de Pierre Assouline

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La République des livres
Terrifiantes intuitions de Simenon

Terrifiantes intuitions de Simenon

Depuis le temps que des romanciers racontent la fin du monde ou presque, elle finira bien par arriver. Ce jour-là, on dira que la science-fiction avait bien anticipé. En attendant, il n’est pas une catastrophe naturelle (incendies de forêts, tremblements de terre, fonte des glaciers etc) qui n’ait pas déjà été écrite et décrite dans sa forme la plus massive par un roman il y a des années. Sauf que certaines prémonitions sont plus troublantes que d’autres : lorsque l’écrivain est le seul à annoncer à l’avance ce qui a va se passer précisément en un lieu donné.

Dans son premier livre paru à la rentrée de cet automne, Perrine Lamy-Quique, une savoyarde née en 1983 se fait incidemment l’écho de ce phénomène. Quoique publié à la rentrée par le Seuil dans sa collection « Fiction & Cie », tout est vrai dans Dans leur nuit ; d’ailleurs, il ne se présente pas comme un roman mais comme un récit. La forme est celle du dossier. Des entretiens à l’état brut effectués par elle avec les rescapés, les acteurs et les témoins du drame y côtoient des courriers, des PV d’auditions à la gendarmerie et des pièces d’archives datant de l’époque. Leur rassemblement sans commentaire aucun provoque un effet saisissant.

Le drame ? Dans la nuit du 15 au 16 avril 1970, une coulée de boue balaie l’aile-est du Roc des Fiz situé sur le plateau d’Assy (Haute-Savoie). Le « sana-tombeau » comme on l’a appelé ce qui passait alors pour un modèle de sanatorium pour enfants : 71 morts dont 56 enfants de l’aile des garçons, 14 femmes membres du personnel et une bonne soeur. Ce glissement de terrain fut l’un des plus meurtriers que connut la France au XXème siècle. Malgré des fissures constatées sur certains bâtiments et un glissement de terrain survenu une semaine avant, la version officielle maintiendra que rien n’était prévisible. La faute aux conditions météo lorsqu’elles rencontrent un vice de terrain.

Perrine Lamy-Quique a creusé loin dans le passé pour y établir des responsabilités du côté des architectes et des médecins qui avaient construit ce sana pour faire concurrence aux Suisses. Ce sera d’ailleurs l’établissement le plus rentable du plateau d’Assy. IL était dirigé par le docteur Philippe Couve de Murville au moment de la catastrophe. « Peut-être que c’était un parent du ministre et qu’on n’a pas voulu…» se demande Georges, un témoin. La lecture du dossier est édifiante. Et puis au détour de la page 352, on lit : « Tiens, dis-moi, l’écrivain Georges Simenon, ca te dit quelque chose ? » Et page 428, Luc : « c’est sûr que c’est impressionnant en termes de similitudes… ». Et dans les toutes dernières pages, par la voix de Michel, il est à nouveau question de cette prémonition : « Ben oui, ça interroge… ». Le « ça » en question qui laisse sans voix les acteurs du drame, c’est Maigret chez le ministre.

Le flic le plus célèbre de France y est confronté au mystère non d’un meurtre mais d’une disparition : celle du rapport Calame, du nom de l’ingénieur des travaux publics qui, dans un rapport établissait le risque majeur qu’il y avait à construire un sanatorium pour enfants déshérités dans une vallée de Haute-Savoie et le déconseillait fermement affrontant ainsi des intérêts financiers qui le dépassaient : crédits votés, pots-de-vins distribués, chantage, dénonciation… Le rapport Calame, qui annonçait en détail la catastrophe à venir, est si central sous la plume de Georges Simenon que, dans sa version anglaise, son roman s’intitule Maigret and the Calame Report.

Le problème, c’est que lorsqu’il a imaginé cette histoire, Simenon avait quitté la France pour les Etats-Unis depuis près de dix ans. Il a écrit Maigret chez le ministre du 16 au 23 août 1954 à Lakeville (Connecticut) ; le roman est paru un an plus tard soit… seize avant la tragédie du Roc des Fiz ! D’autant plus troublant qu’il n’enquêtait jamais sur son « sujet » avant de se lancer dans un roman, encore moins un « Maigret », dont il considérait l’écriture comme un délassement entre deux « romans durs » ; l’un d’eux, les Anneaux de Bicêtre, fut l’exception qui confirme la règle à laquelle il avait dérogée en adressant un questionnaire en dix points à des médecins et en effectuant lui-même des repérages in situ à l’hôpital de Bicêtre. Simenon a toujours estimé que les critiques passait à côté de son œuvre en ne voyant pas que l’intuition en était la clé.

Un autre de ses romans, qui n’a rien à voir avec cette affaire, trouble tout autant. Dans la Disparition d’Odile paru en 1971, la fille d’un grand historien suisse fugue à Paris afin de s’y suicider. Un scénario qui anticipe précisément ce que fera Marie-Jo, la fille de l’écrivain, sept ans après. Simenon s’expliquera :

« Peut-être intuition ? je l’ignore et je ne cherche pas à le savoir ».

Selon lui, son roman anticipait « à son insu » sur la réalité. En reprenant Dans leur nuit, le récit de Perrine Lamy-Quique, le regard revient sur ce qu’on avait manqué à la première lecture. La phrase placée en épigraphe :

« Oh Seigneur, je suis réellement persuadée que ce que j’essaie d’obtenir dans cette putain de vie n’existe pas. Marie-Jo Simenon ».

(« Georges Simenon », « In memoriam »,  « Marie-Jo Simenon » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 150 Réponses pour Terrifiantes intuitions de Simenon

Jazzi dit: à

Simenon, coupable, forcément coupable !
Intuition ou préméditation ?

JiCé..... dit: à

Terrifiante envie de passer outre, sur un sujet plus que dérangeant…en pleine période pandémique (ta mère), qui plus est !!!

pourmapar dit: à

Télescopages prévisibles entre ce qui est imaginé et ce qui advient dans la réalité.
Mais le réel se réfère à notre passé inconscient et nous réalisons que ce qui est une expérience passée imaginaire.
Qui a par exemple imaginé plus de quinze années auparavant le bombardement réel du Tower Center, sinon l’écrivain Dominique Noguez?

JiCé..... dit: à

Probabilités …sans plus !

Phil dit: à

L’intuition a toujours bon dos. Simenon, qui disait devoir tirer un coup chaque jour avant d’écrire, peut s’en prévaloir.

Petit Rappel dit: à

Va-t- on revoir surgir à la prochaine rentrée Malpasset et le fantôme d’ Andre Coyne, dont ce fut le barrage de trop? MC

Jazzi dit: à

Simenon, coupable du suicide de sa fille Marie-Jo*, pas de la coulée de boue savoyarde, bien sûr…

*Un prénom lourd à porter !

Marie Sasseur dit: à

Hello
« A part ça, réjouissons-nous, une belle rentrée littéraire s’annonce. »

Soleil vert dit: à

Terrifiantes intuitions de Simenon

Le réel est un texte sans mot revisité par les grands écrivains

closer dit: à

Deux informations capitales dans le Figaro d’aujourd’hui:

– « Le patriarcat n’a pas disparu en Occident, il n’a jamais existé. » (Emmanuel Todd)

– Guillaume Musso est numéro 1 des ventes depuis 11 ans, il a vendu 24 millions de livres en France et est traduit dans 45 langues.

Qui sur la RdL l’a lu?

Qu’attend Passou pour en parler?

Soleil vert dit: à

>Closer : – « Le patriarcat n’a pas disparu en Occident, il n’a jamais existé. » (Emmanuel Todd)

« La famille, agent naturel de reproduction de l’ordre établi ? C’était sûrement le cas sous l’Ancien Régime quand le père de famille recevait la garantie effective de son pouvoir par le souverain auquel il assurait en retour l’obéissance de ses sujets. »
La police des familles – Jacques Donzelot

Bloom dit: à

la fin du monde

Après 7 millions d’années…pffiou…!

Allez, on peut garder un petit espoir en songeant que si les « terribles-lézards » disparuent officiellement il y a 66 millions d’années, du fait de la concomittance probable de l’impact de météorite Chicxulub au large du Mexique actuel et d’éruptions cataclysmiques dans la zone du Deccan indien, l’autruche, le colibri et tous les oiseaux en sont les descendants…
L’effet colibri.

Bloom dit: à

The Shining. Le « déjà-vu prospectif’…Perhaps Simenon « had the shine on him »,comme le dit Hallorann dans le terrifiant film de Kubrick.

« There are more things in heaven and earth than are dreamt of in your philosophy », dit Halmet à Horatio, son pote de Wittenberg. Car lui a vu de ses yeux vu le fantôme.

