Sale temps pour Simenon
Que peut faire un écrivain de son héros lorsque celui-ci est un anti-héros ? Une crapule de génie, comme y réussit magnifiquement Javier Cercas dans L’Imposteur. Ou juste une crapule comme y parvient médiocrement Patrick Roegiers. Car le risque avec de tels personnages, c’est qu’ils tirent l’auteur vers le bas et emportent le lecteur dans leur élan. Le cas de L’autre Simenon (Grasset).
Quelle idée de consacrer un livre à un personnage aussi médiocre ! Faut-il être à court d’inspiration. Encore qu’il en est auxquels on peut trouver un certain panache dans l’insignifiance. Mais celui-ci était juste minable. Une vie sans éclat, celle d’un employé de l’administration portuaire à Matadi au Congo Belge dans l’entre-deux-guerres complexé par la réussite de son frère, puis aspiré dans la spirale de l’activisme fasciste du parti Rex en Belgique. Sa seule heure de gloire, selon Patrick Roegiers, est d’avoir pris la tête d’un escadron de la mort pour assassiner froidement à bout portant vingt-sept civils choisis comme otages parmi les notables de la région de Charleroi. Manifestement, il y en a que cela fait encore saliver. Grand bien leur fasse. Ce serait juste sans intérêt si l’on n’en profitait pas pour salir un homme par contre coup : le vrai Simenon, le romancier.
Le récit est bourré non d’erreurs mais de contre-vérités. Toutes volontaires, mises en scène à dessein dans l’intention de nuire. Mais le dossier est bien faible : attentiste, opportuniste, individualiste, égoïste… Alors que tout cela tient en un mot qui dit tout : Simenon a toujours été simenonien. La belle affaire ! Alors on en rajoute, on truque. On veut en faire une sorte de collabo mais pas tout à fait (et pour cause !), on déplore qu’il ait eu tant de succès sous la botte. On invente surtout que, pour lui permettre d’échapper au lynchage ou au poteau, Simenon a conseillé à son frère de s’engager dans la division SS Wallonie alors qu’en réalité, il l’avait poussé à s’engager dans la Légion étrangère qui l’envoya en 1947 en Indochine. Dans les deux cas il mourut au combat mais cela n’avait évidemment pas le même sens.
Qu’importe puisque cette fin permet à Roegiers d’instiller dans l’esprit du lecteur l’idée la plus pernicieuse qui soit : Simenon a envoyé son frère à la mort pour ne pas que son image désastreuse rejaillisse sur leur nom et sa carrière d’écrivain. Pour se débarrasser de lui. Et ça, c’est véritablement une infamie. On dira que le romancier a tous les droits. Sauf que lorsqu’il s’exprime en dehors du territoire de la fiction, au micro des radios, pour profiter de cette « révélation » qui ne s’appuie sur rien à seule fin de se faire mousser en traitant Georges Simenon de « salaud » tant dans le roman que dans les médias, il se rend coupable d’une saloperie.
Le problème, ce n’est pas le faux mais son inscription parmi des vérités établies. Car le procédé accrédite les mensonges les plus sournois. Ici l’insinuation vaut accusation. Georges Simenon a écrit « des articles dans des revues compromettantes ». Ah bon, lesquels ? L’auteur en fait un précurseur de Léon Degrelle au motif que bien avant lui, alors qu’il avait 17 ans, a signé pour complaire à son directeur de la Gazette de Liège une série d’articles géopolitiques délirants sur le rôle néfaste des juifs dans les relations internationales, pompés dans The Times. « Mais il pensait ce qu’il écrivait. Sinon comment écrire ? ». Une telle naïveté désarme. Sauf si elle est fausse. Ce qui est encore pire.
Le récit est plein de contradictions : bien que l’écrivain ait passé toutes les années d’Occupation en Vendée et dans les Deux-Sèvres, on a l’impression qu’il était tout le temps fourré dans les bordels de luxe du Gross Paris. Ici on lit que Brasillach l’admirait, là que Brasillach n’avait jamais lu un de ses romans. Les dialogues sont ni faits ni à faire ; dans le meilleur des cas, c’est à peine si on sait qui s’exprime. C’est truffé de jeux de mots consternants du style « un canard au sang découpé en magrets en l’honneur du père de Maigret ». Glauques et vulgaires, les évocations de la vie intime de l’écrivain nous renseignent surtout sur les fantasmes sexuels de l’auteur.
S’il est vrai que Christian, le petit préféré de leur mère, a longtemps été la part d’ombre de Georges, ce n’est plus le cas depuis longtemps. Dans ses interviews, Roegiers intervient comme le chevalier blanc qui va sortir les dossiers que la secte simenonienne aurait dissimulé sous le tapis avec la poussière, alors que sa prétendue « enquête » » se limite à une compilation de biographies et de travaux bien connus :
« La correspondance a disparu. Classée «secret de famille». Pas de lettres au Fonds Simenon. Il eût été bien que les historiens y accèdent” .
Encore faut-il prouver qu’elle existe et qu’elle a été conservée ! Non seulement Patrick Roegiers croit à ses propres inventions, mais en les énumérant, il en conclut sans rire :” Les faits parlent d’eux-mêmes”. Le bon sujet, c’était l’autre brindezingue, le chef charismatique de Rex, Degrelle lui-même, auquel Jonathan Littell avait consacré un essai original. Patrick Roegiers aurait peut-être mieux réussi « Le beau Léon ». Quant au roman sur l’énigme de la fratrie Simenon, il a déjà été publié en 1949 sous le titre Le Fond de la bouteille. C’est signé d’un certain Georges Simenon.
J’oubliais : sur la couverture de L’autre Simenon, c’est écrit « roman ». Ce qui autorise tous les abus, ou presque. Cela signifie qu’on a le droit d’écrire n’importe quoi, mais pas sur n’importe qui.
(« Georges et Christian, l’aîné et le cadet » photos D.R.)
548 Réponses pour Sale temps pour Simenon
Prems !
Voilà une critique comme on n’en voit pas souvent : que du négatif, de la désolation où frise aussi un brin de révolte ! Chapeau à l’auteur pour sa sincérité… Ca va faire dégringoler les ventes de P. R.
« Cela signifie qu’on a le droit d’écrire n’importe quoi, mais pas sur n’importe qui. »
Mais que dire alors de tous ces faiseurs d’auto-fiction qui mettent à mal leurs contemporains – de leur propre famille aussi ?
Là au moins, il n’y a que des morts qui se retourneront dans leur tombe !
« Glauques et vulgaires, les évocations de la vie intime de l’écrivain nous renseignent surtout sur les fantasmes sexuels de l’auteur. »
Est-ce là donc à dire que ce « roman » n’est surtout que le reflet de la part d’ombre de ce P.R. ? Un roman miroir vraiment abject ?
n’y a-t-il pas le cas, ambigu si je me souviens bien, des « Inconnus dans la Maison »?
qui l’envoya en 197 en Indochine.
—
C’était certainement en 1947.
(le corps expéditionnaire français plutôt que les légions romaines)
Le temple Simenon est bien gardé par Passou. Il serait peut-être intéressant que l’auteur s’explique sur certains points. Une vraie controverse est-elle encore possible aujourd’hui?
J’ai eu une élève, d’origine ardennaise, qui portait de nom de Degrelle: très difficile d’en faire abstraction. Il y a des patronymes qui vous suivent comme une malédiction.
Passionnant !
Passionnant !
Passionnant, tant de passion …?
Ce roman est manifestement de la m.erde connue, venue de l’ancien temps et réchauffée au micro-ondes par un romancier nul…
Déguste, mon brave ! Déguste…
Next ?
Et puisque l’on parle de fraternité …
Quelle joie simple de voir, hier soir, les toutes dernières images de la rencontre France-Romania à Londres, ces deux équipes se félicitant si sincèrement, si chaleureusement, si naturellement, après avoir lutté l’une contre l’autre.
Le rugby apporte, là, toute la vertu d’un sport de combat. Respect, estime, partage.
A côté de ces moments forts, les vomissures d’un écrivaillon seront vite oubliées !…
Le nom Patrick Roegiers restera dans nos esprits futiles et papillonneurs, confiants dans le jugement mesuré de notre cher taulier, associé au mot CRAPULE.
Bon ! C’est acquis !…. parlons d’autre chose.
Avant de vous quitter pour une journée folle, replaçons les évènements dans l’ordre :
-sale temps pour Simenon ?….. peuh ! Aucune importance pour Simenon et son œuvre, bien au dessus de toute cette fange
-sale temps pour l’Europe ? … yes ! on n’a pas fini de payer l’imbécilité de nos dirigeants qui traitent les conséquences des migrations, au lieu de traiter les causes de l’invasion catastrophique ….
Bonne journée !
« Quelle idée de consacrer un livre à un personnage aussi médiocre ! »
Oui, pourquoi, un livre sur un salaud, un lâche, alors que Degrelle, son idole, le surpasse dans son engagement nazi, et que son frère, le seul « vrai Simenon » a déjà tout écrit sur son frère ?
Et ajoutons qu’en France, pour la période historique considérée, là où il fallait s’engager, le mot: anti-héros, est traduit par: attentiste. Et ils formèrent le parti pris le plus important.
Sur la photographie, l’intelligence de Georges.
