a, entre autres, scrabble.
Or, on ne peut pas jouer en anglais/français. Alors que, si vous saviez le nombre de mots argotiques, ou chinois, acceptés dans ce jeu. Incompréhensible.
Mais, il n’y a pas encore dépailler les cardons.
Et on triche un peu. Souvent, c’est moi qui propose. L’autre fois c’est ma mère. Comment c’est que l’on triche ? Si vous me le demandez, je vous le dirai.
Et hier, j’ai menti pour la seconde fois en moins de trois mois.
Crénom.
Je prends un mauvais pli.

rose dit: à

à travailler

D. dit: à

C’est une allocation de supplément, Rose.
Bien évidemment il faut des salaires. Et il faut les augmenter. La valeur du travail doit augmenter, comme en Grande Bretagne.

renato dit: à

Enfin D. Vous demandez au Conseil d’Architecture d’urbanisme et de l’environnement de votre département et vous avez la réponse. Ce n’est vraiment pas difficile !

rose dit: à

La formule non raccourci est celle-ci :
« et un homme attaqué par les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer ».
Et non pas « un alzheimer ».
Qui témoigne d’une cruauté impitoyable et superfétatoire.

rose dit: à

formule non raccourcie

rose dit: à

J J-J dit: à
Peut-on avoir des précisions sur la démarcation des « deux Chantal » (chantal et chantal l) ?… La confusion des pseudos belges est embarrassante. Bàv,

Ce n’est pas difficile.
Nous avons une Chantal en Belgique et une autre en Occitanie, Chantal Lévêque.

D. dit: à

Et puis dans notre monde actuel qui demande tant de « résilience », on peut essayer de se limiter à 2 ou 3 gosses au lieu de 5 ou plus. Ça témoignerait d’un peu de responsabilité. Parce qu’après tout, la « résilience », on doit la trouver partout, non ? Pas toujours chez les mêmes pigeons, je veux dire. En tout cas les pigeons ont le droit de vote et voteront le 09 juin. Rrrouuu rrrouuu !

rose dit: à

Je ne parle pas en général. Je parlais de la mère de Claude Simon.
Il est ardu d’augmenter. Que l’autre vous lise à brûle-pourpoint sans lire vos arguments et vous réponde Demi Moore.

rose dit: à

Il est ardu d’argumenter en vain. Autant pisser dans un violon.

rose dit: à

Jazzi dit: à
Bernard Marie Koltès n’a rien à voir avec le Théâtre de l’absurde, rose.
Ce qui est absurde, c’est de vouloir classer, étiqueter les auteurs…

Que vous le vouliez ou non, il y a des mouvements littéraires et ils rythment le temps et l’évolution.
Bien sûr qu’il n’y a pas d’arrêt puisqu’on y rentre et on en sort comme du surréalisme. Bien sûr aussi que les grands ne sont pas soumis et ont leurs propres axes, nourris et bâtis sur/à partir de l’intertextualité de ceux qui les ont précédés.
J’enlève le honteusement qui a précédé pompé.

rose dit: à

Il y a longtemps, de mon temps, il y a eu une campagne lait. On donnait un verre de lait aux petits de l’école maternelle. Puis, on leur a donné un goûter le matin, en milieu de matinée.
Quel bon moment ! Ils sont tellement sérieux les petits quand ils mangent.

rose dit: à

Oublie de parler, ce matin tôt, ne le ferai pas ce soir de Darius questionnant Benyamin que le culot qui l’habite/ dont il est pourvu et sa réponse.
Ce matin,rien lu dans Le Monde.fr mon journal de référence 😳.
Ce soir, ai cru lire kekpart que Netanyahou proposerait trois mois de paix ?🙏🥂🍾

et alii dit: à

scrabble: ça ne m’étonne pas! alors, comment trichez vous ?

MC dit: à

Il y a à St Sulpice au Salon du Livre ancien, un ensemble de programmes des grands ballets de Noureev…( excusez-moi d’y revenir!) et ceux qui ont parlé du Dilettante y trouveront leur librairie,,, MC

Janssen J-J dit: à

on ne sait pas pourquoi, dès le grand matin, on rigole en premier lieu à la lecture des habituelles
opinions fachos de D., l’ami ricoré du bénitier, sa manière de les argumenter en tartines beurrées à pleurer cosette.
Et puis, passé le moment d’indignation face aux justes réactions d’un calme olympien d’aucunes, on ricane moins à comprendre sa manière apparemment plus sérieuse de s’en faire l’avocat, en le voyant déployer son envol en généralités politico sociales. « L’authentique » facho catho intégriste reprend ses esprits. Il dé-trolle.
En caractériologie de Kretschmer, on imagine aisément un leptosome de type schizothyme – Berk !

JC..... dit: à

Amis littéraires, chers contribuables, bonjour !

Nous avons réussi notre examen en réussissant à passer de AA à AA-, prouesse difficile à réaliser tant nos dirigeants sont en retard sur la mode financière actuelle : bien gérer afin de limiter la dette.

Bientôt, pour vous nourrir, vous allez pouvoir cannibaliser le petit dernier du voisin comme au temps de Mao Zedong et Dougatchvili dit Staline, dirigeants communistes infiniment compétents ! Enfin, nous aurons le retour de la famine, la généralisation du cannibalisme, l’agréable violence des clans prêts à s’entretuer pour survivre. L’avenir s’annonce distrayant…

Bon weekend, les amis, et bon appétit !

closer dit: à

La dégradation de la note S and P de la dette française est parfaitement logique. Ce qui ne l’était pas, c’est le maintien des notes Fitch et Moody’s il y a un mois…
Comme dit Le Maire cela ne va pas modifier le quotidien des français…dans l’immédiat.
Juste un signe de plus de la dégringolade générale.

Janssen J-J dit: à

(excusez-moi d’y revenir!)

Ne vous excusez point, on est toujours dans le même billet avec D. et MS…, qui nous dansent la valse des trolls à quatre temps. Pmp, je n’ai pas le dilettantisme facile en matière de danse. Il y a tant de diversités en la matière, comment établir un « classement » des genres ? Une chose est sûre : je n’M pas trop les « danses de la culture du rap »,… car j’ai dû louper quelque chose d’historique, à cause de mon tropisme culturel trop marqué par l’anarchisme de gauche, apparemment peu compatible avec cette évolution… Bàv,
(1er juin 24_9.08)

Jazzi dit: à

« il y a des mouvements littéraires et ils rythment le temps et l’évolution. »

Justement, et Bernard Marie Koltès n’a rien à voir, chronologiquement, avec l’époque du Théâtre de l’absurde.
Ni même thématiquement.

J J-J dit: à

Quand on s’interroge sur la personnalité et la caractère d’un internaute fidélisé à la Rdl, il serait de bon ton de se souvenir des enseignements de René Le Senne, des fondamentaux que le sens commun n’a pas oublié, lequel continue à nous influencer à notre insu, nous autres, les prétendus intellectuels critiques de la philosophie spiritualiste morale.
Je me permets ce copier-coller en guise d’illustration… (la source est dans la wikipedia, notre mère nouricière de base, et pardon pour cette trivialité, etalii et MC) –
***Pmp, elle me rafraichit un brin de ce que j’avais un peu oublié de mes notes sur les bancs de ma fac, durant mon certif de crimino (1975-1976).
———–
(cc) « Le caractère de chacun présente trois propriétés :l’émotivité ; l’activité ; le retentissement des représentations (primarité ou secondarité)… Ces trois propriétés sont celles dont la combinaison chez les individus marque le plus fondamentalement le caractère. Les combinaisons extrêmes, c’est-à-dire dans lesquelles les propriétés présentent soit leur minimum, soit leur maximum, conduisent directement à une typologie : typologie dans laquelle personne ne devrait se reconnaître mais dans laquelle chacun peut se retrouver.
Selon l’ordre de présentation du traité, les huit types de base (déjà élaborés par Heymans et Wiersma) résultant des combinaisons des propriétés constitutives sont :
1 le type émotif-inactif-primaire nommé NERVEUX ou EnAP ;
2 le type émotif-inactif-secondaire nommé SENTIMENTAL ou EnAS ;
3 le type émotif-actif-primaire nommé COLERIQUE ou ACTIF EXUBERANT ou EAP ;
4 le type émotif-actif-secondaire nommé PASSIONNE ou EAS ;
5 le type non émotif-actif-primaire nommé SANGUIN ou REALISTE ou nEAP ;
6 le type non émotif-actif-secondaire nommé FLEGMATIQUE nEAS ;
7 le type non émotif-non actif-primaire nommé AMORPHE ou nEnAP ;
8 le type non émotif-non actif-secondaire nommé APATHIQUE ou nEnAS.
On observe que deux par deux, ces types présentent deux propriétés communes pour une seule les différenciant. Mais les proportions s’inversent en quelque sorte dans les conséquences exprimées par le caractère. En effet, les descriptions extrêmement riches que René Le Senne fait de ces types montrent qu’un monde sépare généralement deux types qui ne s’opposent pourtant que par une propriété.
L’essentiel de l’œuvre de René Le Senne procède de son talent pour nourrir les déductions permises par son modèle (et la classification de Groningue) d’une multitude d’éléments plus humains tirés de ses nombreuses et perspicaces lectures, en particulier de biographies et de journaux intimes ou mémoires ».
Etc. /
(nb de jjj – > Rien à voir avec la moindre corrélation astrologique en P75)… 🙂

Janssen J-J dit: à

Je peux reconnaître me montrer parfois bobophobe à l’égard de certaines gens, mais n’ai jamais eu l’idée d’aller leur genre les pneus… Mon côté nEAP, non marseillais, sans doute.

Bonjour Alexia (nEAS), vous manquez un peu, ces temps-ci. Nous espérons que tout va bien pour vous. Christiane Parrat (EAS) nous fait un retour fracassant sur plusieurs chaines, en revanche. Bientôt sur la Rdl ? Formidable, elle serait !

J J-J dit: à

… d’aller crever leurs pneus…, qu’il fallait lire.
Bof. A quoi bon rectifier ? un clin d’oeil à jzmn, seulement, un garçon toujours à l’affût des moindres faits divers marseillais. Bàv,

J J-J dit: à

Magnifique Olga Smirnova, RM… On constate qu’elle ne doit pas se laisser aller souvent à la Vodka.

D. dit: à

leptosome de type schizothyme mon cul, oui.

Bloom dit: à

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

– Sebald, « Austerlitz », p. 36 (traduction anglaise).