Une de mes très proches prédisait certaines catastrophes naturelles, quelques jours ou semaines avant leur survenue. Les sensibilités extrêmes sont impressionnantes, entre lucidité calme et posée et état de quasi-transe.

C’est un motif que l’on retrouve dans « Celui qui veille » (The Night Watchman), dernier roman en date de Louise Erdrich.

Je reviendrai pour Aberfan, octobre 1966…

D. dit: à

Ce soir je mange des endives au jambon.

B dit: à

La famille, agent naturel de reproduction de l’ordre établi ? C’était sûrement le cas sous l’Ancien Régime quand le père de famille recevait la garantie effective de son pouvoir par le souverain auquel il assurait en retour l’obéissance

ET tourne gourou pour mâles dominants dominés. Les pauvres.

Marie Sasseur dit: à

« Le rapport Calame, qui annonçait en détail la catastrophe à venir »

C’est cruel pour toutes les familles endeuillées par la tragédie du Roc des Fiz. Georges Maigret aurait dû téléphoner à ses collègues du pghm.
Le Roc des Fiz a été construit en 1932, soit presque 40 ans avant la cat’ nat’ a venir.

Et Simenon n’a rien prédit d’autre sur les autres catastrophes naturelles ayant fait de cet hiver 1970 l’un des plus meurtriers de l’histoire des Alpes du Nord et de toutes les mémoires ?!

B dit: à

Perte injuste et révoltante. Quelques secondes lui auraient sauvé la vie. La mort se trompe souvent de destination.

JiCé..... dit: à

VENDREDI 21 JANVIER 2022, 5h18, 6°, nuageux

JOUR ANNIVERSAIRE du raccourcissement immérité de ce malheureux LOUIS CAPET Place de la Révolution Paris le 21 janvier 1793 à 10h22, victime des assassins révolutionnaires du pays en faillite, et du malhabile Samson, bourreau de travail bâclé.

En effet, la victime mal présentée à la guillotine, la coupe s’effectue non pas proprement au col mais par le haut de la nuque, séparant la mâchoire inférieure de la tête du géant 1m93 qui reste attachée au corps…

Repose en paix, mon pauvre Louis ! Amitiés à Marie-Antoinette…

Jazzi dit: à

Les intuitions de Simenon ne feraient plus recette ou bien il y aurait-il un mouvement de grève générale sur la RDL ?

JiCé..... dit: à

Je prie les lecteurs de me pardonner une erreur grossière : SAMSON c’est pour DALILA (j’avais écrit Dalida) ! Le bourreau c’est SANSON et c’est pour CAPET…

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi dit: à
Les intuitions de Simenon ne feraient plus recette ou bien il y aurait-il un mouvement de grève générale sur la RDL ?

C’est plutôt qu’Etalii en est encore à faire du remplissage sur le billet précédent.

Marie Sasseur dit: à

« Tiens, dis-moi, l’écrivain Georges Simenon, ca te dit quelque chose ? » 

Maintenant que vous le dites, c’est très bizarre.
Comment un roman policier écrit à des milliers de km du lieu du drame , pouvait précisément en faire état, 27 ans avant qu’il ne se produise.

Voyons donc cette mystification, puisque cette « affaire » présente plus d’un tour de passe-passe, les mêmes qui dans un autre registre que la littérature, feraient avec grand profit la une de papiers complotistes…
Mais là, il s’agit d’un roman avec mise en scène psychologique. La mort de jeunes innocents, venant de milieux défavorisés, malades en plus, quel scandale. Et tout le monde a Paris savait, t’imagine le scoop ?

Comment Simenon a-t’il pu avoir vent de l’affaire. Et surtout l’idée d’en faire un cold case.
On nous dit qu’il ne se documente pas pour écrire ses enquêtes de Maigret. ( je ne pense pense pas qu’il se documente beaucoup plus pour ses autres romans)
D’ailleurs cette sombre intrigue de rapport disparu ne se situe-t-elle pas exclusivement dans des bureaux parisiens, sans aucune enquête de terrain ?

Il y aurait pourtant bien un début de preuve.

En 1935, Simenon a résidé dans un palace fréquenté par la jet-set internationale.
Idéalement situé à Combloux, il avait pour ainsi dire une vie imprenable sur la scène du crime
( personnellement j’en ai eu une bien meilleure en partant de Plaine-Joux, un spot renommé pour le parapente) .
En 1935 donc, le Roc Fiz était flambant neuf, et le site du Plateau d’Assy mondialement connu, en littérature ( Barbusse, etc), mais pas seulement.
En fumant sa pipe sur la terrasse du palace, sur le  » balcon » d’en face, il n’aura pas échappé au romancier que l’implantation de ce bâtiment, sans faire preuve d’imagination débordante, il en avait finalement assez peu, présentait un risque.

Cette hypothèse est toutefois à relativiser, il n’a pas situé le drame sur le plateau d’Assy, mais vers Megève. Pour bien comprendre le topo, il vaut mieux prendre une carte IGN, au 1/25000ème, 1cm=250m.
Pour le ministre, il aurait tout aussi bien pu situer l’affaire à Saint Gervais, au Fayet, tant la zone géographique, qui avait des arguments, a vu fleurir des maisons d’enfants, 1ère moitié du XXeme s.

Avant de vous faire une  » grande peur dans la montagne  » avec ce roman  » dans leur nuit » et condensé de notes, rapports et témoignages ( plusieurs d’ailleurs consultables sur internet, et en video), qui convoque Simenon, et sa fille en épigraphe, pour que l’amuse en scène ( note de moi) soit parfaite,
pensez à faire vérifier votre matos avant de partir au ski. Et consultez la météo. Les anges gardiens ne peuvent pas tout faire.
Encore que…

https://youtu.be/drM9uTMqJf8

Jazzi dit: à

Après s’être longuement attardé dans les jardins parisiens, le léZard est retourné au cinéma voir un film de femme sur les femmes, et il s’en est très bien trouvé !

Jibé dit: à

Que peut-on dire sur des « intuitions »? Coïncidences ou probabilités, télescopages temporels (?), va savoir, nous en avons tous connues, non? Les confirmations ou les biais de confirmation viennent après, de toute façon, et on oublie tout ce qu’on a pu penser d’autres qui ne sera jamais confirmé par rien.
Le suicide de son enfant par exemple, des milliers chaque année en France…

Jibé dit: à

The Shining, selon King. Terrifiant souvenir de lecture. Nous les humains nous sommes des bestioles vibrantes, sûrement capables de pressentir mais jamais de savoir que l’on pressent.
Ma langue au chat, je donne. Lequel chat kiffe un orage ou un séisme à des lieues e la maladie de tel ou tel avant même qu’il ait de la fièvre.

et alii dit: à

ce n’est pas moi qui ai inventé « contre intuitif » qui a du succès;

Jibé dit: à

Le terril d’Aberfan, Bloom, terrible catastrophe -qui, si on regardait le terrain depuis le balcon (qu’aucune des maisons de mineurs n’avait) était prévisible, probable, et du coup scandaleuse. Des dizaines de gens sous un tas de déchets instables et souvent détrempés, une école à portée de glissade.
Horriblement plausible bien avant oct 1966.

B dit: à

Mais là, il s’agit d’un roman avec mise en scène psychologique. La mort de jeunes innocents, venant de milieux défavorisés, malades en plus, quel scandale. Et tout le monde a Paris savait, t’imagine le scoop ?

D’une actualité qui tire la larme, je pleure avec vous. Ceci faut, PA précisément le billet que d’intuition il n’y a point compte tenu de l’éloignement dans le temps . De fait n’importe quelles constructions peuvent subir ce genre d’avaries, voire Fréjus pour rester en France . Une question de prévoyance sans la dimension occulte de la voyance. Je crois que nombre de nos ponts, chaussées, barrages retenues, centrales devraient être passibles d’un entretien et travaux de rénovation pour éviter d’éventuelles cata.ça devrait couter un truc pas possible à l’état quand il est en charge de ces édifices ou aux sociétés en charge de leur exploitation.

B dit: à

Un fric. Excusez les approximations et transformations du foutu correcteur de m.r.e.

et alii dit: à

mimi:

« Wohin? » by Schubert

renato dit: à

« Peut-être intuition ? je l’ignore et je ne cherche pas à le savoir ».

Est-ce que le mot « intuition » est utilisé à propos dans ce contexte ?