Beau coup de gueule, nécessaire pour que passou évacue, mais comme ce « livre » ne sera jamais effleuré par l’immense majorité des erdéliens de quoi allons-nous pouvoir discuter (disputer) ?
Rugby, pas de quoi pavoiser.
Etat du monde, idem.
Liberati, Angot, Enard, Riboulet, Kaddour….c’est fait.
Houellebecq, oh non !
Les erdéliens, nous risquons les redites.
Donc, à la demande quasi générale : Sansal.
Et ça va chauffer.
Si vous devinez quelle est le mot ou l’association de mots qui défrise le robot, vous avez gagné toute mon estime (qui vaut ce qu’elle vaut)
L’un d’entre nous a déjà fait l’horrible constat prospectif : pour que le Goncourt soit attribué à SANSAL, il faudrait du courage, une vertu qui manque au milieu littéraire qui préfère de loin la compromission et les arrangements entre amis…
Résumons, Eclairez-nous : en quoi serait-ce courageux de la part des Goncourt de couronner le roman orseille d’un auteur sans conteste courageux encensé pour son courage par l’ensemble des médias ?
Court, L’amboiguité des « Inconnus dans la maison » n’est pas tant celle du roman que celle du film que Henri Decoin a réalisé en 1942 pour la Continental d’après le roman écrit en 1940
jlis pas..lassouline fait la pluie et l’beau temps sur le bitard des belges comme yavé..on rlève le col..on va boire un schiedam et on emmerde la maréchaussée
J’attendais paisiblement ce billet. Le voici, net, impitoyable. Comme l’écrit Pado « beau coup de gueule » bienvenu.
Revenons à d’autres écritures !
Qui a écrit : « Un ami, on n’a pas besoin de le voir tous les jours, on a juste besoin de savoir qu’il existe. » ? C’est à la page 394 d’un livre que j’aime beaucoup.
Rose, je vous ai répondu sous le billet d’en -dessous.
Pour quoi « orseille »?
A mon avis, c’est Enard qui va l’avoir.
Mauvais bouquin, refusé d’aller écouter Roegiers chez filigranes, autre chose à faire de mon temps …
pour ne pas que son image désastreuse rejaillisse
» pour que son image désastreuse ne rejaillisse pas «
L’auteur en fait un précurseur de Léon Degrelle au motif que bien avant lui, alors qu’il avait 17 ans, a signé pour complaire à son directeur de la Gazette de Liège une série d’articles géopolitiques délirants sur le rôle néfaste des juifs dans les relations internationales, pompés dans The Times. « Mais il pensait ce qu’il écrivait. Sinon comment écrire ? ». Une telle naïveté désarme.
Ce n’est pas nécessairement une naïveté. Après tout, rien ne prouve que le jeune Simenon n’était pas sincère en rédigeant ces articles, mêmes pompés dans le « Times ». Etait-ce vraiment « pour complaire à son directeur de la Gazette de Liège » ? Qu’il ait été complaisant ou sincère, dans les deux cas, on attend des preuves.
Glauques et vulgaires, les évocations de la vie intime de l’écrivain nous renseignent surtout sur les fantasmes sexuels de l’auteur.
A démontrer
il en conclue sans rire
« il en conclut »
Très médiocre billet. Ecriture bâclée. Affirmations non prouvées. Ton abusivement polémique franchement déplaisant. On attend, bien entendu, une réponse motivée de Patrick Rogiers. Y a de la frite dans l’air.
on a le droit d’écrire n’importe quoi, mais pas sur n’importe qui.
Tiens donc. Et pourquoi ? Simenon n’est tout de même pas une gloire intouchable. Auteur du second rang, au demeurant.
Je vous « éclaire » volontiers, Passou, encore que je vous crois faussement naïf, subtil comme vous êtes …
SANSAL ne l’aura pas, le Goncourt !
Car le jury Goncourt n’aura pas le « courage » de mettre ses pas dans ceux des médias. Chez Drouant, on n’est pas suiviste, on vole plus haut, n’est il pas vrai ?
Passou, éclairez ma lanterne sourde : qu’est-ce un » roman orseille » ?
On peut faire un roman sur un personnage médiocre si l’auteur est excellent.
Les gens cultivés qui abondent sur la RDL pourront-ils nous en citer quelques-uns ?
« en quoi serait-ce courageux de la part des Goncourt de couronner le roman orseille d’un auteur sans conteste courageux encensé pour son courage par l’ensemble des médias ? »
surtout que ça risque de le plomber encore davantage là où il est, déjà qu’il a été viré de son travail et accusé de tous les maux
» jury Goncourt n’aura pas le « courage » de mettre ses pas dans ceux des médias. »
tout le monde ne peut pas être aussi « courageux » que la fiotte de pq
Zoon, pour signaler ses fautes à celui qui vous invite gracieusement chez lui, envoyez-lui un mel.
C’est faire preuve de courage et surtout, d’éducation.
Encore faut-il prouver qu’elle existe et qu’elle a été conservée !
Encore faudrait-il prouver qu’elle n’existe pas et qu’elle n’a pas été conservée. Le livre de Patrick Rogiers me paraît avoir au moins le mérite de soulever quelques lièvres. Simenon antisémite ? Pourquoi pas. Simenon sympathisant des nazis ? Pourquoi non ? Simenon travaillant à se débarrasser d’un frère devenu gênant ? Hypothèse digne d’un bon polar. Correspondance de Simenon dans la nature ? Compromettante ? Brûlée ? Planquée ? A vérifier. Assouline vole au secours de son écrivain favori. Pourquoi pas. Mais son argumentation manque de solidité et d’impartialité.
2084 de Boualem Sansal : Voir derrière les frontières
http://www.elwatan.com/culture/2084-de-boualem-sansal-voir-derriere-les-frontieres-22-09-2015-304045_113.php
Franchement, Zoon, vous êtes chilliant en jouant au passoulinophobe !
qui l’envoya en 197 en Indochine.
En 197 ? Sous le règne de Septime Sévère ? L’hôte de ces bois ferait bien de relire ses torchons avant de les mettre en ligne.
Résumons…. dit: 24 septembre 2015 à 9 h 30 min
Franchement, Zoon, vous êtes chilliant en jouant au passoulinophobe !
Ce n’est pas de la passoulinophobie mais au contraire de la passoulinophilie. Je crois en effet l’intéressé susceptible de progrès. J’entends (en toute modestie), lui en indiquer la voie.
B. Sansal est un grand écrivain algérien …. francophone ; dans la lignée de Kateb Yacine et de Rachid Mimouni. Qu’il parle de « là où ça fait mal » explique que certains Algériens réagissent …mal. Mais c’est comme ça : on a beau se voiler la face, la réalité finit par nous rattraper. http://www.algeria-watch.org/farticle/tribune/sansal2.htm
Enfin, Zoon !
Nous savons bien qu’ici vous êtes comme un SDF dans la rue : un SOF, un Sans Opinion Fixe, voletant au gré du vent de votre bon plaisir.
Ce qui est proprement honteux…
Ce billet démontre en tout cas l’intérêt très limité des biographies en littérature, qu’il s’agisse de l’auteur ou de ses proches et de leurs relations. Que Simenon ait été ou non vaguement antisémite à une époque de sa vie, franchement, on s’en fout. Que son frère n’ait pas été un personnage très recommandable, on s’en fout tout autant. Ce qui compte et qui devrait seul compter, c’est l’intérêt et le plaisir qu’on prend à lire les romans de Simenon. Quel bonheur, quand, découvrant l’oeuvre d’un auteur suffisamment antique, on vous avertit qu’on ne sait à peu près rien de sa vie : Lucrèce, tiens, par exemple. Vive l’anonymat en littérature !
un Sans Opinion Fixe, voletant au gré du vent de votre bon plaisir.
Ce qui est proprement honteux… (Résumons)
Honteux ? Hautement recommandable, au contraire. Voleter au gré du vent de son bon plaisir, c’est le privilège des papillons, narguant l’entomologiste pataud armé de son filet.
Courageux de couronner Sansal?
Tout dépend du regard qu’on porte sur l’époque.
Si l’on considère qu’on est dans une situation ordinaire, alors on peut se satisfaire que BS ait été salué ailleurs, et parler littérature.
Si l’on considère qu’on est dans une situation d’exception, qu’on est en guerre, ce qui est le cas, alors le choix de Sansal prend un autre relief.
Et la rumeur bienveillante qui entoure son nom reste un chuchotement, là où il faudrait un cri.
Il faudra du courage aux Drouantissimes pour résister, ne serait ce qu’aux pressions gouvernementales qui ne manqueront pas de « conseiller » leur fameux « pas de vagues avec les Algériens », et librement couronner 2084.
Voleter au gré du vent de son bon plaisir, c’est le privilège des papillons, narguant l’entomologiste pataud armé de son filet.
