Scintillants éclats de Gracq
Avez-vous déjà essayé de caser le mot « langouste » dans un poème de langue française ? Il parait que c’est impossible. Il est tellement beau, fin, ciselé, fort, original, élégant, éclatant et si bien accordé à ce qu’il désigne qu’il ne peut se laisser réduire ni enfermer. C’est du moins ce qu’affirme Julien Gracq dans Nœuds de vie (165 pages, 18 euros, éditions Corti). Son dernier livre (mais il y en aura d’autres, rassurez-vous, à commencer par Notules dont la parution est annoncée pour 2027 selon son vœu afin de ne pas blesser des contemporains égratignés) est un recueil d’éclats de pensées, fragments, bribes autobiographiques, méditations et réflexions sur des sujets divers et variés mais tous abordés avec la rigueur (et tant pis si on y entend aussi l’écho de « raideur » ce qui n’est pas un hasard) stylistique, morale et intellectuelle ; c’est un livre qui prend place dans la suite du vrac de ses chroniques inaugurée en 1967 par Lettrines et poursuivie avec En lisant en écrivant, Carnets du grand chemin, treize ans après sa mort et cinquante ans après ses adieux à la fiction avec La Presqu’île.
On a l’impression de reprendre une conversation avec un aîné qui pourrait être un ami, mais d’une amitié que seuls des profs peuvent entretenir avec des élèves longtemps après avoir été leur enseignant de prédilection. Sauf qu’un maitre qui ne se donne pas pour tel ne risque pas d’avoir de disciples. C’est un kaleisdoscope de prose poétique et minérale dont Bernhild Boie, son exécutrice testamentaire, souligne à raison la sensualité dans son avant-propos, car sa langue réussit à être charnelle sans jamais cesser d’être cérébrale. La lecture en est prodigieusement vivante et plus encore pour ceux qui sont familiers de l’œuvre et de son auteur car ils y retrouvent son univers géologique et historique, tel que l’inédit publié il y a six ans sous le titre Les Terres du Couchant l’évoquait encore. La date de ces notes n’est nulle part mentionnée mais, en lisant entre les lignes, on comprend bien qu’elles remontent aux années 1975. Parfois, il garde ses distances ; d’autres fois, il s’ouvre, juste un peu ; ainsi lorsqu’il nous révèle l’importance de ses propres pavés disjoints sur son inconscient, une mystérieuse porte verte enchâssée dans un haut mur de prison, celui de l’asile de Saint-Florent-le Viel où il apprit à lire au début du siècle ; le souvenir de cette porte murée devant laquelle il est passé d’innombrables fois, « c’est l’occlusion mystique de la propriété foncière qui trouve là sa quintessence », explication qui n’en fait qu’augmenter le mystère… On se dit alors que nous avançons vers un monde où il y aura de moins en moins de gens avec qui communier sur la beauté profonde d’une page échappée du Grand Meaulnes ou sur les soldats sculptés sur un tombeau dans sa ville par David d’Angers et dont il écrit avec une gravité éloquente :
« Visages testamentaires, qui sont comme des signatures apposées à la dernière page d’une vie unifiée »
Son sens de la formule, dont il est heureusement économe contrairement au si gracquien Régis Debray, est toujours aussi acéré. Ici c’est pour dénoncer « la loi de l’omerta règne toujours sur la mafia enfantine » ; là c’est pour tacler le freudisme comme la thaumaturgie réussie d’un mage ; ailleurs pour railler le « terrorisme de la textualité » encore exercé dans les années 70 par des retraités de la littérature universitaire (suivez son regard…); ou encore pour penser que Gide a disparu de la circulation littéraire pour « n’avoir pas prévu que, sitôt après sa mort, Corydon pourrait défiler en cortège de la Bastille à la Nation ». Surréaliste un jour, surréaliste toujours !
« En littérature, je n’ai plus de confrères…»
Lorsqu’on lit ce surprenante aveu (encore que, cela lui ressemble bien), on se dit qu’on l’a déjà lu ailleurs, ce que l’éditeur ni le préfacier ne signalent, ces Nœuds de vie étant présentés comme la révélation d’un trésor inédit. Pas dans un livre mais dans un journal, Le Monde qui en publiait des extraits en… février 2000, soit de son vivant et avec son accord:
«En littérature, je n’ai plus de confrères. Dans l’espace d’un demi-siècle, les us et coutumes neufs de la corporation m’ont laissé en arrière un à un au fil des années. J’ignore non seulement le CD-Rom et le traitement de texte, mais même la machine à écrire, le livre de poche, et, d’une façon générale, les voies et moyens de promotion modernes qui font prospérer les ouvrages de belles-lettres. Je prends rang, professionnellement, parmi les survivances folkloriques appréciées qu’on signale aux étrangers, auprès du pain Poilâne, et des jambons fumés chez l’habitant…. »
Etrange ! Mais il en faudrait bien davantage pour gâter le bonheur de lecture procuré par Nœuds de vie. Parfois on débusque Louis Poirier prenant des notes, autrement dit le Gracq géographe, l’infatigable promeneur des bords de Loire, paysagiste en liberté. Il ne se paie pas de mots rares et précieux. C’est à peine si le sens d’un seul d’entre eux m’a échappé : « escampative » et rien dans le contexte pour l’expliciter (vérification faite, cela se dit dans le Sud pour évoquer une fuite, une absence secrète et furtive). Bien sûr, l’essentiel de ses réflexions est gouverné par le souci de la littérature et par les écrivains : Stevenson, Simenon, Morand, Apollinaire et Hugo surtout « débranché de toute influence vraie : une forme évacuée de la grandeur, sans pouvoir sur les esprits et sur les cœurs » car même lorsqu’il aime, il se doit d’égratigner, Lautréamont par exemple loué puis aussitôt rabaissé en comparaison du Rimbaud d’Une Saison en enfer ; ou de Valéry porté au pinacle pour sa poésie mais trop méditerranéen et traité in fine de « colosse de la pensée pour album » ; ou de Montherlant à la langue splendide mais à la morale de prêchi-prêcha ; quant à Stendhal, c’est simple, il était mal parti depuis le début car son ambition si jeune et sa rouerie l’ont perdu… Seuls ceux qui ignorent la dilection de Gracq pour les univers de Novalis, Hofmannsthal, Poe seront surpris de ses pages pour Tolkien et le Seigneur des anneaux, « chef d’œuvre » loué par sa puissance d’affranchissement de tout univers déjà connu ici-bas. Des pages admiratives pour une fois sans réserve et sans mélange.
On pourra lui reprocher l’abus des italiques, traduction typographique d’un soulignement d’un mot sous sa plume, afin d’appuyer un effet, procédé décevant de sa part d’autant qu’il ne convainc pas lorsqu’il croit désamorcer cette critique :
«(…) je cherche sans modestie à introduire dans la véhicule de transport en commun du langage ce qu’a été l’usage du surcompresseur aux moteurs de grandes vitesses- à extérioriser ce surcroit de puissance nerveuse dont le coureur sait bien qu’il ne lui permettra de « faire le jour » entre lui et ses adversaires- et de dilater d’un coup la poitrine des spectateurs- qu’à condition d’être injecté au bon moment dans les muscles avec la brutalité d’une secousse tétanique ».
Certains passages sont de la veine de son fameux pamphlet, encore si actuel soixante-dix ans après sa parution, La Littérature à l’estomac. Notamment lorsqu’il excipe des conditions de publication de ses livres (le même petit éditeur depuis toujours, des ouvrages non massicotés, pas de publicité ni de promotion, des librairies choisies sur le volet, pas de livre de poche etc) pour s’enorgueillir de connaitre véritablement ses lecteurs, de contrôler sinon maitriser son public ; il le divise d’ailleurs en deux catégories : « les amateurs », qui se fraient d’instinct un chemin jusqu’à ses livres, et « les acheteurs dociles » qui se fient à la rumeur ; les premiers demeurent des fidèles contrairement au seconds dont « les mains sales » laissent des traces sur une œuvre et ainsi la corrompent au corps défendant de l’auteur fut-il étranger à tout cabotinage littéraire ; mais n’est-ce pas le prix à payer lorsqu’un écrivain confie ses livres aux éditeurs et libraires qui les laissent « faire le trottoir » ?
Il y a amplement matière à débats, affrontements et réflexions dans cet opus, si mince mais si dense comme toujours chez Gracq. C’est d’ailleurs, selon lui, le secret de toute prose bien ordonnée, ce sens des proportions entre le nombre de mots que l’on utilise pour écrire une phrase et l’importance de ce qu’elle transporte. Pas étonnant que lorsqu’il se laisse aller à définir en quoi consiste l’acte d’écrire pour un écrivain, comme le Rilke de Lettres à un jeune poète, il en fait une question de vie ou de mort, un absolu de l’existence qui exige la soumission totale au langage et à sa ses impératifs.
« Ce qui n’a jamais été dit « ainsi » n’a jamais été dit
Qu’on se le dise !
(« Julien Gracq dans ses vignes, juste derrière sa maison, à Saint-Florent-le-Viel » photo Roland Allard ; « Gracq chez lui à Paris » photo Henri Cartier-Bresson– ce dernier me raconta que l’écrivain lui avait instamment demandé de veiller à laisser sa verrue sur le nez dans l’ombre…)
1 591 Réponses pour Scintillants éclats de Gracq
Bloom,je me souviens d’un dîner chez un couple professeurs au conservatoire de musique(alto) et ils dirent que lui avait des élèves folles amoureuses de lui
Je pense qui si les enquêteurs s’intéressent au livre de la mère de « famille », paru en 2005 pour des faits d’inceste, « au-delà » des viols subis par le fils, c’est pour une raison, qui m’apparait limpide à la lecture de cela:
« Elle avait ainsi imaginé une conversation au commissariat, dans lequel l’enquêteur mettait son époux en garde en vue. Son personnage, lui, avait été libéré. « La « petite » ne vous a pas accusée. Mais ce n’est pas une preuve. Ces enfants-là, nous les connaissons bien. En général, les pauvres, ils protègent leur mère… », lui avait alors lancé le commissaire. »
Bon, je pense que c’est assez subtil…
exactement la question que posait Jazzi pour Hossein : si un électricien ou un vendeur chez Carrefour a des relations avec une mineure il va en prison, mais comme c’est Robert Hossein Jazzi me pose la question : doit-il aller en prison ?
il y aurait donc des lois particulières pour les intellectuels et les artistes ?
et les hommes politiques parce que un des prochains sur la liste sera probablement Jack Lang.
Ce livre, ignoré lors de sa sortie en 2005, va faire un carton dans les rédactions.
https://www.decitre.fr/livre-pod/une-question-d-age-9782234057357.html
Le texte de Duras est magnifique:
il est extrait du vrai grand roman qu’elle a consacré à ce moment crucial de sa jeunesse et qui est d’une autre qualité ce qui a ete publié plus tôt sue le sujet sous le titre l’Amant , et qui en une pauvre esquisse un canevas , même pas un brouillon.
Publication dans l’urgence d’une oeuvre encore en cours de maturation , à laquelle elle a accepté de se prêter dans le contexte politique de discussion de la loi sur le prix unique du livre
il fallait faire la preuve que l’ecoulement de forts tirages,ouvrant la possibilités de prix de vente tres bas, impliquait le maintien d’un reseau dense de libraires, qu’il convenait de maintenir en vie par le prix unique. CQFD
Sur cette histoire n’oublions pas que n’y étaient pas étrangers les encouragements d’une mère un peu proxénète , comme le fait comprendre Duras dés « barrage contre le Pacifique où elle en parle déjà t?
Oui, Marie Sasseur, l’évocation de ce livre d’Evelyne Pisier, « Une question d’âge », hier dans l’émission de Busnel, mériterait que l’on s’y attarde. Hélas, on a pas eu droit aux extraits qui nous auraient éclairés. Si quelqu’un pouvait les retrouver et nous les donner à lire ?
