Scintillants éclats de Gracq
Avez-vous déjà essayé de caser le mot « langouste » dans un poème de langue française ? Il parait que c’est impossible. Il est tellement beau, fin, ciselé, fort, original, élégant, éclatant et si bien accordé à ce qu’il désigne qu’il ne peut se laisser réduire ni enfermer. C’est du moins ce qu’affirme Julien Gracq dans Nœuds de vie (165 pages, 18 euros, éditions Corti). Son dernier livre (mais il y en aura d’autres, rassurez-vous, à commencer par Notules dont la parution est annoncée pour 2027 selon son vœu afin de ne pas blesser des contemporains égratignés) est un recueil d’éclats de pensées, fragments, bribes autobiographiques, méditations et réflexions sur des sujets divers et variés mais tous abordés avec la rigueur (et tant pis si on y entend aussi l’écho de « raideur » ce qui n’est pas un hasard) stylistique, morale et intellectuelle ; c’est un livre qui prend place dans la suite du vrac de ses chroniques inaugurée en 1967 par Lettrines et poursuivie avec En lisant en écrivant, Carnets du grand chemin, treize ans après sa mort et cinquante ans après ses adieux à la fiction avec La Presqu’île.
On a l’impression de reprendre une conversation avec un aîné qui pourrait être un ami, mais d’une amitié que seuls des profs peuvent entretenir avec des élèves longtemps après avoir été leur enseignant de prédilection. Sauf qu’un maitre qui ne se donne pas pour tel ne risque pas d’avoir de disciples. C’est un kaleisdoscope de prose poétique et minérale dont Bernhild Boie, son exécutrice testamentaire, souligne à raison la sensualité dans son avant-propos, car sa langue réussit à être charnelle sans jamais cesser d’être cérébrale. La lecture en est prodigieusement vivante et plus encore pour ceux qui sont familiers de l’œuvre et de son auteur car ils y retrouvent son univers géologique et historique, tel que l’inédit publié il y a six ans sous le titre Les Terres du Couchant l’évoquait encore. La date de ces notes n’est nulle part mentionnée mais, en lisant entre les lignes, on comprend bien qu’elles remontent aux années 1975. Parfois, il garde ses distances ; d’autres fois, il s’ouvre, juste un peu ; ainsi lorsqu’il nous révèle l’importance de ses propres pavés disjoints sur son inconscient, une mystérieuse porte verte enchâssée dans un haut mur de prison, celui de l’asile de Saint-Florent-le Viel où il apprit à lire au début du siècle ; le souvenir de cette porte murée devant laquelle il est passé d’innombrables fois, « c’est l’occlusion mystique de la propriété foncière qui trouve là sa quintessence », explication qui n’en fait qu’augmenter le mystère… On se dit alors que nous avançons vers un monde où il y aura de moins en moins de gens avec qui communier sur la beauté profonde d’une page échappée du Grand Meaulnes ou sur les soldats sculptés sur un tombeau dans sa ville par David d’Angers et dont il écrit avec une gravité éloquente :
« Visages testamentaires, qui sont comme des signatures apposées à la dernière page d’une vie unifiée »
Son sens de la formule, dont il est heureusement économe contrairement au si gracquien Régis Debray, est toujours aussi acéré. Ici c’est pour dénoncer « la loi de l’omerta règne toujours sur la mafia enfantine » ; là c’est pour tacler le freudisme comme la thaumaturgie réussie d’un mage ; ailleurs pour railler le « terrorisme de la textualité » encore exercé dans les années 70 par des retraités de la littérature universitaire (suivez son regard…); ou encore pour penser que Gide a disparu de la circulation littéraire pour « n’avoir pas prévu que, sitôt après sa mort, Corydon pourrait défiler en cortège de la Bastille à la Nation ». Surréaliste un jour, surréaliste toujours !
« En littérature, je n’ai plus de confrères…»
Lorsqu’on lit ce surprenante aveu (encore que, cela lui ressemble bien), on se dit qu’on l’a déjà lu ailleurs, ce que l’éditeur ni le préfacier ne signalent, ces Nœuds de vie étant présentés comme la révélation d’un trésor inédit. Pas dans un livre mais dans un journal, Le Monde qui en publiait des extraits en… février 2000, soit de son vivant et avec son accord:
«En littérature, je n’ai plus de confrères. Dans l’espace d’un demi-siècle, les us et coutumes neufs de la corporation m’ont laissé en arrière un à un au fil des années. J’ignore non seulement le CD-Rom et le traitement de texte, mais même la machine à écrire, le livre de poche, et, d’une façon générale, les voies et moyens de promotion modernes qui font prospérer les ouvrages de belles-lettres. Je prends rang, professionnellement, parmi les survivances folkloriques appréciées qu’on signale aux étrangers, auprès du pain Poilâne, et des jambons fumés chez l’habitant…. »
Etrange ! Mais il en faudrait bien davantage pour gâter le bonheur de lecture procuré par Nœuds de vie. Parfois on débusque Louis Poirier prenant des notes, autrement dit le Gracq géographe, l’infatigable promeneur des bords de Loire, paysagiste en liberté. Il ne se paie pas de mots rares et précieux. C’est à peine si le sens d’un seul d’entre eux m’a échappé : « escampative » et rien dans le contexte pour l’expliciter (vérification faite, cela se dit dans le Sud pour évoquer une fuite, une absence secrète et furtive). Bien sûr, l’essentiel de ses réflexions est gouverné par le souci de la littérature et par les écrivains : Stevenson, Simenon, Morand, Apollinaire et Hugo surtout « débranché de toute influence vraie : une forme évacuée de la grandeur, sans pouvoir sur les esprits et sur les cœurs » car même lorsqu’il aime, il se doit d’égratigner, Lautréamont par exemple loué puis aussitôt rabaissé en comparaison du Rimbaud d’Une Saison en enfer ; ou de Valéry porté au pinacle pour sa poésie mais trop méditerranéen et traité in fine de « colosse de la pensée pour album » ; ou de Montherlant à la langue splendide mais à la morale de prêchi-prêcha ; quant à Stendhal, c’est simple, il était mal parti depuis le début car son ambition si jeune et sa rouerie l’ont perdu… Seuls ceux qui ignorent la dilection de Gracq pour les univers de Novalis, Hofmannsthal, Poe seront surpris de ses pages pour Tolkien et le Seigneur des anneaux, « chef d’œuvre » loué par sa puissance d’affranchissement de tout univers déjà connu ici-bas. Des pages admiratives pour une fois sans réserve et sans mélange.
On pourra lui reprocher l’abus des italiques, traduction typographique d’un soulignement d’un mot sous sa plume, afin d’appuyer un effet, procédé décevant de sa part d’autant qu’il ne convainc pas lorsqu’il croit désamorcer cette critique :
«(…) je cherche sans modestie à introduire dans la véhicule de transport en commun du langage ce qu’a été l’usage du surcompresseur aux moteurs de grandes vitesses- à extérioriser ce surcroit de puissance nerveuse dont le coureur sait bien qu’il ne lui permettra de « faire le jour » entre lui et ses adversaires- et de dilater d’un coup la poitrine des spectateurs- qu’à condition d’être injecté au bon moment dans les muscles avec la brutalité d’une secousse tétanique ».
Certains passages sont de la veine de son fameux pamphlet, encore si actuel soixante-dix ans après sa parution, La Littérature à l’estomac. Notamment lorsqu’il excipe des conditions de publication de ses livres (le même petit éditeur depuis toujours, des ouvrages non massicotés, pas de publicité ni de promotion, des librairies choisies sur le volet, pas de livre de poche etc) pour s’enorgueillir de connaitre véritablement ses lecteurs, de contrôler sinon maitriser son public ; il le divise d’ailleurs en deux catégories : « les amateurs », qui se fraient d’instinct un chemin jusqu’à ses livres, et « les acheteurs dociles » qui se fient à la rumeur ; les premiers demeurent des fidèles contrairement au seconds dont « les mains sales » laissent des traces sur une œuvre et ainsi la corrompent au corps défendant de l’auteur fut-il étranger à tout cabotinage littéraire ; mais n’est-ce pas le prix à payer lorsqu’un écrivain confie ses livres aux éditeurs et libraires qui les laissent « faire le trottoir » ?
Il y a amplement matière à débats, affrontements et réflexions dans cet opus, si mince mais si dense comme toujours chez Gracq. C’est d’ailleurs, selon lui, le secret de toute prose bien ordonnée, ce sens des proportions entre le nombre de mots que l’on utilise pour écrire une phrase et l’importance de ce qu’elle transporte. Pas étonnant que lorsqu’il se laisse aller à définir en quoi consiste l’acte d’écrire pour un écrivain, comme le Rilke de Lettres à un jeune poète, il en fait une question de vie ou de mort, un absolu de l’existence qui exige la soumission totale au langage et à sa ses impératifs.
« Ce qui n’a jamais été dit « ainsi » n’a jamais été dit
Qu’on se le dise !
(« Julien Gracq dans ses vignes, juste derrière sa maison, à Saint-Florent-le-Viel » photo Roland Allard ; « Gracq chez lui à Paris » photo Henri Cartier-Bresson– ce dernier me raconta que l’écrivain lui avait instamment demandé de veiller à laisser sa verrue sur le nez dans l’ombre…)
1 591 Réponses pour Scintillants éclats de Gracq
de dire la même chose avec un mot savant , fabriqué avec du grec.
Tiens donc, l’érudition serait donc une tare ?
Quant aux références bien genrées schleuh, de leur » doyenne, « passons !
et bien… RM, sachez que pour ma part je suis scandalisé par ce qui arrive à Finkie… Avoir suggéré que la prétendue victime avait pu être consentante… », voilà ce qui peut paraitre odieux, or c’est devenu indicible dans notre dictature… mais ça ne vaut pas ce genre de lynchage. Finkie n’est pas Trump, mais quand on s’accommode de pareil engrenage, moi, désolé, je panique. Et je me fiche de ce qu’on va pouvoir me dire. Je parle de principes, pas de ces faits-là qui l’indiffèrent (ce qui n’a rien à voir avec les questions d’inceste ou de viols en général, sur lesquels je veux bien débattre, si on ne part pas d’abord sur ces appels au lynchage… Ras le bol de cette incapacité à la distanciation minimale !
qui m’indiffèrent
Et moi qui croyais que vous aviez été terrassé par le virus, Phil !
Résidence tertiaire, mazette : Ville-mer-montagne ?
Pas aussi, considérable mes bijoux de famille…
Dans Carnet de grand chemin, je vous recommande le passage où Gracq va à la plage du côté de chez Tino Rossi avec sa compagne, dans le style carte postale de congés payés, étonnant !
« Bien sûr, l’essentiel de ses réflexions est gouverné par le souci de la littérature et par les écrivains : Stevenson, Simenon, Morand, Apollinaire et Hugo »
Oui, bien que je n’ai pas pu trouver une seule évocation de Simenon? Quant à Morand, Gracq n’en dit quasi rien, et vraiment rien d’élogieux alors qu’il écrit:
« L’originalité de Colette, merveilleux écrivain… »
Et si un poète est éreinté par Gracq c’est Eluard:
« Le meilleur d’Eluard est dans un certain séraphisme, très différent de celui de Poe( La Dame de carreau). Beaucoup de ses poèmes ne valent pas un clou, c’est trop évident pour qu’on insiste. »
Enfin, sur Stendhal:
« Pourquoi Stendhal est-il le moins physiquement mort de tous les écrivains du passé? »
Janssen J-J, déjà vous n’êtes pas journaliste, donc ne travaillez pas pour la chaîne TV en question…, enfin ! et pour rester près du noyau de la question, ces journalistes et éditorialistes à deux balles semblent plutôt à l’aise avec la punition impartie à Finki, mais voilà qu’ils comdamnent Tweeter & Co à propos du president US. Seulement opportunistes, compluces d’une pensée criminelle ou banalement crétins ?
Et afin que ce soit clair : que ce soit exposée par le Président d’un état ou par un membre de l’Accademie F., une narration alternative porte en soi des éléments de violence qu’il ne faudrait pas sous-estimer seulement parce qu’ils [les journalistes] n’ont pas compris le monde dont ils parlent ; mais puisqu’ils parlent de censure, qu’ils en parlent sans discrimination !
Cela dit Janssen J-J, n’allez pas croire que dans ma mythologie Finkielkraut vaut un Martini bien preparé.