Je définirais volontiers le biographe comme un entomologiste pataud armé de son filet. Assouline ou Rogiers, chacun des deux croit pouvoir capturer le papillon Simenon dans son filet. Mais il leur échappe et leur échappera toujours. On le croit là, il est ailleurs. C’est la malédiction des biographes : cette fois je le tiens ! Je te l’épingle définitivement et te le range dans ma boîte. Le métier de biographe se nourrit de l’espoir de voir un jour l’idée qu’il se fait de l’écrivain dont il examine la vie être élevée à la dignité d’idée reçue. Mais les idées reçues sont faites pour être déçues.
on ne sait à peu près rien de sa vie : Lucrèce, tiens, par exemple. Vive l’anonymat en littérature !
tout ça pasqu’on sait pas qu’il avait une casquette de baiseboll fifty cents..un tee shirt arsenal..qu’il était prof de lycée..qu’il osait poster ac son blaze sur la rdl..non mais franchmen jean marron..
« On peut faire un roman sur un personnage médiocre si l’auteur est excellent.
Les gens cultivés qui abondent sur la RDL pourront-ils nous en citer quelques-uns ? »
Mais le roman moderne( de Flaubert à Houellebeck) fourmille de personnages et de « héros » médiocres, épicétou!
la fiotte de pq
la raclure elle, rêve de faire voleter sa rondelle en central..c’est son choix
c’est quoi un personnage « mediocre » en littérature ?..un maronnier..
parenthèse dit: 24 septembre 2015 à 9 h 33 min
J’ignore que est cette Fatiha Talahite, mais elle me semble une fanatique du type C. Autain ou R. Diallo, l’horreur.
Franchement, Zoon, vous êtes chilliant en jouant au passoulinophobe !
ho hé l’ot..il redore son blazon au frais de jean marron..c’est d’l’héraldique leroy merlin
on a l’impression qu’il était tout le temps fourré dans les bordels de luxe du Gross Paris.
Les billets adressent parfois des signes amicaux, et celui-ci est pour bouguereau.
fourmille de personnages et de « héros » médiocres, épicétou!
quand même y’a sainte thérèse dénota..en plus elle peut pas prende cher..
Littell n’en a pas moins étalé ses propres fantasmes dans son essai « original » sur Degrelle.
P. Rogiers, en bon littérateur exilé à bout de sujet belge, a suivi la pente à médias savonneux, donc la collaboration-what-else.
D’autres ont repêché le frérot cousteau collabo pour mieux torpiller le commandant au chapeau rouge qui tâtait de la conversion à l’islam dans sa retraite gâteuse de monaco.
Et la liste des accusés de 17 ans aux écrits antisémites est régulièrement tenue à jour par le peloton d’exécution de radio france.
Simenon n’est sûrement pas intouchable, la période nazihergéesque mérite peut-être d’autres éclairages que ceux d’un Rogiers, plus à l’aise dans la nostalgie de Bruxelles dont le palais de justice semble dessiné par un Speer franc-maçon.
Paul de Man, dans la catégorie des considérables Belges depuis Baekeland, attend toujours un biographe qui fera bien de ne pas verser dans le sec-humide comme les visions pressing à la mode de M. Littell.
le frérot cousteau
frais mieux d’parler de l’original au bonnet rouge avec ses gonzesses..j’ai entendu de ces trucs dans les bistrots à loup d’mer..c’est pas popo.et la calypso c’est tout petit..la moitié était pour lui
« Alors que plus une un pneumatique de Rebatet, plus un palimpseste de Drieu, plus une sortie de Morand, plus une facture de Sachs, plus un apophtegme de Chardonne, plus un lazzi de Guitry, plus une érection de Jouhandeau ne nous sont inconnus, on ne trouve pas, en librairie, les oeuvres essentielles des poètes et des romanciers qui ont refusé de faire le voyage de Weimar ou d’applaudir, la bouche pleine, les géants priapiques d’Arno Breker »
Saine colère publiée en 1994 chez Gallimard par…?
les bordels de luxe du Gross Paris
tu sais bien que j’aime les trucs un peu minabe où on fait du gringue a la patronne pour avoir des prix
toi aussi bouguereau t’es qu’une fiotte que dit mon patron, la fiotte du litron urkurkurk
t’es qu’une fiotte que dit mon patron
..par exempe jean marron..tu sais bien qui c’est et il a pas écrit les bouquins à lucrèce..
Tiens! on dirait un roman qui nést guere Goncourtisable!
» plus une un pneumatique de Rebatet, plus un palimpseste de Drieu, plus une sortie de Morand, plus une facture de Sachs, plus un apophtegme de Chardonne, plus un lazzi de Guitry, plus une érection de Jouhandeau ne nous sont inconnus »
Sans compter Céline. On oublie trop souvent qu’à côté de leurs sorties antisémites ou collaborationnistes, des gens comme Rebatet, comme Brasillach ou comme Drieu furent aussi des écrivains de talent. Il paraît d’ailleurs que, ces jours-ci, on ressort Rebatet de son purgatoire. Il est dommage que les errements racistes ou politiques de ces écrivains empêchent encore qu’on reconnaisse sans a priori leur talent d’écrivains, comme on le fait pour un Céline. Pour un Drieu, c’est à peu près acquis. Pour un Rebatet ou un Brasillach, il reste à faire. Je relis régulièrement, pour ma part, une anthologie des poètes grecs traduits par Brasillach. C’est une des meilleures que je connaisse.
bouguereau dit: 24 septembre 2015 à 9 h 55 min
le gros c.n vole au secours de
son pote fhainien
…
…mieux que çà,…un roman,…comme un moule à gaufres,…
…qu’est ce qu’il dit,…un pignon de crème,…sur l’architecture de l’orthographe,!…déjà au nougats de la fermière,!…
…un plus de travers au café exotique,!…
…
…à la folie des grandeurs en colonies,!…
…une place aux croisements de souches sûres,!…nos travaux en déviations,…
…tout ces ponts à saute-moutons,…
…notre récréation aux Goncourt,!…
…Go,!…
« on emmerde la maréchaussée »
« c’est d’l’héraldique leroy merlin »
la fiotte à jc fait du mauvais Coluche
Le film d’Henri Decoin aurait-il été possible sans l’aval de Simenon, Pierre Assouline?
Bien à vous.
MC
Quelle idée de consacrer un article à un livre aussi médiocre !
Bloom, on hésite à trouver l’auteur de la « saine colère » publiée par gallimard en 1994, tant les postulants sont nombreux, mais qui sont effectivement ces auteurs dont le talent se passe de cette auréole du refus du voyage à Weimar ?
pendant que le PQ et son pote pochtron ne sont pas là, on respire enfin… vite une décision contre les abus de ces deux pervers, vite, cela s’appelle l’épuration et ce n’est pas un gros mot en ce qui les concerne, VITE
… Il n’empêche que cet article illustre encore une fois les particularités psychologiques de notre hôte, qui ne se résigne pas à admirer l’oeuvre de personnes disons « contestables » (si ce n’est dans leur pratique, du moins dans leurs opinions) et tente donc, toujours, de « réhabiliter » les objets de son admiration, pour la justifier.
Ca me paraît un cheminement curieux. Mais bon. Il est tout aussi curieux que Pierre Assouline, grand humaniste, cultivé, (cultivissimé même pourrait-on dire), ayant commis un livre comme « Vies de Job », laisse s’exprimer sur son blog des sales types comme JC ou parfois « jean marron » ou d’autres encore- alors que ces deux-là, par exemple, n’ont même pas le talent d’un Simenon ou d’un Céline. Ils en ont juste le machisme, l’homophobie, l’antisémitisme et le racisme. Pourquoi, comment notre hôte les tolère-t-il ? Mystère et boule de gomme. Je ne crois pas à l’hypothèse de l’intérêt financier (à savoir que ces deux-là étant omniprésents sur ce blog, ils font gonfler à eux tout seuls le nombre des commentaires et c’est ce qui motiverait notre hôte à les garder, pour conserver ainsi la manne financière de la publicité… )
bonne dame Clopine, le prestigieux blog à passouline n’est pas le tribunal la ruquier où des moix sans talent tâchent d’exécuter les voix discordantes dans le concert de la niaise migritantitude. Onfray a bien failli en faire les frais mais il s’est bien défendu. En attendant faites du compost avec le livre de Roegiers.
clopine, P.Assouline fait des billets sur des livres à propos desquels il pense avoir un avis éclairé par ses propres investigations et être apte à les juger avec précision dans les détails de contenu, de style et de contexte. vous n’en perdez aucune liberté de penser et d’apprécier sa démarche et de juger ses billets
Clopine un peu narquoise… dit: 24 septembre 2015 à 12 h 18 min
Je ne crois pas à l’hypothèse de l’intérêt financier
Je ne crois pas, mais je le souligne, un peu comme le dénommé Roegiers.
Médiocre la Clo-Clo comme le livre donc.
Il me manque quelques mots pour bien apprécier votre pensée, likomenas – et sans eux elle devient bien obscure.
Bon, je vous en propose quelques uns :
« détails de contenu et de contexte. Vous (avec majuscule après le point)n’en perdez aucune ».
???
Voulez-vous signifier
« Vous n’en loupez aucune » (des chroniques de notre hôte)
Ou bien rattachez-vous cet « aucune » à la suite de votre phrase ?
« Vous n’en perdez PAS, en AUCUNE manière, VOTRE liberté de penser, d’apprécier sa démarche et de juger ses billets »
Ce qui aurait un sens assez différent de :
« Vous ne loupez aucune de ses chroniques, et il vous accorde la liberté de penser, d’apprécier sa démarche et de juger ses billets » (sous-entendu : vous devriez le remercier pour ce faire)
Alors ? Hypothèse a, ou b ?
petit troll puitepée,
vous m’accordez par vos propos une malveillance envers notre hôte qui n’existe que dans votre cerveau malade.
