de Pierre Assouline

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La République des livres
Scintillants éclats de Gracq

Scintillants éclats de Gracq

Avez-vous déjà essayé de caser le mot « langouste » dans un poème de langue française ? Il parait que c’est impossible. Il est tellement beau, fin, ciselé, fort, original, élégant, éclatant et si bien accordé à ce qu’il désigne qu’il ne peut se laisser réduire ni enfermer. C’est du moins ce qu’affirme Julien Gracq dans Nœuds de vie (165 pages, 18 euros, éditions Corti). Son dernier livre (mais il y en aura d’autres, rassurez-vous, à commencer par Notules dont la parution est annoncée pour 2027 selon son vœu afin de ne pas blesser des contemporains égratignés) est un recueil d’éclats de pensées, fragments, bribes autobiographiques, méditations et réflexions sur des sujets divers et variés mais tous abordés avec la rigueur (et tant pis si on y entend aussi l’écho de « raideur » ce qui n’est pas un hasard) stylistique, morale et intellectuelle ; c’est un livre qui prend place dans la suite du vrac de ses chroniques inaugurée en 1967 par Lettrines et poursuivie avec En lisant en écrivant, Carnets du grand chemin, treize ans après sa mort et cinquante ans après ses adieux à la fiction avec La Presqu’île.

On a l’impression de reprendre une conversation avec un aîné qui pourrait être un ami, mais d’une amitié que seuls des profs peuvent entretenir avec des élèves longtemps après avoir été leur enseignant de prédilection. Sauf qu’un maitre qui ne se donne pas pour tel ne risque pas d’avoir de disciples. C’est un kaleisdoscope de prose poétique et minérale dont Bernhild Boie, son exécutrice testamentaire, souligne à raison la sensualité dans son avant-propos, car sa langue réussit à être charnelle sans jamais cesser d’être cérébrale. La lecture en est prodigieusement vivante et plus encore pour ceux qui sont familiers de l’œuvre et de son auteur car ils y retrouvent son univers géologique et historique, tel que l’inédit publié il y a six ans sous le titre Les Terres du Couchant l’évoquait encore. La date de ces notes n’est nulle part mentionnée mais, en lisant entre les lignes, on comprend bien qu’elles remontent aux années 1975. Parfois, il garde ses distances ; d’autres fois, il s’ouvre, juste un peu ; ainsi lorsqu’il nous révèle l’importance de ses propres pavés disjoints sur son inconscient, une mystérieuse porte verte enchâssée dans un haut mur de prison, celui de l’asile de Saint-Florent-le Viel où il apprit à lire au début du siècle ; le souvenir de cette porte murée devant laquelle il est passé d’innombrables fois, « c’est l’occlusion mystique de la propriété foncière qui trouve là sa quintessence », explication qui n’en fait qu’augmenter le mystère… On se dit alors que nous avançons vers un monde où il y aura de moins en moins de gens avec qui communier sur la beauté profonde d’une page échappée du Grand Meaulnes ou sur les soldats sculptés sur un tombeau dans sa ville par David d’Angers et dont il écrit avec une gravité éloquente :

« Visages testamentaires, qui sont comme des signatures apposées à la dernière page d’une vie unifiée »

Son sens de la formule, dont il est heureusement économe contrairement au si gracquien Régis Debray, est toujours aussi acéré. Ici c’est pour dénoncer « la loi de l’omerta règne toujours sur la mafia enfantine » ; là c’est pour tacler le freudisme comme la thaumaturgie réussie d’un mage ; ailleurs pour railler le « terrorisme de la textualité » encore exercé dans les années 70 par des retraités de la littérature universitaire (suivez son regard…); ou encore pour penser que Gide a disparu de la circulation littéraire pour « n’avoir pas prévu que, sitôt après sa mort, Corydon pourrait défiler en cortège de la Bastille à la Nation ». Surréaliste un jour, surréaliste toujours !

« En littérature, je n’ai plus de confrères…»

Lorsqu’on lit ce surprenante aveu (encore que, cela lui ressemble bien), on se dit qu’on l’a déjà lu ailleurs, ce que l’éditeur ni le préfacier ne signalent, ces Nœuds de vie étant présentés comme la révélation d’un trésor inédit. Pas dans un livre mais dans un journal, Le Monde qui en publiait des extraits en… février 2000, soit de son vivant et avec son accord:

«En littérature, je n’ai plus de confrères. Dans l’espace d’un demi-siècle, les us et coutumes neufs de la corporation m’ont laissé en arrière un à un au fil des années. J’ignore non seulement le CD-Rom et le traitement de texte, mais même la machine à écrire, le livre de poche, et, d’une façon générale, les voies et moyens de promotion modernes qui font prospérer les ouvrages de belles-lettres. Je prends rang, professionnellement, parmi les survivances folkloriques appréciées qu’on signale aux étrangers, auprès du pain Poilâne, et des jambons fumés chez l’habitant…. »

Etrange ! Mais il en faudrait bien davantage pour gâter le bonheur de lecture procuré par Nœuds de vie. Parfois on débusque Louis Poirier prenant des notes, autrement dit le Gracq géographe, l’infatigable promeneur des bords de Loire, paysagiste en liberté. Il ne se paie pas de mots rares et précieux. C’est à peine si le sens d’un seul d’entre eux m’a échappé : « escampative » et rien dans le contexte pour l’expliciter (vérification faite, cela se dit dans le Sud pour évoquer une fuite, une absence secrète et furtive). Bien sûr, l’essentiel de ses réflexions est gouverné par le souci de la littérature et par les écrivains : Stevenson, Simenon, Morand, Apollinaire et Hugo surtout « débranché de toute influence vraie : une forme évacuée de la grandeur, sans pouvoir sur les esprits et sur les cœurs » car même lorsqu’il aime, il se doit d’égratigner, Lautréamont par exemple loué puis aussitôt rabaissé en comparaison du Rimbaud d’Une Saison en enfer ; ou de Valéry porté au pinacle pour sa poésie mais trop méditerranéen et traité in fine de « colosse de la pensée pour album » ; ou de Montherlant à la langue splendide mais à la morale de prêchi-prêcha ; quant à Stendhal, c’est simple, il était mal parti depuis le début car son ambition si jeune et sa rouerie l’ont perdu… Seuls ceux qui ignorent la dilection de Gracq pour les univers de Novalis,  Hofmannsthal, Poe seront surpris de ses pages pour Tolkien et le Seigneur des anneaux, « chef d’œuvre » loué par sa puissance d’affranchissement de tout univers déjà connu ici-bas. Des pages admiratives pour une fois sans réserve et sans mélange.

On pourra lui reprocher l’abus des italiques, traduction typographique d’un soulignement d’un mot sous sa plume, afin d’appuyer un effet, procédé décevant de sa part d’autant qu’il ne convainc pas lorsqu’il croit désamorcer cette critique :

«(…) je cherche sans modestie à introduire dans la véhicule de transport en commun du langage ce qu’a été l’usage du surcompresseur aux moteurs de grandes vitesses- à extérioriser ce surcroit de puissance nerveuse dont le coureur sait bien qu’il ne lui permettra de « faire le jour » entre lui et ses adversaires- et de dilater d’un coup la poitrine des spectateurs- qu’à condition d’être injecté au bon moment dans les muscles avec la brutalité d’une secousse tétanique ».

Certains passages sont de la veine de son fameux pamphlet, encore si actuel soixante-dix ans après sa parution, La Littérature à l’estomac. Notamment lorsqu’il excipe des conditions de publication de ses livres (le même petit éditeur depuis toujours, des ouvrages non massicotés, pas de publicité ni de promotion, des librairies choisies sur le volet, pas de livre de poche etc) pour s’enorgueillir de connaitre véritablement ses lecteurs, de contrôler sinon maitriser son public ; il le divise d’ailleurs en deux catégories : « les amateurs », qui se fraient d’instinct un chemin jusqu’à ses livres, et « les acheteurs dociles » qui se fient à la rumeur ; les premiers demeurent des fidèles contrairement au seconds dont « les mains sales » laissent des traces sur une œuvre et ainsi la corrompent au corps défendant de l’auteur fut-il étranger à tout cabotinage littéraire ; mais n’est-ce pas le prix à payer lorsqu’un écrivain confie ses livres aux éditeurs et libraires qui les laissent « faire le trottoir » ?

Il y a amplement matière à débats, affrontements et réflexions dans cet opus, si mince mais si dense comme toujours chez Gracq. C’est d’ailleurs, selon lui, le secret de toute prose bien ordonnée, ce sens des proportions entre le nombre de mots que l’on utilise pour écrire une phrase et l’importance de ce qu’elle transporte. Pas étonnant que lorsqu’il se laisse aller à définir en quoi consiste l’acte d’écrire pour un écrivain, comme le Rilke de Lettres à un jeune poète, il en fait une question de vie ou de mort, un absolu de l’existence qui exige la soumission totale au langage et à sa ses impératifs.