Oups ! compluces > complices, pardon.
Bonjour, Phil,
joie de vous lire. Eh oui, je lis lis lis, je cite cite cite !
Alors, vous aussi vous aimez « Carnets du grand chemin » dans la belle édition de chez Corti avec cette couverture souple de papier cartonné rose saumon. Mon exemplaire a été imprimé en janvier 2008, il porte le n°400-07 et le vôtre ? J’ai raté quelques pages au découpage et je n’aime pas les minuscules replis de papier qu’il en reste mais j’avais hâte de le lire !
En cadeau, pour vous ces pages délicieuses, si drôles (233/234) où je trouve un portrait de groupe qui ressemble un peu à notre RDL :
« [XVIIIe siècle].
L’immersion de l’écrivain dans la vie sociale est intégrale et tyrannique : la littérature devient réponse, réponse immédiate aux incitations, mais à celles-là seulement qui viennent de l’extérieur ; elle est par là polygraphie : toute l’œuvre de Voltaire est à la commande, au sens non pécuniaire du mot ; il est « toujours prêt », comme les scouts, toujours prêt à la riposte, qu’on est sûr de déclencher chez lui à volonté, prêt à réagir aux évènements, aux rencontres, aux faits divers […] Le tabou jeté sur Rousseau par tout ce qui tient une plume peu ou prou fêtée, de Grimm à Diderot et à Voltaire, ne tient pas tellement à son orgueil plébéien, à sa défroque de paysan du Danube, à son batelage de vertu, à sa manie de faire la leçon : c’est avant tout le déchaînement contre un solitaire (qui d’ailleurs ne l’était pas tant) de gens de plume qui, se chamaillant, s’adorant, se piquant, se détestant, se trahissant, se calomniant, se raccommodant, quoi qu’ils disent et quoi qu’ils fassent se sentent solidaires en ceci qu’ils chassent, s’agitent, se mordent, donnent de la voix et vivent en meute, et n’imaginent pas de vivre autrement que dans ce bain de frictions électrisantes. »
J’espère que vous avez bien compris que j’abondais dans votre sens, RM, vu qu’on n’avait pas encore abordé la question Finkie… que je vous rendais hommage de l’avoir fait.
Bon, cela dit, comparaison n’est pas raison, ce n’est pas moi qui l’ait introduite, mais je comprends totalement qu’on puisse préférer le Martinidry en Suisse que le Vinaigreux en France. Toutafé… 🙂
oups,… troquer « que le » par « au »… merci d’avoir rectifié de vous-même, hein…
De Gracq, sur Ponge:
Le sort littéraire de Francis Ponge, maintenant retiré dans une petite ville du midi, et qu’on me décrivait ces jours-ci comme très solitaire, est caractéristique de la prise en remorque de la littérature par les sciences humaines.Un article de Sartre,il y a une trentaine d’années, fut le coup de projecteur qui tira de l’obscurité une oeuvre assez secrète. Puis, une quinzaine d’années plus tard, le tandem Barthes-Sollers l’associa un moment à sa fortune et de nouveau le propulsa de l’avant. Maintenant, abandonné sur une voie de garage, il voit passer au loin toutes ces fringantes locomotives haut-le-pied en instance de nouvel attelage. Ce qui en soi n’a aucune importance: un écrivain tel que Ponge aurait pu confier à l’avenir sans nulle crainte une oeuvre aussi évidemment bâtie à chaux et à sable. Mais je comprends son amertume: elle vient de plus loin. Pour l’écrivain contemporain qui a traqué le langage dans ses ressources les plus subtiles, il risque en 1976 de ne pas y avoir de revanche, sinon archéologique, parce que sous ses yeux déjà et à ses oreilles la langue, son support unique, se décolore, se désarticule, et s’en va: sa tristesse est celle du peintre qui a peint à fresque sur un mur que l’humidité ronge, ou qui voit noicir déjà et se boursoufler ses couleurs au bitume »
De Nota, c’est cocasse de constater que Simenon dans les deux volumes pléiade de Gracq dans ses « œuvres complètes »( qui ne le sont plus) n’est cité que 2 fois,et avec quelle réticence un peu comme un paysan du Danube entrant au Jockey Club…. à chaque fois,pour remarquer que l’irruption d’un Simenon dans le champ réservé des « belles lettres » ou de la « littérature noble » ne va pas de soi. Gracq écrit: » Énigmatique, et irritant pour l’esprit, le cas de ces écrivains que la librairie, à la longue, a imposés à la littérature:Simenon ou Jules Verne tout comme Dashiell Hammett ou Tolkien. » C’est dans « En lisant en écrivant «
Bonjour Phil, je ne sais pas vous, mais pour moi Sartre c’est la mort de la pensée française : idées mal comprises et une écriture sans aucune épaisseur — si on porte un regard soutenu sur sa production on peut la lire comme un grand moment tragique-comique. Je comprends, évidemment, que l’on puisse l’apprécier, vous savez : les goûts et les couleurs…
@J3
D’accord avec vous sur Finkie
On le lynche parce qu’il refuse la loi du lynch;
Parce qu’il préfère, refuser le confort douillet de ceux qui se vautrent dans l’ indignation grégaire en face d’un comportement suspect d’être criminel ; parce que, prônant , avant que de condamner, une posture responsable et circonspecte, il commence à poser les termes dans lesquels les faits doivent s’apprécier, à définir la problématique de leur analyse
Ce qu’il a dit , à travers la mention de questions qui doivent être posées , c’est tout simplement le rappel du rôle de la justice ,des principes dont elle est le gardien dans un état de droit
Et ce sont ces principes et que contestent de facto sur les plateaux de télé des justiciers autoproclamés seuls audibles dans notre univers médiatique
En ayant refusé de hurler avec les loups Finkie non seulement ne s’est pas discrédité, mais il a fait preuve de courage en se dressant seul contre la doxa ambiante
raymond dit: « la lecture de votre commentaire sur le Roi Cophetua m’incite à y revenir; je l’ai lu trop vite, deux fois au moins, mais sans doute trop vite, car j’aurais dû découvrir les beautés que vous décrivez si bien. Je dois vous dire que «La presqu’île» ne m’enchante pas: il tourne autour de son sujet, a du mal à résoudre son attente. En revanche je suis un admirateur inconditionnel de «La route» […]
Moi de même. Cette longue errance de l’automobiliste un peu hasardeuse n’a de plaisant que les villages et champs traversés de l’arrière-pays breton et ces paysages. Un vrai labyrinthe où il se perd. Et sa mémoire pour boucher les trous. Ouf ! Irmgard arrive au train du soir. La patience du lecteur commençait à s’effilocher !
La Route. 30 pages. Ce grand chemin, « comme une cicatrice blanchâtre », ensauvagé et crépu d’herbe, haut lieu de solitude. Route dans laquelle « les signes de l’incendie, du pillage et de la mort violente » ne manquent pas… Des maisons incendiées, vides, aux fenêtres arrachées. Des détachements qui passent de loin en loin, des femmes par deux, par trois, tête nue, cheveux libres, portant d’épaisses bottes, d’une « beauté drue et un peu lourde ».
Un passage émouvant, ces étreintes furtives. « Il y avait dans ces rencontres quelque chose à la fois d’inachevé, de gauche, de tendre, et de tenace au souvenir qui n’en gardait jamais rien d’impur – ces errantes « étaient venues parfois de très loin », se donnaient peut-être faute de mieux – embarrassées de ce corps de femme qu’elles offraient dans le noir avec une espèce de soumission humble[…] Je me souviens de leurs yeux graves et de leur visage étrangement haussé vers le baiser comme vers quelque chose qui l’eût éclairé – et le geste me vient encore, comme il nous venait quand nous les quittions, avec une espèce de tendresse farouche et pitoyable, de les baiser sur le front. »
Extrait (5mn) du spectacle à l’Art Studio Théâtre 30 mars 2016 – (Cyril Bernaux, voix et Thibault Seillier au violoncelle) La Route de Julien Gracq.
https://vimeo.com/192899424
LA TRAGÉDIE
12 JANVIER 2021
Après un troisième suicide, le navire d’Hudson Yards ferme indéfiniment
@marie sasseur
A propos de ma reaction a propos du mot Adelphie « mot savant fabriqué avec du grec » ,vous m’apostrophez en ces termes:
Tiens donc l’érudition serait une tare?
Ne faites pas semblant de ne pas comprendre ce que j’ai dit, pour pouvoir me taxer d’un prétendu mépris à l’egard du savoir
Vous savez bien que ce genre de mots artificiels fabriqués pour un usage particulier avec des bouts de grec ou de latin, ne participent pas du dynamisme organisateur de la langue et n’ont aucune vitalité proppre leur permettant de s’installer dans l’usage à côté de mots usuels qui disent la même chose
Et sachez que question érudition je n’ai rien contre le savoir greco-latin , qui a constitué mon gagne-pain pendant pas mal d’années et que j’aurais donc mauvaise grâce a dévaloriser
Jazzi, elle est drôle ta question, mon seul diplôme c’est mon CAP de pâtissier, je veux dire le seul truc que j’ai appris avec des professeurs c’est la tarte Tatin et la frangipane, tout le reste c’est autodidacte.
j’ai oublié les crêpes Suzaette.
L’adelphisme n’est que broutille à côté de l’Adolphisme, grande passion des Krapules littéraires françaises.
« grande passion des Krapules littéraires françaises »
vous voulez parler des Ordures Morales Littéraires ?
Un rappel, juste comme ça, de « la fiche signalétique » des personnages de Gracq, établie dans « Lettrines » :
Epoque : quaternaire récent.
Lieu de naissance : non précisé.
Date de naissance : inconnue.
Nationalité : frontalière.
Parents : éloignés.
Etat civil : célibataire.
Enfants à charge : néant.
Profession : sans.
Activités : en vacances.
Situation militaire : marginale.
Moyens d’existence : hypothétiques.
Domicile : n’habitent jamais chez eux.
Résidences secondaires : mer et forêt.
Voiture : modèle à propulsion secrète.
Yacht : gondole, ou canonnière.
Sports pratiqués : rêve éveillé, noctambulisme.
de nota dit: à
De Gracq, sur Ponge:
»
vous n’auriez pas Gracq sur Flaubert pas rasoir ?
« est caractéristique de la prise en remorque de la littérature par les sciences humaines. »
belle époque, maintenant elle est prise en remorques par les sciences commerciales et marketing autour des théories sur la tête de gondole.
[les] Ordures Morales Littéraires ?
—
Oui, les Fripouilles Littéraires Françaises.
on mesure l’évolution de la littérature française quand on passe de ça :
à ça :
Bloom dit: à
[les] Ordures Morales Littéraires ?
—
Oui, les Fripouilles Littéraires Françaises.
»
ça a quand même plus d’allure avec des majuscules.
je te tiens ça de mon regretté maitre pedro.
Jazzy : balcon en forêt et tarot.
La scène de pendaison démarre page 128 dans l’édition Corti (Vers la fin de l’hiver, Grange etc…)
En comptabilisant les blocs de textes séparés par un blanc, je n’arrive pas au chiffre 12, en fait je le dépasse.
J’aurais pu acheter le livre, citer et numéroter les textes de paragraphes mais j’ai la flemme.
Bav
Oui Christiane. C’est pourtant assez simple cette histoire de tableaux. Le Goya est convoqué pour en quelque sorte dupliquer, renforcer l’atmosphère ou se trouve le Narrateur: Tempete à l’extérieur, incertitude sur ces femmes inquiétantes renvoyant à la servante.
Une transition s’opère par une autre symétrie, appartement éclairé aux bougies, Intimistes hollandais.
Le tableau du Roi Cophetua, dont il n’est pas dit que c’est un Burne-Jone,s est le terme de cette progression. C’est une énigme qui se propose et que le narrateur doit déchiffrer à la bougie. La thématique lumière ténèbres joue ici à plein.
Ce que Gracq dit du tableau est instructif. Ce n’est pas une grande oeuvre, sauf à considérer que la référence aux salons de Grévy et Carnot renvoie à un grand moment de l’art Français. Le tableau accumule les fausses pistes: il est plus jeune qu il ne le parait, tout de tension non résolues, ce qui ne signifie pas réussi. Trop emphatique en son silence, au contraire, On peut dire qu’il est l exemple meme de « l’inquiétante étrangeté » et c’est en cela qu’il frappe le narrateur beaucoup plus que par ses qualités esthétiques.