Dans la série « famille je vous hais », évoquée en twit par Passou, manque le terrible récit d’Eva Ionesco, « Innocence ». Elle y raconte comment sa mère Irina l’a transformée, gamine, en icône putassière. On y apprend aussi que Robbe-Grillet venait assister parfois aux séances photographiques… Et tout cela se passait dans mon groupe d’immeubles, quelques décennies plus tôt.
MS s’ est enfin decouvert une nouvelle tête d’affiche, GM va etre content. Ceschistoires sont vieilles comme le monde, dans la petite ville où j’ai vecu dev4 à 6 ans, les notables,un des abbés étaient noirs, rayon pédophilie. L’inceste, idem.
« l’évocation de ce livre d’Evelyne Pisier, « Une question d’âge », hier dans l’émission de Busnel, mériterait que l’on s’y attarde. »
Ca vient de me prendre 5 min pour comprendre, ce que C. Kouchner n’a pas dit hier à la télé, et sur quoi Busnel ne lui a pas pise de question a propos de ce livre de la « mère ».
Des extraits dans Libé titrant sur Duhamel, Jazzi..
MS emmerde toujours et encore la vieille folle qui ne maîtrise plus rien, ni sa hargne, ni le reste.
MS, je signifiait simplement l’hypocrisie patente de certains milieux. Aucune hargne, un constat. Plus les fauteurs ont une position à défendre et moins ils sont inquiétés. Pour les autres, des femmes notamment, il n’est pas si loin le temps où le seul recourt pour les plus chanteuses était de guit un père incestueux par le biais d’associations, à l’étranger. La justice ne les croyait pas. Le tourisme sexuel permet il d’épargner les enfants et zfolescentd de nos regions, ce serzit vomme pour nos polluants sui sont exportés dans les pays pauvres afin d’être retraités, enfouis, cachés à notre vue.
Signifiais.
Je ne maitrise pas ce fichu correcteur mais ne souffre d’aucune pulsion malsaine .
La vieille folle se trouvera les têtes d’affiche, et un trottoir à sa mesure, en me laissant en dehors de sa hargne et de ses spams.
Pour les mères était de fuir . Voyez, ce n’est même pas le correcteur, le Saint-Esprit, vraisemblablement.
Vous concernant, MS, par honnêteté, je vous avouerai le plus grand des mépris. La hargne, non, c’est trop fatigant et vous ne méritez pas que je me fatigue pour si peu. Je n’aime pas les menteurs qui plus est instrumentės, c’est un grave défaut.
rose, il s’agit de Carole Laure dans ‘Préparez vos mouchoirs ». Mais vous avez raison, sauf que dans « Les Valseuses », il y a AUSSI Isabelle Huppert. Quel âge son personnage est-il censé avoir ?
.Christiane. cette histoire de Servante Maîtresse , C’ est un peu comme le thème initial de la Valse de Ravel revenant désarticulé sur les ruines du chaos de la Guerre. Cette référence qui s’inscrit après la découverte du tableau de Cophetua est une sorte de witz, ici d’essence culturelle , qui résume un bref temps la situation que croit avoir découverte le Narrateur. Le problème c’est que la nouvelle n’ a pas pour sujet des potins sur la vie sentimentale de Jacques Nueil ( belle analyse de ce nom, soit dit en passant). Le choix de Pergolese me paraît intéressant à double titre. Comme Nueil,il est mort jeune sans avoir donné sa pleine mesure. Comme lui, il donne dans la musique d’ aspect léger, ce qui ne signifie pas facile, le buffa pour l’ un, une esthetique quelque part entre Poulenc et le Groupe des six pour l’ autre. Mais, et le détail à son prix dans une nouvelle qui peut se lire comme un threne funèbre,Pergolese est aussi l’ auteur d’un des plus beaux Stabat Mater qui soient. Derrière l’ esprit de salon pour happy few. pointe aussi, très discrètement,sans qu’il soit possible de trancher. la figure de la déploration. Au fond. ,a l’ insu du narrateur mais peut-être pas de l’ écrivain le witz servante maitresse déclenche chez le lecteur le réflexe Pergolese, musicien mort jeune, mais Gracq , en orientant le lecteur vers le bouffe dans un univers qui ne l’est nullement,l’ invite à s’interroger: de quel Pergolese est-il question? Et après l’ interprétation littérale, qui n’ a déjà plus de sens à ce moment de la nouvelle, l’ aiguille doucement par élimination vers la. seconde,sans qu’il soit possible de trancher entre ses deux jeux de miroirs : musicien léger, Servante Maîtresse. Musicien mort trop jeune,Stabat Mater. ( Sur la connaissance du Stabat à l’ époque romantique, et la place qu’ occupe Pergolese, Hugo, les Mages: « Gluck et Beethoven sont à l’ aise Sous l’ Ange ou Jacob se debat. Mozart sourit,et Pergolese. Murmure ce grand mot : Stabat. »
Ce n’ est pas si mal vu pour quelqu’un dépeint comme rétif à la musique…)
je persiste à trouver qu’en écrivant ce livre, C.Kouchner a fait oeuvre de sagesse et de « bon sens »:cela ne mettra peut-être pas un terme à la cascade de malheurs dont sa famille a été frappée mais cela aura contribué à situer les « personnages » de ces jeux plus que suspects et à se refaire un visage, public ou non
Mais qu’est-ce qui arrive à Puck ? Qu’est-ce-que c’est que ce soudain esprit de sérieux ? Ce style de clerc de notaire ?
Il ne s’agit pas de rigoler sur des problèmes graves, mais ce ton moralisateur, ça suffit !
Passou, vous êtes sûr que l’IP de celui qui s’intitule Puck aujourd’hui est bien le même que celui de dexter/hamlet/puck hier ?
il me semble aussi très important que ce travail d’élucidation de ces histoires de Camille .K soit fait « par » ou « avec » « la littérature ».c’est comme la reconquête d’une dignité bafouée
( suite) Ambiguïté féconde dans une nouvelle ou l’ essentiel se situe au dela des mots, et meme de mastiquait on mise en scène. Donc non un thème de farce mais un trait d’esprit proféré dans un contexte d’un monde dans lequel il ne sera bientôt plus audible,tout comme la Musique deJacques Nueil. Trait d’esprit qui renvoie en miroir à deux conceptions du musicien, l’ une légère, qui a ses lettres de noblesse et dont se réclame une certaine tradition française qui domine sans écraser, l’ autre, tragique, en accord avec la fin d’un monde matérialisée par cette tempête,ces canons du front, ce silence dans la demeure d’un musicien ou la musique ne résonnera plus. Bien à vous . MC
sur la reconquête d’une dignité bafouée
c’est ainsi que je traduis ce qu’elle répond à la télévision:il s’agit de « place » à elle, Camille ,sa place à elle trouvée hors « emprise »du milieu
L’élucidation complete de l’affaire Olivier Duhamel en reviendra à la procédure judiciaire.
Mais beaucoup de comportements et de compromissions dénoncés dans ce livre ne relèvent pas de la justice, mais de la morale. Eh oui.
Merci Mozart!
https://www.facebook.com/repliquedulundi/videos/383700913034435/
une dame sourde depuis l’âge de quatorze ans,m’a aussi dit hier « j’aurais beaucoup de choses à dire », et s’est reprise à entendre;j’étais très émue de cette petite conversation que j’avais eue avec elle,originaire de Nîmes, et d’abord soignée à Montpellier ; j’espère qu’elle trouvera l’occasion de me dire quelques unes de ces choses qu’elle aurait à dire;
Oui mais à la fin, dans cette nouvelle de Gracq, le roi et sa servante, ils ont couché, un peu à la sauvette, non ?
Finalement je trouve que cette nouvelle, la dernière fiction de Gracq, si elle est son testament de romancier , les préliminaires sont très longs, pour arriver comme disait Celine à propos de Proust, au bout de 40 pages …
Beaucoup de talent gâché.
M.Court,
Je suis heureuse de vous avoir posé cette question car, quelle réponse ! Une profondeur nouvelle s’empare du récit et la musique seulement évoquée par quelques partitions prend soudain les accents du Stabat mater dont je me souviens. Que de strates dans ce récit. Que de jeunes morts. L’écriture devient le médium qui seul délivrera l’écrivain de ses pensées funestes et mélancoliques. Donc, il n’était pas hautain mais profondément tragique.
Que des morts. De rire pour ce qui me concerne.
Lorsqu’on voit que l’ écriture dudit livre, selon des sources journalistiques sérieuses paraît subordonnée à l’ élection d’Olivier Duhamel au , on se pose des questions quant à laBlanche Chevalière. Et quand on a lu le faiblissime extrait donne par le Monde, on craint que ce soit tout sauf de la littérature. Dans une controverse célèbre, il a été dit « qu’on ne faisait pas de littérature avec de bons sentiments » À quoi la partie adverse à repondu » avec de mauvais’ non plus » ou en tous cas pas toujours. Les questions incriminées de Finkielkraut paraissent du simple bon sens, et à ce titre, échappent totalement à Mrs Trouillefou dont on sait que ce n’ est pas le point fort. Ici. c’est le taureau qui fonce sur la muleta , et on sait que ces braves bêtes réfléchissent peu.
Enfin, le fantasme de sauter la bonne, très proustien franchement, c’est super bien écrit:
« … Peut-être ne cherchait-il qu’à ressusciter pour lui à travers les autres un enchantement perdu : l ‘éblouissement de la beauté qui lui avait été livrée à l’improviste sous un tablier dans sa maison … » (p.247)
Le renouveau post- coïtal est très cérébral aussi, avec cette musique des oiseaux:
» … un soleil jeune et encore mouillé entrait à flots dans la chambre, les oiseaux chantaient. La matinée était radieuse …l’air était d ‘unefraîcheur baptismale … la vie s ‘était remise en ordre… » (p.250)
« Lorsqu’on voit que l’ écriture dudit livre, selon des sources journalistiques sérieuses paraît subordonnée à l’ élection d’Olivier Duhamel au »
Au quoi ?
quand on pense que le Télérama met trois T à ce bouquin.., on se demande ce que ce journal a à se faire pardonner, lui aussi. Hein.
« il y a AUSSI Isabelle Huppert. Quel âge son personnage est-il censé avoir ? »
Dans « Les Valseuses » Isabelle Huppert avait 21 ans à la sortie du film en mars 1974 (elle est née en mars 1953), mais elle en parait 15, 16 à l’écran, âge de son personnage d’ado avec ses parents, C.P.
https://video-streaming.orange.fr/cinema/les-valseuses-isabelle-huppert-miou-miou-scene-culte-CNT000001ads8T.html
C’ est un fin connaisseur de musique, et souvent la référence joue comme un signe.. Dans un Balcon en Forêt, il y a deux allusions très discrètes à , l’ une constituée par la mort sous le Mancenilier , qui renvoie à la fin de l’ Africaine avec l’ air de bravoure de Suleika. On se souviendra qu’ au dernier chapitre, Grange s’arrête justement. sous un arbre qui peut-être un signe de mort plus qu’une émanation de la forêt des Ardennes . Et Plus précis, le surnom » mes trois anabaptistes » appliqué par Grange à trois de ses soldats, ce qui nous renvoie au Prophète, construit autour du faux Messie Jean de Leyde lequel est en effet dans l’ opéra et dans l’opéra seulement manipule par trois anabaptistes, ( très beau trio qui ferait pâmer s’il était signé Verdi), anabaptistes qui sauteront en sa compagnie dans l’ explosion du palais.La aussi, signe de mort? Dans un Beau Ténébreux, que Marie Sasseur retitreraquelque jour au nom de la morale, il y a une vision d’opéra englouti bien avant les Aventures de Philémon, et. il doit traîner quelque part une référence au Faust de Gounod. Presque toutes rarement gratuites. Cette intégration de la musique aux présages qui menacent le héros mériterait d’être regardée de plus près et pose la question de l’ accès à ce repertoire pour les deux titres de Meyerbeer, rarement ou pas joués avant et après guerre
« Au quoi ? »
Au Siècle, peut-être.