« Ce qui n’a jamais été dit « ainsi » n’a jamais été dit

Qu’on se le dise !

(« Julien Gracq dans ses vignes, juste derrière sa maison, à Saint-Florent-le-Viel » photo Roland Allard ; « Gracq chez lui à Paris » photo Henri Cartier-Bresson– ce dernier me raconta que l’écrivain lui avait instamment demandé de veiller à laisser sa verrue sur le nez dans l’ombre…)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 591 Réponses pour Scintillants éclats de Gracq

puck dit: à

Lolita aussi est un livre de mec écrit pour les mecs.

je n’ai jamais entendu une femme dire qu’elle kiffait ce bouquin .

qui de la gente féminine présent ici aime Lolita ?

allez-y les meufs donnez votre avis qu’on se marre un peu !

Marie Sasseur dit: à

Courtaud, quel bon vent ?

Sauf erreur, je n’ai pas lu votre réponse à cette question que je vous ai posée, suite à votre petite crotte immonde, comme d’habitude:

Je retente :

« Lorsqu’on voit que l’ écriture dudit livre, selon des sources journalistiques sérieuses paraît subordonnée à l’ élection d’Olivier Duhamel au  hasard Courtaud.

Au quoi ?
Quelles sont vos sources ?

Répondez au lieu de harponner.

Pour Allan, ce beau ténébreux, bien sûr que c’est un pervers.

Amoral, même ; ce qui l’exclut du champ de la morale, où le Courtaud a bien du mal à briller, ce trousseur de boniche.

Marie Sasseur dit: à

Ce roman de Le Tellier , l’anomalue6, est une pure merveille de construction littéraire.
Et ce bagage technique, mon dieu rarissime, foi de pro.

Marie Sasseur dit: à

l’anomalue6,

Une anomalie.

Il y a un vent , ici, à décorner les bœufs.

rose dit: à

f sim = (fpfi Ni)/((fp fi Ni)+1)
Formule page 165. L’anomalie

closer dit: à

Terminé « L’ami arménien » d’Andreï Makine…

Deux adolescents que rien ne devait rapprocher se lient d’amitié dans une ville perdue au fond de la Sibérie encore soviétique. Pas de prêche, pas de complaisance, pas de larmoiements, un livre à la fois sec et magnifique d’amplitude humaine. Makine a beau être devenu français, on se dit que, peut-être, seul un russe pouvait embrasser en deux cents pages et le ciel immense sillonné d’oiseaux migrateurs et la misère sordide d’un quartier des marges et la cruauté atroce de l’histoire et l’amour qui affleure dans la belle personne de Gulizar…

rose dit: à

f sim

rose dit: à

cela ne marche pas les indices d ela fonction, je passe la main.

puck dit: à

Marie Sasseur dit: à

Ce roman de Le Tellier , l’anomalue6, est une pure merveille de construction littéraire.
Et ce bagage technique, mon dieu rarissime, foi de pro.
 »

sûr que ça doit te changer du nombrilistique Carrère.

Soleil vert dit: à

rose dit: à
f sim = (fpfi Ni)/((fp fi Ni)+1)
Formule page 165. L’anomalie

Toujours pas trouvé la signification. Dans les lois de Kepler, on parle d’anomalies mais ça n’a pas de rapport

Marie Sasseur dit: à

Oui, je suis assez éclectique dans mes lectures. Il y a quelques auteurs que je suis. Carrère en fait partie. Et Le Tellier est une découverte.

Ca te défrise ?

Bloom dit: à

Le Parquet national financier a confirmé l’ouver ture d’une enquête préliminaire visant l’ex-président de la République [NS], portant sur un contrat de 3 millions d’euros passé avec le groupe Reso-Garantia.

Heureusement que son ex-épouse n’a pas été rétribuée 3000 euros nets à faire la Pénélope comme pseudo assistante parlementaire…
Aussi toxiques que la pandémie, ceux-là!

rose dit: à

c’est vous qui me rendez la mémoire
si vous pouviez en laisser un peu pour ma mère, lalilou ?

puck dit: à

Marie Sasseur dit: à

Oui, je suis assez éclectique dans mes lectures. Il y a quelques auteurs que je suis. Carrère en fait partie. Et Le Tellier est une découverte.

Ca te défrise ?
 »

oui, enfin non, oui quand même ça me défrise un peu.

non je suis juste content pour toi que tu découvres enfin avec le Tellier ce qu’est la littérature « jubilatoire », donc la vraie, la seule vraie.

Soleil vert dit: à

Ca doit être de la statistique, une loi de simulation
sim = simulation

puck dit: à

d’autant que t’as pas l’air facile à dérider.

puck dit: à

SV : noraml faut plutôt aller chercher du côté des équations de dualité, les trucs de théorie quantique si vous voyez ce que je veux dire.

Soleil vert dit: à

Puck dit: à
SV : noraml faut plutôt aller chercher du côté des équations de dualité, les trucs de théorie quantique si vous voyez ce que je veux dire.

OK, je plonge

puck dit: à

SV sinon la notation Fi Fp est celle qu’on retrouve dans les théories des corps finis.

B dit: à

L’anomalie se termine pour la forme comme le texte écrit sur la peau de chagrin. Y voyez vous un hasard ou une volonté? Sans connaitre cette peau et le texte inscrit, je voyais que pour tout être parlant, notre fin éparpillerait nos mots en lettres jusqu’au silence définitif.

puck dit: à

SV et au pire je peux aussi poser directement la question à le Tellier si vous voulez ?

et alii dit: à

J.Drillon,la rue Godot de Mauroy AUSSI est un mythe; demandez donc à la RDL,ils sauront vous en dire dans toutes les langues autorisées

B dit: à

Nulle en math j’ai laissé équation? la théorie? de côté. J’accepte les cours par correspondance.

B dit: à

Et les travaux pratiques si entente et affinités. Bref, je veux bien être ici et ailleurs, aujourd’hui ou après demain.

renato dit: à

Ce soir, en direct YT de la Scala : Castiglioni, Philip Glass, Bruno Maderna, Montalbetti, Boccadoro, Arvo Pärt and the Italian première of Runner by Steve Reich :

bit.ly/38DOBjY

Lara dit: à

Ce soir, je mange un boeuf bourguignon parfumé à l’ail, aux petites carottes et au vin Côtes-du-Rhône.
Et tout de suite après je me suicide.
Adieu Rdl, adieu monde cruel.

et alii dit: à

le nouveau bleu est disponible pour les artistes (artnet)
YInMn Blue, the brilliant pigment discovered in 2009 at an Oregon State University lab, is finally about to make its way to artists’ studios.

The pigment—which is the first new blue discovered in 200 years—was finally approved by the EPA for use in artists’ materials last May after chemist Mas Subramanian and his team serendipitously came upon it while conducting experiments with rare earth elements.

Marie Sasseur dit: à

L’anomalie se termine comme un calligramme, aussi.

Mais qu’est ce que je déguste, c’est fin, raffiné , de bon goût, un régal. Pas envie d’arriver tout de suite à la fin.

et alii dit: à

attention, le nouveau bleu est cher et rare:il y a un marché noir dores et déjà

renato dit: à

Böll chez Paul Edel

et alii dit: à

quand le médecin qui m’a fait signer mon consentement pour le vaccin m’a dit que j’avais le même prénom que sa petite fille,je n’ai pas aimé, mais j’ai gardé le sourire

B dit: à

Lara, mon cerveau est suicidaire, même en rêve je me suicide, je veux mourir. C’est mon double vraisemblablement qui s’exprime.

D. dit: à

Hier à la cantine j’ai mangé du couscous-merguez. Il y avait plein de pois-chiche et j’ai pété jusqu’au petit matin. Ma voisine m’a mis un mot, qu’elle aille se faire foutre, je ne fais qu’occuper bourgeoisement mon 6 pièces-terrasse comme j’en ai le droit.
Mon chat a une chambre, un bureau et une salle de bains privée et il pète aussi des fois, comme les chattounes d’Edwige. Et à lui on ne lui dit rien. Merde alors.

Clopine dit: à

Puck, non, on ne peut guère aimer Lolita, ni Histoire d’O., ni rien de toute cette littérature qui essentialise « les femmes » à travers l’unique prisme des désirs sexuels masculins… Mais on peut admirer l’élégance du style, l’économie des moyens pour en arriver à ses fins, et la tentative de (fausse) sincérité.

