de Pierre Assouline

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La République des livres
Spartacus contre McCarthy

Spartacus contre McCarthy

Ecrit ou filmé, un making of se cantonne nécessairement à un récit tissé d’anecdotes, plus ou mois intéressantes, sur l’invention, la réalisation et la fabrication d’un film. On sait s’expérience que l’exercice offre plus ou moins d’intérêt – et plutôt moins, ce qui a dissuadé les éditeurs de s’y prêter. Car il est rare que l’auteur décolle du quotidien au jour le jour de l’avancée de la grande machine à produire du rêve. C’est pourquoi I am Spartacus ! (I am Spartacus ! Making a film, breaking the list, traduit de l’américain par Marie-Mathilde Burdeau, 185 pages, 19 euros, Capricci) mérite d’emblée d’être remarqué. Et quand on l’a lu fiévreusement sans le lâcher, il exige d’être loué haut et fort. L’auteur est un acteur plein d’avenir, un certain Kirk Douglas, une légende vivante, 95 ans en 2012, l’année où il s’est replongé dans ses archives et celles de la production de son Spartacus (1960) pour stimuler sa mémoire. Il l’a écrit, ou plutôt raconté à un talentueux documentaliste (avez-vous remarqué qu’on ne dit plus « nègre » ni même ghost writer ?) qui en a fait un récit passionnant.

Bien sûr, il se livre aux exercices imposés de ce genre de patinage : les coulisses, les dessous, les petites phrases etc. On a donc droit à la course contre la montre engagée avec Yul Brunner dont le projet sur les gladiateurs ressemblait furieusement au sien ; aux échos perfides distillés par la critique Hedda Hopper, langue de vipère appointée ; à l’épisode Anthony Mann, réalisateur imposé puis dégagé car jugé exclusivement technique et de toutes façons, de son propre aveu, dépassé par l’ampleur du projet ; aux difficultés du casting car une fois Laurence Oliver, Charles Laughton, Tony Curtis et le champion de décathlon Woody Strobe pour jouer l’esclave noir Draba, engagés au côté de Kirk Spartacus himself, le rôle de Varinia posait problème puisque Douglas recherchait une jeune et belle femme à l’accent étranger ; aux problèmes mentaux de Gene Tierney, aux refus de Jeanne Moreau qui n’a pas le temps et d’Ingrid Bergman qui trouve cette histoire trop sanglante, à la parenthèse Bethmann, catastrophique car elle était inexpressive et inexpérimentée, et aux choix final de Jean Simmons ; au tournage des scènes de bataille en Espagne avec 8500 vrais soldats à condition, exigée par le général Franco, qu’aucun ne semble mourir à l’écran… Nombre de projets de films, dont la gestation s’étale sur des années, capotent en raison des mille et un obstacles qui se dressent sur leur route. On se souvient du film réussi que Terry Gilliam a consacré aux échecs successifs que producteurs et réalisateurs ont connu en voulant porter à l’écran le Quichotte. Ou du remarquable documentaire sur le tournage apocalyptique d’Apocalypse now tel que vécu de l’intérieur par la femme de Coppola. Spartacus n’y a pas échappé, il s’en faut.

Kirk Douglas se lança dans la production pour être son propre patron. Spartacus n’était pas seulement le film dans lequel il tenait le rôle-titre, mais bien son film. Avec autant de courage que d’inconscience, il jette son dévolu sur le roman de Howard Fast dénoncé comme rouge, puis choisit Dalton Trumbo, le scénariste le mieux payé et plus sollicité d’Hollywood, pour écrire l’adaptation ; sans hésiter car il jugeait que les meilleurs écrivains sont connus pour être les pire scénaristes (et de citer Scott Fitzgerald, Theodore Dreiser, Sinclair Lewis, mais il a oublié Faulkner). Deux blacklistés, donc, ce qui n’est pas idéal quand on a sur les bras un budget de 13 millions de dollars. Pour réaliser, il choisit Stanley Kubrick, un inconnu de 28 ans, pas très commode ni très sympathique, un peu trop arrogant, indifférent aux autres et sûr de lui, mais qui était « un gamin doué » à en juger par les Sentiers de la gloire qu’ils avaient fait ensemble. Mais on se doute bien qu’un livre sur Spartacus ne serait qu’un livre de plus s’il n’était avant tout un livre sur l’affaire Spartacus et les ravages du maccarthysme

Joseph R. McCarthy, sénateur républicain du Wisconsin, dirigeait au Congrès la Commission de activités anti-américaines (HUAC) sur l’infiltration et l’influence communistes en Amérique. Le réalisateur Edward Dmytryck, qui avait été membre du PC, passa quelques mois en prison, avant de faire amende honorable et d’être libéré. Kirk Douglas pouvait comprendre : lui-même n’avait-t-il pas surmonté son dégoût en signant un « serment de loyauté » avec la MGM, condition indispensable pour jouer Van Gogh ? Ce qui s’appelle avaler des couleuvres. Mais jusqu’à un certain point seulement. Sans l’opiniâtreté de Kirk Douglas, tournant parfois à la rage, Spartacus n’aurait jamais vu le jour, du moins ce Spartacus-là. Il le vécut comme un apprentissage pour apprivoiser ses démons. Mais malgré la carrière qu’il fit par la suite, il n’oublia jamais ce film, se préparant au jour où, libéré de l’atmosphère empoisonnée de l’Amérique de la fin des années 50, de la censure cinématographique et des contraintes du final cut, il rétablirait les scènes coupées au montage : la crucifixion du héros à la fin, les séquences où l’attirance homosexuelle de Crassus pour Antoninus est claire avec les allusions aux escargots et aux huitres (aimer les deux, c’est être bi…) que les censeurs voulaient remplacer par artichauts et truffes ( !). Quand on pense que le studio Universal, co-producteur du film, s’inquiétait du message politique subliminal prêté au film au motif que la critique anti-communiste aurait pu voir dans le désir de l’esclave de renverser l’empire romain un message caché de Trumbo appelant à une révolte en Amérique….

Trumbo passa près d’un an derrière les barreaux dans une prison fédérale du Kentucky. Howard Fast, lui, quelques mois en Virginie. L’un comme l’autre pour « outrage au Congrès », l’irrespect en question se résumant au refus de dénoncer ses camarades, ce qui est un renversement pervers des valeurs morales. L’écrivain, qui, contrairement au scénariste, était communiste, et même lauréat du prix Staline pour la paix en 1953, avait profité d’être à l’ombre pour lire davantage. Et c’est à la bibliothèque de la prison qu’il découvrit dans les livres la vie de l’esclave Spartacus, ses ressorts dramatiques et sa richesse symbolique. Refuser de donner des noms revenait à tirer un trait sur une carrière cinématographique aux Etats-Unis. On imagine le cas de conscience, les déchirements et les sacrifices, pour ceux dont c’était la passion et le seul moyen de subsistance. A la mise en ban de la société et de la profession, s’ajoutait pour nombre d’entre eux un facteur éprouvant : une solitude absolue car, ne faisant pas partie de la famille communiste malgré les prétentions des accusateurs, souvent abandonnés par les conjoints et les amis, ils se retrouvaient dans un grand désert moral et affectif. Il y en eut qui, ne le supportant pas, se donnèrent la mort (c’est une des scènes-clés de Marathon man et un leitmotiv de films comme Le Prête-nom de Martin Ritt, La liste noire d’Irving Winckler et Good night and good luck de George Clooney).

Les années 50 furent aussi, en Amérique du moins, celles de la peur intérieure et de la paranoïa au coin de la rue. Un climat d’hystérie générale s’y développait au nom de la lutte contre le communisme et ladite « menace rouge », entre la guerre chaude en Corée et la guerre froide en Europe. Arrivé à Hollywood en 1945 après avoir servi dans la marine au front de la guerre du Pacifique, Kirk Douglas avait autant d’atouts que d’handicaps pour résister : d’un côté, il était « bankable » comme on ne disait pas encore, auréolé du succès de Champion, des Ensorcelés,et de Van Gogh, parmi la trentaine de films dans lesquels il avait déjà tenu le haut de l’affiche à la demande de Walsh, Tourneur, Mankiewicz, Nichols, Curtis, Wilder, Wyler, Minelli, Cukor, Hattaway, Dmytryck… ; de l’autre côté, une certaine Amérique,  encore raciste, xénophobe, homophobe en toute légalité, lui faisait des piqures de rappel en se souvenant que son vrai nom était Issur Danielovitch Demsky et que ses parents étaient des juifs de Biélorussie. Il n’a jamais rien écrit ni en faveur, ni en opposition, des communistes, mais l’origine suffit à porter le discrédit sur un citoyen qui, de même que le préfacier de ce livre, George Clooney, a fait preuve d’une fidélité inconditionnelle au parti démocrate (c’est à peine si Douglas sort du rang à la fin de son livre en attribuant tous les actuels malheurs du monde aux seules religions). Il y a d’ailleurs une certain naïveté sous sa plume à déplorer que, face aux « Dix d’Hollywood » dont six étaient juifs, la majorité des producteurs (Jack Warner, Louis B. Mayer, Harry Cohn…) connus comme ceux de la « Déclaration du Waldorf » clouant les premiers au pilori, étaient également juifs. Comme si cette qualité devait les immuniser contre la tentation de persécuter quiconque au motif que les leurs venaient de vivre la persécution en Europe. L’auteur donne d’ailleurs la réponse : devenus des super-patriotes, ils faisaient de la surenchère pour être mieux acceptés par la société Wasp.

Disgracié, le sénateur McCarthy sombra dans l’alcoolisme qui le tua. Mais les vies qu’il avait dérangées, bouleversées et assassinées étaient bien fichues. Comme le dit Brutus à César dans l’une des nombreuses répliques codées du film : « Le mal que font les hommes vit après eux ». Quant au président Truman, il finira par demander qu’on dénonce la liste noire elle-même. Pour ce qui est de Kirk Douglas, on connaît la suite. Dans son introduction, l’auteur rappelle que non seulement l’infâme liste noire avait ses partisans déclarés (voir à ce sujet la somme que le journaliste Victor S. Navasky a consacré au sujet dans Naming Names,1980 publié en France sous le titre Les Délateurs, Balland) mais qu’ils n’ont pas désarmé :

« Ils disent que c’était une mesure nécessaire pour protéger l’Amérique. Les seuls à en avoir souffert, affirment-ils, étaient nos ennemis. Ils mentent. Cette honte nationale a ruiné la vie d’hommes, de femmes et d’enfants innocents ».