Le cri inlassablement revisité par le peintre Gastone Novelli, torturé à Dachau.
A sa libération, Novelli décide de fuir la « civilisation » et se réfugie dans la jungle brésilienne, où il vit dans tribu amérindienne dont la langue est composée presque exclusivement de voyelles, en particulier d’une multiplicité de réalisations phoniques de « A », tous prononcés de façon différente au gré de subtiles variations intonatives et accentuelles.
À son retour en Europe, l’un des thèmes récurrents de ses tableaux devient cette lettre A, qui « monte et descend en vagues, comme un cri longuement prolongé » (Sebald).

Dans Le Jardin des plantes, Claude Simon consacre une place importante de son récit à 4 tableaux de Novelli, artiste sur lequel il avait déjà publié un texte traduit en anglais pour le catalogue d’une exposition à NY au début des années 60 (« Novelli et le problème du langage », en français en 2015).

Alors que le texte sebaldien semble aligner les A de façon aléatoire, ceux du texte simonien forment un bloc compact au centre de la page.

AAAAAAAAAA
AAAAAAAAAA
AAAAAAAAAA
AAAAAAAAAA
AAAAAAAAAA

D. dit: à

Bon en tout cas j’ai finu mon petit déjeuner. Et je suis pas allé emmerder les cantinières genre Clopine de l’école d’à côté pour l’avoir.

D. dit: à

Baisse de la note. Qui est responsable ?
La Macronie installée depuis 7 ans au pouvoir.

Macron
Lemaire
Philippe
Castex
Attal

Nous avons les cinq noms.

J J-J dit: à

Le « théâtre de l’absurde » des années 50 n’aurait-il été marqué que par Ionesco, Genet, Becket, Weingarten et Adamov ?—
On détecte une « filiation » (un filon souterrain) entre Genet et Koltès… les Bonnes et la Solitude des champs… Certes, un poil capillotractée, mais on ne va pas en faire une affaire d’état, non plus, hein ?!
On se calme, les nEAS !.

D. dit: à

Ah non, je n’ai pas oublié Borne. C’était pour voir si vous suiviez.

lmd dit: à

Jansen J-J,vous évoquez votre «tropisme culturel trop marqué par l’anarchisme de gauche»; avez vous lu David Graeber ? Les idées stimulantes y fourmillent.

J J-J dit: à

Nous sommes heureux que vous vous soyez correctement sustenté, par vos propres moyens et sans l’aide de la cantinière du coin… Maman, à la cuisine, avait sans doute préparé le petit déj du fiston en prières, comme chaque matin.
(in, Cantilènes en gelée… uhuhurk) !

J J-J dit: à

@ lmd, non je ne l’ai pas lu. Qui est-ce ?

Jazzi dit: à

Je serais plutôt 2 et 4, JJJ.

Malgré la tentative de rattachement par Sartre aux existentialistes, Genet n’appartient à aucune école et n’a engendré aucune filiation.

J J-J dit: à

AAAAAAAAAA
AAAAAAAAAA
AAAAAAAAAA
AAAAAAAAAA
AAAAAAAAAA

Tout à coup, j’ai cru que CT avait signé ce papier, et en remontant le film, j’ai vu que c’était vous, le grand rBl ! Quel talent !… Bàv

et alii dit: à

Loïe Fuller, nom de scène de Mary Louise Fuller, née à Hinsdalea le 22 janvier 1862b et morte à Paris 8e le 2 janvier 19281, est une danseuse d’origine américaine et l’une des pionnières de la danse moderne2 ; elle est célèbre pour les voiles qu’elle faisait tournoyer dans ses chorégraphies de danse serpentine3 et pour ses talents de metteuse en scène.
compta dans l’appréhension de MALLARME

Janssen J-J dit: à

Genet n’appartient à aucune école et n’a engendré aucune filiation.

Tu ne m’étonnes qu’à moitié pour la filiation… Mais pas TAF d’accord pour le reste… Sartre, comme d’hab n’avait strictement rien compris à Genet ni à Flaubert, hélas… Et on continue à encenser ce sombre crétin qui n’avait pas compri faire son propre portrait à traver celui des autres… Heureusement qu’on a eu des gras comme tach par la suite pour écrire celui de Kafka… La biog d’Edmund Whyte sur Genet avait une autre allure que celle de Sartre, quoiqu’encore trop influencée par sa propre homophilie, comme le furent celles de Toibin sur Mann, celle d’Eribon sur Foucault ou de Savigneau sur Yourcenar, etc.
Bàv,

J J-J dit: à

@ lmd, merci… Fiche intéressante…
Me recommanderiez-vous Bullshit jobs, ou quoi d’autre en français de très emblématique de ce David Graeber, en première lecture ?

Janssen J-J dit: à

ouprs/merdr
… des gars comme Stach

Bloom dit: à

C’est trop d’honneur, cher 3J. Petit Bloom suffira.
Quand je lis D ou C, je sors mon A…Ah!
(Franz et Dino auraient produit un K, tout sauf pathologique)
BàV

Paul Edel dit: à

A propos de Jean Genet.
Jean Genet a toujours été extrêmement précis pour analyser ce qu’il voulait faire dans le roman et quelle révolution il voulait dans son théâtre qu’il voulait de plein air et surtout pas dans les salles bourgeoises. En cela il est proche d’ Antonin Artaud qui l’a marqué.
Ses sources ? Pour le théâtre, dans une lettre à Jean-Jacques Pauvert, il précise bien quels sont les trois modèles dont il s’inspire : 1) le théâtre doit devenir un cérémonial à la façon des théâtres d’Extrême-Orient, et notamment le kabuki. 2) Il veut un cérémonial qui s’inspire du rituel de la messe catholique, mais cette sacralisation doit se faire dans un rite inversé à celui de la messe catholique , ce qui consiste -entre autres- à ne pas donner le pain de la vie éternelle , mais à donner la mort -ou la recevoir- pour accéder à la sainteté. Enfin
3) Genet dit aussi que dans son théâtre, le jeu doit être « aussi chargé de gravité que le jeu d’enfant ».

Paul Edel dit: à

Jean Genet a toujours été extrêmement précis pour analyser ce qu’il voulait faire dans le roman et quelle révolution il voulait dans son théâtre (qu’il voulait de plein air. En cela il est proche d’ Antonin Artaud qui l’a marqué. Ses sources ? Pour le théâtre, dans une lettre à Jean-Jacques Pauvert, il précise bien quels sont les trois modèles dont il s’inspire : 1) le théâtre doit devenir un cérémonial à la façon des théâtres d’Extreme-Orient, et notamment le kabuki. 2) Il veut un cérémonial qui s’inspire du rituel de la messe catholique, mais cette sacralisation doit se faire dans un rite inversé à celui de la messe catholique , ce qui consiste -entre autres- à ne pas donner le pain de la vie éternelle , mais à donner la mort -ou la recevoir- pour accéder à, la sainteté. Enfin 3) Genet dit aussi que dans son théâtre, le jeu doit être « aussi chargé de gravité que le jeu d’enfant ».

Rosanette dit: à

@JJJ
il n’a rien compris non plus à Baudelaire avec ses bavasseries autour du thème du « bourreau de soi-même
Rien non plus à Franz Fanon qui lui inspire cette ânerie ,à savoir que le « damné de la terre » qui tue un européen fait doublement oeuvre pie en éliminant un oppresseur et en libérant un opprimé

Paul Edel dit: à

Censure ce matin â propos de Genet.

et alii dit: à

de nombreuses BD sur la danse:peut-être à l’expo pompidou TWEET y en a-t-il?
c’est faire d’un clic deux entrechats, au moins

et alii dit: à

je scrabble le nom du nouveau libraire qui me fait penser à la podolie!
et bien sur:
Toponyme) Région historique d’Ukraine.
Bourreau de Podolie Amant
Des plaies des ulcères des croûtes
Groin de cochon cul de jument
Tes richesses garde-les toutes
Pour payer tes médicaments — (Guillaume Apollinaire, « Réponse des Cosaques Zaporogues au Sultan de Constantinople » insérée dans le poème «

et alii dit: à

alors évidemment, je me dois de citer:
Les Cosaques zaporogues écrivant une lettre au sultan de Turquie (en russe : Запорожцы пишут письмо турецкому султану) est une peinture du peintre ukrainien de l’Empire russe Ilia Répine.

L’œuvre de 2,03 × 3,58 m est commencée par Répine en 1880 et terminée seulement en 1891. Le tableau est aujourd’hui conservé au Musée russe de Saint-Pétersbourg.

Des esquisses sont conservées à la galerie Tretiakov et au musée national des Beaux-Arts de Biélorussie.

Il existe une deuxième version du tableau, qu’Ilia Répine commence avant la livraison du premier tableau, en 1889 et termine en 1896. Elle est conservée au musée d’Art de Kharkov.

À la fin de sa vie, Répine revient à l’Ukraine et aux Cosaques zaporogues, les faisant danser le hopak dans son dernier tableau (1927-1930).

et alii dit: à

avec le nom de REPIN,vous avez tous pensé, au musicien:
Vadim Repin (se prononce Répine, Vadim Viktorovitch Repine, en russe : Вадим Викторович Репин, [vɐˈdʲim ˈvʲiktɐrvʲitɕ ˈrʲepʲin]1) est un violoniste à la double nationalité russe et belge2, né le 31 août 1971 à Novossibirsk (Russie). Il habite à Vienne3.
(car pour le « peintre de l’âme russe »,les amis de guillaume A me tiennent quitte

MC dit: à

« Elle fut lesbienne « Hum! Elle eut (aussi ?)une liaison torride avec Pierre Curie. Se souvenir, à propos de la « mère Wiki » de Perry Gethner à ce propos… «mes élèves pensent que tout ce que dit Wikipedia est vrai! ». MC

D. dit: à

Vadim Repin est un pianiste, et alii. Pas un violoniste.

D. dit: à

Non, pardon, je l’ai confondu avec Boris Berezovsky. Oui c’est un violoniste, pas très connu cependant.

D. dit: à

Ils n’ont que 2 ans de différence d’âge.

et alii dit: à

il me semble que c’est renato qui a envoyé le plus souvent et le plus régulièrement des videos de danse et des photos de danseurs,ce qui était une excellente idée ;c’est puck qui a dit qu’il aimait danser:renato
dansez-vous pour votre plaisir et avez vous travaillé avec des danseurs, (euses) ,si ce n’est pas indiscret?

Marie Sasseur dit: à

Cela ne m’étonne guère Et Al. Vu les contributions des 2 flèches ici.
Ils savent ce qu’avoir une danseuse veut dire.