Lara dit: à

D.,

T’énerve pas ma couille.
Ton chat pète comme un moineau, tout doux le minou mais toi, mon Dédé, tu pètes comme un volcan, alors arrète tes éruptions qui nous tapent sur le système… A toi tout seul, t’es une véritable menace pour l’écosystème, merd’alors !

christiane dit: à

Ce qui est extraordinaire, à l’opéra, c’est le final. La scène s’illumine, les artistes épuisés saluent heureux. Le chef d’orchestre montre près d’eux sur la scène et dans la salle -magnifique, immense- qui s’allume : public debout, déchaînement d’applaudissements et d cris de bonheur (parfois, il proteste !). Ce public des opéras me subjugue, il est tellement différent de ce qu’on s’attend à rencontrer, se déplaçant pour un art encore très élitiste.
Donc en mémoire de Patrice Chéreau, la chaîne Mezzo, retransmettait en ce début d’après midi du Metropolitan Opera de New York, la reprise filmée du 30 avril 2016 d’Elektra de Richard Strauss dans la mise en scène de Patrice Chéreau, bien qu’il soit mort trois mois après sa création à Aix-en-Provence, en 2013.
J’ai d’abord été surprise pas ce décor crépusculaire, énigmatique (celui de R.Peduzzi) et le jeu subtil d’éclairages recréant la cour de ce palais de Mycènes par quelques marches, une arcade, une porte, décor aussi sombre qu’un tombeau, enfermant les chanteurs dans un face à face sans merci. L’atmosphère est lourde dès la première scène, surprenante : des servantes en habits d’aujourd’hui aspergent en silence le sol. Tous les costumes sont moches. Il est vrai que dans cet opéra (en un acte, adapté de Hofmannsthal d’après la pièce du même nom – 1909 – inspirée de la tragédie de Sophocle), on est plongé dans la violence à goût de vengeance d’Electre du début à la fin ! Que de sang… mère tuant le père avec la complicité de son amant, Electre rêvant de venger son père avec l’aide de sa sœur en tuant sa mère et l’amant, et retour du frère – que l’on croyait mort, Oreste, qui portera le coup fatal.
La grande soprano Ninna Stemme est très différente de la bouleversante Evelyn Herlitzius, plus juvénile, choisie par Chéreau, pour le rôle d’Electre. Son jeu est contenu et seul son visage filmé de près, son regard venimeux et son chant traduisent sa colère ou sa douleur. Trois grands rôles féminins : Electre, sa sœur Chrysothémis et Clytemnestre, la mère.
J’ai retrouvé le goût de Chéreau pour ce mélange entre théâtre filmé et art lyrique. Un cri qui devient chant. Des jeux d’acteurs hallucinés qui luttent contre leur destin.
(J’avais vu le film tourné au festival d’Aix-en-Provence en 2013). Je crois me souvenir que M.Court a la dent dure pour ce Chéreau-là ou est-ce pour Wagner !
Par contre, Eric Owens, baryton puissant m’a bien plu dans le rôle d’Oreste. Mais cette mise en scène est loin de la mise en danger de celle d’Aix-en-Provence, moins émouvante.
La musique de Richard Strauss est fulgurante, presque démente, sauvage. Pas facile pour les chanteurs, ils doivent avoir de l’endurance. J’ai eu un peu de mal, au début, la trouvant bruyante, agressive comme celle du « Sacre du Printemps » de Stravinsky.
Peut-être fallait-il tous ces choix pour évoquer l’histoire sanglante de cette famille maudite. La légende des Atrides.

Je lis, je lis, je lis… mais pas que !

et alii dit: à

puck et clopine,
on peut toujours aimer que « la littérature » nous ouvre les yeux sur un imaginaire qui nous échappe

Paul Edel dit: à

Clopine, , vous écrivez : »on ne peut guère aimer Lolita, ni Histoire d’O. » ni donc « la mécanique des femmes » de Calaferte, ni Mandiargues, ni « Lourdes,lentes.. » de Hardellet.. que j’aime tout particulièrement.. ni.. ni.. les rayons de mes érotiques, même rédigés par des femmes..car vous ne supportez plus »rien de toute cette littérature qui essentialise « les femmes » à travers l’unique prisme des désirs sexuels masculins… »
Je crains Clopine qu’avec votre raisonnement, vous ne soyez obligée, comme le pompier Montag dans « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury de finir par bruler au lance-flammes une grande partie de votre bibliothèque et, sans doute, l’intégralité de la mienne.

christiane dit: à

Renato : Böll chez Paul Edel.

Merci Renato
Photo irrésistible de « Böll, l’homme au béret basque ».
Je découvre. Je connais peu.

Clopine dit: à

Paul Edel, tout le problème vient, à mon sens, du mot « aimer »… Peut-être serait-il plus judicieux d’écrire qu’une femme, surtout en 2020, a du mal à s’identifier (l’identification étant un ressort, sinon le ressort principal, de l’art romanesque) aux héroïnes suscitées, ou à leur destin…

Quant à souligner que votre bibliothèque est constituée de tels ouvrages, mon dieu, Paul Edel, ceci dit sans vous vexer mais tout de même ironiquement, quel scoop ! Croyez-vous vraiment exercer un quelconque libre arbitre sur vos goûts ? Par quel miracle ces derniers échapperaient-ils aux déterminismes qui pèsent sur l’imaginaire masculin ? Et compte tenu de la domination (tout aussi masculine) de notre pauvre monde, quoi d’étonnant à ce que la littérature ait été si longtemps l’unique terrain d’aventures de cette sorte d’imaginaire, excluant de fait (ou restreignant à l’extrême) la place des écrivaines, réduites à quelques splendides éclats comme Woolf ou Beauvoir, mais isolées, brillant simplement de part en part… Bref…

et puis, au moins, moi je les ai lus ces écrivains fantasmeurs. A contrario, beaucoup des littérateurs qui hantent ces bois n’ont jamais ouvert un seul ouvrage féministe. (excepté JJj, qui a fait état, me semble-t-il, d’une lecture de « du côté des petites filles »…)

Bloom dit: à

I beg to differ: Lolita est avant tout une satire puissante de l’Amérique « moyenne » qui s’en prend plein la tronche (comme dans les romans de Philip Roth). C’est aussi un roman comique, avec la scène de meurtre la plus drôle de l’histoire de la littérature (très bien adaptée par Kubrick). Et je passe sur les jeux de langage de Nabokov, qui sont d’une inventivité folle …
Encore faut-il l’avoir lu. Et si possible jeter un coup d’œil à l’original, écrit dans une langue qui n’était pas celle dans laquelle son auteur avait débuté sa carrière littéraire.
Club sélect que celui des écrivains qui arrivent à la cheville de Vlad à la pâleur de feu!

D. dit: à

Bon je quitte définitivement ce bloug.

Au revoir.

et alii dit: à

il me semble ,clopine, que nos processus d’identification, que je ne nie pas, sont plus « sournois », complexes que vous ne les laissez entendre (et pas que vous)

lmd dit: à

Le vieux Paris n’est plus (la forme d’une ville
Change plus vite, hélas ! que le coeur d’un mortel). (Ch B)
La Forme d’une ville (J G)
Lola (Jaques Demy)
La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains (Jacques Roubaud)

rose dit: à

Non
Fsim signifie fonction similaire.
Ce que je ne comprends pas c’est le plus 1.
Pour ceux qui ont lu le roman cela aurait ou être plus trois : march till june. Trois mois.

et alii dit: à

pour CLOPINE ET QUELQUES AUTRES ERDELIEN-NE-S
article identification et distanciation en littérature sur persée
désolée je ne peux pas le copier

et alii dit: à

c’est:

Identification et distanciation en littérature. Réflexions … – Perséewww.persee.fr › litt_0047-4800_2000_num_117_1_1654
Identification. et distanciation en littérature. Réflexions sur l’art de Borges. L’être humain ne peut pas se passer de récits (i). Les récits permettent de rapprocher …
de Á Kibédi Varga · ‎2000 · ‎Cité 1 fois · ‎Autres articles
‎Image, récit, texte · ‎Littérature et identification · ‎Distanciation

Lara dit: à

D.,

Non, non, nooooooon !!!
Dédé, reviens, reviens, reviiiiiiiiiiiiiens…
Tu es à la Rdl ce que la musique est à la vie, sans elle, la vie serait une erreur et sans toi, la Rdl serait une horreur !

Lara dit: à

Erratum :
« … alors arrête tes éruptions… ».

Lara dit: à

Clopine est à la critique littéraire ce que Maïté fut à la cuisine : Une bougresse sans aucune délicatesse.

Lara dit: à

Christiane,
Je vous aime beaucoup mais vos commentaires sont fastidieux et oiseux comme des mets ni savoureux ni délicieux.
La saveur, Christiane, la saveur, c’est cela qui manque à vos posts.
Trop de savoir et peu de saveur, pas de quoi nous rassasier. Hélas !

Lara dit: à

Paul Edel dit : »… les rayons de mes érotiques… ».

Sacré Amette ! Faut bien que popol se rince l’oeil et l’esprit non ?

Lara dit: à

J’aime bien la Lolita de Nabokov mais j’aime aussi Moi… Lolita d’Alizée.