Peut-être en province pas encore contaminée avant guerre par la laideur et le conformisme parisien? peut être en version piano? plus douteux le second point. Enfin voilà. Diable de Gracq! A bientôt et bien à vous. MC
oui. jazzi( au Siecle!
MC
Courtaud aime bien livrer ses racontards de commis de cuisine, comme on l’a vu faire avec une bio d’ Hergé qu’il n’a jamais lue.
Autant qu’il réponde lui-même , sur une élection truquée.
Je retente :
« Lorsqu’on voit que l’ écriture dudit livre, selon des sources journalistiques sérieuses paraît subordonnée à l’ élection d’Olivier Duhamel au »
Au quoi ?
Une élection truquée au club du Siècle. Bigre, je pense que ça va faire mal à plein de monde.
Mais quel rapport avec l’accusation d’inceste portée par sa belle-fille ? Elle en cause dans son bouquin de cette élection ?
Vos sources, Courtaud ?
Ah, interruption de la com’.
Courtaud doit avoir un probleme de réseau.
Jacques, c’est bien ce que je pensais quant à l’âge du personnage joué par Huppert.
J’ai simplement signalé, comme d’autres, le « consentement » dans la fiction (hors inceste) et ne l’ai pas du tout opposé à la réalité évoquée par Dexter. Et Lolita ?
Enfin, je lui reposerai la question. Courtaud est peut-être parti se renseigner. Comme l’autre musicien du blog, qui avait des infos de première main.
« un Beau Ténébreux, que Marie Sasseur retitreraquelque jour au nom de la morale »
Ah bon, j’ai écrit ça moi ?
Où ça ?
Courtaud, va falloir rappliquer et vite vous expliquer.
Nous sommes le 14 janvier, et il est 16h30, heure de Paris.
Je note la date, pour me souvenir de recopier toutes ces questions quand Courtaud réapparaîtra.
Erreur de fuseau, à Paris il est 15h32
D’apres le Monde Olivier Duhamel visait le conseil constitutionnel, et cette affaire était ce qu’on appelle une casserole, un truc qui fait trop de bruit quand on veut aller trop vite
Attention Courtaud, je ne m’appelle pas Goya, moi. Et vous ne ferez pas dire à mes commentaires ce que Goya n’a pas peint.
…s’y croit-elle ?
https://lesyeuxdargus.files.wordpress.com/2015/01/aquamanile-aristote-et-phyllis.jpg
« Qui ne dit mot consent bien qu’il n’a rien dit » (Alain Finkielkraut, après une mûre réflexion)
https://www.franceinter.fr/emissions/par-jupiter/par-jupiter-13-janvier-2021
En parlant si bien de Pouchkine dans ses « Noeuds de vie », Julien Gracq note une série d’images qui lui viennent lorsqu’il lit ou relit « La dame de pique » ou « La fille du Capitaine ». Parmi ces images, une retient l’attention tellement elle scelle et caractérise l’art gracquien: »le linge profond imprègne les armoires de sa douce odeur moisie de suaire », c’est un peu ce que j’ai humé en lisant ce « Roi Cophetua » avec sa traversée de nuit qui fait atteindre le haut fond d ‘une inquiétude nouvelle et d’un cheminement que le narrateur ne contrôle plus..Car,même dans l’étreinte finale avec la servante -cette volupté « insaisissable,comme une couleuvre entre deux cailloux » pour reprendre l’image de Drieu La Rochelle au début du « Feu follet ».. je me disais,en reprenant les dernières lignes de ce « Roi Cophetua » oui, belle et brève conclusion érotique ,cette saison contre un corps de femme (« gisante énigmatique »)qui baise « sans intimité »,mais dans cette chambre avec bougies allumées cette étreinte si curieuse, j’ entends en même temps les coups de marteau pour fermer le couvercle du cercueil .
c’est un homicide?
Il a tué la bonne ?
@M.Court
Voilà que vous évoquez Un balcon en forêt. C’est étrange, je pensais à ce roman que Jazzi a si bien évoqué dans la première page des commentaires. Pour moi, son roman le plus abouti.
Le feuilletant, je n’ai pu me priver d’un sursaut en retrouvant dès la page 14, un décor si proche de celui de la nouvelle (« Le Roi Cophetua« ) dont nous avons tant parlé. (je ne me souviens plus qui, le premier a évoqué ce récit sur ce fil de commentaires…)
Donc, comme l’écrit Jazzi, « l’aspirant Grange, qui a été affecté au début de la drôle de guerre à la garde d’un blockhaus quelque part entre “l’Ardenne belge et la ligne de la Meuse”, a tout son temps pour s’adonner à ses rêveries méditatives.[…] »
Et cette chambre… envahie par l’odeur nauséeuse », obsédante et douceâtre des pommes sures » et là encore, « la flamme de la bougie vacilla avec le lent courant d’air de la rivière » […] « Une maison-forte songeait-il, qu’est-ce que cela peut être ? » […]Quand il eut soufflé la bougie, tout changea. […]l’odeur des grands bois glissait des falaises avec le brouillard […]il n’y avait plus que la nuit d’étoiles, et autour de soi ces lieues et ces lieues de forêt […]il s’endormit, sa main pendant de son lit au-dessus de la Meuse comme du bordage d’une barque ». Ambiance cotonneuse de l’arrière-saison…
Tout a commencé, là-aussi, par un voyage en train jusqu’à une petite ville inconnue menacée par la guerre et par cette chambre comme une escale, avant cette sorte de fortin minuscule où il sera conduit par un officier (bunker qui deviendra sa thébaïde, image proche de la forteresse des Syrtes).
Trois lieux où la vie s’immobilise. Grange y oublie la guerre autant qu’elle semble l’ignorer, indifférent à l’Histoire. Sa vie se repliant sur une attente lente, végétale.
Là aussi une femme, silhouette sur le chemin, surprise par la guerre, Mona, « une fille de la pluie, une fadette, une petite sorcière de la forêt ».
Là encore, ils deviendront amants. (un peu à la façon du visiteur de la Nouvelle : « il s’était trouvé en elle sans même y penser. »)
Là encore, un miroir, la glace de l’armoire où son image se dérobe. Un double ?
Mais le personnage principal du roman est la forêt, c’est pour cela que j’ai aimé ce livre. Il réveillait en moi des promenades furtives que je faisais au petit matin avec la chienne, ces années où je vivais en pays d’Ouche.
Un roman écrit entre mémoire et fiction où le monde se dédouble, qui se clôt aussi par la mort, non-dite : « La vie retombait à ce silence douceâtre de prairie d’asphodèles, plein du léger froissement du sang contre l’oreille, comme au fond d’un coquillage le bruit de la mer qu’on n’atteindra jamais. »
Un grand livre…
Superbe, Paul Edel votre évocation des écrits de Gracq, de son imaginaire.
les années 70 ont bon dos, ça rime à rien. le taux de barges et de pédophiles dans les sociétés reste constant à toutes les époques, sauf qu’ils profitent des tendances, des coutumes et des de l’époque pour commettre leurs crimes.
Ce n’est pas à toutes les époques qu’il y a eu des pétitions dans les journaux pour réclamer le droit d’ abus sexuels sur enfants.
Ah, j’ai retrouvé ! C’est M.Court sur la première page qui a évoqué le premier « Le Roi Cophetua » :
MC dit: à
« La critique de Gracq est une critique de lettré, iconoclaste, à la Barbey. Et cet homme qu’on dit orgueilleux a tout de même écrit le bouleversant Roi Cophetua. […] »
Quelle bonne idée vous avez eue !
Ah oui c’est bien Paul, mais cette scène de coït, franchement elle est vraiment bâclée.
Au bout de toutes ces pages quand même, conclure sur une éjaculation précoce, apres avoir fait miroiter toutes ces promesses en regardant un tableau, c’est vraiment cruel pour la bonne.
Le Siècle…fondé par d’anciens résistants….De quel siècle s’agit-il?
Du 18e, celui du droit de cuissage? (A 20 ans, j’ai failli me faire balancer dans la glacière d’un château tourangeau par le maitre de céans, un du-vin-marquis descendant des grands argentiers des Bourbons, qui avait bu plus que de raison et, saisi par une bouffée atavique, lorgnait sur ma petite amie…)
Le Siècle d’Or? Celui qui permet de réaliser de substantielles économies et donc de s’enrichir par ‘potlach’ interposé (on est reçu chez untel, invité au resto par truc, on va en vacances chez les bidules, tu sais ils ont un yacht. – prononcer iachte…).
Le Siècle de l’Ascenseur et de ses fameux retours?
Heureusement, très peu d’intellos & de créateurs entrent dans la composition de ce cercle de pouvoir profilé de façon à faire circuler les dogmes qui dominent les politiques ce pays depuis quelques décennies, mais que la pandémie a mis à bas. Pas de chance… »Si je suis tombé dans l’vide, c’est la faute au Covid!’
Enfin je sais pas, moi, mais il me semble qu’avec le viagra, la scène finale aurait été différente. Plus voluptueuse, plus tranquille, moins à la sauvette, comme les lapins.
Enfin, je dis ça je dis rien, mais vous avez tous l’âge pour y penser.
C.P. dit: Et Lolita ?
»
pas que la littérature, l’histoire aussi !
Marie-Antoinette elle avait 14 ans quand on l’a mariée à Louis XVI.
et la femme de Louis X1 elle avait quoi ? 12 ans ?
Marie Sasseur dit: Ce n’est pas à toutes les époques qu’il y a eu des pétitions dans les journaux pour réclamer le droit d’ abus sexuels sur enfants.
»
non, et c’est bien ce que je disais : les pédophiles sont des prédateurs, et comme tous les prédateurs ils s’adaptent à leur environnement.
si ils peuvent faire des pétitions ils les font ! pourquoi ils s’en priveraient ?
c’est limite darwinien.
« non, et c’est bien ce que je disais : les pédophiles sont des prédateurs, et comme tous les prédateurs ils s’adaptent à leur environnement. »
Et si ça suffit plus ils prennent l’avion pour la Thaïlande.
puck, vous n’y êtes pas:
Un conte de fées moderne: une femme devient la plus jeune reine du monde après avoir gagné le cœur du roi à l’âge de 7 ans
la reine:
Il était une fois, dans le royaume himalayen du Bhoutan – un petit pays enclavé entre le Tibet et l’Inde – où vivait une belle fillette de 7 ans nommée Jetsun Pema.
Jetsun Pema, fille d’un pilote d’avion commercial ayant des relations royales, a rencontré le prince héritier du Bhoutan Jigme Khesar Namgyel Wangchuck, 17 ans, lors d’un pique-nique.
mon neveu-italofrançais-quand il avaitsept huit ans était toujours amoureux d’une petite fille ou d’une autre dont il écrivait le nom dans un carnet; c’est aujourd’hui un homme auquel on ne connait d’autre passion qaue celle du travail, des concours et des succès professionnels
on dit:
My Edutainment Odyssey
Si vraiment OD visait le Conseil Constitutionnel, le livre aura au moins servi à éviter ça !
et après MOZART , toujours papa manager:
sept ans. Pourtant, ce jeune prodige de l’expressionnisme agite la scène artistique depuis des années. Surnommé le « mini Picasso » par les médias allemands, le natif de Cologne vend des tableaux dans le monde entier, pour plusieurs milliers d’euros. « À seulement sept ans, il s’est déjà fait un nom dans le monde de l’art. Il y a de l’intérêt en Allemagne, en France et aux États-Unis », se félicite auprès son père et agent, Kerem Akar.