Car l’hypothèse à laquelle je ne crois pas a été émise par d’autres que moi, qui y croient tant, eux, qu’ils ont déserté ce blog, comme TKT par exemple.
Des « vieux de la vielle », il n’y a plus guère, ainsi, que moi… et hélas vous…
Inclinons nous avec respect devant les victimes du hajj à la Mecque.
Ces malheureux doivent être en train d’apprendre que le Paradis peut être aussi une longue attente.
zouz y sait que son lard va griller..autant en profiter tout son saoul avant
Il n’empêche que cet article illustre encore une fois les particularités psychologiques de notre hôte
quant au reste la bonne clope fait de la rétention d’information
Des « vieux de la vielle », il n’y a plus guère, (Cl.)
Pour nos pères, le paradis ressemblait à ça.
http://s.wat.tv/image/vieux-vieille-chouans-gouyette_3hzrv_3ibv5g.jpg
Clopine un peu narquoise… dit: 24 septembre 2015 à 12 h 56 min
Car l’hypothèse à laquelle je ne crois pas a été émise par d’autres que moi, qui y croient tant, eux, qu’ils ont déserté ce blog, comme TKT par exemple.
Bravo et encore une petite couche.
Celle-ci sous couvert d’un commentateur ne pouvant se défendre.
Médiocre est peut-être un peu faible, ignoble serait plus approprié.
ZOON 10 h 38
Je suis d’accord avec vous pour Brasillach et son anthologie de la poesie grecque .Mon chagrin c’est d’avoir prêté un jour sans retour mon édition bilingue aujourd’hui introuvable .
En revanche j’ai abordé Rebatet romancier en m’efforçant de ne pas parasiter par des préjugé la lecture des » deux étendards » que recommandait avec chaleur un grand esprit dont j’admire l’œuvre :Georges Steiner ; Il y voyait avec « la mort de Virgile « de Broch un des grands romans du siecle passé
Et je n’y ai trouvé qu’une histoire laborieuse et emberlificotée, un mélo pesant …y compris au sens propre (plus de 700 pages)
Si un Rdelien peut me montrer que je n’ai rien compris, que je suis passée à côté d’une grand œuvre je suis preneur…..car, quand même, Georges Steiner ne peut avoir dit n’importe quoi!
(sous-entendu : vous devriez le remercier pour ce faire)
..tu nous as tellement de fois servi ce plat bien froid pour notre ingratitude à ton endroit..quand je dis a ton endroit ça peut être aussi bien ton envers..la langue est aussi la pire des choses la bonne clope
Georges Steiner ne peut avoir dit n’importe quoi!
trés trés facilement et avec flegme..n’en fais 700 pages..il en vaut pas l’coup..enfin je veux dire c’est un mauvais personnage littéraire..
..bien la censure..bien
« la robotique a bon dos » dirait jean marron
« Quelle idée de consacrer un article à un livre aussi médiocre ! »
Clopine, je me suis posé la même question et puis, en poursuivant la note de Passou, j’ai compris qu’un grand connaisseur de Simenon comme lui ne pouvait laisser sans réponse les insinuations et les calomnies lancées contre un écrivain qu’il connaît parfaitement.
Une telle naïveté désarme. Sauf si elle est fausse.
un fausse naïveté , ça c’est quand même le pendant de la langue internet de vraie naïveté ,langue qui ne vaut pas mieux
Phil, j’ai entendu, sur France-Culture, « Bonnes feuilles », Roegiers (après une curieuse introduction : le début de « La Métamorphose » pour parler d’une « carapace » de Christian Simenon !) lire le début de son « roman », consacré à la première réunion rexiste à laquelle assiste le « héros » et à sa découverte de la personnalité de Degrelle. C’est un récit à la fois plat et cliché, sans point de vue et aux voix discordantes.
Suivent quelques mots de Roegiers sur Georges Simenon opportuniste, agrémentés cette fois de la chanson de Jacques Dutronc, « L’Opportuniste » (je me demande ce qu’en pense Dutronc).
Essentiellement en cause : plusieurs films d’après Simenon produits par « La Continental » durant l’Occupation. Seulement, La Continental a fait débuter des cinéastes que l’on n’a pas accusés par la suite de collaboration ni d’opportunisme, et a produit une trentaine de films, je crois, dont certains échappaient à la vigilance de Goebbels, dont le souhait avoué était que le cinéma français demeure le plus médiocre qu’il était possible.
Souvenir d’un grand Belge
« Mais puisque je me tue à vous répéter que ça sert à rien d’aller là-bas, à tourner comme des cons autour d’une boîte vide et pour finir crever sous les arpions d’un million d’abrutis! »
« Toi pas fâcher, capitaine… Nous bons musulmans… Nous vouloir aller… »
la secte simenonienne: P.Assouline est un membre éminent , proéminent d’une secte : tremblons
Nos pères étaient ignobles et intolérants, c’est fini.
Qu’est-ce qu’on a honte quand on voit ça.
Geo, je suis d’accord avec vous sur la parfaite connaissance de Simenon par notre hôte. Sa biographie est incontournable, à mon sens. Donc, il a raison de rectifier les médiocres mensonges de l’auteur qu’il chronique, bien sûr.
…
Mais c’est le côté « affaire personnelle » qui m’intrigue. Si je divague un peu, oh, juste un peu, (contre mon habitude, ahaha), j’en viendrai à penser que si notre hôte écrit la biographie de personnages controversés (à tort ou à raison, ici c’est à tort) comme Simenon ou Hergé, c’est parce qu’il a besoin de faire passer ses propres admirations au tribunal.
Ainsi, notre hôte serait un biographe non pas justicier mais judiciaire. Et son travail viserait à faire examiner les suspects (les auteurs) et les témoins (les lecteurs) par un tribunal imaginaire, contenu dans son seul cerveau. Tour à tour procureur, puis avocat, partie civile voire victime, Pierre Assouline le biographe écrirait comme on pèse des poids sur une balance Roberval.
Et à la fin des plaidoiries, comme tout bon juge qui se respecte, il ne peut s’empêcher d’éprouver de l’empathie pour l’accusé. Surtout si le procès s’est déroulé avec toute la théâtralité requise, et que l’avocat qui est en lui a l’impression d’avoir fait du bon boulot.
« Les biographier tous !!! », en quelque sorte, et surtout les plus retors, les plus difficiles à appréhender… Voire les moins recommandables.
La biographie, non plus comme un exorcisme ou une possession, mais comme un bon vieux procès d’assises.
Et là, le prévenu Simenon : acquitté.
J’avais oublié les images insupportables de ce grand Belge.
Tiens, je comprends M. Louis-Georges Tin.
Jusqu’à quand restera-t-on sans réagir?
Alors qu’on pourrait être si heureux à cultiver un p’tit bout de terre par ci par là.
Un lopin, une lopine, un lopinou…
Phil, c’est une extrait du chapitre « Au bon chic collabo » du « Pour Jean Prévost » de Jérôme Garcin. Les écrivains qui ne se goinfrent pas au banquet de la collaboration sont connus.
Clopine un peu narquoise… dit: 24 septembre 2015 à 13 h 46 min
si notre hôte écrit la biographie de personnages controversés
Pal mal, mais si un personnage restait incontroversé après le passage d’un biographe, c’est que la biographie serait mal faite.
Clopine un peu narquoise… dit: 24 septembre 2015 à 12 h 18 min
On aurait pu croire que le goût de la délation s’était éteint n France depuis 1945. Mais non : voyez ce post de Clopine. Avec quelle ardeur elle ranime la tradition.
Court, de 11.41, Bien sûr, si Simenon n’avait vendu ses droits d’adaptation, « Les inconnus dans la maison ‘ n’aurait pas été tourné. Et Decoin en a fait ce qu’il a voulu, modifiant des personnages etc ce qui était son droit. Mais depuis quand un romancier est-il coresponsable du contenu d’un film tiré de son oeuvre ? Ce serait une grande première !
Résumons de 9.49, Des « pressions gouvernementales » chez Drouant ? j’aimerais bien voir ça. Si cela arrivait, je vous promets un billet sur ce blog. En attendant, ça relève du fantasme.
Tintin a-t-il aussi eu son frère-con?
Phil, vous connaissez certainement George Delfanne, aka, Lescalier, aka Christian Masuy, qui était à l’Abwehr ce que Laffont-Bony furent à la Gestapo? Un collabo belge autrement plus nuisible que les petits bras du monde littéraire du plat pays écrasé. Massuy et Bernard Fallot, bon Français au nom trompeur, furent d’ardents et d’efficaces chasseurs de résistants. Voire l’arrestation de Parsifal & le démantèlement des réseaux Confrérie notre-Dame & centrale Coligny.
Le reste est littérature.
…
Ca serait pas si mal, d’ailleurs, une biographie écrite vraiment comme un procès, avec plaidoiries veux-je dire;
Ca se trouve, ça s’est déjà fait ?