Janssen J-J dit: à

Je rêve de posséder une bibliothèque uniquement composée d’autrices. Et je me dis que je vais peut-être me la fabriquer en y enlevant tous les auteurs. Cela joindrait l’utile à l’agréable et libérerait pas mal d’espace vital. Outre que je pourrais enfin m’enorgueillir d’avoir mis ma weltanschauung en conformité avec mes (dé)goûts littéraires.
(NB – m’enfin CT, tout le monde a lu Gianini Belotti en son temps !… pas de quoi s’en vanter, si on n’en a rien fait par la suite… Il ne me semble pas qu’elle se soit naguère indignée de la littérature de Lewis Carroll, si ?)

Janssen J-J dit: à

cette Lara, c’est TTLT la mineure qui a honte de réapparaitre icite sous Ed., après avoir été dument violée par chachal ?

@ Ch., je n’ai pas trouvé grande grâce à cet opéra monté par Chéreau, diffusé par Mezzo…, il faut dire que R. Strauss, je n’y arrive pas (en dehors du Zarathoustra qui nous ouvre l’Odyssée 2001)…

Janssen J-J dit: à

@ excepté JJj, qui a fait état, me semble-t-il, d’une lecture de « du côté des petites filles »,

… et plus récemment du côté du « génie lesbien » qui ne semble pas avoir convaincu la communauté féministe de l’Herdélie… Comme quoi, où faut-il mettre le curseur pour complaire à toutes ces dames et à tous ces messieurs ?

Patrice Charoulet dit: à

ENTONNOIR

Un dessin du journal « Le Monde » (13 janvier, p.29) représente un grand Trump entrant dans un palais en 2016 , avec une couronne sur sa tête et un tout petit Trump sortant par une petite porte de ce palais, en 2020 , avec sur sa tête un entonnoir. Amusant.
Au vrai, beaucoup avaient déjà vu, dès 2016, l’entonnoir. C’était mon cas.

renato dit: à

Lolita un livre souvent mal lu — ou si on préfère, superficiellement lu.

Ce n’est pas sans intérêt que l’on doit la dernière traduction it. de Lolita à une famme ; sans oublier The Real Lolita* par Sarah Weinman qui merite plus qu’une lecture superficielle. Et que les femministes d’emprunt apprennent à lire ce ne serait pas dommageable pour leur kulture de base.

*The Real Lolita: The Kidnapping of Sally Horner and the Novel that Scandalized the World

Éventuellement :

https://www.newyorker.com/books/page-turner/the-salacious-non-mystery-of-the-real-lolita

Chantal L dit: à

Côté amours illicites, Il y a autant de références, et bien plus encore, dans le Nabokov « Ada ou l’Ardeur » que je suis en train de lire.. Renato.
Difficile d’entrer dans 755 pages (que je finirai peut-être en 2030, au rythme où j’en suis)… Des souvenirs d’enfance, peut-être… mais qui ont un je ne sais quoi de sulfureux, à la lumière de notre temps… bien évidemment.

christiane dit: à

Lara,
Votre dédoublement est transparent. Ne vous fatigurz pas. Retournez vite à vos préoccupations intestines.

christiane dit: à

JJJ
Moi aussi mais Chéreau est quelqu’un de très important pour moi. Je ne pouvais pas rater cette diffusion. J’ai préféré sa création en 2013.

puck dit: à

Patrice Charoulet dit: à

Au vrai, beaucoup avaient déjà vu, dès 2016, l’entonnoir. C’était mon cas.
 »

hé ben moi je l’avais vu en 2014 ! 2 ans avant vous ! na !

non mais dis-donc…

puck dit: à

Bloom dit: à

I beg to differ: Lolita est avant tout une satire puissante de l’Amérique « moyenne » (…) très bien adaptée par Lubrick (…)
 »

bonjour les jeux de mot lourdingues…

le niveau de ce blog baisse à vue d’oeil : pedro reviens !

puck dit: à

et alii dit: à

puck et clopine,
on peut toujours aimer que « la littérature » nous ouvre les yeux sur un imaginaire qui nous échappe
 »

s’il n’y avait que l’imaginaire de la littérature qui m’échappait…

tout m’échappe !

Marie Sasseur dit: à

La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains (Jacques Roubaud)

Merci pour ce rappel.
On peut reconnaître à Le Tellier le sens des formes, dans  » l’anomalie ».
J. Ph. Toussaint, surprenant, aussi dans ce créneau. ( « les emotions »)
Un chapitre a chacun qui m’ont absolument emportée.

puck dit: à

bon je vais pas taper tous vos commentaires.

on peut juste me donner les premières estimations sur le pourcentage de femmes qui aiment Lolita ?

20% plus ? moins ?

me décevez pas les filles ! tenez bon et vous laissez pas embobiner par Paul Edel !

rappelez-vous ce qu’a dit Aragon : la femme est l’avenir des enfants !

Janssen J-J dit: à

@ Chéreau est quelqu’un de très important pour moi.
C’est pourquoi ma déception fut si grande, alors que j’étais impatient…
Cela dit, ce Patrice Chéreau-là ne souffrira jamais la moindre comparaison avec ce Patrice Chaloulet-ci, dieu merci…

Oui… on fatigue avec cette Lara… Bien d’accord. Bàv,
(NB / notons que Chantal n’est pas revenue sur Drillon ????

Janssen J-J dit: à

oups, pardon Chantal L. ? je vous avais pas vue passer… sur Ada ou l’hardeur :-)… vous avez de bonnes lectures !… Ne vous découragez pas.

Lara dit: à

JJJ, Christiane,
Vous deux, vous ne manquez pas d’air ma parole !
Allez les deux vieux bavards, pétez un grand coup et descendez un peu de votre piédestal en contreplaqué, histoire de vous alléger un peu et la Rdl avec.

Bloom dit: à

bonjour les jeux de mot lourdingues…


On peut faire encore plus lourd:

« un satyre impuissant de l’Amérique « moyenne » (…) très bien adaptée par Lubrick (…)
»

Jean Langoncet dit: à

(Adresse aux modos : dans la version “live”, elle n’est plus âgée de quinze ans mais de treize : exactement la fourchette sur laquelle planchent nos grandes et très pieuses têtes molles pour déterminer un âge de consentement sexuel. Bisous. https://www.youtube.com/watch?v=Ij3PD8Jio4o )

Jean Langoncet dit: à

(Moi, à quatorze ans, j’avais sacrément envie de baiser)

rose dit: à

Christiane

Retournez vite à vos préoccupations intestines.

Excellent 🤣

christiane dit: à

Mais, JJJ, cette version à New York est postérieure à sa mort. Ce n’est pas lui qui a choisi les interprètes , ni l’orchestre. Avez-vous vu sa création en 2013 ?

rose dit: à

cette famille maudite. La légende des Atrides.

Pour être maudite, elle est maudite.
D’ailleurs Patrice Chéreau meurt.

J’adore ce prénom féminin Clytemnestre. Il a qq chose de la clepsydre, tic/tac, tic/tac.
Où serions-nous sans ces histoires à dormir debout de la mythologie grecque ?
Aux Baumettes, sans doute.

Clopine dit: à

N’empêche que Maïté connaissait la saveur, et le goût. Alors, bougresse certes, massicotant des anguilles oui, mais généreuse, certainement.

Chantal L dit: à

Ah ah !
@JJJ
Ardu, oui…
et de l’Hardeur aussi.
Mais surtout pour le style et la construction.
Quelques belles envolées toutefois, par moments.
Je persévère ! (sic !)

Et j’oubliai pour Renato, merci pour le lien vers l’Opéra.
Dans 20 minutes !
Je crois bien que j’y serai
(mais pas dans les loges, vides pourtant, dommage…
ni dans la salle, je crois bien qu’ils y mettront l’orchestre !)

Soleil vert dit: à

puck dit: à
SV et au pire je peux aussi poser directement la question à le Tellier si vous voulez ?

oui !

renato dit: à

Chantal, virtuosité bien à part, Ada ou l’Ardeur est une histoire de famille plutôt classique, vous decouvrirez. Cela dit, il est presque impossible de tracer toutes les citations que Nabokov cache dans les pages de Ada ou l’Ardeur : la première est celle qui se trouve dans les premiers mots, lorsque VN se moque du fameux début d’Anna Karenina en l’adaptant à son propre histoire et pose en même temps l’enjeu de la narration.

MC dit: à

« Le pompier Montag ». C’ est tout à fait ça .Merci Paul Edel, de cet hommage à Farenheit 451 du grand Bradbury. Avec Clopine et ses œillères, attendons nous à la disparition du Decameron, de Brantome, des Contes de La Fontaine, de Mandiargues, dont il ne paraît pas qu’elle le connaisse beaucoup ! C’était bien la peine d’ avoir gardé leur indépendance littéraire pour se faire foudroyer par une Tricoteuse du Féminisme! A quand l’ interdiction de Rabelais pour son inexpiable « femme folle à la messe »?!! La littérature française tremble devant la cocue Brayonne, qui ne respire que Beauvoir, Bourdieu, et autodafés. Clopine ou les bûchers de l’ Inquisition Féministe!

rose dit: à

(Ne comptez pas sur moi pour la matelote).
(La circoncision à côté, c’est du pipeau).

rose dit: à

Court est d’une finesse et d’une éducation à frémir.