Plus tard, Kirk Douglas rendra son nom à Dalton Trumbo en le créditant au générique sous sa véritable identité ; mais contrairement à ce qu’il affirme, il ne fut pas le premier à « briser la liste noire » puisque, s’il fut bien le premier à faire travailler le proscrit clandestinement, le nom maudit apparut au générique d’Exodus d’Otto Preminger dès sa sortie en décembre 1960. On connaît la suite pour Stanley Kubrick, mais on ignore que son perfectionnisme était déjà devenu si pathologique sur le plateau de Spartacus que Douglas l’emmena chez son psychiatre, lequel après l’avoir soigné, lui recommanda chaudement la lecture de la Nouvelle rêvée d’Arthur Schnizler qui deviendra longtemps après Eyes Wide Shut…Cela dit, Kirk Douglas est le premier à reconnaître que s’il ne s’était pas lancé dans cette aventure à 40 ans mais vingt ans après, non seulement il n’aurait peut-être pas porté son projet à 13 millions de dollars jusqu’au bout, mais il n’en aurait certainement pas hypothéqué l’avenir en prenant pour base le roman d’un « rouge » et en confiant l’écriture au bouc-émissaire number one de ce temps-là : Dalton Trumbo… Bien plus tard, celui-ci réalisera son unique film, un chef d’œuvre adapté de son propre livre publié à la fin des années trente, sous le titre de Johnny got his gun. Non seulement il n’a jamais rien regretté de son attitude, malgré tout ce que cela lui a coûté, mais il n’a jamais dévié de sa ligne telle qu’il l’exposait à des proches en sortant de prison :

« Montre-moi l’homme qui donne des amis qui n’ont fait de mal à personne, et qui gagne suite à cela de l’argent qu’il n’aurait jamais pu gagner avant, et je te montrerai non pas un bon citoyen, non pas un patriote, mais une misérable canaille qui, lorsque de nouvelles pressions apparaîtront et que la récompense sera suffisamment élevée, trahira non seulement ses amis, mais le pays lui-même ».

 On aura compris que I am Spartacus !, titre tiré de la plus célèbre réplique du film, est l’un des rares making-of qui dise autre chose que ce qu’il dit. Le récit livre en filigrane une vraie réflexion tant sur la délation que sur la névrose totalitaire lorsqu’elle s’empare d’une démocratie. Passionnant.

(« Spartacus Douglas à la tête de la révolte », « Crassus et Antoninus au bain » photos tirés du film ; « Dalton Trumbo au travail dans son bain, mais tout seul, comme à son habitude » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire.

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commentaires

1 066 Réponses pour Spartacus contre McCarthy

JC dit: à

Spartacus, l’idole rouge des pays communistes esclavagistes une fois crucifié, la boucle est bouclée : une fin heureuse !

bouguereau dit: à

aprés lancastre et quirque comme on ne dit plus y’a jicé qui refait son chant d’amour à la genet..

bouguereau dit: à

..t’aurais pus « nominer » quelquechose lassouline, aprés tout c’est à lui qu’on le doit..quant à « de l’autre côté, une certaine Amérique, encore raciste, xénophobe, homophobe en toute légalité » tu nous frais croire que présentement c’est révolu et que kabloom peut y briquer sa plaque en zinc avec sa douce a ses coté sans lézard..cte blague

u. dit: à

Photo 2:

« Marat dessinant Charlotte Corday ».
Dessin de Chaval.

JC dit: à

L’Amérique … le Rêve des immigrants : raciste, xénophobe, homophobe, impériale, militarisée, monétisée : quel exemple pour nos démocraties futures.

Rome, à côté de nos alliés sauveurs US, ça fait laxiste. Héliogabale !

bouguereau dit: à

lorsque de nouvelles pressions apparaîtront et que la récompense sera suffisamment élevée, trahira non seulement ses amis, mais le pays lui-même

tatata..suffit de dire que t’es le créateru de richesse..de faire voter des lois..de changer -le- pays..kurkurk douglas

Kaputt dit: à

Qui a inspiré le mouvement « Spartacus »

bouguereau dit: à

Photo 2:

t’as tout de suite vu qui fait la femme

JC dit: à

Photo 2 : Marat se faisant turluter par Charlotte, immergée et repentante …

Sergio dit: à

u. dit: 10 juillet 2013 à 18 h 31 min
Photo 2:

« Marat dessinant Charlotte Corday ».
Dessin de Chaval.

Ha oui mais Marat il avait vraiment l’air méchant mais méchant… Puis faut pas tremper comme ça jusqu’à pas d’heure…

u. dit: à

Bon, ils ne sont pas là, mais moi oui.

« Encore un bon billet sur la RdL » (Cneff)

« Bon papier » (Ph. Régniez).

J’ai pas raison?

bouguereau dit: à

Puis faut pas tremper comme ça jusqu’à pas d’heure…

ben laden fumant sous la douche italienne avec son narguilé ..ça c’est de la perf qui ruine le moral de jicé

Jacques Barozzi dit: à

Elia Kazan fut moins glorieux sous le macchartysme, hélas !

bouguereau dit: à

devenus des super-patriotes, ils faisaient de la surenchère pour être mieux acceptés par la société Wasp

..hum..c’est mieux de leur trouver une escuz standard..une faiblesse bien ordinaire
et si que c’était pas la bonne on fra semblant que si

bouguereau dit: à

Elia Kazan fut moins glorieux sous le macchartysme, hélas !

preuve que l’opinion et le courage politique c’est 2

u. dit: à

« Elia Kazan fut moins glorieux sous le macchartysme, hélas ! »

Bon, Jacques.
Rappelons-nous le bouquin de Bayard, “Aurais-je été résistant ou bourreau? ».
Qu’on ne dise pas que les enjeux étaient moindres: une carrière foutue en l’air, une vie brisée avec l’épouse qui s’en va, c’est individuel mais c’est pas rien.

JC dit: à

Glorieux sous des régimes totalitaires ?

JC dit: à

Sous un régime totalitaire, on courbe la tête pour la garder !
(regardez ce que nous faisons sous le tyran hollandais ….)

Jacques Barozzi dit: à

parmi les personnalités inscrites sur la « liste noire » figuraient, entre autres, Bertolt Brecht, Charlie Chaplin, Jules Dassin, Joseph Losey, Arthur Miller, Marlene Dietrich ou encore Dorothy Parker.

bouguereau dit: à

..et antifiotte antisémite mysogine en démocratie ..on a du courage politique ou on en a pas jicé

Sergio dit: à

Communistes, communistes… Sont tous en pagne là-dedans et sans oreillettes !

bouguereau dit: à

des pédés sergio..l’huile était pas ogm en ce temps là..olive, première pression a froid

u. dit: à

Julius et Ethel étaient responsables des actes dénoncés par Joe McCarthy.

J’écris ça pour me faire du mal.

Ça rend plus léger après.

Jacques Barozzi dit: à

Sur cette période on peut lire le roman de Patrick Bresson, « Julius et Isaac », extrait :

« Churchill ne s’était jamais résigné à s’entendre avec les communistes, bien que son fils se fût soûlé pendant plus d’un an dans les maquis yougoslaves de Tito et que lui-même eût de l’admiration pour le maréchal. Quant à Eisenhower et Truman, ce n’étaient que deux Américains moyens, catégorie d’hommes chez qui la peur du Rouge a remplacé la peur du Peau-Rouge. A eux trois, ils orchestrèrent la fameuse chasse aux sorcières dont le sénateur McCarthy ne fut qu’un homme de paille aux pieds de qui ils craquèrent une allumette quand il ne leur servit plus à rien. Cet épouvantail à cocos était cependant doué de raison et il compris que le maillon faible du mouvement révolutionnaire américain était Hollywood. »

JC dit: à

« une carrière foutue en l’air, une vie brisée avec l’épouse qui s’en va »

Parmi ces nouvelles, dans certains cas, une bonne.

OneNote dit: à

Une préface de George Clowné, OH MY GOD, aucun livre ne mérite ça.

Quo vadis dit: à

« Le récit livre en filigrane une vraie réflexion tant sur la délation que sur la névrose totalitaire lorsqu’elle s’empare d’une démocratie. »P. Assouline.

Une situation Française?

Entre l’épouse de Bloom qui en prend pour son grade par les gradés de ses amis au gouvernement, Lml que l’on menace de dénonciation sur ce blog ici-même,un mur des cons édifié par
certains juges de la République, « une liste noire » dressée par un journaliste de la radio nationale d’état…
Rien à voir, c’est absurde, on est pas en Amérique!
QUO VADIS?

Notre démocratie ne joue t-elle pas un nouveau peplum?

JC dit: à

« Julius et Ethel étaient responsables des actes dénoncés par Joe McCarthy »

Certes ! Coupables, ils furent pourtant défendus par les humanistes de l’époque. Coup de pot pour Mac Carthy !

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 10 juillet 2013 à 19 h 01 min
aux pieds de qui ils craquèrent une allumette quand il ne leur servit plus à rien

Jacques de Molay lui au moins l’a servi, l’a même servi le pognon…

JC dit: à

Sergio, on ne sait toujours pas où se trouve le trésor des templiers !

u. dit: à

I love that one:
(J’ai toujours ressenti un mépris instinctif pour Michael Moore, mais il ne faut pas me demander pourquoi.)

Kirk parle de l’interview accordée par Charlton Heston à Moore:

« I cannot forgive the way he treated Charlton Heston. Even if I don’t agree with much of Heston’s politics, Chuck is a gentleman. He agreed to have an interview with Moore, and Moore took advantage of the situation and made Chuck look foolish. He had been invited to Heston’s home and he was treated with courtesy. I winced when I saw the expression on Chuck’s face change as he realized that he had been duped. And yet he remained a gentleman and dismissed the interloper with grace. »

Great guys.

joël dit: à

Fantastiques, l’article, le film, Kurk D !
A propos de l’époque, Woody Allen dans une ou deux scènes de « The front » (Le prête-nom ») [ « I don’t recognize the right of this Committee to ask me this kind of questions » etc] :
http://www.youtube.com/watch?v=8t-g2HMBklk

Sergio dit: à

JC dit: 10 juillet 2013 à 19 h 12 min
on ne sait toujours pas où se trouve le trésor des templiers !

C’est une question d’organisation ! Il en faut un qui a le pistolet chargé, l’autre qui creuse…

nanard dit: à

« où se trouve le trésor des templiers »

c’est pas à porquerolles?

Jacques Barozzi dit: à

le trésor des templiers c’était surtout la dette du roi de France, qui du coup fut effacée, partie en fumée !

xlew.m dit: à

Hélas les dirigeants de « Tinseltown », les patrons du cinéma hollywoodien, ont souvent pactisé avec les tyrans. Dans un article récent d’un canard anglais, The Independant (paru vers la fin juin) j’ai lu qu’un historien qui s’appelle Ben Urwand avait retrouvé dans les archives les traces d’accords et de rencontres vraiment suspectes. Il nous apprend par exemple que Louis Mayer de la MGM ou Carl Laemmle de la Universal Studios avaient dès 1933 consenti à des coupures dans leurs films pour complaire à la propagande nazie. Le marché allemand était très important pour le département financier de la MGM car ses directeurs avaient souscrit des actions dans les industries de l’armement (!) De hauts dignitaires nazbrockx furent accueillis dans les locaux de la MGM pendant ces années-là, notamment Georg Gyssling qui fut appointé « consul spécial » pour surveiller à la source certaines productions (on peut facilement se rendre compte du peu d’acteurs juifs employés dans les films américains jusqu’en 1940 par exemple.) Même Mussolini (qui de toute façon n’était pas cinéphile pour un sou) n’avait pas pensé à capter l’héritage héroïque d’un Maciste, son Spartacus à lui. Hollywood, ce n’est pas que « Casablanca », à cette époque.