Et puis à la fin, une adresse internet pour que les lecteurs votent : coupable ou innocent, comme au bon vieux temps des pièces de théâtre de Robert Hossein…
Mais il faudrait inclure une plaidoirie purement « littéraire », bien sûr. Comment l’auteur s’est-il servi du terreau (pour certains auteurs, du fumier…) de sa propre vie pour faire surgir l’oeuvre, etc.
Voyons, voyons, qui pourrait servir de procureur ? Paul Edel ? L’avocat, le billet du jour nous le prouve, serait sans conteste Pierre Assouline…
Et le juge : nous tous.
Voire > Voir…
Ueda, le frère de Tintin c’est Chang. Plus correct que lui, tu meurs.
Les photos sont faites pour se déprendre de ses mauvaises habitudes.
Regardez la première, et demandez à votre voisin: c’est qui qui deviendra un mec bien et qui un salopard?
On aimerait que ce ne soit pas si simple.
Que la petite gueule butée de droite devienne un héros, plutôt que le merveilleux enfant de gauche.
… Même si Chang provoque bien des convoitises. Aimé par Tintin, et kidnappé par un grand singe ! Une séduction physique incontestable, ce Chang…
ueda, impossible : à cause des regards. Celui de la petite brute est opaque. Celui du futur écrivain est d’une profondeur, d’un éveil, d’une intelligence qui lui transfigure le visage…
au moins 453 morts et ueda qui pleure
triste période
http://cdn.liberte-algerie.com/images/caricature/thumbs/lr-7033-45e57.jpg
…
Par contre, dites donc, les noeuds-noeuds ! Visez-moi ces lavallières ! On espère vraiment pour ces pauvres enfants que ce ne soit que des accessoires de la photographie, et que, sitôt le cliché pris, ils puissent enlever ces monstrueux bolducs de leurs frêles cous…
C’est bien simple : on croirait qu’ils ont détaché leurs cravates du siège qu’on aperçoit derrière…
à cause des regards. (clopine)
pfffff
Et puis à la fin, une adresse internet pour que les lecteurs votent : coupable ou innocent, (Cl.)
Mais qu’au moins ce soit, pénalement, fromage OU dessert, décapitation ou crucifixion.
« fromage OU dessert, décapitation ou crucifixion. »
droits humains obligent…
Un chose est sûre : on peut écrire des commentaires médiocres sur une critique intelligente d’un roman médiocre.
« Alors que le jeune Ali al-Nimr pourrait être décapité aujourd’hui, l’Arabie saoudite préside le choix des rapporteurs du Conseil des droits de l’homme de l’ONU depuis le mois de juin. » (l’obs)
Je dirai même plus : on peut écrire des commentaires médiocres sur une critique intelligente d’un roman médiocre sur un personnage médiocre.
Clopine a raison : pourquoi, Monsieur Assouline, parler d’un livre que vous n’avez pas aimé ?
alors que la grande tradition moderne de la critique littéraire est de parler des livres qu’on a aimés pour les faire vendre ?
si tous les critiques littéraires commencent à massacrer les auteurs c’est un coup à faire couler l’industrie éditoriale…
Dear Bloom, Garcin n’a pas l’entregent de son excellence, monsieur son ami Bastide, mais continue à officier dans le même club qui se plait à distribuer les temps de micro sous le palissandre subventionné.
Bien des années après 1994, l’universitaire Catherine Douzou qui publiait sa thèse sur Morand chez Champion a dû subir le blacklisting de ces médias.
Pour le reste, la littérature comme vous dites, on croise parfois chez nos amis belges l’itinéraire d’un Paul Colin par exemple, qui vaut plus que les portes-fusils à la Simenon-frère. Les biographes ont un peu de mal avec ce genre de personnalités qu’ils doivent détrempées de leur « fleuve Combelle ». Denoël n’est pas loin, belge considérable de l’édition sans qui les Français restaient condamnés à lire les fariboles du petit prince pour le bonheur de la banque gallimard.
C.P. merci du compte-rendu de Rogiers en terre de France culture. il voudrait trouver de la belgitude sous chaque pavé de paris, c’est un peu tiré par les cheveux qu’il a abondant.
Clouzot a bien été un peu inquiété après son affaire Continentale puis vite réhabilité. il y a des talents dont la privation confine à l’idiotie.
qu’ils doivent sortir détrempées de leur « fleuve Combelle »..
« Simenon [aurait] envoyé son frère à la mort pour ne pas que son image désastreuse rejaillisse sur leur nom et sa carrière d’écrivain. »
Un lecteur de Simenon, qui a ressenti dans tous ses romans sa profonde humanité, ne peut qu’être en effet fort dubitatif devant la thèse avancée par Roegiers. D’ailleurs, la mort de son frère a certainement dû émouvoir Simenon : peut-être l’a-t-il manifesté ensuite dans des lettres, par exemple ? Il n’est sans doute pas resté muet sur cet événement important de sa vie.
à « d’accord avec Clopine » : c’est qu’il est insupportable à Pierre Assouline qu’on dise des c… sur un écrivain dont il a écrit la biographie. Il en fait donc une affaire personnelle.
Il a bien le droit, d’après moi. Je tentais de le taquiner, c’est tout.
Maintenant, pourquoi écrit-il des biographies de mecs borderline (voir ma question plus bas, et sa réponse : c’est que Pierre Assouline a quelque chose en lui de judicieusement judiciaire. Ce qui vaut mieux que d’être insidieusement suicidaire. Ou d’être binairement débonnaire. Bon d’accord, je sors.)
« Mais il pensait ce qu’il écrivait. Sinon comment écrire ? ».
Ben on l’écrit, et après on le pense ! C’est pas complexe faut pas sortir de l’X… Et si on le pense pas on le gomme et on va prendre l’apéritif !
Quand on est c.on, on est c.on !
Quand on est c.onne, on est c.onne !
Quand on est normande, en plus, c’est désespéré…
ça rente ça sort ça fait..j’ai lu..lassouline défend un copin..putatif mettons..c’est mieux..et c’est quoi un copin bonne clope ? c’est un mec qui peut t’envoyer un sms à 2h du mat qui dit « je reviens d’un pince fesse chez goering..j’ai crevé..il pleut..tu peux venir changer la roue stp? »
Visiblement, Clopine en veut toujours à Passou de ne pas lui avoir filé de la thune à la sortie de Brèves de blog.
Quelle goujaterie en regard de la place qu’il lui avait accordée (à la grande colère de Barozzi, jamais cité, lui) et qui aurait pu lui ouvrir, soyons fou, les portes d’un éditeur.
Pour expliquer la tolérance de Passou*, elle lui prête des arrières pensées mercantiles. C’est très classe…
* Que je déplore moi aussi, mais pas pour les mêmes raisons.
Un lecteur de Simenon, qui a ressenti dans tous ses romans sa profonde humanité
alors lui c’est meusieu l’juge qui ressent les trucs bien profondément dans son intime conviction..
Regardez la première, et demandez à votre voisin: c’est qui qui deviendra un mec bien et qui un salopard?
y’en a un qui a déja l’noeud en vrac..on peut même pus compter sur ménasse
Des « pressions gouvernementales » chez Drouant ? j’aimerais bien voir ça. Si cela arrivait, je vous promets un billet sur ce blog. En attendant, ça relève du fantasme.
..de la déception..des voeux pieux..de l’espoir..
avec boloré ça srait d’équerre bordel !
Ben on l’écrit, et après on le pense !
même pas..tu l’fais sonner dans l’gueuloir..et si ça tinte bien c’est bonnard
Quand on est normande, en plus, c’est désespéré…
on emporte la littérature et sa région dans la réussite jamais dans sa débine jicé..sans toi que srait porcrol..saint héléne épicétou
A propos de Georges S. un entretien intéressant de John Simenon, fils de Georges : titre: Quand J.S raconte comment il gère le patrimoine de Georges Simenon.Très futé.
Quant aux livres dont on ne peut même plus voir la couverture….il y a moyen de les faire « adopter »; la plupart des (assez) grandes gares ont un présentoir,situé dans la salle d’attente ou sur le parvis près des quais,on y dépose le mal-aimé et on y adopte -pour le temps d’un voyage peut-être, un nouveau soupirant.Essayez, surprises assurées!j’ai testé.
Petite correction à apporter au texte de Passou: Congo belge, sans la majuscule à l’adjectif.
Arbitraire absolu de la langue.
L’universitaire anglais à la retraite vice-président des « Amitiés Robert Brasillach » (ça existe…) avec qui j’ai diné il n’y a pas si longtemps y verrait certainement une justification supplémentaire du « charme désuet de la langue française ».
bouguereau dit: 24 septembre 2015 à 15 h 52 min
j’ai crevé..il pleut..tu peux venir changer la roue stp? »
Non mais Goering il en a pas une aussi, de Porsche ? I peut prêter un pneu, puisque lui il bouge pas… Au pire après i fait du train électrique ! Parce que forcément, Carinhall c’est à dache si on n’y va pas en Porsche les закуски c’est forclos i sont plus dans les assiettes…
Simenon a toujours été simenonien.
ça c’est ce que l’on écrit (dit) après mais le protagoniste n’est pas toujours d’accord
une justification supplémentaire au « charme désuet de la langue française ».