« Au XVIIIème siècle, des endroits, aux alentours des salles de spectacles dont l’opéra, étaient fréquentés par des prostituées.

La même chose s’exerçait à l’intérieur et les danseuses faisaient commerce de leurs charmes plus ou moins volontairement car il n’était pas rare de trouver des mères venant « vendre » leurs filles, danseuses plus ou moins ratées aux messieurs les plus offrants. »

http://telavivcat.unblog.fr/2013/02/10/expression-soffrir-une-danseuse/

et alii dit: à

J’ESPERE QU’ON ME PARDONNERAde revenir à l’annonce du libraire sur l’histoire juive de la France parce que j’aime toujours beaucoup des versets de 2 SAMUEL 6 qui nous racontent que David se mit à danser, avec son peuple de toute sa force , les hanches juste couvertes d’un pagne de lin;
et bien sur on nous apprend que c’est là l’humanité de David qui est montrée dans sa « simplicité » où il ne s’embarrasse pas d’étiquette,et justement, le texte montre en même temps que la fille du roi qu’il doit épouser, le « méprise dans son coeur »de danser,lui, le « presque roi » ainsi plein d’une joie communicative avec les « siens »,
je trouve ce passage,cette leçon de « politique »qui s’exprime par la danse, bouleversante ;

D. dit: à

Les cons et les connes au téléphone. Ils sont partout, dans le métro, dans la rue, passant le long de la grille de mon parc, à étaler leur vie privée sordide devant les autres. Ils n’ont donc aucune pudeur, aucun amour propre ? Comment leur dire, leur faire comprendre ?

Marie Sasseur dit: à

@J’ESPERE QU’ON ME PARDONNERAde revenir à l’annonce du libraire sur l’histoire juive de la France.

Et Al et la danse de Saint Guy…

Marie Sasseur dit: à

« L’histoire du Ballet du Bolchoï est émaillée d’importantes dates pour l’histoire plus générale de la danse même si, pendant les premières décennies de son existence, la compagnie se contentera de reprendre les grandes œuvres déjà jouées au Théâtre Mariinsky. En 1862, La Fille du Pharaon est créée sur la scène du théâtre moscovite et, sept ans plus tard, Don Quichotte y est dansé pour la première fois. Pour l’anecdote, en février 1877, Tchaïkovski y présente au public Le Lac des cygnes… mais le ballet est alors un échec total (le compositeur devra attendre 1895 et une chorégraphie remaniée par Marius Petipa et Lev Ivanov pour que son œuvre connaisse le succès et la postérité qu’on lui connaît). »
Wikipedia

Marie Sasseur dit: à

« L’ambiguë période soviétique
Au xxe siècle, le théâtre de Moscou est, bien plus que son rival le Théâtre Mariinsky, l’épicentre d’une foisonnante création soviétique ; Staline qui désirait s’attirer les faveurs des artistes encourageait vivement les productions artistiques, sans oublier cependant d’exercer un contrôle certain sur ces travaux. C’est la scène moscovite que sera créé le ballet, entre autres, le plus emblématique de cette période, Spartacus (1956). Quelques années plus tôt, en 1945, Prokofiev y avait représenté pour la première fois sa Cendrillon, qui fut un succès fulgurant et révéla au public l’illustre Galina Oulanova.

Malgré les nombreuses défections des danseurs préférant s’exiler à l’Ouest, à l’instar d’Alexander Godunov, c’est à cette époque que le rayonnement du Bolchoï est à son apogée et ce, notamment grâce à Maïa Plissetskaïa, dont le talent et la célébrité s’étendent au-delà des frontières du bloc soviétique – la ballerine est pourtant juive et fille d’un « ennemi du peuple »[3], ce que ne lui pardonna jamais le pouvoir en place qui lui mena la vie dure. »
Wikipedia

Clopine dit: à

JJ-j, si ç’avait été moi, j’aurais mis une hache, voyons.

Clopine dit: à

Histoire de fendre la mer gelée qui est entre nous…

Clopine dit: à

D’un autre côté, vaut mieux qu’elle soit gelée, la mer en question. Car c’est bien ça le problème avec Kafka : il a oublié le « entre ». Il nous voit, et nous a toujours vus, comme un « hors ». Je me dis qu’à patiner sur les mers gelées, et d’un, on risque d’attraper froid, et de deux, la hache ne servira jamais qu’à délimiter le pré carré de chacun d’entre nous. Alors que, naïve à un point qu’on ne saurait s’imaginer, crédule, confiante, humaniste et universaliste, j’aurais tellement envie de l’enterrer, la hache de guerre, pour partager… Pas seulement ne partager que la dure remise en face de la réalité, mais des fois des moments de franche rigolade, si c’est encore possible ? je dis ça, je dis rien.

Bon, je ne sors pas, mais je pousse la porte pour m’aérer un brin, là. Et je vais vous dire : on se les gèle, pour un tout début de mois de juin.

Clopine dit: à

Je ne sais pas à Paris, mais à Rouen, c’est la froidure.

Clopine dit: à

Et en plus, faut qu’on se grouille, hein. Parce que les mers gelées, ben ça fond, pendant qu’on discute, ça fond…

Clopine dit: à

On a froid pendant que ça fond. Qu’est-ce que ça va être, quand ça va brûler pendant qu’on aura chaud ?

et alii dit: à

@sasseur:
merciii, mais croyez bien que de vos caractérisations, je me moque absolut vodka
bonsoir

Samuel dit: à

Pourquoi Clopine est, par excellence, la commère tragicomique du blog ?

D. dit: à

Elle est siphonnée à donf. Je dis ça, je dis rien.

rose dit: à

C’est très vieux il y a 23 ans, elle a été ma prof.à l’université. Je pourrai sortir mes cours. En littérature comparée, théâtre de l’absurde, nous avions étudié Ionesco, Becket et Koltes.
Merci J J-J du mot filiation, c’est exactement cela et parler de Genet est fortement pertinent dans ce cas précis.
Il y a aussi imprégnation, distanciation.
Cette femme a été un prof.inouï, j’en garde un souvenir tout a la fois ému et impressionnée.
Me questionnant une fois hors son cours, me souviens lui avoir parlé de Les nuits fauves de Cyril Collard. Elle m’avait dit non, rien à voir. Et le cours suivant avait été entièrement consacré à ma question posée. Je ne suis pas en état intellectuel d’apporter plus d’informations sur Bernard Marie Koltès.
https://shop.librairie-theatrale.com/products/le-theatre

renato dit: à

Le groupe d’épouses, de mères et de filles de soldats russes mobilisés pour l’invasion de l’Ukraine a été qualifié de « agent étranger ».

MC dit: à

Il y a tout de même, Et Alii, dans « les Mages », ce vers hugolien qui vient de loin : « David chante et voit Dieu de près « . Chanter n’est pas danser, mais tout est dit…. MC

et alii dit: à

Danser sur le fil, entretien avec Angelin Preljocaj
« Pourquoi danser Le Funambule. Quelle matérialité cela apporte-t-il en plus ?

Genet parle de danse quasiment toutes les trois phrases. Ce texte est aussi très sensuel. Il parle du sexe, des sécrétions du corps, du sang, du sperme. Genet est loin d’être un auteur éthéré. Il est très physique, terrien. Avec ses mots, il éprouve sa matérialité et la matérialité des êtres. Sa syntaxe est faite de chair, de muscles, de sang. Derrière chaque mot éclate un jaillissement charnel. Enfin, son rapport à la violence est une forme d’incarnation qui m’intéresse.
la danse était un art du combat. Lorsque je suis réellement arrivé dans le champ de la danse, j’ai dû me battre pour imposer l’idée d’une danse contemporaine. Je me suis éduqué et j’ai grandi avec la danse. C’est quelque chose qui m’a aidé. J’ai toujours eu à lutter pour danser. Cela a commencé dans ma famille. Mes parents refusaient que je danse. Étant enfant d’immigrés albanais, cela ne se faisait pas du tout. Je vivais dans la banlieue parisienne, à Champigny-sur-Marne. Or, danser dans la cité était très mal perçu. Ce n’était pas viril et il fallait donc se battre pour ça. En cela, il y a une véritable résonance entre cet écrivain et moi. Genet est un écrivain du combat. Il lutte avec sa plume, sa syntaxe, ses mots. C’est peut-être aussi pour cela qu’il y a un couteau dans le spectacle.
Le Japon m’est assez proche. Je m’y rends régulièrement. Mon premier séjour d’étude a eu lieu grâce à la villa Médicis hors les murs. J’ai étudié le Nô. Pendant 6 mois, j’ai appris une danse qui ne dure que 4 ou 5 minutes. Je n’ai fait que cela, mais cela m’a tellement apporté que j’en suis encore très imprégné. J’ai appris des choses très mystérieuses, comme la résistance de l’air, par exemple. Lorsque l’acteur de Nô entre en scène, il apparaît avec une telle lenteur qu’on a le sentiment qu’avancer, c’est pousser l’air devant soi. Toute la gestuelle découle de ça : un bras qui se lève n’est pas un simple bras, il pousse l’air vers le haut, avec des tas de nuance de résistance à cet air. Ce sont des choses qui m’ont énormément aidé pour la danse. Il y a dans la chorégraphie une dimension en creux qui change tout le temps, à chaque mouvement des danseurs. C’est un espace en perpétuelle réécriture.
Je suis heureux d’avoir été danseur. La fougue, l’énergie et la vitalité sont des qualités essentielles que j’associe à cette pratique artistique. À 52 ans, je me suis lancé dans l’exercice de lire ce texte et de le danser. Je peux à la fois donner l’idée de Jean Genet lui-même qui a écrit ce texte à un moment de la maturité et qu’il adresse à un jeune acrobate. Ayant été moi-même danseur, je peux aussi donner le revers de la médaille et incarner Abdallah. Dans le spectacle, je m’adresse à lui, puis je deviens lui. Il y a tout un jeu d’identification qui est répercuté dans le texte, avec l’idée de miroir, d’image. Finalement, il était plus cohérent que je dise moi-même le texte, quitte à prendre le plus grand risque de ma vie car je ne suis pas un homme de texte mais un homme de mouvement, de corps et d’espace. Je m’avance sur le fil du texte au même titre que le funambule avance sur le fil d’acier. Le danger était le risque de la chute. Avec Le Funambule, je pouvais trébucher et mourir symboliquement…
Vous êtes chorégraphe et danseur, à la tête de la compagnie Preljocaj depuis 1985. Comment conjugue-t-on la danse avec la comédie ? En quoi le texte est-il vital ?