@ c’est aujourd’hui un homme auquel on ne connait d’autre passion que celle du travail, des concours et des succès professionnels
… et pourtant, rien n’indique qu’il ait été violé à 14 ans… Que doit-on en conclure ?
surmediapàart:
Dans les années 1980, des auteurs américains qui avaient souvent vanté les mérites des relations sexuelles avec les enfants dix ans plus tôt, remettaient ces idées au goût du jour. La version la plus connue est le « syndrome d’aliénation parentale » ou SAP de Richard Gardner, traduction littérale des théories du siècle précédent. La particularité de celle-ci est qu’elle obtint un tel succès qu’elle fut enseignée à l’école de la magistrature en France par exemple. Le concept a été validé par la cour de Cassation en 2013. La conséquence est évidemment le silence imposé aux petites victimes puisque ces théories jamais reconnues par aucune instance scientifique au monde, affirment que les enfants qui dénoncent mentent dans la majorité des cas.
Gracq,
dear Christiane, exemplaire rose saumon comme le vôtre mais légèrement patiné, bénéfice du trente ans d’âge, porte le numéro 2 7143 0444-3, premier cru, 1992. Merci pour ce gemme-texte sorti de son écrin. De nota, dans ses « Carnets.. » Gracq ne pèche pas en surréalisme à propos de Morand.
Sartre,
Bien aimé votre déboulonnage, dear Renato, qui rappelle ce passage de l’histoire de la littératire fr par Kléber Haedens, impubliable aujourd’hui (citée par Chaloux) « …Dans ses œuvres littéraires, Sartre manifeste un goût répugnant pour tout ce qui est sordide et laid…Son influence aura certainement contribué à enlaidir la littérature de son temps ». Haedens en tient d’autres aussi réjouissantes, recommandables par temps de virus. A titre d’échange de procédés, voulez-vous nous dire: prenez-vous du Noilly Prat ou autre marque pour votre Martini et quel gin, bitte sehr ?
Dear Baroz, ne consulte actuellement le blog à passou qu’une fois par jour, le prix du prestige versus low cost. Bouguereau enverra sûrement un fax.
Haddock
Cette année Haddock a quatre-vingts ans. Né créé en 1941. Quelle année mon capitaine ! (avec tout le meilleur du bastringue à Tintin)
vous trouverez le syndrome et une présentation de son inventeur sur la toile
Syndrome d’aliénation parentale et Sexual Abuse Legitimacy Scale (SALS)
Syndrome d’aliénation parentale
Gracq,
dear Christiane, mon exemplaire rose saumon comme le vôtre mais légèrement patiné, bénéfice du trente ans d’âge, porte le numéro 2 7143 0444-3, premier cru, 1992. Merci pour ce gemme-texte sorti de son écrin. De nota, dans ses « Carnets.. » Gracq ne pèche pas en surréalisme à propos de Morand.
Sartre,
Bien aimé votre déboulonnage, dear Renato, qui rappelle ce passage de l’histoire littéraire écrite par Kléber Haedens (citée par Chaloux) « …Dans ses œuvres littéraires, Sartre manifeste un goût répugnant pour tout ce qui est sordide et laid…Son influence aura certainement contribué à enlaidir la littérature de son temps ». Haedens en tient d’autres aussi réjouissantes, recommandables par temps de virus. A titre d’échange de procédés, voulez-vous nous dire: prenez-vous du Noilly Prat ou autre marque pour votre Martini, bitte sehr ?
Dear Baroz, ne peux consulter actuellement le blog à passou qu’une fois par jour, le prix du prestige versus low cost. Bouguereau enverra sûrement un fax. aime bien lire etalii wikipedia point deux zéro.
Haddock
Cette année Haddock a quatre-vingts ans. Né, créé en 1941. Quelle année mon capitaine ! (avec tout le meilleur du bastringue à Tintin)
une bibliographie importante sur wiki vous informera!
avec un coup d’oeil en passant sur la question des « normes » avec l’article :
Marie Curie, Albert Einstein, Mark Zuckerberg, Mozart… Demain tous autistes? La société évolue vers une prise en compte exhaustive des minorités parmi lesquelles les personnes avec autisme, à qui il ne devient plus bon ton de demander un effort d’adaptation aux normes établies. La neurodiversité tiendra-t-elle demain le premier rôle?
bonne soirée les savants erdéliens
Puck, ils doivent être heureux avec l’avènement des réseaux et la poignée de gendarmes pour surveiller. Est ce que le travail produit par ces brigades révèle la partie émergée de l’iceberg, ce serait monstrueux.
réponse exceptionnelle
tout le monde n’en pince pas pour les poules, les coqs etil y a des éthologues spécialisés dans différents pays
Arthur Rimbaud n’entrera pas au Panthéon, conformément au souhait de sa famille, a décidé Emmanuel Macron
Marie Sasseur dit: Et si ça suffit plus ils prennent l’avion pour la Thaïlande.
»
ou le Maroc : y’en a qui doivent pas dormir tranquille en ce moment, ils surveillent tous les livres qui vont sortir.
À propos de Lolita, pour les mal-comprenants, voir The Real Lolita où Sarah Weinman approfondit et documente l’hypothèse déjà avancé par Alexander Dolinin rélative aux faits dont fut victime en 1948 Florence Sally Horner et qui inspirèrent Nabokov — qui par ailleurs reflechissait depuis son séjour parisien à un sujet qui aurait impliqué l’attrait d’un homme mûr pour une fille dans la phase de transition entre l’enfance et l’adolescence.
Pas envie de perdre plus de temps que ça pour thème qui devrait être plus que connu sur par les intervenants sur un blog lit-erratique.
Triste moment de lecture : Incidents où Roland Barthes relate ses vacances au Maroc, où il paie des garçons pour le sexe, ce qu’il y a de plus minable dans la vie d’un homme.
ce qu’il y a de plus minable dans la vie d’un homme.
–
La lâcheté.
Tellement jouissif.
https://m.facebook.com/repliquedulundi/videos/383700913034435/
Le génie de Depardieu et Patrick qu’avait pas pigé qu’il fallait pas nous laisser comme ça. P. de chagrin.
On ne discute pas de la sexualité des enfants. Nana etc.
On discute du massacre des innocents. C bien autre chose.
bloom, c’est vrai, mais la lâcheté est assortie d’autres traits de caractère peu « enviables »;
est-ce que « contre toute attente » se dit toujours
against all odds; c’est un bon titre
Et alii dit: à
sur la reconquête d’une dignité bafouée
Pas slt.
Elle a dit la nécessité de retrouver une enfance heureuse. De sortir de ce m…ier et de vivre enfin sans porter tous ces poids.
Et ce qui était émouvant dans son discours en supplément de ce qu’ a dit jazzi c lorsqu’elle a précisé qu’elle aimait son beau-père pck il était un être solaire qui lui avait appris bcp de choses.
Cme si la déception était à la hauteur de l’amour. Énorme.
P.S je lense aux incidents pas eu le temps.
Sur l’Amant de la Chine du nord.
Point de vue personnel : non, il n’y a pas consentement de l’enfant envers son amant chinois.
Il y a défloration. Elle se laisse faire.
Cela dure des mois.
Je ne l’ai pas lue parler du plaisir.
Lui sera fou amoureux d’elle et ira chercher à la voir à Paris avec son épouse chinoise.
Comme une nostalgie éternelle de qq.chose qui s’est interrompu et n’aurait dû jamais. De sa part à lui.
Il ne s’agit pas de viol non plus. Je pense que le désir de lui pour elle est au centre. Je le crois très respectueux.
Merci C-P pour Carole Laure.
C la coupe au bol qui m’a fait cet effet. Mais Miou-Miou a une fossette au menton en plus.
Comme on a été heureux mais nous n’étions que deux !
Sur ce que j’ai lu et c bcp de choses sur les conditions d’écriture de L’amant de la Chine du nord.
J-J Annaud tournait l’Amant et Marguerite était folle de rage.
Son scénario à lui ne correspondait pas à son écriture à elle selon ses dires et elle voulait maîtriser le film tiré de son roman, or cela lui échappait totalement.
Elle a alors décidé d’écrire L’Amant de la Chine du nord.
C comme cela que l’idée fut conçue et pris corps.
« Je suis en colère après Finki qu’envers et contre tout, j’ai toujours défendu, mais lundi soir, il a demandé de façon insinuante et insistante à Pujadas si le très jeune homme, le bébé adolescent violé deux années durant par son beau-père, Olivier Duhamel, n’aurait pas été un peu consentant ? D’ailleurs, au point où l’on en est, « pourquoi parler d’enfant, c’est d’un adolescent qu’il s’agit », tient-il à préciser !
Je ne vois pas ce que Finki place sous ce mot pour le brandir comme arme absolue, c’est au moins la 2 fois. Impossible d’être victime parce qu’adolescent ? Coupable parce qu’adolescent ?
Suite à quoi, certes il s’est fait virer de LCI, ce que je déplore car je continue d’aimer l’entendre passer l’actualité sous son scalpel, l’un des mieux acéré de France, mais selon toute apparence lui ne comprend encore pas pourquoi. Il s’énerve, veut porter plainte…
Alors que moi, grâce à ça, grâce à son inconvenance et sa persévérance dans l’erreur, je viens enfin de comprendre ce qui le fait systématiquement pencher du mauvais côté quand il s’agit d’affaire de mœurs comme on disait à la Brigade du même nom. Le monde se divise en deux, ceux qui, de près ou de loin ont été confronté à l’inceste, à l’abus de pouvoir, au sexe imposé par tous les moyens possibles, y compris au nom de l’amour ou de l’apparence du consentement. Ceux-là savent qu’aucun être en état de dépendance ne peut résister à l’emprise, qu’elle soit de parentèle, d’économie, d’ascendant moral, psychique ou physique, genre 70 kilos contre 20 ou 30…
Certains de ceux que ça révulse sont passés par là, d’autres ont simplement réfléchi, visualisé ou accompagné. Puis il y a les autres, ceux que jadis je croyais être réunis sous l’appellation de Beauf’, ceux-là généralement s’exclament un peu trop fort, en apprenant un inceste, « non, mais quelle horreur !, comment est-ce possible ?, je ne peux pas comprendre pareils monstres… » Ce sont principalement les hommes qui s’écrient de la sorte, faisant grand bruit autour de leur impossibilité à comprendre, ce que l’on peut traduire par un « entendez à quel point ça m’est étranger, à quel point je suis totalement incapable d’agir de la sorte puisque je ne le conçois même pas ». De ceux-là, je me suis toujours défiée. Après tout, on a tous été des enfants, ce qui nous rend aisé à comprendre comment des adultes peuvent en toute impunité abuser de leur pouvoir. Tout enfant n’a-t-il pas été peu ou prou victime de ce genre de choses ? Il suffit de se le remémorer et de transposer.
Et ceux qui ne le peuvent pas, en général se refusent à toute identification. Ni au bourreau (on a tous, en toute injustice, un jour ou l’autre crié trop fort sur son enfant, et l’on ne s’en est peut-être pas tous repentis ? ) ; ni davantage s’identifier à la victime puisqu’ils refusent de la reconnaitre telle, et qu’ils ont besoin de lui attribuer la faute. N’oubliez pas : la jeune fille droguée et sodomisée par Polanski avait tout de même 13 ans ! à cet âge on n’est plus une enfant, mais une adolescente ! En prime s’il elle se trouvait seule chez le cinéaste, elle était fatalement une allumeuse.
Quant à Mila, dieu qu’elle parle mal, vraiment elle exagère !