Trommelmachin comme dit Sergio!
bouguereau dit: 24 septembre 2015 à 15 h 52 min
j’ai crevé..il pleut..tu peux venir changer la roue stp? »
Le suspense…
» charme désuet de la langue française »
vous avez dit désuet ?! Désuet pour les maggie t! on n’est pas des bêtes épicétout
Dans son Journal du 17 mars 1939, Maurice Garçon notait ceci : « Les politiciens sont abjects. Leurs intérêts électoraux ou d’argent leur font faire des ignominies. Pour les magistrats, c’est autre chose. La décoration ou l’avancement en font des valets. Ils sont lâches, trembleurs et pusillanimes. Ils ont peur de leur ombre dès que se manifeste une intervention un peu puissante. Toutes les palinodies leur osnt bonnes lorsqu’il s’agit de flatter le pouvoir. Leur prétendue indépendance dont ils parlent est une plaisanterie. Plus ils gravissent les échelons des honneurs, plus ils sont serviles. On en trouve de relativement honnêtes et à peu près indépendants dans les petites villes lorsqu’ils ont vieilli sur place et ne nourrissent plus d’ambition. Mais pour faire la grande carrière, il faut avoir accumulé tant de platitudes qu’on peut dire que leur bassesses est proportionnelle à leur élévation ».
Qui oserait justifier, 76 ans plus tard, la nécessité de déplacer le moindre mot, la moindre nuance, la moindre virgule, à la lucidité de cet amer constat dans l’Hexagone d’aujourd’hui ?
Eh bien NON, trollounet de 15 h 53, vous avez TOUT FAUX . A l’époque de la sortie de « brèves de blog », la discussion de la rémunération des contributeurs involontaires du livre a bien été engagée. Je faisais partie de ceux qui ne « réclamaient » rien à notre hôte, et pour cause : s’il n’avait été que de moi, ce livre n’aurait jamais été publié… Ce qu’un esprit comme le vôtre ne peut comprendre, bien entendu.
Et de plus, je fais exactement l’inverse de ce que vous affirmez : moi, je ne prête pas d’arrières-pensées mercantiles à Pierre Assouline.
L’art de la calomnie est certes de raconter n’importe quoi et surtout des contre-vérités, certes, mais enfin la seule défense qu’on peut lui opposer sainement est le mépris pour d’aussi basses manoeuvres…
Et vous ne pourrez pas prouver vos dires, bien entendu, sinon en vous enfonçant toujours plus dans le mensonge.
Je préfère ma place à la vôtre.
Bloom dit: 24 septembre 2015 à 16 h 50 min
Trommelmachin
Si, y a Günter qui joue du tambour… Comme un garde champêtre ! Mais c’est pas avec ça qu’il casse les vitres… Faudrait voir Nini Rosso avec sa trompette ! Comme les éléphants de Rose…
« L’Antiquité n’a pas connu deux maux: le christianisme et la syphilis. »
De qui est-ce?
Clopine, je vous cite :
« Je ne crois pas à l’hypothèse de l’intérêt financier (à savoir que ces deux-là étant omniprésents sur ce blog, ils font gonfler à eux tout seuls le nombre des commentaires et c’est ce qui motiverait notre hôte à les garder, pour conserver ainsi la manne financière de la publicité… ) »
Vous vous seriez limité au tout début de votre paragraphe, il n’y aurait pas eu d’ambiguïté. Mais vous ne l’avez pas fait, et ouvriez ainsi la porte au soupçon.
Moralité : écrivez-moins, écrivez mieux.
Pour le reste, parce que j’ai de la mémoire, je maintiens mon analyse.
geo dit: 24 septembre 2015 à 17 h 39 min
Nous, ici, on a le christianisme.
OK, je sors !
Je ne sais pas moi, mais a priori, je me demande toujours pourquoi on pourrait à ce point se permettre de cracher les vomissures de son venin sur un confrère romancier, autre spécialiste des veules de la Kollaboration, sans se déconsidérer soi-même un poil. Car de deux choses l’une : ou bien, on ignore superbement (la RDL n’ayant rien à f… des apologistes des médiocres fascistes), ou bien on y consacre 3 lignes plutôt que 50. C’est malin ! Maintenant, ce billet risque de provoquer l’effet inverse à celui recherché. Par envie d’aller défendre l’abjecté, on irait presque lire le Roegiers pour en sauver quelque chose… quitte à s’aligner sur l’opinion de la gauche bien pensante des ondes télévisées(genre Moix-Salamé, dont on me dit que ses specimen patentés « l’auraient bien aimé », cet auteur invité à l’haschtag#ONPC)…
Sale temps pour Roegiers !
Sale temps pour Clopine !
Diagonal dit: 24 septembre 2015 à 17 h 04 min
D’après vous, c’est valable pour les flics ?
l’haschtag#ONPC)…
—
Reprenons: c’est haSHtag, comme haSHish, pas comme ReiSCHtag. Gross malheur, la guerre!
Non mais il y a des fascistes qui le sont pas, médiocres, justement ! Sinon on s’en talquerait… La Milice était farcie de grands noms, dans tous les domaines ; il est là, le problème. Sinon si c’était qu’un ramassis y aurait qu’à… ben ramasser, quoi !
temps pourri pour mon patron, l’est au bout du rouleau 92
Bloom dit: 24 septembre 2015 à 18 h 14 min
Reprenons: c’est haSHtag
On s’en fout, c’est du barbare.
On s’en fout, c’est du barbare.
—
Et « On s’en fout », c’est pas du barbare?
dear bloom, ReiCh, sans « s ». m’est avis que vous faites un blocage sickologique. Prenez deux pilules de rebatet dans votre saint émilion.
La Milice était farcie de grands noms, dans tous les domaines (sergio)
ja wohl, le potin mondain.
Clopine : « Je préfère ma place à la vôtre. »
Votre place en a un peu marre de vous, depuis le temps qu’elle vous supporte.
Mal placé le « s », Phil, ReichStag. Ces langues barbares de kultur sont semées d’embûCHes.
Je reprends la reprise, toujours en comparant les deux familles germaniques:
« HaSHtag », pas comme « ArSCHloch »….
(Ça me rappelle la pub d’un lunetier pendant l’Occupation « Lissac, ne pas confondre avec Isaac »…)
chez Sergio, Christiane trouve du charme à mon patron qui (selon elle) ne dit jamais du mal de personne (mais la liste est longue)
@ Diagonal 17h04. Heureuse idée de parler de Maurice Garçon,à priori un peu loin de Simenon, en réalité pas tant que ça.Le journal a donc été réédité en 2015,bonne nouvelle,attendue.Maurice Garçon fait partie de mon Panthéon privé.Comme il se sentirait mal au Panthéon, lui l’amateur de magie noire et autres divertissements.J’ai relu pour l’occasion le discours de réception à l’Académie, le 16 janvier 1947, prononcé par André Siegfried. Celui-ci félicite le Maître d’avoir recensé les Diables des Armées infernales…et, il donne qqs exemples des Affaires dont s’occupa M.G
« propriétés des oeuvres posthumes de Baudelaire…défense des journaux satiriques contre des poursuites pour outrage aux bonnes moeurs…droit de publication des Mémoires de Marie Baskirtcheff…fixation du droit d’auteur sur les photographies…..ET défense de 5 étudiants de Poitiers qui avaient assassiné un « collaborateur », défense qui avait fait demander (son) arrestation par une certaine presse,et,l’avait obligé à publier clandestinement sa courageuse plaidoirie.
Le discours d’A.Siegfried est tout bon « une des conséquences les plus angoissantes de nos guerres mondiales, c’est que la science a été mise au service des Etats, qu’elle n’est plus considérée par eux comme une recherche désintéressée de la vérité mais comme un instrument de puissance »
Ces questions sont-elles si éloignées du billet du jour ??
Le discours de Maurice Garçon ,le même jour, fait l’éloge de paul Goyau(que je ne connais pas) et de Paul Hazard l’auteur de « la crise de conscience européenne » paru en 1935, que j’ai autrefois étudié au lycée ( précision: je n’ai pas100 ans)Je ne citerai pas l’analyse qu’il en fait. Il faut lire son discours. Merci Diagonal d’avoir rappelé l’existence de ce brillantissime avocat & farceur, orateur & lettré,hardi, doué de talent et de caractère.[c’est mon père qui autrefois me le fit connaître] lola
le secrétariat de JC….. dit: 24 septembre 2015 à 19 h 03 min
A part rêver jour et nuit de JC, vous avez autre activité ?
Vous pourriez lire, faire du sport, voir des amis, baiser, travailler peut-être.
Ce n’est pas trop dur d’être obsédé à ce point ?
t’es pas un bon patron jicé..
ja wohl, le potin mondain.
salaud d’communiss !
http://i843.photobucket.com/albums/zz352/loaloauk/Universal%20Singapore/Disney%20and%20more/GPN-2000-000060.jpg
Qui oserait justifier, 76 ans plus tard, la nécessité de déplacer le moindre mot, la moindre nuance, la moindre virgule, à la lucidité de cet amer constat dans l’Hexagone d’aujourd’hui ?
boloré encore un !..un gros ! que chte lui couprai l’cou à l’égoïne moi
t’es pas un bon patron jicé..
moi mon larbin il fait les cuivres en cuisine..et tout a la pogne attation !..il a le droit à la casquette de baseboll et à écouter du rap au cax
Au mahj hommage à gag.