B dit: à

Faut il conclure que dans notre insoutenable légèreté nous ne prévoyons jamais le pire et que les écrivains, les visionnaires eux seuls sont capables de nous le livrer au travers de scénarios qui ne s’enracinent dans aucun précédent jusqu’au jour où ce qui est écrit survient. Il existe une probabilité que ce à quoi nous ne voulons penser arrive , les architectes, les scientifiques calculent le risque et la sécurité , les politiques, les gestionnaires décident.

et alii dit: à

B,oui, je me souviens d’un architecte qui en nous faisant visiter une région où l’on venait de s’installer nous parla des craintes de séismes

B dit: à

Second programme nucléaire pour la France (1970, 2022) qui va achever de faire du pays le pilote mondial en matière d’énergie renouvelable, en attendant Flamenville aura couté 4 fois plus que prevu (3 à 12 milliards environ) et n’est toujours pas au point.

et alii dit: à

c’est P.Assouline qui m’ a convaincue de lire SIMENON
DONT je n’avais jamais entendu parler dans ma jeunesse (juste eu connaissance de son histoire avec sa fille par un article attrapé au hasard; c’est vraiment un préjugé de l’enseignement ,lorsque la famille n’apporte rien d’autre pour traverser les séjours d’hospitalisation imprévus

et alii dit: à

impossible de retrouver un roman japonais,que j’ai lu à l’hopital;il s’agit d’enfants qui toment tous malades a une sortie scolaire et l’auteur -je ne crois pas que c’est MURAKAMI-propose l’hypothèse d’une « catastrophe » comme il y en a eu en Amérique;à l’hosto, je ne pouvais pas chercher et après, la vie a repris pour moi

et alii dit: à

tombent

et alii dit: à

renato, je ne suis pas la savante ici:mais voici un article choisi pour vous:
L’intuition désigne une connaissance immédiate et, pour cette raison, évidente. En philosophie, ce terme est central dans la théorie de la connaissance de Descartes, la première règle de la méthode étant de fonder tout savoir sur une évidence première, connue par intuition. Descartes la définit à cet égard comme « la conception ferme d’un esprit pur et attentif ». C’est par exemple par intuition que nous est donnée la certitude de notre existence. L’intuition est donc première par rapport à la déduction. Chez Kant, l’intuition pure concerne les formes a priori de la pensée : l’espace et le temps, conditions d’apparition de tous les phénomènes et de la connaissance objective. Sa portée n’est donc plus métaphysique, c’est-à-dire tournée vers ce qui ne relève pas de l’expérience. Pour Bergson, au contraire, l’intuition, loin de servir la science, est ce qui nous permet d’accéder à la dimension spirituelle du réel : elle se définit comme une « espèce de sympathie intellectuelle » par laquelle nous saisissons la durée intensive (laquelle ne peut se décomposer en moments chronométrables) qui constitue l’épaisseur de la conscience et la densité du monde. Selon lui, les mystiques sont ceux qui,
https://www.philomag.com/lexique/intuition

et alii dit: à

lorsque l’écrivain est le seul à annoncer à l’avance ce qui a va se passer précisément en un lieu donné.
lorsque l’intuition est déjà terrifiante pour la personne à laquelle elle advient-cela m’est arrivé, je crois qu’elle doit être « prudente » avant de la communiquer, et si possible -ou urgent-ne la communiquer qu’avec retenue, réserve et quant à la personne qu’elle charge de son « intuition » , et sur la forme ,le contexte de sa communication (en tremblant)

Bloom dit: à

Oui, Jibé, on achève bien les chevaux.
J’ai sillonné des années durant les vallées minières du sud du Pays de Galles, me suis recueilli devant la maion natale de Richard Burton à Pontrhydyfen, ai foulé le gazon de l’ancien Arms Park, et y ai rencontré des gens d’une humanité et d’une dignité rares, animés par la passion du rugby, du chant et de la solidarité.
« Bread of heaven, Bread of Heaven, Feed me till I want no more… »
Une autre catastrophe leur tombait dessus à l’époque, Thatcher et sa haine de la classe ouvrière organisée…
Shopkeepers vs shopfloor.

renato dit: à

Intuition : inutile de mettre en jeux des complications, et al. : ce n’est pas de l’horlogerie…

et alii dit: à

la règle à laquelle il avait dérogée sans e
P.Assouline doit être ému aussi et dans le respect qu’imposent sauveteurs et « témoins témoignants » de cette catastrophe

JiCé..... dit: à

@ Bloomie
Maggie était une merveille ! J’ai adoré comment elle a brisé les grévistes fainéants et la grève stupide des mineurs à l’ancienne : elle avait des couilles, la princesse Thatcher …

@Etalii
L’intuition est une pensée comme une autre ! Il est idiot de lui attribuer d’autres vertus… Un coup, de temps en temps, et on rêve de corrélation alors qu’il ne s’agit que pur hasard.

et alii dit: à

c’est effectivement tres troublant, avec cette histoire de « lettre volée »!
merci P.Assouline de nous mettre les yeux dedans ; on est vraiment saisi ,surtout quand on a en tête toutes ces réclamations de « responsables »dans la vie politique courante; on a envie de « se taire »;

D. dit: à

Ce midi je vais manger des oeufs de cabillaud frits au beurre.

et alii dit: à

autre mot à associer à intuition (qui renvoie à « voir en latin philomag dixit)ce serait pressentiment dans la mesur où il me semble très expéditif de faire l’impasse de « sentiments » de l’écrivain aussi; c’est vrai qu’on peut « voir » en rêve aussi sans trop s’arrêter!

et alii dit: à

la mesure (j’ai été très impressionnée ) par ces récits

Phil dit: à

Cinquante misérables commentos pour le compulsif Simenon, tireur à millions, d’exemplaires et de femmes. La foule gronde sans causer, façon vaccinés plombés quotidiennement. Une pantalonnade.

et alii dit: à

L’intuition est une pensée comme une autre !
surement pas « comme une autre »!on peut même passer à côté soi-même de ses pensées;autant dire que ce n’est donc pas leur accorder des vertus;
on peut se dire »mais c’est ridicule » et ne pas y croire, la rejeter, ou comme ci-dessous la considérer comme une « source »!

lmd dit: à

Imaginez un peu, si c’était la montagne magique qui s’était écroulée sur le sanatoriun de Davos ?

Bloom dit: à

L’invariant varois va regretter qu’aucune Tadechère ne vienne à son secours pendant ses travaux d’utilité publique valant substitution de peine pour racisme ordinaire quand il sera affecté au terrassement de notre colline de La Londe des Maures.
Le petit plaisancier de gaudriole fait le mariole, mais quand Scargill viendra lui botter le train, il pourra toujours invoquer les mannes de maggie-la-décomposée de mauvaise composition.

et alii dit: à

d’ailleurs,je me suis souvent interdit des pensées, soit parce que je les trouvais « indignes » des « personnages » soit parce que je ne me sentais pas la force de les « surmonter » :ainsi, je ne me vois pas exercer la profession de médecin; non à cause de la quantité de travail requis mais à cause des émotions et des responsabilités à endosser bon gré malgré

Bloom dit: à

Cinquante misérables commentos

Justement. On attend que vous mettiez la patte à la main, dear Phil.
S’abriter derrière les talanquères manque un peu de panache, non?

et alii dit: à

je me souviens d’un médecin -un peu notre médecin de « famille » qui m’avait raconté qu’il ne pouvait pas exercé comme pediatre(il était diplomé)ni comme geriatre (diplomes aussi) si bien qu’il fit « rhumatologue »; sa femme était assistante sociale, il avait des fils et c’était pour nous un très bon médecin,qui ne se trompait pas et ne faisait pas des diagnostics hors de propos -comme c’est banal!-

et alii dit: à

exercer

JiCé..... dit: à

Calme toi, Bloomie ! Calme toi, tu me fais peur !

Calme toi : j’ai peur que tu crèves de rage tellement tu sais où est le mal , où est le bien…Ta pensée est si lourde de vacuité …. »Vive Maggie » !!!

Jazzi dit: à

Riches et intéressants commentaires chez Bloom, à l’étage d’à côté !

moralès sed laisse dit: à

à l’étage d’à côté !

Soyez précis monsieur le descripteur de cimetières!