Là on retrouve le Surréaliste. Que par ce tableau, on parvienne à l’idée confuse d’une mise en abyme de la servante montre le passage via une oeuvre « médiocre » -mais on comprend l relativité de ce jugement- à un ordre d .intuition, plutôt que de connaissance, supérieur. Il est à noter que la quincaillerie moyenâgeuse n’intervient pas dans la description du tableau, mais juste avant, pour désigner la servante comme une figure d’accueil positive et quasi maternelle.
Il y a donc progression dans la succession des oeuvres.Goya pour la mise en ambiance, Les Intimistes Hollandais pour l’appartement et l’eclairage, les miniatures du Moyen Age appliquées à la Servante, enfin, Cophetua, dont le but n’est pas d’élucider sa situation à elle, mais de suggérer qu’elle l’est peut être, ou pas.L’important n’étant pas là.
Dans cette nouvelle qui met en scène l’absence d’un musicien,qui espèce rare, se cache pour composer sa musique, (miroir de Gracq?) ou la seule musique entendue est celle de la tempête et des canons du front, on notera le rappel léger et dérisoire ,vu le contexte, dans les mots « La Servante Maitresse », du chef d’oeuvre léger buffa de Pergolèse opposé, j’en demeure d’accord avec Paul Edel, à la description assourdie de l’écroulement d’un monde. Bien à vous. MC
Etonnée (le mot est faible) que l’on prenne ici la défense de Finkielkraut pour ses interrogations (apparemment justes et légitimes) à propos de l’accusation d’inceste sur mineur d’Olivier Duhamel. Voici ses interrogations : «y a-t-il eu consentement ? À quel âge ça a commencé ? Y a-t-il eu ou non une forme de réciprocité ?» Si de telles questions pourraient éventuellement être posées dans un cadre judiciaire (ce dont je doute), M. Finkielkraut n’est pas, à ma connaissance, habilité à les poser qui plus est sur un plateau de télévision n’étant ni juge, ni procureur. Il venait, comme à l’accoutumée, sous les sunlights faire son numéro, autrement dit claironner ses diatribes à rebrousse-poil, sur un sujet qu’il ne maîtrise visiblement pas. Quant à sa défense (« J’essayais juste d’avoir une pensée subtile »), elle n’est rien moins que pitoyable.
« mais j’ai la flemme »
Je vous comprends, Soleil vert.
Vus les commentaires sur le Roi Cophetua, que je n’ai pas lu, la lecture de Gracq est une vraie prise de tête !
Ce n’est pas vraiment ce que je demande à la littérature…
« Ne faites pas semblant de ne pas comprendre ce que j’ai dit »
Ma langue maternelle est le français. Pas le gender schleuh.
votre histoire d’adelphie, ici,c’est vraiment les contes du ça perché avec Delphine et Marinette et sans delphiniumm
Janssen J-J, on est en droit, maintenant, de demander des comptes à cette chaîne TV — ou alors ils admettent que les réseaux qui ont bloqué les accaunts de DT ont eu raison, car, jusqu’à preuve du contraire ils ont fait usage du même droit dont eux ils ont fait usage pour éloigner Finkie.
Maintenant, la liberté d’expression est le leitmotiv des crétins qui dissertent sur les médias. Or, aucun réseau, blog ou forum n’a le devoir de mettre en ligne les propos de qui que ce soit et c’est normal que ce soient eux qui décident si un contenu est acceptable ou pas.
Rnfin, réjouissons-nous : le seul authentique Donald retrouve tout son espace sur la scène du monde :
Je ne prends pas les défenses de Finkielkraut, Alexia Neuhoff, je pose une toute autre question.
C’est une énigme qui se propose et que le narrateur doit déchiffrer à la bougie.
Oui, oui, quand on voit le déchiffrage et ce qu’il en est à la lumière du jour, de ces « caprices » espagnols, la rigolade continue. Ce n’est pas une gravure de Goya, c’est une oeuvre psychédélique,et comme on nous l’a appris: cérébrale. ptdr.
On a tant glosé par ailleurs sur les tableaux noirs de Goya, presque comme un spirite, ou un chamane, avant de comprendre qu’il s’était isolé dans une maison volées fermés, à l’écart de sa vie d’avant, et malade.
Vous préférez Disney à Hergé, renato ?
maison volets fermés,lol.
Une maison close quoi.
Je l’ai dit et répété icit: quand Finkie parle littérature, il est au top (comme dirait mon copain Jean-Jacques), mais quand il se lance à commenter la vie publique (‘pubique’ en l’occurence) française, il lui arrive trop souvent d’être très loin de la marque et d’atterrir dans le marais. Trop de subtilité tue la subtilité: la réalité socio-politique est, hélas, parfois bien plus crue qu’on aimerait qu’elle fût…
Alors, on se recentre et on commente le dernier Nicolas Deleau, par exemple, ou l’excellent ‘Hamnet’ de Maggie O’Farrell. Au boulot!
Deux fléaux gangrènent les réseaux sociaux: la haine en ligne, émanation des bas instincts de quelques-uns, et « la défaite de la pensée » qui s’y manifeste à chaque évènement un peu médiatisé. LCI a décidé de faire allégeance à cette défaite de la pensée en sanctionnant Alain Finkielkrault pour avoir maladroitement formulé une question au sujet de l’inceste dont se serait rendu coupable Olivier Duhamel. La question n’avait aucun caractère infâmant à l’égard de la victime, ou des victimes d’inceste en général. Il suffit d’écouter le passage incriminé pour se déciller les yeux et reprendre ses esprits.
C’était hélas sans compter sur l’hallali déclenchée par les tenants du politiquement correct et de la bien-pensance qui n’ont pas supporté la critique du principe de lynchage médiatique auquel A.F a fait allusion. Nous manquons cruellement d’esprits courageux dans la sphère médiatique. LCI s’est discrédité et ringardisé en cédant aux réseaux sur l’autel du confort de la pensée radicale. Le débat sur l’inceste mérite mieux que cette manifestation d’ostracisme de la part d’une chaîne d’information qui a voulu se refaire une virginité après avoir tendu le micro à Olivier Duhamel durant des années.
Au foot cela s’appelle accorder un penalty de compensation. Penalty imaginaire, bien entendu.
Un tableau pour un album de Tintin de 1936 pourrait battre un record de la bande dessinée lors de sa mise aux enchères à Paris demain face à l’opposition du Britannique qui dirige l’entreprise du patrimoine du héros de bande dessinée.
Poser des questions devient de plus en plus dangereux.
On ne va avoir plus qu’à la fermer et voir passer les convois de lyncheurs et lynchés en sussurant nos de profundis !
D’abord merci d’attirer notre attention sur ce livre que je vais m’empresser de lire, considérant depuis longtemps Julien Gracq comme le « patron » de la littérature française ainsi que l’avait suggéré Angelo Rinaldi dans l’une de ses merveilleuse chroniques. Comment, en effet, ne pas avoir le coeur serré devant cette langue magnifiée par l’écriture de Julien Gracq, incomparable avec le langage d’aujourd’hui réduit à de pauvres expressions médiatiques et noyé d’anglicisme au point que nous semblons avoir définitivement basculé dans la civilisation du Globish. « C’est le loyer de toute époque que l’écume paraisse l’emporter sur l’eau profonde » notait avec pertinence Guy Dupré, à quoi fait écho une phrase de En lisant, en écrivant: »…et comme la perspective obscurément prophétisée de notre vie ». Lire et relire Gracq, pour se sauver.
Moi aussi je préfère Alain Finkielkrault dans son rôle de passeur de littérature ou de philosophie. Cependant il ne faut pas oublier les deux fléaux qui gangrènent les réseaux sociaux: la haine en ligne, émanation des bas instincts de quelques-uns, et « la défaite de la pensée » qui s’y manifeste à chaque évènement un peu médiatisé. LCI a décidé de faire allégeance à cette défaite de la pensée en sanctionnant Alain Finkielkrault pour avoir maladroitement formulé une question au sujet de l’inceste dont se serait rendu coupable Olivier Duhamel. La question n’avait aucun caractère infâmant à l’égard de la victime, ou des victimes d’inceste en général. Il suffit d’écouter le passage incriminé pour se déciller les yeux et reprendre ses esprits.
C’était hélas sans compter sur l’hallali déclenchée par les tenants du politiquement correct et de la bien-pensance qui n’ont pas supporté la critique du principe de lynchage médiatique auquel A.F a fait allusion. Nous manquons cruellement d’esprits courageux dans la sphère médiatique. LCI s’est discrédité et ringardisé en cédant aux réseaux sur l’autel du confort de la pensée radicale. Le débat sur l’inceste mérite mieux que cette manifestation d’ostracisme de la part d’une chaîne d’information qui a voulu se refaire une virginité après avoir tendu le micro à Olivier Duhamel durant des années.
Au foot cela s’appelle accorder un penalty de compensation. Penalty imaginaire, bien entendu.
@Nous manquons cruellement d’esprits courageux dans la sphère médiatique.
Des élèves de X, n’en ont pas manqué pourtant de courage. Des footeux non plus. Face à ce qu’il faut considérer comme un propagateur de haine.
M.Court,
votre long commentaire me réjouit. Contrairement à Marie Sasseur (qui ne sait que rire grassement et n’apporte rien à la connaissance ni de ces deux œuvres d’art ni du récit de Gracq), vous l’approchez avec une extrême finesse, reliant ce qui demandait à être relié. Et j’apprécie.
Comme De Nota qui, plus avant dans le fil des commentaires, a mis un texte de J.Gracq qui me réjouit à propos de Ponge. Une telle finesse me rassure. Dans son envolée contre N.Sarraute et les producteurs « d’écriture blanche », il m’avait irritée. Là, il cerne à la fois l’importance de l’écriture de Ponge et l’isolement triste dans lequel il se trouve. Là encore, Marie Sasseur n’avait fait que se moquer.
Il y a ici, des lettrés qui prennent la peine d’expliquer, de partager leur savoir avec gentillesse et modestie. DHH est de ceux-là. Blomm et quelques autres Et alii, parfois, quand des colères inexpliquées ne rendent pas désagréable de le lire. Paul Edel, c’est autre chose. Il n’explique pas. Il écrit avec passion et talent ses impressions de lecture. C’est une plume. Celle d’un écrivain. C’est un cadeau.
Reste l’acariâtre marie Sasseur qui passe son temps à injurier, rabaisser, induire par des idées salaces des actes manqués là où nous tentons de parler d’art ou de littérature. Cette femme est mauvaise et n’a aucune profondeur dans ses analyses de lecture, dans son approche de l’art. Elle s’en tire avec des pirouettes, des cris, des dédains et peu à peu insupporte tout le monde.
Et là-haut, distant et doué, Passou livre ses billets qui mêlent habilement miel et citron, afin et de faire connaitre un livre et d’allumer la polémique. Fin stratège à ne pas déranger. Il a du travail par dessus la tête !
Ce que vient d’écrire Bloom sur Finkielkraut est très juste. Ses sorties tapageuses lors de l’émission-débat «La Grande Confrontation» sur le viol étaient extrêmement choquantes, ainsi que sur l’affaire Duhamel sur LCI. Alors qu’il est souvent d’une grande finesse dans son émission hebdomadaire « Répliques » ou dans des entretiens philosophiques.
Beaucoup apprécié le commentaire de DHH sur ce qui s’est passé en 1940 au Collège de France et son bon sens à propos du mot fratrie.
Interessant soleil vert. Cette pensée m’avait traversé l’esprit à propos de Gracq et de la cartomancie et plus particulièrement, du tarot de Marseille. Je ne sais plus à quelle occasion. Je vous dois un merci pour m’avoir donné l’envie d’y aller voir.
http://www.autourdejuliengracq.fr/Autour_de_Julien_Gracq/Imaginaire_et_esoterisme.html
Je ne ris jamais grassement. Je laisse les hurhurhuk à des grossiers.
Elle va bien finir par avoir la peau d’Edel.
On ne sait pas si cette folle aventure aura enfin un dénouement. On attend toujours les nouveaux épisodes avec gourmandise, et cet épisode Goya et les deux prostituées, avec ce vent fou et le cérébral cul par-dessus tête était top.