JC dit: à

QV Domine,
Je suis scandalisé que les sbires de Manuel, notre socialiste de choc, aient « brusqué » l’épouse de Bloom, serviteur non-servile de l’Etat, pendant des vacances qu’il espérait heureuse …. Tyrannie hollandaise à la Honecker.

Fillon, Copé, Sarkozy, Mélenchon, Dupont-Plaignant, Marane la Pine, … qui sera notre New Spartak ? J’angoisse, par bonheur dans des conditions acceptables.

u. dit: à

« A eux trois, ils orchestrèrent la fameuse chasse aux sorcières dont le sénateur McCarthy ne fut qu’un homme de paille »

C’est possible.
Churchill méprisait forcément Joe McC.
Mais il avait parfaitement compris qui était Joe Stalin.

Bartholzi dit: à

patrick bresson et robert besson vont en batho : qui fait l’huître et qui l’escargot ?

JC dit: à

Jacky,
Les problèmes sont indépendants
– la dette annulée, les biens saisis
– le trésor évacué en urgence

John Brown dit: à

Le superbe roman de Howard Fast mérite d’être redécouvert. La première édition française (traduction, fort belle, de Jean Rosenthal)fut une belle réussite du Club Français du Livre en 1955.

JC dit: à

Je veux bien croire que Churchill avait compris Iakov Djougachvili ! Probablement beaucoup mieux que nos intellectuels indigènes …

Jacques Barozzi dit: à

On (re)lira aussi avec profit Le dernier nabab de FRANCIS SCOTT FITZGERALD.
A la fin des années trente, l’auteur de Gatsby le Magnifique, ruiné et désenchanté se fit engager comme scénariste à Hollywood. C’est là qu’il mourra, en 1940, d’une crise cardiaque, à l’âge de 44 ans. Après sa mort, on trouvera parmi ses papiers le manuscrit, inachevé, de son roman : Le dernier nabab. Incontestablement, le meilleur qui ait jamais été écrit sur la Mecque du cinéma. On y suit à la trace le destin d’un magnat de l’industrie du 7e art, Monroe Stahr, qui règne en maître absolu sur tout un monde de financiers, de techniciens et d’artistes en tous genres concentrés autour de la fabrication à la chaîne de films destinés à faire rêver les spectateurs des quatre coins de la planète. A travers le portrait de ce personnage, omnipotent, nous découvrons, de l’intérieur, l’univers impitoyable de la production hollywoodienne et les mœurs pittoresques de ses principaux protagonistes.
A Hollywood Fitzgerald participa, entre autres, à l’écriture du scénario d’Autant en emporte le vent, réalisé en 1939 par Victor Fleming. En 1976, Elia Kazan tournera Le Dernier Nabab (The last tycoon), avec Robert De Niro, Tony Curtis et Robert Mitchum. Les dialogues avaient été adaptés alors par le dramaturge anglais Harold Pinter. Malgré ces noms prestigieux au générique, on peut affirmer que le livre est bien supérieur à l’adaptation cinématographique qui en a été faite. Sur le même thème, celui de l’écrivain-scénariste dont l’immersion dans l’univers de « l’usine à rêves » vire au cauchemar, on préfèrera le Barton Fink, des frères Coen, qui remporta à juste titre la Palme d’Or au Festival de Cannes en 1991. Ce film fascinant, qui nous replonge dans le Hollywood de 1941, nous permet de retrouver, en prime, dans un second rôle délirant, la figure légendaire de… Scott Fitzgerald lui-même. A moins que ce ne soit plutôt William Faulkner ?

polder dit: à

Ouaip, very goude billet, anozer one.
Chipotage (eh, faut bien!) : « Quant au président Truman, il finira par demander qu’on dénonce la liste noire elle-même. »
Je vois pas à quoi ça fait allusion. Peut-être une déclaration restée sans effet. Ou alors il l’a dénoncée par la suite, alors qu’il n’était plus président. C’est en 52 qu’il quitte la présidence (remplacé par Eisenhower), or le tournant, le moment où le sénateur McCarthy commence à décliner c’est les auditions sur l’armée en 53-54. (Army Hearings) décrite par le film de George Clooney. McCarthy a été dés lors très déconsidéré, mais la liste noire a continué jusque vers 1960, où en effet grâce au courage de Kirk Douglas faisant un bel usage de son statut de star « they started to break the blacklist ».

u. dit: à

Howard Fast, quel phénomène.

Les Français ont su se montrer inventifs dans la traduction des titres des ses polars, notamment dans la Série noire :

The Case of the Sliding Pool (1981) = La Piscine baladeuse

Shirley (1964) = Tu peux crever !

My favorite :
The Case of the Murdered Mackenzie (1984) = Le Jap se débride.

Jacques Barozzi dit: à

Quand on a voulu noyer ces chiens de Templiers, JC, on a dit qu’ils étaient pédés.
Remarque, qu’ils l’étaient bien un peu, sans doute, tant de promiscuité masculine ça éveille le goût de la pine. Et alors, fallait-il les brûler pour si peu ?

Jacques Barozzi dit: à

Quoiqu’il en soit, dans la famille Douglas je choisis le père !

John Brown dit: à

Dans la postface (sans nom d’auteur) au roman dans l’édition du CFL (1955), les précisions suivantes sont données :

 » Les premiers romans historiques publiés par Howard Fast furent accueillis avec enthousiasme par tous les critiques littéraires nord-américains qui virent en lui « the next really important historical American novelist » (le romancier historique américain réellement important de l’avenir).
Cependant, il ne faut pas aller chercher dans les derniers « Who is who in America ? » ni dans aucun autre recueil de biographies récemment publié aux Etats-Unis, la notice habituelle sur cet auteur. On ne l’y trouve pas. Plus exactement, elle n’y figure plus depuis leurs éditions de 1951. La raison de cet ostracisme est extra-littéraire ; c’est une affaire de politique intérieure américaine qui peut se résumer en quelques mots : la Commission des activités anti-américaines ayant demandé au Bureau exécutif du Comité d’aide aux réfugiés antifascistes espagnols, dont fait partie Howard Fast, de lui livrer la liste de ces réfugiés soupçonnés de sympathie pour le communisme, les onze membres de ce Bureau ont été condamnés à des peines de prison variant de 3 à 6 mois, et furent incarcérés le 7 juin 1950 pour purger ces peines. Depuis cette date, le nom de l’écrivain, dont personne ne met en doute le talent et le patriotisme, n’est plus prononcé, ni imprimé, sauf dans les cercles d’amis et les publications d’extrême-gauche ».

En 1955, la décision du CFL de publier « Spartacus » avait le sens d’une protestation contre le scandale de la mise à l’index de son auteur. La postface a le mérite de mettre en lumière la double peine qui, de fait avait été prononcée contre Fast, Dalton Trumbo et d’autres : emprisonnement et lourdes entraves à la possibilité de travailler et de vivre officiellement de ce travail. On se rappellera cependant que le CNE (Comité national des écrivains) oeuvra efficacement pour empêcher de publier des écrivains comme Giono.

des journées entières dans les arbres dit: à

Eh bien ce billet est dense.
Le name dropping nécessite de s’y reprendre à plusieurs fois avant de remettre les personnages dans le bon casting.

« Il n’a jamais rien écrit ni en faveur, ni en opposition, des communistes, mais l’origine suffit à porter le discrédit sur un citoyen qui, de même que le préfacier de ce livre, George Clooney(…) »
Je ne savais pas pas que Kirk Douglas avait eu des velléités d’écrivain. Je n’ai pas compris la cause et les effets, mais je n’en suis plus à cela près.
George( préfacier aux mémoires de Kirk) est actuellement à la une. Il serait homosessuel !
What else ?
Pas grand chose.
Si, ce nouveau nom de ghost writer.

Au fait Spartacus ?
http://gstaeger.free.fr/kubrick/spar.htm

polder dit: à

Autre remarque : « l’épisode Anthony Mann, réalisateur imposé puis dégagé car jugé exclusivement technique et de toutes façons, de son propre aveu, dépassé par l’ampleur du projet  »
Bof, de fait Anthony Mann avait réalisé de très gros westerns, et juste un an après, il réalise « Le Cid », grosse superproduction. Je crois que tout simplement Kirk Douglas s’entendait très mal avec lui, il n’était pas assez maléable, il avait besoin d’avoir les coudées franches. Alors Kirk l’a débarqué et pris le jeune Stanley Kubrick, avec lequel il s’est bien entendu (au fait, on pourrait essayer de voir ce que Kubrick a pensé de toute cette aventure, comment il voyait ça par la suite dans sa filmographie… je sais pas, peut-être une sorte d’oeuvre de commande….)

des journées entières dans les arbres dit: à

je sais, j’ai fait une faute de grammaire, près ou prêt(e)
une oeuvre de commande pour Kubrick ?
peut-être.
« Spartacus est sans doute son film le moins personnel, c’est une commande qu’il exécutera sans avoir son mot à dire. »
http://voiretmanger.fr/spartacus-kubrick/

u. dit: à

Un moment de détente.

L’ineffable Glenn Beck (Fox News) convoquant un responsable du Parti Communiste US (there is such a thing), pour prouver que Obama ouvre la voie au socialisme aux Etats-Unis.

Con mais ‘vocal’.

http://www.youtube.com/watch?v=oErUtOMSOLA

xlew.m dit: à

Le rappel de Polder est à mon avis bienvenu, la fin de carrière du sénateur est assez éprouvante à observer (il existe des bouts de films de lui en séance répondant à son tour à un D.A., son intimité avec la bouteille explose à chaque plan, il est devenu une épave complètement à la dérive.) Cela dit Ueda, aux analyses toujours débridées, a raison ; les menées stalinistes sous-marines et tout leur trafic d’influence sous la ligne de flottaison médiatique étaient une réalité dans les USA de ces années-là (on a parlé d’étranges connexions dans les cabinets politiques de Franklin et Eleanor également, il est sans doute inutile de mentionner l’agenda de Truman et de ses conseillers qui mirent en coupe socialiste réglée la société japonaise, certes fort médiévale, après la victoire de 1945,) Mais dans l’ensemble la parenthèse mccartyste reste un point noir (malgré les efforts de la journaliste Ann Coulter pour la réhabiliter.) Je me souviens tout de même de mon peu de goût devant l’héroïsme tardif d’un acteur comme Ed Harris qui humilia publiquement Elia Kazan lors d’un hommage (Kazan fut lui aussi, à rebours et par ricochet, blacboulé après son témoignage) rendu par l’assemblée des Oscars il y a une douzaine d’années. Trop facile de cracher sur quelqu’un quarante ans plus tard en le sommant de faire une autocritique à la chinoise.
Oui, dans l’édition on assiste à de nouvelles symbioses entre les animaux qui écrivent, c’est assez fascinant à regarder ; on pourrait proposer « Host writer » à la place de ghost-writer maintenant sans trop se tromper pour peut-être désigner ces comportements éthologiques inédits.