Brinqueballe dit: à

Un dessin, gouache corrective et aquarelle de Tintin par Hergé, vient d’atteindre un sommet d’enchères mondiale pour la BD à 2 600 000 euros hors taxes et commissions.

MC dit: à

Je n’ ai pas une folle passion pour Chereau, Christiane, mais il est mort. Laissons-le en paix. Cela dit, les Contes d’ Hoffmann retransmis il y a quelques jours du Théâtre de la Monnaie sont bien placés pour remporter l’ Oscar de la mise en scène la plus laide de l’ année.Il sera difficile de faire sciemment plus laid. MC

Marie Sasseur dit: à

« de Brantome »

Courtaud, qui a ressorti tout son annuaire des pététés, se prend pour Desmoulin.

Hélas, rien d’autre qu’un singe savant.

renato dit: à

Pour le plaisir : curieuse relation entre les femmes et VN. Lolita traduit en it. par Giulia Arborio Mella ; Ada ou l’Ardeur traduit en it. par Margherita Crepax — qui avait déjà traduit Le Maître et Marguerite.

Puis il y a, et je conseille, Reading Lolita in Tehran: A Memoir in Books par Azar Nafisi — déjà prof de littérature anglaise à l’Université Allameh Tabatabei de Téhéran, et maintenant au Paul H.Nitze School of Advanced International Studies de l’Université Johns Hopkins —.

Marie Sasseur dit: à

Hélas, rien d’autre qu’un singe savant.
La sensibilité d’une enclume, et l’humour d’un poissard, quand il s’adresse à une pauvre femme, qui sort de l’hôpital psychiatrique.

Voilà je Courtaud rhabillé jusqu’au printemps.

Marie Sasseur dit: à

le Courtaud, toujours à ramper la tête près du trottoir.

Marie Sasseur dit: à

Soleil vert dit: à

puck dit: à
SV et au pire je peux aussi poser directement la question à le Tellier si vous voulez ?

oui !

Le top serait de pouvoir le rencontrer en dédicace. Cette histoire de crème anglaise est hilarante. Et puis j’ai repéré une petite plaisanterie pour happy few, et ce serait vraiment chouette de lui signaler, qu’il n’a pas fait une prouesse littéraire, sans qu’on s’en rende compte.

christiane dit: à

Rose, j’ai découvert plus de Chéreau après sa mort qu’avant. Il se trouve que j’ai travaillé avec un chorégraphe qui lui était très proche. J’essaie de faire coïncider ce qu’il en a dit avec les traces que je trouve (films,écrits divers, reportages…) J’ai beaucoup de mal à le cerner comme Koltes… J’aime vos réactions inattendues, courageuses, déjantées. Vous tracez votre route, vous moquant des jugements et c’est réjouissant. Bonne soirée.

christiane dit: à

M. Court, vous avez la férocité inspirée… La cruauté de Villiers de L’Isle-Adam, la race verglacée d’un Ernest Hello ! Curare dispensé d’une main sûre entre deux pauses érudites. C’est tonique de vous lire !

christiane dit: à

La rage (pas la race) ! Malice du smartphone.

Marie Sasseur dit: à

La vieille foldingo a changé d’âne.

Dommage, moi je voulais bien connaitre la fin heureuse de Cophetua à St Malo, et la servante.

Jazzi dit: à

Après quelques discussions, je peux vous dire que ça s’agite beaucoup dans le landerneau parisien.
On trouve, d’un côté, ceux qui disent qu’ils ne savaient pas pour Olivier Duhamel et qu’ils tombent de haut, généralement les plus éclaboussés par le scandale, et de l’autre ceux qui disent que tout le monde savait.
Drôle d’ambiance de fin de l’empire (emprise) germanopratin(e) !

rose dit: à

Merci christiane, à vous aussi bonne soirée

Jazzi dit: à

Je dois dire que je suis épaté par la belle unanimité autour de « L’Anomalie » d’Hervé Le Tellier.
C’est rare !
On ne peut qu’avoir envie d’aller vérifier par soi-même

Marie Sasseur dit: à

J’ai raté mon effet littéraire.

La vieille foldingo a changé d’âne.

Dommage, moi je voulais bien connaitre la fin heureuse de Cophetua à St Malo, et la maîtresse.

christiane dit: à

J’ai compris qu’en vidant son sac elle se raconte, comment elle pense le présent, comment elle se projette dans l’avenir sous les remparts de Saint alors…

christiane dit: à

De Saint Malo

Janssen J-J dit: à

On a dépassé le seuil des 8 derniers posts, il faudrait peut-être changer de Gracques, non ?… Tiberius, plutôt que Caïus ?

Marie Sasseur dit: à

Serieux, cette histoire de Cophetua a St-Malo, je trouvais que ça avait de l’allure, après ces envois torrides, de la servante- maîtresse. Il faut dire qu’elle est à point, cuite.
Et voilà qu’elle gâche tout la vieille foldingo, en jetant son dévolu sur un bedeau.
Vivement la saison 10. Ce sera encore des morts.

D. dit: à

Très belle émission en hommage à Georges Pernoud en ce moment sur FR3.

christiane dit: à

Êtes-vous amoureuse de Paul Edel, Marie Sasseur ? Une telle obsession est incroyable. Je vous sers de prétexte pour sans cesse l’évoquer… Vous devez bien souffrir de cette longue attente…
Recevez tous mes encouragements.

Jazzi dit: à

« il faudrait peut-être changer de Gracques, non ?… »

Pourquoi être si pressé de tourner la page, JJJ ?

Passou ne nous parlera plus du Le Tellier, déjà donné.
Il ne parlera pas de La Familia grande, trop bas de caniveau pour lui.
De quoi Passou va-t-il bien pouvoir nous parler ?

Soleil vert dit: à

D. dit: à
Très belle émission en hommage à Georges Pernoud en ce moment sur FR3.

Oui ça change de Duhamel and co

Jean Langoncet dit: à

(Cela dit, malgré l’intensité du désir qui m’animait, je n’aurais sans doute pas donné mon consentement pour une éteinte avec une personne âgée de plus de vingt-cinq ans. Ai-je tellement changé ?)

Jazzi dit: à

« Ai-je tellement changé ? »

Oui, aujourd’hui le consentement serait donné à une personne de vingt-cinq ans moins âgée que Jean Langoncet !

Jean Langoncet dit: à

Tautologie, Jazzi.

Marie Sasseur dit: à

Une telle obsession est incroyable.

C’est sûr, c’est incroyable. Jamais lu une admiration aussi Thanatos.
Ok, on a suivi, bien malgré nous tous les hauts et les bas de cette relation torride entre la croque-mort et Cophetua.
Jusqu’à la rencontre , avec ce goût d’inachevé. Un goût de non consommé. Comme si Cophetua avait eu des doutes ( ptdr)

Marie Sasseur dit: à

Comme Edel a presque l’âge de ma mère, je l’ai déjà sûrement ecrit, qu’il ne se fasse pas d’illusion.
Sa servante- maitresse est bien mal venue de me faire une crissse de jalousie.
Ce chameau a déjà fait tant de mal, que c’est à se demander comment ça peut exister.

Marie Sasseur dit: à

C’est triste pour Edel, quand même. Une groupie pareille, on ne le souhaite à personne .

Jean Langoncet dit: à

consentement pour une éteinte > consentement pour une étReinte

B dit: à

Une étreinte à votre âge, Jean, ça éreinte. Disposez vous encore de la force nécessaire? De la foi, du sentiment, du désir, de l’envie, du besoin etc etc

rose dit: à

Ce n’est certaibement pas Dylan
Elle était amoureuse, allait se marier, attendait Nicholas. Les choses sont comme elles se sont passées.

rose dit: à

Swinging piggies.
A pris 63 ans, six mois : le 3 janvier 2021, au réveil, ai compris : le drame est fini.
Reste une moitié de vie à commencer.

rose dit: à

Disposez vous encore de la force nécessaire? De la foi, du sentiment, du désir, de l’envie, du besoin etc.
Il n’y a pas d’âge. Suffit d’une rencontre, sa boulangère peut-être. Puis c magique. L’a ttes ses chances.
Pour la suite, sortir de ses strates, c une autre histoire. L’habitude nous joue des tours […].
Et on sait dire non.

rose dit: à

L’Écosse, avec nous les froggies.
Importation du kilt, et du malt. Et des hauts de Hurlevent.

rose dit: à

« Il va falloir encore tenir ».
Courage, hein les étudiants !

rose dit: à

Le flegme anglais
On ne virera pas Sid
Personne ne sait ce que l’avenir nous réserve
Impossibilité de relire cette page de Marguerite, loin derrière, trop d’émotions

https://youtu.be/xfDa_9Jg4EE

christiane dit: à

Oh là, la hyène est déchaînée. Après Edel elle nous ressert sa scie d’enfant abusée. Sa mémoire vrille comme à chaque fois qu’elle se souvient de ses actes condamnables. Incapable de supporter une citation de Gracq, en faisant des tonnes pour y glisser son dépit amoureux. Cette femme est vraiment dérangée, à soigner de toute urgence.