@christiane,je n’ai pas ici où je suis le loisir de me mettre en colère , même contre le nombre de femmes autour de moi-différentes nationalités ) qui s’étripent, et s’accusent des pires intentions (de vol notamment: la poésie et l’aventure à leur âge apparemment) j’arrive en général à les tranquilliser ,(quand elles viennent me chercher pour se retrouver) en appelant une aide parfois, et après, je me replie sur moi autant que j’en ai besoin: oui madame, je suis une femme ne vous en déplaise;et si vous avez besoin de multiplier les hommes autour de vous comme des petits pains, je regrette de ne pouvoir faire l’affaire;c’est CORTI LUI 6MËME QUI ME MIT un livre de GRACQ entre les mains sans attendre de services de quelque sorte que ce soit,ni sans pulsion particulière ;
oubliez moi, madame, la RDL vous en sera reconnaissante;
Tiens, tiens..
« Un récit mystérieux , « Le Roi Cophétua » n’est pas simplement un récit poétique : il est également mystérieux. Avec le narrateur nous nous posons certaines questions : pourquoi Jacques ne vient-il pas ? Qui est cette jeune femme ? Est-ce la maîtresse de Jacques, ou sa servante ? Agit-elle sur l’ordre de Jacques ? Et enfin, que signifie ce rituel : la table, le lit ?. Nous nous posons d’autres questions, dont le narrateur, cette fois connaît la réponse : le narrateur est-il revenu par la suite dans la maison de Jacques ?
A-t’il revu Jacques ? Ce dernier, n’est-il pas mort ?. Jacques se situe sur le même plan que celui de l’écrivain : il est le metteur en scène, celui qui tire les ficelles. Il a laissé sur la route du narrateur quelques points de repère : la servante et le tableau du Roi Cophétua. Derrière Jacques, l’écrivain nous laisse également des points de repère, à nous de débrouiller les fils et de trouver la signification de cette histoire. Tout au long du récit, le narrateur est hypnotisé par le tableau du Roi Cophétua dont il ignore au début le nom. Il le regarde, essaie de le déchiffre . Il s’identifie tellement au Roi More qu’il se sent devenir le prisonnier du tableau. On serait tenté de prendre ce tableau comme un simple procédé d’un art baroque où la vie serait le reflet de l’art et inversement.
Mais Julien Gracq a dépassé, ici, semble-t-il, le thème baroque du tableau dans le tableau (225) que l’on voit dans Las Meninas de Vélasquez, ou celui du récit dans le récit dont le roman de Gide, Les Faux Monnayeurs est le modèle du genre. Il existe un tableau à Londres intitulé « Le Roi Cophétua ». La vision du film Le Rendez-vous à Bray de Delvaux, a permis à Julien Gracq, de revoir ce tableau Préraphaélite de Burne-Jones, Le Roi Cophétua et la Mendiante. Il nous a dit avoir été étonné de ne pas retrouver le tableau qu’il se souvenait avoir vu à l’âge de dix-neuf ans à la Tate Gallery à Londres. Il est bien certain, que de nombreuses années se sont écoulées et que Gracq ne pensait pas alors qu’il se servirait de ce tableau comme point de départ d’une nouvelle. Il fut étonné nous a-t’il précisé de voir la jeune femme en noir et non en blanc comme il se l’était imaginé. La position des personnages l’intrigua même. »
Tiens tiens…
« L’imagination créatrice a recréé un tableau dont les différents éléments, la position des personnages, la couleur des vêtements, et le nom même du tableau appartiennent non pas au tableau de Burne-Jones mais à la gravure emblématique du texte alchimique « Spendor Solis ». Nous allons constater comment, l’inconscient rejoint le Grand Art (nom donné parfois à l’Alchimie par ceux qui la pratiquent).
« Le Roi Cophétua » : Un tableau emblématique : Si nous considérons qu’un emblème est une figure symbolique avec une légende, le tableau du Roi Cophétua, aperçu par le narrateur, semble être un emblème dont la légende serait à deviner. En effet au début du récit, le narrateur ignore le nom du tableau. Il le devinera par la suite. Le personnage du Roi Cophétua sort de la légende des ballades anglaises. C’est un roi africain qui aurait épousé la fille d’un mendiant. Le vers auquel pense le narrateur, dans le récit, est tiré de l’acte II scène 1, de « Roméo et Juliette » de Shakespeare. « When King Cophetua loved the begger maid ».
Ce roi a inspiré également Ben Jonson et Tennyson avec La Fille du Mendiant. Julien Gracq rappelons -le a vu à dix-neuf ans à la Tate Gallery le tableau de Burne-Jones Le Roi Cophétua et la Mendiante. Mais si nous comparons le tableau de Burnes-Jones et le tableau décrit dans le récit de Gracq, nous constatons qu’ils diffèrent. Relisons le texte de Gracq : « (…) Je vis alors se dégager peu à peu un personnage en manteau de pourpre, le visage basané, le front ceint d’un diadème barbare, qui fléchissait le genou et inclinait le front dans la posture d’un roi mage (226). »… » Devant lui, à gauche, se tenait debout – très droite, mais la tête basse – une très jeune fille, presque une enfant, les bras nus, les pieds nus, les cheveux dénoués (…). Le visage du roi More me poussait à chercher du coté d’Othello, mais rien dans l’histoire de Desdémone n’évoquait le malaise de cette Annonciation sordide. Non. Pas Othello. Mais pourtant Shakespeare… Le Roi Cophétua ! Le Roi Cophétua amoureux d’une mendiante… » When King Cophétua loved the begger maid » (227). Il s’agit bien plus, dans ce texte, d’une étrange cérémonie, que du tableau intimiste de Burne-Jones, où un jeune seigneur (rien ne prouve que ce soit un roi, sinon le titre du tableau) est assis aux pieds d’une jeune fille, dans une attitude de soumission amoureuse. »
Salut les consfinis, j’ai du travail.
Et pas que les insultes de deux vieilles hystériques a lire.
@christiane:bis repetita:
je vous ai déjà dit que vos interprétations relatives à ma personne étaient égarées sans doute sur fond de conclusions et prémices également erronnées;
cantonnez-vous à votre « milieu » et inutile de me « chercher »je sais rencontrer seule ce qui me convient
Intéressant point de vue de Paul Edel sur « Noeuds de vie » de Gracq, en commentaires de son dernier article sur son blog.
« je n’ai pas ici où je suis le loisir de me mettre en colère, même contre le nombre de femmes autour de moi-différentes nationalités qui s’étripent, et s’accusent des pires intentions (de vol notamment : la poésie et l’aventure à leur âge apparemment). J’arrive en général à les tranquilliser (quand elles viennent me chercher pour se retrouver) en appelant une aide parfois, et après, je me replie sur moi autant que j’en ai besoin. »
Vous faites fonction de grande soeur, en somme, et alii !
LCI
–
J’ai envie de dire, mais qu’allait faire AF sur ce surgeon de TF1, chaine qui introduisit la vulgarité dans tous les foyers?
Les réseaux sociaux sont évidemment des vecteurs de haine, mais il ne faut pas oublier la trivialisation et l’appauvrissement critique que font subir à la vie publique des médias comme C8 ou BFM, où sévissent des sous-fifres qui se présentent comme « journalistes » et « experts ». Il y a 10 fois plus d’infos sur une seule page d’un quotidien que lors d’une journée entière de diarrhée télévisée d’info(x?) en continu. Coupez le son et observez les pathétiques mimiques des mimiles, hommes et femmes. Puis allez faire un tour sur BBC world ou CNN et constatez la différence. CNN n’a pas fait preuve d’objectivité lors de la présidence Trump, elle fut dès le début, vent debout contre ce malade mental. Sa couverture de l’assassinat de George Floyd, des élections us et de l’assaut sur le Capitole a été d’une grande tenue, rappelant sans relâche les principes fondateurs de la nation américaine.
Enfin, si la haine s’abat, ce n’est pas le fait des réseaux, c’est parce que les gens sont confits de haine – they just hate each other’s guts… les reudeuéliens en savent quelque chose.
Décidément, le sapiens sapiens du 21e siècle n’a grands motifs de fierté.
« Il y a 10 fois plus d’infos sur une seule page d’un quotidien »
Le Monde ou Le Figaro, Bloom ?
je rappelole à TOUS les erdéliens, hommes femmes ou lgbt, que je les dispense de m’interpeller et utiliser même mon pseudo pour alimenter leurs conversations; je ne leur demande aucun avis, aucun conseil, aucune correction;
Lci a viré un omnipotent médiatique, qui par sa repartie s’est montré comme un gros dégueulasse.
Y ‘a une justice médiatique aussi, elle s’appelle l’audimat ;faut pas désespérer.
« Y ‘a une justice médiatique aussi, elle s’appelle l’audimat »
Magnifique !
De quoi justifier tous les lynchages et les lapidations…
Non de quoi détrôner un militant politique qui maîtrise tous les codes de la propagande haineuse.
Enfin, tout ça reste dans les affaires de » famille », celles des gauchistes, ou comme finkie, qui ont brillamment réussi leur conversion, vers les thèses de mouvances d’extreme-droite.
« Etonnée (le mot est faible) que l’on prenne ici la défense de Finkielkraut pour ses interrogations (apparemment justes et légitimes) à propos de l’accusation d’inceste sur mineur d’Olivier Duhamel. Voici ses interrogations : «y a-t-il eu consentement ? À quel âge ça a commencé ? Y a-t-il eu ou non une forme de réciprocité ?»
Non, Alexia, il n’a pas demandé ça. Il a dit que c’était par souci de justice qu’il fallait le faire, qu’il fallait établir la « spécificité d’un acte ». Et il a jouté: « Quand on recherche cette spécificité, on passe pour un criminel. » Il a donc passé pour un criminel, on l’a viré.Il avait donc raison. CQFD
À quel âge ça a commencé ?
Le sœur de » Victor » répondra ce soir, à la télé.
S’il y en a qui ne savent pas ce qu’est la pedocriminalite, en droit français, ils vont comprendre.
Le Monde ou Le Figaro, Bloom ?
—
Les 2, Baroz, avec Le Guardian, le NY Times & la FAZ. Je ne peux pas me prononcer sur les journaux italiens ou espagnols, mais rien qu’à regarder leur composition, je pense qu’il en va de même.
Dans les faits je suis indifférent à la destinée de Finkielkraut — comme à celle de Trump, d’ailleurs —. Je me posais simplement la question de savoir pourquoi bloquer Trump ce serait une atteinte à la libertè d’expression, et l’éloignement de Finkie non. Pourquoi ce qui vaut pour les reseaux sociaux ne vaut pas pour une chaîne TV. Puis, les contenus de l’un et de l’autre, compte tenu que ce ne sont que le produit de la vanité de personnages sans epaisseur, et un crachat dans la rue ça revient au même.
Trump a (eu) en responsabilité 330 millions de personnes, c’est pas rien.
Et la dinguerie a ce niveau, ça pardonne pas.
En outre la censure pour Trump sera financière. Bien plus redoutable et efficace que celle des gafa.
Allez une dernière bonne nouvelle de la télé pour la journée.
@Bloom. Le WSJ est maintenant meilleur que le NYT (trop obsédé par Trump), sauf pour certains articles en profondeur du NYT. Et on pourrait soutenir que welt.de est meilleur que faz.net
Lorsque Duhamel fut dénoncé, ne fallait-il pas dire: «Que la Justice dévoile les faits» et laisser la présomption d’innocence jouer son rôle? Bien sûr, cet excité de Finkielkraut, grand redresseur de torts devant l’Éternel et qui veut bien s’en inspirer, ne pouvait pas se retenir. Il aura réussi à faire parler de lui.
Un crachat dans la rue, en ce moment, ce n’est guère conseillé.
Sans soectateurs :
Oups ! soectateurs > sPectateurs
Tout à fait d’accord avec vous, BdB, et sur le « cas Duhamel » et sur le gars Finkielkraut.
Seznec et Dominici aussi, cela a pris plus de 80 ans.
Finkielkraut, c pas le type qui se fait jeter dehors des Nuits debout ? (Où sont passées les Nuits debout ?).
Et qui a dit le
15 nov. 2019 — Je dis aux hommes : violez les femmes. D’ailleurs, je viole la mienne tous les soirs et elle en a marre », a lancé en guise de provocation Alain …
Un humour tapageur.