Sans rien dire des proies de Matzneff : toutes ou presque sont vénales, il les a achetées, c’est leur métier et donc les risque du… Vanessa Springora ? Mais enfin il en était amoureux…
Ne parlons pas de Frédéric Mitterrand puisque comme vous pouvez le remarquer, personne n’en parle jamais ! Or il a tout dit dans ses livres, « au-delà de 14 ans, c’est dégoutant ! »
Adèle Haenel ne l’a-t-elle pas bien cherché ? ne venait-elle pas, elle aussi, de son plein gré chez son abuseur de metteur en scène ? L’âge comme excuse ? Oh, il y a des filles très matures à cet âge, a précisé notre philosophe académicien. Pourquoi n’était-elle pas à l’école ? Elle faisait déjà du cinéma !
Quant au tout dernier drame concernant les enfants Kouchner-Pisier-Duhamel… c’est encore une histoire d’adolescent, et puis l’autrice n’est même pas la personne concernée !
Oui mais un inceste au sein d’une famille ne touche pas seulement l’enfant abusé. La terreur où vont vivre tous les autres les handicape tous, c’est une fratrie brisée.
Ça aussi, je peux l’expliquer à Finki, mais ce que je voudrais vraiment qu’il entende c’est l’impossibilité de se révolter, de résister à qui vous aime autant qu’un père, grand-père, beau-père, oncle… Vous êtes généralement sa préférée, et il vous explique comme à une grande personne, favorisée par son amour d’élection qu’il ne faut pas faire de peine aux autres, que « s’ils apprenaient tout ce qu’on fait ensemble, tout le plaisir qu’on éprouve dès qu’on est tous les deux, ta mère aussi le prendrait mal, bien sûr. Autant ne pas lui faire de peine, ne nous suffit-il pas d’être heureux en secret » ?
Quel enfant résiste à ces mots ou à d’autres, équivalents, comme le fameux « c’est pour ton bien » ou c’est par amour, etc ? Bien sûr je ne parle pas ici des menaces ni du forçage qui, en règle générale, brouille la mémoire immédiate et engendre une amnésie plus ou moins longue, mais toujours salutaire puisque c’est elle qui permet aux victimes de vivre, de survivre, dissociés, certes mais vivants.
Je parle du choix prétendument amoureux d’un adulte ayant autorité sur un esprit toujours dépendant. De ce premier grand amour partagé envers cet adulte responsable de nous, garant de notre survie et de notre sécurité. On ne dénonce pas sur l’instant la main qui vous nourrit et vous caresse, on l’aime, on la chérit, on la respecte cette main qui, elle, fouille dans les replis de notre corps, et creuse un abime en notre âme.
Finki ne comprend visiblement rien à cet amour de dépendance, cet amour sous la suggestion de l’adulte, du père magnifique, admiré, adoré… C’est aussi cela qui engendre la honte chez les victimes, c’est qu’elles aiment leur agresseur, elles les adorent, elles sont sûres de ne pouvoir vivre sans eux ! Les enfants restent à vie des enfants pour leurs parents, et même, un fois adultes, sitôt qu’ils passent plus de huit jours chez eux, on les voit régresser tels les petits qu’ils ne cesseront jamais d’être dans leurs yeux.
De la honte à la culpabilité, il n’y a qu’un pas, nombre d’entre nous, les victimes, l’ont franchi pour parvenir à s’en sortir.
Christiane Rochefort, la géniale autrice de la Porte du Fond, seul roman digne de ce nom sur l’inceste, a commencé 25 ans plus tôt par un roman sous pseudonyme où c’est elle qui séduit, non son père, trop dangereux, mais son beau-père. Plus de 50 ans s’écouleront avant qu’elle ose la vérité, avant que la vérité lui revienne en boomerang et qu’elle était bel et bien l’agressée, la victime, et d’un viol et d’un chantage.
Elle a dû attendre la mort de sa mère avec qui elle avait beau être fâchée, elle ne se sentait pas de la tuer ; comme son géniteur l’en avait menacée si jamais elle lui apprenait ce qu’il lui faisait dans la chambre du fond.
D’où ma stupéfaction quand j’ai entendu Alain Finfielkraut chez Pujadas, demander si le jumeau de Camille Kouchner n’aurait pas été consentant. Chacun de nous cède à tout quand c’est la personne qu’il préfère au monde qui le lui demande, lui impose, lui propose, et peu importe la forme que ça prend, cette personne-là qu’on chérit sans arrière-pensée, ne peut nous vouloir du mal.
En réalité je n’arrive pas à comprendre ce que Finki ne comprend pas dans cette atroce configuration.
Faut-il avoir soi-même expérimenté ces agressions pour les concevoir ? Non, j’ai été entourée, consolée et même consolidée par des gens dont l’enfance ne souffrait pas de ce genre de drame. Ils savaient entendre et même expliquer les différentes phases du processus qui va de l’agression à la culpabilité des victimes.
Au point que j’en viens à me demander c’est si ces magnifiques intellectuels, ces machines parfaitement huilées pour analyser et expliquer le monde sont outillés pour l’empathie ? n’enst pas anesthésié dès lors qu’il s’agit de problème qui n’entre par dans leur champ d’étude.
Pour comprendre, pour témoigner de l’empathie il faut simplement « se mettre à la place de », s’excentrer de soi-même, de son ego et de ses préoccupations pour s’imaginer, se projeter dans la place du bourreau et surtout dans celle de l’incesté.
Je crois finalement qu’il ne manque à notre grande intelligentsia que la simple capacité de s’oublier, et alors d’imaginer ce qui arrive à ceux qui ne sont pas comme eux. Privilégiés. Nantis. Aimés et respectés.
Et j’en suis désolée, car j’ai vraiment besoin des analyses de Finkielkraut sur notre monde. Désolée et terriblement triste. » (Sophie Chauveau, auteur d’un livre sur l’inceste, qui a été loué par Camille Kouchner, dans l’émission littéraire TV d’hier)
« Et j’en suis désolée,(sic) car j’ai vraiment besoin des analyses de Finkielkraut sur notre monde »
Va falloir raccourcir les jupes et vous faire des couettes, ma poulette.
et prit corps.
Charoulet
Merci pour la transmission.
Qq remarques :
Hier il a été signalé que seuls les crimes contre l’humanité sont imprescritibles.
Et aussi que cela a été légion les victimes qui étaient coupables. Et les abuseurs de pauvres abusés par la rouerie de la tentation qu’ils subissent et à laquelle ils ne peuvent résister..
Or là, apparait crûment le laps de temps nécessaire pour donner droit à la parole.
35, 40, 50 ans. Parfois lorsqu’on entre dans la vieillesse.
Énorme.
Comme est dément le nombre de victimes concernées.
C K l’a crié hier soir « je l’aiamis » en parlant de son beau-père.
Il s’agit de haute trahison.
Acheté et lu Kant chez les extraterrestres de Peter Szendy aux éditions de minuit.i>
Pas si intéressant que cela finalement. Dans la lignée de De Fontenelle, une lubie de jeunesse (La théorie du ciel) puis ultérieurement la recherche d’un point de vue externe pour La critique de la faculté de juger par exemple. Mais l’auteur part dans tous les sens : star wars, men in black … on s’en fout. On veut les textes de Kant !
Le mancelinier est un arbre qui pleure des gouttes brûlantes. Il est excessivement dangereux de s’abriter dessous.
J-J Annaud tournait l’Amant et Marguerite était folle de rage.
Me souvient Rose. Elle citait comme contre-exemple Gens de Dublin de John Huston. Jeanne Moreau était partagée.
Soleil Vert
Ensuite Duras a décidé de s’occuper elle-même des scénarios tirés de ses romans.
C comme cela qu’elle a basculé de l’autre côté de la caméra et suite à cela aussi que certains de ses romans furent truffés de référence stylistique ou autres, comme des didascies théâtrales.
Duras s’dst très bien entendue avec Jeanne Moreau et aussi avec Delphine Seyrig.
Le génie de Depardieu et Patrick qu’avait pas pigé qu’il fallait pas nous laisser comme ça. P. de chagrin.
—
Trésors nationaux…Rien que pour ça, je n’arrive pas à en vouloir à Depardieu pour ce qu’il est devenu…Dewaere démoli par la came, nous manque encore des décennies après…Et Serrault en petit commerçant fatigué m’attendrit toujours autant. Quant au sein gauche de Carole Laure tricotant…
Remède absolu contre la connerie humaine. Un coup de ‘mouchoir’ et on peut repartir au combat!
Bien entendu, MC ne veut pas comprendre l’ignominie inhérente à la question « était-il consentant ? ». Car il ne s’agit pas de la question « ment-il », « sa soeur ment-elle » qui pourraient se concevoir (et que la justice doit poser, bien sûr).
Ce n’est pas non plus la question « quel âge a-t-il ? »…
Non, la question posée par Kinkielkraut est celle… du consentement !!!
Or, il s’agit d’une accusation d’inceste sur un enfant de 14 ans. Poser la question du consentement, c’est en filigrane envisager qu’un tel comportement (inceste sur enfant mineur) peut, EN CAS DE CONSENTEMENT DUDIT ENFANT, être « évalué » différemment selon les cas : un truc du genre, « c’est très grave si l’enfant n’est pas consentant, c’est moins grave s’il l’est ». je suis sûre que je ne suis pas la seule à discerner ce que ça trimballe pour de vrai, cette question « subtile » (mon cul) : un tranquille et si commun retournement de la situation, où la victime devient responsable du crime qu’elle a subi. (je me répète, mais bon… Monsieur Court parle d’un taureau, ici, je pense juste à un bousier qui roule sa pilule de préjugés réactionnaires).
Bonne soirée à tous.
Incidemment, l’affaire Sarah, onze ans, a posé dans le débat public la question de l’âge de consentement sexuel.
https://www.marianne.net/societe/age-de-consentement-sexuel-l-affaire-sarah-11-ans-en-proces
Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu’on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien que partout on l’appelait le petit Chaperon rouge.
Un jour sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : « Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade, porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. » Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois elle rencontra compère le loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il est dangereux de s’arrêter à écouter un loup, lui dit : « Je vais voir ma mère-grand, et lui porter une galette avec un petit pot de beurre que ma mère lui envoie. »
— Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le loup.
— Oh ! oui, dit le petit Chaperon rouge, c’est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du village.
— Hé bien, dit le loup, je veux l’aller voir aussi ; je m’y en vais par ce chemin ici, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera. »
Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s’en alla par le chemin le plus long, s’amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu’elle rencontrait.
Le loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand ; il heurte : Toc, toc. « Qui est là ?
— C’est votre fille le petit Chaperon rouge (dit le loup, en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma mère vous envoie. »
La bonne mère-grand, qui était dans son lit à cause qu’elle se trouvait un peu mal, lui cria : « Tire la chevillette, la bobinette cherra. »
Le loup tira la chevillette, et la porte s’ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien ; car il y avait plus de trois jours qu’il n’avait mangé. Ensuite, il ferma la porte et s’alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le petit Chaperon rouge, qui quelque temps après vint heurter à la porte. Toc, toc. « Qui est là ? »
Le petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du loup, eut peur d’abord, mais croyant que sa mère-grand était enrhumée, répondit : « C’est votre fille le petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma mère vous envoie. » Le loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : « Tire la chevillette, la bobinette cherra. » Le petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s’ouvrit.
Le loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : « Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. » Le petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé. Elle lui dit : « Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !
— C’est pour mieux t’embrasser, ma fille.
— Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !
— C’est pour mieux courir, mon enfant.
— Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
— C’est pour mieux écouter, mon enfant.
— Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !
— C’est pour mieux voir, mon enfant.
— Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
— C’est pour mieux te manger. »
Et en disant ces mots, ce méchant loup se jeta sur le petit Chaperon rouge, et la mangea.
Salut connarD, Le Loup de Wall Street (The Wolf of Wall Street) est quant à lui tout entier voué à encuculer ses congénères, ce à longueur de journée ; il est si peu le descendant des bonobos que nous connaissons, qu’il n’en éprouve aucun remord.