JC dit: à

Jacques Barozzi dit: 10 juillet 2013 à 19 h 55 min
« Quand on a voulu noyer ces chiens de Templiers, JC, on a dit qu’ils étaient pédés.
Remarque, qu’ils l’étaient bien un peu, sans doute, tant de promiscuité masculine ça éveille le goût de la pine. Et alors, fallait-il les brûler pour si peu ? »

Etudier cela de près est un enchantement. Il y a tout sur ce qu’un voyou comme Philou le Bel était capable de faire.

Tous pédés, les Templiers ? mon cul !

Hop dit: à

« Jacques Barozzi dit: 10 juillet 2013 à 19 h 58 min

Quoiqu’il en soit, dans la famille Douglas je choisis le père ! »

Enfant des années 70, c’est le fils qui a participé à ma découverte du monde, si je ne me trompe pas! « Les rues de San Francisco », c’est le fils?

😉

beiniette dit: à

juste pour dire bonsoir car j’ignore presque tou
 » c’est assez fascinant à regarder ; on pourrait proposer « Host writer » à la place de ghost-writer maintenant sans trop se tromper pour peut-être désigner ces comportements éthologiques inédits…..
du désir de faust writer ?

polder dit: à

@xlew : re : « (Kazan fut lui aussi, à rebours et par ricochet, blacboulé après son témoignage) ». Je savais pas que Kazan avait été « blacboulé à rebours et par ricochet » (whatever that means) : il a quand même pu faire des films tout au long des années 50… et tant mieux pour lui et pour l’histoire du cinéma —

@Des journées entières… : merci pour le lien sur Kubrick, intéressant en effet. On peut même se demander si fort de cette expérience frustrante, aguerri, Kubrick s’est par la suite s’est bien débrouillé pour être fermement « in control » : film suivantn Lolita, puis Strangelove… 2001… etc… (f*ck il nous manque, il aurait pu nous en offrir d’autres…)

des journées entières dans les arbres dit: à

Ah oui, Polder, juste pour 2001 Odyssée,- « chef d’oeuvre absolu », je le pense encore aujourd’hui, presque 40 ans plus tard, et pour reprendre la formulation d’un avis autorisé récemment lu ici-, oui, on se demande pourquoi.
mettons cela sur la nécessité de « faire ses premières armes »

De toute façon, pour le style peplum, j’ai préféré Ben Hur.

John Brown dit: à

A lire, le récent « Spartacus » d’Eric Teyssier (Perrin, 2012)

Jacques Barozzi dit: à

Plus que l’action du sénateur McCarthy, il convient d’évoquer le rôle joué par John Edgar Hoover dans toute cette affaire, comme l’écrit Marlène Weil-Masson :

« Si l’on situe habituellement la période maccarthyste entre 1950 et 1954, la chasse aux sorcières a en fait commencé bien avant, en 1938, quand le Congrès américain crée le HUAC (House Un-American Activities Comittee), un comité d’enquête sur les activités anti-américaines. Il est chargé de combattre les idéologies fascistes, nazies et communistes sur le territoire américain. Parallèlement, le FBI – créé en 1908 – est sous l’égide de John Edgar Hoover depuis 1924, dont la mainmise sur les affaires internes du pays est exceptionnelle. Friand de ragots, il n’hésite pas à faire poser des micros chez tous les gens qu’il suspecte d’activités illégales ou simplement de moralité douteuse. Officieusement, il se régale des secrets d’alcôve des politiques et des stars des Etats-Unis (il aurait été ainsi l’un des premiers à connaître la relation entre Marilyn Monroe et les Kennedy). Ses écoutes lui permettent de créer des fiches sur tout le monde et n’importe qui, et son obsession à chasser les communistes est sans fin. Malgré leurs différends, le président Truman abonde dans son sens et crée en 1946 une commission chargée d’enquêter sur la loyauté des fonctionnaires fédéraux. L’occasion est trop belle pour Hoover: les employés administratifs de tout le pays seront interrogés. L’Internal Security Act de 1950 lui donne encore plus de pouvoir et à partir de 1951, non seulement la délation est encouragée, mais en plus de simples doutes suffisent à accuser quelqu’un. Ainsi, de 1947 à 1953, 26 000 employés feront l’objet d’une enquête approfondie; 16 000 sont innocentés; 7 000 démissionnent et 739 sont « révoqués » pour diverses raisons, de l’appartenance à une organisation subversive à l’homosexualité (alors que Hoover l’était lui-même) en passant par l’usage de drogue. « 

cneff dit: à

Billet intéressant – peut-être je vais lire le livre – mais je pense que je préférais la V.o. en anglais à la traduction française

Rose rouge dit: à

JC dit: 10 juillet 2013 à 18 h 18 min
Spartacus, l’idole rouge des pays communistes esclavagistes une fois crucifié,

Sophie avait raison, ce mec est un vrai con, aucune rémission possible.

polder dit: à

C’est à l’adresse du Sénateur McCarthy, au cours des auditions « Army-McCarthy Hearings » en 53-54, que fut prononcée la fameuse réplique :
« Have you no decency, sir »
(« Senator, you’ve done enough. Have you no sense of decency, sir? At long last, have you left no sense of decency? »)

cneff dit: à

@U – dans la pluparts des cas, la RDL mais fait découvrir des livres que je ne connais pas …. Donc en fait je peux seulement faire un « statement » sur le contenu du billet de Passau ! Mais je découvre assez souvent des « statements » presque « surréelles » par des commentateurs sur des livres qui n’ont pas lu – et qui dans beaucoup de cas qu’ils liront jamais ….

beiniette dit: à

l’auteur était déjà un auteur, si je lis bien le billet
pour barozzi : being « the ragman’s son » (the name give to his best-selling 1988 autobiography) of Russian-Jewish ancestry to become a bona fide superstar, Kirk Douglas, also known as Issur Danielovitch Demsky, was born in Amsterdam, New York…

ragman : chiffonnier donc le fils du chiffonnier

bouguereau dit: à

I love that one:
(J’ai toujours ressenti un mépris instinctif pour Michael Moore, mais il ne faut pas me demander pourquoi.)

tu vois moi c’est exactement le contraire depuis le début (flint son meilleur qui m’avait litteralement scotché diffusé sur le cable ici sans tellement de critique) et je trouve lamentable ce que tu dis zouzou..il a été trés correct avec heston qui était à la nra depuis des lustres (donc un fin matois politique genre ton ramadan qui est ton étalon débateur..si si)et tu le crois « coincé par courtoisie »..si on pardonne à quirque, un bon pote de la balle..inutile de me dire « pourquoi » tu ne l’aime pas..surtout sur un sujet qui roule sur mackarty..un documentariss, un vrai et cette phrase d’enculé de bush a son adresse « get a real job » suffit a t’expliquer pourquoi je dis que tu calçonnes jusqu’à la lune..bien sûr il s’est ramoli..mais c’est lui l’amérique, la vraie, celle qui la sauve de tes gr!t guy de merde.
ceci dit j’aime bien heston..so what dirait vontraube

des journées entières dans les arbres dit: à

Ouais ben dans le billet de Passau, cki çuilà?, il joue dans quel film ?-je me rends compte, « une brève histoire de temps », que je me suis mis des années au compteur que je n’ai pas. Odyssée 2001 date de 68; ce qui ne fait fait qu’embellir le chef-d’oeuvre.

Vous avez raison Cneff, pour ma part, je ne lirai pas ce livre: les mémoires de Kirk, ni le making of de Spartacus.
Mais il faut saluer P. Assouline d’avoir surmonté la fièvre.

bouguereau dit: à

ragman : chiffonnier donc le fils du chiffonnier

il a écrit une bio trés fameuse chez les prolos avec ce titre où il est surtout question de ses coups de bite..à lire dans un train de banlieue

Smith et Newton dit: à

le Rêve des immigrants : raciste, xénophobe, homophobe, impériale, militarisée, monétisée
JC

Le Tartarin de la rade vit toujours au XIXème siècle. Il a étudié l’économie dans les vieux grimoires d’Adam Smith et les mathématiques chez Newton.
Un homme de son temps.

bouguereau dit: à

il a quand même pu faire des films tout au long des années 50… et tant mieux pour lui et pour l’histoire du cinéma –

l’opinion le courage politique et le talent ça fait 3..aprés ça on peut toujours faire chier avec céline..y’a des limites etsétéra

cneff dit: à

J’étais a la recherche d’une – idealer Strandlektüre – une lecture de vacances, une lecture de plage – et je pense que « I Am Spartacus!: Making a Film, Breaking the Blacklist » pourrait être la « ideale Strand & Ferienlektüre »

des journées entières dans les arbres dit: à

Bouguereau et M. Moore, c’est un peu inattendu.

bouguereau dit: à

Si l’on situe habituellement la période maccarthyste entre 1950 et 1954, la chasse aux sorcières a en fait commencé bien avant, en 1938

..non mais sans déconner..bientôt je vais prendre au sérieux ce « du temps encore raciss » de lassouline..quand on aime l’amerique on doit savoir pourquoi, pour la majorité c’est simplement une déclaration d’allégeance idéologique a couloir aérien..façon zouzou et dracul derrière en tsahal a mon cul

des journées entières dans les arbres dit: à

« ideale Strand & Ferienlektüre », quel joli mot.
En ce moment je vais plutôt chercher du côté de chez Gallmeister, mais c’est tout personnel.

Bonne soirée

u. dit: à

« tu vois moi c’est exactement le contraire depuis le début »

Ouais.
Je n’ai vu qu’une partie de ce qu’il a fait, un truc contre Bush.

Dans la salle, ça riait gras, vraiment gras.
Je suis sorti.

Je vais quand même dresser l’oreille pour le prochain coup, si tu le dis.

bouguereau dit: à

Bouguereau et M. Moore, c’est un peu inattendu

..tu sais aprés mac..souscéline..léche cul de goncourt et j’en passe, c’est moi qu’est au balcon

des journées entières dans les arbres dit: à

Bouguereau on vous a lu ayant plus de discernement. Enfin, je dis cela par charité; on sait jamais.

Pour une fois je suis d’accord avec Uh Uh

Moore contre Bush, c’était un peu de la daube.

bouguereau dit: à

Moore contre Bush, c’était un peu de la daube

chus même pas allé l’voir..te dire comme c’est du mozart marketting..en amérique aprés c’est toujours du marketting, c’est toute l’histoire de l’amérique résumé..et pourtant y’a un début..jamais je dirai de mal de moore, le courage politique et les opinion et le talent même une belle et grande fois dans une vie, ça suffit

des journées entières dans les arbres dit: à

Bouguereau,
je respecte cela:
« le courage politique et les opinion et le talent même une belle et grande fois dans une vie, ça suffit »
Pour Moore, je ne vois pas; mais c’est pas grave. On n’est même pas obligé d’en discuter.