Rose, Finkielkraut est juste un réactionnaire, dans toute la platitude de la définition du Larousse : « Qui se montre partisan d’un conservatisme étroit ou d’un retour vers un état social ou politique antérieur ». Il n’a donc pas pu comprendre l’évolution de la société vis-à-vis des violences sexuelles (ici, envers un enfant, mais vis-à-vis des femmes, c’est pareil, je suis sûre qu’il soupire, ulcéré, devant un terme tel que « féminicide »…), et fait preuve d’une sorte de « solidarité » qui ne s’adresse en réalité qu’à ses pairs (ici Olivier Duhamel). En demandant que « la question du consentement soit posée » (c’est-à-dire, bien évidemment, posée à la victime, ce qui d’emblée présuppose une participation de la dite-victime au crime qu’elle a subi), il ne s’est pas rendu compte de ce qu’il dévoilait de ses présupposés (pour ne pas dire préjugés). Mais bon, qu’attendre d’autre de lui ? Ne joue-t-il pas, au nom d’une « subtilité » qu’il faut franchement chercher, sans la trouver, toujours le même jeu franchouillard du paradoxe-au-nom de la liberté d’expression, et « on vit dans une dictature », etc., etc., au lieu d’admettre une fois pour toutes que son origine sociale, sa formation, son habitus et son goût pour les médias sont à la base de ses jugements, et non l’inverse, bien entendu ? Une telle absence de jugement critique est lamentable, mais cela n’a aucune importance. Des personnalités comme la sienne, ou celle d’une Jacques Drillon pour ne pas le citer, sont imperméables, insubmersibles, imputrescibles et hélas inévitables : soupir.
Je ne vois pas où est le drame, les pseudos questions de Finkielkraut sont de nature à constituer les faits. Y a t-il eu viol ? Sur un mineur de quel âge ?
Dans une affaire où il n’y a pas de plainte et qui repose sur les affirmations d’un proche de la victime.
A partir de là, devrions-nous tous crier « haro sur le pédophile ! » et nous abstenir de nous poser des questions ?
page 165, formule mathématique :
f sim = (fpfi Ni)/((fp fi Ni)+1)
demain, je vous mettrai les indices
sim, p, i de la formule ; merci de votre patience.
Clopine
c surtout la stratification de ces mammouths qui me désole ; du permafrost, en quantité !
Lire délation sous la plume de Drillon alors qu’il s’agit de lever les tonnes que représente l’omerta des secrets de famille, cela me décourage.
C’est comme pour Matzneff, patience. Tout va sortir. Le temps de la justice n’est pas celui des » spectateurs ».
Et dans ces affaires, à cause de ces salopards de gauchistes, mieux vaut tard que jamais.
Autant je pense que Finkielkraut ne mérite pas le lynchage dont il est l’objet, pour avoir formulé les questions légitimes auxquelles seule la justice devrait avoir à répondre pour caractériser des comportements dont le degré de gravité reste à établir , autant je ne suis pas choquée par son éviction de la chaîne sur laquelle il s’est exprimé
Car un support d’information privé est libre d’accueillir qui il veut, et d’exclure à sa guise quelqu’un qui n’est pas en phase avec son orientation idéologique ou ses intérêts. Une chaîne de télé en a le droit, elle est libre de le faire, et en cela ne contreviendrait pas aux exigences de la liberté d’expression, dés lors qu’on se trouve dans un environnement où les supports de l’’information sont suffisamment nombreux et divers pour permettra toutes les sensibilités de s’exprimer
Or la question de l’éviction de Trump par twitter se pose en d’autres termes.
En effet, même si on peut se réjouir que cette interdiction ait fait taire un moment la voix de ce dangereux bouffon , il ne faut pas se cacher que cette mesure soulève un problème éthique particulier , du fait que Twitter est en position de monopole, et que par décision unilatérales de ses dirigeants Trump s’est trouvé privé , sans solution de rechange ,de son outil normal de communication, qui restait ouvert à ses contradicteurs; une situation qui doit aussi s’apprécier au regard du droit de la concurrence au titre l’abus de position dominante
C’est pourquoi, me semble-t-il , on peut à la fois ne rien trouver à redire à la décision de TF1 et avoir de graves réserves sur celle de Twitter
Jazzi, s’il te plaît. Si tu n’as pas saisi qu’il s’agit d’un inceste sur un garçon de 14 ans… Et que l’omerta a joué en plein…
Cela dit, comme déjà exprimé, j’ai un total respect pour la volonté du frère de Camille Kouchner , et suis très circonspecte sur les motivations de la frangine.
Mais vu le remous dans le marigot politico- médiatique parisien, qui lui échappe très certainement, c’est une réussite.
Pereira prétend
Ça philosophe sur la rdl, mdr
Bonne année !
DHH, logique sans peine s.v.p. ! Twitter aussi en tant que réseau « privé est libre d’accueillir qui il veut, et d’exclure à sa guise quelqu’un qui n’est pas en phase avec son orientation idéologique ou ses intérêts ».
Par ailleurs on ne peut parler de position de monopole pour Twitter, car il n’est pas le seul réseau social et il n’est même pas le plus fréquenté.
@vedo, libre à vous. Personnellement, je reste fidèle au NYT et au WP, ainsi qu’à la FAZ.
Sans parler des chroniques de Fintan O’Toole dans le IT me ravissent.
qui me ravissent..
Et dire que tout ce petit monde parisien qui lave son linge sale de » famille » en public , et qui se glorifie de la parole libérée, a bien protégé Polanski.Encore plus que Matzneff. Il y a quelque chose de bizarre.
J’ai une pensée pour Madame Gee et pour Valentine Monnier, ce soir.
si D. = 1/2(MC°)²
et 3j = (DHH/ED) X PE
et PA = CP + 1/2(PE)
alors PA = D. !!!!
petite démonstration mathématique prouvant pas + b ce que j’ai toujours dit : D. est le nom que passou utilise pour intervenir sur son blog !
« D. est le nom que passou utilise pour intervenir sur son blog ! »
Impossible. PA a un alibi en béton, D !
La grande librairie ce soir, absolument passionnant ; ne vais pas écrire toutes mes notes. Très particulièrement Camille Kouchner lorsqu’elle dit ma mère a eu un chagrin immensissime (pour ma part je pense que c plus le suicide de ses deux parents -gros choc émotionnel- que l’inceste commis par son mari/compagnon, mais je peux me tromper) et « écrire c elivre m’a permis et d’être en colère contre elle et de l’aimer immensément (ô choix/joie des paradoxes).
Etc.
et « Il faut désigner les choses et ne pas désigner c’est participer ».
Puis dans la seconde partie :
« le système pédo-criminel se lézarde par des ondes de choc successives. »
Etc.
Et « arrêter de maltraiter les victimes »
Etc.
Et de nouveau Camille Kouchner :
« Quand on parle, on détruit le bonheur des parents, càd.le paradis. »
Etc.
Il a été parlé d’emprise et de domination de honte et de culpabilité et de soumettre, dégrader, détruire, torturer avec un déni (déni employé plusieurs fois) de la réalité de la violence exercée.
Etc.
Je voudrai soulever deux points :
1/CK (lui ai trouvé une belle honnêteté intellectuelle et une capacité à relever les contradictions) a dit qu’elle ne pensait pas relier sa démarche au fait de « démolir » un homme bien arrivé sur le plan du statut social, mais en // ele a posé la question « réalise-t’il ce qu’il a fait , est-il conscient ? »
Cette question me semble essentielle.
2/
Bien des choses ont été dites autour de l’emprise et d ela domination mais il a été omis de préciser deux points :
– la dévoration de la jeunesse de l’enfant (ou adolescence) : le vieux la lui vole (très clair dans le discours de Vanessa Springora). Sa destruction.
– en // de cette dévoration, le maintien de sa position de pouvoir à soi. Au lieu d laisser, ou mieux, de transmettre sa place.
Je voudrai conclure en disant que ce sont les parents qui volent le paradis de l’enfant et lui montrent la noirceur des choses, alors que « les adultes doivent protéger les enfants ».
Et apporter une nuance : il n’y a pas un portrait à part/spécifique des pedo-criminels. « Un homme ça s’empêche ». Albert Camus
La femme comprise dans l’homme.
Ai commencé Albert Camus, Soleil et ombre de Roger Grenier.
Vu La Grande Librairie.
Bonne émission qui mérite débat…
@« Un homme ça s’empêche ». Albert Camus
La pêche à la ligne, faut s’entraîner, cependant
à la ligne > à la mouche
rose l’a lancé !
Camille Kouchner elle a la même verrue que Julien Gracq !
sûr que ce livre et celui de Spingora vont enfin libérer la parole !
en tout cas pour qui les liront, je veux dire ceux qui lisent, je veux dire au moins dans des milieux où on lit, des livres.
et pour ceux qui ne lisent pas, je veux dire tous ces benêts qui préfèrent regarder le foot à la télé et les séries télé sur netflix, pour eux ces livres ne permettront pas de délivrer la parole.
et c’est bien pour leur tronche : ils n’avaient qu’à lire !
Un début d’hypothèse sur le motif de la chute des anges
https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1976_num_190_1_6254
me suis arrêtée au début d ela page 17
cf aussi (Job4, 18 ; 15,15) pour ceu qui ne glande rien du matin au soir pendant que d’autre rentre le bois.
Camille Kouchner ? elle a un lien avec le type qui faisait de l’humanitaire et roulait en Porsche ? des trucs genre « médecins du monde » ?
Jazzi dit: Camille Kouchner elle a la même verrue que Julien Gracq !
»
et le même grain de beauté sur la fesse droite peut-être ?
rose est au taquet. L’eûs pu vous faire un live comme pour le mariage d’Harry et Meghan chez les rosbifs, mais manque Lavande pour applaudir des deux mains 🙁
cette histoire donne une très mauvaise image de Sanary. je savais pas que même ce bled avait été envahi par ces enfoirés de parisiens.
si j’avais su que les parisiens seraient assez cons envahir Sanary j’aurais pu acheter des baraques, à l’époque ça coutait peanuts, pas facile d’avoir du flair pour tout.
Le taquet c’est un winch ; j’vous l’dis pour ceux qu’ont des notions d navigation. Quand on est au taquet, on va border les voiles.
https://images.app.goo.gl/rfvD2TqkgF25Sd2f9
ci-dessus, un winch.
le type qui faisait de l’humanitaire.
Qui amenait de ses bras puissants des sacs de riz en Somalie.
Ce que j’ai surtout retenu de l’émission c’est que la majorité des incestes, nombreux et touchant toutes les couches de la société (une fille sur six et un garçon sur 13), principalement dans le cadre familial, concerne des enfants de moins de dix ans, voire s!x !
Par ailleurs, il y a des lois répressives contre ces délits et crimes, mais celle-ci peinent à s’appliquer faute de plaintes des victimes.
Libérer la parole, on ne peut qu’être pour, puck…
rose dit: à
le type qui faisait de l’humanitaire.
Qui amenait de ses bras puissants des sacs de riz en Somalie.
»
amener du riz en Somalie ? qu’est-ce qui faut pas faire quand on ne supporte plus d’entendre ses gamins faire du boucan pendant qu’on lit son journal.
« Libérer la parole, on ne peut qu’être pour, puck… »
si tu dis ça pour inciter à lire les gens qui ne lisent je suis 100% d’accord.
parce que je crois bien que sur 99% du territoire les gens ne savent même pas que ce bouquin existe.
quant à l’émission « la grande librairie » si à la même heure yavè le derby Manchester United contre Manchester City sur RMC foot je pense que leur choix était fait d’avance.
tout ça pour dire que ces histoires ça tourne un peu en circuit fermé.
@la majorité des incestes, nombreux et touchant toutes les couches de la société
Seriez-vous de ces « happy few » dont nous cause Stendhal ? De ceux qui ont loupé la Grande Librairie du soir ? (non, ce n’est pas un appel du pied fait à Polo l’asticot pour venir à la rescousse de Riton de Grenoble)
@Bloom
Fintan O’Toole n’était pas dans mon écran radar. Je vais suivre. Merci.
« 99% du territoire les gens ne savent même pas que ce bouquin existe »
ça m’étonnerait, puck, avec tout le tapage médiatique fait autour de ce livre, tout le monde en a entendu parler.
ce que les grand public retiendra de cette histoire c’est qu’un intellectuel abusait d’un gamin et ses amis appartenant à l’élite intellectuelle ne l’a pas dénoncé.
du coup ça les confortera dans leurs idées complotistes du genre dans ce monde c’est tous des pourris.
et quand le grand public qui écoute LCI (qui appartient à TF1) entendra un éminent intellectuel évoquer consentement des enfants ça ne va aller contre leur sentiment premier.