Je n’ai pas voulu jouer la comédie. Initialement je souhaitais faire entendre le texte, de façon le plus neutre possible, avec juste les mots, l’articulation, les pauses, le silence, les suspensions. Le jeu et l’emphase ne m’intéressent pas. Je crois avoir été rattrapé par la danse. J’ai voulu danser presque verbalement le texte. Je ne le déclame pas comme un acteur et en même temps, je sens qu’il y a un rythme qui se met en route, avec des variations. Il y a des tempos dans la phrase qui donnent une intensité au texte que je prends de façon métrique et chorégraphique. Je me suis attaché au rythme des mots, des phrases, au poids des paragraphes. Ce sont des choses qui sont de l’ordre de la physique du texte. Le texte de Genet est en effet vital. Il a été question, lorsque j’ai eu très peur, de l’enregistrer en prenant les meilleures prises, avec des arrangements sonores et une atmosphère. Puis, très vite, j’ai pris le risque, je ne voulais plus tourner autour du pot.

https://www.nonfiction.fr/article-2872-danser-sur-le-fil-entretien-avec-angelin-preljocaj.htm

et alii dit: à

à propos de l’article sue « le funambule
« Agnès Vannouvong est docteur en littérature française de l’université de Paris-VIII. Spécialiste de l’œuvre de Jean Genet, elle a coédité Toutes les images du langage, Jean Genet (Schena editore, 2008) et a publié un essai Les Revers du genre, Jean Genet (Les presses du réel, novembre 2009). Ses domaines de recherche concernent la représentation du corps, de la sexualité et du genre dans les arts et la littérature du XXe et XXIe siècle. Elle enseigne à l’université Paris-est. Elle collabore avec différentes revues de littérature et d’art (Art press, Mouvement, Verso) et avec la presse féminine (Causette).

et alii dit: à

MC merci;
je voulais rester au plus près de la danse, la politique; les genres; et ces versets sont tres connus, , et souvent rappelés;il m’a semblé que le contexte était favorable à un regard fécond

rose dit: à

Cette photo de 1974 d’une exceptionnelle beauté !
Merci,

rose dit: à

Paul

Votre com.a paru en entier ce soir
Paul Edel dit: à
A propos de Jean Genet.
Jean Genet a toujours été extrêmement précis pour analyser ce qu’il voulait faire dans le roman et quelle révolution il voulait dans son théâtre qu’il voulait de plein air et surtout pas dans les salles bourgeoises. En cela il est proche d’ Antonin Artaud qui l’a marqué.

rose dit: à

3) Genet dit aussi que dans son théâtre, le jeu doit être « aussi chargé de gravité que le jeu d’enfant ».

C’est beau cela, que de pépites ce soir !

rose dit: à

In wiki we trust : 34 chefs d’accusation, 34 fois « guilty ». Douze jurés intègres !
Le nom Zaporogue vient de l’emplacement de leur forteresse, la Sitch, à Zaporijjia : « terre au-delà des rapides », de l’ukrainien za « au-delà » et poróhy « rapides ».

rose dit: à

B.
Lu votre article sur la déforestation.
Quant aux grandes entreprises, comment cela est-il possible que les travaux commencent sous autorisation préfectorale invalidés plus tard lors d’une décision de justice.
Ailleurs que chez nous, cela se passe aussi.
Qui nous a sauvé la vie ? Les espèces protégées !

rose dit: à

Comment ?
Un exemple : en sortant hors du cadre.
L’autre jour, ma maman a mis un mot, le e final était hors du cadre, horizontal.
Plus tard, à la verticale, sur le cadre, ai mis un mot incluant le « e ».
On joue.
Quand elle en a marre, elle déclame « je renonce à Satan, à ses pompes, à ses œuvres. »

puck dit: à

yep ! Trump c’est le Navalny américain.

rose dit: à

Je pense à leur repas à la Tour Eiffel aux quatre.

rose dit: à

Il y a aussi demander une lettre à l’autre ou lui proposer. Faire des scrabble de huit lettres. Se féliciter lorsque nous occupons bien le terrain. Rejeter le W dans le paquet.
Soupirer, malheureux au jeu, heureux en amour, lorsque je tire successivement WXYZ et le K.
Nous jouons.
Votre « ça ne m’étonne pas » ne laisse de me surprendre.

rose dit: à

Bah. Il aura toujours ses golfs. Si impudent, et totalement délirant avec son goût de l’argent, que je le vois s’opposer au Tribunal, payer une forte amende et se présenter quand même aux présidentielles.

rose dit: à

La première photo, ils ont fini de danser, ils rayonnent, ils sont accomplis.
Beaucoup de très belles photos de corps en mouvement, merci !

renato dit: à

Un qui croit que les mères, les épouses et les filles des soldats qu’il a envoyés à l’abattoir sont des espionnes ne peut être qu’un criminel, on ne s’attende donc pas à ce qu’il ne condamne pas la condamnation d’un autre criminel.

Marie Sasseur dit: à

Et Alien, croyez-bien que de vos rodomontades je me fous absolument.
Vieux tromblon.

J J-J dit: à

D’abord, SE PURGER DE LA GERBE d’HIER DANS LE SAC A VOMIS, DE LA RHETORIQUE populiste DU NATIONAL FRONT, hélas TOUJOURS DE MISE SUR CETTE AGORA…

(il convient bien évidemment de remplacer ‘ils’ par les arabo-musulmans et les blacks subsahariens sévissant à chaville avec leurs smarphones…, ce qui va mieux en le précisant plutôt qu’en l’insinuant)…
—-
(D.) Ça fait 8 euros par mois. 40 balles s’ils en ont 5. C’est 719 balles, les allocs pour 5 enfants. Pour ceux qui seraient pas au courant (…) Avec mon pognon.
Patience, le 9 juin arrive bientôt, lui dira-t-on. !
PASSONS A AUTRE CHOSE DE MOINS ECOEURANT, nous sommes le 2 juin, suis heureux que le papier de PE sur Genet n’ait pas été censuré trop longtemps… Bravo pour le lien Artaud/Genet… Avait été marqué par le sulfureux Héliogabale ou l’anarchiste couronné, je pense. _ Il s’en passe des choses dans les interaction scrabbleuses, votre CR très vivant est formidablement intéressant. Nous y sommes, vous êtes une conteuse hors pair, suscitant des images à foisons. Chaque matin, nous sommes à votre place et notre imagination vagabonde avec bonheur toute la jouréne. La nuit, nos cauchemars ont toujours des issues heureuses. Mimi SOuris, le chat bleu, dort paisiblement sur la couette.
Bàv, à chaque erdélien.ne, en espérant un peu moins de mauvaises pensées chez chacun.e d’entre icuex/ixelles, en ce 2 juin…, anniversaire du cousin D. O., 69 ans itou.

Marie Sasseur dit: à

Enfin bref, encore de la farine.

J J-J dit: à

@ Tremblez, tromblons… de vos rodomontades je me fous absolument.

Bien sûr que non, elle se f… pas, pourquoi le signalerai-elle en ce cas ?… Quelle recongelée, celle-là ! Juste une coquecigrue apportant une poupée-cigogne.

Marie Sasseur dit: à

Quant au vieux keuf, toquard immonde, qu’il aille voir ailleurs si j’y suis. J’y retourne.
Non sans avoir indiqué que le dr Canesi est sur doctolib , utile non pour ceux qui sont vénères, mais pour qui ont des maladies veneriennes.
_______

Bref, dansons, c’est bon pour la santé.

https://youtu.be/7-9zDr1ev4c?feature=shared

J J-J dit: à

de la farine à faire du pain azyme, comme chez didier raout, sans doute…

Dans le bouquin posthume dédié à Bruno Latour, une analyse magistrale de l’auteur dans son mémoire de philo de 1975 où une poésie de St John Perse y est transpercée de part en part… Incroyable fut cet homme là… pour qui le rapport des êtres vivants au religieux et au sacré ne fut qu’un assemblage parmi d’autres, mais tout aussi légitime. Mais pourquoi avoir voulu faire de Latour un intellectuel plus proche de Dieu que de Marx, c’est idiot…, même s’il ne s’est guère intéressé à la lutte des classes (qui n’était plus de son temps), mais bel et bien à la future guerre pour la nature d’où il fallait choisir son camp. Celui du pape dans son encyclique de 2016 lui avait paru montrer une bonne voie d’inspiration… So what ?
Bàv, -> et inutile de fariner, Li.

J J-J dit: à

Et non, il ne soigne pas les vénériennes vénères, malades de la tête, hélas… Leurs jeux de maux sont en général pas mal foireux… N’allons surtout pas voir où elle s’en est retournée, qu’elle y reste !

Clopine dit: à

Rose, j’ai eu beau regarder votre photo « d’une exceptionnelle beauté », je n’ai pas vu « le rayonnement, l’accomplissement ». Juste deux artistes saluant un public, certes, mais dans les poses si codifiées des ballets classiques qu’elles en sont stéréotypées.

Je veux bien que la danse classique partage avec la musique du même nom la même particularité : à savoir que les œuvres du répertoire sont des indépassables, et que donc il ne reste plus qu’à apprécier les subtilités des interprétations. Ce faisant, un tri s’opère dans le public, n’est ce pas : les spectateurs avertis qui vont justement saisir ces nuances d’interprétation, (une émission comme « la tribune des critiques de disques » est entièrement fondée sur ce savoir), et le reste, le populo dirons-nous, qui va naïvement apprécier le Lac des Cygnes en soi, et non telle performance de tel danseur étoile. Un peu comme un naïf va aimer la cinquième de Beethoven et non son interprétation par… (ici, qui vous voulez dans le genre chef d’orchestre.)