Amanda Lire dit: à

Oh, merci Mimi!

bouguereau dit: à

amanda aime le beurre normand mais plutôt sans sel on en a l’hintuition

bouguereau dit: à

on rêve de corrélation alors qu’il ne s’agit que pur hasard

disons que le sim’non fait mine de pas vouloir chercher plus avant pasqu’il se sent peut être merdeux..ceux qui prédisent le pire du genre « je vais encore perde en même temps au tiercé et au loto..putain ça n’arrive qu’à moi » ont de l’intuition..sinon on comprendrait pas pourquoi t’aimes les femmes avec des couilles..et attation c’est ton droit..

bouguereau dit: à

on rêve de corrélation alors qu’il ne s’agit que pur hasard

disons que le simenon fait mine de pas vouloir chercher plus avant pasqu’il se sent peut être merdeux..ceux qui prédisent le pire du genre « je vais encore perde en même temps au tiercé et au loto..putain ça n’arrive qu’à moi » ont de l’intuition..sinon on comprendrait pas pourquoi t’aimes les femmes avec des couilles..et attation c’est ton droit..

bouguereau dit: à

détection d’un doublon qu’elle dirait tatchère

bouguereau dit: à

Nous les humains nous sommes des bestioles vibrantes, sûrement capables de pressentir mais jamais de savoir que l’on pressent

havoir des vapeurs c’est pas toutafé pareil qu’havoir des intuitions jambon

bouguereau dit: à

ou en cliquant sur Jazzi, c’est bien aussi !

voilà c’est dvenu un portail ici dèce..dla viande a keupu mayencé en différents boyaux..du virus jéruzalème sur le portabe a dirfilou..ducrétien démograte suisse rénateau plein dsulfite..du cli avec robinet..du baroz en barboteuse..what else?

bouguereau dit: à

ha si du grün en manteau de feldgendarm..
de quoi se flinguer qu’il dirait lassouline

DHH dit: à

Pour la non philosophe que je suis, l’intuition ,ce serait cette sorte de grâce qui vous est parfois accordée, et qui ,de manière immediate, vous confronte comme à une évidence, à une vérité complexe ou à la solution devenue lumineuse d’un probleme , sans intermédiation d’une démarche discursive .
Qu »en pensent les philosophes du blog?

et alii dit: à

la solution devenue lumineuse d’un probleme
je laisse le soin de répondre à la question de DHH
en y ajoutant une boucle:on peut avoir l’intuition d’un problème (voir les grands mathématiciens)

et alii dit: à

l’Institut Clay de mathématiques dévoile, le 24 mai 2000, une liste de « problèmes du millénaire » : sept énigmes mathématiques non résolues, dont chacune est mise à prix à un million de dollars !

et alii dit: à

L’intuitionnisme est une philosophie des mathématiques que L. E. J. Brouwer a élaborée au début du xxe siècle. Pour Brouwer, les mathématiques sont une libre création de l’esprit humain et tous les objets qu’elles manipulent doivent être accessibles à l’intuition. L’intuitionnisme a pour conséquence une profonde remise en cause des mathématiques, notamment en refusant l’infini actuel : un nombre réel ne peut être représenté comme une suite infinie de décimales qu’à la condition de disposer d’un moyen effectif de calculer chacune de ces décimales ; on parle alors de réel constructif.

Soleil vert dit: à

Bon, pas philosophe et intuitif pour un sous, je pense que Bergson est la porte d’entrée ?

et alii dit: à

L’intuition dans les maths ? L’idée paraît saugrenue… Et pourtant, mathématiques et intuition entretiennent une liaison forte, riche, passionnée, tout aussi intrigante que peu connue.
STAGES, FORMATIONS, MASTER CLASS, SÉMINAIRES INTUITION ET SYNCHRONICITÉ
DÉVELOPPEZ VOTRE SENSIBILITÉ INTUITIVE
https://histoiredintuition.com/stages-et-formations-intuition/

et alii dit: à

L’intuition serait donc la botte secrète des mathématiciens de génie ? Ce petit plus qui ferait d’eux des trouveurs, des inventeurs, des créateurs ? Cette conception, pour le moins inédite, heurte notre « bon sens rationnel » voulant que l’intuition soit réservée à une certaine catégorie de personnes perçues comme des artistes, des imaginatifs ou des fantasques… Un cliché, si l’on en croit l’écrivain et journaliste Arthur Koesler, qui, dans son livre consacré à la recherche scientifique Le Cri d’Archimède, affirme : «C’est une erreur flagrante que d’assimiler la science à la raison pure et à la logique, comme l’art à l’intuition et à l’émotion. » La connivence mathématiques-intuition est si importante qu’elle a donné lieu, à la fin du XIXe siècle à un mouvement de philosophie mathématique tout à fait surprenant : l’intuitionnisme. Créé par le Hollandais L. E. J. Brouwer, et poursuivi par son disciple Heyting, cette approche non conformiste considère les mathématiques comme une « libre création de l’esprit humain ». L’idée : introduire l’intuition au cœur des raisonnements, au même titre que la déduction.

et alii dit: à

Parmi eux, le génial Henri Poincaré (1854-1912), l’un des plus grands mathématiciens du début du XXe, qui aurait même inspiré Einstein dans l’élaboration de sa théorie de la relativité.* Poincaré, à qui l’on doit la formule lapidaire : “C’est avec la logique que nous prouvons et avec l’intuition que nous trouvons”, était coutumier d’éclairs mathématiques intuitifs, qui survenaient à l’improviste, alors que le chercheur était occupé à tout autre chose. Convaincu du rôle de l’intuition dans la science mathématique, Poincaré a même consacré à l’intuition tout le premier chapitre de son livre La Valeur de la science (1905). Selon lui, qu’ils soient « petits ou grands », il distingue d’un côté les mathématiciens intuitifs, qu’il compare à de « hardis cavaliers d’avant-garde » et… les autres, ceux qui « préoccupés de la logique, le nez dans leurs livres, n’abandonnent rien au hasard. » (voir article sur Poincaré et ses éclairs intuitifs).

et alii dit: à

« Contemporain de Poincaré, Srinivasa Ramanujan (1887-1920), mathématicien autodidacte indien, était aussi connu et respecté pour son intuition prodigieuse. Croyant, il affirmait que ses conclusions mathématiques lui étaient révélés dans des rêves, et qu’elle étaient de nature divine : « Une équation pour moi n’a aucune signification, à moins qu’elle ne représente une pensée de Dieu ». Plus près de nous, Alexandre Grothendieck (né en 1928 à Berlin), considéré comme le plus grand génie mathématique du siècle, est un véritable « geyser d’idées et d’intuitions ». Celui à qui l’on doit d’avoir « réinventé la géométrie algébrique » a phosphoré sans relâche, depuis l’Université de Montpellier, dans le sud de la France, se laissant porter par une imagination débordante, « là où son intuition le guidait ». A la frontière du mysticisme, il est parti en quête du graal des mathématiciens : « le ferment universel, l’unité profonde des mathématiques. »

Quant au génie des scientifiques, Albert Einstein, il tenait l’intuition en si haute estime qu’il disait d’elle qu’elle était pour lui “le seul outil permettant d’accéder aux idées et aux découvertes”. Et le génie de se désoler que l’intuition soit si malmenée dans nos sociétés occidentales :”Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. “

et alii dit: à

Oui. Une bonne démonstration doit transmettre les intuitions sous-jacentes. La rédaction mathématique demande des qualités littéraires paradoxales : il faut se plier à des règles logiques et formelles, presque scolaires, tout en essayant de transmettre ses représentations mentales, ce qui n’est enseigné nulle part. Il y a d’ailleurs une séparation entre les mathématiques officielles, celles qui sont publiées, et ce que les mathématiciens se racontent autour d’un café et d’un tableau noir. Encore aujourd’hui, la transmission a besoin de l’oralité. Preuve qu’il manque quelque chose au texte mathématique.
in
David Bessis, poète, écrivain et mathématicien, décrit ses émotions de chercheur : de la souffrance d’être trop bête pour comprendre à la griserie de la découverte. sur libé

Phil dit: à

un peu de panache, non

suis loin d’être un simenonphile, dear Bloom. Peu convaincu par sa prose tirée à la ligne, profusion de dialogues sur toile cirée qui sentent un certain bâclage de l’ouvrage, manière Fassbinder, cinq films à re-garder sur les trente-six réalisés. Me souviens du chien jaune où les invraisemblances commencent à l’ouverture. Dans la série des Belges compulsifs populeux, la prose de Jean Ray lui est bien supérieur. Nous partagerons l’avis de Martin du Gard qui dînait avec Simenon et Gide, enthousiaste lui: « plus d’intuition que de talent ».

Marie Sasseur dit: à

Correction de mon erreur d’inattention
Lire

Comment un roman policier écrit à des milliers de km du lieu du drame , pouvait précisément en faire état, 17 ans avant qu’il ne se produise.

L’intuition est mentionnée par Silenon, concernant le suicide de sa fille.
Au bout de deux tentatives, elle n’en était pas à son coup d’essai, peut-on raisonnablement parler d’intuition. D’aveuglement, plutôt.

L’hypothèse selon laquelle elle a lu toutes les bouquins de son père, et a mis le scénario à exécution me parait tout aussi plausible, cette affaire est tellement glauque, a commencer par les rapports père-fille qu’ils entretenaient.

On comprend d’autant moins l’épigraphie de ce roman sur la catastrophe du Roc des Fiz.
Si tant est qu’il y a quelque chose à comprendre.

Marie Sasseur dit: à

L’intuition est mentionnée par Simenon, concernant le suicide de sa fille.