« le consentement d’un enfant » : faut déjà être sacrément tordu pour sortir des conneries pareilles à des heures de grande écoute sur une chaine grand public.
Face à un viol la question du consentement de la victime ne se pose pas.
Mais elle peut servir de point de départ pour aboutir à l’établissement du viol. C’est un peu le même problème que celui de la primauté entre l’oeuf et la poule…
Mort de Marielle de Sarnez.
Jazzi dit: à
Face à un viol la question du consentement de la victime ne se pose pas.
Mais elle peut servir de point de départ pour aboutir à l’établissement du viol.
»
pas dans le cas d’un enfant !
un enfant ne PEUT PAS consentir c’est même ce qui le définit.
donc la question du consentement ne se pose pas, c’est juste un oxymore.
c’est même un mot qui devrait être interdit, banni quand on parle d’un enfant !!!
c’est très simple : la victime a 14 ans, à partir de là Finky ne doit pas utiliser ce mon « consentement ».
non seulement c’est une erreur mais si ça tombe dans l’oreille de pédophiles en puissance c’est le genre de propos qui peut faire des ravages !
c’est juste écoeurant ! on devrait même l’attaquer, le poursuivre en justice et le foutre en taule pour incitation au viol d’enfants !
en plus il a le culot de dire 14 ans ce n’est pas un enfant c’est un adolescent.
comment un soi disant intellectuel peut sortir des conneries pareilles ?
puck dit: à
« le consentement d’un enfant » : faut déjà être sacrément tordu pour sortir des conneries pareilles à des heures de grande écoute sur une chaine grand public.
Vous n’avez pas pris d’ notes, puck.
Marie-Pierre Porchy
« le consentement d’un enfant cela n’existe pas ».
jazzi
étonnée moi aussi par le nombre de victimes !
Quant aux dondons doudou didon dodus … On ne s’étonne ici plus de rien ; Gracq aura suscité les débordements attendus
puck dit: à
« …en plus il a le culot de dire 14 ans ce n’est pas un enfant c’est un adolescent. »
Il y a des pères de familles de 14 ans !!
Diap dit: à
« Non, Alexia, il n’a pas demandé ça. Il a dit que c’était par souci de justice qu’il fallait le faire, qu’il fallait établir la « spécificité d’un acte ». Et il a jouté: « Quand on recherche cette spécificité, on passe pour un criminel. » Il a donc passé pour un criminel, on l’a viré.Il avait donc raison. CQFD »
Et toc!
Un Ehpad de mon bourg, 5000 hbts, 44 résidents -la totalité- ont attrapé le Covid 19.
Il y a trois jous, huit étaient déjà décédés.
La merveilleuse vie dans les EHPAD, droit au tombeau.
Ai reçu courriel de la curatrice hier. Me demande mon autorisation pour que ma mère soit vaccinée.
Celle-ci a déjà donné son accord au médecin de l’EHPAD.
DHH, à propos du comportement incestueux de M. D. sur son beau-fils de 14 ans soutient que c’est à la justice d’en établir « le degré de gravité ». Posons que le comportement incestueux est avéré puisqu’il a entraîné les démissions que l’on sait de son auteur et qu’ensuite jamais le livre de C.K. n’aurait paru si elle avait tout inventé. Reste la question du « degré de gravité ». Cela signifie-t-il qu’un inceste puisse être plus ou moins grave, en fonction de quels paramètres ? L’inceste désignant (dans un contexte particulier) une relation sexuelle, qu’est-ce qui détermine qu’il puisse être tantôt inoffensif, bénin, fâcheux, ou bien malsain, préjudiciable, condamnable, inexcusable ?
Étendre la notion d’inceste : exclusion du tiers et binarisation du ternaire
Caroline Eliacheff, Nathalie Heinich
https://www.cairn.info/revue-a-contrario-2005-1-page-5.htm
j’avais admiré l’empressement des erdéliens à communiquer des articles divers et une bibliographie avant l’émission de télé ; même « culture du viol » leur était impensable ;non, une compagnie comme la RDL n’est pas exceptionnelle;
voici encore un article ,sur l’inceste
« Étendre la notion d’inceste : exclusion du tiers et binarisation du ternaire
Caroline Eliacheff, Nathalie Heinich »
on peut même le lire à « Petite Vertu (La)
15 Rue des Vertus
75003 Paris
lelien du nouvel articke inceste:
https://www.cairn.info/revue-a-contrario-2005-1-page-5.htm
« L’inceste désignant (dans un contexte particulier) une relation sexuelle »
Le degré de gravité ?
Entre un fils ou un beau fils, des attouchements ou un viol avec pénétration, selon l’âge de la victime et la fréquence des pratiques il y a des degrés et des nuances dans la qualification de l’acte et la peine requise contre celui qui s’en est rendu coupable, Alexia, non ?
Cette responsabilité, n’appartient-il pas à la police et à la justice de l’établir ?
« Posons que le comportement incestueux est avéré puisqu’il a entraîné les démissions que l’on sait de son auteur »
C’est vite posé !
14 ans, c’est l’âge qu’avait Caroline Eliacheff lorsqu’elle a eut des relations sexuelles, consenties, avec Robert Hossein.
Le chef anglais Paul Couchman est employé à la Regency cook, une cuisine un peu particulière. Là bas, il s’efforce de recréer des saveurs oubliées pour plonger ses clients dans les années 1830. Parmi ses outils de travail, un manuscrit compilant des recettes d’autrefois : du secret du pudding au remède contre la peste.
https://www.paulcouchman.co.uk/
rose dit: Vous n’avez pas pris d’ notes, puck.
Marie-Pierre Porchy
« le consentement d’un enfant cela n’existe pas ».
»
je ne sais pas qui est cette Marie Pierre Porchy je sais juste qu’elle a raison et j’espère que cette dame n’est pas la seule à le penser.
et si cela peut vous rassurer je pense que Jean-Louis T. le pense aussi ! (c’est mon voisin).
Jazzi dit: 14 ans, c’est l’âge qu’avait Caroline Eliacheff lorsqu’elle a eut des relations sexuelles, consenties, avec Robert Hossein.
»
et alors ?
va jusqu’au bout de ta pensée Jazzi !
J’ai senti une grande sincérité et une profonde douleur chez Camille Kouchner, hier soir dans l’émission de Busnel. Mais il m’a semblé que la raison principale se situait dans la relation entre la mère et la fille et était de l’ordre de la déception, d’un sentiment de trahison.
pour mieux choisir vos masques:
Les fascinants masques mortuaires Tashtyk
https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/les-fascinants-masques-mortuaires-tashtyk_150747#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20210112
Jazzi tu veux dire que d’une manière générale à 14 ans on n’est plus un enfant ?
et tu descends jusqu’où comme âge ? 12 ans ? 8 ans ?
pour l’ONU l’enfance va de 0 à 18 ans : dans cette tranche d’âge les individus vivent sous la responsabilité des adultes : sous leur tutelle.
sous leur tutelle cela veut dire que les adultes se doivent de les protéger de tout.
et si un gamin ou une gamine de 14 ans dit qu’elle est amoureuse d’un type ou d’une femme de 35 ans et qu’il ou elle veut coucher avec lui ou elle il est de la responsabilité de l’adulte de le refuser !
l’enfant est sous tutelle de l’adulte : cela signifie que toute la responsabilité incombe à l’adulte !
et si l’adulte accepte le désir de cet individu de 12, 14 ou 16 ans : il va en prison.
en fait quand les choses sont simples je ne vois pas trop l’intérêt de les compliquer, parce qu’il existe un tas d’autres trucs très compliqués dans le monde.
Rien de plus à dire, puck. A partir de quel âge se pose le problème du consentement selon toi ?
« c’est très simple : la victime a 14 ans, à partir de là Finky ne doit pas utiliser ce mot « consentement ». »
« et si l’adulte accepte le désir de cet individu de 12, 14 ou 16 ans : il va en prison. »
Fallait-il mettre Robert Hossein en prison, puck ? Et aussi sa belle-mère Françoise Giroud ?
@ MS + alii : cet homme-là inspire-t-il toujours votre planète ?
Jazzi dit: Rien de plus à dire, puck. A partir de quel âge se pose le problème du consentement selon toi ?
»
comprends pas ta question alors que je viens juste de te donner la réponse.
donc je te redis ma réponse : pour l’ONU au niveau de la planète l’enfance va de 0 à 18 ans, les individus de cet âge vivent sous la tutelle des adultes, donc le consentement démarre à 18 ans.
pourquoi ils ont mis en place ces mesures ?
parce que les pédophiles sont des esprits tordus, eux et leurs avocats savent utiliser la loi. le premier truc qu’ils disent aux policiers c’est : « il (ou elle) était consentant ».
et comme la loi est déjà un truc chiant et compliqué l’ONU a mis en place au niveau mondial cette règle simple que tous les pays se doivent de respecter.
Sur l’intervention de Finkielkraut sur LCI:
« Dès le début de l’échange, l’auteur de La défaite de la pensée – comme s’il pressentait les récriminations indignées – place sa réflexion sous les auspices consensuels d’Albert Camus. Alain Finkielkraut rappelle ainsi une célèbre phrase du père de l’écrivain tirée du Premier Homme : « Un homme, ça s’empêche. » « Quand j’ai lu cette phrase, explique le philosophe, je me la suis aussitôt appropriée. J’y ai vu l’article premier de la morale. »
Une morale dont il tire la conclusion suivante à propos d’Olivier Duhamel : « Si, mû par une passion inattendue ou par une pulsion irrépressible, il n’a pas su, n’a pas pu ou pas voulu s’empêcher, il n’a pas seulement commis un acte répréhensible, ce qu’il a fait est très grave, il est inexcusable. »
C’est assez clair, non?
Le crime de Finky est d’avoir demandé que l’on accepte d’examiner chaque cas de crime sexuel (ou autre), dans sa singularité avant de lyncher l’auteur.
Barozzi a l’immense courage de suggérer qu’une pénétration de force avec violence contre un enfant pré-pubère est « peut-être » (soyons prudent, la police veille) plus grave qu’une relation « apparemment » (soyons prudent, la police veille) consentie, sans violence physique, avec un ado ou « pré-ado » (soyons prudent, la police veille) pubère…
Finky n’a pas dit cela, mais je crois que la suggestion ci-dessus développée prudemment (il a raison) par JB, pouvait illustrer ce qu’impliquait les déclarations de Finkielkraut.
Personnellement je ne la trouve pas immensément choquante. Mais je me trompe surement et suis prêt à abjurer sous la menace de la torture…
Jazzi dit: à
« et si l’adulte accepte le désir de cet individu de 12, 14 ou 16 ans : il va en prison. »
Fallait-il mettre Robert Hossein en prison, puck ? Et aussi sa belle-mère Françoise Giroud ?
»
oui ! bien sûr ! évidemment !
quand un type conduit bourré ou un type braque une banque ils vont en prison je ne vois pas pourquoi un adulte qui couche avec un mineur n’irait pas ? c’est aussi un crime.
« ce qu’impliquaient… »
Il paraît que LCI a supprimé le replay de son site…Courageux si c’est vrai; personne ne peut plus vérifier ce qui s’est dit exactement. Je l’ai écoutée et suis d’accord avec mon interprétation ci-dessous.
closer : il y a des choses qu’il ne faut pas dire sur une chaine grand public comme LCI à une heure de grande écoute.
à la limite qu’il en parle sur France Culture avec des intellectuels c’est autre chose.
la censure est liée à l’étendu de l’impact des médias : on ne sait pas qui écoute ce genre d’émission, sur le lot il peut y avoir quelques esprits tordus qui vont interpréter de façon tordue ces propos.
c’est à ce genre de chose qu’on doit penser quand on se dit être intellectuel.
son propos est à la fois malvenu et aussi une entrave à la loi qui dit qu’à 14 ans un individu vit sous la tutelle des adultes et donc ne peut pas être en mesure de consentir : c’est juste pas légal !
à quoi ça sert qu’on ponde des lois pour protéger les enfants si tout le monde s’en fout !!!!!!!!!!!!!!!