C’est à la fois ce qui fait la pertinence et la saloperie de l’art bourgeois. La pertinence, parce qu’il faut avoir fréquenté, ou pratiqué, ou étudié, bien profondément les scènes de danses classiques et les musiques du même nom pour être capable de telles distinction. Dans l’émission de France Mu ci-dessus évoquée, nos critiques avancent « sur des oeufs »: il s’agit de classer par rang de mérite les interprétations. Le sous-texte étant de reconnaître les interprètes. Parfois, les experts y parviennent, on applaudit. Parfois, ils se vautrent, classant « première » une interprétation sortie des doigts d’un musicien non reconnu, plutôt méprisé dans le milieu, et on applaudit encore, parce qu’ils ont eu au moins le courage de l’honnêteté.
La saloperie, parce que tout ça ne fonctionne que sur l’exclusion dudit populo, et que la bourgeoisie s’appuie sur son savoir culturel pour mieux asseoir sa domination. Le pauvre spectateur qui apprécie naïvement Giselle et l’oiseau de Feu, parce qu’on lui a dit que c’est ça qui est « d’une exceptionnelle beauté », ne voit pas le sourire discret du représentant d’une lasse sociale qui se frotte les mains, puisque c’est elle qui décide de la valeur des choses, ce qui est le propre du dominant.
Vous allez me dire que je force le trait du cynisme, que c’est l’inverse, que les directeurs d’opéra ne cessent de tendre les mains aux ignorants, etc. Oui, l’enfer est pavé de bonnes intentions..
Perso j’ai eu ma phase « danse classique » entre cinq et sept ans. J’avais vu Casse Noisette à la télé c’était aussi beau qu’un dessin de Disney. Ça l’est toujours, puisque je ne suis pas capable de faire la différence entre un saut de Noureev et de Patrick Dupont. Ce qui explique que, dans la photo qui a tant plu à Rose, je ne perçois qu’une infinie et stéréotypée banalité.

Bloom dit: à

Vu Le Cabaret de la Rose Blanche, spectacle un peu foutraque de Radouane El Meddeb, sur l’exil , sur la migration en Méditerranée; début atone et pédestre avant le décollage en douceur porté par la voix merveilleuse de Lobna Noomen qui fait vivre les standards des divas de la chanson arabe, Warda, Dalida, Saliha, Ismahan et, ma préférée, Fayrouz.
L’apport culturel de l’Autre, au-delà de toute considération annexe – ce que le monde jivarisé & réduit à son uniformisation digitale, matérialiste & financière est en passe de détruire irrémédiablement.

renato dit: à

Je crois, Clopine, que vous n’avez pas la moindre idée de la composition du public des arts classiques (musique, ballet), et donc vous confondez la parlotte entre critiques et la passion pour des spectacles que, si je me tiens aux fréquentations de la Scala, sont loin d’avoir fatiguées le people. Ce serait donc opportun d’arrêter les jugements préfaits : ça fait très femme engagée, c’est vrai, mais ils sont d’une stupidité sans pareil.

MC dit: à

Merci Renato, je n’aurais pas mieux dit concernant Clopine et ses fantasmes….

J J-J dit: à

au moins, CT, vous expliquez-vous clairement sur la nature de vos goûts et dégoûts en matière de danses. Très clair… et convaincant pour qui veut être convaincu. J’apprécie, pmp, vos efforts d’objectivation, mais je pense que d’autres réactions spontanées comme celle de rôz, également destinées à faire plaisir à qqu’un, ne doivent pas souffrir des entraves et objections d’un point de vue critique différent. Leurs spontanéité non analysée participe d’une effusion aussi légitime qu’une autre. Les deux attitude me conviennent à égalité, parce que je sais bien comment fonctionnent désormais ces deux internautes honnêtes, en ce qu’elles s’appliquant à la transparence de leur la vérité. C’est si rare !
Bàv 2.

J J-J dit: à

Inutile, RM, d’en rajouter sur la stupidité des jugements unes ou des autres, ce n’est guère charitable. Franchement ! Les vôtres sont aussi « préfaits » (que ceux de préfets), si vous y réfléchissez bien. Mais ce n’est pas très grave… Chacun a ses biais aveugles, aveuglants et aveuglés, c’est la RDL !… Bàv, quelle chance vous avez de co^toyer journellement les spectacles de la Scala milanaise… N’y suis encore jamais allé trop souvent, pmp,.. , sans doute à cause de ma gêne d’y côtoyer trop de happy few bourgeois et snobles, suis-je bête… Hein ? Bàv,

Jazzi dit: à

Rien d’absurde mais plutôt du sacré et du cérémonial dans le théâtre de Genet, en effet, Paul.
J’aurais pas aimé avoir rose pour prof de Français !

Jazzi dit: à

« la transparence de leur la vérité »

Vous voulez dire de leur stupidité, JJJ ?

closer dit: à

C’est un fait JJJ, les curés aiment bien Bruno Latour! Pas dramatique n’est ce pas ?

Patrice Charoulet dit: à

La liste des candidats de Renaissance

N° Candidat Age Profession/Engagement Département

1 Valérie Hayer 38 Députée européenne depuis 2019, présidente du groupe Renew Europe au Parlement européen Mayenne (53) 2 Bernard Guetta 73 Député européen depuis 2019 Paris (75) 3 Marie-Pierre Vedrenne 41 Députée européenne depuis 2019 Ille-et-Vilaine (35) 4 Pascal Canfin 49 Député européen depuis 2019, président de la commission de l’Environnement au Parlement européen, ancien ministre délégué au Développement (2012-2014) Seine-Saint-Denis (93) 5 Nathalie Loiseau 60 Députée européenne depuis 2019, présidente de la sous-commission Sécurité et défense, ancienne ministre chargée des Affaires européennes (2017-2019) Paris (75) 6 Sandro Gozi 56 Député européen depuis 2020, ancien secrétaire d’Etat italien aux Affaires européennes (2014-2018), secrétaire général du Parti démocrate européen Italie 7 Fabienne Keller 64 Députée européenne depuis 2019, quatrième questeure du Parlement européen, ancienne sénatrice (2004-2019), ancienne maire de Strasbourg (2001-2008) Bas-Rhin (67) 8 Grégory Allione 52 Sapeur pompier, directeur de l’école nationale supérieure des officiers (ENSOSP) Var (83) 9 Laurence Farreng 57 Députée européenne depuis 2019 Pyrénées-Atlantiques (64) 10 Gilles Boyer 52 Député européen depuis 2019 Paris (75) 11 Valérie Devaux 59 Conseillère départementale de la Somme, conseillère municipale d’Amiens, candidate UDI Somme (80) 12 Christophe Grudler 59 Député européen depuis 2019 Territoire de Belfort (90) 13 Stéphanie Yon-Courtin 50 Députée européenne depuis 2019 Calvados (14) 14 Jérémy Decerle 39 Député européen depuis 2019 Saône-et-Loire (71) 15 Sylvie Gustave-dit-Duflo 53 Conseillère régionale de Guadeloupe, présidente de l’Office français de la biodiversité (OFB) Guadeloupe (971) 16 Laurent Hénart 55 Président du Parti radical, ancien secrétaire d’Etat (2004-2005), ancien député de Meurthe-et-Moselle (2002-2012), ancien maire de Nancy (2014-2020) Meurthe-et-Moselle (54) 17 Bérangère Abba 47 Ancienne secrétaire d’Etat (2020-2022), ancienne députée de la Haute-Marne (2017-2020) Haute-Marne (52) 18 Max Orville 61 Député européen depuis 2022 Martinique (972) 19 Séverine de Compreignac 55 Conseillère municipale de Paris, secrétaire générale du groupe MoDem à l’Assemblée nationale Paris (75) 20 Ambroise Méjean 28 Président des Jeunes avec Macron Rhône (69) 21 Rachel-Flore Pardo 30 Avocate Paris (75) 22 Jean-Charles Orsucci 52 Maire de Bonifacio Corse-du-Sud (2A) 23 Alexandra Leuliette 44 Directrice de cabinet du recteur de l’Académie de Toulouse Haute-Garonne (31) 24 Xavier Fournier 41 Conseiller municipal de Guérande, secrétaire général du groupe des Indépendants au Sénat Loire-Atlantique (44) 25 Shannon Seban 28 Conseillère municipale de Rosny-sous-Bois Seine-Saint-Denis (93) 26 François Decoster 51 Maire de Saint-Omer, conseiller régional des Hauts-de-France, président du groupe Renew Europe au Comité européen des régions Pas-de-Calais (62) 27 Catherine Amalric 59 Députée européenne depuis 2023 Cantal (15) 28 James Chéron 46 Maire de Montereau-Fault-Yonne, conseiller régional d’Île-de-France Seine-et-Marne (77) 29 Magali Altounian 34 Conseillère municipale de Nice, conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte-d’Azur Alpes-Maritimes (06) 30 Pierre Karleskind 44 Député européen depuis 2019, président de la commission de la Pêche au Parlement européen Finistère (29) 31 Hélène Pollozec 27 Conseillère départementale de Mayotte Mayotte (976) 32 Benjamin Djiane 47 Chef d’entreprise, membre du bureau exécutif de Renaissance Calvados (14) 33 Rosa André 52 Conseillère municipale de Saint-Germain-en-Laye Yvelines (78) 34 Phanit Siv – Directeur d’exploitation Loir-et-Cher (41) 35 Yolène Pagès 36 Agricultrice et ingénieure agronome Aveyron (12) 36 Aziz Skalli 46 Conseiller municipal de Bordeaux Gironde (33) 37 Stéphanie Marquez – Conseillère municipale d’Ibos Hautes-Pyrénées (65) 38 Pierre-Jean Baty 32 Conseiller régional d’Île-de-France Paris (75) 39 Rebecca Breitman 34 Conseillère municipale de Strasbourg Bas-Rhin (67) 40 Dimitri Oudin 37 Conseiller municipal de Reims Marne (51) 41 Anne-Pascale Guédon 57 Directrice générale Hauts-de-Seine (92) 42 Laurent Cappelletti – Conseiller municipal de Mauguio Carnon Hérault (34) 43 Danielle Attias – Professeure Rhône (69) 44 Moreani Frebault – Directeur général des services Polynésie française (987) 45 Louise Coffineau – Conseillère politique environnement et climat dans une ONG Belgique 46 Renan Mégy 45 Conseiller territoire du Premier ministre Bouches-du-Rhône (13) 47 Cécile Prost – Dirigeante fondatrice de TPE Isère (38) 48 Pierre-Luc Vervandier – Chargé de mission Belgique 49 Karine Guguen 50 Agent de service de la fonction publique territoriale Côtes-d’Armor (22) 50 Gaëtan Blaize – Directeur de développement commercial Haute-Garonne (31) 51 Judith Dossemont 55 Conseillère municipale de Roquevair, conseillère départementale des Bouches-du-Rhône Bouches-du-Rhône (13) 52 Arnaud Michel – Conseiller municipal d’Arras Pas-de-Calais (62) 53 Valérie Rouverand – Conseillère municipale de Nîmes Gard (30) 54 Victorien Leman 34 Maire de Rohan Morbihan (56) 55 Martine Bouvard – Conseillère municipale de Roquebrune-sur-Argens Var (83) 56 Philippe Grégoire – Cadre administratif Vienne (86) 57 Claire Scotcher – Ancienne cadre Pyrénées-Atlantiques (64) 58 Romain Atlante – Conseiller municipal de Levallois-Perret Hauts-de-Seine (92) 59 Vanessa Duhamel 53 Conseillère municipale de Lille Nord (59) 60 Loïc Guilpain 37 Enseignant en physique-chimie Indre-et-Loire (37) 61 Hermine Mauzé 38 Cheffe d’entreprise Ille-et-Vilaine (35) 62 Daniel N’Dao 37 Conseiller municipal de Remiremont Vosges (88) 63 Ophély Massat 30 Conseillère municipale de Saverdun Ariège (09) 64 Pierre Jakubowicz 36 Conseiller municipal de Strasbourg Bas-Rhin (67) 65 Aurélie Trotin 39 Ingénieure commerciale Hauts-de-Seine (92) 66 David Franck – Président du Conseil consulaire et conseiller des Français de l’étranger en Ukraine Ukraine 67 Eva Attina 19 Etudiante Ardennes (08) 68 Alain Bourcier 67 Maire de Gimouille Nièvre (58) 69 Laëtitia Pichon – Conseillère municipale de Tassin-la-Demi-Lune Rhône (69) 70 Erwan Crouan 51 Maire de Quéménéven Finistère (29) 71 Pegah Malek-Ahmadi 32 Collaboratrice parlementaire Paris (75) 72 Alexandre Folmer 40 Ingénieur Moselle (57) 73 Valérie Gonzo-Massol 54 Conseillère départementale de Haute-Savoie, conseillère municipale d’Annecy Haute-Savoie (74) 74 Jean Veil 76 Avocat, fils de Simone Veil Paris (75) 75 Violette Spillebout 51 Députée du Nord, conseillère municipale de Lille Nord (59) 76 Edouard Philippe 53 Ancien Premier ministre (2017-2020), maire du Havre, président d’Horizons, ancien député de Seine-Maritime (2012-2017) Seine-Maritime (76) 77 Anne Le Gagne 54 Conseillère municipale de Saint-Malo Ille-et-Vilaine (35) 78 François Bayrou 73 Haut-commissaire au plan, maire de Pau, président du MoDem, président du Parti démocrate européen, ancien ministre, ancien député européen (1999-2002), ancien député des Pyrénées-Atlantiques Pyrénées-Atlantiques (64) 79 Caroline Ortiz – Cheffe d’entreprise Haute-Savoie (74) 80 Stéphane Séjourné 39 Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance, ancien député européen (2019-2024) Vienne (86) 81 Elisabeth Borne 63 Députée du Calvados, ancienne Première ministre (2022-2024), ancienne ministre (2017-2022) Calvados (14)