Bloom dit: à

Si les humains ont 60% de gènes en commun avec les mouches, seule une petite minorité partage ce patrimoine génétique avez la variété mouche à m… CampaNul, aka l’avarié varois fait partie de ceux-là.

Marie Sasseur dit: à

On comprend d’autant moins l’épigraphe de ce roman sur la catastrophe du Roc des Fiz.
Que vient faire Marie-Georges Simenon dans cette galère ?

et alii dit: à

et enfin:
Maintenant, à supposer que ma description soit juste, faut-il vraiment sortir de la manière canonique de parler du sens, à partir de l’intentionnalité ou en terme d’intentionnalité ? Je suppose qu’il y a bien des gens qui objecteraient, qui diraient que l’approche intentionnelle du sens est la bonne, et qu’il n’y a pas lieu d’en divorcer. J’essaie en ce qui me concerne d’argumenter un peu au début du chapitre « compréhension du sens », en évoquant, si vous vous en souvenez, d’une part Deleuze, d’une part Thom, et d’autre part Levinas. J’essaie alors d’argumenter en faveur de ma propre compréhension du sens.salanskis
https://www.cairn.info/revue-le-philosophoire-2003-2-page-21.htm

MC dit: à

En d’autres temps, avec Viliers, et si Simenon avait été Jean Ray, on aurait pu parler d’Intersigne, mais non…

bouguereau dit: à

la prose de Jean Ray lui est bien supérieur

à gent ça pisse das les deux langues..c’est dans malpertuis je crois cette hestoire de maison accordéon..suffit de voir la sienne pour comprende ou il l’a pécho

D dit: à

Arrête de faire le brel, Bougu

bouguereau dit: à

on aurait pu parler d’Intersigne

ça srait pas arrivé à herman..il aurait sorti son révolvère..c’est plus éfficace que l’ail et les croix qu’il dit dirfilou

Michel S. dit: à

Georges Simenon, dès son plus jeune âge , a vécu à Liège, une ville pas ordinaire, à la fois conviviale et dure et qui ne pouvait laisser indifférent un garçon curieux. Sa vie durant, comme l’explique bien son fils dans l’introduction à une collection de « Maigret », a continué à vivre, (re)sentir , s’inspirer de tout ce qu’il rencontrait. Est-ce un hasard s’il a (d)écrit avant tout le monde certains évènements ?

Phil dit: à

à gent ça pisse das les deux langues..

trop tôt exilé, il a manqué peut-être à Simenon le gène flamand, pas soluble dans le café liégeois.

Bloom dit: à

‘Bat Out of Hell’ de feu Meat loaf est un quasi-plagiat du ‘Thunder Road’ du Boss, sax de Clarence Clemons en moinss.
Sans rancune, on souhaite à son interpète d’être « batted out into heaven or thereabouts ».

et alii dit: à

AVEC RETARD?J’apprends et vous signale que
The script for Steven Spielberg’s “West Side Story” has been posted online. And this is the first sentence: “In the darkness, someone whistles the shofar call.” Indeed, this shofar theme is woven throughout Leonard Bernstein’s whole score.

et alii dit: à

puisqu’on fete aussi
Note de l’éditeur : Il y a cinquante ans, le 3 novembre 1971, l’adaptation cinématographique de « Un violon sur le toit » a été créée. En l’honneur de cet anniversaire, nous publions une série d’articles sur l’impact de « Fiddler » et son héritage. Vous pouvez lire plus d’histoires ici .
je vous envoie la musique que vous connaissez bien
https://www.youtube.com/watch?v=-9NqSFzSCM4

et alii dit: à

pour l’histoire :
Barbara Isenberg est l’auteur de « Tradition ! L’histoire hautement improbable et finalement triomphante de Broadway à Hollywood de « Un violon sur le toit », la comédie musicale la plus appréciée au monde », sur laquelle cet article est basé.

vedo dit: à

Dans la clairvoyance, il y a aussi le fameux « The Wreck of the Titan », 14 ans avant le Titanic.

B dit: à

Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don.

Albert Einstein .

B dit: à

« L’intuition est l’outil de découverte le plus puissant dont dispose l’homme.
C’est un embryon en gestation dans chaque jeune esprit est à besoin de solitude et d’acharnement pour naitre, sans cela l’embryon meurt .
La réalité mathématique est indépendante de nous et est infinie et harmonieuse .
La pensée humaine aussi puissante soit elle ne fait qu’arpenter les boulevards de ses grandes villes ,la technique serait une grotesque ligne de metro sous la grande ville …
De grand mathématiciens bâtisseurs dans la lignée Poincaré-Galois-Grothendieck ont exhibé le rôle de l’intuition dans tout travail de découverte
On peut distinguer deux sortes d’intuitions :
-L’intuition structurale : C’est l’intuition degré 0 celle avec laquelle on écrit des bouquins c’est les résultats que Mr Grothendieck appelle théorèmes du bon dieu !
Et celà est normale,car c’est la lumiére(chaleur?) la plus vive que dégage un objet mathématique .

-L’intuition-sonde :
C’est de vrais intuitions,profondes et harmonieuses souvent étranges « presque hallucinatoire » reliant des édifices déconnecté au premier regard. comparable aux intuitions de Ramanujan ou quand Riemann formula sa conjecture légendaire ou quand un objet mathématique « apparait » pour la première fois ou quand une image mentale devient mûre et presque photographique .
C’est ce genre d’intuitions qui a permis des percées comme celle de Mr Perelman en 2006 (Chauffer-réchaufferdes 3-sphère avec des becs à gaz …Flot de Ricci et recoller avec ce « Yoga » de surfaces minimales et retomber sur un problème « propre »)

Un autre exemple est celui de Mr Nash et de ces « prodigieux théorèmes »…
Lorsqu’il explose le problème de plongement isométrique à coup d’interpolation de Newton (Du grand art !)

mathématiques.net

vedo dit: à

DHH, pour l’intuition, comme à d’autres, cela m’est arrivé à peu près comme vous le décrivez. Ce n’est pas fréquent. Votre mot « évidence » est juste. La grande satisfaction c’est la confirmation par le réel, comme une réponse, un dialogue, que ce soit en physique, en mathématique, en histoire, ou pour un détective dans une affaire.

B dit: à

Il a
écrit Maigret chez le ministre du 16 au 23 août 1954 à Lakeville (Connecticut) ; le roman est paru un an plus tard soit… seize avant la tragédie du Roc des Fiz !

On ne parlait pas de lobbying à l’époque mais on connaissait les réseaux d’influences, les dessous de table et tout ce qui peut décider de l’acceptation d’un chantier. Simenon comme les autres étaient au courant de ces pratiques. Il n’avait qu’à développer le faisceau de pratiques compromettantes en choisissant la géographie d’un sinistre.

Marie Sasseur dit: à

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-etoile-du-jour/nostradamus-ses-predictions-etaient-vraies-ou-pas_4883473.html

Avec une année nouvelle qui arrive, on aimerait savoir à l’avance ce qui va se passer. Heureusement les prédictions de Nostradamus nous révèlent tout, ou presque.

Autre prédiction pour l’année qui vient :

« La mort subite du premier personnage
Aura changé et mis un autre au regne:
Tost, tard venu a si haut et bas aage,
Que terre et mer faudre que on la craigne. »

B dit: à

Gros, en math ou en sciences, l’évidence ou l’illumination est je pense ce qui reste à démontrer. C’est comme si le résultat apparaissait des le départ au chercheur et qu’il lui reste à établir solidement sa validité. La théorie de la relativité? n’est elle pas l’Exemple de ce que peut être une intuition?

B dit: à

Vedo, correcteur.

B dit: à

MS, on peut remonter jusqu’aux oracles de Delphes.

Marie Sasseur dit: à

Bref réjouissons nous, on n’a rien perdu de la rentrée de l’automne dernier.
Avec ce roman de pseudo enquête, de la littérature psycho conceptuelle pour une thérapie de groupe, de la daube comme seule la France de l’akademie sait en produire, et certains « médias », la promouvoir.

A bientôt.