Allez, bonne soirée.

polder dit: à

« il a été trés correct avec heston qui était à la nra depuis des lustres (donc un fin matois politique » …. « chus même pas allé l’voir. »
Mais bon, so what etsetera.
Bonne soirée —

abdelkader dit: à

Jacques Barozzi dit: 10 juillet 2013 à 19 h 01 min
Je ne vois pas comment Churchill serait responsable, même partiellement, de la chasse aux sorcières aux USA, quand en Angleterre, les communistes ne se cachaient point…or, il n’a jamais persécuté personne sur la base de leur communisme, a ce que je sais…son gouvernement de coalition pendant la guerre comprenait certainement des communistes, vu qu’il partageait le pouvoir avec le parti travailliste ou nombres de communistes résidaient…vous lui attribuez plus de pouvoir qu’il n’en ait jamais eu…non, ce triste épisode de l’histoire US fut bel et bien une daube americo-américaine…

abdelkader dit: à

je sache etc itou…

Ex Poire de plume dit: à

Bon ben nous on croyait bien faire pour la formation politique du petit alors on lui a acheté une panoplie de révolutionnaire spartakiste mais ce petit con s’est mis à s’y croire et maintenant il arpente le couloir de long en long en psalmodiant ‘Monoprisunic te salutant’.

abdelkader dit: à

Rose rouge dit: 10 juillet 2013 à 22 h 17 min
JC dit: 10 juillet 2013 à 18 h 18 min
Spartacus, l’idole rouge des pays communistes esclavagistes une fois crucifié,
Sophie avait raison, ce mec est un vrai con, aucune rémission possible.
Oui Rose rouge…il se voudrait gros con, mais il n’est hélas qu’un petit con…a ce que je comprends, il est aussi conseiller en communication pour entreprises…on peut se demander d’ailleurs quelles genres d’entreprises pourraient faire appel a ses services…les éditions de La Reconquête ? les Anciens de l’OAS ? les Amis de Papon et du Marechal Réunis ? la liste potentielle est longue…il fait ce qu’on appelle du ‘niche marketing’…

Révolution surround dit: à

Bonsoir.

Je suis moi aussi épris des idéaux révolutionnaires portés par le mouvement spartakiste tel que mis en images par le célèbre Stanley Kubrik. C’est pourquoi je souhaite assister à la projection dans les meilleures conditions matérielles, seules capables de transmettre assez efficacement l’intensité du sentiment révolutionnaire qui se doit de nous étreindre.

Où peut-on l’entendre en Son 5.1 surround ?

Dans quelles salles pourra-t-on trouver des pop-corn qui contribueront à faire percevoir la frugalité spartiate du régime spartakiste ?

abdelkader dit: à

Charlton Heston etait bon acteur mais hors ecran, un vrai trouduc et un va t-en guerre de premiere, tant que lui etait bien au chaud chez lui et que ce sont le fils des autres qui se font canarder…guns don’t kill people, people kill people…c’etait son refrain favori et aussi celui de la NRA…

éloge de l'art effet rance dit: à

il fait ce qu’on appelle du ‘niche marketing’…

y’a bien une armada de représentants en tongues qui claquent des semelles faut dire

abdelkader dit: à

scusez les fotes d’orto…mon portable et moi allons droit au divorce…

Philippe Régniez dit: à

« Ils disent que c’était une mesure nécessaire pour protéger l’Amérique. Les seuls à en avoir souffert, affirment-ils, étaient nos ennemis. Ils mentent. Cette honte nationale a ruiné la vie d’hommes, de femmes et d’enfants innocents ».

Vieille histoire.

Philippe Régniez dit: à

« Montre-moi l’homme qui donne des amis qui n’ont fait de mal à personne, et qui gagne suite à cela de l’argent qu’il n’aurait jamais pu gagner avant, et je te montrerai non pas un bon citoyen, non pas un patriote, mais une misérable canaille qui, lorsque de nouvelles pressions apparaîtront et que la récompense sera suffisamment élevée, trahira non seulement ses amis, mais le pays lui-même ».

Autre vieille histoire (le dernier membre de phrase est un peu lourd).

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…donc,…l’essentiel est qu’il n’y est pas convergence d’opinion,…entre les grandes puissances,…( merci,…McCarthy ),…

…autrement,…çà serait la  » pensée unique « ,…quelle que’elle soie,…

…maintenant,…avec tout ce qu’on fait avaler comme couleuvre au monde entier,…
…qu’est ce que çà doit être,…sur notre dos à courte ou à longue échéance,…

…par appât d’une connivence bien ficelée et rémunérée,…employé(s),…de l’Europe-Unis,…et ses grosse prémisses de  » privilèges « ,…
…Ah,…Oui,…déjà,…des employés d’académies à Louis XV,…& C°,…lèche-culs,…pour un Oui,…pour un Non,…

…l’Europe des Mafias et Corporations – Unis,…Ah,…Bon,…je ne savais pas,…
…et, maintenant,…que vais je faire de tout ce temps,…les jolies colonies de vacances,…merci Papa,…merci Maman,…
…etc,…
…pas mieux,…pour les  » Ranger’s – Spartacus  » en pantoufles sans lézards ,…Bip,…Bip,…etc,…

simple question dit: à

Et en URSS combien de morts (goulag, reglement de comptes, etc.?)

abdelkader dit: à

ah M. l’abbé…how nice…ca fait un baille que je ne vous ai vu dans ce moulin…Mme l’abbé, les gauchos et le lama vont bien j’espère? cool…étonnant, non ? je mentionne les éditions de la Reconquête et votre PR man sur son ilot malodorant et vous voila parmi nous, comme un génie éjaculant hors de sa lanterne, frais de teint, rouge de lèvres, rose de joue, la queue en l’air et la soutane aussi…sinon, les vieilles histoires sont souvent les plus meilleures, Vot’Imminence…sans ces vieilles histoires, nous n’aurions eu aucune religion ni aucune chance d’apprendre des erreurs d’autrui…vous vous rendez compte? simplement impensable

Ex paire Es pépère dit: à

« Crassus et Antoninus au bain »

Voir simple.m.wikipedia.org/wiki/File:Akhilleus_Patroklos_Antikensammlung_Berlin_F2278.jpg

et brève description sur http://fiches.lexpress.fr/ :
Peinture de vase attique. Achille(à droite, casqué d’un cimier) pansant le bras de son ami-amant-écuyer Patrocle (assis à gauche ) blessé au combat (guerre de Troie, Iliade, Homère) par une flèche, identifiés par des inscriptions sur la partie supérieure du vase. Médaillon intérieur d’un kylix attique noirà figures rouges, v. -500 av. J.-C. Provenance : Vulci (Etrurie/Italie centrale) Conservation: Staatliche Museum zu Berlin / Antikensammlung, N° Inv. F. 2278.Peinture signée:’Sosias-potier’ d’une remarquable finesse et de sûreté de traits et de précision des détails: il s’agit ici d’une scène de compagnons d’armes et de vie s’entr’aidant fraternellement dans l’épreuve…(Peinture attribuée donc au’ Peintre de Sosias’ (pour Beazley, attribution dominante) ou au ‘Peintre de Berlin ‘(pour Robertson) ou à ‘Euthymidès’ (pour Ohly-Dumm).

Sauras-tu identifier dans cette décoration de vase les éléments classiques empreints d’une tension dramatique instanciée ici par des indices graphiques et géométriques ?

abdelkader dit: à

un baille…les plus meilleures…tain…je va faire dodo tiens…j’ai honte…

rose dit: à

Spartacus n’y a pas échappé, il s’en faut.
Comme ça j’aurais eu pensé « loin s’en faut » mais peu me chaut c’est un de mes films préférés, pour Kirk Douglas. Voui.

rose dit: à

A la mise en ban de la société et de la profession
et à la mise au ban sûrement, mise à l’écart, exclusion, etc.
L’exclure, la déclarer indigne de l’estime ou de la considération des autres. Atilf.
Signifie aussi une amende.

rose dit: à

« Montre-moi l’homme qui donne des amis qui n’ont fait de mal à personne »
cela me rappelle quelqu’un.

rose dit: à

Le récit livre en filigrane une vraie réflexion tant sur la délation que sur la névrose totalitaire lorsqu’elle s’empare d’une démocratie.
Hormis toutes les explications que vous nous donnez Passou sur le maccarthysme, de manière bien plus générale sur la gestion du pouvoir, il y a une scène dans le film entre les sénateurs où ils parlent du pouvoir par rapport au peuple qui est édifiante. Sur les manipulations et sur le mensonge.

rose dit: à

Sur Avignon nouvelles fraîches : deux moments forts un/
le premier avec Oreste d’Euripide mis en scène par un réalisateur crétois. Déclamé en grec & surtitré en français sur un drap (seules les tirades d’importance) : magnifique et sublime (surtout sublime, mais aussi magnifique).
Moment de théâtre magnifique et sublime (la répétition est faite pour que vous puissiez vous en imprégner = qd des mots on ne les emploie pas, les employer est une méthode d’apprentissage, le regard vient ensuite, plus tard (comme pour pomodori les pommes d’or, anciennement des Hespérides ensuite devenues les petites tomates dans notre jardin fleuri)).

Bonne soirée, je rattraperai le reste demain.