Non, à son père, déporté à Terezin.
En passant, une remarque à l’attention de Clopine un peu narquoise qui a écrit « Il est tout aussi curieux que Pierre Assouline, grand humaniste, cultivé, (cultivissimé même pourrait-on dire), ayant commis un livre comme « Vies de Job », laisse etc » :
Ce qui est « commis » est toujours quelque chose de mauvais : on commet un crime, une mauvaise action, un mauvais roman…
Je ne pense pas que vous vouliez nous dire que le livre d’Assouline était raté?
dracul l’a un tshirt tsahal par devant et une casquette de basboll de sport c’est à dire avec la visière par derrière gotferdom..pourtant on le voit pas sur la webcam..c’est vous dire comme chus fort en identité..watseup dracul ?
Ce qui est « commis » est toujours quelque chose de mauvais
salaud d’capitaliss !
le soleil se couche ! bon c’est l’heure de ma tournée de mousse et de satan..c’est pas trés bon mais satan est con..tchousss
Je les rend folles, les gonzesses !
Fiottes comprises … c’est un fait.
Ruddy Valentino, c’est un nul à côté du Porquerollais : faut me voir au travail …
Plus fourbe, y a pas ! Un vrai Macron hollando-valseur…
Je n’ai pas lu, et peut-être ne le ferai-je pas par manque de temps, le livre 2084, de Sansal et retenu dans plusieurs listes de prix littéraires. Je ne sais pas si cet écrivain engagé sert d’alibi à des harangues nationales identitaires, en France, comme le laisse penser certains commentaires sur la RDL, mais le S.talker en a fait une lecture de critique littéraire, avec une réflexion sur la novlangue, très intéressante.
s’il passe, le lien:
http://www.juanasensio.com/archive/2015/09/12/2084-de-boualem-sansal.html#more
la vie dans les bois dit: 24 septembre 2015 à 20 h 17 min
mais le S.talker en a fait une lecture de critique littéraire
Eh oui ma vieille LVDLB t’es une vraie co… et ça se lit.
C’est dans des détails que se niche la vraie bêtise (voit Clopine avec ses sous pas touchés)
Tous ces détails te mettent sur un piedestal,
c’est toi notre Victoire de Samothrace.
« 2084 de Boualem Sansal est un assez beau roman »
As.ensio (je fais gaffe)
Typique du « qu’en fait », il aurait voulu, il a pas pu.
Dommage.
Quant à lire « on est en guerre », certainement. Vis à vis d’une idéologie nihiliste et criminelle, que représente Daech. Si ce « on » est grandement international.
Car pour ce qui est de la langue frensoc pratiquée par les médias nationaux français, les voix qui s’élèvent pour constater des compromissions et accomodements gouvernementaux en Hollandie avec l’arabie saoudite sont peu nombreuses, ou inaudibles.
Et il ne s’agit pas là d’un ascenseur construit sur une plage publique. Ni des mille et un de la suite royale qui ont laissé les commerçants du coin navrés de voir s’envoler la possibilité de remplir leur réservoir…
Non en Hollandie, être en guerre en 2015, c’est « partir » en guerre. Et ce n’est pas un entrefilet dans un journal à faible diffusion, signalant le balet de limousines aux vitres fumées, dont le trajet est dégagé à grand renfort de service d’ordre, public, vers un terrain discret, pour faire quelques démonstrations qui fait sensation. Ce n’était pas une séance de ball trap. C’est tout ce que je sais.
Etre en guerre en Hollandie, c’est favoriser l’industrie. Celle de l’armement.
à 20 h 37 min
J’ai mis le lien sur la critique littéraire d’un livre. Tu laisseras lire le texte en entier à ceux qui veulent le faire ?
Quant à ceux de la secte erdelienne, qui pensent prendre en otage les commentateurs, en supposant,- salut Diagonal-,ma foi, comme dit un juré Goncourt: fantasmes.
Bloom dit: 24 septembre 2015 à 10 h 08 min
Garcin est né en 56. En 1994, il avait donc 38 ans. Comment expliquer qu’un si grand spécialiste, parvenu au milieu du chemin de la vie, puisse encore s’étonner du fait que la postérité n’est pas un prix de vertu?
Phil, tout à fait de votre avis. Michel Onfray a eu l’intelligence de laisser croire à ce pauvre Moix qu’il pouvait dominer alors qu’il était en train de se vautrer sans même s’en apercevoir. Une leçon.
la vie dans les bois dit: 24 septembre 2015 à 20 h 43 min
Etre en guerre en Hollandie, c’est favoriser l’industrie. Celle de l’armement……………..
J’ai mis le lien sur la critique littéraire d’un livre. Tu laisseras lire le texte en entier à ceux qui veulent le faire ?
Des exemples, toujours des exemples..
La Hollandie canonière et la s.talkerie critique.
C’est bizarre Phil, votre réfexion sur les jeunes de 17 ans qui ont fait de mauvais choix à une époque, où pour le coup c’était la guerre, et dont vous regrettez qu’ils soient fichés par radio france ?
Doit-on comprendre qu’à l’époque ils n’étaient pas ipodés et mal informés ?
à 21 h 03 min
Ne t’excuse pas. Tu es pardonné, si tu ne sais pas lire.
Aujourd’hui, commencé « le Roi Tué Par un Cochon » de Michel Pastoureau, qui m’a bien l’air de valoir bien des chefs-d’oeuvre en lisse pour le qu’on s’goure.
Chaloux dit: 24 septembre 2015 à 21 h 00 min
Chaloux, roi généalogique, nous tente une manoeuvre mathématique (Pour JC : quoiqu’il vous en coûte, venez à son secours)
De plus, vice parmi les vices, il devient (il est) Onfraysien parmi les Clopiniens.
Christiane l’aime, Clopine dans la seconde qui vient va l’adorer (tous les goûts….)
On a beau dire et élucubrer mais pour le resto de samedi avec Daaphnée, Ueda reste en pole.
Sans discussion.
Chaloux dit: 24 septembre 2015 à 21 h 11 min
Aujourd’hui, commencé « le Roi Tué Par un Cochon »
Et il est mort.
Dommage.
RIP.
Pauvre Chaloux.
Chaloux dit: 24 septembre 2015 à 21 h 11 min
en lisse pour le qu’on s’goure.
L’humour du breakophile n’a d’égal que celui de Lagaf’ (et encore)
Je me demande si JC ne serait pas un peu luciférien sur les bords.
lavie, l’âge des accusés importe moins que l’année de naissance des accusateurs. Pour juger de Céline, on préférera un cru Nimier de 25 qu’un Garcin de 56.
A verser au dossier Roegiers, une intéressante interview de John Simenon , le fils du romancier, dans « le Figaro » de ce jour.
…
…civilisations,…
…
…rien que des filières d’escrocs,…pour des victimes désemparées à (s)’exploité(e)s,…
…dans le monde de toujours,!…
…
…entendons-nous,…faire confiner, par connivences et filières, toutes les aspérités de l’humanisme, à des spécialisations hors-normes, que seuls les escrocs de tout genres détiennent pour faire marché, le monde ainsi,!…
…
…les filières de l’enseignement,
…les filières des partis politiques, pour rester aux as,…courtois aux syndicats,!…
…les filières du pouvoir et corporatistes,!…
…
…voyez vous mêmes, les filières aussi d’or,…en être morcelé en long et au travers,!…
…les filières de la pensée endoctrinée,…
…les filières de médiation aux managements,…
…les filières pour rester con-heureux,!…
…en pantoufles,…pour sucrer l’argent et le travail au peuple,…de tout les temps,!…
…identité, de quelles filières,…
…de prestige, du capitalisme,…
…
…les filières,!…Oui,!…pour nous en faire des pauvres – soumis,…accrochés en lèche-culs,…
…la bride, la charrette et ses esclaves intello’s,…etc,!…Ah,!…
…Ah,!…Ah,!…mon portefeuille,…la civilisation,…Non,…se faire son charme à sois-même,!…
…aimons-nous sans argent,…ou allez faire les pûtes-gays ailleurs,!…etc,…
…
…un plus pour collabos de la république pour en faire sa filière à partis-usurpé,!…
…pauvre types d’un partis sur l’autre, à en être exclus par devoir à esclaves de se faire mettre et soumettre du matin au soir,!…vive Dallas ( feuilleton )
…
…vive les présidents, les rois, les empereurs, les dieux à tout vents,!…
…à nous mettre bien dedans notre portefeuille d’état,!…
…le tient, le sien, le leur,!…Ah,!Ah,!…
…bande de couillons des filières,…avec ou sans révolutions,…
…esclaves de maîtres à se mettre,!…en rêves,!…etc,!…
…beau temps pour Simenon,…et ses filières en panier, tout ces oeufs à écraser,!…
…les filières aux hommes-lettres,!…sel, poivre,…Pauvre’s cons,!…
…çà nous soulage, tout ces fruités en filières,!…
…ici-git,…jus d’orange à filières,!…
…Bip,!Bip,!…pour des voleurs avant les Ali-Baba,!…
…l’humanité en ordre, des pauvres cons en croissance,!…etc,!…
…des Marines et la Bande à Quatre, tous escrocs, avant ou après, complicité participative de profits dans les poubelles d’esprit,!…
…entrez plus en filière,…et une autre ailleurs,…touchez pas, à mon peuple lobotomiser,!…une fois de plus,!…Ah,!Ah,!…suivant,!…etc,!…
…
L’orthographe est à l’avenant ce soir, je m’en excuse.