D. dit: à

Comme certains noms son rassurants !
Celui de Philippe, par exemple, qui me remet en mémoire la gestion calamiteuse du début de l’épidémie de covid, et notamment l’affaire des masques, que personne ne pourrait pourtant oublier. Avec les mensonges éhontés proférés avec assurance par la porte-parole de son gouvernement.

D. dit: à

D’aiileurs ça me remet en mémoire que le précédent porte-parole avait choisi de démissionner après s’être fait piége se paluchant le sexe devant sa webcam.
Ah oui. Je peux vous dire que De Gaulle est loin. Très loin.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

La Camarde

Au café, une de mes connaissances amène un de ses amis. Nous conversons en abordant vingt sujets. Soudain, l’ami, je ne sais pourquoi, déclare que son parolier préféré est…Brassens et, doué d’une grande mémoire, récite une cinquantaine de mots de la chanson « La Camarde ». J’admire sa mémoire, et je pose à mes deux interlocuteurs cette question : « Savez-vous pourquoi l’on disait
« la Carmarde » en pensant à la mort ? Réponse, en choeur : « Non ».
Voici ma réponse : L’adjectif camard, devenu peu connu, signifiait « Qui a le nez plat et écrasé ».
Et quand on représentait la mort par un squelette, le crâne de ce squelette n’était pas vraiment …proéminent !
« La Camarde » (avec majuscule) veut donc dire « la mort ».

renato dit: à

Compte tenu du nombre de prêtres qui violent de jeunes garçons, un gars qui se masturbe peut être choquant pour une grenouille de bénitier, mais c’est tout simplement ridicule, pas plus.

D. dit: à

Rose, il faut être prudent avec les poulpes. J’ai eu accès à des informations émanant de gens étudiants certains dossiers depuis une dizaine d’années.
Il en ressort que les poulpes auraient non pas « de l’intelligence », comme on le lit souvent, mais en réalité une intelligence très au-dessus de la nôtre, avec des capacités de télépathie et d’ibteraction avec des équipements technogiques humains.
Des plongées en eau profonde dans certaibes zones du Pacifique auraient montré des rassemblements structurés et hiérarchisés de ces « animaux », qui pourraient être dirigés contre la civilisation humaine.

D. dit: à

Mon pauvre renato, si en des effet des prêtres vont en Enfer pour avoir commis ces crimes et scandalisé l’Eglise, il y a en a au moins autant, et dans doute bien plus, qui iront aussi, issus des milieux scolaires, associatif, sportif, artistique, pour les mêmes raisons. Mais cela arrange bien les mécréants de stigmatiser l’Eglise. Evidemment.

B dit: à

: il s’agit de classer par rang de mérite les interprétations.

Il m’arrive d’écouter l’émission en question, et attentivement. Je suis souvent surprise de ce que les auditeurs dûment invités, musicologues ou et critiques, perçoivent et invitent à tenter d’entendre des différentes interprétations. A mon avis de pas meme amatrice, ma culture musicale tient du confetti dans l’océan, leurs écoutes et réflexions invitent à plus d’attention et l’émission n’oublie pas sa mission non plus qui consiste à faire découvrir des oeuvres, des chefs et des formations , des enregistrements qui constituent une archive sonore.
Pour ce qui est de la culture en général, en mettant de côté les nouvelles scènes qu’elles soient musicales ou de danse ( et encore…), feu Barthes a formulé il y a très longtemps le  » tout bourgeois » culturel . Pourrait-on en sortir?

https://lexiconangel.blogspot.com/2011/08/la-bourgeoisie-comme-societe-anonyme-1.html

Clopine dit: à

Oh, Renato, je n’ai certainement pas votre connaissance de la Scala, ni suis une experte de quoi que ce soit. M’enfin, dans une autre vie, j’ai administré une salle de spectacles municipale, accueillant d’ailleurs de la danse contemporaine (Decoufflé entre autres, qui n’aurait pas moufté de la comparaison avec Walt Disney, ce me semble.) Et il y avait de petites études sur les différents publics de la salle. Ça doit être pour ça que je suis stupide en la matière…

D. dit: à

De toute façon la liste à Charoulet va se faire laminer par les listes identitaires et de gauche. C’est couru d’avance.
Ce qui me fait rigoler, c’est qu’il est convaincu mordicus de soutenir des vertueux contre le « côté obscur ».

D. dit: à

Vive l’identité française !
Vive De Gaulle !

B dit: à

Ceci d’intéressant en cette période de campagne:

« Ce « bon sens » est la forme agressive de la conscience de classe de la petite-bourgeoisie française. Barthes affirme que toute réserve sur la culture est une position terroriste. La petite-bourgeoisie a une idée tyrannique, infiniment susceptible, de la causalité : le « bon sens » est un « sens », allant d’un avant à un après, d’une cause à un effet. Imaginer une pluralité de causes, ou une cause sans effet, ou un effet sans cause connue, est terrifiant pour elle, et c’est bien l’utilité des mythes que d’y remettre de l’ordre.

Barthes documente les débuts de la pratique aujourd’hui entièrement généralisée de la photographie électorale, sur les affiches et les tracts de campagne électorale. La photogénie électorale est une arme anti-intellectuelle qui escamote la politique au profit d’une « manière d’être », d’une apparence, or la vue est le sens le plus « magique », qui ouvre le champ au plus de fantasmes. Barthes évoque explicitement les notions psychanalytiques de transfert et d’érotisme dans le rapport qui va alors lier l’électeur à « son » candidat. »

Bloom dit: à

Halte à la pollution: Passou, il me semble que laisser ce blog être envahi par la propagande distillée par le militant Renaissance Patrice Charoulet, est une dénaturation intolérable de sa vocation.
La République des LIVRES n’est ni Facebook ni un quelconque site de militance politique, quelle qu’elle soit.
Je demande donc que la liste des candidats Renaissance copiée-collée supra soit renvoyée dans les ténèbres extérieures.

Clopine dit: à

B., oui, en sortir… Par exemple en sortant du capitalisme… Bref. Moi aussi j’écoute la Tribune de France Musique, c’est pour ça que j’en parle. Je suis devant cette émission à peu près aussi fascinée qu’un matou de gouttière devant un paon qui fait la roue. Dubitative : ça ressemble à un oiseau comestible, mais pourtant, de dieu …

Clopine dit: à

Suis je la seule à ressentir que l’intérêt de notre hôte, dans son billet, n’était pas prioritairement porté sur Noureev (bof), mais sur le positionnement de son biographe ? Pierre Assouline est un biographe de premier ordre. Mais peut être veut il nous dire qu’il y a des positions privilégiées pour un biographe. Celle du médecin, quoi de mieux ? On pourrait d’ailleurs se demander si les biographes ne se rêvent pas tous comme des thérapeutes de leurs sujets d’étude. Mais bon, ce que j’en dis…

B dit: à

Clopine, doutez-vous que votre culture personnelle puisse être utile, bénéfique à d’autres que vous pour l’évolution d’une ouverture, d’une sensibilité, de l’intérêt porté à des objets culturels? Ne vous servez-vous pas de votre texture, de votre composition, des sédiments de vos pérégrinations dans des projets destinés à un collectif aussi infime puisse-t-il être, dans des échanges, des conversations qui ne se destinent pas à faire briller votre plus-value?

Bloom dit: à

Vive De Gaulle !