rose dit: à

Atilf
BAILLE, subst. fém.
A. Sorte de baquet de bois plus large du fond que du haut qui servait à des usages divers dans la marine à voile. (Est signalé comme ,,vx«  ds WILL. 1831) :
1. J’ordonnai donc de mettre des bailles pleines de braise sous le gaillard et dans l’entrepont où couchaient les équipages; …
Voyage de La Pérouse, t. 2, 1797, p. 132.
2. Gilliatt regretta de ne point avoir apporté son enclume. Comme il ignorait que la Durande avait été coupée en deux par la tempête, il avait espéré trouver la baille du charpentier et tout son outillage ordinairement logé dans la cale à l’avant.
HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, p. 274.
Baille à brai. Baquet dans lequel on mettait le goudron destiné aux diverses opérations de calfatage.
Arg. ,,Bateau malpropre«  (ESN. 1966).
Baille à chaux :
3. Quelques-uns d’entre eux dénichèrent la baille à chaux sur le gaillard d’avant et s’en barbouillèrent complètement.
DUMONT D’URVILLE, Voyage au Pôle Sud, t. 5, 1843, p. 296.
Baille de combat :
4. Toutes les mèches allumées grésillaient, piquées dans chaque baille de combat portant le numéro de la pièce.
J. DE LA VARENDE, Le Maréchal de Tourville et son temps, 1943, p. 193.
Baille à déjection :
5. [Au fond de chaque case de forçats, à l’île Noir, était] une sorte de cabine (…) qui servait à renfermer les appareils de nettoyage (…) et ce qu’on appelait à Toulon les « bailles à déjection ».
A. HUMBERT, Mon bagne, 1880, p. 106.
Baille à drisse. Baquet en bois dans lequel on lave des drisses ou des manœuvres (GRUSS 1952).
Baille à sonde. Baquet qui reçoit la ligne mouillée à laquelle est attachée la sonde (d’apr. SOÉ-DUP. 1906) :
6. Le peu de rhum et de gin que le timonier pouvait dérober au guet vigilant du capitaine, il le tenait en réserve dans ce coin mystérieux de la cale-à-l’eau, au fond d’une baille de sonde, et presque toutes les nuits il avait un rendez-vous amoureux avec cette cambuse.
HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, p. 192.
Arg. La Sainte baille. ,,Le prélart dans lequel on baigne le néophyte au passage de la ligne«  (Mar., 1902 ds ESN. 1966).
Rem. On parle aussi de baille de distribution, de baille à lavale, de baille à incendie.
B. P. anal.
1. ,,Baquet de blanchisseuse«  (Lar. 19e); attesté ds GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill..
2. ,,Cuve dans laquelle on fait fermenter le raisin«  (Lar. 19e); attesté ds Nouv. Lar. ill..
C. Argot
1. Péj. Bateau en mauvais état, vieux rafiot.
Rem. Selon BARBER. 1969 ,,on le compare ainsi à un baquet car en fait, dans l’ancienne marine, une baille était une barrique sciée par son milieu«  :
7. C’était pour la troisième, la quatrième fois qu’on était venu jeter l’ancre à Anvers. C’est moi qui accompagnais les émigrants de Libau à New-York et qui leur servais d’interprète. Le Volturno était une vieille baille noire tachée de minium qui allait chercher en Lettonie les émigrants les plus pauvres d’Europe pour les transporter à New-York, …
CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 88.

Nota personnel :
1/ qd c’est celui de la blanchisseuse et qu’il est moyenâgeux on l’appelle aussi le cuvier.
2/ est passé ds le langage courant on dit ces jours  » je me jette à la baille » : cela signifie alors qu’on se jette à l’eau. Ceci par métonymie
atilf
10. Après avoir lesté le macchab, les tueurs l’avaient filé à la baille.
LE BRETON 1960.
À la baille! Au bain! On dit aussi la grande baille (Mar. 1847 ds ESN. 1966) :
11. Où que t’as l’intention de le coller [le cadavre]? (…)
Le Nord-Africain de la rue de la Goutte D’Or :
À la baille! … à la flotte!
A. LE BRETON, Du Rififi chez les hommes, 1953, p. 207.

cela fait un bail : c’est une autre histoire.

rose dit: à

Kubrick ce fut la première et la dernière fois de sa vie qu’il n’a pas eu son mot à dire.

polder dit: à

Tiens, je m’aperçois que Kirk Douglas, avant Spartacus, avait déjà aidé un film auquel il croyait mordicus à être produit. Recevant une copie du scénario des « Sentiers de la gloire » il répond à Kubrick : « Stanley, je crois que ce film ne fera pas un rond, mais il faut absolument le tourner ».

John Brown dit: à

On ne dira jamais assez le tort qu’a fait en France à certains grands acteurs étrangers le choix de leur doublure vocale. Kirk Douglas, pendant des années, pâtit du choix d’un épouvantable perroquet nasillard censé parler en son nom. Nous avons tous dans l’oreille la voix de semi-châtré de son Spartacus d’opérette. Songeons au préjudice immense que ses couinements grinçants de bite mollichonne prise dans une porte ont porté à la cause de la Révolution mondiale.

passou dit: à

A John B., pour illuminer sa journée :

Voix françaises :

Roger Rudel (1921 – 2008) fut la voix française attitré de Kirk Douglas pendant plus de 54 ans. Il y eut tout de même quelques exceptions comme La Vallée des géants ou encore Paris brûle-t-il ?.
Roger Rudel dans :
L’Emprise du crime
L’Homme aux abois
Le Champion
Le Gouffre aux chimères
Histoire de détective
La Captive aux yeux clairs
Une corde pour te pendre
Ulysse
20 000 lieues sous les mers
L’Homme qui n’a pas d’étoile
La Rivière de nos amours
Règlement de comptes à O.K. Corral
Les Vikings
Le Dernier Train de Gun Hill
Liaisons secrètes
Spartacus
El Perdido
Seuls sont les indomptés
Quinze jours ailleurs
Le Dernier de la liste
Trois filles à marier
Sept jours en mai
L’Ombre d’un géant
La Route de l’Ouest
La Caravane de feu
Les Frères siciliens
L’Arrangement
Un Détective à la dynamite
Le Reptile
La Brigade du Texas
Victoire à Entebbé
Holocauste 2000
Cactus Jack
Saturn 3
Nimitz, retour vers l’enfer
Un flic aux trousses
Amos (TV)
Coup double
Queenie, la force du destin (TV)
L’embrouille est dans le sac
Les Anges du bonheur (TV)
Raymond Loyer dans :
La Vallée des géants
Les Héros de Télémark
Jacques Dacqmine dans :
Les Ensorcelés
La Vie passionnée de Vincent Van Gogh
Michel Gatineau dans :
Première Victoire
Le Phare du bout du monde
Jean Davy dans La Femme aux chimères
Jacques Erwin dans Le Cercle infernal
Alain Mottet dans Les Sentiers de la gloire (Doublé en 1975)
André Valmy dans Paris brûle-t-il ?
Marc Cassot dans Furie

niconsultant dit: à

JB « préjudice immense que ses couinements grinçants de bite mollichonne prise dans une porte ont porté à la cause de la Révolution mondiale. »

Et pourtant les gens parlaient bien anglais à l’époque, la preuve on a gardé un enregistrement sonore et tout
: http://www.youtube.com/watch?v=-8h_v_our_Q

Phil dit: à

Spartacus, esclave ressuscité par les ouvriers de Berlin, lessivé par Hollywood et achevé en guide pédo. what else ?

Jacques Rudel dit: à

Monsieur John Brown, vos propos sur mon père sont tout à fait déplacés ! On pouvait attendre d’un Anglais comme vous un peu plus de dignité … Il est vrai qu’ayant brûlé une sainte, vous n’en êtes pas à une félonie près.

Non ! la voix de mon père n’est pas celle d’un perroquet nasillard ! Non ! il ne fut jamais le semi-châtré dont vous parlez ! Non ! son doublage fut de qualité, rien à voir avec des couinements grinçants de bite folichonne prise dans une porte…

Sachez le, mon père Roger Rudel n’a pas desservi mais SERVI la carrière française de Monsieur Douglas.

Je ne vous salue pas !

sir charles dit: à

« On pouvait attendre d’un Anglais comme vous un peu plus de dignité »

je vais me fâcher

bouguereau dit: à

polder dit: 10 juillet 2013 à 23 h 41 min
« il a été trés correct avec heston qui était à la nra depuis des lustres (donc un fin matois politique » …. « chus même pas allé l’voir. »
Mais bon, so what etsetera.
Bonne soirée –

c’était dans bowling, son dernier bon..pas dans farenheit..tes suppositions valent nibe..vdqs et dsk..matte ma poule..et toi aussi, subisdiairement, tu dis « bonne soirée » comme la mienne est meilleure que la tienne..
vas te faire enculer
http://www.youtube.com/watch?v=Q1iuEcu7O50

renato dit: à

Je me souviens : JFK dit qu’il avait beaucoup aimé le film, et pour la première fois il m’apparut que les politiques peuvent dire n’importe quoi avec le plus grand naturel.

Cela dit :

L’armée des esclaves ne resta pas unie jusqu’à la fin, et une partie fut vaincue par les Romains avant l’intervention Crassus.

Dans le film l’histoire se déroule entièrement dans le sud de l’Italie avec la seule tentative de fuite par la mer — à Brindisi. En réalité, afin de quitter le territoire romain, Spartacus conduisit à l’armée jusqu’aux Alpes, mais il a été contraint de faire demi-tour par ses camarades.

Dans la première scène de l’affrontement l’armée romaine et les esclaves et Gaius Claudius Glaber monte à cheval en s’aident d’une équerre, or l’équerre n’apparaît en Europe qu’au Moyen Age !

L’équipement de combat de Spartacus (un petit bouclier rond et une épée courte), n’est pas celui de sa classe gladiateurs qui étaient équipé d’un casque et jambières.

Le gladiateur armé d’un filet et un trident qui se bat contre Spartacus, est un retiarius, une figure de gladiateurs qui n’apparaît que sous Auguste (60 ans plus tard, donc).

On laisse tomber les incohérences et les inexactitudes concernant le nombre d’esclaves impliqués dans les guerres serviles.

Spartacus n’est pas mort crucifié, mais dans la bataille.

Enfin, une chance qu’il y ait eu cette charrette d’erreurs car pour le reste, ce fut l’un des moments le plus ennuyeux de ma (à l’époque) courte vie.

polder dit: à

Exact, l’un c’était « Bowling for Columbine », et l’autre c’était « Fahrenheit 9/11 ». Merci pour l’extrait. Michael Moore y’aurait d’autres chose à en dire. Pas le temps. N’allez pas vous faire enculer (sauf si ça vous fait du bien). Bonne journée.

Polémikoeur. dit: à

Est-il mauvais de parler
de la révolte d’un esclave
qui a fait trembler les bases
de l’empire à deux doigts
de commémorer la prise
de la Bastille ?
Damoclestionnement.

Jacques Barozzi dit: à

« what else ? »

Vous croyez que le nespresso ça rend homo, Phil ?

Jacques Barozzi dit: à

Spartacus c’est l’Annibal du pauvre ?

Polémikoeur. dit: à

Ok, ok, pas l’empire « stricto sensu »,
la fin de la République.
Chronomagiquement.

John Brown dit: à

Roger Rudel (1921 – 2008) fut la voix française attitré de Kirk Douglas (rédigé par passou)

Toutes mes excuses aux mânes de Roger Rudel. Il fut un obscur mais vaillant serviteur du cinéma. Il n’y en eut pas moins, à mon sens, une erreur de casting.

bouguereau dit: à

y’aurait d’autres chose à en dire. Pas le temps

oui..chaloux me dit trés volontier ça aussi..sans oublier de me dire merci!

renato dit: à

« qui a fait trembler les bases
de l’empire »

Les guerres serviles sont un produit de la République…

bouguereau dit: à

Spartacus c’est l’Annibal du pauvre ?

dans l’histoire des riches

bouguereau dit: à

On laisse tomber les incohérences et les inexactitudes

rénato dixit en cicéronne de la stampa

renato dit: à

Je ne travaille pas à la Stampa, bouguereau, tes infos sont toujours douteuses, celle-là est carrément fausse…

Phil dit: à

baroz, nespresso, génération décapsuleuse.

Jacques Rudel dit: à

Monsieur John Brown, un de mes amis, méditerranéen perspicace, m’a décrit chez vous une personnalité exceptionnellement chaleureuse. Surtout sous l’emprise de petit marc du Garlaban.