Donc le frère de.
Et une constatation, après avoir lu la » dizaine de pages » de la bio de référence et mises en exergue par ce romancier belge, qui tente d’en amoindrir le contenu, pour lui permettre de broder, c’est qu’il faut laisser passer le biographe.
Une petite précision, toutefois, en 1941, date ou le cadet bascule véritablement dans le nazisme, il a 35 ans. Et 3 ans de plus lorsqu’il commet une tuerie. L’immaturité n’est peut-être pas le mot qui convient.
Je n’ai pas tout compris, Phil, votre message de 21h49. Mais il se fait tard et j’ai fait de la route today.
Dommage que vous ne developpiez pas votre assertion à propos de la période « hergéesque » de Simenon. Cela permettrait une édition » revue et augmentée » de la bio ?
Quel talent !
Zonzon brun,
T’adores les nazillo-antisémito-fachos,
grand bien te fasse, mais comprends que l’on puisse trouver que le violon dans lequel tu pisses ressemble plus à une citerne qu’à un Daum.
…Oui,!…
…
…une orthographe pour penser, et ne pas en être soumis d’Eve & d’Adam,!…of course,!…
…
…au filières pour un pouvoir sur des libres-soumis,…les fesses en l’air,!…etc,…
…
la vie dans les bois dit: 24 septembre 2015 à 22 h 18 min
LVDLB a épuisé Gougle, ils sont obligés de revoir tous leurs algorythmes.
sur la couverture de L’autre Simenon, c’est écrit « roman ». Ce qui autorise tous les abus, ou presque.
Si je me souviens bien, c’était aussi la précaution qu’avait prise Edouard Louis pour son « Eddy Bellegueule ». Précaution indispensable pour s’éviter des ennuis judiciaires. Elle autorise en effet tous les « abus », mais peut-on, en toute rigueur, parler d’abus? Classer un livre dans la catégorie « roman », c’est le classer dans la fiction, même s’il s’agit d’autofiction ou de semi-biographie. Or la fiction n’est pas tenue de fournir ses preuves. IL semble que Patrick Rogiers se répande en ce moment beaucoup dans les médias. Il faudrait vérifier s’il ne joue pas sur les deux tableaux. Ou bien il se présente comme un biographe, et dans ce cas il doit fournir ses preuves. Ou bien il se présente comme un romancier, et dans ce cas, il a le droit de tenter de justifier ses inventions, ses « mensonges » et les libertés qu’il prend avec la réalité, mais seulement au nom de critères internes à la création littéraire. Dans le premier cas, les deux frères Simenon sont les référents extérieurs à l’ouvrage; dans le second cas — celui du roman — les référents sont intérieurs à l’ouvrage; ce sont des référents imaginaires qui n’ont rien à voir avec les deux frères Simenon de la réalité.
Quand Assouline écrit : « Cela signifie qu’on a le droit d’écrire n’importe quoi, mais pas sur n’importe qui. », sa phrase me paraît ambiguë et inexacte, parce que les deux types de référents ne sont pas distingués. On a le droit de dire n’importe quoi sur n’importe qui, mais à condition que ce « n’importe qui » relève de la fiction. Le Simenon de Rogiers n’a pas plus de rapport avec le Simenon réel que n’en a le Richelieu de Dumas, dans « les Trois mousquetaires », avec le Richelieu réel. En inscrivant « roman » sur la couverture de son livre, Rogiers s’interdit de prétendre qu’il parle du Simenon réel, sous peine d’imposture.
Rythmes, rythmées,
algo, algues.
Douleur et désolation.
Ha ben oui les Rafale quand on les aura sur la tête on verra que ça marchait bien ! On se dira qu’on aurait dû les vendre un brin plus cher… Comme ça on aurait pu acheter des Mig* pour nous !
* Je le mets pas en russe ça fait Mig aussi (le clin d’oeil)…
« Pour juger de Céline, on préférera un cru Nimier de 25 qu’un Garcin de 56. »
Si vous le dites. A cette heure, je vois pas le rapport avec la choucroute.
C’est comme dire l’âge médian en France est de 41 ans, il est de 27 ans en Algérie et Sansal en a 66.
Bonne nuit.
Pour faire genre mon Zonzon tu es prêt à toutes les bassesses, ça ne t’honore pas mais te permets d’exister.
Grand bien te fasse.
@Zoon de 22 h 34 min .
Si c’est une fiction pourquoi avoir conservé le nom de personnes réelles ? Il ne faudrait pas pousser la malhonnêteté intellectuelle trop loin.
Et pourquoi ne pas avoir fait comme le frère aîné qui met son cadet en roman ? Il y en a plusieurs d’ailleurs, à lire le biographe.
Et vous livrer à ce petit jeu gonflant proustien: qui est qui ?
Houi enfin Dumas c’est un peu louche, parce que c’est un peu comme Ferdine, ça se mélange pas mal ; seulement Ferdine lui c’est des mélanges de semaines, de mois, Dumas ça peut se chiffrer en dizaines d’années !
@lola 19.16 – Le journal 1939-1945 de M. Garçon n’évoque qu’une seule fois son amitié pour Georges Simenon qu’il dit remonter à 1920 (note du 31 mars 1945). Ayant ce jour là diné avec Schuhler, le commissaire de la république de Poitiers qui gardait Simenon en résidence forcée aux Sables d’Olonne en lui reprochant d’avoir « laissé tirer de quelques romans des films par la société Continental qui était allemande », Garçon estima n’avoir « pas réussi à aider son ami à le sortir de cette ridicule impasse ». Il mit fin à la conversation avec « cet invraisemblable tyranneau ». Et de conclure pour lui-même : « Ce n’est pas avec des hommes pareils qu’on fera rapidement l’union nationale ». En revanche, on ne retrouve dans ce journal nulle trace d’une évocation du frère de Simenon.
@Zoon de 22 h 34 min .
Si c’est une fiction pourquoi avoir conservé le nom de personnes réelles ? Il ne faudrait pas pousser la malhonnêteté intellectuelle trop loin. (LVDLB)
Quand on écrit une fiction, on a tous les droits. Cela fait beau temps que les romanciers mettent dans leurs livres des noms de personnes réelles. Mais, dès que ces personnes « réelles » sont englobées dans une fiction, elles perdent tout contact avec la réalité extérieure à la fiction qui les contient. Je pourrais, moi aussi, écrire un roman où je camperais un Simenon ivrogne, pédophile, assassin en série et tout ce que vous voudrez, mais je n’irais pas prétendre que mon Simenon imaginaire a le moindre rapport avec le Simenon réel. Ce qui m’a gêné dans la critique d’Assouline, c’est qu’il reproche à Rogiers d’écrire des contre-vérités. Mais Rogiers prétend écrire un roman, et dans un roman, les contre-vérités, ça n’existe pas. Dans un roman, je peux imaginer Adolf Hitler amant de Pie XII, pourquoi pas. Le terrain sur lequel on peut valablement attaquer Rogiers, me semble-t-il, c’est celui de la confusion des genres. On ne peut pas être, à la fois, dans le même livre, biographe et romancier. Or c’est peut-être à ce mélange des genres que se livre subrepticement Rogiers. Et c’est là-dessus qu’on peut légitimement l’attaquer.
@18.01 « D’après vous, c’est valable pour les flics ? »
A leur sujet hexagonal, je serais beaucoup plus nuancé, vu leur actuelle diversité numérique (130 000) contre l’homogénéité des 6 000 magistrats de « l’autorité judiciaire ». Simenon, à leur sujet, aurait trouvé du grain à moudre comme Edgarf, Garçon, je n’en sais fichtre rien. Mais enfin, à la différence des nombreux spécialistes de la RDL, moi non plus, je n’y connais pas grand chose en littérature policière ès collaboration. Un historien qui semblerait faire autorité sur le sujet de prédilection assoulinien de la période : Jean-Marc Berlière, je crois.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Berli%C3%A8re
* Je le mets pas en russe ça fait Mig aussi (le clin d’oeil)…
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Absolument pas, ça fait Mik.
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Ai vu par hasard TKT aujourd’hui, sans me présenter à lui, j’avoue que je n’ai pas osé le déranger pendant ses prises de vues.
Phil dit: 24 septembre 2015 à 21 h 49 min
Garcinades…
Zoon dit: 24 septembre 2015 à 23 h 11 min
Adolf Hitler amant de Pie XII
Bien sûr ! En ménage à trois avec Benito, lequel, finalement délaissé, s’est mis dans son implacable jalousie à l’appeler « l’idiot de Berlin » tout concorde comme dirait Laplace…
Bon je sors et même je rentre à la base…
J’avoue avoir toujours été charmé par le Mig-21, un appareil que j’aurais beaucoup aimé piloter.
Regardez-le qui gesticule, il fait des moulinets pour essayer de brouiller les cartes, pour noyer le poisson. Peine perdue, ça fait longtemps qu’il est calculé.
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