Jacques, vous souvenez-vous de « Préparez vos mouchoirs » ?
à l’occasion de la sortie de bouquins de ce genre l’unique chose que se doivent de faire les médias c’est de rappeler la responsabilité des adultes vis à vis des enfants mineurs !
L’amant de Duras est une magnifique illustration du consentement.
Mais l’aboyeur médiatique etait plutôt dans registre du viol sur mineur « consenti », forcément.
Moi, j’attends la réaction de Christine Angot.
@personne ne peut plus vérifier ce qui s’est dit exactement.
C’est faux.
Les magistrats le pourront. Il paraît que finkie va porter plainte contre son employeur.
sûr qu’on peut toujours parler de films, de romans, de poésie etc…
la réalité est que les chiffres sur l’abus de mineurs sont absolument déments ! des situations dramatiques comme celle de Kouchner on en a des milliers sauf que ces gens n’écriront jamais de bouquins.
la situation est « drôle » d’un côté on a un tas de gens qui essaient de protéger les enfants avec le peu de moyens qu’ils ont, et de l’autre on a en tas d’autres qui vivent en dehors de la réalité le nez plongé dans leurs bouquins et leurs films d’auteur !
« Il paraît que finkie va porter plainte contre son employeur. »
c’est plutôt tous ces gens qui se sont chier à protéger les gamins qui devraient porter plainte contre ce type !
puck, dites voir, la RDL N’EST ELLE PAS TOUT PUBLIC?
le grand, le petit, le moyen, l’ordinaire?
Un film à déconseiller à puck le saucisson, C.P. !
https://www.youtube.com/watch?v=T1k8LzJM8Ms
M.Court,
je reviens à votre commentaire qui m’a préoccupée une bonne partie de ces dernières heures.
Vous l’ouvrez avec cette clé : « C’est pourtant assez simple cette histoire de tableaux », puis vous faites un détour par ces mots : « Une transition s’opère par une autre symétrie, appartement éclairé aux bougies, Intimistes hollandais. » (mais, oui, bien sûr !)
J’ai aimé que nous ayons eu la même impression, à savoir que « Le tableau du Roi Cophetua est le terme de cette progression. »
Le cœur de votre démonstration est ici : « C’est une énigme qui se propose et que le narrateur doit déchiffrer à la bougie. La thématique lumière ténèbres joue ici à plein. »
Oui, absolument quand au tableau entrevu à la lumière imparfaite et dansante de la bougie : « on comprend la relativité de ce jugement- à un ordre d’intuition, plutôt que de connaissance, supérieur. »
Oui, encore une fois, l’intuition qui de l’image entrevue ou remémorée donne accès à l’énigme.
Je suis votre raisonnement : « Il y a donc progression dans la succession des œuvres. Goya pour la mise en ambiance, Les Intimistes Hollandais pour l’appartement et l’éclairage, les miniatures du Moyen Age appliquées à la Servante, enfin, Cophetua, dont le but n’est pas d’élucider sa situation à elle, mais de suggérer qu’elle l’est peut être, ou pas. »
La fin de votre commentaire est plus énigmatique : « Dans cette nouvelle qui met en scène l’absence d’un musicien, qui espèce rare, se cache pour composer sa musique, (miroir de Gracq?) ou la seule musique entendue est celle de la tempête et des canons du front, on notera le rappel léger et dérisoire ,vu le contexte, dans les mots «La Servante Maitresse», du chef d’œuvre de Pergolèse opposé, j’en demeure d’accord avec Paul Edel, à la description assourdie de l’écroulement d’un monde. »
Œuvre musicale que je connais peu dont il est dit qu’elle « déclencha la « Guerre des Bouffons » ??? (peut-être ces mots que je n’ai pas saisis dans votre commentaire (léger – bufon).
J-B.Pergolèse, « l’un des principaux représentants de l’école napolitaine du XVIIIe siècle » (Siècle que vous connaissez bien !). Donc, dans cette œuvre, « sous une apparente légèreté enfantine, Pergolèse s’amusait à fracturer les fondements d’une société vieillissante. »
« Lors de son passage à Bologne, en septembre 1739, le jeune conseiller – futur président – au Parlement de Bourgogne, alors âgé de trente ans, se rendit au théâtre San Giovanni in Persiceto, situé à quelques kilomètres de Bologne, pour écouter un opéra et apprécia particulièrement l’intermezzo « La Serva Padrona » : « […]mais les airs italiens sont d’une telle beauté, qu’ils ne laissent plus rien à désirer dans le monde quand on les entend ; Mais il y a un bouffon et une bouffonne qui jouent une farce dans les entractes, d’un naturel et d’une expression comiques, qui ne se peuvent ni payer ni imaginer. Il n’est pas vrai qu’ou puisse mourir de rire; car à coup sûr j’en serais mort, malgré la douleur que je ressentais de ce que l’épanouissement de ma rate m’empêchait de sentir, autant que je l’aurais voulu, la musique céleste de cette farce. »
Ce que j’ai compris de votre allusion musicale c’est qu’il y aurait dans la nouvelle de Gracq quelque chose d’une farce, de théâtral ? Je n’ai pas ressenti cela. Cette femme est assez inclassable. Feu follet somnambule ?
Il écrit « l’idée convenue de la servante maîtresse« , juste avant d’évoquer la gravure de Goya. Offrande érotique ou scène tragique ? on ne sait… Tout autour, la guerre, les canonnades et cet hôte qui ne viendra plus.
Le visiteur dit : « J’étais dans une de ces boîtes d’optique dépaysantes, il me semblait que j’étais à la fois dedans et dehors. J’attendais ».
Qu’attend-il ? Plus le retour de la femme que celle de Nueil. C’est là qu’il aperçoit le tableau accroché dans la pénombre. et il ressent « une tension » qu’il « localise mal » devant cette scène « inexplicable ». Il éprouve alors « honte et confusion brûlante, panique », et reste « un moment l’esprit remué devant le tableau » comme si ce tableau lui révélait un secret. Il sort, veut atteindre la poste qui est fermée, revient et pense qu’il est attendu, que seul, ce soir-là il était attendu. Et quand elle réapparaît, il la suit…
Est-il devenu une doublure de Nueil, mort peut-être au combat ? A-t-il été piégé par ce rituel, envoûté ?
On ne saura pas puisqu’à l’aube, il s’échappe, apaisé, semble-t-il. Imaginaire ou mémoire réelle éveillée par un tableau ?
Votre commentaire, M.Court, m’a vraiment intéressée. encore merci.
Et sur ce peintre-là, Christiane, qu’en dis-tu ?
https://actu.orange.fr/societe/videos/culture-balthus-le-peintre-sulfureux-des-petites-filles-CNT000001vsJyG.html
la querelle:
https://www.francemusique.fr/emissions/l-opera-de-paris-toute-une-histoire/la-querelle-des-bouffons-2-16-74228
« L’amant de Duras est une magnifique illustration du consentement. »
Je crois même que dans cette histoire, Marie Sasseur, le plus traumatisé des deux protagonistes, ce fut l’amant de la Chine du Nord !
MARGUERITE DURAS
La douleur en beauté
Dépassée par le succès de L’Amant (1984), trop hâtivement éditée à son goût, et déçue par la version cinématographie réalisée par Jean-Jacques Annaud, Marguerite Duras, sept ans plus tard, ayant appris la mort de son premier amant, repris la plume : « J’ai écrit l’histoire de l’amant de la Chine du Nord et de l’enfant : elle n’était pas encore là dans L’Amant, le temps manquait autour d’eux. J’ai écrit ce livre dans le bonheur fou de l’écrire. » Récit de son enfance et de son adolescence en Indochine française, ce roman autobiographique conte l’amour fou entre la jeune fille de 15 ans qu’elle fut et un riche Chinois de Cholen, Thanh, à qui le livre est dédié, de douze ans son aîné. Mais après un an d’immersion heureuse dans la rédaction de cette nouvelle version, Marguerite Duras prévient : « Je suis redevenue un écrivain de romans. » Extrait du passage à l’acte, originel et unique, accompli en plein jour, et qui va fixer, à tout jamais, dans la mémoire de la narratrice, le lien inaltérable de cet amour-là…
« C’est un livre.
C’est un film.
C’est la nuit.
(…)
Il est assis devant elle qui est debout. Elle baisse les yeux. Il prend sa robe par le bas, la lui enlève. Puis il fait glisser le slip d’enfant en coton blanc. Il jette la robe et le slip sur le fauteuil. Il enlève les mains de son corps, le regarde. La regarde. Elle, non. Elle a les yeux baissés, elle le laisse regarder.
Il se lève. Elle reste debout devant lui. Elle attend. Il se rassied. Il caresse mais à peine le corps encore maigre. Les seins d’enfant, le ventre. Il ferme les yeux comme un aveugle. Il s’arrête. Il retire ses mains. Il ouvre les yeux. Tout bas, il dit :
– Tu n’as pas seize ans. Ce n’est pas vrai.
Pas de réponse de l’enfant. Il dit : C’est un peu effrayant. Il n’attend pas de réponse. Il sourit et il pleure. Et elle, elle le regarde et elle pense – dans un sourire qui pleure – que peut-être elle va se mettre à l’aimer pour toute la durée de sa vie.
Avec une sorte de crainte, comme si elle était fragile, et aussi avec une brutalité contenue, il l’emporte et la pose sur le lit. Une fois qu’elle est là, posée, donnée, il la regarde encore et la peur le reprend. Il ferme les yeux, il se tait, il ne veut plus d’elle. Et c’est alors qu’elle le fait, elle. Les yeux fermés, elle le déshabille. Bouton après bouton, manche après manche.
Il ne l’aide pas. Ne bouge pas. Ferme les yeux comme elle.
L’enfant. Elle est seule dans l’image, elle regarde, le nu de son corps à lui aussi inconnu que celui d’un visage, aussi singulier, adorable, que celui de sa main sur son corps pendant le voyage. Elle le regarde encore et encore, et lui il laisse faire, il se laisse être regardé. Elle lui dit tout bas :
– C’est beau un homme chinois.
Elle embrasse. Elle n’est plus seule dans l’image. Il est là. A côté d’elle. Les yeux fermés elle embrasse. Les mains, elle les prend, les pose contre son visage. Ses mains, du voyage. Elle les prend et elle les pose sur son corps à elle. Et alors il bouge, il la prend dans ses bras et il roule doucement par-dessus le corps maigre et vierge. Et tandis que lentement il le recouvre de son corps à lui, sans encore la toucher, la caméra quitterait le lit, elle irait vers la fenêtre, s’arrêterait là aux persiennes fermées. Alors le bruit de la rue arriverait assourdi, lointain dans la nuit de la chambre. Et la voix du Chinois deviendrait aussi proche que ses mains.
Il dit :
– Je vais te faire mal.
Elle dit qu’elle sait.
Il dit aussi que quelquefois les femmes crient. Que les Chinoises crient. Mais que ça ne fait mal qu’une seule fois dans la vie, et pour toujours.
Il dit qu’il l’aime et qu’il ne veut pas lui mentir : que cette douleur, jamais ensuite elle ne revient, jamais plus, que c’est vrai, qu’il lui jure.
Il lui dit de fermer les yeux.
Qu’il va le faire : la prendre.
De fermer les yeux. Ma petite fille, il dit.
Elle dit : non, pas les yeux fermés.
Elle dit que tout le reste, oui, mais pas les yeux fermés.
Il dit que si, qu’il le faut. A cause du sang.
Elle ne savait pas pour le sang.
Elle a un geste pour se sauver du lit.
Avec sa main il l’empêche de se relever.
Elle n’essaye plus.
(…)
La douleur arrive dans le corps de l’enfant. Elle est d’abord vive. Puis terrible ; Puis contradictoire. Comme rien d’autre. Rien : c’est alors en effet que cette douleur devient intenable qu’elle commence à s’éloigner. Qu’elle change, quelle devient bonne à gémir, à en crier, qu’elle prend tout le corps, la tête, toute la force du corps, de la tête, et celle de la pensée, terrassée.
La souffrance quitte le corps maigre, elle quitte la tête. Le corps reste ouvert sur le dehors. Il a été franchi, il saigne. Il ne souffre plus. Ca ne s’appelle plus la douleur, ça s’appelle peut-être mourir.