B dit: à

Ceci dit quand j’ étais pré-adolescente j’étais très envieuse du système de communication des cétacés et cela a duré un moment, j’aurais aimé pouvoir accéder à un système infra verbal qui pour notre espèce n’est pas souvent fonctionnel : Langage du corps, transmission de pensée …

vedo dit: à

Renato, merci pour le Schumann de Richter. (J’ai déjà raconté ici ma petite aventure avec lui au sujet de ce morceau). Intéressant de voir comme avec son temps, on change dans la façon de voir certaines interprétations. Ici, si je peux faire un commentaire, le thème est parfait, mais après je sens trop « le pianiste », et en particulier Richter. Notamment pour l’Etude II, la croche à environ 100, alors que ma partition indique 72. Je me sens maintenant plus « in tune » avec des pianistes comme Andsnes ou encore Trifonov. Prochainement son Art de la Fugue à Lyon, ce n’est pas trop loin.

et alii dit: à

Tobie Nathan:
« , peut-être arrivera-t-on un jour à une conception de la psychothérapie où le flot de l’intuition, de l’empathie, de la pensée symbolique, voire la brume de formulations en poèmes de petits matins de beuverie, cèderont la place à des concepts susceptibles de renforcer l’esprit et non de castrer toute velléité de penser. »
l’intuition n’a pas dans sa réflexion une position
de « confort intellectuel »
in
« Enquête sur la technique thérapeutique », in L’influence qui guérit, Éditions Odile Jacob, 1994, première édition
https://www.cairn.info/quarante-six-commentaires-de-textes-en-clinique–9782100702145-page-263.htm

D. dit: à

Il reste que toute intuition doit être irrefutablemebt démontrée.
Quel modèle cosmologique a-t-il été irrefutablement démontré ?

Aucun. Ils ont tous été posés les uns à côté des autres, avec leurs contradictions, leur part vérifiable et leur part invérifiée.

L’un d’entre eux : la trop fameuse théorie des cordes.

D. dit: à

www.http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_supercordes

Les supercordes à présent.
Donc ? Votre intuition ? Y en a-t-il une parmi les cinq ? Mathématiquement tout tient la route et des chercheurs ont reçu de grands honneurs et décorations, qu’il s’agisse des cordes ou des supercordes.

Ceux qui nous visitent ont la réponse à toutes ces questions. Ils ne nous la révèlent pas. Comme c’est bizarre (?)

et alii dit: à

tobie Nathan:
ETHNOPSYCHIATRIE
Aux sources de l’ethnopsychiatrie
Entretien avec Tobie Nathan
Propos recueillis par Jean-François Marmion
Cercle Psy N° 8 – Mars/avril/mai 2013

Soigner les migrants avec des pratiques issues de leur propre culture : tel est 
le postulat de l’ethnopsychiatrie vue par Tobie Nathan, psychologue controversé qui se définit comme « réfractaire » et « trublion ». Il revient avec nous sur l’ensemble de sa carrière.

Vous venez de remporter le Femina essai pour Ethno-roman (1). On pourrait penser que les psychologues sont des écrivains naturels, de par leurs facultés d’analyse, or bien peu se risquent à la littérature. Pourquoi cette réticence, d’après vous ?
Je pense que psychologie et littérature sont incompatibles. Écrire, c’est avant tout écrire des histoires. Tout écrivain a cet implicite en tête. Or, plus on cherche à expliquer, moins on parvient à raconter. La psychologie est un mauvais entraînement pour écrire des histoires. Ce qui se rapproche un peu plus du roman, c’est le rapport d’expertise : les efforts pour restituer un sens à une action incompréhensible, l’analyse des caractères, l’intérêt pour les faits… Tout cela contribue à la rédaction d’une sorte de nouvelle policière. C’est peut-être ce qui m’a rapproché de l’écriture romanesque. Mes premiers romans étaient, malgré tout, chargés d’explications. Au fil du temps, mes fictions ont gagné en dynamisme. Quant à Freud, s’il avait une force de pensée philosophique extraordinaire, il avait aussi des tendances romanesques. C’est un peu un romancier de science-fiction, lui qui a inventé un univers à partir d’indices, de rien, pour ainsi dire… Mais il restait trop explicatif. Par ailleurs, en tant que personne, c’était par excellence un personnage de roman, et pourtant si peu représenté
https://www.scienceshumaines.com/aux-sources-de-l-ethnopsychiatrie-entretien-avec-tobie-nathan_fr_32448.html

D. dit: à

Tu penches pour laquelle, puck ? Ce serait marrant d’avoir l’avis d’un ingénieur.

D. dit: à

Nostradamus évoquait sans doute la mort politique du PS avec Hollande. Quant au trop tôt venu…on a bien oune petite idée.

D. dit: à

Nostradamus dont certains se moquent bien à tort. Déjà un homme érudit et d’une grande humanité, qui a soigné les pestiférés, a enduré la perte de sa femme et de son enfant.
Son « don » survint à la suite de ces terribles épreuves qu’il eut à subir. Son « don » – ou plutôt l’ouverture du verrou. Ce n’est pas du tout la même chose.

B dit: à

Je me sens maintenant plus « in tune » avec des pianistes comme Andsnes

Qu’est-ce que signifie « in tune » ?

D. dit: à

Je ne sais pas comment marche la modération ici depuis quelques temps mais c’est un vrai bordel. Je lis des messages anodins qui étrangement disparaissent. Certains reviennent, d’autre non. Des insanités patentes y échappent et demeurent, elles. Ça commence à me courir sur le haricot, je vous le dis.

D. dit: à

Bon. Je vais aller me faire des endives farcies aux merguez pour me calmer. Sinon je vais dire des choses désagréables, je le sens

B dit: à

C’est un peu un romancier de science-fiction, lui qui a inventé un univers à partir d’indices, de rien, pour ainsi dire… Mais il restait trop explicatif.

L’inconscient est structuré comme un langage?

Jean Langoncet dit: à

« La Sibylle, ni souriante, ni fardée, ni parfumée, de sa bouche délirante se faisant entendre, franchit mille ans par sa voix, grâce au dieu. »

Héraclite

à plus loin les argousins

D. dit: à

Des choses du genre que Simenon aimait trop les pipes. Ben voilà. Ben voilà.

vedo dit: à

In tune, sur la même longueur d’onde.

D. dit: à

En Wallonie, laisser un logement vide trop longtemps sera considéré comme une infraction. Une véritable atteinte à la liberté de propriété et pas loin du stalinisme.

Bloom dit: à

Jibé, j’ai mis sur le fil Ulysses un petit extrait d’un essai à venir de Declan Kiberd, qui pourrait vous intéresser. Exemple d’histoire culturelle portée à son incandescence.

renato dit: à

Les indications de mouvement — indicazioni di andamento —, vedo, ne sont pas réellement consolidées — pas tout à fait cohérent avec les temps métronome : on peut avoir pour un Adagio une fourchette de 48-97 et pour un Adagietto 65-80. Dans les faits il faut voir ce que l’interprète fait avec la vitesse d’exécution choisie.

Bloom dit: à

Messeurs Guéant et Buisson, anciens ténors de la Sarkozie, lourdement condamnés par la justice. Leur ex-patron finira-t-il par les rejoindre?
Le monde politique français est bien cradingue.

Phil dit: à

Ici est encore un blog littéraire, dear Bloom. A la rigueur, parlez-nous du directeur de l’institut du monde arabe, dont la culture n’a cependant jamais été bien vaillante (ni veillante).

vedo dit: à

Renato, je ne mentionnais pas ces correspondances entre ces indications de mouvement et les chiffres du métronome. Mon petit mot n’en parlait pas et visait autre chose.

Bloom dit: à

Ici est encore un blog littéraire, dear Bloom.

Allez donc mettre vos petits bâtons dans les oneilles de l’avarié varois & du militant dieppois, et laissez les miennes tranquilles.

Jean Langoncet dit: à

Vous suffit-il ne plus lire l’annonce d’ en-tête pour enterrer les républiques de la culture, dirphilou ? (ça chauffe en RDC)

Jean Langoncet dit: à

@foutu correcteur de m.r.e.

Que peut signifier de se tirer une balle dans le cœur à 25 ans par amour pour son père, miss B-coeur ? Une victime de plus du patriarcat, chère Antigone ? Ah, le dépit amoureux, à quelles extrémités ne conduit il pas … (gone for good this time)

Janssen J-J dit: à

viens d’achever le très indigeste, prétentieux et naïf… »Nuit du faune » (de RL)- Sans grand humou en outre, à moinss de la chute finale non baryonique : « vous venez pour l’après-midi  » (d’un faune ?), leur demande la petite Astrée… Qu’en pensez-vous les SF ?… Et l’autre Nostra qui nous cause ici de la théorie des supercordes aux merguez !… Etonnant, non ? L’étant temps d’en sortir !… A bientôt,

et alii dit: à

et article examine la manière dont James Joyce est présenté dans les textes métalittéraires de Philip Roth recueilli dans Why Write?, volume regroupant sa non-fiction. Cette association peut sembler étrange, mais Joyce est une référence à laquelle Roth revient tout au long de sa carrière. Ce rapprochement apparemment incongru constitue une clef permettant d’accéder à une vérité intime sur le patrimoine de Roth.
https://www.implications-philosophiques.org/a-blinding-light-joyce-aux-yeux-de-philip-roth/