Marie Sasseur dit: à

Moi, je demande le retrait du commentaire disant que je suis amoureuse d’Edel. Une calomnie.

Marie Sasseur dit: à

Je précise qu’en aucun cas je n’ai porté contre cette marteau, de « graves accusations de pédophilie et crime sexuel ».

Marie Sasseur dit: à

« Et revoilà » qui ?

Je n’ai pas bien saisi la teneur de ce commentaire.

Alexia Neuhoff dit: à

Est-il avisé de placer son matelas dans couche tard à l’heure du couvre-feu ?

Marie Sasseur dit: à

« Incapable de supporter une citation de Gracq, en faisant des tonnes pour y glisser son dépit amoureux. »

Je n’ai bien saisi non plus, ce commentaire. Les  » citations » mises en ligne, étaient très intéressantes, au contraire, surtout concernant le roi Cophutea.

Marie Sasseur dit: à

Du  » tabou ».

« La scène se passe en 1999, dans une émission courue, sur une chaîne du service public français. La romancière Christine Angot est venue y parler de L’Inceste, livre dans lequel elle raconte les viols dont elle a été victime, à 14 ans, de la part de son père. Mais ce soir-là, dans Tout le monde en parle, pas question pour Thierry Ardisson de s’intéresser aux blessures ni aux mécanismes de l’inceste*. D’emblée, il qualifie le livre de «racoleur», et raille durant vingt minutes suffocantes celle qui a parlé. Si habilement, même, que lorsqu’il lit un passage évoquant une fellation imposée par le père, tous les invités ricanent. »

https://www.letemps.ch/societe/inceste-lhistoire-dun-silence-fissuration

christiane dit: à

Ce commentaire de sasseur : « Une vieille cinglée, elle va savoir comment je vide mon sac.
C’est simple: elle est bien mal à l’aise quand il s’agit d’abus sexuels sur des enfants: Elle a préféré la faire taire. » n’a aucun rapport avec les dires et les livres de Mme Angot, écrivain qui au contraire a dénoncé le crime sexuel dont elle a été victime.
Sasseur commença, sur ce fil, par nier la présence de Goya dans le récrit de Gracq du « Roi Cophetua » par un commentaire répété, un peu niais : « il n’y a pas plus de Goya dans ce récit que de beurre dans les épinards ». En réponse j’ai cité intégralement le passage du livre où est évoquée et nommée la gravure de Goya, la « Mala Noche ». Cela lui a suffi pour retourner à son obsession : Edel, s’adressant à lui en détournant la citation.
Donc, hier, excédée par ses allusions salaces à mon égard, je lui ai renvoyée son obsession : harponner Edel dès qu’elle le peut en lui inventant des amoureuses sur ce fil littéraire. Oui, il est évident que cette cour assidue qu’elle tient par invectives et allusions répétées font d’elle une « amoureuse » qui ne peut se dévoiler que par l’injure ou l’insinuation.
Il y a quelques années maintenant, elle avait déjà insinuer que l’Education Nationale, école où l’enfant était élève, était responsable de la mort de cette élève de six ans tuée sauvagement par sa mère, un après midi au parc de la Courneuve, « par non-assistance à personne en danger ». Il m’avait fallu, alors, ressortir la mémoire du procès, les articles de journaux prouvant que ce crime n’était en aucune sorte lié à l’E.N. mais à la vie tourmentée de cette jeune femme, la mère de l’enfant.
Déjà, à l’époque, je me demandais qui était cette internaute tellement obsédée par la mort de cette enfant, qu’elle nommait son « petit ange », évoquant la date de sa mort, prenant son prénom pour s’exprimer sur le blog voisin de la RDC.
Est-elle sa mère, une proche de sa mère ?
Mais je ne ferai pas silence sur ces graves accusations.

christiane dit: à

insinué

Janssen J-J dit: à

@ Reste une moitié de vie à commencer.

Oui, et voilà qui peut aider, qui sait ?
https://echappees.fr/la-vie-commence-a-60-ans-bernard-ollivier/
J’ai correspondu avec BO, après être tombé sur ce sympathique bouquin, il est super sympa, simple et généreux… Il a retrouvé la nouvelle femme de sa vie, BF, après avoir fondé une association de marcheurs pour ados en grande difficulté (Seuil)…
___
Je vous souhaite plein de bonheur pour votre nouvelle vie, car vous le méritez. Des bises à vous deux,

Janssen J-J dit: à

@ une « amoureuse » qui ne peut se dévoiler que par l’injure ou l’insinuation.

Une intéressante figure romanesque à malaxer… D’autant que, sauf erreur, je n’en vois pas le pendant dans la littérature consacrée.
Cette RDL est une véritable source de cruelles inspirations. Pourquoi ne pas en profiter, quand on est en panne d’imagination uchronique ?

christiane dit: à

Pour rappel, voici ma réponse à sasseur (page 4 des commentaires) :

« Voilà ce qui arrive quand on lit des études plutôt que le texte de l’auteur. On peut écrire imprudemment : «Il n’y a pas plus de Goya que de beurre en branche dans cette nouvelle de Gracq.»

Or, la citation que j’avais donnée se situe pages 214/215 de la nouvelle de Gracq «Le Roi Cophetua» (éditée chez Corti dans un ouvrage regroupant trois nouvelles «La presqu’île » – titre de la deuxième nouvelle, la plus longue).
Donc, dans la troisième «Le Roi Cophetua», page 214, le narrateur, seul, plongé dans «la pénombre vacillante » des bougies, se souvient soudain de la gravure de Goya et Julien Gracq écrit :
«Brusquement le souvenir de la gravure de Goya se referma sur moi ; Sur le fond opaque, couleur de mine de plomb, de la nuit de tempête qui les apporte, on y voit deux femmes : une forme noire, une forme blanche. Que se passe-t-il sur cette lande perdue, au fond de cette nuit sans lune : sabbat – enlèvement – infanticide ? Tout le côté clandestin, litigieux, du rendez-vous de nuit s’embusque dans les lourdes jupes ballonnées de voleuse d’enfants de la silhouette noire, dans son visage ombré et clos, aux lourdes paupières obliques. Mais la lumière de chaux vive qui découpe sur la nuit la silhouette blanche, le vent fou qui retrousse jusqu’aux reins le jupon clair sur les jambes parfaites, qui fait claquer le voile comme un drapeau et dessine en les encapuchonnant les contours d’une épaule, d’une tête charmante, sont tout entier ceux du désir. Le visage enfoui, tourné du côté de la nuit, regarde quelque chose qu’on ne voit pas ; la posture est celle indifféremment de l’effroi, de la fascination ou de la stupeur. Il y a l’anonymat sauvage du désir, et il y a quelque tentation pire dans cette silhouette troussée et flagellée, où triomphe on ne sait quelle élégance perdue, dans ce vent brutal qui plaque le voile sur les yeux et la bouche et dénude les cuisses.»

Quelques pages, plus loin, il revient par la pensée à cette «Toussaint noyée», à cette «atmosphère à la fois songeuse et funèbre de cet intérieur inconnu», à cette «porte invisible» et à cette «dernière silhouette qui bouge toute seule.»
Le tableau du «Roi Cophetua amoureux d’une mendiante» de Burne-Jones n’apparait qu’à la page 223. Gracq le décrit partiellement (manque les deux enfants) et à l’envers (effet de miroir ?). Référence médiévale ? Ce tableau représente un roi barbare aux pieds d’une mendiante. Cette toile l’obsède et J.G écrit : «Que fais-tu là, prisonnier d’une image», à la place de l’hôte de la maison, la place du mort (?), ce soir de Toussaint, dans cette soirée qui devient une veillée funèbre ?
Le nom de ce pilote-musicien, Nueil peut rappeler œil et deuil.
Le narrateur erre dans ce salon de musique, un flambeau à la main, épié par l’ombre de la servante silencieuse, obéissant aux sortes de rituels qu’elle lui impose, la suivant, (Servante-maîtresse ? mendiante-reine ? amante-vierge ? somnambule ? âme errante ?) éprouvant une sorte de dédoublement. Eurydice ? la mala noche ? Le roi barbare et la mendiante ? La mort hante cette nouvelle comme l’a senti et exprimé Paul Edel. Le double du destin entre deux mondes : la vie et la mort.
L’aube le trouvera saisi d’effroi, brisant l’envoûtement, il pensera : « Je me rappelai que c’était le Jour des Morts […] Une parenthèse s’était refermée, mais elle laissait après elle, je ne sais quel sillage tendre et brûlant, lent à s’effacer.»