Et puis cette souffrance quitte le corps, quitte la tête, elle quitte insensiblement toute la surface du corps et se perd dans un bonheur encore inconnu d’aimer sans savoir. »
(« L’Amant de la Chine du Nord », Editions Gallimard, 1991)
l’affaire le scouarnec-un médecin- est récente et encore dans les mémoires
Un homme ça s’empêche.
Une femme ça s’embête.
Un enfant ça s’empêtre.
Vive la famille !
Et puck sent le salpêtre, Lara !
Médecins légistes et policiers face aux expertises médico-légales des victimes de violences sexuelles
Océane Pérona
Dans Déviance et Société 2017/3 (Vol. 41),
https://www.cairn.info/journal-deviance-et-societe-2017-3-page-415.htm
Pour l’inceste, le viol, etc., il y a des lois qu’il suffit d’appliquer : consentement ou pas un mineur reste un mineur et l’adulte est responsable. Puis si quelqu’un se complaît dans l’ideologie criminelle des irresponsables qui signèrent ce truc dit Manifeste en defense de la pédophilie : Louis Aragon, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Michel Foucault, André Glucksman, Felix Guattari, Jack Lang, Bernard Kouchner, Jean-Paul Sartre.
La question réelle, maintenant, c’est : pourquoi les sois-disants bienpensants de la libertè d’expression lancent des cris d’orfraie pour le bloccage de Trump, tandis que l’éloignement de Finkielkraut passe comme une lettre à la poste ?
La question réelle, maintenant, c’est : pourquoi les sois-disants bienpensants de la libertè d’expression lancent des cris d’orfraie pour le bloccage de Trump, tandis que l’éloignement de Finkielkraut passe comme une lettre à la poste ?
La question est idiote, mais peu importe.
Que bien-pense-t-on du film de Jean-Claude Brisseau, ‘Noce blanche'(1989), avec Bruno Cremer et Vanessa Paradis, où l’héroine, qui tombe amouresue de son prof de philo, est censée avoir 17 ans?
Puck, le roi Pausole des tartufes
Que la parole se libère et que l’on remette les choses à plat, pourquoi pas.
Mais j’ai comme le sentiment que l’on cherche à faire le procès de la génération des années 1970 et de la fameuse « libération sexuelle » ?
Cohn Bendit doit être dans ses petits souliers, qui risque de venir après à la barre des accusés !
Va-t-on remonter à Françoise Dolto et débaptiser les nombreux établissements scolaires qui portent son nom ?
Histoire de commencer le XXIe siècle sous un air purifié
https://www.franceinter.fr/emissions/le-nouveau-rendez-vous-france-inter/le-nouveau-rendez-vous-france-inter-04-septembre-2019
Beau film.
J’en pense la même chose que le film sur Gabrielle Russier.
Et puis un amour qui dure longtemps n’est-ce pas l’histoire de votre président ?
Tiens ! Maintenant la pedophilie rentrerait dans la case « liberation sexuelle » ?
Françoise Dolto et débaptiser les nombreux établissements scolaires
—
Suffit d’effacer le prénom, et d’ajouter quelques lettres et le tour est joué ==> Doltoïevski.
(On garde le « l », ça ne dérangera personne, il est peu connu, et encore moins lu…)
« Maintenant la pedophilie rentrerait dans la case « liberation sexuelle » ? »
Ils essaient de l’en faire sortir…
Le terme exact est: pedocriminalité.
Faut pas la question à celui qui en fait ici l’apologie. Sous divers prétextes d’ailleurs. Mais il tourne autour du pot, depuis bien longtemps.
Pour mémoire, renato
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/14/daniel-cohn-bendit-et-la-pedophilie-les-faits-sur-les-accusations-qui-refont-surface_5461818_4355770.html
@ Bilger (blog) sur Finkie? Pas bête, pour une fois…
[Il faut en effet aller chercher ailleurs les ressorts de cette polémique. Ils relèvent à mon sens de l’hostilité que AF paraît toujours avoir éprouvée face à des indignations unanimes, trop consensuelles, pour être honnêtes, acceptables en quelque sorte. Comme s’il résistait en permanence à la tentation de mêler sa voix, même, comme souvent, équilibrée et raisonnable, aux hurlements avec les loups. Il y a là comme un désir, chez lui, de nous mettre en garde, de nous alerter, de nous inciter à des nuances et à de la subtilité ; mais à force de se méfier de l’ordinaire, il lui arrive de tomber, comme en l’occurrence, dans la confusion qui peut au moins troubler].
@ à se demander si le Punck n’a pas décidé remplacer ma soeur, dans les arguments (?) de son ridicule acharnement néo anti-pédophilique… Pour laisser à icelle le soin de devenir un brin plus nuancée (?)…
Qje dit la loi quand 2 ados de moins de 18 ans entretiennent de sexuels rapports consentis?
Un ado peut-il être autre chose que pédophile (à part être micro-nécro-zoophile – qui aime les petits animaux morts)?
Merci de vos réponses, Ménie Grégoire, Madame Soleil, Monsieur Lune, Macha & Miss Lonely Hearts!
« Pour laisser à icelle le soin de devenir un brin plus nuancée (?)… »
De fait, je la trouve plus subtile, dans ses derniers posts, JJJ !
« Juge des enfants de 1984 à 1986, Marie-Pierre Porchy est aujourd’hui juge d’instruction au tribunal de grande instance de Lyon. 30 % des affaires jugées en assises concernent les agressions sexuelles sur mineurs, voire 70 % dans certaines régions. »
Puck
mon bonjour à votre voisin et à votre concierge.
La nuance entre Duras et Angot, elle est de taille.
Pour Bilger, depuis qu’il fait du karaoké sur Sud Radio, ses pensées » subtiles » ont brutalement pris du plomb dans l’aile.
@ RM / la pedophilie rentrerait dans la case « liberation sexuelle » ?
Non…, il fut une époque où elle n’était pas « casée »… Elle accompagnait un mouvement idéologiques plus général dit de « libération sexuelle », accompagné de pratiques plus fantasmées que réelles, me semble-t-il, le tout… à tort ou à raison.
Et personne ne peut nier que ce mouvement ait existé, même si de vieux nostalgiques libidineux croient encore en sa justification historique pour les temps actuels.
(Me fais-je bien comprendre ?… Passez votre chemin, celzéceux qui ne le VEULENT pas / ne perdez pas votre temps à m’insulter en guise d’argument, merci)…
Puck, en Europe l’âge moyen du premier rapport sexuel sevsitue à 16 ans. Après, personne ne sait par quoi et par qui sont passés cescado de 16 ans, ni avec quel individu- même âge? plus âgé? ce premier rapport sexuel. De plus, sans pénétration peuvent se commettre toutes sortes d’abus à caracteres sexuels qu’ils atteignent les filles ou les garçons.
@ De fait, je la trouve plus subtile, dans ses derniers posts, JJJ !
Ben voui, c’est bien pour ça que je le dis, jzmn.. Par contraste en revanche, le puck, si peu sûr de lui d’habitude, tendrait à devenir un vrai … binaire
jazzi, C-P
vous ne pouvez pas toucher à Miou-Miou ; dans ce registre on a eu les Valseuses aussi.
C’était archie prémonitoire de comment les hommes ne comprendraient rien aux femmes dès qu’elles commenceraient à ouvrir la bouche. 😉
Et Verlaine et Rimbaud lorsque ils devinrent amants, âgés respectivement de 26 et 16 ans, faut-il toujours les transférer au Panthéon ?
Même tranche d’âge, adulte, jeune adulte? Les vieux exclus, il ne bandent plus. Sauf s’ ils prennent du viagra ou si la vue d’une jeunesse fille ou garçon les reanime , ce qui justifierait les viols commis par des individus vieillissant sur des très jeunes.
Jazzi
Balthus ? Un grand peintre classique, aux toiles lumineuses ou assombries. 17 ans directeur de la Villa Médicis… J’aime ses paysages, ses scènes de rue, ses autoportraits. La qualité de son dessin, très sur. Sa technique picturale de peintre réaliste à une époque où l’abstraction était en place.
Ses très jeunes filles peintes dans des positions érotiques me mettent mal à l’aise et ne parlons pas de la leçon de guitare ! Beaucoup de sommeil sur ce monde de modèles assoupis comme si le repli intérieur gardait son mystère. Il ne s’est jamais vraiment expliqué sur cette obsession onirique. Il n’y a jamais eu de passage à l’acte avec ses jeunes modèles qui n’entraient pas dans on atelier. Et toi, que ressens tu devant ses tableaux ?
Les magistrats oui, mais si pour une fois un pékin honnête veut vérifier ce qui s’est dit au lieu de prendre parti sur la base d’extraits tronqués sélectionnés à charge, il ne le pourra pas…
« Alors que le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « viols et agressions sexuelles sur mineur de 15 ans », une série d’éléments publics pourraient intéresser les enquêteurs : le récit que fait Camille Kouchner dans son livre, bien au-delà des viols qu’aurait subis son frère ; mais aussi des accusations d’inceste figurant dans un ouvrage publié par leur mère en 2005. »
Medipart
Dans « Manhattan », Mariel Hemingway a 17 ans…Dans une réplique, Woody évoque le risque que la police débarque chez lui…
« C’est un livre qui apparaît aujourd’hui comme un contrechamp à la Familia grande de Camille Kouchner. Un récit qui est le point de vue de sa mère, Evelyne Pisier, et qui sidère par sa franchise sans filtre. Une question d’âge, paru en 2005, est comme la lettre volée dans la célèbre nouvelle d’Edgar Allan Poe. Il y a quinze ans, le livre a été fortement médiatisé sans que la question de l’inceste, qui court à bas bruit durant tout le livre et occupe centralement les deux derniers chapitres, ne soit mentionnée, et pour cause. »
T’as raison, Puck, les auditeurs de LCI sont trop cons pour comprendre les subtilités de la pensée de Finkielkraut…Mais LCI aurait pu y penser avant et n’a aucun droit (en tout cas moral) de le virer comme un malpropre.
Restons entre nous sur France Culture!
Pas besoin que l’on m’envoie des « pour mémoire », Jacques : J’y étais et même en ayant eu l’occasion, ne fréquentais pas ces gens. Cela dit, ai toujours suspecté de la bonne foi de Cohn-Bendit — qui par ailleurs, appuie maintenait un démocrate-chrétien qui se voudrait libéral, ce qui en dit long sur son environnement kulturel.
En France le délai de prescription existe encore pour ce genre de delit. Le prejudice recherché est d’ordre moral, me semble-t-il et il concerne tous ceux qui sachant’n’ont pas nui à la réputation de l’homme, silence sans lequel ses fonctions auraient eu à souffrir. Grande est la famille solidaire.
Ah, les enfants !
https://pbs.twimg.com/media/Ern9JERXAAERqxA?format=jpg&name=900×900
Tss tss, water closet, sur FC, vont certainement zapper ce conflit d’intérêt, finkie, un ami de la « famille » :
( Evelyne Pisier) »Au sein du CNRS, elle dirige le Centre d’études des conceptions politiques classiques et modernes de Paris-I. Elle entre à la fondation Saint-Simon en 1987[7]. Proche de Claude Lefort et Cornelius Castoriadis, avec Olivier Duhamel elle fréquente Edgar Morin, Alain Finkielkraut, Pierre Manent et Philippe Raynaud[12]. »
Wikipedia
C’est subtil, hein, water closet.
« Et toi, que ressens tu devant ses tableaux ? »
Comme toi, Christiane, un certain malaise, dû à une puérilité certaine.
closer dit: à
T’as raison, Puck, les auditeurs de LCI sont trop cons pour comprendre les subtilités de la pensée de Finkielkraut…Mais LCI aurait pu y penser avant et n’a aucun droit (en tout cas moral) de le virer comme un malpropre.
Restons entre nous sur France Culture
»
je n’ai jamais dit qu’ils étaient plus cons : l’auditoire est juste beaucoup plus large et donc il inclut beaucoup plus de barges en circulation.
maintenant si vous ne comprenez pas ce genre de chose très simple, vous closer auditeur de France Culture, cela signifie une chose très simple : c’est que non seulement la littérature (et la philo) ne rend pas les gens plus intelligents (ce que tout le monde sait et dont on peut se rendre compte sur ce blog), mais au contraire cela peut les rendre beaucoup plus cons (ce dont on peut aussi se rendre compte sur ce blog par exemple en lisant les conclusions que vous tirez à partir de ce que j’ai dit).
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