« Ensuite Duras a décidé de s’occuper elle-même des scénarios tirés de ses romans. C comme cela qu’elle a basculé de l’autre côté de la caméra »
Pas du tout, rose. Duras faisait déjà son cinéma bien avant l’Amant : India song, Vera Baxter, Le Camion…
Puis elle voulu gagner de l’argent et avec L’Amant (le Goncourt) et les droits du film vendu à Claude Berri, elle a ramassé un maximum de pognon, retapée ses trois maisons : Paris, rue Saint-Benoit ; campagne, Nauphle le Château et mer, les Roches noires à Trouville. S’est achetée une superbe voiture, entretenu un jeune amant et ses offert des cachemires et des bottines fourrées à foison. Ensuite, elle avait tout son temps pour reprendre l’Amant et poursuivre sa production habituelle de livres, pièces et films. Bon, entre temps, elle a eu un petit problème d’alcoolisme…
Comment a t-elle eu le Goncourt, alors que son pote Mitterrand était à l’Elysée, Passou le sait peut-être ?
rose, dans la scène de défloraison, l’héroïne auto fictive, Duras, donne plus que son consentement. Tandis que son délicat amant chinois recule, lui dit qu’elle n’a pas 16 ans comme elle le prétend, elle prend les choses en main, le déshabille, saisit ses mains et les pose sur son corps.
Croyez-vous qu’un riche occidental aurait hésité face à une jeune asiatique ?
On en est là aujourd’hui : « Imagine if a famous band wrote a song like this today, I can already imagine the outrage »
Les Rolling Stones représentant une défiance aux bonnes moeurs !
Clopine, non seulement la question de l’âge, mais en plus on est dans le cas d’un inceste !!!
et là où on hallucine c’est quand la directrice de France Culture se vante de n’avoir jamais invité Duhamel sur sa chaine parce qu’elle savait ! si elle savait la question n’était pas de l’inviter, mais de le dénoncer !
pareil pour l’autre crétin d’humanitaire : le père ! il dit quand il a su il avait envie de lui casser la figure ! on rêve…
parce que le Duhamel c’est évident qu’il y va y avoir d’autres cas qui vont sortir de tous les côtés. Une fois que le premier est dit ça va défiler comme au 14 juillet !
et j’espère que dans le lot il y a aura qui ne seront pas prescrits, et quand il va se retrouver en taule le Duhamel cet enfoiré il va vite comprendre ce que signifie le mot « consentement » !
l’ombelle des talus dit: l’affaire Sarah, onze ans, a posé dans le débat public la question de l’âge de consentement sexuel.
»
sûr que dans ce genre d’affaire on comprend que la loi est complètement à l’ouest, pourquoi ? parce qu’elle a été écrite par des hommes pour des hommes !
@elle a été écrite par des hommes pour des hommes !
Comme la confection des fraises tagada a été imaginée par de petites bêtes de proie asexuées ; le goût des premiers bonbons et la perdition qui s’ensuit perpétue l’espèce (les espèces qu’il dirait le Loup de Wall Street) …
Si quelqu’un a un Gracq à me prêter, j’ai laissé mon adresse à Pierre. Je n’en ai lu que trois.
Puck, c’est à cette affaire que je faisais référence l’autre jour. Il risquait 20 ans si le délit était reconnu comme viol et là, il a fallu penser qu’à 11 ans la petite fille l’avait suivi chez lui en connaissance des choses.
@Bloom. Depardieu/Dewaere/Serrault: cet extrait est très émouvant et très riche. Contraste de la jeunesse. Mais surtout, il me semble que la principale actrice de cette scène est l’époque dont elle est tellement révélatrice. Cette scène ne pourrait être tournée aujourd’hui alors que ces têtes d’affiche, ou ce qu’il en reste, se prostituent dans des séries de Netflix. Comment peuvent elles participer ainsi à la mort du cinéma?
je ne comprends pas pourquoi nul n’évoque la plainte dU plasticien Faulon, son témoignage, et les arguments invoqués dans la presse; y-a-t- il une question de noms ?
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/10/le-plasticien-claude-leveque-accuse-de-viols-sur-mineurs_6065808_3224.html
c’est une chose de demander des comptes, des « conclusions » ou des « explications », une autre d’éviter des informations qui sont produites et accessibles par tous dans la presse et sur la toile
bien évidemment, je donne un lien
https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-plasticien-claude-leveque-vise-par-une-enquete-pour-viol-sur-mineurs-10-01-2021-8418290.php
loe témoignage de Faulon dans le parisien est explicite ( et peut donc être comparé) :
Par Le Parisien
Le 10 janvier 2021 à 21h48
« De mon point de vue, j’avais le sentiment d’être sa petite femme et que tout le monde le savait, que ça gênait personne ». Dans une enquête du journal Le Monde, publiée ce dimanche, le sculpteur Laurent Foulon révèle les agressions qu’il aurait subies de la part du célèbre plasticien Claude Lévêque. Une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny au printemps 2019 pour « viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans » à la suite de ces accusations.
Dans cet article fleuve, Laurent Foulon raconte au journal l’emprise du plasticien, véritable figure du milieu artistique. « Lévêque a eu une emprise sur l’ensemble de ma famille, notamment sur ma mère. Pendant longtemps, j’ai pensé que c’était une chance d’avoir rencontré ce type, d’avoir pu changer de classe sociale », témoigne-t-il.
Des premiers attouchements auraient eu lieu à ses 10 ans puis des rapports sexuels jusqu’à ses 17 ans, entre Bourges, où vivait Laurent Foulon, et Paris. « Je n’ai pas exprimé mon refus, je ne me sentais pas autorisé à le faire, je ne pouvais pas dire non à Lévêque. J’aurais eu le sentiment d’être bête, ringard, se souvient Laurent Faulon. Il accuse également le plasticien d’avoir violé ses deux frères, dont l’un est tombé dans la drogue avant de se suicider.
Trois personnes entendues par la police
Le plasticien prêtait alors une dimension idéologique à ses pulsions, se souvient Laurent Faulon. « Il disait que c’était le pied de nez ultime à la société et la forme de liberté la plus grande. Et que les gens n’acceptaient pas ça parce qu’ils ne voulaient pas reconnaître que c’était de l’amour, un amour totalement désintéressé. Que les gens avaient diabolisé cette chose parce qu’ils ne l’acceptaient pas, parce qu’elle était trop belle », confie-t-il.
La justice a reçu un témoignage supplémentaire concernant Claude Lévêque. D’autres témoignages compilés par le journal évoquent le comportement troublant de l’artiste avec des enfants. Un salarié du centre d’art du Parc Saint-Léger de Pougues-les-Eaux, dans la Nièvre, parle ainsi de bisous et de caresses de l’artiste dans le cou d’un adolescent qui l’accompagnait lors d’une exposition.
Le Monde cite enfin une note du ministère de la Culture, publié en novembre dernier, dans lequel il annonçait avoir « pris la décision, à la suite du courrier d’un sculpteur et enseignant en art invoquant des faits très graves s’ils étaient avérés et impliquant un autre artiste, de faire un signalement au procureur de la République sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale », sans toutefois donner de nom.
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Selon les informations du Monde, les policiers n’ont entendu, que trois personnes dans l’enquête ouverte après la plainte de Laurent Faulon. Claude Lévêque n’a pas encore été auditionné. Contacté, il n’a pas répondu au journal.
La pauvre Marguerite, si elle avait su que son histoire serait détournée pour assouvir
un goût prononcé pour la pedopornographie , un voyeur, dont « « les mains sales » laissent des traces sur une œuvre et ainsi la corrompent au corps défendant de l’auteur » , comme dit Gracq.
Clopine
(mon cul) (le mien est du poulet, tandori*)
« pour de vrai, cette question « subtile » (mon cul) : un tranquille et si commun retournement de la situation, où la victime devient responsable du crime qu’elle a subi. (je me répète, mais bon… Monsieur Court parle d’un taureau, ici, je pense juste à un bousier qui roule sa pilule de préjugés réactionnaires). »
C une attaque ad hominem, je suis taureau => marc court n’hésite pas. Le mot ignominie est bien employé.
Ça glisse sur mon poil dru et serré, noir et luisant.
La victime rendue responsable**, c un grand classique. C cela qui se lézarde. Les vieux acquis s’ébranlent.
Moi (christiane F, prostituée et droguée) je jouis de ce – en ce moment, ce monument- qui se lézarde. Et quand j’écris je jouis, je pense je vis.
Ma Marguerite, je reviendrai sur l’histoire.
Je règle son compte au poulet tandori.
On la connait l’ histoire de Marguerite, depuis le temps…
Bollywood° cuisine, poulet tandoori, oh, oh
La mère de » famille » , de part sa prime jeunesse a été présentée comme une » parente » de Duras.
C’est assez drôle.
« Il y a quelque chose de Duras
On ne lit pas ce livre, on assiste à son récit. Le lecteur devient témoin. Témoin de destins, ou plutôt de destinées car ce livre est féminin. Ainsi, d’emblée, les parfums, les saveurs du Saigon de la seconde guerre, s’offrent à nous comme on pénètre incognito, l’intérieur d’une famille. Un triptyque se met en place, se noue. Lucie, l’enfant aux yeux verts, à la chevelure couleur sable. Mona, la mère, au charme imparable. André, le père à la belle stature. Séquences de bonheur où l’on pressent la fêlure. Il y a quelque chose de Duras dans ces lignes économes. »
Bollywood ° tout court, oh, oh, oh
Hollywood au clou, oliloud,oh oh oh, oh, oh oh.
Poulet tandoori, oh oh oh.
Bollywood°
Sûr que Duras, là, est autant blackboulée qu’ Hollywood.
Marie Sasseur dit: à
On la connait l’ histoire de Marguerite, depuis le temps…
Vous ne connaissez pas tout. Z’êtes arrêtée au vac, aux souliers vernis et à la bagnole.
Z’êtes arrêtée au bac,
Quitraverse le Mékong.
À la zac, zone non habitable inondée où ya les terres de la mère ds Barrage contre le Pacifique.
T’aurai pu attendre que je sois morte lui a-t’elle dit quand elle a lu. Chose qu’a fait Camille Kouchner. L’a attendu que la mère soit morte.
Mais ce rapprochement n’est pas si incongru. Incontestablement , avant qu’elle ne devienne madame K. ou madale D. , Evelyne Pisier pourrait être un personnage de Duras. Sur la terrasse, ou vers le court de tennis désert.
bouh, « madale D. »
Amusant, un moyen terme entre madame et malade.
C’est assez drôle.
Le lien est passionnant. Un des héros s’appelle Victor. C le père. Chez la fille aussi, c son frère, c’est à dire le fils.
Et puis, ce n’est pas commun comme destin : tu pars à Cuba, qui n’est pas parti à Cuba ? avec un groupe d’étudiants communistes et hop te voilà amoureuse de Fidel Castro, histoire d’amour qui dure quatre ans.
Sur la terrasse, ou vers le court de tennis désert.
Dans la salle de bal, Anne-Marie Stretter, la femme du consul.
Les clebs ont faim, mais je dois partir en ville.
vedo dit: à
@Bloom. Depardieu/Dewaere/Serrault: cet extrait est très émouvant et très riche. Contraste de la jeunesse..
Tellement beau cet extrait avec Depardieu qui part ds son éloge de Mozart, Dewaere que l’on va croire qu’il va pouvoir enfin être heureux pck il est trop sensible, trop sensible et Serrault qui a les huissiers au cul, qu’est ce que tu veux que ça lui foute la musique, Mozart ou pas, les dettes, les dettes.
Et Miou Miou Carole Laure, qui tricote pour son surdoué qui va l’accepter telle qu elle est – nature.
On a eu vingt ans.
C’était hier.
Beau papier de Patrice Charoulet.
Il abandonne son ton professoral et sentencieux qui le rend si souvent pénible.