Marie Sasseur dit: à

« Mais je ne ferai pas silence sur ces graves accusations. »

Message bien confus. Qu’est- ce qu’Edel vient faire dans cette histoire d’infanticide ? que cette foldingo lui raconte ? C’etait pas dans l’histoire de Cophetua, ça.

Marie Sasseur dit: à

Ah, maintenant, elle nous refait le tableau de Goya, les deux prostituées .
Mais elle ne me la fait pas à l’envers. Tout est écrit, et dans l’ordre.
J ‘ai bien compris le petit manège de la sergent- maitresse . Elle essaie d’attirer Cophutea de St Malo, la- haut dans l’escalier.

Janssen J-J dit: à

@ Que s’est-il passé au juste pendant vos années québécoises ? Cet étudiant qui avait refusé vos avances et qui vous a giflé en vous laissant seul et triste à pleurer ? Vous voulez qu’on en parle mon JJJ ?

Oh oui, ma Lara, racontez-nous donc les histoires de pédophilie québécoises de JJJ !… Qu’on rigole un brin ! Ne vous gênez surtout pas de vous identifier à ma victime non consentante. Allez… « Balancez-nous » toute votre purée, ça vous fera beaucoup de bien !

rose dit: à

Du tabou.

Tristane Banon a vécu à l’identique la moquerie ds sa relation non consentie avrc DSK.

rose dit: à

Christiane

Il n’y a pas de lien du tout, (ni rappel) avec l’histoire affreuse dont vous avez été témoin.
Je pense que c pck vous ne vous êtes pas exprimée sur ce fait de société. Vous en avez tout à fait le droit. Oui, il y a la part racoleuse. Ce n’est pas sans danger sur le calme et le rythme de vie. Depuis la Grande Librairie mon sommeil redevient fragile.
J’ai apprécié et relevé combien vous avez gardé votre axe sur le roi Cophetua tel un marin dans la tempête qui continue à barrer et tient sa route.

Marie Sasseur dit: à

« Tristane Banon a vécu à l’identique la moquerie ds sa relation non consentie avrc DSK. »

?

Christine Angot est revenue sur l’inceste dont elle a été victime dans un livre magnifique, à sa mère,  » un amour impossible », en 2015.

christiane dit: à

Pour Rappel, réactions, très littéraires, de sasseur, pas du tout obsédée par P.Edel, à ce commentaire :
« Marie Sasseur dit: à
L’anonymat sauvage du désir. Edel, sortez couvert. Vous allez devoir numéroter vos abattis, la croque-mort est une vorace.
Tout ça pour deux prostituées.
Edel peut envisager sereinement la petite mort.
Goya et les deux prostituées, on va s’en souvenir longtemps.
Oui, oui, quand on voit le déchiffrage et ce qu’il en est à la lumière du jour, de ces « caprices » espagnols, la rigolade continue. Ce n’est pas une gravure de Goya, c’est une oeuvre psychédélique
maison volets fermés,lol.
Une maison close quoi.
Quand la croque-mort lit Goya et les prostituées, tout de suite on est mort…de rire.
Je ne ris jamais grassement. Je laisse les hurhurhuk à des grossiers.
Elle va bien finir par avoir la peau d’Edel.
On ne sait pas si cette folle aventure aura enfin un dénouement. On attend toujours les nouveaux épisodes avec gourmandise, et cet épisode Goya et les deux prostituées, avec ce vent fou et le cérébral cul par-dessus tête était top.
Oui mais à la fin, dans cette nouvelle de Gracq, le roi et sa servante, ils ont couché, un peu à la sauvette, non ?
Ah oui c’est bien Paul, mais cette scène de coït, franchement elle est vraiment bâclée.
Au bout de toutes ces pages quand même, conclure sur une éjaculation précoce, apres avoir fait miroiter toutes ces promesses en regardant un tableau, c’est vraiment cruel pour la bonne.
Enfin je sais pas, moi, mais il me semble qu’avec le viagra, la scène finale aurait été différente. Plus voluptueuse, plus tranquille, moins à la sauvette, comme les lapins.
La vieille foldingo a changé d’âne.
Dommage, moi je voulais bien connaitre la fin heureuse de Cophetua à St Malo, et la servante
J’ai raté mon effet littéraire.
Dommage, moi je voulais bien connaitre la fin heureuse de Cophetua à St Malo, et la maîtresse.
Serieux, cette histoire de Cophetua a St-Malo, je trouvais que ça avait de l’allure, après ces envois torrides, de la servante- maîtresse. Il faut dire qu’elle est à point, cuite.
Et voilà qu’elle gâche tout la vieille foldingo, en jetant son dévolu sur un bedeau.
Vivement la saison 10. Ce sera encore des morts.

christiane dit: à

rose dit à Christiane :
« […]J’ai apprécié et relevé combien vous avez gardé votre axe sur le roi Cophetua tel un marin dans la tempête qui continue à barrer et tient sa route. »

Oui, cela n’a pas été sans mal car la nuit, elle est incontrôlable !

rose dit: à

Tristane Banon sa situation a été prise à la rigolade par un panel de gens. Elle n’a pu se réexprimer que lors du mouvement metoo.

rose dit: à

Christiane

Moi aussi. Depuis La grande Librairie j’ai eu deux insomnies de première.
C’est le nettoyage qui se fait. Comme un camion-poubelle : chez moi, ils passent à 4 heures du matin.

Marie Sasseur dit: à

Paul, n’en prenez pas ombrage. Je vous renouvelle mes conseils de prudence.
Bien le bonjour chez vous. Sous la Ste Victoire, la météo est au bleu. Bisous.

rose dit: à

Christiane

Cela n’a pas été sans mal mais vous avez gardé votre axe.
Parfois, souvent, ici, cela part dans toutes les directions : c’est heureux d’avoir des lignes directrices.

B dit: à

Rose, je lis qu’on s’écharpe en ces lieux
Pour la magie, je regrette qu’elle n’opère plus pour 99,999% des hommes rencontrés, aperçus, entendus, observés. J’attends la décimale porteuse sans grand espoir et dans l’attente me rassasie de tout ce qui peuple mon paysage et ne se présente pas sous forme humaine. Je pense que c’est un bon choix tant la partie vécue et j’entame mon dernier tiers à été riche en déceptions, désillusions, saloperies et avaries diverses et variées. J’imagine que nous sommes nombreux à la même enseignement cela ne fait pas de nous des désespérés, des chevaliers à la triste figure mais néanmoins la magie a quelque peu souffert et le cerveau probablement modifié n’est peut être plus programmé pour aimer d’amour passionné, le truc effacé, un bug. Pour revenir au livre d’André le Tellier dont il n’est dans ce billet pas question, j’ai lu au printemps Ian McEwan et j’avais aimé sa réflexion autour d’un futur posdible de l’intelligence artificielle, plus accessible sans faire l’impasse sur une donnée essentielle à sa compréhension.

https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-culture/ian-mcewan-robotiquement-votre

B dit: à

Enseigne. Mes excuses.

rose dit: à

On s’écharpe et c bien dommage pck christiane est une commentatrice hors pair.

B dit: à

Hervé Le Tellier.

B dit: à

Un peu longue, Christiane me fait l’impression de rendre sa copie qui mériterait une bonne note pour chacun des objets qu’elle approche .

christiane dit: à

B dit:
« Un peu longue »

Oh, en matière de longueur, je suis largement dépassée en ces pages ! mais comme vous, je ne laisse rien passer de l’ignoble sasseur. Il est bon parfois de la mettre en face de ses perfides insinuations, de sa vulgarité, de sa méchanceté. Avec JJJ vous êtes une des seules à la remettre en place. Bravo !

christiane dit: à

Ros, je sais, il faudrait ne pas réagir à ses commentaires hallucinés, dégradants, sournois. Mais parfois « qui ne dit rien, consent. »
Je crois, en dehors de cette mise au point, pour moi, indispensable, avoir bien servi Gracq en compagnie d’autres lecteurs passionnants.

Lara dit: à

Rose dit : « Christiane est une commentatrice hors pair ».

Arrête de boire pauvre Rose alcoolique sinon tu ne diras que des âneries.

Lara dit: à

Christiane dit : »… avoir bien servi Gracq… ».

Pauvre Gracq, si bien servi par la Cricri qu’il doit bien, en ce moment, se retourner et s’agiter dans sa tombe comme un damné. Et pourtant, il ne le mérite pas du tout, le grand homme.
Même les morts ne sont pas épargnés par cette horrible stryge de Cricri, c’est dire.