Lettre que Churchill se préparait à envoyer à de Gaulle la veille du débarquement et qui en dit long sur les tensions entre lui et le chef de file de la France libre, ainsi qu’en ce dernier et les Américains, qui l’ont toujours considéré comme un potentiel dictateur et l’ont tenu à l’écart de la préparation du 6 juin expliquant l’absence de troupes françaises hormis les 177 membres du Commando Kieffer.
===
Général de Gaulle,
je regrette beaucoup que vous ayez refusé de vous joindre aux autres Nations Unies concernées par les émissions qui doivent être diffusées lors des phases d’ouverture de cette grande et, à bien des égards, unique bataille. J’ai essayé à maintes reprises, pendant quatre ans, d’établir une base raisonnable de camaraderie amicale avec vous. Votre action à ce stade me convainc que cet espoir n’a plus lieu d’être.
Si quelque chose peut rendre les choses plus claires, c’est votre refus d’autoriser les 120 officiers de liaison français, qui ont été si soigneusement formés, à accompagner les armées anglo-américaines en France et l’ordre que vous leur avez donné d’abandonner l’effort de libération en cours.
Quelle que soit l’attitude qu’ils adopteront, elle ne diminue en rien le caractère odieux de votre action, et je me dois de vous dire qu’à la première occasion qui se présentera, en ce qui concerne les opérations militaires, je ferai savoir au monde que la personnalité du général de Gaulle est le seul et principal obstacle entre les grandes démocraties de l’Ouest et le peuple de France, au secours duquel elles se portent, quel qu’en soit le prix, pour le libérer.
Je ne vois aucune utilité à ce que vous restiez plus longtemps, des avions seront à votre disposition demain soir, si le temps le permet.
===
Découverte récemment dans les archives de Kew, cette missive porte la mention NOT TO GO (à ne pas envoyer), car entre-temps, de Gaulle a accepté de prononcer un discours radiodiffusé après le débarquement (un jour plus tard que prévu, tout de même), et donné son accord pour que 20 agents de liaison (sur 120 de formés) soient embarqués dans les troupes alliées.

Époque complexe, où les choses ne sont pas aussi simples et claires qu’on le souhaiterait, la source de tous les tourments restant bien sûr l’effondrement français de juin 40. Voir Marc Bloch.

Clopine dit: à

Je dis ça aussi parce que j’ai comme le désir, aussi irrépressible que l’éclosion du champignon sur son substrat, de me ré -atteler à la biographie du pauvre Jim (le type inconnu, dérisoire et étincelant qui a nourri ma vie). Et il faudrait certes que je sois à la fois neurologue et sociologue, en plus de savoir écrire, pour témoigner de cette vie minuscule.

Samuel dit: à

Pourquoi ce Patrice Charoulet n’est pas du tout sympathique et il n’est même pas antipathique. Il est tout bonnement pathétique ?

renato dit: à

Je sais que les prêtres ne sont pas une exception, D, mais quand vous voulez prendre la hauteur morale, regardez d’abord ceux qui vous sont les plus proches, les prêtres dans votre cas. Se masturber peut être dérangeant, mais cela ne fait de mal à personne, tandis que sodomiser les petits garçons n’est pas vraiment la meilleure chose à faire pour des gens qui ont fait vœu de célibat « pur », et qui vendent leur produit comme une garantie de hauteur morale.

Samuel dit: à

Pourquoi Clopine s’exprime toujours comme une illuminée égarée dans ses propres ténèbres ?

Clopine dit: à

B., comment voulez vous que je réponde à votre question ?

Je fais partie d’un syndicat de retraités. Ma dernière intervention à l’AG de ce syndicat portait sur « l’agisme du côté des femmes ». J’avais potassé un « cahier revendicatif » sur ce que les anticapitalistes pouvaient bien avoir à dire sur le sujet, plus la relecture de « la vieillesse » de Beauvoir, plus les récentes études sociologiques disponibles sur le net. Je ne sais pas si c’est suffisant, ni si ça répond à votre question, mais oui, je pense que je tente de partager le peu que je peux glaner ici ou là. Enfin, j’en ai l’impression. J’ai aussi écrit quelques documentaires écolos, dans une autre vie. Je fais juste ce que je peux. Vous n’êtes pas forcée d’en être convaincue.

Clopine dit: à

Ce que je peux, d’où je suis.

B dit: à

Avoir été l’amie devrait suffire, quoi de mieux comme position quand une vie n’a laissé d’archives que le regard aimant des proches , combien de livres témoignages et en ce sens ratant peut-être l’objectivité crue qu’une histoire dépourvue de sentiments aura réussi à tatouer dans l’âme du disparu rapportent d’une vie . Biographie romancée.

B dit: à

Clopine, ma question en réponse à votre sentiment d’être comme un chat de gouttière devant un paon qui fait la roue, peut-être en certaines circonstances devenez-vous ce paon pour ceux qui vous rencontrent .

renato dit: à

Bref, Clopine, l’opéra et le ballet sont avant tout des spectacles populaires, et pour s’en rendre compte, il suffit de fréquenter cette zone du théâtre que l’on appelle en français le paradis ou le poulailler. C’est un espace fréquenté par les moins fortunés qui, contrairement à ce que croient les rétrogrades arrogants, ont bon goût et savent précisément quelles sont les qualités du spectacle auquel ils assistent, d’ailleurs ils n’applaudissent jamais à tort et à travers.

FL dit: à

« je regrette beaucoup que vous ayez refusé de vous joindre aux autres Nations Unies concernées par les émissions qui doivent être diffusées lors des phases d’ouverture de cette grande et, à bien des égards, unique bataille »

Il voulait éviter qu’on puisse croire que la France a été libérée par d’autres que par elle-même.

D’un côté il avait raison ça leur coupait l’herbe sous le pied pour mettre la France sous tutelle comme ils l’ont fait pour l’Allemagne.

Merci De Gaulle.

D’un autre côté il avait tort. La France a bien collaboré et elle a bien été libéré par une coalition avec beaucoup d’Américains, et les Anglais en tête de pont.

Merci Churchill.

Clopine dit: à

Comme Jaazzi avec son blog, et notre hôte avec le sien.Et tous les autres… Rose et sa maman… Ici, la bienveillance n’est pas de mise. On dirait toujours que les participants ont envie de partager, mais comme une mère qui force son bébé à accepter la cuillère de nourriture… Pourtant, si tout seul on va vite, c’est ensemble qu’on va plus loin. Mais ce sont hélas les Charoulets qui gagnent

closer dit: à

La publication des candidats gouvernementaux par le dieppois est tellement pathétique qu’elle ne vaut pas la peine d’être annulée. Elle s’effondre sous le ridicule.

FL dit: à

Sans compter les Arabes.

Merci les Arabes.

FL dit: à

Je dirais bien aussi « Merci les Russes », pour Stalingrad. Mais je tousse quand même un peu.

Clopine dit: à

Mais il faut absolument que les paons fassent la roue ! (même s’ils découvrent leur derrière). Nous, les terribles humains destructeurs, assis sur la branche que nous scions sciemment, ne leur permettons de vivre qu’à cette condition. Pourquoi voulez vous que je sois moins qu’un paon, dans cette basse cour qu’est la vie ici bas ?

FL dit: à

* elle a bien été libérée

Bloom dit: à

Si on ne remercie que certains, on n’est pas dans l’histoire, mais dans l’incantation. Merci donc à tous ceux qui ont oeuvré, souvent au sacrifice de leur vie, à libérer l’Europe du joug de l’Allemagne hitlérienne et de ses collaborateurs français, belges, italiens, hongrois, etc.
Les 2 personnages seuls ne sont rien sans les autres. La preuve, une fois la paix revenue, ils furent écartés du pouvoir.

renato dit: à

Encore un coup et Clopine nous déclamera : « dans cette vallée de larmes ».

FL dit: à

« Les 2 personnages seuls ne sont rien sans les autres. »

Ils sont moteurs cher M. Bloom. Ils sont moteurs. Et ils avaient beaucoup à perdre. N’oublions jamais ça. Les autres ont baissé leurs frocs.

Clopine dit: à

Renato, moi ce qui m’épate c’est la récupération par une classe sociale de créations populaires au service de processus de domination intellectuelle. La musique classique s’est emparée de la musique populaire. Le ballet vient directement des danses villageoises. Je veux dire : les créations collectives, issues de sociétés aux fort nombreux individus, ont été individualisées, attribuées, à des représentants attitrés d’une classe dominante. Attention, je ne remets pas en cause le droit d’auteur de Beaumarchais, hein. Je plaide seulement pour la reconnaissance des processus de domination, reconnaissance qui devrait déboucher sur la contestation de cette domination. Je ne sais pas du tout si je suis claire, là. Légitime, sûrement pas, mais un peu audible, pourquoi pas ? Soupir.

Clopine dit: à

A part ça, ouf ! Les calotins de ce blog viennent juste de sortir de la messe. Ça nous laisse le créneau de quinze minutes (le temps d’acheter le gâteau de Madame Sazerat à la pâtisserie du coin,) pour causer un peu.

Clopine dit: à

Mais MC va bientôt se mettre à table, vous verrez…
Bon d’accord, je sors.

renato dit: à

Comme le prône Jole Bovio Marconi dans son interprétation de l’art pariétal des grottes d’Addaura, les hommes ont pratiqué la danse avant même d’avoir développé le langage : célébration du lever du soleil, de la pluie, d’une bonne chasse. à tel point que chez les peuples premiers, la danse est encore présente dans toutes les cérémonies.

Cela dit, ce qui est pour vous de la récupération, n’est en réalité rien d’autre que la mise en lumière de faits qui seraient autrement perdus.

Exemple :
https://youtu.be/B3qgcPQbbGI?si=RFfUgFmYSdy3T–j

Jazzi dit: à

Il y a aussi des calotins chez les laïcs, et des calotines parmi les féministes, Clopine.

« Mais il faut absolument que les paons fassent la roue ! »

Si le Créateur leur a donné une si belle queue, il faut bien qu’ils en fassent profiter aux autres ?

« Par exemple en sortant du capitalisme »

Pour le remplacer par quoi ?

Clopine dit: à

Ben, si nous l’inventions ? Le stalinisme a tué le communisme (et pas sûr que le trotskyme ait pu améliorer le modèle. Le féminisme montre tous les jours ses limites. L’écologisme est dans une impasse qui le voue à l’impuissance. Bon. Faut trouver autre chose. Faire confiance à nos enfants ? Qu’en dirais tu ?

Jazzi dit: à

« Faire confiance à nos enfants ? »

Pour payer les énormes dettes que nous leur laissons ?