Un Charoulet à visage humain apparaît. Qu’il se manifeste plus souvent…
Rose ouvre une piste: la gamine du livre de Duras n’est pas consentante, mais elle n’est pas non plus violée. Exactement la recherche de nuance que recherchait Finkielkraut et qui lui vaut son lynchage.
Debout les morts, réveillez-vous.
« Edgar Allan Poe, romancier Capricorne, définissait “les quatre conditions du bonheur : la vie en plein air ; l’amour d’un autre être humain ; le détachement de toute ambition ; la création.”
Closer
Difficile à expliquer. Merci de votre aide.
L’homme est timide devant la responsabilité qui lui incombe, et pas seulement puisque ds ce récit il y a virginité, mais devant la femme, alors la femme l’aide à franchir le pas.
C pour cela que la femme va vers l’homme. Elle n’est pas violée, elle accepte sans connaissance de cause, ce n’est pas de la pedocriminalité. Respectons Marguerite Tudieu !
Duras.
Sauvons le soldat Finkelkraut.
Ryan aussi.
Etrange que dans un blog « littéraire » on puisse à ce point confondre personnages de papier (ou de pellicule) et personnes réelles.
C depuis l’autofiction. Cela a introduit une nouvelle dimension.
Personne ne sait
Combien il y a d’accords de septième diminuée dans le Requiem de Mozart ;
Non.
mais il suffirait de compter.
Non.
💪
L’affaire Kouchner. Un grand hebdomadaire titre : « Inceste : la fin d’un tabou. » Eu égard à la quasi universalité[…]
On aurait pu écrire
L’affaire Duhamel.
Cela aurait tout changé.
On parle bien du docteur Petiot, de Fourniret, etc.
Nota bene, dans l’affaire d’Outreau bcp de me.songes non ?
Nota bene bis, l’Affaire Dreyfus met en exergue le patronyme, sûrement à cause de l’antisémitisme sévissant.
Comment peuvent elles participer ainsi à la mort du cinéma?
—
vedo, pour avoir côtoyé le milieu du ciné pendant quelques années d’organisation de festivals, je n’ai aucune illusion sur ses « acteurs/trices »…il y a le cinéma des spectateurs & des cinéphiles et celui des professionnels. Les deux n’ont rien à voir. C’est une industrie, avec une logique industrielle, et des professionnels, très pros et parfois très talentueux, les yeux rivés sur les tableaux Excel.
Hollywood et son traitement de Faulkner, un paradigme.
On a autofiction lorsqu’un auteur presente un texte comme autobiographique, mais en même temps il nous annonce — explicitement ou pas, peu importe — que le matériel de la narration doit être interprété comme faux, c’est-à-dire qu’il ne correspond pas à la réalité des événements qui se sont produits et qui ne sont donc pas des témoignages fiables.
[(Jacques Drillon a laissé les commentaires ouverts 😃. Je n’y vais pas puisqu’il ne veut pas : notion de consentement : ce n’est pas la prise de fort Alamo. Non.💪)]
Marielle de Sarnez n’accompagnera plus FB. 69 ans, leucemie.Un secret pudiquement maintenu dans la sphère du privé.
Un grand moment :
https://pbs.twimg.com/media/ErwY5sRWMAU6NrX?format=jpg&name=small
Mais l’autofiction qui se nomme délibérément ainsi, Jean Philippe Toussaint, Édouard Louis, Christine Angot était déjà de l’autofiction chez Duras, ke n’ose pas dire Proust, ne trônant plus sur la cheminée (en carton, B. comme le la Pléïade de Gracq, dslée, pas de prêt possible). Que fait-il d’autre que raconter sa vie à Balbec, je vous le demande ?
GRAMMAIRE
Mot-type donné comme modèle pour une déclinaison, une conjugaison.
2.
LINGUISTIQUE
Ensemble des termes substituables en un même point du discours.
Faulkner, un paradigme à Hollywood.
🙃
Burning serait une adaptation, de quelle oeuvre?
https://www.cineclubdecaen.com/analyse/williamfaulkneraucinema.htm
C’eût pu être syntagmatique, mais nous aurions changé d’axe.
« En linguistique, le syntagme est un constituant syntaxique et sémantique de la phrase. On l’appelle aussi groupe ou entité car il est composé d’un ou plusieurs mots allant jusqu’à la phrase simple. »
Faulkner à Hollywood.
Rose, c’est pas sympa.Tant pis, je vendrai ce qui me reste de fraîcheur pour l’acquérir.Peu de temps devant moi, il va falloir que je me hâte en plus de prospecter, les potentiellement interessés se font rares.
Il suffisait de cliquer pour une réponse
https://www.cineclubdecaen.com/realisat/leechangdong/burning.htm
B.
Je pourrais vous montrer une photo de mes cartons. Proust et Gracq que pouic.
Offrez plutôt que de vendre et par pitié, consentez. Nombre d’hommes sont ouverts à cela, c une chance. Les soudards à la taverne.
Jazzi
Au pensé au Camion et à Depardieu et à India Song.
Duras était intéressée par le cinéma mais l’adaptation de l’Amant a marqué un tournant ; elle a été férocement déterminée à ne pas laisser son oeuvre raconter quelque chose qu’elle n’a pas voulu dire.
B
les potentiellement interessés se font rares.
Vous ne portez pas de lunettes ?
En ai nombre de pairs. Et olus tard, d’ici une quarantaine d’années, j’aurai aussi un sonotone. Pour donner mon consentement.
Rose, l’epoque est mercantile. Il nous faut savoir nous vendre même si nous ressemblons peu à des marchandises. A propos de marché, j’ai lu hier soir un article du Figaro qui conforte mon opinion concernant cet accord Europe/Chine. Quand on a des voitures à vendre, une aubaine.
Lus les petits papiers de JD, comme je suis inculte, suis allee voir du coté du « mezzo -forte » dont je crois que JD se plaint. C’est assez drôle ce que cet élément musical peut donner à entendre:
B.
Donnez`, si vous ne savez offrir.
Mezzo-forte, c’est cela (et je pleure ds ma cuisine, l’amour de Georges pour Marguerite)
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235197.html
Elle est sublime. Lui, encore plus.
` Donner kebab, un truc du genre.
` ou mieux döner kebab.
dit: à
Si quelqu’un a un Gracq à me prêter, j’ai laissé mon adresse à Pierre. Je n’en ai lu que trois.
–
Quelqu’un qui aurait un peu de Gracq à perdre pourrait vous en donner.
Mon Dieu que je suis drôle.
Pour Alain F. et la « très libérale » RDL (?) ! Extraits d’un bouquin qui, semble-t-il, n’a jamais été censuré par l’Etat. Retrouvé sagement rangé aux côtés des romans de Marguerite Duras,
(NDLR : les points incrustés dans les termes problématiques des extraits sont censés déjouer le zèle du robot. Ils n’existent pas dans l’édition originale).
__
[Si je n’ai pas réussi à me figer dans un rôle sexuel ou social, je ne sais pas davantage découper mes désirs en tranches médico-légales. Qui suis-je ?
Un péd.ophile ? Oui et non. Je n’éprouve aucun intérêt pour les fillettes pubères, et quant aux impubères, elles me laissent assez tiède depuis tantôt un quart de siècle. L’étiquette convenable serait donc pédh.omophile. Je me passerai d’un mot pareil, et l’on se rappellera que je ne parle ici que d’hom.osexualité masculine.
Ma pé.dophilie, donc, s’intéresse aux garçons impubères. Mais quand commence l’impuberté ? Les bébés ne m’attirent pas encore ; les petits de deux ou trois ans me plaisent à la folie, mais cette passion est restée platonique ; je n’ai jamais fait l’amour avec un garçon de moins de six ans, et ce défaut d’expérience, s’il me navre, ne me frustre pas vraiment. Par contre, à six ans, le fruit me paraît mur : c’est un homme et il n’y manque rien. Cela devrait être l’âge de la majorité civile. On y viendra.
Voilà pour les petits. Quand vos amants atteignent la puberté, vous cessez d’être pédophile : vous devenez péd .éraste. En suis-je un ?
Et comment ! Un garçon de douze ou treize ans est un peu banal, souvent il ressemble déjà trop à un adule au mauvais sens du mot, mais il y a des contreparties, des miracles, une dernière et gigantesque enfance.
Où s’arrête la péd.érastie, et où commence l’hom.osexualité pure et simple ? Difficile à déterminer. Cette nouvelle division n’a pas plus de sens que l’autre : elle n’est qu’un effet du code pénal.
On a donc des « mineurs » de moins de quinze ans, des mineurs de plus de quinze ans, et enfin des majeurs. Coups de hache du législateur à travers l’existence et l’amour. Vieux chien pourri.
Avant 1974, la majorité était fixée à vingt et un ans. Il arrivait réellement qu’on jette ne prison des homos qui s’étaient accouplés à des « mineurs » de vingt ans et demi. Cela parait grotesque, mais les tribunaux le faisaient, pour l’exemple. L’homo qui avait attenté aux mœurs de cet étrange mineur-là était donc un « péd.éraste ».
Maintenant, la majorité est à dix huit ans et, pour être « péd.éraste » -et mis en prison- il faut s’accoupler à un garçon qui ait, au plus, dix sept ans, onze mois et trente jours.
On peut croire que, d’ici quelques temps, l’âge du consentement aux amours homos sera abaissé à quinze ans, puisque c’est l’âge actuel des amours hé.téros. A ce moment, pour être « péd.éraste », il faudra s’accoupler à un garçon de quatorze ans, onze mois, etc., dernier délai. On n’en finit plus de retoucher les étiquettes : le cours s’effondrent, la justice brade, toute meurtrie qu’on la civilise.
Restera en dernière instance, le « mineur » absolu, le garçon de moins de quinze ans. Actuellement, s’accoupler à lui vous expose à dix ans de prison et une grosse amende ; circonstance aggravante s’il y a sod.omie ; aggravation encore si le mineur a douze ans, etc. Définie ainsi, la pé.dérastie, la péd.ophilie sont des crimes. Je n’ose compter les centaines, ou milliers d’années de prison que mes amours auraient déjà dû me valoir (…)]
(Tony DUVERT, L’enfant au masculin, Paris, Minuit, 1980, p. 21-22)
Dans sa revue de presse sur Radio Classique ce matin, l’excellent David Abiker évoquait l’appel au boycott de Beethoven, trop blanc, trop masculin, pas assez féministe, pas assez LGBTQ et diversité friendly, etc, lancé par je ne sais quelle revue étudiante anglaise (appel bien sûr entendu d’abord aux USA)…
Il conclut sa revue par les trois coups de la 5 ième symphonie…
Problème: jusques à quand pourra-t-il se moquer de ces gens-là qui petit à petit prennent le pouvoir partout, y compris dans l’université française ?
Cela me fait penser à Ibrahim Maalouf qui se plaignait de ne pas voir suffisamment de « diversité » parmi les musiciens de l’Orchestre Philarmonique de Vienne. D’abord, c’est faux: beaucoup de femmes et beaucoup d’asiatiques dans tous les grands orchestres classiques. Ensuite, une violoniste, asiatique justement, lui rappelait, ou lui apprenait, que les auditions de recrutement se faisaient à l’abri d’un paravent pour que le jury ne se laisse pas influencé, par le physique ou l’origine de certain(e)s candidat(e)s.
A quand les quotas obligatoires ?
très bien vu par Drillon la& critique du titre « la fin d’un tabou »!il en faut plus pour réveiller les erdéliens enlisés dans leur qui suis-je et plus rarement que suis-je ,et sous l’emprise de (à préciser)
Gracq
dear Christiane, exemplaire rose saumon comme le vôtre, mais patiné par ses trente ans d’âge, porte le numéro 1175, premier cru, 1992. Merci pour ce gemme-texte sorti de l’écrin. De Nota, dans ses « Carnets… », Gracq ne pèche pas de surréalisme à propos de Morand.