Marc Court dit: à

Je n’ai lu que toutes les premières pages. C’est quand même plus simple que de se passionner pour des circuits imprimés baptisés Plautine, Othon, je caricature un peu. Le problème est celui des emprunts à L’ Astree, qui ont un côté divertissement culturel pas toujours saisissable ( pers de Polemas) j’ai l’impression qu’il écrit un peu pour se faire plaisir. Et la symbolique de l’Age d’ Or ( Astrea cf Mrs Yates) n’est peut être pas évidente. En fait on a l’impression d’être dans le prolongement moins d’un auteur de SF que d’un disciple du Machen du Grand Dieu Pan ou le Dunsany des contes.,du moins dans cette imbrication du récit et de la mythologie. Références pas toujours familières au public français non plus! De. ce point de vue, c’est plus fantasy que SF.Alors que Latium gardait le code SF…. MC

Jean Langoncet dit: à

@t’aimes les femmes avec des couilles..
détection d’un doublon qu’elle dirait tatchèr

ça marche par deux qu’il dirait Joyce le binoclard sodomite triplement fermenté

Janssen J-J dit: à

merci pour votre témoignage MC. Difficile d’en discuter si vous ne l’avez pas lu. Pmp, pas lu Latium, et c pas demain l’avant-veille. Donc ne nous bluffons pas…- « L’éternel retour » à la SF ?…, sam f..trait plutôt les j’tons. Ben non, quoi… Bàv,

Jean Langoncet dit: à

Vous suffit-il ne > Vous suffit-il de ne

Janssen J-J dit: à

merci du correctif JL, je n’avais pas bien compris le sens de votre dirphilippique… BN,

Jean Langoncet dit: à

@je n’avais pas bien compris le sens de votre dirphilippique

la rubrique des sciences humaines a pourtant remplacé les éphémères républiques de la culture ; vous auriez pu y (re)trouver vos marques d’emblée

JiCé..... dit: à

SAMEDI 22 JANVIER 2022, 5h14, 5°, brise légère

Quel bonheur, au lever , de parcourir cet espace de santé qu’est devenu la RdL au fil des années, suivant en cela une tendance affirmée de développement mondial de la connerie humaine, frappant les intellectuels en premier, une population fragile et malheureuse.

Assurément, pour certains contributeurs agités sous la perruque, le COVID grippal est bien moins toxique que leur égocentrisme hystérique et boitillant qui les handicape depuis l’enfance !

Un pur régal d’être bien heureux, simple et joyeusement vulgaire, dans ce monde devenu foldingue revêtu de ses accoutrements parfumés et trompeurs.

Bon week-end mes amis, bras d’honneur aux cons !

JiCé..... dit: à

Pour revenir aux débats sur l’intuition en mathématiques, jeunes doctorants à l’époque, mes deux coreligionnaires combattant et moi-même, cherchant une ouverture devant le tableau noir, nous échangions en temps réel nos chemins de pensée, nombreux, variés, étranges, jusqu’à trouver une fissure d’accès, une petite porte pour arriver. Parfois monumentale. Par chance, par hasard, par surprise, par grâce divine, par bonne santé cérébrale, par bonheur !

On riait de la trouvaille, et on ne se posait pas trop de questions, s’intéressant plutôt au but atteint qu’au travail du cantonnier s’occupant du chemin d’accès découvert ensemble !

L’intuition ? Une pensée parmi d’autres…sans plus. Ne compliquons pas les choses par plaisir.

renato dit: à

vedo, je m’étais focalisé sur « Etude II, la croche à environ 100, alors que ma partition indique 72 », et donc sur la contradiction entre le temps rigide du métronome et celui plus incertain de l’indication de mouvement, ce qui m’avait induit en erreur.

et alii dit: à

DHH une « remarque » sur l’enseignement:lorsque nous apprenons au lycée une langue étrangère, -du moins l’anglais-nous apprenons des « chansons », soit avec le prof, soit avec une « lectrice »; il ne ma semble pas que cela se pratique pour le français, (et ne parlons pas du latin »;dommage, parce que les chansons ,ça reste;

et alii dit: à

ne me semble pas;
j’y ai pensé en regardant chanter le fidler que j’aurais bien aimé que nous puissions chanter ensemble; ça ne fait pas sérieux , mais c’est le résultat qui compte dit-on

et alii dit: à

C’est le ténor irlandais Frank Patterson, décédé depuis, qui jouait le rôle d’Arcy. Bien que Patterson connut une carrière assez moyenne en Irlande, c’est pour son interprétation de chansons traditionnelles irlandaises, dont The Lass of Aughrim, qu’il est connu des deux côtés de l’Atlantique. Il interprétait ces chants dans un style classique, en vogue au dix-neuvième et début du vingtième siècles. À cet égard, sa carrière ressembla à celle d’un de ses aînés, John McCormack (1884 to 1945), qui fut un des ténors les populaires de sa génération.
En fait, McCormack et Joyce se connaissaient, puisque Joyce était un pianiste et un guitariste talentueux, et surtout un ténor léger. Ils avaient suivi les cours du même maître, Vincent O’Brien, et il leur est arrivé de jouer ensemble. Ayant lui-même remporté la Médaille d’or du concours irlandais de musique Feis Ceoil en 1903, McCormack persuada Joyce de se présenter en 1904 et il y décrocha la Médaille de bronze.

Les deux hommes quittèrent Dublin peu après, Joyce, pour s’engager dans une carrière incertaine d’écrivain et en vivant pauvrement à Paris, Zurich et Trieste, tandis que McCormack entamait une brillante carrière dans les opéras et salles de concert d’Europe et des États-Unis, pays dont il prit la nationalité en 1917. Bien que leurs carrières s’orientèrent différemment, la musique resta pour Joyce une source d’inspiration, comme en atteste Le mort (The Dead).
in James Joyce: sa vie, cinéma et musique video

Alexia Neuhoff dit: à

Puisqu’il est question d’apprentissage des langues, cette blague pour ensoleiller votre samedi :
Un gars tombe sur une annonce très alléchante qui promet, après une semaine de stage, un niveau B2 en anglais, pour 50€ seulement. Il s’inscrit aussitôt. On lui donne une adresse à laquelle il se rend, une sorte de zone artisanale improbable. Il finit par trouver la porte, sonne. On lui ouvre.
– Pour le stage d’anglais, c’est bien ici ?
– Yes, yes… (l’homme lui fait signe d’entrer) Between !

Jibé dit: à

« « Bread of heaven, Bread of Heaven, Feed me till I want no more… »
Une autre catastrophe leur tombait dessus à l’époque, Thatcher et sa haine de la classe ouvrière organisée… »
vous me touchez au coeur, Bloom, et avec cet hymne (l’entendre des gradins fut une expérience qui valait un concert des Stone), et avec votre hargne vs Maggie, cette carne qui exprime pour moi toute la violence sociale du libéralisme- vae victis.
Pas seule de ce type là. La mentalité d’épicerie à la tête des Etats vaut celle des capitaines d’industrie d’autrefois et des patrons d’über-économie d’aujourd’hui.
Il y avait alors encore des syndicats et une classe ouvrière, et même des militants. Le libéralisme a disloqué tout ça, la tertiarisation et les bullshit jobs puis le télétravail étant des outils (autant que le contexte) performant d’individuation et d’isolement des travailleurs.
Le Varois adore ça -c’est qu’il en a besoin, de ces petits travailleurs à deux balles qui viennent lui faire sa soupe d’aigri sénile.

Jibé dit: à

performantS

JiCé..... dit: à

CONNARD DE JIBE

Connard de Jibéta, je ne suis pas varois, espèce pouffiasse handicapée mentale ! Mon père est tchèque, ma mère sicilienne, mon grand père vosgien est mort en 1918 au combat, ma sœur s’est suicidée en lisant toute la Recherche d’un trait, l’imprudente, et tu causes toi comme un petit couillon à peine capable d’exprimer autre chose que son gauchisme de merde, un système tellement mauvais que personne ne l’utilise !

Va te coucher, débile…!

Marie Sasseur dit: à

Pour compléter certains commentaires, intéressants.

Un peu de Peirce.

Article 

« À l’heure où l’accès à l’information se généralise, les situations auxquelles nous sommes confrontés sont marquées à la fois par l’incertitude, l’urgence, la simultanéité et la multidimensionnalité. L’enjeu consiste alors à penser autrement, savoir trouver les bonnes relations, les bons « interprétants ». La logique rationnelle ne suffisant plus, il faut faire appel à des ressources incertaines, que d’aucuns nomment «intuition » (inspiration issue de l’expérience), « bricolage » (inventivité face à une réalité où la contingence domine), ou encore « sérendipité » (faculté de saisir et d’interpréter ce qui se présente à nous de manière inattendue). Ces savoirs pratiques, parfois issus de traditions anciennes oubliées, se caractérisent notamment par la combinaison de l’expérience et de l’information et permettent d’appréhender la singularité des situations. Ce sont des pratiques abductives, au sens où l’on adopte des hypothèses plausibles susceptibles d’être vérifiées ultérieurement. »

https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2004-2-page-179.htm

D. dit: à

ma sœur s’est suicidée en lisant toute la Recherche d’un trait

…étrange, parce que la mienne aussi.