Janssen J-J dit: à

La RDL est décidément bien bonne de ressusciter sous les traits de l’inénarrable LARA le vieux pédophile québécois Chachal 57, miraculeusement extrait de son CDBF par la grâce d’un nouveau pseudo, afin de venir y aboyer ses nouvelles menaces et révélations à venir…

@ jzmn… Donc, tout Paris savait pour OD ??? Et vous-même, quid ?… D’après les rumeurs gmnprtines donc, si vous dites vrai, le tout-Parisss en aurait été complisss ? Çà va faire pas mal de monde à poursuivre, hein !… A commencer par Chachal57 qui nous a l’air de s’y connaître un brin… en matière d’accusations de pédophilisme, renseignées par le même canal que celui de l’ascension fulgurante d’un médiocre historien au Collège de France. L’est une grosse maline, cette LARA…, pour détourner les soupçons, hein !

christiane dit: à

Lara-chacha,
Tous les nuisibles au rendez-vous sur ce blog. Pas de modération et les rats pullulent…

Janssen J-J dit: à

Pour moi, Ma Soeur et mon Chachal ont toujours été de la même engeance. Bien sûr qu’il faut les remettre à leur place de temps à autre, tellement le sont perversement nuisibles à eux-mêmes. Ils aboient au loin et se mordent sadiquement la queue. Se moquent du pet des chats, alors que les leurs ne sont que des pets de lapin. Bofl…, ça va bien 5′ de jouer avec eux dans le BAS, mais vient un moment où on n’a pu trop envie…

Bàv (16.1.21_11.28, couvre-feu à StGdP et national dès 18 heures, ce jour. Faut aller chercher fissa une bouteille de gaz pour pas être en panne ce week-end).

MC dit: à

Disons les choses brièvement : Marie Sasseur est le zombie de notre Blog. Il faut bien qu’elle existe alors elle s’acharne à vampiriser quelque détail de nos vies d’ailleurs accessibles sur internet, Je pense que l’ Enfer peut se concevoir comme une éternité à passer avec Marie sasseur. Rameau dans Hippolyte et Aricie a très bien rendu cela. Thesee Laisse-moi respirer implacable Furie! T Furie. Non! Dans le séjour ténébreux /c’ est en vain quel’ on geint c’est en vain quel’ on crie! Et les plaintes des malheureux(bis). / Excitent notre barbarie ! (Bis). Là Sasseur, est la Tisiphone qu’ on mérite.Assez parlé d’elle,si elle il y a . MC

Marie Sasseur dit: à

« ça va bien 5′ de jouer avec eux dans le BAS, mais vient un moment où on n’a pu trop envie… »

Et pourtant, même si tu as fait fuir nombre de commentateurs, a usurpé des pseudos jusqu’à en donner la nausée, en dissuade certainement de venir, et donne plus souvent qu’à ton tour l’idée que ton intérêt est le pourrissement,
Force est de constater, qu’avec ton  » jeu » ici, tu es bien un chien de garde.

Bisous, ma Lara, je ne t’en veux pas.

Janssen J-J dit: à

@ MC, pour ma part, j’ai toujours apprécié votre humour remarquablement dissimulé sous votre exquise érudition littéraire. Ainsi que votre esprit de tolérance fataliste face à l’adversité dont on doit hélas s’accommoder.
On ne vous loue pas suffisamment, MC, vraiment !

B dit: à

Entre la Shoah et la pédophilie, le cap est fixé. Qui en est, c’est la question. Un psy me disait que plus la force de dénégation est importante et plus les soupçons sont fondés, en cas d’accusation quelque soit le motif. Alors, hurler c’est faux! serait avouer. Impossible d’accéder à la vérité des êtres, c’est parle contre parole, les mots mentent admirablement bien. Une folie que le Verbe.

Jazzi dit: à

Il neige sur Paris

christiane dit: à

Bon, rien de tel, cher JJJ, qu’un bon livre pour oublier ces nuisibles.
J’ai ressorti de ma bibliothèque un petit classique Larousse, tout jauni, tout annoté : Iphigénie de Racine.
Une critique littéraire de haut vol y signe une notice et une préface subtiles, où je peux lire ce jugement :
« A mesure que la tragédie avance, le spectateur voit les personnages s’enfoncer dans l’erreur et secréter un monde de plus en plus étouffant qui les écrase.
Mais l’horreur de cet univers sans espoir disparaît au dénouement qui, avec le sauvetage inattendu d’Iphigénie, semble marquer une intrusion de la justice et de la morale dans ce monde tragique […] C’est en cela qu’on peut critiquer le dénouement d’Iphigénie, car il semble être la négation de l’idée-force autour de laquelle la pièce est bâtie. L’atmosphère de la tragédie exigeait une autre fin que ce happy end d’où la vertu sort triomphante et où le vice est sévèrement puni. »
Un autre jugement, mis en annexe, celui de F.Mauriac extrait de sa Vie de Jean Racine :
« Iphigénie marque […] chez son auteur la part pris d’étouffer en lui l’éternelle Hermione, l’éternelle Roxane, et de ne plus laisser passage à leur monotone furie. […] Le poète se détourne de son propre cœur ; mais comme la Cour et la ville attendent sa tragédie de chaque année, il copie Euripide (comme un maître sait copier). Le monde ne s’y trompe pas, et déjà les dévots se réjouissent de ce qu’il n’y a presque point d’amour dans cette pièce. »

C’est peut-être pour cela que j’ai été attentive à la noirceur d’Elektra dans la mise en scène de Chéreau. Le destin de la famille maudite des Atrides, cette longue série de crimes et d’horreurs, le monde violent et primitif de l’épopée antique.

christiane dit: à

le parti pris

christiane dit: à

Oui, M.Court, avez-vous raison ? faut-il Laisser ces nauséabonds salir les intervenants du blog à Passou en… l’absence… du maître des lieux ?

B dit: à

Parole contre parole.

christiane dit: à

Lara/Sasseur ? Ennemis hier, copains comme cochons aujourd’hui… L’ignominie et la perversion rassemblent…

rose dit: à

Christiane et B

Je ne dis pas mot, je ne consens pas.
Chacun sait ce qu’il en est de lui-même et pas besoin de salles de miroirs.

Ma consommation alcoolique je sais ce qu’il en est.
Et parole contre parole ce n’est pas un argument. Il y a celui qui sait qu’il ment. Et celui qui sait qu’il ne ment. Parfois, rarement, las, intervient un roi Salomon.

En tout cas Lara s’est découvert.

rose dit: à

Le maître des lieux cela a été son choix depuis toujours.

christiane dit: à

Rose dit à Christiane et B : « Je ne dis pas mot, je ne consens pas. »

Je sais Rose, votre droiture

Jazzi dit: à

« L’atmosphère de la tragédie exigeait une autre fin que ce happy end »

Ils auraient préféré une Iphigénie en torride !

D. dit: à

A force ça me gracq de plus en plus.

D. dit: à

Christiane, c’est le temps parfait pour déguster des endives au jambon.

D. dit: à

Jazzi dit: à

Il neige sur Paris

Ca devrait plaire à Macron.

Jazzi dit: à

« Pour la romancière Maryse Condé, qui se revendique « guadeloupéenne indépendantiste » et vit à Gordes (Vaucluse), la France reste « raciste et intolérante »… »

ça va jaser au village !

Janssen J-J dit: à

Laissez tomber Ch. ! Franchement, « ils » n’attendent que cela, de jjouer les martyres de la censure assoulinienne.
Vous leur faites bien trop d’honneur. Laissez PA en dehors de tout cela, LARA a bien compris que chachal devait lui f.e la paix et ne plus l’attaquer pour pouvoir continuer ses menaces, depuis son CDBF…
Leurs décottages et encouragements avec MS sont tellement pitoyab’. Ridicules. Voyez-vous quelqu’erdélien icite qui suive leurs grotesques simagrées d’adolescents incestueux ?

christiane dit: à

Oui, JJJ.

D. dit: à

depuis son CDBF…

?? Corned beef ?

christiane dit: à

@JJJ
Mais je ne désespère pas… Un grand coup de balai assainirait l’atmosphère !

Jazzi dit: à

Va falloir s’adresser à rose en disant VD (Votre Droiture) !
Mais qui l’a faite Papesse de la RDL ?

Jazzi dit: à

Les coups de balai n’assainissent jamais rien, ils ne font que remuer la poussière…

B dit: à

La neige décourager les nouvelles contaminations. Déplacement du vortex polaire en raison d’un réchauffement au dessus du pôle. Il va falloir des années pour vacciner la planète szufvsi Pasteur ou memevtype d’entreprises découvre un spray permettant d’immuniser et d’d’anéantir le portage sain du virus. Il est prévu qu’à la mi année, ce procédé espéré soit prêt. Si les variants ne donnent pas de nouvelles mauvaises surprises, nous devrions pouvoir nous passer du masque d’ici 1 ou 2 ans.

Jazzi dit: à

Pour obtenir le silence des erdéliens, rien de mieux qu’un extrait de Tony Duvert, ainsi que nous l’a montré JJJ !

Jazzi dit: à

Sur son blog, Paul Edel avoue prendre son pied avec… Marie Sasseur !

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