Dear Baroz, ne consulte actuellement le blog à passou qu’une fois par jour, le prix du prestige versus low cost.
Sartre
Bien aimé votre déboulonnage, dear Renato, rappelle ce passage de Kléber Haedens dans son histoire de la littérature française inimprimable aujourd’hui (histoire citée par un éminent lettré jouteur, trumpisé de ces lieux) :
« ..Dans ses œuvres littéraires, Sartre manifeste un goût répugnant pour tout ce qui est sordide et laid.)..( Son œuvre, dépourvue de tout charme, souvent naïve et scolaire, n’offre même pas les attraits d’une horreur profonde. »
Lecture revigorante par temps de virus amollissant. A titre d’échange de procédés : voulez-vous nous dire si vous prenez Noilly Prat pour votre martini et quelle marque de gin, bitte sehr ?
A ceux et celles qui confondent blog à passou avec dutroux : « Victor » est le pseudonyme donné par Gide dans son Journal au très jeune homme de Tunis dont les parents lui avait offert le gite pour passer le temps de l’occupation. Le jouvenceau a bien résisté aux puissants assauts du Bypeed Corydon. Sans attendre de médaille à la libération, il a publié ses débats sous les palmiers avec Gide dans un livre qui mit les nombreux intéressé(e)s sur le cul.
Fortiche etalii, canada dry ou wikipedia point deux
Cette année Haddock fête ses quatre-vingts ans, né créé en 1941. Quelles années mon capitaine, avec tout le bon bastringue à Tintin.
@ un conseil aux étudiants confinés avant leurs partiels : révisez rapidement les grandes étapes du GAJA à travers ce lien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grands_arr%C3%AAts_en_droit_administratif_fran%C3%A7ais
Et faites un effort au sujet de l’arrêt sur le « lancer de nain » et la notion de « dignité » et de « trouble à l’ordre public » (1995)?
Il risque de tomber, et Drillon, sur la rdl, vous aura averti…
https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000007877723/
Bon courage…
Celui-ci aussi a des chances de tomber :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soupe_identitaire#Proc
Il vous serait demandé d’en dire un peu plus, voire de discuter de la façon dont est présentée l’affaire sur la wiki que vous pourrez consulter, et notamment de ses conclusions juridiques qui peuvent être discutées. Bon courage pour vos révisions.
Voilà, c fini le lancer de nains : tenez-vous le pour dit.
Tous à Fort Boyard.
https://www.fan-fortboyard.fr/pages/emission/personnages/passe-partout.html
Avec le père Fouras.
« parce que le Duhamel c’est évident qu’il y va y avoir d’autres cas qui vont sortir de tous les côtés. »
Absent pour raison médicale !
https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-frederic-mitterrand-hospitalise-en-urgence-a-paris-15-01-2021-8419270.php
comme je cherchais quelque chose sur Mechonnic,(et le rythme),je trouve
Jean Bellemin-Noël, Une balade en galère avec Julien Gracq, « Cribles », 1995 [compte-rendu]
sem-linkBerthier Philippe
https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1995_num_32_1_1692_t1_0212_0000_2
bonne journée
excuses Henri Meschonnic
Elle relève tout juste du Covid, après avoir survécu à une addiction à l’héroïne, à la boulimie, à plusieurs tentatives de suicide, à un cancer du sein, une hépatite C, une fracture, et un emphysème qui la tarabuste toujours, la Sarah Bernhard du rock, égérie des années 60, s’apprête à sortir son dernier album à 73 ans…Monstre sacré Marianne, vue en concert il y a quelques années, la laryngite de comptoir toujours aussi envoutante…
Les papys et mamys du rock cartonnent encore!
Qui a dit que le général de Gaulle n’avait pas d’humour ?
« De Gaulle après son opération de la prostate : « Avant j’étais la France, maintenant je suis un continent. » »
Marianne ?
Laeticia ou faithfull ?
https://www.youtube.com/watch?v=d0NxhFn0szc&list=PL0moQVguN1toNRj6R1dw7cPv-vYlNOPXH&index=41
Pour mon Martini very dry, Phil, pas de Noilly Prat ; j’emploie le Martini Dry produit par Martini & Rossi, Turin, que j’achète à Bâle car il n’est pas importé en France ; le gin : en ce moment une bouteille au nom de Joyce* cadeau d’anniversaire de l’une de mes filles, usuellement Hendrick’s, parfois Wild Burrow.
* https://img.over-blog-kiwi.com/0/86/53/69/20180320/ob_1e3144_img-4483-edit2-776×1176.jpg
De Gaulle souriant, une planète
https://histoiresdefrance.wordpress.com/2014/08/20/qui-etait-charles-de-gaulle/
comme j’ai rêvé de Nouméa, et que je ne comprends pas pourquoi,
je metsles vouAles
bonne journée
Marianne Faithfull, two « ns », two « ls »
https://www.theguardian.com/music/2021/jan/15/marianne-faithfull-i-was-in-a-dark-place-presumably-it-was-death
très bien vu par Drillon la& critique du titre « la fin d’un tabou
J’ai bien saisi le problème du titre, mais ne serait-ce pas un lapsus pour ceux qui adhèrent à un courant de pensée dépassé et condamné qui peut être répond à leur définition, comme s’emboitent deux pièce d’un puzzle?
» cadeau d’anniversaire de l’une de mes filles »
Ouaip, c une relation à son père, accélérer sa mort. Il y a aussi :
http://ekladata.com/_z2tD2bon0e6df13iIUEIdF4UuQ/Lewis-Roy-Pourquoi-J-ai-Mange-Mon-Pere.pdf
Y’en a d’autres.
pièces. Sorry.
Nous méat.
http://stella.atilf.fr/Dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=4194685740;
Joyce ne buvait quasiment pas de spiritueux; il s’astiquait au vin blanc, jamais au rouge qu’il assimilait au sang…
Le gin JJ est un simple gimmick publicitaire qui n’a aucun lien avec l’Aloysius, sinon une utilisation putassière de son nom.
Typique (paradigmatique?) de la mentalité Dysneyland qui domine en Irlande du sud.
ATILF
MÉAT, subst. masc.
A. ANATOMIE
1. Canal, conduit. Méat (auditif) interne, externe (Méd. Biol. t.2 1971). Le méat auditif externe est osseux dans sa partie intérieure ou celle qui est la plus voisine du tympan (CUVIER, Anat. comp., t.2, 1805, p.513).
P. méton. Orifice de ce canal, de ce conduit. Méat de l’urètre, urétral ou urinaire (v. Méd. Biol. t.2 1971). De simples attouchements quelconques, mettant le méat au contact du pus gonococcique, suffisent à réaliser l’uréthrite (HUDELO ds Nouv. Traité Méd. fasc. 1 1926, p.494).
2. ,,Dans les fosses nasales, chacun des espaces compris entre les cornets nasaux, ou entre un cornet et la paroi externe de la fosse nasale« (MAN.-MAN. Méd. 1980). Elle [la partie supérieure du plancher des fosses nasales] contient trois cornets et trois gouttières ou méats (LA MADELAINE, Chant, 1852, p.25).
Méat inférieur, moyen, supérieur; méat de Santorini, de Zuckerkandl (Méd. Biol. t.2 1971). Le nerf palatin antérieur va aux muqueuses (…) des méats moyen et inférieur (G. GÉRARD, Anat. hum., 1912, 402).
B. BOT. ,,Petite cavité intercellulaire du parenchyme due à la gélification de la lamelle moyenne de la membrane squelettique des cellules dont les sommets se sont décollés« (LEND.-DELAV. Biol. 1979). Méats des cellules (BOULAY, Arboric. et prod. fruit., 1961, p.110). Le botaniste allemand Treviranus découvre les méats intercellulaires en 1806 (…). Le mérite de reconnaître leur rôle dans la conduction des gaz revient, en 1823, à Amici (Hist. gén. sc., t.3, vol.1, 1961, p.462).
Une légende.
https://www.youtube.com/watch?v=g0m9BeYlQws
Finkelkraut sage à l’époque.
Est-ce Juliette Binoche ?
Et non pour coucher avec Dylan « I was pregnant ». C un argument.
Noilly Prat est un vermouth créé en 1813 par Joseph Noilly, paradigmatique de Marseillan.
La courge que tu épluches, l’aspirateur que tu vas passer t’attendent, rose.
Je ne suis pas si naïf que l’on pourrait croire, Bloom, ma fille non plus, par ailleurs. Reste que tout en n’étant pas excellent, on ne peut blâmer la qualité du gin JJ.
Pour le vin rouge. Pavese aussi refusait de le boire car il lui rapellait le sang, il s’agit d’un préjugé assez diffus, qui selon certains taverniers serait consequent d’une relation incohérent avec le christianisme. Ce qui est drôle pour JJ c’est qu’il a vécu dans la région du Refosco — roi sombre —, un vin plutôt excentrique que pour sa nature suscite la curiosité
Y au des essais nucléaires à Nouméa.
C’était un atoll magnifique.
Il y a eu
essais nucléaires à Nouméa.
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A Mururoa, archipel des Tuamotu, Polynésie française (Tahiti), pas à Nouméa, Nouvelle Calédonie, ancien bagne pour Communards, entre autres….
merci, c’est ça j’avais autrefois commis un poème où il y avait
Nankin, Nimègue Nouméa,
les plumes rouge Uruku des Nambikwara
voilà la parenté! élémentaire !
j’ai oublié:il y avait aussi après Nouméa Mururoa!
c’est vous qui me rendez la mémoire
Courrier en retard.Si j’ai bien lu, c’est un groupe d’au moins trois questions, Clopine, dont vous isolez la dernière pour me faire défendre l’indéfendable. Vous mueriez -vouys avec le temps en Don Basile? Vous savez , celui qui dit « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose?! » Ce n’est pas une grande manière de lire,attribuons là par pure bonté d’âme à votre mémoire ou à vos yeux défaillants.(Il y a toujours quelque chose qui défaille chez vous! C’est commode).
La Sasseur, qui ne vaut pas mieux,pêche par présomption quand elle écrit que j n’ai pas lu la Biographie d’Assouline sur Hergé. Et l’article téléguidé par Moulinsart aussi. Par ailleurs Quand on écrit sur ce fil qu’Allan, personnage d’un Beau ténébreux, est « limite pervers », confondant littérature et moraline on ne doit pas s’étonner qu’on extrapole sur un titre qui ne saurait convenir à la très distinguée poissarde censoresse ad nauseam de Polanski.
A la vérité, ce basculement de l’opinion vers la pruderie est parfois le fait des mêmes personnes qui ont dézingué avec le plus grand sérieux et la liberté propre à la Gooche la vieille morale familiale.Les vieilles catins, entre autres, car ce n’est pas le monopole du beau sexe, tournent aux bonnes œuvres et à la moraline, mais qu’ont-elles fait dans leur jeunesse?Il serait croustillant de le savoir. Moliere là dessus dit des choses très jolies: » …Ne voit d’autre ressource que le métier de prude.
Et l’on dit qu’elle est prude à son corps défendant (etc)
En attendant, Il est piquant de voir tant d’insistance mis, par déballage de linge sale interposé, sur un « ordre moral » renouvelé d’Adolphe Thiers. La littérature n’y gagne rien,je crois.Sauf à supposer que ces mises au pilori familiales peuvent donner de la littérature immédiatement vendable, à défaut de talent et de génie. Cette morale là à partie liée avec l’aspect le plus sordide du Marché du Livre, et on s’étonne de voir tant de cerveaux éclairés par Télérama ou le Nouvel Obs aboyer en meute, ou suivre par leurs achats le petit Joueur de Flûte de Hamlen qui s’appelle François Busnel.
Que cette lamentable affaire occupe tant de place sur un blog consacré à un écrivain qui fut l’exigence même en dit long sur la confusion des esprits
MC
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