Janssen J-J dit: à

Bonjour @ tous les erdéliens et citoyens français !
Je vous conseille, après lecture du Socle commun, de vous inscrire au vote de la primaire populaire avant le jogging matinal, car il ne nous reste qu’une seule journée pour ce faire. La procédure est fort bien sécurisée, et facile à mettre en œuvre quand nous avons la chance de disposer d’un portable, d’un email personnel et d’une carte bleue, ce qui n’est pas mon cas, hélas (pour le portable 06).
Nous aurons très bientôt le choix entre Mesdames Agueb-Porterie, Hidalgo, Marchandise, Taubira et messieurs Jadot, Larrouturou et Mélanchon.
Je vous invite à voter « utile », comme on dit vulgairement, c’est-à-dire de vous concentrer sur monsieur Jadot plutôt que monsieur Mélanchon, de façon à ce que monsieur Jadot ait une chance de rassembler le plus d’erdéliens possible de la mouvance gauche écologiste et sociale, de sorte à ce qu’il soit présent au premier tour de l’élection présidentielle (10 avril), -et qui sait-, de devenir l’adversaire de Madame Pécresse au deuxième tour (27 avril).
S’il est peu probable qu’un tel scénario voie le jour au second tour, je conseillerai néanmoins à toute l’herdélie de voter blanc face aux deux autres options plus vraisemblables qui ne manqueront pas de prospérer : macron-pécresse ou macron-zemmour.
« Mais attendons la fin », comme dans la fable, il faut toujours parier sur une Divine surprise.
Qu’on me pardonne aujourd’hui d’entrer dans cette arrière-boutique qui ne sent assurément pas très bon sa cuisine… Mais après lecture du Mémo de notre ami Bruno Latour, -qui comme l’a très justement pressenti Jibé, n’a jamais su ni pu franchir le seuil de la souillarde-, et grâce à un coup de sonde personnel auprès de son cercle rapproché, voilà bel et bien ce qu’il pense et fera (sans se comlpromttre à l’ébruiter)…
Cela dit, je ne m’érige pas comme l’échotier de son Mémo, je souhaite juste suggérer que telle sera la tactique de circonstance de ce chercheur-penseur également rattrapé par l’urgence d’un engagement citoyen au sein de sa description de ladite « nouvelle classe écologique ».
Bàv tous.tes et @ pmp/rptv (22.01.2022 @ 10.05)

Bloom dit: à

Chronique de l’avant: Kolargol change de pot de miel.
C’est Churchill, parlant d’un obscur député qui avait rejoint le parti d’à coté, qui avait eu ce bon mot: « Il est normal que quand le bateau coule, les rats s’en échappent; en revanche, il est beaucoup plus rare que les rats se précipitent pour rejoindre un navire en train de couler. C’est ce que vient de faire de gentleman. Nous lui souhaitons bon naufrage.  »
Le « wit », le « Witz », le trait d’esprit et ses rapports avec les inconscients…

Marie Sasseur dit: à

J’au écouté une itw de l’auteur de cette daube  » dans leur nuit ».
J’ai l’impression que la concernant c’est pas d’intuition qu’il s’agit, mais d’ignorance crasse. La greta thunberg du Plateau.
Elle veut des coupables pour son trauma personnel ( sa tata dans le sauna d’a côte, sujet  » tabou », honteux)

A quoi vous sert de lire tous ces bouquins Passou, si vous n’êtes capable d’aucun discernement ?

Ici en l’occurence il est moins important de pointer la responsabilité immédiate du directeur, que de vouloir faire de cette histoire des sanatoriums de Passy, une entreprise criminelle.

Janssen J-J dit: à

(suite)… oublié de préciser qu’une Divine surprise serait évidemment un « second tour » entre Mme Pécresse et M. Jadot… ce qui va mieux en le disant. Bàv, (id).

Janssen J-J dit: à

des pratiques abductives, au sens où l’on adopte des hypothèses plausibles susceptibles d’être vérifiées ultérieurement

… et « la pensée magique » (scientifique ou vulgaire) en fait largement partie, ce qu’avait largement oublié Peirce, par trop englué dans sa seule ontologie phénoménale.

et alii dit: à

une aide soignante avait eu un test positif;l’après midi même, elle en a refait deux:négatif;
ce n’est peut-être pas une « intuition »-elle avait reçu un message rejetant le résultat positif-mais c’est un exemple à retenir-sur les tests ;inutile d’accuser

Janssen J-J dit: à

@ ma sœur s’est suicidée en lisant toute la Recherche d’un trait

(jrpmv/authentique)… mon frère est mort en 1988 après avoir réussi à la lire jusqu’au bout. Il eut le temps de conclure qu’il n’avait pas perdu son temps à vivre encore un peu sur cette planète, pour y forclore le goût du temps qu’il perdit à y séjourner durant 33 ans. Requiescat in pace, petit frère.

JiCé..... dit: à

Qu’il repose en paix, le malheureux !

et alii dit: à

peut-être doit-on encore se méfier de
Post hoc, ergo propter hoc (en français : « à la suite de cela, donc à cause de cela »)1 est un paralogisme

closer dit: à

 » et d’une carte bleue… »

Parce que, en plus, il faut payer!

et alii dit: à

nous rencontrons souvent dans les explications d’internet « intuitif »
par exemple(je n’ai pas choisi le plus courant!)
Social Q+ : un outil intuitif à -très- petit prix pour gérer les …https://siecledigital.fr › OUTILS
20 janv. 2021 — La rédaction de Siècle Digital présente tous les jours les outils gratuits, freemium ou payants les plus intéressants pour les professionnels.

et alii dit: à

mais on trouve aussi:
Complexe, accès aux données clients contre intuitif …votre CRM correspond t-il à vos attentes ?

Jazzi dit: à

« Parce que, en plus, il faut payer! »

Pour les virer, c’est gratuit, closer !
« Les socialo-écolos » sont les plus nocifs…

et alii dit: à

Considérées comme plus empathiques et plus émotives que les hommes, les femmes seraient, pour ces raisons, plus intuitives. C’est le triple cliché qui nourrit l’inconscient collectif depuis des siècles et qui irrigue, aujourd’hui encore, des courants de pensée tels que la psychologie ou la philosophie.

Un rapide survol des étapes fondatrices de la pensée occidentale permet de comprendre comment une croyance régulièrement répétée se transforme en vérité. Le pionnier : Aristote, qui considérait que la nature de l’homme était plus achevée et plus complète, tandis que celle de la femme, plus sujette aux émotions, était moins stable et moins fiable. Kant affirmait que la philosophie de la femme était de ressentir et non de raisonner et, un siècle plus tard, Darwin mettait en opposition « l’énergie et le génie masculins » et « la compassion et les capacités d’intuition de la femme ». Même l’un des pères fondateurs de la psychologie moderne, Granville Stanley Hall, postulait que la femme est fondamentalement différente de l’homme, car, contrairement à lui, elle fonctionne à l’intuition et au sentiment. Aux hommes, donc, les vastes étendues de la raison pure, et aux femmes les marécages incertains de l’intuition.
in L’intuition féminine, un mythe
https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Comment-developper-votre-intuition/L-intuition-feminine-un-mythe

Janssen J-J dit: à

@ Parce que, en plus, il faut payer!
oui, et cela m’avait surpris aussi… 1 euro pour que la plateforme ait l’accord de la banque sur votre identité réelle de votant… Une somme qui, au demeurant, ne sera jamais débitée.
(c une nouvelle procédure de sécurisation astucieuse bénie par la cnil et système bancaire… cf. -> si vous avez 6 minutes à perdre avec cette charmante jeune fille)…
https://www.youtube.com/watch?v=YtxE2p7aKSI
Bàv,

DHH dit: à

@et alii
lotsque ma fille en 1975 est entrée en sixieme elle avait comme prof d’allemand une dame alsacienne déjà âgée , proche de la retraite, qui fut pour ces enfants une merveilleuse enseignante
elle leur apprenait des chansons et tous les cours commençaient par quelques minutes de chant choral sur l’une ou l’autre des diverses chansons qu’elle leur faisait apprendre .
existe t-il aujourd’hui des profs de langues sur ce modele?

Janssen J-J dit: à

@ Qu’il repose en paix, le malheureux !
Merci pour lui, c’est ce que je lui avais dit avant son grand départ.

Jazzi dit: à

« L’intuition féminine, un mythe »

Avec Hidalgo, un cauchemar !

bouguereau dit: à

baroz va nous faire du féminicide

bouguereau dit: à

..sur le trottoir

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