Clopine dit: à

Je ne suis pas là meilleure placée, peut-être, mais au moins j’aurais essayé. De faire confiance aux enfants de ce terrible siècle. J’en ai déjà mal pour eux.

renato dit: à

À propos de Jole Bovio Marconi. Archeologue et feministe, en 1937, elle est nommé directeur du musée national de Palerme. En 1938, elle dirige la deuxième campagne de fouilles à la grotte de Vecchiuzzo, près de Petralia Sottana, fréquentée de la fin du Néolithique au début de l’âge du bronze, et aux fortifications mégalithiques de Cefalù. Dans les années 50 elle est nommée directrice des antiquités de la Sicile occidentale. Il convient de mentionner les fouilles de la grotte d’Addaura avec ses graffitis (1952), de la grotte de Niscemi (1953), toutes deux situées sur le Monte Pellegrino, à Palerme, et de la grotte de Cala dei Genovesi, à Levanzo (1952), avec une réinterprétation des peintures qui s’y trouvent.

À propos des Grotte dell’Addaura :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/54/Palermo-Museo-Archeologico-bjs-11.jpg

Jazzi dit: à

Un prétentieux (MC) se vante devant Madame de Sévigné (Clopine) :
– Moi, madame, j’ai beaucoup d’esprit.
– C’est bien normal, puisque vous en dépensez si peu.

Clopine dit: à

Eh oui, nos enfants nous accusent, et ils ont bien raison. Mais justement, tu vas voter le 9 juin, pas vrai ? Et voter Macron ? Tu y crois vraiment !

closer dit: à

Un historien rappelait hier qu’avec les troupes allemandes qui avait repoussé la Résistance je ne sais plus où (vers St Nazaire je crois) il y avait nombre d’ukrainiens et de géorgiens…
Je savais que ces peuples opprimés par Staline avaient accueilli les allemands en libérateurs en de nombreux endroits, mais je ne savais pas que certains avaient combattu en France.

B dit: à

Renato, moi ce qui m’épate c’est la récupération par une classe sociale de créations populaires au service de processus de domination intellectuelle.

Et si ce n’était pas le but, s’il n’était en jeu qu’une inspiration, après tout les compositeurs baignaient dans une époque avec un folklore, ne vivaient pas dans un caisson d’insonorisation. Le mouvement va de plus dans les deux sens, vous pourrez rétorquer que les musiciens « plébéiens » cherchent leur lettre de noblesse en puisant dans les Classiques .

https://www.youtube.com/watch?v=DCKpXBoREnA

closer dit: à

« la meilleure placée ou la mieux placée » ?
Rosanette au secours!

Jazzi dit: à

La meilleure ou la mieux placée, closer.

Oui, je voterai pour la liste Macron, Clopine.

Jazzi dit: à

Je viens d’achever « L’attente de l’aube » de William Boyd.
Un gros roman qui m’a tenu en haleine, situé à l’époque de la Première Guerre mondiale.
Une histoire de sexe, d’amour et d’espionnage, que l’on pourrait classer sous l’étiquette du Nouveau Romanesque.
Un genre où excelle chez nous un Pierre Lemaître.
Formellement tourné vers le passé, comme avec le retour (du balancier) du figuratif en peinture, ou du mélodique en musique, notamment de films.
Régression ou progrès (j’en doute) ?

Bloom dit: à

L’histoire est un sport collectif: l’Angleterre n’aurait jamais pu résister à guerre aérienne menée par Hitler sans l’esprit de résistance du peuple britannique et les révolutions techniques apportées dans le domaine de l’art de la guerre aérienne, dont l’île restera le laboratoire pendant toute la durée de la guerre, un affrontement au coeur duquel se trouve la population britannique et plus particulièrement celle de Londres.
Au chapitre des avancées techniques & de l’organisation de la défense du royaume:
– le Air Raid Precaution Committe qui va tirer des leçons des bombardements nationalistes/fascistes sur les villes espagnoles et Barcelone en particulier, telles que les rapporte et synthétise le professeur John Haldane (effet psychologiques, mesures de protection civile…)
– l’organisation de plans d’évacuation de la population civile des grands centres urbains, la production de masques à gaz à grande échelle, l’organisation d’un service d’incendie renforcé dès 1937, et sous l’impulsion du député écossais John Anderson, la fabrication de plusieurs millions d’abris familiaux prévus pour être installés par les Britanniques dans leurs jardins (voir les 2 premiers chapitres du roman de David Lodge, « Out of the Shelter /Hors de l’abri »)
– la mise en service des premières stations radar en 1937 destinées à protéger le royaume, suivie de leur mise en réseau par l’Air Marshall High Dowding qui prend la tête du Fighter Commande de la GB, divisé en 4 secteurs rassemblant les forces défensives et offensives.
– la fabrication, en partie à partir de fonds privés, de chasseurs hyper-performants, le Hurricane conçu par l’ingénieur Sydney Camm, et le Spitfire de Vickers, encore plus performant, les deux avions étant équipés du remarquable moteur Roll-Royce Merlin à la fiabilité proverbiale…
Bref, les Anglais sont plutôt d’attaque avant le 2 septembre 1939, et vont ensuite faire preuve d’un esprit de résistance et d »un courage à toute épreuve renforcé par le sentiment d’être préparé à un assaut inévitable. Ce sentiment s’illustre dans le « Spirit of Dunkirk », l’évacuation des 200 000 Tommies pris au piège de la nasse de Dunkerque grâce aux marins anglais qui mettent leurs « little boats » au service du sauvetage de ce qui reste du corps expéditionnaire.
Evidemment, c’est Churchill l’incarne politiquement, à la fois en partie l’initiateur & le reflet. S’il eut le mérite insigne de ne jamais céder aux sirènes de l’appeasement (ce qui ne fut pas le cas de Chamberlain et encore moins de Halifax), il ne faut pas se tromper: pour les Anglais, la Seconde Guerre mondiale, le Blitz, Singapour, le débarquement, etc. c’est avant tout The People’s War, la guerre de tout un peuple.

Bloom dit: à

Ajout de « *their finest hour »:

–> pour les Anglais, la Seconde Guerre mondiale, le Blitz, la bataille d’Angleterre, Singapour, le débarquement, etc. c’est avant tout The People’s War, la guerre de tout un peuple.

* »Never in the field of human conflict was so much owed by so many to so few »

B dit: à

Oui, je voterai pour la liste Macron, Clopine.

Le choix politique relève de la conviction, de la conviction au fanatisme, du fanatisme à l’aveuglement je vous laisse mesurer l’écart.

B dit: à

»Never in the field of human conflict was so much owed by so many to so few »

est-ce que ce n’est pas vrai pour toutes les guerres, les 36000 morts à Gaza doivent surement autant aux extremistes du Hamas qu’à ceux qui menacent de quitter BN s’il accepte un cessez le feu, les 1200 suppliciés juifs bien que les morts n’aient plus l’occasion de s’exprimer pourraient incriminer le Hamas soutenu et encouragé; les centaines de milliers de morts de part et d’autre de la frontière ukrainienne quant à eux doivent tout à une seule volonté, celle de Poutine, là je n’entrevois pas de partage de responsabilité.( Possible de lire cette citation de cette manière.)

D. dit: à

Ça ne m’étonne pas d’un Verseau comme Jazzi de voter pour la liste Macron.

Jazzi dit: à

Oui, D., les verseaux sont tournés vers l’avenir, pas vers le passé.

D. dit: à

les centaines de milliers de morts de part et d’autre de la frontière ukrainienne quant à eux doivent tout à une seule volonté, celle de Poutine,

Euh. C’est un raccourci extrême. C’est lui qui a ouvert le feu au sens propre en effet. Les Americains et Européens l’avaient ouvert et entretenu au sens figuré depuis 25 ans au moins.
Le fanatique et gravement corrompu Zelensky, qui a repoussé il y a 1 an 1/2 la négociation au moment où elle était possible, porte aussi une lourde responsabilité dans l’entretien de ce conflit. L’Histoire le confirmera.

renato dit: à

«… moi ce qui m’épate c’est la récupération par une classe sociale de créations populaires au service de processus de domination intellectuelle. »

Il s’agit d’un vieil et banal argument, je me souviens que les gens du mouvement étudiant le répétaient comme des perroquets.

Edmond Poivre dit: à

Bloom dit: à
L’histoire est un sport collectif: l’Angleterre n’aurait jamais pu résister à guerre aérienne menée par Hitler sans l’esprit de résistance du peuple britannique et les révolutions techniques apportées dans le domaine de l’art de la guerre aérienne, dont l’île restera le laboratoire pendant toute la durée de la guerre, un affrontement au coeur duquel se trouve la population britannique et plus particulièrement celle de Londres.
Au chapitre des avancées techniques & de l’organisation de la défense du royaume:

Les travaux de décryptage d’Alan Mathison Turing

renato dit: à

Et l’autodétermination des peuples ? ah ! c’est vrai que les réacs ne reconnaissent pas cet idéal et trouvait des excuses à un criminel.

D. dit: à

Non, Jazzi, les Verseau sont tournés vers l’imaginaire et l’illusion leurs visions d’avenir ne sont que des esquisses brutes ou caricaturales jamais travaillées au delà de ça. Ils ont rarement les pieds sur terre, bien que charitables et très humains de nature. Ils sont les champions du relativisme et sont rétifs aux approches techniques, scientifiques ou théologiques demandant logique et rigueur. Tu en as déjà fait cent fois la preuve ici.

Bolibongo dit: à

que la bourgeoisie s’appuie sur son savoir culturel pour mieux asseoir sa domination.

Que de confusion exprimée dans cette assertion de cloprolétaire!
Bourdieu à l’usage des nuls.
La bourgeoisie n’a pas plus de « pouvoir » culturel que la classe populaire.
Il existe des pratiques accommodées aux différentes couches de la population qui s’ interpénètrent, s’ associent ou se dissocient selon les moments.
Absolument comme les créations réalisées par les artistes qui s’ imprègnent de toutes les influences qui servent leurs projets, qu’elles soient populaire, sophistiquées ou empruntées au monde du travail ou du loisir.
C’est ce que cherchait à vous dire renato, clopine. L’ opéra est une pratique éminemment populaire, du moins en Italie. Il suffit d’ avoir assisté à un Opéra de Verdi à Vérone et d’ entendre le public reprendre par cœur et en chœur avec les chanteurs pratiquement tous les airs! ( 18 000 places comme pour un chanteur « populaire »!)
Ce sera d’ autres exemples pour d’ autres pays avec leur spécificité.
Pas besoin d’ être petit bourgeois pour apprécier l’art contemporain ou le pratiquer. Je veux dire l’art populaire qui se pratique hors des voies officielles de l’ art d’état et de ses thuriféraires.
Voyez aussi le développement impressionnant des chorales en France par exemple.
Vous avez de biens gros préjugés clopineculte.

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