Déjà, vous n’êtes pas Anglais, ce qui joue en votre faveur. Vous êtes pardonné.

cretinus ordinarius dit: à

Ce débat est mal parti, je préfère ne pas m’en mêler.

Harus Macquiert dit: à

Encore des foutaises.

La mauvaise langue dit: à

Passou a tout simplement eu l’intuition que Spartacus, c’est l’avenir de l’Europe d’après 2020. Nul n’est prophète en son pays sauf Passou.

On en voit d’ailleurs les premiers frissons : interdiction par Valls de la manifestation place de la Concorde contre l’exposition du Jeu de Paume faisant l’apologie du terrorisme ; autorisation par Valls de la manifestation du Trocadéro pour soutenir les Frères musulmans en Egypte. L’axe de la politique Euro-arabe suit son cours au mépris de la justice. A cela il faut ajouter les 150 millions d’Européens qui haïssent Israël.

Pour mieux comprendre ce qui se passe en Egypte et au Proche-Orient et par voie de conséquence pour mieux comprendre l’avenir du foutoir européen, on peut voir ici Gilles Kepel, le grand spécialiste de l’Egypte :

http://www.akadem.org/sommaire/themes/politique/geopolitique/revoltesarabes/l-egypte-nouvelle-poudriere-du-proche-orient-09-07-2013-53626_4345.php

La mauvaise langue dit: à

En Egypte on est déjà dans la Société-Dieu de Gombrowicz. L’islam est déjà rangé aux oubliettes de l’Histoire.

Europe ! Europe ! Europe ! dit: à

Eurabia

xlew.m dit: à

MacArthur contre SpartaKim-Il-Sung ce fut une belle production cinématographique aussi, et un beau match. La première co-production américano-chinoise connue, saupoudrée de quelques fonds souverains russes. Voir les paysans chinois armés de faux et chaussés de sabots dévaler les collines napalmisées et foncer tête nue vers les howitzers des méchants capitalistes pour repousser la fourbe agression de l’empire colonialiste d’occident, ça c’était du cinéma. Douglas avait vaincu trois sets à deux sur la terre rouge battue. Le perdant, Kim, regagna ses pénates et chargea ses scribes de réécrire le début et la fin du scénar qui ne lui convenait pas vraiment. Pour lui le triomphe de Douglas était Trumbo pour être vrai.

Spartacus m'ennuie.... dit: à

Mythe mité

Phil dit: à

la mauvaise langue, laissez tomber deux secondes la bande de gaza pour celle de spartacus. sans contractions, ça fait plus de bien aux sphincters.

La mauvaise langue dit: à

S’agit pas seulement de la bande de Gaza, Phil, s’agit d’une bande de cons qui pullulent au Proche-Orient…

Jacques Barozzi dit: à

« Passou a tout simplement eu l’intuition que Spartacus, c’est l’avenir de l’Europe d’après 2020. »

Vous voulez dire que Spartacus est juif, ML ?

La mauvaise langue dit: à

Je veux dire que les guerres civiles sont l’avenir de l’Europe. Rdv dans dix ans.

Barbarin dit: à

LML, c’est madame Soleil ? avec ses pronostics à la con ?

La mauvaise langue dit: à

Pour la paranoïa américaine, voir Thomas Pynchon.

La mauvaise langue dit: à

À la con pour les cons, pas pour ceux qui ont du nez.

Jacques Barozzi dit: à

Pour la plupart des Français d’origine musulmane, l’observation des règles du ramadam est plus de l’ordre culturel que cultuel me semble-t-il ?

joël dit: à

Renato
« Spartacus n’est pas mort crucifié, mais dans la bataille. »

(…)Spartacus lui-même est tué au combat. Au nombre de six mille, les survivants sont crucifiés le long de la voie qui mène de Capoue à Rome, dans l’agonie la plus longue et la plus douloureuse qui soit. C’est la plus grande crucifixion de masse qu’aient jamais opérée les Romains(….)
http://www.herodote.net/Spartacus_100_av_J_C_71_av_J_C_-synthese-1803

sigh dit: à

franchement, mauvaise langue, devriez consulter avant qu’il soit trop tard

joël dit: à

12 h 37 min
ils s’en fichent un peu de ce genre de trucs, en ont marre d’être catalogués selon la religion musulmane, sont avant tout français laïcs (ça fait de la peine à lml mais c’est comme ça)

John Brown dit: à

C’est la plus grande crucifixion de masse qu’aient jamais opérée les Romains(….) (rédigé par Joël)

Et après ça, on nous rebat les oreilles de cette crucifixion de trois obscurs malandrins dans je ne sais plus quel recoin miteux de l’Empire. On nous prend vraiment pour des gogolgothas.

Virginia L dit: à

Conviction et obstination peuvent porter leurs fruits.

La mauvaise langue dit: à

JB, pense plutôt à ton propre calvaire et monte les marches au lieu de toujours râler…

1515, 1610, 1715, 1815, 1914, 201…

Spartacus m'ennuie, Barozz m'amuse... dit: à

« Pour la plupart des Français d’origine musulmane, l’observation des règles du ramadam est plus de l’ordre culturel que cultuel me semble-t-il ? »

Punaise de lit ! « Français d’origine musulmane « ? Quoi être ? Arabe inassimilable ? OK ?
NB : ramdam, ou ramadan, l’un ou l’autre.

La mauvaise langue dit: à

Si tu vas à Jérusalem un jour, JB, tu pourras voir au Saint-Sépulcre un rocher qui affleure qui fait partie de l’ancien Golgotha, qui se trouvait alors en dehors de la ville. Si ça se trouve tu vas tomber amoureux fou de Jérusalem comme moi ; tu ne pourras plus t’en passer.

La mauvaise langue dit: à

Il y a les islamistes radicaux, mais il ne faut jamais oublié qu’il y a aussi les laïcards radicaux, qui sont de la même eau. Aussi bornés, aussi fascistes !

La mauvaise langue dit: à

Je n’ai vraiment rien contre les musulmans qui font le ramadan. Ça m’est complètement indifférent.

Je n'en dors plus la nuit... dit: à

L’avenir européen ?
Des pogroms…
D’autres pogroms ….

Observatoire des Sectes dit: à

YHWH, Dieu, Allah….
Interdire toutes ces hypothèse irréalistes ?
Vous n’y pensez pas : les occasions de se poiler deviennent rare sous la lune

La mauvaise langue dit: à

Observatoire des Sectes dit: 11 juillet 2013 à 13 h 12 min

Le petit franchouillard qui sort sa grosse vanne bien épaisse. Alors il est content, il a sorti sa grosse vanne bien épaisse à sa maman…!

on ne saura jamais dit: à

@JB « trois obscurs malandrins »

trois ou deux ou?
à prpos: « Les auteurs des evangiles se sont confondus,ou ils ont inventé l’incident.C’est que Jesus Barabbas etait rien moins que Jesus de Nazareth,parce que:
1.En arameen Abbas signifie “Pere” et Bar signifie “fils”.
2.Pere est aussi utilisé au judaisme en reference a Dieu(Dieu est appelé Pere environ 15 fois dans l’AT).
3.Jesus etait le “Fils de Dieu”.
4.Jesus Fils de Dieu=Jesus Fils du Pere=Jesus Bar-abb

( http://www.avraidire.com/2010/05/largument-que-barabbas-etait-rien-moins-que-jesus-lui-meme/#ixzz2YjawDeZa)

La mauvaise langue dit: à

De toute façon, on trouvera toujours des farfelus pour raconter n’importe quoi.

Ex TwoNotes dit: à

« L’hystérie maccarthyste »…Tu parles! On peut discuter l’ampleur et les moyens de la répression des communistes aux USA, mais non la légitimité de cette entreprise.

Il est incroyable que l’on ait oublié si facilement le danger que représentait le mouvement communiste international dirigé par cette grande démocratie libérale qu’était l’Union Soviétique au temps de la guerre froide. Un exemple: les Rosenberg étaient coupables, cela a été démontré après la chute de l’URSS. Les hystériques étaient ceux qui braillaient qu’ils étaient innocents, forcément innocents puisqu’accusés par le gouvernement US.

Je lis que la répression des activités anti-américaines avaient commencée avant la guerre en ciblant également les fascistes et les nazis. Pas de problème jusque là. Après la guerre, restent seulement les communistes. Commencent alors les glapissements des défenseurs auto-proclamés de la liberté qui se poursuivent jusqu’à ce jour. On ne peut mieux illustrer l’emprise qu’exerce encore sur les esprits cette idéologie pourrie et criminelle du communisme.

J’ai peine à croire que Passou se prête à cette imposture.

Aider Passou ? L'affaire de chacun .... dit: à

« Spartacus contre Mc Carthy ? »

Rien à foutre de ce combat !
Fillon contre Copé ?
Sarko contre MoiJe ?
NKM contre Hidalgoule ?
Mandela contre Verchuren ?

ça, c’est grand !

Aider Passou ? L'affaire de chacun .... dit: à

« J’ai peine à croire que Passou se prête à cette imposture. »

L’innocence de Passou ne fait aucun doute, d’autant plus que « Les Editions du Foutre Bruyant » publient mon « La République des Livres, expliquée à Sophie »

La mauvaise langue dit: à

L’idéologie est pourrie et criminelle, mais pas forcément les communistes, dont beaucoup étaient de braves gens qui luttaient contre les injustices. Ne l’oublions pas. Ne faisons pas des amalgames qui ne font que rajouter aux crimes et aux injustices de l’URSS.

Ex TwoNotes dit: à

ML, c’est aussi le moment de quitter la Turquie pour les quinze mille malheureux juifs qui y subsistent…

Voir sur le site du Figaro les propos anti-sémites tenus par les plus hautes autorités. Propos recueilli (en substance)auprès d’un juif turc « j’en ai marre qu’on nous resserve sans arrêt pour tout justifier l’accueil des juifs chassés d’Espagne par l’empire turc, c’était il y a 500 ans! »

La mauvaise langue dit: à

Oui, je sais bien.

Communistes ?... dit: à

Sauf votre respect : des cons, manipulés par des salauds.

La mauvaise langue dit: à

Les Américains ne sont très facilement accommodés des nazis qui pouvaient les intéresser. Ne soyons pas naïfs à ce point !

ciao dit: à

ci-dessus les potes à adolf et manirette débarquent

La mauvaise langue dit: à

Cons ? Je ne pense pas que ni Sartre ni les ouvriers communistes qui se battaient contre le mur de l’argent aient été des cons manipulés. Faut pas faire d’anachronisme. C’est trop facile, et précisément à la portée du premier con venu…!

Communistes ?... dit: à

Sartre ? Un con nobélisé !
Les ouvriers ? des cons bruts de fonderie !

On ne rêve pas…

Travaux publics... dit: à

Entre le mur de l’argent et le mur de Berlin, que choisissez-vous ?

La mauvaise langue dit: à

Oui, les cons peuvent toujours s’en tirer avec des slogans, ça les rassure sur leur capacité à comprendre le monde où ils vivent. Vous êtes trop angoissé sans doute. Une petite cure de repos à Sitges s’impose…

Engelsophile.... dit: à

ciao dit: 11 juillet 2013 à 13 h 30 min
« ci-dessus les potes à adolf et manirette débarquent »

Dyslexiques de tous les pays, Unissez-vous !

beiniette dit: à

Ne soyons pas naïfs à ce point !
ah,comme vous l’écrivez aujourd’hui !allez donc sur la vie des idées lire
Comment entre-t-on dans la psychose ? Cette question classique de la psychiatrie peut être renversée : pourquoi entre-t-on dans la psychose ?
http://www.laviedesidees.fr/Pourquoi-la-folie.html

La mauvaise langue dit: à

Faut toujours choisir avec les gens comme vous ! Je ne suis nullement communiste. La gestapo communiste a assassiné mon arrière grand-père à Odessa ! Je suis par ailleurs contre le mur de l’argent. Une position intenable à vos yeux… Et pourtant on est des millions comme ça !

Le repos des guerriers dit: à

« Une petite cure de repos à Sitges s’impose… »

Trop de fiottes à Sitgès
cf Office du Tourisme

Siggy... dit: à

« pourquoi entre-t-on dans la psychose ? »

mais pour être tranquille, voyons !

La mauvaise langue dit: à

N’importe quoi !

bouguereau dit: à

il a sorti sa grosse vanne bien épaisse à sa maman…!

et vla dracul en milf, column interacial esstrême slut défoncée sur le mur des lamentation..

Paul Edel dit: à

des écrivains, dramaturges aussi doués que brecht ou feuchtwanger ou thomas mann n’ont pu travailler à hollywood malgré leurs oeeuvres t leur talent..holywoodoù ils vivaient(brecht et chaplin se voyaient beaucoup..) et ils étaient même surveillks par le FBI (voitures nuit et jour devant la paison..)et considérés comme des « nazis-communistes »(sur certaines feuilles du FBI), on voit le niveau. fritz lang n’a pu travailler qu’aprés d’incessantes concessions.Brecht a quitté les usa aprés être passé à la commission des activités anti américaines, effrayé.plus tard, il sera effrayé par l’idéologie soviétique à berin- est.

La mauvaise langue dit: à

Bouguereau toujours aussi insignifiant. A force d’enculer le monde entier, il a une bite à la place du cerveau.

beiniette dit: à

mais pour être tranquille, voyons !
détrompez-vous :
Additionally, in 1963 he starred in an onstage production of Ken Kesey’s « One Flew Over The Cuckoo’s Nest », but despite his keen interest, no Hollywood studio could be convinced to bring the story to the screen. However, the rights remained with the Douglas clan, and Kirk’s talented son Michael Douglas finally filmed the tale in 1975, starring Jack Nicholson.

La mauvaise langue dit: à

Mediapart censuré par les tribunaux ! Drôle.

bouguereau dit: à

..t’as dla route avant que je te sorte ma grosse vanne bien épaisse mimilf..faut savoir faire envie

bouguereau dit: à

Mediapart censuré par les tribunaux ! Drôle

edwy l’a dla concurence sur le mur des lamentables

John Brown dit: à

1.En arameen Abbas signifie “Pere” et Bar signifie “fils”. (rédigé par On ne saura jamais)

A l’histoire d’Abbas Bar , je préférerai toujours l’histoire de Babar

Au fait dit: à

« une bite à la place du cerveau. »
ou quelque chose qui s’élève en s’effondrant…Spartacus in motion?
Voir le lien beiniette dit: 11 juillet 2013 à 13 h 39 min

« L’achoppement du facteur Cheval

Qu’opposer à cette représentation mécanique, préventive et donc attendue de l’entrée dans la folie ? Assoun et Trichet, sans jamais tomber dans l’idéalisme consistant à faire l’impasse totale sur la chimiothérapie, disent tous deux la nécessité de comprendre le drame qui survient dans l’histoire du sujet et sert de déclencheur à la psychose. L’aventure maniaque du facteur Cheval débute par une rencontre inattendue avec un objet étrange qui fait rupture dans son histoire personnelle en retenant son attention pour des décennies. La pierre, sur laquelle il bute par inadvertance est un signe énigmatique dont Cheval se fait l’interprète. Puis la mise en série de l’objet-pierre façonne le palais triomphal. Assoun ne recherche pas les prodromes de la manie – il n’y a pas de « préhistoire » du facteur Cheval – mais donne à lire le sens de cette entrée brutale dans une nouvelle vie.

Ferdinand Cheval (1836-1924) est l’architecte autodidacte d’un édifice monumental classé « monument historique » depuis 1969. Palais syncrétique forgé par l’accumulation, à la manière de toutes les architectures spontanées, excessif dans les détails, le palais-tombeau – car c’en est un – est édifié entre 1897 et 1920 par ce postier drômois touché par des deuils multiples : orphelin à 19 ans, Cheval perd son épouse et sa fille avant d’entamer sa (re)construction. Le facteur n’est pas un maniaque en crise, mais un mélancolique « qui se restaure triomphalement » et doucement durant les quarante années que compte sa nouvelle vie. Comme l’explique Assoun, le sujet se coulant entièrement dans son symptôme, ce palais tombal, « mausolée de lui-même », projection de son for intérieur, vient recouvrir les deuils de sa vie première. Pour Cheval, l’entrée dans la folie douce est une forme d’automédication dans une situation d’échec du travail de deuil – le « remède de Cheval » – qui vient, à partir d’une expérience énigmatique imprévisible, poser la question du père. Loin de se résumer aux formes cliniques de l’excentricité, la manie apparaît, selon Assoun, comme une « riposte » du sujet contre l’objet en train de le terrasser : « Le sujet s’élève en s’effondrant. » Contrairement aux apparences, le sujet maniaque n’est pas joyeux, il est rendu enthousiaste par la levée soudaine de l’obstacle mélancolique qui libère une énergie infinie et réjouissante. »
http://www.laviedesidees.fr/Pourquoi-la-folie.html

bouguereau dit: à

bon vas te faire enculer dracul..par un autre.
et cesse de foutre tes liens vérolés et dit à ton lanista lassouline que s’il ne fait rien je vais lui en mettre des liens de vérole de derrière les fagots sur son blog

Ex TwoNotes dit: à

« Je n’ai vraiment rien contre les musulmans qui font le ramadan. Ça m’est complètement indifférent. »

Non, Mauvaise Langue, cela ne peut pas vous être indifférent et je vais vous racontez une petite anecdote: la boîte où je travaillais encore récemment accueillait beaucoup de stagiaires musulmans, le plus souvent marocains, beaucoup d’africains également (il n’y avait pratiquement pas de stagiaires qui s’appelaient Dupont ou Durand, so much pour la soi-disant discrimination). Ils étaient très bien payés et sortaient d’écoles de commerce. Une année, une stagiaire camerounaise non musulmane quitte la boîte au mois d’Août en plein ramadan. Il y avait très peu de monde présent bicauze les vacances. La malheureuse a été obligée de faire son pot de départ avec 3 pelés et 2 tondus, dont moi évidemment, parceque les quatre jeunes stagiaires marocain(e)s sont restés vissés sur leur siège, livides et hagards en fin d’après midi. Des diplômés de l’enseignement supérieur, parfaitement francophones, ont jugé que Dieu leur commandait de ne rien boire et ne rien bouffer plutôt que de faire plaisir à une camarade de boulot que tout le monde adorait par ailleurs!

Ce n’est qu’une petite chose, mais cela illustre bien l’insondable connerie de certaine religion qui pourrit ce qu’on appelle aujourd’hui le vivre ensemble. C’est pour cela qu’elle est incompatible avec les libertés. Elle ne peut s’épanouir que si elle englobe tout. Elle est totalitaire par essence. Elle ne peut pas tolérer que la moitié de la population se baffre aux terrasses de café pendant l’autre les regarde en salivant. Il n’y a pas de liberté posssible dans un pays qui pratique majoritairement une religion dont la pratique peut se contrôler tous les jours publiquement aux yeux de tous. C’est aussi simple que cela.

On pourrait citer aussi l’exemple bien connu des chauffeurs de taxi à la limite de la défaillance et qui se transforment en danger public pendant le ramadan.

John Brown dit: à

« cette idéologie pourrie et criminelle du communisme. » (rédigé pae ex TwoNotes)

L’invective tient apparemment lieu de réflexion à ex TwoNotes

polder dit: à

(Hey! « mimilf » c’est un excellent jeu de mots franco-américain !)

John Brown dit: à

 » l’insondable connerie de certaine religion qui pourrit ce qu’on appelle aujourd’hui le vivre ensemble. C’est pour cela qu’elle est incompatible avec les libertés. Elle ne peut s’épanouir que si elle englobe tout. Elle est totalitaire par essence »( rédigé pae ex TwoNotes)

L’anathème à la louche semble tenir lieu de réflexion à ex TwoNotes

Ex TwoNotes dit: à

Quand on se souvient de certains de vos messages Mister Brown, votre remarque ne manque pas de sel!

Je précise tout de même, car je suis trop bon, que je me référais au communisme réel, le seul dont nous ayons l’expérience en vraie grandeur.

Il est beau mon toto dit: à

renato dit: 11 juillet 2013 à 10 h 36 min

De plus en plus ridicule l’Italo-Helvèto-Alsacien, le type de vieil acariâtre qui écrit tout les jours aux DNA pour se plaindre des fautes d’orthographe et des erreurs de tyographie.
Mauvais coucheur jamais couché.

John Brown dit: à

« Je précise tout de même, car je suis trop bon, que je me référais au communisme réel » (rédigé par ex TwoNotes)

Dont acte. Le communisme réel et l’idéologie, ça fait deux. Quand la mystique se dégrade en politique…

Ex TwoNotes dit: à

…Et également à l’islam réel…le seul qui importe dans la vraie vie.

Paul Edel dit: à

note corrigéedes écrivains, dramaturges aussi doués que Brecht ou Feuchtwanger ou thomas Mann n’ont pu travailler à hollywood malgré leurs œuvres et leur talent et leurs prises de positions à la radio….Hollywood où ils vivaient ; ils proposaient scénarios aux majors (brecht et chaplin se voyaient beaucoup..) et ils étaient constamment surveillés par le FBI (voitures nuit et jour devant leur maison ..)et dans les rapports étaient considérés comme des « nazis-communistes »(sur certaines feuilles du FBI), on voit le niveau. fritz Lang n’a pu travailler qu’après d’incessantes concessions qui mettaient brecht en colère(voir son « journal de travail »..Brecht a quitté les usa aprés être passé à la commission des activités anti américaines, effrayé.
plus tard, il sera effrayé par l’idéologie soviétique à berlin- est.

JC2Notse dit: à

« Je suis par ailleurs contre le mur de l’argent. »

ça c’est mal, hazebinne, péché, le diable :coco quoi -la teigne et jicétout ne supportent pas

sigh dit: à

fan d’adolf&marinette l’Ex TwoNotes and JC = un gros co n réel

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